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Revue de presse Afrique
À la une: au Mali, la nouvelle Constitution promulguée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 4:09


 Après un scrutin contesté, après le rejet par la Cour Constitutionnelle des requêtes qui lui avaient été soumises, notamment parce que le vote ne s'est pas tenu sur l'ensemble du territoire, Assimi Goïta a porté sa 4e République sur les fonts baptismaux, samedi 22 juillet. Ce 24 juillet au matin, la presse regarde vers la prochaine présidentielle. « La carte Assimi est-elle jouable ? » s'interroge Maliweb. Pour le site, les rumeurs se font plus persistantes sur la probable candidature du Colonel Assimi Goïta. « La charte de la Transition ne l'autorise pas », mais « la nouvelle Constitution ne l'interdit pas » écrit Maliweb. Le colonel Assimi Goïta qui s'est rendu à Kayes le 23 juilletOui, l'encre du décret de promulgation à peine sèche, il s'est rendu hier « dans la cité des rails », raconte l'Essor du Mali. Parmi les annonces, la « relance du trafic ferroviaire » et le début de la « construction du deuxième lycée public de la ville ». Le site Sahel Tribune rappelle lui que « dans le programme des autorités de transition figure aussi la construction de 13 lycées publics, dont 2 lycées d'excellence à Kati et Ségou ».  Jeune Afrique s'interroge : « Assimi Goïta est-il déjà en précampagne ? » « Ses déplacements à l'extérieur du palais présidentiel de Koulouba et de Kati, son fief, se comptent sur les doigts de la main », poursuit le site. « Avant ce déplacement à Kayes, seules Nioro du Sahel, en juillet 2022, Koutiala, sa région d'origine, et Ségou, à l'occasion de sa timide campagne pour le référendum constitutionnel, en juin, avaient accueilli Assimi Goïta, d'ordinaire peu enclin à quitter Bamako ». Le colonel est aussi annoncé en fin de semaine à Saint-Pétersbourg pour le sommet Russie Afrique. « De quoi peaufiner sa stature de chef d'État en vue de la présidentielle de 2024. »Pour Brema Ely Dicko, de l'Université des lettres et des sciences humaines de Bamako, cité par le journal, « la vraie campagne d'Assimi Goïta ne pourra commencer que s'il démissionne », quatre mois avant la fin de la transition. « Il suffirait que le chef de l'État démissionne de l'Armée pour avoir le droit d'être éligible à la présidence de la République » confirme Maliweb. Pour Le Pays au Burkina Faso, « avec cette Constitution, le Mali passe d'un régime semi-présidentiel à un régime hyper-présidentiel ». Mais « le tout, poursuit Le Pays, n'est pas de réussir à faire adopter une nouvelle Constitution (…)  Le nouveau texte divise tellement les Maliens que le président Assimi Goïta et ses partisans feraient mieux d'avoir le triomphe modeste (…) et poursuivre le dialogue avec les partisans du " Non " ». Au Gabon, 19 candidats en lice pour la présidentielle La liste a été publiée le 23 juillet au soir par le Centre gabonais des Élections après une séance plénière tenue à Libreville de 18h à minuit, écrit Gabon actu. Le 26 août prochain, Ali Bongo Ondimba aura donc parmi ses 18 adversaires l'opposante Paulette Missambo et Alexandre Barro Chambrier. Le site indique qu'un meeting du candidat a été « violemment saboté » par des jeunes à Franceville. Certains étaient « armés de gourdins prêts à cogner ». « Un des sympathisants du candidat a été molesté » ajoute Gabon Actu qui affirme que « la police n'est pas intervenue ».  Kinshasa s'apprête à accueillir les 9e Jeux de la Francophonie« Près de 40 pays doivent normalement y prendre part » nous dit Actualité.CD. Pour le site, « la RDC n'a pas droit à l'erreur ». Ces jeux lui avaient été attribués en 2019, puis reportés en 2021 pour cause de Covid, et une deuxième fois en 2022 parce que le pays n'était pas prêt. « Le pays a fait des efforts considérables pour accueillir ces jeux, poursuit Actualité.CD, et, il faudra en faire aussi pour décrocher des médailles ! Car malgré une participation massive des athlètes et artistes, la RDC n'a glané que trois médailles, dont une en or aux derniers Jeux, à Abidjan. » Cette année, « avec la participation de près de 300 sportifs et artistes, les chances des médailles sont réelles (…) Mais la préparation et la motivation ne sont pas véritablement de qualité ».En attendant, rendez-vous vendredi 28 juillet pour la cérémonie d'ouverture au stade des Martyrs à Kinshasa. L'entrée est gratuite, avec 80 000 places assises. Cependant, il faudra s'armer de patience. Le Comité national de ces Jeux demande au public d'arriver au stade dès 14h.  Les organisateurs promettent un spectacle haut en couleur. 

Revue de presse Afrique
À la une: au Mali, la nouvelle Constitution promulguée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 4:09


 Après un scrutin contesté, après le rejet par la Cour Constitutionnelle des requêtes qui lui avaient été soumises, notamment parce que le vote ne s'est pas tenu sur l'ensemble du territoire, Assimi Goïta a porté sa 4e République sur les fonts baptismaux, samedi 22 juillet. Ce 24 juillet au matin, la presse regarde vers la prochaine présidentielle. « La carte Assimi est-elle jouable ? » s'interroge Maliweb. Pour le site, les rumeurs se font plus persistantes sur la probable candidature du Colonel Assimi Goïta. « La charte de la Transition ne l'autorise pas », mais « la nouvelle Constitution ne l'interdit pas » écrit Maliweb. Le colonel Assimi Goïta qui s'est rendu à Kayes le 23 juilletOui, l'encre du décret de promulgation à peine sèche, il s'est rendu hier « dans la cité des rails », raconte l'Essor du Mali. Parmi les annonces, la « relance du trafic ferroviaire » et le début de la « construction du deuxième lycée public de la ville ». Le site Sahel Tribune rappelle lui que « dans le programme des autorités de transition figure aussi la construction de 13 lycées publics, dont 2 lycées d'excellence à Kati et Ségou ».  Jeune Afrique s'interroge : « Assimi Goïta est-il déjà en précampagne ? » « Ses déplacements à l'extérieur du palais présidentiel de Koulouba et de Kati, son fief, se comptent sur les doigts de la main », poursuit le site. « Avant ce déplacement à Kayes, seules Nioro du Sahel, en juillet 2022, Koutiala, sa région d'origine, et Ségou, à l'occasion de sa timide campagne pour le référendum constitutionnel, en juin, avaient accueilli Assimi Goïta, d'ordinaire peu enclin à quitter Bamako ». Le colonel est aussi annoncé en fin de semaine à Saint-Pétersbourg pour le sommet Russie Afrique. « De quoi peaufiner sa stature de chef d'État en vue de la présidentielle de 2024. »Pour Brema Ely Dicko, de l'Université des lettres et des sciences humaines de Bamako, cité par le journal, « la vraie campagne d'Assimi Goïta ne pourra commencer que s'il démissionne », quatre mois avant la fin de la transition. « Il suffirait que le chef de l'État démissionne de l'Armée pour avoir le droit d'être éligible à la présidence de la République » confirme Maliweb. Pour Le Pays au Burkina Faso, « avec cette Constitution, le Mali passe d'un régime semi-présidentiel à un régime hyper-présidentiel ». Mais « le tout, poursuit Le Pays, n'est pas de réussir à faire adopter une nouvelle Constitution (…)  Le nouveau texte divise tellement les Maliens que le président Assimi Goïta et ses partisans feraient mieux d'avoir le triomphe modeste (…) et poursuivre le dialogue avec les partisans du " Non " ». Au Gabon, 19 candidats en lice pour la présidentielle La liste a été publiée le 23 juillet au soir par le Centre gabonais des Élections après une séance plénière tenue à Libreville de 18h à minuit, écrit Gabon actu. Le 26 août prochain, Ali Bongo Ondimba aura donc parmi ses 18 adversaires l'opposante Paulette Missambo et Alexandre Barro Chambrier. Le site indique qu'un meeting du candidat a été « violemment saboté » par des jeunes à Franceville. Certains étaient « armés de gourdins prêts à cogner ». « Un des sympathisants du candidat a été molesté » ajoute Gabon Actu qui affirme que « la police n'est pas intervenue ».  Kinshasa s'apprête à accueillir les 9e Jeux de la Francophonie« Près de 40 pays doivent normalement y prendre part » nous dit Actualité.CD. Pour le site, « la RDC n'a pas droit à l'erreur ». Ces jeux lui avaient été attribués en 2019, puis reportés en 2021 pour cause de Covid, et une deuxième fois en 2022 parce que le pays n'était pas prêt. « Le pays a fait des efforts considérables pour accueillir ces jeux, poursuit Actualité.CD, et, il faudra en faire aussi pour décrocher des médailles ! Car malgré une participation massive des athlètes et artistes, la RDC n'a glané que trois médailles, dont une en or aux derniers Jeux, à Abidjan. » Cette année, « avec la participation de près de 300 sportifs et artistes, les chances des médailles sont réelles (…) Mais la préparation et la motivation ne sont pas véritablement de qualité ».En attendant, rendez-vous vendredi 28 juillet pour la cérémonie d'ouverture au stade des Martyrs à Kinshasa. L'entrée est gratuite, avec 80 000 places assises. Cependant, il faudra s'armer de patience. Le Comité national de ces Jeux demande au public d'arriver au stade dès 14h.  Les organisateurs promettent un spectacle haut en couleur. 

Cultures monde
Retour d'Ukraine / Départ de la MINUSMA, un tournant pour la sécurité au Mali ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 58:21


durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Clara Marchaud revient de la région de Kherson, en Ukraine, toujours sous les eaux suite à la destruction d'un barrage / À la demande du gouvernement militaire du Mali, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait acter la fin de l'intervention de la mission de la paix déclenchée il y a dix ans. - invités : Clara Marchaud Journaliste indépendant basée en Ukraine pour L'Express, Le Figaro et Mediapart ; Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne; Seidik Abba Chercheur associé au groupe interdisciplinaire de recherche en Histoire de l'Afrique (GIRHA) à l'université du Québec à Montréal

Revue de presse Afrique
À la Une: fébrilité à Bamako et à Bangui…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2023 3:49


C'est du moins ce que remarque Jeune Afrique après le week-end mouvementé en Russie… Au Mali et en Centrafrique, « les autorités ont suivi ce qui ressemblait à une tentative de putsch avec une certaine sidération, voire une forme d'inquiétude quant à l'avenir de leur coopération avec Wagner. »Au Mali, tout d'abord, « Assimi Goïta et les autres colonels qui forment la junte ont ainsi échangé à plusieurs reprises sur les événements en cours, croit savoir le site panafricain. Une source militaire affirme que Sadio Camara, ministre de la Défense et artisan de l'arrivée de Wagner au Mali, semblait 'en difficulté, presque fébrile'. Et pour cause : un départ des hommes de Prigojine mettrait en péril l'édifice mis sur pied avec ses partenaires russes. »Comment faire sans Wagner ?En effet, précise Jeune Afrique, « depuis début 2022, environ 1.400 mercenaires sont déployés au Mali, dirigés par Ivan Maslov, un ancien membre des forces spéciales russes en contact direct avec Prigojine. 'Que deviendront-ils si le Kremlin coupe définitivement ses liens avec Prigojine ? C'est une question que beaucoup doivent se poser', souffle une source militaire française. Un départ des mercenaires aurait inévitablement des conséquences militaires. 'Certaines garnisons pourraient s'effondrer, toujours selon cette même source. Les groupes djihadistes pourraient en profiter pour relancer des attaques de grande envergure'.  Une analyse que partage une source malienne, jointe par Jeune Afrique : 'la junte aura du mal à tenir sans Wagner. Sans les Russes, il n'y a pas d'opérations sur le terrain'. Mais, c'est surtout sur le plan politique, et donc symbolique, que l'échec serait significatif, analyse encore le site panafricain. Après avoir coupé les ponts avec les partenaires occidentaux pour faire place au groupe Wagner, la junte se verrait lâchée par ses nouveaux alliés après à peine deux ans de collaboration. Presque un nouvel 'abandon en plein vol', ainsi que le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, avait qualifié l'attitude de la France à l'égard du Mali, en 2021. »Autres horizons ?« Cette situation de division entre le groupe paramilitaire Wagner et les autorités russes tombe au très mauvais moment pour le Mali », reconnait Le Sursaut à Bamako. « Même si les autorités de la Transition n'ont pas encore officiellement réagi, il leur revient de réfléchir d'ores et déjà sur les nouvelles dispositions à prendre dans la lutte contre les groupes djihadistes, affirme le périodique malien. La première disposition à prendre serait de compter sur nos propres capacités de réaction et la deuxième, explorer d'autres horizons, car notre partenaire stratégique, la Russie, est plongé désormais entre deux feux : l'OTAN et Wagner. »Des intérêts politico-économiques…Pour ce qui est de la Centrafrique à présent, l'enjeu est de taille également, note Le Monde Afrique  : « Wagner a érigé le pays en plate-forme qui lui permet de rayonner au Mali et au Soudan. L'enjeu va être de maintenir un modèle d'infiltration de l'Etat et de prédation économique qui a, jusqu'à présent, plutôt fait ses preuves. La RCA est également le lieu à partir duquel Wagner mène en Afrique sa guerre de propagande contre les Occidentaux. Wagner est particulièrement précieux pour le président Faustin-Archange Touadéra, qui l'utilise pour sa protection personnelle, même s'il ne reconnaît pas officiellement sa présence. »Et, puis « au Soudan, relève encore Le Monde Afrique, qui fut sa porte d'entrée en Afrique dès 2017, Wagner devra aussi maintenir une présence mêlant implication sécuritaire et investissement dans l'industrie extractive. Le groupe paramilitaire s'est en effet implanté dans le secteur minier (…) et a fait main basse sur une usine de traitement des résidus extraits de mines d'or dans l'État du Nil. Cette activité extrêmement lucrative permettrait à la Russie de s'approvisionner en tonnes d'or issues de la contrebande, contournant ainsi les sanctions occidentales. »Illusions perdues ?« En tout cas, tant à Bamako qu'à Bangui, des illusions se sont bien évanouies… » C'est ce que constate WakatSéra  à Ouagadougou. Des illusions « quant à la puissance sans mesure conférée aux hommes de Wagner qui ont dû revenir sur leurs pas alors que leur patron avait promis un assaut sur Moscou. Ainsi donc, l'avant et l'après rébellion du 24 juin constitueront désormais des époques bien différentes dans les relations entre la Russie et les pays africains qui ont accueilli Wagner à bras ouverts. Tromperie griffée Poutine ou véritable rébellion portant la marque de Prigojine, cet événement du 24 juin n'a pas fini de livrer toutes ses conséquences, surtout sur un continent africain ouvert actuellement à tous les vents, d'où qu'ils viennent, au nom de la fameuse 'diversification des partenaires extérieurs'. »

Revue de presse Afrique
À la Une: fébrilité à Bamako et à Bangui…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2023 3:49


C'est du moins ce que remarque Jeune Afrique après le week-end mouvementé en Russie… Au Mali et en Centrafrique, « les autorités ont suivi ce qui ressemblait à une tentative de putsch avec une certaine sidération, voire une forme d'inquiétude quant à l'avenir de leur coopération avec Wagner. »Au Mali, tout d'abord, « Assimi Goïta et les autres colonels qui forment la junte ont ainsi échangé à plusieurs reprises sur les événements en cours, croit savoir le site panafricain. Une source militaire affirme que Sadio Camara, ministre de la Défense et artisan de l'arrivée de Wagner au Mali, semblait 'en difficulté, presque fébrile'. Et pour cause : un départ des hommes de Prigojine mettrait en péril l'édifice mis sur pied avec ses partenaires russes. »Comment faire sans Wagner ?En effet, précise Jeune Afrique, « depuis début 2022, environ 1.400 mercenaires sont déployés au Mali, dirigés par Ivan Maslov, un ancien membre des forces spéciales russes en contact direct avec Prigojine. 'Que deviendront-ils si le Kremlin coupe définitivement ses liens avec Prigojine ? C'est une question que beaucoup doivent se poser', souffle une source militaire française. Un départ des mercenaires aurait inévitablement des conséquences militaires. 'Certaines garnisons pourraient s'effondrer, toujours selon cette même source. Les groupes djihadistes pourraient en profiter pour relancer des attaques de grande envergure'.  Une analyse que partage une source malienne, jointe par Jeune Afrique : 'la junte aura du mal à tenir sans Wagner. Sans les Russes, il n'y a pas d'opérations sur le terrain'. Mais, c'est surtout sur le plan politique, et donc symbolique, que l'échec serait significatif, analyse encore le site panafricain. Après avoir coupé les ponts avec les partenaires occidentaux pour faire place au groupe Wagner, la junte se verrait lâchée par ses nouveaux alliés après à peine deux ans de collaboration. Presque un nouvel 'abandon en plein vol', ainsi que le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, avait qualifié l'attitude de la France à l'égard du Mali, en 2021. »Autres horizons ?« Cette situation de division entre le groupe paramilitaire Wagner et les autorités russes tombe au très mauvais moment pour le Mali », reconnait Le Sursaut à Bamako. « Même si les autorités de la Transition n'ont pas encore officiellement réagi, il leur revient de réfléchir d'ores et déjà sur les nouvelles dispositions à prendre dans la lutte contre les groupes djihadistes, affirme le périodique malien. La première disposition à prendre serait de compter sur nos propres capacités de réaction et la deuxième, explorer d'autres horizons, car notre partenaire stratégique, la Russie, est plongé désormais entre deux feux : l'OTAN et Wagner. »Des intérêts politico-économiques…Pour ce qui est de la Centrafrique à présent, l'enjeu est de taille également, note Le Monde Afrique  : « Wagner a érigé le pays en plate-forme qui lui permet de rayonner au Mali et au Soudan. L'enjeu va être de maintenir un modèle d'infiltration de l'Etat et de prédation économique qui a, jusqu'à présent, plutôt fait ses preuves. La RCA est également le lieu à partir duquel Wagner mène en Afrique sa guerre de propagande contre les Occidentaux. Wagner est particulièrement précieux pour le président Faustin-Archange Touadéra, qui l'utilise pour sa protection personnelle, même s'il ne reconnaît pas officiellement sa présence. »Et, puis « au Soudan, relève encore Le Monde Afrique, qui fut sa porte d'entrée en Afrique dès 2017, Wagner devra aussi maintenir une présence mêlant implication sécuritaire et investissement dans l'industrie extractive. Le groupe paramilitaire s'est en effet implanté dans le secteur minier (…) et a fait main basse sur une usine de traitement des résidus extraits de mines d'or dans l'État du Nil. Cette activité extrêmement lucrative permettrait à la Russie de s'approvisionner en tonnes d'or issues de la contrebande, contournant ainsi les sanctions occidentales. »Illusions perdues ?« En tout cas, tant à Bamako qu'à Bangui, des illusions se sont bien évanouies… » C'est ce que constate WakatSéra  à Ouagadougou. Des illusions « quant à la puissance sans mesure conférée aux hommes de Wagner qui ont dû revenir sur leurs pas alors que leur patron avait promis un assaut sur Moscou. Ainsi donc, l'avant et l'après rébellion du 24 juin constitueront désormais des époques bien différentes dans les relations entre la Russie et les pays africains qui ont accueilli Wagner à bras ouverts. Tromperie griffée Poutine ou véritable rébellion portant la marque de Prigojine, cet événement du 24 juin n'a pas fini de livrer toutes ses conséquences, surtout sur un continent africain ouvert actuellement à tous les vents, d'où qu'ils viennent, au nom de la fameuse 'diversification des partenaires extérieurs'. »

Revue de presse Afrique
À la Une: quel avenir pour Wagner en Afrique ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2023 4:12


Une partie de l'Afrique a les yeux fixés vers la Russie, attendant des réponses à des questions que le monde entier se pose après le coup de force de Prigojine ce week-end et son spectaculaire retournement.Ayant désormais repris la main, Vladimir Poutine « doit-il sacrifier son encombrant lieutenant ? », s'interroge Jeune Afrique. « Ou bien va-t-il l'épargner, au nom d'intérêts supérieurs et au risque de passer pour faible ? Prigojine dispose d'atouts non négligeables, pointe le site panafricain, au rang desquels figure son implantation en Afrique. Au Mali et en Centrafrique, son groupe est présent depuis plusieurs années, poursuivant des intérêts privés tout en favorisant ceux du Kremlin. Il a favorisé la perte d'influence de la France, en particulier dans la zone sahélienne, ainsi que le creusement du fossé qui sépare actuellement Paris et Bamako. Une réussite qui pourrait servir de monnaie d'échange à Prigojine dans l'éventualité, très probable, où son conflit avec Vladimir Poutine se poursuivrait. »Avertissement sans frais…En attendant, cette rébellion de Wagner, même éphémère, est « un avertissement pour Bangui, Bamako et Cie », estime Ledjely en Guinée. En effet, la Centrafrique et le Mali « ont fait le choix délibéré de lier leur destin à la fois à la Russie et à la milice Wagner. Des pays dans lesquels on imagine à peine l'inconfort et le malaise avec lesquels on a vécu cette défiance sans précédent que Prigojine a imposé à Vladimir Poutine. « En effet, renchérit L'Observateur Paalga à Ouagadougou,  cette "rébellion manquée" est un avertissement sans frais. Avertissement sans frais destiné à ceux des pays, institutions ou entreprises, notamment en Afrique, qui ont fait appel, ou songeraient à faire appel à ces mercenaires, plus près de leurs bourses, que ce soit sous forme de contrats miniers juteux ou d'espèces sonnantes et trébuchantes, que de l'engagement soutenu dans la guerre contre les groupes armés terroristes. »Quid de Wagner sur le continent ?WakatSéra au Burkina Faso s'interroge : « quel avenir pour Wagner en Afrique ? Tout dépendra certainement du sort de Prigojine lui-même. Restera-t-il le patron du groupe paramilitaire depuis son exil biélorusse ? Et si Wagner était absorbé par l'armée russe ? » En tout cas, « au Mali comme en Centrafrique, ceux qui ne sont pas en mesure de pousser l'analyse aussi loin que les bookmakers de la politique et des conflits n'auront certainement plus la même confiance aveugle dans la grande puissance de Vladimir Poutine. Et si ce coup se révèle être un faux, c'est la crédibilité d'Evguéni Prigojine et de son "armée" dans l'armée qui en prendra un bon coup. »Une brèche ?« Vue d'Afrique, cette bravade de Wagner envers Poutine interroge, renchérit le quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouagadougou, car elle questionne sur la capacité de Moscou à tenir "ses" paramilitaires alors qu'ils sont présents au Mali et en Centrafrique. Après ce défi lancé à Poutine, les Africains sont encore plus circonspects sur la capacité de Wagner à aider à lutter contre le terrorisme au Mali et les rebelles en RCA. (…) Avec ce couac, l'Afrique sait que le seul interlocuteur reste Poutine, mais doit se convaincre que le plus fort ne le reste jamais pour l'éternité. En outre, à l'heure où la Russafrique connaît un réchauffement exponentiel et à l'approche du sommet entre le continent et la Russie, "ce coup d'Etat avorté", ou grand bluff de Prigojine, ne manquera pas de semer le trouble dans l'imaginaire des Africains sur le système Poutine jugé jusque-là quasi-infaillible (…). Prigojine a-t-il provoqué une brèche dans cette cuirasse poutinienne ? »On revient à Ledjely qui prévient : « les problèmes sécuritaires auxquels nos pays font face sont la résultante d'inconséquences dont nos dirigeants sont en grande partie responsables. De ce point de vue, leur souverainisme de circonstance est à la fois une diversion et une fuite avant. Et le choix pour eux de s'offrir à la Russie à vil prix n'est qu'une manœuvre visant à s'abriter derrière un acteur de la communauté internationale disposé à fermer les yeux sur le martyr qu'ils sont prompts à faire vivre à leurs compatriotes. Mais à quelque chose malheur étant bon, conclut le site guinéen, la rébellion de Wagner doit les inciter à revenir à la raison. Si, du reste, ils sont doués de lucidité. »

Journal de l'Afrique
Rébellion de Wagner : le groupe paramilitaire va continuer ses opérations au Mali et en Centrafrique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2023 14:47


Le groupe paramilitaire Wagner va continuer d'opérer au Mali et en Centrafrique, a assuré lundi Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe. Il affirme en outre que la rébellion de cette organisation en Russie n'affectera pas la relation entre Moscou et ses alliés. Pour en parler, Thierry Vircoulon, chercheur associé Afrique à l'IFRI.

Revue de presse Afrique
À la Une: quel avenir pour Wagner en Afrique ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2023 4:12


Une partie de l'Afrique a les yeux fixés vers la Russie, attendant des réponses à des questions que le monde entier se pose après le coup de force de Prigojine ce week-end et son spectaculaire retournement.Ayant désormais repris la main, Vladimir Poutine « doit-il sacrifier son encombrant lieutenant ? », s'interroge Jeune Afrique. « Ou bien va-t-il l'épargner, au nom d'intérêts supérieurs et au risque de passer pour faible ? Prigojine dispose d'atouts non négligeables, pointe le site panafricain, au rang desquels figure son implantation en Afrique. Au Mali et en Centrafrique, son groupe est présent depuis plusieurs années, poursuivant des intérêts privés tout en favorisant ceux du Kremlin. Il a favorisé la perte d'influence de la France, en particulier dans la zone sahélienne, ainsi que le creusement du fossé qui sépare actuellement Paris et Bamako. Une réussite qui pourrait servir de monnaie d'échange à Prigojine dans l'éventualité, très probable, où son conflit avec Vladimir Poutine se poursuivrait. »Avertissement sans frais…En attendant, cette rébellion de Wagner, même éphémère, est « un avertissement pour Bangui, Bamako et Cie », estime Ledjely en Guinée. En effet, la Centrafrique et le Mali « ont fait le choix délibéré de lier leur destin à la fois à la Russie et à la milice Wagner. Des pays dans lesquels on imagine à peine l'inconfort et le malaise avec lesquels on a vécu cette défiance sans précédent que Prigojine a imposé à Vladimir Poutine. « En effet, renchérit L'Observateur Paalga à Ouagadougou,  cette "rébellion manquée" est un avertissement sans frais. Avertissement sans frais destiné à ceux des pays, institutions ou entreprises, notamment en Afrique, qui ont fait appel, ou songeraient à faire appel à ces mercenaires, plus près de leurs bourses, que ce soit sous forme de contrats miniers juteux ou d'espèces sonnantes et trébuchantes, que de l'engagement soutenu dans la guerre contre les groupes armés terroristes. »Quid de Wagner sur le continent ?WakatSéra au Burkina Faso s'interroge : « quel avenir pour Wagner en Afrique ? Tout dépendra certainement du sort de Prigojine lui-même. Restera-t-il le patron du groupe paramilitaire depuis son exil biélorusse ? Et si Wagner était absorbé par l'armée russe ? » En tout cas, « au Mali comme en Centrafrique, ceux qui ne sont pas en mesure de pousser l'analyse aussi loin que les bookmakers de la politique et des conflits n'auront certainement plus la même confiance aveugle dans la grande puissance de Vladimir Poutine. Et si ce coup se révèle être un faux, c'est la crédibilité d'Evguéni Prigojine et de son "armée" dans l'armée qui en prendra un bon coup. »Une brèche ?« Vue d'Afrique, cette bravade de Wagner envers Poutine interroge, renchérit le quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouagadougou, car elle questionne sur la capacité de Moscou à tenir "ses" paramilitaires alors qu'ils sont présents au Mali et en Centrafrique. Après ce défi lancé à Poutine, les Africains sont encore plus circonspects sur la capacité de Wagner à aider à lutter contre le terrorisme au Mali et les rebelles en RCA. (…) Avec ce couac, l'Afrique sait que le seul interlocuteur reste Poutine, mais doit se convaincre que le plus fort ne le reste jamais pour l'éternité. En outre, à l'heure où la Russafrique connaît un réchauffement exponentiel et à l'approche du sommet entre le continent et la Russie, "ce coup d'Etat avorté", ou grand bluff de Prigojine, ne manquera pas de semer le trouble dans l'imaginaire des Africains sur le système Poutine jugé jusque-là quasi-infaillible (…). Prigojine a-t-il provoqué une brèche dans cette cuirasse poutinienne ? »On revient à Ledjely qui prévient : « les problèmes sécuritaires auxquels nos pays font face sont la résultante d'inconséquences dont nos dirigeants sont en grande partie responsables. De ce point de vue, leur souverainisme de circonstance est à la fois une diversion et une fuite avant. Et le choix pour eux de s'offrir à la Russie à vil prix n'est qu'une manœuvre visant à s'abriter derrière un acteur de la communauté internationale disposé à fermer les yeux sur le martyr qu'ils sont prompts à faire vivre à leurs compatriotes. Mais à quelque chose malheur étant bon, conclut le site guinéen, la rébellion de Wagner doit les inciter à revenir à la raison. Si, du reste, ils sont doués de lucidité. »

Atelier des médias
L'urgence de repenser la régulation du numérique et des médias

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jun 24, 2023 33:21


Les géants de la tech et du web que sont Google, Facebook ou encore Microsoft exercent une telle emprise sur l'écosystème informationnel qu'il est urgent de repenser leur régulation, explique Nathalie Sonnac, professeure à l'université Paris-Panthéon-Assas. Ancienne membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), instance régulatrice des médias en France, Nathalie Sonnac a publié en mars 2023 un livre intitulé Le nouveau monde des médias – Une urgence démocratique (Odile Jacob).Durant une trentaine de minutes d'entretien dans L'atelier des médias de RFI, Nathalie Sonnac explique pourquoi « défendre les médias, c'est défendre la démocratie ». Pour elle, cela passe par une remise à plat du cadre régissant les médias, un « véritable changement de logiciel » tant économique que réglementaire. L'idée générale est de prendre en compte les nouveaux usages. Enfin elle rappelle l'importance de l'éduction aux médias et à l'information (EMI).Mondoblog audio fait entendre le blogueur malien Mohamed Camara qui nous raconte comment sont vécus les délestages dans son pays en cette période de fortes chaleurs. Son article a pour titre : « Au Mali, l'électricité est le luxe du siècle ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Au Mali, les casques bleus prêts à plier bagage?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la visite de Mohamed Ben Salman à Paris et sur la mise à la retraite d'une cinquantaine de généraux au Tchad. France/Arabie Saoudite : les enjeux de la visite de MBS Moins d'un an après une première visite en France, le prince saoudien Mohammed ben Salman est de nouveau à Paris pour une dizaine de jours. Malgré la polémique qui entoure ce séjour, pourquoi Emmanuel Macron tient-il à se rapprocher de l'Arabie Saoudite ? Avec Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI.  Tchad : 48 généraux mis à la retraiteÀ la surprise générale, un décret de Mahamat Idriss Déby a mis à la retraite près d'une cinquantaine de généraux. C'est une première depuis plus de 20 ans. Qu'est-ce qui a motivé le président tchadien à prendre une telle mesure ? Quelles conséquences cette décision peut-elle avoir sur l'armée ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Pourquoi le Mali demande le départ immédiat des casques bleus ? Le 16 juin 2023, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a demandé le « retrait sans délai » de la Minusma. Quel est l'intérêt du gouvernement malien à formuler cette demande maintenant ? Cela a-t-il un lien avec le référendum constitutionnel du 18 juin ? Minusma : le Conseil de sécurité va-t-il acter la demande du Mali ? Alors que le mandat de la Minusma arrive à échéance le 30 juin 2023, le gouvernement malien a déclaré vouloir un retrait immédiat des forces onusiennes. Est-ce que cela signifie que le Conseil de sécurité actera cette décision dans 10 jours ? Quelles sont les mesures envisagées par le gouvernement pour pallier le départ des casques bleus ? Mali : quels seront les impacts du retrait des forces onusiennes ? Alors que la Minusma a permis de créer de nombreux emplois, notamment dans le nord du Mali, quelles conséquences un départ anticipé pourra-t-il avoir sur notre économie ? Les divergences sur le sujet ne risquent-elles pas d'amplifier la crise interne du pays ? Avec Niagalé Bagayoko, présidente de l'African security network, spécialiste des questions de sécurité au Sahel.   

Musiques du monde
Double #SessionLive avec Vieux Farka Touré et Bibi Tanga & the Selenites

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Jun 3, 2023 48:30


De Bamako à Bangui en passant par la rue Dauphine à Paris, 2 sessions live sur un plateau avec l'artiste malien Vieux Farka Touré et les funky lunaires Bibi Tanga & the Selenites. (Rediffusion) Notre 1er invité est Vieux Farka Touré qui présente son nouvel album Les Racines.L'éminent guitariste malien Vieux Farka Touré sort son nouvel album Les Racines sur le label World Circuit. Touré, connu comme le « Hendrix du Sahara » est le fils du défunt pionnier du « Desert Blues » Ali Farka Touré ; l'album Les Racines est le premier album de Touré sur le label et son premier depuis 2017. Le titre Les Racines souligne une profonde reconnexion avec la musique songhai du nord du Mali connue sous le nom de « Desert Blues », rendue célèbre par son père via ses propres sorties World Circuit des décennies plus tôt.Un proverbe populaire au Mali dit que le nom de famille de la vie est synonyme de changement. C'est un dicton que Vieux Farka Touré a suivi tout au long de sa carrière, au travers d'une série d'explorations et de collaborations transfrontalières aventureuses. Mais, il existe un autre adage plus universel qui dit que pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient. C'est ce besoin humain essentiel d'embrasser son héritage qui est au cœur de l'album Les Racines.Fils de feu Ali Farka Touré, considéré comme le meilleur guitariste que l'Afrique ait jamais produit, Vieux a passé deux ans à réaliser Les Racines, mais l'album était déjà en gestation dans son esprit depuis plus longtemps encore. « J'avais envie de faire un album plus traditionnel depuis très, très longtemps. C'est important pour moi et pour le peuple malien de rester connecté à nos racines et à notre histoire », explique Vieux. Il a profité de la période de confinement provoquée par l'épidémie de coronavirus, qui l'a empêché de partir en tournée, pour écrire la déclaration la plus profonde de sa carrière à ce jour. Les Racines est le sixième album solo de Vieux, dont la carrière discographique a débuté en 2006 et qui a donné lieu à des collaborations audacieuses avec des artistes comme Dave Matthews et le guitariste de jazz John Scofield, à un album avec l'auteure-compositrice-interprète américaine Julia Easterlin et à deux disques avec l'artiste israélien Idan Raichel sous le nom de Touré-Raichel Collective. « Au début de ma carrière, les gens m'ont demandé pourquoi je ne suivais pas simplement mon père. Mais il était important pour moi d'établir ma propre identité », dit Vieux. « Maintenant que les gens savent ce que je peux faire, je peux revenir à ces racines avec fierté et, je l'espère, une certaine autorité. »Enregistré à Bamako dans le home studio de Vieux, les grooves intemporels de l'album sont imprégnés de la musique traditionnelle d'Afrique de l'Ouest. Mais, la fougue du jeu de guitare de Vieux et l'urgence des messages de ses chansons ajoutent une pertinence tout à fait contemporaine. « Nous ne sommes rien si nous ne montrons pas de respect pour notre passé », note Vieux. « Mais nous pouvons aussi marier la modernité avec la force de nos traditions. »Les dix chansons, toutes des compositions originales, abordent un éventail de sujets traditionnels et contemporains. « Au Mali, beaucoup de gens sont analphabètes et la musique est le principal moyen de transmettre des informations et des connaissances », explique Vieux. « Mon père s'est battu pour la paix et en tant qu'artistes, nous avons l'obligation d'éduquer sur les problèmes auxquels notre pays est confronté, de rallier les gens et de les guider vers la raison. »« Revenir aux racines de cette musique est un nouveau départ pour moi et je n'ai jamais passé autant de temps ou travaillé aussi dur sur un album », dit Vieux. « Je savais qu'il devait être profond, durable et puissant et j'ai donc pris beaucoup de temps pour réfléchir à la façon de le faire et de le mettre en place. »Titres interprétés au grand studio- Gabou Ni Tie Live RFI voir le clip - Les Racines, extrait de l'album Les Racines- Ngala Kaorene Live RFI voir le clip.Line Up : Vieux Farka Touré, chant et guitare - Adama Kone, calebasse.Son : Benoît Letirant & Fabien Mugneret.► album Les Racines (World Circuit / BMG 2022).► À lire sur RFI Musique.Puis, nous recevons Bibi Tanga & the Selenites pour présenter le nouvel album The Same Tree.Depuis 2008, date officielle de la création du son Selenites, pas un continent qui n'ait entendu les sonorités rétrofuturistes des hommes de la lune. Avec plus de 200 concerts à leur actif, à Paris, New-York, Dakar, Bombay, Londres, Istanbul, Bangalore, Los Angeles, Bangui, Douala... De l'Asie à l'Amérique, de l'Europe à l'Afrique, des milliers de terriennes et terriens envoûtés ont dansé aux rythmes des hommes de la lune. Bibi Tanga & the Selenites ont sillonné la planète, enchaînant les morceaux imparables qui nous accompagnent et nous restent en tête. De Redwine à My heart is jumping, de Be Africa à Poetofthe soul, le quintette a, depuis sa formation, trouvé sa place dans de nombreuses playlists.Autour des vibrations de la voix profonde et de la basse de Bibi Tanga, Eric Kerridge (figure de la scène funk et vertèbre guitaristique de la Malka Family), Arthur Simonini (transfuge ultra-éclectique du Conservatoire national et compositeur de musique de films, notamment pour Céline Sciamma) et Arnaud Biscay (batteur virtuose, entendu aussi bien auprès de Michel Portal, Adrien Soleiman, Malik Djoudi ou Philippe Katerine) sont conduits par l'énigmatique et prolifique Professeur Inlassable, platineur artistique et grand sorcier des samples.Pour leur retour, les Selenites ont puisé dans leurs influences multiples pour nous concocter un écrin de groove aussi dansant qu'hypnotique.Titres interprétés au grand studio- Kindagoso Live RFI- Like A Rolling Stone, extrait de l'album The Same Tree, voir le clip- Trouble (I don't mind) Live RFI.Line Up : Bienvenu Tanga, basse et chant - Le Professeur Inlassable, platines - Karim Attoumane, guitare électrique - Arthur Simonini, clavier et violon - Arnaud Biscay, batterie.Son : Benoît Letirant & Fabien Mugneret.► album The Same Tree (Inlassable Disque 2022).- Voir le clip The Good Side of your Face - Voir Les Concerts Volants Arte. ► À lire sur RFI Musique.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Au Mali, vers un retrait des Casques bleus?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 29, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tentatives de dialogue entre les forces vives de Guinée et les autorités de transition, sur la candidature de Ron DeSantis à la primaire républicaine et sur la fin du partage de comptes de Netflix. Mali : les Casques bleus sur la sellette ? Un nouveau rassemblement pour demander le départ de la Minusma s'est tenu jeudi dernier (25 mai 2023) à Bamako. Quel regard portent les autorités maliennes sur ces manifestations ? Face à ce ressentiment, la mission des Nations unies pourrait-elle partir ? Avec Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel.  Guinée : vers la fin du bras de fer junte - Forces vives ?La semaine dernière, le tribunal de Dixinn(Conakry) a levé le contrôle judiciaire de neuf opposants. Des hommes politiques poursuivis pour avoir soutenu des manifestations contre la junte. Parmi eux, il y a Étienne Soropogui ou encore Fodé Oussou Fofana, des figures de la classe politique guinéenne. La levée de ce contrôle judiciaire fait partie des revendications des Forces vives de Guinée. Les FVG qui ont posé plusieurs conditions pour renouer le dialogue avec les autorités. Cette mesure intervient quelques jours après la libération des leaders du FNDC. Cette multiplication de gestes de la part des autorités peut-elle permettre une relance du dialogue avec les Forces vives ?Avec Matthias Raynal, correspondant de RFI en Guinée Conakry.  Présidentielle américaine : Ron DeSantis peut-il battre Donald Trump ?Sur Twitter, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé sa candidature à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2024. Il est le principal rival de Donald Trump. Quelle stratégie compte-t-il employer pour battre l'ancien président américain ? A-t-il ses chances ? Avec Françoise Coste, historienne, professeure à l'Université Toulouse 2, spécialiste de la droite américaine et du parti républicain.Netflix : pourquoi la plateforme met fin au partage de comptes ? Il n'est désormais plus possible d'utiliser le compte Netflix d'un ami pour regarder sa série préférée. La plateforme américaine a, en effet, décidé de restreindre le partage de comptes. Pourquoi met-elle un terme à cette pratique longtemps tolérée ? Face à la concurrence, Netflix ne risque-t-il pas de perdre des abonnés ?Avec Philippe Bailly, président et cofondateur de NPA Conseil, spécialiste de l'économie des médias.  

Les journaux de France Culture
Quel rôle ont eu les autorités françaises dans l'enlèvement d'Olivier Dubois au Mali ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 17, 2023 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Deux mois après la libération d'Olivier Dubois, une enquête menée par plusieurs médias pointe les défaillances de l'armée française déployée au Mali. Elle aurait tenté d'utiliser le journaliste pour localiser un responsable djihadiste tout en sachant les risques qu'il prenait.

Un jour dans le monde
Les leçons des révélations de la presse sur l'enlèvement d'Olivier Dubois au Mali

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 17, 2023 4:21


durée : 00:04:21 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Une enquête de plusieurs médias dénonce les manœuvres de l'armée française derrière l'enlèvement du journaliste Olivier Dubois. Les autorités françaises auraient tenté de l'utiliser pour localiser un chef djihadiste. Cette affaire nous interroge sur le rôle de l'armée et sur métier de journaliste.

Le journal de 8H00
Quel rôle ont eu les autorités françaises dans l'enlèvement d'Olivier Dubois au Mali ?

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later May 17, 2023 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Deux mois après la libération d'Olivier Dubois, une enquête menée par plusieurs médias pointe les défaillances de l'armée française déployée au Mali. Elle aurait tenté d'utiliser le journaliste pour localiser un responsable djihadiste tout en sachant les risques qu'il prenait.

InterNational
Les leçons des révélations de la presse sur l'enlèvement d'Olivier Dubois au Mali

InterNational

Play Episode Listen Later May 17, 2023 4:21


durée : 00:04:21 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Une enquête de plusieurs médias dénonce les manœuvres de l'armée française derrière l'enlèvement du journaliste Olivier Dubois. Les autorités françaises auraient tenté de l'utiliser pour localiser un chef djihadiste. Cette affaire nous interroge sur le rôle de l'armée et sur métier de journaliste.

ONU Info

Au menu de l'actualité :L'ONU réclame des changements profonds pour réduire drastiquement la pollution plastique.Après le passage du cyclone Mocha au Myanmar et au Bangladesh, les humanitaires décrivent une expérience terrifiante.Au Mali la structure familiale traditionnelle a connu de profonds changements.Présentation : Florence Westergard

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Mamadou Sinsy Coulibaly: au Mali, l'État ne fait rien pour les entreprises

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later May 5, 2023 48:30


C'est un patron touche-à-tout et aux prises de position tranchées qui est venu dans les studios de RFI : Mamadou Sinsy Coulibaly, fondateur du groupe Kledu, présent dans de nombreux secteurs d'activité comme le commerce, les assurances, l'agriculture, l'élevage d'autruches, le tourisme, les services, la communication et les médias, qu'il s'agisse de la radio ou de bouquets de télévision avec le groupe Malivision.  Parfois présenté comme l'homme le plus riche du pays, il répond aux questions de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique).Libéral convaincu et fervent critique de la politique menée par la junte militaire au pouvoir au Mali, il dénonce un mauvais traitement infligé selon lui aux entreprises, les mauvaises conditions pour le commerce régional, une coopération inappropriée avec certains pays voisins. Mamadou Sinsy Coulibaly n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles comme la lutte contre le terrorisme ou la corruption, l'un de ses principaux chevaux de bataille. Il en appelle à un rapprochement avec la France, tout en rejetant toute collaboration avec la Russie et d'autres pays qu'il considère totalitaires. Il dévoile enfin son affection pour le cinéma malien, à l'occasion de la remise par le Festival de Cannes du Carrosse d'or, prestigieuse récompense, à Souleymane Cissé. LE PARCOURS DE NOTRE INVITÉ Mamadou Sinsy Coulibaly (67 ans), est à la tête du groupe Kledu, du nom de sa mère. Ce conglomérat a employé jusqu'à 3.000 personnes, avant d'être mis en difficulté par la crise politique, sécuritaire et économique que traverse le Mali.  De 2015 à 2020, il a été président du Conseil national du patronat du Mali. L'aventure s'est mal terminée. En 2020, il a contesté la validité de l'élection emportée par Amadou Sankaré, affirmant avoir obtenu un second mandat. La crise a paralysé le patronat pendant près de deux ans jusqu'à l'élection à sa tête en 2022 de Mossadeck Bally, fondateur du groupe hôtelier Azalaï. Ce parcours très riche a débuté par des études à Mopti et à Bamako avant un départ en France : des études de mécanique à l'Université de Jussieu, puis au Mans pour une école de commerce dans le secteur automobile. Dans les années 1970, Mamadou Sinsy Coulibaly a créé sa première entreprise pour assurer la sécurité d'un supermarché. Quand ce contrat n'est pas reconduit, il s'envole pour les États-Unis, où il va fonder une société de services funéraires à destination des diasporas africaines avant d'investir dans une compagnie aérienne reliant Miami à Haïti, puis de revenir définitivement au Mali en 1979 et fonder ensuite le groupe Kledu.Retrouvez-nous sur :      - Facebook- Twitter

ONU Info

Au menu de l'actualité :Le monde doit se préparer à des températures records, alerte l'OMM.Le Conseil de sécurité a examiné de nouvelles approches pour restaurer la confiance dans un système international sous tension.Au Mali, la MINUSMA apporte son appui dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.Présentation : Florence Westergard

Les enjeux internationaux
Au Mali, l'Etat Islamique installe son sanctuaire à Ménaka

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Apr 20, 2023 16:01


durée : 00:16:01 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Les combattants du groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) ont pris la localité malienne de Tidermène, isolant la ville de Ménaka dans une région du nord-est passée presque entièrement sous le contrôle de l'EIGS... - invités : Luis Martinez politiste et spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, directeur de recherche au CERI. Ses recherches portent sur l'Etat au Maghreb, la démocratisation, l'islamisme et la rente pétrolière.

Washington Forum - Voix de l'Amérique
Washington Forum : l'avenir de l'accord d'Alger au Mali - avril 13, 2023

Washington Forum - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Apr 13, 2023 28:58


Dans Washington Forum cette semaine : l'avenir de l'accord d'Alger pour la paix et la réconciliation au Mali. L'ex-rébellion touareg estime qu'il n'y a "aucun moyen de construire un avenir commun" avec Bamako. C'était lors d'une cérémonie à Kidal fêtant la proclamation unilatérale de l'indépendance le 6 avril 2012. La veille, elle a dénoncé le survol de la ville du nord par des avions de l'armée. Une montée de tension qui a poussé le groupe de médiateurs à faire "des propositions concrètes visant à relancer l'accord pour la paix". L'accord d'Alger est-il menacé et faut-il craindre une reprise des hostilités ? Quelles solutions pour une paix définitive dans le nord du Mali ?

ONU Info

Au menu de l'actualité :L'ONU s'alarme de l'escalade de la crise des migrants en Méditerranée centraleAu Mali, la MINUSMA continue de contribuer à la protection des civilsLe Président de la Commission d'enquête internationale indépendante sur l'Ukraine témoigne de l'état d'esprit de la population. Présentation : Florence Westergard

ONU Info

Au menu de l'actualité :L'ONU lance un appel à la transformation industrielle afin de réaliser les Objectifs de développement durableAu Mali, la MINUSMA sensibilise les populations aux risques des mines et engins explosifsJeunes reporteurs de l'ONU en action à Genève Présentation : Cristina Silveiro

ONU Info

Au menu de l'actualité :Journée de lutte antiminesExamen de l'initiative « Faire taire les armes » en AfriqueAu Mali, un centre pour les personnes vivant avec la trisomie 21 Présentation : Cristina Silveiro

ONU Info

Au menu de l'actualité : Pleins feux sur la 52eme session du Conseil des droits de l'homme.République démocratique du Congo : il faut que les hostilités cessent pour que les populations puissent vivre en paix, a dit un expert.  Au Mali, la crise a un impact dévastateur sur les populations civiles.Enfin, en Ukraine, les violations des droits humains sont scandaleusement routinières, a déploré le chef des droits de l'homme. Présentation : Florence Westergard 

Journal de l'Afrique
Le référendum constitutionnel au Mali reporté sine die

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 14:44


La nouvelle constitution devait être soumise au vote le dimanche 19 mars au peuple malien. Ce vendredi, soit neuf jours avant le référendum, les militaires au pouvoir ont annoncé un report sans préciser de nouvelle date. Mais ils maintiennent leur engagement vis-à-vis de la Cédéao : rendre le pouvoir aux civils en 2024. Pour analyser la situation, nous recevons Serge Daniel, correspondant de RFI à Bamako, de passage à Paris.

mali au mali sine die constitutionnel
ONU Info

Au menu de l'actualité :Malgré les défis, l'Afrique est sur la voie du progrès.La situation des droits de l'homme en République centrafricaine reste très préoccupante, selon un expert indépendant.Au Mali, la MINUSMA aide les agents pénitentiaires à effectuer leur travail malgré les multiples contraintes.Présentation : Florence Westergard 

ONU Info

Au menu de l'actualité : Appel humanitaire de 5,6 milliards de dollars pour aider les millions de personnes affectées par la guerre en Ukraine.L'élévation du niveau des mers et ses implications pour la paix et la sécurité. Au Mali, la radio œuvre en faveur de la paix et de la cohésion sociale face aux défis sécuritaires.Présentation : Florence Westergard

ONU Info

La Journée mondiale de la Radio, qui est célébrée chaque année le 13 février, est une journée importante pour la radio des Nations Unies au Mali, Mikado-FM, alors qu'elle fête son 8e anniversaire.Selon son chef adjoint Martial Asseme, Mikado FM s'efforce, depuis sa création, d'être un vecteur de paix et de cohésion sociale.Emettant à Bamako et dans les régions nord du pays, cette radio est aussi appelée la voix de la paix et contribue, selon lui, à donner une visibilité aux actions de la MINUSMA, la mission des Nations Unies dans le pays, et à accompagner les autorités maliennes dans le cadre du retour à la paix.Martial Asseme est au micro de Sory Ibrahim Maiga.

Le Collimateur
Dans le viseur #48 : Au Mali sans Barkhane

Le Collimateur

Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 38:43


Dans cet épisode, le chef de bataillon Guillaume, de l'Ecole de guerre-Terre, raconte son mandat au sein de la MINUSMA et les difficultés à continuer à opérer face aux obstructions des autorités maliennes.

Journal de l'Afrique
Sergueï Lavrov au Mali : Moscou promet son aide aux pays du Sahel face aux jihadistes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 7, 2023 13:25


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis, mardi 7 février, l'aide de Moscou aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée face aux jihadistes. Il a également laissé présager une implication accrue en Afrique, confrontée selon lui aux "approches néocoloniales" des Occidentaux. La visite à Bamako est présentée par les deux parties comme une première "historique" de la part d'un chef de la diplomatie russe.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: premier Ministre Burkinabè au Mali, retraite Varane, économie britannique, Billo Bah arrêté

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 6, 2023 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité.   Mali : suite à la visite du premier ministre burkinabè à Bamako, quelle coopération entre les deux Etats pour lutter contre le djihadisme ? Par Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel basé à Dakar Football : retraite internationale de Raphaël Varane, à 29 ans. Par Antoine Grognet, journaliste au service sport de RFI Royaume-Uni : comment sortir de la crise économique ? Par Dominique Baillard, journaliste au service économie, chroniqueuse d'Aujourd'hui l'éco sur RFI Guinée : Mamadou Billo Bah de la FNDC placé sous mandat de dépôt. Avec Fabien Offner, chercheur au bureau Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale d'Amnesty International   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

ONU Info

Au menu de l'actualité :Le pape François a effectué une visite en RDC qui connaît la plus grande crise de la faim en AfriqueAu Mali, le nombre de personnes ayant besoin d'une assistance humanitaire est en hausseA Genève, l'Orchestre des Nations fête ses 10 ans. Présentation : Jérôme Bernard

ONU Info

Au menu de l'actualité :Les médicaments contrefaits tuent des centaines de milliers de personnes dans les pays du Sahel, alerte l'ONUDC.Il est urgent de restaurer les zones humides : c'est le thème de la journée mondiale cette année.Au Mali, un projet de stockage des armes légères et de petits calibres vient d'être lancé par l'ONU. Présentation : Florence Westergard

ONU Info

Nous allons explorer le rôle des femmes dans l'instauration d'une paix durable dans les communautés au Mali et en République centrafricaine, que ce soit par le biais de négociations de paix ou de processus politiques.Construire la paix, résoudre les conflits et rétablir les communautés et les sociétés, le rôle des femmes en tant que médiatrices et actrices dans les négociations de paix et la mise en œuvre des accords de paix est primordial.Nous allons découvrir deux de ces femmes.Maiga Adiza Mint Mohammed, Présidente des Femmes leaders pour la paix, la réconciliation et le développement dans les régions de Tombouctou et Taoudenni au Mali. Béatrice Epaye, originaire de la République centrafricaine, est une femme politique et une éducatrice qui milite pour une meilleure gouvernance et, en particulier, pour les droits des femmes, notamment leur participation à la politique.Présentation et mixage : Florence WestergardMerci au Département des opérations de paix, à Guira-FM et Mikado-FM pour leur contribution.

Le Média
Mensonges, bavures, prison fantôme… les derniers secrets de la France au Mali

Le Média

Play Episode Listen Later Jan 16, 2023 44:14


Remi Carayol est un des animateurs du site d'information spécialisé Afrique XXI et il collabore régulièrement à Mediapart, au Monde diplomatique et à Orient XXI. Dans notre microcosme politico-médiatique, les polémiques vont et viennent, suscitent les controverses puis sont très vite démodées. Il y a quelques jours, c'est-à-dire une éternité, l'acteur Omar Sy suscitait mille indignations surjouées parce qu'il s'était interrogé sur l'indifférence d'une partie de ses compatriotes au sujet des guerres en Afrique. Une indifférence pourtant réelle, et qui profite bien aux politiques, qui n'ont pas à faire trop d'efforts pour fabriquer le consentement de l'opinion publique au moment de s'engager en guerre, au Sahel, en multipliant les fake news et les narratifs mythologiques. Une indifférence qui permet de faire admettre l'échec en rase campagne que l'on observe aujourd'hui, en procédant par un tour de passe-passe : en gros, on a tout bien fait, mais les trolls russes font croire des bobards à nos Africains. C'est contre cette indifférence qui entrave la délibération démocratique sur les engagements de son pays en Afrique que mon confrère Rémi Carayol entend se battre en publiant ce livre aux Éditions La Découverte. « Le Mirage sahélien », sous-titré « La France en guerre en Afrique/Serval, Barkhane et après ? ». Remi Carayol est un des animateurs du site d'information spécialisé Afrique XXI et il collabore régulièrement à Mediapart, au Monde diplomatique et à Orient XXI. ▶ Soutenez Le Média :

Journal de l'Afrique
Libération des soldats ivoiriens détenus au Mali : l'émotion des familles à Abidjan

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 9, 2023 13:26


Les 46 soldats ivoiriens libérés par les autorités maliennes ont été accueillis en héros ce week-end à Abidjan après plusieurs mois de détention. Les militaires étaient accusés par Bamako d'être des mercenaires, avant d'être condamnés puis graciés par le président malien Assimi Goïta. Les négociations menées par le président togolais ont porté leurs fruits, mais la pression de la Cédéao a également joué un rôle. Les familles des militaires ont confié leur émotion à Sadia Mandjo et Ange Nomenyo.

Revue de presse française
À la Une: Goïta absout les 49 Ivoiriens condamnés

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 7, 2023 4:22


Grâce présidentielle avec remise totale de peines pour les 49 militaires des forces spéciales ivoiriennes, condamnés au Mali pour « attentat et complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté extérieure de l'État ». Au Mali-même, le site Malijet estime que, dans le dossier des « mercenaires » ivoiriens, la médiation togolaise a « finalement porté (ses) fruit(s) », la décision « tant attendue » étant tombée deux jours après la visite du président du Togo, Faure Gnassingbé, au Mali puis en Côte d'Ivoire. Malijet y voit un « geste » démontrant notamment « l'attachement du colonel Goïta à la paix, au dialogue, au panafricanisme ». En Côte d'Ivoire, la Une de L'Inter souligne que si les 49 soldats ivoiriens ont été « graciés », la « junte malienne » a aussi dénoncé l'ultimatum du président en exercice de la Cédéao, Umaro Sissoco Embaló, et l'a mis « en garde », complète ce quotidien indépendant ivoirien. Emporté par son enthousiasme, Fraternité Matin, en Une, assure sans attendre que les 46 soldats ivoiriens encore détenus à Bamako ont été « libérés » [ce qui n'était pas encore le cas au moment où Frat Mat mettait sous presse, NDLR]. En manchette, le journal gouvernemental ivoirien tenait aussi à affirmer que lesdits 46 étaient « détenus illégalement au Mali ». De son côté, la Une du quotidien Le Nouveau Réveil, proche du PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié, estime « bonne (…) quoique tardive » la décision du président de la transition malienne Assimi Goïta. En France, enfin, le site du quotidien Le Figaro prédit que « la grâce accordée par Assimi Goïta aura en tout cas le mérite d'endiguer une potentielle réaction nationaliste en Côte d'Ivoire, un pays où vi(ven)t au moins 1,5 million de Maliens et où le discours anti-étrangers gagne du terrain ». Le « Marocgate », cauchemar de Borrell Fin de la visite oh combien délicate du haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, à Rabat. Il n'était pas venu sur place pour ça, Josep Borrell, mais pour renforcer le partenariat UE-Maroc. Seulement voilà, « ce déplacement tombait bien mal mais son report aurait créé beaucoup de secousses diplomatiques avec Rabat », explique Le Figaro, le haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères « n'a pas pu passer sous silence cette affaire de corruption ». Le Maroc est « mis en cause dans le "Qatargate", ce scandale de corruption qui secoue depuis un mois le Parlement européen », rappelle Le Figaro, en signalant les écoutes de la sûreté belge révélées par le quotidien bruxellois Le Soir, et qui révèlent que l'ex-eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri aurait bénéficié de cadeaux de la part du Maroc. « L'actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, est nommément cité par l'épouse de Panzeri dans les PV d'écoutes. Avant de rejoindre Varsovie, Atmoun a coprésidé durant de nombreuses années la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne. Il était alors en première ligne sur (…) le soutien de certains eurodéputés au plan présenté par Rabat pour résoudre le différend autour du Sahara », pointe encore ce journal. Chabal, demi-démêlé Parfum de scandale dans le monde du rugby, en France. Deux anciens rugbymen, dont Sébastien Chabal, sont soupçonnés d'irrégularités à la billetterie de la Coupe du monde 2023. Selon le quotidien Le Parisien, « quelques centaines » de billets de cette épreuve sportive auraient été discrètement « détournés » du système de vente traditionnel pour être écoulés de manière irrégulière au profit de proches de l'ancien directeur général du comité d'organisation, Claude Atcher. Ce journal révèle que des places ont été frauduleusement octroyées à deux anciens joueurs de rugby, dont l'ancien international Sébastien Chabal. L'autre bénéficiaire de ces « largesses » serait l'ancien troisième ligne Henri Mioch, « qui aurait acheté la bagatelle de 600 billets, pour un montant dépassant les 100 000 euros ». Une source proche du dossier assure qu'étant donné le volume, « il n'y a aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'un trafic de billets ».

ONU Info

Au menu de l'actualité : Retour sur les vœux du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour la nouvelle année.La région arabe a enregistré un taux de chômage de 12 % en 2022, le plus élevé au monde.Au Mali, la couverture sanitaire est confrontée à de nombreux défis.

Journal de l'Afrique
Soldats ivoiriens condamnés au Mali : l'ultimatum de la Cédéao n'a pas fait plier Bamako

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 11:32


Accusés d'être des mercenaires et détenus depuis juillet au Mali, 46 soldats ivoiriens sont toujours en prison. Les chefs d'État ouest-africains avaient pourtant sommé Bamako de les libérer avant le 1er janvier, sous peine de sanctions. Mais le Mali a choisi vendredi de les condamner à 20 ans de réclusion, accusant ces soldats d'avoir voyagé sous de fausses identités et avec des armes sans que les autorités n'aient été informées. 

ONU Info

Au menu de l'actualité :L'ONU prévoit un ralentissement de l'économie mondiale en 2022En Somalie, les niveaux d'insécurité alimentaire aiguë restent très élevésAu Mali, la MINUSMA contribue à la restauration de la cohésion sociale

Le débat africain
Un coup d'État peut-il être légitime?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 49:00


Des cris de joie, des danses et chants dans les rues pour célébrer le renversement d'un régime pourtant démocratiquement élu. Des scènes inimaginables qui se sont pourtant produites, à plusieurs reprises, sur le continent africain, ces deux dernières années. En Guinée Conakry, où la population a salué le départ d'Alpha Condé. Au Mali avec le renversement d'Ibrahim Boubacar Keita. Et au Burkina Faso où les militaires ont démissionné Marc Christian Kaboré. Mais avec ces mouvements de soutien aux tombeurs, ignorant les condamnations des institutions internationales, se pose la question dans la société subsaharienne de savoir si un coup d'État peut être légitime. Peut-il être salvateur ? Ne risque-t-on pas à ce rythme de n'avoir que des régimes militaires ? N'est-il pas une réelle menace pour les démocraties en construction ? Et comment expliquer le soutien des populations ? Avec la participation de : - Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle béninoise et ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du Bénin - Me Djerandi Laguerre Dionro, bâtonnier de l'Ordre des avocats du Tchad - Me Patrice Monthé, ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du Cameroun - Me Georges-Emmanuel Germany, bâtonnier de l'Ordre des avocats de Martinique.

ONU Info

Au menu de l'actualité :COP15 : l'Afrique se dit déterminée à réaliser la vision de vivre en harmonie avec la nature.Les cas de paludisme et les décès dans le monde sont restés stables en 2021 malgré la Covid-19.Au Mali plus de 9.900 nouveaux cas de violences faites aux femmes ont été enregistrés en 2022.

ONU Info

Au menu de l'actualité :Le chef de l'OIM appelle à lutter contre la stigmatisation des migrantsAu Mali, les mariages précoces et forcés poussent des dizaines de milliers de filles à abandonner l'écoleEn République centrafricaine, l'ONUSIDA appelle à réduire le risque du VIH. Présentation : Jérôme Bernard

Du grain à moudre
Les termes du débat 54/54 : Otages

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 37:54


durée : 00:37:54 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Sept Français sont emprisonnés en Iran. Pour la première fois, Paris évoque des "otages d'Etat". Au Mali, c'est le journaliste Olivier Dubois qui est retenu depuis le 8 avril 2021 par le Jnim, un groupe affilié à Al-Qaida. Comment les Etats répondent-ils aux prises d'otage de leurs ressortissants ? - invités : Gilles Ferragu Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Nanterre; Michaël Neuman Directeur d'études au Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires (CRASH) de la Fondation MSF

Le monde est à nous
Au Mali, les ONG soutenues par la France jugées indésirables

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 2:48


durée : 00:02:48 - Le monde est à nous - Après la rupture militaire etla rupture diplomatique, c'est l'heure de la rupture humanitaire entre la France et le Mali. Les ONG financées par la France doivent cesser leur activité... Ordre de la junte au pouvoir. Une décision qui va surtout pénaliser la population

Le débat
La Russie à l'offensive au Mali, en Centrafrique, Libye et Ukraine : Wagner l'armée de Poutine ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 42:49


Selon un rapport de l'INSERM, l'arrivée de des mercenaires de Wagner au Mali voilà un an montrait le réengagement de Moscou en Afrique. Le groupe paramilitaire fait également l'actualité cette semaine avec un rapport du groupe All Eyes on Wagner qui dénonce les exactions commises par ses mercenaires au Mali : au moins 23 cas d'assassinats et de violation des droits des droits humains. Et le Parlement Européen vient de voter un texte qualifiant la Russie d'État "promoteur du terrorisme".

Invité Afrique
Agnès Callamard (Amnesty International): «L'insécurité augmente» au Mali

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 4:55


Au Mali, les autorités militaires de Bamako ont reçu Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International, dans un esprit d'ouverture, lors d'une visite organisée du 23 au 27 octobre dernier. Un déplacement axé sur la lutte contre l'impunité. Allégations d'exactions contre les populations civiles, enquêtes, rapports de force sur le terrain : Agnès Callamard dresse le bilan de sa visite. RFI : Quel bilan tirez-vous de cette visite au Mali ? Est-ce que ça a été fructueux ? Est-ce que ça a été positif ? Est-ce que vous avez pu voir tous les interlocuteurs que vous souhaitiez voir ? Agnès Callamard : Nous avons vu la plupart des interlocuteurs, ils ont été ouverts, nous avons eu des discussions franches. Nous avons aussi trouvé qu'il y avait eu des avancées certaines sur le cadre légal des crimes commis contre les populations civiles et sur la lutte contre l'impunité, y compris une circulaire qui permettrait que les militaires maliens soient traduits en justice devant des cours civiles, et ça, c'était pour nous un point très important. Malheureusement, dans les faits, il y a encore de nombreux obstacles, il nous semble que les enquêtes menées, que ce soit, sur des exactions commises par les jihadistes ou des exactions commises par les forces militaires armées, que ces enquêtes avancent et progressent très peu, à part une, qui est celle d'Ogossagou… Donc cette attaque intercommunautaire dans le centre du Mali, en mars 2019. Exactement. Donc, celle-ci est maintenant sur le point d'être jugée, ce qui serait un moment vraiment très important pour le Mali, mais c'est un moment unique. Sur le terrain, les autorités maliennes affirment que l'armée monte en puissance, que des villages, des territoires, ont été libérés, mais plusieurs observateurs et des ONG s'inquiètent d'une expansion des forces jihadistes, alors quelles sont vos informations après cette visite, est-ce qu'ils reculent ou est-ce qu'ils progressent ? Nous observons une hausse des incidents, une grande majorité sont attribués à des groupes associés à l'État islamique, en particulier à Ménaka et dans la région de Gao, mais il y a aussi des incidents qui sont très sérieux attribués aux forces militaires maliennes, comme celui de Moura. Donc, selon nos informations, selon les enquêtes que nous avons menées, l'insécurité augmente.   L'ONU s'est plusieurs fois inquiétée de l'impossibilité pour les enquêteurs de la MINUSMA d'aller sur le terrain pour enquêter sur les allégations d'exactions, est-ce que vos équipes peuvent le faire ? Est-ce que les organisations des droits de l'Homme maliennes peuvent le faire ?   Écoutez, il y a un grand dynamisme dans la société civile malienne même si, en même temps, elle est fatiguée. Il y a des témoins, même s'il n'y en a pas beaucoup qui sont prêts à parler, il y en a toujours qui sont prêts à parler, donc l'impunité qui s'est instaurée, le principal moteur de cette impunité, il est politique.   Sur l'information et sa diffusion, après la suspension de RFI et France 24, Joliba TV, donc média national, a été interpellée par la HAC [Haute autorité de la communication, NDLR] sur son traitement de l'information, est-ce que vous diriez qu'il y a désormais une restriction de la liberté d'expression au Mali, notamment pour les journalistes ? Absolument. Soit par l'utilisation de la violence verbale, de la désinformation, soit par le biais de la violence juridique, donc des procès, soit par des menaces larvées qui font que les journalistes s'autocensurent. Les États-Unis affirment que la sécurité s'est considérablement détériorée au Mali depuis l'arrivée de mercenaires de la société privée russe Wagner, dont la présence a été confirmée par le chef de la diplomatie russe, mais qui reste démentie par Bamako, est-ce que vos équipes ont pu recueillir des témoignages sur des allégations d'exactions de la part de Wagner ? Absolument. Nos équipes ont reçu de nombreux témoignages affirmant que des blancs, parlant une langue que les témoins ne connaissaient pas, ont été impliqués dans des exactions, dans des massacres en fait de civils, en particulier celui de Moura. Nous avons parlé bien sûr de cette question avec les autorités qui continuent d'affirmer qu'il s'agit d'instructeurs russes qui ne participaient pas aux opérations militaires, mais qui étaient là pour les observer. Il y a 9 ans que nos confrères de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été tués dans le nord du Mali, à Kidal, c'est un dossier que vous aviez suivi avant votre nomination à Amnesty, est-ce que vous continuez de le suivre ? Je continue toujours de le suivre. Après ce que j'ai vu au Mali, je suis d'autant plus en colère contre les autorités françaises pour ne pas avoir rendu public plus d'informations, pour conserver ce secret-défense et l'appliquer de cette façon-là. Je ne pense pas qu'on puisse voir des avancées au niveau du Mali : il n'y a aucune enquête sur des centaines de victimes, vous imaginez bien que sur deux victimes françaises, je ne vois pas du tout le système malien progresser dans cette direction-là. La France devrait pouvoir donner l'exemple, devrait être un modèle d'enquête. Donc tous les acteurs à l'heure actuelle qui sont au Mali participent, ou ont participé, à un déni de justice pour les populations, pour les journalistes, pour la société. ► À lire aussi : Sénégal: Agnès Callamard d'Amnesty international questionne les autorités sur les violences de 2021 Ousmane Diallo (Amnesty): «Ce carnage du Jnim vise à dissuader les populations de collaborer avec l'État malien» Mali: appel à 48 h de désobéissance civile dans la région de Gao contre l'insécurité    

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Armes au Burkina Faso, Gaz Sénégal, Damiba au Mali, Hôpitaux Sénégal

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 6, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin:    * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

C dans l'air
L'EMPRISE DES TALIBANS, LA DÉTRESSE DES AFGHANES – 16/08/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 16, 2022 66:22


L'EMPRISE DES TALIBANS, LA DÉTRESSE DES AFGHANES – 16/08/22 Invités AGNÈS LEVALLOIS Maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique MARGAUX BENN Grand reporter Co-auteure du documentaire « Afghanistan : vivre en pays taliban » CÉLINE BARDET Juriste internationale YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » Il y a tout juste un an, le 15 août 2021, les talibans reprenaient le contrôle de Kaboul et rétablissaient l'émirat islamique d'Afghanistan, vingt ans après l'intervention militaire des Etats-Unis qui les avait écartés du pouvoir. Après le départ précipité des troupes américaines, ils prenaient possession du palais présidentiel et redevenaient maîtres du pays. Douze mois plus tard, il est au bord du gouffre, confronté notamment à une grave crise humanitaire. Selon l'Organisation des Nations Unies, près d'un Afghan sur deux, soit près de 20 millions de personnes, vit en situation d'insécurité alimentaire. Plus de la moitié des enfants de moins de 5 ans souffre même de malnutrition aigüe. Face à cette situation catastrophique, les Nations unies ont appelé à lever plus de 8 milliards de dollars de fonds, un montant inégalé dans l'histoire de l'organisation. C'est que le pays est économiquement totalement asphyxié. Avant le retour des talibans au pouvoir, le budget de l'Afghanistan dépendait déjà à plus de 75 % de l'aide internationale. Depuis, cette dernière a grandement diminué. De plus, afin d'accentuer la pression sur le régime, de nombreuses sanctions ont été décidées. Le pays est donc en proie à de considérables difficultés économiques et sociales, contrairement aux annonces de jours meilleurs que faisait le régime l'an passé. Les promesses d'un régime moins strict et plus tolérant ont également fait long feu. Les libertés et droits des femmes sont réduits à portion congrue. Sur le plan international, depuis le retour au pouvoir des talibans, les relations diplomatiques ont été coupées avec le reste du monde. Aucun pays n'a encore officiellement reconnu le régime de l'émirat islamique. Le pays n'est toutefois pas totalement isolé. Si les Occidentaux ont tous quitté les lieux, Moscou a été l'une des rares capitales, avec Pékin, à maintenir son ambassade ouverte à Kaboul après l'arrivée au pouvoir du mouvement fondamentaliste. La Russie et la Chine demeurent en effet deux des rares pays à vouloir, coûte que coûte, maintenir le dialogue avec le nouveau gouvernement. Une délégation talibane du ministère de l'Industrie et du commerce est d'ailleurs arrivée hier à Moscou. La Chine lorgne, elle, les ressources minières du pays, notamment les terres rares et le cuivre. Si le pays maintient des contacts avec l'extérieur, il le doit aussi à ses liens étroits avec le Qatar, intermédiaire incontournable y compris auprès des Occidentaux. Si un dialogue est bel et bien au point mort, c'est celui entre Paris et Bamako. Après neuf ans de présence militaire, la France a été poussée vers la sortie par la junte au pouvoir au Mali. Les derniers soldats français de l'opération « Barkhane » ont quitté le pays, a fait savoir hier l'état-major français. En neuf ans de présence au Sahel, l'armée française a perdu 59 militaires. En dehors du Mali, la présence militaire au Sahel sera divisée par deux d'ici à la fin de l'année, passant à 2 500 militaires. Le Niger a accepté le maintien d'une base aérienne à Niamey et l'appui de 250 soldats pour ses opérations militaires à la frontière malienne. Le Tchad continuera également à héberger une emprise française à N'Djamena et la France espère conserver un contingent de forces spéciales à Ouagadougou, la capitale burkinabée. L'objectif étant de limiter la déstabilisation de la région par les groupes terroristes islamistes. Au Mali, le gouvernement militaire ne contrôle plus grand chose. Le pays connaît une flambée de violences, que le groupe paramilitaire russe Wagner, nouvel allié de Bamako, peine à endiguer. Un groupe djihadiste affirme même avoir tué quatre de ces miliciens. Quel est le bilan pour la population afghane d'un an de gouvernement taliban ? Le régime de Kaboul peut-il parvenir à sortir de l'isolement ? Le Mali risque-t-il comme l'Afghanistan de tomber aux mains de groupes islamistes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/