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Invité Afrique
Libye: «La famille Haftar est beaucoup plus puissante qu'en 2019»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2025 8:15


En Libye, le gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah fait face au mécontentement de nombreux habitants de Tripoli. Des centaines d'entre eux ont même manifesté vendredi dernier pour réclamer son départ. Pourtant, il y a deux semaines, après les combats à l'arme lourde en plein centre-ville, beaucoup pensaient que le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah avait renforcé sa position dans la capitale libyenne. Les jours de ce gouvernement sont-ils comptés ? Et le maréchal Haftar pourrait-il en profiter ? Jalel Harchaoui est chercheur associé au Royal United Services Institute de Londres. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Après la mort le 12 mai du chef de la milice SSA, est-ce que le Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, sort renforcé sur la scène libyenne ? Jalel Harchaoui : S'il s'était arrêté là, oui, j'aurais répondu oui. C'est-à-dire que les opérations que vous décrivez, qui ont eu lieu le 12 mai, étaient des opérations violentes, mais qui étaient menées d'une manière chirurgicale et très bien exécutées. Si bien que, si tout le monde était allé se coucher le lundi 12 mai à minuit sur ces victoires tactiques, c'est-à-dire le fait de démanteler une brigade importante connue pour ses pratiques tortionnaires, pour sa corruption, et qui en plus tenait tête, pas d'une manière féroce, mais qui tenait tête quand même au Premier ministre… Et bien un certain nombre d'Etats étrangers auraient applaudi et le Premier ministre Dbeibah, reconnu par l'ONU, je vous rappelle, aurait pu se servir de cette opération réussie pour intimider les autres challengers qui existent à Tripoli. Ce n'est pas du tout ce qu'il a fait. Ce qu'il a fait, c'est qu'il s'est senti renforcé, il pensait avoir une espèce de baraka, il s'est dit « tout ce que je touche se transforme en or, donc je vais me lancer dans une nouvelle aventure contre une autre milice ». Or cette milice n'a strictement rien à voir avec celle que vous avez mentionnée… Je parle cette fois-ci de la Force de dissuasion Al Radaa qui tient le seul aéroport opérationnel de la capitale libyenne, Mitiga. Et cette seconde phase de cette aventure, c'est-à-dire mardi soir 13 mai, a donné lieu non pas à un succès comme lundi, mais ça a donné lieu à un fiasco.Le 13 mai, il s'est cassé les dents…Il s'est cassé les dents et ça s'est traduit par une très grande violence. Donc c'est un véritable massacre. Il y a eu quelque part entre 50 et 70 morts en 24h, dont des civils et en plein centre de Tripoli. Et ça, ça a été fortement rejeté par la population.Et d'autant que cette milice, Al Radaa, elle a des soutiens à l'extérieur de Tripoli, non ? Oui, depuis qu'il est clair qu'elle ne s'entend pas avec le Premier ministre, elle a restauré ses liens avec la famille Haftar à Benghazi. Donc c'est une milice qui, déjà avant la Grande Guerre de Tripoli en 2019, était connue pour maintenir une espèce de dialogue, même de lien, voire logistique et financier, avec la famille Haftar. Et bien tout cela est revenu ces dernières années. Aujourd'hui, pour moi, la force d'Al Radaa, qui contrôle Mitiga, est clairement liée dans une espèce d'alliance tactique avec la famille Haftar à Benghazi.Donc on a aujourd'hui un très fragile équilibre à l'intérieur de la capitale entre le Premier ministre Dbeibah et la Force Al Radaa ? Oui, et ce n'est pas le seul challenger. C'est ça qui rend la chose difficile, c'est que Tripoli, du fait d'une espèce de débâcle dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 mai… Aujourd'hui, Tripoli est poreuse. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les adversaires du Premier ministre Dbeibah à Zaouïa se manifestent. Zaouïa est une ville de 300 000 personnes, située à 45 kilomètres à l'ouest de Tripoli. Il y a des forces de Zaouïa, qui sont contre le Premier ministre, qui ont réussi à pénétrer le flanc ouest de la ville de Tripoli.Alors tout de même, Abdelhamid Dbeibah, le Premier ministre, il a un atout, c'est Misrata, la cité-État, qui est à l'est de Tripoli et qui exerce une sorte de tutelle stratégique sur tout l'ouest de la Libye depuis au moins cinq ans, non ? D'abord, vous avez raison de parler de Misrata, c'est extrêmement important. Mais je ne dirais pas les choses de cette façon-là. En ce qui concerne le dossier Dbeibah, c'est quand même un personnage qui n'a pas beaucoup aidé sa ville. Donc il s'est targué de venir de la ville de Misrata. Il a utilisé sa ville qui est une ville très importante sur le plan commercial, extrêmement dynamique, avec beaucoup d'hommes d'affaires qui ont réussi, etc. Mais ce n'est pas un bloc, Misrata. Il y a une partie, un réservoir de brigades que Dbeibah aimerait bien recevoir comme étant des alliés à l'intérieur de cette crise tripolitaine et qui ne bouge pas, qui ne lève pas le petit doigt actuellement, parce que cette partie des brigades ne l'aime pas. Et donc c'est vrai que par exemple, en 2019, la force principale qui avait permis à Tripoli de résister contre l'agression du Maréchal Haftar, c'étaient les forces de Misrata. Mais aujourd'hui, je ne dirais pas du tout que Misrata est entièrement mobilisée pour défendre un de ses enfants, c'est-à-dire le Premier ministre Dbeibah, pas du tout.Est-ce que, six ans après son échec devant Tripoli, le Maréchal Haftar peut prendre sa revanche ? Déjà, j'aurais tendance à dire que, aujourd'hui, la famille Haftar est beaucoup plus riche. Ses hommes sont mieux entraînés, il y a une présence russe qui est plus importante. Donc la famille Haftar est beaucoup plus puissante aujourd'hui qu'en 2019. Et donc elle est en train de ne pas juste regarder la crise à Tripoli. Il y a des acteurs aujourd'hui, des acteurs armés qui sont aujourd'hui à l'intérieur de Tripoli et qui sont, si vous voulez, des proxys de la famille Haftar. Donc ce ne sont pas des brigades de la famille Haftar, mais ce sont des alliés extrêmement étroits, extrêmement fiables du point de vue des Haftar. C'est-à-dire que maintenant que la situation de Tripoli a été clairement fragilisée, la famille Haftar se dit « bon, on est très confortable à l'est, on est très confortable à l'ouest, on voit que le Premier ministre à Tripoli a fait une bêtise. Et donc tout cela devient plus poreux. Donc on va essayer de tirer notre épingle du jeu ». Ça, c'est une certitude. Et ça, ce sont les ingrédients de la prochaine crise.

Radio Maria France
Saints d'aujourd'hui et de toujours 2025-02-19 Les 21 martyrs coptes en Libye

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 52:34


Avec Michèle Altmeyer

Les colères du monde
Journal 13/02/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025


En Libye, le ministre d'État libyen chargé du Premier ministre et des affaires du Cabinet, Adel Jumaa, a survécu à une tentative d'assassinat mercredi matin alors qu'il circulait dans sa voiture sur une autoroute de Tripoli.

Les matins
Le sort des migrants subsahariens en Libye / Handicap : le changement passera-t-il par la loi ? / Kamel Daoud

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 150:08


durée : 02:30:08 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Camille Le Coz Directrice associée au think tank Migration Policy Institute; Pierre-Yves Baudot Sociologue et politologue, professeur de sociologie à l'Université Paris-Dauphine (IRISSO); Kamel Daoud Journaliste et écrivain algérien

Les enjeux internationaux
Charniers découverts en Libye : le désaveu des politiques migratoires européennes

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Hier, les corps de vingt-huit migrants originaires d'Afrique subsaharienne ont été retrouvés au sud-est de la Libye, près d'un centre de détention dit “illégal”. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Camille Le Coz Directrice associée au think tank Migration Policy Institute

Les matins
L'enfer des Soudanaises, dans leur pays en guerre ou en exil en Libye

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 7:07


durée : 00:07:07 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La presse rapporte de nouvelles exactions à caractère ethnique au Soudan, où les paramilitaires sont accusés de "génocide" par les Etats-Unis. Les Soudanais qui rêvent d'une vie meilleure en Egypte et surtout en Libye se retrouvent bien souvent dans un nouvel enfer, les femmes victimes de viol.

Invité Afrique
Wolfram Lacher: «Haftar a besoin de la présence russe en Libye»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 8:49


La Libye du maréchal Haftar sort-elle renforcée après la chute du régime Assad en Syrie ? C'est la question qui se pose, au vu du risque pour les Russes de perdre leurs bases militaires en Syrie. Y aura-t-il bientôt une base navale russe à Tobrouk ? Le grand spécialiste de la Libye Wolfram Lacher est chercheur à l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité. RFI lui a d'abord demandé si, après la perte de leur allié syrien, les Russes n'allaient pas se tourner encore plus vers le maréchal Haftar. RFI : Wolfram Lacher, si les Russes perdent leur point d'appui en Syrie, est-ce qu'ils ne vont pas se tourner encore davantage vers la Libye du maréchal Haftar ? Wolfram Lacher : Ils vont sans doute l'essayer, mais est-ce qu'ils vont le pouvoir ? Est-ce que Haftar permettra aux Russes de renforcer leur présence en Libye ? C'est une question, parce qu'on voit à travers les années dernières que Haftar a toujours cherché à jongler entre plusieurs partenaires étrangers et à ne jamais se rendre dépendant exclusivement d'un État.Dans le territoire libyen contrôlé par le maréchal Haftar, les Russes auraient des facilités sur quatre bases aériennes : al-Qadeer, al-Joufra, Ghardabiya et Brak ak-Shati. Mais est-ce que les avions gros porteurs russes peuvent atteindre la Libye sans faire escale sur la route pour faire le plein ? Cela dépend sans doute des espaces aériens qu'ils peuvent traverser. Or, on a constaté cette dernière année qu'ils peuvent traverser l'espace aérien turc, par exemple. Mais c'est très possible, si la Russie perdait la base aérienne en Syrie, que ça compliquerait la logistique, le ravitaillement pour la présence russe en Libye et plus au sud en Afrique.Du côté des navires de combat, si les Russes perdent leur base navale de Tartous en Syrie, est-ce qu'ils pourront replier leurs bateaux dans un port libyen ? Alors les Russes cherchent depuis plusieurs années déjà à établir une base navale à l'est de la Libye. Pour l'instant, Haftar et ses fils n'ont jamais accédé à cette requête parce qu'ils savent que cela pourrait rompre leurs relations avec les puissances occidentales. Or, la situation actuelle où et la Russie et les États-Unis et d'autres pays de la région - donc les Émirats arabes unis, les Égyptiens, tout le monde - essayent de maintenir des bonnes relations avec Haftar, c'est une situation très confortable pour Haftar et donc je pense que, pour Haftar, il n'y aurait aucune nécessité de maintenant offrir le territoire libyen aux Russes et de se rendre dépendant de manière exclusive du soutien russe et de couper ses relations avec les pays occidentaux.Apparemment, le maréchal Haftar et Vladimir Poutine s'entendent bien. Ils se sont vus à Moscou en septembre dernier. Mais est-ce que le maréchal libyen est un allié aussi fiable que l'était le dictateur syrien Bachar el-Assad ? Il n'est peut-être pas fiable dans le sens où il suit les directives qu'on essaierait de lui donner, mais Haftar a besoin de cette présence militaire russe parce que la fonction de protection contre d'éventuelles attaques, d'éventuelles offensives de la part des forces en Tripolitaine, cette fonction de protection qu'a la présence militaire russe, c'est difficile de voir une autre puissance étrangère la remplacer pour Haftar. Donc, c'est pour ça que la relation entre Haftar et la Russie est une relation qui est bénéfique mutuellement. Les deux ont besoin de maintenir cette relation.Depuis six mois, le maréchal Haftar, qui est âgé de 81 ans, prépare sa succession. Il met en avant l'un de ses fils, Saddam. En juin dernier, quand Saddam Haftar est allé à Ndjamena, le président tchadien lui a demandé de mettre sous cloche les rebelles tchadiens du Fact, dont la dernière offensive en 2021 avait coûté la vie à Idriss Déby. Est-ce que vous pensez que le clan Haftar a donné suite à la requête du régime tchadien ? Oui, effectivement. Depuis environ deux ans, il y a une coopération assez étroite. Il y a eu des arrestations de chefs rebelles, y compris au sein du Fact, qui ont été livrés au régime tchadien. Et à ma connaissance, le Fact n'a plus de présence en tant que force, en territoire libyen, en ce moment.Et le Fact aujourd'hui n'est plus en mesure de lancer une nouvelle offensive comme en avril 2021 ?Aujourd'hui, je crois qu'il n'y a pas de forces rebelles tchadiennes en territoire libyen qui soient en mesure de lancer une offensive semblable. Par contre, il faudra voir si, avec le fait que la France retire ses forces du Tchad, ce n'est pas un facteur qui pourrait conduire à une nouvelle mobilisation de rebelles tchadiens qui pourraient donc organiser de nouveaux groupes, que ce soit au Darfour ou ailleurs dans les pays avoisinants du Tchad.

LEGEND
VENDU COMME ESCLAVE EN LIBYE : IL RACONTE SON TERRIBLE PARCOURS DE MIGRANT POUR SE SAUVER (kidnapping)

LEGEND

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 102:04


Merci à Fran Kourouma d'être venu dans le studio de LEGEND ! Fran est un migrant né en Guinée qui a traversé l'Afrique pour rejoindre la Belgique. Pendant son voyage, il a eu affaire à des passeurs déshumanisés, il a traversé le désert d'Agadez où il a vu des femmes se faire violer et il a été vendu 3 fois comme esclave en Libye. Il raconte son périple dans son livre Notre soleil aux éditions Samsa.Retrouvez son livre “Notre Soleil, par les côtes du Maghreb” ➡️: https://amzn.to/3ATtriKRetrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️: https://youtu.be/39B9Wvez4FUPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Processus de réconciliation en Libye, une réconciliation impossible ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 13, 2024 14:29


Une délégation de l'Union Africaine était en Libye: l''objectif est de tenter de faire avancer le processus de réconciliation dans un pays déchiré par la violence depuis 2011. Impasse politique, la partition du pays, impossibilité de la réconciliation, la crise migratoire. Virginie Collombier, coordinatrice scientifique de la plateforme méditerranéenne à l'université Luiss Guido Carli à Rome était notre invité.

Le débat africain
Côte d'Ivoire, Sénégal, Libye, ONU, présidentielle américaine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 39:00


Au sommaire : en Côte d'Ivoire, le Front populaire ivoirien a définitivement rompu son alliance avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, déçu de sa collaboration avec le parti au pouvoir. Une surprise avant l'élection présidentielle de 2025 ? Au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye dissout l'Assemblée nationale. En Libye, un an après les inondations, comment la reconstruction de Derna sert le clan du maréchal Khalifa Haftar ? Les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l'Afrique au conseil de sécurité de l'ONU. Quels pays pourraient y être représentés ? Enfin, retour sur le débat entre Kamala Harris et Donald Trump. Avortement, Israël, immigration… Que retenir de cette première confrontation entre les deux prétendants à la Maison Blanche ? Pourquoi l'ancien président refuse-t-il un second débat ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Boubacar Sanso Barry, administrateur général du site d'information guinéen, le Djely.com et chroniqueur de l'émission On refait le Monde sur DjomaTVMarwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune AfriqueWuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin

Reportage International
Égypte: un an après les inondations meurtrières en Libye, le deuil des familles de migrants

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 2:32


À Derna, en Libye, des inondations sans précédent faisaient plusieurs milliers de morts, il y a un an de cela, dont 145 ressortissants égyptiens, de jeunes hommes venus travailler sur la côte libyenne. Plus de la moitié de ces victimes égyptiennes étaient originaires d'un seul village, Nazlat Al Sharif, niché dans la vallée du Nil, à quelques heures de route au sud du Caire, un village qui a perdu à lui seul 75 jeunes hommes, des pères, des fils, des frères. Un an après, la douleur des familles est toujours vive et la situation financière de toute la communauté est en jeu. Gamal tremble de colère au souvenir de la catastrophe qui a brisé sa famille, au cours de laquelle il a perdu son fils unique, emporté par le torrent meurtrier à Derna, en Libye. « Mon fils est mort en Libye, mon fils Ayman ! se lamente-t-il. Il laisse derrière lui trois enfants et sa femme, une de ses filles est née après sa mort. » Adossés au mur d'une des petites maisons de terre du village, Gamal et ses voisins sont toujours sous le choc : « C'est un jour qui a marqué notre histoire, un jour affreux, affreux pour le village… », explique Gamal, adossé au mur d'une des petites maisons de terre de ce petit village de la vallée du Nil, en Égypte, dans lequel tous les habitants sont encore sous le choc.  « Il y a trois morts dans certaines maisons, trois morts, quinze pour la seule rue là-bas », pointe du doigt Youssef, une jeune homme du quartier.Au total, Nazlat Al Sharif, qui compte à peine un millier d'habitants, pleure la mort de 75 jeunes hommes. « C'est difficile pour les mères et les épouses, et les enfants sont encore jeunes, c'est vraiment une situation difficile et un sujet permanent, quelque chose qu'on ne peut évidemment pas oublier, pas au bout d'un an, ni même de deux ou je ne sais combien d'années. C'est dans le cœur et dans l'esprit des gens, c'est dur et c'est impossible à oublier », raconte Hind, qui a perdu son mari Mohamed.À écouter aussiReportage international - Inondations en Libye: un village égyptien endeuilléOutre la perte de leurs proches, les habitants du village comptaient sur l'argent qu'envoyaient ces jeunes travailleurs depuis la Libye, dont la disparition est tragiquement synonyme d'absence de revenus, pourtant essentiels pour tout le village et la communauté. « L'un d'eux avait 18 ans, l'autre 23 ans, décrit Fawzya en parlant de ses deux fils disparus. De très jeunes hommes, l'un s'appelait Emad, l'autre Mohamed… Le corps d'Emad est resté là-bas, il est enterré là-bas. Quant à celui de Mohamed, il nous est revenu. Nous n'avons plus rien, nous n'avons plus de revenus, nous sommes désormais des gens pauvres. Nous n'avons reçu aucun revenu depuis que nos fils sont morts. »Dans ce village de paysans, le travail dans les champs environnants paie peu, à peine 2 000 livres égyptiennes par mois, soit presque 40 euros. Un travail dont la tâche physique est rude, trop rude pour que des personnes âgées ou de jeunes mères ne puissent y prétendre. « Les gens sont épuisés, épuisés… Le gouvernement nous a aidé une fois à hauteur de 100 000 livres égyptiennes, mais on a besoin de revenus mensuels », explique Gamal.Si ces 100 000 livres, pour chaque famille de défunt, constituent une somme importante, ils ne pallient pas à l'absence de revenu régulier pour les foyers Nazlat Al Sharif et n'estompent guère la tristesse des familles. « Nous voulons nos enfants, pas de l'argent, se désole Fawzya. Chaque jeudi, nous nous rendons ensemble sur leurs tombes, je ne vais même plus sur la tombe de mon père ou ma mère, je vais sur la tombe de mon enfant, de mon fils, c'est tout. »Une nouvelle génération de jeunes hommes quitte peu à peu Nazlat Al Sharif pour la Libye, en quête de revenus pour leurs proches endeuillés. Très peu osent toutefois sauter le pas, encore traumatisés par le spectre funeste de ces inondations, meurtrières pour leurs aînés.À lire aussiLibye: 12 fonctionnaires condamnés dans le cadre de l'enquête sur les inondations de Derna

Reportage international
Égypte: un an après les inondations meurtrières en Libye, le deuil des familles de migrants

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 2:32


À Derna, en Libye, des inondations sans précédent faisaient plusieurs milliers de morts, il y a un an de cela, dont 145 ressortissants égyptiens, de jeunes hommes venus travailler sur la côte libyenne. Plus de la moitié de ces victimes égyptiennes étaient originaires d'un seul village, Nazlat Al Sharif, niché dans la vallée du Nil, à quelques heures de route au sud du Caire, un village qui a perdu à lui seul 75 jeunes hommes, des pères, des fils, des frères. Un an après, la douleur des familles est toujours vive et la situation financière de toute la communauté est en jeu. Gamal tremble de colère au souvenir de la catastrophe qui a brisé sa famille, au cours de laquelle il a perdu son fils unique, emporté par le torrent meurtrier à Derna, en Libye. « Mon fils est mort en Libye, mon fils Ayman ! se lamente-t-il. Il laisse derrière lui trois enfants et sa femme, une de ses filles est née après sa mort. » Adossés au mur d'une des petites maisons de terre du village, Gamal et ses voisins sont toujours sous le choc : « C'est un jour qui a marqué notre histoire, un jour affreux, affreux pour le village… », explique Gamal, adossé au mur d'une des petites maisons de terre de ce petit village de la vallée du Nil, en Égypte, dans lequel tous les habitants sont encore sous le choc.  « Il y a trois morts dans certaines maisons, trois morts, quinze pour la seule rue là-bas », pointe du doigt Youssef, une jeune homme du quartier.Au total, Nazlat Al Sharif, qui compte à peine un millier d'habitants, pleure la mort de 75 jeunes hommes. « C'est difficile pour les mères et les épouses, et les enfants sont encore jeunes, c'est vraiment une situation difficile et un sujet permanent, quelque chose qu'on ne peut évidemment pas oublier, pas au bout d'un an, ni même de deux ou je ne sais combien d'années. C'est dans le cœur et dans l'esprit des gens, c'est dur et c'est impossible à oublier », raconte Hind, qui a perdu son mari Mohamed.À écouter aussiReportage international - Inondations en Libye: un village égyptien endeuilléOutre la perte de leurs proches, les habitants du village comptaient sur l'argent qu'envoyaient ces jeunes travailleurs depuis la Libye, dont la disparition est tragiquement synonyme d'absence de revenus, pourtant essentiels pour tout le village et la communauté. « L'un d'eux avait 18 ans, l'autre 23 ans, décrit Fawzya en parlant de ses deux fils disparus. De très jeunes hommes, l'un s'appelait Emad, l'autre Mohamed… Le corps d'Emad est resté là-bas, il est enterré là-bas. Quant à celui de Mohamed, il nous est revenu. Nous n'avons plus rien, nous n'avons plus de revenus, nous sommes désormais des gens pauvres. Nous n'avons reçu aucun revenu depuis que nos fils sont morts. »Dans ce village de paysans, le travail dans les champs environnants paie peu, à peine 2 000 livres égyptiennes par mois, soit presque 40 euros. Un travail dont la tâche physique est rude, trop rude pour que des personnes âgées ou de jeunes mères ne puissent y prétendre. « Les gens sont épuisés, épuisés… Le gouvernement nous a aidé une fois à hauteur de 100 000 livres égyptiennes, mais on a besoin de revenus mensuels », explique Gamal.Si ces 100 000 livres, pour chaque famille de défunt, constituent une somme importante, ils ne pallient pas à l'absence de revenu régulier pour les foyers Nazlat Al Sharif et n'estompent guère la tristesse des familles. « Nous voulons nos enfants, pas de l'argent, se désole Fawzya. Chaque jeudi, nous nous rendons ensemble sur leurs tombes, je ne vais même plus sur la tombe de mon père ou ma mère, je vais sur la tombe de mon enfant, de mon fils, c'est tout. »Une nouvelle génération de jeunes hommes quitte peu à peu Nazlat Al Sharif pour la Libye, en quête de revenus pour leurs proches endeuillés. Très peu osent toutefois sauter le pas, encore traumatisés par le spectre funeste de ces inondations, meurtrières pour leurs aînés.À lire aussiLibye: 12 fonctionnaires condamnés dans le cadre de l'enquête sur les inondations de Derna

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Libye : les troupes d'Haftar progressent dans le sud-ouest du pays

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le changement de ton de Téhéran sur sa riposte contre Israël, le premier satellite sénégalais lancé en orbite et la progression de Kamala Harris dans les sondages américains. Libye : les troupes d'Haftar progressent dans le sud-ouest du pays En Libye, l'armée du maréchal Khalifa Haftar progresse vers le sud-ouest du pays. Quels sont les objectifs de l'armée nationale libyenne (ANL) en effectuant ce mouvement vers cette zone ? L'ANL chercherait notamment à prendre le contrôle de l'aéroport de Ghadamès, à la frontière de l'Algérie. Quelle est la position de l'Algérie à ce sujet ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI.  Iran : Téhéran va-t-il mettre ses menaces d'une riposte contre Israël à exécution ?  Plusieurs semaines après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran, l'Iran, qui avait promis une riposte contre Israël, semble changer sa position sur le sujet. Comment expliquer ce changement de ton ? Quelles nouvelles stratégies de riposte l'Iran pourrait-il envisager contre Israël ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI), spécialiste de l'Iran. Espace : Gaindesat-1A, premier satellite sénégalais envoyé en orbite Le Sénégal a envoyé son premier satellite à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de Vandenberg, en Californie, aux États-Unis. Pourquoi le satellite a-t-il été lancé depuis la Californie ? En quoi l'envoi de ce premier satellite est-il important pour le développement du pays ? Avec Guilhem Fabry, journaliste au service Afrique de RFI.  Présidentielle aux États-Unis : que valent les sondages ?  Depuis que Kamala Harris a été désignée comme nouvelle candidate démocrate à la présidentielle américaine, elle ne cesse de progresser dans les sondages face à Donald Trump. Comment expliquer cette progression rapide dans les sondages alors que Joe Biden peinait à dépasser son adversaire ? À quel point ces sondages sont-ils fiables et révélateurs des intentions de vote des Américains ? Avec Françoise Coste, historienne et professeur d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mahamat Déby en Libye pour discuter sécurité et migrations

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 22, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient également à vos questions sur une enquête sur les attaques du 7 octobre d'Human Rights Watch, sur les accusations contre l'abbé Pierre et sur la baisse de la production en Côte d'Ivoire. Israël - Gaza :  une enquête inédite sur l'attaque du 7 octobre Un récent rapport de Human Rights Watch accuse le Hamas et d'autres groupes armés de centaines de crimes de guerre lors de l'attaque du 7 octobre. Quels sont les autres groupes armés impliqués dans l'attaque selon l'organisation ? Quels nouveaux éléments apportent ce rapport ?Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFI. Tchad : Mahamat Déby en Libye pour discuter sécurité.À l'occasion d'un forum sur les migrations, Mahamat Idriss Déby aurait abordé avec les autorités libyennes la question des groupes rebelles installés dans le sud du pays. Ont-ils trouvé un accord pour sécuriser la frontière ?  Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. France : l'abbé pierre accusé d'agressions sexuelles Le fondateur d'Emmaüs, l'abbé Pierre est accusé par plusieurs femmes d'agressions sexuelles dans un rapport de l'association. Les faits se seraient déroulés entre 1970 et 2005. Comment expliquer ces révélations 17 ans après sa mort ? Comment ces enquêtes ont-elles été menées ?Avec Pierre Olivier, journaliste au service France. Cacao : la production en chute libre au Ghana et en Côte d'Ivoire Dans les deux pays, la production de cacao a connu une importante baisse cette saison. Avec le poids que représentent cette culture dans leurs économies. Que proposent les États ghanéen et ivoirien pour relancer la production ? Avec Séraphin Prao, économiste et enseignant-chercheur à l'Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Invité Afrique
En Libye: «Sans pression extérieure, il n'y aura pas de solution politique à moyen terme»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 22, 2024 4:34


La démission, mardi 16 avril, d'Abdoulaye Bathily, qui était à la tête de la Mission des Nations unies en Libye (Manul) remet en lumière un conflit qui dure depuis 2011, mais qui est presque tombé dans l'oubli. Avec la dégradation de la situation internationale et la multiplication des conflits, la Libye n'est plus la principale préoccupation de la communauté internationale. Cette démission - qui n'est pas la première à ce poste - révèle l'aspect quasiment inextricable de cette mission de l'ONU, confrontée aux divisions internationales et internes qui prédominent en Libye, comme l'affirme Kader Abderrahim, chercheur et auteur du recueil Géopolitique de la Libye, édité en mars chez Bibliomonde. Il répond aux questions d'Houda Ibrahim. RFI : Peut-on considérer aujourd'hui, après la démission d'Abdoulaye Bathily, que la situation est totalement bloquée ? Kader Abderrahim : Elle l'était avant la nomination d'Abdoulaye Bathily, puisque après la démission de son prédécesseur, Jan Kubis, il a fallu plusieurs mois afin que l'ONU et les pays rivaux se mettent d'accord sur un nouvel émissaire. Donc la situation de blocage préexistait. Et, aujourd'hui, je dirais qu'elle n'est pas pire, ni meilleure, d'ailleurs. C'est cela qui est inquiétant, parce que je crois qu'il faudra encore plusieurs mois pour nommer un successeur à Abdoulaye Bathily, compte tenu des intérêts contradictoires : d'abord des Libyens, mais également des pays qui s'ingèrent dans cette situation et dans ce chaos libyen. On remarque que le seul envoyé spécial africain (sur neuf), Abdoulaye Bathily, n'a pas été aidé par les démocraties occidentales. Pourquoi, à votre avis ?Encore une fois, c'est parce que je crois qu'il y a des intérêts contradictoires et que, dans le fond, notamment pour les pays qui ont participé à la guerre en 2011. Pour la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, via l'Otan - ce qui était une manière de contourner aussi le Conseil de sécurité, mais surtout l'Union africaine -, leurs intérêts sont contradictoires. Mais, également, ils considèrent que le statu quo, dans la mesure où le conflit ne déborde pas des frontières libyennes, leur convient parfaitement. Alors c'est à géométrie variable, parce que parfois le conflit déborde, et notamment sur la question migratoire qui est un enjeu extrêmement important pour la politique intérieure des États européens. Rien n'a été fait effectivement pour soutenir la démarche d'Abdoulaye Bathily, qui a eu beaucoup de mal et qui, dans la conférence de presse qu'il a faite pour annoncer sa démission, a aussi exprimé sa grande déception à l'égard du multilatéralisme.Que signifie alors ce nouvel échec pour l'ONU en Libye ? C'est la preuve que, dans le fond, lorsque les grandes puissances ne trouvent pas de terrain de convergence, de compromis, les conflits s'enlisent. Et on préfère un conflit gelé - c'est le cas en Libye -, à un conflit ouvert, qui nécessiterait évidemment des mesures plus énergiques : on l'a vu récemment entre l'Israël et l'Iran, on le voit à propos de l'Ukraine. Il semblerait que le conflit en Libye, qui n'est aujourd'hui pas seulement politique, mais qui est aussi un sujet de défense et de sécurité, puisse être contenu dans les frontières libyennes. Et tant qu'il ne déborde pas, finalement, les Européens et les Américains considèrent que leurs intérêts sont épargnés et que, dans le fond, ils peuvent se satisfaire d'une situation qu'ils ont eux-mêmes créée avec la guerre en Libye en 2011.Quels sont les scénarios à venir pour ce pays ? Les États-Unis, via la numéro deux de la Manul, vont-ils prendre les manettes de ce dossier ? Et quelles implications cela suppose ? D'abord, ça permet aux États-Unis de garder la main sur le dossier. Et, deuxièmement, encore une fois, cela permettra aux Américains de dicter ou d'orienter globalement les propositions que pourrait faire la successeure. Ceci étant, il y a aussi d'autres enjeux puisque, à travers les États-Unis, ceux qui agissent en seconde main, ce sont notamment les pays du Golfe, avec les Émirats arabes unis, avec l'Égypte, qui ont des intérêts stratégiques importants. C'est un pays frontalier de la Libye et que les alliés des Américains seront sans doute confortés par cette nomination à venir. Évidemment, il faut qu'elle soit confirmée. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] L'émissaire des Nations unies en Libye jette l'éponge

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le nombre de millionnaires en Afrique et sur la loi de mobilisation en Ukraine. Libye : l'émissaire des Nations unies jette l'éponge Abdoulaye Bathily, le 9e émissaire des Nations unies en Libye vient de démissionner. Comment expliquer qu'aucun des émissaires nommés jusqu'à présent n'arrive à trouver de solutions ? L'ONU pourrait-elle arrêter de soutenir le pays ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Afrique : vers une explosion du nombre de millionnaires ? Le cabinet de conseil Hentley and Partners révèle dans leur traditionnel rapport sur les grandes fortunes africaines que leur nombre devrait augmenter de 65% dans les prochaines années. Comment expliquer cette prévision ? Avec Ilham Cheblaouy, journaliste au service Afrique de RFI. Ukraine : une nouvelle loi de mobilisation a été promulguée Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a promulgué une loi pour mobiliser davantage d'hommes sur le front. Pourquoi cette loi est-elle controversée dans le pays ? Ce nouveau recrutement mobilisation va-t-il permettre de contenir les offensives russes ? Avec Ulrich Bounat, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé à l'Institut Open Diplomacy. 

Histoires du monde
Où l'on reparle de la monarchie en Libye

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Feb 7, 2024 2:45


durée : 00:02:45 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Devant l'impossibilité ne serait-ce que de se doter d'une nouvelle constitution, une partie de la classe politique libyenne pense sérieusement à une restauration monarchique.

InterNational
Où l'on reparle de la monarchie en Libye

InterNational

Play Episode Listen Later Feb 7, 2024 2:45


durée : 00:02:45 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Devant l'impossibilité ne serait-ce que de se doter d'une nouvelle constitution, une partie de la classe politique libyenne pense sérieusement à une restauration monarchique.

TV5MONDE - Internationales
Sonia Seneviratne

TV5MONDE - Internationales

Play Episode Listen Later Sep 23, 2023 53:42


Invitée : Sonia Seneviratne, climatologue suisse, vice-présidente du groupe de travail 1 du GIEC. En Libye, alors que la tempête Daniel a provoqué des milliers de morts, le risque de propagation des maladies fait craindre une deuxième catastrophe humanitaire. Gigantesques incendies, ouragans, canicules, moussons dévastatrices... Ces dernières années, les pays du monde entier ont connu au moins un épisode climatique extrême. Selon une récente étude de la revue scientifique « Nature », la fonte rapide des glaces de l'Antarctique impacterait directement les océans pendant des siècles. Au-delà du constat, quelles sont les solutions ? Le Sommet sur l'ambition climatique, voulu par Antonio Guterres en marge de la 78e assemblée générale de l'ONU, marque-t-il un nouveau cap dans la diplomatie climatique ? La Chine et les États-Unis, les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, sont les grands absents de l'événement. À l'approche de la COP28 aux Émirats arabes unis, les intérêts divergents des États continueront-ils à prévaloir ? La climatologue suisse Sonia Seneviratne répond. Présentation : Antoine Genton (TV5MONDE), Matthieu Goar (« Le Monde »).

Les histoires de 28 Minutes
Raphaël Llorca / Inondations meurtrières en Libye : un pays laissé à l'abandon ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 45:58


L'émission 28 Minutes du 20/09/2023 Renault et Mc Do plus forts que Macron et Biden ? "Les marques jouent au 21e siècle le rôle des romans populaires du 19e siècle" : c'est la thèse du dernier essai de Raphaël Llorca, intitulé "Le roman national des marques" (Éditions de l'Aube). Pour cet ancien communicant et expert en marketing politique, la France, comme dans de nombreuses démocraties, est confrontée à une crise de la représentation. Les politiques n'étant plus en mesure de porter les demandes de la société, les grands noms comme Ikea, McDonald's et SNCF se sont engouffrés dans ce que Raphaël Llorca appelle un "vide béant". Mais les marques ne se contentent pas de répondre à une demande. Elles agissent aussi sur l'imaginaire politique des Français et le façonnent. Ce sont des actrices politiques qui s'emparent du roman national, c'est-à-dire de la façon dont un pays et sa population se projettent et se racontent. Pour cette troisième publication, Raphaël Llorca est notre invité.  Inondations meurtrières en Libye : un pays laissé à l'abandon ? Le 10 septembre dernier, des milliers de personnes ont péri dans l'est de la Libye, en particulier dans la ville de Derna, submergée par les eaux après le passage dévastateur de la tempête Daniel. Conséquence : les deux barrages qui retiennent les eaux de la rivière qui traverse cette ville, peu habituée aux intempéries en cette saison, ont lâché. Si les pluies torrentielles — sans doute liées au changement climatique — relèvent d'une forme de fatalité, ce n'est pas le cas de l'effondrement des barrages. Ceux-ci présentaient des failles détectées dès 1998 mais négligées par les autorités locales. Alors, ces inondations auraient-elles pu être évitées ? Que révèlent-elles de l'état de la Libye, coupée en deux depuis 2011 et par ailleurs au cœur des grands enjeux contemporains dont les migrations internationales et le djihadisme islamiste ? On en débat sur le plateau de 28 Minutes.  Enfin, retrouvez les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 20 septembre 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Inondations meurtrières en Libye : un pays laissé à l'abandon ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 23:03


L'émission 28 Minutes du 19/20/2023 Inondations meurtrières en Libye : un pays laissé à l'abandon ? Le 10 septembre dernier, des milliers de personnes ont péri dans l'est de la Libye, en particulier dans la ville de Derna, submergée par les eaux après le passage dévastateur de la tempête Daniel. Conséquence : les deux barrages qui retiennent les eaux de la rivière qui traverse cette ville, peu habituée aux intempéries en cette saison, ont lâché. Si les pluies torrentielles — sans doute liées au changement climatique — relèvent d'une forme de fatalité, ce n'est pas le cas de l'effondrement des barrages. Ceux-ci présentaient des failles détectées dès 1998 mais négligées par les autorités locales. Alors, ces inondations auraient-elles pu être évitées ? Que révèlent-elles de l'état de la Libye, coupée en deux depuis 2011 et par ailleurs au cœur des grands enjeux contemporains dont les migrations internationales et le djihadisme islamiste ? On en débat sur le plateau de 28 Minutes.  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 20 septembre 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Reportage International
Inondations en Libye: un village égyptien endeuillé

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 19, 2023 2:32


Parmi les victimes des inondations en Libye, figurent 145 ressortissants égyptiens. Un village d'agriculteurs de la vallée du Nil est particulièrement touché par la catastrophe de Derna. Sur le millier d'habitants de Nazlat Al Sharif, une centaine de jeunes hommes avaient émigré pour travailler dans des entreprises de bâtiment en Libye, à Derna précisément. Quelque 75 d'entre eux sont morts. D'autres sont toujours portés disparus. L'onde de choc est immense dans le village. De notre correspondante au Caire,Pas une seule larme, mais le regard fixe. Sayed est comme happé par la photo de son frère qui s'affiche sur son téléphone. « C'est avant sa mort… Une photo de lui debout au bord de la mer, une photo souvenir », nous indique-t-il.Son jeune frère Mohamed prend la pose, souriant sur la corniche de Derna encore intacte. C'était il y a quelques mois. Ce jeune ouvrier de 20 ans a depuis été emporté par le torrent meurtrier qui a pulvérisé la ville libyenne.« Exactement une heure avant sa mort, il me parlait en direct sur Facebook. Il m'a dit “salue maman, papa, salue tout le monde, tous ceux que j'aime”… Il m'a demandé quand tout le monde viendrait le voir, je lui ai répondu dans un mois exactement si Dieu le veut », explique Sayed, le frère de Mohamed.Son corps a été découvert dans les eaux, puis rapatrié en Égypte par avion. « Il me manque… Je te ne te reverrai plus jamais, je ne te retrouverai pas, ta voix me manque . »À lire aussiInondations en Libye : dans la ville ravagée de Derna, un décor de fin du mondePoursuivre les recherchesAhmed, l'aîné de la fratrie, est allé le reconnaître à l'aéroport. « L'eau a rendu leurs corps après trois ou quatre jours. L'eau abîmait leur corps. Ce sont ses amis et ses collègues qui l'ont reconnu là-bas et une fois identifiés, leurs noms étaient écrits sur le corps, tout le monde avait son nom inscrit sur le corps, sur les pieds. »La plupart des victimes de Nazlat Al Sharif ont été retrouvées, mais d'autres sont toujours portées disparues. Certaines familles ont perdu deux, trois hommes.Ahmed appelle les autorités à poursuivre les recherches. « Qu'ils essaient de nous ramener les corps des gens qui ont disparu, ou qu'ils nous disent qu'ils les ont retrouvés et enterrés là-bas, pour atténuer la douleur des gens », lance Ahmed. « Les gens ici ne seront pas apaisés à moins de savoir si les corps sont retrouvés ou non. »À lire aussiLibye : le ressentiment monte à Derna contre les responsables politiquesOnde de chocDans le village, un homme de chaque foyer avait émigré à Derna pour travailler dans le bâtiment et envoyer de l'argent au pays. Dans une maison toute proche, Hamad pleure lui aussi la perte de son frère. « Mon frère, le plus âgé, est mort en Libye. Il travaillait pour nous, comme ouvrier, nous aidait, les parents, les enfants… C'est terminé… », lâche Hamad.Il va devoir prendre en charge sa mère et les cinq enfants de son frère disparu. Tous sont assis, serrés contre lui. « Que Dieu m'accorde les enfants de mon frère et que Dieu me fortifie si je les aide, mais je ne sais vraiment pas quoi faire, je n'ai pas de solution pour eux. »L'onde de choc, émotionnelle, financière, est immense dans ce petit village d'un millier d'habitants. « Tout le village est détruit psychologiquement, épuisé », souffle une femme, rencontrée dans le village.Le gouvernement égyptien a promis l'équivalent de 3 000 euros à chaque foyer endeuillé. Des aides bienvenues, soulignent les familles, mais qui ne vaudront jamais les vies emportées par les eaux de Derna.À écouter aussiLibye : « J'ai vu des images apocalyptiques et le désespoir dans les yeux des survivants »

Les matins
"Tu ne peux pas vraiment imaginer, c'est la puissance de Dieu" : à Derna, en Libye, au cœur du désastre

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 3:47


durée : 00:03:47 - Le Reportage de la Rédaction - Une semaine après les inondations qui ont fait plusieurs milliers de morts (11 300 selon l'ONU) et de disparus à l'est du pays, notre reporter a pu se rendre sur place pour rencontrer des habitants toujours sous le choc. Valentin Dunate nous plonge dans cette ville toujours bouleversée. - invités : Valentin Dunate

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Libye: des inondations empirées par la rupture des barrages

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la visite à Paris du président centrafricain et sur le retrait de l'Iphone 12 du marché français. Inondations en Libye : comment expliquer l'effondrement des barrages ? En Libye, la tempête Daniel a entraîné la rupture de deux barrages. Ces effondrements ont amplifié les dégâts des inondations. Pourquoi n'ont-ils pas résisté ? Avec Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis. Numérique : l'iPhone 12 retiré du marché français Depuis mercredi 13 septembre 2023, l'iPhone 12 est temporairement retiré du marché en France. La cause ? Ses ondes émises qui ne respectent pas les normes européennes. Pourquoi les autorités françaises prennent-elles cette décision maintenant, trois ans après sa commercialisation ? Les ondes émises par le téléphone sont-elles réellement dangereuses ?  Avec Simon Rozé, journaliste au service des Sciences de RFI. Centrafrique/France : une rencontre pour apaiser les relations diplomatiques Le président français Emmanuel Macron a rencontré le chef de l'État centrafricain Faustin-Archange Touadéra à Paris. Comment expliquer cette rencontre après des années de tensions entre les deux pays ? La France pourrait-elle convaincre la Centrafrique de s'éloigner de la Russie ? Avec Enrica Picco, directrice du projet Afrique Centrale à l'International Crisis group.  

Les matins
En Libye, au moins 11 300 morts à Derna selon l'ONU, une semaine après les inondations catastrophiques

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 17, 2023 7:06


durée : 00:07:06 - Journal de 8 h - Onze mille trois cents morts à Derna dans l'est de la Libye et plus de 10 000 disparus. C'est le nouveau bilan présenté ce matin par l'ONU, une semaine après les inondations catastrophiques provoquées par la tempête Daniel.

Le journal de 8H00
En Libye, au moins 11 300 morts à Derna selon l'ONU, une semaine après les inondations catastrophiques

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 17, 2023 7:06


durée : 00:07:06 - Journal de 8 h - Onze mille trois cents morts à Derna dans l'est de la Libye et plus de 10 000 disparus. C'est le nouveau bilan présenté ce matin par l'ONU, une semaine après les inondations catastrophiques provoquées par la tempête Daniel.

Les journaux de France Culture
En Libye, au moins 11 300 morts à Derna selon l'ONU, une semaine après les inondations catastrophiques

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 17, 2023 7:06


durée : 00:07:06 - Journal de 8 h - Onze mille trois cents morts à Derna dans l'est de la Libye et plus de 10 000 disparus. C'est le nouveau bilan présenté ce matin par l'ONU, une semaine après les inondations catastrophiques provoquées par la tempête Daniel.

C'est arrivé demain
Rony Brauman, ancien président de MSF, sur les catastrophes aux Maroc et en Libye

C'est arrivé demain

Play Episode Listen Later Sep 16, 2023 14:00


Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce samedi, Rony Brauman.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Pourquoi les inondations sont si meurtrières en Libye…

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 8:37


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Salut l'info !
Aide d'urgence au Maroc et en Libye, mystères sous l'océan et le retour des Rolling Stones

Salut l'info !

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 18:14


durée : 00:18:14 - Aide d'urgence au Maroc et en Libye, mystères sous l'océan et le retour des Rolling Stones - Comment s'organisent les secours après une catastrophe, une étrange boule dorée dans l'océan et une nouvelle chanson des Rolling Stones : c'est à écouter dans le nouvel épisode de "Salut l'info !"

Journal de l'Afrique
Inondations en Libye : la "plupart" des morts auraient pu être évitées, selon l'ONU

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 14:15


La plupart des milliers de morts dans les inondations dans l'est de la Libye "auraient pu être évitées", a estimé jeudi le patron de l'Organisation météorologique mondiale qui dépend de l'ONU. L'accès à la zone sinistrée reste toutefois très difficile après la destruction de routes et de ponts, ainsi que les dommages causés aux lignes électriques et téléphoniques coupées dans de vastes zones, où au moins 30 000 personnes se sont retrouvées sans abri.

Expliquez-nous le monde
Inondations meurtrières en Libye : le chaos d'un Etat sans Etat

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 9:04


Plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de morts en Libye à la suite d'inondations monstres : bilan du passage de la tempête Daniel sur un pays sans administration et en proie au chaos. Douze ans après la chute de Kadhafi, la Libye est un Etat sans Etat, plaque tournante des trafics les plus sordides. Comme en est-elle arrivée là ? On vous explique !

Les journaux de France Culture
Inondations en Libye, le bilan ne cesse d'empirer

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 14:01


durée : 00:14:01 - Journal de 7 h - Une ville dévastée et des morts qui pourraient se compter en dizaines de milliers en Libye. La ville de Derna, près de la Méditerranée, a été littéralement éventrée par les eaux.

Le journal de 7h00
Inondations en Libye, le bilan ne cesse d'empirer

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 14:01


durée : 00:14:01 - Journal de 7 h - Une ville dévastée et des morts qui pourraient se compter en dizaines de milliers en Libye. La ville de Derna, près de la Méditerranée, a été littéralement éventrée par les eaux.

Les matins
Au moins 2 300 morts après les inondations en Libye, la France envoie de l'aide

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 15:11


durée : 00:15:11 - Journal de 8 h - Les disparus se comptent par milliers en Libye après de violentes inondations. Il y a au moins 2 300 morts mais ce bilan risque encore de s'aggraver. La France va envoyer un hôpital de campagne dans les prochaines heures.

Les matins
Inondations en Libye : comment accéder aux milliers de victimes ? Défi pour les sauveteurs et la presse

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 6:21


durée : 00:06:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La ville de Derna, dans l'est libyen, craint un bilan très lourd, après des pluies diluviennes et la rupture de barrages. Malgré l'accès difficile à cette ville de 100 000 habitants et l'incertitude sur le nombre de victimes, la presse cherche à rendre compte de l'ampleur de la catastrophe.

Les matins
Politiques migratoires / inondations en Libye

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 150:18


durée : 02:30:18 - Les Matins - par : Guillaume Erner - De la droite qui milite pour un référendum, à la gauche qui demande des mesures "humanistes", comment le débat pour une nouvelle politique migratoire est-il instrumentalisé par la classe politique ? / La tempête Daniel a frappé la Libye, après son passage en Grèce, en Turquie, et en Bulgarie. - invités : Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris; Camille Le Coz Chercheuse au sein du think tank Migration Policy Institute

Un jour dans le monde
Pourquoi les inondations dévastatrices en Libye vont encore renforcer l'instabilité politique

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 3:29


durée : 00:03:29 - Le monde à 18h51 - par : Franck MATHEVON - Dans la région de Derna en Libye, les inondations ont fait des milliers de morts et de disparus. Impossible à ce stade de donner des estimations plus précises. Dans ce pays coupé en deux, des divisions politiques jouent un rôle majeur dans une telle catastrophe.

Le journal de 8H00
Au moins 2 300 morts après les inondations en Libye, la France envoie de l'aide

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 15:11


durée : 00:15:11 - Journal de 8 h - Les disparus se comptent par milliers en Libye après de violentes inondations. Il y a au moins 2 300 morts mais ce bilan risque encore de s'aggraver. La France va envoyer un hôpital de campagne dans les prochaines heures.

Les enjeux internationaux
Inondations en Libye : un désastre humanitaire sur fond de crise politique

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 10:50


durée : 00:10:50 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - C'est une véritable tragédie humanitaire qui se déroule en ce moment en Libye : la tempête Daniel a frappé le pays dimanche après-midi, après son passage en Grèce, en Turquie, et en Bulgarie. - invités : Jalel Harchaoui Spécialiste de la Libye, attaché supérieur de recherches à Global Initiative against Transnational Organized Crime à Genève, ancien chercheur à l'Institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas

Les journaux de France Culture
Au moins 2 300 morts après les inondations en Libye, la France envoie de l'aide

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 15:11


durée : 00:15:11 - Journal de 8 h - Les disparus se comptent par milliers en Libye après de violentes inondations. Il y a au moins 2 300 morts mais ce bilan risque encore de s'aggraver. La France va envoyer un hôpital de campagne dans les prochaines heures.

À la une
Les chantiers du gouvernement Legault

À la une

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 22:57


Les partis d'opposition n'ont pas mis de temps à critiquer le gouvernement Legault au sujet de l'inflation à l'occasion de la rentrée parlementaire à Québec. En Libye, Le bilan des morts et des disparus continue de s'alourdir. Le pays n'a pas fini de compter ses morts après les inondations subites provoquées par une rare tempête tropicale.

Journal de l'Afrique
Au moins 2 300 personnes ont péri dans les inondations en Libye

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 11:26


Au moins 2 300 personnes ont péri dans les inondations qui ont dévasté la ville de Derna dans l'est de la Libye, selon les services de secours, mais les autorités et la Croix-Rouge craignent mardi un bilan beaucoup plus lourd. Yann Fridez, chef de la délégation de la Croix-Rouge en Libye était notre invité.

Le journal de 18h00
En Libye, au moins 2 300 morts et des milliers de disparus dans des inondations

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 19:38


durée : 00:19:38 - Journal de 18h - La tempête Daniel a ravagé la ville de Derna, 100.000 habitants, dans l'est du pays.

Les journaux de France Culture
En Libye, au moins 2 300 morts et des milliers de disparus dans des inondations

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 19:38


durée : 00:19:38 - Journal de 18h - La tempête Daniel a ravagé la ville de Derna, 100.000 habitants, dans l'est du pays.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Pourquoi la rentrée 2023 inquiète particulièrement les étudiants, combats mortels en Libye, la France a de + en + de millionnaires... Actus du jour

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Aug 16, 2023 7:14


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Guerre au Yémen, Élections en Libye, Rebelles du Fact, Tuchel au Bayern

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 27, 2023 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Tchad : 380 rebelles du Fact condamnés à perpétuité, graciés. Par Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Accord Iran/Arabie saoudite : un signe d'espoir pour le Yémen ? Par Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI. Libye : vers des élections générales ? Par Jalel Harchaoui, chercheur associé au sein du Royal United Services Institute de Londres. Foot : pourquoi l'entraîneur du Bayern a-t-il été renvoyé ? Par Hugo Moissonnier, journaliste au service des sports de RFI.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Archives d'Afrique
En Libye, Mouammar Kadhafi joue les trouble-fête (3&4)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 49:00


Après avoir renversé la monarchie qui dirigeait la Libye depuis 1951 et condamné le roi Idris 1er à l'exil, le tout nouveau colonel Kadhafi devient l'homme fort de ce vaste ensemble sahélien. Grand admirateur de Nasser et de son panarabisme, Mouammar Kadhafi lui emprunte pour mener à bien sa révolution son modèle de gouvernement en créant un Conseil de la révolution.

On est fait pour s'entendre
L'INTÉGRALE-DGSE : confidences d'un ancien espion otage en Libye

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 39:57


Celui que ''Jour J'' reçoit ce soir a ressenti le froid de la mort qui approche. Pierre Martinet, militaire, ancien agent de la DGSE, a été l'otage de révolutionnaires libyens pendant 10 jours. Jusqu'à sa libération, il a cru souvent sa dernière heure arrivée, quand on lui couvrait la tête d'une cagoule ou qu'on lui posait le canon d'un pistolet sur la tempe. "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité internationale, culturelle, économique et politique. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament reçoit un acteur de l'actualité et revient avec lui sur une date fondamentale de sa vie. Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 08 novembre 2022