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Au menu de l'actualité :Au Soudan, l'OMS s'inquiète de l'impact des violences sur les établissements de santéLe Conseil de sécurité fait le point sur la situation dans la région des Grands Lacs d'AfriqueDans la région de Tombouctou, au Mali, des centaines de personnes ont dû fuir leurs foyers en raison de l'insécurité. Présentation : Jérôme Bernard
Au menu de l'actualité : La commission de la condition de la femme se penche sur la technologie et l'autonomisation des femmes en milieu rural.Lancement, à Tombouctou, au Mali, d'un projet d'électrification solaire.Journée internationale de lutte contre l'islamophobie : le Secrétaire général appelle à en finir avec le poison de la haine envers les musulmans.Présentation : Florence Westergard
EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française BÉNÉDICTE CHÉRON Historienne, spécialiste des questions militaires Débarquement de troupes et d'engins, largages de parachutistes, opérations aériennes et de cyberdéfense : ce week-end l'opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, a débuté dans le Sud du pays sous les yeux de vacanciers et d'habitants médusés. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Terre, mer, air, spatial, cyber... Dans ce scénario de crise internationale, toutes les composantes de l'armée se retrouvent sur le pied de guerre. Une opération programmée depuis trois ans mais qui prend une signification plus grande encore depuis l'invasion russe de l'Ukraine, il y a un an. Dans un contexte de bouleversement de la géopolitique mondiale et de montée des tensions, le recours à la force n'est désormais plus un tabou et la perspective d'un conflit majeur ne relève plus de la science-fiction. "Le conflit en Ukraine nous réapprend la guerre de haute intensité", qui se joue "sur tout le registre de la guerre moderne", a expliqué le général Nicolas Le Nen, commandant des opérations interarmées. "Cette préparation-là est absolument essentielle, et j'espère qu'à l'avenir, ce sera reproduit régulièrement pour que nous retrouvions des savoir-faire en termes de gestion de grandes masses interarmées que nous avons perdus puisque pendant deux décennies, nous nous sommes focalisés sur des petites opérations sur des espaces réduits et des moyens relativement limités" a affirmé, de son côté, le général Vincent Desportes au micro de à RFI. Pour les soldats français, la dernière ouverture d'un théâtre de cette ampleur en conditions réelles remonte à l'opération Serval au Mali, en 2012, quand ils avaient repris la ville de Tombouctou aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Ont suivi ensuite vingt ans de lutte anti djihadiste au Sahel pour aider les autorités locales. Mais depuis quelques mois la donne a changé. Après avoir levé le camp au Mali à l'été 2022, l'armée française a définitivement quitté le Burkina Faso la semaine dernière à la demande de la junte au pouvoir. Paris assure encore une présence au Tchad, au Niger et, dans une moindre mesure, en Mauritanie. Mais pour combien de temps encore ? Emmanuel Macron a annoncé hier une nouvelle réduction des effectifs militaires français déployés sur le continent africain. "La transformation débutera dans les prochains mois avec une diminution visible de nos effectifs et une montée en puissance dans ces bases de nos partenaires africains", a-t-il ainsi expliqué, en détaillant les contours d'une nouvelle relation "partenariale" avec les pays du continent, "loin des logiques de prédation" de certaines autres puissances a-t-il indiqué, évoquant sans les nommer la Russie et la Chine. La Chine qui voit également la pression s'accroître sur son réseau social TikTok. Le ministère des Armées envisage en effet de "déconseiller l'usage de l'application" aux militaires français. Aux Etats-Unis, le réseau social chinois est déjà banni de la Chambre des représentants et des agences fédérales. Fin février, la Commission européenne avait demandé elle aussi à ses salariés de supprimer l'application au plus vite. L'armée française est-elle prête à une guerre de haute intensité ? Emmanuel Macron a assuré avoir posé les bases "d'une autre voie" dans les relations avec le continent africain. Quelle est la stratégie de la France en Afrique ? Et que reproche-t-on à TikTok ? L'application TikTok pourrait-elle être interdite en Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Nous allons explorer le rôle des femmes dans l'instauration d'une paix durable dans les communautés au Mali et en République centrafricaine, que ce soit par le biais de négociations de paix ou de processus politiques.Construire la paix, résoudre les conflits et rétablir les communautés et les sociétés, le rôle des femmes en tant que médiatrices et actrices dans les négociations de paix et la mise en œuvre des accords de paix est primordial.Nous allons découvrir deux de ces femmes.Maiga Adiza Mint Mohammed, Présidente des Femmes leaders pour la paix, la réconciliation et le développement dans les régions de Tombouctou et Taoudenni au Mali. Béatrice Epaye, originaire de la République centrafricaine, est une femme politique et une éducatrice qui milite pour une meilleure gouvernance et, en particulier, pour les droits des femmes, notamment leur participation à la politique.Présentation et mixage : Florence WestergardMerci au Département des opérations de paix, à Guira-FM et Mikado-FM pour leur contribution.
La région de Ménaka subit depuis mars les assauts de la branche sahélienne du groupe État islamique (EIGS) qui tente de s'installer durablement dans cette partie du nord-est du Mali, proche du Niger et du Burkina Faso. Une région jusqu'alors sécurisée par des groupes armés maliens signataires de l'accord de paix de 2015 et alliés des autorités de Bamako, mais où les jihadistes du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), lié à al-Qaïda au Maghreb islamique, contrôlent également certaines parties du territoire. C'est principalement à ses rivaux d'al-Qaïda que l'EIGS s'attaque depuis des mois, massacrant au passage des centaines de civils. Des affrontements sont régulièrement signalés, et l'assise de l'EIGS semble se renforcer inéluctablement, menaçant la sécurité de ces régions du nord du Mali et, plus globalement, du Niger, du Burkina Faso, et de toute la sous-région. Guillaume Soto-Mayor est chercheur associé au Middle East Institute, spécialiste des groupes jihadistes au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Il estime que c'est un tournant majeur, pour l'unité du Mali et la sécurité de toute l'Afrique de l'Ouest, qui est en train de se jouer. Depuis mars, le groupe État islamique est à l'offensive dans le nord-est du Mali, il contrôle deux cercles sur trois dans la région de Ménaka et mène des attaques de plus en plus près de la ville de Ménaka et même, tout récemment, de Gao. Est-ce que vous pourriez nous donner un aperçu de l'état des forces actuelles de l'EIGS ? Guillaume Soto-Mayor : Pour évaluer la présence et la force du groupe, il est intéressant de mesurer sa capacité simultanée d'action et de présence, aussi bien dans les régions de Gao et de Ménaka, mais également de plus en plus dans l'Oudalan, dans la région des Trois frontières, au nord du Burkina Faso, dans laquelle le groupe EI qui avait été chassé par al-Qaïda il y a deux ans, met de nouveau pied, et dans lequel il affronte la branche d'al-Qaïda qui s'appelle Ansarou al-Islam, mais également dans les régions de Tombouctou, dans les communes de Gossi et de Hombori, près de Douentza, où l'État islamique est actuellement à l'offensive contre la Katiba Macina et la Katiba Serma. C'est-à-dire que le groupe se sent suffisamment fort pour affronter Al-Qaïda, principalement, dans toutes ces régions à la fois. On a une idée du nombre d'hommes, du matériel ? Des images récentes de l'allégeance de la province de l'État islamique au Sahel, au nouveau leader de l'État islamique, à Andéramboukane, montre environ 150 à 200 combattants présents, rien que dans cette zone qui est donc à l'est de la région de Ménaka. Et les différentes constitutions de katibas, dans les différentes régions que je viens d'évoquer, indiqueraient que le groupe a une capacité de déployer environ 1 000 à 1 200 combattants, mais c'est très compliqué à évaluer, donc ce sont des estimations. En tout cas, on est passé en quelques mois d'un groupe qui était désorganisé, éparpillé et désargenté, à l'été 2021, à un groupe qui est capable de réaliser une offensive multiple, d'avoir une progression territoriale extrêmement rapide, et tout ça pose véritablement question. Et ce renforcement de la branche sahélienne du groupe État islamique est synonyme de tragédie pour les civils : on parle, selon les estimations des communautés locales, de plus de 900 morts depuis mars. Sa présence et le contrôle territorial de l'État islamique s'accompagnent de violences accrues contre les civils. À chaque fois qu'ils arrivent dans de nouveaux territoires, ils lancent des ultimatums aux populations civiles : « vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ». C'est une vision sans compromis du jihad. On voit les cycles de représailles se multiplier, les exécutions sommaires dans toutes leurs zones d'opérations. Mais également les vols de bétail, les destructions de villages, etc. Les humanitaires sont également considérés comme des cibles légitimes, et donc dans ces zones où l'État malien est absent depuis des années, ce sont des milliers de personnes qui vont souffrir et qui souffrent déjà. Face aux jihadistes du groupe État islamique, le MSA et le Gatia – deux groupes armés locaux signataires de l'accord de paix de 2015 – tentent de défendre les populations avec, plus récemment, les ex-rebelles de la CMA. Il y a aussi les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, qui ne veulent pas laisser leurs rivaux de l'EIGS s'implanter durablement dans ces régions de Ménaka et de Gao. En revanche, l'armée malienne est tout à fait absente. Comment est-ce que vous l'expliquez ? C'est très difficile. On peut s'interroger peut-être sur la faiblesse ou les capacités réelles de l'armée malienne à intervenir. On peut évoquer un manque de confiance, ou de coopération entre les groupes armés présents dans cette zone et l'armée malienne. En tout cas, cette absence, notamment avec la présence de l'armée malienne à Ménaka, pose véritablement question, elle interroge… À Ménaka où les supplétifs russes de l'armée sont également déployés… Absolument. Cette coopération militaire est un choix souverain qu'il faut respecter, en tout cas, pour le moment, ce qui est certain, c'est que les groupes jihadistes progressent et que l'armée malienne ne semble pas avoir la volonté, et c'est ça qui interroge le plus, de répondre à cette progression. Ce que cela laisse aux populations, c'est un sentiment d'abandon total, d'un laisser-faire ou en tout cas d'un désintérêt de Bamako face à leur sort. ►À lire aussi : Grand Reportage - Mali : quand il ne reste que la fuite, récits de victimes Donc que l'EIGS prenne le contrôle de ces régions, où que des groupes locaux les repoussent, il y a selon vous un risque pour l'unité du Mali. Je serais prudent sur ces dimensions, mais oui, je pense que c'est un risque réel. Le conflit date maintenant de nombreuses années, les populations ont énormément souffert, et actuellement, il y a un appel général de toute la population du Nord, à combattre ces groupes. Et donc face au sentiment d'abandon de l'État malien, on remarque que même un général de l'armée malienne, le général Ag Gamou qui est aussi le responsable du Gatia, en appelle aux Touaregs de toute la région, c'est-à-dire également à des combattants étrangers au Mali, à venir les aider face à cette menace encore une fois existentielle pour les communautés. Le risque est donc immense pour le Mali, mais aussi pour le Niger, le Burkina et les autres pays ouest-africains ? Le pourquoi de ces capacités opérationnelles vient de la capacité du groupe EI à s'être renforcé d'un point de vue humain, avec la présence de combattants nigérians, mais aussi de combattants de la Libye, en plus petit nombre. Et deuxièmement, d'avoir récupéré de l'argent, d'avoir récupéré un soutien logistique, via un couloir de transmission très efficace, reliant le sud-est du Mali et la zone des Trois frontières, au nord-est du Nigeria, au nord de la région de Sokoto. Et ce couloir, la viabilité de cette transmission entre l'État islamique en Afrique de l'Ouest et l'État islamique au Sahara, montre la capacité du groupe à opérer conjointement, de concerts, dans son expansion opérationnelle. C'est véritablement un tournant pour la sous-région. C'est un tournant, car là, pour la première fois, vous avez un groupe qui est très bien interconnecté, qui est fort tactiquement, qui est capable d'affronter al-Qaïda sur l'ensemble de son territoire, et donc qui menace aussi bien l'Algérie que la Mauritanie, et également le reste du Burkina Faso. C'est une menace régionale que l'expansion de l'État islamique. C'est une double menace pour la région parce que c'est aussi une menace qui s'accompagne de l'expansion d'Al-Qaïda vers le sud, il ne faut jamais oublier ça ! Trois exemples très récents : une opération à la frontière togolaise et béninoise, une présence également dans la région de Kayes au Mali, dans cette région qui s'approche de la frontière sénégalaise et de la frontière mauritanienne, et une présence également de plus en plus signalée au nord du Ghana et au nord de la Côte d'Ivoire. Donc le retour en force de l'État islamique au centre du Sahel est accompagné malheureusement d'une expansion d'Al-Qaïda qui pourrait menacer les capitales aussi bien du centre au Sahel, que les populations du nord des pays côtiers dans les prochains mois, dans les prochaines années. ►À lire aussi : Le nord du Togo, une région davantage ciblée par les terroristes
Au menu de l'actualité : L'ONU prévient que les responsables de crimes de guerre en Ukraine auront à rendre des comptes La ville de Tombouctou, au Mali, tente de revitaliser le secteur touristique Un Béninois, Jeune leader pour les objectifs de développement durable, milite pour l'inclusion des filles dans le numérique. Présentation : Jérôme Bernard
Pour découvrir le podcast "Dodo, sons de la nature et bruit blanc": Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/dodo/id1609342835 Spotify: https://open.spotify.com/show/5Y9yr2NlSPEX7mPbNiEWIf Deezer: https://deezer.page.link/v9kNaNjzDEjE1jfq9 Google Podcast: https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzL2RvZG8tZGVzLW1vdHMtcG91ci1zZW5kb3JtaXI?ep=14 ------------------------------------------- Existant depuis deux siècles, la Société de géographie française s'attache à mettre en avant cette discipline et encourage toutes les initiatives visant à mieux faire connaître le monde dans lequel nous vivons. La plus ancienne des Sociétés de géographie La Société de géographie est fondée, à Paris, le 15 décembre 1821. C'est la plus ancienne au monde. Les savants travaux publiés dans le cadre de l'expédition d'Égypte de Bonaparte, en 1798, ont sans doute contribué à cet intérêt pour la géographie. D'illustres savants, comme Cuvier, Champollion, Berthollet ou le géographe Alexandre de Humboldt participent à la création de cette société savante. Elle sera présidée tour à tour par des scientifiques comme Laplace et Cuvier ou des géographes comme Élisée Reclus. Mais des écrivains, comme Chateaubriand, ou des hommes politiques, comme Decazes ou Barante, en prendront aussi la tête. Malgré un démarrage un peu lent, qui se traduit par un nombre d'adhérents assez faible, la Société de géographie finit par prendre son essor et sert de modèle à des organismes comparables, qui voient le jour à Berlin ou à Londres. Mieux faire connaître la géographie Le but premier de cette société est bien sûr de susciter l'intérêt du public pour la géographie, qu'Élisée Reclus présente comme la possibilité de "voyager à prix réduit à travers le monde". Dans ce but, la Société de géographie décerne des prix et des médailles aux gens audacieux qui explorent la planète, afin de mieux la faire connaître au public. C'est son entrée, en 1828, dans la cité interdite de Tombouctou, dans le Mali actuel, qui vaut ainsi à René Caillé d'être distingué par la Société de géographie. De même, elle appuie tous les projets de découverte, comme l'exploration du gouffre de Padirac, en 1889, ou, à la même époque, les travaux océanographiques d'Albert Ier de Monaco. La Société patronne aussi des publications visant à promouvoir la géographie et l'exploration de la planète. Elle fait connaître son action à travers le monde, notamment par le biais de congrès internationaux, dont le premier se tient en 1875. Aujourd'hui, les activités de la Société sont mises en avant sur son site ainsi que sur les réseaux sociaux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour L'atelier des médias, Raphaëlle Constant a tendu son micro à deux acteurs œuvrant dans le domaine des civic tech au Mali : Fatouma Harber et Tidiani Togola. Le premier forum civic tech en Afrique francophone s'est tenu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, les 28 au 29 juin 2022. L'événement était organisé par CFI dans le cadre du projet Connexions citoyennes 2, un dispositif d'accompagnement, de développement et d'incubation de projets numériques d'action citoyenne. Ces deux jours de rencontres, préparés par Samsa Africa, ont réuni plus de 120 journalistes, activistes, experts et personnalités de la civic tech africaine. Raphaëlle Constant y était pour L'atelier des médias de RFI. Elle s'est entretenue sur place avec de nombreux acteurs des civic tech d'Afrique francophone. [Écoutez notre précédent podcast : Civic tech en Afrique : quand des connexions citoyennes œuvrent pour la démocratie] Dans cette émission, gros plan sur deux Maliens, Fatouma Harber, est enseignante, blogueuse et militante pour les droits de l'homme à Tombouctou, dans le nord du Mali. Elle raconte son parcours dans le domaine des civic tech qui a débuté en 2012 lorsqu'elle a rejoint Mondoblog alors que le Mali était en pleine insurrection. Elle a créé Sankoré Labs, un tiers lieu créé pour réduire la fracture numérique devenu point de ralliement de la jeunesse de Tombouctou. Malgré les menaces, elle réussit à faire bouger les lignes pour un avenir meilleur dans sa ville et son pays. Membre du collectif Africtivistes, elle a reçu en 2021 le prix de l'engagement citoyen. Tidiani Togola, physicien et informaticien, est créateur de la fondation Tuwindi, basée à Bamako, explique pourquoi les civic tech et les médias doivent se développer ensemble, et en quoi le contexte malien comporte des défis spécifiques. Mondoblog audio est incarné par le blogueur malien Ousmane Makaveli.
Au menu de l'actualité : - Le PAM avertit de l'aggravation de l'insécurité alimentaire en Haïti ; - Les enlèvements et les violences sexuelles visant les enfants dans les zones de conflits ont augmenté l'an dernier ; - Au Mali, la MINUSMA finance un projet pour atténuer les violences communautaires à Tombouctou. Présentation : Jérôme Bernard
durée : 00:57:46 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - Lieu de contact entre les différentes religions monothéistes, le Sahel est également un laboratoire des nouvelles pratiques religieuses. Mais face à la montée du djihadisme, comment cette diversité religieuse cohabite-t-elle ? - invités : Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche, IRD; Sophie Bava; Marie Miran
Des journalistes, réalisateurs et photographes maliens se sont associés pour réaliser J'irai suntigè chez vous, une série de vidéos qui montrent la vie quotidienne au Mali. Cette année, ramadan et carême ont coïncidé. Ces périodes de jeûne sont propices aux rencontres. C'est dans ce contexte que le journaliste et blogueur malien Georges Attino a eu l'idée de créer une série de vidéos : J'irai suntigè chez vous. Le projet s'est concrétisé avec Désiré Fialley, Dani Oron et dernièrement Ousmane Makaveli. Le résultat, ce sont des vidéos de qualité tournées au réflex numérique, à la rencontre des communautés du Mali et de leurs traditions, notamment culinaires, de Bamako à Tombouctou. Dans L'atelier des médias, Georges Attino explique l'ambition de cette démarche éditoriale, par des Maliens pour les Maliens du Mali et de la diaspora, en attente de vidéos "made in Mali" portant un "autre narratif". Mondoblog audio s'associe avec Ecclésaiste Deudjui pour lutter contre l'homophobie. Le 17 mai, ce sera la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, à cette occasion Ecclésiaste nous explique, depuis le Cameroun, pourquoi il est attentif à cette cause et pourquoi nous devrions tous l'être.
Jeudi 5 mai, c'était la Journée du patrimoine mondial africain. Journée créée notamment par l'Unesco, qui cherche ainsi à évoquer les richesses du continent, mais également à alerter sur les dangers qui menacent le patrimoine matériel et immatériel. L'Unesco s'intéresse notamment aux conséquences du réchauffement climatique et lutte contre les trafics d'œuvres. Directeur du Centre du patrimoine au sein de l'Unesco, Lazare Eloundou Assomo s'inquiète de la situation sécuritaire au Mali, dix ans après la destruction des mausolées de Tombouctou, mais également des risques de pillage des sites classés.
Au menu de l'actualité : En Ukraine, la ville Dnipro est un lieu de passage pour des dizaines de milliers de personnes déplacées par la violence Au Mali les femmes et les filles subissent directement les effets du changement climatique et accroître leur résilience est primordial Dans la région de Tombouctou, au nord du Mali, une cinquantaine d'écoles ont pu être réouvertes grâce à l'appui de l'UNICEF. Présentation : Jérôme Bernard
Depuis l'opération de nettoyage menée fin mars par les forces armées maliennes à Moura dans le cercle de Djenné, la zone est bouclée sur ordre de Bamako. La Minusma, la force des Nations Unies au Mali, ne peut toujours pas enquêter sur place « sur ce que beaucoup dénoncent comme un massacre », pointe Jeune Afrique. « Le village de Moura étant très enclavé et au cœur d'une zone contrôlée par les jihadistes de la katiba Macina, précise le site panafricain, l'hélicoptère est le seul moyen sécurisé de s'y rendre. Or depuis le 20 janvier, la Minusma doit systématiquement demander une autorisation à Bamako pour faire voler ses appareils dans le ciel malien. Cette mesure avait été prise au moment où des hommes de Wagner s'étaient déployés dans le centre. Les autorités ne souhaitent pas que la mission de la paix de l'ONU, qui a repéré des éléments de la société privée russe vers Tombouctou, soit informée des activités des mercenaires. » Un « nid de terroristes » ? Pour l'instant, les seuls à s'être rendus sur place à Moura sont des officiels maliens. « Une mission de haut niveau », pointe Malijet. C'était samedi dernier : une mission dirigée par le colonel Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale. Objectif, affirme Malijet : « témoigner du réconfort et du soutien de la nation » et apporter des « vivres à ces braves populations résilientes, éprouvées par tant d'années d'occupation et de souffrance sous le joug de ces terroristes obscurantistes sans foi ni loi. Il y a quelques jours, rappelle Malijet, Moura a été ratissé par une opération d'envergure qui a vu la mort de centaines de terroristes. » Voilà pour la version officielle. Une version explicitée par le Premier ministre, Choguel Maïga, rapporte L'Aube à Bamako. « Nous faisons face à une situation où n'ayant pas pu nous faire courber l'échine, certains de nos partenaires ont décidé de changer de fusil d'épaule afin de discréditer l'action du gouvernement et des forces armées et de sécurité, a-t-il affirmé. Ce qui s'est passé en réalité à Moura ? Aujourd'hui, l'armée dispose de gros moyens d'observation. C'est avec ces moyens, affirme Choguel Maïga, que nous avons pu neutraliser les nids de terroristes qui étaient basés dans cette zone. » Deux versions diamétralement opposées Une version officielle contestée par de nombreuses ONG et médias, faut-il le rappeler… Dernier témoignage à charge, celui, rapporté par le quotidien français Libération hier : il s'agit d'un rescapé de l'attaque, un habitant de Moura qui a été détenu pendant plusieurs jours, qui a assisté à des dizaines d'exécutions sommaires et qui a été contraint de charrier des corps et de les enterrer. « Deux versions diamétralement opposées, donc, souligne Libération, et pas d'enquête indépendante pour faire émerger la vérité. » Niet des autorités maliennes et « vendredi dernier, rappelle le quotidien français, Moscou a bloqué une déclaration du Conseil de sécurité, rédigée par la France, demandant une "enquête indépendante" sur l'opération de Moura. » Bavure(s)… « De quoi Bamako et Moscou ont-ils peur ? », s'interroge pour sa part Le Pays au Burkina. « Cette fébrilité pourrait s'expliquer par le fait que malgré les dénégations, l'assaut contre la bourgade a fait plusieurs victimes innocentes, affirme le quotidien ouagalais, même si tous les témoignages font état de ce que des combattants jihadistes étaient bel et bien présents à la foire hebdomadaire de Moura le jour de l'assaut, et étaient les premiers à ouvrir le feu sur l'hélicoptère qui transportait les soldats maliens. Dès lors, ces derniers se seraient déchaînés et auraient considéré tous ceux qu'ils rencontraient non pas comme des personnes à protéger, mais plutôt comme des membres d'une katiba islamiste à neutraliser. » Bref, une bavure… D'ailleurs, la presse malienne ne se prive pas de rappeler la frappe aérienne menée par Barkhane sur le village de Bounty au début de l'année dernière. « Cette bavure de Barkhane ! », s'exclame le quotidien malien L'Aube. « La Minusma avait dressé un rapport accablant mettant en cause Barkhane. Mais, pointe le journal, les autorités françaises étaient restées sourdes à ces condamnations et aux recommandations de l'ONU. » ► À lire aussi : Moura: l'armée malienne livre ses précisions
Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen (@SophianF sur twitter) propose ses 5 obsessions du moment. - Rosalía, Candy, tiré de l'album Motomami (Columbia Records, 2022) voir le clip - Silvana Estrada, Te Guardo, tiré de l'album Marchita (Glassnote Music, 2022) voir le clip - Gonora Sounds, Go Bhora, tiré de l'album Hard Times Never Kill (The Vital Record, 2022) - Charlotte Adigéry et Bolis Pupul, Blenda, tiré de l'album Topical Dancer (Deewee/Because Music, 2022) voir le clip - Ray Barretto, Together, tiré de la bande originale du documentaire Summer of Soul (Sony Music, 2022). Puis nous recevons Yohann Le Ferrand pour la sortie de l'album Yeko (Back2Bam prod). Y E K O signifie "La façon de voir de..." en bambara. Cette série de portraits musicaux, initiée par Yohann Le Ferrand, réunit autour de sa guitare 6 featurings d'Afrique de l'Ouest pour des collaborations hautes en couleurs. Yeko est un album fédérateur de deux continents, l'Europe et l'Afrique. Avec : Khaira Arby, Kandy Guira, Mamani Keita, "Tina" Salimata Traoré, Mylmo, Koko Dembélé. À contre-pied du repli identitaire qui marque notre époque, les fusions culturelles de Y E K O entre le Nord et le Sud, se créent naturellement. Chaque interprète vient avec son histoire personnelle et sa sincérité à la chanter. Ainsi leur forte identité vocale a pu incarner pleinement les compositions de Yohann Le Ferrand. Le procédé de création s'est nourri de l'énergie de cultures ancestrales tout en s'inscrivant dans le registre des musiques actuelles. Ainsi, se croisent kamelengoni, violoncelle, guitare funky, flûte peule, cuivres incisifs, percussions ethniques, chœurs gospel, violons touaregs… Au sujet des titres : Yerna Fassè. C'est une chance incroyable de révéler ici le dernier enregistrement du vivant de la voix d'or de Tombouctou. Khaïra Arby a tiré sa révérence quelques mois après cette collaboration exceptionnelle. À la fois pop et bien funky, Yerna Fassè nous attrape dès l'intro. La transe des percussions du désert, les riffs de cuivres et le violon peul portent un refrain efficace dont seules les musiques traditionnelles ont le secret. D'une voix angélique, elle nous livre cet ultime opus pour y chanter un Mali unifié dans la paix et le partage entre les ethnies. Dunia, c'est la grande sensibilité, l'humilité et la justesse de ton qui caractérisent la magnifique "Tina" Salima Traoré, ont naturellement épousé ce morceau pour un voyage world-pop quasi méditatif. Surtout connue comme danseuse pour Toumani Diabaté ou Salif Keita, Tina fut la choriste sur la dernière tournée de Rokia Traoré. L'extrême douceur de cette voix soutenue par le lyrisme du violoncelle, charme immédiatement l'oreille et touche au-delà des paroles en Bambara qui expriment la vie sur terre et les épreuves qui nous font grandir lors de ce passage. Yohann Le Ferrand est compositeur/arrangeur, récemment vu à la guitare auprès de Tiken Jah Fakoly, Yohann Le Ferrand se produit également à travers l'Europe dans la pièce "Kirina" du chorégraphe Serge Aimé Coulibaly et avec Rokia Traoré à la direction musicale. Suite à sa collaboration avec Koko Dembele pour le film "N'gunu N'gunu Kan" de Soussaba Cissé, il sera invité par la chanteuse Inna Modja pour l'accompagner en duo au siège des Nations unies à New York. Depuis ses débuts en musique traditionnelle bretonne, il se forge une identité musicale avec les musiques afro-américaines qui vont l'amener naturellement en Afrique. Éternel voyageur, cette rencontre avec la terre mère, racines de toutes ses influences, va affiner son langage musical dans des compositions organiques aux teintes afro funk pop où la texture acoustique a toujours ce penchant universel. Sollicité pour de nombreux artistes ou projets (Kandy Guira, Mamylove Sarambé, Kinyonga...), ce projet Y E K O est le véritable aboutissement d'une personnalité musicale atypique. Titres joués - Yerna Fassé feat. Khaïra Arby voir le clip - Konya feat. Mamani Keïta voir le clip - Dunia feat. Salimata “Tina” Traoré voir le clip - Doussoubaya feat. Mylmo.
Alors que les dégâts causés par les guerres et les conflits sont indubitablement dévastateurs, les tentatives de destruction du patrimoine culturel revêtent une valeur symbolique forte. Puissant outil identitaire et unificateur, la culture est fréquemment instrumentalisée lors de conflits armés pour diviser les communautés. Quel rôle peut alors jouer le multilatéralisme pour la sauvegarde du patrimoine culturel ? Dans cet épisode, nous accueillons Lazare Eloundou Assomo, Directeur du Centre du patrimoine mondial à l'UNESCO et ancien Directeur de l'Entité «Culture et situations d'urgence», pour discuter de cette question. Véritable homme de terrain, il partage son expérience au Mali, où il a mené la reconstruction des mausolées de Tombouctou, et souligne le besoin de mener des actions de terrain pour être au plus près des communautés affectées par les conflits. Enfin, il nous rappelle que la protection du patrimoine culturel est un enjeu de paix et de sécurité global, et nous présente les instruments législatifs et technologiques nécessaires à sa préservation. Nous vous invitons donc à écouter cet épisode passionnant qui, nous l'espérons, vous rappellera le rôle crucial joué par la culture pour l'ensemble des communautés. Bonne écoute. Ressources: Transcription : https://libraryresources.unog.ch/audio/transcripts/Le-multilateralisme-et-la-sauvegarde-du-patrimoine-culturel La culture dans les situations d'urgence : https://fr.unesco.org/themes/culture-situations-durgence Fonds d'urgence pour le patrimoine : https://fr.unesco.org/themes/protecting-our-heritage-and-fostering-creativity/Fonds-d%E2%80%99urgence-pour-le-patrimoine Initiative Faire revivre l'esprit de Mossoul : https://en.unesco.org/fieldoffice/baghdad/revivemosul Initiative Li Beirut : https://fr.unesco.org/fieldoffice/beirut/libeirut Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé : http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/armed-conflict-and-heritage/convention-and-protocols/1954-hague-convention/ Accord UNESCO-UNITAR (UNOSAT) : https://unitar.org/about/news-stories/news/unesco-and-unitar-unosat-team-protect-cultural-heritage-latest-geo-spatial-technologies Où trouver cet épisode Apple podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/the-next-page/id1469021154 Spotify: https://open.spotify.com/show/10fp8ROoVdve0el88KyFLy YouTube: https://youtu.be/tApSxgttHJw La Bibliothèque et Archives des Nations unies à Genève Facebook: https://www.facebook.com/UNOGLibrary Twitter: https://twitter.com/UNOGLibrary Contenu : Intervenant: Lazare Eloundou Assomo Animatrice: Kelly Le Normand Réalisation et montage: Natalie Alexander & Kelly le Normand Transcription: Yunshi (Daisy) Liang et Maria Bolotnikov Enregistré et produit à la Bibliothèque & Archives des Nations Unies à Genève
durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - Par Marie-Hélène Fraïssé - Avec Alain Kerjean - Texte "Voyage à Tombouctou", de René Caillié - Lecture Jacques Frantz - Réalisation Eliane Milhaud
durée : 00:29:59 - Les Nuits de France Culture - Par Marie-Hélène Fraïssé - Avec Alain Kerjean - Texte "Voyage à Tombouctou", de René Caillié - Lecture Jacques Frantz
durée : 00:29:59 - Les Nuits de France Culture - Par Marie-Hélène Fraïssé - Avec Alain Kerjean - Texte "Voyage à Tombouctou", de René Caillié - Lecture Jacques Frantz
durée : 00:29:59 - Les Nuits de France Culture - Par Marie-Hélène Fraïssé - Avec Alain Kerjean - Texte "Voyage à Tombouctou", de René Caillié - Lecture Jacques Frantz
Les réactions suscitées par les propos du Premier ministre malien sur l'antenne de France 24 sont nombreuses. Choguel Maïga est notamment revenu sur l'opération Serval en 2013 en minimisant le rôle des Français dans la libération de Tombouctou. Anne-Fleur Lespiaut a recueilli la réaction d'Attaye Ag Mohamed, responsable à Bamako du suivi de l'accord de paix d'Alger, à l'interview du chef du gouvernement. Il rappelle que l'armée française a bien remis à l'époque des villes aux forces maliennes.
TERRORISME : LA GUERRE PERDUE AU MALI ? – 17/02/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » WASSIM NASR Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes « France 24 » ÉLISE VINCENT Journaliste spécialiste des questions de défense « Le Monde » ALEXANDRA JOUSSET Journaliste - Réalisatrice du documentaire « Wagner : l'armée de l'ombre de Poutine » Quitter le Mali après neuf ans de lutte contre les terroristes. Emmanuel Macron a officialisé ce jeudi le retrait de leurs troupes françaises présentes dans le pays depuis 2013 dans le cadre des opérations « Serval » puis « Barkhane » menées par Paris. Non pas que la guerre contre les djihadistes soit gagnée dans la région mais parce que la junte militaire au pouvoir, après deux coups d'Etat en moins d'un an, les a poussés dehors. La relation entre Paris et Bamako après s'être fortement dégradée au fil des mois est désormais rompue. « Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d'autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés », et qui ont recours à « des mercenaires de la société [russe] Wagner » aux « ambitions prédatrices » a fait valoir le président de la République. « La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier. Elle ne doit pas, sous prétexte d'être une priorité absolue, se transformer en exercice de conservation indéfinie du pouvoir », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse aux côtés des présidents sénégalais, ghanéen et du Conseil européen. Concrètement après Kidal, Tessalit et Tombouctou en 2021, les « emprises » françaises de Gossi, de Ménaka et de Gao vont donc fermer a expliqué le chef de l'Etat. La fermeture de ces bases devrait « prendre quatre à six mois ». Parallèlement dans les prochaines semaines et mois, un « appui » sera fourni « à chacun des pays de la région sur la base des besoins [qu'ils] auront exprimés ». Cet appui pourra être « de l'aide en matière d'entraînement, de la fourniture d'équipements, voire un appui à leurs opérations contre le terrorisme ». A la fin du retrait au Mali, le nombre de militaires français positionnés au Sahel sera de 2 500 à 3 000 hommes, contre 4 600 actuellement. Et ils ne seront pas les seuls à être redéployés. Les forces spéciales européennes de Takuba vont également quitter le territoire malien et être « repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali » pour poursuivre la lutte contre les groupes terroristes qui se réorganisent constamment dans la région. « La situation sécuritaire dans le Sahel central est à ce point dégradée que la menace jihadiste déborde désormais sur la partie nord des pays côtiers d'Afrique de l'Ouest », indique l'Institut français des relations internationales (Ifri) dans une note publiée le 11 février. Pour autant le président « récuse complètement » l'idée d'un échec français au Mali, affirmant que cette présence a « évité le pire ». « Que ce serait-il passé en 2013 si la France n'avait pas fait le choix d'intervenir ? Vous auriez à coup sûr un effondrement de l'Etat malien », a-t-il fait valoir, avant de souligner « de nombreux succès » comme l'élimination de l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en juin 2020. Un point de vue que ne partage par la candidate du Rassemblement national. Pour Marine Le Pen, « c'est un échec. Le fait d'être obligés de partir, après avoir été humiliés à ce point par le gouvernement malien est un échec. On aurait probablement pu changer de stratégie depuis quatre ou cinq ans, ce qui n'a pas été le choix d'Emmanuel Macron. (...) Il faut organiser cette sortie, quoi qu'il en coûte ! », a estimé la candidate. Jean-Christophe Lagarde (UDI) a, lui, parlé d'un « jour sombre » et a estimé que « ce départ signe aussi hélas l'échec total des stratégies successives de M. Macron ». « Notre mission au Sahel de lutte contre l'islamisme n'est pas terminée », a déclaré de son côté la candidate LR. Valérie Pécresse a indiqué qu'elle souhaitait, comme l'a annoncé le chef de l'État que la « France reste au Sahel ». « Cette décision de réorganisation est une bonne décision, si c'est réorganiser », a-t-elle ajouté, estimant que, « si on abandonne ce terrain, alors nos soldats seront sans doute morts pour rien et ça je ne l'accepterai pas ». L'annonce de la fin de l'opération « Barkhane » au Mali, après neuf ans, suscite également des remous au sein de l'armée. Car si au sein de la grande muette, les possibilités pour les soldats de s'exprimer sont très limitées, elle n'en est pas moins vécue durement par certains militaires français et leurs proches, à commencer par les familles des 53 Français morts au combat. Alors quel bilan faire de l'opération « Barkhane » ? Comment le retrait des forces françaises du Mali va-t-il s'organiser ? Quel sera le nouveau dispositif français pour lutter contre le terrorisme au Sahel ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Nous sommes de retour à Tombouctou, au nord du Mali. Les soldats français de Barkhane s'en vont progressivement. Les habitants rencontrés par Émilie Baujard, grand reporter à RTL, sont inquiets ou déçus. Dans la saison 2 d'"Immersions", Nicolas Fauroux, rédacteur en chef à RTL, propose une sélection des meilleurs reportages diffusés sur RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
Nous sommes toujours à Tombouctou, dans le nord du Mali, où les soldats français de Barkhane préparent leur déménagement vers Gao. Émilie Baujard, grand reporter à RTL, est aux côtés de ceux qui vont rester jusqu'au dernier jour sur place, les infirmiers du contingent français. Dans la saison 2 d'"Immersions", Nicolas Fauroux, rédacteur en chef à RTL, propose une sélection des meilleurs reportages diffusés sur RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
Nous sommes en novembre 2021, alors que les soldats de l'opération Barkhane quittent progressivement le Mali. À Tombouctou, au nord du pays, les 200 militaires français préparent leur déménagement pour Gao. Émilie Baujard, grand reporter à RTL, est à leurs côtés. Dans la saison 2 d'"Immersions", Nicolas Fauroux, rédacteur en chef à RTL, propose une sélection des meilleurs reportages diffusés sur RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue. Dans la saison 2 d'"Immersions", Nicolas Fauroux, rédacteur en chef à RTL, propose une sélection des meilleurs reportages diffusés sur RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
Pour cette nouvelle série d'"Immersions", direction le Mali, au Nord-ouest de l'Afrique. L'armée française a décidé de quitter une partie de cet immense pays en abandonnant ses trois bases du nord, dont celle de Tombouctou... Tombouctou, première étape pour Émilie Baujard, grand reporter à RTL. Patrouille dans la ville avec l'un des derniers contingents français. Dans la saison 2 d'"Immersions", Nicolas Fauroux, rédacteur en chef à RTL, propose une sélection des meilleurs reportages diffusés sur RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
Au menu de l'actualité : •L'OMS souligne l'importance de la vaccination face au variant Omicron •Les blogueurs du Mali organisent un débat citoyen sur l'Accord de paix •Investir et former pour mieux reconnaitre les maladies mentales Présentation : Cristina Silveiro
C'est fait ! Le transfert de la base française de Tombouctou aux FAMa, les Forces armées maliennes, s'est effectué cette semaine avec la traditionnelle et symbolique remise des clés. Mais que va devenir le septentrion malien sans les Français sur le terrain ? NB : Cette chronique a été écrite avant l'annulation de la visite d'Emmanuel Macron au Mali Le moins que l'on puisse dire, c'est que sur le terrain, dans cette immense région du Nord Mali, les réactions sont mitigées, oscillant entre une certaine satisfaction de voir partir les Français et la peur de l'inconnu sécuritaire, personne n'ayant vraiment confiance – c'est une litote – dans la capacité défensive des FAMa ou encore des soldats onusiens de la Minusma, et encore moins de l'État qui, à plus de 1 500 km de la capitale Bamako, n'y contrôle plus rien ou presque depuis longtemps. Le drapeau français ne flotte donc plus sur Kidal, Tessalit et, depuis mardi, sur la base de Tombouctou. La ville sainte malienne, où s'était rendu sous une pluie fine, mais accueilli en héros le président François Hollande quelques jours après l'arrivée de la Légion étrangère, en février 2013. Un désengagement dans une période tendue entre les deux pays Près de neuf ans plus tard, c'est « un abandon en plein vol » comme l'a martelé le Premier ministre de la Transition, Choguel Maïga, à la tribune de l'ONU en septembre dernier pour commenter amèrement le communiqué du redéploiement français acté par l'Élysée deux mois auparavant. Préambule à une série d'échanges fort peu diplomatiques qui avaient choqué dans les rues maliennes. Le coup de théâtre de l'annonce, cette semaine, de la rencontre – la toute première – d'Emmanuel Macron et de l'homme fort de Bamako, le président Assimi Goïta, rebat les cartes. Dans les rues du Mali, où des manifestations contre la politique française au Sahel sont régulièrement organisées, l'arrivée surprise lundi d'Emmanuel Macron est diversement commentée. C'est au Mali, en 2017, que le jeune président nouvellement élu avait fait son premier déplacement à l'étranger. Le contexte et les hommes ne sont plus les mêmes, et s'il est entendu qu'il sera question du retrait des troupes et de la lutte contre le terrorisme, cette reprise de dialogue est aussi perçue comme une légitimation d'un gouvernement de transition sans calendrier électoral. L'influence russe plane sur cette rencontre Le probable candidat à sa réélection doit aller vite. Le redéploiement de la stratégie Barkhane arrive au pire moment : l'attaque d'un convoi militaire français au Burkina Faso et au Niger par des manifestants hostiles le mois dernier en atteste, alors que la situation sécuritaire se dégrade, les violences contre les populations civiles notamment sont en augmentation. Les rumeurs persistantes du renforcement de la coopération militaire avec Moscou inquiètent les autorités françaises, surtout si elle est assortie de l'envoi, réel ou fantasmé, de mercenaires du groupe Wagner. Cela signifierait un revers stratégique majeur pour l'Occident et une profonde rupture avec la France. Les sanctions européennes votées lundi dernier et les mises en garde américaines contre l'arrivée de Wagner sont, à n'en pas douter, l'un des préalables aux discussions entre Maliens et Français la semaine prochaine à Bamako.
durée : 00:04:01 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Emmanuel Macron s'apprête à partir pour le Mali, au moment où les derniers soldats français ont quitté hier Tombouctou. Paris veut redéployer son dispositif plus au Sud, face à la menace terroriste près du golfe de Guinée. Stratégie cohérente ou simple habillage d'un échec au Nord Mali ?
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les derniers soldats français ont quitté Tombouctou, tandis que le Président français se rendra prochainement à Bamako rencontrer le colonel Assimi Goïta. L'heure de vérité pour un Mali à l'heure de choix importants.
durée : 00:04:01 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Emmanuel Macron s'apprête à partir pour le Mali, au moment où les derniers soldats français ont quitté hier Tombouctou. Paris veut redéployer son dispositif plus au Sud, face à la menace terroriste près du golfe de Guinée. Stratégie cohérente ou simple habillage d'un échec au Nord Mali ?
Le chef de l'État français se rend au Mali la semaine prochaine. Un déplacement avec notamment une rencontre prévue lundi entre lui et le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, avant de célébrer Noël avec des soldats français stationnés à Gao. Les relations entre Paris et Bamako sont notoirement mauvaises depuis plusieurs mois. La France ayant averti que le déploiement de mercenaires russes au Sahel serait « inacceptable » après le redéploiement de la force Barkhane, qui a quitté mardi Tombouctou après près de neuf années de présence dans cette ville du nord du pays. Comment faut-il interpréter ce voyage ? Éléments de réponse avec Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, chercheur associé à l'Iris et auteur de Le grand livre de l'Afrique, aux éditions Eyrolles.
À la une de la presse, ce mercredi 15 décembre, le retrait symbolique des forces françaises de la ville malienne de Tombouctou. Les ambitions présumées du groupe de mercenaires russes Wagner au Mali. Les victimes civiles des Taliban, des forces de la coalition internationale et des forces de sécurité afghanes. La fronde des professionnels de la justice en France. Et un débat polémique sur le Père Noël.
durée : 00:02:37 - Le monde est à nous - Au Mali, les militaires français se sont retirés du camp de Tombouctou, ville qu'ils avaient libérée des djihadistes en 2013 dans le cadre de l'opération Barkhane. L'avenir de la région inquiète cependant Paris.
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les derniers soldats français ont quitté Tombouctou, tandis que le Président français se rendra prochainement à Bamako rencontrer le colonel Assimi Goïta. L'heure de vérité pour un Mali à l'heure de choix importants.
Le sabre d'El Hadj Omar Tall, fondateur de l'empire Toucouleur a été « restitué » sous forme de prêt aux autorités sénégalaises en 2019. La restitution des biens culturels béninois, pillés dans les palais d'Abomey par les troupes françaises en 1892 est quant à elle actée depuis novembre 2021. Cette grande question de la restitution est-elle vraiment comprise et soutenue par les jeunes ? Sont-ils sensibles à cette démarche ? Plus globalement, quel regard porte la jeunesse sur le patrimoine culturel africain ? Direction Ouidah au Bénin et à Tombouctou au Mali. Invitées : - Jeannine Fischer SieweI, directrice artistique au sein de @wawalasso - Victoria Mann, directrice fondatrice d'Akaa : une foire d'art contemporain et de design centrée sur l'Afrique.
Il est le directeur de la Radio chrétienne Tahanint à Tombouctou au Mali. Abdoulaye Cissé a reçu le Prix François Sergy 2021 le 26 novembre, lors de la cérémonie de clôture de la semaine de formation du Forum des médias chrétiens d'Afrique francophone à Lomé au Togo. Interview radio.
REPORTAGE - Depuis octobre, l'armée française a entamé son retrait du nord du pays, pour se concentrer sur la menace djihadiste plus au sud. À Tombouctou, au Mali, dernière base française la plus au nord, le désengagement a commencé.
OMS : le variant Omicron de la Covid-19 montre la nécessité d'un accord mondial sur les pandémies RDC : nouveau plan de relance vaccinale contre la Covid-19 Tombouctou : consultations ophtalmologiques gratuites pour les plus démunis
Au Sahel, l'intervention française débutée en 2013 est en train de faire sa mue et de se réorganiser sur fond de vives tensions politiques sur le terrain. Kidal, Tessalit puis prochainement Tombouctou, trois postes avancés du septentrion malien sont transférés aux Forces maliennes. Barkhane : est-ce le début de la fin ? La fin non, assurément, plutôt, une redéfinition sur le fond et la forme de la présence française au Sahel dont les opérations, du propre aveu de l'état-major à Paris, ont fait leur temps. La décision, actée en juin dernier par le président Emmanuel Macron, implique donc un retrait des forces dans le grand nord malien pour une reconcentration stratégique vers la zone dite des « trois frontières » qui borde Niger, Burkina Faso et Mali et où les populations civiles, notamment, paient au prix fort, la guerre contre le jihad sahélien, pris en quelque sorte entre le marteau et l'enclume, victimes collatérales d'un conflit dont personne ne voit le bout. Le poste le plus avancé de Tessalit vient d'être évacué et Tombouctou le sera début décembre, ces opérations se passent-elles dans un climat serein ? L'idée est de ramener le nombre de soldats français à 3 000 ou même 2 500 d'ici les prochains mois contre les 5 100 présents aujourd'hui qui, de toute façon, face à l'immensité sahélienne et un ennemi protéiforme symbolisaient de plus en plus le thème du Désert des Tartares, ce roman italien qui traite de l'attente par des soldats d'une grande bataille finale qui n'arrivera jamais. À cet égard, le transfert du poste avancé de Tessalit, dans cette région berbérophone de l'Adrar des Ifoghas à quelques dizaines de kilomètres de l'Algérie, a symbolisé, lui aussi, cette page de l'engagement français qui se tourne avec la remise, mi-novembre, de la clé de la base au FAMa, les Forces maliennes qui, avec les soldats de l'ONU, seront presque seules face au désert. Les Mirage français pouvant venir à leur rescousse depuis Niamey si besoin... Cependant, ce plan de réorganisation de Barkhane est mis à mal par les turbulences politiques qui secouent certains pays de la région ? La géopolitique, c'est bien connu, a horreur du vide, et le retrait français est largement commenté par les opinions publiques du G5 Sahel, d'autant que le rapprochement confirmé de Bamako avec Moscou et le secret de polichinelle de l'arrivée des sulfureux mercenaires du groupe Wagner n'ont rien pour apaiser les esprits. L'affaire du convoi de Kaya au Burkina Faso, ces derniers jours est la parfaite illustration de la tension qui règne sur le terrain. Car pour la première fois, des centaines de manifestants burkinabé ont bloqué un convoi de Barkhane qui reliait Abidjan à la base logistique de Gao via le Burkina Faso et le Niger. Incompréhension face à un massacre récent en dépit de la présence française, fatigue générale de la violence, manipulation de l'information, si le convoi militaire a pu finalement repartir dans la nuit de jeudi à vendredi, le changement de paradigme de l'intervention française au Sahel intervient dans un contexte des plus critiques.
Photo: L'un des manuscrits de Tombouctou
Les Manuscrits de Tombouctou sont un ensemble de textes islamiques rédigés à partir du XIIe siècle dans la région de Tombouctou, au nord du Mali. On y trouve à la fois des lettres et des réflexions portant sur lʹastronomie, le droit, la médecine, la science ou la théologie. Parmi ces collections de livres dʹune valeur inestimable: 12ʹ500 manuscrits appartenant à Ismaël Haïdara. Ismaël Haïdara est le descendant dʹune famille dʹintellectuels musulmans qui vécut en Andalousie jusquʹau XVe siècle, avant de fuir lʹInquisition et de se réfugier au Mali avec ses manuscrits. En 2012, cʹest au tour dʹIsmaël Haïdara de sʹexiler. Il fuit Tombouctou, tombée aux mains des djihadistes et retourne sʹinstaller en Espagne. Aujourdʹhui, ce poète consacre ses journées à lʹécriture et à la promotion de cette bibliothèque familiale exceptionnelle quʹil a réussi à sauver. Reportage: Marion Touboul (1ère diffusion 09.01.2018) Réalisation: Jérôme Nussbaum Production: Muriel Mérat et Christophe Canut Photo: l'un des manuscrits de Tombouctou
Considéré comme le meilleur représentant de la littérature de son pays, le Mali, Moussa Konaté travaille à la diffusion du savoir au sein du monde rural, grâce à la diffusion de livres en langues nationales. Codirecteur du festival Etonnants Voyageurs de Bamako, il est le père du commissaire Habib, enquêteur malien à la frontière des Afriques traditionnelle et occidentalisée. Moussa Konaté s'est éteint à l'âge de 62 ans en 2013. Les chaos de l'histoire se sont emparés de Tombouctou, l'ont saisie et vidée, et puis le temps se refait. Mais pour nous, certains noms sont des mythes. Et pour celui--ci, le nom de la ville du désert, certainement. C'est pour cela qu'il faut lire Moussa Konaté, et emprunter avec lui les chemins du commissaire Habib, déjà une légende de l'univers noir à la rencontre du continent africain. On est en 2010, on est juste avant... On est dans cette agitation, ce monde totalement neuf pour nous dans le rapport à l'espace, à la nature. Alors d'accord, avec le commissaire Habib c'est le dessous des affaires et des gens qu'on aperçoit. Les crimes au couteau, les affaires louches et la corruption, l'écho encore palpable du colonialisme en déroute. Mais c'est aussi la langue et les paroles, la façon dont s'exprime ici l'amitié, l'amour ou la famille dans le grand brassement des villes, Rien de tel qu'un polar, un sacré bon polar, pour nous refaire à l'idée que Tombouctou c'est la ville voisine. Source : decitre.fr Références : Moussa Konaté, "En route pour Tombouctou", " Les enquêtes du Commissaire Habib ", Publie.net, 2013 Miles Davis, "All blues", par le groupe malien Kora Jazz Band sur son album "Kora Jazz Band And Guests" (Celluloid, 2011)
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Kenya / Somalie : la Cour internationale de justice peut-elle obliger le Kenya à se conformer au tracé des frontières maritimes avec la Somalie ? ParLéonard Vincent, journaliste au service Afrique de RFI Mali : pourquoi Abou Tourab est-il uniquement poursuivi pour la destruction des mausolées de Tombouctou ? Par Karine Bonneau, juriste et spécialiste de la justice internationale RCA : que risque l'ex-milicien de la Seleka Mahama Saïd à la CPI ? Par Carol Valade, correspondant de RFI en Centrafrique * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Cet épisode de la vie de Charles de Foucauld, raconté par Marie-Martine Bisson, est présenté dans le CD éponyme disponible sur Diffusia.fr
Les jours de l'opération Barkhane sont désormais comptés. La reconfiguration du dispositif militaire français se traduira par la fermeture prochaine des bases françaises dans le nord du Mali, notamment celles de Kidal et Tombouctou. Ces fermetures seront achevées d'ici au début de l'année 2022. Les convois logistiques chargés de cette évacuation se multiplient. Franck Alexandre a rencontré le chef de l'un de ses convois, sur la base de Gao au Mali.
À l'occasion des États Généraux du Livre à Tunis. Deuxième partie de nos émissions, à l‘occasion des États Généraux du Livre qui se tiennent à Tunis, les 23 et 24 septembre 2021: comment dynamiser la diffusion du livre francophone dans le monde ? Avec : - Ibrahima Aya, écrivain malien, cofondateur des éditions Tombouctou et organisateur de la rentrée littéraire du Mali - Simon de Jocas, ancien président de Québec éditions, directeur de la maison d'édition «Les 400 coups» - Michel Choueri, ancien libraire à Beyrouth, aujourd'hui libraire à Dubaï. Vice-président de l'Association internationale des libraires francophones.
Au menu de ce bulletin : • Les pays africains s'engagent à éradiquer toutes les formes de polio • Plus de 700 millions de personnes souffrent d'hypertension non traitée • Mali : les enfants à Tombouctou font toujours face aux violences Présentation : Cristina Silveiro
Le panoramique sonore va nous entraîner de Dublin à Copenhague via Tombouctou, de Stockholm à Varsovie, de Tokyo à Paris, des USA au Sahara, de Palestine au Canada, et de San Francisco à Los Angeles, bienvenue sur la Terre.
Pour ce 12ème épisode de Sabali, j'ai eu le plaisir d'accueillir Néné Maïga, Directrice de cabinet du Directeur Général d'Orange Middle East & Africa. Il était très important pour moi, à l'occasion du mois de mars, d'inviter une personnalité féminine remarquable et inspirante afin de motiver davantage nos jeunes sœurs. C'était l'occasion aussi de rappeler que le sujet de la femme de la place dans l'entreprise n'est pas uniquement éthique ou moral mais un sujet d'efficacité et de performance et nous le voyons tous les jours en milieu professionnel. Une problématique qui tient Néné Maiga a cœur dont on parlera au cours de cet entretien. Originaire de la ville historique de Tombouctou, Néné a suivi ses études primaires et secondaires successivement au Mali, au Sénégal et au Cameroun. Après le baccalauréat, elle est arrivée en France où elle a fait d'abord une classe préparatoire scientifique Math Sup à Poitiers avant de rejoindre la région Parisienne où elle a fait une 2ème année de prépa commerciale. Ensuite on a évoqué les raisons qui l'ont amené à intégrer la prestigieuse école de commerce HEC Paris. Ensemble on a évoqué ses différentes expériences professionnelles notamment chez Canal Plus et le groupe Orange avec leur fort encrage en Afrique. On a naturellement parlé de leadership féminin, de challenge professionnel, de remise en question, de digital ou encore de culture au cours de cet entretien passionnant qui, je l'espère, va vous inspirer. Livres: Lettre à un jeune poète - Rainer Maria RILKE Eloge de l'imperfection - Rita Levi-Montalcini En attendant le vote des bêtes des sauvages - Ahmadou Kourouma