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La Syrie fait face à son été le plus sec depuis 60 ans. Les pertes en blé sont massives : environ 75% des terres cultivables sont touchées d'après l'ONU, ce qui menace la sécurité alimentaire de plus de 16 millions de personnes. Dans la région de Deraa, l'une des plus agricoles du pays, les barrages sont à sec et les agriculteurs inquiets. De notre envoyée spéciale de retour de Deraa, Le barrage d'Ibta ne ressemble plus qu'à un cratère calciné : une coulée de sable, des crevasses, des fissures et tout autour, des champs brûlés. Avec les années, les agriculteurs sont tous partis, raconte Yaza, 19 ans, jeune berger comme son père et son grand-père avant lui. « Cette année, c'est pire que tout. Nous n'avons plus assez d'eau, plus assez de plantes pour nourrir nos moutons », témoigne-t-il. En un an, son troupeau a été décimé. Il a perdu la moitié de ses moutons, qui meurent un à un. Dans la région de Deraa, tout le monde vous le dira : en 60 ans, il n'y a jamais eu de pénurie d'eau d'une telle ampleur. La faute à un hiver sans précipitations, aux effets du changement climatique, mais aussi, dans le sud du pays, aux incursions israéliennes qui s'emparent des ressources stratégiques en eau. Au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad, ces dernières se sont déployées dans la zone tampon démilitarisée du Golan, et sont depuis accusées de prendre possession des ressources stratégiques en eau. « Ils ont pris le contrôle de barrages stratégiques, des barrages qui étaient des sources d'eau, affirme Aref, un agriculteur. Depuis, il n'y a plus d'eau pour personne. » À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique « Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année » Ici, plus qu'ailleurs encore, les effets de ce stress hydrique sont visibles. La région est l'une des plus agricoles du pays, surnommée le « grenier » de la Syrie. « Même les oliviers, les pêchers, les pruniers... Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année », nous affirme Abu Aysam, également agriculteur, en empilant une à une ses cagettes de pommes de terre. De ses hectares de champs, il ne cultive cette année que la moitié. Cette sécheresse est aggravée par les effets des politiques menées par le clan Assad. Avant sa chute, le régime a soigneusement pillé les puits et conduits d'eau des quartiers et villes révolutionnaires, compliquant aujourd'hui l'irrigation des terres, mais aussi celle des villes, jusqu'à la capitale, Damas. Avec son association Al-Seeraj, Kinan Al Kudsi, franco-syrien, s'est donné la mission de réhabiliter les 22 puits de la banlieue sud de Damas : « On estime que rien qu'à Damas, 500 puits ne fonctionnent pas. » Dans le bureau du centre de pompage, la plupart des panneaux électriques sont encore éteints. Coût du projet : 150 000 dollars. « L'État ne nous donne pas les fonds nécessaires. Mais si tu veux reconstruire le pays, la première chose, c'est de reconstruire le système d'eau... », poursuit-il. Tout à coup, la pluie tombe. Au milieu de la chaleur de l'été – quelque 48°C –, tout le monde se rue dehors. Pas question, pour Kinan, de perdre une occasion de se rafraîchir. À lire aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir
La Syrie fait face à son été le plus sec depuis 60 ans. Les pertes en blé sont massives : environ 75% des terres cultivables sont touchées d'après l'ONU, ce qui menace la sécurité alimentaire de plus de 16 millions de personnes. Dans la région de Deraa, l'une des plus agricoles du pays, les barrages sont à sec et les agriculteurs inquiets. De notre envoyée spéciale de retour de Deraa, Le barrage d'Ibta ne ressemble plus qu'à un cratère calciné : une coulée de sable, des crevasses, des fissures et tout autour, des champs brûlés. Avec les années, les agriculteurs sont tous partis, raconte Yaza, 19 ans, jeune berger comme son père et son grand-père avant lui. « Cette année, c'est pire que tout. Nous n'avons plus assez d'eau, plus assez de plantes pour nourrir nos moutons », témoigne-t-il. En un an, son troupeau a été décimé. Il a perdu la moitié de ses moutons, qui meurent un à un. Dans la région de Deraa, tout le monde vous le dira : en 60 ans, il n'y a jamais eu de pénurie d'eau d'une telle ampleur. La faute à un hiver sans précipitations, aux effets du changement climatique, mais aussi, dans le sud du pays, aux incursions israéliennes qui s'emparent des ressources stratégiques en eau. Au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad, ces dernières se sont déployées dans la zone tampon démilitarisée du Golan, et sont depuis accusées de prendre possession des ressources stratégiques en eau. « Ils ont pris le contrôle de barrages stratégiques, des barrages qui étaient des sources d'eau, affirme Aref, un agriculteur. Depuis, il n'y a plus d'eau pour personne. » À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique « Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année » Ici, plus qu'ailleurs encore, les effets de ce stress hydrique sont visibles. La région est l'une des plus agricoles du pays, surnommée le « grenier » de la Syrie. « Même les oliviers, les pêchers, les pruniers... Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année », nous affirme Abu Aysam, également agriculteur, en empilant une à une ses cagettes de pommes de terre. De ses hectares de champs, il ne cultive cette année que la moitié. Cette sécheresse est aggravée par les effets des politiques menées par le clan Assad. Avant sa chute, le régime a soigneusement pillé les puits et conduits d'eau des quartiers et villes révolutionnaires, compliquant aujourd'hui l'irrigation des terres, mais aussi celle des villes, jusqu'à la capitale, Damas. Avec son association Al-Seeraj, Kinan Al Kudsi, franco-syrien, s'est donné la mission de réhabiliter les 22 puits de la banlieue sud de Damas : « On estime que rien qu'à Damas, 500 puits ne fonctionnent pas. » Dans le bureau du centre de pompage, la plupart des panneaux électriques sont encore éteints. Coût du projet : 150 000 dollars. « L'État ne nous donne pas les fonds nécessaires. Mais si tu veux reconstruire le pays, la première chose, c'est de reconstruire le système d'eau... », poursuit-il. Tout à coup, la pluie tombe. Au milieu de la chaleur de l'été – quelque 48°C –, tout le monde se rue dehors. Pas question, pour Kinan, de perdre une occasion de se rafraîchir. À lire aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir
Il y a huit mois, le 8 décembre 2024, une coalition de rebelles syriens prenait le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de règne de la famille Assad. Ravagée par onze ans de guerre, la Syrie d'aujourd'hui affronte d'immenses défis. Une grande partie de sa population vit en exil, notamment en Turquie, qui a accueilli jusqu'à quatre millions de réfugiés. Depuis l'instauration d'un nouveau régime à Damas, une petite partie d'entre eux a fait le choix de rentrer en Syrie. Mais la très grande majorité continue à vivre en Turquie, tiraillée entre le désir de retrouver leur pays et les doutes sur son avenir. De notre correspondante à Ankara, Cette voix rieuse au bout du fil, c'est celle de Hibe, Syrienne réfugiée en Turquie, le 8 décembre 2024, matin de la chute de Bachar el-Assad. « S'il y a quelque chose au-delà du bonheur, c'est ça que je ressens. J'ignore comment et par qui notre pays va être dirigé maintenant. Mais peu importe, puisque le tyran est parti. Nous, inch'Allah, nous allons rentrer très bientôt », espérait-elle alors. Près de huit mois plus tard, Hibe est toujours là, assise dans la cafétéria d'une clinique d'Ankara où elle vient juste d'être embauchée comme traductrice. Elle explique qu'elle est tiraillée entre son cœur qui lui dit de partir et sa tête qui lui dit de rester. « Jamais, je n'aurais imaginé qu'il serait si difficile de prendre la décision de rentrer en Syrie. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes. La Syrie n'est pas un lieu sûr. Israël a bombardé Damas, il y a eu les violences à Soueïda. Quand on voit ça, comment rentrer ? Comment rentrer avec des enfants ? La plupart des Syriens en exil pensent comme moi. Avec un groupe d'amis, on s'était dit qu'on rentrerait cet été, pendant les vacances scolaires. Finalement, personne n'est parti, à part un seul de mes amis. Il m'a appelé d'Alep l'autre jour. Il m'a dit : "Hibe, ne viens pas, surtout pas" », confie-t-elle. À Alep, où elle est née, qu'elle a quitté il y a 13 ans, Hibe n'a plus rien. Sa maison est détruite, toute sa famille a fui. En Turquie, elle a un logement, un travail et surtout deux enfants, nés et scolarisés ici. Et puis son mari, Syrien, vit en Autriche depuis trois ans. Il y a l'espoir, même très mince, qu'il parvienne à les faire venir. À 31 ans, Hibe voudrait enfin regarder devant elle. « Je suis fatiguée, j'ai l'impression que notre avenir n'a jamais été aussi incertain. Combien de fois dans une vie peut-on repartir de zéro ? », s'interroge-t-elle. Selon les autorités turques, environ 300 000 Syriens sont rentrés de leur plein gré depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, contre 2,7 millions qui vivent toujours dans le pays. Trois cent mille, c'est relativement peu, mais cela ne surprend pas Burçak Sel, cofondatrice de Dünya Evimiz, une association d'aide aux réfugiés à Ankara. « Même si la Syrie a un dirigeant et un pouvoir qui la représentent, il y a aussi un grand vide d'autorité. Le pays n'est pas sous contrôle. Les besoins élémentaires en eau, électricité, logement ne sont pas garantis. Il faudra des années pour réparer et retrouver la stabilité. Les Syriens le savent, c'est pour ça qu'ils restent en Turquie alors même que leurs conditions de vie, à cause de l'inflation et du racisme, y sont de plus en plus difficiles. » Burçak Sel estime qu'Ankara devra trouver un nouveau statut pour les Syriens qui restent, la loi actuelle ne leur accordant qu'une « protection temporaire ». C'est notamment le cas de 1,3 million d'enfants, dont l'immense majorité est née en Turquie et n'a jamais vu la Syrie. À lire aussiSyrie: plus de deux millions de déplacés rentrés chez eux depuis la chute de Bachar el-Assad, selon l'ONU
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - La Syrie au bord du chaos. La présidence syrienne accuse les combattants druzes de Soueida de violer le cessez-le-feu qui a conduit au retrait des forces gouvernementales de la province et met engarde contre les interférences israéliennes.
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durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - La Syrie au bord du chaos. La présidence syrienne accuse les combattants druzes de Soueida de violer le cessez-le-feu qui a conduit au retrait des forces gouvernementales de la province et met engarde contre les interférences israéliennes.
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L'ONU et les États-Unis ont réagi aux frappes israéliennes menées contre la Syrie. Les autorités syriennes ont annoncé un nouveau cessez-le-feu dans la ville à majorité druze de Soueïda, pour mettre fin à des affrontements impliquant la communauté druze.
L'ONU et les États-Unis ont réagi aux frappes israéliennes menées contre la Syrie. Les autorités syriennes ont annoncé un nouveau cessez-le-feu dans la ville à majorité druze de Soueïda, pour mettre fin à des affrontements impliquant la communauté druze.
Cette ville du Sud syrien est le théâtre, depuis plusieurs jours, d'une flambée de violences entre forces de sécurité et groupes armés locaux. « Roquettes, obus et autres projectiles pleuvent sur des zones résidentielles », relate L'Orient-Le Jour. Un habitant de la ville frissonne : « c'est le chaos dehors. Il y a des terroristes dans les rues, ils rentrent dans les maisons et les magasins. » Au départ, les combats impliquaient « des miliciens druzes et des bédouins », indique le New York Times, mais à présent, « les forces syriennes et l'armée israélienne s'impliquent aussi. » Une fois de plus, ces affrontements « braquent les projecteurs sur les difficultés du nouveau gouvernement syrien à asseoir son autorité sur tout le pays. » La méfiance est telle, raconte le quotidien, qu'alors même que l'armée a été déployée pour calmer les tensions, « de nombreux miliciens druzes ont cru que l'armée venait aider les bédouins et attaquer les druzes (…) et se sont donc mobilisés pour repousser les forces gouvernementales. » Pour le journal israélien Haaretz, c'est donc clair : « la Syrie est toujours un État non-gouverné. » Le Sud du pays serait même « milices land. » À lire aussiSyrie: à Soueïda, au milieu des flammes, la mort et le chaos Des négociations seraient en cours Et si le Figaro note une légère amélioration, cette « accalmie pourrait (…) être aussi fragile que temporaire », nuance le titre. D'autant que cette flambée de violences est née sur des braises encore chaudes, celles « de vieilles querelles ethnico-religieuses » et de « l'échec d'un accord global autour de l'intégration complète des factions druzes dans l'armée nationale. » Une équation multifactorielle que vient encore complexifier l'implication d'Israël, qui a commencé à mener des frappes contre le régime syrien. Car, rappelle Haaretz, l'État hébreu « est devenu un acteur clé du sud syrien (...) pas simplement car il contrôle de larges pans de territoire sur lesquels il a construit des bases militaires, mais aussi en tant que gardien de la sécurité de la communauté druze. » Conséquence, « quand les cadres druzes en appellent à la communauté internationale, la Syrie l'interprète comme une demande d'intervention israélienne. » Ce qu'Israël a fait… et que le gouvernement syrien « voit comme une violation de la souveraineté syrienne et une ingérence dans ses affaires internes. » Car en réalité, explique un spécialiste dans les colonnes de La Croix, si « Israël joue sur l'argument de la défense des druzes de Syrie et du Liban, » c'est surtout « pour former un glacis autour de son territoire. » A la Une également, la Corée du Sud contre la solitude C'est un article à retrouver en Une du Guardian : une plongée dans les « supérettes pour l'esprit, » des boutiques où l'on peut recevoir des massages de crâne, manger un repas simple, voir un film ou simplement, raconte le site, « passer du temps en compagnie. » Parfois sans même parler. Le but ? « Combattre l'épidémie de solitude » qui frappe Séoul : 40% des foyers de la capitale sont composés de personnes seules, contre seulement 16% il y a 20 ans. Au niveau national, poursuit le Guardian, « plus de 3.600 personnes sont mortes seules et n'ont pas été découvertes avant une longue période, » rien qu'en 2023. À lire aussiCorée du Sud: des enceintes connectées contre la solitude des personnes âgées? D'où un programme lancé l'an dernier : 242 millions d'euros pour lutter contre la solitude, explique un responsable, en tant qu' « état émotionnel, subjectif, qui existe avant de basculer dans la mise en retrait, » alors que « les programmes que nous avions auparavant s'adressaient à des personnes isolées, à un point de crise. » Et il n'y a pas que ces « supérettes de l'esprit » : des services psychologiques existent aussi, et une ligne d'écoute ouverte 24h/24 a été mise en place. En deux mois, elle a reçu 10.000 appels. Elle en visait 3.000 sur un an. À lire aussiComment briser la solitude? Toujours plus nombreux dans les villes et pourtant si seuls
Avec Rodolphe Istre, Benjamin Blanchard (directeur général de SOS Chrétiens d'Orient) et Blandine (volontaire)
Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
durée : 00:23:47 - L'invité de 8h20 - Christophe Boltanski, journaliste, écrivain et Rym Momtaz, journaliste, géopolitologue, analysent la situation au Moyen-Orient, entre l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza et la Syrie libérée du régime de Bachar al-Assad.
durée : 00:13:56 - L'invité d'un jour dans le monde - En tournée au Proche-Orient, Donald Trump a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, après avoir rencontré son président par intérim Ahmed al-Charaa. Décryptage avec Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne et experte de la Syrie et Manon Chapelain, correspondante à Damas.
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après les massacres de mars dans la communauté alaouite, ce sont les Druzes qui sont visés par des groupes armés, menaçant la stabilité de la transition syrienne. Les autorités de transition appellent au calme mais peinent à préserver l'unité et rassurer les minorités religieuses du pays.
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après les massacres de mars dans la communauté alaouite, ce sont les Druzes qui sont visés par des groupes armés, menaçant la stabilité de la transition syrienne. Les autorités de transition appellent au calme mais peinent à préserver l'unité et rassurer les minorités religieuses du pays.
La Syrie reçoit sa première cargaison de blé depuis la chute d'Assad, ravivant les tensions géopolitiques dans la région.Traduction:Syria receives its first wheat shipment since Assad's fall, reigniting geopolitical tensions in the region. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:34 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Au Moyen-Orient, la Syrie est le théâtre est d'une guerre d'influence entre Israël et la Turquie. On est encore loin du conflit ouvert mais les deux pays s'approchent d'une zone dangereuse.
Hafez Al-Assad régne sur la Syrie pendant trente ans - de 1971 à 2000 - et devient incontournable pour la diplomatie de la région. Son régime autoritaire résiste à une tentative d'assassinat, et surtout, à une crise dont son frère Rifaat, tente de profiter alors que lui est hospitalisé. Mais le vieux Lion de Damas a plus d'un tour dans son sac et, avec le soutien de l'armée, il écrase ce coup d'Etat. Autre coup dur quelques années plus tard : la mort du fils promis à lui succéder : Bassel, le grand frère de Bachar, un play-boy qui porte beau et qui roule vite, trop vite. Hafez Al-Assad doit alors préparer le suivant dans la liste de succession : le petit frère plus effacé : Bachar. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Le 8 décembre 2024, alors que les rebelles du HTS (Hayat Tahrir al Shams) encerclent Damas, Bachar Al-Assad quitte la Syrie pour aller se réfugier en Russie. C'est la fin de plus de cinquante-quatre ans de règne de la famille Al-Assad sur le pays. De quoi ce basculement à la tête de la Syrie est-il la fin ? Comment les Al-Assad ont-ils pris le pouvoir et réussi à le garder aussi longtemps ? Dans cette série d'Ariane Hasler, produite par Anaïs Kien, Histoire Vivante retrace l'histoire de cette dynastie. Nous sommes en 1946, les Français quittent le territoire qui était sous leur mandat depuis 1920. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Le 12 mars 1971, Hafez Al-Assad est élu président de la Syrie. A 40 ans, il s'est battu pour arriver au pouvoir, a éliminé ceux qui pouvaient l'en empêcher, y compris parmi ses anciens frères d'armes. Pour être sûr de rester en haut de la pyramide politico-militaire qui dirige le pays à travers le parti Baas, il développe un système de surveillance et de répression redoutable. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
L'élection de Bachar Al-Assad le 17 juillet 2000, après les trente années de dictature de son père, fait souffler un vent d'espoir. Pendant les premiers moments de son règne, il montre en effet un certain esprit d'ouverture : il relâche plusieurs centaines de prisonniers politiques, dont des frères musulmans, laisse les Syriens s'exprimer davantage. Ce moment suspendu dans l'histoire de la Syrie porte le nom poétique de " Printemps de Damas " mais il ne dure pas. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
En mars 2011 débute une guerre qui ne s'arrêtera plus, avec un régime syrien qui franchit tous les paliers de la violence, jusqu'à ce que les Occidentaux appelleront la "ligne rouge", l'usage d'armes chimiques contre la population syrienne. Bachar Al-Assad devient "le boucher de Damas". Une spirale de la violence qui fait du conflit syrien un des plus meurtriers du 21ème siècle. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Avec Jean Vallier, directeur de communication de SOS Chrétiens d'Orient, et Pierre-Augustin Guillermet chef de mission adjoint en Syrie.
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Au programme : La Syrie au bord du chaos / X subit une énorme cyber-attaque / Pandémies, le vrai du faux, le faux du vrai
durée : 00:14:36 - Journal de 7 h - C'est la minorité alaouite, celle dont est issue l'ancien dictateur, qui est prise pour cible. Près de 1 000 personnes sont mortes ces derniers jours.
Dans cette édition :La Syrie fait face à une vague de violences avec près d'un millier de civils tués dans l'ouest du pays, un nettoyage ethnique dénoncé par l'Observatoire syrien des droits de l'homme.L'industrie de défense française est prête à augmenter sa production d'armement, notamment d'avions de chasse Rafale et d'obus, pour soutenir l'effort de guerre ukrainien.Le chantier de l'autoroute A69 reliant Castres à Toulouse est à l'arrêt, entraînant le chômage technique de nombreux ouvriers, qui ont manifesté pour demander la reprise des travaux.À Marseille, les épiceries de nuit font l'objet d'un bras de fer judiciaire avec les autorités qui veulent les obliger à fermer plus tôt.Le Paris Saint-Germain se prépare à affronter Liverpool en Ligue des Champions, les supporters parisiens espérant une victoire après leur défaite à l'aller.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Depuis la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, la Syrie est dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Sham (HTS). Si le nouvel homme fort à la tête du pays, Ahmed Al-Charaa, multiplie les messages de modération et se veut rassurant vis-à-vis des minorités, les doutes demeurent sur les réelles intentions des nouvelles autorités. Les femmes craignent notamment la mise en place d'un modèle rigoriste, comme à Idlib, ville du nord-ouest de la Syrie, dirigée par les islamistes du HTS depuis 2017. Les témoignages de femmes relatant leur mauvaise expérience avec les nouveaux locataires du pouvoir émergent sur les réseaux sociaux, les déclarations des membres du gouvernement sont scrutées de près. Les récents propos de la présidente du tout nouveau « Bureau des affaires de la Femme », ont notamment suscité de vives réactions. Elle invitait les femmes à « ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu », à savoir « leur rôle éducatif au sein de la famille ». La peur de voir la place des femmes se réduire dans la Syrie d'après Bachar est-elle fondée ? Quel rôle les femmes peuvent-elles jouer dans la reconstruction du pays ? Avec :• Hala Kodmani, journaliste, grand reporter à Libération et écrivaine • Dana Alboz, journaliste indépendante, correspondante à Damas pour France 24 et ancienne journaliste pour le site d'informations InfoMigrants En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. Maria Maba raconte la vente de médicaments dans les rues de Kinshasa, un phénomène ancré dans l'économie informelle mais aux conséquences sanitaires inquiétantes.Prince Ntontolo nous fait découvrir l'univers fascinant des Sapeurs de Brazzaville, où l'élégance et la mise en scène vestimentaires sont un véritable art de vivre.Délivrance Tsé explore l'ennui sous toutes ses formes, entre désœuvrement et quête de créativité, dans un texte aussi introspectif qu'inspirant.Nous entendrons le témoignage de Yara Chamieh, jeune Syrienne de 30 ans à la tête d'un atelier de couture à Damas. Au micro de la journaliste Dana Alboz, elle raconte les années de guerre, défiant les obstacles imposés par un régime qui dominait l'économie du pays. Elle a su braver les traditions en tant que femme entrepreneure, dans un domaine souvent réservé aux hommes. Aujourd'hui, son regard est tourné vers la reconstruction de la Syrie, et bien qu'elle garde espoir, l'incertitude de l'avenir demeure. Programmation musicale :► Miss Understood - Little Simz► On My Way - James BKS.
durée : 02:29:59 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Avec Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient / Farida Souiah, Politiste / Anne Deysine, juriste et américaniste, professeure émérite de l'université Paris-Nanterre ; Olivier Burtin, historien et maître de conférence en civilisation des États-Unis - réalisation : Daphné Leblond
durée : 00:11:45 - Les Enjeux internationaux - par : Jean Leymarie - Hier, au Palais présidentiel de Damas, s'est clôturée la “conférence sur le dialogue national”, devant définir les grandes orientations pour la Syrie post-Bachar al-Assad. - réalisation : Daphné Leblond - invités : Myriam Benraad Politologue, spécialiste du Moyen-Orient, professeure associée en relations internationales.
À Damas, trois mois après la chute du régime Assad, le président de la transition syrienne Ahmed al-Charaa a organisé une conférence du dialogue national et appelé à "préserver l'unité et la souveraineté de la république syrienne". Le dirigeant veut aussi montrer des velléités d'ouverture alors que la Syrie est scrutée par la communauté internationale. L'UE vient de suspendre des sanctions visant des secteurs économiques clés du pays : l'énergie, les transports et le secteur financier.
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durée : 00:13:17 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce deuxième épisode, l'on revient sur l'intégration d'al-Joulani dans les mouvances djihadistes au début des années 2000. Après avoir rejoint Al-Qaïda, il se rapproche de l'État Islamique avant de s'en détacher pour créer une troisième voie djihadiste. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:17:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce premier épisode consacré au nouveau dirigeant syrien, on revient sur l'enfance et la jeunesse d'Al-Joulani, des quartiers aisés de Damas à l'engagement armé aux côtés d'Al-Qaïda en Irak. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:12:47 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce troisième épisode consacré au dirigeant syrien al-Joulani, on s'intéresse à l'opération qui mène les hommes d'HTS pour s'imposer dans la région d'Idlib en Syrie, et à la manière dont le leader djihadiste a administré cette zone autonome pendant sept ans. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:16:23 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce dernier épisode, on s'intéresse au rôle décisif d'al-Joulani dans la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024, et aux perspectives ouvertes par son arrivée au pouvoir, pour la Syrie et pour l'équilibre de la région. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:17:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce premier épisode consacré au nouveau dirigeant syrien, on revient sur l'enfance et la jeunesse d'Al-Joulani, des quartiers aisés de Damas à l'engagement armé aux côtés d'Al-Qaïda en Irak. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:13:17 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce deuxième épisode, l'on revient sur l'intégration d'al-Joulani dans les mouvances djihadistes au début des années 2000. Après avoir rejoint Al-Qaïda, il se rapproche de l'État Islamique avant de s'en détacher pour créer une troisième voie djihadiste. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
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durée : 00:16:23 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce dernier épisode, on s'intéresse au rôle décisif d'al-Joulani dans la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024, et aux perspectives ouvertes par son arrivée au pouvoir, pour la Syrie et pour l'équilibre de la région. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
Le Journal en français facile du jeudi 13 février 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BPTV.A
durée : 00:15:49 - Journal de 8 h - Coordonner le soutien international à la transition syrienne, c'est l'objet de la conférence internationale sur la Syrie qui se tient ce jeudi à Paris.
durée : 00:15:49 - Journal de 8 h - Coordonner le soutien international à la transition syrienne, c'est l'objet de la conférence internationale sur la Syrie qui se tient ce jeudi à Paris.
durée : 00:03:31 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Paris accueille jeudi 13 février une conférence internationale sur la Syrie. L'objectif est d'accompagner la transition deux mois après la chute de Bachar al-Assad. Le pays, aujourd'hui en ruines, cherche du soutien mais doit encore donner des gages à la communauté internationale.
durée : 00:06:00 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La Syrie, dévastée par la guerre et les bombardements du régime, et où 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Un pays qui tente de tourner la page de l'ère Assad, et les besoins sont colossaux.