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Le Maroc est le premier producteur mondial de sardines et le premier producteur africain de produits de la mer. Un secteur qui connaît toutefois une crise d'ordre structurelle : les stocks de poissons dans les ports marocains diminuent, entre 20% et 30% de baisse côté Méditerranée. La hausse conséquente du prix des sardines a agité le débat public avant le Ramadan, tant le petit poisson argenté est un élément essentiel de la gastronomie marocaine. Près de 80% des captures de poissons sont effectuées dans les eaux du Sahara Occidental, où la raréfaction des ressources se fait ressentir également. De notre envoyé spécial à Boujdour et Laâyoune,Dans le port de Boujdour, au Sahara occidental, les pirogues colorées des pêcheurs artisanaux côtoient les chalutiers spécialisés dans la capture de la sardine et du maquereau. Tous les pêcheurs font le même constat : malgré l'augmentation du nombre d'unités de pêche, le poisson se fait rare.« Ce changement climatique a impacté le stock ou plutôt les conditions de pêcherie de ce type de poisson qui est le pélagique, explique Ismaïl Benazouz, chef division de développement à l'Agence nationale des ports. Le plan d'aménagement initié par le département de pêche, et l'institut de recherche halieutique, à travers les campagnes de repos, est destiné à préserver la ressource halieutique et de gérer cette rareté en espérant qu'elle soit temporaire. »Des stocks en diminution, et des facteurs de raréfaction multiplesPour Badr El Moussaoui, président de la commune d'el-Marsa Laâyoune et patron de l'une des 45 conserveries de poisson de la région, la question de la raréfaction des ressources se pose. Le volume du poisson pêché a diminué d'un tiers entre 2023 et 2024. « Cela fait deux ans maintenant que les chiffres sont en baisse, surtout dans le débarquement de la pêche, surtout dans le poisson pélagique, mais on trouve que c'est tout à fait normal, c'est à cause du changement climatique », constate-t-il.Selon les experts, le changement climatique n'est pas le seul facteur pour expliquer la raréfaction des ressources : la surpêche ou encore les effets des usines de dessalement pourraient participer à la diminution des stocks. Conserves, huile ou farine de poisson : au Maroc, 500 000 emplois directs ou indirects sont liés au secteur. Le maire de Dakhla, Erragheb Hormatollah, se veut toutefois rassurant : « Avec l'évolution de la population, avec l'évolution de la demande, c'est une question cruciale pour la pêche. Mais il y a tout un programme lancé par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche concernant la préservation de cette ressource-là. »Dans un autre registre, la situation politique du territoire, considéré comme non-autonome par l'ONU, pèse aussi sur le secteur. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a confirmé l'année dernière l'annulation des accords de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, estimant qu'ils avaient été établis « sans le consentement du peuple du Sahara occidental ».À lire aussiL'accord sur la pêche UE-Maroc en eaux troubles
Cette Semaine LTDJ reçoit VT (La Prison, Le Rap Game, M.W.A, EGK, STL, Le Maroc, Défi Piquant...)À chaque épisode Dj Crowd et Jay Seven reçoivent des invités pour le temps d'un jujube! Suivez les émissions pour les conversations les plus comiques, informatives et absurdes du Québec!Salutations aux commanditaires:Le Green Room, Le Kampus, Wagerly ( Link: https://t.me/+Uh-3jCUChANkMTBh )Infographie par : Dj Crowd pour Muliani GfxMusique par : @BeatsbyGallo pour MajorWayStudio : KampusSuivez-nous sur les médias sociauxPour écouter l'after-Show :https://www.patreon.com/letempsdunjujubeDj Crowd :https://www.instagram.com/djcrowd/https://www.facebook.com/worldfamousdjcrowdTiktok, Snapchat, Twitter : Dj CrowdJaySeven :https://www.instagram.com/j7official/LTDJ : https://www.instagram.com/letempsdunjujube/https://www.facebook.com/letempsdunjujube/Merci !!!!!!! Suivez-nous sur les médias sociauxPour écouter l'after-Show :https://www.patreon.com/letempsdunjujubeDj Crowd :https://www.instagram.com/djcrowd/https://www.facebook.com/worldfamousdjcrowdTiktok, Snapchat, Twitter : Dj CrowdJaySeven :https://www.instagram.com/j7official/LTDJ : https://www.instagram.com/letempsdunjujube/https://www.facebook.com/letempsdunjujube/Merci !!!!!!!
Le Sahara occidental, territoire considéré comme non-autonome par l'ONU, situé au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie, est au cœur de la route migratoire dite « de l'Atlantique ». Sa plus grande ville, Laâyoune, est situé à 90 km seulement des îles Canaries. En 2024, plus de 46 000 migrants irréguliers ont débarqué sur l'archipel espagnol, un record historique. Le nombre d'arrivées aux îles Canaries a augmenté de 17% entre 2023 et 2024. Si les autorités marocaines tentent de contrôler les flux irréguliers, la région reste une zone de départ importante pour les migrants, principalement en provenance d'Afrique subsaharienne, mais aussi de pays plus lointains comme le Pakistan ou la Syrie. Reportage à Laâyoune, de François Hume-Ferkatadji. De notre envoyé spécial à LaâyouneLe désert, puis l'océan. Dans les environs de Laâyoune, le trait de côte se résume à cette simple barrière naturelle. Il n'est pas difficile d'y faire partir un bateau pneumatique à moteur. Si le trajet pour rejoindre les îles Canaries peut durer près d'un mois au départ du Sénégal ou de la Mauritanie, il faut compter seulement 9 à 10 heures au départ de Laâyoune. « Le Maroc a installé des postes de surveillance, tous les deux kilomètres. Parfois, on tombe sur un poste de surveillance, mais malgré ces installations, les mafias arrivent à faire le passage, parce qu'elles possèdent maintenant des matériaux spécifiques », explique Taghia Abdelkebir, président de l'association Sakia El Hamra pour la Migration et le Développement.Les mafias organisent des arrivées de nuit, dans des convois chargés de candidats au départ, pour déjouer la vigilance des autorités, selon cet homme d'Afrique de l'Ouest, résident de Laâyoune, en contact régulier avec les migrants.« Quand les membres des mafias voient que la marée est basse, ils font une descente ici, et ils empruntent des camionnettes. Ils ne font ça que la nuit. Dans une Jeep, par exemple, ils peuvent mettre plus de 50 à 60 personnes. Puis, ils roulent de nuit pour entrer dans la ville », raconte-t-il. Le coût d'une traversée est estimé entre 4 000 et 6 000 euros par personne. Les migrants économisent parfois des années pour la tenter. « La plupart de ceux qui arrivent ici n'ont qu'un seul objectif, c'est de passer par les îles Canaries, traverser l'eau et rejoindre l'Europe », continue-t-il. Pourtant, la route Atlantique est extrêmement dangereuse. Selon l'ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 10 400 personnes ont perdu la vie en 2024, dont plus d'un millier au départ du Maroc.« Quand les gens arrivent à pouvoir traverser, ils envoient des photos, en s'exclamant "bozafri, bozafri !", ce qui signifie qu'ils sont arrivés de l'autre côté. Mais ce n'est pas toujours le cas. Les photos des morts, de ceux refoulés par la mer, sont vraiment choquantes. On peut y voir, 50, 60 personnes décédées », se désole notre témoin. Si environ 6 000 migrants ont pu trouver du travail et s'installer durablement plus au sud à Dakhla, les autorités marocaines mènent régulièrement des opérations de refoulement à Laâyoune dans le but d'endiguer les départs, en collaboration avec les autorités espagnoles.
Myrtilles, framboises, fraises… les fruits rouges marocains se sont taillé une place de choix sur les étals à travers le monde et en particulier en Europe. Une vraie réussite pour cette filière qui a fait du Maroc ces dernières années l'un des leaders mondiaux dans la production et l'exportation de fruits rouges. De notre correspondant à Casablanca, C'est le résultat de plus de 40 ans d'expérience. Au départ, la production se limite à quelques hectares de fraises en plein champ. Les cultures se sont étendues depuis, diversifiées et les techniques modernisées. « Le grand développement de la fraise, c'est en 1980 avec les zones irriguées, rappelle Abdeslam Acharki, directeur de la Fédération interprofessionnelle des fruits rouges. Il faut savoir que les fruits rouges sont exportés à peu près dans une soixantaine de pays à travers le monde, mais c'est à 90 % pour le marché européen. »MultinationalesAbdeslam Acharki est le directeur de la Fédération interprofessionnelle des fruits rouges. Tout un écosystème s'est mis en place au Maroc avec la construction notamment d'infrastructures agro-industrielles. L'État soutient par ailleurs la filière à travers des subventions. « Le climat et la précocité donnent un avantage au Maroc », vante Younès El Amouri, producteur et conditionneur des fruits rouges. Au Maroc, les fruits rouges sont ainsi récoltés presque toute l'année ! Le royaume présente aussi d'autres atouts comme une main-d'œuvre qualifiée et à bas coût. « La plupart des multinationales sont installées au Maroc, observe Younes El Amouri, parce qu'il y a de la proximité avec l'Union européenne, qui est le client principal. »Extension des surfaces de myrtilleCela n'empêche pas la concurrence, avec l'Égypte, notamment pour la fraise. Dans ce contexte, le Maroc s'est lancé depuis quelques années dans une culture plus rentable : la myrtille. Au Maroc, l'une des principales zones de production de ce petit fruit bleu au goût acidulé se trouve dans le nord du pays, la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. « La myrtille, avec plusieurs variétés, a pris ces dernières années beaucoup de surfaces par rapport aux autres cultures », constate Youssef Bensajjay, ingénieur agro-économiste.R&D insuffisante face à la sécheresseLes perspectives sont bonnes. La filière marocaine des fruits rouges lorgne désormais de nouveaux débouchés comme le Japon. Mais elle fait face à quelques handicaps. « Il y a la rareté de la main-d'œuvre, déplore Youssef Bensajjay. On doit aussi développer la recherche-développement. C'est le maillon faible pour tout ce qui est nouvelles variétés, surtout pour la fraise avec le déficit hydrique. C'est un enjeu majeur et un facteur très limitant. »Le secteur n'échappe pas à la sécheresse qui frappe le pays depuis sept ans. La filière des fruits rouges doit aussi faire face à une augmentation des coûts de production.À lire aussiMaroc/France : la hache de guerre de la tomate est enterrée pour le moment
Une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse doit relier d'ici 2029 les villes de Kénitra et Marrakech. Il s'agit d'étendre la liaison entre Tanger et Casablanca inaugurée en 2018. Avec 430 kilomètres de voies, une myriade d'ouvrages d'art et plusieurs gares à construire, le projet est évalué à près de 6 milliards d'euros. Le Maroc, seul pays d'Afrique à exploiter une ligne ferroviaire à grande vitesse à ce jour, compte aussi développer son réseau sur le continent. Développer la grande vitesse ferroviaire dans un pays du Sud, comme le Maroc, c'était un pari fou, une expérience unique dans le monde. « La grande vitesse était au départ un produit pour les pays développés, les pays à revenus très élevés, rappelle lors d'une intervention à la télévision marocaine Mohamed Smouni, le directeur général adjoint de l'ONCF, l'Office national des chemins de fer. Le Maroc a démontré qu'un pays à économie émergente peut prétendre avoir cette technologie de la grande vitesse. Les gens au départ imaginaient que seuls les riches pourraient y avoir accès. Avec la tarification qu'on a faite, on l'a démocratisée pour toutes les populations. Chacun trouve son prix. »Résider à Tanger, travailler à RabatLa LGV Tanger-Casablanca est un succès populaire. À moins de 30 euros le billet, le nombre de voyageurs est passé de 3 millions en 2019 à 5,5 millions l'année dernière. « Le Maroc capitalise sur l'expérience d'Al Boraq [le TGV Casablanca-Tanger, NDLR] qui a bouleversé radicalement la mobilité, observe Mohammed Jadri, économiste et directeur de l'Observatoire de l'action gouvernementale. On n'avait jamais pensé qu'à un moment donné, un jeune Marocain pourrait résider à Tanger et travailler à Rabat, Kénitra ou Casablanca et revenir le soir même à son domicile. Aujourd'hui, c'est le cas. »Répondre à la demande ferroviaire en Afrique de l'OuestL'extension de la LGV promet un trajet Tanger-Marrakech, 500 kilomètres, en 2 h 40 seulement. L'objectif est aussi de créer un écosystème ferroviaire industriel au Maroc. « L'avenir est en Afrique, prédit Mohammed Jadri. Le Maroc se prépare dès aujourd'hui à répondre à la demande de voies ferrées de pas mal de pays africains, surtout les pays de l'Afrique de l'Ouest. »L'ONCF et Alstom ont signé un contrat de 780 millions d'euros pour l'achat de 18 trains à grande vitesse de toute dernière génération. La multinationale française avait déjà fourni les rames de la LGV Tanger-Casablanca. « C'est un partenariat concret, commentait Laurent Saint-Martin, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur français, en visite au Maroc le mois dernier. C'est une expertise française qui vient rencontrer une volonté de développement forte dans un pays qui, effectivement, a souhaité ensemble écrire une nouvelle page dans la relation bilatérale. »Les travaux de la LGV devraient être terminés d'ici à quatre ans pour une mise en service fin 2029, six mois avant la Coupe du Monde co-organisée par l'Espagne, le Portugal et le Maroc.À lire aussiAfrique : quel serait l'impact pour l'économie africaine d'un réseau ferroviaire à grande vitesse ?
durée : 00:30:48 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1954, l'émission "Le Monde comme il va" diffusait un reportage de Michel Droit intitulé : "Paysages berbères : le Maroc". - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:16:06 - 8h30 franceinfo - Othman Nasrou, premier secrétaire général délégué de LR et directeur de campagne de Bruno Retailleau pour la présidence du parti, était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 13 avril 2025.
Le Maroc est l'invité d'honneur de la nouvelle édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 11 au 13 avril 2025. Y seront présents environ 1 000 autrices et auteurs, 450 maisons d'édition. L'auteur marocain, Youssouf Amine Elalamy, y présente son nouveau livre, La vie lui va si bien. Une femme brune sur une photo sépia, le rose des magnolias. Elle est jeune, élégante, le regard déterminé. Elle semble en pleine santé. C'est la mère du narrateur. Quelque part au Maghreb, peut-être à Marrakech, des dizaines d'années après cette photographie. À la recherche du temps perdu, dans un présent qui s'enfuie il traque, observe et raconte avec minutie les détails du quotidien. Un livre pour attraper un peu la lumière maternelle et son amour inconditionnel. Certain que, face aux mots, la mort recule. Peut-on maintenir vivante une personne que l'on aime grâce à l'écriture ? Que dire et que demander à ceux qui vont s'en aller ? Des réponses s'esquissent grâce aux personnages de La vie lui va si bien, le roman de Youssouf Amine Elalamy.Youssouf Amine Elalamy est l'invité de Sur le pont des arts. Il publie La vie lui va si bien aux éditions Le Fennec.Au programme de l'émission :► Chronique Saison 1 / Épisode 1Jessica Taieb a vu pour nous Kaboul, la nouvelle série de France Télévision qui raconte la prise de contrôle de la capitale afghane par les talibans le 15 août 2021, à travers une famille... ► ReportageJosé Marinho nous parle de la star malienne Salif Keita qui sort un nouvel album. So Kono est le premier album acoustique, en plus de cinquante ans de carrière, de la star malienne.► Playlist du jourYoussou n'Dour – Bul ma laaj
Le Maroc est l'invité d'honneur de la nouvelle édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 11 au 13 avril 2025. Y seront présents environ 1 000 autrices et auteurs, 450 maisons d'édition. L'auteur marocain, Youssouf Amine Elalamy, y présente son nouveau livre, La vie lui va si bien. Une femme brune sur une photo sépia, le rose des magnolias. Elle est jeune, élégante, le regard déterminé. Elle semble en pleine santé. C'est la mère du narrateur. Quelque part au Maghreb, peut-être à Marrakech, des dizaines d'années après cette photographie. À la recherche du temps perdu, dans un présent qui s'enfuie il traque, observe et raconte avec minutie les détails du quotidien. Un livre pour attraper un peu la lumière maternelle et son amour inconditionnel. Certain que, face aux mots, la mort recule. Peut-on maintenir vivante une personne que l'on aime grâce à l'écriture ? Que dire et que demander à ceux qui vont s'en aller ? Des réponses s'esquissent grâce aux personnages de La vie lui va si bien, le roman de Youssouf Amine Elalamy.Youssouf Amine Elalamy est l'invité de Sur le pont des arts. Il publie La vie lui va si bien aux éditions Le Fennec.Au programme de l'émission :► Chronique Saison 1 / Épisode 1Jessica Taieb a vu pour nous Kaboul, la nouvelle série de France Télévision qui raconte la prise de contrôle de la capitale afghane par les talibans le 15 août 2021, à travers une famille... ► ReportageJosé Marinho nous parle de la star malienne Salif Keita qui sort un nouvel album. So Kono est le premier album acoustique, en plus de cinquante ans de carrière, de la star malienne.► Playlist du jourYoussou n'Dour – Bul ma laaj
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire de cette revue de presse : Un rapport accablant révèle l'ampleur de la culture du viol dès l'école primaire en Irlande et au Royaume-Uni, avec des témoignages de harcèlement sexuel, d'attouchements et même de viol, y compris sur des enfants de 5 ans.L'Inde a envoyé un premier avion d'aide humanitaire en Birmanie, pays frappé par un tremblement de terre, avec plus de 15 tonnes de matériel essentiel et un hôpital de campagne accompagné de 118 membres du personnel médical.Le Maroc est en état d'alerte face à l'invasion de criquets pèlerins qui ont déjà traversé la frontière et détruit des cultures, poussant les autorités à activer un plan d'intervention, alors que le pays traverse sa septième année consécutive de sécheresse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Maroc vient de confirmer une commande de 18 trains à grande vitesse pour la ligne Tanger-Marrakech. Le contrat a un coût total de 781 millions d'euros.
Près de trois ans après le drame de Melilla, à la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole, lorsqu'une tentative de passage en force en Europe a conduit à la mort de dizaines de migrants, les routes migratoires se sont redessinées. Enquête de nos correspondantes.
Chaque lundi, retrouvez Virage Marseille, votre émission dédiée à l'actualité de l'OM, en partenariat avec Le Phocéen.
durée : 00:04:25 - Le Zoom de France Inter - Pionnier du cirque contemporain au Maroc, le cirque acrobatique de Tanger sillonne le monde entier, de Broadway à Avignon, depuis plus de vingt ans pour faire rayonner une acrobatie issue d'une histoire ancestrale tout en la modernisant.
« Deux explosions ont fait au moins 12 morts et 70 blessés, hier, lors d'un meeting de l'AFC/M 23 à Bukavu », annonce Actualité.cd. Le site d'information précise que « le président Félix Tshisekedi a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et condamné un "acte terroriste odieux" qu'il attribue à une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais, sans mentionner toutefois explicitement le Rwanda ni l'AFC/M 23 ». L'AFC/M23, qui de son côté, « rejette toute responsabilité et accuse Kinshasa d'être à l'origine de l'attaque », précise Actualité.cd, selon lequel « la nature des explosions n'a pas encore été déterminée ». Afrik.com, de son côté, revient sur le moment de l'explosion : « le meeting a soudainement viré au drame. Vêtu d'une veste et une casquette noire, Corneille Nangaa venait de descendre de la tribune, annonçant la fin de son discours. À peine deux minutes plus tard une explosion retentit », provoquant « une panique générale ». « En pleine confusion », poursuit Afrik.com, « une seconde explosion a détonné, amplifiant le chaos. Au sol, les corps tombent et très vite, le nombre des victimes s'accumule ». « L'incident », rappelle Afrik.com, « survient dans un contexte de tensions politiques, militaires et ethniques dans l'est de la RDC ».Tout est fauxÀ la Une également, l'interview de Macky Sall dans Jeune Afrique. « L'ex-président sénégalais », nous dit Jeune Afrique, « s'exprime pour la première fois depuis la remise du rapport de la Cour des Comptes qui accrédite la thèse d'une grave dérive de la gestion des finances publiques au cours de son second mandat. Il rejette toutes les accusations en bloc, dénonçant une cabale politique ». Macky Sall assure ainsi que « chaque année la Cour des Comptes a certifié les comptes financiers de l'État du Sénégal. C'est trop facile de revenir après et de dire que tout cela était faux. Tout cela est ridicule », ajoute-t-il, dénonçant également « une cabale politique et regrettant qu'aucun membre de son gouvernement n'ait été consulté ni interrogé en vue de l'élaboration du rapport de la Cour des Comptes ». Quant à son avenir personnel, (alors que les autorités sénégalaises ont évoqué « de possibles poursuites judiciaires ») l'ancien président assure « qu'il n'a peur de rien. Ils peuvent poursuivre s'ils veulent », ajoute-t-il. « J'ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d'aller en France. Rien ne m'empêche d'aller au Sénégal et je n'exclus pas d'y retourner ».Pays d'élevageAu Maroc, où le roi Mohammed VI a lancé hier un appel à l'abstention du sacrifice de l'Aïd. « Les Marocains soulagés, les éleveurs inquiets », titre l'hebdomadaire marocain TelQuel, selon lequel « l'appel royal tombe à point nommé pour une partie de la population excédée par la cherté de la vie ». De son côté, le journal le Matin parle « d'un sursis stratégique », qui « répond à une réalité implacable : sécheresse persistante, cheptel en recul et flambée des prix. Une pause nécessaire », ajoute le Matin, qui évoque « une opportunité de refonder durablement le modèle ovin et son marché pour 2026 ». Le journal marocain parle donc « d'une réalité implacable » estimant que le contexte actuel « aurait rendu ce sacrifice extrêmement difficile pour nombre de familles marocaines ». « Le Maroc est un pays d'élevage », rappelle aussi le Matin, « mais son modèle actuel, majoritairement extensif, repose encore largement sur des pâturages naturels et une alimentation tributaire des caprices du climat ». Conclusion du Matin : « ce qui pouvait suffire par le passé ne répond plus aujourd'hui aux besoins d'une population croissante et à l'évolution des marchés agricoles mondiaux ». Le journal liste toute une série de recommandations, pour améliorer la situation, il prône notamment « une évolution vers un élevage semi-intensif et intensif », pour « améliorer le rendement par hectare ».
Dans cet épisode exceptionnel de Leaders On Purpose Podcast, Manal Bernoussi reçoit M. Ryad Mezzour, Ministre de l'Industrie et du Commerce du Royaume du Maroc. Une conversation authentique autour de son parcours, les lecons de vie qui l'ont marqués, les transformations du Made in Morocco, du leadership et des défis économiques du pays. Au programme : - Les moments clés qui ont façonné son parcours personnel et professionnel - L'évolution de l'image du "Made in Morocco" et la vision du "Invented in Morocco" - La gestion des défis économiques et des sceptiques/"Nay Sayers" - Les ambitions du Maroc pour la Coupe du Monde 2030 - Les valeurs essentielles d'un leader et la transmission du patriotisme aux jeunes générations - Son conseil aux entrepreneurs À découvrir et à partager ! Pensez à vous abonner, à laisser un commentaire et une note 5⭐️ et à partager l'épisode avec votre réseau.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Revue de presse internationale sur la guerre commerciale qui éclate entre les États-Unis et le Mexique, avec des mesures de rétorsion annoncées par le Mexique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La CAN 2025 au Maroc, c'est parti ! Le WFC debriefe le tirage au sort de la phase de groupes de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 organisé au Maroc et qui début en décembre prochain. Le Maroc a-t-il été épargné ? L'Algérie va-t-elle faire oublier le drame de 2023 ? La Côte d'Ivoire peut-elle faire le back-to-back ? Egypte, Cameroun, RD Congo... le Winamax FC passe au crible tous les groupes de cette CAN 2025.
La presse du continent ne se fait aucune illusion. L'état du monde n'est pas la tasse de thé du nouveau président américain et l'Afrique encore moins. Comme le dit WalfQuotidien à Dakar : « Donald Trump n'aura pas à beaucoup secouer l'arbre par rapport aux relations avec l'Afrique qui vraisemblablement n'est pas sa priorité ».En effet, complète Le Pays au Burkina, « l'Afrique n'intéresse pas le désormais président des États-Unis, et pourrait être encore ignorée comme elle l'a été durant son premier mandat. C'est vrai que cette fois, il n'a pas tenu des propos insultants à l'égard de certains États qu'il avait qualifiés de “pays de merde“, mais, pointe Le Pays, ce deuxième mandat risque lui aussi de laisser un souvenir désagréable aux Africains en raison non seulement de sa politique en matière d'immigration, qui fermera les portes de l'Amérique aux jeunes du continent, mais aussi en raison de l'imposition des droits de douane pour les importations africaines aux États-Unis, avec la très forte probabilité de ne pas renouveler, cette année, l'African Growth and Opportunity Act (l'AGOA) qui exonère de taxes douanières un certain nombre de produits en provenance de 32 pays d'Afrique sub-saharienne ».Le culte de l'homme fort…Toutefois, souligne Jeune Afrique, l'homme en tant que tel, avec sa poigne et ses outrances n'est pas sans séduire certains dirigeants du continent… C'est vrai, explique le site panafricain, « certains leaders africains adeptes du néo-virilisme “kiffent“ le style de celui qui est redevenu hier le locataire de la Maison Blanche. Au fantasque Ougandais Yoweri Museveni ou aux putschistes francophones bombeurs de poitrine, le culte de l'homme fort n'est pas pour déplaire. Pour peu que Donald Trump consacre une once d'attention aux pays africains, il pourrait rendre la politesse aux aficionados nationalistes de la poignée de mains vigoureuse. Pour peu, effectivement, qu'il lorgne du côté du continent, car il n'y a effectué aucun voyage officiel lors de son premier mandat. Ces derniers mois, relève encore Jeune Afrique, la campagne électorale de la revanche n'a guère été émaillée d'allusions au continent, ni dans le barnum communicationnel d'Elon Musk, ni dans les diverses auditions de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d'État. Mais, s'interroge le site panafricain, n'est-ce pas ce qui convient le mieux à nombre de dirigeants africains ? Comme la Chine ou la Russie, le partenaire international idéal des démocraties approximatives n'est-il pas une puissance économique volontairement aveugle aux modes de gouvernance ou au traitement des droits humains ? ».Un terrain de jeu pour contrer la Chine ?Finalement, le seul intérêt que Donald Trump pourrait trouver à l'Afrique, c'est d'en faire un terrain de jeu pour contrer les avancées de certains de ses rivaux. C'est du moins ce qu'affirme Ledjely en Guinée : « presque traumatisé par les avancées de l'Empire du Milieu, le président américain pourrait ne pas être insensible à l'influence grandissante que le pays de Xi Jinping engrange en Afrique. Cela pourrait conduire les États-Unis à se montrer plus attentifs aux principaux partenaires de la Chine sur le continent. Il s'agit notamment de l'Afrique du Sud, du Nigeria et de l'Égypte. En tant que fournisseurs essentiels de minerais de la Chine, la RD Congo et la Guinée pourraient également intéresser les États-Unis. Il en va de même pour l'Angola, le Tchad, mais aussi le Soudan, dont les ressources, notamment pétrolières, sont également convoitées. Dans la même optique, relève encore Ledjely, il est possible que les États-Unis s'impliquent un peu plus dans la résolution de la crise politique et sécuritaire au Sahel. Ce n'est pas que les présidents en treillis issus des coups d'État gênent en quoi que ce soit le président Trump. Mais les liens étroits que ces dirigeants entretiennent avec Moscou peuvent être perçus comme une menace pour les intérêts américains dans la région. Cela signifie qu'Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahmane Tiani pourraient intéresser Washington. Mais, conclut le site guinéen, il est sans doute trop tôt pour se faire une idée de l'outil que Donald Trump utilisera contre eux : la carotte ou le bâton ? ».Le Maroc applaudit…Enfin, parmi les pays africains qui se félicitent de l'arrivée de Trump au pouvoir, il y a le Maroc…On se souvient qu'en un seul tweet en 2020, Trump avait reconnu la souveraineté du royaume sur le Sahara occidental. Désormais, pointe Le Monde Afrique, le Maroc espère bien que les États-Unis « apporteront la touche finale : l'établissement d'un consulat américain au Sahara occidental. (…) L'acte, s'il venait à se confirmer, serait hautement symbolique ». Pour Rabat, ce serait le signe d'un nouveau « pas en avant vers la résolution, en sa faveur, du litige sahraoui ».
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
La revue de presse internationale aborde trois sujets majeurs. Au Brésil, l'ex-président Jair Bolsonaro se voit interdire par la Cour suprême de se rendre aux États-Unis pour l'investiture de Donald Trump, craignant une fuite pour échapper à la justice dans le cadre d'une enquête sur un coup d'État présumé. Au Maroc, le pays devient la première destination touristique africaine en 2024, avec 17,4 millions de visiteurs en 2023, dépassant l'Égypte, notamment grâce à l'affluence record à Marrakech. En Turquie, l'immobilier connaît une flambée des prix, certaines maisons voyant leur valeur augmenter de 1146% en 5 ans, en raison de l'inflation, de la chute de la livre turque et des coûts de construction post-Covid, aggravés par les séismes de 2023. La stabilisation des prix reste incertaine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale aborde trois sujets majeurs. Au Brésil, l'ex-président Jair Bolsonaro se voit interdire par la Cour suprême de se rendre aux États-Unis pour l'investiture de Donald Trump, craignant une fuite pour échapper à la justice dans le cadre d'une enquête sur un coup d'État présumé. Au Maroc, le pays devient la première destination touristique africaine en 2024, avec 17,4 millions de visiteurs en 2023, dépassant l'Égypte, notamment grâce à l'affluence record à Marrakech. En Turquie, l'immobilier connaît une flambée des prix, certaines maisons voyant leur valeur augmenter de 1146% en 5 ans, en raison de l'inflation, de la chute de la livre turque et des coûts de construction post-Covid, aggravés par les séismes de 2023. La stabilisation des prix reste incertaine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Les récents propos d'Emmanuel Macron sur « l'ingratitude » de certains dirigeants africains envers la France, passent décidément mal sur le continent…« Après le gouvernement tchadien et le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, c'est au tour du Burkina Faso de réagir, pointe Jeune Afrique. Lundi, le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir à Ouagadougou, a, lui aussi, exprimé sa colère et affirmé que le président français avait “insulté tous les Africains. Voilà comment ce monsieur voit l'Afrique, voit les Africains, a-t-il poursuivi. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux“. Cette réaction du président putschiste intervient dans un contexte tendu entre la France et les pays de l'Alliance des États du Sahel, Mali, Niger et Burkina Faso, relève encore le site panafricain. Les militaires à leurs têtes, aux discours souverainistes et nationalistes, ont réclamé le départ de l'armée française de leurs territoires respectifs ».Réaction « au quart de tour »Le quotidien Aujourd'hui à Ouaga approuve la sortie du capitaine Ibrahim Traoré : « celui qui, depuis 2 ans, essaie de tracer un autre chemin pour le Burkina, en compagnonnage avec le Mali et le Niger, deux pays animés par la même dynamique et dirigés également par des militaires, IB a donc réagi au quart de tour à ce verbatim du président français. Explications à l'appui ! La France doit son existence aux ancêtres africains. Haro également, souligne Aujourd'hui, sur les conseillers militaires tapis dans les enclaves diplomatiques et plus dangereux que les militaires dans les camps et haro sur ces fermetures de bases militaires, sans dénonciation des Accords de défense. Foi de IB ! Et il appelle à un réveil conséquent des peuples africains. Si ce n'est pas du Lumumbisme ou du sankarisme, ça y ressemble ! »Comment quatre agents des services secrets français, détenus un an au Burkina Faso, ont été libérés…Justement, à propos de ces « conseillers militaires tapis dans les enclaves diplomatiques » évoqués par Aujourd'hui, Le Monde Afrique revient avec force détails sur la récente libération de quatre agents des services secrets français qui étaient détenus depuis un an au Burkina Faso.Le Monde Afrique qui nous rappelle le contexte : « comme son homologue malien, le général Assimi Goïta, le capitaine Ibrahim Traoré a rompu les liens avec la France, après un coup d'État. Entre Ouagadougou et Paris, les relations sont alors devenues exécrables : renvoi de l'ambassadeur et des forces spéciales françaises basées dans le pays depuis plus d'une décennie, déclarations au vitriol contre l'ex-puissance coloniale… En coulisse, pourtant, la coopération opérationnelle se poursuit entre l'agence nationale de renseignement burkinabée et la DGSE. C'est dans ce cadre que les quatre hommes se rendent à Ouagadougou, en novembre 2023. Membres de la direction technique qui gère les systèmes informatiques et de télécommunications, ces techniciens y sont présents pour une opération ponctuelle de quelques jours. Quarante-huit heures plus tard, ils sont interpellés à leur hôtel par des agents de la direction de la sûreté de l'État. Les faits reprochés sont graves : espionnage et “velléités déstabilisatrices“. La faute à des erreurs qui auraient pourtant pu être évitées, relève Le Monde Afrique : absence de visa diplomatique en bonne et due forme et, surtout, détention de téléphones de service non “nettoyés“ – c'est-à-dire purgés des informations sensibles – comme le prévoit la procédure de la DGSE. Dans ces appareils, des photos de sites d'intérêt de la capitale burkinabé et des contacts dans des régions sous tension sécuritaire ».L'action déterminante du Maroc…Les autorités françaises, qui soupçonnent les Russes d'être à la manœuvre, tentent d'abord une médiation togolaise, sans résultat, puis par l'intermédiaire des Émirats arabes unis, sans résultat.Les mois passent et l'affaire est dans l'impasse. Le Maroc entre alors en scène. « En juillet dernier, poursuit Le Monde Afrique, Emmanuel Macron adresse une lettre au souverain chérifien, dans laquelle il écrit que “le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine“. Pour Paris et Rabat, c'est la fin de plusieurs années de brouille, et le début de la réconciliation. Entre les "services", un frein est levé, la coopération s'accélère ».Et finalement, les quatre agents français sont libérés le 18 décembre dernier. Et Le Monde Afrique de s'interroger : « Quelles contreparties le capitaine Traoré a-t-il obtenues en échange de la libération des Français ? “Le Maroc a payé 60 millions d'euros et donné du matériel aux Burkinabés“, affirme une source proche de la DGED, les services marocains. Une information formellement démentie par la DGSE ».
Poumon économique de l'économie marocaine, le secteur du tourisme a réalisé des records en 2024, en générant plus de 10 milliards d'euros de revenus. Avec 17,4 millions de visiteurs, le Maroc devient le pays le plus visité du continent africain et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : 30 millions de visiteurs sont attendus en 2030. Les chiffres vont au-delà des objectifs de la feuille de route fixée par le gouvernement. Le Maroc bat son record absolu en terme de fréquentation avec une augmentation de 20% de visiteurs en 2024 par rapport à l'année précédente et tient la première place du podium sur le continent. Avec 12,7 milliards d'euros, l'industrie touristique égyptienne génère toujours davantage de revenus, mais en nombre de visiteurs, c'est bien le Maroc qui la surpasse.À lire aussiLe Maroc bat des records de fréquentation touristique en 2024Marrakech, la valeur sûreEn tête des destinations privilégiées : Marrakech, qui cumulait déjà plus de 10 millions de nuitées enregistrées à la fin du mois de novembre. Ce couple venu du département de la Manche en France visite Marrakech pour la première fois. Ils confient : « On est venu là pour découvrir premièrement. Et puis deuxièmement, on est venu rechercher le soleil, la chaleur. Chez nous, il fait 5-6°, ici, il y a quand même presque 20° de plus. C'était le but recherché ».Autre destination qui connaît une forte croissance : le tourisme balnéaire à Agadir et ses environs, prisés des amateurs de surf. Renée a voyagé avec ses trois adolescents depuis les Pays-Bas. Elle profite du soleil de décembre à Taghazout et se prépare à entrer dans l'eau en combinaison pour profiter des vagues : « En fait, c'est ma deuxième fois. J'étais là l'année dernière et j'ai beaucoup aimé, donc j'ai décidé de revenir. Pourquoi ? Parce que c'est super joli. Le temps est magnifique et c'est super pour apprendre à faire du surf. »À lire aussiLes vacances au Maroc, trop chères pour les MarocainsVols directs et surtourismeÀ ses côtés se tient Oussama, avec ses longs cheveux bouclés et dorés par le sel et soleil. Il est aujourd'hui professeur de surf à temps plein : « Il y a beaucoup de touristes, et d'année en année, ces plages deviennent de plus en plus connues. Il y a des gens qui viennent de partout dans le monde. »Même si les problèmes liés au surtourisme commencent déjà à faire surface au Maroc, le gouvernement préfère se féliciter pour ces bons chiffres, en très grande partie imputables aux contrats qui ont pu être signés avec les compagnies low cost. À titre d'exemple, pas moins de 34 lignes à petit budget relient la France au Maroc.« Cette croissance est due à une stratégie efficace, notamment l'amélioration de la connectivité aérienne avec des vols directs vers les principaux marchés émetteurs. Aussi, il y a eu des efforts de promotion et les performances de l'équipe de football nationale du Maroc au Mondial du Qatar qui ont renforcé le rayonnement international du Maroc », assure Zoubir Bouhoute, expert du secteur.Si à ce jour, 70% des touristes étrangers sont Européens, le Maroc entend attirer de plus en plus de touristes chinois, brésiliens ou canadiens en ciblant ces marchés et en menant des campagnes de promotion.À lire aussiMaroc: le tourisme retrouve des couleurs, un an après le séisme
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
En Grèce, deux soldats ukrainiens ont trouvé réconfort sur le mont Athos, haut lieu de l'orthodoxie. Malgré les liens étroits entre l'Église orthodoxe russe et ce lieu sacré, ce sont les monastères grecs qui accueillent ces blessés de guerre, pour leur offrir quelques jours de paix loin des souvenirs obsédants des combats.
En Grèce, deux soldats ukrainiens ont trouvé réconfort sur le mont Athos, haut lieu de l'orthodoxie. Malgré les liens étroits entre l'Église orthodoxe russe et ce lieu sacré, ce sont les monastères grecs qui accueillent ces blessés de guerre, pour leur offrir quelques jours de paix loin des souvenirs obsédants des combats.
Il y a cinq ans, la crise du Covid-19 rappelait au monde l'importance de la souveraineté sanitaire. Produire et même créer, concevoir localement des médicaments, mais aussi des dispositifs médicaux pour pouvoir soigner sa population en toute indépendance est devenu un idéal à atteindre. En Afrique, des entreprises et des pôles de recherches commencent à émerger. C'est notamment le cas au Maroc. De notre correspondant à Rabat,C'est dans la banlieue de Rabat que Moldiag a installé son unité de production. Et pour y accéder, il faut montrer patte blanche. « On n'a pas le droit de rentrer sans ça », explique le docteur Abdeladim Moumen, le fondateur et directeur scientifique de Moldiag. Des équipements de protection (blouses, charlottes…) qui répondent à des normes strictes. Ici, la start-up fabrique des kits de diagnostic. « C'est unique en Afrique. Nous sommes les premiers à maîtriser toutes les étapes, depuis le développement qui est 100% marocain, jusqu'à l'industrialisation et la commercialisation », explique-t-il.Quatre salles en enfilade communiquent grâce à des passe-plats pour éviter toute contamination. Le processus de production est précis, le résultat de dix ans d'expérience dans le domaine. « On a mis au point six tests, en comptant celui du Mpox. Ils sont validés cliniquement et autorisés pour la commercialisation. On a déjà commencé à les commercialiser d'ailleurs », détaille le docteur Abdeladim Moumen.Des solutions adaptées aux besoins du continentHépatite C, tuberculose, leucémie, Moldiag produit même, depuis peu, des tests PCR pour détecter le Mpox, qui ont été commandés par la RDC notamment. Un kit de diagnostic qui est parvenu à intégrer la liste des tests recommandés par l'Africa CDC, l'agence sanitaire de l'Union africaine, aux côtés de ceux mis au point par les grands laboratoires américains ou chinois.« Aujourd'hui, grâce à ces kits, on arrive à contribuer à la sécurité sanitaire de notre pays », se réjouit Nawal Chraibi, à la tête de Moldiag. Elle est aussi la directrice générale de la fondation MAScIR, un centre de recherches qui dépend de l'université Mohammed VI Polytechnique et qui a développé tous ces tests, permettant l'émergence de compétences locales.« On s'est rendu compte que les géants du diagnostic ne s'intéressaient pas forcément aux maladies qui touchent le continent africain », souligne la dirigeante. Atteindre la souveraineté sanitaire permettrait de répondre à ses besoins spécifiques, mais elle a un coût. « On ne peut pas faire de la recherche et investir dans les biotechnologies, les vaccins si notre marché est restreint, d'où la nécessité d'avoir un grand marché comme celui de l'Afrique. Le Maroc confirme actuellement sa volonté de devenir une plateforme de recherches sur le continent », analyse le docteur Hamdi Tayeb, chercheur en politiques et systèmes de santé. Aujourd'hui, l'Afrique importe encore 95% de ses médicaments et pratiquement tous ses vaccins.À lire aussiMaroc: le laboratoire Pharma 5, fleuron de l'industrie pharmaceutique africaine
Depuis 2013 et l'élection de Nicolas Maduro, cinq millions de Vénézuéliens ont migré, la grande majorité dans les pays voisins, en Colombie, aux États-Unis, ou en Europe. Ils sont également quelques milliers à avoir trouvé refuge en Afrique. C'est le cas au Maroc où la communauté compterait un millier de personnes, dont une part importante d'artistes. Ils ont trouvé des emplois comme professeur de danse, chanteur dans les bars ou musicien dans les grands hôtels du pays. De notre correspondant,Beatriz vient tout juste terminer sa prestation dans une ambiance de fête. Trois fois par semaine à Casablanca, elle se produit dans différents bars de la capitale économique, alternant entre des tubes pop et des chansons vénézuéliennes. Elle est arrivée en 2013, à une époque où les artistes sud-américains pouvaient entrer au Maroc sans visa, grâce à une politique de coopération économique et culturelle entre le royaume et les pays d'Amérique du Sud. « Au début, le Maroc a été ouvert pour montrer toute la diversité musicale de l'Amérique latine, les Marocains adorent la musique latine, c'était très joli le projet d'amener des musiciens latinos, de la Colombie, Vénézuéliens, Chilien. »Partie pour un contrat d'un an au Maroc, elle y est finalement restée plus de dix ans. « C'est un pays dont je ne connais pas la culture et j'adore toutes les choses que je ne connais pas, pour découvrir la gastronomie. Le Maroc, c'est un pays avec une sécurité exceptionnelle et c'est pour ça qu'on est resté beaucoup de temps ici, à la différence du Venezuela par exemple », explique-t-elle.« On est comme dans une prison »En dix ans, plus d'un quart de la population du Venezuela a quitté le pays, fuyant l'effondrement de l'économie et les dysfonctionnements politiques et démocratiques. Environ 2000 d'entre eux auraient ainsi migré au Maroc, à la recherche d'opportunités et fuyant les difficultés économiques et politiques de leur pays. Mais à partir de 2017, les tensions se sont considérablement accrues entre Rabat et Caracas après que Nicolas Maduro a qualifié le Sahara occidental de « territoire occupé ». Les visas ont été rétablis. La moitié des Vénézuéliens résidant au Maroc ont quitté le pays, les autres sont restés, condamnés à vivre sans papiers. Comme Beatriz. « La majorité des Vénézuéliens sont partis pour ça, parce que c'est insupportable d'habiter dans un pays sans-papiers. Tu ne peux pas faire la majorité des choses, il y a des familles dont les enfants sont nés ici. Finalement, la situation des Vénézuéliens reste complexe ici, on est comme en prison. »Jorge est vénézuélien, musicien, batteur, dans l'un des hôtels les plus luxueux de Marrakech et résidant au Maroc depuis 2013. Bien qu'il soit très attaché au Maroc, il se retrouve aussi dans l'illégalité. Mais il s'accroche à l'espoir que Nicolas Maduro soit chassé du pouvoir prochainement pour que sa situation administrative s'améliore : « Le problème, c'est Maduro, on est dans l'attente. »Le 10 janvier prochain, date programmée de l'investiture controversée de Nicolas Maduro pour un troisième mandat, l'opposant Edmundo González Urrutia a promis à ses partisans de reprendre le pouvoir.À lire aussiVenezuela: les oubliés de la migration
Le Maroc écoule de nombreux produits vers le Sénégal et la sous-région — matériaux de construction ou encore agrumes —, les deux pays sont proches. Aujourd'hui, plus de 70 camions arrivent chaque jour au Sénégal par la route. La nouvelle voie maritime Dakar-Agadir permettra de réduire les temps de transport et les coûts. Cette ligne entre dans une stratégie d'intégration régionale du Maroc, mais pourrait également offrir des débouchés pour les produits sénégalais. De notre correspondante à Dakar, Naji Boujemaa remplit chaque semaine un camion de marchandises qui fait l'aller-retour entre le Sénégal et le Maroc. « Il y a trop de marchandises qui viennent du Maroc : les peintures, les câbles. Par contre, côté Sénégal, on amène juste les effets personnels. Il n'y a pas vraiment de marchandises », détaille-t-il.Il faut compter plus d'une semaine de trajet entre Casablanca et Dakar en comptant les jours d'attente aux frontières. Un trajet coûteux et lourd en démarches pour ce Marocain installé au Sénégal depuis 15 ans. « Par voie terrestre, il y a le gazole, ça coûte 1 800-2 000 aller-retour. Et il y a la frontière de la Mauritanie. Il faut payer l'escorte pour 500-600, ça dépend du volume de marchandises », se plaint-il. Et puis il y a les démarches aux frontières. « Il y a un peu de dérangement au niveau des frontières : l'étape de vérification des bagages, il y a des scanners… », poursuit-il.La société britannique Atlas Marine, qui lance la nouvelle ligne maritime Agadir-Dakar, promet d'effectuer ce trajet en deux jours et demi, et assure qu'elle proposera un tarif compétitif qu'elle ne souhaite pas encore communiquer. Un bateau d'une capacité de 110 camions avec les chauffeurs fera la liaison une fois par semaine à partir de fin janvier. Un deuxième devrait être mis en service au printemps.À lire aussi Maroc-Sénégal-Côte d'Ivoire-Guinée... le train-train du petit commerce transafricainRééquilibrer la balance commerciale« On aura maintenant des produits plus frais que d'habitude. C'est une excellente initiative », se réjouit Lahlou Sidi Mohamed, le président du Club des investisseurs marocains au Sénégal. Il attendait cette ligne depuis longtemps. La ligne renforce les bonnes relations entre le Sénégal et le Maroc, signataires d'une convention d'établissement depuis 1964 qui garantit les mêmes droits aux citoyens dans les deux pays. Elle entre aussi dans une stratégie plus large de développement marocain vers l'Afrique subsaharienne. « Cette ligne maritime pourra desservir avec les camions qu'elle pourra transporter les pays du Sahel, ces pays qui n'ont pas accès à la mer », souligne Lahlou Sidi Mohamed.Côté Sénégal, une liaison régulière avec Agadir permettrait de rééquilibrer la balance commerciale très déficitaire. Les importations en provenance du Maroc atteignaient 123 milliards de FCFA en 2023, contre 19 milliards pour les exportations. Les produits de la Casamance en particulier pourraient être écoulés plus facilement. « Nous avons pensé à un moment donné de pouvoir leur envoyer des mangues, des noix de cajou, des produits séchés et tout ça se trouve à Ziguinchor, note Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce de Dakar. Donc si les camions viennent à Dakar, ils peuvent passer par Ziguinchor pour pouvoir amener des produits sénégalais. » Abdoulaye Sow souhaite donc que la ligne aille jusqu'à Ziguinchor. Lahlou Sidi Mohamed, lui, rêve qu'elle soit ouverte pour les passagers.À lire aussi Sénégal : reprise de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, un soulagement pour la Casamance
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Le henné vient d'intégrer la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. La candidature du henné était portée par 16 pays arabes, du Moyen-Orient à l'Afrique du Nord. Parmi eux, le Maroc, où la tradition est toujours très forte. De notre correspondant à Casablanca,En périphérie de Casablanca, dans un quartier populaire, une famille célèbre aujourd'hui la circoncision de Souleymane, un bébé d'un an. « Là, je suis en train de préparer la table et l'endroit où on va faire le henné au petit. La circoncision a ses propres rituels », explique Khamissa. Elle est ce qu'on appelle une nekacha, littéralement une dessinatrice de henné. « Pour cette cérémonie, on fait simple. On met un peu de henné dans la paume de la main, on teint aussi les pieds, décrit la dessinatrice. C'est la même chose qu'on faisait avant pour le marié. Le henné, ce n'est pas réservé aux femmes pour le mariage. Même les hommes peuvent en mettre. C'est un symbole de joie pour tout le monde. »Les chants et les youyous emplissent le salon. Souleymane est un peu impressionné. Zakaria, son père, est lui-même un adepte du henné. Il a demandé à Khamissa de lui faire deux gros points sur les mains. Il laisse la pâte sécher longtemps pour obtenir la couleur la plus intense possible. « Mon fils, le pauvre, a mis le henné, du coup, je fais comme lui ! Il y en a qui n'aiment pas, mais à moi, cela me plaît, confie Zakaria. On continue à suivre les traditions. » « Le henné est toujours avec nous » Au Maroc, le henné accompagne toutes les étapes importantes de la vie. « De la naissance à la mort, s'exclame Khamissa. Dans certaines régions, quand il y a un décès, trois jours après l'enterrement, chaque personne met un peu de henné pour chasser la tristesse et permettre à la vie de poursuivre son cours. Le henné est toujours avec nous. »Alors cette inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est une excellente nouvelle. « Je suis très fière que cette pratique soit arrivée jusqu'à l'Unesco, se réjouit la dessinatrice. C'est quelque chose que j'espérais depuis longtemps. »Le henné est réputé pour ses vertus médicinales, antiseptiques et apaisantes pour la peau. Ce serait aussi une plante un peu magique. « Et voilà, Souleymane s'est calmé, remarque Khamissa. On lui a mis le henné et il a arrêté de pleurer. » À lire aussiLe henné intègre le patrimoine immatériel de l'UnescoÀ lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.
On commence avec du football
Radio Foot 16h10-21h10 T.U avec au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3 tickets à prendre pour le Maroc. ; - Trophée des champions, Abidjan ne verra pas PSG/Monaco. ; - « R9 » bientôt à la tête de la confédération brésilienne ? - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3 tickets à prendre pour le Maroc. Groupe H, rendez-vous décisif pour la Guinée en Tanzanie, il manque encore un point aux joueurs de Michel Dussuyer ! Groupe D, ça passe pour les Guépards, (0-0) en Libye. Après le
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Une grande journée de mobilisation était prévue, jeudi 7 novembre, à Maputo, la capitale du Mozambique, à l'appel du principal opposant. Venancio Mondlane revendique la victoire aux élections générales du 9 octobre, et dénonce des irrégularités lors du scrutin. D'après les résultats officiels, il n'a remporté que 20% des voix, derrière Daniel Chapo, le candidat du Frelimo, le parti au pouvoir. Venancio Mondlane appelait donc à une « journée de libération du Mozambique » mais « des gaz lacrymogènes tirés par la police ont interrompu les manifestations », relate Africanews, qui précise que « des centaines de partisans ont été pris dans des échauffourées avec la police ». « Les rues habituellement animées étaient désertées, précise le site internet Afrik.com, les commerçants fermés, les banques ont suspendu leurs activités », alors que la tension grandissait. La situation a d'ailleurs poussé l'Afrique du Sud à fermer temporairement son principal poste-frontière avec le Mozambique. Après presque un mois de contestation, « au moins 20 personnes ont déjà trouvé la mort » : c'est ce qu"indique Wakat Séra, qui se demande combien de victimes faudra-t-il encore. « Tout porte à croire, selon le site d'information burkinabé, que face à la riposte musclée et disproportionnée qui lui est appliquée par les forces de l'ordre, le mouvement de protestation n'est pas au bout de sa lutte. Lassés des 50 années de règne sans partage du Frelimo, les manifestants semblent avoir résolument opté pour le changement ». Wakat Séra s'interroge encore : « À quand des règnes justes et des élections de paix en Afrique ? La question reste posée, estime le site burkinabé, surtout pour un Mozambique dont l'économie exsangue et des conditions de vie difficiles, ont poussé nombre de ses citoyens à migrer vers des cieux plus cléments ». À cela s'ajoute une « crise sécuritaire », rappelleLe Pays, avec « l'insurrection islamiste » dans la province du Cabo Delgado. Le quotidien burkinabé appelle donc les protagonistes à la « raison », « aussi bien l'opposition qui doit comprendre que la rue n'a jamais été une solution durable et pérenne, que le pouvoir qui doit éviter de faire dans la répression aveugle ». « Ces fortes tensions postélectorales sont la preuve que la démocratie au Mozambique a encore du chemin à parcourir, ajoute Le Pays. Et c'est ensemble que les acteurs politiques parviendront à la bâtir ». Début de la campagne pour le référendum constitutionnel au Gabon « Sauf tremblement de terre, le "Oui" devrait l'emporter », affirme Le Pays, pour qui « le doute n'est d'autant pas permis que le pouvoir aura tout mis en œuvre pour cette victoire dont le principal bénéficiaire n'est autre que le président Brice Clotaire Oligui Nguema ». Le journal burkinabé rappelle que la nouvelle Constitution proposée par le gouvernement de transition prévoit « l'instauration d'un régime présidentiel, avec suppression du poste de Premier ministre ». « Le terrain est donc déjà balisé » pour Brice Clotaire Oligui Nguema, selon Le Pays, « puisqu'il est le seul membre de la transition autorisé à se présenter à la prochaine présidentielle ». « À n'en point douter, ajoute le journal, la suppression du portefeuille du chef du gouvernement, vise, en réalité à lui donner les pleins pouvoirs ». L'éditorial en Une du site internet du quotidien national gabonais est moins tranchant : ce référendum constitutionnel, prévu le 16 novembre, est un « rendez-vous politique majeur », est-il écrit sur l'Union. « Chaque camp, chaque citoyen, devra pouvoir s'imposer par la justesse et la pertinence de ses arguments ». On sait que « l'objectif premier est de permettre au pays » de sortir du processus de transition, est-il encore précisé, avant de conclure : « Vu sous cet angle, l'idéal serait que le "Oui" l'emporte ». Le Maroc compte toujours plus d'habitants C'est le résultat du recensement pour 2024 : même si cet accroissement démographique ne fait que diminuer depuis 1960, la population a « plus que triplé » sur cette période, selon Le Matin. Le Maroc compte désormais 36 828 330 habitants. Une « dynamique démographique portée principalement par le milieu urbain », selon le quotidien marocain, qui précise que cinq régions abritent plus de 70% de la population, et sept grandes villes concentrent plus d'un tiers de la population urbaine du royaume : plus de trois millions d'habitants à Casablanca, plus d'un million à Tanger, Fès et Marrakech.
durée : 00:02:22 - Le vrai ou faux - Le Maroc est régulièrement accusé par les autorités françaises de ne pas délivrer suffisamment de laissez-passer consulaires pour pouvoir renvoyer ses ressortissants illégalement présents en France. Mais l'ambassadrice du royaume assure qu'il répond à "près de 80%" des demandes.
durée : 00:14:15 - Emmanuel Macron au Maroc : Après trois jours de visite du Président de la République, la France et le Maroc ont noué "un partenariat renforcé" sur l'immigration clandestine. Quel bilan tirer de ce déplacement ?
Aujourd'hui, Charles Consigny, Barbara Lefebvre et Bruno Pomart débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La visite de trois jours du président français, Emmanuel Macron, au royaume chérifien, s'achève ce mercredi 30 octobre 2024. Pour L'Opinion, on assiste à un « nouveau chapitre franco-marocain »: la relation entre les deux pays « n'a jamais paru aussi franche, aussi sincère, mais surtout aussi prometteuse qu'elle ne l'est aujourd'hui ». Emmanuel Macron « récolte aujourd'hui, poursuit l'édito, les fruits de sa position claire et sans ambages sur la marocanité du Sahara ». En effet, mardi 29 octobre 2024, le chef d'État français a réaffirmé la « souveraineté » du royaume sur le Sahara occidental, territoire disputé. Les médias marocains développent aussi les différents partenariats signés entre Paris et Rabat. « Veolia construira à Rabat la plus grande station de dessalement d'eau de mer en Afrique », s'exclame par exemple Telquel. La signature de partenariats économiques n'ont pas échappé au journal Le Pays, au Burkina Faso. « Le Maroc est la première destination des investisseurs français en Afrique », rappelle l'édito, qui commente « comme quoi, seuls les intérêts guident les pas ». Des contrats « d'autant plus importants », grince Le Pays, « qu'après avoir perdu le Sahel [...], ce qui a créé un manque à gagner pour certaines entreprises française, la France ne peut pas se permettre le luxe de perdre un partenaire comme le Maroc ». En Guinée, la junte dissout et suspend la moitié des formations politiquesPour Aujourd'hui au Faso, c'est la « fin du pagailleux multipartisme et le début de Doumbouya-le-démocrate ». Le site voit, dans ces dissolutions, « une œuvre de salubrité politique ». « Que ce soit en Guinée, au Burkina ou ailleurs, a-t-on besoin de 200 programmes politiques pour développer un pays ? » conclut l'édito. Au contraire, pour Wakat Sera, la décision de Doumbouya est « la continuation de sa marche résolue vers la confiscation du pouvoir ». « Les Guinéens », regrette le site, « assistent, impuissant[s], à la disparition progressive de l'espace d'expression, [...], à l'absence de la liberté tout court ».Au Sénégal, la presse raconte la campagne des législatives anticipées « Pastef poursuit sa caravane à l'intérieur du pays », écrit le quotidien 24 Heures, dans laquelle se trouve le Premier ministre, Ousmane Sonko, vêtu d'orange sur les photos, avec son éternelle casquette.Jeune Afrique, de son côté, analyse « comment Ousmane Sonko et Pastef ont révolutionné le financement en politique ». Le journal rappelle que le parti fait payer le public pour venir à ses meetings. Une stratégie « étonnante, dans un pays où les militants n'y assistent que s'ils y sont financièrement incités », note l'article. Lors d'un meeting de levée de fonds à Dakar, le 19 octobre, le parti au pouvoir dit avoir levé, « en quatre heures », « près de 500 millions de francs CFA ». Jeune Afrique démontre que le Pastef a toujours eu recours aux « cagnottes en ligne », pour financer des élections législatives ou présidentielles, souvent grâce à la diaspora sénégalaise. Un « marketing politique savamment orchestré », analyse le mensuel. « Pastef tient à montrer à ses adversaires qu'il jouit d'une bonne popularité au sein de l'opinion, et qu'il y est solidement enraciné ». Ali-Foreman, la plus célèbre série de crochets de l'HistoireUne combinaison de crochet, puis un direct du droit de Mohammed Ali entrés dans la légende. Il y a 50 ans, le 30 octobre 1974 à Kinshasa, le boxeur américain battait son compatriote George Foreman lors du « combat du siècle ». Un événement que beaucoup aimeraient revivre, dans la capitale de RDC. « Kinshasa attend de pouvoir fêter dignement cet anniversaire sur fond de rivalités entre promoteurs », raconte Jeune Afrique. La RDC espère organiser, en 2025, le « Fight for Peace » et ainsi « alerter l'opinion internationale sur la guerre en cours dans l'est ». Plusieurs boxeurs ont déjà fait part de leur envie d'être sur le ring à Kinshasa, comme l'Américain Anthony Joshua ou le congolais Martin Bakole ... mais ce projet reste pour l'instant « un combat de gros sous et de réseau politique », conclut Jeune Afrique. À lire aussiBoxe: George Foreman-Mohamed Ali, retour sur un combat de légende
Et si la visite au Maroc du président français Emmanuel Macron, lundi 28 octobre, permettait à Paris et à Rabat de bâtir un nouveau partenariat stratégique, notamment sur la question du Sahel ? C'est le souhait de Mohammed Benhammou, enseignant à l'Université Mohammed V de Rabat et président du Centre marocain des études stratégiques. Le 30 juillet, Emmanuel Macron a écrit à Mohammed VI qu'aux yeux de la France, « le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Cette lettre a-t-elle été un déclic ? En ligne de Rabat, Mohammed Benhammou répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette visite intervient trois mois après la lettre du président français reconnaissant la marocanité du Sahara, est-ce à dire que c'est cette lettre du 30 juillet qui a rendu possible cette visite de ce lundi ?Mohammed Benhammou : Bon, je pense que cette lettre a enterré une phase de crise sourde entre les deux pays. On le sait tous, il y a eu trois années durant lesquelles donc les conditions n'étaient pas du tout favorables. Mais, je pense qu'effectivement donc, c'est un acte qui a permis de passer à une phase nouvelle des relations entre les deux pays.Alors longtemps, Emmanuel Macron a hésité à écrire cette lettre pour ne pas froisser l'Algérie, cette politique d'équilibre de la France entre le Maroc et l'Algérie, est-ce que vous la comprenez ou est-ce que vous pensez qu'elle est illusoire ?Je pense qu'elle n'avait pas lieu d'être à mon sens. La relation entre le Maroc et la France est une relation historique, et la France quelque part est détentrice d'une mémoire de cette région. Donc elle connaît très bien la réalité de ce conflit régional imposé au Maroc par l'Algérie. Il est clair que la politique de chantage et de prise d'otages, que cherchait à imposer l'Algérie à la France sur cette question, n'a pas eu les résultats escomptés et voilà !Mais est-ce qu'il n'y a pas eu aussi une politique de chantage de la part du Maroc à l'égard de la France sur cette affaire du Sahara ces dernières années ?Pas du tout. Je pense que c'est juste un appel à la clarification des positions. Le Maroc ne souhaite plus et ne veut plus d'ailleurs que, dans ses relations avec ses partenaires, il y ait des zones grises et des positions grises. On ne peut construire des relations pérennes, stables, fortes et avec des partenaires stratégiques, que si les intérêts des deux parties sont préservés.Alors, avant la France, trois autres pays ont reconnu récemment la marocanité du Sahara. Ce sont l'Allemagne, l'Espagne et surtout les États-Unis. C'était en décembre 2020. En échange, votre pays a établi des relations diplomatiques avec Israël dans le cadre des accords d'Abraham. Mais aujourd'hui qu'Israël frappe très durement ses voisins, notamment Gaza et le Liban, est ce que le Maroc, dans sa politique pro israélienne, n'est pas en train de s'isoler sur la scène internationale et notamment dans le monde arabe ?S'agissant de la politique israélienne, que ce soit donc à Gaza ou sur la question palestinienne en général ou au Liban, je pense que le Maroc a eu une position très claire et très ferme. C'est une position de rejet de cette machine militaire qui écrasé la région. Et le Maroc a une position très claire, qui est celle de la nécessité de la reconnaissance par Israël d'un État palestinien indépendant et souverain. Avec Jérusalem-Est comme capitale. Donc, je ne pense pas qu'on peut trouver une quelconque ambiguïté dans la position du Maroc dans ce sens. Donc, le Maroc ne s'isole pas et je regrette cette impuissance internationale, pour stopper ce qui se passe. Néanmoins, on est dans une perspective sur le long terme. On raisonne en termes d'actions d'hommes d'État et non en termes d'actions d'hommes politiques.On connaît les très mauvaises relations actuellement entre la France et les 3 pays de l'Alliance des États du Sahel. Vu les bonnes relations du Maroc avec ces 3 pays, est-ce que les deux chefs d'État, le roi Mohamed VI et Emmanuel Macron, vont en parler pendant cette visite à Rabat ?Je ne connais pas le contenu de ces discussions, mais je pense que c'est un dossier qui aujourd'hui concerne les deux pays et le Maroc a beaucoup à apporter à la France et à d'autres partenaires sur cette question. Je pense que la France aujourd'hui, dans un contexte géopolitique régional très bouleversé, la France a besoin de compter sur un partenaire stratégique, fiable et stable. Le Maroc aujourd'hui, je pense, peut rénover et redessiner avec la France, lors de cette visite, un nouveau partenariat stratégique qui va certainement donc répondre à beaucoup de problèmes. Que ce soit sur le plan régional ou sur le plan bilatéral, chacun peut apporter beaucoup à l'autre.À lire aussiMaroc: avec la visite d'État d'Emmanuel Macron, les entreprises à la quête de contrats et investissements
Après trois années de crise politique entre la France et le Maroc, le président, Emmanuel Macron s'envolera direction Rabat ce lundi, et ce, pour trois jours. Cette visite d'État sera marquée par des enjeux économiques et sécuritaires, le Maroc étant une diplomatie importante pour la France. Europe 1 fait le point.
C'est la Tribune Dimanche qui consacre sa Une à la visite de trois jours que le président français Emmanuel Macron entame lundi 28 octobre à Rabat. « France-Maroc : la grande réconciliation », titre le journal. Il s'agit, nous dit-on, « d'enterrer une brouille de six ans. En cause : une succession de couacs, la perte de marchés économiques et un désaccord profond sur la question migratoire. »Mais ce n'est pas tout. Ce voyage devrait aussi être celui « des gros contrats », explique la Tribune Dimanche, qui voit encore plus loin, évoquant la « dimension africaine de la relation franco-marocaine ». « Avec un marché ouest-africain en pleine expansion, assure le journal, Rabat et Paris ont tout intérêt à mettre en place une offre commune pour répondre aux besoins de la région », « alors que le Maroc est le deuxième investisseur sur le continent ».+ 972M, le supplément du Monde, consacre un long article au média numérique + 972, composé de Palestiniens et d'Israéliens. Un nom qui fait allusion à « l'indicatif téléphonique partagé entre Israël et la Palestine », précise le magazine. « Depuis les massacres du 7 octobre et la riposte de l'État-hébreu », explique M, les reporters de ce média en ligne gratuit « font partie des rares journalistes encore présents à Gaza. Leurs enquêtes, sous les bombes, dérangent un état-major israélien de plus en plus enclin à la censure ».Il faut dire qu'Israël interdit l'accès de la bande de Gaza à la presse internationale, alors qu'on estime à « 130 », le nombre de journalistes, pour la plupart palestiniens, tués dans l'enclave palestinienne. « Grâce à notre travail, estime Ruwaida Amer, ancienne enseignante de 30 ans, devenue journaliste, personne ne peut ignorer ce qui se passe dans la bande de Gaza. » Elle-même vit à Khan Younès et, poursuit M, « enchaîne les interviews de blessés et de familles de victimes, malgré les crises de larmes et les moments de découragement qui la traversent ».Trump et les femmes« La dernière trouvaille de Donald Trump : se présenter en sauveur des femmes ». Dans l'Express, l'historienne Françoise Coste détaille sa méthode. « L'ancien président, dit-elle, met en œuvre deux stratégies. La première, peu glorieuse, consiste à éluder le sujet de l'avortement. La seconde est contre-intuitive. Elle consiste à présenter Trump comme le champion des Américaines. » Françoise Coste prend pour exemple la convention de Milwaukee, lors de laquelle « beaucoup de femmes se sont succédé à la tribune : des élues républicaines, des collaboratrices de Trump à la Maison Blanche, des dirigeantes du secteur privé ou encore des membres de la famille ».« Dans le même temps », ajoute l'historienne, l'ancien président « martèle deux sujets de campagne principaux : l'immigration et l'addiction aux opioïdes. Et pour évoquer ces questions complexes, il s'appuie presqu'exclusivement sur des figures féminines, qu'elles soient épouses, mères ou proies sexuelles ». « Il faut croire, conclut Françoise Coste, que cette posture de "protecteur des femmes" est payante, car le candidat y recourt de plus en plus, en jouant à 100 % sur l'émotion, sans se soucier de défendre un projet ».Le JDD et Kamala HarrisDonald Trump a-t-il trouvé dans le Journal du Dimanche un ardent défenseur ? Disons plutôt que le JDD a décidé de descendre en flèche sa rivale Kamala Harris. « En attaquant Trump, estime le journal, la candidate démocrate est surtout en train de flinguer sa propre campagne ». Le Journal du Dimanche appelle cela les « bévues » de la candidate. Prenant exemple d'une interview sur Fox News, « où elle s'est montrée peu convaincante sur l'immigration ». « Sur les questions difficiles », ajoute le JDD, « Kamala Harris se perd toujours dans les explications. Embêtant pour une ancienne procureure. Ses opposants – mais pas seulement eux – parlent de "salade de mots", une sorte de digression sous forme de cadavre exquis, pour éviter les sujets sensibles ».Le Journal du Dimanche fait mine de s'étonner, estimant que « jusqu'ici, la démocrate s'était habilement débarrassée des clichés débités depuis maintenant huit ans par son parti au sujet de son adversaire. Non parce qu'elle avait davantage de respect pour lui que n'en avait Hilary Clinton. Mais pour ne pas injurier des américains qui ont déjà voté pour lui par deux fois ». Deux fois, vraiment ? Le JDD semble oublier, que la deuxième fois, Donald Trump a bel et bien perdu l'élection présidentielle.Intuition et créativitéEnfin, une nouvelle rassurante pour celles et ceux que l'intelligence artificielle effraie. C'est dans le Point, l'interview de Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France où il est titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale… Un professeur qui nous explique que « notre cerveau est plus fort que l'intelligence artificielle ». « Pas question d'avoir des complexes, résume le Point. L'intelligence artificielle n'est pas près de rivaliser d'intuition, de créativité et de sens de l'à-propos, avec notre cerveau ».« Croyez-en vous-même » s'exclame Stanislas Dehaene, « croyez en votre cerveau, apprenez à mieux le connaître, car avec un peu d'effort quotidien, son potentiel d'apprentissage est tout simplement extraordinaire ».
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Commençons par l'Italie, où les deux nouveaux centres de rétention pour migrants installés en Albanie ont ouvert leurs portes hier. Un premier groupe de migrants a été accueilli dans ces structures, soumis à une procédure d'examen accélérée pour déterminer s'ils peuvent entrer en Italie ou non. L'opposition dénonce cette stratégie d'externalisation des frontières mise en place par le gouvernement Meloni.Traversons ensuite la Méditerranée pour le Maroc, où le président français Emmanuel Macron effectuera prochainement une visite d'État. Au programme : diplomatie et contrats, notamment la livraison d'environ 200 avions, un marché qui suscite la convoitise d'autres constructeurs comme Boeing.Enfin, direction les États-Unis, où les gros titres de la presse s'intéressent à l'exploration de la lune Europa, l'un des satellites de Jupiter. Considérée comme l'un des endroits les plus propices à la vie extraterrestre, cette lune de glace fera bientôt l'objet d'une mission de la sonde Europa Clipper, qui devrait y arriver en 2030 après un voyage de près de 3 milliards de kilomètres. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Les Étalons qualifiés ! Deux nouveaux buts inscrits face au Burundi lors de la manche retour, après le 4-1 de jeudi face aux Hirondelles. Dans le groupe L, les Burkinabè comptent 10 points, le Sénégal en a 7, avant sa rencontre contre le Malawi. Les Lions de la Teranga débutent l'après Aliou Cissé par une victoire, avec un premier but sous le maillot national de Nicolas Jackson. Pape Thiaw parti pour rester ?À lire aussiÉliminatoires CAN 2025: le Burkina bat le Burundi et empoche le premier ticket pour le MarocAprès avoir défait le Kenya vendredi, le Cameroun retrouve les Harambee Stars à Kampala. Objectif victoire, pour cette rencontre disputée à huis clos. L'adjoint de Marc Brys, Joachim Mununga sera-t-il présent aux côtés du Belge cette fois-ci ? Le coach avait menacé de démissionner en cas de nouvelle mise à l'écart de son assistant, on pensait que l'heure était à l'apaisement.D'autres nations comme l'Algérie, espèrent décrocher leur ticket pour le Maroc aujourd'hui.Mission 3 points pour le Ghana. Les Black Stars muettes face au Soudan jeudi, sont troisièmes de la poule F !Le point sur les nations proches de la qualification (comme le Mali, le Bénin, l'Égypte...) et sur celles qui s'en éloignent.Les Super Eagles remontés ! Vont-ils se présenter sur le terrain de Benina pour la rencontre qui les oppose à la Libye ? Le voyage vers le l'État nord-africain a été mouvementé. Les Verts indignés accusent le gouvernement local d'avoir annulé l'atterrissage de leur avion à Benghazi, et d'avoir été longtemps séquestrés dans le hall de l'aéroport d'Al Abaq. Le voyage des Libyens à l'aller au Nigeria avait été perturbé aussi, mesures de représailles ?À lire aussiCAN 2025: Calendrier, résultats, et classements des éliminatoiresLigue des Nations (Ligue B)Les Three Lions se reprennent trois jours après le revers à Wembley face à la Grèce. Victoire et 3 buts inscrits en Finlande. Lee Carsley va t'il se maintenir sur le banc ?La virée de Kylian Mbappé fait couler beaucoup d'encre. Censé soigner une blessure à la cuisse gauche et aligné en club, le Bondynois a été aperçu en virée à Stockholm. Ses coéquipiers pensent qu'on en fait trop, son sélectionneur estime qu'il fait ce qu'il veut de ses jours de repos.Avec Olivier Pron aujourd'hui : Patrick Juillard, Yoro Mangara et Naïm Moniolle – Technique/réalisation Diego Tenorio – Pierre Guérin.
Les Étalons qualifiés ! Deux nouveaux buts inscrits face au Burundi lors de la manche retour, après le 4-1 de jeudi face aux Hirondelles. Dans le groupe L, les Burkinabè comptent 10 points, le Sénégal en a 7, avant sa rencontre contre le Malawi. Les Lions de la Teranga débutent l'après Aliou Cissé par une victoire, avec un premier but sous le maillot national de Nicolas Jackson. Pape Thiaw parti pour rester ?À lire aussiÉliminatoires CAN 2025: le Burkina bat le Burundi et empoche le premier ticket pour le MarocAprès avoir défait le Kenya vendredi, le Cameroun retrouve les Harambee Stars à Kampala. Objectif victoire, pour cette rencontre disputée à huis clos. L'adjoint de Marc Brys, Joachim Mununga sera-t-il présent aux côtés du Belge cette fois-ci ? Le coach avait menacé de démissionner en cas de nouvelle mise à l'écart de son assistant, on pensait que l'heure était à l'apaisement.D'autres nations comme l'Algérie, espèrent décrocher leur ticket pour le Maroc aujourd'hui.Mission 3 points pour le Ghana. Les Black Stars muettes face au Soudan jeudi, sont troisièmes de la poule F !Le point sur les nations proches de la qualification (comme le Mali, le Bénin, l'Égypte...) et sur celles qui s'en éloignent.Les Super Eagles remontés ! Vont-ils se présenter sur le terrain de Benina pour la rencontre qui les oppose à la Libye ? Le voyage vers le l'État nord-africain a été mouvementé. Les Verts indignés accusent le gouvernement local d'avoir annulé l'atterrissage de leur avion à Benghazi, et d'avoir été longtemps séquestrés dans le hall de l'aéroport d'Al Abaq. Le voyage des Libyens à l'aller au Nigeria avait été perturbé aussi, mesures de représailles ?À lire aussiCAN 2025: Calendrier, résultats, et classements des éliminatoiresLigue des Nations (Ligue B)Les Three Lions se reprennent trois jours après le revers à Wembley face à la Grèce. Victoire et 3 buts inscrits en Finlande. Lee Carsley va t'il se maintenir sur le banc ?La virée de Kylian Mbappé fait couler beaucoup d'encre. Censé soigner une blessure à la cuisse gauche et aligné en club, le Bondynois a été aperçu en virée à Stockholm. Ses coéquipiers pensent qu'on en fait trop, son sélectionneur estime qu'il fait ce qu'il veut de ses jours de repos.Avec Olivier Pron aujourd'hui : Patrick Juillard, Yoro Mangara et Naïm Moniolle – Technique/réalisation Diego Tenorio – Pierre Guérin.
Cet épisode démarre au Maroc dans un paysage montagneux parsemé l'été de hautes plantes aux feuilles vertes en étoile.Ici, dans le Rif marocain, le cannabis a une longue histoire d plusieurs siècles. Au fil des ans, la culture du cannabis a été autorisée, tolérée puis interdite, mais des milliers d'agriculteurs ont continué à cultiver clandestinement le cannabis pour fournir, en particulier, le marché européen, au point de classer le Maroc en tête des pays exportateurs. Depuis 2021 le Maroc a évolué, suivant la tendance mondiale : la culture du cannabis est légale pour un usage industriel, cosmétique et médical. Son objectif ? Devenir un leader mondial de ce marché florissant et tirer ainsi des centaines de milliers de paysans de la misère. Et la France, où le cannabis médical vient d'être autorisé, sera potentiellement un des ses plus grands débouchés, à condition notamment que ces traiments soient couverts par l'assurance maladie. Sur le fil vous emmène donc dans le Rif marocain, sur les pas des journalistes de l'AFP Kaouthar Oudhriri et Hicham Rafih puis à la rencontre d'un grand spécialiste français du sujet, le docteur Nicolas Authier, président du comité de l'Agence nationale de sécurité du médicament sur l'expérimentation du cannabis médical. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Nous produisons aussi régulièrement des séries documentaires. Et, récemment, nous avons eu une bonne nouvelle. Un des épisodes de notre série Sur la Terre sur la transition écologique a été sélectionné pour un prix au Paris podcast festival, qui se tient du 11 au 13 octobre à la Gaîté lyrique à Paris. Nous sommes en compétition également pour le prix du public Amazon Music. Pour gagner, nous avons donc besoin de vos voix. Alors, si vous aimez nos podcasts, votez pour nous !Cela prend moins de 30 secondes, en cochant la case 4 dans ce lien. Et puis, si vous avez des commentaires, écrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les accusations du Premier ministre sénégalais visent l'ancien président. « Le régime de Macky Sall a menti au peuple et aux partenaires », titre Walfnet, reprenant les propos d'Ousmane Sonko, qui accuse : « Nous n'aurions jamais imaginé que les choses étaient aussi catastrophiques (...) les autorités ont menti au pays et à ses partenaires, en fournissant des chiffres erronés ». C'est le « grand dévoilement des comptes publics », titre de son côté Sénéplus. « Déficits record, endettement massif, détournements : le bilan est sans appel. Le Sénégal s'engage dans un périlleux exercice d'équilibriste », ajoute le site d'information, alors que Sénéweb reprend les accusations chiffrées du Premier ministre : « plus de « 2500 milliards de francs CFA ont été dépensés sous le sceau du secret défense », permettant à certaines autorités de l'ancien régime de s'enrichir sans cause ». « Des révélations inquiétantes », estime Sénéplus, mais le gouvernement se veut optimiste. « Il n'y a pas lieu de s'alarmer outre mesure. Il faut regarder l'avenir », a déclaré le ministre de l'Économie. Le gouvernement promet de présenter un nouveau référentiel de politiques publiques le 7 octobre prochain ». « Casse-tête administratif »À la Une également, l'Algérie qui rétablit le visa pour les Marocains. C'est AfricaNews qui s'en fait l'écho. « L'Algérie accuse son voisin d'abuser de l'exemption de visa pour permettre à des activités criminelles de franchir la frontière ». « L'Algérie accuse aussi le Maroc d'envoyer des espions « sionistes » détenteurs de passeports marocains sur le territoire algérien ». « Les 2 pays avaient levé l'obligation de visa il y a une vingtaine d'années » précise AfricaNews, qui rappelle que le « différend sur le statut du Sahara occidental est au cœur de la détérioration des relations entre les deux pays. Le Maroc considère le Sahara occidental comme son territoire, tandis que l'Algérie accueille et soutient le Front Polisario, qui cherche à y créer un État indépendant ». De son côté, Maroc Diplomatique remarque que cette obligation de visa pour les Marocains désirant se rendre en Algérie, « transforme ce qui était autrefois un simple processus de voyage en un véritable casse-tête administratif, voire en une source potentielle de persécutions judiciaires injustifiées contre les Marocains ». Pour Maroc Diplomatique, « Les allégations d'espionnage et de trafic de drogue portées contre des touristes marocains, s'apparentent à des tactiques d'intimidation qui, au lieu de garantir la sécurité, alimentent davantage les tensions ».« Pas d'issue en vue »Le Maroc où par ailleurs où « la crise des étudiants en médecine », semble avoir pris un nouveau virage. « Le dialogue de sourds vire à l'affrontement », titre H24 Info « Des vidéos circulant sur Internet montrent des interventions musclées pour disperser les étudiants », ajoute le site d'information qui constate : « Après un an de conflit, la situation est toujours dans l'impasse ». Sur les vidéos, ajoute H24 info, « on voit des forces de l'ordre disperser le rassemblement sans ménagement. Il s'agissait pourtant d'une mobilisation qui se voulait « pacifique », de l'avis d'un étudiant qui condamne l'intervention policière survenue pour mettre fin à ce rassemblement, auquel il a assisté ». « Pas d'issue en vue », titre de son côté Hespress, qui reprend les propos de la CNEM, la Commission nationale des étudiants en médecine, selon laquelle « l'approche répressive » du gouvernement « ne fait que nourrir la tension chez les étudiants et ne favorise pas le règlement de la situation ». « Les étudiants en médecine maintiennent leur boycott des examens », explique Hespress. « Ils estiment que leurs revendications ne sont pas prises en compte, notamment celle consistant en une formation de sept ans au lieu de six ». Enfin, Yabiladi précise que les enseignants « appellent à l'apaisement », et « dénoncent les interventions violentes contre les étudiants, lors de leurs sit-in », ajoutant que « la démarche sécuritaire ne fera que compliquer la situation ».
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Direction le Maroc, où les autorités ont mis en place une nouvelle procédure antifraude pour l'obtention de visas vers la France. Désormais, les citoyens marocains doivent passer un appel vidéo pour prouver leur identité avant même de pouvoir déposer leur dossier. Une mesure destinée à lutter contre les réseaux mafieux qui revendaient ces rendez-vous à prix d'or.Ensuite, nous nous envolons pour la Turquie, où un homme a été condamné à 36 ans de prison pour s'être marié religieusement avec une fillette de 6 ans alors qu'il en avait 29. Une affaire choquante qui a relancé le débat sur les mariages précoces dans le pays.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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Plongez dans les principaux faits de l'actualité internationale avec notre revue de presse quotidienne !En Irlande, l'affaire du meurtre de la Française Sophie Toscan-Duplantier, près de 30 ans après les faits, refait surface. Les commentaires d'un haut responsable politique sur le traitement judiciaire de cette affaire par les autorités irlandaises soulèvent de nouvelles interrogations.Au Maroc, les autorités sont en état d'alerte à la frontière avec l'enclave espagnole de Ceuta suite à des appels sur les réseaux sociaux à une immigration massive. Des centaines de personnes ont été arrêtées ces derniers jours alors qu'elles tentaient de traverser illégalement.Enfin, au Japon, les médias conservateurs s'insurgent contre une récente déclaration d'un responsable politique qu'ils jugent insupportable. Ils réclament un budget de défense record pour le pays, malgré les mises en garde sur les conséquences d'une course aux armements.De l'Irlande au Maroc en passant par le Japon, découvrez les enjeux et les débats qui agitent la scène internationale dans cet épisode de notre revue de presse !Notre équipe éditoriale a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.