Podcasts about sahraouis

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Echo der Zeit
EU fordert Zusammenarbeit unter Geheimdiensten

Echo der Zeit

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 44:34


In Anbetracht der aktuellen grenzüberschreitenden Bedrohungen ist mehr Zusammenarbeit nötig, ist die EU-Kommission überzeugt. Sie fordert deshalb wie bei der militärischen Verteidigung auch im Geheimdienstbereich mehr europäisches Miteinander. (00:00) Intro und Schlagzeilen (01:35)EU fordert Zusammenarbeit unter Geheimdiensten (09:30)Die wichtige Rolle der Kurdinnen und Kurden in Syrien (17:14)Klima-Allianz befürchtet Verwässerung der Klimaziele (22:03)Chinesischer Autohersteller BYD startet offiziell in der Schweiz (27:04)Westsahara: der unermüdliche Kampf der Sahraouis (32:36)Chip-Industrie und ihre Abhängigkeit in globalen Lieferketten (37:31)Augenschein im Olympischen Dorf in Mailand

International
Die Sahraouis: 50 Jahre Warten in der Wüste.

International

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 25:56


Seit Jahrzehnten kämpfen die Sahraouis, das Volk der Westsahara, für ihren eigenen, unabhängigen Staat in der «letzten Kolonie Afrikas», der Westsahara. Gegen einen Gegner, der andere Pläne hat: Marokko. Es ist einer jener Konflikte, die die Welt fast vergessen hat. Gelöst ist er bei weitem nicht. «Es gibt ganz offensichtlich Menschen, die mehr wert sind als andere». Der Ingenieur Lehbib Mahjoub Abdelfatah sagt diesen Satz, ein bisschen verärgert und vielleicht auch verbittert. Wovon er spricht? Vom Wunsch seines Volkes, dass die Einhaltung des Völkerrechts nicht der «Realpolitik» weicht. Seit rund einem halben Jahrhundert lebt ein Grossteil der Sahraouis im Exil im Südwesten Algeriens, angeführt vom Frente Polisario, der politisch-militärischen Organisation der Sahraouis. Sie leben in einer der unwirtlichsten Gegenden der Welt: Wüste, so weit das Auge blicken kann, kaum Wasser, kaum Vegetation. Die Menschen hier sind Flüchtlinge, einst geflohen vor der Armee Marokkos, das einen Grossteil ihres angestammten Gebietes besetzte: der Westsahara. Seither warten die Sahraouis darauf, dass sie zu ihrem Recht kommen: dem Recht, selbst darüber bestimmen zu dürfen, ob sie in der Westsahara ihren eigenen Staat errichten oder zu Marokko gehören wollen. Sie warten. Und bereiten sich vor. Auf den Tag der Unabhängigkeit, den sie einst nahe glaubten, und der inzwischen weit in die Ferne gerückt ist. Augenschein in den sahraouischen Flüchtlingslagern in Algerien, bei Menschen, die ohne fremde Hilfe nicht überleben können, für die aber Aufgeben auch keine Option ist.

International HD
Die Sahraouis: 50 Jahre Warten in der Wüste.

International HD

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 25:56


Seit Jahrzehnten kämpfen die Sahraouis, das Volk der Westsahara, für ihren eigenen, unabhängigen Staat in der «letzten Kolonie Afrikas», der Westsahara. Gegen einen Gegner, der andere Pläne hat: Marokko. Es ist einer jener Konflikte, die die Welt fast vergessen hat. Gelöst ist er bei weitem nicht. «Es gibt ganz offensichtlich Menschen, die mehr wert sind als andere». Der Ingenieur Lehbib Mahjoub Abdelfatah sagt diesen Satz, ein bisschen verärgert und vielleicht auch verbittert. Wovon er spricht? Vom Wunsch seines Volkes, dass die Einhaltung des Völkerrechts nicht der «Realpolitik» weicht. Seit rund einem halben Jahrhundert lebt ein Grossteil der Sahraouis im Exil im Südwesten Algeriens, angeführt vom Frente Polisario, der politisch-militärischen Organisation der Sahraouis. Sie leben in einer der unwirtlichsten Gegenden der Welt: Wüste, so weit das Auge blicken kann, kaum Wasser, kaum Vegetation. Die Menschen hier sind Flüchtlinge, einst geflohen vor der Armee Marokkos, das einen Grossteil ihres angestammten Gebietes besetzte: der Westsahara. Seither warten die Sahraouis darauf, dass sie zu ihrem Recht kommen: dem Recht, selbst darüber bestimmen zu dürfen, ob sie in der Westsahara ihren eigenen Staat errichten oder zu Marokko gehören wollen. Sie warten. Und bereiten sich vor. Auf den Tag der Unabhängigkeit, den sie einst nahe glaubten, und der inzwischen weit in die Ferne gerückt ist. Augenschein in den sahraouischen Flüchtlingslagern in Algerien, bei Menschen, die ohne fremde Hilfe nicht überleben können, für die aber Aufgeben auch keine Option ist.

Radio Cité Genève
Genève Internationale - 25/11/24 - Jean-Marie Heydt - Le Sahara marocain

Radio Cité Genève

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 6:38


Le Sahara marocain : célébration du 50e anniversaire de la Marche verte en 2025 En 2025, le Maroc célébrera le 50e anniversaire de la Marche verte, un événement historique initié en 1975 par le roi Hassan II. Cette mobilisation pacifique a marqué l'histoire du pays en affirmant sa souveraineté sur le Sahara occidental. À cette occasion, l'écrivain Jean-Marie Heydt, de nationalité franco-suisse et chercheur à l'Université Mohammed Ier d'Oujda, publie un ouvrage intitulé Le Sahara marocain. Terre de lumière et d'avenir (Éditions Favre). Ce livre richement illustré propose une approche différente du Sahara marocain, loin des controverses politiques. L'auteur met en lumière le développement économique et social des provinces du sud, tout en explorant le lien profond et historique qui unit les Sahraouis au Maroc. Jean-Marie Heydt, connu pour son expertise sur les politiques publiques, invite le lecteur à une immersion au cœur d'une région aux richesses culturelles et identitaires exceptionnelles. À travers des récits, des témoignages et des photographies, l'ouvrage dévoile un territoire en pleine transformation, porteur d'un potentiel immense pour l'avenir. Entretien exclusif avec Jean-Marie Heydt.      

Revue de presse Afrique
À la Une: le Sahara occidental, la France s'aligne sur la position du Maroc

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2024 4:13


« C'est un dossier qui empoisonne la vie de la diplomatie internationale en général et du Quai d'Orsay en particulier depuis presque 50 ans, constate Le Point Afrique. Le Sahara occidental ? Une terre grande comme l'Italie, deux habitants par kilomètre carré, une vaste façade sur l'Atlantique, un spot formidable pour les surfeurs, paraît-il. Sur le papier, un héritage de l'Histoire, un legs des années coloniales. Une terre que se disputent frontalement l'Algérie et le Maroc sans avoir le même objectif, rappelle encore Le Point Afrique. Alger ne revendique pas la paternité du territoire, mais exige son indépendance au profit des Sahraouis. Le Royaume chérifien est formel : le Sahara occidental fait partie de son territoire, "les terres du sud" comme disent les Marocains. Sommée de choisir entre l'Algérie et le Maroc, Paris a longtemps joué à l'équilibriste (…). »Un tournant diplomatique…Mais apparemment, Paris a fait son choix… En effet, relève Le Monde Afrique, « c'est un tournant dans la diplomatie française au Maghreb (…). Paris reconnaît désormais que le plan marocain d'autonomie du Sahara occidental de 2007 est "la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies". C'est ce qui ressort d'une lettre d'Emmanuel Macron adressée au roi Mohammed VI, rendue publique hier par l'Élysée. »Résultat, analyse Le Monde Afrique, « le champ des possibles se trouve ainsi resserré, aux yeux des Français, autour de la perspective d'autonomie sous souveraineté de fait marocaine. Soit la reconnaissance officieuse, à défaut d'être explicite, de la "marocanité" du territoire. (…) Dans le difficile équilibre que sa diplomatie s'efforce d'atteindre entre les deux "frères ennemis" du Maghreb, la France se rapproche ainsi ostensiblement du Maroc au risque de provoquer une nouvelle crise avec l'Algérie ».« Lune de fiel entre Alger et Paris »Justement, en Algérie, c'est la douche froide…Pour le site d'information algérien TSA, « en s'alignant désormais ouvertement sur les thèses marocaines, Paris prend le risque de s'exposer à une nouvelle brouille diplomatique avec l'Algérie, dont les relations avec son ancien colonisateur connaissent des turbulences cycliques, particulièrement en raison du contentieux mémoriel. Une remise en cause de la prochaine visite d'État en France, déjà plusieurs fois reportée, du Président Abdelmadjid Tebboune, prévue fin septembre, n'est pas à exclure. (…) Les prémices d'une crise à venir et peut-être durable sont là, et de nombreux médias anticipent une grave brouille entre les deux pays ».« Après la lune de miel, c'est la lune de fiel entre Alger et Paris », renchérit Le Matin d'Algérie. « L'Algérie n'en restera pas à un simple rappel de son ambassadeur en France. Une mesure prise deux fois depuis 2020. À Alger, c'est la colère noire. Il se susurre que l'Algérie pourrait demander le départ de l'ambassadeur de France à Alger, comme deuxième levier de pression sur Paris. Cette crise avec la France est très mal venue pour le président Abdelmadjid Tebboune à un mois de la présidentielle ».Sanctions commerciales ?Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge sur d'éventuelles sanctions commerciales de la part d'Alger : « Avec ce tonnerre diplomatique français dans le ciel algérien, doit-on s'attendre à des rétorsions commerciales de l'Algérie vis-à-vis de la France ? L'Algérie étant le premier pays partenaire commercial de la France, verra-t-on ce commerce s'amenuiser ou disparaître ? Avec 95 % de ses hydrocarbures (pétrole, gaz) vendus à la France, que se passera-t-il avec ce pied de nez ? ».Plus à gagner en misant sur Rabat ?En tout cas… Les États-Unis, l'Allemagne et l'Espagne avaient déjà basculé en faveur du Maroc et maintenant la France… « La pilule est difficile à avaler pour la diplomatie algérienne, pointe Ledjely en Guinée. Car un tel choix suppose que les autorités françaises sont prêtes à assumer les conséquences qui pourraient en découler. Cela signifie que Paris a dû faire un arbitrage entre les avantages et les inconvénients pour conclure qu'il avait plus à gagner en misant sur Rabat. Ce qui n'est pas flatteur pour Alger qui entend pourtant jouer parmi les grands du continent africain ».« Quant à l'Union africaine, elle se sentira aussi contrariée, croit savoir Le Pays au Burkina Faso ; elle qui semblait avoir en partie épousé la cause du Front Polisario. Même si, depuis un certain temps, avec l'activisme diplomatique du Maroc, les positions n'étaient plus convergentes sur le sujet ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Sahara occidental, la France s'aligne sur la position du Maroc

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2024 4:13


« C'est un dossier qui empoisonne la vie de la diplomatie internationale en général et du Quai d'Orsay en particulier depuis presque 50 ans, constate Le Point Afrique. Le Sahara occidental ? Une terre grande comme l'Italie, deux habitants par kilomètre carré, une vaste façade sur l'Atlantique, un spot formidable pour les surfeurs, paraît-il. Sur le papier, un héritage de l'Histoire, un legs des années coloniales. Une terre que se disputent frontalement l'Algérie et le Maroc sans avoir le même objectif, rappelle encore Le Point Afrique. Alger ne revendique pas la paternité du territoire, mais exige son indépendance au profit des Sahraouis. Le Royaume chérifien est formel : le Sahara occidental fait partie de son territoire, "les terres du sud" comme disent les Marocains. Sommée de choisir entre l'Algérie et le Maroc, Paris a longtemps joué à l'équilibriste (…). »Un tournant diplomatique…Mais apparemment, Paris a fait son choix… En effet, relève Le Monde Afrique, « c'est un tournant dans la diplomatie française au Maghreb (…). Paris reconnaît désormais que le plan marocain d'autonomie du Sahara occidental de 2007 est "la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies". C'est ce qui ressort d'une lettre d'Emmanuel Macron adressée au roi Mohammed VI, rendue publique hier par l'Élysée. »Résultat, analyse Le Monde Afrique, « le champ des possibles se trouve ainsi resserré, aux yeux des Français, autour de la perspective d'autonomie sous souveraineté de fait marocaine. Soit la reconnaissance officieuse, à défaut d'être explicite, de la "marocanité" du territoire. (…) Dans le difficile équilibre que sa diplomatie s'efforce d'atteindre entre les deux "frères ennemis" du Maghreb, la France se rapproche ainsi ostensiblement du Maroc au risque de provoquer une nouvelle crise avec l'Algérie ».« Lune de fiel entre Alger et Paris »Justement, en Algérie, c'est la douche froide…Pour le site d'information algérien TSA, « en s'alignant désormais ouvertement sur les thèses marocaines, Paris prend le risque de s'exposer à une nouvelle brouille diplomatique avec l'Algérie, dont les relations avec son ancien colonisateur connaissent des turbulences cycliques, particulièrement en raison du contentieux mémoriel. Une remise en cause de la prochaine visite d'État en France, déjà plusieurs fois reportée, du Président Abdelmadjid Tebboune, prévue fin septembre, n'est pas à exclure. (…) Les prémices d'une crise à venir et peut-être durable sont là, et de nombreux médias anticipent une grave brouille entre les deux pays ».« Après la lune de miel, c'est la lune de fiel entre Alger et Paris », renchérit Le Matin d'Algérie. « L'Algérie n'en restera pas à un simple rappel de son ambassadeur en France. Une mesure prise deux fois depuis 2020. À Alger, c'est la colère noire. Il se susurre que l'Algérie pourrait demander le départ de l'ambassadeur de France à Alger, comme deuxième levier de pression sur Paris. Cette crise avec la France est très mal venue pour le président Abdelmadjid Tebboune à un mois de la présidentielle ».Sanctions commerciales ?Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge sur d'éventuelles sanctions commerciales de la part d'Alger : « Avec ce tonnerre diplomatique français dans le ciel algérien, doit-on s'attendre à des rétorsions commerciales de l'Algérie vis-à-vis de la France ? L'Algérie étant le premier pays partenaire commercial de la France, verra-t-on ce commerce s'amenuiser ou disparaître ? Avec 95 % de ses hydrocarbures (pétrole, gaz) vendus à la France, que se passera-t-il avec ce pied de nez ? ».Plus à gagner en misant sur Rabat ?En tout cas… Les États-Unis, l'Allemagne et l'Espagne avaient déjà basculé en faveur du Maroc et maintenant la France… « La pilule est difficile à avaler pour la diplomatie algérienne, pointe Ledjely en Guinée. Car un tel choix suppose que les autorités françaises sont prêtes à assumer les conséquences qui pourraient en découler. Cela signifie que Paris a dû faire un arbitrage entre les avantages et les inconvénients pour conclure qu'il avait plus à gagner en misant sur Rabat. Ce qui n'est pas flatteur pour Alger qui entend pourtant jouer parmi les grands du continent africain ».« Quant à l'Union africaine, elle se sentira aussi contrariée, croit savoir Le Pays au Burkina Faso ; elle qui semblait avoir en partie épousé la cause du Front Polisario. Même si, depuis un certain temps, avec l'activisme diplomatique du Maroc, les positions n'étaient plus convergentes sur le sujet ».

Un jour dans le monde
Aziza Brahim, la voix de l'exil des Sahraouis

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Mar 11, 2024 4:31


durée : 00:04:31 - La BO du monde - Installée en Espagne, la chanteuse Aziza Brahim, originaire du Sahara Occidental, porte avec son nouvel album Mawja un regard mélancolique sur le sort du peuple sahraoui, en lutte depuis près de cinquante ans pour son auto-détermination.

Invité Afrique
Invité Afrique - Sahara occidental: «La déclaration de Trump va à l'encontre de la position de la communauté internationale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 5, 2021 5:03


L'autoproclamée République arabe du Sahara occidental (RASD) et le Maroc se disputent ce territoire bordé par l'Atlantique depuis 45 ans. L'accueil il y a quelques semaines par l'Espagne de Brahim Ghali, leader du mouvement indépendantiste Polisario, avait provoqué une crise diplomatique et un afflux de migrants vers les enclaves ibériques. Et le processus de paix avec le Maroc est toujours au point mort. Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères de la RASD, est l'invité de RFI. RFI : Le chef du Front Polisario Brahim Ghali a été soigné récemment en Espagne, comment va-t-il, est-ce qu'il est remis ?   Il va bien, il va mieux, il est rétabli. Il est entrain de faire une convalescence, il est ce moment au niveau d'Alger. Son hospitalisation a donné lieu à une crise entre le Maroc et l'Espagne, comment est-ce que vous l'analysez ? Mohamed Salem Ould Salek : Le Maroc voulait que l'Espagne et l'Union européenne suivent la déclaration de Trump qui a reconnu légalement la présence du Maroc dans notre pays, donc l'arrivée du président Brahim Ghali en Espagne pour des soins Covid-19 était le prétexte pour déclencher cela. Le Maroc a fait pression contre ses voisins et contre l'Espagne notamment, il a utilisé cette arme de l'immigration clandestine, comme il a utilisé bien sûr la drogue, aujourd'hui 80% du cannabis en Europe c'est la production marocaine ! Il y a quelques mois, les États-Unis de Donald Trump ont reconnu le Sahara occidental comme territoire marocain, en échange le Maroc a renoué avec Israël, vous avez là perdu une bataille diplomatique ? Mais pas du tout ! Je crois que la déclaration de Trump va à l'encontre des décisions et de la position de la communauté internationale. Les Nations unies, l'Union européenne, l'Union africaine, la Cour internationale de justice, la Cour européenne de justice ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ! Je ne crois pas qu'une déclaration de Trump puisse changer les frontières de cette manière, puisse éliminer l'existence d'un peuple et confisquer ses droits en plein jour, cela équivaut à revenir à la loi de la jungle ! Trump a violé non seulement les décisions des organisations internationales et de droit international, mais aussi même les intérêts stratégiques des États-Unis. Je ne crois pas que l'administration américaine a intérêt de voir un pays quelconque changer les frontières de ses voisins pour subir une politique d'acquisition de territoire par la force. Actuellement, il n'y a pas eu de signes d'un changement d'avis de la nouvelle administration. Vous espérez que l'administration Biden revienne là-dessus, change d'avis ? Il y a eu des signes, d'abord l'administration Biden n'a pas confirmé qu'ils ont endossé les décisions de Trump. La dernière déclaration de département d'État, il y a dix jours, disait justement sur cette question du Sahara occidental qu'il y a une différence fondamentale entre l'administration actuelle et l'ancienne administration de Trump. Des pays ces derniers mois ont ouvert des consulats dans ce territoire en disant qu'il appartenait au Maroc. Maintenant, sur quels soutiens pouvez-vous encore compter ? D'abord, les Sahraouis sont décidés à reprendre leur liberté et lutter par tous les moyens pour libérer leur pays, c'est le premier point. Deuxièmement, ça ne change rien du tout que les Comores ou un autre pays ouvrent un consulat, c'est un geste, une décision politique. De surcroit les pays africains doivent respecter les principes fondateurs de l'Union africaine, à savoir que le Maroc transgresse les frontières héritées de l'époque coloniale. Ces consulats sont des boutiques politiques disons, on sait très bien comment le Maroc arrive à convaincre un certain nombre de pays, malheureusement à travers une diplomatie du dollar et des enveloppes … Sur le front, sur le terrain, où en est la situation, est-ce que les lignes ont bougé ? Oui, les lignes ont bougé. Il y a des attaques de part et d'autre, des morts tous les jours. Il n'y a pas encore de grandes batailles, mais ça va venir. Nous avons signé un accord de paix, appelé « plan de règlement » en 1991, sous les hospices des Nations unies et de l'OUA, aujourd'hui l'Union africaine. Nous comptons sur un pays comme la France ou sur l'Union européenne pour jouer un rôle positif parce que la paix et la sécurité en Afrique du Nord et de l'Ouest sont liées à la paix au Sahara occidental. Il faut que le Maroc respecte les frontières de ses voisins, d'ailleurs, comme nous l'avons vu, la prolongation de ce conflit peut créer des difficultés y compris pour l'Union européenne. Au sujet des négociations justement, elles semblent au point mort, toujours pas d'envoyé spécial de l'ONU, pourquoi ? Parce que le Maroc refuse !  Il essaie de bloquer le processus d'indépendance de notre pays, donc il est nécessaire, voir même urgent qu'un pays comme la France aide le Maroc à comprendre que le chemin de la paix passe par l'acceptation des règles du jeu, et surtout la coopération avec les Nations Unies pour aller vers la paix. Et est-ce qu'on peut quand même espérer arriver à la paix via les négociations ? Nous avons toujours fait en sorte que la solution pacifique soit réalisable ! La Minurso, la mission des Nations unies pour l'organisation d'un referendum au Sahara occidental est toujours sur le terrain, mais elle est bloquée. Le Maroc refuse d'aller au referendum, le Maroc ne veut que la légitimation de son occupation illégale de notre pays.

Monde Solidaire – Fréquence Terre
Soutenir la métamorphose qui est en route

Monde Solidaire – Fréquence Terre

Play Episode Listen Later Apr 13, 2021 8:23


35 ans de combat pour un monde plus juste et plus solidaire, 35 ans d'action pour que soient reconnus les droits de tous les peuples… Aujourd'hui, la Fondation Danielle Mitterrand poursuit le chemin tracé par sa fondatrice et l'adapte à un monde toujours perturbé, plus chahuté. Avec Marion Véber, responsable des programmes à la Fondation Danielle Mitterrand Danielle Mitterrand a toujours eu le souci de donner la voix aux sans-parole, aux sans-papiers, aux sans-terre. Le droit de tous les peuples était au centre de toutes ses préoccupations. Aujourd'hui, est-ce que la Fondation revendique encore cette priorité ? Est-ce toujours le cas, voire encore plus ? "C'est toujours central. Le droit des peuples, c'est ce qui nous a fait démarrer en tant que Fondation. Donner la voix aux sans voix, cela tenait beaucoup à cœur Danielle Mitterrand. On continue aujourd'hui en mettant en lumière les actions qui sont portées directement par les peuples. A l'époque, on défendait beaucoup les Sahraouis, les Tibétains et les peuples autochtones dans leur recherche d'autodétermination et de respect de leurs droits. Aujourd'hui, c'est toujours d'actualité. Il y a des soulèvements populaires un peu partout, au Liban, au Chili ou ailleurs, où le peuple se réveille, exige le respect de ses droits, exige de pouvoir retrouver son pouvoir. C'est pour cela que l'on a développé tout un programme autour des questions de démocratie, et notamment de démocratie radicale qui essaie de dépasser les régimes représentatifs, pour retrouver l'essence du mot démocratie : le pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple." Marion Veber © Fondation Danielle Mitterrand Droits des peuples, biopiraterie, droit à l'eau, citoyenneté, sont l'ADN de la Fondation. 35 ans après, quels sont les positionnements majeurs de la Fondation ? "Globalement, cela reste le même ADN, la défense des droits humains et des biens communs du vivant. C'est cet entrelacement entre les droits de l'homme et de l'environnement : comment les deux s'interconnectent et comment une Terre viable au niveau écologique permet et facilite la réalisation des droits humains et leur plein épanouissement ? Vu l'urgence actuelle et les enjeux majeurs aujourd'hui, quand on voit les soulèvements populaires et ce qu'il y a derrière comme critique des pouvoirs établis, du capitalisme et des ravages en cours, on est obligé d'acter des positionnements encore plus forts pour remettre au centre un certain nombre de choses." "Redonner sa place au vivant" La Fondation a donc désormais deux axes de travail, "Vivant et commun" et "Alternative démocratique et commun", avec l'idée derrière de faire émerger un autre rapport au vivant. "On le voit aujourd'hui, le néolibéralisme productiviste entraîne des ravages majeurs, l'extinction de la biodiversité, le réchauffement climatique… Cela pose la question de comment on doit habiter cette Terre, et de quel rapport on a avec les non-humains, avec les écosystèmes. Il faut essayer de redonner toute sa place au vivant. Cela a toujours été très central pour la Fondation, mais on le réaffirme encore plus. On essaie d'adopter une démarche plus systémique qu'avant où on avait une porte d'entrée par l'eau, une porte d'entrée par l'extractivisme, une porte d'entrée par la biopiraterie. Là, l'idée est de travailler tous ces enjeux en même temps. Derrière, c'est un seul et même système qui est en cause : un vivant qui est là, à la disposition des humains, à exploiter, à aménager. L'autre affirmation, c'est d'essayer de reposer ces questions de démocratie en actes, de démocratie radicale. On le lie à cette question de l'autonomie, de l'autodétermination. La question des communs est une piste intéressante pour essayer de repenser à la fois le rapport au vivant, le rapport à l'autre, la manière de faire société. C'est une alternative au capitalisme néolibéral et au dépassement de notion de propriété privée." © Fondation Danielle Mitterrand

Les Idées Libres avec Yasser Louati
Sahara Occidental, Palestine. Même combat? Invité: Bachir Moutik

Les Idées Libres avec Yasser Louati

Play Episode Listen Later Jan 18, 2021 77:37


Alors que le roi du Maroc Mohammed a décidé de normaliser les relations de son pays avec Israel en obtenant la reconnaissance unilatérale par Donald Trump d'une souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, nous avons invité Bachir Moutik, militant associatif et représentant en France de l Association des Familles des Disparus et Prisonniers Sahraouis(AFAPREDESA). Le conflit au Sahara Occidental a depuis toujours été occulté de la presse française et le soutient de la France au Maroc n'y est pas pour rien. Au lendemain de la décolonisation, les gouvernements français successifs ont apporté un soutien diplomatique et militaire à Hassan II dans sa quête d'agrandir la superficie du Maroc en annexant le territoire aujourd'hui contesté par les sahraouis eux mêmes. Depuis 1991 date du cessez le feu, un référendum attend toujours d'être organisé. Le régime marocain refuse depuis lors que ce dernier tenu depuis maintenant trois décennies. Entre temps, un mouvement de population a été organisé afin d'affecter durablement la démographie de la région. Deplus, le "mur des sables", mur le plus long de la planète bâtit durant l'ère contemporaine se situe au Sahara Occidental et est doublé par le plus vaste champs de mines antipersonnels au monde. Le statut quo a donc été rompu par Mohammed VI d'abord avec un mouvement troupes initié au mois de Novembre 2020 en violant la zone tampon puis avec la signature de cet accord avec Donald Trump qui, comme l'indique le journal israélien Haaretz "ne fait que légitimer une occupation par une autre". Bachir Moutik est venu expliquer les raisons du combat mené par les Sahraoui contre une souveraineté marocaine. L'aide de la France apportée au Maroc dans les bombardements civils en 1976 durant lesquels le phosphore blanc et le napalme fut utilisé contre les civils. Comment depuis le roi Hassan II, le Sahara Occidental a été utilisé comme terrain de consolidation de son pouvoir en y envoyant l'armée et construisant une unité nationale autour de la "marocanité" du Sahara Occidental. Peut on comparer le Sahara Occidental et la Palestine? Selon notre invité, les deux occupations sont similaires. Bachir Moutik a expliqué le rôle d'israel dans son soutien au Maroc dans la construction du mur des sables par l'envoie d'ingénieurs et de conseillers militaires. Comment cette muraille joue le même rôle que mur bâtit par Ariel Sharon sur les territoires palestiniens et le rôle des colonies illégales pour morceler le territoire et rendre toute émergence d'un État palestinien impossible. Selon Mr Moutik, bien que les Sahraouis se sont toujours déclarés être de farouches soutiens à la cause palestinienne, le leadership palestinien lui, qu'il soit nationaliste arabe (Fatah) ou issu des Frères Musulmans (Hamas) a toujours refusé de soutenir la cause sahraoui. Pour les premiers, il ne fallait pas froissé l'allié arabe marocain, pour les derniers, il ne fallait pas diviser la "oumma" ou communauté des croyants. Alors que la Palestine a été bradée au profit d'un accord qui n'a aucune valeur légale et que les 3 milliards d'investissements iront dans des entreprises détenues par le roi Mohammed VI, l'heure est au bilan pour le leadership palestinien mais aussi pour le leadership sahraoui. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/lesideeslibres/message

Droits et libertés | Deutsche Welle
"La médiation de Horst Köhler suscite de l'espoir" Claude Mangin-Asfari (2)

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 23, 2018 12:28


Depuis 2012, il n'y avait plus eu de négociations directes entre le Maroc et les Sahraouis sous égide de l'ONU. Claude Mangin-Asfari dénonce "l'arrogance coloniale" du royaume chérifien. Elle lutte pour obtenir le droit de voir son mari emprisonné pour avoir été le porte-parole d'un mouvement au Sahara occidental.

Droits et libertés | Deutsche Welle
"Au Maroc, je suis une terroriste" (Claude Mangin-Asfari, militante pour les droits des Sahraouis)

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 16, 2018 12:28


Rencontre avec Claude Mangin-Asfari qui milite pour les droits des Sahraouis et celui de revoir son mari emprisonné au Maroc pour avoir été le porte-parole du mouvement de Gdeïm Izik.

Droits et libertés | Deutsche Welle
Le Maroc et le Sahara occidental, un conflit vieux de plusieurs décennies

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 7, 2018 12:28


Le Maroc parle de "provinces du Sud", le reste du monde appelle cette région "Sahara occidental". Les Nations Unies tentent de relancer leur médiation en vue d'un référendum d'autodétermination des Sahraouis qui se sentent discriminés par les autorités marocaines. Interview avec un observateur international.

Le monde en marge
Émission du 21 novembre 2016

Le monde en marge

Play Episode Listen Later Nov 21, 2016


On s'intéresse au conflit de territoire qui oppose le peuple Sahraouis au royaume du Maroc, aux problèmes économiques que connaît l'Inde après la suppression de billets de banque. On fait le point sur le retour des civils à Fallujah et Irak et on analyse la crise des réfugiés au Costa Rica. 

Le monde en marge
Émission du 21 novembre 2016

Le monde en marge

Play Episode Listen Later Nov 21, 2016


On s'intéresse au conflit de territoire qui oppose le peuple Sahraouis au royaume du Maroc, aux problèmes économiques que connaît l'Inde après la suppression de billets de banque. On fait le point sur le retour des civils à Fallujah et Irak et on analyse la crise des réfugiés au Costa Rica.