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Dans cet épisode captivant de 'La Note Secrète', Fabrice Lafitte nous entraîne dans l'univers musical de Yannick Noah, l'ancien champion de tennis devenu chanteur à succès. Avec son expertise et son enthousiasme communicatif, il dévoile les coulisses fascinantes de la création du titre 'Simon Papatara', qui célèbre les racines africaines de l'artiste.Nous apprenons que cette chanson, écrite et composée par J.K. Pleur, alias Robert Goldman, frère de Jean-Jacques, a été inspirée par la rencontre de Yannick Noah et Robert Goldman lors de la tournée des Enfoirés en 1998. Lorsque Yannick Noah écoute la maquette de Simon Papatara, interprétée par Simon Papatara lui-même, il est profondément bouleversé. Car cette mélodie met à l'honneur son oncle et rend hommage à la culture africaine qui a tant compté dans sa vie.Le podcast nous plonge ensuite dans l'histoire fascinante de Simon Noah Biquier, le grand-père de Yannick, originaire de Yaoundé au Cameroun. Cet homme d'affaires, investi dans le transport de marchandises par camion, était également un ancien combattant du 1er régiment des tirailleurs du Cameroun et un homme politique. Tragiquement, il a été tué d'une balle dans le dos le 6 avril 1984, lors d'une tentative de coup d'État au Cameroun.À travers les paroles émouvantes de 'Simon Papatara', Yannick Noah rend un vibrant hommage à cet aïeul qu'il surnommait affectueusement 'Simon Papatara'. Le titre, sorti le 22 août 2000, connaît alors un véritable succès, se classant rapidement en tête des ventes.Tout au long de cet épisode, Fabrice Lafitte nous fait découvrir les multiples talents de Yannick Noah, qui a su se réinventer avec brio après sa carrière de champion de tennis. Nous apprenons ainsi que le chanteur a également participé à la tournée des Enfoirés, où il a rencontré Robert Goldman, et qu'il reste très attaché au tennis, puisqu'il a donné un concert à Strasbourg dans le cadre des Internationaux de tennis.Cet épisode de 'La Note Secrète' est une véritable pépite pour les mélomanes, qui pourront découvrir les coulisses fascinantes de la création d'un titre emblématique de la discographie de Yannick Noah. Un voyage musical captivant, à la rencontre d'un artiste aux multiples facettes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les résultats du 1er Baromètre 2025 d'Expat Communication viennent de paraître. Intitulée « La scolarité des enfants internationaux », cette enquête, menée en partenariat avec Ermitage Group, explore les coulisses de la scolarisation des enfants dans un environnement international, en donnant la parole aux parents. Alix Carnot est directrice associée chez Expat Communication. À lire aussiLes résultats de la troisième enquête du Baromètre 2024 d'Expat Communication sur les expatriés
L'ISG, l'Institut supérieur de gestion, fait partie de ces établissements français qui forment leurs étudiants pour devenir des managers internationaux pouvant travailler dans n'importe quel pays au monde. Alors quelle formation reçoivent-ils pendant leurs cursus ? Thierry Sebagh, le directeur général de cet institut, précise tout d'abord ce qu'est l'ISG International business school.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour, droits de douane américains : les marchés financiers internationaux dévissent Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entretien avec Anthony Jouet, cofondateur de Fource qui organise les concerts de certains des plus grands artistes internationaux en Tchéquie et ailleurs en Europe centrale.
Entretien avec Anthony Jouet, cofondateur de Fource qui organise les concerts de certains des plus grands artistes internationaux en Tchéquie et ailleurs en Europe centrale.
durée : 00:09:40 - Journal de 18h - Un peu plus de vingt-quatre heures après le tremblement de terre en Birmanie, les secours internationaux affluent pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres. Ce samedi 29 mars, la junte birmane annonce 1 600 morts, un bilan encore provisoire.
durée : 00:09:40 - Journal de 18h - Un peu plus de vingt-quatre heures après le tremblement de terre en Birmanie, les secours internationaux affluent pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres. Ce samedi 29 mars, la junte birmane annonce 1 600 morts, un bilan encore provisoire.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à l'historien Vincent Lemire, le diplomate Gérard Araud ou encore Gilles Kepel, spécialiste du monde Arabe.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à l'historien Vincent Lemire, le diplomate Gérard Araud ou encore Gilles Kepel, spécialiste du monde Arabe.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à l'historien Vincent Lemire, le diplomate Gérard Araud ou encore Gilles Kepel, spécialiste du monde Arabe.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode Hors-Série des Causeries de la Rade, l'équipe propose 1h d'analyses en détente, un verre à la main, pour revenir sur quelques souvenirs personnels, mais aussi sur les actualités transferts de la semaine, les performances des internationaux et une projection sur la fin de saison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
durée : 00:14:31 - Journal de 7 h - Dans le concert des Nations, après l'Europe, la Chine s'élève contre les décisions de Donald Trump sur la plupart des sujets internationaux. A l'occasion du discours du ministre des Affaires étrangères chinois.
durée : 00:14:31 - Journal de 7 h - Dans le concert des Nations, après l'Europe, la Chine s'élève contre les décisions de Donald Trump sur la plupart des sujets internationaux. A l'occasion du discours du ministre des Affaires étrangères chinois.
durée : 00:07:33 - Au Salon de l'agriculture, Macron tente de rassurer sur les accords commerciaux internationaux.
À Rome, en parallèle du rendez-vous annuel du Fonds international de développement agricole (Fida), s'est tenu la semaine dernière le Forum des peuples autochtones. Si les deux évènements s'inscrivent ensemble, c'est que le Fida est persuadé du rôle à jouer de ces populations dans la lutte contre la malnutrition. Cependant, leurs connaissances et pratiques sont mises en péril. Pour les aider, l'accès à la finance internationale et notamment à la finance climatique devrait être un levier important. Les peuples autochtones évaluent que 1 % seulement de la finance climatique leur revient directement. « Souvent, les structures multilatérales et bilatérales ne sont pas suffisamment flexibles pour donner un accès direct aux organisations des peuples autochtones », souligne Ilaria Firmian, analyste senior sur ces questions au sein du Fida. Elles préfèrent donner aux « grandes ONG internationales » sans doute, entre autres, par « manque de confiance envers les organisations des peuples autochtones ».Un diagnostic partagé par le Congolais Albert Barume, rapporteur spécial des Nations unies sur les peuples autochtones. « Il y a toute cette discussion de financer les organisations autochtones, par intermédiaire, de penser qu'ils ne sont pas capables de gérer, de tenir des comptabilités », rappelle-t-il. « Il y a toutes ces perceptions qui font préjudices et qui sont stockées dans nos subconscients, analyse cet expert. Tous ces outils que l'on met en place finissent par discriminer certaines personnes. »Pour lui, pas de secret, il faut permettre un accès plus direct aux financements à ces populations. « S'il n'y a pas diminution, allégement ou simplification de ces procédures, je ne pense pas que ces mécanismes de financement seront justes », estime le rapporteur spécial. Un défi qui reste quasi entièrement à relever selon lui : « On est dans ce paradigme de penser que pour accéder à un financement, il faut être en mesure de remplir tel formulaire, de tenir une certaine sorte de comptabilité, de suivre certaines règles, d'avoir un minimum de connaissances. Donc, on continue à nourrir les mêmes cibles et on ignore une grande masse qui n'a pas ces capacités. »À lire aussiPremières nations, peuples autochtones ou indigènes, de qui parle-t-on ?L'Ipaf, un mécanisme pour financer des projets des peuples autochtones aux moyens insuffisantsPour lutter contre ce phénomène, le Fida a mis en place, il y a quelques années, le mécanisme d'assistance pour les peuples autochtones (Ipaf). C'est « un mécanisme dans lequel on donne des petits dons directement à des projets qui sont formulés et mis en œuvre par des communautés autochtones elles-mêmes, détaille Ilaria Firmian. Et on reçoit un nombre incroyable de demandes ! »Cependant, difficile de trouver les financements qui permettent de combler les besoins. « C'est un mécanisme qui est reconnu pour bien fonctionner. Mais, par exemple, pour le dernier cycle, nous avons reçu quelque chose comme 650 propositions et on a été en mesure d'en financer 53 », regrette-t-elle. Le Fida finance, par exemple, en Éthiopie, un projet axé sur la préservation de l'Ensete, une sorte de banane locale dont les racines sont consommées, très résistante, mais menacée notamment par les nouveaux types d'agriculture.À lire aussiFiore Longo: «Les peuples autochtones sont capables de protéger la nature beaucoup mieux que nous»
Retour sur la piteuse défaite du XV de France contre l'Angleterre avec 2 anciens internationaux Franck Mesnel et le consultant rugby de RTL, Olivier Magne. Les skieurs français à la peine aux mondiaux de ski, analyse de l'ancien champion Luc Alphand. En revanche, la joie d'Arthur Bauchet, sacré champion du monde de para-ski pour la 11ème fois. Gros plan sur le superbowl avec Junior Aho, seul français a évolué en NHL et sur le flag football avec la Kylian Mbappé de la discipline qui sera d'ailleurs olympique en 2028 à LA, Elisa de Santis. Ecoutez On Refait le sport avec Isabelle Langé du 09 février 2025.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités. Rétrospective des événements internationaux, puisque c'est le dernier lundi de l'année 2024. Coup d'oil dans le rétroviseur. Ukraine, OTAN et Liban.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Bernard Guetta, spécialiste de géopolitique internationale, Nathalie Paolucci, fille d'un vétéran américain qui a débarqué sur Utah Beach ou encore le député de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Dunoyer.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Bernard Guetta, spécialiste de géopolitique internationale, Nathalie Paolucci, fille d'un vétéran américain qui a débarqué sur Utah Beach ou encore le député de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Dunoyer.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Bernard Guetta, spécialiste de géopolitique internationale, Nathalie Paolucci, fille d'un vétéran américain qui a débarqué sur Utah Beach ou encore le député de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Dunoyer.
Ce qui fait la Une de l'actualité sur nos antennes, ce sont les sommets internationaux qui se tiennent actuellement. Il y a la rencontre annuelle sur la sauvegarde du climat qui se tient en Azerbaïdjan, ce qu'on appelle aussi la COP29, alors que dans le même temps, se tenait le G20 au Brésil. Le G20 qui regroupe les principaux pays industrialisés qui se sont ainsi retrouvés sous pression pour sortir de l'impasse sur le financement du climat, lors des négociations de la COP décevantes. Avec- Daniela Franco de la rédaction brésilienne au sujet de la révélation d'un plan de coup d'État et de meurtre du président Lula et du président de la Cour suprême, orchestré par des personnalités militaires de l'entourage de Jair Bolsonaro- Hermine Roumilhac pour la rédaction en chinois à propos de HongKong : prison ferme pour 45 militants prodémocratie condamnés pour « subversion »- David Coffey de la rédaction en anglais à propos de la défection des soldats russes accueillis en France.
On ouvre la page des bilans de fin de saison. Et avant de nous intéresser spécifiquement au cyclisme tricolore, on va commencer par dresser le bilan des cadors. Alors oui Tadej Pogacar a écœuré la concurrence cette saison mais il ne faut pas oublier qu'ils sont nombreux à s'être illustrés dans une année 2024 qui nous a laissé des souvenirs impérissables. Cette semaine, dans Grand Plateau, on fait le tour de ce qu'il s'est passé en décernant les bons et les mauvais points. Les coureurs qui ont brillé, qui ont déçu ou encore ceux qui ont explosé au grand jour. Yohan Bredow, Pierre Koetschet, Arnaud Souque et Jérôme Coppel reviennent sur cette saison historique. Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Benjamin Guilmin
Dans l'actualité de ce jeudi 26 septembre : Des ressortissant Australiens coincés au Liban, alors que les efforts internationaux se poursuivent pour empêcher une guerre totale. En France, les débats refont surface sur l'ordre de quitter le territoire après le meurtre d'une étudiante, et le ministre des Finances promet de présenter le budget 2025 dans deux semaines. Et, en marges de l'Assemblée Générale de l'ONU la France et les USA multiplient les efforts pour empêcher une escalade au Moyen Orient...
La signification de certains mots change quand ils débarquent au Gondwana. Dès qu'un mot met les pieds en très très démocratique république, il prend la couleur locale…
La signification de certains mots change quand ils débarquent au Gondwana. Dès qu'un mot met les pieds en très très démocratique république, il prend la couleur locale…
5e épisode de notre saison 5 avec la Team #LPBB au complet pour cet épisode de rentrée : les chroniqueurs Marion Ricordeau, Olivier Péron, Gurvann Bonny et Cyril Le Guern sont là autour de Lionel Boscher pour une émission qui revient longuement sur la saison 2024 du PGA Tour et la présentation des deux grands rendez-vous de septembre : la Solheim Cup et la Presidents Cup. 2024 a été marquée par une domination exceptionnelle de Scottie Scheffler qui n'est pas sans rappeler celle de son compatriote Tiger Woods des années 2000. Scottie encore plus fort que le Tigre ? Rookie sur le papier mais pas sur les greens, c'est un Matthieu Pavon de haute volée auquel nous avons eu droit cette saison sur le PGA Tour. Avec une qualification pour les playoffs de la FedEx Cup jusqu'au Tour Championship, le tricolore a assuré sa place pour tous les plus grands tournois de l'année prochaine. Est-il capable de faire encore mieux ? Pour conclure ce numéro, l'équipe s'intéresse à la 19e Solheim Cup et discute de l'incroyable pari des Européennes qui pourraient conserver le trophée pour la 4e fois consécutive. Enfin, la Team #LPBB présente les forces en présence côté USA et Internationaux pour la Presidents Cup sur le parcours du Royal Montréal GC au Canada. Bonne écoute !Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.
▶️ Dans cet extrait de sa carte blanche, Milica Tomasevic décrit les défis auxquels font face les chercheur·euse·s internationaux en France. Elle commence en citant les statistiques qui montre que 30 % des candidats au CNRS viennent de l'étranger, soulignant l'attractivité de la recherche en France malgré les obstacles linguistiques et culturels. Originaire de Serbie, Milica partage ensuite son expérience personnelle, évoquant les difficultés liées à la langue française et partageant les conseils qu'elle a reçus pour adapter ses candidatures à des postes de chercheuse en France. Elle discute également des défis rencontrés lors des auditions pour ces postes et de l'importance de montrer une volonté d'apprendre et de s'intégrer. Ensemble, on se questionne sur la façon d'améliorer l'intégration des chercheur·euse·s internationaux et les efforts nécessaires pour rendre l'environnement académique français plus inclusif et plus attractif. Un échange intéressant pour comprendre les dynamiques interculturelles dans le milieu de la recherche scientifique.
En Haïti, cela fait deux mois que les policiers kényans ont été déployés - soit le premier contingent d'une force multinationale pour libérer le pays de l'emprise des gangs. Ce n'est pas la première fois que la communauté internationale intervient en Haïti, pour aider le pays, mais aussi avoir un poids sur place. L'Américain Jake Johnston est chercheur associé au Centre pour la recherche politique et économique de Washington. Dans son livre Aid State : Elite Panic, Disaster Capitalism and the Battle to Control Haiti, il s'est intéressé à tout le système d'aide mis en place après le tremblement de terre de 2010, par les États-Unis et la communauté internationale. RFI : Au début de votre livre, vous racontez que, juste après le tremblement de terre, le président haïtien n'a même pas encore contacté tous ses ministres que les États-Unis ont déjà mis en place une cellule de crise. Selon vous, cela a beaucoup à voir avec la peur ?Jake Johnston : Je pense que de bien des manières, la réponse internationale au tremblement de terre était motivée par une certaine peur qui existe depuis le début de l'histoire d'Haïti : la peur d'une République noire indépendante. Et même aujourd'hui, bien que le contexte soit différent, après le tremblement de terre, il y avait encore cette peur que dans l'effondrement de l'autorité, les pouvoirs en place — ces acteurs internationaux et cette élite locale qui contrôlent Haïti depuis si longtemps — soient en train de perdre le contrôle. C'est une peur qui a eu aussi des conséquences fatales. Parce que définir comme priorité la sécurité et les ressources militaires dans une situation qui exigeait une réponse humanitaire a ralenti la délivrance de cette aide.Et quand l'aide alimentaire d'urgence est arrivée, ce fut un problème pour les agriculteurs haïtiens ?Ce qui détermine le niveau d'aide alimentaire des États-Unis, ce ne sont pas les besoins sur le terrain, mais plutôt les cultures américaines dont les productions sont excédentaires : c'est un programme de subvention pour les fermiers américains. On prend ces excédents et on les lâche sur les pays en développement. Et après le tremblement de terre, quand il y a eu cette arrivée massive de nourriture importée et distribuée gratuitement, les fermiers haïtiens ne pouvaient tout simplement pas lutter.À écouter dans GéopolitiqueAide internationale, vecteur d'émancipation ou de contrôle ?Énormément d'argent a été récolté après le tremblement de terre, mais les Haïtiens n'ont pratiquement rien vu passer. Comment vous l'expliquez ?Le système d'aide que nous avons créé, et que les pays riches soutiennent, est en grande partie fait pour bénéficier aux pays qui développent cette aide, et pas à ceux qui en ont besoin. Je ne veux pas dire que pas un dollar n'est arrivé en Haïti, mais il y a beaucoup de coûts additionnels : déjà, il y a 20 % de frais généraux pour tous les contrats signés avec les États-Unis, qui reviennent au siège des entreprises. Il faut aussi engager des étrangers, payer pour leur sécurité, leur voyage, et les installer en Haïti — au lieu d'employer des locaux.Il y a aussi des « dysfonctionnements », le plus évident étant la construction promise par les États-Unis de 10 000 maisons destinées aux rescapés du tremblement de terre dans la région de Port-au-Prince.D'abord, l'entreprise qui a eu le financement pour établir les plans et faire les études était dirigée par un ami d'enfance du président haïtien de l'époque. Ensuite, les contrats ne sont pas allés à des locaux, mais à de grandes entreprises internationales — qui ont importé une grande partie des matériaux. Les coûts ont explosé, les retards se sont accumulés. Et le département d'État américain a déplacé le projet à des heures de trajet vers le Nord, pour construire des maisons pour les employés d'un parc industriel que le gouvernement des États-Unis soutenait — au lieu d'en faire bénéficier les déplacés. Pire, il s'est avéré que les entrepreneurs ont utilisé un ciment de qualité inférieure. Le mécanisme bureaucratique qui a occulté tout cela a permis d'assurer une impunité qui dure encore. Cette histoire montre vraiment comment tout cela fonctionne et pourquoi cela continue. Vous écrivez aussi que certaines compagnies ont vu le tremblement de terre comme une opportunité pour relancer les entreprises textiles à bas salaires, qui avaient été très nombreuses dans les années 1970 et 1980 en Haïti.C'est un modèle de développement en place depuis très longtemps en Haïti. On peut remonter à l'esclavage et à la colonisation — la population utilisée comme main-d'œuvre pour exporter des biens pour les riches habitants de capitales étrangères. Pendant la dictature de François Duvalier [1957-1971], Haïti était présenté avec le modèle des entreprises textiles à bas salaires, comme le Taïwan des Caraïbes. C'est vrai que cela créait des emplois, mais pas de développement économique, car c'était tourné vers l'étranger. Et même si, clairement, cela n'avait pas fonctionné, le tremblement de terre a été vu comme l'occasion d'essayer d'aller, une fois de plus, vers ces politiques économiques.Le plus choquant, ce n'est pas que des entreprises veuillent le faire. C'est que les États-Unis et d'autres agences d'aides multilatérales aient utilisé des milliards de dollars de fonds levés après le tremblement de terre pour financer les efforts de ces entreprises.À écouterGarry Conille : « Avec cet accompagnement de la communauté internationale, nous allons réussir »Vous écrivez que la politique haïtienne, y compris le choix du président, est très influencée depuis le tremblement de terre par les États-Unis et la communauté internationale. C'est le cas depuis longtemps. Mais ce qu'on a vu après le tremblement de terre était particulièrement osé. Il y a eu une élection. La communauté internationale avait en quelque sorte décidé de mettre sur le dos du gouvernement l'échec de l'effort de reconstruction — un échec pourtant en grande partie causé par leur propre système d'aide et leurs politiques. Il leur était donc essentiel de trouver un nouveau partenaire.Il y a eu un conflit autour de cette élection, la communauté internationale a envoyé une équipe de l'Organisation des États américains. Ce qu'ils ont fait était vraiment inédit dans l'histoire des observations d'élections : sans recompter aucun vote, ils ont recommandé de remplacer le candidat arrivé second — et soutenu par le gouvernement — par celui qui était arrivé troisième, le populiste et ancien musicien Michel Martelly. Ce qui a facilité son arrivée au pouvoir. Michel Martelly qui, pour en revenir à la violence et l'instabilité que nous voyons aujourd'hui en Haïti, a été accusé par les Nations unies d'avoir financé, armé et dirigé ces groupes armés.Et vous dites que ce que la communauté internationale recherche avant tout, c'est la stabilité.Quand la communauté internationale parle de stabilité en Haïti, habituellement, elle veut dire « stabilité pour les investissements étrangers et pour les élites locales ». La réalité, c'est que cette stabilité, c'est très exactement ce qui génère l'instabilité dans le pays. Car ce n'est pas soutenable pour la majorité de la population. Et une très grande partie des tensions aujourd'hui en Haïti viennent de là : cette question de « la stabilité pour qui, et qui au final bénéficie de ces politiques ».Vous pensez que les États-Unis et la communauté internationale ont une responsabilité dans la situation actuelle ?Sans aucun doute ! Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient les seuls responsables. On parle là de la manière dont Haïti interagit avec la communauté internationale – les États-Unis surtout, probablement, mais aussi la France, le Canada et d'autres. Ces politiques n'ont pu être mises en place en Haïti qu'avec l'accord ou l'implication d'acteurs politiques et économiques locaux, qui depuis de très nombreuses années sont l'allié durable de la communauté internationale. Et c'est ce nexus, cette connexion qui a vraiment dominé les politiques en Haïti, et qui finalement porte la responsabilité de la situation actuelle.C'est pour cela que je pense que parler d'Haïti comme d'un État défaillant, c'est absolument faux : ce ne sont pas les Haïtiens qui ont été en charge de leur pays ou capables d'en choisir la trajectoire. Elle l'a été par une petite élite locale, en concertation directe avec des acteurs internationaux. C'est pour cela qu'à l'expression « Failed State », État défaillant, je préfère l'expression « Aid State », l'État de l'aide.
Le divorce est une réalité à laquelle de nombreux couples doivent faire face, y compris ceux qui vivent à l'étranger. En effet, le nombre de divorces parmi les couples expatriés équivaut, contrairement à pas mal d'idées reçues aujourd'hui, en fait à la moyenne nationale. En France, on divorce pour soi parce que ça va plus parce qu'on aime plus ou différemment, ou encore pour survivre. Si le divorce marque la fin de quelque chose, il est aussi le début d'une nouvelle histoire pour explorer les questions qui vont retour. En fait, de tout ce qui a attrait au divorce, j'ai le plaisir aujourd'hui d'accueillir Maître Hélène Carvallo, qui est avocate spécialisée en droit de la famille, au barreau de Paris et de New York. Elle va nous éclairer aujourd'hui sur les spécificités du divorce en expatriation, sur les enjeux culturels et personnels et sur les précautions qu'on peut peut-être prendre pour gérer des situations délicates comme celle-ci.Pour retrouver Maitre Carvallo, c'est par ici : https://carvallofamilylaw.com/French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Focus sur l'actualité: Elena AOUN, professeure et chercheuse en relations internationales à l'UCLouvain Merci pour votre écoute Matin Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 6h à 9h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Matin Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/60 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Sitôt la campagne lancée, Emmanuel Macron a plusieurs rendez-vous internationaux, le G7 demain, Ukraine, UE, et un Sommet de l'OTAN le 9 juillet, quand il saura s'il a gagné son pari ou s'il devra affronter une cohabitation. Les partenaires de la France s'inquiètent.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Sitôt la campagne lancée, Emmanuel Macron a plusieurs rendez-vous internationaux, le G7 demain, Ukraine, UE, et un Sommet de l'OTAN le 9 juillet, quand il saura s'il a gagné son pari ou s'il devra affronter une cohabitation. Les partenaires de la France s'inquiètent.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur l'affrontement tant attendu entre Rafael Nadal et Alexander Zverev aux Internationaux de France 2024.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
En plein Internationaux de France de tennis, un dispositif exceptionnel est mis en place par Europe 1, depuis le court Philippe-Chatrier et Suzanne Lenglen. Retrouvez toutes les informations de la journée avec Cédric Chasseur et Cédric Pioline.
Qui sont les favoris ? Rafael Nadal va-t-il se faire éliminer dès le 1er tour pour sa probable dernière apparition Porte d'Auteuil ? Avant les premiers coups de raquette de la 123e édition des Internationaux de France de tennis, RTL reçoit la directrice du tournoi, Amélie Mauresmo.
Qui sont les favoris ? Rafael Nadal va-t-il se faire éliminer dès le 1er tour pour sa probable dernière apparition Porte d'Auteuil ? Avant les premiers coups de raquette de la 123e édition des Internationaux de France de tennis, RTL reçoit la directrice du tournoi, Amélie Mauresmo.
durée : 00:37:59 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale a réclamé un mandat d'arrêt contre B. Nétanyahou, son ministre de la Défense, Yoav Gallant, et contre trois dirigeants du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Cette décision renforce-t-elle la légitimité de la CPI ? - invités : François Dubuisson Professeur de droit international à l'Université Libre de Bruxelles; Raphaëlle Nollez-Goldbach Directrice de recherche au CNRS, professeure de droit international public, spécialiste de la Cour pénale internationale; Bruno Cathala Juge honoraire et premier greffier de la Cour pénale internationale
Aurélien Vigano, directeur des Réseaux et Services Internationaux d'Orange, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 2 mai. Il s'est penché sur l'annonce de l'opérateur Orange concernant l'arrivée d'un câble de 21 700 km qui reliera Marseille à Singapour, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:10:14 - Les enjeux internationaux, émission du lundi 18 mars 2024
Ecoutez L'éco & You du 18 janvier 2024 avec Martial You.
Ecoutez RTL autour du monde du 04 janvier 2024 avec Correspondants RTL à l'étranger.
durée : 00:57:42 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2021, la Cour pénale internationale se reconnaissait compétente pour enquêter sur les crimes de guerre commis dans les territoires palestiniens. Mais depuis l'élection de Karim Khan en tant que nouveau procureur général, les enquêtes semblent au point mort. - invités : François Dubuisson Professeur de droit international à l'Université Libre de Bruxelles; Jean-Marc Sorel Professeur de droit à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne; Insaf Rezagui Doctorante en droit international (public) à l'Université Paris Cité, chercheuse associée à l'Institut français du Proche-Orient (Ifpo) à Jérusalem
durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Civils tués en pleine rue, maternités bombardées, tortures dans les zones occupées… En Ukraine, alors même que les combats se poursuivent, enquêteurs, ONG et civils collectent les preuves qui permettront peut-être un jour de juger les responsables de ces crimes de guerre. - invités : Julian Fernandez Professeur de droit international à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas, en détachement à l'Université Galatasaray; Nathalie Belhoste Professeur associée à l'EM Lyon Business School; Clara Gérard-Rodriguez Avocate au barreau de Paris, ancienne juriste à la CPI.