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durée : 00:58:45 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - La santé des animaux d'élevage est au cœur des préoccupations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ces cinq dernières années ont été marquées par une augmentation sans précédent du nombre de satellites en orbite autour de la Terre. On commence à peine à en comprendre les répercussions, à l'heure où les débris en orbite sont déjà en tel nombre qu'un micro-impact a récemment empêché le dernier équipage chinois de rentrer sur Terre avec la capsule prévue. Une chose est sûre : le ciel nocturne est en pleine mutation, et les astronomes sont aux premières loges pour en être témoins. Vu du sol, cette flambée satellitaire se manifeste par des traînées lumineuses sur les images astronomiques des grands télescopes, dues à la réflexion de la lumière solaire par les satellites lors de leur déplacement dans le ciel. Mais il n'y a pas que les télescopes terrestres qui sont impactés. Dans un article venant de paraître dans Nature, une équipe de chercheurs montre que la prolifération des satellites a et aura également un impact très important sur les télescopes en orbite. Source Satellite megaconstellations will threaten space-based astronomyAlejandro Borlaff et al.Nature volume 648(3 december 2025)https://doi.org/10.1038/s41586-025-09759-5 Illustrations Images simulées des télescopes spatiaux Hubble, SPHEREx, ARRAKIHS et Xuntian (Borlaff et al.) Positions en altitude des télescopes spatiaux étudiés et des constellations de satellites prévues (Borlaff et al.) Nombre moyen de traînées de satellites par exposition en fonction de la population de satellites artificiels en orbite terrestre pour les quatre télescopes étudiés [échelles logarithmiques!] (Borlaff et al.) Alejandro Borlaff
Les stablecoins, colonne vertébrale de l'écosystème crypto, inquiètent désormais la BCE. Leur croissance fulgurante, plus de 300 milliards de dollars de capitalisation, et leur rôle central dans les paiements, la finance décentralisée et les échanges numériques posent une question cruciale : peuvent-ils fragiliser la stabilité financière mondiale ? Derrière l'apparente sécurité de ces jetons indexés sur le dollar ou l'or, se cachent des risques systémiques, de la dollarisation numérique à la dépendance aux bons du Trésor US. Effondrements passés, opacité des réserves, menace sur la souveraineté monétaire européenne… autant de signaux d'alerte que le rapport de la BCE entend mettre en lumière. L'analyse de Laurent Grassin, directeur de la rédaction de Boursorama. Ecorama du 25 novembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
En RDC, c'est la ruée vers l'or vert : les projets de crédits carbone, censés compenser les émissions des grandes entreprises polluantes à travers la planète, se multiplient au point de recouvrir la plus grande part de l'immense forêt du pays. Mais le bénéfice environnemental est douteux et l'impact social souvent négatif, selon la Fondation Rainforest UK. Pas moins de 71 projets de crédits carbone ont été recensés sur 103 millions d'hectares, soit déjà plus des deux tiers de la superficie forestière de la RDC. Une véritable ruée d'aventuriers vers l'or vert, selon Rainforest Alliance UK. « C'est un Far-West, observe Vittoria Moretti, co-auteur du rapport. Il y a vraiment beaucoup d'initiatives qui sont, pour la majorité des cas, portées par des entreprises assez douteuses, qui n'ont pas forcément d'expertise dans la conservation, comme par exemple les entrepreneurs français derrière Socodev. » Derrière Socodev, dans la province de la Tshopo : un producteur de clips musicaux et un ex-footballeur. Droits des communautés bafoués Certains projets dépassent allègrement la limite légale de 500 000 hectares. Et le consentement libre et informé préalable des communautés locales est souvent bafoué, constate le rapport. « En Équateur, il y a eu le cas de cette compagnie indienne KMS, illustre Vittoria Moretti. Les témoignages parlent de représentants venus la nuit qui ont fait signer des contrats en anglais, qui bien sûr n'était pas compréhensible pour les communautés et qui les engageaient pour 100 ans. Dans d'autres cas, comme dans la Tshopo, il y a aussi eu des cas de violation des droits de l'homme, parce que quand les communautés ont refusé le projet Grin Biodev, il y a eu beaucoup de rétorsions des forces de sécurité ». Déforestation record Quinze projets ont été validés au niveau national, trois ont obtenu la certification Verra qui leur permet de vendre des crédits carbone forestiers aux entreprises polluantes étrangères. Mais ces crédits, censés vendre la déforestation évitée en RDC ont désormais mauvaise réputation. « Aujourd'hui, un acheteur qui pourrait se prévaloir d'avoir acheté des crédits du fameux projet WWC dans la province du Maï-Ndombe, il serait très facile de lui sortir immédiatement les statistiques de Global Forest Watch, explique Alain Karsenty, économiste du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), et de lui montrer que la déforestation dans cette province n'a jamais été aussi élevée et qu'elle augmente depuis 2019 de manière régulière. Ça poserait un problème de crédibilité pour ces acheteurs. » Défiance des acheteurs Parmi ces acheteurs, Nestlé et EasyJet ont jeté l'éponge et le prix des crédits carbone s'est effondré (à 7 dollars la tonne). Le rapport de Rainforest Alliance UK demande aux autorités congolaises un moratoire sur ce système de compensation carbone. Il appelle les partenaires étrangers et le secteur privé à réduire leurs propres émissions de CO2 et à canaliser leur financement vers les communautés locales, en échange de service forestiers.
Dans une tribune parue dans Le Monde en décembre 2021, une centaine de députés et des personnalités appelaient à l'élaboration d'une proposition de loi pour prévenir et sensibiliser les parents à ce que les signataires estiment être « le mal du siècle ». La surexposition des enfants aux écrans est un enjeu de santé publique pour les uns. Pour d'autres, au contraire, pas besoin d'être aussi alarmiste ! Les chiffres sont pourtant éloquents : en moyenne, les enfants âgés de 3 à 10 ans passent 728 heures par an devant les écrans, soit 2h par jour. Ça a augmenté avec le confinement ? Comment savoir si l'inquiétude est justifiée alors ? Quels seraient les effets des écrans à long terme sur les enfants ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : mai 2022 A écouter aussi : Pourquoi les jeunes retournent-ils vers les téléphones à clapets ? Nos téléphones nous écoutent-ils vraiment ? Pourquoi les enfants ont-ils des amis imaginaires ? Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents. De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.
Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents. De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, les dirigeantes de France Télévisions et de Radio France vont être entendues par l'Arcom suite à l'affaire Legrand/Cohen, plusieurs pays menacent de ne pas concourir à l'Eurovision l'an prochain si Israël maintient sa candidature, TikTok se défend après la présentation de la commission d'enquête parlementaire qu'elle juge "trompeuse", Stéphane Thebaut va faire son retour à la télévision sur T18 après deux ans d'absence et le retour de "Mask Singer". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, les dirigeantes de France Télévisions et de Radio France vont être entendues par l'Arcom suite à l'affaire Legrand/Cohen, plusieurs pays menacent de ne pas concourir à l'Eurovision l'an prochain si Israël maintient sa candidature, TikTok se défend après la présentation de la commission d'enquête parlementaire qu'elle juge "trompeuse", Stéphane Thebaut va faire son retour à la télévision sur T18 après deux ans d'absence et le retour de "Mask Singer". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. (Rediffusion) De notre correspondant en Bolivie, «Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population. Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut» La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas. La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendies À San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
Ecoutez RTL Midi avec Vincent Parizot du 29 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que l'Europe est en proie aux flammes, la France n'est pas épargnée. Si le sud-est du pays est régulièrement ravagé par des incendies en plein été, c'est désormais la Bretagne qui est concernée. Jeudi 17 juillet, 120 hectares de la forêt de Brocéliande sont partis en fumée. Mais pourquoi les départs de feux menacent désormais l'ouest de la France ? On pose la question à François Pitrel, journaliste environnement et climat de BFMTV.
durée : 00:02:26 - Le brief politique - Si le Premier ministre ne dépose pas de texte sur les avancées du conclave, comme il s'y était engagé, le patron des députés socialistes Boris Vallaud promet de voter une motion de censure. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pierre-Edouard Sterin ! Ce nom qui vous est encore probablement inconnu est celui de l'une des 100 plus grandes fortunes de France…▶ Soutenez Le Média :
Record historique sur le Lac Léman : cela fait 13 hivers consécutifs que les eaux de surface ne se mélangent plus complètement aux eaux profondes, menaçant la faune et la flore aquatiques. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Record historique sur le Lac Léman : cela fait 13 hivers consécutifs que les eaux de surface ne se mélangent plus complètement aux eaux profondes, menaçant la faune et la flore aquatiques. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction l'Afrique du Sud, pays le plus touché au monde par le Sida. Les coupes drastiques de l'aide américaine menacent la lutte contre le virus. Reportage au Cap de notre correspondant Gabriel Porrometo. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 18 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bb02.A
durée : 00:15:00 - Journal de 8 h - Les précisions de nos correspondants aux États-Unis et en Chine dans cette édition.
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Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. De notre correspondant en Bolivie,«Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population.Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut»La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas.La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendiesÀ San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
En Allemagne, les chrétiens démocrates allemands, qui ont gagné les élections du 23 février, s'en prennent, à la surprise générale, à certaines ONG qu'ils jugent trop critiques envers eux. Le parti du probable futur chancelier Friedrich Merz reproche à plusieurs associations d'avoir appelé à manifester contre lui, avant les élections, et cela avec l'argent des contribuables. Elles protestaient notamment contre les votes au Parlement qui avaient rassemblé les conservateurs et l'extrême droite. Mais ce projet a suscité un tollé. Les chrétiens démocrates allemands ont présenté un catalogue de plus de 500 questions au Bundestag pour savoir quelles associations reçoivent des fonds publics. Ils exigent des comptes à 16 organisations aussi connues que Greenpeace, Amnesty International et même Les Mamies contre l'extrême droite. Marianne a 72 ans. Elle milite depuis un an et demi pour ce mouvement présent dans quasiment tous les défilés pour la démocratie :« Ça a tout d'un acte de vengeance. Je crois que la CDU n'avait pas prévu les conséquences de son vote avec l'AfD au Bundestag, ni le niveau de protestation que cela allait susciter. En remettant en cause notre action, elle essaie d'intimider et de délégitimer les manifestations de protestation. »Pour cette grand-mère militante, historienne de profession, ces attaques contre son association sont infondées, et cela pour deux raisons : « Nous sommes une association non partisane et n'appartenons à aucun grand regroupement politique. Deuxièmement, nous ne recevons pas d'argent de l'État. »« Conservatisme radicalisé »En Allemagne, ce genre d'attaques contre les ONG et associations est d'habitude plutôt le fait de l'extrême droite. Que la droite conservatrice s'y mette est nouveau, et cela a suscité de très vives réactions. Cette politologue à l'université libre de Berlin y voit un parallèle avec ce qui se passe dans de nombreux autres pays :« Nous constatons, au sein de la CDU et surtout de la CSU bavaroise, un phénomène que nous pouvons observer dans d'autres pays. Chez les conservateurs britanniques, chez les républicains aux États-Unis, chez l' ÖVP, le parti populaire autrichien, c'est un conservatisme radicalisé. Cela consiste en une politique conservatrice qui se concentre très fort sur des sujets liés à la lutte culturelle et qui croit profiter d'attaques contre le wokisme de gauche, contre des minorités de gauche qui tyranniseraient la majorité. Nous rejouons ce qui se passe depuis quelques années aux États-Unis. Ce que nous voyons en Allemagne est une énorme augmentation de la polarisation affective, le rejet des militants des autres camps. »Cette affaire pourrait toutefois ne pas avoir de suites concrètes. Les sociaux-démocrates du SPD sont les seuls partenaires de coalition possible de la droite allemande et ils s'insurgent contre l'attitude de Friedrich Merz et de son parti. Ils ont posé comme précondition à tout début de négociation un arrêt des accusations envers la société civile. Friedrich Merz, le très probable futur chancelier, a d'ailleurs déjà adouci le ton. À voir si cela durera.Le reportage de notre correspondante à Berlin est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe sur et l'application Pure Radio.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après l'attaque de soldats par des partisans de l'ancien régime Assad, une orgie de violence a fait plus de 1 300 morts dans la région Alaouite, le bastion des Assad. Le président de la transition appelle à l'unité, mais il doit rassurer les minorités et mettre au pas ses partisans plus radicaux.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après l'attaque de soldats par des partisans de l'ancien régime Assad, une orgie de violence a fait plus de 1 300 morts dans la région Alaouite, le bastion des Assad. Le président de la transition appelle à l'unité, mais il doit rassurer les minorités et mettre au pas ses partisans plus radicaux.
Les voix humaines sont-elles en danger ? Les avancées spectaculaires des IA vocales, représentées notamment par ChatGPT et Gemini, nous fascinent autant qu'elles inquiètent les professionnels de la radio, du podcast et de l'audio. Derrière l'amusement de voir une machine simuler des émotions se cache une réalité plus inquiétante : la possible obsolescence des voix humaines dans certains secteurs.À l'occasion du Paris Radio Show 2025, PPC et Alex ont enregistré en public et avec des invités un épisode sur la rencontre entre les Voix Humaines et IA. Durant cet enregistrement, les modèles vocaux de ChatGPT et Gemini ont été soumis à une série de tests : peuvent-elles exprimer des émotions authentiques ? Peuvent-elles raconter une histoire comme un comédien de doublage ou un animateur radio ?“On assiste à un vol massif de voix”, dénonce Patrick Kuban, coprésident de United Voice Artists. Ces modèles s'entraînent sur des bases de données gigantesques, souvent sans contrôle, et permettent aujourd'hui de cloner une voix en quelques minutes. Le risque ? Voir des acteurs de doublage ou des animateurs radio remplacés par des clones numériques sans rémunération ni contrôle sur leur utilisation.Face à ces inquiétudes, l'Union Européenne prépare une régulation stricte à travers l'AI Act, qui imposera transparence et consentement obligatoire pour l'utilisation des voix humaines. Mais cette réglementation ne sera appliquée qu'en 2026. En attendant, les professionnels de la voix doivent se mobiliser pour protéger leur métier.Vers une hybridation homme-machine ? Loin d'être condamnées à disparaître, les voix humaines pourraient toutefois cohabiter intelligemment avec l'IA. Certains usages, comme la synthèse vocale pour les personnes atteintes de maladies neurodégénératives ou la traduction en temps réel avec conservation de la voix originale, montrent un potentiel positif.Mais la vigilance reste de mise. Accepter la technologie ne signifie pas abandonner l'authenticité. Comme l'a résumé Jean-Éric Valli, président des radios indépendantes : “Le public aime la voix humaine. C'est notre force, et c'est elle qu'il faut défendre.”Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez un sac à main de luxe, d'une grande maison de couture. Il ressemble en tout point à l'original, même matière, même design, mêmes coutures : la seule chose qui manque, c'est le logo. Et il est aussi 10 fois moins cher. Ces reproductions, ce sont les “pingti”. Un néologisme chinois, que l'on pourrait traduire par “leurre”. Si la contrefaçon est souvent de mauvaise qualité, très bon marché, le faux logo fièrement cousu, le pingti lui, est vendu 100 ou 200€. Ce n'est pas donné, mais ça reste 5 à 10 fois moins cher que le vrai modèle et avec une qualité s'approchant de celle du saxe de luxe. Mais même sans logo, la reproduction de ces sacs est-elle légale ? Qu'encourt le consommateur ? Et qu'en est-il des fabricants ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Pierre Collaas. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le "quishing", cette arnaque de plus en plus fréquente ? Qu'est-ce que l'arnaque aux fausses factures d'hôpital ? Qu'est-ce que le skimming, cette arnaque bancaire inquiétante ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:06:35 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après seulement cinq mois de pouvoir, Garry Conille a été limogé de son poste de Premier ministre, remplacé par l'homme d'affaires Alix Didier Fils-Aimé. Il s'est "engagé" à "rétablir la sécurité" dans ce pays des Caraïbes en plein chaos. Des avions américains ont essuyé des tirs à Port-au-Prince.
L'Espagne est encore sous le choc près de dix jours après des pluies torrentielles qui ont provoqué la mort d'au moins 219 personnes dans la région de Valence. Les autorités sont accusées d'avoir tardé à réagir et sous-estimé la menace climatique. Des critiques qui ont visé, ces derniers mois, d'autres puissances comme la France ou l'Allemagne. Et dans ce contexte, les États-Unis viennent d'élire le climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche. Peut-on parler de démocratie quand un pays ne prend pas les mesures nécessaires pour s'adapter au changement climatique ? Comment concilier action écologique et justice sociale ? Pour en débattre :- Yamina Saheb, experte internationale des politiques d'atténuation du changement climatique au cabinet d'études OpenExp, enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l'une des auteurs du rapport du GIEC sur l'atténuation du changement climatique - Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La fabrique écologique- Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'environnement et de l'éducation, auteur de nombreux livres, dont Qui sauvera la planète ? En 2025, il lance une collection chez Actes Sud intitulée « Système terre-Climat, biosphère, société ».
L'Espagne est encore sous le choc près de dix jours après des pluies torrentielles qui ont provoqué la mort d'au moins 219 personnes dans la région de Valence. Les autorités sont accusées d'avoir tardé à réagir et sous-estimé la menace climatique. Des critiques qui ont visé, ces derniers mois, d'autres puissances comme la France ou l'Allemagne. Et dans ce contexte, les États-Unis viennent d'élire le climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche. Peut-on parler de démocratie quand un pays ne prend pas les mesures nécessaires pour s'adapter au changement climatique ? Comment concilier action écologique et justice sociale ? Pour en débattre :- Yamina Saheb, experte internationale des politiques d'atténuation du changement climatique au cabinet d'études OpenExp, enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l'une des auteurs du rapport du GIEC sur l'atténuation du changement climatique - Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La fabrique écologique- Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'environnement et de l'éducation, auteur de nombreux livres, dont Qui sauvera la planète ? En 2025, il lance une collection chez Actes Sud intitulée « Système terre-Climat, biosphère, société ».
Ecoutez Le journal RTL avec Bethsabée Salem du 29 octobre 2024.
Au menu de la troisième heure des GG du jeudi 24 octobre 2024 : Les agriculteurs menacent de ressortir leurs tracteurs, avec Emmanuel de Villiers, entrepreneur, Flora Ghebali, militante écologiste, et Stéphane Manigold, restaurateur.
Avant d'acheter un logement, mieux vaut se renseigner sur la zone où il se situe. Risque d'inondation, de mouvement de terrain, de pollution des sols, etc. Marie GUERRIER vous indique où trouver ces informations. A la mairie ou sur internet. Ecoutez Le conseil conso avec Marie Guerrier du 21 octobre 2024.
Avant d'acheter un logement, mieux vaut se renseigner sur la zone où il se situe. Risque d'inondation, de mouvement de terrain, de pollution des sols, etc. Marie GUERRIER vous indique où trouver ces informations. A la mairie ou sur internet. Ecoutez Le conseil conso avec Marie Guerrier du 21 octobre 2024.
La justice américaine souhaite démanteler Google, notamment parce qu'elle estime qu'il monopolise illégalement le marché de la recherche en ligne. C'est vrai que Google est le géant de la recherche en ligne (il détient 90% de parts de marché). Mais voilà, cette domination fait que Google tire plus de la moitié de ses revenus publicitaires de cette publicité digitale et de ses recherches en ligne. Au delà des attaques de la justice, Google, ou plutôt son moteur de recherche, est également attaqué aujourd'hui de toutes parts par les concurrents et les nouveaux usages des consommateurs. La première attaque provient de Tik Tok, le réseau social préféré des jeunes. Si une jeune fille, par exemple, souhaite chercher de nouvelles tendances maquillage ou des endroits cafés, restos branchés, elle le fera davantage via Tiktok ou Instagram. L'autre ennemi s'appelle ChatGPT car ses 200 millions d'utilisateurs actifs hebdomadaires redéfinissent le paysage de la recherche en ligne. Le danger est évidemment grand pour Google, car Chatgpt est intégré à Bing, le moteur de recherche rival de Google. Vous vous en doutez, Google ne reste pas les bras croisés, il vient depuis peu d'étendre les possibilités de recherches online via l'image et la voix. Aujourd'hui, on peut dire que Google est un géant, sans doute trop grand pour tomber en faillite, mais il n'est pas trop grand ou trop gros pour être démantelé par la justice américaine. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
REDIFF - De plus en plus présents sur les réseaux sociaux, le "Deep fake" est une technique de synthèse multimédia reposant sur l'intelligence artificielle. Elle peut servir à superposer des fichiers vidéo ou audio existants sur d'autres fichiers vidéo. Le but est bien souvent de créer des infox et des canulars. Représentent-ils un vrai danger pour notre démocratie ? Pour y répondre, Martial You est accompagné de Gérald Holubowicz, fondateur de la newsletter "Synth", Claire Poirson, avocate spécialisée sur les problématiques digitales et Benjamin Hue, journaliste spécialiste Tech à RTL. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.
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Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La flamme olympique poursuit son parcours partout en France, et doit arriver au Mont-Saint-Michel en fin de semaine. Un événement dont certains secteurs se servent pour se mobiliser, à l'instar des forains. Selon les informations d'Europe 1, le renseignement s'inquiète d'une mobilisation massive et active du monde du cirque vendredi.
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De plus en plus présents sur les réseaux sociaux, le "Deep fake" est une technique de synthèse multimédia reposant sur l'intelligence artificielle. Elle peut servir à superposer des fichiers vidéo ou audio existants sur d'autres fichiers vidéo. Le but est bien souvent de créer des infox et des canulars. Représentent-ils un vrai danger pour notre démocratie ? Pour y répondre, Martial You est accompagné de Gérald Holubowicz, fondateur de la newsletter "Synth", Claire Poirson, avocate spécialisée sur les problématiques digitales et Benjamin Hue, journaliste spécialiste Tech à RTL. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
Chaque lundi, La Loupe prend le temps de décortiquer la Une de L'Express. Pour comprendre le travail des journalistes, on vous raconte tout sur l'écriture du grand dossier du magazine et on se penche sur les points clés de ces articles. Cette semaine, Clément Daniez, Axel Gyldén et Cyrille Pluyette, du service Monde, s'intéressent aux nombreuses menaces géopolitiques qui pourraient secouer l'année 2024.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut Zschiesche Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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