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Le Nouvel Esprit Public
La sécurité sociale a 80 ans / L'Afrique : de junte en junte

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 63:00


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 décembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LA SÉCURITÉ SOCIALE A 80 ANSNé en 1945 dans l'élan du Conseil national de la Résistance, l'État-providence français avait une ambition fondatrice : protéger chacun contre les grands risques de la vie. Il commence par la création de la Sécurité sociale et du régime de retraite par répartition, à une époque où 5 actifs soutenaient un retraité (contre 1,7 aujourd'hui). Les décennies suivantes ont vu un élargissement progressif du socle, au-delà de la seule logique assurantielle. Quatre-vingts ans plus tard, la Sécurité sociale n'a pas perdu l'amour des Français, ni, à leurs yeux, son attribut le plus précieux : l'universalité. Près de 80 % la considèrent comme la meilleure au monde et 85 % jugent impératif de maintenir une couverture universelle, sans distinction de revenus, selon un sondage Ifop de mars 2025. Mais elle traverse aujourd'hui une nouvelle crise grave. Le déficit record de l'assurance-maladie prévu cette année - 23 milliards en 2025 (contre 17,2 milliards en 2024) - interroge sur la capacité du système à perdurer. Et la pression démographique menace de le faire dériver encore plus, tandis que le vieillissement démographique déséquilibre autant le système de santé que celui des retraites en déficit elles de 6,6 milliards d'euros pour cette année. Un vieillissement à prendre d'autant plus en compte que les dépenses de santé augmentent exponentiellement avec l'âge. D'après la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, en 2021, la dépense annuelle moyenne a été de 1.114 euros pour les moins de 20 ans, 1.632 euros pour les 21-40 ans, 2.717 euros pour les 41-60 ans, 4.498 euros pour les 61-70 ans, 6.291 euros pour les 71-80 ans et 8.529 euros pour les plus de 80 ans. De fait, les plus de 60 ans concentrent plus de 50 % de la dépense totale, alors qu'ils représentent 28 % de la population.Dans un rapport publié le 3 novembre, la Cour des comptes a mis en garde contre les effets budgétaires du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité. « Premier poste de dépenses de la protection sociale, les pensions de vieillesse et de survie représentaient en effet 353 milliards d'euros en 2023, soit 13,4 % du PIB »,signale le rapport. La Cour souligne que le poids de la démographie sur les finances publiques va aller croissant, et invite à repenser « la vision collective » du vieillissement et de l'âge du départ à la retraite. Pour mémoire, au début des années 1980, la dette ne finançait qu'1 % de la dépense sociale ; elle en finance désormais 10 %.Mardi, à une courte majorité - 247 voix contre 234 (et 93 abstentions) - les députés ont validé le Projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il prévoit notamment la suspension de la réforme des retraites, la hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine et la hausse de 3 % des dépenses de santé. Résultat : malgré les concessions accordées aux oppositions, le déficit de la Sécurité sociale devrait rester sous les 20Mds€ en 2026. Après un passage par le Sénat, le texte devrait revenir au Palais-Bourbon mardi prochain pour un ultime vote.L'AFRIQUE : DE JUNTE EN JUNTEEn cinq ans, le Sahel a complètement changé. Les coups d'État militaires d'abord présentés comme des réponses temporaires à la crise sécuritaire, semblent installer durablement des régimes autoritaires. Au-delà du rejet commun de la présence française, ces nouveaux pouvoirs militaires peinent à formuler un véritable projet et surtout à endiguer une vague djihadiste de plus en plus meurtrière. La région est désormais secouée par des crises répétées qui ignorent les frontières nationales. Cette vague de coups d'État et de prises de pouvoir militaires a créé un paysage politique instable dans plusieurs régions. En novembre 2025, sept pays étaient dirigés par des juntes militaires, chacuneavec sa propre trajectoire, sa justification et ses tensions politiques propres.Au Mali, le retour à un régime militaire a commencé par deux coups d'État en moins d'un an, le premier en août 2020, suivi d'un autre en mai 2021. Le Burkina Faso a connu deux coups d'État militaires en 2022. L'ordre politique du Niger s'est effondré en juillet 2023. En mars 2025, la junte a adopté une charte de transition fixant un délai de cinq ans pour le retour à un régime constitutionnel. La Guinée a basculé dans un régime militaire en septembre 2021. La junte s'était initialement engagée à une transition structurée, mais le calendrier a été sans cesse repoussé. Au Soudan l'armée a pris le contrôle en octobre 2021, faisant dérailler un fragile accord de partage du pouvoir entre civils et militaires. En avril 2023, le pays a sombré dans une guerre civile brutale entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide. En octobre 2025, Madagascar a rejoint la liste des pays africains sous régime militaire. En Guinée-Bissau, le coup d'État qui a renversé le 26 novembre le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu les élections en cours est le dixième putsch en Afrique depuis 2020. Ce pays lusophone côtier d'Afrique de l'Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), avait déjà connu quatre coups d'État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La junte promet une transition d'un an. Les Bissau-Guinéens n'y croient plus vraiment. Dans un pays où chaque cycle électoral finit dans les casernes, la démocratie semble condamnée à ne jamais dépasser le stade de l'intention. Le Bénin, longtemps considéré comme une exception démocratique et qui n'avait plus connu de tels soubresauts depuis 1972, vient de rejoindre le club des pays touché par l'épidémie de putschs. Dimanche dernier, il s'en est fallu de peu que le pays ne rejoigne la longue liste des pays africains ayant connu un coup d'État militaire ces cinq dernières années. Le coup d'État a été mis en échec.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les dessous de l'infox
Le mirage de l'assistance russe au Sahel, quand la propagande masque les échecs

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 29:30


Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère.  Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré».    La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes. 

Les dessous de l'infox
Le mirage de l'assistance russe au Sahel, quand la propagande masque les échecs

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 29:30


Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère.  Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré».    La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes. 

Invité Afrique
120 ans de laïcité en France: «C'est une forme de neutralité de l'Etat et de pluralisme» selon Souleymane B. Diagne

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 18:02


La laïcité en France a 120 ans. C'est en effet le 9 décembre 1905 qu'a été votée en France la loi de séparation des églises et de l'État. Mais quel regard porte aujourd'hui le monde sur cette loi ? Et est-ce que la laïcité est menacée par la montée des fondamentalismes religieux ? Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne enseigne à l'université Columbia de New York. Il reconnait que la laïcité traverse une crise, mais croit toujours à ce concept. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Souleymane Bachir Diagne, il y a la laïcité à la française dont on célèbre aujourd'hui les 120 ans. Mais il y a, dites-vous, d'autres formes de laïcité, est-ce qu'il y a un socle commun ? Souleymane Bachir Diagne : Je crois qu'un socle commun effectivement est clairement établi, c'est celui de la séparation entre les religions et l'État. L'idée étant que les constitutions sur lesquelles sont fondés les États nations sont œuvre humaine et non pas dictées par une transcendance religieuse. Et une des traductions possibles d'un tel principe, c'est une forme de neutralité de l'État vis à vis des différentes confessions religieuses et, par conséquent, on peut considérer que, lié à ces principes, il y a le principe également de pluralisme. L'État admet qu'il y a une pluralité de confessions, de dénominations, de philosophies, de spiritualité et qu'il doit lui-même, en tant qu'État, se tenir à équidistance. Alors en France, la laïcité, c'est considéré comme la séparation de l'Eglise et de l'État. On ne parle pas de pluralisme. Pourquoi ajoutez-vous cette dimension de pluralisme ? Peut-être parce que la laïcité à la française est trop brutale et trop dans la confrontation avec les religions ? Je le crois en effet, parce que toutes les péripéties qui ont accompagné l'histoire de France après la Révolution, ce sont des péripéties qui mettaient face à face la République et la restauration de la monarchie. Et l'Église était du côté opposé à la République. Donc en effet, on peut considérer que 1905, c'est une victoire après confrontation de la République sur la religion. Donc cet aspect confrontation et victoire finale est en quelque sorte lisible, probablement, dans cette affirmation de la laïcité française. Encore que le principe de liberté de conscience étant posé dans la laïcité française également, on peut considérer que la liberté de conscience, c'est une manière de parler du pluralisme des voies. Cette conscience peut prendre les directions qu'elle souhaite. Au Mali, lors de l'adoption d'une nouvelle Constitution il y a bientôt trois ans, le principe de laïcité a été réaffirmé, mais il a été combattu, non pas d'ailleurs par le Haut Conseil islamique de Mahmoud Dicko, mais par une Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique, Limama, qui a demandé à ce que le terme de laïcité soit remplacé par celui d'État multiconfessionnel. Oui, c'était un moment intéressant. Il y a toujours eu dans l'islam, si vous voulez, cette circonspection concernant le mot de laïcité même. Donc, voilà probablement ce qui était dans l'esprit de cette proposition de mettre plutôt état multiconfessionnel. On se rend compte que l'expression elle-même est une forme de reconnaissance du pluralisme des confessions, et donc semble capturer cet élément fondamental qui entre dans la définition de la laïcité. Mais abandonner le mot aurait été probablement un mauvais signal. Supprimer le mot laïcité, c'était probablement la porte ouverte à une remise en question radicale des principes sur lesquels un État moderne aujourd'hui est fondé. Mon vieux maître Althusser disait: « On n'abandonne pas un concept ». Althusser ? Oui, il avait dit : « On n'abandonne pas un concept comme on abandonne un chien. » Alors, quand on voit aujourd'hui la montée du communautarisme dans plusieurs pays, quand on voit l'érosion du modèle laïc en Turquie, quand on voit la montée du nationalisme chrétien aux États-Unis, la montée du nationalisme hindou en Inde, est-ce que ce socle commun de laïcité n'est pas menacé ? Il est certain que cette laïcité connaît une crise aujourd'hui, quand on voit tous les fondamentalismes religieux d'un bout à l'autre de la planète. Mais c'est non seulement ce socle commun de laïcité qui est menacé, mais de manière plus générale, c'est l'idée même de la démocratie qui est menacée. Et j'ajouterai même, c'est l'idée d'humanité qui est menacée. Un universel humain, une manière de vivre le pluralisme de nos cultures, de nos langues, mais avec un sentiment d'une humanité partagée. Nous vivons dans un monde qui est aujourd'hui très fragmenté par des ethno- nationalismes et différentes formes de tribalisme qui instrumentalisent les différentes religions. Aujourd'hui, toutes les religions, on les voit embarquées dans ces ethno-nationalismes. On voit que la laïcité est une sorte de victime collatérale de cette tribalisation de notre humanité. À lire aussiLaïcité en France: dix choses à savoir sur la loi de séparation des Églises et de l'État À lire aussiPeut-on encore enseigner la laïcité à l'école française ?

Le 13/14
Inquiétude au Mali face à l'avancée des djihadistes

Le 13/14

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 44:00


durée : 00:44:00 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - La situation dramatique au Mali, où les trois quarts du territoire sont désormais sous la coupe des groupes djihadistes. Bamako, la capitale, étouffe depuis des semaines sous le poids des blocages et de l'insécurité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une: la fin du conflit sur l'or au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 4:16


C'est un conflit qui opposait depuis deux ans les autorités maliennes et le groupe minier canadien Barrick Gold à propos de l'exploitation de la mine d'or de Loulo-Gounkoto. « Un chapitre particulièrement tendu des relations entre l'État malien et Barrick Mining Corporation vient de se refermer, pointe le site malien Bamada. Après de longues négociations, des échanges parfois rudes et près de deux années de confrontation juridique et administrative, les deux parties ont annoncé, lundi, à l'hôtel des Finances à Bamako, la conclusion d'un accord global mettant fin à l'ensemble de leurs différends (…). Pour le gouvernement malien, cette issue marque un tournant majeur, relève encore Bamada : le pays espère désormais des retombées économiques estimées à 220 milliards de FCFA par an, un montant qui devrait renforcer durablement les recettes publiques et consolider la transition vers une gestion plus souveraine des ressources naturelles ». 430 millions de dollars « Le compromis prévoit des concessions mutuelles importantes, précise pour sa part Malijet : Barrick Gold s'engage à abandonner son arbitrage en cours auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements. En retour, le gouvernement malien s'engage à retirer toutes les accusations portées contre Barrick et à libérer immédiatement quatre de ses employés qui étaient retenus. Par ailleurs, l'accord met fin à la mise sous administration provisoire du complexe Loulo-Gounkoto, restituant le contrôle opérationnel complet à Barrick ». Enfin, précise encore Malijet, « bien que les détails financiers précis du partage des revenus n'aient pas été divulgués, l'accord est expressément aligné sur le nouveau code minier malien, adopté en 2023 ». En fait, d'après Bloomberg news, Barrick Gold a accepté de verser au Mali la somme de 244 milliards de francs CFA, soit 430 millions de dollars. Une somme qui se répartirait de la façon suivante : 144 milliards de FCFA versés dans les 6 jours qui suivent l'accord ; 50 milliards supplémentaires proviendront de compensations de crédits de TVA, tandis qu'un acompte du même montant avait déjà été versé l'année dernière. Une souveraineté retrouvée Et la presse malienne crie victoire… Le site Mali Actu s'enthousiasme : « la résolution de ce bras de fer est cruciale pour notre économie, fortement dépendante des revenus miniers. En janvier dernier, Barrick Gold avait suspendu ses opérations. En juin, un administrateur provisoire avait dû être nommé pour maintenir l'activité. L'accord signé lundi signifie la fin d'un chapitre conflictuel et la relance pleine et entière de la production à Loulo-Gounkoto. Cet épilogue ouvre la voie à une ère de coopération plus sereine et durable, essentielle pour le développement économique du Mali et la pérennité des investissements étrangers dans son secteur minier stratégique ». Et on revient à Bamada qui jubile également. « Cet accord intervient dans un climat régional où plusieurs États — notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger — affirment une volonté commune de reprendre la main sur leurs ressources stratégiques, après des décennies d'exploitation sous des contrats jugés défavorables. (…) Cet accord prouve que le Mali peut obtenir des relations contractuelles équilibrées, imposer le respect de son code minier, et sécuriser des revenus significatifs, relève encore le site malien. Les 220 milliards FCFA attendus chaque année représentent une manne essentielle pour les infrastructures, l'éducation, la santé et la transformation industrielle. Mais au-delà des chiffres, c'est la souveraineté retrouvée qui marque les esprits, s'exclame Bamada. Le Mali ouvre ainsi une nouvelle ère : celle où l'exploitation des ressources n'est plus un terrain de domination, mais un instrument de développement national ». Un secteur stratégique En tout cas, relève SeneNews à Dakar, « pour les deux camps, l'urgence était réelle. Barrick Gold faisait face à un manque à gagner considérable en raison de l'interruption partielle de ses activités sur le site de Loulo-Gounkoto. Et de son côté, rappelle le site sénégalais, le Mali est confronté depuis trois mois à un blocus instauré par des groupes armés affiliés au Jnim, qui entrave les transports, perturbe l'économie et fragilise la production d'or — un secteur stratégique qui représente environ un quart du budget national ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la fin du conflit sur l'or au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 4:16


C'est un conflit qui opposait depuis deux ans les autorités maliennes et le groupe minier canadien Barrick Gold à propos de l'exploitation de la mine d'or de Loulo-Gounkoto. « Un chapitre particulièrement tendu des relations entre l'État malien et Barrick Mining Corporation vient de se refermer, pointe le site malien Bamada. Après de longues négociations, des échanges parfois rudes et près de deux années de confrontation juridique et administrative, les deux parties ont annoncé, lundi, à l'hôtel des Finances à Bamako, la conclusion d'un accord global mettant fin à l'ensemble de leurs différends (…). Pour le gouvernement malien, cette issue marque un tournant majeur, relève encore Bamada : le pays espère désormais des retombées économiques estimées à 220 milliards de FCFA par an, un montant qui devrait renforcer durablement les recettes publiques et consolider la transition vers une gestion plus souveraine des ressources naturelles ». 430 millions de dollars « Le compromis prévoit des concessions mutuelles importantes, précise pour sa part Malijet : Barrick Gold s'engage à abandonner son arbitrage en cours auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements. En retour, le gouvernement malien s'engage à retirer toutes les accusations portées contre Barrick et à libérer immédiatement quatre de ses employés qui étaient retenus. Par ailleurs, l'accord met fin à la mise sous administration provisoire du complexe Loulo-Gounkoto, restituant le contrôle opérationnel complet à Barrick ». Enfin, précise encore Malijet, « bien que les détails financiers précis du partage des revenus n'aient pas été divulgués, l'accord est expressément aligné sur le nouveau code minier malien, adopté en 2023 ». En fait, d'après Bloomberg news, Barrick Gold a accepté de verser au Mali la somme de 244 milliards de francs CFA, soit 430 millions de dollars. Une somme qui se répartirait de la façon suivante : 144 milliards de FCFA versés dans les 6 jours qui suivent l'accord ; 50 milliards supplémentaires proviendront de compensations de crédits de TVA, tandis qu'un acompte du même montant avait déjà été versé l'année dernière. Une souveraineté retrouvée Et la presse malienne crie victoire… Le site Mali Actu s'enthousiasme : « la résolution de ce bras de fer est cruciale pour notre économie, fortement dépendante des revenus miniers. En janvier dernier, Barrick Gold avait suspendu ses opérations. En juin, un administrateur provisoire avait dû être nommé pour maintenir l'activité. L'accord signé lundi signifie la fin d'un chapitre conflictuel et la relance pleine et entière de la production à Loulo-Gounkoto. Cet épilogue ouvre la voie à une ère de coopération plus sereine et durable, essentielle pour le développement économique du Mali et la pérennité des investissements étrangers dans son secteur minier stratégique ». Et on revient à Bamada qui jubile également. « Cet accord intervient dans un climat régional où plusieurs États — notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger — affirment une volonté commune de reprendre la main sur leurs ressources stratégiques, après des décennies d'exploitation sous des contrats jugés défavorables. (…) Cet accord prouve que le Mali peut obtenir des relations contractuelles équilibrées, imposer le respect de son code minier, et sécuriser des revenus significatifs, relève encore le site malien. Les 220 milliards FCFA attendus chaque année représentent une manne essentielle pour les infrastructures, l'éducation, la santé et la transformation industrielle. Mais au-delà des chiffres, c'est la souveraineté retrouvée qui marque les esprits, s'exclame Bamada. Le Mali ouvre ainsi une nouvelle ère : celle où l'exploitation des ressources n'est plus un terrain de domination, mais un instrument de développement national ». Un secteur stratégique En tout cas, relève SeneNews à Dakar, « pour les deux camps, l'urgence était réelle. Barrick Gold faisait face à un manque à gagner considérable en raison de l'interruption partielle de ses activités sur le site de Loulo-Gounkoto. Et de son côté, rappelle le site sénégalais, le Mali est confronté depuis trois mois à un blocus instauré par des groupes armés affiliés au Jnim, qui entrave les transports, perturbe l'économie et fragilise la production d'or — un secteur stratégique qui représente environ un quart du budget national ».

Un jour dans le monde
Au Mali, l'or est de nouveau exploité

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 3:34


durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que Bamako résiste toujours au JNIM, le groupe djihadiste, que le pays subit depuis trois mois une pénurie d'essence, une société canadienne, spécialisée dans l'extraction d'or renoue ses liens avec le Mali. Elle accepte de reprendre ses activités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Au Mali, l'or est de nouveau exploité

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 3:34


durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que Bamako résiste toujours au JNIM, le groupe djihadiste, que le pays subit depuis trois mois une pénurie d'essence, une société canadienne, spécialisée dans l'extraction d'or renoue ses liens avec le Mali. Elle accepte de reprendre ses activités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Sous les radars
Au Mali, l'or est de nouveau exploité

Sous les radars

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 3:34


durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que Bamako résiste toujours au JNIM, le groupe djihadiste, que le pays subit depuis trois mois une pénurie d'essence, une société canadienne, spécialisée dans l'extraction d'or renoue ses liens avec le Mali. Elle accepte de reprendre ses activités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les dessous de l'infox, la chronique
Mali: la désinformation prolifère en pleine crise sécuritaire

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:59


Au Mali, le blocus imposé par les jihadistes du Jnim se poursuit. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans lié à Al-Qaïda a annoncé, mardi 18 novembre, un durcissement de l'embargo décrété sur les importations de carburant. Faux communiqués, images sorties de leur contexte, cette crise sécuritaire est particulièrement propice à la désinformation sur les réseaux sociaux. Personne n'échappe à ce flot de désinformation, à commencer par les Forces armées maliennes (Famas). À en croire un communiqué mensonger diffusé cette semaine, les Famas auraient décidé de procéder à « l'instauration du recrutement militaire obligatoire ». Il y est écrit, à tort, que la mesure devrait entrer en vigueur le 1er décembre prochain, et concerner « tous les citoyens maliens âgés de 18 à 45 ans ». Vérification faite, ce communiqué est faux sur le fond, mais aussi sur la forme. En réalité, l'état-major général des Armées n'a jamais publié un tel document. Nous avons consulté l'ensemble des canaux de diffusion officiels liés aux Famas et ce communiqué est introuvable. On note aussi une erreur dès le début du texte avec une lettre en minuscule et non en majuscule comme le veut la règle. Face à la viralité de cette infox, l'armée malienne a publié un démenti, appelant à éviter de relayer ce type de contenus. Le fléau des faux communiqués Ce n'est pas le seul faux communiqué qui circule actuellement au Mali. En effet, nous avons également identifié un autre document mensonger, attribué cette fois au ministère de l'Administration et de la décentralisation. Alors que plusieurs pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Mali ces dernières semaines, ce communiqué affirme que les autorités maliennes auraient, en représailles, mis en place une mesure d'interdiction de territoire à l'encontre de ces ressortissants. Là encore, tout est faux. On remarque déjà plusieurs erreurs au niveau de la charte graphique. Le texte est bizarrement centré au milieu de la page, il n'est pas justifié, comme dans les documents officiels. Il y a aussi des fautes de syntaxe avec des mots manquants. L'élément le plus important, c'est le numéro 78 attribué à ce communiqué. Lorsque l'on cherche le communiqué n°78 sur le site officiel du ministère malien de l'Administration et de la décentralisation, on trouve un communiqué bien différent. Il y est question du glissement de terrain mortel survenu en Guinée, à Manéah et non des ressortissants occidentaux présents au Mali. Des terroristes du Jnim déposent les armes ? Des infox ciblent également les jihadistes du Jnim. Ces derniers jours, plusieurs comptes affirment, à tort, que « 234 terroristes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans se seraient rendus à l'armée malienne ». Leur infox repose sur une série de photos où l'on voit des terroristes alignés devant leur moto. Dans les faits, ces images proviennent d'une vidéo de propagande montrant des membres du Jnim priant avant l'attaque d'un village dans le sud du Mali. La capture de 234 combattants jihadistes n'est donc pas réelle. L'armée malienne elle-même n'a jamais communiqué sur un tel événement.

Du grain à moudre
Les djihadistes sont-ils en train de gagner la guerre au Mali ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 39:01


durée : 00:39:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis septembre 2025, Bamako subit un blocus des djihadistes du JNIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), coalition affiliée à Al-Qaïda et dirigée par Iyad Ag Ghaly. - invités : Antoine Glaser Journaliste, écrivain, fondateur de La Lettre du Continent, spécialiste de l'Afrique; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche de l'IRD

France Culture physique
Les djihadistes sont-ils en train de gagner la guerre au Mali ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 39:01


durée : 00:39:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis septembre 2025, Bamako subit un blocus des djihadistes du JNIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), coalition affiliée à Al-Qaïda et dirigée par Iyad Ag Ghaly. - invités : Antoine Glaser Journaliste, écrivain, fondateur de La Lettre du Continent, spécialiste de l'Afrique; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche de l'IRD

Une semaine dans le monde
Le Mali face au djihadisme, Al-Charaa à la Maison Blanche, B.Sansal libéré et hommages du 13-Nov.

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 45:18


Au Mali, la progression du JNIM et son blocus autour de Bamako font craindre une possible avancée vers le pouvoir. A Washington, cette semaine, le Président syrien par intérim, Al-Charaa poursuit son opération de réhabilitation diplomatique. En Algérie, Boualem Sansal est gracié. L'Allemagne a joué un rôle majeur dans ce dénouement. Enfin, en France, les commémorations du 13-Novembre ravivent l'émotion tandis que les autorités alertent sur une menace terroriste toujours élevée.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

Les histoires de 28 Minutes
Ta-Nehisi Coates / Djihadisme au Mali : risque de déflagration en Afrique ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 45:16


L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Parler, c'est résister : le langage comme arme politique pour l'américain Ta-Nehisi CoatesJournaliste, écrivain, professeur d'université, scénariste : Ta-Nehisi Coates est sûrement l'un des penseurs afro-américains les plus influents de sa génération. Il publie "Le message" (éditions Autrement), un essai écrit après différents voyages dans trois lieux de conflits : au Sénégal, en Caroline du Sud et en Palestine. L'écrivain revient sur le pouvoir de l'écriture et à quel point elle peut être une arme. Il démystifie, entre autres, les récits sur l'île de Gorée, lieu symbolique de l'esclavagisme, questionne la déclaration d'indépendance des États-Unis et s'interroge sur les mécanismes de ségrégation en Palestine. Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde".  Enfin, Xavier Mauduit revient sur la grâce accordée à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour nous parler de Dostoïevski, lui-même gracié en son temps. Théophile Cossa s'intéresse au fonctionnement de l'économie fragile des trains-couchettes et donne quelques idées de trains de nuit à tester. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Djihadisme au Mali : risque de déflagration en Afrique ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 22:55


L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde".  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Les Grandes Gueules
La punchline du jour- Laura Warton-Martinez : "J'invite ce monsieur à aller donner une poubelle jaune au Mali et au Soudan, voir comment il sera reçu" - 12/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 1:27


Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Laura Warton Martinez, sophrologue, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : Au Mali, le GSIM ne cache plus ses ambitions politiques

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 58:37


durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Au Mali, l'insurrection islamiste dirigée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, met la junte militaire malienne, ainsi que son allié russe, en difficulté. Le GSIM poursuit ses offensives et espère prendre le pouvoir comme l'a fait Ahmed al-Chaara en Syrie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Seidik Abba Président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), un think tank basé à Paris ; Bakary Sambe Président-fondateur du Timbuktu Institute, basé à Dakar, et enseignant-chercheur au Centre d'étude des religions (CER) de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal); Vincent Foucher Politiste, chargé de recherche CNRS au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux 

Le débat
Le Mali va-t-il résister au jihadisme ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 42:06


Au Mali, le JNIM – un groupe affilié à Al-Qaïda au Sahel – vise massivement les convois d'essence qui approvisionnent les villes maliennes. De nombreux pays ont annoncé le retrait de leur personnel non essentiel du Mali. La France, elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le pays dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles.

Les Observateurs
Mali : comment les jihadistes s'en prennent aux camions citernes

Les Observateurs

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 6:14


Au Mali, le JNIM - un groupe affilié à Al-Qaida au Sahel - vise massivement les convois d'essence qui approvisionnent les villes maliennes, depuis septembre 2025. Selon Bakary Sambe, directeur régional du centre de recherche Timbuktu Institute, "l'objectif stratégique in fine, c'est d'étouffer Bamako, essayer de délégitimer les autorités en place par une forme de jihad économique qui touche véritablement le cœur de l'économie malienne". 

Journal de l'Afrique
Emoi au Mali après la mort de la tiktokeuse Mariam Cissé, abattue par des jihadistes présumés

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 16:17


Mariam Cissé, une jeune tiktokeuse âgée d'une vingtaine d'années a été tuée vendredi dernier, par des membres présumés du JNIM, affilié à Al-Qaïda. Sa famille assure que les jihadistes l'accusaient de les avoir filmés pour le compte de l'armée malienne. Les détails avec Serge Daniel. 

Revue de presse internationale
À la Une: Elon Musk, «premier trillionnaire au monde»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:04


Il est à la Une de nombreux journaux européens et américains, à commencer par le Washington Post. « Elon Musk décroche un contrat de 1 000 milliards de dollars qui le lie à Tesla pour une décennie », annonce le quotidien américain, qui ajoute : « Cet accord lui permet de devenir le premier trillionnaire au monde ». Un accord qu'Elon Musk a lui-même annoncé, raconte le Wall Street Journal, « entouré de robots humanoïdes dansant sur une scène baignée de lumière rose et bleue au siège social du constructeur de véhicules électriques à Austin au Texas. Musk a remercié la foule d'actionnaires qui ont soutenu son plan de rémunération à plus de 75% ». Le New York Times, de son côté, raconte que « même le pape Léon XIV s'est exprimé sur le sujet, dans une interview à Crux, un site d'information catholique, auquel il a déclaré que « la rémunération d'Elon Musk était symptomatique des inégalités croissantes entre les travailleurs et les plus riches ». En Europe aussi, Elon Musk fait la Une des journaux, du Times, en Angleterre, de die Welt en Allemagne, ou encore du Monde, le quotidien français qui parle d'un « tour de magie à mille milliards de dollars ».  Bamako menacée Courrier International se penche sur la situation au Mali. « Au Mali, Bamako se demande si elle va tomber aux mains des jihadistes », annonce Courrier International, expliquant « que la vie dans la capitale malienne devient intenable, avec l'explosion des prix du carburant, et sa quasi-pénurie ». « Si le groupe terroriste du Jnim n'est pas encore prêt à s'emparer de la ville » ajoute l'hebdomadaire, citant la presse internationale, « la junte militaire commence à faire preuve de fébrilité et la Russie n'est d'aucun soutien ». La chaîne qatarie al-Jazeera va encore plus loin, estimant que la capitale malienne « est désormais considérée comme encerclée ». Courrier international se réfère aussi au site panafricain Tama Media, qui détaille les causes de la pénurie d'essence : « Le Mali, dépourvu d'infrastructures de raffinage, importe presque la totalité de ses carburants fossiles. Ce déséquilibre structurel rend le pays, extrêmement vulnérable aux ruptures d'approvisionnement ».   Quant au site économique Bloomberg, il a interrogé le chercheur Lucas Webber, du Soufan Center, établi à New York, selon lequel, « plus les files d'attente aux stations-service seront longues, plus la frustration va grandir, plus le gouvernement va sembler faible. C'est une stratégie qui ne coûte pas grand-chose, mais qui peut avoir d'importantes conséquences ».  La mauvaise gestion du Louvre En France, le cambriolage du musée du Louvre, le 19 octobre dernier, continue de faire les gros titres. C'est en Une du Figaro, ce vendredi : « La gestion du Musée du Louvre gravement mise en accusation : finances dégradées, acquisitions surdimensionnées et sous-investissement pour l'entretien. Dans un rapport, la Cour des comptes accable l'institution parisienne ». « Le Louvre avait déjà un genou à terre après le cambriolage survenu il y a presque trois semaines, la publication hier du rapport de la Cour des comptes, achève de mettre le musée la tête sous l'eau ». Dans son éditorial, Yves Thréard, accuse : « La sécurité défaillante de l'établissement était connue de sa direction et de ses tutelles politiques depuis longtemps ». Mais, « comme souvent, les avertissements se sont ensuite perdus dans le labyrinthe de nos pesanteurs bureaucratiques ».  Le Parisien de son côté, s'intéresse à un certain « Doudou Cross Bitume », « voleur présumé de la galerie d'Appolon ». « Un délinquant de faible envergure dont le profil tranche avec les faits, et qui aurait agi sur commande ». Pourquoi l'appelle-t-on Doudou Cross Bitume ? Parce que selon le Parisien, « il a fait rêver des générations d'adolescents », avec les vidéos de ses exploits en moto-cross. L'enquête devra dire comment il en est venu à participer au casse du siècle.

Les matins
Arboriculture et changement climatique / Percée djihadiste au Mali / Philippe Aghion

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 149:32


durée : 02:29:32 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

Les dessous de l'infox, la chronique
Mali: l'armée ciblée par une opération de désinformation sur fond de tension avec la Mauritanie

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 3:18


Au Mali, le blocus imposé par les jihadistes du Jnim se poursuit. Ce mardi 28 octobre, le groupe terroriste proche d'al-Qaïda a attaqué un nouveau convoi transportant du carburant. Profitant de cette crise sécuritaire, plusieurs infox ciblent actuellement l'armée malienne. Le compte à l'origine de cette opération de désinformation vise à attiser les tensions avec la Mauritanie, dans un contexte diplomatique tendu entre les deux voisins. Tout commence ce mardi 28 octobre, avec la publication d'une vidéo mensongère sur TikTok. On y voit plusieurs jeunes hommes lancer des projectiles sur des militaires. Les soldats répondent par des tirs de sommation. L'affrontement se déroule en ville, sur une route bitumée. La légende affirme, à tort, que « l'armée mauritanienne aurait pris la ville de Tombouctou, détruit une base militaire et tué 200 soldats maliens ». Vérification faite, cette vidéo n'a rien à voir avec le Mali ou la Mauritanie. Cet affrontement a été filmé en Somalie. En réalité, l'armée mauritanienne n'a pas envahi le Mali et les deux pays ne sont pas entrés en guerre. Comme le confirment plusieurs habitants de Tombouctou dans les commentaires, ce récit a été inventé de toutes pièces. Une manifestation à Mogadiscio Grâce à une recherche par image inversée, nous avons retrouvé cette vidéo sur des comptes Facebook basés à Mogadiscio, en Somalie. En nous appuyant sur les éléments visuels les plus marquants, la route, les lampadaires, la végétation, nous avons pu géolocaliser précisément la scène, dans le district de Dayniile, en périphérie de la capitale. Selon la presse locale, des Somaliens manifestaient en septembre dernier contre les expulsions forcées de certains habitants. Opération de désinformation Cette infox s'inscrit dans une véritable opération de désinformation. Nous avons en effet identifié toute une série de contenus diffusant ce même narratif mensonger. Une autre vidéo prétend par exemple montrer des véhicules blindés de l'armée mauritanienne en direction de la ville de Nara, au Mali. Vérification faite, la vidéo a été filmée en Libye, par un soldat de l'Armée nationale libyenne. L'abréviation RIB, peinte sur la portière avant gauche du véhicule, indique qu'il s'agit d'une unité spéciale, chargée de la sécurité des frontières sud de la Libye. Un obscur compte TikTok à la manœuvre Derrière cette désinformation, on retrouve un obscur compte TikTok francophone créé en 2021. La plupart de ces contenus sont des infox faisant croire à un affrontement direct entre Bamako et Nouakchott. Ce récit fictionnel vise à dénigrer l'armée malienne et à attiser les tensions entre les deux voisins. Nous avions déjà épinglé ce profil en décembre 2024, avec une infox similaire. Inactif depuis plusieurs mois, il revient à la charge en exploitant la crise sécuritaire malienne et les récentes tensions diplomatiques avec la Mauritanie. Cet opportunisme lui permet de gagner en visibilité. La stratégie semble payante puisque ses 40 vidéos trompeuses totalisent plus de 24 millions de vues.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les nouvelles discussions entre le Rwanda et la RDC à Washington, l'augmentation des traversées illégales dans la Manche et le débat autour de l'annexion de la Cisjordanie en Israël. Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée.  Au Mali, trois hauts gradés de l'armée ont été limogés. Que leur reproche-t-on exactement ? Ces changements peuvent-ils réellement apaiser les tensions internes dans l'armée ? Peut-on s'attendre à d'autres remaniements dans les prochains jours ?  Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     RDC-Rwanda : quel bilan de nouvelles discussions à Washington ?   Les délégations congolaises et rwandaises étaient à Washington à l'occasion de la troisième rencontre du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, le JSCM. Que retenir de ces discussions ? Pourquoi une autre rencontre était prévue en parallèle au Qatar ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC.     Royaume-Uni : augmentation des traversées illégales de la Manche  Le nombre des traversées illégales de la Manche ont déjà dépassé celui de l'année 2024. Comment expliquer cette situation malgré l'accord migratoire signé entre la France et le Royaume-Uni ? Avec Aurélien Antoine, professeur de droit public à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et fondateur de l'Observatoire du Brexit.      Israël : vers une annexion de la Cisjordanie ?  Le Parlement israélien a approuvé en lecture préliminaire des projets de loi pour annexer la Cisjordanie. Le vice-président américain dit ne pas approuver cette décision. Peut-on parler d'un début de tension entre Washington et Jérusalem ? Avec la condamnation de Washington et des pays arabes voisins, est-ce qu'une annexion de la Cisjordanie a vraiment des chances d'aboutir ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).

Le débat africain
Cameroun, Mali, Nicolas Sarkozy, Ukraine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 39:00


Au Cameroun, après l'élection présidentielle du 12 octobre 2025, place à la guerre des chiffres entre les clans de Paul Biya et d'Issa Tchiroma Bakary tandis que les résultats officiels se font attendre. Au Mali, le Jnim maintient une grave pénurie de carburant en attaquant les convois de camions citernes. Les jihadistes imposent également le port du voile aux femmes sur les routes. Le Général Abdoulaye Maïga, le Premier ministre de transition, a dénoncé «une tentative de déstabilisation». En France, Nicolas Sarkozy, accusé d'association de malfaiteurs, a été incarcéré cette semaine. Une première historique pour un ancien dirigeant d'un pays de l'Union européenne. Mais au-delà de cette condamnation, que dit le déferlement de réactions de politiques et manifestations de soutien à Nicolas Sarkozy dans les médias ? Cette remise en question, publiquement, d'une décision de justice ne contribue-t-elle pas à fragiliser la confiance dans l'institution judiciaire ? Enfin, l'Union européenne s'apprête à mobiliser les avoirs russes gelés pour accorder à l'Ukraine un prêt de 140 milliards d'euros pour financer son effort de guerre.   Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Boubacar Sanso Barry, administrateur général du site d'information guinéen le Djely.com, et rédacteur en chef de l'hebdomadaire Le Punch François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour Éric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle et fondateur du site d'actualité panafricain Ventdafrique.com.

RTSreligion - La 1ere
RTSreligion - Au Mali, les djihadistes exigent le voile dans les transports

RTSreligion - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 2:26


Les matins
Au Mali, les djihadistes mènent une guerre de communication et un blocus économique contre Bamako

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des djihadistes affiliés à Al Qaïda ont publié une vidéo montrant une soixantaine de soldats maliens et burkinabè alors que la junte au pouvoir à Bamako vante le rôle de son armée pour rétablir la stabilité du pays. Les terroristes du JNIM lancent aussi un blocus économique pour asphyxier Bamako.

Les matins
"Urgence humanitaire" au Mali, après l'afflux de réfugiés burkinabè

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 5:44


durée : 00:05:44 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Fuyant la violence djihadiste, des Burkinabè affluent en si grand nombre au Mali voisin que le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés parle d'"urgence humanitaire" dans la région. En moyenne, 1 500 arrivées par jour.

Journal de l'Afrique
Mali : le JNIM impose un blocus sur les villes de Kayes et Nioro du Sahel

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 15:06


Au Mali, après une partie du nord et du centre du pays, les jihadistes ont décrété un blocus sur la région ouest du Mali sur les villes de Kayes et Nioro du Sahel.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'afflux de réfugiés burkinabè au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 4:05


La presse malienne s'alarme : de plus en plus de burkinabè quittent leurs villages pour se mettre à l'abri au Mali voisin. Les populations fuient l'insécurité et les violences provoqués par les combats entre l'armée burkinabè et les groupes armés. Ainsi, relate Le Journal du Mali, « dans la région de Bandiagara, la ville de Koro fait face depuis plusieurs semaines à un afflux continu de réfugiés burkinabè. La proportion des déplacés par rapport à la population locale illustre l'ampleur d'une urgence humanitaire qui dépasse les capacités d'accueil. Au 30 juin dernier, le HCR estimait à plus de 121 000 le nombre de réfugiés burkinabè et nigériens installés au Mali, dont environ 85 000 Burkinabè encore en attente d'enregistrement officiel. (…) La tendance s'est brutalement accélérée en août, où on a compté une moyenne de plus de 1 500 arrivées par jour ». Qui plus est, constate encore Le Journal du Mali, « les réfugiés arrivent souvent sans ressources, contraints d'abandonner leurs biens et leurs champs. Leur survie dépend largement de la solidarité des familles hôtes, elles-mêmes confrontées à une pression inédite sur leurs moyens de subsistance. Les besoins prioritaires sont nombreux : abris, vivres, eau potable, articles d'hygiène, biens ménagers essentiels et accompagnement psychosocial. Le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et ses partenaires tentent d'apporter une réponse, mais les moyens restent très en deçà de la demande ». Au bord de la catastrophe humanitaire ? Et attention, prévient encore le média malien : « à Koro, la population locale fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais l'équilibre reste précaire. Les autorités multiplient les appels pour éviter une détérioration rapide de la situation. Sans un appui renforcé, des milliers de vies risquent de basculer dans une détresse encore plus profonde, au détriment à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent ». D'autant que « cet afflux intervient dans une zone déjà éprouvée par les violences des groupes armés affiliés à al-Qaïda et à l'État islamique, relève pour sa part le site Afrik.com. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, font face à une même menace jihadiste et ont constitué l'Alliance des États du Sahel pour renforcer leur coopération militaire, rappelle le site. Mais sur le plan humanitaire, la situation est aggravée par une crise budgétaire sans précédent qui touche la plupart des ONG, réduisant leurs capacités opérationnelles. Pour les réfugiés comme pour les communautés hôtes, l'urgence est désormais d'obtenir une aide alimentaire, sanitaire et logistique afin d'éviter une catastrophe humanitaire au cœur du Sahel ». Burkina Faso : un Français accusé d'espionnage Toujours à propos du Burkina Faso, un humanitaire français en poste sur place est en prison depuis un mois. Il est accusé d'espionnage. C'est Le Monde Afrique qui l'a révélé hier. RFI avait l'information mais avait préféré ne pas la rendre publique pour ne pas entraver les discussions pour sa libération. Ce Français dirige l'ONG INSO. Une ONG qui, précise Le Monde Afrique, « fournit des données, des analyses et des conseils sécuritaires pour aider les autres ONG à agir sur des terrains considérés comme à risque, tel le Burkina Faso, dont de larges pans de territoire sont contrôlés par des groupes jihadistes. Or, pointe encore le journal, pour la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la collecte d'informations sécuritaires, même si elle est destinée à des ONG, peut être assimilée à de l'espionnage ». Aucun commentaire dans la presse burkinabé. Il faut aller au Bénin voisin où La Nouvelle Tribune publie un article sur le sujet, avec ce titre : « Burkina : un français mis aux arrêts pour espionnage ». La Nouvelle Tribune qui rappelle que « depuis le coup d'État d'octobre 2022, le Burkina Faso cultive un climat de défiance envers la France, son gouvernement et ses ressortissants. Les autorités burkinabè multiplient les accusations d'ingérence contre les puissances occidentales, y compris les acteurs humanitaires, perçus comme des relais d'influence étrangère. Cette méfiance systématique alimente une crise diplomatique persistante et isole davantage le pays sur la scène internationale ».

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h du 02/09/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 6:55


Dans cette édition :Des tensions et des violences éclatent dans l'Aude suite à un rassemblement illégal de près de 1500 personnes, avec des affrontements entre les participants et les habitants excédés.Un adolescent de 16 ans est tué par un jeune de 13 ans dans une commune près de Lyon, suite à un différend autour d'un vol de portable.La rentrée scolaire a lieu dans les Bouches-du-Rhône et le Var, après les violents orages qui ont fait un mort dans le Var.Le Premier ministre tente de rallier les soutiens avant le vote de confiance à l'Assemblée, notamment auprès du parti Les Républicains.En Chine, une réunion historique a lieu entre les présidents chinois, russe et le dirigeant nord-coréen.Au Mali, les mercenaires russes de l'Afrika Korps subissent de lourdes pertes face aux djihadistes, malgré leur mission de soutien aux autorités de transition.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h du 02/09/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 6:55


Dans cette édition :Des tensions et des violences éclatent dans l'Aude suite à un rassemblement illégal de près de 1500 personnes, avec des affrontements entre les participants et les habitants excédés.Un adolescent de 16 ans est tué par un jeune de 13 ans dans une commune près de Lyon, suite à un différend autour d'un vol de portable.La rentrée scolaire a lieu dans les Bouches-du-Rhône et le Var, après les violents orages qui ont fait un mort dans le Var.Le Premier ministre tente de rallier les soutiens avant le vote de confiance à l'Assemblée, notamment auprès du parti Les Républicains.En Chine, une réunion historique a lieu entre les présidents chinois, russe et le dirigeant nord-coréen.Au Mali, les mercenaires russes de l'Afrika Korps subissent de lourdes pertes face aux djihadistes, malgré leur mission de soutien aux autorités de transition.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Au Mali, des civils exécutés par des jihadistes dans la région de Ménaka

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 12:43


Le nord du Mali a été ciblé par les jihadistes, qui ont procédé à des exécutions de civils dans la région de Ménaka. Mardi, ce sont des positions de l'armée qui ont été attaquées dans au moins trois localités. Ce jeudi, des populations civiles quittaient toujours des villages pour se protéger.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali: Choguel Maïga sous pression judiciaire

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre le Burkina Faso et l'ONU, la nomination d'un consul général kényan à Goma et les résultats surprenants du premier tour de la présidentielle en Bolivie. Mali : Choguel Maïga sous pression judiciaire  Au Mali, l'ancien Premier ministre a été inculpé pour « atteinte aux biens de l'État ». Que lui reprochent les autorités maliennes ? S'il est reconnu coupable, quelle peine risque-t-il ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Burkina Faso : la coordinatrice de l'ONU déclarée « persona non grata »  Les autorités burkinabè ont déclaré « persona non grata » la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak. Comment expliquer cette décision ? Est-ce le signe d'une rupture définitive entre les Nations unies et Ouagadougou ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI.    Est-RDC : Nairobi défie Kinshasa ?  La nomination d'un consul général kényan à Goma a suscité l'indignation de Kinshasa. Pourquoi Nairobi n'a-t-il pas consulté au préalable les autorités congolaises ? Goma, étant une ville sous contrôle de l'AFC/M23, cette nomination peut-elle être interprétée comme un signe de soutien ?   Avec Adolphe Agenonga Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'Est de la RDC, professeur à l'université de Kisangani. Bolivie : fin de règne pour la gauche ?  En Bolivie, le candidat du Parti démocrate-chrétien, Rodrigo Paz Pereira, a créé la surprise en arrivant en tête avec 32% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Comment expliquer ces résultats ? Quel avenir pour le parti de gauche de l'ex-président Evo Morales ? Avec Christine Delfour, professeure des universités en civilisation latino-américaine contemporaine, spécialiste de la Bolivie.

Revue de presse Afrique
À la Une: les dernières révélations sur la purge au sein de l'armée au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 7:11


Plusieurs dizaines de militaires arrêtés, dont deux généraux, pour tentative de déstabilisation : parmi les personnes appréhendées, un Français, un officier en poste à l'ambassade de France, accusé par les autorités maliennes d'appartenir à la DGSE, les services secrets extérieurs français. Jeune Afrique confirme. Il s'agit bien d'un officier traitant de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). « Deuxième secrétaire de l'ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an, précise le site panafricain. Ce lieutenant-colonel, décoré de l'ordre national du Mérite, présente près de 30 ans d'états de service dans l'armée de l'air, selon des données publiques. » Toutefois, tempère Jeune Afrique, « son profil n'est pas celui d'un agent "sous légende" (sous couverture). Il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu'agent de la DGSE. Il est d'ailleurs l'un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États. » Aucune preuve contre l'officier français En effet, précise le site panafricain, « malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par cet agent au sein de l'ambassade est au cœur de ce dispositif. (…) Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées à son encontre, poursuit Jeune Afrique, Paris les dément formellement et les juge "sans fondement". Pour l'heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n'a été présentée au public ni aux autorités françaises. » Précision encore du site panafricain : l'officier français n'a pas été autorisé « à recevoir la visite d'un avocat ni celle d'un représentant de l'ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d'actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que son agent soit libéré rapidement afin que l'affaire n'envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. » À lire aussiMali : le Français arrêté par les autorités est l'objet d'« accusations sans fondement », affirme Paris La sale guerre de la France au Cameroun À lire également, cet éditorial du Monde à Paris qui revient sur les activités troubles de la France au Cameroun entre 1955 et 1970. Durant cette période, relate le journal, « Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d'opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l'implantation d'un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette "sale guerre" constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays. C'est pourquoi il convient de saluer, affirme Le Monde, la démarche d'Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu'une "guerre" avait été menée alors au Cameroun par “les autorités coloniales et l'armée française“ et déclaré qu'il "assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France". Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible “pacification“ opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l'objet d'une reconnaissance officielle. » Et Le Monde de conclure ainsi : « à l'approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l'heure où le besoin de vérité historique agite toute l'Afrique francophone, il est temps d'en finir avec les non-dits franco-camerounais. » Une reconnaissance tardive et incomplète ? Reste que le travail de mémoire et de réparation n'est pas encore achevé, tempère Afrik.com : « si l'Élysée promet de mettre sur pied un comité franco-camerounais pour assurer la continuité de la recherche historique sur la période coloniale, il faut noter que, bien que symboliquement forte, cette reconnaissance arrive tard et reste incomplète. Elle évoque les exactions sans détailler les responsabilités et n'ouvre pas encore, pour le moment, une voie vers des réparations concrètes. » À lire aussiAppels sur l'actualité : Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun

Journal de l'Afrique
Mali : l'ex-Premier ministre Choguel Maïga écroué pour détournement de fonds publics

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 11:53


Au Mali, Choguel Maïga a été inculpé puis écroué mardi pour "atteinte aux biens publics". Il avait été nommé Premier ministre par le général Assimi Goïta, en 2021, avant d'être limogé fin 2024. Du côté de ses partisans, cette inculpation est perçue comme un règlement de compte politique.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : un plan de colonisation pour le découpage de la Cisjordanie

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les manuscrits de Tombouctou, une polémique sur le patrimoine au Sénégal et l'épidémie de choléra au Soudan. Israël : un plan de colonisation pour le découpage de la Cisjordanie  Israël relance un projet controversé de colonisation en Cisjordanie, à l'est de Jérusalem.  Pourquoi relancer ce plan maintenant alors qu'il avait été gelé en 2005 ? En quoi la zone E1 est-elle stratégique pour Israël ? Avec Nicolas Falez, envoyé spécial de RFI à Jérusalem.    Mali : les manuscrits de Tombouctou rapatriés sous haute sécurité  Au Mali, les autorités ont entamé le rapatriement des manuscrits de Tombouctou, plus de dix ans après leur exfiltration. Pourquoi le retour des manuscrits à Tombouctou a-t-il pris treize ans ? Quelles mesures ont été prises pour garantir la sécurité pendant le transfert ? Avec Diarouga Aziz Balde, journaliste au service Afrique de RFI.   Sénégal : polémique autour de la déclaration de patrimoine  Au Sénégal, l'opposition conteste un projet de loi sur la déclaration de patrimoine qui exclut le président en fin de mandat. Quelles sont les justifications avancées par le Pastef pour défendre le texte ? En quoi l'abaissement du seuil de déclaration de 1 milliard à 500 millions de francs CFA change-t-il la donne ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar.    Soudan : une grave épidémie de choléra frappe le pays  Le Soudan, et notamment la région du Darfour, est en train de vivre une de ses pires épidémies de choléra. Qu'est-ce qui rend cette épidémie de choléra particulièrement grave par rapport aux précédentes ? Quels sont les principaux obstacles à la prise en charge rapide des malades ? Avec Sylvain Pénicaud, coordinateur de MSF à Tawila dans le Darfour-Nord. 

Revue de presse Afrique
À la Une: au Mali, le régime désigne des coupables

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 3:59


C'est à la Une de nombreux sites d'information maliens ce matin. Onze photographies un peu floues, dont celle d'un homme blanc, photos dont on peut penser qu'elles ont été prises après l'arrestation de ce petit groupe accusé de conspiration. « Tentative de déstabilisation : des noms révélés à la télévision nationale », titre Sahel Tribune, qui ajoute : « Bamako brise le silence : des officiers, des civils et un ressortissant français sont arrêtés pour tentative de fragilisation de la Transition. Un coup de filet qui en dit autant sur la fermeté du pouvoir que sur le climat de défiance ambiant ». « Parmi les personnes arrêtées », précise Bamada.net, figure « un ressortissant français présenté comme agissant pour le compte d'un service de renseignement français. Il est accusé d'avoir mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des militaires, dont les généraux de brigade Abass Dembélé et Nema Sagara ». Notons d'ailleurs que Nema Sagara est la seule femme figurant sur les photographies publiées hier. Quant au gouvernement, précise le Journal du Mali, « il affirme que la situation est maîtrisée et que l'enquête se poursuit pour identifier d'éventuels complices ». Animaux brûlés vifs Dans l'actualité africaine également : des incendies monstres dans le nord du Maroc. « Un vaste incendie ravage actuellement la forêt d'Amelay, située dans la province de Chefchaouen », annonce Africanews. « De puissantes colonnes de fumée s'élèvent au-dessus de la région, tandis que les flammes dévorent des hectares de végétation, attisées par des vents violents et des températures caniculaires (…) les autorités ont ordonné l'évacuation des habitations les plus proches, par mesure de sécurité. Les habitants ont décrit des scènes de panique et des flammes d'une intensité sans précédent ». Des habitants dont l'hebdomadaire marocain Tel Quel publie des témoignages. Mohamed Darraz, un agriculteur de 32 ans raconte : « Notre vie a basculé. Le feu a tout emporté (…) Certains animaux ont été brûlés vifs dans leurs enclos. Nous avons essayé de nous entraider, mais face à un tel incendie et au vent, c'était presqu'impossible ». Hier soir, le feu était circonscrit selon les autorités marocaines. Mais la prudence reste de mise. Tel Quel rappelle que « le Maroc est frappé par une sécheresse persistante depuis 2018, et subit actuellement une intense vague de chaleur accompagnée par le chergui, vent chaud et sec venu du Sahara, qui complique les opérations de secours ».  Nous nous sommes retrouvés à l'eau À la Une également, un nouveau naufrage de migrants au large de l'île de Lampedusa, en Italie. « 27 morts, des dizaines de disparus » titre Africanews qui raconte : « Le bateau, parti de Libye, a chaviré à environ 20 kilomètres, au sud-ouest de l'île sicilienne. Parmi les soixante survivants, figurent des mineurs originaires du Pakistan, d'Egypte, de Somalie et du Soudan ». « Les recherches se poursuivaient hier » ajoute Média 24. Le journal marocain cite le témoignage d'une Somalienne, « qui a perdu son fils et son mari ». Elle a expliqué au journal italien Il Corriere della Sera « qu'elle avait son fils dans ses bras et son mari à ses côtés. Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés à l'eau. Les vagues les ont emportés tous les deux ».   Selon l'OIM, l'Organisation Internationale pour les Migrations, ce sont au total deux bateaux qui étaient parti de Tripoli, à l'aube, avec environ 95 personnes répartie sur deux embarcations. « Mais après que l'un des deux bateaux a pris l'eau, les passagers ont grimpé sur l'autre, qui a chaviré sous la surcharge », explique l'OIM. Selon le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, « plus de 700 personnes ont déjà perdu la vie cette année »,  en tentant de traverser la Méditerranée. 

Journal de l'Afrique
Mali : Choguel Maïga en garde à vue

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 11:40


Au Mali, Choguel Maïga a été arrêté. L'ex-Premier ministre ainsi que plusieurs de ses anciens collaborateurs ont passé la nuit en garde à vue. Ils sont soupçonnés de détournements de deniers publics.

Revue de presse Afrique
À la Une: dans les coulisses de la purge au sein de l'armée au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 4:09


C'est une enquête de Jeune Afrique sur la vague d'arrestations de ces derniers jours qui a frappé plusieurs hauts-gradés. Une cinquantaine d'officiers, dont au moins deux généraux, ont été mis aux arrêts pour tentative de déstabilisation. Les autorités militaires du pays n'ont donné aucune explication. Silence radio total. Alors, s'interroge le site panafricain : « que se passe-t-il dans les rangs des Forces armées maliennes ? Une division interne secoue-t-elle l'équilibre des cinq colonels putschistes ? Ceux-là mêmes qui se sont toujours affichés soudés depuis le putsch du 18 août 2020 ? » En fait, affirme Jeune Afrique, tout serait parti d'une « réunion dans la nuit du 25 au 26 juillet au camp militaire de Kati entre une dizaine de hauts-gradés et le chef de la junte ». Contestations et récriminations… Réunion au cours de laquelle, « la générale de brigade Nema Sagara ainsi que le général Abass Dembélé, le colonel Famouké Camara, et d'autres officiers auraient contesté certains choix stratégiques pris par la junte. Ils se seraient plaints auprès d'Assimi Goïta du manque de reconnaissance envers les soldats tombés sur le champ de bataille qui ne reçoivent pas les honneurs nationaux, et dont la mort est passée sous silence. S'ils sont d'accord avec la guerre de communication menée par Bamako, précise encore Jeune Afrique, de plus en plus d'officiers estimeraient que les mensonges autour des pertes réelles de l'armée portent atteinte au moral des troupes, qui ont le sentiment de se sacrifier pour rien ». Le site panafricain poursuit : « après cette réunion, percevant un risque de mutinerie, le patron des renseignements, le général Modibo Koné, aurait suggéré au président Goïta d'étouffer dans l'œuf toute velléité contestataire, afin de ne pas laisser place à l'organisation d'un coup d'État. Le président, conscient du risque, aurait déclenché quelques jours plus tard une purge préventive dans les rangs des officiers critiques. En concentrant ses efforts sur l'entourage des généraux Nema Sagara et Abass Dembélé ». Lignes de fractures… Il faut dire aussi, rajoute Jeune Afrique, que « depuis plusieurs mois déjà, une certaine fébrilité parcourt les rangs de l'armée malienne. Promu président de la République par une loi qu'il a lui-même promulguée le 10 juillet, lui conférant un mandat de cinq ans renouvelable “autant de fois que nécessaire“ et sans élection, le chef de la junte malienne s'est offert un règne sans partage. De quoi échauder une partie de ses soutiens au sein des forces armées, qui voient dans cette décision une dérive autoritaire éloignant la transition de ses promesses ». Et « une ligne de fracture se dessine au sein de l'armée, pointe encore le site panafricain, entre les soutiens du chef de la junte, Assimi Goïta, et ceux du ministre de la Défense, Sadio Camara. Ces derniers mois, le fossé s'est considérablement creusé entre les deux hommes au point qu'ils ne se consultent presque plus. Alors que certains le surnommaient “le président bis“ ou bien “le cerveau de la transition“, le pouvoir de Sadio Camara s'est réduit à mesure que la transition avançait ». Eswatini : un règne sans partage… À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette enquête sur le dernier monarque absolu du continent… Le roi Mswati III qui règne sans partage sur l'Eswatini, l'ex-Swaziland, petit pays enclavé en Afrique du Sud. « Les sujets ont pour ordre de vénérer leur roi, assimilé à un dieu vivant, écrit Le Point Afrique, et d'oublier leurs malheurs, pourtant accablants. 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, autrement dit avec moins de 2 dollars par jour. Le chômage des jeunes dépasse les 45 %, l'un des taux les plus élevés d'Afrique australe. Le sida frappe 27 % des adultes, le taux le plus élevé au monde ». Et pendant ce temps, le roi Mswati III mène grand train : « en poursuivant à sa guise la spoliation du pays, constate Le Point Afrique. La holding royale baptisée Tibiyo, indépendante du budget, contrôlerait 60 % de l'économie, dont l'essentiel des revenus issus de la production de cannes à sucre. Soit des centaines de millions de dollars destinés à financer le train de vie fastueux du monarque, propriétaire de 19 Rolls-Royce et de 120 BMW, ainsi que celui de ses 16 femmes et de ses 36 enfants ».

Revue de presse Afrique
A la Une: la vague d'arrestations au sein de l'armée au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 4:13


Que se passe-t-il au Mali depuis ces derniers jours ? Rumeurs de coup de force militaire, arrestations au sein de l'armée… et silence radio de la part de la junte au pouvoir. La presse malienne en est réduite à s'interroger : « des rumeurs de tentative de déstabilisation des institutions de la transition sont largement relayées depuis le week-end sur les réseaux sociaux, relève le site Malijet. Ces spéculations, qui ont fait état de l'arrestation de plusieurs officiers sans plus de précisions, suscitent de nombreuses interrogations ». Et le site malien donc de s'exclamer : « de quoi s'agit-il ? Un complot majeur ou une simple enquête disciplinaire ? Malgré ces bruits de couloir, la capitale malienne a conservé son calme hier lundi. Les activités se déroulent normalement et la population vaque à ses occupations. À l'heure actuelle, aucune déclaration officielle n'a été faite par les autorités pour confirmer ou démentir ces informations ». L'information a été révélée avant-hier par RFI : ce que l'on sait, c'est que, selon des sources sécuritaires et politiques, les autorités maliennes ont procédé depuis jeudi dernier à au moins une vingtaine d'arrestations de militaires soupçonnés de vouloir renverser la junte. D'autres sources citées par l'agence Reuters évoquent une quarantaine d'arrestations. Deux généraux emblématiques… « Parmi les personnalités arrêtées figurent deux officiers emblématiques dont l'interpellation suscite de vives émotions dans les rangs militaires » : c'est ce que relève notamment Afrik.com. À savoir : « le général Abass Dembélé, ancien gouverneur de la région de Mopti (…) et la générale de brigade Nema Sagara, membre de l'état-major de l'Armée de l'air, qui compte parmi les femmes militaires les plus gradées d'Afrique. Elle fait partie des rares officières maliennes ayant participé directement aux combats. Formée au Mali, en France et aux États-Unis, son parcours exceptionnel dans la défense des populations civiles et la souveraineté nationale rend son arrestation d'autant plus troublante ». À lire aussi«Deux pickups remplis d'hommes en armes sont arrivés»: au Mali, les arrestations au sein de l'armée se poursuivent Tentative de coup d'État ? Afrik.com, toujours, a recueilli deux témoignages plutôt contradictoires : « d'un côté, un officier supérieur proche des autorités de transition affirme sans ambages : “le règlement militaire est clair : ils ont voulu déstabiliser la transition et ils sont aux arrêts“. Cette version officieuse suggère une tentative réelle de renversement du pouvoir, justifiant ainsi la répression en cours. De l'autre côté, poursuit Afrik.com, le Parlement malien, par la voix d'Aliou Tounkara du Conseil National de Transition, dément catégoriquement toute tentative de coup d'État. Dans une interview accordée à l'African Initiative, il qualifie ces informations de “ridicule provocation médiatique de la part de la France“, assurant que “le peuple malien soutient le président Assimi Goïta et le gouvernement de transition“ ». Grogne au sein de l'armée ? Pour le sociologue malien Oumar Maïga, interrogé par Jeune Afrique, « cette histoire est la preuve que les militaires ont du mal à maîtriser la situation. Dans les rangs de l'armée, il y a une grogne », affirme-t-il. Et poursuit-il, « des soldats ne sont pas d'accord avec le traitement qui est fait aux mercenaires russes au détriment des militaires maliens ». En effet, rebondit Ledjely à Conakry, « à la chape de plomb imposée au pays s'ajoute un malaise grandissant : la différence de traitement entre les mercenaires russes, érigés en partenaires privilégiés, et les militaires maliens, relégués au second plan, alors que ce sont eux qui paient le plus lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ». Commentaire du site guinéen : « cet épisode constitue un signal fort : il révèle l'existence d'une contestation qui dément l'image d'unanimisme que le pouvoir malien s'efforce de vendre à coups de propagande médiatique. (…) C'est à la fois un désaveu et un avertissement : même au sein de la très stratégique Grande muette (malienne) tout le monde ne partage pas la ligne actuelle ».

Journal de l'Afrique
Vague d'arrestations dans l'armée malienne

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 15:08


Au Mali, au moins une vingtaine d'officiers de l'armée ont été arrêtés pour "tentative de déstabilisation". Ils sont soupçonnés de vouloir renverser le pouvoir du général Assimi Goïta. 

Revue de presse Afrique
À la Une: sale temps pour les anciens Premiers ministres au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 4:23


« C'est au titre de la lutte contre l'impunité et de la réaffirmation de l'autorité de l'État que l'on a droit à des épisodes judiciaires qui en intriguent plus d'un (au Mali), s'exclame le site Maliweb. Tel est le cas des ennuis que connait depuis quelques jours l'ancien Premier ministre Moussa Mara et, sûrement dans les prochains jours, l'ancien Premier ministre de la Transition, Choguel Kokalla Maïga ». Ce dernier, précise Mali Actu, « a été entendu par le Pôle national économique et financier de Bamako vendredi dernier. Cette audition, qui s'est prolongée pendant de nombreuses heures, s'inscrit dans un contexte de renforcement de la lutte contre la corruption et d'une volonté de restaurer la bonne gouvernance. Pour l'heure, aucune inculpation officielle n'a été communiquée au grand public, mais l'enquête se poursuit, sous le regard attentif de l'opinion nationale. Fait notable, cette convocation a eu lieu au même moment où un mandat de dépôt était émis à l'encontre d'un autre ancien Premier ministre, Moussa Mara ». Vague de solidarité En effet, Moussa Mara est en détention préventive. « Il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Il est poursuivi, précise Jeune Afrique, pour "atteinte au crédit de l'État", "opposition à l'autorité légitime", "incitation au trouble à l'ordre public" et "publication et diffusion de fausses nouvelles susceptibles de troubler la paix publique". À l'origine, un simple message publié le 4 juillet dernier sur les réseaux sociaux, dans lequel l'ancien maire de la commune IV de Bamako exprimait son soutien à des détenus dits "d'opinion", dont certains qu'il a rencontré en prison : Youssouf Bathily – alias Ras Bath –, Adama Diarra – dit Ben le Cerveau –, Issa Kaou Djim ou encore Clément Dembélé ». Et, « depuis l'annonce de son incarcération, une vague de solidarité sans précédent s'est levée, pointe Jeune Afrique. Elle mêle figures politiques, artistes, militants de la société civile, anciens collaborateurs, ou encore citoyens anonymes ». Et pour eux, « Mara reste une figure de probité dans un paysage politique en ruine, en particulier depuis la dissolution, le 13 mai dernier, de l'ensemble des partis politiques par les autorités de transition ». Quelle liberté d'expression ? La presse s'engage également… Le Challenger à Bamako prend fait et cause pour l'ancien Premier ministre : « en décidant de rester sur place où beaucoup ont préféré prendre la fuite pour se mettre à l'abri, Moussa Mara était conscient du risque qu'il prenait. En s'exprimant régulièrement sur la marche du pays, là où certains ont opté pour le silence, Moussa Mara savait qu'il allait déranger les princes du jour. (…) Depuis ses débuts en politique, Moussa Mara n'a jamais fait mystère de son ambition, à savoir : exercer le pouvoir d'État. Au premier plan. Pour cela, il est prêt à tout, y compris le sacrifice ultime. Il sait que la prison se confond avec le destin des grands hommes ». À contrario, Le Pouce, autre journal malien, va dans le sens des autorités : « c'est sous cette transition, écrit-il, que la loi sur la cybercriminalité a été extraite du trou pour être mise à la lumière. (…) Le juge l'applique sans sourciller. La mise sous mandat de dépôt de l'ex-Premier Ministre Moussa Mara envoie un signal fort à tous les citoyens Maliens : tolérance zéro. Tout écart de conduite ou présumé tel, mérite désormais explication devant la justice. Et cela peut finir par la prison ». En effet, complète Afrik.com, « le gouvernement malien justifie l'arrestation de Moussa Mara par la nécessité de préserver l'autorité de l'État face à des propos jugés déstabilisateurs. Mais pour de nombreux observateurs, cette procédure judiciaire soulève un autre débat : celui de la liberté d'expression dans un pays en transition post-coup d'État. Ce climat de surveillance des discours publics, notamment sur les réseaux sociaux, est la preuve d'un resserrement de l'espace politique au Mali. L'affaire Moussa Mara incarne (donc), résume Afrik.com, un bras de fer entre une figure politique opposante et un régime en quête de stabilité et de légitimité ».

Journal de l'Afrique
L'ex-Premier ministre Moussa Mara placé sous mandat de dépôt au Mali

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 6:31


Au Mali, l'ancien Premier ministre Moussa Mara est en prison depuis vendredi. Il est inculpé pour un tweet publié pour soutenir des hommes et femmes emprisonnés après avoir critiqué la junte au pouvoir.

Le débat africain
Attaques au Mali, accord de paix RDC-Rwanda, Ukraine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 39:00


Au sommaire : Le Mali a subi cette semaine sept nouvelles attaques jihadistes simultanées dans des villes du sud et de l'ouest du pays. Une offensive qui fait craindre une expansion du JNIM, la branche sahélienne d'al-Qaïda, dans ces régions proches des frontières avec la Mauritanie et le Sénégal, mais également de la capitale Bamako. Le 27 juin 2025, était signé à Washington un accord de paix entre la République démocratique du Congo et son voisin rwandais. Cet accord de paix ouvre-t-il la voie à une nouvelle aire de stabilité, comme l'a déclaré le président congolais Félix Tshisekedi lors de son discours à la nation ? Enfin Donald Trump a annoncé l'interruption de la livraison du parapluie antimissile américain à l'Ukraine. Un coup dur pour l'Europe. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  - Ousseynou Nar Gueye, directeur général du site d'information tract.sn et du mi-quinzomadaire numérique Tract Hebdo, vice-président de Rappels (Réseau des auteurs et producteurs de la presse en ligne du Sénégal) - Cécile Goudou, journaliste au service numérique du hub de RFI à Dakar - Elysée Odia, journaliste fondatrice du média en ligne Yabisonews.cd

Revue de presse Afrique
À la Une: blocus annoncé par le JNIM à Kayes et Nioro, au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 4:09


C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».

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À la Une: ces attaques au Mali que l'armée assure avoir repoussées

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Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 4:15


« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».