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Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : vers une rupture Sonko/Diomaye ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 20:00


Au Sénégal, une nouvelle crise a éclaté au grand jour entre le président de la République et son Premier ministre. Arrivés ensemble au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne cachent plus leurs divergences. Etes-vous surpris par ce bras de fer ? L'avenir du duo est-il compromis ?

Le magazine de la rédaction
Les côtes du Sénégal dévorées par l'océan 5/5 : Les déplacés climatiques sénégalais seront-ils dédommagés d'une manière ou d'une autre ?

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 5:56


durée : 00:05:56 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - La communauté internationale promet d'aider les pays vulnérables via le fonds "pertes et dommages", mais les moyens manquent. Au Sénégal, les besoins face au dérèglement climatique sont immenses. À Bargny, Ndeye Yacine Dieng lutte pour préserver son environnement menacé. - réalisation : Annie Brault

Journal de l'Afrique
Sénégal : Ousmane Sonko critique la gestion de l'APR et veut rassurer la population

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 14:26


Au Sénégal, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées autour d'Ousmane Sonko, qui a voulu rassurer ses militants sur la situation économique du pays. Le Président du Pastef s'est également attaqué au régime sortant. L'opposition voulait organiser un rassemblement pour dénoncer le coût de la vie et les entraves aux libertés individuelles, mais celui-ci a été interdit et plusieurs manifestants ont été arrêtés

Revue de presse Afrique
À la Une: le PPA-CI de Laurent Gbagbo boycotte les prochaines législatives en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:03


« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été  « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ».  Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ».  En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ».  Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews.  Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: le PPA-CI de Laurent Gbagbo boycotte les prochaines législatives en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:03


« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été  « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ».  Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ».  En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ».  Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews.  Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ». 

Eco d'ici Eco d'ailleurs
COP 30 : l'énergie et l'agriculture, leviers de la décarbonation au Sénégal

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 75:36


À l'occasion de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Belem (Brésil), Éco d'ici, Éco d'ailleurs explore les initiatives concrètes menées sur le continent africain pour conjuguer croissance économique et décarbonation. Au Sénégal, on cherche à produire une électricité plus verte et à inventer une agriculture plus durable. ⚡Une énergie plus verte pour le Sénégal Au cœur du programme Smart Grid de la Senelec, la compagnie nationale d'électricité, un nouveau centre de dispatching supervise le réseau électrique national et ses interconnexions avec cinq pays voisins (Gambie, Mauritanie, Mali, Guinée-Conakry et Guinée-Bissau). L'objectif affiché : 40% d'énergies renouvelables d'ici 2030. Une ambition soutenue par des outils numériques et de l'intelligence artificielle pour prévoir la demande et optimiser la production à moindre coût.

Éco d'ici éco d'ailleurs
COP 30 : l'énergie et l'agriculture, leviers de la décarbonation au Sénégal

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 75:36


À l'occasion de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Belem (Brésil), Éco d'ici, Éco d'ailleurs explore les initiatives concrètes menées sur le continent africain pour conjuguer croissance économique et décarbonation. Au Sénégal, on cherche à produire une électricité plus verte et à inventer une agriculture plus durable. ⚡Une énergie plus verte pour le Sénégal Au cœur du programme Smart Grid de la Senelec, la compagnie nationale d'électricité, un nouveau centre de dispatching supervise le réseau électrique national et ses interconnexions avec cinq pays voisins (Gambie, Mauritanie, Mali, Guinée-Conakry et Guinée-Bissau). L'objectif affiché : 40% d'énergies renouvelables d'ici 2030. Une ambition soutenue par des outils numériques et de l'intelligence artificielle pour prévoir la demande et optimiser la production à moindre coût.

Afrique Économie
Sénégal: les PME se disent étouffées par le système des compteurs électriques prépayés

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:19


Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a promis lundi 27 octobre une baisse prochaine des tarifs de l'électricité, face à la multiplication des plaintes sur la cherté de la vie. Au cœur des crispations : les compteurs d'électricité prépayés utilisés par 72% des clients de la Senelec, la société nationale d'électricité. Connus sous le nom de Woyofal, ils sont critiqués pour leur système de tarification opaque, jugé responsable de lourdes factures énergétiques. En première ligne, les petites et moyennes entreprises peinent à faire face.  De notre correspondante à Dakar, Dans le quartier populaire de Ouest Foire, à Dakar, Talabiou Kanté jette, l'air écœuré, des poulets, yaourts et autres produits glacés à l'arrière de sa boutique. « J'ai éteint le frigo pour faire des économies et certains produits sont gâtés, se lamente-t-il. C'est une grosse perte pour nous ». Censé aider les clients à maîtriser leur consommation au Sénégal, le compteur prépayé utilisé par le commerçant est au contraire devenu un gouffre financier : en un an, avec les mêmes équipements, sa facture énergétique a doublé. En rayon, le prix de ses volailles vient de flamber de quelques centaines de francs CFA. « Le client ne comprend pas que ça n'est pas notre faute si certains prix ont augmenté. C'est à l'État de nous aider parce que la souffrance, n'est pas que pour nous. La population aussi souffre. » Dans ce café du quartier résidentiel de Mermoz, la climatisation tourne en continu. Cette entreprise de taille moyenne peut se le permettre. Par chance, elle utilise encore les anciens compteurs de la Senelec, préservés de toute instabilité des tarifs. « Pour l'entreprise ici, on est gagnant parce que c'est stable : 1,5 million [francs CFA] en août 2024 et 1,5 million en août 2025 », se félicite Tété Diallo, cheffe comptable de la société, en consultant les factures, « Ça freine l'économie des PME et des startups ! » Sur les compteurs prépayés mis en cause, à l'inverse, la consommation est incontrôlable. Les kilowattheures s'épuisent à toute vitesse. Les recharger coûte cher. Une situation intenable pour les entrepreneurs. « Aujourd'hui, le moindre bénéfice qu'ils font, ils en profitent pour couvrir leurs charges, souligne Mohamed Diallo, secrétaire général de Noo Lank, collectif engagé contre la cherté de l'électricité. Ça freine l'économie des PME et des startups, car aujourd'hui, ils ne peuvent plus le supporter ! » La Senelec dément toute hausse des tarifs de l'énergie. Elle explique les lourdes factures par la consommation propre des usagers, en hausse face à la période de chaleur. Une version rejetée par Mohamed Diallo, qui réclame une tarification plus juste et transparente. « Il y a de la tension partout : le pouvoir d'achat des Sénégalais est menacé, il y a la problématique des finances publiques. Si on y ajoute la problématique de l'électricité, les Sénégalais ne peuvent plus tenir ! » Face à la colère et à l'incompréhension, la Commission de régulation du secteur de l'énergie (CRSE) a annoncé début octobre l'ouverture d'une enquête indépendante sur ces compteurs prépayés. Ses conclusions doivent être publiées prochainement. À lire aussiSénégal: le gouvernement veut baisser les prix de l'électricité, du gaz et du carburant sans aggraver la dette

Afrique Économie
Sénégal: une nouvelle taxe sur le mobile money qui ne passe pas

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 2:24


Au Sénégal, une nouvelle taxe qui ne passe pas. Elle concerne les paiements par téléphone, le mobile money très utilisé dans le pays. Plombé par une dette souveraine record, l'État sénégalais cherche plus de recettes. Selon le gouvernement, cette nouvelle taxe doit permettre de faire entrer 350 millions d'euros par an dans les caisses. Mais les opérateurs économiques font bloc pour rediscuter la mesure.  Adoptée en septembre dernier, la loi instaurant un prélèvement de 0,5% sur les transactions de mobile money, plafonné à 2 000 F CFA (environ 3 euros), n'est pas encore entrée en vigueur. Mais déjà, elle suscite de vives inquiétudes chez les acteurs du numérique et du commerce au Sénégal. Dans un pays où plus de 80% des adultes possèdent un compte de mobile money, cette mesure pourrait bouleverser les habitudes financières des Sénégalais, estime Joelle Sow, secrétaire générale de la coopérative Digital Senegal, qui regroupe les entreprises sénégalaises du numérique. « La croissance du mobile money profite beaucoup à l'économie. Donc une décroissance de cette industrie aura des répercussions collatérales un peu partout. Les commerçants reviendront au cash, le particulier lambda reviendra au cash. Tout le tissu économique informel va se poser la question : est-ce que je continue ou je ne continue pas ? », analyse Joelle Sow.  Une manne fiscale pour l'État, mais un risque pour l'économie informelle Pour le gouvernement et les défenseurs de la loi, cette taxe doit permettre au secteur du mobile money de contribuer à l'effort national de mobilisation des ressources. Mais du côté des petits commerçants, l'inquiétude est palpable. Ces derniers ont adopté les transferts d'argent par téléphone parce qu'ils étaient simples, rapides et peu coûteux. Avec la nouvelle taxe, ils redoutent un manque à gagner significatif. Sidy Niang, cofondateur de la startup Maad, l'un des plus importants grossistes alimentaires de Dakar, alerte sur les conséquences concrètes pour son secteur : « Dans l'agroalimentaire, 0,5%, ce n'est pas du tout négligeable. Si je donne un exemple aujourd'hui, le sac de sucre qu'on va vendre à un boutiquier à 26 900 francs, après la taxe, il va se retrouver à 27 160. Ça va être surtout la population en boutique, une population avec un pouvoir d'achat limité. » « Il y a assez de taxes au Sénégal » Au-delà du surcoût pour les commerçants et consommateurs, les professionnels du numérique dénoncent une approche jugée injuste. Le secteur du mobile money, en forte croissance depuis la pandémie, s'est imposé comme un pilier du commerce sénégalais. Il facilite les paiements dans un pays où le secteur informel représente près de 46% de la richesse créée chaque année. Pour Sidy Niang, cette taxe risque d'alourdir encore la charge fiscale sur les acteurs déjà en règle : « Il y a assez de taxes au Sénégal. On le sait tous, mais sauf qu'en fait, il y a beaucoup d'acteurs qui sont informels, qui n'ont pas payé la taxe. Donc la solution, c'est justement d'élargir l'assiette fiscale, donc aller voir sur les taxes existantes comment faire pour qu'un plus grand nombre paie. Là, ce n'est pas élargir l'assiette fiscale, c'est taxer plus les acteurs qui paient déjà leur taxe. » Les professionnels du secteur réclament par conséquent une concertation nationale pour revoir la mesure, voire en différer l'application. Les détracteurs de cette taxe s'appuient sur un exemple régional : celui de la Tanzanie. En 2021, l'introduction d'une taxe de 1% sur les transactions mobile money avait provoqué une chute de 38% des transferts de personne à personne. Face à la grogne, le gouvernement tanzanien avait dû réduire puis réviser la mesure, reconnaissant ses effets contre-productifs sur l'économie. À lire aussiLe paiement mobile en Afrique de l'Ouest: validé et adopté

Le débat africain
Madagascar, Sénégal, France, Gaza…L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 38:59


Au sommaire : A l'origine d'importantes manifestations depuis le 25 septembre dernier à Madagascar, le mouvement Gen Z a appelé cette semaine à la grève générale dans le pays. Des protestations contre les coupures d'eau et d'électricité à la démission du président Andry Rajoelina, quelles sont les revendications de la jeunesse malgache ? Le pays peut-il éviter un embrasement total ? Au Sénégal, durcissement de l'opération « mains propres » à l'initiative du gouvernement d'Ousmane Sonko. A l'international, Israël et le Hamas ont trouvé un accord prévoyant entre autres un cessez-le-feu, le retrait partiel des troupes israéliennes et la libération de tous les otages israéliens en échange de celle de 2000 détenus palestiniens. Un premier pas vers la paix ? Enfin, comment la crise politique en France est-elle perçue sur le continent africain ?   Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Garry Ranaivoson, journaliste et rédacteur en chef adjoint à l'Express de Madagascar Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Ousseynou Nar Gueye, directeur général du périodique sénégalais Tract Hebdo

Afrique Économie
Sénégal: des ambitions renouvelées dans le développement du transport ferroviaire

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 2:20


Au Sénégal, le Train express régional de Dakar, lancé en janvier 2022 pour désengorger la capitale, est tellement fréquenté que les autorités envisagent de multiplier les rames et d'étendre le réseau ferroviaire dans le pays. Le partenariat entre la Société nationale de gestion du TER (Senter) et les fournisseurs de matériel ferroviaire est donc appelé à se consolider, d'autant que les dettes sont en train d'être réglées. C'est une infrastructure victime de son succès au Sénégal : 90 000 voyageurs empruntent quotidiennement le TER de Dakar. Mais malgré sa ponctualité, les passagers doivent être patients pour monter à bord. Multiplier les rames et étendre le réseau ferroviaire dans Dakar et au-delà s'impose, estime Cheikh Ibrahima Ndiaye, le directeur général du gestionnaire, la Senter. D'autant que la capitale va bientôt accueillir un événement sportif d'ampleur mondiale : « Nous envisageons de densifier cette desserte dans l'optique d'abord des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que nous allons accueillir dans un an et qui va permettre de désengorger Dakar, souligne-t-il. Et nous sommes également dans la perspective de l'extension du TER vers l'intérieur du pays, avec une première phase qui est d'aller à Thiès, la première ville en sortant de Dakar. » Usine de construction ferroviaire ? Ces projets sont inscrits dans le plan de développement du Sénégal, Vision 2050. Une vision à long terme indispensable dans l'industrie ferroviaire, souligne Alain Picard, directeur général de CAF France, dont l'usine alsacienne rachetée à Alstom a fourni les 80 premiers trains du TER dakarois et qui pourrait installer un atelier au Sénégal : « Si nous savons, ensemble – Senter, les autorités sénégalaises et CAF –, tisser cette relation de long terme, alors oui, on peut envisager toute une série de déploiements industriels. Mais il faut bien comprendre qu'on ne s'implante pas dans un pays pour y rester trois ans parce qu'on a fabriqué dix rames, ça n'existe pas. C'est un investissement industriel qui a pour objectif une vision long terme et qui, par ailleurs, dans le cas du Sénégal, pourrait avoir une vision régionale, c'est-à-dire de considérer le Sénégal comme étant une base d'exportation. » À écouter aussiLe rail, une solution pour désengorger les mégapoles africaines Créances en voie d'être débloquées En attendant, le Sénégal est en train de régler les problèmes de créances qui s'étaient accumulés depuis le changement de régime, lorsque les nouvelles autorités de Dakar avaient décidé d'auditer tous les marchés d'infrastructures, y compris ferroviaires. « Aujourd'hui, pour le secteur ferroviaire, notamment dans le cadre du projet d'extension du TER vers l'aéroport, ces sujets-là ont été adressés par les deux parties. Et nous sommes en train de trouver toutes les solutions pour y apporter des réponses claires, assure le DG de la Senter, Cheikh Ibrahima Ndiaye. Aujourd'hui, je peux annoncer que pour ce qui concerne CAF, il n'y a pas de sujet. Il reste encore quelques paiements, mais qui sont en voie d'être débloqués. » Pour les autres sociétés qui ont participé aux travaux ferroviaires, affirme-t-il, le Sénégal a fait voter les budgets dans la loi de finance 2026 pour rembourser ces créances. À lire aussiSénégal : le long-métrage «Liti Liti» part sur les traces du TER Dakar-Diamniadio

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : où en sont les réparations pour les victimes des violences pré-électorales ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'enlisement des discussions diplomatiques sur l'Ukraine et le dauphin de Patrice Talon. Sénégal : où en sont les réparations pour les victimes des violences pré-électorales ? Au Sénégal, les autorités ont annoncé simplifier les démarches d'indemnisation pour que les familles des personnes tuées au cours des manifestations pré-électorale, entre 2021 et 2024, puissent percevoir les 10 millions de FCFA promis. Pourquoi ces démarches prennent-elles autant de temps ? Où en sont les réparations ?  Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Ukraine : pourquoi malgré les rencontres diplomatiques, les frappes russes se poursuivent ? Dans la nuit du mercredi au jeudi 28 août, Kiev a été la cible de 629 drones et missiles, une des plus importantes attaques russes, tuant au moins 18 personnes et faisant près d'une cinquantaine de blessés. Pourquoi la guerre en Ukraine continue-t-elle de s'intensifier malgré la multiplication des initiatives diplomatiques ?  Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Bénin : le camp présidentiel a choisi le dauphin de Patrice Talon Romuald Wadagni, le ministre de l'Économie et des Finances, a été désigné candidat de la majorité. Pourquoi le choix s'est-il porté lui ? Cette désignation par un petit comité peut-elle créer des mécontentements dans le rang de la mouvance présidentielle ? Bénin : le bilan économique de Wadagni peut-il convaincre les Béninois ? Les réformes économiques menées depuis 2016 par Romuald Wadagni sont saluées par les institutions internationales, mais elles sont peu sociales selon l'opposition. Avec ce bilan, quelles sont les chances du ministre des Finances dans la course à la présidentielle ?    Bénin : quel avenir politique pour Patrice Talon ? Avec la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité, le président Patrice Talon confirme qu'il ne briguera pas de troisième mandat. Pourrait-il cependant jouer un rôle dans le gouvernement de Wadagni si ce dernier est élu en 2026 ? Avec Joël Atayi-Guédegbé, expert en gouvernance, acteur de la société civile béninoise.

Very Belge Trip
Sénégal : Explication du Laamb, la lutte sénégalaise

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:21


Aujourd'hui, direction le Sénégal, où le sport roi n'est pas le football, mais…Dans cet épisode, on met le focus sur un aspect incontournable du Sénégal : le laamb, la lutte sénégalaise. Bien plus qu'un sport, c'est un spectacle total, un moment de ferveur populaire. Deux lutteurs s'affrontent dans une arène de sable, sous les tambours et les chants. Mais avant même le combat, il y a le rituel : danses, gris-gris, gestes de protection… Imaginez : des milliers de spectateurs en transe dans un stade, des tambours qui résonnent, les lutteurs qui entrent sur l'arène après avoir suivi des rituels impressionnants — bains mystiques, danses guerrières, chants de griots… Tout est symbole, tout est intensité.Et puis le combat commence. Les règles ? Très simples : faire tomber son adversaire au sol, avec n'importe quelle partie du corps qui touche la terre. Mais attention : puissance, technique et mental sont aussi importants que les muscles.Au Sénégal, les champions de lutte sont de véritables superstars, adulés comme des rockstars, avec autant de prestige qu'un joueur de foot international. La lutte, c'est l'âme d'un peuple, la fierté d'une culture, et un spectacle qui vous prend aux tripes.Un mélange de force, de tradition et de spiritualité. Le laamb, c'est un peu l'âme du Sénégal : il rassemble, il passionne, et il fait vibrer tout un peuple.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Journal de l'Afrique
Marche à Dakar pour demander justice pour les victimes des troubles politiques entre 2021 et 2024

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 15:34


Au Sénégal, des centaines de manifestants ont paradé ce samedi sous la pluie pour réclamer justice pour les victimes des troubles politiques entre 2021 et 2024 dans le pays. Au moins 66 personnes ont été tuées lors de ces manifestations politiques en soutien au Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, et contre l'ancien président Macky Sall. Jusqu'ici, aucun procès n'est ouvert contre les auteurs de crimes de sang et d'actes de torture durant cette période.

Journal de l'Afrique
Sénégal : simplification pour l'indemnisation des victimes de la période pré-electorale 2021-2024

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 14:01


Au Sénégal, les autorités allègent les conditions d'indemnisation des victimes des troubles politiques de ces dernières années. Engagées depuis plusieurs mois, ces indemnisations concernent notamment les familles des personnes tuées lors de ces émeutes. Plusieurs d'entre elles n'ont toujours pas reçu d'assistance. Selon le gouvernement sénégalais, les familles de 74 personnes décédées lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024 sont concernées par cette mesure.

Revue de presse Afrique
À la Une: Abass Fall conquiert la mairie de Dakar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 4:15


« Coup KO de Pastef », titre WalfQuotidien. Le candidat du parti présidentiel à la mairie de Dakar n'a pas fait dans le détail en effet hier. Abass Fall a été élu maire avec 49 voix sur 88 votants. « Au football, on aurait parlé de remontada, s'exclame le journal, pour expliquer la victoire d'Abass Fall à Dakar. Car le nombre de conseillers de Pastef ne suffisait pas à lui donner une victoire éclatante au premier tour. En effet, sur les 100 conseillers municipaux, Pastef, le parti au pouvoir, n'en disposait que 18. (…) Au Sénégal, la politique a des secrets qui échappent à toute rationalité politique ». En fait, Abass Fall a bénéficié des divisions de l'opposition. Et pour sa part, le maire sortant, Barthélémy Dias a subi un « double revers », notre encore WalfQuotidien : la perte de la mairie, donc, et le rejet de sa requête par la Cour suprême. Barthélemy Dias avait en effet « saisi la haute juridiction aux fins de suspension de l'élection et de la décision du préfet de Dakar le révoquant en sa qualité de maire en décembre 2024 ». Il avait été destitué suite à sa condamnation pour homicide involontaire dans une affaire remontant à 2011. Trois écharpes… Toujours est-il que c'est un carton plein pour Abass Fall… « Député, ministre, maire : Abass Fall, trois titres en moins d'une année », constate Le Soleil. « C'est inédit ! Le coordonnateur départemental de Pastef à Dakar ne manque pas d'écharpes. En moins d'un an, il a occupé plusieurs fonctions prestigieuses au sein de l'État. Tête de liste victorieuse du Pastef pour le département de Dakar lors des législatives du 17 novembre 2024 (…). Ensuite, promu à la tête du ministère du Travail. (…) Et maintenant l'acte III » avec la mairie. Le site Seneweb revient sur « le parcours du "boy Dakar" devenu « borom Dakar“ », c'est-à-dire, « patron » de la ville. En effet, « "j'ai été journalier au Port, raconte-t-il. Je gagnais 5900 FCFA par semaine". Cette confidence est symptomatique du parcours sinueux d'Abass Fall, relève Seneweb. Fraîchement élu maire de Dakar, la voie qui l'a mené aujourd'hui aux fonctions les plus élevées de l'administration sénégalaise n'aura pas été des plus rectilignes » : fils d'imam, mais une éducation laïque : bac, maîtrise d'anglais, master en gestion des ressources humaines, master en sciences politiques, avant de faire des petits boulots, journalier au port, donc, guide touristique, puis enseignant avant de tomber dans la politique il y a seulement 3 ans. De nombreux défis… Désormais, analyse Afrik.com, « l'arrivée d'Abass Fall à la mairie pourrait marquer un changement de gouvernance à Dakar. Figure loyale du Pastef, ministre du Travail dans le gouvernement en place, il incarne une génération politique issue des cercles militants du parti et se veut le porte-voix d'une gestion éthique, sobre et axée sur le service public. (…) Abass Fall prend les rênes d'une capitale confrontée à de nombreux défis, poursuit le site panafricain : urbanisation galopante, insécurité, congestion du trafic, gestion des déchets, entre autres. Il devra convaincre au-delà de son camp politique, dans une ville où les clivages restent forts ». En effet, complète WakatSéra au Burkina Faso, le désormais « premier citoyen de Dakar a fait la promesse d'aller à l'assaut de la montagne. Il s'est aussitôt ceint de son écharpe, après son élection, pour aller au-devant de ses tâches qui ne seront pas que garder la capitale propre et belle, mais essayer de rapiécer le tissu social en lambeaux, du fait des politiciens prêts à tout pour atteindre des objectifs égoïstes et très personnels. Il faut donc qu'Abass Fall aille au-delà des discours, pointe encore WakatSéra, afin de concrétiser dans les faits, ses premiers mots qui lui ont fait dire qu'il sera le maire de tous les Dakarois et de toutes les Dakaroises. » Enfin on revient à Afrik.com qui relève qu'au-delà, sur le plan national, « avec cette victoire à Dakar, le Pastef consolide sa mainmise sur les centres névralgiques du pouvoir sénégalais. Déjà installé au sommet de l'État, le parti du président Ousmane Sonko s'assure désormais un contrôle stratégique sur la capitale. Une première dans l'histoire récente de la ville, longtemps bastion de l'opposition ».

Revue de presse Afrique
À la Une: Abass Fall conquiert la mairie de Dakar

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Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 4:15


« Coup KO de Pastef », titre WalfQuotidien. Le candidat du parti présidentiel à la mairie de Dakar n'a pas fait dans le détail en effet hier. Abass Fall a été élu maire avec 49 voix sur 88 votants. « Au football, on aurait parlé de remontada, s'exclame le journal, pour expliquer la victoire d'Abass Fall à Dakar. Car le nombre de conseillers de Pastef ne suffisait pas à lui donner une victoire éclatante au premier tour. En effet, sur les 100 conseillers municipaux, Pastef, le parti au pouvoir, n'en disposait que 18. (…) Au Sénégal, la politique a des secrets qui échappent à toute rationalité politique ». En fait, Abass Fall a bénéficié des divisions de l'opposition. Et pour sa part, le maire sortant, Barthélémy Dias a subi un « double revers », notre encore WalfQuotidien : la perte de la mairie, donc, et le rejet de sa requête par la Cour suprême. Barthélemy Dias avait en effet « saisi la haute juridiction aux fins de suspension de l'élection et de la décision du préfet de Dakar le révoquant en sa qualité de maire en décembre 2024 ». Il avait été destitué suite à sa condamnation pour homicide involontaire dans une affaire remontant à 2011. Trois écharpes… Toujours est-il que c'est un carton plein pour Abass Fall… « Député, ministre, maire : Abass Fall, trois titres en moins d'une année », constate Le Soleil. « C'est inédit ! Le coordonnateur départemental de Pastef à Dakar ne manque pas d'écharpes. En moins d'un an, il a occupé plusieurs fonctions prestigieuses au sein de l'État. Tête de liste victorieuse du Pastef pour le département de Dakar lors des législatives du 17 novembre 2024 (…). Ensuite, promu à la tête du ministère du Travail. (…) Et maintenant l'acte III » avec la mairie. Le site Seneweb revient sur « le parcours du "boy Dakar" devenu « borom Dakar“ », c'est-à-dire, « patron » de la ville. En effet, « "j'ai été journalier au Port, raconte-t-il. Je gagnais 5900 FCFA par semaine". Cette confidence est symptomatique du parcours sinueux d'Abass Fall, relève Seneweb. Fraîchement élu maire de Dakar, la voie qui l'a mené aujourd'hui aux fonctions les plus élevées de l'administration sénégalaise n'aura pas été des plus rectilignes » : fils d'imam, mais une éducation laïque : bac, maîtrise d'anglais, master en gestion des ressources humaines, master en sciences politiques, avant de faire des petits boulots, journalier au port, donc, guide touristique, puis enseignant avant de tomber dans la politique il y a seulement 3 ans. De nombreux défis… Désormais, analyse Afrik.com, « l'arrivée d'Abass Fall à la mairie pourrait marquer un changement de gouvernance à Dakar. Figure loyale du Pastef, ministre du Travail dans le gouvernement en place, il incarne une génération politique issue des cercles militants du parti et se veut le porte-voix d'une gestion éthique, sobre et axée sur le service public. (…) Abass Fall prend les rênes d'une capitale confrontée à de nombreux défis, poursuit le site panafricain : urbanisation galopante, insécurité, congestion du trafic, gestion des déchets, entre autres. Il devra convaincre au-delà de son camp politique, dans une ville où les clivages restent forts ». En effet, complète WakatSéra au Burkina Faso, le désormais « premier citoyen de Dakar a fait la promesse d'aller à l'assaut de la montagne. Il s'est aussitôt ceint de son écharpe, après son élection, pour aller au-devant de ses tâches qui ne seront pas que garder la capitale propre et belle, mais essayer de rapiécer le tissu social en lambeaux, du fait des politiciens prêts à tout pour atteindre des objectifs égoïstes et très personnels. Il faut donc qu'Abass Fall aille au-delà des discours, pointe encore WakatSéra, afin de concrétiser dans les faits, ses premiers mots qui lui ont fait dire qu'il sera le maire de tous les Dakarois et de toutes les Dakaroises. » Enfin on revient à Afrik.com qui relève qu'au-delà, sur le plan national, « avec cette victoire à Dakar, le Pastef consolide sa mainmise sur les centres névralgiques du pouvoir sénégalais. Déjà installé au sommet de l'État, le parti du président Ousmane Sonko s'assure désormais un contrôle stratégique sur la capitale. Une première dans l'histoire récente de la ville, longtemps bastion de l'opposition ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : un plan de colonisation pour le découpage de la Cisjordanie

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les manuscrits de Tombouctou, une polémique sur le patrimoine au Sénégal et l'épidémie de choléra au Soudan. Israël : un plan de colonisation pour le découpage de la Cisjordanie  Israël relance un projet controversé de colonisation en Cisjordanie, à l'est de Jérusalem.  Pourquoi relancer ce plan maintenant alors qu'il avait été gelé en 2005 ? En quoi la zone E1 est-elle stratégique pour Israël ? Avec Nicolas Falez, envoyé spécial de RFI à Jérusalem.    Mali : les manuscrits de Tombouctou rapatriés sous haute sécurité  Au Mali, les autorités ont entamé le rapatriement des manuscrits de Tombouctou, plus de dix ans après leur exfiltration. Pourquoi le retour des manuscrits à Tombouctou a-t-il pris treize ans ? Quelles mesures ont été prises pour garantir la sécurité pendant le transfert ? Avec Diarouga Aziz Balde, journaliste au service Afrique de RFI.   Sénégal : polémique autour de la déclaration de patrimoine  Au Sénégal, l'opposition conteste un projet de loi sur la déclaration de patrimoine qui exclut le président en fin de mandat. Quelles sont les justifications avancées par le Pastef pour défendre le texte ? En quoi l'abaissement du seuil de déclaration de 1 milliard à 500 millions de francs CFA change-t-il la donne ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar.    Soudan : une grave épidémie de choléra frappe le pays  Le Soudan, et notamment la région du Darfour, est en train de vivre une de ses pires épidémies de choléra. Qu'est-ce qui rend cette épidémie de choléra particulièrement grave par rapport aux précédentes ? Quels sont les principaux obstacles à la prise en charge rapide des malades ? Avec Sylvain Pénicaud, coordinateur de MSF à Tawila dans le Darfour-Nord. 

Reportage Afrique
Les délices du continent au Sénégal: beignets et fatayas, les reines de la street food [8/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 2:15


Au Sénégal, c'est LA douceur la plus populaire et que l'on trouve partout, dans la rue, à la plage ou à la maison, il y a toujours quelque part des beignets. La pâte est un simple mélange d'œufs, de farine, de lait et de sucre, mais tout est dans le dosage et l'amour qu'on y met. Reportage à Dakar dans une petite boutique (Maramy) du centre-ville qui en produit des centaines chaque jour…  Le téléphone ne cesse de sonner dans la petite boutique de Mame Bousso. Devant la vitrine où s'exposent des beignets alléchants, des boîtes avec ruban s'entassent, prêtes à accueillir les beignets des grandes occasions. Ndeye Fatou, vendeuse en chef : « Ça, ce sont des doubles boli qu'on doit livrer ! Ce sont des beignets ! Les beignets, c'est ce qui marche le mieux... (rires), les clients viennent tous les jours pour acheter, machallah ! ». Ces jours-ci les commandes s'enchaînent. Baptême, fin de ramadan ou magal de Touba, les beignets accompagnent toutes les grandes fêtes au Sénégal, mais aussi le petit déj, comme pour ce monsieur venu acheter un assortiment pour sa famille : « Les beignets sont trop bons ici, c'est pour ça que je viens ici à chaque fois… Tout est bon ! ». Dans la vitrine, des beignets en forme de cœur, d'autres saupoudrés de coco, de forme torsadé ou le plus cher, le beignet keumeukh... Et l'ingrédient secret qui explique le succès. Ndeye Fatou : « Notre beignet, on ne mixe pas avec de l'eau, du beurre, du lait et de l'huile, on mélange ». Sans oublier les œufs, la levure, la farine de blé et le sucre, plus ou moins dosés suivant la sorte de beignet et les préférences de chacun. Et pour le pâtissier de cette boutique, le meilleur c'est : « Pour moi, c'est le keumeukh (rires) c'est le meilleur, mais il faut déguster ! ». Du haut de ses 12 ans, Ndeikhane Gueye, habituée de la boutique, car elle vit au-dessus, a un autre avis : « Quand je mange les beignets, c'est quand je suis désespéré, ce sont les donuts mes préférés ». En cas par excellence, petit déjeuner ou goûter… au Sénégal, chacun a donc son beignet préféré, même le Premier ministre qui a donné un shoot de popularité au beignet Dougoup, à la farine de mil. Alors bon appétit et à vous les beignets ! À lire aussiLes délices du continent au Cameroun: la sauce jaune du taro que l'on aime manger le dimanche

Journal de l'Afrique
Sénégal, un nouveau plan de redressement économique pour contrer la crise

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 13:41


Au Sénégal, le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre décident de passer à l'action face à la crise économique que traverse le pays depuis plusieurs mois. Le chef du gouvernement a présenté ce vendredi à Dakar, un plan national de redressement économique et social.  Adopté mercredi en Conseil des ministres, ce plan ambitionne de mobiliser les ressources financières internes du Sénégal pour mettre fin aux difficultés économiques.

Invité Afrique
RSF inquiète pour la liberté de la presse au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:33


Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias.   À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»

Revue de presse Afrique
À le Une: au Togo, des élections municipales «dans un climat calme, mais tendu»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 4:10


« Jour de vote sous haute surveillance dans un climat calme, mais tendu », titre Ici Lomé. « Le pays ayant connu en juin une vague de manifestations réclamant le départ de Faure Gnassingbé, dont la famille règne depuis près de soixante ans sur le pays », poursuit le journal. Les Togolais étaient appelés aux urnes pour élire 1527 conseillers municipaux dans 117 communes. Jeudi, dans les rues, « les boutiques étaient ouvertes, les marchés animés (…), les activités économiques ne semblaient pas perturbées par le scrutin ». Aucune tension non plus dans les « anciens bastions de l'opposition », le calme ambiant contrastait avec « les appels à la mobilisation lancée par le Mouvement du 6 juin », rapporte toujours Ici Lomé. « Une ambiance sereine relevée aussi bien par les acteurs politiques que par les observateurs », note également Republic of Togo. « À Lomé comme dans d'autres centres urbains, la participation est restée timide », constate de son côté Togo Breaking News. Ce qui témoigne selon le titre d'un « désintérêt relatif ou d'un engouement discret malgré les enjeux liés à la gouvernance locale ». « La qualité d'une élection ne se mesure pas uniquement à son taux de participation, écrit Republic of Togo, mais aussi à sa transparence, sa régularité et sa capacité à refléter la volonté populaire ». Les résultats provisoires sont attendus dans les jours à venir. Au Sénégal, une page historique s'est tournée « L'armée française quitte officiellement le Sénégal », écrit Dakaractu. L'escale aéronautique militaire, située à l'aéroport et le camp Geille, ont été restitués aux autorités sénégalaises. « Le transfert de ce camp, haut lieu de la coopération franco-sénégalaise marque la fin de la dernière base militaire permanente dans le pays ». Un événement « chargé de symboles », poursuit le titre. Mais « derrière les discours protocolaires transparait une vérité amère : la France quitte l'Afrique de l'Ouest sous pression, contrainte d'admettre que sa présence militaire n'est plus la bienvenue », poursuit Dakaractu. « Ce retrait est bien plus qu'une simple reconfiguration militaire, analyse Afrik.com, il scelle la fin d'une époque où la France conservait un ancrage stratégique au cœur de l'Afrique de l'Ouest... Pour les autorités sénégalaises, c'est un acte de souveraineté retrouvé ; pour Paris, une volonté affichée de faire évoluer son rôle sur le continent ». « Il ne s'agit pas d'une rupture à l'image de celle intervenue dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel » avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pointe Aujourd'hui au Faso mais « ce départ voulu par les nouveaux dirigeants sénégalais va ouvrir la voie à un nouveau paradigme dans la coopération entre l'ancienne puissance coloniale et ses ex-colonies bien qu'il s'agisse d'un "partenariat rénové" comme l'a souhaité Diomaye Faye ». C'est aussi ce que retient à Paris Le Monde Afrique, « contrairement aux retraits français dans les autres pays du Sahel, ce départ se fait sans rupture entre les deux États ». Les ministres des Finances du G20 en Afrique du Sud « Les pays du Sud global plaident pour une réduction des inégalités », titre Africanews. « Les nations africaines appellent au changement. Les coûts d'emprunt élevés continuent de décourager les investissements et d'étouffer les dépenses publiques dans les domaines de la santé, de l'éducation et des programmes d'infrastructures », rapporte le site internet. « L'Afrique du Sud, qui préside le G20 cette année, a mis l'accent sur la nécessité d'aborder les causes profondes des inégalités économiques mondiales », note Afrik.com. Mais le pays doit composer avec un « contexte tendu, aggravé par les tensions avec les États-Unis », pointe Africaradio. Le secrétaire américain au Trésor, « Scott Bessent était absent, tout comme Marco Rubio, secrétaire d'État, lors des précédentes réunions (…) ce qui fragilise la coordination multilatérale à quelques mois du sommet des chefs d'État prévu à Johannesburg les 22 et 23 novembre. 

Invité Afrique
Sénégal: «Nous demandons au Premier ministre de revenir à la raison»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 4:42


Au Sénégal, la semaine dernière a été marquée par les critiques d'Ousmane Sonko à l'encontre du président Bassirou Diomaye Faye. Le Premier ministre, également chef du Pastef, le parti au pouvoir, a reproché au chef de l'État de ne pas suffisamment le soutenir face aux attaques dont il dit faire l'objet. Lundi 14 juillet, Bassirou Diomaye Faye a tenté d'éteindre la polémique, en affirmant qu'il n'avait pas de divergences avec son Premier ministre. « Il est mon ami, je n'ai aucun conflit avec lui », a-t-il assuré. Comment analyser cette séquence ? Traduit-elle un malaise au sommet de l'État sénégalais ? Mamoudou Ibra Kane est éditorialiste. Leader du mouvement « Demain, c'est maintenant », il avait fait campagne l'an dernier pour l'ancien Premier ministre Amadou Ba. Il est l'invité de Pierre Firtion ce matin.

Journal de l'Afrique
Sénégal : Sonko "interpelle" Diomaye Faye

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 13:08


Au Sénégal, Ousmane Sonko monte au créneau. Ce jeudi, lors du conseil national du Pastef, le parti au pouvoir, il s'en est ouvertement pris au Président de la République Bassirou Diomaye Faye. Le Premier ministre sénégalais s'est aussi attaqué à ses adversaires politiques et ses détracteurs.

Revue de presse Afrique
À la Une: ces attaques au Mali que l'armée assure avoir repoussées

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 4:15


« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».

Le débat africain
Sénégal, Guinée, Israël-Iran… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 39:00


Au sommaire : Au Sénégal, le convoyeur d'une pirogue qui a chaviré au large de Mbour en septembre 2024 avec une centaine de migrants à son bord, vient d'être condamné à sept ans de prison ferme. Cette décision, d'une rare sévérité, peut-elle aider à lutter contre les réseaux criminels de passeurs ? En Guinée, un nouvel organe électoral, la direction générale des élections, a été créé le week-end dernier. Comment expliquer la suppression de la commission électorale indépendante et pour quelles raisons placer la nouvelle direction sous l'autorité du ministre en charge de l'Administration du territoire et de la décentralisation ? Enfin jusqu'où ira le conflit entre Israël et l'Iran ? Les États-Unis vont-ils entrer en guerre ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  - Timbi Bah, rédacteur en chef de la rédaction Fulfulde de RFI à Dakar - Hanene Zbiss, journaliste tunisienne, présidente de la section tunisienne de l'UPF (Union de la presse francophone) - Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa.

Reportage Afrique
Sénégal: premier symposium des architectes africains à Dakar

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 2:15


Au Sénégal, c'était une première, les architectes de tout le continent s'étaient donné rendez-vous à Dakar pour le premier symposium des architectes africains. Pendant trois jours, du 22 au 24 mai, une centaine d'architectes ont buché sur le thème « Repenser les villes africaines pour une perspective durable ». À la clef, une déclaration commune, une série de recommandations aux États du continent pour améliorer la qualité des villes. De notre correspondante à Dakar, Spéculations foncières, croissance galopante des villes et avec quelles solutions architecturales y faire face ? Une centaine d'architectes se sont succédé de table ronde en table ronde. Une rencontre inédite, comme le rappelle Angela Mingas, architecte, venue d'Angola : « C'est la première fois, c'est wow, ça fait plus de 10 ans qu'on ne s'est pas vu et c'est la première fois en Afrique, c'est très important. » Pour elle, c'est une rencontre cruciale : « Parce que les villes ont les mêmes problèmes à travers le continent, nous avons tous cette dualité d'un centre-ville hérité de la colonisation et d'une périphérie, même si nous sommes différents, nous partageons les mêmes défis, c'est donc une opportunité inédite pour échanger des connaissances. »Et pour Baba Seck Bali, un entrepreneur dans l'immobilier venu spécialement du Mali, il y a urgence à trouver des solutions communes : « Vous imaginez comment on va vivre à Dakar dans 20 ans, ça va être très compliqué. Trop de monde, trop d'embouteillages, trop de CO2. Le gros problème, c'est la spéculation. Malheureusement, les spéculateurs sont toujours en avance sur les planificateurs, ce qui fait que nos villes s'agrandissent dans un désordre total. »À lire aussiL'Afrique est le continent avec la «tendance d'urbanisation la plus rapide au monde»Face à ce désordre et pour rattraper les erreurs de l'urbanisation anarchique les architectes ont produit un mémorandum commun, une déclaration de Dakar qui veut - entre autres – corriger la ségrégation spatiale, héritée de la colonisation, réaffirmer l'importance d'utiliser les solutions et connaissances architecturales du continent adapté au continent, mais aussi encourager les États à adopter des normes de constructions plus durables.Exemple avec les briques de typha, du nom de cette plante qui pousse partout au Sénégal. Une brique bien moins polluante que le ciment. Encore faut-il en connaître l'existence comme l'explique Ernest Dione. Il codirige le bureau d'étude bio Build Africa « C'est une innovation qui demande une reconnaissance technique qui permette un recours plus systématique à ce type de brique durable comme pour la terre crue. »Pour cela, il faut aussi augmenter les capacités de production des entreprises qui la fabrique. D'énormes chantiers qui ne réussiront que si les États africains s'emparent de ces recommandations formulées par les architectes africains.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : vers une «consolidation de la démocratie»?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 20:00


Au Sénégal, à l'initiative du président Bassirou Diomaye Faye, partis politiques et membres de la société civile ont planché durant une semaine sur la réforme du système politique. Le dialogue national est-il à la hauteur de vos attentes ? Les recommandations vous semblent-elles pertinentes ?  

Reportage Afrique
Au Sénégal, avant la fête de la Tabaski, chacun cherche son mouton

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 2:14


Au Sénégal, derniers jours pour l'achat du mouton avant la fête de la Tabaski qui sera célébrée samedi 7 juin par la majorité des musulmans du pays. Les vendeurs sont positionnés en bord de route et sur les ronds-points de la capitale en espérant écouler leur cheptel. Les vendeurs optent eux pour différentes stratégies, entre ceux qui s'y sont pris bien à l'avance et ceux qui attendent la dernière minute.  De notre correspondante à Dakar,En passant devant les moutons, Abdoulaye Diatta jette un regard rapide. Lui a déjà acheté sa bête, il y a longtemps. « Je l'ai acheté plus d'un mois déjà. Il faut s'y prendre bien avant. C'est ça l'astuce. Parce que c'est moins cher et on a le temps de bien regarder ce que l'on fait », explique-t-il.Si certains de ses compatriotes cherchent le plus gros mouton ou des races prestigieuses comme le ladoum, Abdoulaye a des critères plus simples. « Ce n'est pas l'envergure qui compte, mais ce sont les principes de l'islam. C'est-à-dire qu'il doit correspondre à ce qu'il faut comme mouton pour la Tabaski. Qu'il soit en bonne santé, qu'il ne soit pas trop âgé, qu'il ait les cornes et tout. En fait, que ce soit le mouton parfait », détaille-t-il.Installés depuis plusieurs semaines déjà en bord de route, les vendeurs comme Abdouleye Diène prennent leur mal en patience. Il a une cinquantaine de moutons. « Je les ai élevés chez moi à Yoff. Il y en a d'autres que j'ai achetés pendant le ramadan et que j'ai entretenus durant trois mois pour les revendre pour la fête. Il y a aussi des moutons que j'ai achetés à l'intérieur du pays pour les revendre ici », énumère-t-il.Dans l'enclos d'à côté, Malick n'a pour l'instant vendu aucun de ses 17 moutons. « Les gens n'ont plus d'argent », estime-t-il. Beaucoup d'acheteurs attendent aussi la dernière minute pour acheter leur bête. Ousseynou fait du lèche-vitrine avec son frère, allant de vendeur en vendeur, avec une stratégie déjà bien rodée. « Je suis venu pour observer un petit peu, voir la tendance au niveau des prix. Après, c'est un premier prix. Cela ne veut absolument rien dire. Cela peut baisser parce que le marchandage, c'est dans nos gènes, c'est dans notre culture », raconte-t-il.Ousseynou regarde les moutons avec une fourchette de prix en tête, entre 200 et 225 000 francs CFA, mais il n'est pas pressé. « Je vais attendre la veille. Car je n'ai pas beaucoup d'espace à la maison. Et il me faudrait deux moutons. Cela ne sert à rien de se précipiter », se ravise-t-il. La nuit, la police assure des patrouilles et les vendeurs dormiront auprès de leurs bêtes jusqu'à samedi pour éviter les vols. Au Sénégal, chaque année, plus de 800 000 moutons sont nécessaires pour la Tabaski.À lire aussiEn Afrique, d'où viennent les moutons sacrifiés de la Tabaski?

Invité Afrique
Mamadou Lamine Sarr: «Le scandale (du fonds Covid) est l'un des plus grands de l'histoire politique du Sénégal»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 12:51


Au Sénégal, les relations entre le parti au pouvoir, le Pastef, et le parti APR de l'ex-président sont au plus mal. Après des années de confrontations politiques et de répressions à l'époque de Macky Sall, six de ses anciens ministres sont dans le collimateur de la justice, cinq notamment pour leur gestion des fonds Covid. De quoi alimenter encore un peu plus l'antagonisme entre les deux partis. Comment cette affaire est-elle perçue ? Est-ce un règlement de compte, comme le disent les proches de Macky Sall, ou une simple affaire d'une justice indépendante, comme le pouvoir le clame ? Décryptage avec le politologue sénégalais, Mamadou Lamine Sarr. Il répond aux questions de Esdras Ndikumana. Mamadou Lamine Sarr : Le parti APR de l'ex-président Macky Sall a décidé de boycotter la journée du dialogue national qui est prévue ce mercredi 28. Une journée instaurée par Macky Sall lui-même en 2016. Comment peut-on expliquer cette contradiction ? Je ne sais pas si on peut le considérer comme une contradiction, en tout cas à leurs yeux. Mais ce qui est certain, c'est que c'est effectivement quelque chose qui peut être reproché et qui est déjà reproché à ce parti-là. Et donc c'est à mon avis quelque chose qui montre toute la difficulté d'abord du dialogue, même après les élections présidentielles et législatives, du dialogue politique en général, et qui illustre également toutes les difficultés de ce parti là à se restructurer. Mais ce qui est certain, c'est que de ne pas participer au dialogue pourra être interprété comme une contradiction par rapport à leur politique qu'ils ont tenté de mettre en place il y a quelques mois quand eux étaient au pouvoir et qu'ils ont appelé les autres au dialogue.Justement, le 8 mai, cinq anciens ministres de Macky Sall ont été mis en accusation par l'Assemblée nationale et renvoyés pour malversations présumées devant la Haute Cour de justice. Est-ce que ce ne serait pas plutôt la vraie raison de ce boycott ? Oui, c'est très certainement un point de discorde. Si vous prenez les tensions politiques qu'il y a eu, notamment au niveau de l'Assemblée nationale, dont le point d'orgue, ça a été effectivement l'inculpation de ces cinq anciens ministres, c'est effectivement un point de motivation, en tout cas pour l'APR. Il y a ça. Il y a également peut-être les relations un peu difficiles, même si c'est à distance, n'est-ce pas, entre l'actuel régime et l'ancien président de la République. Donc, le président Macky Sall, et tout cela ne facilite pas, bien évidemment, le dialogue politique.Justement, parmi les cinq ex-ministres dont on parlait, quatre sont soupçonnés d'avoir trempé en 2020 et 2021 dans le détournement d'un fonds anti-covid. Est-ce que ces soupçons ont été étayés ? Ce qui est sûr, c'est que ce scandale-là, parce que c'est un véritable scandale et à mon avis, un des plus grands scandales financiers de l'histoire politique du Sénégal. Ça, je pense qu'on est tous unanimement d'accord sur ça. C'est à dire il y a de graves choses qui se sont passées dans la gestion de ce fonds-là, au moment où les Sénégalais ont l'impression qu'on manquait et c'était la réalité, on manquait de présence d'oxygène dans les hôpitaux, que les gens souffraient au niveau de l'alimentation, etc. Et ça en dit beaucoup sur la gestion des deniers publics au Sénégal sur les deux ou trois dernières décennies. Ce qui est certain, c'est que ce fonds-là, effectivement, et ce n'est que le début a mon avis, a posé énormément de problèmes et je ne serai pas surpris de voir d'autres accusations, d'autres problèmes soulevés et d'autres personnes également inculpées par rapport à cette gestion-là. Maintenant, est ce qu'ils seront coupables ou non ? Ça, c'est à la justice d'effectuer son travail.Mais au nom de l'APR, l'ex premier ministre Sidiki Kaba a dénoncé un lynchage médiatique. Est-ce que c'est ce qui se passe réellement ? C'est très difficile d'avoir une lecture de de chasse aux sorcières, etc. Mais le plus important, c'est ce qu'en pensent véritablement les Sénégalais. Et c'est là où, à mon avis, le régime doit faire attention, c'est de ne pas réduire l'activité ou le discours politique à ces questions de justice qui doivent être posées, bien évidemment. Mais aujourd'hui, les Sénégalais ont d'autres priorités, notamment de vie sociale, économique, sociale, de justice. Ça également, c'est très important.Sidiki Kaba a aussi demandé que la Haute Cour de justice mène l'instruction de façon impartiale, indépendante et objective, Je cite. Sous-entendu, elle n'est pas indépendante de fait. Est-ce que cette Haute cour de justice ne risque pas d'être soumise au parti Pastef au pouvoir. Au vu et au vu de sa configuration, au vu de son organisation, probablement, Je ne le pense pas. En tout cas aucun élément aujourd'hui qui nous permet de dire que oui, elle ne sera pas objective parce que tout, tout va commencer avec d'abord la composition et ensuite par les premières actions qui seront en place par cette Haute Cour de justice.Là, les anciens ministres et le beau-frère de Macky Sall sont dans le viseur du pouvoir, mais pas Macky Sall lui-même ? Pourquoi le Président Macky Sall n'est pour l'instant accusé de rien du tout ? Ce sont des proches, des anciens ministres, etc. Donc, à mon avis, il n'y a pas encore aujourd'hui moyen de débattre sur une éventuelle chose qui n'est pas encore arrivée. Donc je pense que si le président Macky Sall n'est pas encore mis en accusation, c'est que voilà, il n'y a pas encore d'éléments où on sait que le procès sera extrêmement long et difficile. C'est toute la place du Président de la République dans notre système politique. Même après son éviction qui interrogeait là-dessus.À lire aussiSénégal: le rapport de la Cour des comptes pointe des manquements dans la gestion des finances du paysÀ lire aussi[Vos réactions] Sénégal : lutte contre la corruption ou acharnement politique ?

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : lutte contre la corruption ou acharnement politique ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 26, 2025 20:00


Au Sénégal, plusieurs ministres de l'ancien président Macky Sall ont été inculpés par la Haute Cour de Justice. Les uns pour «tentative de corruption», les autres pour «détournement présumé» ou «complicité de détournement». L'opposition dénonce un acharnement contre l'ancien pouvoir. Nous lançons le débat.

Revue de presse Afrique
À la Une: dix ans de travaux forcés pour Matata Ponyo Mapon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 4:24


Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…

Afrique Économie
Au Sénégal, la pomme de terre de Kayar se vend mal, les producteurs dépités

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 21, 2025 2:27


Au Sénégal, les producteurs de Kayar, dans le nord-ouest, ont à eux seuls récolté plus de 21 000 tonnes de pommes de terre lors de la dernière récolte, mais ils font face à un problème de commercialisation. En cause : l'encombrement du marché par les multinationales et leur production intensive, mais aussi une politique gouvernementale qu'ils jugent peu anticipatrice. Assis à l'ombre d'un arbre dans son champ, le regard inquiet, Moussa Thioune se demande comment il va pouvoir vendre sa production. Il a entamé une deuxième culture de contre-saison, mais les tonnes de pommes de terre issues de sa première récolte sont toujours invendues. « J'ai utilisé plus de six tonnes de semences et produit plus de 50 tonnes de pommes de terre. J'ai récolté il y a deux mois, mais jusqu'à présent, je n'ai pas réussi à vendre un seul tubercule », se lamente-t-il.« Je n'ai pas vendu un seul tubercule »Autour de lui, des tas de pommes de terre recouverts d'herbes sèches sont disséminés dans le champ. Une protection de fortune contre le soleil… et les voleurs. Mais pour combien de temps encore ? Sans solution de commercialisation, le producteur envisage de vendre à perte, faute de mieux. « Mon souhait est de pouvoir vendre pour subvenir aux besoins de ma famille. Mais en ce moment, je ne peux rien faire. Je prie pour qu'un bon acheteur vienne. Le prix du kilo est de 140 FCFA sur le marché, alors que le coût de production s'élève à 200 FCFA. »Pour la campagne agricole 2024-2025, l'État sénégalais avait misé sur un soutien fort : semences subventionnées, engrais horticoles à prix réduits… De quoi motiver de nombreux maraîchers à se lancer ou à étendre leurs surfaces cultivées.Des mesures incitatives, mais mal coordonnéesMohamed Bachir Niang, producteur et membre du bureau de l'Association des producteurs maraîchers de Kayar, confirme l'engouement suscité par ces mesures. Lui a pu vendre une partie de sa récolte, mais n'a toujours pas récupéré l'argent.« Les années passées, on vendait au bout de 10 à 15 ours, un mois tout au plus. Mais cette année, cela fait plus de deux mois que ça dure. Le nouveau pouvoir a suscité beaucoup d'espoir dans la filière horticole. Même ceux qui ne cultivaient pas de pommes de terre s'y sont mis. Mais l'État n'a pas anticipé cette surproduction. »Ce paradoxe pourrait s'aggraver : d'ici trois mois, la pomme de terre pourrait venir à manquer sur les marchés. Les producteurs ne peuvent pas stocker indéfiniment, faute de structures de conservation suffisantes ou abordables.La plupart placent leurs derniers espoirs dans la fête de la Tabaski, qui approche. Cette période de forte consommation pourrait peut-être permettre d'écouler les stocks… avant qu'ils ne pourrissent complètement.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : des anciens ministres face à la justice

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 12, 2025 20:00


Au Sénégal, cinq anciens ministres, soupçonnés de détournement de fonds et de corruption bientôt jugés par la Haute Cour de justice. Une procédure rare dans le pays. L'opposition dénonce une chasse aux sorcières. Qu'en pensez-vous ?

Journal de l'Afrique
Cinq ministres de l'ex-président Macky Sall renvoyés devant la Haute Cour de justice

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 9, 2025 14:19


Au Sénégal, cinq anciens ministres seront bientôt jugés par la Haute Cour de justice. L'Assemblée nationale a voté jeudi une résolution de mise en accusation les concernant. Une série de procès s'ouvrira dans les prochains jours devant cette juridiction spéciale, seule habilitée à connaître des faits reprochés à d'anciens ministres ou chef d'État.

Journal de l'Afrique
Sénégal : le fils de l'ancien président Macky Sall convoqué par la justice

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 1, 2025 16:50


Au Sénégal, les ennuis judiciaires se poursuivent pour les proches de l'ancien président Macky Sall. Amadou Sall, le fils de ce dernier, est cité dans une affaire de transfert de fonds douteux, et convoqué par justice. Ces dernières semaines les convocations, arrestations et emprisonnements se sont multipliés.

Aujourd'hui l'économie
Fin du MCC, quel impact en Afrique pour l'aide au développement?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 3:15


Créée en 2004, l'agence fédérale américaine MCC (Millennium Challenge Corporation) va fermer ses portes. Une décision prise par le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, qui signe un nouveau recul de l'engagement des États-Unis en matière d'aide au développement. Décryptage. Après l'USAID, c'est au tour du MCC de disparaître. Cette agence américaine, fondée en 2004 sous l'administration Bush, avait pour mission d'aider au financement de projets d'infrastructure dans les pays en développement, notamment en Afrique et en Asie. Avec plus de 17 milliards de dollars investis en vingt ans, elle incarnait un instrument majeur de la diplomatie économique américaine. Pourtant, sur le site officiel du MCC, un message s'affiche en grand : « Le MCC contribue à la sécurité, la force et la prospérité du peuple américain grâce à des investissements qui favorisent la croissance et la stabilité dans le monde entier ». Un slogan qui résonne désormais comme une promesse inachevée. La décision, impulsée par le DOGE (Département de l'efficacité gouvernementale) dans le cadre d'une politique de rationalisation des dépenses fédérales, met un terme aux activités du MCC. Une vingtaine de projets en cours ou en planification sont immédiatement mis sur pause. L'Afrique, première victime de l'arrêt des financements L'Afrique était l'une des principales régions bénéficiaires du MCC. Au Sénégal, entre 2010 et 2015, 540 millions de dollars ont été investis dans des infrastructures rurales et l'électrification de zones isolées. Un second programme de 600 millions de dollars, prévu sur la période 2018-2025, vise à réformer le secteur énergétique et améliorer l'accès à l'électricité.  Avec la fin du MCC, de nombreux chantiers cruciaux sont suspendus au Sénégal, mais aussi au Népal, en Mauritanie, et en Côte d'Ivoire. Des pelleteuses remisées, des sites bouclés : c'est tout un écosystème de développement qui se retrouve à l'arrêt. Pour les pays concernés, c'est un coup dur, car ces fonds servaient souvent à boucler des projets stratégiques dans des secteurs clés comme l'eau, l'agriculture, ou encore l'éducation. Une perte d'influence face à la Chine Au-delà de l'impact local, la fermeture du MCC fragilise la position stratégique des États-Unis dans des régions où d'autres puissances, comme la Chine, renforcent leur présence. Pékin est aujourd'hui le premier partenaire commercial du continent africain, et sa capacité à financer de grands projets d'infrastructure lui offre une influence croissante. Ironie de l'histoire, le MCC avait été conçu justement pour contrebalancer cette montée en puissance. En mettant fin à cette agence, l'administration Trump affaiblit un levier d'action diplomatique essentiel, tout en laissant un terrain libre à la concurrence internationale. Côté américain, plus de 300 agents fédéraux perdront leur emploi, principalement à Washington. Mais c'est à l'échelle globale que la perte pourrait être la plus lourde : celle d'un outil d'influence, de partenariat, et de présence sur des territoires stratégiques. À lire aussiJeunes, inexpérimentés et fans de Musk: les «DOGE Kids» à l'assaut du budget américain

Un air d'amérique
SÉNÉGAL - À Dakar, l'hommage au pape François

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 1:25


Au Sénégal, la messe du lundi de Pâques à l'église Notre-Dame des Anges de Dakar a été marquée par un hommage au pape François, surnommé le pape des migrants. Avec environ 5% de catholiques dans le pays, les fidèles ont exprimé leur deuil et leur admiration pour un pape défenseur des pauvres et des migrants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Nouveaux noms de rues au Sénégal: l'histoire africaine a été «occultée par cette toponymie venue d'ailleurs»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 10:49


Fini le boulevard du Général-de-Gaulle à Dakar. Voici le boulevard Mamadou-Dia. Au Sénégal, les autorités débaptisent certaines rues portant des noms français. Pareil au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais comme le sujet est sensible, au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko confie cette nouvelle nomination des rues à un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur associé aux universités de Genève et de Saint-Louis du Sénégal. Au micro de Christophe Boisbouvier, il analyse la stratégie du pouvoir sénégalais. RFI : Le boulevard Charles de Gaulle qui devient le boulevard Mamadou Dia, c'est tout un symbole, non ? Michel Ben Arrous : C'est un symbole, c'est une boucle qui se referme. Mamadou Dia, pour mémoire, c'était le président du Conseil à l'époque de l'indépendance du Sénégal, dans un pouvoir bicéphale avec Senghor. Et Mamadou Dia était déjà opposé à De Gaulle.Au Niger, il y a quelques mois, le nouveau régime a rebaptisé le boulevard Charles de Gaulle, boulevard Djibo Bakary, du nom du Mamadou Dia du Niger, celui qui avait appelé à voter « non » à Niamey en 1958… Oui, tout à fait. Donc, tout cet effort-là est fait au Niger, comme d'ailleurs dans les autres États de l'AES, au Burkina et au Mali.Est-ce que derrière tous ces changements de noms au Sénégal et dans les autres pays du Sahel, on peut parler d'une réappropriation de leur histoire par les habitants ? Oui, certains vont même jusqu'à parler de « décolonisation symbolique ». Mais sur la réappropriation de l'histoire, c'est tout à fait vrai. D'autant plus que c'est l'histoire des sociétés colonisées qui avait été occultée par cette toponymie coloniale, par ces pratiques de nomination commémorative toujours à la gloire de l'entreprise coloniale française. Donc les histoires locales avaient disparu, étaient devenues invisibles. Effectivement, elles reviennent en avant. Maintenant pour parler de « décolonisation », c'est peut-être un petit peu plus compliqué dans la mesure où le principe même de nommer des rues est une importation totalement coloniale. Et le principe de nommer des rues avec des ambitions idéologiques, une toponymie commémorative, ça aussi, c'est une importation coloniale qui tranche totalement avec les pratiques, on va dire anciennes, mais qui existent encore, de nommer des grottes, des arbres, même à Dakar.En 2022, quand il était maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko a débaptisé cinq avenues qui portaient des noms français en disant « En France, vous ne verrez jamais une rue Hitler ». Que pensez-vous de cette comparaison ? Je pense qu'elle appelle deux séries de remarques. La première, c'est qu'il utilise la toponymie comme un instrument de politique internationale. Ces renominations, elles ne s'adressent pas seulement aux ziguinchorois, à ses administrés, elles s'adressent aussi au public international qui peut l'écouter. Et elles sont en particulier un outil dans ses relations avec la France. L'autre série de remarques, c'est le sort qui a été réservé à ces renominations. Au départ, à l'époque coloniale en tout cas, c'était très simple, les noms venaient d'en haut, c'était l'administration coloniale, le gouverneur et un conseil administratif qui donnaient les noms. Sous Senghor, c'était encore plus concentré, c'était par décret présidentiel que les noms changeaient. Progressivement sous Abdou Diouf, puis surtout sous Abdoulaye Wade et ensuite Macky Sall, cette capacité de renommer a été dévolue aux collectivités locales. Donc a priori, Ousmane Sonko était tout à fait fondé quand il était maire de Ziguinchor à proposer des changements de noms de rues. Mais le gouverneur de l'époque, qui n'avait a priori aucune capacité d'intervention dans ce dossier, a voulu contester les noms qui ont été invalidés par la Cour suprême. Donc ça montre que les collectivités locales n'ont jamais été jusqu'à présent épargnées par les sollicitations du pouvoir politique. Et ce qui change et ce qui peut être apaisera ou clarifiera les compétences de chacun, c'est le projet de rebaptisation qui a été annoncé par le président actuel Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, en décembre dernier, et qui prévoit de créer une commission à laquelle participerait le Premier ministre, donc l'ancien maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à laquelle participeraient aussi le ministre des Collectivités locales, le ministre de la Culture et le secrétaire d'État chargé du patrimoine historique, en collaboration avec les collectivités locales. Donc, il y a un équilibrage à trouver, qui peut être clarifiera les choses, qui apaisera peut-être ces questions de renominations.À Saint-Louis du Sénégal, il y a une statue du Général Faidherbe, le colonisateur français du Sénégal, qui a failli être déboulonnée en 2020 lors de la tempête politique provoquée par l'assassinat de George Floyd aux États-Unis. Et puis finalement, elle a résisté, elle est toujours là. Comment l'expliquez-vous ? Oui, certains voudraient la conserver comme symbole historique, d'autres voudraient l'enlever. On se focalise parfois sur l'inscription de la statue sur son socle, qui est évidemment intenable, qui dit « Au gouverneur Faidherbe, le Sénégal reconnaissant », ça je ne pense pas que ça va durer très longtemps. Mais on se retrouve à nouveau dans une symbolique où, pour faire place nette, si j'ose dire, les collectivités locales réemploient finalement des techniques qui sont d'importation coloniale. De la même manière que la nomination des rues, les statues commémoratives, ce n'est pas quelque chose qui a une longue existence en Afrique. Changer une statue pour une autre, c'est réemployer des techniques, des pratiques qui finalement sont peut-être l'héritage colonial le plus profond.À écouter aussiSénégal: «Les populations n'utilisent pas les noms coloniaux des rues»

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : malgré les protestations, la loi d'amnistie est révisée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 20:00


Au Sénégal, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi permettant de réviser la loi d'amnistie adoptée quelques jours avant la fin du mandat du président Macky Sall. Les faits qualifiés d'assassinats, de meurtres et les cas de torture liés à la répression des manifestations politiques entre 2021 et 2024 sont désormais exclus de la loi. En revanche, les personnes qui ont commis des dégâts matériels continuent de bénéficier de l'amnistie. La révision de la loi permettra-t-elle de lutter contre l'impunité ? Faut-il y voir «un deux poids deux mesures»?

Invité Afrique
Ayib Daffé: «La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont les priorités du président Diomaye Faye»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 11:50


Au Sénégal, le candidat d'opposition Bassirou Diomaye Faye remportait la présidentielle dès le premier tour avec 54 % des voix il y a un an jour pour jour. Un an plus tard, où en est la rupture promise par le parti Pastef et quels sont les principaux changements revendiqués par le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ? Ayib Daffé est le secrétaire général du parti, dont il est aussi député et chef du groupe parlementaire. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ayib Daffé, quels sont, pour vous, les premiers changements tangibles que le Pastef a apportés au Sénégal ?Ayib Daffé : Les premiers changements tangibles sont d'abord dans la gouvernance. Conformément à son engagement, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a inscrit la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme une priorité de sa politique en transmettant une lettre aux fonctionnaires du pays, pour les exhorter à la ponctualité, au respect du bien public, à l'efficacité et au respect de la hiérarchie. Donc, sur ce plan-là également, il a eu à organiser des assises de la justice sur la modernisation et la réforme de la justice au Sénégal. Et par ailleurs, il a eu aussi à publier tous les rapports des corps de contrôle qui étaient transmis à son prédécesseur depuis près d'une dizaine d'années et qui n'étaient pas publiés, contrairement aux textes qui les encadrent. Il a eu également à faire un audit sur la gestion des finances publiques par son prédécesseur, notamment à la période entre 2019 et 2024. Et c'est cet audit qui a permis de révéler une situation très peu reluisante de nos comptes publics avec un déficit à 12% du PIB, alors que les chiffres qui étaient présentés parlent d'un déficit à 5%. Donc, une véritable catastrophe budgétaire, si on peut parler ainsi, et ça a permis d'avoir une situation réaliste. Donc, en très peu de temps, il a eu à concrétiser sa vision et à développer la stratégie de développement.À lire aussiSénégal: un an après l'élection de Bassirou Diomaye Faye, le pays est-il entré dans une nouvelle ère?Suite au dernier rapport de la Cour des comptes, vous dites que l'ancien président Macky Sall, qui vit actuellement au Maroc, va être convoqué par la justice sénégalaise, mais celui-ci, dans une interview à Jeune Afrique, réplique qu'il n'est responsable d'aucune falsification et que tout ceci est ridicule.Bon, je pense que la Cour des comptes est une institution. Donc, c'est la parole de Macky Sall contre celle de la Cour des comptes. Et la Cour des comptes, c'est la loi qui lui confère cette mission-là. Donc, je ne vois pas comment on peut remettre en cause un rapport de la Cour des comptes. Ce n'est pas sérieux, ce n'est pas crédible. Maintenant, il est dans son rôle d'homme politique de défendre son bilan, son mandat, mais la réalité est qu'il y a un désastre budgétaire, il y a un désastre financier. On parle vraiment d'une catastrophe sur le plan budgétaire. Parce que, par exemple, on nous a révélé qu'il y a plus de 2500 milliards de francs CFA qui ont été empruntés auprès des banques de la place, alors que l'Assemblée nationale n'a pas donné d'autorisation, l'Assemblée nationale n'a jamais été informée. Donc, cette dette cachée et beaucoup d'autres irrégularités sont aux antipodes de la bonne gouvernance. Sa responsabilité politique est effectivement engagée. Bon, maintenant, je n'ai pas entendu dire qu'il sera convoqué par la justice, parce que, comme vous le savez, la Constitution stipule que le président de la République ne peut être poursuivi que pour haute trahison et devant la Haute Cour de justice. Donc, cela n'est pas encore le cas. Et si cela devait l'être, ce serait conformément à la Constitution, aux lois et aux règlements du Sénégal.Oui, mais le porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndjekk Sarré, a dit sur RFM qu'inévitablement, le président Macky Sall fera face à la justice ?Effectivement, il a eu à le dire, mais lorsqu'il le disait, il a eu à préciser que, quand il le disait, il ne s'agissait pas de la version du gouvernement, mais il parlait en tant qu'homme politique.À votre arrivée au pouvoir, Ayib Daffé, vous avez promis que les accords du Sénégal avec les compagnies qui doivent exploiter le gaz et le pétrole offshore seraient réévalués. Mais un an plus tard, toujours rien. Si jamais les contrats ne sont pas renégociés, est-ce que vous ne risquez pas de décevoir vos électeurs ?Je pense que le travail de renégociation des contrats, c'est un processus qui est entamé. Ce n'est pas un travail qui se fait du jour au lendemain. Et en accord avec les compagnies, il y a des négociations qui se déroulent et qui devraient aboutir bientôt à des résultats.Avec BP, British Petroleum ?C'est tous les contrats qui sont concernés, parce qu'il y a une revue des contrats qui est faite par le ministère de l'Énergie. Et maintenant, pour BP, le contrat concerne aussi bien le Sénégal que la Mauritanie. Et je pense que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a eu à faire plusieurs voyages en Mauritanie, et le ministre de l'Énergie également. La Primature a mis en place un comité pour la renégociation de tous ces contrats stratégiques. Mais d'abord la revue et ensuite la renégociation.À lire aussiSénégal: qui est Bassirou Diomaye Faye, passé en un éclair de la prison à la présidence?

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal-Maroc : Macky Sall pourrait-il être extradé ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur des Anglais accusés d'espionnage par la Russie et une proposition américaine d'un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Sénégal-Maroc : Macky Sall pourrait-il être extradé ?  Au Sénégal, le Parlement a adopté à l'unanimité une loi autorisant le président de la République à ratifier une convention avec le Maroc sur le transfert réciproque de détenus entre les deux pays. Aujourd'hui, plus de 300 ressortissants sénégalais sont incarcérés au Maroc. Quelles sont les raisons de leur détention ? Que prévoit la convention sur les conditions de leur extradition ? Suite à cet accord, l'ancien président Macky Sall pourrait-il être extradé sans avoir été condamné au Maroc ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.   Russie : deux diplomates britanniques accusés d'espionnage  Les services secrets russes accusent deux Britanniques d'avoir «effectué un travail de subversion et de renseignement qui menace la sécurité» du pays. Sur quels indices s'appuie la Russie pour affirmer qu'ils étaient des espions ? Comment réagit Londres ? Pourquoi les accusations d'espionnage sont-elles récurrentes entre les deux pays ?Avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres.   Guerre en Ukraine : vers un cessez-le-feu de 30 jours ?  Réunis à Jeddah en Arabie saoudite, les représentants des États-Unis et de l'Ukraine sont parvenus à un accord de cessez-le-feu immédiat. Que prévoit cet accord ? Pourquoi Volodymyr Zelensky accepte-t-il une trêve temporaire alors qu'il visait une paix durable ? Vladimir Poutine acceptera-t-il le plan américano-ukrainien ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. 

Reportage Afrique
«Tierra Firme», un programme espagnol pour l'emploi local au Sénégal

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 2:25


Au Sénégal, la Chambre de commerce espagnole a mis en place un programme de formations professionnelles pour les jeunes comme alternative à la migration irrégulière. Après une formation dans les métiers du bâtiment ou encore du textile, de l'agriculture et du tourisme, les étudiants sont envoyés en stage dans des entreprises espagnoles ou sénégalaises au Sénégal, avec une possibilité d'embauche derrière. « Tierra Firme », ou « terre ferme » en français, veut donc créer de l'emploi localement pour encourager le développement du pays. De notre correspondante à Dakar,Dans la section bâtiment, ils sont 95 en formation. Certains avaient déjà une petite expérience, formés sur le tas, d'autres viennent d'univers très différents comme Khadidiatou Sambou, infirmière de 28 ans : « Au Sénégal, c'est trop difficile d'avoir un boulot. J'étais tout le temps en stage. J'ai fait ça pendant trois ans. » Elle a choisi la spécialisation échafaudage, espérant trouver rapidement un emploi à la fin : « On a tout le temps des nouvelles constructions à Dakar. C'est pourquoi je me suis dit : "Pourquoi pas tenter ma chance, après l'obtention d'un diplôme, pour trouver quelque chose de meilleur." »L'ONG sénégalaise Help For Migrants a aidé à recruter les élèves. Parmi plus de 1 000 candidatures, ils ont ciblé des profils qui pouvaient être tentés par la migration irrégulière et des migrants de retour comme Mansour Soumaré. Il a tenté trois fois de rejoindre l'Europe par l'océan, rêvant de devenir footballeur professionnel, sans succès. « À la suite de toutes ces expériences, j'ai pris la décision de laisser tomber la migration, de rester au pays et de suivre une formation professionnelle. Je me suis ainsi dit qu'avec cela, je pourrais peut-être trouver le moyen de voyager légalement », confie-t-il.Après les trois mois de formation, les apprentis auront trois mois de stage dans les entreprises espagnoles et sénégalaises membres de la Chambre de commerce d'Espagne au Sénégal. À la clé, des embauches en CDI si tout se passe bien. L'idée du programme financé par le gouvernement des Canaries est donc de créer de l'emploi pour dissuader les jeunes de prendre les pirogues vers l'archipel espagnol, mais aussi de répondre aux besoins en personnel de ses entreprises partenaires. « Il y a beaucoup d'entreprises qui nous ont transmis qu'elles cherchaient du personnel et que c'était difficile de trouver du personnel qui a reçu une formation adaptée aux besoins réels du marché, rapporte Paula Medina Agromayor, secrétaire générale de la Chambre de commerce Espagne-Sénégal et coordinatrice du programme Tierra Firme. On travaille avec le centre de formation, avec les critères que nous a transmis l'entreprise, pour créer des profils les plus adaptés aux besoins de l'entreprise. »Dans une autre salle, les élèves de la spécialité électricité valident une épreuve technique. Le directeur de la structure de formation 2IFA, Ismaïla Thioub, voit la demande en ouvriers qualifiés exploser : « Partout, les gens commencent à construire en hauteur, et quand on parle de construire en hauteur, ben là, c'est la netteté, c'est le professionnalisme. Quelqu'un qui n'est pas formé, comment il doit construire l'immeuble à six ou sept étages ? Là, ça va être très compliqué. »À la fin du programme pilote en 2024, tous les jeunes formés avaient trouvé un emploi. Deux cent cinquante personnes bénéficient du programme cette année.

7 milliards de voisins
Quand les femmes apportent la lumière au village

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 48:30


Selon la Banque mondiale, près de 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne vivent sans électricité. Un manque qui contraint les populations à recourir au bois de chauffage, au charbon de bois ou au générateur pour cuisiner, se chauffer et s'éclairer. Des systèmes peu sûrs, polluants et coûteux. Si le taux d'accès à l'électricité des pays progresse, les zones rurales restent encore marginalisées. Au Sénégal, par exemple, 30% des communautés rurales, ne sont pas connectées au réseau, toujours selon la Banque mondiale. Comment réduire le fossé énergétique des zones isolées ? Faut-il miser sur l'énergie solaire ? Et cette quête de la lumière, peut-elle amener les femmes à jouer un autre rôle au sein de leur communauté ?  Avec :• Elise Darblay, coréalisatrice du documentaire Sénégal, la lumière des femmes, disponible jusqu'au 10 avril 2025 sur la plateforme arte.tv • Antoine Depeyre, coréalisateur du documentaire Sénégal, la lumière des femmes, disponible jusqu'au 10 avril 2025 sur la plateforme arte.tv STUDIO • Kadio Niang, ingénieure, directrice et fondatrice de Solar-Ecobat, une start-up spécialisée dans l'énergie solaire et les matériaux d'écoconstruction. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Dive - Olivia Dean► Domeb - Santrofi. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : quel avenir judiciaire pour Macky Sall ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 20:00


Au Sénégal, Macky Sall devra-t-il rendre des comptes devant la justice ? Le gouvernement promet de le poursuivre pour les graves irrégularités dans la gestion des finances publiques lors de son dernier mandat. L'ancien président dénonce «une cabale politique». Vos réactions nous intéressent. 

Invité Afrique
Dudu Sarr (Dakar Music Expo): «La visibilité des artistes africains francophones est en baisse»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 4:52


Au Sénégal, depuis jeudi et jusqu'à ce samedi soir se tient l'un des grands rendez-vous de l'industrie musicale du continent, le Dakar Music Expo (DMX). Pour cette 6ᵉ édition, l'événement continue à mettre en contact programmateurs, diffuseurs du monde entier avec des musiciens africains pour les aider à s'exporter. Cette année encore, 25 représentants du réseau de festival de jazz en Europe, mais aussi neuf délégations africaines et des représentants de Spotify ont répondu présent. Dudu Sarr, manager de l'artiste Youssou N'Dour et fondateur du Dakar Music Expo revient sur l'importance de ce rendez-vous pour créer une industrie musicale en Afrique.  ► Le Dakar Music Expo (DMX)

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal: l'opposition se regroupe contre le Pastef

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 20:00


Au Sénégal, l'opposition veut parler d'une seule voix pour dénoncer ce qu'elle qualifie de « dérives autoritaires » du Pastef, parti au pouvoir. Soixante-seize partis ont décidé de s'unir au sein d'une nouvelle alliance, le Front pour la défense de la démocratie et de la République. Que vous inspire cette initiative ? Quel sera son poids sur la scène politique ? 

Tout un monde - La 1ere
Un contre-sommet sur l'IA pour résister au chant des sirènes

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 19:28


(00:00:51) Un contre-sommet sur l'IA pour résister au chant des sirènes, interview Eric Sadin (00:08:17) Fini la cigarette électronique dans l'espace public à Hongkong (00:14:20) Au Sénégal, une nouvelle ville pour accueillir les premiers déplacés climatiques

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Sénégal : vers une indemnisation pour les violences de 2021-2024

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 20:00


Au Sénégal, le gouvernement versera une première aide financière aux victimes et aux familles endeuillées par la répression des manifestations des trois dernières années du régime de Macky Sall. Que vous inspire ce geste ? Quelles doivent être les prochaines étapes du processus d'indemnisation ? Vos réactions nous intéressent.

Journal de l'Afrique
Sénégal : verdict défavorable pour l'ancien maire de Dakar Barthélémy Dias

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 12:26


Au Sénégal, la Cour d'appel a confirmé le verdict de la révocation de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar. L'ancien maire de la capitale sénégalaise espérait récupérer son fauteuil. Barthélémy Dias et ses avocats ne s'avouent cependant pas vaincus.