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Dans la rubrique "La voix des textes" :- lecture d'une nouvelle "Les vieux" extraite des "Lettres de mon moulin" d'Alphonse DAUDET par Mercedes TORMO qui dirige l'atelier théâtre de l'UTL et Michel BORRELL qui participe à cet atelier .Extraits musicaux que vous pourrez entendre dans ce podcast :1/ Suite de farandoles provençales2/Ave Maria provençal de Xavier de Fourvière3/ Schubert : Piano trio n°2 en E flat majeur4/ Concerto n° 20 in D Minor- Allegro assai de Mozart par Khatia BuniatishviliHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il était une fois un prêtre trop gourmand qui expédia et sabota trois messes de Noël pour passer plus vite à table. Dindes truffées, anguilles et vins dorés… les détails de l'exquis menu du réveillon eurent raison de ses bonnes intentions. Très tôt à table, dans un château provençal imaginaire, il mangea et but tellement qu'il mourut durant la nuit sans avoir pu se repentir. Dieu pour le punir le condamna à célébrer 300 messes de noël avant de pouvoir entrer au paradis. D'après Alphonse Daudet.
Quand on pense à un écrivain marquant et célèbre du Sud, on pense très souvent à Alphonse Daudet et son fameux moulin de Fontvieille. Mais ce que j'ignorais jusqu'à peu, c'est que son moulin n'était pas le sien et d'ailleurs vous allez voir qu'il n'a pas tant été dans le Sud que ça notre ami.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inauguration du mémorial rappelant l'holocauste des Roms à Lety - 100e anniversaire de la section tchèque au Lycée Alphonse Daudet de Nîmes
Inauguration du mémorial rappelant l'holocauste des Roms à Lety - 100e anniversaire de la section tchèque au Lycée Alphonse Daudet de Nîmes
Quelques lectures de saison pour perpétuer l'esprit de Noël tel qu'il a pu exister dans la civilisation européenne (et tel qu'il a disparu éradiqué par le consumérisme contemporain... Deux contes : Les Trois Messes basses et Un Chant de Noël.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Prix Goncourt est remis ce mardi 7 novembre. À cette occasion, on reçoit Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire et spécialiste du XXème siècle, pour le livre "120 ans de Prix Goncourt : Une histoire littéraire française", écrit avec Catherine Valenti (Perrin/Omnibus). L'année 2023 marque le 120e anniversaire du prix littéraire créé par Edmond de Goncourt par voie de testament : le premier prix Goncourt a en effet été attribué le 21 décembre 1903 à John-Antoine Nau pour son roman Force ennemie. Il paraissait donc pertinent de célébrer cet anniversaire par un ouvrage s'attachant à retracer l'histoire de ce prix qui s'est rapidement imposé comme le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français. En 1892, Edmond de Goncourt nomme pour exécuteur testamentaire son ami Alphonse Daudet, " à la charge pour lui de constituer, dans l'année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire dont la fondation a été, tout le temps de notre vie d'hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne, et qui a pour objet la création d'un prix annuel de 5 000 francs destiné à un ouvrage littéraire, et d'une rente annuelle de 6 000 francs au profit de chacun des membres de la société ". Ce n'est pourtant que onze ans plus tard, le 19 janvier 1903, que naît cette " contre-Académie française " – constituée pour mettre en valeur le roman, genre méprisé par les Immortels du quai Conti – dont le prix est rapidement devenu le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français. Cet ouvrage encyclopédique, composé de 120 notices, érudit mais souvent drôle dans la forme comme dans le fond, s'intéresse aux grandes controverses qui ont agité le paysage littéraire français comme aux polémiques, aux conflits et aux psychodrames qui secouent régulièrement l'Académie Goncourt. Chaque roman primé se découvre dans son contexte littéraire, politique, social et culturel. C'est aussi toute l'histoire de France qui défile, la littérature de notre pays étant le reflet de ses combats et de ses épreuves. De la Grande Guerre à la décolonisation en passant par la Shoah, Vichy, et les questions de mœurs, l'exil, l'identité, le deuil, la sexualité... Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 11h30 à 13h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
« J'entends des voix » de Laurence Bibot entend : Spécial Congo. Le Prix Goncourt est remis ce mardi 7 novembre. À cette occasion, on reçoit Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire et spécialiste du XXème siècle, pour le livre "120 ans de Prix Goncourt : Une histoire littéraire française", écrit avec Catherine Valenti (Perrin/Omnibus). L'année 2023 marque le 120e anniversaire du prix littéraire créé par Edmond de Goncourt par voie de testament : le premier prix Goncourt a en effet été attribué le 21 décembre 1903 à John-Antoine Nau pour son roman Force ennemie. Il paraissait donc pertinent de célébrer cet anniversaire par un ouvrage s'attachant à retracer l'histoire de ce prix qui s'est rapidement imposé comme le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français. En 1892, Edmond de Goncourt nomme pour exécuteur testamentaire son ami Alphonse Daudet, " à la charge pour lui de constituer, dans l'année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire dont la fondation a été, tout le temps de notre vie d'hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne, et qui a pour objet la création d'un prix annuel de 5 000 francs destiné à un ouvrage littéraire, et d'une rente annuelle de 6 000 francs au profit de chacun des membres de la société ". Ce n'est pourtant que onze ans plus tard, le 19 janvier 1903, que naît cette " contre-Académie française " – constituée pour mettre en valeur le roman, genre méprisé par les Immortels du quai Conti – dont le prix est rapidement devenu le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français. Cet ouvrage encyclopédique, composé de 120 notices, érudit mais souvent drôle dans la forme comme dans le fond, s'intéresse aux grandes controverses qui ont agité le paysage littéraire français comme aux polémiques, aux conflits et aux psychodrames qui secouent régulièrement l'Académie Goncourt. Chaque roman primé se découvre dans son contexte littéraire, politique, social et culturel. C'est aussi toute l'histoire de France qui défile, la littérature de notre pays étant le reflet de ses combats et de ses épreuves. De la Grande Guerre à la décolonisation en passant par la Shoah, Vichy, et les questions de mœurs, l'exil, l'identité, le deuil, la sexualité... Polar et littérature de genre avec Michel Dufranne : Novembre est le mois de "Lisez-vous le belge ?", il sera question de 2 "polars" belges : - Paul Colize, Devant Dieu et les hommes, Éditions Hervé Chopin - Clarence Pitz, Les enfants du serpent, Phénix noir Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 11h30 à 13h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
EPISODE 1617: In this second KEEN ON interview with Julian Barnes, the distinguished British writer, Andrew talks to Julian about growing up in England, his lifelong romance with Europe and that "golden" generation of British writers Julian Barnes was born in Leicester, England on January 19, 1946. He was educated at the City of London School from 1957 to 1964 and at Magdalen College, Oxford, from which he graduated in modern languages (with honours) in 1968. After graduation, he worked as a lexicographer for the Oxford English Dictionary supplement for three years. In 1977, Barnes began working as a reviewer and literary editor for the New Statesman and the New Review. From 1979 to 1986 he worked as a television critic, first for the New Statesman and then for the Observer. Barnes has received several awards and honours for his writing, including the 2011 Man Booker Prize for The Sense of an Ending. Three additional novels were shortlisted for the Man Booker Prize (Flaubert's Parrot 1984, England, England 1998, and Arthur & George 2005). Barnes's other awards include the Somerset Maugham Award (Metroland 1981), Geoffrey Faber Memorial Prize (FP 1985); Prix Médicis (FP 1986); E. M. Forster Award (American Academy and Institute of Arts and Letters, 1986); Gutenberg Prize (1987); Grinzane Cavour Prize (Italy, 1988); and the Prix Femina (Talking It Over 1992). Barnes was made a Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres in 1988, Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres in 1995 and Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres in 2004. In 1993 he was awarded the Shakespeare Prize by the FVS Foundation and in 2004 won the Austrian State Prize for European Literature. In 2011 he was awarded the David Cohen Prize for Literature. Awarded biennially, the prize honours a lifetime's achievement in literature for a writer in the English language who is a citizen of the United Kingdom or the Republic of Ireland. He received the Sunday Times Award for Literary Excellence in 2013 and the 2015 Zinklar Award at the first annual Blixen Ceremony in Copenhagen. In 2016, the American Academy of Arts & Letters elected Barnes as an honorary foreign member. Also in 2016, Barnes was selected as the second recipient of the Siegfried Lenz Prize for his outstanding contributions as a European narrator and essayist. On 25 January 2017, the French President appointed Julian Barnes to the rank of Officier in the Ordre National de la Légion d'Honneur. The citation from the French Ambassador in London, Sylvie Bermann, reads: 'Through this award, France wants to recognize your immense talent and your contribution to raising the profile of French culture abroad, as well as your love of France.' He was awarded the 2021 Jerusalem Prize and the 2021 Yasnaya Polyana Prize, the latter for his book Nothing to Be Frightened Of. Also in 2021, he was awarded the Jean Bernard Prize, so named in memory of the great specialist in hematology who was a member of the French Academy and chaired the Academy of Medicine. Julian Barnes has written numerous novels, short stories, and essays. He has also translated a book by French author Alphonse Daudet and a collection of German cartoons by Volker Kriegel. His writing has earned him considerable respect as an author who deals with the themes of history, reality, truth and love. Barnes lives in London. Named as one of the "100 most connected men" by GQ magazine, Andrew Keen is amongst the world's best known broadcasters and commentators. In addition to presenting KEEN ON, he is the host of the long-running How To Fix Democracy show. He is also the author of four prescient books about digital technology: CULT OF THE AMATEUR, DIGITAL VERTIGO, THE INTERNET IS NOT THE ANSWER and HOW TO FIX THE FUTURE. Andrew lives in San Francisco, is married to Cassandra Knight, Google's VP of Litigation & Discovery, and has two grown children. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Episode 1615: In this KEEN ON show, Andrew talks to Julian Barnes, author of ELIZABETH FINCH, about the polytheism of antiquity and how to become somebody who can pass on wisdom Julian Barnes was born in Leicester, England on January 19, 1946. He was educated at the City of London School from 1957 to 1964 and at Magdalen College, Oxford, from which he graduated in modern languages (with honours) in 1968. After graduation, he worked as a lexicographer for the Oxford English Dictionary supplement for three years. In 1977, Barnes began working as a reviewer and literary editor for the New Statesman and the New Review. From 1979 to 1986 he worked as a television critic, first for the New Statesman and then for the Observer. Barnes has received several awards and honours for his writing, including the 2011 Man Booker Prize for The Sense of an Ending. Three additional novels were shortlisted for the Man Booker Prize (Flaubert's Parrot 1984, England, England 1998, and Arthur & George 2005). Barnes's other awards include the Somerset Maugham Award (Metroland 1981), Geoffrey Faber Memorial Prize (FP 1985); Prix Médicis (FP 1986); E. M. Forster Award (American Academy and Institute of Arts and Letters, 1986); Gutenberg Prize (1987); Grinzane Cavour Prize (Italy, 1988); and the Prix Femina (Talking It Over 1992). Barnes was made a Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres in 1988, Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres in 1995 and Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres in 2004. In 1993 he was awarded the Shakespeare Prize by the FVS Foundation and in 2004 won the Austrian State Prize for European Literature. In 2011 he was awarded the David Cohen Prize for Literature. Awarded biennially, the prize honours a lifetime's achievement in literature for a writer in the English language who is a citizen of the United Kingdom or the Republic of Ireland. He received the Sunday Times Award for Literary Excellence in 2013 and the 2015 Zinklar Award at the first annual Blixen Ceremony in Copenhagen. In 2016, the American Academy of Arts & Letters elected Barnes as an honorary foreign member. Also in 2016, Barnes was selected as the second recipient of the Siegfried Lenz Prize for his outstanding contributions as a European narrator and essayist. On 25 January 2017, the French President appointed Julian Barnes to the rank of Officier in the Ordre National de la Légion d'Honneur. The citation from the French Ambassador in London, Sylvie Bermann, reads: 'Through this award, France wants to recognize your immense talent and your contribution to raising the profile of French culture abroad, as well as your love of France.' He was awarded the 2021 Jerusalem Prize and the 2021 Yasnaya Polyana Prize, the latter for his book Nothing to Be Frightened Of. Also in 2021, he was awarded the Jean Bernard Prize, so named in memory of the great specialist in hematology who was a member of the French Academy and chaired the Academy of Medicine. Julian Barnes has written numerous novels, short stories, and essays. He has also translated a book by French author Alphonse Daudet and a collection of German cartoons by Volker Kriegel. His writing has earned him considerable respect as an author who deals with the themes of history, reality, truth and love. Barnes lives in London. Named as one of the "100 most connected men" by GQ magazine, Andrew Keen is amongst the world's best known broadcasters and commentators. In addition to presenting KEEN ON, he is the host of the long-running How To Fix Democracy show. He is also the author of four prescient books about digital technology: CULT OF THE AMATEUR, DIGITAL VERTIGO, THE INTERNET IS NOT THE ANSWER and HOW TO FIX THE FUTURE. Andrew lives in San Francisco, is married to Cassandra Knight, Google's VP of Litigation & Discovery, and has two grown children. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alphonse Daudet's "The Pope's Mule" is the amusing story of an animal that waited patiently for seven years to repay a man who mistreated her.
La Chèvre de Monsieur Seguin est une nouvelle écrite par Alphonse Daudet, dans son recueil des "Lettres de mon moulin". Un classique des contes pour enfants. Illustratrice : https://www.instagram.com/yoshinekocat/?hl=fr
Tartarin On The Alps
The Immortal Or, One Of The "Forty." (L'immortel) - 1877
Tartarin of Tarascon
Fromont and Risler — Complete
Hodiaŭ antaŭ la mikrofono Rafa, Brandono kaj Hanso bonvenigas iom nekutiman gaston. Verŝajne ĉiuj jam pri ĝi aŭdis, sed kompreneble indas esplori, kion ĝi scias, kaj kion ĝi prognozas pri Esperanto, Usone persone, kaj ĉio alia. Temas ja pri aŭtomato, kiun ni trovas Gasto Plene Trompema. Ligiloj ChatGPT en Vikipedio Usona Landa Kongreso NASK pretiga kurso Brita Kongreso UEA en konscio de Esperantistoj Tartarin de Alphonse Daudet, tradukita de Jean Delor kaj Paul Le Brun Al Torento (senpage alŝutebla) “The Crucible” (Angla Vikipedio)
El mundo se está olvidando de la magia, y las criaturas mágicas quieren incendiando todo. ¡Se ha abierto un juicio por daños al mundo moderno! La culpable, una anciana con alas... No te lo pierdas. Las hadas de Francia de Alphonse Daudet.
Cinquième épisode consacré aux Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet : Les oranges. A l'heure de la traçabilité physique des produits qui nous entourent, Alphonse Daudet prend la tangente via la traçabilité sentimentale d'un fruit. Les oranges.... que l'urbain modern contemple plus souvent sur les étalages que dans les arbres. Un voyage nostalgique sous le soleil de Corse et d'Algérie.... Musique de Frédéric Chopin, Mazurka. Un grand merci aux personnes qui me suivent et m'encouragent ! N'hésitez pas à découvrir du contenu inédit sur ma page Tipeee : https://fr.tipeee.com/les-contes-du-soir/ Les Contes du soir est à écouter sur les principales plateformes de podcast : iTunes : http://apple.co/36pTf4B Spotify : http://spoti.fi/3kY5k4T Deezer : http://bit.ly/2LK3PLz Et à suivre sur les réseaux sociaux : YouTube : https://bit.ly/325dUau Instagram https://bit.ly/3n3DrKz Facebook : https://bit.ly/31cOyHJ
Teutsch, Katharinawww.deutschlandfunk.de, BüchermarktDirekter Link zur Audiodatei
ESSENTIEL, le rendez-vous culture de RCJ. Sandrine Sebbane reçoit Sandrine Sebbane reçoit Tatiana de Rosnay pour son livre « Nous irons mieux demain » aux éditions Robert Laffont et Didier Caron & Pierre Azema pour la pièce « Zola l'infréquentable » au théâtre de la Contrescarpe À propos du livre : « Nous irons mieux demain » paru aux éditions Robert Laffont Mère célibataire de vingt-huit ans, ébranlée par le décès récent de son père, Candice Louradour mène une vie sans saveur. Un soir d'hiver pluvieux, à Paris, elle est témoin d'un accident de la circulation. Une femme est renversée et grièvement blessée. Bouleversée, Candice lui porte assistance, puis se rend à son chevet à l'hôpital. Petit à petit, la jeune ingénieure du son et la convalescente se lient d'amitié. Jusqu'au jour où Dominique demande à Candice de pénétrer dans son appartement pour y récupérer quelques affaires. Dès lors, tout va basculer... Pourquoi Candice a-t-elle envie de fouiller l'intimité d'une existence dont elle ne sait finalement rien ? Et qui est cette Dominique Marquisan, la cinquantaine élégante, si solitaire et énigmatique ? Nous irons mieux demain retrace le chemin d'une femme fragile vers l'acceptation de soi, vers sa liberté. Il fait aussi écho aux derniers mots d'Émile Zola, le passager clandestin de cette histoire. À propos de la pièce: « Zola l'infréquentable » au théâtre de la Contrescarpe Le 5 janvier 1895, Émile Zola dîne, comme à l'accoutumée, chez son ami Alphonse Daudet. Le fils de ce dernier, Léon Daudet, pamphlétaire nationaliste et antisémite, rentre de l'École Militaire où il vient d'assister à la dégradation du capitaine Dreyfus, événement qu'il couvre pour Le Figaro. Son article est prêt. Il en donne un résumé ignominieux. Zola s'indigne. De cette confrontation, Émile Zola ressort transfiguré. Il décide alors de se lancer dans ce qui devient déjà « l'Affaire ». C'est ce soir-là que tout a commencé. Texte et mise en scène : Didier CARON Distribution : Pierre AZÉMA et Bruno PAVIOT Créateur lumières : Denis SCHLEPP Costumes : Mélisande de SERRES Scénographe : Capucine GROU-RADENEZ Perruques : Vincenzo FERRANTE
Une histoire écrite par Alphonse Daudet interprétée par Céline Kallmann, réalisation et musique Alexandre Ferreira, production Benjamin Muller. Générique : Vlad Gluschenko - Time / Alexandre Ferreira. Retrouvez Encore une histoire sur Instagram, Facebook et Twitter.
A treasure chest of the written and spoken word, this collection is read by brilliant actors who make this audio anthology a genuine treat for the listener. This audio recording includes the following short stories: - "Reginald on House Parties" by Saki, read by Nigel Hawthorne- "The Sphinx without a Secret" by Oscar Wilde, read by Martin Jarvis- "Tobermory" by Saki, read by Barbara Leigh-Hunt- "On Being Idle" by Jerome K. Jerome, read by Hugh Laurie- "For Better or Worse" by W.W. Jacobs, read by Joanna David- "The Model Millionaire" by Oscar Wilde, read by T. P. McKenna- "The Garden of Truth" by E. Nesbit, read by Harriet Walker- "The Cat That Walked by Himself" by Rudyard Kipling, read by Liza Goddard- "The Girl from Arles" by Alphonse Daudet, read by Stephen Fry- "Mr. & Mrs. Dove" by Katherine Mansfield, read by Rosalind Ayres- "Georgie Porgie" by Rudyard Kipling, read by Edward Fox- "Caterpillars" by E. F. Benson, read by Patrick Malahide- "Lost Hearts" by M. R. James, read by Richard Pasco- "Ship to Tarshish" by John Buchan, read by Iain Cuthbertson- "The Tell-Tale Heart" by Edgar Allan Poe, read by Richard Pasco- "The Man of the Night" by Edgar Wallace, read by Robin Bailey- "Dr. Heidegger's Experiment" by Nathaniel Hawthorne, read by Nicky Henson- "B-24" by Sir Arthur Conan Doyle, read by Brian Cox- "Pat Hobby & Orson Welles" by F. Scott Fitzgerald, read by Kerry Shale- "Mad" by Guy de Maupassant, read by Derek Jacobi- "The Black Cat" by Edgar Allan Poe, read by Richard Griffiths- "The Monkey's Paw" by W. W. Jacobs, read by Patrick Malahide
Le village de Châteauneuf, évoqué par Alphonse Daudet dans une de ses plus célèbres Lettres, « La Mule du pape », doit sa célébrité à ses papes peut-être, et sans doute à ses vins. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
El 22 de abril se conmemora el #DíaDeLaTierra con esto en mente la lectura de hoy es Wood'stown de Alphonse Daudet, de este relato puede partir un debate, imprescindible en un mundo acuciado por problemas ambientales, sobre la naturaleza y nuestro papel en ella. Links del Tío: https://linkr.bio/elclubdeltio
El 22 de abril se conmemora el #DíaDeLaTierra con esto en mente la lectura de hoy es Wood'stown de Alphonse Daudet, de este relato puede partir un debate, imprescindible en un mundo acuciado por problemas ambientales, sobre la naturaleza y nuestro papel en ella. Links del Tío: https://linkr.bio/elclubdeltio
“The Last Class,” Alphonse Daudet's elegiac story of the lives of ordinary people changing against the background of war with a foreign power.
Düzyazı Baladlar - Alphonse Daudet sesli öykü
Düzyazı Baladlar - Alphonse Daudet sesli öykü
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George Grosz hat die Geschichte des Herrn Tartarin (von Alphonse Daudet) neu illustriert. Peter Panter entdeckt darin die Visagen preußischer Maulhelden des Weltkrieges (Weltbühne, 22.9.1921).
Lors de la nuit de Noël, le sacristain Garrigou, représentant le diable, va faire commettre au révérend dom Balaguère un péché de gourmandise. En effet, chargé de célébrer trois messes consécutives, le saint homme ne pense qu'au réveillon qui l'attend après son office. Si la première messe se passe presque sans encombre, les deux autres se succèdent à un rythme de plus en plus effréné. La clochette de Garrigou tinte pour l'inciter à se dépêcher. Pris d'une folie de gourmandise, le prêtre escamote la dernière messe à tel point qu'il en devient inaudible. Après l'office, impatient de festoyer, dom Balaguère s'empiffre et boit tant et si bien qu'il meurt d'une attaque au cours de la nuit. Pour ce crime dont il n'a pas pu se repentir de son vivant, il sera condamné à redire au même endroit trois cents messes.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste1. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud2, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence10. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné (prix de Jouy de l'Académie française), Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
13 MAYIS 2021 DÜNYA TARİHİNDE BUGÜN YAŞANANLAR 1888 - Brezilya'da kölelik kesin olarak kaldırıldı. Yasanın çıkmasında; kölelik karşıtı eylemlerin yanı sıra, köle sahibi olmanın, yeni gelen Avrupalı göçmenleri çalıştırmaktan daha masraflı olmasının da etkisi vardı. 1929 - İran'ın Horasan bölgesinde deprem oldu: Yaklaşık 3000 kişi öldü. 1940 - Birleşik Krallık Başbakanı Winston Churchill ünlü konuşmasını yaptı: "Size kan, ter ve gözyaşından başka vadedecek bir şeyim yok." TÜRKİYE TARİHİNDE BUGÜN YAŞANANLAR 1949 - Yazar Rıfat Ilgaz, Cumhurbaşkanı'na hakaretten üç yıl, Mısır Kralı ve İran Şahı'na hakaretten yedi ay, Aziz Nesin de Mısır Kralı ve İran Şahı'na yayın yoluyla hakaretten yedi ay hapis cezası aldı. 1950 - Ereğli Kömür İşletmeleri'nde Türkiye'nin ilk siyasal grevi yapıldı. 2014 - Soma Kömür İşletmeleri A.Ş. tarafından işletilen bir madende çıkan yangın sonucunda, 301 maden işçisi hayatını kaybetti, 80 işçi yaralandı. BUGÜN DOĞANLAR 1840 - Fransız yazar Alphonse Daudet, doğdu. 1869 - Türk şair ve Milletvekili Mehmet Emin Yurdakul, dünyaya geldi. 1919 - Türk şair ve yazar Vedat Türkali, doğdu. BUGÜN ÖLENLER 1809 - Azeri şair ve din adamı Molla Veli Vidadî, vefat etti. 2001 - Amerikalı aktör ve oyun yazarı Jason Miller, hayatını kaybetti.
Le moulin de maître Cornille est le seul encore en activité depuis qu'une minoterie à vapeur s'est installée. Or, depuis longtemps, plus personne ne lui porte de blé alors que les ailes du moulin continuent de tourner. On découvre que ce que le meunier fait passer pour des sacs de farine ne sont que des sacs de plâtre. Les villageois décident alors d'apporter du blé au moulin jusqu'à la mort de maître Cornille. Alors, si on lui demandait d'où diable pouvait venir tant d'ouvrage, il se mettait un doigt sur les lèvres et répondait gravement : « Motus ! je travaille pour l'exportation… » Jamais on n'en put tirer davantage.Quant à mettre le nez dans son moulin, il n'y fallait pas songer. La petite Vivette elle-même n'y entrait pas…Lorsqu'on passait devant, on voyait la porte toujours fermée, les grosses ailes toujours en mouvement, le vieil âne broutant le gazon de la plate-forme, et un grand chat maigre qui prenait le soleil sur le rebord de la fenêtre et vous regardait d'un air méchant.Tout cela sentait le mystère et faisait beaucoup jaser le monde. Chacun expliquait à sa façon le secret de maître Cornille, mais le bruit général était qu'il y avait dans ce moulin-là encore plus de sacs d'écus que de sacs de farine. À la longue pourtant tout se découvrit ; voici comment : Mots régionnaux Baïle : En Provence, chef des bergers. Magnans : Ver à soie Taillole : Ceinture, le plus souvent en laine rouge, enroulée plusieurs fois autour de la taille et servant à retenir le pantalon.
Paul Arène, né le 26 juin 1843 à Sisteron et mort le 17 décembre 1896 à Antibes, est un poète provençal et écrivain français, inhumé à Sisteron. Sa mère Marie Louise Reyne Lagrange, née le 7 janvier 1818 à Sisteron, est ouvrière faiseuse de modes. Elle s'est mariée, le 12 septembre 1838, à Sisteron, alors qu'elle est encore mineure, à Adolphe Arène, né le 7 novembre 1810, horloger. Le grand-père maternel de Paul Arène, Dominique Lagrange, né le 23 février 1787 à Sisteron, est maître chapelier Après avoir préparé une licence de philosophie, Paul Arène travaille comme maître d'études au lycée Thiers (de 1861 à 1864), puis au lycée de Vannes. Une petite pièce jouée avec succès à l'Odéon, Pierrot héritier, lui fait quitter, en 1865, l'université pour le journalisme. Il a 23 ans. En 1867, Paul Arène est l'un des auteurs du Parnassiculet contemporain, parodie du Parnasse contemporain. Le Parnassiculet lui vaut de vives inimitiés. Les auteurs du Parnasse contemporain y sont appelés « des Turcs attardés qui ont oublié, ou qui ne savent peut-être point, que le carnaval romantique est clos depuis trente ans. » À Paris, il fréquente les cafés littéraires et devient l'ami d'Alphonse Daudet, François Coppée, Catulle Mendès. Comme l'a révélé Octave Mirbeau en 1884, Paul Arène a collaboré activement avec Alphonse Daudet à l'écriture des chroniques provençales publiées par L'Événement, qui furent ensuite rassemblées sous le titre Les Lettres de mon moulin, collaboration si dense que Paul Arène est décrit par quelques spécialistes de l'histoire de la littérature provençale comme le nègre de Daudet. En 1868, Paul Arène écrit, à 25 ans, ce qui reste son chef-d'œuvre, Jean-des-Figues. Il prend part à la guerre de 1870 avec le grade de capitaine et reçoit, en 1884, la Légion d'Honneur. Après 1870, il publie des pièces de théâtre, des chroniques, des contes, des poèmes, dont notamment Le Tors d'Entrays, Le Clos des âmes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil et La Gueuse parfumée, deux recueils de contes. Viennent ensuite La Chèvre d'or, puis Les Ogresses, Le Midi bouge et Domnine. Il écrit régulièrement pour Le Journal, puis Le Figaro littéraire des articles et des chroniques. En relation constante avec Joseph Roumanille (il compose ses premiers vers provençaux qui paraissent dans l'Almanach avignonnais), Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, ses deux maîtres ; il regroupe ses amis occitans de Paris, puis, s'inspirant du Félibrige de Fontségune, il organise en 1879 le Félibrige parisien, dont il sera le président après Charles de Tourtoulon et Jasmin. Il est aussi élu majoral du Félibrige en 1884. Il anime diverses revues : La Cigale, La Farandole, Lou Viro-Soulèu. C'est pour ne pas perdre l'accent Que nous fondâmes la Cigale. Le sujet de toutes ses pièces provençales est tiré de quelques particularités de mœurs ou de paysages de la contrée de Sisteron : Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori. Un grand tableau peint par Paul Chabas, Chez Alphonse Lemerre, à Ville D'Avray à la demande de l'éditeur des poètes parnassiens, représente Paul Arène aux côtés de Sully-Prudhomme, de Jules Claretie, de Leconte de Lisle ou de l'écrivain et académicien français Paul Bourget.
Lors de la nuit de Noël, le sacristain Garrigou, représentant le diable, va faire commettre au révérend dom Balaguère un péché de gourmandise. En effet, chargé de célébrer trois messes consécutives, le saint homme ne pense qu'au réveillon qui l'attend après son office. Si la première messe se passe presque sans encombre, les deux autres se succèdent à un rythme de plus en plus effréné. La clochette de Garrigou tinte pour l'inciter à se dépêcher. Pris d'une folie de gourmandise, le prêtre escamote la dernière messe à tel point qu'il en devient inaudible. Après l'office, impatient de festoyer, dom Balaguère s'empiffre et boit tant et si bien qu'il meurt d'une attaque au cours de la nuit. Pour ce crime dont il n'a pas pu se repentir de son vivant, il sera condamné à redire au même endroit trois cents messes.
Georges Bizet hat seine «Arlésienne» ursprüngliche als Bühnenmusik zum gleichnamigen Schauspiel von Alphonse Daudet komponiert. Das Schauspiel war ein Misserfolg, die emotionale, farbige Musik von Bizet kam aber beim Publikum sofort gut an. Bizet wählte deshalb einige besonders charakteristische Stücke aus und stellte diese zu einer Orchestersuite zusammen, die bald unabhängig vom Bühnenstück aufgeführt wurde. Sein Freund, der Komponist Ernest Guiraud, arrangierte dann kurz nach Bizets Tod eine zweite viersätzige Suite. Während die originale Bühnenmusik für ein kleines Orchester konzipiert war, sind die Suiten für grosses Orchester angelegt. In der Diskothek stehen fünf Aufnahmen von Bizets Arlésienne Suite Nr.2 zur Diskussion. Gäste von Eva Oertle sind die Flötistin Haika Lübcke und die Geigerin Isabelle Briner. Erstausstrahlung: 10.02.20
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste1. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud2, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Lettres de mon moulin est un recueil de nouvelles d'Alphonse Daudet. Le titre fait référence au moulin Saint-Pierre, situé à Fontvieille (Bouches-du-Rhône) Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène, l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Ancien prieur des Barnabites, dom Balaguère est chapelain des sires de Trinquelague, dont l'antique château couronne leMon. Un soir de Noël, le diable prend les traits de son jeune clerc Garrigou. Connaissant le faible du révérend pour la bonne chère, il veut « lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise ». En l'aidant à revêtir ses habits sacerdotaux, Garrigou décrit par le menu à dom Balaguère les mets délectables (dindes truffées ; faisans ; huppes ; gélinottes ; coqs de bruyère ; anguilles ; carpes dorées ; truites « grosses comme ça » ; vins de toutes les couleurs…) qu'il a vu préparer aux cuisines. Mais ils ne seront servis qu'après les trois messes basses traditionnelles. Le piège de la tentation est tendu… À minuit, la chapelle ornée de tapisseries et illuminée de cierges s'emplit d'une foule recueillie : noblesse locale, notables et métayers des environs rejoignent les châtelains de Trinquelague, entourés de leur maisonnée au grand complet. Malgré la sonnette de Garrigou qui résonne frénétiquement, dom Balaguère récite scrupuleusement la première messe, sans oublier une seule génuflexion. Mais dès le début de la seconde, il tourne à vive allure les pages du missel, marmonne les prières et les abrège. Quant à la troisième, de plus en plus obsédé par les plats du réveillon, omettant le credo et le pater, il l'escamote tout simplement. L'assistance ne peut suivre… Mais passant outre leur déconvenue, les fidèles se réjouissent de passer à table plus tôt que prévu. Réunis dans la grande salle du château, les convives partagent joyeusement le festin de Noël. Mais dom Balaguère mange et boit tellement que durant la nuit, il meurt subitement sans avoir pu se repentir. Il comparaît devant Dieu, outré de son impiété. En guise de pénitence, le Seigneur le condamne à n'entrer au paradis qu'après avoir célébré trois cents messes basses dans la chapelle de Trinquelague, en présence de tous ceux qui ont péché avec lui, ceci durant un siècle. Daudet raconte qu'un soir de Noël, un vigneron de l'endroit qu'il connaissait (probable descendant de Garrigou selon lui) fut le témoin de la dernière messe basse célébrée vers minuit par le spectre de dom Balaguère dans la chapelle du château, ruinée par les ans.
Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français. En Camargue, d'abord publié dans Le Bien public des 24 juin et 8 juillet 1873, puis dans Robert Helmont en 1874 Le Départ ; La Cabane ; À l'espére ! (À l'affût !) ; Le Rouge et le Blanc ; Le Vaccarès ;
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridionaEn Camargue, d'abord publié dans Le Bien public des 24 juin et 8 juillet 1873, puis dans Robert Helmont en 1874 Le Départ ; La Cabane ; À l'espére ! (À l'affût !) ; Le Rouge et le Blanc ; Le Vaccarès ;
Le conte a été publié pour la première fois dans Le Bien public du 8 avril 1873 avant de paraître dans le recueil Robert Helmont en 1874. Au même titre que « Les Sauterelles », « Les Douaniers », « Les Oranges » et « En Camargue », le texte des « Sauterelles » figure désormais dans l'édition Lemerre des Lettres de mon moulin (1879). RÉSUMÉ La belle Stéphanette, dont le berger est amoureux, se trouve obligée de passer la nuit sur le pâturage en raison d'un gros orage. Assise près du feu, elle écoute le berger lui raconter l'histoire des étoiles.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
सुनिए फ्रेंच नॉवेलिस्ट आल्फोंस दोदे की लिखी 'अंतिम कक्षा' , और जानिये एक अध्यापक और उसके छात्रों के बीच का खूबसूरत रिश्ता | Listen to The Last Class (Antim Kaksha) by french novelist Alphonse Daudet in Hindi, Describing a beautiful relationship between a teacher & his students.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné (prix de Jouy de l'Académie française), Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes souvent poignants sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.