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Les Etats-Unis ont mené des frappes contre l'Etat islamique au Nigeria dans la nuit de jeudi à vendredi. Et ce soir les autorités nigérianes évoquent d'autres opérations "conjointes" à prévoir prochainement contre les groupes jihadistes.
« La brouille entre les États-Unis et nous, c'est terminé », a déclaré lundi 22 décembre le ministre de l'Information du Nigeria, Mohammed Idris, qui a même annoncé un « partenariat renforcé ». Lors d'une conférence de presse, il s'est félicité également du niveau de coopération atteint entre son pays et la France. Le porte-parole du président Bola Tinubu faisait-il allusion aux événements du Bénin, le 7 décembre dernier ? Thomas Orimissan Akéré, président du Club des francophones du Nigeria, répond aux questions de RFI. RFI : Quand le ministre de l'Information du Nigeria, Mohamed Idriss, affirme que la brouille avec les États-Unis est résolue, est-ce que vous pensez qu'il a raison ou pas ? Thomas Orimissan Akéré : Il a certainement raison dans la mesure où le Nigeria a sollicité les États-Unis depuis 2014, après les enlèvements des filles de Chibok, au nord-est du Nigeria. Donc, on a toujours voulu avoir une coopération avec les États-Unis, avec les puissances étrangères qui pouvaient aider le Nigeria. Et aujourd'hui, les États-Unis sont certainement arrivés à cette conclusion que le gouvernement fédéral du Nigeria cherche à coopérer pour trouver une solution à ces problèmes de terrorisme et de banditisme au nord du Nigeria. Alors, en effet, une enquête de l'agence Reuters révèle que le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Nuhu Ribadu, a rencontré le 20 novembre dernier le secrétaire d'État américain à la Défense, Pete Hegseth, et que depuis un mois, un avion de surveillance américain décolle tous les jours du Ghana pour aller survoler le Nigeria. Quel type de renseignement peut aller chercher cet avion pour le compte à la fois des États-Unis et du Nigeria ? Étant donné que les États-Unis ont des moyens de renseignement qui sont plus importants que ceux du Nigeria, avec notamment les satellites et les mouvements dans la région, le Nigeria, depuis longtemps, a demandé donc des renseignements pour voir les mouvements des groupes terroristes. Ça peut être Boko Haram, ça peut être d'autres organisations terroristes. Il y a des groupes qui étaient déjà formés. Il y a aussi des groupes qui viennent de l'extérieur du Nigeria. Voulez-vous dire que les Américains aident les Nigerians à contrôler leur frontière nord avec le Niger ? Entre autres, oui. Ça peut être à l'intérieur du Nigeria. Ça peut être aussi le contrôle des frontières avec le Niger. Vous savez que c'est une région très poreuse. C'est pour cela que je regrette d'ailleurs que tous les pays de la région ne coopèrent pas, parce que ceux qui sont en train d'être chassés désormais depuis quelques jours maintenant du Nigeria, ils vont retourner de nouveau vers le Niger. Donc, il faut absolument une coopération globale dans la région pour pouvoir arriver à résoudre ces problèmes de mouvements et d'organisations terroristes. Alors, l'autre pays avec lequel coopère le Nigeria en ce moment, c'est ce qu'a dit le ministre de l'Information du Nigeria ce lundi, c'est la France. Quel est le type de partenariat sécuritaire entre les deux pays ? Vous savez, nous sommes entourés par les pays francophones, donc ce sont des pays sur lesquels la France avait un certain pouvoir pour la sécurité, je vais dire dans cette région-là. D'ailleurs, la coopération avec la France ne date pas de Bola Tinubu. La coopération avec la France date de très longtemps et aussi bien la coopération économique que la coopération sécuritaire. Donc, à partir du moment où on sait que la France a une certaine aura sécuritaire dans la région, nous avons besoin de la France pour nous donner quelques renseignements dans cette région-là. Le 7 décembre dernier, lors d'une tentative de putsch au Bénin, les armées du Nigeria et de la France sont intervenues en soutien au président Patrice Talon. Peut-on parler d'une action coordonnée entre Abuja et Paris ? Je ne sais pas si l'action était coordonnée. Ce qui est sûr, c'est que le Nigeria ne pouvait pas laisser le Bénin dans les mains d'un régime militaire, alors qu'il connaissait déjà, à sa frontière nord, le régime militaire du Niger. Donc, le Nigeria ne voulait pas être entouré par des régimes militaires et il était de toute façon obligé d'intervenir au Bénin pour éviter cette hécatombe démocratique que nous avons dans la région. Il y a deux ans, après le putsch de juillet 2023 au Niger, il y a eu un vrai différend entre le Français Emmanuel Macron, qui poussait à une intervention militaire au Niger, et le Nigerian Bola Tinubu, qui finalement a fait échouer cette opération. Est-ce qu'il y a toujours ce malentendu aujourd'hui entre messieurs Macron et Tinubu ? Il faut savoir que l'intervention du Nigeria n'a pas pu avoir lieu au Niger, parce que le nom de la France a été utilisé par les autres régimes militaires au Burkina Faso, au Mali, pour dire attention, c'est la France qui veut intervenir. S'il n'y avait pas eu la France, s'il n'y avait pas eu le nom de la France, le Nigeria serait certainement intervenu pour aller rétablir au pouvoir le président Bazoum qui avait été élu à cette époque-là. Alors, pourquoi le Nigeria n'est-il pas intervenu au Niger en 2023 ? Et pourquoi est-il intervenu au Bénin en 2025 ? C'est qu'au Bénin, c'est différent. Au Bénin, c'est que le Nigeria était en danger parce que nous avons des relations économiques très poussées avec le Bénin. Beaucoup de Nigérians ont investi au Bénin et, si on prend le Bénin, on prend forcément le Togo avec. Et le Nigeria ne voulait pas que cette Cédéao soit aussi vite désintégrée, ce qui aurait mis le Nigeria aussi en danger. En termes de démocratie, il faut savoir que, depuis 1999, le Nigeria connaît un régime démocratique. J'ai l'habitude de dire que la démocratie n'est pas un produit fini. C'est un produit à améliorer constamment. Et le Nigeria améliore sa démocratie en termes d'avancées politiques et économiques. À lire aussiNigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement
Super Eagles have received houses, land documents, and national honours from President Bola Tinubu, fulfilling promises made after their 2023 AFCON runners-up finish. The gesture comes just before Nigeria's opener against Tanzania and is expected to boost the players' morale as they aim for a fourth Africa Cup of Nations title.
A wannan mako shirin zai tattauna ne kan sabuwar dokar harajin da gwamnatin tarayyar Najeriya ta sanya wa hannu, wadda kamar yadda na ambata ba da jimawa, za ta fara aiki daga ranar 1 ga watan gobe na shekara mai zuwa. Tun a watan Yunin da ya gabata shugaba Bola Tinubu ya sanya hannu kan sabuwar dokar harajin da ake sa ran za ta sauya fasalin tsarin karɓa da tattara kuɗaɗen shiga ga gwamnati daga ɓangaren haraji a Tarayyar Najeriya.
In November gunmen seized more than 300 pupils and a dozen teachers from a Catholic school in northern Nigeria. While authorities have rescued around 100 children, many remain missing. Kidnapping has become a recurring reality in many parts of the country, and in late 2025 President Bola Tinubu declared the crisis a national security emergency. He pledged to boost security in remote areas, but rights groups say the true scale of abductions is hidden by widespread underreporting. The sheer number of kidnappings has also drawn international attention. The United States President has spoken of sending troops to assist, and France's President Emmanuel Macron has offered broader help to tackle insecurity.This week on The Inquiry, we're asking: How can Nigeria stop its kidnap crisis?Contributors Dr Kachi Madreke, politics and international relations scholar, University of Aberdeen, UKDr Jumo Ayandele, clinical assistant professor at New York University's Center for Global Affairs, USJames Barnett, non-resident research fellow at the Centre on Armed GroupsDengiyefa Angalapu, research analyst at the Centre for Democracy and Development in Abuja, NigeriaPresenter: Tanya Beckett Producer: Matt Toulson Researcher: Evie Yabsley Editor: Tom Bigwood Technical Producer: James Bradshaw Production Management Assistant: Liam Morrey(Photo: Nigeria demonstration about student kidnapping. Credit: Kola Sulamon/Getty Images)
« Pour arrêter un putsch, il faut que la Cédéao et les États voisins du pays touché interviennent immédiatement, sans laisser le temps aux putschistes de réussir leur coup », dit en substance l'universitaire nigérian Jibrin Ibrahim, cinq jours après les frappes aériennes du Nigeria contre les putschistes du Bénin. Le professeur Jibrin Ibrahim est chercheur principal au Center for Democracy and Development, le Centre pour la démocratie et le développement, à Abuja au Nigeria. Deux jours avant le prochain sommet de la Cédéao à Abuja, il présente la nouvelle stratégie de Lagos, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Jibrin Ibrahim, l'intervention militaire du Nigeria au Bénin, est-ce que c'est le signe d'un retour de votre pays sur la scène ouest-africaine ? Jibrin Ibrahim : Oui, peut-être, comme dans les années 1980-1990, quand le Nigeria était très actif, comme policier de la démocratie et de la stabilité politique de l'Afrique de l'Ouest. Est-ce que l'ère du précédent président nigérian Muhammadu Buhari est terminée avec le président Bola Tinubu qui est en poste depuis 2023 ? Absolument. Le président Tinubu est plus actif que Buhari. Buhari ne voulait pas faire quoi que ce soit. Il était au palais présidentiel et il ne faisait pas grand-chose. Pourquoi le Nigeria est-il intervenu le 7 décembre 2025 contre les putschistes béninois et pas en juillet 2023, contre les putschistes du Niger ? Je pense qu'à Niamey, en 2023, le Nigeria a essayé d'intervenir après les faits et que c'était vraiment difficile, car le nouveau régime était déjà installé. Cette fois-ci, l'idée c'était d'intervenir avant que le coup d'État ne réussisse. Et je pense que c'est une question de méthode. Donc, la leçon de ces derniers jours, c'est que si le Nigeria et la Cédéao veulent empêcher des putschs, il faut intervenir immédiatement ? Exactement. C'est le seul moyen de réussir ce genre d'intervention. Est ce qu'il y a, derrière l'intervention de dimanche dernier, la volonté de mettre un coup d'arrêt à l'épidémie des coups d'État en Afrique de l'Ouest ? Oui, effectivement, il faut savoir qu'il y a un problème de base. Chaque régime actuellement en Afrique de l'Ouest a peur d'un coup d'État. Donc, c'est pour se protéger soi-même. Quand on regarde l'Afrique de l'Ouest actuelle, le Nigeria, le Togo, la Côte d'Ivoire et d'autres pays ont peur d'un coup d'État dans leur propre pays. Donc, protéger d'autres pays contre le coup d'État, c'est se protéger soi-même. Et pour arrêter ce risque, il faut intervenir chaque fois qu'il y a une tentative dans la région. Moi, je pense qu'il est important en Afrique de l'Ouest maintenant de développer une stratégie de ceux qui veulent maintenir la démocratie, qu'ils travaillent ensemble contre les forces de déstabilisation politique et l'arrivée des militaires au pouvoir. Lors du putsch en Guinée-Bissau le mois dernier, le Nigeria n'est pas intervenu militairement, mais il a décidé d'accorder tout de même l'asile politique à l'opposant Fernando Dias, qui est donc réfugié dans l'enceinte de votre ambassade à Bissau. Est-ce que c'est un message aux putschistes Ça fait longtemps que le Nigeria fait comme ça. Félix Malloum, l'ancien président du Tchad, a été accueilli au Nigéria en 1979, je pense. Donc, il y a cette tradition au Nigeria d'essayer d'intervenir dans les conflits africains. Et quand il y a une crise qui touche le chef de l'État, le Nigeria est toujours prêt à offrir l'exil. Il y a un autre opposant qui proclame sa victoire à une présidentielle de cette fin d'année, c'est le Camerounais Issa Tchiroma Bakary. Depuis le 7 novembre, il s'est réfugié en Gambie. Mais pour aller de Garoua à Banjul, il a dû passer nécessairement par votre pays, non ? Il semble bien qu'il est passé par le Nigeria puisqu'il a traversé la frontière. Il est allé jusqu'à Yola et, à partir de Yola, on lui a donné un avion pour l'amener. C'est ce que les gens disent. Alors pourquoi le Nigeria ne lui a pas accordé l'asile politique ? Et pourquoi Issa Tchiroma a-t-il dû s'éloigner jusqu'en Gambie ? Le Cameroun est un voisin du Nigeria et il y a des questions sur la table. Il y a la guerre contre Boko Haram. Les deux pays sont obligés de travailler ensemble. Donc, avoir Tchiroma Bakary ici au Nigeria, cela peut poser des problèmes diplomatiques et politiques, il faut éviter cela et s'éloigner est peut-être la meilleure stratégie. À lire aussiTentative de coup d'État au Bénin: le chef de la diplomatie nigériane réagit à l'appui militaire d'Abuja À lire aussiTentative de coup d'État au Bénin: comment l'intervention de la Cédéao a été décidée
48 heures après le coup de force des militaires à Cotonou, « l'heure n'est plus seulement au soulagement, mais à l'autopsie d'une faillite sécuritaire et politique, relève Afrik.com. En effet, au-delà de l'échec opérationnel des mutins, cet événement marque une rupture : le "modèle béninois", cette exception démocratique (déjà écornée) dans une région sahélienne en feu, vient de montrer ses limites structurelles. « Depuis 2016, précise le site panafricain, le président Patrice Talon a opéré un changement radical de paradigme : sacrifier une part des libertés publiques et du pluralisme politique sur l'autel de l'efficacité économique et de la modernisation des infrastructures. Mais ce coup de force, bien que déjoué, suggère que ce pacte ne fait plus l'unanimité, y compris au sein des "corps habillés". La prospérité macroéconomique vantée par le régime ne ruisselle pas assez vite pour apaiser les frustrations sociales, et celles désormais affichées des militaires, affirme encore Afrik.com. En verrouillant le système électoral (à savoir l'exclusion de l'opposition radicale lors des législatives passées et les difficultés pour la présidentielle de l'année prochaine), le pouvoir a involontairement fait de la caserne le seul lieu de contestation possible. Lorsque l'urne est cadenassée, le fusil devient tentant. » Frustrations nombreuses En effet, renchérit Le Pays au Burkina Faso, « la question qui se pose est de savoir si Patrice Talon saura tirer les leçons de ce pronunciamiento avorté qui, après coup, apparaît comme un avertissement sans frais pour lui. La question est d'autant plus importante qu'au-delà des revendications des comploteurs, l'atmosphère sociopolitique reste teintée de souffre dans ce contexte préélectoral où, entre embastillement d'opposants et mise à l'écart du principal parti d'opposition, "Les Démocrates" de l'ancien président Boni Yayi, les frustrations sont nombreuses. Et ce, dans une ambiance où le président Talon est accusé de dérives autoritaires par ses contempteurs. » Le rôle de la France… Jeune Afrique pour sa part nous éclaire sur le rôle de la France lors de cette tentative de coup d'État. « Dès les premières heures dimanche, le président français a été informé de l'évolution de la situation. Emmanuel Macron et Patrice Talon ont échangé par téléphone au cours de la journée. Selon nos informations, poursuit le site panafricain, le chef de l'État français a fait savoir à son homologue béninois qu'il avait prépositionné à Cotonou des membres des forces spéciales de l'armée française, mises en alerte dès le début des événements. Emmanuel Macron a également joint le chef de l'État nigérian, Bola Tinubu, pour appuyer les demandes d'intervention formulées par les autorités béninoises. (…) Dans le même temps, révèle encore Jeune Afrique, les services de renseignements français ont apporté un appui technique aux Forces de défense et de sécurité béninoises, qui combattaient les mutins aux abords de la présidence, puis des studios de la chaîne de télévision nationale. Un avion de surveillance a notamment survolé la capitale béninoise à de nombreuses reprises durant la journée de dimanche. » Et Jeune Afrique de rappeler enfin que « la France et le Bénin sont liés par des accords de coopération militaire depuis 1977, qui sont très régulièrement mis à jour ». Davantage de coups d'États en Afrique ? Enfin, à lire dans Le Monde Afrique, cet entretien avec Achille Mbembe. Pour le philosophe et politologue camerounais, nous assistons à une crise du multipartisme en Afrique : « une "crise du multipartisme" et non une "crise de la démocratie", affirme-t-il, pour la simple raison que la quasi-totalité des pays du continent n'ont jamais rempli les critères élémentaires d'un État de droit. Dans les années 90, suite à la poussée protestataire contre les régimes autocratiques, des arrangements institutionnels découlant des conférences nationales avaient été mis en place, dont l'autorisation de partis d'opposition. Mais, tout cela n'était que de façade. » Et les institutions actuelles, estime encore Achille Mbembe, « ne sont pas prêtes pour traiter politiquement les conflits que génèrent les sociétés. Héritées dans la plupart des cas de l'époque coloniale, elles ont été conçues pour commander au lieu de dialoguer, pour réprimer au lieu de négocier. C'est ce qui explique le recours systématique à la violence. Tant qu'on ne s'attaque pas à ce système, il y a fort à parier que cette dynamique va se poursuivre. Et, conclut le philosophe et politologue camerounais, dans les temps à venir, nous allons à assister à davantage de coups d'État en Afrique ».
Au Bénin, les putschistes ont été mis en échec, hier, avec l'aide du Nigeria voisin, qui a mené des frappes aériennes contre le camp militaire de Cotonou où ils s'étaient retranchés. Et dimanche soir, quatre pays de la Cédéao, l'organisation sous-régionale de l'Afrique de l'Ouest, ont annoncé qu'ils déployaient des troupes sur place pour protéger l'ordre constitutionnel. Est-ce à dire que, malgré la crise qu'elle traverse, la Cédéao n'est pas morte ? Gilles Yabi est le fondateur et le directeur exécutif du centre de réflexion citoyen Wathi. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Je salue le sens du devoir de notre armée et de ses responsables qui sont restés républicains et loyaux », a dit Patrice Talon dimanche soir. Est-ce que, de fait, les mutins sont tombés sur un état-major qui est resté loyal au président de la République ? Gilles Yabi : Oui, à l'évidence, c'est un groupe de mutins qui ne semble pas avoir reçu de soutien d'une partie significative des forces armées béninoises. Et à partir de ce moment-là, on ne peut que saluer le fait qu'effectivement les forces armées soient restées loyales et aient contribué à faire échouer cette tentative qui reste assez mystérieuse. D'où ces images, dimanche soir à la télévision béninoise, avec le chef de l'État, aux côtés du chef de la Garde républicaine, pour bien montrer que cette unité stratégique était restée à ses côtés… Oui, tout à fait. Je pense qu'il s'agissait, pour le président Patrice Talon, déjà de montrer qu'il était sain et sauf, de montrer qu'il était aux commandes et de montrer effectivement le soutien de la hiérarchie militaire béninoise dans cette épreuve, qui est sans doute sans précédent au Bénin. Est-ce que le rejet de la candidature du principal parti d'opposition à la présidentielle d'avril prochain est une source de mécontentement dans la population, dont les mutins ont peut-être essayé de profiter ? Alors que ces problèmes de gouvernance politique existent, je crois que, factuellement, on peut tout à fait répondre positivement. Mais le fait qu'il y ait bien sûr ces reproches qui puissent être faits, cela ne veut pas dire, évidemment, qu'il y a un nombre significatif de Béninois qui seraient prêts à adhérer à une aventure militaire. C'est un pays, le Bénin, qui a connu, un peu comme le Nigeria d'ailleurs voisin, des années d'instabilité avec des régimes militaires. Et ce souvenir reste tout à fait présent. Je crois que ce que la plupart des Béninois souhaitent, c'est la stabilité politique, mais aussi l'État de droit et peut-être le retour effectivement à une gouvernance qui soit beaucoup plus basée sur des règles qui soient définies collectivement. Alors, c'est dimanche, en fin d'après-midi, que des frappes à l'arme lourde ont visé le camp de la périphérie de Cotonou, où s'étaient retranchés les mutins. Et quelques heures plus tard, l'armée de l'air du Nigeria a déclaré à l'Agence France-Presse qu'elle était intervenue dans ces combats. Est-ce à dire que le président Patrice Talon a bénéficié du soutien de son voisin, le président Bola Tinubu ? Oui, sans doute parce qu'on a vu aussi très rapidement un premier communiqué de la Cédéao qui, au fond, active sa Force en attente. Et donc, cela pourrait être une manière de donner une légitimité et une légalité à l'action de l'armée nigériane en soutien aux forces armées béninoises. Et on a appris en effet, dimanche soir, que le président en exercice de la Cédéao ordonnait le déploiement immédiat d'éléments de la Force en attente, au Bénin. N'est-ce pas le signe, depuis dimanche soir, que la Cédéao n'est pas morte ? Oui, bien sûr qu'elle n'est pas morte. De toute façon, elle ne l'était pas avant les événements au Bénin. Elle ne l'est toujours pas. Bien sûr, elle est affaiblie, c'est une réalité. Mais j'ai souvent coutume à dire que ce n'est pas la Cédéao, en réalité aujourd'hui, qui est en crise, c'est l'Afrique de l'Ouest qui est en crise. Il n'y a pas d'organisation régionale qui existe en dehors des États membres, y compris des États membres les plus importants qui auraient dû être les forces motrices de l'organisation et qui ont cessé de l'être au cours des dernières années, parce que ces forces motrices étaient elles-mêmes confrontées à des problèmes internes. Est-ce que cette annonce, cette Force en attente qui est déployée au Bénin par le Nigeria, le Ghana, la Côte d'Ivoire et la Sierra Leone, ce n'est pas un fait nouveau qui montre que ces quatre pays s'unissent pour essayer de mettre un terme à la grave crise que traverse l'Afrique de l'Ouest ? En tout cas, c'est un signe qui est important. Après, je pense qu'il y a une question de capacité, de disponibilité. Ce n'est pas parce que ce sont ces quatre pays, dans le cas de cette crise au Bénin, qui se mobilisent et sont mobilisés par la Cédéao, ça ne veut pas dire nécessairement que ce sont ces quatre pays qui veulent restaurer une forme de crédibilité au niveau de l'action régionale. Et je crois que beaucoup aujourd'hui se rendent compte de l'importance de préserver le cap de cette intégration. Et je pense que ce qui est important, c'est que les populations elles-mêmes, aujourd'hui, ouest-africaines, se rendent compte qu'elles doivent participer à l'effort de restauration de la crédibilité de la Cédéao.
In this episode of the Mic On Podcast, Seun Okinbaloye speaks with former IPAC Chairman High Chief Peter Ojonugwa-Ameh, who delivers a sharp critique of President Bola Tinubu's administration, blaming Nigeria's economic hardship and rising insecurity on leadership failure. He alleges the government is driven by foreign pressure and says recent kidnappings expose deeper structural decay.Ameh raises concerns about porous borders, corruption, and what he describes as genocidal-level violence in parts of the country. He also faults some newly appointed ambassadors, saying their conduct reflects a worrying decline in national values.Looking ahead to 2027, Ameh insists the opposition must field a southern candidate and openly backs Peter Obi as the best choice to challenge the ruling party. He argues that Obi's appeal to young people and record of prudent governance make him the most viable alternative.Guest:High Chief Peter Ojonugwa-Ameh(Former Chairman, the Inter-Party Advisory Council – IPAC)
Kate Adie introduces stories from Nigeria, Ukraine, the United States, Sweden and France.Nigeria's president, Bola Tinubu, has declared a nationwide security emergency amidst a spate of kidnappings in the country's north. More than 250 children abducted from a Catholic school last week are still missing, according to authorities. Mayeni Jones reports from Minna, in Niger state.Moscow, Abu Dhabi, Kyiv and Geneva have all hosted peace negotiations this week, but despite the distances travelled, is an end to the war in Ukraine any closer? BBC Ukraine correspondent James Waterhouse has been watching the latest efforts to end the war, as nightly assaults continue in many Ukrainian cities.When Donald Trump returned to the White House in January, he was quick to repeal a range of policies introduced by the previous administration. Among them, a moratorium on Federal Executions. Hilary Andersson was recently selected as a media witness for an execution in Oklahoma.The longest strike in the modern history of Sweden recently passed its second anniversary. It's a simple argument: whether or not to recognize the right of the union to negotiate on behalf of its members. Tim Mansel meets the mechanics taking on one of the world's richest companies, Tesla.And finally, we head to the Loire Valley in central France, where over centuries the steady flow of the Allier River has shaped the distinctive setting for a small village. While the ebb and flow of the river has long influenced life in the region, the effects of climate change mean its future is now less certain. Sara Wheeler reflects on its unusual evolution.Series Producer: Serena Tarling Production coordinators: Katie Morrison and Sophie Hill Editor: Richard Fenton-Smith
Nigerië het twee massa-skoolontvoerings in net een week ervaar en terwyl dit redelik algemeen is in die land het president Donald Trump se aandag daarop, gely tot internasionale dekking van die uitdaging. Sky News het met president Bola Tinubu se adviseur, Daniel Bwala gepraat. Hy sê die onsekerheid in die land word deur veelvoudige kwessies gedryf.
The Roman Catholic Church in Nigeria says 265 people are still missing after a mass kidnapping from a school in Niger state on Friday. Among those unaccounted for are dozens of nursery and primary school children and 12 members of staff. The Nigerian president, Bola Tinubu, ordered the recruitment of an extra thirty thousand police officers in the latest attempt by the federal authorities to bring an end to the chronic insecurity in the north of the country. Also: American-led hopes of a breakthrough in the Ukraine peace talks have been tempered by European leaders who have stressed that Russia must come to the table. A suicide bombing attack kills several people in Pakistan at a paramilitary headquarters in Peshawar. Police said the bomber blew himself up at the entrance of the compound and two other attackers were shot dead. The US designation of the Venezuelan Cartel de los Soles as a Foreign Terrorist Organisation comes into force as Washington ramps up its pressure on the president Nicolas Maduro. South Korea's most prolific online sex criminal is sentenced to life in prison, after being convicted of exploiting dozens of people by spreading thousands of sexual abuse materials using an encrypted messaging app. And how conservation efforts in Kenya are starting to revive the fortunes of endangered Black rhinos. The Global News Podcast brings you the breaking news you need to hear, as it happens. Listen for the latest headlines and current affairs from around the world. Politics, economics, climate, business, technology, health – we cover it all with expert analysis and insight. Get the news that matters, delivered twice a day on weekdays and daily at weekends, plus special bonus episodes reacting to urgent breaking stories. Follow or subscribe now and never miss a moment. Get in touch: globalpodcast@bbc.co.uk
À Washington, le Congrès américain doit examiner ce jeudi la requête de Donald Trump, qui veut intégrer le Nigeria à la liste des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse. Ce vote tombera 48 heures après l'attaque meurtrière d'une église de l'Ouest du pays pendant une messe retransmise en direct. Les chrétiens sont-ils vraiment persécutés au Nigeria ? Quelles seraient les conséquences d'un vote pro-Trump au Congrès ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherches à l'IRD, l'Institut de Recherche pour le Développement. Il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Marc-Antoine Pérouse de Montclos, est-ce que les chrétiens sont persécutés au Nigeria ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Il peut y avoir certaines zones où il y a des discriminations contre les minorités. Donc en l'occurrence confessionnelles, ça peut être des mouvements évangéliques ou même des catholiques, notamment dans le Nord à dominante musulmane. Mais il faut voir qu'à l'inverse, les musulmans peuvent aussi être victimes de ces discriminations dans des régions à dominante chrétienne, plutôt dans le sud-est par exemple. Alors il y avait une attaque qui avait frappé les esprits. C'était le jour de Noël de l'année 2012. C'était dans la région d'Abuja, à Matala Zuba précisément. Un commando armé avait attaqué une église en pleine messe de Noël. Le prêtre et cinq fidèles avaient été tués. Oui, il y a quelquefois des églises qui sont prises pour cible, notamment par des groupes jihadistes comme la mouvance Boko Haram dans le nord-est, qui là, en l'occurrence, avait frappé plus dans la région centrale autour de la capitale fédérale. Il faut savoir que dans les nombreuses violences qui agitent le Nigeria, il y a également des mosquées qui sont prises pour cible et qui vont être brûlées, qui vont être attaquées, pas forcément d'ailleurs par des chrétiens. Souvent, les groupes jihadistes s'en prennent d'abord aux musulmans, et l'essentiel des victimes, par exemple de Boko Haram, ce sont des musulmans, rappelons-le, parce que c'est mathématique. Ils agissent dans une région qui est surtout peuplée de musulmans. Leurs victimes sont essentiellement civiles et parmi leurs victimes, il y a aussi effectivement des chrétiens qui peuvent être ciblés comme chrétiens. Alors tout de même, c'était le 16 novembre dernier à Rome, le pape Léon XIV s'est adressé à la foule place Saint-Pierre, en dénonçant les persécutions des chrétiens à travers le monde, notamment « au Bangladesh, au Nigeria, au Mozambique et au Soudan ». Oui, alors il y a un index qui sort sur les persécutions des chrétiens dans le monde et qui donc fait état d'homicides en arguant que ces personnes sont tuées non pas pour être dépouillées, volées de leur voiture ou de leur portefeuille, mais bien à cause de leur dénomination chrétienne. En réalité, il y a des chrétiens qui sont ciblés au Nigeria dans le cadre de conflits fonciers, notamment dans la ceinture centrale du Nigeria, qui voient des éleveurs musulmans s'opposer à des cultivateurs chrétiens. Et là, effectivement, les églises peuvent être des marqueurs identitaires. Donc, on va brûler un village, on va aussi s'en prendre à une église. Ça peut être aussi des lieux de refuge. Et donc effectivement, là, on voit aussi des ciblages autour de lieux de culte qui visent explicitement les chrétiens. Mais derrière, les dessous de ces conflits ne sont pas fondamentalement d'ordre confessionnel. Ce n'est pas sur la manière de prier ou de croire. Ce sont d'abord des conflits fonciers, des conflits politiques, sur le partage du pouvoir, sur la compétition pour les ressources. Et puis, ne l'oublions pas, au Nigeria, plus de 200 millions d'habitants, il y a une pression démographique qui s'accroît. Et donc, dans certains cas, on voit que ces conflits fonciers opposent des chrétiens aux musulmans. Que pensez-vous de Donald Trump qui accuse le président Bola Tinubu de tolérer les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ? Oui, alors le point important, c'est qu'il n'accuse pas le gouvernement de commettre le génocide lui-même mais de laisser faire. Donc effectivement, il y a un gros problème au niveau de l'appareil coercitif du Nigeria avec une police qui, disons, ne performe pas, qui n'est pas professionnelle, qui tue énormément aussi beaucoup de civils. La même chose pour l'armée. Il se trouve qu'en plus il y a une configuration en ce moment politique au Nigeria qui fait que le président est musulman et le vice-président est également musulman. Or, d'habitude, il y a une règle non-écrite, ce n'est pas une règle constitutionnelle, mais qui veut que si le président est musulman, son vice-président sera chrétien et inversement. Donc là, on a une configuration un peu particulière qui va donner du grain à moudre aussi sur tous ces lobbys évangéliques qui s'en prennent aux musulmans, à l'élite musulmane du nord qui est accusée de laisser faire les « terroristes peuls », puisque les éleveurs peuls sont tous rangés dans la catégorie des terroristes, ce qui tend à donner une dimension très ethnique à ces conflits, quoi qu'il en soit de leur aspect confessionnel. Aujourd'hui, cette croisade en faveur des chrétiens du Nigeria est renforcée par une superstar du rap américain, Nicki Minaj. Est-ce que cela ne pèse pas dans l'opinion publique américaine et dans le vote à venir du Congrès américain ce jeudi ? Alors, le fait qu'il y ait des stars du rap qui s'engagent effectivement dans cette campagne va évidemment jouer en faveur des lobbys évangéliques du Nigeria qui pressent le Congrès de mettre en place des sanctions économiques. Alors eux demandent des sanctions économiques, ils ne demandent pas une intervention militaire. Et de toute façon, même les leaders chrétiens du Nigeria se sont opposés à l'éventualité d'une intervention militaire américaine qui, dans tous les cas, est complètement improbable. C'est le pays le plus peuplé d'Afrique. On ne voit pas très bien comment l'armée américaine pourrait intervenir dans un terrain plus que compliqué, puisque là, vous allez poster des soldats américains autour de chaque église de l'Etat du Plateau, dans le centre du pays. Ça n'a absolument aucun sens. À lire aussiLes propos de Trump sur le Nigeria sont «irresponsables et criminels», dit le prix Nobel Wole Soyinka
C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».
In this episode of the Fruitfulujah Podcast, we take a deep dive into Nigeria's ambitious tax reform agenda, spotlighting the new Nigeria Tax Act, 2025 — a landmark legislation set to reshape the nation's fiscal landscape when it takes effect in January 2026.Signed into law by President Bola Tinubu, the reform aims to unify Nigeria's tax system, streamline revenue collection, and strengthen compliance across key sectors — from income and VAT to petroleum and digital taxation. It also introduces a range of tax incentives and exemptions designed to ease the burden on low-income earners and small businesses.But is this truly a pro-poor reform, or will it tighten the squeeze on SMEs and everyday entrepreneurs? Some experts warn of possible increased tax pressures and reduced profitability for small and medium enterprises.We'll also unpack the growing importance of information technology (IT) in modern tax administration — exploring how digitization could make or break Nigeria's revenue future.Tune in as we explore the promises, the pitfalls, and the possibilities behind Nigeria's 2025 Tax Revolution — and what it means for citizens, businesses, and the digital economy.
C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».
Nigerians are rejecting US President Donald Trump's allegation of Christian persecution and threats of US military action against the West African nation. Many say his narrative oversimplifies a complex reality in a country where violence affects Christians and Muslims. Eddy Micah Jr. talks to Dr. Philibus Audu Nwamagyi, a defence and security specialist, and DW correspondent Ben Shemang in Abuja
Shirin a wannan makon ya yi dubi ne akan batun sabon harajin kashi 15 da gwamnatin Tarayyar Najeriya, ta sanya kan tataccen man fetur da dangogin sa da ake shigo da su ƙasar daga ketare, ala'marin da ya fara jefa fargaba a zukatan ƴan ƙasar kan yuwuwar tashin farashin litar man na fetur. A ranar Jumma'ar da ta gabata ce, fadar gwamnatin Najeriya, ta sanar da cewa tuni shugaban ƙasar Bola Tinubu ya amince da harajin fito na kashi 15 kan man fetir da dizal da za a shigo da su ƙasar daga waje, yana mai bayyana tsarin, a matsayin matakin bunƙasa matatun mai na cikin gida da kuma dogaro da kai a fannin makamashi. Sai dai, tuni dilllalan man fetur a ƙasar suka fara gargaɗin cewar muddin karin ya tabbata to akwai yuwuwar farashin man fetur da dangoginsa ya yi tashin da zai fi ƙarfin da yawa daga cikin al'ummar ƙasar. Ku latsa alamar sauti don sauraron cikakken shirin tare da Ahmed Abba...........
Au Nigeria, c'est la stupeur après les propos explosifs de Donald Trump, qui a menacé d'y mener une action militaire si le pays n'arrêtait pas ce qu'il appelle « les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ». Pourquoi cet intérêt soudain du Président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Le lobbying à Washington des associations évangéliques y est-il pour quelque chose ? Niagalé Bagayoko vient de publier une enquête sur les relations États-Unis/Afrique pour l'African Security Sector Network et pour la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Niagalé Bagayoko, est-ce que vous êtes surprise par les propos menaçants de Donald Trump contre le gouvernement du Nigeria ? Niagalé Bagayoko : Les propos de Donald Trump, tout comme les prises de position des parlementaires américains, s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion aux États-Unis, qui est matérialisé par l'instauration d'un bureau de la foi et des tenants d'un christianisme extrêmement radical, ultra-conservateur, notamment sur le plan sociétal. Et l'un des courants les plus influents est celui du pentecôtisme, qui a été notamment diffusé par les méthodistes noirs américains à travers ce qu'on appelle les Assemblées de Dieu, qui sont très présentes, notamment en Afrique de l'Ouest. Ce que répond le président nigérian Bola Tinubu, qui espère une rencontre dans les prochains jours avec Donald Trump, c'est qu'il remercie le président américain d'avoir autorisé la vente d'armes à son pays et qu'il veut tirer parti de cette opportunité dans la lutte contre le terrorisme, et qu'il espère obtenir des résultats considérables. D'abord, il est, à mon avis, très important de rappeler à quel groupe on a affaire au Nigeria en matière terroriste. Ils sont actifs, notamment au nord-est du Nigeria. C'est contre eux que le gouvernement du Nigeria a mobilisé des moyens opérationnels importants. Ces actions ont eu un certain effet, mais absolument pas dans les zones rurales où ces groupes sont extrêmement implantés. Donc, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'envisager un électorat américain qui accepterait de perdre un seul soldat sur le sol africain. Donc, un éventuel soutien aérien pourrait éventuellement avoir un effet d'affaiblissement momentané, mais ne changerait absolument pas cette dynamique d'enracinement de ce type de groupes, dans le contexte du Nigeria ou ailleurs d'ailleurs, non plus. Ce que vous dites dans une étude parue au printemps dernier, c'est que cette nouvelle alliance entre chrétiens ultra-conservateurs des États-Unis d'un côté, chrétiens du Nigeria, du Ghana, de l'Ouganda de l'autre côté, elle ne vise pas seulement à combattre les islamistes, elle vise aussi ce qu'ils appellent « l'homosexualité occidentale ». Oui, bien sûr, il y a vraiment une vision extrêmement morale qui a tendance à cibler des courants woke. Par exemple, il y a Monseigneur Robert Sarah, de Conakry, qui est très proche du cardinal Burke, très influent au sein de l'Église catholique américaine et proche de JD Vance, qui a fait de la lutte contre le wokisme et les courants LGBT l'une de ses thématiques favorites. Et vous allez plus loin : vous dites dans votre article que ces chrétiens d'Afrique entrent en résonance avec les souverainistes du Sahel, notamment du Niger, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Alors justement, uniquement sur ces questions d'ordre sociétal, puisqu'on voit que, sur le continent africain, ce sont des visions très conservatrices de la société qui tendent à s'imposer, et cela aussi bien dans les pays à majorité chrétienne que dans les pays à majorité musulmane. C'est pour ça que l'opposition entre les deux religions n'est pas nécessairement pertinente. Mais ces souverainistes africains qui font alliance avec les trumpistes américains, est-ce qu'ils ne sont pas quand même plus sensibles au message d'un Vladimir Poutine que d'un Donald Trump ? Je ne parle pas véritablement d'alliance entre les pays du Sahel et les États-Unis. Je parle d'une convergence sur un certain nombre de remises en cause du modèle démocratique libéral, aussi bien d'un point de vue politique que d'un point de vue sociétal. Pour ce qui est de la Russie, je pense qu'on est finalement dans le même type de scénario : c'est-à-dire que je pense que cette convergence de valeurs, notamment religieuses, est extrêmement importante, et j'en veux pour preuve le retour de l'Église orthodoxe dans les pays comme le Kenya ou l'Ouganda. Ça, ça fait également partie du soft power de la Russie, qui est à la fois politique mais aussi, à mon avis, moral. À lire aussiDonald Trump-Nigeria: la diplomatie comme outil de politique intérieure À lire aussiLe Nigeria propose une rencontre à Donald Trump après des menaces proférées par le président américain
Send us a textNigeria bleeds — and the world is finally taking notice. Once hailed as Africa's giant, Nigeria has become a graveyard of broken promises and buried dreams. Over fifty thousand Christians have been murdered, entire villages wiped away, priests and worshippers slaughtered at the altar, and millions displaced while the powerful trade blame and excuses. The United States once again has placed Nigeria on its list of “Countries of Particular Concern.” President Donald Trump threatened sanctions, and military attack calling out the government's failure to stop the killings. In The Hague, the International Criminal Court opened investigations into war crimes and crimes against humanity. And in Rome, the Vatican spoke with moral clarity: no government can claim legitimacy while its people perish in ungoverned spaces. This episode confronts Nigeria's crisis through faith and prophetic denouncement. It explores what the U.S. designation means, why the Vatican's voice carries the greatest moral authority, and how Nigeria's leaders — blinded by greed and corruption — are turning the nation into a valley of tears.“The Blood of Christians” is not just about religion; it is about a people's cry for justice, a nation's moral collapse, and the Church's call to prophetic courage. Listen, reflect, and join the movement to restore Nigeria's soul.
A baya-bayan nan ne, gwamnatin Najeriya ta gudanar wani garambawul ga sha'anin tsaron ƙasar, ciki kuwa har da matakin da shugaba Bola Tinubu ya yi na sauya kusan ilahirin manyan hafsoshin tsaron ƙasar, lamarin da ya janyo cece-kuce. Ra'ayoyi sun mabanbanta game da wannan mataki na garambawul ga ɓangaren na tsaro a Najeriya, inda wasu ke ganin batu ne da ya dace lura da yadda matsalolin tsaro ke ci gaba da ta'azzara, yayinda wasu ke alaƙanta batun da siyasa. A gefe guda, Najeriyar ta gamu da jita-jitar yunƙurin juyin mulki, wanda kuma kwanaki bayan tsanantar jita-jitar shugaban ya gudanar da wannan garambawul, Dangane da hakan ne kuma Michael Kuduson ya tattaunawa da masanin tsaro a ƙasar Muhammad Sani Makigal. Ku latsa alamar sauti don sauraron cikakkiyar hirar....
Nigeria's human rights activist Omoyele Sowore remains a relentless thorn in the side of the authorities. He's faced multiple arrests and harsh crackdowns but still vows to confront Nigeria's political elite, especially the current President Bola Tinubu. But is his crusade truly for the people, or his political ambition?
In this episode of the Mic On Podcast, Seun Okinbaloye sits with human rights activist and former AAC presidential candidate, Omoyele Sowore, who questions the Federal Government. Sowore leads a new campaign for the release of IPOB leader Nnamdi Kanu, saying it is driven by justice and national healing, not politics.He urges dialogue with the South-East, saying reconciliation must begin with an apology for the civil war. Sowore also blasts President Bola Tinubu's government for suppressing free speech “worse than the military,” insisting his criticism is based on conviction, not hatred.On politics, he dismissed the Senate's confirmation of the INEC Chairman as a "rubber stamp" and accused new opposition coalitions of being infiltrated by the ruling APC. Despite the controversies around his media outfit, Sowore maintains that his activism is guided by transparency and a genuine vision for Nigeria.Guest: Mr. Omoyele Sowore (Human Rights Activist / Former Presidential Candidate, AAC)
Nigeria's president Bola Tinubu pardons many individuals-some posthumously. How were the decisions arrived at? Why are marriages and births declining in Tunisia? And are journalists in Tanzania exercising a lot of caution ahead of the general elections? Presenter: Nyasha Michelle Producers: Yvette Twagiramariya, Sunita Nahar, Patricia Whitehorne and Bella Hassan in London. Technical Producer: Chris Kouzaris Senior Producer: Paul Bakibinga Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi.
Ƴan Najeriya na ci gaba da bayyana ra'ayoyi dangane da wasu daga cikin mutanen da shugaban ƙasar Bola Tinubu ya yiwa afuwa a makon jiya, inda suke bayyana rashin dacewar afuwar da akan wasu waɗanda suka aikata manya laifuka. Daga cikin waɗanda ake muhawara a kan su akwai masu kisan kai da masu safarar ƙwayoyi da kuma masu safarar makamai. Domin tattauna wannan batu Bashir Ibrahim Idris, ya zanta da Ibrahim Garba Wala, guda cikin masu fafutukar kare haƙƙin Bil'Adama a Najeriya.......... Latsa alamar sauti domin sauraron zantawarsu................
As Nigeria marked 65 years of independence from British colonial rule, President Bola Tinubu declared that "the worst is over." His statement follows a series of tough economic reforms, but is Nigeria truly on the path to recovery? Josephine Mahachi explores this question with DW correspondent Olisa Chukwumah in Lagos and economic analyst Dr. Paul Alaje.
The Arewa Consultative Forum (ACF) accused the Tinubu-led Nigerian government of sidelining Northern region in budget allocations and critical development, despite the North contributing more than 64% of the total votes that brought him to power.Two years into the administration of President Bola Tinubu, northern leaders say the region that gave him the bulk of his electoral support has been left behind both in policy and in projects.If the North chose not to support the president can he reclaim his seat?Join Richard Badung on Let's Talk as he hosts Hon Othman Bala Adam, Former Commissioner For Youth and Sports, Nasarawa State and Polycarp Auta, Chairman Correspondence Chapel.
Shirin Kasuwa Akai Miki Dole tare da Ahmed Abba a wannan mako ya dubi batun ƙarin da aka samu a rabon arzikin ƙasa na wata-wata da gwamnatin Najeriya ke yi tsakaninta da jihohi da ƙananan hukumomin ƙasar, inda alƙaluma su ka nuna yadda wannan kaso ya ƙaru da ninkin abin da aka saba rabawa a baya, tun bayan zuwan wannan gwamnati ta shugaba Bola Tinubu a shekarar 2023. Ɓangararorin gwamnatoci uku a Najeriya, wato ta tarayya da ta jihohi da kuma ƙananan hukumomi sun raba kaso mafi yawa a tarihin rabon tattalin arzikin ƙasa na wata wata wanda ya kai sama da Naira Tiriliyan 2 da biliyan 200 a watan Agustan da ya gabata.... Ku latsa alamar sauti don sauraron cikakken shirin.
Despite heavy downpour, retired police officers under the Contributory Pension Scheme (CPS) on Monday staged a peaceful protest nationwide calling on the Federal Government to exempt the Nigeria Police Force from the controversial pension scheme.The retirees, carried placards and sang solidarity songs, urging President Bola Tinubu, the Inspector-General of Police (IGP), and other stakeholders to address their plight.They expressed deep frustration over the IGP's alleged indifference, despite numerous representations and engagements with the National AssemblyWhat are the needs of the retired police officers and how do they expect their needs to be met?Join Let's Talk with Richard Badung as he hosts Hon Abdullahi Dashe and Barr Oluwatosin Bolaji Lawal.
Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. Tai-Ex opening The Tai-Ex opened up 104-points this morning from yesterday's close, at 25,543 on turnover of 5.8-billion N-T. The market lost ground on Wednesday as investors locked in profits from the previous session ahead of the conclusion of the U-S Federal Reserve's two-day policymaking meeting. Analysts says the downturn came as no surprise, as investor sentiment turned cautious following a lackluster performance on Wall Street overnight. KMT lawmakers call for 2-round presidential voting system by 2028 K-M-T lawmakers are proposing creating a two-round absolute majority system for choosing Taiwan's president in time for the 2028 election. According lawmaker Lo Chih-chiang, the proposal has two parts .. … one being to amend the Constitution to change the presidential election system to an absolute majority two-round system, and the other to revise election laws to resolve the difficulties of minority presidents. Lo is criticizing the current relative majority (絕對多數決) system saying it results in candidates working to split the opponent's camp and manipulating strategic voting - making voters afraid to support their favorite candidate. Birth subsidy payments to begin next year Minister Without Portfolio and former health minister Chen Shih-chung says a government birth subsidy program will take effect on January 1 of next year. According to Chen, the program is aimed at addressing payout discrepancies for subsidies across government insurance programs and will provide payments of up to 100,000 N-T. Participants in any national insurance program will be eligible (有資格的) for the payment for every new child they have and the program is also expected to benefit some 7,000 people who are not covered by any government insurance programs. Chen says the subsidies will also cover couples undergoing artificial fertilization procedures. EU Warns Iran on Nuclear Program European officials have warned Iran that it needs to take specific actions to avoid the return of United Nations sanctions over its nuclear program. The warning Wednesday after a call between Iran, France, Germany, the United Kingdom and the European Union's top diplomat. Iran hasn't commented on the call. The "snapback" process is part of Iran's 2015 nuclear deal. It is set to take effect at the end of September unless the U.N. Security Council intervenes. It would freeze Iranian assets (資產) abroad and halt arms deals, further impacting Iran's economy. US Autopsy on Black Student Found Hanged in Mississippi From the US…. Police are awaiting (等待) autopsy results for Black student found hanged at Mississippi university. AP correspondent Haya Panjwani reports Nigeria Lifts Emergency Rule Nigeria's president has lifted emergency rule in Rivers State and reinstated the local governor and lawmakers. This decision comes after a six-month emergency rule due to a political crisis and vandalism of oil pipelines. President Bola Tinubu stated the emergency was necessary to prevent anarchy (無政府狀態,混亂狀態). The crisis began with a confrontation (衝突) between a governor and state lawmakers, who accused him of illegal actions. This is the first emergency declared in Nigeria in over a decade. That was the I.C.R.T. EZ News, I'm _____. -- Hosting provided by SoundOn
Nigeria's President Bola Tinubu says the country has hit its 2025 revenue target ahead of schedule and won't need to borrow to fund its budget. Is this a genuine economic breakthrough or political spin? In this episode, DW's Josey Mahachi speaks to Abubakar Sadiq Ahmed, an economist, and DW's Ben Shemang in Abuja to unpack what this means for Nigeria's economy, debt profile, and everyday citizens.
Au sommaire : le remaniement ministériel au Sénégal. Une nouvelle équipe gouvernementale a été rendue publique été rendu ce samedi. Elle est toujours sous la direction du Premier ministre, Ousmane Sonko. Plusieurs ministres ont quitté le gouvernement comme les ministres de la Justice et de l'Intérieur. D'autres ministres ont vu leur portefeuille changer et de nouveaux ministères ont vu le jour.
President Bola Tinubu has imposed a 7-year ban on establishing new universities in Nigeria. With nearly 300 universities already in operation, should Nigeria focus on expanding access, or prioritize raising the quality of existing institutions? George Okachi speaks to education specialist Clare Ohunayo and DW's correspondent in Abuja, Ben Shemang.
Players on Nigeria's female basketball team will receive a cash reward of $100,000 each and a three-bedroom apartment following their win at the Fiba Women's AfroBasket Championship. That comes just weeks after Nigeria's women's football team, the Super Falcons, were promised a similar award after winning the Women's Africa Cup of Nations.President Bola Tinubu says the women are deserving of the recognition because they have inspired Nigerians to dream big and brought honour to the West African country. But reaction to the cash prize has been mixed, with some saying such rewards are unsustainable given the country's economic difficulties. Mansur Abubakar, a BBC reporter in Abuja, tells us about the government's promises and describes the apartments in more detail. We also get reactions from Nigerian basketball fans. And William from the What in the World team tells us about the various incentives — from cash to cows — that other countries have offered athletes. Instagram: @bbcwhatintheworld Email: whatintheworld@bbc.co.uk WhatsApp: +44 330 12 33 22 6 Presenter: Hannah Gelbart Producers: William Lee Adams and Chelsea Coates Editor: Harriet Oliver
In this episode of the Mic On Podcast, Seun Okinbaloye sits with the Hon. Leke Abejide, who defends his influence in the African Democratic Congress (ADC) while dismissing his suspension as politically motivated.Abejide recounts introducing the ADC to his constituency, declares himself “the landlord of the ADC,” and predicts President Bola Tinubu will win 32 out of 36 states in 2027. He dismisses Goodluck Jonathan and Peter Obi as serious threats, praises Tinubu's economic reforms, and accuses opposition figures of destabilizing his party.Guest:Hon. Leke Abejide(Federal Lawmaker, Yagba Federal Constituency, Kogi State)
In this episode of The Mic On Podcast, Seun Okinbaloye sits down with media strategist and author JJ. Omojuwa, who offers a strong defense of President Bola Tinubu's reform agenda while making bold projections for the 2027 elections.Omojuwa digs into the Nigeria's economic challenges, downplays Peter Obi's chances in the next presidential race, and clears the air on his alleged fallout with the El-Rufai family. He critiques the public's unrealistic expectations around power supply and cautions that President Tinubu must not fall into political complacency if he hopes to retain power.Guest:JJ. OmojuwaMedia Strategist & Author
This week, Kelly talks with Council on Foreign Relations Senior Fellow Ebenezer Obadare about Nigeria's growing security and economic challenges under President Bola Tinubu. Ebenezer discusses how the country is facing escalating violence from Boko Haram, growing political instability, and widespread economic hardship. Obadare also highlights Nigeria's tremendous diplomatic potential and why it could become the U.S.'s most important ally in Africa. Ebenezer Obadare is the Douglas Dillon senior fellow for Africa studies at the Council on Foreign Relations. Before joining CFR, he was professor of sociology at the University of Kansas, Lawrence. He is also a senior fellow at the New York University School of Professional Studies Center for Global Affairs, and a fellow at the University of South Africa's Institute of Theology. Author of numerous works on civil society and the state, and religion and politics in Africa, his most recent book, published by the University of Notre Dame Press, is titled Pastoral Power, Clerical State: Pentecostalism, Gender, and Sexuality in Nigeria. His next book, The Nigerian Century, will be published by Oxford University Press. Link to Pastoral Power, Clerical State: https://undpress.nd.edu/9780268203146/pastoral-power-clerical-state/ The opinions expressed in this conversation are strictly those of the participants and do not represent the views of Georgetown University or any government entity. Produced by Theo Malhotra and Freddie Mallinson. Recorded on July 21, 2025. Diplomatic Immunity, a podcast from the Institute for the Study of Diplomacy at Georgetown University, brings you frank and candid conversations with experts on the issues facing diplomats and national security decision-makers around the world. Funding support from the Carnegie Corporation of New York. For more, visit our website, and follow us on Linkedin, Twitter @GUDiplomacy, and Instagram @isd.georgetown
Dr. Daniel Bwala, once the spokesperson for Atiku Abubakar during Nigeria's 2023 presidential race, now serves as a key spokesperson for President Bola Tinubu. In this episode of Under the Baobab, Bwala explains why he believes Tinubu is one of the most capable leader on the global stage — and the right person to drive Nigeria's economic transformation.
In this episode of the Mic On Podcast, Seun Okinbaloye sits with the former Minister of Youth and Sports and current Special Adviser on Media and Public Communications to President Bola Tinubu, Sunday Dare, as he addresses criticisms of the administration and outlines its reform agenda.Mr. Dare speaks on the government's economic direction, defends Tinubu's popularity and re-election prospects, and challenges the credibility of the emerging opposition coalition. He also reflects on regional politics, the burden of leadership, and rates the Tinubu administration's performance so far.Guest:Mr. Sunday Dare(Special Adviser to the President & Former Minister)
The Nigerian government says will simplify the system and boost compliance. But how will this affect businesses and citizens already stretched by rising living costs? Eddy Micah Jr. talks to Daniel Olika, a lawyer and fiscal policy analyst, and DW's Abiodun Jamiu in Nigeria.
Starting pistol fired ahead of Nigeria's 2027 elections. Two main opposition leaders form alliance in bid to unseat President Bola Tinubu and the ruling party.We meet a Kenyan breastmilk champion -who is donating litres of breast milk to families in need.Plus, what are natural assets and why do we need to value them in Africa?Presenter : Charles Gitonga Producers: Blessing Aderogba in Lagos, Sunita Nahar in London, and Richard Kagoe in Nairobi. Technical Producer: Philip Bull Senior Producer: Paul Bakibinga Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Moçambique propõe trocar dívida por crédito de carbono e financiamento "deve começar" pelas estradas, diz académico. Na Nigéria, líderes da oposição formam coligação para enfrentar Bola Tinubu nas eleições de 2027. Em Angola, realizada primeira telecirurgia robótica num momento histórico para a medicina africana.
After deadly attacks in central Nigeria, President Bola Tinubu promised support to the region and turn tragedy into prosperity. The government plans to support farmers in the bread basket region. Josey Mahachi talks to Rildwan Bello, an agriculture economist, and DW's Jamiu Abiodun in Nigeria.
Plébiscité à la tête du RHDP lors du deuxième congrès ordinaire de son parti, Alassane Ouattara a laissé planer le doute sur une éventuelle candidature à la présidentielle prévue en octobre prochain. Il demande quelques jours de réflexion pour se prononcer.
Nigeria's President Bola Tinubu has ordered security agencies to bring an end to the wave of killings in Benue state. It's believed that more than 200 people were killed in attacks across various communities. What's behind the increase in violence?Also, a young man from the DRC is on the path to sainthood in the Catholic Church. Who was he and what did he do to achieve this?And we discuss the state of the book industry on the continent, following the first ever UNESCO report on the issue, with one of the authors of the report, Elitha van der Sandt and the internationally acclaimed Nigerian author, Lola Shoneyin.Presenter: Audrey Brown Producers: Tom Kavanagh, Sunita Nahar and Wedaeli Chibelushi Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Filomeno Vieira Lopes defende "pacto de regime" para afastar MPLA do poder. Coligação com UNITA beneficia Bloco Democrático, diz analista. População afetada pelas cheias na Nigéria desespera por ajuda.
Brice Oligui Nguema est devenu officiellement président du Gabon, celui qui promettait une transition vers un pouvoir civil s'installe pour 7 ans à la tête d'un pays en quête de renouveau. Charismatique pour les uns, homme du système pour les autres, il souhait incarner désormais une promesse de rupture.
In this episode of the Mic on Podcast, Seun Okinbaloye hosts a high-ranking chieftain of the Peoples Democratic Party (PDP), Segun Sowunmi, as he shares strong views on President Bola Tinubu's administration, the 2027 opposition game plan, and the internal state of his party.Sowunmi reaffirms loyalty to the PDP, calls for urgent party reforms, and hinted at personal presidential ambitions. He also comments on Peter Obi's role in opposition politics and urges unified leadership across all party lines.He criticizes Tinubu's performance in office and warns of weakening political alliances.Guest:Segun Sowunmi(Chieftain, Peoples Democratic Party – PDP)
Senator Natasha Hadiza Akpoti-Uduaghan, born on December 9, 1979, is a Nigerian lawyer, social entrepreneur, and politician representing Kogi Central Senatorial District in the 10th National Assembly since 2023. She is notably the first elected female senator from Kogi State. Akpoti-Uduaghan gained prominence through her advocacy for the revival of the Ajaokuta Steel Mill and her commitment to industrialization in Nigeria. In March 2025, Akpoti-Uduaghan accused Senate President Godswill Akpabio of sexual harassment. Subsequently, she faced a six-month suspension from the Senate, officially cited for violations of Senate Standing Rules. This suspension has sparked national and international debates, with women's rights groups condemning the action and organizing protests under the banner “We are all Natasha.” Akpoti-Uduaghan has challenged the suspension's legality, asserting it as an attempt to silence her and an assault on democracy. The situation has drawn attention to issues of gender inequality within Nigerian politics, where female representation remains significantly low. The controversy continues to unfold, highlighting the challenges faced by women in leadership positions in Nigeria.In this episode, Babah Kay describes the implications of her suspension on Injustice to women all across Nigeria and the effect of women in politics in Nigeria.Thanks for listening... visit our website at https://www.battabox.com
This year it will be 30 years since Nigerian author and environmental activist Ken Saro-Wiwa was executed by the Nigerian military government for leading protests against environmental pollution caused by oil exploration. He remains an icon of resistance against environmental degradation beyond Nigeria. The campaigns he led saw the exploration of crude oil stopped in Ogoniland, in the country's Niger Delta region, after it became clear oil spills had extensively polluted rivers and farmland, destroying the livelihoods of farmers and fishers. A report published by the United Nations Environmental Programme in 2011 said cleaning pollution in Ogoniland could take up to 30 years. Yet president Bola Tinubu recently announced that his government would begin negotiations to resume oil production in Ogoniland. This sparked protests from environmental rights groups who warned that the region was yet to heal from the damage wrought by decades of oil exploration. In today's Africa Daily, Alan Kasujja has been speaking to lawyer and leading environmental activist Celestine Akpobari and Niger-Delta-based journalist Ndume Green. Producer: Peter Musembi