POPULARITY
durée : 02:29:44 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
L'actualité politique actuelle te submerge ? Tu te sens perdu-e ? Le climat actuel d'inégalité et d'insécurité force notre génération à prendre position. Face à nos incertitudes, Line Soukouti a accepté de se faire notre guide le temps d'un épisode. D'origine Syrienne, Line porte haut le drapeau de peuples opprimés. Elle nous explique l'importance de prendre la parole, d'être solidaires, de se connecter aux autres, pour se reconnecter à soi. Et de résister.Retrouvez-la sur instagram @line_sktLa référence de l'application dont parle Line pour gérer son temps d'écran : Ascent--------------------Tout a commencé par des notes vocales... Et on en a fait un Podcast.Prends un petit thé et installe toi sous la tente.--------------------Pour ne rien rater de notre actualité et échanger avec nous, retrouve-nous sur Instagram @lestrucsdegrandes et sur TikTok @lestrucsdegrandesCréation originale : Fiona Bochatay / Noémie Moulin / Claire PralongMusique : Julien Pralong
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après l'attaque de soldats par des partisans de l'ancien régime Assad, une orgie de violence a fait plus de 1 300 morts dans la région Alaouite, le bastion des Assad. Le président de la transition appelle à l'unité, mais il doit rassurer les minorités et mettre au pas ses partisans plus radicaux.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après l'attaque de soldats par des partisans de l'ancien régime Assad, une orgie de violence a fait plus de 1 300 morts dans la région Alaouite, le bastion des Assad. Le président de la transition appelle à l'unité, mais il doit rassurer les minorités et mettre au pas ses partisans plus radicaux.
durée : 00:12:42 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Quatre mois après la chute du régime de Bachar al-Assad, de violents affrontements ont éclaté à l'ouest de la Syrie entre les forces armées du nouveau régime mené par Ahmed al-Charaa et des combattants fidèles au président déchu, entravant la transition souhaitée par les nouvelles autorités. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
Depuis la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, la Syrie est dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Sham (HTS). Si le nouvel homme fort à la tête du pays, Ahmed Al-Charaa, multiplie les messages de modération et se veut rassurant vis-à-vis des minorités, les doutes demeurent sur les réelles intentions des nouvelles autorités. Les femmes craignent notamment la mise en place d'un modèle rigoriste, comme à Idlib, ville du nord-ouest de la Syrie, dirigée par les islamistes du HTS depuis 2017. Les témoignages de femmes relatant leur mauvaise expérience avec les nouveaux locataires du pouvoir émergent sur les réseaux sociaux, les déclarations des membres du gouvernement sont scrutées de près. Les récents propos de la présidente du tout nouveau « Bureau des affaires de la Femme », ont notamment suscité de vives réactions. Elle invitait les femmes à « ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu », à savoir « leur rôle éducatif au sein de la famille ». La peur de voir la place des femmes se réduire dans la Syrie d'après Bachar est-elle fondée ? Quel rôle les femmes peuvent-elles jouer dans la reconstruction du pays ? Avec :• Hala Kodmani, journaliste, grand reporter à Libération et écrivaine • Dana Alboz, journaliste indépendante, correspondante à Damas pour France 24 et ancienne journaliste pour le site d'informations InfoMigrants En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. Maria Maba raconte la vente de médicaments dans les rues de Kinshasa, un phénomène ancré dans l'économie informelle mais aux conséquences sanitaires inquiétantes.Prince Ntontolo nous fait découvrir l'univers fascinant des Sapeurs de Brazzaville, où l'élégance et la mise en scène vestimentaires sont un véritable art de vivre.Délivrance Tsé explore l'ennui sous toutes ses formes, entre désœuvrement et quête de créativité, dans un texte aussi introspectif qu'inspirant.Nous entendrons le témoignage de Yara Chamieh, jeune Syrienne de 30 ans à la tête d'un atelier de couture à Damas. Au micro de la journaliste Dana Alboz, elle raconte les années de guerre, défiant les obstacles imposés par un régime qui dominait l'économie du pays. Elle a su braver les traditions en tant que femme entrepreneure, dans un domaine souvent réservé aux hommes. Aujourd'hui, son regard est tourné vers la reconstruction de la Syrie, et bien qu'elle garde espoir, l'incertitude de l'avenir demeure. Programmation musicale :► Miss Understood - Little Simz► On My Way - James BKS.
Depuis la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, la Syrie est dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Sham (HTS). Si le nouvel homme fort à la tête du pays, Ahmed Al-Charaa, multiplie les messages de modération et se veut rassurant vis-à-vis des minorités, les doutes demeurent sur les réelles intentions des nouvelles autorités. Les femmes craignent notamment la mise en place d'un modèle rigoriste, comme à Idlib, ville du nord-ouest de la Syrie, dirigée par les islamistes du HTS depuis 2017. Les témoignages de femmes relatant leur mauvaise expérience avec les nouveaux locataires du pouvoir émergent sur les réseaux sociaux, les déclarations des membres du gouvernement sont scrutées de près. Les récents propos de la présidente du tout nouveau « Bureau des affaires de la Femme », ont notamment suscité de vives réactions. Elle invitait les femmes à « ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu », à savoir « leur rôle éducatif au sein de la famille ». La peur de voir la place des femmes se réduire dans la Syrie d'après Bachar est-elle fondée ? Quel rôle les femmes peuvent-elles jouer dans la reconstruction du pays ? Avec :• Hala Kodmani, journaliste, grand reporter à Libération et écrivaine • Dana Alboz, journaliste indépendante, correspondante à Damas pour France 24 et ancienne journaliste pour le site d'informations InfoMigrants En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. Maria Maba raconte la vente de médicaments dans les rues de Kinshasa, un phénomène ancré dans l'économie informelle mais aux conséquences sanitaires inquiétantes.Prince Ntontolo nous fait découvrir l'univers fascinant des Sapeurs de Brazzaville, où l'élégance et la mise en scène vestimentaires sont un véritable art de vivre.Délivrance Tsé explore l'ennui sous toutes ses formes, entre désœuvrement et quête de créativité, dans un texte aussi introspectif qu'inspirant.Nous entendrons le témoignage de Yara Chamieh, jeune Syrienne de 30 ans à la tête d'un atelier de couture à Damas. Au micro de la journaliste Dana Alboz, elle raconte les années de guerre, défiant les obstacles imposés par un régime qui dominait l'économie du pays. Elle a su braver les traditions en tant que femme entrepreneure, dans un domaine souvent réservé aux hommes. Aujourd'hui, son regard est tourné vers la reconstruction de la Syrie, et bien qu'elle garde espoir, l'incertitude de l'avenir demeure. Programmation musicale :► Miss Understood - Little Simz► On My Way - James BKS.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Brisée par des années de guerre civile, de répression et par le « capitalisme rapace » du clan Assad, sans compter les sanctions internationales, la Syrie a vu sa monnaie perdre toute valeur et ses infrastructures s'effondrer. Paupérisée, la population se tourne vers l'économie informelle. Un article de Nissim Gasteli publié lundi 3 mars et lu par Jérémy Zylberberg.
Situé au bord de l'Euphrate dans le nord de la Syrie, le barrage de Tichrine est au cœur des combats entre les forces pro-kurdes et les rebelles pro-turcs de l'Armée nationale syrienne (ANS). Les deux camps se livrent une bataille de communication autour de cet ouvrage stratégique qui enjambe le fleuve. Des manifestants kurdes ont été tués par des frappes non revendiquées.
Un mois après la chute de Bachar el-Assad, la communauté syrienne en France fait face à la question du retour. Cette interrogation est au cœur de l'exposition Ici au loin au 011 Café à Paris. L'artiste, Nadia Albukai, 22 ans, s'inspire de vues aériennes de la Syrie pour conserver un lien avec son pays natal. Dans un tout petit local, aux murs blancs et avec une étagère qui porte quelques livres en arabe, le café solidaire 011, comme l'année du début des printemps arabes, expose des artistes venus du Moyen-Orient. Jusqu'au 19 janvier, la Syrienne Nadia Albukai, réfugiée en France, y expose ses œuvres.Nadia Albukai grave sur du cuivre les paysages de son enfance vus du ciel. « La gravure, ça permet de créer plusieurs degrés de gris que je fais soit à la main en creusant fort, soit avec le perchlorure de fer, explique l'artiste. Ça me permet de faire des textures différentes, de faire du relief. »Intellectualiser son exilCette étudiante en arts plastique à l'université parisienne de la Sorbonne a quitté la Syrie à l'âge de 13 ans, en 2015. L'art lui permet de garder un lien avec son pays d'origine. « Je me spécialise sur la province de Damas, dans la Ghouta occidentale, il y a eu beaucoup de bombardements et ça a été assiégé pendant très très longtemps, rappelle-t-elle. C'est un territoire inaccessible et je ne pouvais voyager là-bas que par les vues aériennes qui étaient disponibles sur Google Earth. Étant sortie très jeune de Syrie — la révolution a commencé quand j'avais neuf ans — je n'ai pas eu le temps de beaucoup voyager en Syrie. Je ne connaissais pas beaucoup mon pays. »Par son art, Nadia Albukai explore son exil : « Je pense que ça a créé un lien assez fort parce que j'ai appris à connaître le territoire un peu mieux que ce que j'avais dans mes souvenirs d'enfant. Tout est parti de mon expérience, de mon vécu en exil et le fait que je ne pouvais pas aller en Syrie à cause de raisons politiques. Mais voilà, ça m'a permis d'intellectualiser mon exil. »De par son statut de réfugiée, l'impossibilité de retourner en Syrie Aujourd'hui, un mois après la chute du régime de Bachar el-Assad, ses perspectives ont changé. « Moi, je pensais ne plus jamais pouvoir revenir en Syrie, confie-t-elle. C'est un très grand changement, vraiment historique. C'est encore très récent. Les gens ont vraiment besoin de guérir de toutes ces années d'oppression. »Et si elle espère bientôt retourner en Syrie, elle explique que sa vie est désormais en France. « J'ai de plus en plus envie d'y retourner pour visiter, mais j'ai toute ma vie en France quand même, je ne pourrais pas m'installer en Syrie maintenant. Mais je ne peux toujours pas [aller en Syrie] parce que j'ai le statut de réfugiée et il n'y a pas encore eu de mesures prises par rapport à ça, regrette l'artiste. Beaucoup de Syriens ont peur de revenir en Syrie et de ne plus pouvoir retourner en France à cause de leur titre de séjour. »Pour avoir l'esprit plus tranquille, Nadia Albukai espère obtenir la nationalité française. À lire aussiEn Europe, un réfugié peut-il vraiment perdre son statut si la situation dans son pays évolue?
durée : 00:03:21 - Géopolitique - Le refus du chef de la transition syrienne, Ahmed al-Charah, de serrer la main de la ministre allemande a fait polémique. Mais les Européens, qui redoutent une résurgence de Daech en cas de descente aux enfers de la Syrie, ont un intérêt à la réussite de cette transition, malgré leurs réserves.
durée : 02:29:46 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Samir Aïta, économiste, président du Cercle des économistes arabe / Yannick Kergoat, co-auteur et réalisateur du film “Personne n'y comprend rien” / Dominique Meda, professeure de sociologie à Paris Dauphine-PSL et dirige l'Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:03:21 - Géopolitique - Le refus du chef de la transition syrienne, Ahmed al-Charah, de serrer la main de la ministre allemande a fait polémique. Mais les Européens, qui redoutent une résurgence de Daech en cas de descente aux enfers de la Syrie, ont un intérêt à la réussite de cette transition, malgré leurs réserves.
durée : 00:13:25 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Accompagné de son homologue allemande, Jean-Noël Barrot vient d'effectuer son premier voyage diplomatique en Syrie : une première depuis 13 ans. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Samir Aïta Économiste, rédacteur en chef et directeur général de l'édition arabe du Monde Diplomatique, président du Cercle des économistes arabes, directeur général de A Concept/Mafhoum, une société de conseil en économie et technologies de
durée : 00:19:27 - France Culture va plus loin le samedi - par : Marguerite Catton, Jules Crétois - La prison était une pierre angulaire du régime des Assad, père et fils. Lors de la prise de Damas, les images de détenus libérés font le tour du monde. La riche littérature carcérale syrienne peut-elle aider à comprendre la Syrie, son régime, la violence qui l'a parcouru ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Farouk Mardam-Bey Directeur de la collection Sindbad aux éditions Actes Sud
durée : 00:38:27 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le régime Al-Assad, renversé par le groupe HTS le 8 décembre dernier après plus de 54 ans de pouvoir, a dévasté la société syrienne. Comment envisager une reconstruction politique, économique et sociale en Syrie ? - réalisation : François Richer - invités : Camille Neveux Journaliste, cheffe adjointe du service étranger de Libération; Garance Le Caisne Journaliste indépendante, contributrice à la Tribune Dimanche; Anthony Samrani Co-rédacteur en chef de l'Orient le jour
durée : 00:38:27 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le régime Al-Assad, renversé par le groupe HTS le 8 décembre dernier après plus de 54 ans de pouvoir, a dévasté la société syrienne. Comment envisager une reconstruction politique, économique et sociale en Syrie ? - réalisation : François Richer - invités : Camille Neveux Journaliste, cheffe adjointe du service étranger de Libération; Garance Le Caisne Journaliste indépendante, contributrice à la Tribune Dimanche; Anthony Samrani Co-rédacteur en chef de l'Orient le jour
Arrêt sur trois images qui ont marqué l'année 2024, aux États-Unis, en Syrie et au Soudan. Le premier arrêt sur image nous conduit aux États-Unis et à la photo publiée par le New York Times, quelques heures après l'attentat contre Donald Trump, le 14 juillet. On y voit l'ancien et futur président lors d'un meeting en Pennsylvanie, devant un pupitre rouge frappé du slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »). Donald Trump a une casquette rouge. Il tourne la tête et, juste à côté de lui, une trainée blanche sur un fond azur, un peu comme un avion très loin dans le ciel. C'est le sillage de la balle qui vient de lui érafler l'oreille.Cette photo est signée d'un photographe du New York Times, Doug Mills, qui avait, selon un spécialiste balistique du FBI, une chance sur un million de capturer cet instant précis. Après, Trump apparaît le poing levé, puis avec un pansement à l'oreille. Et d'autres images marquantes suivront, comme celle d'Elon Musk sautillant comme un enfant dans un de ses meetings. Mais cette photo miraculeuse a su saisir l'événement.À lire aussiUne nouvelle tentative d'assassinat de Donald Trump venue d'Iran aurait-elle été déjouée?Deuxième arrêt sur images, direction la SyrieCette fois, c'est lors d'un reportage de CNN, qui nous montre Clarissa Ward, une reporter blonde dans une prison syrienne de Damas. Elle se met en scène en expliquant être partie à la recherche du journaliste américain Austin Tice, retenu en Syrie depuis 2012. Le régime étant tombé, elle le cherche dans les cellules lorsqu'elle tombe sur un détenu sous une couverture à même le sol. L'homme la remercie avec émotion en lui prenant la main. Il a curieusement l'air bien nourri, porte un manteau en peau retourné très propre pour quelqu'un qui dit avoir passé trois mois en prison.Un site de fact checking syrien, Verify-Sy, nous apprendra que c'est en réalité un lieutenant des services de renseignement du régime, demeuré introuvable depuis. CNN a rétabli la vérité en faisant mine d'avoir levé seule la supercherie. En Syrie, les images sont parfois menteuses.Des photos du journal Le Monde au SoudanFocus sur une série de reportages en huit épisodes, signés Eliott Brachet, et intitulée Au Soudan, une guerre totale, avec des photos d'Abdulmoman Eassa. Sur l'une d'elle, on voit au loin un groupe de cinq personnes, hommes et femmes, sur des chaises en plastique blanc, les pieds dans le Nil. On est sur l'île Tuti, près de Khartoum, juste avant la guerre fratricide entre deux généraux qui auraient fait plus de 150 000 victimes civiles depuis avril 2023.Cette guerre, peu de médias en parlent. Selon l'INA, sur un an, fin juin 2024, on trouve 8 700 mentions d'Israël et Gaza dans les journaux télévisés français, 4 500 mentions de l'Ukraine et seulement 128 mentions du Soudan. Une autre image ouvre le reportage du Monde : celle d'un fossoyeur près de Khartoum devant l'extension sans fin de son cimetière. À lire aussiÀ la Une: au Soudan, la guerre oubliée…
durée : 00:05:22 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Dans Les Cartes en Mouvement, Flavie Holzinger, journaliste du service Infographie et Cartographie au journal Le Monde, revient cette semaine sur les treize années de guerre en Syrie. - invités : Flavie Holzinger Journaliste au service Infographie du journal Le Monde
Astrid qui, ayant perdu mari et enfants, vient se réfugier dans le massif du Mercantour. Soraya, une jeune Syrienne, enceinte malgré elle, qui a tout laissé pour fuir le régime de son pays et qui tente de rallier clandestinement la frontière française. Quand le pire est passé, les deux femmes vont s'apprivoiser, s'épauler, se reconstruire doucement, et envisager la possibilité d'un avenir.Invitée : Marie Pavlenko, autrice de Traverser les montagnes, et venir naître ici, aux éditions Les Escales.
Astrid qui, ayant perdu mari et enfants, vient se réfugier dans le massif du Mercantour. Soraya, une jeune Syrienne, enceinte malgré elle, qui a tout laissé pour fuir le régime de son pays et qui tente de rallier clandestinement la frontière française. Quand le pire est passé, les deux femmes vont s'apprivoiser, s'épauler, se reconstruire doucement, et envisager la possibilité d'un avenir.Invitée : Marie Pavlenko, autrice de Traverser les montagnes, et venir naître ici, aux éditions Les Escales.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus que jamais, la Syrie reste une poudrière. Et l'Europe est payée pour savoir que l'immigration et le terrorisme sont directement indexés sur les événements de cette région.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:41 - Zoom d'ICI Matin Auvergne - Ahmal Khalil, sa femme et leurs quatre enfants sont arrivés à Clermont-Ferrand en juillet 2013. Ils ont fuit leur pays, la Syrie, à cause de la guerre civile et de la dictature de Bachar al-Assad, qui est tombé il y a trois jours. Aujourd'hui, c'est l'espoir qui domine pour cette famille syrienne.
durée : 00:04:25 - Le Zoom de France Inter - Hommes, femmes, enfants, se sont massés, dès ce week-end, devant la sinistre prison de Saydnaya près de Damas, dans l'attente de nouvelles de leurs proches, prisonniers et victimes du régime déchu de Bachar al-Assad.
Son nom a longtemps été synonyme des pires cauchemars pour les Syriens : la prison militaire de Saydnaya. Les rebelles ont ouvert les portes de ce centre de détention proche de Damas où la torture et d'autres atrocités étaient pratiquées. À l'âge de 15 ans, Omar a été emprisonné à Saydnaya pendant trois ans avant de réussir à fuir. Depuis décembre 2015, il est réfugié en Suède où il est membre de la Syrian Emergency Task Force, une organisation humanitaire en exil. Il partage ses émotions en voyant la libération des prisonniers Saydnaya. Omar : C'est une sensation incroyable ! C'est une scène incroyable de voir des gens qui ont presque perdu l'espoir de retrouver un jour une vie normale, être désormais libres de sortir de leurs cellules, de la manière la plus honorable qui soit, en étant libérés par leur propre peuple. C'est fantastique ! Le plus important, c'est de pouvoir sortir de cette prison et de profiter d'une Syrie libre. Et pas simplement s'enfuir de sa cellule pour ensuite se cacher du régime syrien.Aujourd'hui, le régime est tombé. La dictature est tombée. Nous sommes plus forts, nous sommes libérés. Mais nous sommes aussi dans une période très sensible.Nous devons nous engager dans notre avenir pour nous assurer que nous ne faisons pas juste la fête aujourd'hui avant de quitter le pays. Faisons la fête et assurons-nous que le prochain changement en Syrie soit un changement pour le peuple et par le peuple.RFI : Est-ce que vous êtes confiant dans l'avenir de la Syrie ? J'ai beaucoup d'espoir. J'ai beaucoup d'espoir en ces gens qui se battent depuis 14 ans, alors que le monde nous a laissés nous battre seuls, espérer seuls, être torturés seuls, mourir de faim seuls et rêver seuls. Aujourd'hui, on est victorieux. Cela me donne l'espoir que ces gens ne se contenteront pas de quelque chose de moins que la liberté et la démocratie.Avez-vous des raisons de faire confiance au chef des rebelles quand il dit que la transition sera pacifique ?Je pense que la Syrie sera enfin vraiment libérée. Les gens qui ont combattu pendant tant d'années ou les groupes de rebelles qui ont renversé le régime ne sont pas au-dessus du reste de la population. Ce n'est pas pour ça qu'ils seront les dirigeants.Le but de la révolution syrienne est d'avoir des élections. Des élections où le peuple choisit celui qui va diriger le pays. Un leader non pas désigné parce qu'il a fait quelque chose aujourd'hui ou hier, mais parce qu'il aura été choisi par le peuple. C'est ça l'objectif. Il n'y aura donc personne pour diriger le pays aujourd'hui, tant qu'il n'aura pas été choisi par le peuple.Pensez-vous que vous serez bientôt de retour en Syrie ? Voulez-vous revenir en Syrie ? La Syrie est mon pays d'origine. C'est là que j'ai grandi. C'est l'endroit qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Et c'est un endroit qui a besoin que je le reconstruise, qui a besoin de mon dévouement et j'ai envie d'être utile pour construire mon pays.Mais en même temps, la Suède est ma maison. C'est devenu ma maison il y a de nombreuses années. Et j'ai ma famille. J'ai mes amis ici. J'ai construit une carrière, une vie ici. Ça compte pour moi.Ce n'est pas une question facile, de simplement retourner en Syrie. Je veux vraiment aider à la reconstruction de la Syrie, mais je veux aussi préserver une partie de ma vie suédoise que j'aime et qui me tient vraiment à cœur.À lire ou à écouter aussiNajah Albukai, ancien détenu d'une prison syrienne: «J'étais réquisitionné pour transporter les cadavres»
Des milliers de prisonniers ont été libérés en Syrie suite à l'offensive des rebelles menés par les islamistes du groupe Hay'at Tahrir el-Cham. Une offensive qui a permis la fin de plus de 50 ans de répression brutale de toute voix dissidente. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des scènes chaotiques à l'intérieur de la prison de Saydnaya, la pire du régime Assad, où des tueries de masse ont été perpétrées durant la dictature. Najah Albukai, dessinateur et réfugié politique en France, a été arrêté plusieurs fois entre 2012 et 2015. Il raconte sur RFI les actes de tortures qu'il subissait avec ses compagnons de cellules. Il a publié ses dessins de prison dans « Tous témoins », chez Actes Sud.
Son nom a longtemps été synonyme des pires cauchemars pour les Syriens : la prison militaire de Saydnaya. Les rebelles ont ouvert les portes de ce centre de détention proche de Damas où la torture et d'autres atrocités étaient pratiquées. À l'âge de 15 ans, Omar a été emprisonné à Saydnaya pendant trois ans avant de réussir à fuir. Depuis décembre 2015, il est réfugié en Suède où il est membre de la Syrian Emergency Task Force, une organisation humanitaire en exil. Il partage ses émotions en voyant la libération des prisonniers Saydnaya. Omar : C'est une sensation incroyable ! C'est une scène incroyable de voir des gens qui ont presque perdu l'espoir de retrouver un jour une vie normale, être désormais libres de sortir de leurs cellules, de la manière la plus honorable qui soit, en étant libérés par leur propre peuple. C'est fantastique ! Le plus important, c'est de pouvoir sortir de cette prison et de profiter d'une Syrie libre. Et pas simplement s'enfuir de sa cellule pour ensuite se cacher du régime syrien.Aujourd'hui, le régime est tombé. La dictature est tombée. Nous sommes plus forts, nous sommes libérés. Mais nous sommes aussi dans une période très sensible.Nous devons nous engager dans notre avenir pour nous assurer que nous ne faisons pas juste la fête aujourd'hui avant de quitter le pays. Faisons la fête et assurons-nous que le prochain changement en Syrie soit un changement pour le peuple et par le peuple.RFI : Est-ce que vous êtes confiant dans l'avenir de la Syrie ? J'ai beaucoup d'espoir. J'ai beaucoup d'espoir en ces gens qui se battent depuis 14 ans, alors que le monde nous a laissés nous battre seuls, espérer seuls, être torturés seuls, mourir de faim seuls et rêver seuls. Aujourd'hui, on est victorieux. Cela me donne l'espoir que ces gens ne se contenteront pas de quelque chose de moins que la liberté et la démocratie.Avez-vous des raisons de faire confiance au chef des rebelles quand il dit que la transition sera pacifique ?Je pense que la Syrie sera enfin vraiment libérée. Les gens qui ont combattu pendant tant d'années ou les groupes de rebelles qui ont renversé le régime ne sont pas au-dessus du reste de la population. Ce n'est pas pour ça qu'ils seront les dirigeants.Le but de la révolution syrienne est d'avoir des élections. Des élections où le peuple choisit celui qui va diriger le pays. Un leader non pas désigné parce qu'il a fait quelque chose aujourd'hui ou hier, mais parce qu'il aura été choisi par le peuple. C'est ça l'objectif. Il n'y aura donc personne pour diriger le pays aujourd'hui, tant qu'il n'aura pas été choisi par le peuple.Pensez-vous que vous serez bientôt de retour en Syrie ? Voulez-vous revenir en Syrie ? La Syrie est mon pays d'origine. C'est là que j'ai grandi. C'est l'endroit qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Et c'est un endroit qui a besoin que je le reconstruise, qui a besoin de mon dévouement et j'ai envie d'être utile pour construire mon pays.Mais en même temps, la Suède est ma maison. C'est devenu ma maison il y a de nombreuses années. Et j'ai ma famille. J'ai mes amis ici. J'ai construit une carrière, une vie ici. Ça compte pour moi.Ce n'est pas une question facile, de simplement retourner en Syrie. Je veux vraiment aider à la reconstruction de la Syrie, mais je veux aussi préserver une partie de ma vie suédoise que j'aime et qui me tient vraiment à cœur.À lire ou à écouter aussiNajah Albukai, ancien détenu d'une prison syrienne: «J'étais réquisitionné pour transporter les cadavres»
durée : 00:06:57 - Journal de 9h - Le mouvement Hayat Tahrir al-Cham (en français, Organisation de libération du Levant; émanation d'Al Qaïda) est désormais aux portes de Homs. Il veut renverser Bachar al-Assad.
durée : 00:06:57 - Journal de 9h - Le mouvement Hayat Tahrir al-Cham (en français, Organisation de libération du Levant; émanation d'Al Qaïda) est désormais aux portes de Homs. Il veut renverser Bachar al-Assad.
Dans ce quatrième épisode présenté par l'équipe PretAfrica nous vous proposons un nouveau Talk space (format plus décontracté), où nous abordons un sujet d'actualité: la présence de la communauté Libano-Syrienne en Afrique. Partie 1 : Dans cette première partie nous revenons sur les raisons de migration de la communauté Libano-syrienne et ses conséquences directes sur les communautés locales africaines. Bonne écoute
Dans ce quatrième épisode présenté par l'équipe PretAfrica nous vous proposons un nouveau Talk space (format plus décontracté), où nous abordons un sujet d'actualité: la présence de la communauté Libano-Syrienne en Afrique. Partie 2 : Dans cette seconde partie nous débattons du statut et traitement infligés à une bonne partie des ressortissants africains au Liban.
Face au regain des affrontements en Syrie, les Nations Unies ont averti mercredi du danger de division du pays. Au cours de la semaine écoulée, une vaste bande de territoire est passé sous les mains de forces rebelles, qui contrôlent désormais de facto un territoire abritant quelque 7 millions de personnes, y compris la deuxième ville du pays, Alep.L'ONU affirme qu'« il n'y a pas de solution militaire à ce conflit » et les appels à la désescalade et à la protection des civils se multiplient.Pour le Président de la Commission d'enquête des Nations Unies sur la Syrie, Paulo Sergio Pinheiro, les « parties au conflit ne tiennent pas compte des vrais intérêts de la population syrienne », à savoir une résolution politique et diplomatique du conflit.M. Pinheiro appelle les parties aux conflit et groupes armés à respecter le droit international humanitaire et des droits de l'homme, soulignant que la première préoccupation actuelle de la Commission est la protection des civils.(Extrait sonore : Paulo Sergio Pinheiro, Président de la Commission d'enquête des Nations Unies sur la Syrie ; propos recueillis par Eleuterio Guevane)
durée : 00:14:16 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Dans ce troisième épisode consacré à Hassan Nasrallah, la professeure de sciences politiques Aurélie Daher revient sur le combat qu'il mène avec le Hezbollah contre Israël, de 2000 à 2006. Une guerre qui accroit sa popularité. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Aurélie Daher Enseignante-chercheuse à Paris-Dauphine et à Sciences Po Paris
durée : 00:13:54 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Dans ce troisième épisode consacré à Hassan Nasrallah, la professeure de sciences politiques Aurélie Daher revient sur le combat qu'il mène avec le Hezbollah contre Israël, de 2000 à 2006. Une guerre qui accroit sa popularité. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Aurélie Daher Enseignante-chercheuse à Paris-Dauphine et à Sciences Po Paris
durée : 00:34:08 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Alors que s'ouvre à Paris le premier procès pour crimes contre l'humanité des trois hauts dignitaires du régime de Bachar Al-Assad en Syrie, Camille Neveux vient nous parler de son roman "Le verger de Damas" écrit à quatre mains avec son compagnon syrien Ghaees Alshorbajy - réalisé par : Tristan Gratalon
durée : 00:34:08 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Alors que s'ouvre à Paris le premier procès pour crimes contre l'humanité des trois hauts dignitaires du régime de Bachar Al-Assad en Syrie, Camille Neveux vient nous parler de son roman "Le verger de Damas" écrit à quatre mains avec son compagnon syrien Ghaees Alshorbajy - réalisé par : Tristan Gratalon
Trigger Warning : Accident de la route, suicide, VSS, inceste, Mort d'enfantAvant the Wreck, le studio Pixel Hunt s'est fait connaître avec Enterre-Moi Mon Amour, un jeu mobile qui s'inspirait du récit d'une jeune réfugiée Syrienne. Un “jeu du réel” qui avait marqué les médias à sa sortie, ce qui a encouragé Florent Maurin et son équipe à poursuivre dans cette direction. Cette fois-ci, c'est un visual novel 3D dans lequel nous suivons le parcours introspectif de Junon, une jeune femme brisée par un accident tragique. En explorant ses souvenirs et ses relations, le jeu nous propose de revoir notre façon de nous (re)construire et d'aborder nos relations avec les autres. Un jeu imparfait dans les mécaniques mais très touchant sur le fond, qui n'a cependant pas su trouver son public. Pourquoi ? Dans cet épisode, Fin Du Game tente de recoller les morceaux.Merci à nos patreotes qui financent l'émission sur https://www.patreon.com/findugameSi vous réalisez un achat sur Top Achat, vous pouvez entrer le code créateur FINDUGAMERejoignez le club de lecture sur Discord : https://discord.gg/YTGbSkN
Aujourd'hui dans Genre de Fille je reçois Layal Khatib.J'ai rencontré Layal lors de sa "residence" en tant que cuisinière à l'atelier Milo, un atelier-café de céramiste situé à Lyon. Sa cuisine était à tomber par terre, son sourire contagieux, et les fondatrices de Atelier Milo m'ont dit que Layal serait une super invitée pour Genre de Fille. Elles avaient raison, merci à elles.Réfugiée en France depuis 2016 avec sa famille, Layal a fait de la cuisine son mode d'expression, alors même que ce n'est pas son premier métier. A l'origine prof d'anglais, elle est née à Idilb au nord-ouest de la Syrie et elle a passé toute sa jeunesse à Raqqa. Mais la présence de Daesch les force à partir, son mari et elle. Passés par Oman, ils sont aujourd'hui à Lyon.Dans cet épisode, Layal raconte ce long voyage, la vie en exil, son parcours, le fait de se réinventer, de choisir la cuisine et la création de la Levantine On parle aussi de sa vie aujourd'hui, du quotidien, de retourner un jour en Syrie, de se protéger des images et de l'actualité.Merci Layal pour cet échange, et pardon à toutes et tous pour mon anglais rouillé.Montage épisode par Alice Krief de Les belles Fréquences.Vous pouvez aussi suivre Genre de Fille sur Instagram pour pouvoir découvrir d'autres interviews de femmes engagées
Chaque jour, découvrez une personne, son parcours et son regard sur la vie et sur l'actualité.
Venu en France pour suivre un doctorat de philosophie en 2008, Maher Akhttiar a demandé le statut de réfugié lorsqu'il a vu la répression sanglante du pouvoir syrien contre la révolution civile pacifique. Il a été professeur, a suivi une formation d'ingénierie pédagogique. Il anime sur Facebook un site où s'expriment les Syriens habitant en France. Il a obtenu la nationalité française. Spécialiste de Fernand Braudel, il a coécrit avec Nicolas Delecourt Oui, il y a des réfugiés heureux en France. Ce témoignage illustre à sa manière la délicate question de l'accueil des migrants, bien que ce mot revête des situations fort différentes qu'il convient de distinguer, Maher Akhttiar ayant un bagage lui permettant de s'insérer plus rapidement que tous les candidats à l'asile.
durée : 00:58:56 - Toute une vie - Dans la nuit du 09 au 10 décembre 2013, l'avocate et activiste syrienne Razan Zaitouneh, figure incontournable de la Révolution syrienne, était enlevée dans la Ghouta avec trois de ses camarades, Waël Hamada, Nazem el-Hammadi et Samira El-Kallil. - invités : Randa Baas Traductrice et interprète; Mazen Darwich Avocate et défenseur des droits humains; Thaer Hijazi Défenseur des droits humains; Hala Kodmani Journaliste franco-syrienne, grand reporter à Libération, écrivaine; Justine Augier Écrivaine et essayiste
durée : 00:42:24 - Côté saveurs - France Bleu Picardie
Comme dans Les balades du week-end, Vanessa Zha débute ses chroniques en nous faisant voyager et en donnant de bons plans pour l'été. Marion Sauveur fait quant à elle un focus chaque jour sur un produit.
Cette semaine, nous vous avons à plusieurs reprises parlé de réfugiés. Hier, c'était le Refugee Food Festival. Aujourd'hui, nous vous proposons de rencontrer des chefs d'entreprise dynamiques. Abeer est Syrienne, Nassima et Azamat sont Ouïghours. Les uns évoluent dans le secteur associatif, tandis que la première fabrique des savons artisanaux. Pas facile, quand on est réfugié, de reconstruire sa vie professionnelle. ► À écouter aussiLa 8e édition du Refugee Food Festival, la cuisine pour faire tomber les préjugés sur les réfugiés
Notre critique du film "The Old Oak" réalisé par Ken Loach avec Dave Turner, Ebla Mari. Un film présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2023. Regardez l'émission sur YOUTUBE : https://bit.ly/3nm7Oy9 --- Titre : The Old Oak Sortie : Prochainement De : Ken Loach Avec : Dave Turner, Ebla Mari. Synopsis : TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub qui est menacé de fermeture après l'arrivée de réfugiés syriens placés dans le village sans aucun préavis. Bientôt, TJ rencontre une jeune Syrienne, Yara, qui possède un appareil photo. Une amitié va naître entre eux... #CINECAST #Podcast #Cannes2023
Vous avez sans doute vu le biopic "Les nageuses" sur Netflix. L'histoire vraie des deux sœurs Mardini, originaires de Syrie. Elles font de la natation depuis leur plus jeune âge et décident de quitter leur pays en guerre en 2016 pour aller nager aux Jeux Olympiques à Rio de Janeiro. Yusra, la cadette, ira au Brésil et même aux JO de Tokyo. Or, ce mardi 10 janvier son avenir risque de basculer: La jeune syrienne et 23 autres personnes risquent 25 ans de prison. En Grèce, et ce matin, se tient sur l'île de Lesbos, leur procès pour appartenance à une organisation criminelle.
Amphétamine facile à produire et bon marché, le Captagon était à l'origine prescrite pour calmer l'hyperactivité et la narcolepsie. Aujourd'hui, c'est une drogue très prisée de la jeunesse saoudienne, mais pas seulement. Et à la faveur de la guerre civile, la Syrie est devenue un centre de production de diverses drogues, dont le Captagon. Qui fabrique ? Qui consomme ? Qui profite de son commerce ? La rédaction de RFI a mené l'enquête et proposé une série de reportages sur le Captagon. Orient hebdo a reçu, en juin 2022, les trois journalistes qui ont remonté la filière. + revue de presse régionale. ► À écouter aussi sur RFI: «Captagon: enquête sur cette drogue, fléau du Moyen-Orient».
A la Une de la presse, ce mercredi 27 juillet, la décision des 27 membres de l'Union européenne de réduire de 15% leur consommation de gaz, pour parer à l'éventualité d'un hiver sans gaz russe. Les témoignages de deux «petites» mains de la machine de mort syrienne. Et l'Euro de foot féminin.
durée : 00:02:19 - Grand angle - .
Enora Chame face aux moukhabarats, la police politique en Syrie.
Invitée : Enora Chame, officier dans l'Armée de l'Air et de l'Espace, autrice de « Quand s'avance l'ombre » (Mareuil éditions) 2:00 Un parcours militaire 11:30 Premiers contacts avec la Syrie 20:15 Les printemps arabes depuis New York 31:00 Bachar AL-Assad et le déclenchement de la rébellion 36:00 Le retour vers la Syrie 47:00 Le rôle des observateurs 53:00 Missions et traumatismes 1:10:30 Identifier et apprivoiser le danger Extrait audio : « Yalla er7al ya Bashar », chanson chantée par les manifestants pour réclamer le départ de Bachar Al-Assad à partir de 2011 https://www.youtube.com/watch?v=X18sC1kCoK0
Pour 6 personnes Ingrédients : 1 kg pomme (pluriel) de terre, 250 g viande de beauf (bœuf) hachée, 2 oignons de taille moyenne, sel, d'épices (mélange : Libanais ou oriental, on le trouve facilement) et du poivre noir. Recette : Tout d'abord, peler les oignons et les pommes de terre, et les couper en petits cubes. Ensuite mettre les oignons et la viande dans une marmite avec un peu de l'huile de tournesol et un peu de sel, des épices, et en du poivre noir, et laisser mijoter jusqu'à ce que les oignons soient bien dorés. Ajouter ensuite les pommes de terre coupées, et remuer le mélange et le laisser cuire doucement à feu moyen, environ environs 20-25 minutes. À la fin, vous pouvez rectifier l'assaisonnement selon vos goûts. Observations : Remuer le mélange... • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/9582-recette-pommes-de-terre-a-la-syrienne-de-safwan.html
Ecoutez un double-épisode inédit du podcast "Au cœur de l'Histoire" en partenariat avec la maison d'édition Le Cherche midi ! A l'occasion de la sortie du livre "Moi Julia" ("Yo Julia") écrit par l'auteur espagnol Santiago Posteguillo et traduit par Hélène Serrano, découvrez le récit historique de la vie de Julia Domna, impératrice romaine d'origine arabe au IIe siècle. Fille du grand prêtre du dieu du Soleil, Julia découvre très tôt dans les augures qu'elle est destinée à régner. Son père s'assure qu'elle reçoive une double éducation : celle des mythes et rites religieux orientaux, et celle des idées de Rome. C'est lorsque le consul Septime Sévère, originaire de l'actuelle Libye, arrive à Emèse que la vie de Julia Domna bascule. Qui est cet homme dont le destin est lié à celui de Julia Domna ? Dans ce nouvel épisode du podcast "Au cœur de l'Histoire" produit par Europe 1 Studio, la spécialiste de l'Histoire Clémentine Portier-Kaltenbach raconte l'arrivée au pouvoir de Julia Domna, l'une des personnages historiques féminins les plus importants de l'Antiquité romaine.
Découvrez un épisode inédit en deux parties du podcast “Au cœur de l'Histoire” produit par Europe 1 Studio en partenariat avec la maison d'édition Le Cherche midi ! A l'occasion de la sortie du livre "Moi Julia" ("Yo Julia") de l'écrivain espagnol Santiago Posteguillo traduit par Hélène Serrano, la spécialiste de l'Histoire Clémentine Portier-Kaltenbach raconte la vie de l'impératrice Julia Domna, l'une des femmes les plus puissantes de l'Antiquité romaine. Née en Syrie au IIe siècle après Jésus-Christ, Julia Domna est la fille de Julius Bassanus, grand prêtre du dieu solaire Elagabal. Issue de la noblesse arabe, elle grandit à Emese, où elle est initiée aux pratiques religieuses du monde oriental nommées “Mystères d'Eleusis” tout en étant éduquée à la manière d'une Occidentale. A la croisée de ces deux cultures, Julia Domna se sait promise à un destin extraordinaire. Ce futur si prometteur est d'ailleurs écrit dans les astres…
Dans 8ème épisode de la saison 10, je vais vous parler de cette nana qu'on a accueilli dans notre petit groupe pendant notre séjour...Ecriture et voix : Pénélope BoeufInstagram : @penelope_boeufRéalisation et production: La Toile Sur Ecoute Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Située dans le nord de la Syrie, la province d'Idleb connaît une flambée de l'épidémie de Covid-19 depuis mi-août, sur fond de propagation du variant Delta. Cette crise sanitaire, dans une zone ravagée par la guerre, affaiblit un système sanitaire local déjà sinistré. Le personnel soignant manque de bouteilles d'oxygène et de médicaments pour gérer une population peu vaccinée.
80 millions de réfugiés dans le monde et une Europe en ordre dispersé qui n’arrive toujours pas à proposer une meilleure répartition des demandeurs d’asile. Chaque pays adopte sa stratégie. C’est le cas du Danemark, autrefois terre d’accueil, aujourd’hui un des premiers pays européens à renvoyer des réfugiés syriens à Damas, sous prétexte qu’il n’y a plus de combats dans la région. La montée du populisme et de l’extrême droite ont convaincu le gouvernement social démocrate d’adopter cette stratégie. Plusieurs dizaines de Syriens qui bénéficiaient d’une protection temporaire sont donc appelés à partir. Faute de quoi ils seront placés dans un centre de rétention. Sur place, Vincent Souriau a rencontré Fayza Sattouf, une jeune Syrienne de 25 ans. Elle est arrivée au Danemark en 2014, et elle a du mal à contenir sa colère. Et parmi les autres mesures à l’étude du gouvernement danois, qui a dit avoir pour objectif « zéro réfugié », ce projet de loi qui permettrait de sous-traiter les demandes d’asile à des pays africains, comme le Rwanda. Au niveau mondial, la Turquie est officiellement un des pays qui accueille le plus de réfugiés. Plus de trois millions et demi de Syriens sont venus trouver refuge sur son sol…. Mais, il ne s’agit pas de la protection pleine et entière qui va de pair avec le vrai statut de réfugié, Anne Andlauer. Et dans l’Union européenne, quelle est la situation du droit d’asile ? On le sait, les 27 ont déjà tenté à plusieurs reprises de changer le traité de Dublin qui fait que les demandes d’asile se font dans le premier pays d’arrivée, donc souvent en Grèce ou en Italie. Mais toutes les tentatives pour une meilleure répartition se sont heurtées à l’opposition de la Pologne, de la Hongrie, de la République Tchèque et de la Slovaquie. Pour en parler, on retrouve Daniel Vigneron du site myeurop.info Ils ne représentent qu’un petit pourcentage des demandeurs d’asile en France. Ces hommes et ces femmes ont fui leur pays en raison des persécutions liées à leur orientation sexuelle. À Paris, il existe des structures d’accueil pour les gays et lesbiennes. Ils s’appellent John Esther, Rama, et Félix. Ils viennent d’Haïti, d’Afrique de l’Ouest du Pakistan ou du Bangladesh. Et comme ils l’ont expliqué à Alice Rouja, ils ont fui une violence extrême. Le Royaume-Uni est-il la destination rêvée de la majorité des demandeurs d’asile ? On pourrait le croire au vu du flot migratoire qui semble converger vers le Nord pour aboutir aux côtes de la Manche et ses traversées meurtrières. La réalité est bien différente. Les réfugiés sont, en fait, bien peu nombreux au regard du nombre de migrants qui résident en Grande-Bretagne. À Londres, Marie Billon. Et demain ? Alors que le Haut Commissariat aux Réfugiés estime déjà que le droit d’asile est en péril en Europe, en raison des tactiques de refoulements et des politiques anti-migratoire. La même instance prévient que d’ici 2050, il faudra compter avec 200 à 250 millions de réfugiés climatiques. L’Italie est un des premiers pays à avoir accordé ce statut. Les explications de Cécile Debarge.
durée : 00:10:55 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Entretien avec David Camroux, chercheur honoraire au Ceri-Sciences Po et spécialisé dans l'étude des systèmes politiques asiatiques. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : David Camroux Chercheur honoraire au CERI (Centre d’Etudes Internationales) de Sciences-Po, professeur invité à l’Université nationale du Vietnam de Hanoï
À la Une de la presse, ce lundi 15 mars : les dix ans de la révolution syrienne, qui a déclenché une guerre civile ayant fait des centaines de milliers de morts et déplacé près de 12 millions de personnes. L’indignation, au Royaume-Uni, après la dispersion brutale, samedi, d’un rassemblement en hommage à une jeune femme assassinée. Le bilan d’une année de pandémie en France. Et le bel hommage du roi Pelé à Cristiano Ronaldo.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce lundi, il revient sur l'échec de la France, 10 ans après la révolution en Syrie.
Couronnée d'une Victoire du Jazz dans la catégorie « Album inclassable » en 2019, Naïssam Jalal poursuit sa quête musicale avec un double défi, celui de créer une musique qui traduit les espoirs et les combats du moment tout en faisant le grand écart entre un quintet de jazz et un orchestre symphonique. La flûtiste d’origine franco-syrienne sort donc Un autre monde, un double album enregistré avec son quintet Rhythms of Resistance et l'Orchestre national de Bretagne. C'est un voyage envoûtant et engagé qu'a imaginé Naïssam Jalal. Pour son huitième album, la flûtiste, chanteuse et compositrice franco-syrienne cherche à créer Un autre monde en musique. « Il y a une dimension utopiste, onirique qui est vraiment de l’ordre du rêve, de cet autre monde qu’on espère, qu'on appelle de nos vœux parce que on est à la fin d’un monde qui doit se renouveler autrement, raconte Naïssam Jalal. Et puis, il y a une dimension contre le racisme, contre les frontières, contre le nationalisme excluant. Et une dimension écologique évidemment puisque c'est vrai que depuis maintenant 30, 40 ans, on est de plus en plus face à une urgence. Et comme la musique c’est un moyen d’expression d'émotions, les gens ressentent ces émotions, donc ils ne vont peut-être pas forcément comprendre que je parle du cri de la terre, mais ils vont entendre le cri. » Ce cri, Naïssam Jalal l'exprime dans un dialogue virtuose et saisissant entre sa voix chantée et son instrument fétiche. « La flûte ça a toujours été ma voix, affirme-t-elle. Et de développer la voix dans le prolongement de la flûte, c’est une technique inspirée par les musiciens d’Afrique de l’Ouest, les musiciens peuls. Et la première fois que je l’ai entendu en dehors du cas traditionnel, c’était avec des jazzman comme Roland Kirk ou Magic Malik. » Bercée par les chants arabes, formée en musique classique, mais aussi passionnée par le rap, le tango et l'afrobeat, Naïssam Jalal se nourrit de tout et se joue de toutes les catégories musicales.« Ça a toujours été mon travail, ma volonté d’effacer les frontières, que ce soit dans la géographie ou dans la musique. Moi-même, je suis le fruit de géographies différentes, nous explique-t-elle. Je suis d’origine syrienne, je suis née à Paris, j’ai vécu en Egypte, j’ai grandi au milieu d’une communauté malienne, algérienne aussi très importante, j’ai beaucoup côtoyé des musiciens d’Afrique de l’Ouest, je suis fan absolue de musique indienne, donc notre identité c'est quelque chose qu’on décide d’être et d’incarner. Et ensuite, il y avait aussi ma place en tant que fille d’immigrés dans cette société où j’étais beaucoup dans la souffrance à ne pas être reconnue comme part entière de cette société, alors que de fait, on est 100% français tout en étant 100% autre chose aussi. » Dans sa quête de sens et de sons, cette musicienne aux multiples identités réconcilie le jazz avec la musique savante dans ce double album : l'un enregistré en studio avec son ensemble Rythms of Resistance qui fête ses 10 ans, l'autre en live avec l'Orchestre national de Bretagne. Une alliance audacieuse, puissante où se mêlent rêve et résistance et qui pointe vers Un autre monde plus humain et ouvert. • Un autre monde de Naïssam Jalal, enregistré avec son quintet Rhythms of Resistance et l'Orchestre national de Bretagne, est paru chez Les Couleurs du Son / L'autre distribution. • À lire sur musique.rfi.fr : Naïssam Jalal rêve d’un autre monde (Interview)
Une cantine pour lutter contre le repli identitaire. C'est l'ambition de la cantine syrienne, soutenue par la Fondation Danielle Mitterrand. Installé depuis un peu plus d'un an à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, cet espace "non-lucratif", est pensé comme un lieu de rencontre et de partages de vies, d'expériences, de cultures… Rindala est la cofondatrice de ce collectif, fruit d'une série de rencontres en 2018 entre étudiants syriens, exilés en France. "Il y avait un mouvement d'occupation des facs en France. On s'est demandé comment intervenir dans ce mouvement à partir de notre position d'étudiants exilés syriens. Petit à petit on a pris des contacts, on a discuté. On a fait des rencontres dans plusieurs universités. Quand on a quitté l'université, on a voulu continuer de faire des choses de manière plus stable, sur la longue durée, avec plus de consistance. On a rencontré par exemple des gilets jaunes de Montreuil. A travers ces rencontres diverses, éclatées sur la région parisienne, on s'est retrouvé avec un groupe de Syriens et de Français. L'idée est venue de faire une cantine, déjà parce que la nourriture syrienne nous manque. On voulait se réunir sur quelque chose qui n'est pas que politique, mobilisation, soulèvement, répression. On voulait quelque chose de plus joyeux, d'essentiel, de vie. On a décidé de faire un espace de rencontre et de solidarité." Tisser des liens de solidarité Le collectif a donc créé cette cantine populaire. On y partage un repas convivial, mais pas uniquement. "Nous, on est loin de notre pays, du contexte politique. Etant donné qu'on est exilé en France, on ne veut pas lâcher ce côté d'être acteur et actrice, de réfléchir la politique, de la faire, de la discuter. Pour cela, il faut trouver notre propre place. On a pensé à des formes de solidarités nouvelles, pas qu'avec des Syriens mais aussi avec d'autres locaux. A Montreuil, les gens qui viennent sont originaires du Maghreb, d'Inde… Ce sont des solidarités, des rencontres avec des étrangers qui partagent les mêmes conditions que nous. Mais c'est aussi avec des Français avec qui on peut réfléchir sur la situation politique et les formes de solidarités et de rencontres possibles ici." Et à Montreuil, le lien avec le tissu associatif local est un pan fondateur de la cantine. "On est installé dans un centre social et culturel qui accueille énormément d'associations et de collectifs. Il y a des cours de français, des distributions alimentaires, des cours de yoga à prix libre, des cours de sports, des rendez-vous administratifs concernant des questions de sans-papier. Il y a vraiment un tissu associatif assez dense. Nous, on voulait s'inscrire localement et tisser des liens avec des gens autour de nous. S'installer dans cet espace a été un énorme avantage pour nous." © Cantine syrienne A la rencontre de son voisin Deux fois par semaine, le repas, préparer et organiser en commun, est surtout le prétexte à la rencontre et à la discussion. "On invite ceux et celles qui veulent nous rejoindre, pas que pour aider dans la cuisine, mais aussi pour rencontrer d'autres personnes, pour se sociabiliser. Petit à petit, pas mal de gens ont continué à venir. Parce qu'au-delà de la cuisine, ils apprécient énormément ce temps de préparation. C'est un espace de sociabilité assez chouette. Pas mal de gens qui reviennent apprécient ce moment. Parfois ils viennent avec leur potes. Parfois, en entendant les discussions des autres, ça commence à parler. Ce sont des grandes tables de découvertes, à la fois de la nourriture syrienne mais aussi des voisins, des gens qui travaillent dans le quartier." Au-delà de la seule Syrie, le lieu offre un lieu de débats pour créer des ponts entre les peuples et les cultures. "On a des dîners-débats. On invite un collectif, un intervenant. On a déjà fait une rencontre avec les gilets jaunes de Montreuil, une soirée de soutien au soulèvement au Liban. Au printemps,
Une cantine pour lutter contre le repli identitaire. C'est l'ambition de la cantine syrienne, soutenue par la Fondation Danielle Mitterrand. Installé depuis un peu plus d'un an à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, cet espace "non-lucratif", est pensé comme un lieu de rencontre et de partages de vies, d'expériences, de cultures… Rindala est la cofondatrice de ce collectif, fruit d'une série de rencontres en 2018 entre étudiants syriens, exilés en France. "Il y avait un mouvement d'occupation des facs en France. On s'est demandé comment intervenir dans ce mouvement à partir de notre position d'étudiants exilés syriens. Petit à petit on a pris des contacts, on a discuté. On a fait des rencontres dans plusieurs universités. Quand on a quitté l'université, on a voulu continuer de faire des choses de manière plus stable, sur la longue durée, avec plus de consistance. On a rencontré par exemple des gilets jaunes de Montreuil. A travers ces rencontres diverses, éclatées sur la région parisienne, on s'est retrouvé avec un groupe de Syriens et de Français. L'idée est venue de faire une cantine, déjà parce que la nourriture syrienne nous manque. On voulait se réunir sur quelque chose qui n'est pas que politique, mobilisation, soulèvement, répression. On voulait quelque chose de plus joyeux, d'essentiel, de vie. On a décidé de faire un espace de rencontre et de solidarité." Tisser des liens de solidarité Le collectif a donc créé cette cantine populaire. On y partage un repas convivial, mais pas uniquement. "Nous, on est loin de notre pays, du contexte politique. Etant donné qu'on est exilé en France, on ne veut pas lâcher ce côté d'être acteur et actrice, de réfléchir la politique, de la faire, de la discuter. Pour cela, il faut trouver notre propre place. On a pensé à des formes de solidarités nouvelles, pas qu'avec des Syriens mais aussi avec d'autres locaux. A Montreuil, les gens qui viennent sont originaires du Maghreb, d'Inde… Ce sont des solidarités, des rencontres avec des étrangers qui partagent les mêmes conditions que nous. Mais c'est aussi avec des Français avec qui on peut réfléchir sur la situation politique et les formes de solidarités et de rencontres possibles ici." Et à Montreuil, le lien avec le tissu associatif local est un pan fondateur de la cantine. "On est installé dans un centre social et culturel qui accueille énormément d'associations et de collectifs. Il y a des cours de français, des distributions alimentaires, des cours de yoga à prix libre, des cours de sports, des rendez-vous administratifs concernant des questions de sans-papier. Il y a vraiment un tissu associatif assez dense. Nous, on voulait s'inscrire localement et tisser des liens avec des gens autour de nous. S'installer dans cet espace a été un énorme avantage pour nous." © Cantine syrienne A la rencontre de son voisin Deux fois par semaine, le repas, préparer et organiser en commun, est surtout le prétexte à la rencontre et à la discussion. "On invite ceux et celles qui veulent nous rejoindre, pas que pour aider dans la cuisine, mais aussi pour rencontrer d'autres personnes, pour se sociabiliser. Petit à petit, pas mal de gens ont continué à venir. Parce qu'au-delà de la cuisine, ils apprécient énormément ce temps de préparation. C'est un espace de sociabilité assez chouette. Pas mal de gens qui reviennent apprécient ce moment. Parfois ils viennent avec leur potes. Parfois, en entendant les discussions des autres, ça commence à parler. Ce sont des grandes tables de découvertes, à la fois de la nourriture syrienne mais aussi des voisins, des gens qui travaillent dans le quartier." Au-delà de la seule Syrie, le lieu offre un lieu de débats pour créer des ponts entre les peuples et les cultures. "On a des dîners-débats. On invite un collectif, un intervenant. On a déjà fait une rencontre avec les gilets jaunes de Montreuil, une soirée de soutien au soulèvement au Liban. Au printemps,
18 janvier 2021 - Rencontre avec Rony Brauman, cofondateur de Médecins sans frontières (MSF), Éric Emeraux, ex-chef de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH). Modération : Leïla Bourguiba, représentante du UNHCR devant la Cour d'appel en matière d'asile. Retrouvez la vidéo : https://youtu.be/J09ouLbnxz8 Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMO Soutenez notre chaîne Tipeee : @iremmo Lilo : @iremmo HelloAsso : @iremmo
Dans ce prochain podcast nous vous présenterons la Crise syrienne de 2011 à 2021. Accrochez-vous à Jause Podcast et soyez parmi les premiers à écouter cet audio. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/jause-varin/message
Dans "Anne Roumanoff, ça fait du bien", Riad Sattouf a raconté à quoi ressemblait l'école en Syrie où il a grandi. Il a également comparé le système scolaire français et syrien et expliqué que dans ce dernier on faisait apprendre les élèves sans leur donner la possibilité de réfléchir.
L'INVITÉ : Raphaël Pitti est un grand médecin. D'abord médecin de guerre pour l'armée, il est un des rares professeurs agrégés du Val de Grâce en médecine d'urgence et de catastrophes. Il s'engage depuis 2012 comme médecin humanitaire pour former les médecins de la rébellion syrienne aux soins d'urgence et de réanimation. Raphaël s'illustre aussi par ses prises de parole pour défendre les réfugiés de guerre en France, et protester contre les conditions sanitaires insalubres dans lesquels ils survivent, de Blida à Aubervilliers. Une situation qui l'indigne : il a d'ailleurs récemment rendu sa légion d'honneur à Emmanuel Macron, déçu de la politique migratoire de ce dernier. A notre micro, Raphaël livre un témoignage puissant, touchant, qui force l'admiration. LES PERSONNES QUI L'INSPIRENT : • Etty Hillesum, jeune femme juive décédée à Auschwitz, auteur d'Une vie bouleversée • Michèle Sabban, ancienne vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France ON PARLE AUSSI : • de l'UOSSM (L'Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux) avec laquelle Raphaël s'engage en Syrie • du film Pour Sama, témoignage précieux sur la guerre en Syrie, sorti en 2016. POUR CONTACTER RAPHAËL : Vous pouvez le contacter directement sur son compte Facebook. POUR NOUS SOUTENIR : Si vous aimez ce podcast, vous pouvez… • vous abonner à notre chaîne sur l'application de podcasts que vous préférez (Apple Podcast, Spotify, Deezer, Podcast Addict…), et la partager en cliquant sur les 3 points ; • nous mettre 5 étoiles et un commentaire sur l'application Podcasts d'Apple ; • en parler autour de vous ! (vive le bouche-à-oreille)
L’incendie du camp de Moria sur l’île grecque de Lesbos, où s’entassaient quelque 13 000 migrants, leur errance aujourd’hui, sont venus rappeler de manière dramatique un constat : l’Europe n’arrive pas à gérer le flux de migrants et de demandeurs d’asile qui arrivent sur son territoire. Cinq ans après l’arrivée massive d’1,3 million de personnes originaires de Syrie où règne la guerre civile mais aussi d’Afghanistan, du Soudan, du Maroc, de Somalie ou d’Érythrée, où en est-on ?Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Thierry Le Roy, président de France Terre d’Asile.L’association France Terre d’Asile s’occupe en France d’aider les demandeurs d’asile dans leurs démarches administrative, dans leur logement aussi. Elle promeut et fait connaître également la problématique du droit d’asile, défini par la convention de Genève de 1951.Les pays du Sud, la Grèce, l’Italie dénoncent à juste titre le manque de solidarité européenne. Ces deux pays sont toujours, de par leur position géographique, en première ligne dans l’accueil des migrants. Pourquoi l’Europe est elle incapable de répartir la charge et l’accueil de ces migrants ?Un Afghan qui arrive en Europe n’a pas les mêmes chances d’obtenir l’asile qu’il soit en France ou en Italie. Son dossier de demande d'asile ne pourra être instruit que dans le premier pays d’accueil. Il n’ya pas d’harmonisation en Europe. C’est un peu la loterie pour un demandeur d’asile ?Il y a un pays qui s’est démarqué en 2015, c’est l’Allemagne. Accueillant de loin le plus grand nombre de migrants, plus d’un million. On se souvient de la fameuse phrase de la chancelière Angela Merkel.Wir Schafen Das... on va y arriver. Aujourd’hui, on estime que 40 % des Syriens qui se sont installés en Allemagne ont trouvé un travail, même si l’apprentissage de la langue reste toujours un défi. Je vous propose d’écouter le reportage à Berlin de David Philippot. Il a rencontré une famille syrienne, qui s’en est plutôt bien sortie.Le nombre de réfugiés est aujourd’hui en très nette baisse par rapport à 2015, même si on a vu une nouvelle augmentation en 2019 ; la stratégie européenne, c’est maintenant de contenir l’arrivée des migrants avec l’aide des pays tiers : la Turquie, la Libye, qui sont loin d’être des modèles de démocratie. Plus de 10 000 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe, en traversant la Méditerranée. C’est souvent la société civile qui affrète des bateaux et qui pallie les manques des démocraties européennes ?Et lorsqu’ils arrivent enfin sur le sol européen, en France par exemple, parfois par le biais de relocalisation depuis l’Italie, la Grèce ou l’Espagne, l’urgence ce sont les démarches administratives et le logement.Le logement, c’est encore et toujours un défi, peut-être plus dans la capitale française qu’ailleurs. On écoute ce reportage de Marie Casadebaig, elle a rencontré une Syrienne réfugiée à Paris, Douha qui bataille toujours pour obtenir un logement décent.En France, en 2020, il y a encore des campements aux portes de Paris, en Seine- saint-Denis, des campements qui ressemblent terriblement à des bidonvilles surchargés, comme à Moria en Grèce.
Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont conclu un nouveau cessez-le-feu sur la Syrie. Jeudi 5 mars au soir, le chef du Kremlin et le président turc ont trouvé un accord pour une nouvelle tentative de désescalade dans la région d’Idleb. Un accord néanmoins fragile.
Marine de Tilly, journaliste pour Le Point et auteure de "La femme, la vie, la liberté" (éd. Stock, 2020), est notre invitée pour brosser le portrait de Leila Mustafa, cette jeune femme kurde devenue maire de Raqqa, l'ancienne capitale de l'organisation État islamique en Syrie. 32 ans, celle qui a combattu les djihadistes sur le champ de bataille entreprend maintenant de reconstruire la ville cimetière.
durée : 00:44:32 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Syrie 2011. L'histoire d’un mouvement de libération écrasé, aujourd'hui méconnu ou nié, est au coeur du roman d'Omar Youssef Souleimane, Le dernier Syrien. Un mouvement que l'écrivain a vécu de l’intérieur, en prenant part aux manifestations à Damas et à Homs, avant de s'exiler en France en 2012. - invités : Omar Youssef Souleimane poète
durée : 00:04:05 - Le Zoom de la rédaction - Depuis septembre, la famille Sido a posé ses valises sur l'île de Bréhat au large des Côtes-d'Armor ; le début d'une nouvelle histoire pour ces Kurdes de Syrie qui ont fui la guerre, et la fin aussi d'un parcours migratoire douloureux. Pour l'île bretonne, c'est aussi un nouveau souffle.
Diplomate, ancien représentant permanent adjoint de la France auprès des Nations unies puis ambassadeur, notamment en Syrie, Michel Duclos est intervenu à l'ILERI dans le cadre d'une conférence sur son ouvrage "La longue nuit syrienne". Cette conférence s'est tenue le mercredi 23 octobre 2019 à 18h au sein de notre campus de Paris La Défense. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ N'hésitez pas à réagir sur nos conférences avec le hashtag #ilericonf Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Youtube : http://www.youtube.com/user/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ #ileriparis
Une interview de VP avec Leila Al-Shami, co-autrice de Burning Country. Au cœur de la révolution syrienne (L’échappée, 2018/9), et avec deux membres du collectif de traduction de Burning Country, autour du Rojava et de sa situation actuelle, mais surtout de l’insurrection syrienne, de ses racines historiques, de son déclenchement, de son dénigrement, de sa répression, de sa militarisation, de sa confessionnalisation, de son écrasement et de sa situation actuelle.
durée : 00:04:14 - Le reportage de la rédaction - À la frontière turco-syrienne, les forces kurdes ont accepté de se retirer à 30 km de la ligne de séparation qui sépare Syrie et Turquie. Les familles qui vivent de chaque côté se retrouvent encore un peu plus éloignées. Reportage sur place signé Eric Biegala et Gilles Gallinaro. - réalisation : Gilles Gallinaro
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - La Turquie poursuit son offensive en Syrie malgré les critiques. L'armée syrienne en profite pour prendre le contrôle de Minbej.
durée : 00:20:19 - Journal de 18h - Le régime Assad a décidé de soutenir les Kurdes de Syrie menacés par l'offensive d'Ankara. De son côté, la Turquie accuse les Kurdes de libérer des centaines de jihadistes pour semer le chaos.
Comme chaque semaine, l'Agenda culture Afrique avec Anne Bocandé, d'Africultures. Pour commencer, première édition de rentrée des soirées « La Sunday » à Abidjan. Depuis fin 2018, « La Sunday » est devenue un véritable lieu de rendez-vous du dimanche dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. L’idée de départ de 5 entrepreneurs et artistes installés à Abidjan était de combler l’absence de propositions culturelles : le dimanche dans la ville, inventer un moment festif où on peut écouter de la musique, danser, recharger les batteries pour la semaine. D’une soirée informelle, le collectif et ses artistes invités sont aujourd’hui régulièrement accueillis, de 15h à 22H, dans l’enceinte de la galerie d’art Donwahi, mais aussi à l’espace Laguna comme ce dimanche soir. Quelle est la programmation du jour ? Ce sont surtout des DJ qui sont invités à La Sunday et proposent des musiques urbaines aux influences internationales. La plupart sont installés en Côte d’Ivoire comme Jeune L!O ou Black Charles, par ailleurs membre du collectif qui organise La Sunday, Le collectif Bain de foule. Et pour cette rentrée est aussi programmé Cheetah, DJ venue de France, qui anime notamment l’émission radio BlackSquare et les soirées Trap africa dédiées aux musiques afro-urbaines… L’artiste américain Dreamcast Moe est également de la partie. La première édition du festival international des films de femmes prend ses quartiers à Cotonou, au Bénin. « Quand le cinéma aborde les violences faites aux femmes », telle est la thématique de ce festival. Au programme et en compétition des courts métrages de réalisatrices africaines et des films du monde entier portant une réflexion sur la condition des femmes. Un festival organisé par l’association EcranBénin. La 8e édition de la Rencontre internationale d’art contemporain se poursuit à Brazzaville. Lancé par l’artiste plasticienne et écrivaine Bill Kouelany, fondatrice des Ateliers Sahm, le festival se déroule sur le mois de septembre, alternant des temps de formations professionnelles pour les artistes, et des moments de restitutions et de prestations publiques. Plus de 70 artistes sont réunis pour l’occasion à Brazzaville. La thématique cette année : Réinventer le monde… à l’aube des traversées. La semaine dernière le poète, slameur et romancier Marc Alexande Oho Bambe a mené plusieurs ateliers de poésie et de slam. Cette semaine la critique d’art et commissaire Lucie Touya proposera des ateliers sur « devenir artiste ». Une semaine ponctué par des performances et conférences. En France, à Montpellier; le festival Arabesques se poursuit jusqu'à dimanche prochain. Il se définit comme la plateforme des arts du monde arabe en Europe. Vendredi, l'artiste marocaine OUM sera en concert. L’artiste Oum présente son nouvel album, le troisième, intitulé Daba au festival Arabesques. « Daba » qui signifie « maintenant » en arabe marocain. Sur scène, le même soir, l’artiste Aziz Samhaoui, le fondateur du célèbre Orchestre national de Barbès, et qui sera en concert à Montpellier avec son groupe : University Of Gnawa. Et puis découvrez aussi les créations du jeune groupe Alchimix qui mêle musiques gnawa, musiques électroniques, hip-hop et beat box. On poursuit votre focus sur la rentrée littéraire avec le nouveau roman de Louis-Philippe Dalembert, intitulé Mur Méditerranée. Mur Méditerranée, un titre parlant pour décrire ce qu’est devenue la Méditerranée : un mur qu’il est difficile de franchir aujourd’hui et que des milliers de personnes tentent, au péril de leur vie, de traverser. L’auteur est parti d’un fait réel : le naufrage d’un bateau de clandestins venus d’Afrique et du Moyen-Orient en juillet 2014, secouru par un bateau danois le Torm Lotte. Louis-Philippe Dalembert a imaginé le récit de trois femmes aux trajectoires différentes, mais qui se retrouvent sur ce bateau : l’une est Érythréenne, l’autre Nigériane et la dernière Syrienne. Nous découvrons leur parcours singulier sur les routes de l’exil avant d’embarquer sur ce bateau. Un récit politique donc qui plonge dans les circuits de trafic d'êtres humains et des responsabilités étatiques aux échelles nationales et internationales. Et puis un récit sensible sur « ces voyageurs de l’espoir » comme ils les nomment, qui partent pour ré-ouvrir leurs horizons bouchés pour différentes raisons là où ils ont grandi, et qui cherchent une terre où je cite « ancrer leurs rêves ». Un roman coup de cœur de cette rentrée littéraire, publié aux Éditions Sabine Wespieser, par Louis-Philippe Dalembert, auteur haïtien qui avait déjà publié un très beau roman, Avant que les ombres s’effacent sur l’accueil, en Haïti, pendant la Seconde Guerre mondiale des juifs persécutés en Europe. On se quitte en musique avec un hommage à Rachid Taha décédé il y a un an exactement, avec un titre de son album posthume Je suis Africain.
durée : 00:43:23 - Du Grain à moudre d'été - Pas un jour ou presque sans bombardement ou sans attentat, en Syrie. Hier, une attaque de Daesh, à Damas. Un mort, un civil. Hier encore, un raid aérien sur un marché. Une quarantaine de civils, tués.
C'est d'un grand débat politique dont il est question en première partie de la Matinale ce soir : les statistiques ethniques. En 2015, Robert Ménard annonçait avoir constitué des statistiques religieuses dans sa commune à partir des noms des enfants des écoles. Notre invité de ce soir, Jean-Paul Markus, professeur agrégé de droit, avait corrigé ses propos sur le site Les Surligneurs, consacré à la correction des propos des personnalités publiques par des spécialistes. Jean-Paul Markus nous explique que c'est à l'après-guerre, suite au recensement notamment des juifs et juives ayant permis les rafles, qu'il avait été décidé d'inscrire dans la loi l'interdiction des statistiques ethniques. En revenant sur des initiatives de discrimination positive (notamment sous Sarkozy), Jean-Paul Markus nous précise que pour pallier à cette impossibilité, des moyens détournés peuvent être utilisés. Quel pourrait être le rôle des statistiques ethniques notamment dans l'égalité ? "Le modèle français n'est pas idéal car il ne résout pas les inégalités sociales. Mais on utilise des pis-allers en se basant sur d'autres critères : le lieu de vie par exemple. Sciences Po par exemple a mis en place des procédures d'admission spécifiques pour des élèves venant de certains lycées." En deuxième partie d'émission, on reçoit Lucile Cocito, co-autrice avec Shaula Cambazzu d'Artemisia Project de la Compagnie Artistic Théâtre. Leur spectacle est basé sur les destins de trois femmes, qui se font écho. Agathe, une femme réfugiée Syrienne ; une femme artiste, mère seule avec deux enfants ; et Henriette, une jeune femme muette qui se réfugie dans la danse. Une aventure imaginaire à retrouver au Théâtre du Soleil ! Côté chroniques, Tiana nous emmène à l'événement "Sortons l'agriculture du Salon" organisé par Alimentation Générale il y a quelques jours. Jacques comme tous les mardis nous présente la propagande culturelle de Radio Campus Paris ! Présentation : Anna Péan / Réalisation : Tiffany Battistel / Co-interview : Lucas Chateau / Chroniques : Tiana Salles et Jacques Bouillié / Web : Nina Beltram / Coordination : Nina Beltram et Elsa Landard
C'est d'un grand débat politique dont il est question en première partie de la Matinale ce soir : les statistiques ethniques. En 2015, Robert Ménard annonçait avoir constitué des statistiques religieuses dans sa commune à partir des noms des enfants des écoles. Notre invité de ce soir, Jean-Paul Markus, professeur agrégé de droit, avait corrigé ses propos sur le site Les Surligneurs, consacré à la correction des propos des personnalités publiques par des spécialistes. Jean-Paul Markus nous explique que c'est à l'après-guerre, suite au recensement notamment des juifs et juives ayant permis les rafles, qu'il avait été décidé d'inscrire dans la loi l'interdiction des statistiques ethniques. En revenant sur des initiatives de discrimination positive (notamment sous Sarkozy), Jean-Paul Markus nous précise que pour pallier à cette impossibilité, des moyens détournés peuvent être utilisés. Quel pourrait être le rôle des statistiques ethniques notamment dans l'égalité ? "Le modèle français n'est pas idéal car il ne résout pas les inégalités sociales. Mais on utilise des pis-allers en se basant sur d'autres critères : le lieu de vie par exemple. Sciences Po par exemple a mis en place des procédures d'admission spécifiques pour des élèves venant de certains lycées." En deuxième partie d'émission, on reçoit Lucile Cocito, co-autrice avec Shaula Cambazzu d'Artemisia Project de la Compagnie Artistic Théâtre. Leur spectacle est basé sur les destins de trois femmes, qui se font écho. Agathe, une femme réfugiée Syrienne ; une femme artiste, mère seule avec deux enfants ; et Henriette, une jeune femme muette qui se réfugie dans la danse. Une aventure imaginaire à retrouver au Théâtre du Soleil ! Côté chroniques, Tiana nous emmène à l'événement "Sortons l'agriculture du Salon" organisé par Alimentation Générale il y a quelques jours. Jacques comme tous les mardis nous présente la propagande culturelle de Radio Campus Paris ! Présentation : Anna Péan / Réalisation : Tiffany Battistel / Co-interview : Lucas Chateau / Chroniques : Tiana Salles et Jacques Bouillié / Web : Nina Beltram / Coordination : Nina Beltram et Elsa Landard
Majdoulyne Nabhan: L'exemple par les succès! Majdoulyne Nabhan a étudié l'économie à l'ULB, Belge d'origine Syrienne, elle comptait rentrer dans son pays d'origine une fois diplômée...mais c'était sans compter sur les rencontres de la vie et l'amour qui lui feront finalement revoir ses objectifs. Bien que Majdoulyne se soit d'abord concentrée sur son évolution de carrière dans le monde bancaire, l'arrivée de ses enfants va lui faire une fois de plus repenser ses choix. C'est en commun que le couple, issus de deux cultures différentes, décide qu'elle se retire de la vie active et de partir sous le soleil de la Guadeloupe. C'est alors une bien triste actualité, avec les premiers attentats de Paris, qui va interpeller fortement Majdoulyne.... Déjà sensibilisée et envieuse d'apporter son aide, elle constate ensuite, comme beaucoup d'entre-nous, tous les écarts, les dérives et les amalgames qui vont en résulter dans les médias, c'est toute une population qui va véritablement se décomplexer et soudainement se sentir libre de propos, d'écrits ou d'attitudes qui jusqu'ici n'étaient ni envisageables, ni acceptables. Non, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac! Et Majdoulyne qui se sent plus que jamais concernée, avec toute son empathie, va décider de rentrer en Belgique pour agir. Elle commence avec les associations qui aident les personnes d'origine étrangère, là elle réalise que ce qu'il manque aussi ce sont des exemples! Qu'on se comprenne bien, dans ces associations on ne trouve que bienveillance, bonnes volontés, un travail formidable et une grande solidarité...Mais pour elle, montrer de bons exemples c'est une des clefs pour une réussite! Alors comment faire quand on a la tête bien pleine, une touche de perfectionnisme, l'intelligence et ses émotions? Comment approcher les jeunes dans cette démarche et faire en sorte qu'ils fassent plus qu'écouter? Majdoulyne va créer sa propre ASBL : « Missaly » et venir vers eux avec une approche pédagogique, basée sur l'exemplarité des réussites, elle s'adresse à un public qui est trop souvent oublié! Et cela nous avons souhaité le partager avec vous! Découvrez dans ce podcast comment Majdoulyne va redonner une autre vision à toute une jeunesse, celle de demain, celle qui restera dans la bienveillance, celle qui ne se découragera pas mais qui vous étonnera! Notre article: http://hrmeetup.org/majdoulyne-nabhan-missaly-thepodcastfactory-fr/ Site Internet: https://www.missaly.be?utm_source=Hrmeetup Vous pouvez aussi encourager notre projet par vos partages , vos commentaires et par un "J'aime" / "Suivre" sur nos pages FaceBook, Linkedin, Twitter, Soundcloud, Google+, Pinterest, Tumblr...Merci! Sponsor HRmeetup: transforma bxl, L'Hôtel Le Plaza Bruxelles, The Podcast Factory ASBL-VZW
Majdoulyne Nabhan: L'exemple par les succès! Majdoulyne Nabhan a étudié l'économie à l'ULB, Belge d'origine Syrienne, elle comptait rentrer dans son pays d'origine une fois diplômée...mais c'était sans compter sur les rencontres de la vie et l'amour qui lui feront finalement revoir ses objectifs. Bien que Majdoulyne se soit d'abord concentrée sur son évolution de carrière dans le monde bancaire, l'arrivée de ses enfants va lui faire une fois de plus repenser ses choix. C'est en commun que le couple, issus de deux cultures différentes, décide qu'elle se retire de la vie active et de partir sous le soleil de la Guadeloupe. C'est alors une bien triste actualité, avec les premiers attentats de Paris, qui va interpeller fortement Majdoulyne.... Déjà sensibilisée et envieuse d'apporter son aide, elle constate ensuite, comme beaucoup d'entre-nous, tous les écarts, les dérives et les amalgames qui vont en résulter dans les médias, c'est toute une population qui va véritablement se décomplexer et soudainement se sentir libre de propos, d'écrits ou d'attitudes qui jusqu'ici n'étaient ni envisageables, ni acceptables. Non, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac! Et Majdoulyne qui se sent plus que jamais concernée, avec toute son empathie, va décider de rentrer en Belgique pour agir. Elle commence avec les associations qui aident les personnes d'origine étrangère, là elle réalise que ce qu'il manque aussi ce sont des exemples! Qu'on se comprenne bien, dans ces associations on ne trouve que bienveillance, bonnes volontés, un travail formidable et une grande solidarité...Mais pour elle, montrer de bons exemples c'est une des clefs pour une réussite! Alors comment faire quand on a la tête bien pleine, une touche de perfectionnisme, l'intelligence et ses émotions? Comment approcher les jeunes dans cette démarche et faire en sorte qu'ils fassent plus qu'écouter? Majdoulyne va créer sa propre ASBL : « Missaly » et venir vers eux avec une approche pédagogique, basée sur l'exemplarité des réussites, elle s'adresse à un public qui est trop souvent oublié! Et cela nous avons souhaité le partager avec vous! Découvrez dans ce podcast comment Majdoulyne va redonner une autre vision à toute une jeunesse, celle de demain, celle qui restera dans la bienveillance, celle qui ne se découragera pas mais qui vous étonnera! Notre article: http://hrmeetup.org/majdoulyne-nabhan-missaly-thepodcastfactory-fr/ Site Internet: https://www.missaly.be?utm_source=Hrmeetup Vous pouvez aussi encourager notre projet par vos partages , vos commentaires et par un "J'aime" / "Suivre" sur nos pages FaceBook, Linkedin, Twitter, Soundcloud, Google+, Pinterest, Tumblr...Merci! Sponsor HRmeetup: transforma bxl, L'Hôtel Le Plaza Bruxelles, The Podcast Factory ASBL-VZW
Au programme de Planétoscope, une scène artistique pas comme les autres en Allemagne. Des musiciens, chanteurs ou encore acteurs qui ont fui la Syrie ont décidé de partager leur art avec leur pays d'accueil. David Philippot est allé à la rencontre des artistes syriens à Berlin. Direction la France ensuite pour parler de l’incroyable parcours d’Emmanuel Macron. Entre le jour où il a été nommé ministre de l'Économie et celui où il a été élu président de la République, Emmanuel Macron a gravi les échelons en un temps record. Le candidat d'En Marche! a réussi un coup politique jamais vu dans l'histoire de la 5e République. Dans la seconde partie de votre émission, vous retrouverez notre coup de cœur média de la semaine. Julie Droin est tombé sous le charme du reportage « Kenya: les pionniers du revenu universel ». Une association américaine a lancé dans plusieurs villages pauvres du Kenya, un revenu universel. Cette somme sera versé pendant 12 ans aux sélectionnés. C’est une première mondiale. Enfin place à votre éphéméride. Aujourd’hui, on pose notre machine à remonter le temps en 2008. Le 12 mai de cette année là un séisme a touché la province du Sichuan en Chine. Le bilan de cette catastrophe est de plus de 70 000 tués et d'innombrables constructions détruites.
Rim Ahmad, journaliste syrienne originaire de la province d'Idleb, a accordé à RCF un entretien inédit.
De nouvelles images sont apparues de Palmyre, quelques heures ...
Du gros chiallage sur la situation de l'immigration Syrienne, Justin Trudeau et les psychopathes.
Conférence de Akram Kachee, Doctorant en sciences politiques, Enseignant, IEP de Lyon et Université Jean Monnet de Saint-Étienne. Analyse d'une situation complexe, ses origines économiques, les structures du pouvoir et leur impact sur la société Syrienne.
Au menu : la crise syrienne, la nouvelle Tesla et la présence d'eau liquide sur Mars