Podcasts about mohammed vi

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Aujourd'hui l'économie
Quel avenir pour le train à grande vitesse en Afrique?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 3:07


Le roi du Maroc a donné le coup d'envoi, en fin de semaine dernière, aux travaux d'extension de la ligne de TGV marocaine. Une étape majeure pour le pays, qui inspire aussi d'autres nations africaines séduites par le projet de grande vitesse ferroviaire. Décryptage. Depuis 2018, le TGV Al Boraq relie Tanger à Casablanca en atteignant jusqu'à 320 km/h. Cette première ligne de train à grande vitesse du continent a été construite en partenariat avec des acteurs français tels qu'Alstom et la SNCF. L'an dernier, selon l'Office national des chemins de fer marocains (ONCF), 5,5 millions de voyageurs ont emprunté cette ligne, générant un chiffre d'affaires de 780 millions de dirhams, soit un peu plus de 16% des recettes totales de la compagnie nationale. Aujourd'hui, avec l'extension en direction de Marrakech, le Maroc confirme son rôle de pionnier du TGV en Afrique. Un continent qui prépare ses projets À ce jour, aucun autre pays africain ne dispose d'un train roulant à 320 km/h. Mais plusieurs projets de réseaux ferroviaires à grande vitesse sont en cours de développement, dans le cadre de l'Agenda 2063 de l'Union africaine, qui prévoit à terme un maillage continental. L'Égypte est l'un des pays les plus avancés dans cette ambition : trois nouvelles lignes sont en construction en partenariat avec l'Allemand Siemens, avec des trains pouvant atteindre 250 km/h. En Afrique subsaharienne, le Nigeria exploite depuis 2016 la ligne Kaduna-Abuja, où l'on circule à 150 km/h. Cette ligne, en grande partie financée par la Chine, sera prochainement prolongée jusqu'à Kano grâce à un nouveau prêt chinois de 225 millions de dollars. En Afrique du Sud également, des réflexions sont en cours pour restructurer le système ferroviaire et intégrer le train à grande vitesse dans une réforme plus large, encore difficile à mettre en œuvre. Le train, moteur de transformation économique Pendant longtemps, le train en Afrique a été essentiellement utilisé pour le transport des matières premières. Aujourd'hui, le regard change : il s'agit de favoriser l'intégration économique des régions, d'encourager la mobilité des populations, et de désenclaver les territoires. Se déplacer vite, bien et en sécurité devient un enjeu stratégique pour créer de nouveaux pôles économiques. Le développement de la grande vitesse ferroviaire est perçu comme un levier majeur pour accélérer la transition écologique, soutenir la croissance et renforcer l'intégration territoriale du continent africain. À lire aussiLe rail européen à l'heure de la concurrence

C'est excellent
C'est excellent - "Le monde de la culture et celui du tourisme sont bien plus reliés qu'on ne le pense." - C'est excellent

C'est excellent

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025


Cette semaine dans C'est excellent, Judith Beller reçoit Tahar Ben Jelloun, écrivain et peintre expose "De l'écriture à la peinture" du 8 avril au 30 juin au Musée Mohammed VI de Rabat & Emmanuel Sauvage, Directeur Général EVOK COLLECTION & Conseiller du Commerce extérieur de la France

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, attentat meurtrier le 27 février à Bukavu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 4:10


« Deux explosions ont fait au moins 12 morts et 70 blessés, hier, lors d'un meeting de l'AFC/M 23 à Bukavu », annonce Actualité.cd. Le site d'information précise que « le président Félix Tshisekedi a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et condamné un "acte terroriste odieux" qu'il attribue à une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais, sans mentionner toutefois explicitement le Rwanda ni l'AFC/M 23 ». L'AFC/M23, qui de son côté, « rejette toute responsabilité et accuse Kinshasa d'être à l'origine de l'attaque », précise Actualité.cd, selon lequel « la nature des explosions n'a pas encore été déterminée ». Afrik.com, de son côté, revient sur le moment de l'explosion : « le meeting a soudainement viré au drame. Vêtu d'une veste et une casquette noire, Corneille Nangaa venait de descendre de la tribune, annonçant la fin de son discours. À peine deux minutes plus tard une explosion retentit », provoquant « une panique générale ». « En pleine confusion », poursuit Afrik.com, « une seconde explosion a détonné, amplifiant le chaos. Au sol, les corps tombent et très vite, le nombre des victimes s'accumule ». « L'incident », rappelle Afrik.com, « survient dans un contexte de tensions politiques, militaires et ethniques dans l'est de la RDC ».Tout est fauxÀ la Une également, l'interview de Macky Sall dans Jeune Afrique. « L'ex-président sénégalais », nous dit Jeune Afrique, « s'exprime pour la première fois depuis la remise du rapport de la Cour des Comptes qui accrédite la thèse d'une grave dérive de la gestion des finances publiques au cours de son second mandat. Il rejette toutes les accusations en bloc, dénonçant une cabale politique ». Macky Sall assure ainsi que « chaque année la Cour des Comptes a certifié les comptes financiers de l'État du Sénégal. C'est trop facile de revenir après et de dire que tout cela était faux. Tout cela est ridicule », ajoute-t-il, dénonçant également « une cabale politique et regrettant qu'aucun membre de son gouvernement n'ait été consulté ni interrogé en vue de l'élaboration du rapport de la Cour des Comptes ». Quant à son avenir personnel, (alors que les autorités sénégalaises ont évoqué « de possibles poursuites judiciaires ») l'ancien président assure « qu'il n'a peur de rien. Ils peuvent poursuivre s'ils veulent », ajoute-t-il. « J'ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d'aller en France. Rien ne m'empêche d'aller au Sénégal et je n'exclus pas d'y retourner ».Pays d'élevageAu Maroc, où le roi Mohammed VI a lancé hier un appel à l'abstention du sacrifice de l'Aïd. « Les Marocains soulagés, les éleveurs inquiets », titre l'hebdomadaire marocain TelQuel, selon lequel « l'appel royal tombe à point nommé pour une partie de la population excédée par la cherté de la vie ». De son côté, le journal le Matin parle « d'un sursis stratégique », qui « répond à une réalité implacable : sécheresse persistante, cheptel en recul et flambée des prix. Une pause nécessaire », ajoute le Matin, qui évoque « une opportunité de refonder durablement le modèle ovin et son marché pour 2026 ». Le journal marocain parle donc « d'une réalité implacable » estimant que le contexte actuel « aurait rendu ce sacrifice extrêmement difficile pour nombre de familles marocaines ». « Le Maroc est un pays d'élevage », rappelle aussi le Matin, « mais son modèle actuel, majoritairement extensif, repose encore largement sur des pâturages naturels et une alimentation tributaire des caprices du climat ». Conclusion du Matin : « ce qui pouvait suffire par le passé ne répond plus aujourd'hui aux besoins d'une population croissante et à l'évolution des marchés agricoles mondiaux ». Le journal liste toute une série de recommandations, pour améliorer la situation, il prône notamment « une évolution vers un élevage semi-intensif et intensif », pour « améliorer le rendement par hectare ».

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, attentat meurtrier le 27 février à Bukavu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 4:10


« Deux explosions ont fait au moins 12 morts et 70 blessés, hier, lors d'un meeting de l'AFC/M 23 à Bukavu », annonce Actualité.cd. Le site d'information précise que « le président Félix Tshisekedi a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et condamné un "acte terroriste odieux" qu'il attribue à une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais, sans mentionner toutefois explicitement le Rwanda ni l'AFC/M 23 ». L'AFC/M23, qui de son côté, « rejette toute responsabilité et accuse Kinshasa d'être à l'origine de l'attaque », précise Actualité.cd, selon lequel « la nature des explosions n'a pas encore été déterminée ». Afrik.com, de son côté, revient sur le moment de l'explosion : « le meeting a soudainement viré au drame. Vêtu d'une veste et une casquette noire, Corneille Nangaa venait de descendre de la tribune, annonçant la fin de son discours. À peine deux minutes plus tard une explosion retentit », provoquant « une panique générale ». « En pleine confusion », poursuit Afrik.com, « une seconde explosion a détonné, amplifiant le chaos. Au sol, les corps tombent et très vite, le nombre des victimes s'accumule ». « L'incident », rappelle Afrik.com, « survient dans un contexte de tensions politiques, militaires et ethniques dans l'est de la RDC ».Tout est fauxÀ la Une également, l'interview de Macky Sall dans Jeune Afrique. « L'ex-président sénégalais », nous dit Jeune Afrique, « s'exprime pour la première fois depuis la remise du rapport de la Cour des Comptes qui accrédite la thèse d'une grave dérive de la gestion des finances publiques au cours de son second mandat. Il rejette toutes les accusations en bloc, dénonçant une cabale politique ». Macky Sall assure ainsi que « chaque année la Cour des Comptes a certifié les comptes financiers de l'État du Sénégal. C'est trop facile de revenir après et de dire que tout cela était faux. Tout cela est ridicule », ajoute-t-il, dénonçant également « une cabale politique et regrettant qu'aucun membre de son gouvernement n'ait été consulté ni interrogé en vue de l'élaboration du rapport de la Cour des Comptes ». Quant à son avenir personnel, (alors que les autorités sénégalaises ont évoqué « de possibles poursuites judiciaires ») l'ancien président assure « qu'il n'a peur de rien. Ils peuvent poursuivre s'ils veulent », ajoute-t-il. « J'ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d'aller en France. Rien ne m'empêche d'aller au Sénégal et je n'exclus pas d'y retourner ».Pays d'élevageAu Maroc, où le roi Mohammed VI a lancé hier un appel à l'abstention du sacrifice de l'Aïd. « Les Marocains soulagés, les éleveurs inquiets », titre l'hebdomadaire marocain TelQuel, selon lequel « l'appel royal tombe à point nommé pour une partie de la population excédée par la cherté de la vie ». De son côté, le journal le Matin parle « d'un sursis stratégique », qui « répond à une réalité implacable : sécheresse persistante, cheptel en recul et flambée des prix. Une pause nécessaire », ajoute le Matin, qui évoque « une opportunité de refonder durablement le modèle ovin et son marché pour 2026 ». Le journal marocain parle donc « d'une réalité implacable » estimant que le contexte actuel « aurait rendu ce sacrifice extrêmement difficile pour nombre de familles marocaines ». « Le Maroc est un pays d'élevage », rappelle aussi le Matin, « mais son modèle actuel, majoritairement extensif, repose encore largement sur des pâturages naturels et une alimentation tributaire des caprices du climat ». Conclusion du Matin : « ce qui pouvait suffire par le passé ne répond plus aujourd'hui aux besoins d'une population croissante et à l'évolution des marchés agricoles mondiaux ». Le journal liste toute une série de recommandations, pour améliorer la situation, il prône notamment « une évolution vers un élevage semi-intensif et intensif », pour « améliorer le rendement par hectare ».

The Atlas Talk by JMA
The Atlas Talk [EP.8] feat Nasser Larguet - Académie Mohammed 6, binationaux et le football marocain

The Atlas Talk by JMA

Play Episode Listen Later Jan 4, 2025 70:36


Revue de presse Afrique
À la Une: la victoire de Trump vue d'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 3:50


« Du marocain Mohammed VI au congolais Félix Tshisekedi, en passant par le nigérian Bola Tinubu ou encore le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, plusieurs dizaines de chefs d'État africains ont salué la victoire de Donald Trump, relève Jeune Afrique. Des réactions souvent dictées par un pragmatisme parfois teinté de craintes des conséquences du retour du milliardaire à la tête des États-Unis ».En fait, précise le site panafricain, « si le peu d'intérêt, voire le mépris, de Donald Trump à l'égard du continent pendant son premier mandat est de notoriété publique, il s'agit, pour les chefs d'État africains, d'appliquer à la lettre les principes de la realpolitik. Il est urgent de ne pas se fâcher avec un président américain aussi revanchard vis-à-vis de l'administration Biden-Harris que potentiellement imprévisible sur la scène internationale ».RDC : la donne va-t-elle changer ?Jeune Afrique prend l'exemple de la RDC : « le come-back de Trump risque-t-il d'avoir des conséquences sur les accords qui lient les deux pays ? L'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche avait notamment été suivie d'une coopération d'un montant de 1,6 milliard de dollars sur cinq ans, en novembre 2021. Une somme destinée à financer des projets allant de l'éducation à la protection de la biodiversité, en passant par la lutte contre l'insécurité dans l'est du pays ».D'ailleurs, poursuit le site panafricain, l'administration Biden était intervenue dans le conflit avec le Rwanda :  « Washington soutenant jusqu'à présent avant tout une résolution politique, via le processus de Luanda, plutôt que l'option d'un règlement militaire de la crise ». Alors, s'interroge Jeune Afrique, « l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche va-t-elle changer la donne, alors que le M23, soutenu par le Rwanda, progresse chaque semaine un peu plus dans sa conquête de territoire dans les provinces de l'Est ? ».« Donald Trump de retour, un espoir pour les Congolais ? », s'interroge en écho le site Africa News qui reste pour le moins prudent… « Si certains y voient un signe d'espoir pour la stabilisation du pays, d'autres restent sceptiques quant à l'impact réel de cette nouvelle administration sur leur quotidien. (…) L'avenir de la coopération entre les deux pays reste incertain. La question est de savoir si ce retour marquera un tournant décisif pour la RDC ou si le pays restera confronté aux mêmes défis ».Indifférence ?Pour Sidwaya à Ouagadougou, entre l'Afrique et Trump, c'est « je t'aime moi non plus… » : « en dépit de ses saillies vis-à-vis d'elle, l'Afrique ne saurait laisser Trump indifférent, affirme Sidwaya, du fait de sa primauté en matière de ressources naturelles, du rôle stratégique qu'elle pourrait jouer dans la résolution de certains conflits majeurs (notamment celui du Proche-Orient) et des bouleversements géostratégiques observés dans certaines régions du continent ».Le quotidien Aujourd'hui, toujours au Burkina, affirme a contrario que « le continent n'a rien à attendre du Grand Old Party et de Trump ! Il n'y aura aucun miracle ! »En effet, insiste L'Observateur Paalga, « on ne voit pas trop ce qui pourrait changer avec le retour du bientôt octogénaire aux cheveux peroxydés. Tout au plus, pourrait-on s'attendre à une remise en cause de programmes tels le Compact ou l'AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, qui abolit depuis 2000 les droits d'importation aux États-Unis de produits fabriqués dans un certain nombre de pays d'Afrique subsaharienne et qui expire normalement l'année prochaine. Pour le reste, pointe encore L'Observateur Paalga, le berceau de l'humanité demeure un ramassis de « pays de merdes », qualifiés ainsi par Trump lors de son premier passage à la Maison-Blanche. Autant dire que l'Afrique et le monde sont encore partis pour quatre ans de "Trumperies" ».« Wait and see… »Enfin, interrogé par Walf Quotidien à Dakar, le professeur Ousmane Sene, directeur du Centre de recherches ouest-africain, ne se fait également aucune illusion : « Est-ce qu'il y aura un renforcement de la coopération avec l'Afrique ? Cela, on pouvait l'espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu'avec Donald Trump, affirme-t-il. Mais ce qu'on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine, c'est "wait and see". Attendons de voir ! Mais ce que je vois, pointe le chercheur, c'est que l'Afrique n'est pas une priorité majeure pour Donald Trump ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la victoire de Trump vue d'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 3:50


« Du marocain Mohammed VI au congolais Félix Tshisekedi, en passant par le nigérian Bola Tinubu ou encore le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, plusieurs dizaines de chefs d'État africains ont salué la victoire de Donald Trump, relève Jeune Afrique. Des réactions souvent dictées par un pragmatisme parfois teinté de craintes des conséquences du retour du milliardaire à la tête des États-Unis ».En fait, précise le site panafricain, « si le peu d'intérêt, voire le mépris, de Donald Trump à l'égard du continent pendant son premier mandat est de notoriété publique, il s'agit, pour les chefs d'État africains, d'appliquer à la lettre les principes de la realpolitik. Il est urgent de ne pas se fâcher avec un président américain aussi revanchard vis-à-vis de l'administration Biden-Harris que potentiellement imprévisible sur la scène internationale ».RDC : la donne va-t-elle changer ?Jeune Afrique prend l'exemple de la RDC : « le come-back de Trump risque-t-il d'avoir des conséquences sur les accords qui lient les deux pays ? L'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche avait notamment été suivie d'une coopération d'un montant de 1,6 milliard de dollars sur cinq ans, en novembre 2021. Une somme destinée à financer des projets allant de l'éducation à la protection de la biodiversité, en passant par la lutte contre l'insécurité dans l'est du pays ».D'ailleurs, poursuit le site panafricain, l'administration Biden était intervenue dans le conflit avec le Rwanda :  « Washington soutenant jusqu'à présent avant tout une résolution politique, via le processus de Luanda, plutôt que l'option d'un règlement militaire de la crise ». Alors, s'interroge Jeune Afrique, « l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche va-t-elle changer la donne, alors que le M23, soutenu par le Rwanda, progresse chaque semaine un peu plus dans sa conquête de territoire dans les provinces de l'Est ? ».« Donald Trump de retour, un espoir pour les Congolais ? », s'interroge en écho le site Africa News qui reste pour le moins prudent… « Si certains y voient un signe d'espoir pour la stabilisation du pays, d'autres restent sceptiques quant à l'impact réel de cette nouvelle administration sur leur quotidien. (…) L'avenir de la coopération entre les deux pays reste incertain. La question est de savoir si ce retour marquera un tournant décisif pour la RDC ou si le pays restera confronté aux mêmes défis ».Indifférence ?Pour Sidwaya à Ouagadougou, entre l'Afrique et Trump, c'est « je t'aime moi non plus… » : « en dépit de ses saillies vis-à-vis d'elle, l'Afrique ne saurait laisser Trump indifférent, affirme Sidwaya, du fait de sa primauté en matière de ressources naturelles, du rôle stratégique qu'elle pourrait jouer dans la résolution de certains conflits majeurs (notamment celui du Proche-Orient) et des bouleversements géostratégiques observés dans certaines régions du continent ».Le quotidien Aujourd'hui, toujours au Burkina, affirme a contrario que « le continent n'a rien à attendre du Grand Old Party et de Trump ! Il n'y aura aucun miracle ! »En effet, insiste L'Observateur Paalga, « on ne voit pas trop ce qui pourrait changer avec le retour du bientôt octogénaire aux cheveux peroxydés. Tout au plus, pourrait-on s'attendre à une remise en cause de programmes tels le Compact ou l'AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, qui abolit depuis 2000 les droits d'importation aux États-Unis de produits fabriqués dans un certain nombre de pays d'Afrique subsaharienne et qui expire normalement l'année prochaine. Pour le reste, pointe encore L'Observateur Paalga, le berceau de l'humanité demeure un ramassis de « pays de merdes », qualifiés ainsi par Trump lors de son premier passage à la Maison-Blanche. Autant dire que l'Afrique et le monde sont encore partis pour quatre ans de "Trumperies" ».« Wait and see… »Enfin, interrogé par Walf Quotidien à Dakar, le professeur Ousmane Sene, directeur du Centre de recherches ouest-africain, ne se fait également aucune illusion : « Est-ce qu'il y aura un renforcement de la coopération avec l'Afrique ? Cela, on pouvait l'espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu'avec Donald Trump, affirme-t-il. Mais ce qu'on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine, c'est "wait and see". Attendons de voir ! Mais ce que je vois, pointe le chercheur, c'est que l'Afrique n'est pas une priorité majeure pour Donald Trump ».

Journal de l'Afrique
Élection de Donald Trump : l'Afrique félicite le 47ème président élu

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 14:28


Le roi du Maroc, Mohammed VI, a envoyé un message de félicitations à Donald Trump pour son élection à la tête des Etats-Unis, en rappelant le soutien que celui-ci avait apporté à Rabat sous son précédent mandat sur le dossier du Sahara occidental. Le message du président sud-africain est plus mesuré, Cyril Ramaphosa dit se "réjouir de la poursuite de la coopération avec les Etats-Unis", rappelant par ailleurs que son pays allait assurer la présidence du G20 en 2025. Les détails dans ce journal.

Politique, le choix de la semaine
Petites histoires autour de la visite d'Emmanuel Macron au Maroc

Politique, le choix de la semaine

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 2:39


Emmanuel Macron a effectué, cette semaine, une visite d'État de trois jours au Maroc. Le président français a répondu à l'invitation du roi Mohammed VI qui l'a accueilli en grande pompe. Protocole, discours et petites histoires... La visite côté coulisses. Dans une visite telle que celle d'Emmanuel Macron au Maroc, il y a tout ce que l'on voit, les images par exemple du fastueux dîner d'État autour du roi Mohammed VI, ce que l'on entend – la parole politique – notamment le discours d'Emmanuel Macron au Parlement marocain et puis il y a l'ambiance, les bruissements, les commentaires dans la délégation du président de la République. Car Emmanuel Macron est arrivé à Rabat avec plus de cent vingt personnes dans ses bagages : ministres, chefs d'entreprise, sportifs, artistes. Du beau monde a priori.À lire aussiAprès trois jours de visite de Macron, la France et le Maroc annoncent bâtir un «partenariat renforc黫 Pourquoi sont-ils là ? »Mais quelques noms ont fait désordre. Deux particulièrement, François-Marie Banier et Yassine Belattar, qui ont des casseroles judiciaires. Le premier, photographe condamné à quatre ans de prison avec sursis pour abus de faiblesse contre Liliane Bettencourt. Le second humoriste franco-marocain, bête noire de l'extrême droite, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour menace de mort et de crime visant plusieurs personnalités du monde du spectacle. Les critiques sur ces invitations ont fusé publiquement, mais aussi discrètement, au sein la délégation. Une responsable d'un organisme financier français observant l'un et l'autre, lors d'une réception à la résidence de l'ambassadeur de France, manifestait sa stupéfaction et s'interrogeait : « Pourquoi sont-ils là ? »Au dîner d'État aussi, la polémique Belattar a fait jaser. Un participant a rapporté qu'une autorité marocaine regrettait qu'on en « parle plus que de la visite ». « Des choses très anecdotiques », a déclaré Emmanuel Macron peu enclin à se justifier. Alors qu'une ministre française, pas vraiment d'accord, confiait hors micro : « Moi, ça m'a choquée. »Pas de « couac » à RabatCela veut-il dire qu'il y a eu des tensions entre Emmanuel Macron et ses nouveaux ministres durant ce voyage ? Des petites piques au détour de discussions, mais pas de désaccords affichés sur ce déplacement qui faisait office de test dans une nouvelle configuration politique dans laquelle le président est plus isolé au milieu de nombreux ministres de droite comme Bruno Retailleau qui faisait partie du voyage. Mais tout le monde a fait en sorte que ça se passe bien. L'entourage du chef de l'État n'a eu de cesse d'affirmer qu'il n'y avait pas « de rapport de forces » entre le président et les membres du gouvernement, et les ministres d'assurer que l'Élysée n'avait pas eu de « droit de regard » sur leurs programmes. L'un d'entre eux a conclu que chacun était « dans son rôle ». Personne n'avait envie d'assumer un « couac » à Rabat.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : les activités de l'Unrwa interdites sur le territoire

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le nouveau leader du Hezbollah, la progression du M23 dans le Nord-Kivu et la visite d'Emmanuel Macron à Rabat. Israël : les activités de l'Unrwa interdites sur le territoire Avec une majorité écrasante, le Parlement israélien a voté en faveur d'une loi qui banni les activités de l'Unrwa en Israël. Que reproche l'État hébreu à l'agence onusienne ? À quel point cette décision risque-t-elle d'aggraver la situation humanitaire des réfugiés palestiniens ? Avec Sami Boukhelifa, correspondant permanent de RFI à Jérusalem.  Liban : qui est Naïm Qassem, nouveau chef du Hezbollah ? Un mois après la mort d'Hassan Nasrallah, le Hezbollah a choisi son nouveau leader, Naïm Quassem. Qui est-il ? Quelle est son importance au sein du mouvement ? Quelle est sa marge de manœuvre pour réorganiser l'organisation chiite, aujourd'hui très affaibli ? Avec Karim-Emile Bitar, professeur à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et chercheur associé à l'IRIS.  RDC : le M23 progresse dans le Nord-Kivu Les rebelles du M23 ont lancé une importante offensive dans le Nord-Kivu. Le groupe armé a pris plusieurs localités, et les FARDC ont envoyé des renforts. Quelle est actuellement la situation sur le terrain ? Les autorités craignent que le M23 s'empare du village de Pinga. Quelles conséquences une chute de la localité pourrait-elle avoir sur la situation dans l'est du pays ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC.  France/Maroc : vers un réchauffement des relations ? Le président français a achevé une visite de trois jours dans la capitale marocaine, où il a passé de nombreux accords et contrats avec le roi Mohammed VI. Pourquoi Paris et Rabat ont-ils décidé de renouer les liens après plusieurs années de tensions ? Les nombreux accords et contrats signés sont-ils véritablement un gage de réconciliation entre les deux pays ? Avec Abdelmalek Alaoui, président de l'Institut marocain d'intelligence stratégique.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Regardons la fille du roi", "Valence, ouvrons les yeux !" et "La Chine contre Halloween"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 22:19


À l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron au Maroc, une image vous a frappé et fait très plaisir à Ruth Elkrief. C'est celle de la fille de Mohammed VI, la princesse Lalla Khadija, qui est installée avec les trois soeurs du roi auprès de Brigitte Macron en tenue occidentale comme en tenue traditionnelle marocaine pendant la soirée officielle, sans voile. Ruth Elkrief estime qu'il faut savoir regarder parfois là-bas pour se faire une idée des positions à prendre sur le voile en France. Elle s'est aussi adressée aux TikTokeuses, influenceuses qui expliquent quelle est la bonne façon de s'habiller pour une jeune femme musulmane.  En raison des inondations d'une ampleur exceptionnelle qui ont frappé l'Espagne, la région de Valence a été engloutie par des eaux, des torrents de boue. Selon un bilan encore provisoire, plus de 150 personnes sont mortes. Et les dégâts sont considérables, se chiffrant à plusieurs centaines de millions d'euros. Pascal Perri estime que cette catastrophe a un lien avec le réchauffement climatique. Il préconise alors de cartographier de manière précise les zones de risque pour pouvoir prendre des mesures d'ordre public. En avance, des habitants de Shanghai ont fêté Halloween le samedi 26 octobre dernier. Certes, elle n'est pas officiellement interdite en Chine, mais elle n'est pas non plus autorisée. La police a alors décidé d'interdire à tous les bars d'organiser des événements en rapport avec Halloween tout en postant des cars dans les rues les plus festives de la ville. Mais malgré une présence policière massive, des jeunes ont revêtu des déguisements, certains anodins, d'autres très politiques dans des lieux inattendus. Abnousse Shalmani estime que ce geste des autorités chinoises tient au fait que Halloween reflète le soft power américain ou plus largement occidental. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

On va plus loin
Maroc : un nouveau départ pour la France ?

On va plus loin

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 27:47


Le président français Emmanuel Macron achève trois jours d'une visite d'État historique au Maroc en soutenant avec détermination la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et en espérant une accélération des réadmissions, par le royaume, des ressortissants marocains en situation irrégulière en France. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives avec Rabat ? On va plus loin avec Zyad Limam et Gauthier Rybinski.

C dans l'air
Meriem Amellal - France/Maroc: la réconciliation?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 10:45


C dans l'air l'invitée du 29 octobre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialisée Afrique et Moyen Orient.Le président français Emmanuel Macron a entamé lundi 28 octobre une visite d'Etat de trois jours au Maroc, destinée à donner un nouvel élan à la relation bilatérale. Cette visite, organisée à la suite d'une invitation du roi Mohammed VI, "vise à marquer une nouvelle ambition pour les trente ans à venir" dans la relation franco-marocaine, se félicite l'Elysée. Durant ces trois jours, tous les grands sujets du moment seront abordés : l'économie, l'agriculture, l'environnement, l'éducation, la culture et l'immigration.Paris et Rabat semblent partager la volonté d'oublier les dossiers litigieux du passé récent, comme la réduction des visas accordés par la France aux ressortissants du Maghreb, le vote d'une loi au Parlement européen condamnant la dégradation de la liberté de la presse au Maroc, le rapprochement français à l'égard d'Alger, ou encore l'aide française, proposée lors du tremblement de terre de septembre 2023 mais refusée par le Maroc.

Revue de presse Afrique
À la Une: le réchauffement diplomatique entre Paris et Rabat

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 4:06


Le président français Emmanuel Macron a entamé, mardi 28 octobre 2024, une visite au Maroc. Il a été accueilli par le roi Mohammed VI, accompagné d'une importante délégation de ministres, mais aussi d'une quarantaine de chefs d'entreprises. Les journaux marocains détaillent les contrats de partenariat signés : « LGV, eau, décarbonation, énergie, gaming... 22 accords ont été conclus », rapporte TelQuel.« Back to business », « retour aux affaires », lance L'Opinion qui note que dans la capitale, « les drapeaux de la France et du Maroc flottent côte à côte ». « Après une trop longue absence, revoir ces deux drapeaux ensemble est une preuve supplémentaire que, malgré les errements, tout chef d'État finira par retrouver le chemin de Rabat ».« Des retrouvailles qui irritent l'Algérie »Le journal note que « jamais Paris n'était allé si loin dans l'adoubement de la thèse marocaine » sur le Sahara occidental. En juillet dernier, le président a reconnu « la souveraineté marocaine » sur ce territoire disputé, ce qui avait provoqué la colère d'Alger.En Algérie, TSA affirme que cette visite suscite « des inquiétudes en France quant à l'avenir de la relation très précaire avec l'Algérie », notamment en raison du différend sur le Sahara occidental. Le média algérien rappelle qu'Alger reste pour la France « un partenaire non moins important que le Maroc ».Selon Le Monde Afrique, « Paris espère amortir le choc en travaillant à une nouvelle offre mémorielle sur la guerre d'Algérie ou la conquête coloniale ». Le président français achèvera sa visite au Maroc mercredi 30 octobre 2024.À lire aussiAlgérie: le président Tebboune exclut toute idée d'une visite en FranceAu Tchad, une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram Au moins 40 personnes ont été tuées dans les rangs de l'armée, dans la région du Lac, proche du Nigeria, dimanche 27 octobre 2024. Au Burkina Faso, Le Pays estime que « Deby-fils doit se retrousser les manches... du treillis » et rappelle que son père, en 2020, avait lancé avec « succès » l'opération « colère de Bohoma », contre le groupe islamiste.De son côté, le quotidien guinéen Le Djely se demande s'il faut « craindre la résurgence de Boko Haram » et se rappelle que l'an dernier, le groupe, « affaibli », « avait piteusement changé de stratégie en procédant à des enlèvements » contre rançon.Désormais, si les combattants du groupe peuvent mener des attaques d'ampleur contre l'armée, cela « suppose qu'ils se sont renforcés tant au niveau de leur arsenal que de leur effectif », poursuit Le Djely. Avant de conclure : « il ne faut pas donner l'occasion aux partenaires occidentaux qui ont été chassés de là de nous renvoyer à la figure que, depuis leur départ, les djihadistes ont pris le contrôle de la région ».La campagne pour les législatives émaillées de violences au SénégalLa campagne se poursuit au Sénégal, avant les élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre 2024. « C'est parti pour une campagne électorale violente », se désespère Walf, qui revient sur le saccage du siège de Taxawu Sénégal et les affrontements entre partisans de Barthélémy Dias et Abass Fall. « L'argument de la force, poursuit Walf, prend le dessus sur les programmes des candidats ».De son côté, le journal 24 Heures rapporte les appels au calme de diverses personnalités, notamment de candidats ou encore du ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique.« L'enfer de Shakaola » au KenyaJeune Afrique publie une enquête sur la communauté religieuse dirigée par le pasteur Paul Mackenzie, accusé d'avoir « incité des centaines de fidèles à jeûner jusqu'à la mort ». L'article raconte la journée du 17 mars 2023. « Ephraïm n'a que 8 ans », habillé élégamment, « on pourrait le croire apprêté pour un baptême ou un mariage ». « Il n'a plus mangé depuis une semaine ». Ce vendredi doit être « le jour de sa rencontre avec Jésus ». Ses parents lui « lie[nt] les mains derrière le dos et le laisse[nt] pour mort, au milieu de la forêt de Shakaola ».Le petit garçon est finalement sauvé, mais des centaines d'autres ont péri, influencés par ce « sulfureux prédicateur kényan, Paul Mackenzie », pour qui l'apocalypse devait avoir lieu en août 2023. L'enquête de Jeune Afrique pointe le fait que « plus d'une semaine va s'écouler avant que la police interpelle le pasteur pour l'interroger ». À ce jour, « 448 corps ont été retrouvés » dans la forêt de Shakaola, mais des centaines d'autres sont toujours portées disparues.

Le débat
France-Maroc : une nouvelle ère ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 41:23


En visite d'État au Maroc, Emmanuel Macron a été reçu avec faste par le roi Mohammed VI. Accompagné d'une délégation composée de responsables politiques, d'industriels et d'intellectuels, le président français a prononcé un discours de 45 minutes devant le Parlement marocain. Il y a réaffirmé son soutien à la "souveraineté marocaine" sur le Sahara occidental, tout en appelant à des efforts accrus dans la lutte contre l'immigration illégale.

Revue de presse Afrique
À la Une: le réchauffement diplomatique entre Paris et Rabat

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 4:06


Le président français Emmanuel Macron a entamé, mardi 28 octobre 2024, une visite au Maroc. Il a été accueilli par le roi Mohammed VI, accompagné d'une importante délégation de ministres, mais aussi d'une quarantaine de chefs d'entreprises. Les journaux marocains détaillent les contrats de partenariat signés : « LGV, eau, décarbonation, énergie, gaming... 22 accords ont été conclus », rapporte TelQuel.« Back to business », « retour aux affaires », lance L'Opinion qui note que dans la capitale, « les drapeaux de la France et du Maroc flottent côte à côte ». « Après une trop longue absence, revoir ces deux drapeaux ensemble est une preuve supplémentaire que, malgré les errements, tout chef d'État finira par retrouver le chemin de Rabat ».« Des retrouvailles qui irritent l'Algérie »Le journal note que « jamais Paris n'était allé si loin dans l'adoubement de la thèse marocaine » sur le Sahara occidental. En juillet dernier, le président a reconnu « la souveraineté marocaine » sur ce territoire disputé, ce qui avait provoqué la colère d'Alger.En Algérie, TSA affirme que cette visite suscite « des inquiétudes en France quant à l'avenir de la relation très précaire avec l'Algérie », notamment en raison du différend sur le Sahara occidental. Le média algérien rappelle qu'Alger reste pour la France « un partenaire non moins important que le Maroc ».Selon Le Monde Afrique, « Paris espère amortir le choc en travaillant à une nouvelle offre mémorielle sur la guerre d'Algérie ou la conquête coloniale ». Le président français achèvera sa visite au Maroc mercredi 30 octobre 2024.À lire aussiAlgérie: le président Tebboune exclut toute idée d'une visite en FranceAu Tchad, une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram Au moins 40 personnes ont été tuées dans les rangs de l'armée, dans la région du Lac, proche du Nigeria, dimanche 27 octobre 2024. Au Burkina Faso, Le Pays estime que « Deby-fils doit se retrousser les manches... du treillis » et rappelle que son père, en 2020, avait lancé avec « succès » l'opération « colère de Bohoma », contre le groupe islamiste.De son côté, le quotidien guinéen Le Djely se demande s'il faut « craindre la résurgence de Boko Haram » et se rappelle que l'an dernier, le groupe, « affaibli », « avait piteusement changé de stratégie en procédant à des enlèvements » contre rançon.Désormais, si les combattants du groupe peuvent mener des attaques d'ampleur contre l'armée, cela « suppose qu'ils se sont renforcés tant au niveau de leur arsenal que de leur effectif », poursuit Le Djely. Avant de conclure : « il ne faut pas donner l'occasion aux partenaires occidentaux qui ont été chassés de là de nous renvoyer à la figure que, depuis leur départ, les djihadistes ont pris le contrôle de la région ».La campagne pour les législatives émaillées de violences au SénégalLa campagne se poursuit au Sénégal, avant les élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre 2024. « C'est parti pour une campagne électorale violente », se désespère Walf, qui revient sur le saccage du siège de Taxawu Sénégal et les affrontements entre partisans de Barthélémy Dias et Abass Fall. « L'argument de la force, poursuit Walf, prend le dessus sur les programmes des candidats ».De son côté, le journal 24 Heures rapporte les appels au calme de diverses personnalités, notamment de candidats ou encore du ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique.« L'enfer de Shakaola » au KenyaJeune Afrique publie une enquête sur la communauté religieuse dirigée par le pasteur Paul Mackenzie, accusé d'avoir « incité des centaines de fidèles à jeûner jusqu'à la mort ». L'article raconte la journée du 17 mars 2023. « Ephraïm n'a que 8 ans », habillé élégamment, « on pourrait le croire apprêté pour un baptême ou un mariage ». « Il n'a plus mangé depuis une semaine ». Ce vendredi doit être « le jour de sa rencontre avec Jésus ». Ses parents lui « lie[nt] les mains derrière le dos et le laisse[nt] pour mort, au milieu de la forêt de Shakaola ».Le petit garçon est finalement sauvé, mais des centaines d'autres ont péri, influencés par ce « sulfureux prédicateur kényan, Paul Mackenzie », pour qui l'apocalypse devait avoir lieu en août 2023. L'enquête de Jeune Afrique pointe le fait que « plus d'une semaine va s'écouler avant que la police interpelle le pasteur pour l'interroger ». À ce jour, « 448 corps ont été retrouvés » dans la forêt de Shakaola, mais des centaines d'autres sont toujours portées disparues.

Revue de presse Afrique
À la Une: la visite du président français au Maroc

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 4:10


Les journaux du royaume du Maroc soulignent le rapprochement entamé par Paris et Rabat ces derniers mois : « les deux pays avaient besoin d'un nouvel élan », explique le Matin, qui évoque sobrement des « relations diplomatiques denses ». Le quotidien marocain rappelle « les prémices » de ce réchauffement, à savoir la position du président français sur le Sahara occidental. Pour Emmanuel Macron, « le présent et l'avenir » de ce territoire disputé « s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».Le journal l'Économiste se réjouit quant à lui d'une « montée en puissance » du partenariat économique entre les deux pays. Cette année, il s'est « non seulement confirmé, mais affermi comme l'un des plus dynamiques en Afrique », explique-t-il, tandis que le journal français le Monde croit savoir que, parmi les accords qui seront signés, « l'un des principaux sera un protocole d'accord bilatéral dans le domaine de l'énergie ». En plus d'une importante délégation ministérielle, Emmanuel Macron sera aussi accompagné d'une quarantaine de dirigeants d'entreprises.Cette visite est « une victoire diplomatique régionale », pour le roi Mohammed VI, estime dans un édito Aujourd'hui au Faso. « Jupiter assume sa marocanité jusqu'au bout », ajoute le quotidien burkinabè, reprenant le surnom du président français. Et le journal lui donne raison de se rapprocher du Maroc, puisque la France est en difficulté dans d'autres régions, notamment au Sahel où « elle est en désamour, souligne l'édito, pour cause de liens historiques et d'accusations de néocolonialisme ».Au Sénégal, le début de la campagne pour les législativesLa campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre a débuté dimanche 27 octobre 2024, au Sénégal. Le camp présidentiel, le Pastef, est à « mi-parcours de [son] dessein politique », souligne le quotidien sénégalais 24 Heures, qui rappelle que l'enjeu pour « Ousmane Sonko et ses ouailles » est d'obtenir une « majorité confortable ». Sinon, « ils devront faire face à des situations inédites dans leur gouvernance et la mise en œuvre du Projet Sénégal 2050 », vaste projet économique et social visant à redresser le pays.Dès le premier jour de campagne, « ça clashe déjà », titre le quotidien Walf. Il rapporte les critiques, les passes d'armes entre candidats. Notamment celles de Barthélémy Dias, maire de Dakar. « Barth' descend Ousmane Sonko, écrit Walf. Il a accusé le Premier ministre de menteur », rapporte le quotidien, qui, plus loin dans une chronique, estime que le débat public dans le pays est « devenu un ring à ciel ouvert » et qu'il faut « élever le niveau ».Jeune Afrique déplore un « discrédit général » du journalisme africainL'hebdomadaire Jeune Afrique évoque les récentes convocations de journalistes au Sénégal, il y a quelques semaines. Cet exemple est « déprimant et symbolique », souligne un édito baptisé « sale temps pour le journalisme sur le continent ». Il énumère les raisons qui « détruisent, selon lui, toute la chaîne de l'information », à savoir « l'assimilation de tout journalisme factuel et indépendant à une défiance face au pouvoir en place, la traque et l'incarcération de journaliste » ou encore « la faiblesse chronique des écosystèmes médiatiques ».

Invité Afrique
«Le Maroc peut dessiner un nouveau partenariat stratégique avec la France», analyse Mohammed Benhammou

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 8:57


Et si la visite au Maroc du président français Emmanuel Macron, lundi 28 octobre, permettait à Paris et à Rabat  de bâtir un nouveau partenariat stratégique, notamment sur la question du Sahel ? C'est le souhait de Mohammed Benhammou, enseignant à l'Université Mohammed V de Rabat et président du Centre marocain des études stratégiques. Le 30 juillet, Emmanuel Macron a écrit à Mohammed VI qu'aux yeux de la France, « le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Cette lettre a-t-elle été un déclic ? En ligne de Rabat, Mohammed Benhammou répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette visite intervient trois mois après la lettre du président français reconnaissant la marocanité du Sahara, est-ce à dire que c'est cette lettre du 30 juillet qui a rendu possible cette visite de ce lundi ?Mohammed Benhammou : Bon, je pense que cette lettre a enterré une phase de crise sourde entre les deux pays. On le sait tous, il y a eu trois années durant lesquelles donc les conditions n'étaient pas du tout favorables. Mais, je pense qu'effectivement donc, c'est un acte qui a permis de passer à une phase nouvelle des relations entre les deux pays.Alors longtemps, Emmanuel Macron a hésité à écrire cette lettre pour ne pas froisser l'Algérie, cette politique d'équilibre de la France entre le Maroc et l'Algérie, est-ce que vous la comprenez ou est-ce que vous pensez qu'elle est illusoire ?Je pense qu'elle n'avait pas lieu d'être à mon sens. La relation entre le Maroc et la France est une relation historique, et la France quelque part est détentrice d'une mémoire de cette région. Donc elle connaît très bien la réalité de ce conflit régional imposé au Maroc par l'Algérie. Il est clair que la politique de chantage et de prise d'otages, que cherchait à imposer l'Algérie à la France sur cette question, n'a pas eu les résultats escomptés et voilà !Mais est-ce qu'il n'y a pas eu aussi une politique de chantage de la part du Maroc à l'égard de la France sur cette affaire du Sahara ces dernières années ?Pas du tout. Je pense que c'est juste un appel à la clarification des positions. Le Maroc ne souhaite plus et ne veut plus d'ailleurs que, dans ses relations avec ses partenaires, il y ait des zones grises et des positions grises. On ne peut construire des relations pérennes, stables, fortes et avec des partenaires stratégiques, que si les intérêts des deux parties sont préservés.Alors, avant la France, trois autres pays ont reconnu récemment la marocanité du Sahara. Ce sont l'Allemagne, l'Espagne et surtout les États-Unis. C'était en décembre 2020. En échange, votre pays a établi des relations diplomatiques avec Israël dans le cadre des accords d'Abraham. Mais aujourd'hui qu'Israël frappe très durement ses voisins, notamment Gaza et le Liban, est ce que le Maroc, dans sa politique pro israélienne, n'est pas en train de s'isoler sur la scène internationale et notamment dans le monde arabe ?S'agissant de la politique israélienne, que ce soit donc à Gaza ou sur la question palestinienne en général ou au Liban, je pense que le Maroc a eu une position très claire et très ferme. C'est une position de rejet de cette machine militaire qui écrasé la région. Et le Maroc a une position très claire, qui est celle de la nécessité de la reconnaissance par Israël d'un État palestinien indépendant et souverain. Avec Jérusalem-Est comme capitale. Donc, je ne pense pas qu'on peut trouver une quelconque ambiguïté dans la position du Maroc dans ce sens. Donc, le Maroc ne s'isole pas et je regrette cette impuissance internationale, pour stopper ce qui se passe. Néanmoins, on est dans une perspective sur le long terme. On raisonne en termes d'actions d'hommes d'État et non en termes d'actions d'hommes politiques.On connaît les très mauvaises relations actuellement entre la France et les 3 pays de l'Alliance des États du Sahel. Vu les bonnes relations du Maroc avec ces 3 pays, est-ce que les deux chefs d'État, le roi Mohamed VI et Emmanuel Macron, vont en parler pendant cette visite à Rabat ?Je ne connais pas le contenu de ces discussions, mais je pense que c'est un dossier qui aujourd'hui concerne les deux pays et le Maroc a beaucoup à apporter à la France et à d'autres partenaires sur cette question. Je pense que la France aujourd'hui, dans un contexte géopolitique régional très bouleversé, la France a besoin de compter sur un partenaire stratégique, fiable et stable. Le Maroc aujourd'hui, je pense, peut rénover et redessiner avec la France, lors de cette visite, un nouveau partenariat stratégique qui va certainement donc répondre à beaucoup de problèmes. Que ce soit sur le plan régional ou sur le plan bilatéral, chacun peut apporter beaucoup à l'autre.À lire aussiMaroc: avec la visite d'État d'Emmanuel Macron, les entreprises à la quête de contrats et investissements

RTL Matin
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Pourquoi Emmanuel Macron se rend au Maroc

RTL Matin

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 2:48


Après plusieurs années de crise et de tensions, le président français entame une visite d'État, plus haut niveau protocolaire, de trois jours dans le royaume à l'invitation du roi Mohammed VI. Sa dernière visite remonte à 2018. Quel est l'objectif de ce voyage ? Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Nicolas Burnens du 28 octobre 2024.

Le journal RTL
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Pourquoi Emmanuel Macron se rend au Maroc

Le journal RTL

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 2:48


Après plusieurs années de crise et de tensions, le président français entame une visite d'État, plus haut niveau protocolaire, de trois jours dans le royaume à l'invitation du roi Mohammed VI. Sa dernière visite remonte à 2018. Quel est l'objectif de ce voyage ? Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Nicolas Burnens du 28 octobre 2024.

RTL Soir
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Pourquoi Emmanuel Macron se rend au Maroc

RTL Soir

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 2:48


Après plusieurs années de crise et de tensions, le président français entame une visite d'État, plus haut niveau protocolaire, de trois jours dans le royaume à l'invitation du roi Mohammed VI. Sa dernière visite remonte à 2018. Quel est l'objectif de ce voyage ? Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Nicolas Burnens du 28 octobre 2024.

Info éco
Visite d'Emmanuel Macron au Maroc : des contrats importants à la clé

Info éco

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 4:17


Une quarantaine de chefs d'entreprise accompagnent le chef de l'État français. Plusieurs contrats et partenariats importants devraient être signés. Le Maroc est devenu une puissance économique incontournable en Afrique.

France 2022 - RTL Matin
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Pourquoi Emmanuel Macron se rend au Maroc

France 2022 - RTL Matin

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 2:48


Après plusieurs années de crise et de tensions, le président français entame une visite d'État, plus haut niveau protocolaire, de trois jours dans le royaume à l'invitation du roi Mohammed VI. Sa dernière visite remonte à 2018. Quel est l'objectif de ce voyage ? Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Nicolas Burnens du 28 octobre 2024.

Revue de presse Afrique
À la Une: la visite du président français au Maroc

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 4:10


Les journaux du royaume du Maroc soulignent le rapprochement entamé par Paris et Rabat ces derniers mois : « les deux pays avaient besoin d'un nouvel élan », explique le Matin, qui évoque sobrement des « relations diplomatiques denses ». Le quotidien marocain rappelle « les prémices » de ce réchauffement, à savoir la position du président français sur le Sahara occidental. Pour Emmanuel Macron, « le présent et l'avenir » de ce territoire disputé « s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».Le journal l'Économiste se réjouit quant à lui d'une « montée en puissance » du partenariat économique entre les deux pays. Cette année, il s'est « non seulement confirmé, mais affermi comme l'un des plus dynamiques en Afrique », explique-t-il, tandis que le journal français le Monde croit savoir que, parmi les accords qui seront signés, « l'un des principaux sera un protocole d'accord bilatéral dans le domaine de l'énergie ». En plus d'une importante délégation ministérielle, Emmanuel Macron sera aussi accompagné d'une quarantaine de dirigeants d'entreprises.Cette visite est « une victoire diplomatique régionale », pour le roi Mohammed VI, estime dans un édito Aujourd'hui au Faso. « Jupiter assume sa marocanité jusqu'au bout », ajoute le quotidien burkinabè, reprenant le surnom du président français. Et le journal lui donne raison de se rapprocher du Maroc, puisque la France est en difficulté dans d'autres régions, notamment au Sahel où « elle est en désamour, souligne l'édito, pour cause de liens historiques et d'accusations de néocolonialisme ».Au Sénégal, le début de la campagne pour les législativesLa campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre a débuté dimanche 27 octobre 2024, au Sénégal. Le camp présidentiel, le Pastef, est à « mi-parcours de [son] dessein politique », souligne le quotidien sénégalais 24 Heures, qui rappelle que l'enjeu pour « Ousmane Sonko et ses ouailles » est d'obtenir une « majorité confortable ». Sinon, « ils devront faire face à des situations inédites dans leur gouvernance et la mise en œuvre du Projet Sénégal 2050 », vaste projet économique et social visant à redresser le pays.Dès le premier jour de campagne, « ça clashe déjà », titre le quotidien Walf. Il rapporte les critiques, les passes d'armes entre candidats. Notamment celles de Barthélémy Dias, maire de Dakar. « Barth' descend Ousmane Sonko, écrit Walf. Il a accusé le Premier ministre de menteur », rapporte le quotidien, qui, plus loin dans une chronique, estime que le débat public dans le pays est « devenu un ring à ciel ouvert » et qu'il faut « élever le niveau ».Jeune Afrique déplore un « discrédit général » du journalisme africainL'hebdomadaire Jeune Afrique évoque les récentes convocations de journalistes au Sénégal, il y a quelques semaines. Cet exemple est « déprimant et symbolique », souligne un édito baptisé « sale temps pour le journalisme sur le continent ». Il énumère les raisons qui « détruisent, selon lui, toute la chaîne de l'information », à savoir « l'assimilation de tout journalisme factuel et indépendant à une défiance face au pouvoir en place, la traque et l'incarcération de journaliste » ou encore « la faiblesse chronique des écosystèmes médiatiques ».

RTL Midi
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Pourquoi Emmanuel Macron se rend au Maroc

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Après plusieurs années de crise et de tensions, le président français entame une visite d'État, plus haut niveau protocolaire, de trois jours dans le royaume à l'invitation du roi Mohammed VI. Sa dernière visite remonte à 2018. Quel est l'objectif de ce voyage ? Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Nicolas Burnens du 28 octobre 2024.

The Forgotten Exodus

“Today's Morocco is a prime example of what a great peaceful coexistence and international cooperation can be with an Arab country.” Eli Gabay, an Israeli-born lawyer and current president of the oldest continuously active synagogue in the United States, comes from a distinguished family of Jewish leaders who have fostered Jewish communities across Morocco, Israel, and the U.S. Now residing in Philadelphia, Eli and his mother, Rachel, share their deeply personal story of migration from Morocco to Israel, reflecting on the resilience of their family and the significance of preserving Jewish traditions. The Gabay family's commitment to justice and heritage is deeply rooted. Eli, in his legal career, worked with Israel's Ministry of Justice, where he notably helped prosecute John Ivan Demjanjuk, a Cleveland auto worker accused of being the notorious Nazi death camp guard, "Ivan the Terrible." Jessica Marglin, Professor of Religion, Law, and History at the University of Southern California, offers expert insights into the Jewish exodus from Morocco. She explores the enduring relationship between Morocco's Jewish community and the monarchy, and how this connection sets Morocco apart from its neighboring countries. —- Show notes: How much do you know about Jewish history in the Middle East? Take our quiz. Sign up to receive podcast updates. Learn more about the series. Song credits:  Pond5:  “Desert Caravans”: Publisher: Pond5 Publishing Beta (BMI), Composer: Tiemur Zarobov (BMI), IPI#1098108837 “Suspense Middle East” Publisher: Victor Romanov, Composer: Victor Romanov; Item ID: 196056047 ___ Episode Transcript: ELI GABAY: Standing in court and saying ‘on behalf of the State of Israel' were the proudest words of my life. It was very meaningful to serve as a prosecutor. It was very meaningful to serve in the IDF.  These were highlights in my life, because they represented my core identity: as a Jew, as a Sephardic Jew, as an Israeli Sephardic Jew. These are the tenets of my life. MANYA BRACHEAR PASHMAN: The world has overlooked an important episode in modern history: the 800,000 Jews who left or were driven from their homes in the Middle East and North Africa in the mid-20th century. Welcome to the second season of The Forgotten Exodus, brought to you by American Jewish Committee. This series explores that pivotal moment in history and the little-known Jewish heritage of Iran and Arab nations. As Jews around the world confront violent antisemitism and Israelis face daily attacks by terrorists on multiple fronts, our second season explores how Jews have lived throughout the region for generations – despite hardship, hostility, and hatred–then sought safety and new possibilities in their ancestral homeland. I'm your host, Manya Brachear Pashman. Join us as we explore untold family histories and personal stories of courage, perseverance, and resilience from this transformative and tumultuous period of history for the Jewish people and the Middle East.  The world has ignored these voices. We will not. This is The Forgotten Exodus.  Today's episode: leaving Morocco. MANYA: There are three places Eli Gabay calls home: Philadelphia, the city where he has raised his children; Morocco, the land where his parents Rachel and Amram were born and his ancestors lived for generations; and Israel, his birthplace and original ancestral homeland. Eli has been on a quest to honor all those identities since he left Israel at the age of 12. ELI: On my father's side, they were all rabbis. On my mother's side, they were all businesspeople who headed synagogues. And so, my grandfather had a synagogue, and my other grandfather had a synagogue. When they transplanted to Israel, they reopened these synagogues in the transition camp in Be'er Sheva. Both families had a synagogue of their own. MANYA: For the past five years, Eli has served as president of his synagogue--the historic Congregation Mikveh Israel, America's oldest continuous synagogue, founded in Philadelphia in 1740. Descended from a long line of rabbis going back generations, Eli is a litigation attorney, the managing partner of a law firm, a former prosecutor, and, though it might seem odd, the Honorary Consul of the Republic of Nicaragua in Philadelphia. But the professional role that has brought him the most acclaim was his time in the 1980s, working for Israel's Ministry of Justice, decades after the Holocaust, still trying to hold its perpetrators accountable. CLIP - ‘THE DEVIL NEXT DOOR' TRAILER: Charges were filed today against John Demjanjuk, the 66-year-old Ukrainian native, who's accused of being a Nazi death camp guard named Ivan the Terrible. The crimes he was accused of… MANYA: We'll tell you more about that later. But first, we take you to the Jerusalem Israeli Gift Shop in northeast Philadelphia, a little slice of Israel on the corner of Castor Avenue and Chandler Street. [shofar sounds] Every day, amid the menorahs and shofars, frames and mezuzahs, Eli's 84-year-old mother Rachel Gabay, the family matriarch and owner of thisJudaica shop, is transported back to the place where she grew up: Israel. ELI: My father was a teacher all his life, and my mother [shofar sounds] runs a Jewish Judaica store that sells shofars, you can hear in the background. RACHEL: It's my baby. The store here became my baby. CUSTOMER: You're not going to remember this, but you sold us our ketubah 24 years ago. RACHEL: Yeah. How are you, dear? ELI: Nice. CUSTOMER: We're shopping for someone else's wedding now. RACHEL: Oh, very nice… For who? CUSTOMER: A friend of ours, Moshe, who is getting married and we wanted to get him a mezuzah. MANYA: For Rachel, Israel represents the safety, security, and future her parents sought for her when in 1947 they placed her on a boat to sail away from Morocco. By then, Casablanca had become a difficult place to be Jewish. Israel offered a place to belong. And for that, she will always be grateful. RACHEL: To be a Jew, to be very good… ELI: Proud. RACHEL: Proud. I have a country, and I am somebody. ELI: My father's family comes from the High Atlas Mountains, from a small village called Aslim.The family arrived in that area sometime in 1780 or so. There were certain events that went on in Morocco that caused Jews from the periphery and from smaller cities to move to Casablanca. Both my parents were born in Morocco in Casablanca. Both families arrived in Casablanca in the early 30s, mid 30s. MANYA: Today, the port city of Casablanca is home to several synagogues and about 2,000 Jews, the largest community of Morocco. The Museum of Moroccan Judaism in suburban Casablanca, the first museum on Judaism in the Arab world, stands as a symbol of the lasting Jewish legacy in Morocco. Indeed, there's been a Jewish presence in what is considered modern-day Morocco for some 2,000 years, dating back to the early days of the establishment of Roman control.  Morocco was home to thousands of Jews, many of whom lived in special quarters called “Mellah,” or Jewish ghetto. Mellahs were common in cities across Morocco. JESSICA: Morocco was one of the few places in the Islamic world where there emerged the tradition of a distinctive Jewish quarter that had its own walls and was closed with its own gates. MANYA: Jessica Marglin is a professor of religion, law, and history at the University of Southern California. Her research focuses on the history of Jews and Muslims in North Africa and the Mediterranean. JESSICA: There's a bit of a debate. Were these quarters there to control Jews and force them to all live in one spot and was it a sort of form of basically repression? Or was it a way to protect them? The first mellah, the one in Fez is right next to the palace. And so there was a sense that the Jews would be closer to the Sultan or the Sultan's representative, and thus more easily protectable. It could be interpreted as a bad thing. And some Jews did see it as an unfair restriction. But I would say that most Jews didn't question the idea that Jews would live together. And that was sort of seen as natural and desirable. And there was a certain kind of autonomous jurisdiction to the mellah, too.  Because Jews had their own courts. They had their own butchers. They had their own ovens. Butchers and ovens would have been kosher. They could sell wine in the mellah. They could do all these things that were particular to them. And that's where all the synagogues were. And that's where the Jewish cemetery was, right? It was really like a little Jewish city, sort of within the city. MANYA: Unlike other parts of the Middle East and North Africa where pogroms and expulsions, especially after the creation of the state of Israel, caused hundreds of thousands of Jews to abruptly flee all at once – spilling out of countries they had called home for centuries – Jews chose to leave Morocco gradually over time, compared to the exodus from other Arab countries.  JESSICA: When I teach these things, I set up Morocco and Iraq as the two ends of the spectrum. Iraq being the most extreme, where Jews were really basically kicked out all at once. Essentially offered no real choice. I mean, some did stay, but it was choosing a totally reduced life.  Versus Morocco, where the Jews who left did so really, with a real choice. They could have stayed and the numbers are much more gradual than anywhere else. So there was a much larger community that remained for years and years and years, even after ‘67, into the ‘70s.  Even though they kept going down, it was really, it was not like Iraq where the population just falls off a cliff, right? It's like one year, there's 100,000, the next year, they're 5,000. In Morocco, it really went down extremely gradually. And that's in part why it's still the largest Jewish community in the Arab world by far. MANYA: Morocco's Jewish history is by no means all rosy. In all Arab countries, antisemitism came in waves and different forms. But there are several moments in history when the Moroccan monarchy could've abandoned the Jewish population but didn't. And in World War II, the Moroccan monarch took steps to safeguard the community. In recent years, there have been significant gestures such as the opening of the Jewish museum in Casablanca, a massive restoration of landmarks that honor Morocco's Jewish past, including 167 Jewish cemeteries, and the inclusion of Holocaust education in school curricula. In 2020, Morocco became one of four Arab countries to sign a normalization agreement with Israel, as part of the U.S.-backed Abraham Accords, which allowed for economic and diplomatic cooperation and direct flights between the two countries. MANYA: Oral histories suggest that Jews have lived in Morocco for some 2,000 years, roughly since the destruction of the Second Temple. But tangible evidence of a Jewish presence doesn't date as far back. JESSICA: The archaeological remains suggest that the community dates more to the Roman period. There was a continual presence from at least since the late Roman period, certainly well before the Islamic conquests. MANYA: Like other parts of the Middle East and North Africa, Jews in Morocco were heavily concentrated in particular artisanal trades. Many were cobblers, tailors, and jewelers who adorned their creations with intricate designs and embellishments. Gemstones, carved coral, geometric designs, and symbols such as the Hamsa to bless the wearer with good fortune and protect them from the evil eye. JESSICA: And there were certain areas where they kind of were overrepresented in part because of stigmas associated with certain crafts for Muslims. So gold and silver jewelry making in certain parts of Morocco, like in the city of Fez, Jews were particularly overrepresented in the trade that made these gold threads, which are called skalli in Moroccan Arabic, and which are used to embroider sort of very fancy clothing for men and for women. Skalli for instance, is a very common last name for Jews.  MANYA: Jessica notes that in the 12th and 13th Centuries, Morocco came under the rule of the Almohad caliphate, a fundamentalist regime that saw itself as a revolutionary reform movement. Under the Almohad dynasty, local Christians in North Africa from Morocco to Libya all but disappeared.  Jews on the other hand stayed. She suspects Morocco developed its own version of crypto-Jews who superficially converted to Islam or at least lived outwardly as Muslims to survive.  JESSICA: There's probably more of a sense of Jews had more experience of living as minorities. Also, where else were they going to go? It wasn't so obvious. So whatever conversions there were, some of them must have stuck. And there are still, for instance, Muslim families in Fez named Kohen . . . Cohen. MANYA: Jews chose Morocco as a place of refuge in 1391, when a series of mob attacks on Jewish communities across Spain killed hundreds and forcibly converted others to Christianity. As opposed to other places in Europe, Morocco was considered a place where Jews could be safe. More refugees arrived after the Alhambra Decree of 1492 expelled Jews from Spain who refused to convert. That is when Eli's father's side of the family landed in Fez.  ELI: Our tradition is that the family came from Spain, and we date our roots to Toledo, Spain. The expulsion of the Jews took place out of Spain in 1492 at which time the family moved from Spain to Morocco to Fez. MANYA: At that time, the first mellahs emerged, the name derived from the Arabic word for salt. Jessica says that might have referred to the brackish swamps where the mellah were built.  JESSICA: The banning of Jews from Spain in 1492 brought a lot of Jews to North Africa, especially Morocco, because Morocco was so close. And, you know, that is why Jews in northern Morocco still speak Spanish today, or a form of Judeo Spanish known as Haketia. So, there were huge numbers of Iberian Jews who ended up throughout Morocco. And then for a long time, they remained a kind of distinctive community with their own laws and their own rabbis and their own traditions. Eventually, they kind of merged with local Jews. And they used Spanish actually, for decades, until they finally sort of Arabized in most of Morocco. ELI: My father's family, as I said, comes from a small town of Aslim. The family arrived in that area sometime in 1780 or so after there was a decree against Jews in Fez to either convert to Islam or leave. And so in a real sense, they were expelled from that region of Fez. There were Jews who arrived throughout the years after different exiles from different places. But predominantly the Jews that arrived in 1492 as a result of the Spanish expulsion were known as the strangers, and they integrated themselves in time into the fabric of Moroccan Jewry.  MANYA: For Eli's family, that meant blending in with the nomadic Amazigh, or indigenous people of North Africa, commonly called Berbers. Many now avoid that term because it was used by European colonialists and resembles the word “barbarians.” But it's still often used colloquially.  ELI: Aslim is in the heart of Berber territory. My father's family did speak Berber. My grandfather spoke Berber, and they dressed as Berbers. They wore jalabia, which is the dress for men, for instance, and women wore dresses only, a head covering.  Men also wore head coverings. They looked like Berbers in some sense, but their origins were all the way back to Spain. MANYA: In most cases across Morocco, Jews were classified as dhimmis, non-Muslim residents who were given protected status. Depending on the rulers, dhimmis lived under different restrictions; most paid a special tax, others were forced to wear different clothes. But it wasn't consistent.  ELI: Rulers, at their whim, would decide if they were good to the Jews or bad to the Jews. And the moment of exchange between rulers was a very critical moment, or if that ruler was attacked. MANYA: The situation for Jews within Morocco shifted again in 1912 when Morocco became a French protectorate. Many Jews adopted French as their spoken language and took advantage of educational opportunities offered to them by Alliance Israélite Universelle. The borders also remained open for many Jews who worked as itinerant merchants to go back and forth throughout the region.  JESSICA: Probably the most famous merchants were the kind of rich, international merchants who dealt a lot with trade across the Mediterranean and in other parts of the Middle East or North Africa. But there were a lot of really small-time merchants, people whose livelihood basically depended on taking donkeys into the hinterland around the cities where Jews tended to congregate.  MANYA: Rachel's family, businesspeople, had origins in two towns – near Agadir and in Essaouira. Eli has copies of three edicts issued to his great-grandfather Nissim Lev, stating that as a merchant, he was protected by the government in his travels. But the open borders didn't contain the violence that erupted in other parts of the Middle East, including the British Mandate of Palestine.  In late August 1929, a clash about the use of space next to the Western Wall in Jerusalem led to riots and a pogrom of Jews who had lived there for thousands of years. Moroccan Jews also were attacked. Rachel's grandfather Nissim died in the violence. RACHEL: He was a peddler. He was a salesman. He used to go all week to work, and before Thursday, he used to come for Shabbat. So they caught him in the road, and they took his money and they killed him there.  ELI: So my great-grandfather– RACHEL: He was very young. ELI: She's speaking of, in 1929 there were riots in Israel, in Palestine. In 1929 my great-grandfather went to the market, and at that point … so . . . a riot had started, and as my mother had described, he was attacked. And he was knifed. And he made it not very far away, all the other Jews in the market fled. Some were killed, and he was not fortunate enough to escape. Of course, all his things were stolen, and it looked like a major robbery of the Jews in the market. It gave the opportunity to do so, but he was buried nearby there in a Jewish cemetery in the Atlas Mountains. So he was not buried closer to his own town. I went to visit that place. MANYA: In the mid-1930s, both Amram and Rachel's families moved to the mellah in Casablanca where Amram's father was a rabbi. Rachel's family ran a bathhouse. Shortly after Amram was born, his mother died, leaving his father to raise three children.  Though France still considered Morocco one of its protectorates, it left Morocco's Sultan Mohammad V as the country's figurehead. When Nazis occupied France during World War II and the Vichy regime instructed the sultan to deport Morocco's Jews to Nazi death camps, he reportedly refused, saving thousands of lives. But Amram's grandmother did not trust that Morocco would protect its Jews. Following the Second Battle of El Alamein in Egypt, the Axis Powers' second attempt to invade North Africa, she returned to the Atlas Mountains with Amran and his siblings and stayed until they returned to Casablanca at the end of the war.  ELI: There was a fear that the Nazis were going to enter Morocco. My father, his grandmother, took him from Casablanca with two other children and went back to Aslim in the mountains, because she said we can better hide there. We can better hide in the Atlas Mountains. And so my father returned, basically went from Casablanca to the Atlas Mountains to hide from the coming Nazis. MANYA:  In 1947, at the age of 10, Amram went from Casablanca to an Orthodox yeshiva in England. Another destination for Jews also had emerged. Until then, no one had wanted to move to British-controlled Palestine where the political landscape and economic conditions were more unstable.  The British restricted Jewish immigration making the process difficult, even dangerous. Additionally, French Moroccan authorities worked to curb the Zionist movement that was spreading throughout Europe. But Rachel's father saw the writing on the wall and took on a new vocation. RACHEL: His name is Moshe Lev and he was working with people to send to Eretz Yisrael. MANYA: A Zionist activist, Rachel's father worked for a clandestine movement to move children and eventually their families to what soon would become Israel. He wanted his children, including his 7-year-old daughter Rachel, to be the first. RACHEL: He worked there, and he sent everybody. Now our family were big, and they sent me, and then my sister went with my father and two brothers, and then my mom left by herself They flew us to Norvege [Norway].  MANYA: After a year in Norway, Rachel was taken to Villa Gaby in Marseille, France, a villa that became an accommodation center for Jews from France who wanted to join the new State of Israel. There, as she waited for a boat to take her across the Mediterranean to Israel, she spotted her brother from afar. Nissim, named for their late grandfather, was preparing to board his own boat. She pleaded to join him. RACHEL: So we're in Villa Gaby couple months. That time, I saw my brother, I get very emotional. They said ‘No, he's older. I told them ‘I will go with him.' They said ‘No, he's older and you are young, so he will go first. You are going to stay here.' He was already Bar Mitzvah, like 13 years.  I was waiting there. Then they took to us in the boat. I remember it was like six, seven months. We were sitting there in Villa Gaby. And then from Villa Gaby, we went to Israel. The boat, but the boat was quite ahead of time. And then they spoke with us, ‘You're going to go. Somebody will come and pick you up, and you are covered. If fish or something hurts you, you don't scream, you don't say nothing. You stay covered.  So one by one, a couple men they came. They took kids and out. Our foot was wet from the ocean, and here and there they was waiting for us, people with a hot blanket. I remember that. MANYA: Rachel landed at Kibbutz Kabri, then a way station for young newcomers in northern Israel. She waited there for years without her family – until one stormy day. RACHEL: One day. That's emotional. One day we were sitting in the living room, it was raining, pouring. We couldn't go to the rooms, so we were waiting. All of a sudden, a group of three men came in, and I heard my father was talking. His voice came to me. And I said to the teacher, taking care of us. I said ‘You know what? Let me tell you one thing. I think my father is here.' She said ‘No, you just imagination. Now let's go to the rooms to sleep.'  So we went there. And all of a sudden she came to me. She said, ‘You know what? You're right. He insists to come to see you. He will not wait till morning, he said. I wanted to see my daughter now. He was screaming. They didn't want him to be upset. He said we'll bring her because he said here's her picture. Here's her and everything. So I came and oh my god was a nice emotional. And we were there sitting two or three hours. My father said, Baruch Hashem. I got the kids. Some people, they couldn't find their kids, and I find my kids, thanks God. And that's it. It was from that time he wants to take us. They said, No, you live in the Ma'abara. Not comfortable for the kids. We cannot let you take the kids. The kids will stay in their place till you establish nicely. But it was close to Pesach. He said, we promise Pesach, we bring her, for Pesach to your house. You give us the address. Where are you? And we'll bring her, and we come pick her up. JESSICA: Really as everywhere else in the Middle East and North Africa, it was the Declaration of the Independence of Israel. And the war that started in 1947, that sort of set off a wave of migration, especially between ‘48 and ‘50. Those were the kind of highest numbers per year. MANYA: Moroccan Jews also were growing frustrated with how the French government continued to treat them, even after the end of World War II. When the state of Israel declared independence, Sultan Mohammad V assured Moroccan Jews that they would continue to be protected in Morocco. But it was clear that Moroccan Jew's outward expression of support for Israel would face new cultural and political scrutiny and violence.  Choosing to emigrate not only demonstrated solidarity, it indicated an effort to join the forces fighting to defend the Jewish state. In June 1948, 43 Jews were killed by local Muslims in Oujda, a departure point for Moroccan Jews seeking to migrate to Israel. Amram arrived in Israel in the early 1950s. He returned to Morocco to convince his father, stepmother, and brother to make aliyah as well. Together, they went to France, then Israel where his father opened the same synagogue he ran in the mellah of Casablanca. Meanwhile in Morocco, the Sultan's push for Moroccan independence landed him in exile for two years. But that didn't last long. The French left shortly after he returned and Morocco gained its independence in March 1956. CLIP - CASABLANCA 1956 NEWSREEL: North Africa, pomp and pageantry in Morocco as the Sultan Mohamed Ben Youssef made a state entry into Casablanca, his first visit to the city since his restoration last autumn. Aerial pictures reveal the extent of the acclamation given to the ruler whose return has of his hope brought more stable conditions for his people. MANYA: The situation of the Jews improved. For the first time in their history, they were granted equality with Muslims. Jews were appointed high-ranking positions in the first independent government. They became advisors and judges in Morocco's courts of law.  But Jewish emigration to Israel became illegal. The immigration department of the Jewish Agency that had operated inside Morocco since 1949 closed shop and representatives tasked with education about the Zionist movement and facilitating Aliyah were pressed to leave the country. JESSICA: The independent Moroccan state didn't want Jews emigrating to Israel, partly because of anti-Israeli, pro-Palestinian sentiment, and partly because they didn't want to lose well-educated, productive members of the State, of the new nation. MANYA: Correctly anticipating that Moroccan independence was imminent and all Zionist activity would be outlawed, Israel's foreign intelligence agency, the Mossad, created the Misgeret, which organized self-defense training for Jews across the Arab countries. Casablanca became its center in Morocco. Between November 1961 and the spring of 1964, the Mossad carried out Operation Yakhin, a secret mission to get nearly 100,000 Jews out of Morocco into Israel. JESSICA: There was clandestine migration during this period, and a very famous episode of a boat sinking, which killed a lot of people. And there was increasing pressure on the Moroccan state to open up emigration to Israel. Eventually, there were sort of secret accords between Israelis and the Moroccan King, which did involve a payment of money per Jew who was allowed to leave, from the Israelis to the Moroccans.  MANYA: But cooperation between Israel and Morocco reportedly did not end there. According to revelations by a former Israeli military intelligence chief in 2016, King Hassan II of Morocco provided the intelligence that helped Israel win the Six-Day War. In 1965, he shared recordings of a key meeting between Arab leaders held inside a Casablanca hotel to discuss whether they were prepared for war and unified against Israel. The recordings revealed that the group was not only divided but woefully ill-prepared. JESSICA: Only kind of after 1967, did the numbers really rise again. And 1967, again, was kind of a flashpoint. The war created a lot of anti-Zionist and often anti-Jewish sentiment across the region, including in Morocco, and there were some riots and there were, there was some violence, and there was, again, a kind of uptick in migration after that. For some people, they'll say, yes, there was antisemitism, but that wasn't what made me leave. And other people say yes, at a certain point, the antisemitism got really bad and it felt uncomfortable to be Jewish. I didn't feel safe. I didn't feel like I wanted to raise my children here.  For some people, they will say ‘No, I would have happily stayed, but my whole family had left, I didn't want to be alone.' And you know, there's definitely a sense of some Moroccan Jews who wanted to be part of the Zionist project. It wasn't that they were escaping Morocco. It was that they wanted to build a Jewish state, they wanted to be in the Holy Land. ELI: Jews in Morocco fared better than Jews in other Arab countries. There is no question about that. MANYA: Eli Gabay is grateful to the government for restoring many of the sites where his ancestors are buried or called home. The current king, Mohammed VI, grandson of Mohammed V, has played a significant role in promoting Jewish heritage in Morocco. In 2011, a year after the massive cemetery restoration, a new constitution was approved that recognized the rights of religious minorities, including the Jewish community.  It is the only constitution besides Israel's to recognize the country's Hebraic roots. In 2016, the King attended the rededication ceremony of the Ettedgui Synagogue in Casablanca.  The rededication of the synagogue followed the re-opening of the El Mellah Museum, which chronicles the history of Moroccan Jewry. Other Jewish museums and Jewish cultural centers have opened across the country, including in Essaouira, Fes, and Tangier. Not to mention–the king relies on the same senior advisor as his father did, Andre Azoulay, who is Jewish.  ELI: It is an incredible example. We love and revere the king of Morocco. We loved and revered the king before him, his father, who was a tremendous lover of the Jews. And I can tell you that in Aslim, the cemetery was encircled with a wall and well maintained at the cost, at the pay of the King of Morocco in a small, little town, and he did so across Morocco, preserved all the Jewish sites. Synagogues, cemeteries, etc.  Today's Morocco is a prime example of what a great peaceful coexistence and international cooperation can be with an Arab country. MANYA: Eli is certainly not naïve about the hatred that Jews face around the world. In 1985, the remains of Josef Mengele, known as the Nazis' Angel of Death, were exhumed from a grave outside Sao Paulo, Brazil. Eli was part of a team of experts from four countries who worked to confirm it was indeed the Nazi German doctor who conducted horrific experiments on Jews at Auschwitz. Later that decade, Eli served on the team with Israel's Ministry of Justice that prosecuted John Ivan Demjanjuk, a retired Cleveland auto worker accused of being the notorious Nazi death camp guard known as “Ivan the Terrible.” Demjanjuk was accused of being a Nazi collaborator who murdered Jews in the gas chambers at the Treblinka death camp in Nazi-occupied Poland during World War II. In fact, Eli is featured prominently in a Netflix documentary series about the case called The Devil Next Door. CLIP - ‘THE DEVIL NEXT DOOR' TRAILER: …Nazi death camp guard named Ivan the Terrible. The crimes that he was accused of were horrid.  The Israeli government is seeking his extradition as a war criminal. And that's where the drama begins.  MANYA: Demjanjuk was convicted and sentenced to death, but the verdict was later overturned. U.S. prosecutors later extradited him to Germany on charges of being an accessory to the murder of about 28,000 Jews at Sobibor. He was again convicted but died before the outcome of his appeal. ELI: Going back to Israel and standing in court and saying ‘on behalf of the State of Israel' were the proudest words of my life. It was very meaningful to serve as a prosecutor. It was very meaningful to serve in the IDF. These were highlights in my life.  They represented my core identity: as a Jew, as a Sephardic Jew, as an Israeli Sephardic Jew. These are the tenets of my life. I am proud to serve today as the president of the longest running synagogue in America. MANYA: Eli has encountered hatred in America too. In May 2000 congregants arriving for Shabbat morning prayers at Philadelphia's Beit Harambam Congregation where Eli was first president were greeted by police and firefighters in front of a burned-out shell of a building. Torah scrolls and prayer books were ruined. When Rachel opened her store 36 years ago, it became the target of vandals who shattered her windows. But she doesn't like to talk about that. She has always preferred to focus on the positive. Her daughter Sima Shepard, Eli's sister, says her mother's optimism and resilience are also family traditions. SIMA SHEPARD: Yeah, my mom speaks about the fact that she left Morocco, she is in Israel, she comes to the U.S. And yet consistently, you see one thing: the gift of following tradition. And it's not just again religiously, it's in the way the house is Moroccan, the house is Israeli. Everything that we do touches on previous generations. I'm a little taken that there are people who don't know that there are Jews in Arab lands. They might not know what they did, because European Jews came to America first. They came to Israel first. However, however – we've lived among the Arab countries, proudly so, for so many years. MANYA: Moroccan Jews are just one of the many Jewish communities who, in the last century, left Arab countries to forge new lives for themselves and future generations.  Join us next week as we share another untold story of The Forgotten Exodus. Many thanks to Eli, Rachel and Sima for sharing their family's story.  Too many times during my reporting, I encountered children and grandchildren who didn't have the answers to my questions because they'd never asked. That's why one of the goals of this project is to encourage you to ask those questions. Find your stories. Atara Lakritz is our producer. T.K. Broderick is our sound engineer. Special thanks to Jon Schweitzer, Nicole Mazur, Sean Savage, and Madeleine Stern, and so many of our colleagues, too many to name really, for making this series possible.  You can subscribe to The Forgotten Exodus on Apple Podcasts, Spotify, or wherever you listen to podcasts, and you can learn more at AJC.org/theforgottenexodus.  The views and opinions of our guests don't necessarily reflect the positions of AJC.  You can reach us at theforgottenexodus@ajc.org. If you've enjoyed this episode, please be sure to spread the word, and hop onto Apple Podcasts or Spotify to rate us and write a review to help more listeners find us.

Le Nouvel Esprit Public
Élections algériennes, relations franco-algériennes et franco-marocaines / Le rapport Draghi

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 63:32


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 13 septembre 2024.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.ÉLECTIONS ALGÉRIENNES, RELATIONS FRANCO-ALGÉRIENNES ET FRANCO-MAROCAINESLe président algérien Abdelmadjid Tebboune a été élu le 8 septembre pour un second mandat avec 94,65 % des voix, selon l'Autorité nationale indépendante des élections, tandis qu'Abdelaali Hassani Chérif, le candidat islamiste (MPS) a rassemblé 3,17 % des voix, et Youcef Aouchiche, le candidat du FFS (opposition laïque), de 2,16 % des voix. Le taux de participation officiel serait de 48,03 %, selon une première estimation donnée dans une communication un peu confuse. En réalité, le taux de participation ne serait pas supérieur à 23 %. Certaines évaluations le situent même à 10%.Troisième économie d'Afrique avec un produit intérieur brut attendu à 267 milliards de dollars en 2024, selon le Fonds monétaire international, l'Algérie s'est reconstitué un matelas de sécurité – elle disposait de 69 milliards de dollars de réserves de change à la fin de 2023. Mais le chantier permanent de la diversification de son économie, qui permettrait de sortir de la dépendance au gaz et au pétrole, est incessamment retardé par les intérêts liés à ces deux secteurs dans les milieux dirigeants.Ambassadeur à deux reprises en Algérie, Xavier Driencourt estime qu'« en affichant un score pareil, le régime n'a aucune volonté de changement. Sur le plan économique, les finances publiques tiennent par le pétrole. La grande répression va se poursuivre. Par contre, sur le plan international, le pays est significativement isolé. » Il existe avec le Maroc, le Mali et la Libye, un arc de crises diplomatiques qui devrait être l'un des plus gros dossiers du second mandat. d'Abdelmadjid Tebboune.Cet été, une nouvelle brouille a mis aux prises Alger et Paris après le revirement français pro-marocain sur l'affaire du Sahara occidental. Le 30 juillet, Emmanuel Macron adressait au roi du Maroc, Mohammed VI, un courrier consacrant le ralliement de la France à la thèse de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Né bien après l'indépendance algérienne, le président français a multiplié, depuis 2017, les gestes de bonne volonté pour bâtir une relation apaisée avec l'Algérie, notamment dans le domaine mémoriel de la guerre d'Algérie. En vain, les crises succédant aux brouilles avec Alger. Aujourd'hui, Emmanuel Macron se tourne vers le Maroc où il devrait se rendre prochainement en visite d'État, tandis que sa visite en Algérie, un temps envisagée, n'est plus évoquée.RAPPORT DRAGHIMandaté par Ursula von der Leyen en septembre 2023, l'ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi a livré lundi un rapport dont les recommandations doivent alimenter les travaux de la nouvelle Commission européenne pour les cinq prochaines années. Selon lui, l'Union européenne est aujourd'hui confrontée à « un défi existentiel » ; si elle ne change pas, elle sera condamnée à « une lente agonie ». C'est donc de « 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an » dont l'UE a besoin si elle veut pouvoir financer les réformes nécessaires afin d'éviter qu'elle ne se laisse distancer définitivement par les États-Unis et la Chine. Un bond significatif qui représenterait 5 % du PIB européen actuel. (Le plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalait à 1 à 2% du PIB de l'UE.) Face à la Chine et aux États-Unis, l'Europe décroche. Entre l'UE et les États-Unis, l'écart de niveau de PIB s'est progressivement creusé entre 2002 et 2023, passant d'un peu plus de 15 % à 30 %, tandis qu'en termes de parité de pouvoir d'achat, l'écart s'élève à 12 %. Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l'innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique. L'Europe doit mieux financer ses industries de pointe, en ciblant et coordonnant ses investissements ; elle doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non pas de décroissance ; et elle doit s'assurer de réduire ses dépendances stratégiques, en revoyant sa politique commerciale et la sécurité de ses chaînes d'approvisionnement.Mario Draghi expose 170 propositions. Les Européens doivent se doter d'une main-d'œuvre qualifiée, miser sur la recherche, achever la construction d'un marché intérieur qui reste inaboutie, baisser la facture d'électricité des citoyens comme des entreprises (deux ou trois fois plus élevée qu'aux Etats-Unis) et s'attaquer à la débureaucratisation de leur économie. S'ils veulent réussir, les Vingt-Sept devront aussi revoir leurs règles en matière de concurrence, qui empêchent parfois l'émergence de champions européens, et veiller à une plus grande cohérence entre leurs politiques commerciale, environnementale et climatique. Mais surtout, l'Union européenne doit investir massivement dans les technologies propres et le numérique, tout en réduisant ses dépendances, notamment à la Chine. A l'heure de la guerre en Ukraine, elle doit aussi se donner les moyens de financer une industrie de la défense à même de pallier le désengagement annoncé des Etats-Unis, que Donald Trump revienne à la Maison Blanche après les élections de novembre ou pas.Mario Draghi, n'est pas le premier à s'alarmer du déclin relatif de l'Europe. Au printemps, Enrico Letta, un autre ex-président du Conseil italien, avait établi le même diagnostic.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Revue de presse Afrique
À la Une: la vaccination contre la variole du singe en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 4:28


C'est au Congo que la plupart des cas de variole du singe sont concentrés – mais il y en a aussi dans les pays voisins – Burundi, Ouganda, Kenya, Rwanda, rappelle Le Soft International. Le ministre de la Santé a annoncé ce lundi 19 aout 2024 que les doses de vaccin promises par le Japon et les États-Unis arriveront dès la semaine prochaine, rapportent Actualité CD et Objectif Info. Roger Kamba a précisé que les jeunes sont les plus vulnérables à cette maladie parce qu'ils n'ont pas encore reçu le vaccin contre la variole de l'homme. Les États-Unis doivent envoyer 50 000 doses de vaccin dans un premier temps. La RDC a annoncé qu'elle voulait vacciner 2 millions et demi de personnes.7 sur 7 se concentre sur le cas de la province du Sankuru, où plus de 1 500 cas et 73 décès ont été enregistrés depuis le début de l'année : « Les habitants de cette région, déjà vulnérables, voient leurs proches succomber à une maladie qui leur était étrangère il y a peu ». « La propagation rapide de la maladie au Sankuru révèle une dure réalité », écrit 7 sur 7. « Les traditions et les conditions de vie, autrefois source de résilience, sont aujourd'hui des vecteurs de contamination ». Le quotidien a interrogé le chef intérimaire de la Division provinciale de la santé Daniel Okombo, qui demande à la population « d'éviter de ramasser les animaux trouvés morts dans la forêt, parce qu'il y a beaucoup de possibilités que ces animaux soient contaminés par le virus ».À lire aussiVirus mpox: «Tout le monde peut l'attraper, de façon active ou passive»À quand un accord de paix durable au Soudan ?C'est la question que se pose au Burkina Le Pays. Cela alors que, titre en France Libération, « malgré l'urgence, les discussions sur l'aide humanitaire piétinent ». Des discussions qui ont été ouvertes à Genève à l'initiative des États-Unis, ce qu'on peut saluer, souligne Le Pays, « dans un contexte où de nombreuses voix reprochent à la communauté internationale de rester silencieuse face au drame soudanais qui dure depuis plus d'un an ».« Les chiffres font froid dans le dos », écrit le quotidien : depuis avril 2023 et le début du conflit qui oppose l'armée régulière menée par Abdel Fattah al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide menées par son ex-adjoint, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, plus de 10 millions 700 000 déplacées à travers le pays, alors que plus de deux millions ont fui dans les pays voisins. Mais à Genève, le chef de l'armée refuse de s'assoir à la même table que son rival. « Soucieux de ne pas apparaître comme le fossoyeur des négociations », écrit Libération, il a quand même « donné des gages de sa bonne foi » jeudi 15 aout dernier, en annonçant l'ouverture du poste-frontière d'Adré « pour trois mois ». Cela pour faire entrer par le Tchad des vivres et des médicaments au Darfour. Et pour ce qui est des négociations, écrit Le Pays, « les lignes ont quand même bougé », dans la mesure où il a accepté d'envoyer des émissaires non pas directement à Genève, mais au Caire afin d'aplanir les divergences de vue avec les médiateurs.De toute façon, écrit quotidien burkinabé, « il est impérieux d'aller au-delà des simples accords de cessez-le-feu », qui ne sont même pas respectés sur le terrain,« pour envisager, avec le concours de tous les belligérants, un accord de paix durable. À quand cet accord ? Les Soudanais n'attendent que cela ».À lire aussiSoudan: le gouvernement envoie une délégation au Caire pour discuter d'un accord humanitaireBassirou Diomaye Faye à ToubaAu Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye Faye s'est rendu à Touba, qui vendredi 24 aout accueillera une commémoration religieuse, le Grand Magal. « Touba a déroulé le tapis rouge au président de la République », écrit Seneweb. Touba qui subit des inondations, comme Dakar entre autres. Et lors de sa visite de courtoisie au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, il a « réitéré sa volonté de régler définitivement les problèmes d'assainissement et de l'accès à l'eau potable » de la ville, écrit Walf Quotidien : « c'est un de nos projets phares ».Dakar Actu relève « la présence d'un grand nombre de ministres de la République, du chef de cabinet du Président et de plusieurs directeurs généraux ». Et ce mardi, note Seneweb, « le ballet des acteurs politiques » va se poursuivre ce mardi 20 aout à Touba, puisqu'une source a assuré au quotidien que Macky Sall, le prédécesseur du président, va envoyer une forte délégation chez le khalife général des Mourides.À lire aussiSénégal: après plusieurs accidents routiers, des états généraux se préparent sur les transports publicsAu Maroc, le roi gracie plus de 4 800 personnes dans des affaires de culture de cannabisAu total, 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis ont été graciés par le roi Mohamed VI, écrit Yabiladi. Une grâce royale qui a suscité « un flot de réactions enthousiastes », écrit Le Matin. Le Maroc, rappelle Tel Quel, est le premier producteur mondial de cannabis selon l'ONU. En 2021, le pays a adopté une mesure légalisant la culture du cannabis à des fins thérapeutiques. Objectif : lutter contre le trafic de drogue, se positionner sur le marché mondial du cannabis légal et désenclaver économiquement la région du Rif, où la plante est cultivée depuis des siècles. Pour Mohamed El Guerrouj, le directeur de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, interrogé par Le Matin, « l'adhésion des agriculteurs graciés sera un atout pour le développement de la filière légale », grâce à « leur longue expérience et leur expertise ».À lire aussiMaroc: la légalisation du cannabis inquiète les petits producteurs [1/2]

Revue de presse Afrique
À la Une: le 80e anniversaire du débarquement en Provence

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 3:54


« La France honore ses combattants africains », titre Africanews, au dessus d'une photo montrant Emmanuel Macron, serrant la main d'un vieil homme habillé de blanc. Hier, les commémorations « ont particulièrement honoré les nombreux soldats d'Afrique, envoyés par les colonies françaises de l'époque », ajoute Africanews. Selon le site d'information, « les Africains représentaient jusqu'à la moitié du contingent français, des soldats originaires de ce qui est aujourd'hui une vingtaine de pays indépendants ». De son côté, Afrik.com place en Une la photo du président Emmanuel Macron et de son homologue camerounais Paul Biya assis côte à côte, mais fait surtout le compte des absents, remarquant que « Mohamed VI s'est fait représenter, et que l'Algérie a décliné l'invitation ». « L'absence du roi Mohammed VI et le refus de l'Algérie de participer mettent en lumière l'échec de la stratégie diplomatique française dans la région », estime Afrik.com, qui ajoute « qu'à l'Élysée, où la gêne était palpable à la veille de la cérémonie, on a confirmé que les dignitaires algériens avaient bien été invités, mais qu'ils avaient décliné l'invitation ». « Ce qui en dit long », ajoute Afrik.com, « sur l'état des relations entre Paris et Alger, depuis la crise ouverte sur le Sahara Occidental ».Reconnaissance mémorielle80 ans après le débarquement de Provence, « quelle portée pour les Africains » ? C'est la question que pose le Pays, au Burkina Faso. « Sur le plan purement historique », estime le journal, « cette reconnaissance, quoique tardive, du rôle crucial des combattants africains tombés pour la France, vient alourdir le poids de la dette de sang de la France vis-à-vis de l'Afrique. Et dans le contexte actuel, cela pourrait renforcer le sentiment anti-français sur le continent noir où l'ancienne puissance coloniale est aujourd'hui loin d'avoir bonne presse ». « Ceci étant », poursuit le Pays, « au-delà de la symbolique de la présence de dirigeants africains à cette cérémonie d'hommage, il appartient aux Africains de se réapproprier l'histoire de ce débarquement de Provence qui a vu leurs combattants payer un lourd tribut pour la libération de la France. Car, c'est à l'Afrique de mettre en exergue ses héros pour leur donner la place qu'il faut, dans l'Histoire ». De son côté, Aujourd8, en demande plus : « Reconnaissance mémorielle, breloques aux vestons, mais quid du viatique sonnant et trébuchant ? », demande le site burkinabé, « quid des retombées concrètes sur ces quasi-centenaires et leurs ayant-droits ? » Chaleur extrêmeEnfin, deux rapports mettent en lumière les difficultés rencontrées par les enfants en Afrique. C'est tout d'abord un rapport de l'Unicef, dont se fait l'écho Afripresse, selon lequel, « au Mali, au Niger et au Sénégal, les enfants sont confrontés à des températures supérieures à 35 °C plus de la moitié de l'année ». Selon la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russel, « les épisodes de chaleur extrême se généralisent et menacent la santé, le bien-être et les activités quotidienne des enfants ». Et elle ajoute : « Les enfants ne réagissent pas à la hausse du thermomètre comme de petits adultes. Leur corps est bien plus vulnérable à la chaleur extrême. Leur température augmente plus vite, et ils ont besoin de plus de temps pour se rafraîchir ». Autre rapport commandé par l'ONU, celui du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme, sur « les conditions de détention des enfants dans les prisons en Guinée ». C'est Aminata.com qui publie le texte rédigé par Aimé Kakolo Ntumba, le représentant du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme en Guinée. Il décrit notamment un « taux d'occupation des cellules par les mineurs qui dans certaines prisons laisse apparaître des situations ne répondant pas aux standards internationaux en matière de droits de l'homme ». Il précise également que « la séparation entre les détenus mineurs et adultes n'est pas totalement assurée dans les 13 établissements pénitentiaires visités » par l'ONU.

Vroeg!
05-08 25 jaar koning van Marokko: Mohammed VI

Vroeg!

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 52:47


Het is precies 25 jaar geleden dat Mohammed VI -de koning van Marokko- de troon over nam van zijn vader Hassan II, een moment dat door velen wordt gezien als het begin van grote veranderingen in het land. Na 25 jaar blikken we terug op zijn koningschap. Welke impact hebben zijn hervormingen gehad? Hoe probeert hij het land te moderniseren? En waar gaat hij zich de komende jaren op richten? Dat en meer wordt in deze aflevering besproken met politicoloog Nassreddin Taibi

Invité Afrique
Jamaï Aboubakr: «La France a toujours été le bouclier du Maroc au Conseil de sécurité» de l'ONU

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2024 12:07


Après avoir résisté pendant longtemps, la France vient de rejoindre les nombreux pays occidentaux qui ont décidé de s'aligner sur la position marocaine concernant le Sahara occidental, dans une lettre envoyée par Emmanuel Macron au roi Mohammed VI. Qu'est-ce qui a poussé le président français à changer son fusil d'épaule ? Quelles conséquences sur ses relations avec le Maroc et l'Algérie ? Jamaï Aboubakr, spécialiste du Maghreb et professeur des relations internationales à Aix-en-Provence, estime que c'est un grand pas, mais pas encore suffisant. Il est l'invité d'Esdras Ndikumana. RFI : Jamaï Aboubakr, l'information a été confirmée ce 30 juillet 2024 à l'occasion de la Fête du Trône au Maroc : la France s'aligne désormais sur la position marocaine sur le Sahara occidental. Peut-on parler d'une grande victoire pour la diplomatie marocaine ?Jamaï Aboubakr : C'est certainement une victoire. Mais de là à l'appeler « une grande victoire », je serais un peu plus circonspect. D'abord, pour moi, ce n'est pas un changement extrêmement important de la position française, parce que la France a toujours été le bouclier du Maroc au Conseil de sécurité. À chaque fois que le Maroc voulait faire évoluer une situation en sa faveur, le premier pays qui le défendait, c'était la France, à commencer d'ailleurs par le plan d'autonomie.Le deuxième point qui est très important : il faut lire ce qu'a dit Macron dans sa lettre jusqu'au bout. Il parle du fait que le cadre de la résolution du conflit reste le processus onusien et il parle d'une solution négociée. C'est-à-dire que ça aurait été un véritable changement si, demain, la France présente un projet de résolution au Conseil de sécurité onusien en demandant le rejet de l'autodétermination. Là, je dirais « oui », il y a une vraie évolution.La France avait pendant longtemps refusé de franchir ce pas. Qu'est-ce qui explique aujourd'hui que ce pas en avant soit fait ?Je pense que la pression marocaine a joué. Je pense que le fait que la diplomatie marocaine est devenue beaucoup plus dure dans sa défense du plan d'autonomie et de la souveraineté marocaine sur le Sahara, pour ne pas dire agressive – mais bon, ça, ça peut se comprendre – a joué. Je pense que la France est en recul diplomatique en règle générale en Afrique, notamment par rapport aux pays du Sahel, que le Maroc a toujours été un allié indéfectible de la France, et il y a une connivence régime-régime qui commençait à s'amenuiser et à dépérir ces dernières années, en raison des mésententes, des incompréhensions qui s'accumulent depuis le début des années 2010, je dirais. Il était important pour la France de maintenir des relations solides avec le Maroc pour ces raisons-là.Est-ce qu'il n'y a pas également des intérêts économiques en jeu ?Oui. Alors c'est un aspect important. Je vous donne un exemple très simple : le Maroc est très fier de parler de l'évolution de son économie vers plus d'industrialisation. Et cela porte un nom et un seul : c'est l'industrie automobile. Or, qui sont les deux entreprises qui permettent au Maroc justement d'avoir un tel développement dans son industrie automobile ? C'est Renault et Stellantis qui sont des entreprises, pas totalement françaises, mais très françaises. L'interpénétration entre le capitalisme français et le capitalisme marocain est très forte, à commencer par le roi lui-même. Vous savez que le roi est en affaires avec l'État français, lui en tant que personnage privé. Donc, si vous voulez, il y a une telle interpénétration d'intérêts, et notamment aux bénéfices des Français, qui faisait que la France avait besoin de maintenir cette relation.Est-ce que cette décision ne signifie pas que Paris a décidé de sacrifier, quelque part, sa relation avec Alger ?Je ne pense pas que la France peut se permettre de sacrifier sa relation avec l'Algérie, parce que l'Algérie est un pays qui est « plus riche » que le Maroc, par définition, grâce au gaz et au pétrole. Je ne parle même pas des liens historiques, mais même des liens d'aujourd'hui, la communauté algérienne en France… Tout ça fait que, même si les relations ne seront probablement pas aussi bonnes qu'elles sont même aujourd'hui avec le Maroc, je ne pense pas que les preneurs de décisions à Paris puissent agir comme si l'Algérie était un pays perdu pour eux d'un point de vue économique, diplomatique, même si c'est une relation qui est extrêmement difficile avec un régime algérien qui est autrement plus revêche.Je pense que leurs intérêts leur commandent d'essayer de maintenir un minimum d'équilibre. Donc, je ne pense pas que les Français puissent raisonner de façon binaire : à savoir ou c'est le Maroc ou c'est l'Algérie.Est-ce qu'Alger ne risque pas de le prendre mal ?Les Algériens vont évidemment le prendre mal. Ils l'ont déjà mal pris. Il faut quand même observer que les premiers qui ont annoncé ce virage, ce sont les médias officiels algériens qui ont parlé de ce revirement en France, avant le cabinet Royal marocain et avant la présidence française.Le souhait des Algériens, c'est évidemment la République sahraouie, le Sahara occidental qui devient indépendant, etc. C'est l'évidence même. Donc, tout ce qui peut pousser à la roue en faveur de la position marocaine leur déplaît.Est-ce que quelque part, le Maroc n'a pas bénéficié de la perte d'influence de l'Algérie au cours des dernières décennies ?Je ne sais pas s'il y a une perte d'influence de l'Algérie, parce que si on devait parler par exemple de l'Afrique, il faut se rappeler que quand le Maroc a décidé de réintégrer ce qui est devenu l'Union africaine, cette décision a été prise basée sur l'idée que du moment que le Maroc va réintégrer l'Union africaine, les pays africains vont expulser la République sahraouie de l'Union africaine. Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu quelques évolutions, mais elles restent marginales puisque les mastodontes géostratégiques de l'Afrique ne sont toujours pas du côté marocain et restent plutôt du côté de de la République sahraouie.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Sahara occidental, la France s'aligne sur la position du Maroc

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2024 4:13


« C'est un dossier qui empoisonne la vie de la diplomatie internationale en général et du Quai d'Orsay en particulier depuis presque 50 ans, constate Le Point Afrique. Le Sahara occidental ? Une terre grande comme l'Italie, deux habitants par kilomètre carré, une vaste façade sur l'Atlantique, un spot formidable pour les surfeurs, paraît-il. Sur le papier, un héritage de l'Histoire, un legs des années coloniales. Une terre que se disputent frontalement l'Algérie et le Maroc sans avoir le même objectif, rappelle encore Le Point Afrique. Alger ne revendique pas la paternité du territoire, mais exige son indépendance au profit des Sahraouis. Le Royaume chérifien est formel : le Sahara occidental fait partie de son territoire, "les terres du sud" comme disent les Marocains. Sommée de choisir entre l'Algérie et le Maroc, Paris a longtemps joué à l'équilibriste (…). »Un tournant diplomatique…Mais apparemment, Paris a fait son choix… En effet, relève Le Monde Afrique, « c'est un tournant dans la diplomatie française au Maghreb (…). Paris reconnaît désormais que le plan marocain d'autonomie du Sahara occidental de 2007 est "la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies". C'est ce qui ressort d'une lettre d'Emmanuel Macron adressée au roi Mohammed VI, rendue publique hier par l'Élysée. »Résultat, analyse Le Monde Afrique, « le champ des possibles se trouve ainsi resserré, aux yeux des Français, autour de la perspective d'autonomie sous souveraineté de fait marocaine. Soit la reconnaissance officieuse, à défaut d'être explicite, de la "marocanité" du territoire. (…) Dans le difficile équilibre que sa diplomatie s'efforce d'atteindre entre les deux "frères ennemis" du Maghreb, la France se rapproche ainsi ostensiblement du Maroc au risque de provoquer une nouvelle crise avec l'Algérie ».« Lune de fiel entre Alger et Paris »Justement, en Algérie, c'est la douche froide…Pour le site d'information algérien TSA, « en s'alignant désormais ouvertement sur les thèses marocaines, Paris prend le risque de s'exposer à une nouvelle brouille diplomatique avec l'Algérie, dont les relations avec son ancien colonisateur connaissent des turbulences cycliques, particulièrement en raison du contentieux mémoriel. Une remise en cause de la prochaine visite d'État en France, déjà plusieurs fois reportée, du Président Abdelmadjid Tebboune, prévue fin septembre, n'est pas à exclure. (…) Les prémices d'une crise à venir et peut-être durable sont là, et de nombreux médias anticipent une grave brouille entre les deux pays ».« Après la lune de miel, c'est la lune de fiel entre Alger et Paris », renchérit Le Matin d'Algérie. « L'Algérie n'en restera pas à un simple rappel de son ambassadeur en France. Une mesure prise deux fois depuis 2020. À Alger, c'est la colère noire. Il se susurre que l'Algérie pourrait demander le départ de l'ambassadeur de France à Alger, comme deuxième levier de pression sur Paris. Cette crise avec la France est très mal venue pour le président Abdelmadjid Tebboune à un mois de la présidentielle ».Sanctions commerciales ?Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge sur d'éventuelles sanctions commerciales de la part d'Alger : « Avec ce tonnerre diplomatique français dans le ciel algérien, doit-on s'attendre à des rétorsions commerciales de l'Algérie vis-à-vis de la France ? L'Algérie étant le premier pays partenaire commercial de la France, verra-t-on ce commerce s'amenuiser ou disparaître ? Avec 95 % de ses hydrocarbures (pétrole, gaz) vendus à la France, que se passera-t-il avec ce pied de nez ? ».Plus à gagner en misant sur Rabat ?En tout cas… Les États-Unis, l'Allemagne et l'Espagne avaient déjà basculé en faveur du Maroc et maintenant la France… « La pilule est difficile à avaler pour la diplomatie algérienne, pointe Ledjely en Guinée. Car un tel choix suppose que les autorités françaises sont prêtes à assumer les conséquences qui pourraient en découler. Cela signifie que Paris a dû faire un arbitrage entre les avantages et les inconvénients pour conclure qu'il avait plus à gagner en misant sur Rabat. Ce qui n'est pas flatteur pour Alger qui entend pourtant jouer parmi les grands du continent africain ».« Quant à l'Union africaine, elle se sentira aussi contrariée, croit savoir Le Pays au Burkina Faso ; elle qui semblait avoir en partie épousé la cause du Front Polisario. Même si, depuis un certain temps, avec l'activisme diplomatique du Maroc, les positions n'étaient plus convergentes sur le sujet ».

Afrique Économie
Le Maroc reboise ses forêts malmenées par la canicule et la sécheresse

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 2:19


Au Maroc, la canicule et la sécheresse affectent les forêts. Les incendies et les bouleversements de la biodiversité ont durablement modifié le poumon chérifien, étendu sur plus de 9 millions d'hectares. Alors l'État et les associations se mobilisent pour la reboiser. Entre 2022 et 2023, plusieurs dizaines de milliers d'hectares de forêts marocaines ont été ravagés par de terribles incendies. Cette année, la vigilance de l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) ne faiblit pas, tant les températures extrêmes et la sécheresse favorisent le départ et le développement des feux.Et ce n'est qu'une des nombreuses menaces qui planent sur les forêts marocaines. « Dans ce contexte de changement climatique, explique Mohammed Hakam, directeur régional de l'ANEF dans la province de Taza, la forêt est affectée par des périodes de sécheresse plus ou moins longues, avec une récurrence des phénomènes extrêmes, notamment les feux de forêts, mais aussi par les inondations, et parfois les attaques parasitaires. »100 000 ha de reboisement par an en 2030Régulièrement, l'ANEF publie les zones à risque, souvent une dizaine de provinces du royaume. Elle met en place le plan « Forêt du Maroc 2020-2030 » afin notamment de créer des zones fermées pour que la végétation puisse se régénérer sans être touchée par l'activité humaine, et pour favoriser le reboisement des parties détruites. « Cette stratégie a pour objectif d'atteindre une superficie de reboisement ou de régénération de 50 000 ha par an dans les premières années, précise Mohammed Hakam, pour arriver à la fin à une moyenne annuelle de 100 000 ha autour de 2030. »Arganier, caroubier, figuier, des espèces locales et résistantesLa société civile se mobilise, elle aussi, pour reboiser les forêts marocaines avec des essences locales et résistantes à la sécheresse. « Ce sont des plantes endémiques en général, explique Larbi Didouquen consultant agro-forestier de Fondation Haut Atlas. Des plantes qui ne sont pas consommatrices d'eau, qui produisent de la valeur et qui s'adaptent au changement climatique. C'est le cas de l'arganier, du caroubier, des oliviers, des figuiers aussi. Des plantes qui s'adaptent et qui n'utilisent pas beaucoup de produits phytosanitaires, grâce auxquelles on peut produire des fruits, sans avoir recours aux intrants. »Alors que les canicules se répètent d'année en année, le roi Mohammed VI a promis lundi 29 juillet dans son discours annuel, de poursuivre les efforts pour protéger l'environnement du royaume.

Reportage Afrique
Au Maroc, la réforme du Code de la famille au cœur des attentes des militantes féministes

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2024 2:27


Le Maroc en pleine réforme de la Moudawana, le Code de la famille. Près de 20 ans après la dernière réforme de ce texte, le royaume chérifien s'apprête à le modifier pour plus d'égalité entre les hommes et les femmes. En septembre 2022, Mohammed VI a lui-même adressé une lettre au chef du gouvernement dans laquelle il exige qu'on lui présente des « propositions d'amendements » du Code de la famille « dans un délai n'excédant pas six mois ». À lire aussiMaroc: les femmes manifestent pour l'égalité des droits avec les hommes

Bureau Buitenland
Libanezen vrezen nieuwe oorlog & Marokkaanse koninklijke steun feministen

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Jan 4, 2024 26:01


En in Amerika wordt het lot van de verkiezingen voorspeld door een waarzegster.  (00:32)Libanezen vrezen nieuwe oorlog met Israël Voor het eerst sinds de laatste oorlog met Israël in 2006 is Beiroet weer gebombardeerd. Hierbij kwam een belangrijke Hamas-leider om het leven.  Libanezen worstelen nog altijd met trauma's van die bloedige strijd waarbij duizenden burgers om het leven kwamen en het land tot puin werd geschoten. Volkskrant- correspondent Jenne Jan Holtland is in Libanon en doet verslag van de vrees onder gewone Libanezen voor een gewapende confrontatie tussen de militante beweging Hezbollah en buurland Israel. (09:33)Marokkaanse feministen krijgen koninklijke steun In het Noord-Afrikaanse land gelden nog altijd oude islamitische regels die een grote stempel drukken op familieverhoudingen. Een belangrijke doorn in het oog van een groeiende groep die voor gendergelijkheid strijdt is het erfrecht- mannen erven het dubbele van wat een vrouw krijgt. Dat juist de Marokkaanse monarch Mohammed VI gehoor geeft aan de eisen van feministen biedt hoop. Hij is immers ook de hoogste religieuze autoriteit in het doorgaans conservatieve land, legt correspondent Samira Jadir uit. (22:28)Buitenland Uitgelicht: Verenigde Staten van Amerika In Amerika heeft een waarzegger op het rechtse medium Fox News een verkiezingsnederlaag van Trump voorspeld. En dit wordt heel serieus genomen door de Amerikanen, vertelt Correspondent Karlijn van Houwelingen.  Presentatie: Maaike Schoon 

Le monde est à nous
Au bord d'une explosion sociale, le Maroc va verser des aides sociales directes à un million de familles

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Dec 27, 2023 2:26


durée : 00:02:26 - Le monde est à nous - Sous l'impulsion du roi MOhammed VI, le Maroc met en place, pour la première fois, un système d'aides sociales versées directement, quelle que soit la composition de la famille. L'objectif est d'enrayer la crise sociale.

Cultures monde
Climat : les Suds en quête de transition 3/4 : Maroc, leader des renouvelables au Maghreb ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2023 57:51


durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le Maroc veut atteindre 52 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici à 2030. Cette politique volontariste menée par le roi Mohammed VI, notamment concernant l'énergie solaire, pourrait cependant ne pas suffire à combler les besoins énergétiques d'un pays à forte vulnérabilité climatique. - invités : Mohamed Ali Hatimy Ingénieur agroéconomiste au sein de l'ONG Nitidae et co-fondateur de la plateforme marocaine de vulgarisation climatique Nechfate.; Nadia Benalouache Géographe, docteure d'Aix-Marseille Université et de l'université de Sfax.; Imen Louati Chercheuse et responsable du programme écologie politique au bureau Afrique du Nord de la Fondation Rosa Luxemburg basé à Tunis.

Dubious
Morocco's Missing King and The Cage Fighters

Dubious

Play Episode Listen Later Oct 4, 2023 654600:42


In 2018, Lady Gaga's producer RedOne introduced MMA fighter and former convict Abu Azaitar to the royal entourage of Morocco. Since then, king Mohammed VI has disappeared from public life and the three Azaitar brothers became all-powerful.This episode is sponsored by BetterHelp. Visit betterhelp.com/DUBIOUS today to get 10% off your first month of therapy. In this episode we discuss King Mohammed's childhood and relationship with his father Hassan II, his marriage to Princess Lalla Salma the computer engineer, and his fascination with the cage fighters. If you like our content, please become a patron to get all our episodes ad-free. Abu, Ottman and Omar Azaitar are three German brothers who grew to be very influential in Rabat, Morocco's capital. It is rumored that King Mohammed VI is entirely under their “spell”. Their parents were born in Morocco. The brothers have a background in mixed martial arts, fought and won in the UFC, and they were good fighters: two of the brothers have been dubbed as “the brutal twins.” 1 Abu Azaitar has an impressive rap sheet: his German criminal record lists: “Theft, extortion, fraud, physical violence, criminal conspiracy, robberies and recidivism, computer fraud, driving without a license, bodily harm causing permanent disability, assault and battery, drug trafficking, forgery and resistance to law enforcement.” He once doused a man in gasoline and stole his Ferrari. While at a Christmas market, he also punched an ex-girlfriend and punctured her eardrum. Since 2018, the Azaitars have monopolized the king at a moment in history when after the 2001 Arab spring, the pandemic and the Panama Papers scandal, Moroccan society is boiling and the makhzien (government and security apparatus) led by Hammouchi are not happy with the MMA fighters' influence over their king. 1. Nicolas Pelham The mystery of Morocco's missing king The Economist, April 2023 ⇤

On est fait pour s'entendre
L'INTÉGRALE - Mohammed VI : un monarque très discret

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Sep 27, 2023 40:09


Le 8 septembre dernier, le Maroc connaissait le séisme le plus violent de son histoire. Près de 3000 morts, des villages qui se sont effondrés. Une population désemparée, isolée, en colère. Quand le Roi du Maroc apprend le drame, il est à Paris. Dès lors, d'aucuns s'étonneront de son silence. Silence également dans lequel il fera son unique visite à l'hôpital, 4 jours plus tard. Depuis, aucune déclaration officielle. "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance. Ecoutez Jour J du 27 septembre 2023 avec Flavie Flament.

On est fait pour s'entendre
LE CHOIX DE FLAVIE - Mohammed VI :''un roi qui aime le pouvoir, mais pas ses contraintes''

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Sep 27, 2023 1:37


Ce soir, "Jour J" s'intéresse au roi du Maroc : Mohammed VI. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance.

La Loupe
La Une à La Loupe : Mohammed VI, le roi mystérieux

La Loupe

Play Episode Listen Later Sep 25, 2023 13:07


Chaque lundi, La Loupe prend le temps de décortiquer la Une de L'Express. Du titre à l'illustration, en passant par les coulisses des interviews, on vous raconte tout sur l'écriture du grand dossier du magazine. Cette semaine, après le séisme qui a frappé le Maroc, Charles Haquet, chef du service Monde, et Hamdam Mostafavi, directrice adjointe de la rédaction, s'intéressent aux secrets du roi Mohammed VI. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte BarisMontage : Léa BertrandRéalisation : Jules Krot Crédits : TF1, @robin_prudent Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Crédits image : Anne-Laure Chapelain Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut Zschiesche Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale en direct de Marrakech

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 15, 2023 20:00


Près d'une semaine après le violent séisme qui a frappé le Maroc, les Marrakchis réagiront au formidable élan de solidarité nationale pour venir en aide aux sinistrés, à la gestion de ce drame par les autorités, à la reconstruction de leur ville.   

3MONKEYS
King Of Morocco, Mohammed VI Refuses Earthquake Aid From The U.S. & France | Morocco earthquake

3MONKEYS

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 6:02


https://www.youtube.com/watch?v=15Ptgyq2JI4 Nikola Tesla had created an earthquake machine...Haarp? wonder why the West never has bad earthquakes... why would you deny aid? Hmmmmmm... #2023 #art #music #movies #poetry #poem #photooftheday #volcano #news #money #food #weather #climate #monkeys #horse #puppy #fyp #love #instagood #onelove #eyes #getyoked #horsie #gotmilk #book #shecomin #getready 

Les journaux de France Culture
Séisme au Maroc : la discrétion du Roi Mohammed VI interroge

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 14:26


durée : 00:14:26 - Journal de 7 h - Retour dans cette édition au Maroc, sur les lieux du séisme. Les sinistrés attendent une réaction de leur roi, Mohammed VI, qui n'a pas pris la parole en public jusqu'ici.

Le journal de 18h00
Séisme au Maroc : le silence de Mohammed VI

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 20:00


durée : 00:20:00 - Journal de 18h - Avec près de 2700 morts, le bilan du tremblement de terre au Maroc ne cesse de s'alourdir. Dans certains villages, en attendant les secours officiels, c'est la solidarité qui permet aux sinistrés de survivre. Les Marocains qui attendent toujours une première déclaration de leur roi Mohammed VI.

Les journaux de France Culture
Séisme au Maroc : le silence de Mohammed VI

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 20:00


durée : 00:20:00 - Journal de 18h - Avec près de 2700 morts, le bilan du tremblement de terre au Maroc ne cesse de s'alourdir. Dans certains villages, en attendant les secours officiels, c'est la solidarité qui permet aux sinistrés de survivre. Les Marocains qui attendent toujours une première déclaration de leur roi Mohammed VI.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Quel avenir pour le parti d'Ousmane Sonko après sa dissolution?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 2, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le référendum en Centrafrique, sur l'avenir de Kylian Mbappé et sur les relations entre l'Algérie et le Maroc. Sénégal : quel avenir pour le parti d'Ousmane Sonko après sa dissolution ? Quelques heures après le placement en détention d'Ousmane Sonko, le gouvernement a annoncé dissoudre son parti politique, le Pastef. Pourquoi le gouvernement prend-il une telle mesure ? Quelles conséquences cette décision peut-elle avoir sur le mouvement qui doit participer aux rendez-vous électoraux de l'année 2024 ?  Avec Théa Ollivier, correspondante de RFI à Dakar. Centrafrique : succès ou échec du référendum ? Le 30 juillet 2023, les Centrafricains se sont rendus aux urnes pour dire « Oui » ou « Non » au projet de nouvelle Constitution, porté par le président de la République Faustin-Archange Touadéra. À combien s'élève le taux de participation ? L'appel au boycott de l'opposition a-t-il été entendu ?  Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Mbappé : le feuilleton continueKylian Mbappé n'a pas levé l'option qui lui aurait permis de prolonger au Paris Saint-Germain jusqu'en 2025 : l'attaquant parisien sera donc libre dans un an. Quelles options s'offrent désormais au prodige de Bondy ? Pourrait-il rejoindre dès cet été 2023 le Real Madrid ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Maroc/Algérie : vers une normalisation de leurs relations ? Mohamed VI, le roi du Maroc, a une nouvelle fois demandé un « retour à la normale » des relations avec l'Algérie après deux ans d'interruption de leurs relations diplomatiques. Pourquoi réitère-t-il chaque année cet appel au rapprochement ? À quelles conditions Alger pourrait-elle accepter cette main tendue de Rabat ?Avec Pierre Vermeren, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb.   

Les chemins de la philosophie
Les philosophies morales du XXe siècle 1/4 : Au Royaume-Uni, une riche réflexion sur la morale

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Mar 20, 2023 57:41


durée : 00:57:41 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Souvent réduite au courant analytique, la philosophie britannique se distingue pourtant par des propositions morales singulières, du scepticisme à l'utilitarisme en passant par l'intuitionnisme. Dans la seconde moitié du XXe siècle, une éthique des vertus se substitue à la philosophie morale. - invités : Monique Canto-Sperber Philosophe, directrice de recherche au CNRS, ancienne directrice de l'ENS et ancienne présidente de l'université Paris sciences et lettres (PSL), auteure de plusieurs ouvrages de philosophie antique et philosophie morale contemporaine; Ali Benmakhlouf philosophe, professeur à l'université Mohammed VI polytechnique à Ben Guerir au Maroc, professeur émérite de l'université de Paris-Est-Créteil et membre honoraire de l'institut universitaire de France

American Shoreline Podcast Network
The Role of Philanthropy - the Mohammed VI Foundation for Environmental Protection and the Ocean Decade | Ocean Decade Show

American Shoreline Podcast Network

Play Episode Listen Later Feb 3, 2023 43:34


This month's podcast combines key elements from two recent episodes - the role of Africa in the Ocean Decade with Jaco Stemmet from Fugro and funding the Ocean Decade with Mark Spalding from The Ocean Foundation - in one perfect package. Mrs. Kenza Khallafi, the Partnerships Officer at the Mohammed VI Foundation for Environmental Protection, joins the podcast this month to discuss the crucial role the Mohammed VI Foundation has played since the beginning of the Ocean Decade, and shares some powerful first hand experience of the importance of funding capacity development toward the creation of "the ocean we need for the future we want".

Histoire Vivante - La 1ere
Méditerranée: unité et diversité (3/5)

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 1, 2023 30:24


Le Maroc se présente comme un acteur incontournable dans les relations entre l'Afrique et l'Europe et souhaiterait représenter une passerelle incontournable, un pont sur la Méditerranée pour relier deux continents tout entiers. Il aimerait jouer un rôle clé en s'appuyant sur son histoire. Quelles sont au juste les ambitions du roi Mohammed VI ? Jean-Yves Moisseron, socio-économiste, directeur de recherches à l'Institut de Recherche pour le Développement, rédacteur en chef de la revue Maghreb-Machrek, répond aux questions de Laurent Huguenin-Elie. Photo: le roi Mohammed VI du Maroc, entouré par l'ex-président français Jacques Chirac, à droite, et le premier ministre portugais de l'époque Antonio Guterres, lors du sommet Afrique-Europe au Caire (Egypte), lundi 3 avril 2000. Quinze chefs d'État de l'Union européenne et au moins 20 dirigeants de 53 pays d'Afrique avaient participé à ce sommet visant à sensibiliser la communauté internationale au potentiel de l'Afrique, à promouvoir son intégration dans l'économie mondiale en favorisant le renforcement des liens commerciaux avec l'Europe et à développer la paix et la démocratie dans la région. (© Enric Marti / KEYSTONE/AP Photo)