Podcasts about voulez

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Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - ELISE MORON : pourquoi la CVP est un atout pour recruter

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 52:01


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Ça tient la route
Polestar vous donnera 5 000 $ si vous voulez échangez votre Tesla

Ça tient la route

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 50:18


Une émission chargée avec l’imposition des tarifs de Donald, la taxe de 100 % qui frappent les véhicules électriques fabriqués en Chine. Nous en discutons avec le Directeur national de Polestar canada, Hugues Bissonnette En essai le seul modèle compact de la famille Kia, le K4. et le plus récent modèle électrique de la famille Cadillac, le cousin fortuné de Chevrolet Equinox, le Cadillac Optiq Nous vous réservons aussi quelques minutes pour vos questions à la fin du balado Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - HUBLO : recruter 120 collabs en 1 an sans agence

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 57:47


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Tous au jardin FB Orléans
Vous voulez un saule original pour un petit jardin ? Voici les variétés "crevette et dragon"

Tous au jardin FB Orléans

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:10


durée : 00:02:10 - Il existe des variétés de saule décoratif pour les petits jardins - Notre jardinier conseille Nicolas de Saint-Laurent-Nouan sur le choix d'un saule décoratif adapté à un petit jardin. Il recommande le saule crevette, petit et coloré, ainsi que le saule dragon, avec ses branches plates et tordues, parfait pour ajouter de l'originalité à un espace réduit.

Invité Afrique
«Nous ne croyons pas du tout à une solution militaire à notre problème», disent les Églises de RDC

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 7:12


Ils avaient accepté de rencontrer les rebelles du M23 dès le mois dernier à Goma... Aujourd'hui, les religieux catholiques et protestants de la République démocratique du Congo se félicitent que le pouvoir de Kinshasa leur emboîte le pas. Et ils veulent aller plus loin. Ils lancent le projet d'un Forum national des Congolais. Mercredi 19 mars, à Paris, ils ont été reçus par le président Macron. Et ce matin, deux d'entre eux, un prélat catholique, monseigneur Fulgence Muteba, qui préside la Cenco [Conférence épiscopale nationale du Congo], et un prélat protestant, le révérend André Bokundoa, qui préside l'Église du Christ au Congo, répondent aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Maintenant que Félix Tshisekedi et Paul Kagame se parlent directement, est-ce que votre initiative de paix a encore un sens ? Mgr Fulgence Muteba : Bien sûr. Notre initiative consiste justement à mettre les gens autour d'une même table pour qu'ils puissent se parler. Nous saluons cette rencontre entre le président Félix Tshisekedi et le président Paul Kagame. Ça montre que le chemin que nous avons proposé à notre population du Congo et aux populations de l'Afrique des Grands Lacs, c'est un chemin qui commence à être emprunté par les uns et les autres. Les deux sont des acteurs majeurs. S'ils se parlent, c'est une très bonne chose et notre souhait, c'est qu'ils continuent de se parler.Voulez-vous dire que vous avez un peu montré la voie ?Révérend André Bokundoa : Oui, notre travail, c'est aussi de montrer la voie aux gens pour qu'ils nous suivent. Et comme l'a dit Monseigneur, notre souhait, ce n'est pas que les deux présidents se parlent. C'est que nous, les Congolais, nous puissions nous parler pour des problèmes qui fâchent au Congo et ils sont nombreux.Alors, l'une des nouveautés depuis quelques jours, c'est que le président Tshisekedi a donné son accord pour un dialogue direct avec les rebelles du M23 que vous aviez rencontré il y a déjà quelques semaines. Comment vous réagissez ? Mgr Fulgence Muteba : Très positivement, parce que ça fait des semaines que nous demandons qu'il y ait ce dialogue parce que nous ne croyons pas du tout à une solution militaire à notre problème. Vous savez, la violence engendre la violence, comme on dit. Et pour nous, il faut que les Congolais puissent se retrouver autour d'une table, qu'ils puissent retrouver le consensus national, la cohésion nationale. Et ça, ça demande que chacun puisse se dépasser. C'est pourquoi nous saluons la décision du président Félix Tshisekedi et il s'est dépassé, même si autour de lui, il y a des gens qui ne sont pas d'accord. Mais là, il a pris ses responsabilités et nous l'encourageons à aller plus loin. Parce que le dialogue ne doit pas seulement se limiter entre une délégation du gouvernement et ceux qui ont pris les armes, mais il faut que ça soit, comme le révérend l'a dit tout à l'heure, un dialogue entre les Congolais, qui soit le plus inclusif possible, le plus transparent, et qu'on puisse aborder tous les problèmes qui fâchent de telle manière que, fort de cette cohésion au plan interne, nous puissions aller au niveau de la sous-région pour poser les problèmes qui nous divisent avec les pays de la sous-région. De cette manière, nous pensons qu'on peut poser les bases d'une paix durable.Alors, parmi les problèmes qui fâchent, il y a la question du maintien au pouvoir du président Tshisekedi, dont l'AFC-M23 demande le départ. Comment Félix Tshisekedi pourrait négocier avec des gens qui demandent son départ ? Révérend André Bokundoa : Écoutez, si nous connaissons le problème au Congo, c'est surtout à cause de l'exclusion. Nous ne croyons pas que, pour qu'il y ait la paix au Congo, il faut exclure certains et garder les autres. Je crois que nos biens aimés vont revenir dans le bon sens de voir comment nous pouvons aller jusqu'à la fin de son mandat et organiser des bonnes élections pour l'avenir de notre pays. Mais demander le départ de quelqu'un qui a un mandat, nous croyons que ce n'est pas une bonne chose.Alors maintenant que Félix Tshisekedi accepte que son gouvernement rencontre les rebelles du M23, est-ce que votre « pacte social pour la paix » a encore une utilité ?Mgr Fulgence Muteba : Bien sûr, il a davantage d'utilité parce que notre pacte consiste à organiser un dialogue entre les Congolais en vue de consolider la cohésion nationale.Et ce forum, vous pensez qu'il pourrait avoir lieu à quelle date ? Révérend André Bokundoa : Bon, nous sommes encore dans les pourparlers avec les autres et c'est lorsque nous aurons terminé qu'on va voir comment fixer la date pour le forum. Mais aussi, il faut tenir compte du gouvernement, parce que, jusque-là, les vues ne sont pas encore au point avec ceux qui sont au pouvoir. Il y a encore des doutes quant à notre initiative.Donc ce forum consoliderait les négociations directes à venir entre le gouvernement et le M23, c'est ça ? Révérend André Bokundoa : Oui. Pas seulement avec le M23, mais avec tous les Congolais, même ceux qui ne sont pas dans le M23. Parce qu'il y en a qui sont à l'extérieur du pays, qui ne sont pas au Congo. Il y en a qui sont au Congo mais qui ne disent rien publiquement. Mais nous savons qu'il y a des frustrations un peu partout.Il y a quelques jours, le prix Nobel de la paix, le docteur Mukwege, a lancé un appel pour une grande conférence internationale pour votre pays. Qu'est-ce que vous en pensez ? Mgr Fulgence Muteba : Je soutiens cette initiative et pour nous, justement, ce sera le deuxième pas, après avoir consolidé la cohésion nationale à travers un forum que nous appelons le Forum des Congolais. Il faut maintenant que nous puissions aller au niveau de la sous-région. A ce niveau, on devra organiser une grande conférence internationale sur la paix en Afrique des Grands Lacs. Comme ça, les recommandations qui viendront du Forum national vont servir pour que nous puissions finalement vider toutes les questions qui nous opposent aux pays qui nous font la guerre.Vous sortez de l'Élysée, qu'est-ce que vous attendez du président Macron dans cette double initiative que vous proposez ? Révérend André Bokundoa : Nous attendons son soutien parce que la France, ce n'est pas n'importe quel pays. Et nous attendons qu'il puisse soutenir notre initiative, que cette initiative soit reconnue au niveau national et mondial. Il a des entrées et c'est en ce sens-là que nous croyons qu'il peut intervenir pour que notre initiative amène la paix au Congo.À lire aussiEst de la RDC: ce que l'on sait de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - WECASA : Comment gagner sa place au COMEX quand on est DRH

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 52:35


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La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne
Ne vous inquiétez de rien.... Louez Dieu !

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 2:31


Je me souviens d'un matin : je m'étais assise pour prier, mais au lieu de cela, j'ai commencé à m'inquiéter de ma situation du moment et à rechercher des solutions. Tout à coup, j'ai entendu dans mon esprit cette petite voix calme me dire: "Joyce, vas-tu adorer ton problème ou vas-tu m'adorer moi?" Vous voyez, Dieu avait vraiment le désir de résoudre mon problème, mais pour cela il fallait que j'oublie mes soucis et que je passe du temps à l'adorer, lui. Lorsque nous louons le Seigneur, nous nous libérons du fardeau émotionnel et mental qui pèse sur nous. Ce fardeau est englouti par la toute-puissance de Dieu. Lorsque nous fixons nos yeux sur Dieu et que nous l'adorons, il fait concourir toutes choses à notre bien. La Bible dit que ceux qui adorent réellement le Seigneur et qui le craignent, ne manquent de rien. Voulez-vous être assurés de ne jamais être dans le besoin ? Alors souvenez-vous d'adorer Dieu et de ne pas vous inquiéter. Continuez à le louer et à lui rendre gloire sans regarder à vos difficultés. La foi va ainsi grandir dans votre cœur et vous permettre de surmonter les obstacles.

Radio Rôliste
Radio Rôliste #155 : Interview croisée Nicolas Le Vif et Côme Martin

Radio Rôliste

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 107:51


Invités : Nicolas Le Vif & Côme MartinInterview et montage : Lam Son Depuis le succès de Pour la Reine, il est démontré que les jeux de rôles peuvent se présenter sous forme de cartes. Dans cette émission, nous recevons deux auteurs de tels jeux pour une interview croisée. D'abord, Nicolas Le Vif, traducteur de Pour la Reine et auteur de Donjons et Siphons, Rituels, le casse de trop, le tout dans la gamme For the Story, et qui sortira avant l'été un nouveau jeu nommé sur la route. Ensuite, Côme Martin, qui aime tester les formats innovants avec entre autres pendant ce temps dans le métro (sous forme de plan de métro) ou la trilogie de la vie (trois jeux sous forme de pliages), et qui sort bientôt l'hôtel du lion rouge. L'hôtel du lion rouge Ce jeu vous propose d'imaginer l'intérieur d'un grand hôtel au début du XXe siècle et les personnages, clients et membres du personnel, qui y déambulent. Chaque pièce d'un grand hôtel, ou chaque personnage, est un défi de narration : décrire les valises de chaque client qui arrive dans la réception ; répéter toute la description d'un couloir avant d'y ajouter une phrase, ad libitum ; essayer d'avoir une conversation normale à côté de l'aquarium pendant qu'une joueuse en mime le contenu, etc. C'est absurde, souvent drôle à s'en tenir les côtes, facile à sortir. Graphisme : Nicolas Folliot Sur la route Un jeu de la gamme For the Story sur le thème du voyage. Le jeu est rythmé par la progression du voyage, des préparatifs à la destination finale, qui détermine dans lequel des des paquets de cartes on tire les questions. Illustrations : Laëtitia Van Gasse Pour aller plus loin Le financement participatif de l'hôtel du lion rougeUne partie enregistrée de sur la route sur la chaîne Ondes Parallèles (ex 1 MJ de trop)Le podcast Voulez vous roleplay avec moi où les trois mêmes intervenants et Thomas Munier parlent en Anglais du retentissement de Pour la Reine en francophonie.Les forêts limbiques, un module pour Biomasse, un jeu de Thomas Munier qui repousse les frontières des jeux descendants de la Reine.L'épisode RR#144 a propos des jeux enflammés sur Firebrands.Le jeu Labyrinthique en Anglais et en Français.Alibis, un jeu de Nephtali Dahan et Maxime Deschamps chez For the Story Minute par minute 00:01:45 Présentation Nicolas00:04:49 Nombre d'exemplaires JdR vs JdS00:08:41 Présentation Côme00:11:02 Pitch hôtel du Lion Rouge00:12:14 Pourquoi le format cartes ?00:17:26 Qu'est-ce qu'apporte le format cartes00:21:49 Côté tactile00:22:31 Pitch sur la route00:29:11 Contrainte de place00:30:42 Projets de Nicolas hors For the Story00:37:24 Cartes seules ou livret ?00:44:06 Prise en main et ergonomie00:45:53 Tutoriel00:48:22 Références thématiques hôtel du lion rouge00:52:37 Influence de Firebrands00:56:00 Innovations de la gamme For the Story00:56:34 Canadian01:05:57 Retours de partie01:07:40 écrire et playtester un jeu de cartes01:17:36 Pluralité des thèmes histoires, ouvrir le loisir01:19:42 Pourquoi le thème du voyage ?01:22:35 Instanciation du contexte01:23:58 D'où vient l'imprévu ?01:33:25 Recommandation d'autres jeux de rôles de cartes01:41:23 Jeu sans personnage01:42:11 Foulancement01:42:54 Illustrations01:46:56 Bêtisier

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - AIRCALL : SOS Career Path, comment le structurer

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 68:00


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Résumé de l'épisode

Les Grandes Gueules
Le coup de gueule du jour - Jonathan, chef d'entreprise : "J'en ai ras-le-bol de payer pour ces branleurs qui ne travaillent pas. Il faut arrêter les aides. Vous voulez bosser ? Moi, je cherche du monde" - 11/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 2:26


Aujourd'hui, Jérôme Marty, Barbara Lefebvre et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Invité Afrique
Gabon: «Faute de challenger, le scrutin présidentiel du 12 avril sera un match amical»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 5:39


Au Gabon, il n'y a pour l'instant que quatre candidats en lice pour la présidentielle du 12 avril prochain. En effet, 19 des 23 dossiers de candidature ont été rejetés, dimanche 9 mars, par le pouvoir. Mais plusieurs candidats recalés, comme le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, font appel devant la Cour constitutionnelle. Quelle est la marge de manœuvre de cette Cour ? Bergès Mietté enseigne à l'université internationale de Libreville et est chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde, à Sciences Po Bordeaux. En ligne de Libreville, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI :  23 dossiers de candidature déposés, mais seulement quatre dossiers retenus. Qu'est-ce que vous en pensez ? Bergès Mietté : Cela suppose que ce scrutin-là a suscité beaucoup d'intérêt. Un engouement au regard du nombre de candidatures. On peut tout simplement déplorer que le nombre de dossiers retenus ne soit pas conséquent.Oui, 19 dossiers ont été rejetés…Oui, tout à fait.Alors, parmi les dossiers rejetés par le ministère de l'Intérieur, il y a ceux des quatre femmes qui voulaient être candidates. Et puis il y a le dossier d'une figure de la société civile, le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, qui a fait 18 mois de prison sous le régime Ali Bongo. Officiellement, il est recalé parce qu'il n'a pas présenté l'acte de naissance de son père, qui est né il y a plus d'un siècle, en 1920. Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors au Gabon, il y a effectivement un problème d'état civil qui ne concerne pas que Jean-Rémy Yama, beaucoup de personnes. Je pense que, étant donné que les autorités sont conscientes de cette question-là, le problème d'état civil, je pense qu'il devrait y avoir des mécanismes permettant de faciliter l'accès et l'établissement des jugements supplétifs, ne serait-ce que pour les candidats qui aspirent à la magistrature suprême.Alors Jean-Rémy Yama a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle. Pour sa défense, il dit deux choses : 1.  qu'en 1920, l'année où son père est né, le Gabon n'existait pas administrativement et 2. qu'il est inscrit, sur son acte de naissance à lui, que son père et sa mère sont gabonais. Est-ce que les juges de la Cour constitutionnelle vont être en mesure d'entendre ces deux arguments ? Mais on l'espère, tout simplement. Dès lors que la nationalité des parents figure bel et bien sur le document d'état civil du concerné, je pense que les juges en tiendront compte.Et si le recours de Jean-Rémy Yama est rejeté, est-ce qu'on pourra parler d'excès de formalisme ou d'une décision politique ? Je pense qu'on parlera plutôt d'excès de formalisme. Quand bien même on peut tenir compte des deux éléments, puisque, à la différence d'autres candidats, Jean-Rémy Yama apparaît davantage comme le candidat anti-système. Je pense que Jean-Rémy Yama tente d'incarner la nouvelle opposition gabonaise en construction. Et pour ce scrutin-là, pour beaucoup, l'idéal serait qu'il participe effectivement.Voulez-vous dire que, s'il ne peut pas se présenter, beaucoup de Gabonais diront qu'il a été écarté parce que le général Oligui Nguema en a peur ?Je pense que cette idée-là pourrait effectivement être mobilisée. Je pense que Jean-Rémy Yama a la particularité de pouvoir parler avec tout le monde. Et comme il n'a jamais appartenu officiellement aux régimes précédents, je pense que sa voix est entendue par beaucoup de Gabonais. Maintenant, si sa candidature est retenue, on verra sur le terrain comment il va se déployer.Longtemps, la Cour constitutionnelle a été présidée par Marie-Madeleine Mborantsuo, qui était une personnalité très proche du régime d'Ali Bongo. Elle a d'ailleurs été écartée au lendemain du coup d'Etat du 30 août 2023. Aujourd'hui est-ce que le nouveau président de la Cour, le magistrat Dieudonné Aba'a Owono, est considéré comme un proche du régime de Brice Clotaire Oligui Nguema ?Oui, tout à fait. Il pourrait être taxé de partialité en raison de sa proximité avec le président de la transition. Et d'ailleurs, sa nomination à la tête de la Cour constitutionnelle a fait réagir une certaine classe politique au niveau national.Le général Oligui Nguema et le magistrat Dieudonné Aba'a Owono sont cousins. Est-ce que ce lien de parenté peut nuire à la crédibilité à venir des décisions de la Cour ? On a vu récemment la sortie de Jean-Rémy Yama sur un processus de fraude qui était en marche. Et il appelait d'ailleurs les Gabonais à la vigilance. Mais ce qu'il faut dire, c'est qu'il y a d'autres candidats en lice. Il y a la candidature d'Alain-Claude Bilie-By-Nze, que je considère comme étant le principal challenger de Brice Oligui Nguema. Quand bien même Alain-Claude Bilie-By-Nze a été une décennie durant le visage du régime d'Ali Bongo, il apparaît auprès d'une certaine frange de la population comme une personne sulfureuse en raison de ses prises de position passées.Donc pour vous, si Jean-Rémy Yama ne peut pas se présenter, il n'y aura pas match ?Oui, je pense que la présidentielle du 12 avril 2025 ne sera pas très disputée, très compétitive. Et cette hypothèse-là se fonde sur trois faits majeurs. En premier lieu, il y a comme un consensus national autour de la candidature et la personne d'Oligui Nguema. Autre élément, donc, Oligui Nguema est l'auteur du coup d'Etat, ce fait historique est source d'adhésion et d'admiration. Et dernier élément, Brice Oligui Nguema n'a pas, comme je le disais tantôt, en face de lui des adversaires très fiables. Donc, faute de challenger, je pense que le scrutin présidentiel du 12 avril sera un match amical entre Oligui Nguema et un candidat de faible envergure.À lire aussiLes candidats à l'élection présidentielle gabonaise sont désormais connus

Reportage International
Pakistan: des postes de police 100% féminins pour inciter les femmes à signaler les violences

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 2:17


À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce samedi 8 mars 2025, coup de projecteur sur le Pakistan. Selon un récent rapport d'une ONG locale, le taux national de condamnation pour viols et crimes d'honneur n'est que de 0,5%. Un chiffre choquant qui révèle les profondes lacunes du système judiciaire pakistanais lorsqu'il s'agit de rendre justice aux femmes victimes de violences. Les violences domestiques sont peu recensées, mais chaque semaine les médias locaux relaient de nombreuses affaires de viols, de crimes d'honneur, de violences domestiques et d'enlèvements à travers le pays. Parmi les initiatives mises en place il y a quelques années par les autorités pour soutenir les victimes, des postes de police au personnel exclusivement féminin. Reportage dans le commissariat pour femmes et entièrement féminin d'Islamabad.  De notre correspondante à Islamabad, Le commissariat 100% féminin d'Islamabad, au Pakistan, est niché derrière des murs bleu pastel surmontés de fils barbelés. Dans l'un des bureaux ce jour-là, une femme d'une trentaine d'années au visage caché derrière un masque médical, un voile rose sur les cheveux. « Oui madame, qu'est-ce qui vous amène ? », demande la policière. « Mon mari se comporte mal avec moi », répond la femme. « Que fait-il ? » « Il trouve toujours des raisons pour se disputer avec moi, il m'accuse de le tromper. » « Vous a-t-il déjà violentée ? » « Oui, plusieurs fois. » « Quand cela s'est produit dernièrement ? » « Il y a deux, trois jours. » « Voulez-vous déposer plainte, on devra alors faire votre examen médical ? » « Oui. » C'est la première fois que cette femme, mariée depuis cinq ans, mère d'un petit garçon âgé d'un an, sans emploi, franchit le pas du poste de police. « J'ai hésité avant de venir parce que j'ai peur que ma famille, que les gens posent ensuite des questions sur ce qu'il se passe et que cela m'amène des problèmes. » Après quelques minutes de conversation, elle revient sur sa décision de porter plainte : « Je veux que madame la policière parle à mon mari. Bien sûr, c'est mon époux, s'il change je ne porterai pas plainte contre lui. » À écouter aussiLes policières, héroïnes au PakistanCe revirement n'étonne pas la chef de ce poste de police, Misbah Shahbaz. Une cinquantaine de femmes se présentent chaque semaine. Dans 70% des cas, il s'agit de violences domestiques. « Il y a souvent des cas de violences répétées. Nous essayons alors vraiment de convaincre la femme pour qu'elle dépose une plainte. Mais le fait est que les femmes préfèrent généralement régler les choses à l'amiable, souvent parce qu'elles ont des enfants, à cause de la société et des normes sociales aussi. Et puis n'oublions pas le poids du traumatisme qu'elles ont après avoir subi des violences. Et puis il y a aussi les familles qui s'en mêlent. Les familles qui leur disent : “pardonne-lui, on va lui parler, on va le raisonner, il ne recommencera pas.” Dans ces conditions-là, c'est très compliqué de les convaincre de porter plainte. » Le poste de police 100% féminin est sans conteste un argument majeur pour inciter les femmes à signaler les violences et les abus dont elles sont victimes, mais la société patriarcale et conservatrice les maintiennent encore largement dans le silence. À lire aussiLa militante Malala Yousafzai de retour au Pakistan pour un sommet sur l'éducation des filles

Reportage international
Pakistan: des postes de police 100% féminins pour inciter les femmes à signaler les violences

Reportage international

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 2:17


À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce samedi 8 mars 2025, coup de projecteur sur le Pakistan. Selon un récent rapport d'une ONG locale, le taux national de condamnation pour viols et crimes d'honneur n'est que de 0,5%. Un chiffre choquant qui révèle les profondes lacunes du système judiciaire pakistanais lorsqu'il s'agit de rendre justice aux femmes victimes de violences. Les violences domestiques sont peu recensées, mais chaque semaine les médias locaux relaient de nombreuses affaires de viols, de crimes d'honneur, de violences domestiques et d'enlèvements à travers le pays. Parmi les initiatives mises en place il y a quelques années par les autorités pour soutenir les victimes, des postes de police au personnel exclusivement féminin. Reportage dans le commissariat pour femmes et entièrement féminin d'Islamabad.  De notre correspondante à Islamabad, Le commissariat 100% féminin d'Islamabad, au Pakistan, est niché derrière des murs bleu pastel surmontés de fils barbelés. Dans l'un des bureaux ce jour-là, une femme d'une trentaine d'années au visage caché derrière un masque médical, un voile rose sur les cheveux. « Oui madame, qu'est-ce qui vous amène ? », demande la policière. « Mon mari se comporte mal avec moi », répond la femme. « Que fait-il ? » « Il trouve toujours des raisons pour se disputer avec moi, il m'accuse de le tromper. » « Vous a-t-il déjà violentée ? » « Oui, plusieurs fois. » « Quand cela s'est produit dernièrement ? » « Il y a deux, trois jours. » « Voulez-vous déposer plainte, on devra alors faire votre examen médical ? » « Oui. » C'est la première fois que cette femme, mariée depuis cinq ans, mère d'un petit garçon âgé d'un an, sans emploi, franchit le pas du poste de police. « J'ai hésité avant de venir parce que j'ai peur que ma famille, que les gens posent ensuite des questions sur ce qu'il se passe et que cela m'amène des problèmes. » Après quelques minutes de conversation, elle revient sur sa décision de porter plainte : « Je veux que madame la policière parle à mon mari. Bien sûr, c'est mon époux, s'il change je ne porterai pas plainte contre lui. » À écouter aussiLes policières, héroïnes au PakistanCe revirement n'étonne pas la chef de ce poste de police, Misbah Shahbaz. Une cinquantaine de femmes se présentent chaque semaine. Dans 70% des cas, il s'agit de violences domestiques. « Il y a souvent des cas de violences répétées. Nous essayons alors vraiment de convaincre la femme pour qu'elle dépose une plainte. Mais le fait est que les femmes préfèrent généralement régler les choses à l'amiable, souvent parce qu'elles ont des enfants, à cause de la société et des normes sociales aussi. Et puis n'oublions pas le poids du traumatisme qu'elles ont après avoir subi des violences. Et puis il y a aussi les familles qui s'en mêlent. Les familles qui leur disent : “pardonne-lui, on va lui parler, on va le raisonner, il ne recommencera pas.” Dans ces conditions-là, c'est très compliqué de les convaincre de porter plainte. » Le poste de police 100% féminin est sans conteste un argument majeur pour inciter les femmes à signaler les violences et les abus dont elles sont victimes, mais la société patriarcale et conservatrice les maintiennent encore largement dans le silence. À lire aussiLa militante Malala Yousafzai de retour au Pakistan pour un sommet sur l'éducation des filles

Petite Pousse - Marketing et Développement Personnel
74. Découvrir ce que vous voulez réellement dans votre vie

Petite Pousse - Marketing et Développement Personnel

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 19:17


Aujourd'hui, je te propose un nouvel épisode de Petite Pousse qui explore une question essentielle : comment savoir ce que l'on veut vraiment dans sa vie ? Inspirée par une discussion avec une amie, je te partage mes réflexions sur l'importance de se reconnecter à soi-même pour créer une vie qui nous ressemble. Dans cet épisode, nous discutons de la difficulté de s'écouter quand la société nous bombarde d'images et de messages sur ce que devrait être le bonheur. Je te livre des pistes de réflexion, des astuces pratiques et des exemples personnels pour t'aider à te recentrer et découvrir tes véritables envies.Nous aborderons des étapes concrètes pour y parvenir, comme l'importance de passer du temps seul pour écouter sa petite voix intérieure, l'idée d'essayer de nouvelles activités pour raviver des passions oubliées, et l'outil puissant qu'est l'écriture pour vider son esprit et percer les blocages émotionnels. Je te propose aussi de te poser des questions introspectives qui te permettront de mieux te (re)découvrir. À travers des anecdotes personnelles, je te partage mes propres découvertes et comment elles m'ont aidée à évoluer.Bref, un épisode pépite pour quiconque se sent un peu perdu ou en quête de sens. Prends ton temps, écoute ton cœur, et découvre ce qui te fait vibrer... Bonne écoute et exploration !

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - FLORENCE MARTY : Comment "virer" sans faire de mal

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 48:14


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Le Bret du Faux
"Si vous voulez manger sainement, mangez un vieux !" - Limité à 80

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 3:04


"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !

Limité à 80
"Si vous voulez manger sainement, mangez un vieux !" - Limité à 80

Limité à 80

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 3:04


"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - DOCTOLIB : Quels next steps RH quand on est la plus grosse Startup française ?

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 67:22


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Wetootwaag's Podcast of Bagpipe Power
S 9 E 04 Celtic Melodies Mail Coach and Angus MacKay's High B Manuscript

Wetootwaag's Podcast of Bagpipe Power

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 80:39


Tunes: Anderson: The Mail Coach Highlander: “Gu'n d'thug mi suil air an trupa ghlas.” “I cast an eye on the grey troop”, “Chaidh mi thun na traigh.” “I wen to the Ebb”, “Gur Trom, tom a tha mi” Sad, Sad am I, Angus MacKay: Wha'll be King but Charlie, Lilla's A Lady, Lilla's a Lady, Voulez vous danser Madamoiselle or the Portuguese, Paddy Rafferty's With Variations, Fowler's Rant, Lady Ellinor Campbell, No. XIII Pipe Reel, “Gur mise tha suncach” “Tis me that's Happy”, No. 22 Pipe Reel “Lochiel's Awa To France” Hamilton: Lilla's a Lady Alexander MacKay: Lady Ellinor Campbell's Reel, Miss Catherine Campbell Ardmore's Strathspey, Andrew O'Sullivan: Black Grouse William Vickers: Lochail's Real Cover Art: 42nd Highlander Playing a Frenchman as a Bagpipe: https://repository.library.brown.edu/studio/item/bdr:232077/ I read from Hugh Cheape's Delightful Tartan Book, you should read it: https://archive.org/details/tartanhighlandha0000chea 1820s: Anderson's Mail Coach from Anderson's pocket companion of the most approved Highland strathspeys, country dances, &c. for the German flute, fife, hautboy, & violin https://digital.nls.uk/special-collections-of-printed-music/archive/105006453 Here are some ways you can support the show: You can support the Podcast by joining the Patreon page at https://www.patreon.com/wetootwaag You can also take a minute to leave a review of the podcast if you listen on Itunes! Tell your piping and history friends about the podcast! Checkout my Merch Store on Bagpipeswag: https://www.bagpipeswag.com/wetootwaag You can also support me by Buying my Albums on Bandcamp: https://jeremykingsbury.bandcamp.com/ You can now buy physical CDs of my albums using this Kunaki link: https://kunaki.com/msales.asp?PublisherId=166528&pp=1 You can just send me an email at wetootwaag@gmail.com letting me know what you thought of the episode! Listener mail keeps me going! Finally I have some other support options here: https://www.wetootwaag.com/support Thanks! Listen on Itunes/Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/wetootwaags-bagpipe-and-history-podcast/id129776677 Listen on Spotify: https://open.spotify.com/show/5QxzqrSm0pu6v8y8pLsv5j?si=QLiG0L1pT1eu7B5_FDmgGA

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - ALVEN : Comment avoir une VRAIE position stratégique en tant que DRH

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 67:57


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Résumé de l'épisode

Attention c'est chaud
Gravity - Mayday, Mayday ?!? (vous saviez qu'à la base c'est les anglais qui voulez dire "venez m'aider"?)

Attention c'est chaud

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 69:18


Aujourd'hui, on regarde Gravity de Alfonso Cuarón. Deuxième film de ce réal qu'on regarde avec vous, mais vraiment il a rien à voir avec Roma.Attachez vos ceintures et préparez vous pour le décollage !Attention c'est chaud ! Tous les 15 jours, c'est comme aller au ciné avec ses potes : on découvre un film et on y réagit à chaud

Time Enough Podcast: A Twilight Zone Podcast
An Occurrence at Owl Creek Bridge (w/ Mark Malek)

Time Enough Podcast: A Twilight Zone Podcast

Play Episode Listen Later Feb 16, 2025 49:01


Season 5, Episode 22: Voulez-vous coucher avec moi ce soir? Please dig us on Facebook and Twitter, and support this and our dives into other media like films of all types and prime Nintendo video games at our Patreon home of Podcastio Podcastius:https://www.patreon.com/podcastiopodcastiusAnd Matt makes music.  In fact, brand new albums include the acid folk of "Descent Into the Faerie Mound," and the binaural head trip of "Journey to Where."  Hear a few sounds here:https://rovingsagemedia.bandcamp.com/Coming Soon: Queen of the NileWhat's in the Box The Masks ★ Support this podcast on Patreon ★

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - GREENLY : Scaler plus vite en suivant des recettes pas (du tout) secrètes

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 38:33


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Résumé de l'épisode

Le choix de France Bleu Périgord
Coup de projecteur sur le spectacle "Star du music hall" au cabaret « Voulez-vous » à Marsac

Le choix de France Bleu Périgord

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 12:05


durée : 00:12:05 - Coup de projecteur sur le spectacle "Star du music hall" au cabaret « Voulez-vous » à Marsac

EGOriferiti - di Giuseppe Cardinale e Vassily Sortino
65 Giuseppe Scoditti: Il Jim Carrey Italiano [EGOriferiti]

EGOriferiti - di Giuseppe Cardinale e Vassily Sortino

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 136:35


Voulez-vous coucher avec Giuseppe Scoditt ce soir? Se sì, anche stavolta, stessa spiaggia stesso mare: da adesso, in esclusiva suYouTube e Spotify, potrete degustarvi la nostra chiacchierata con uno più pazzo di noi, il pugliesissimo comico internazionale di Contenuti Zero. ❤️ Inutile allacciare le cinture, comunque vada sarà molto pericoloso…

Yaniro - The Human Factor
Besoin de vous pour faire évoluer notre podcast en 2025 ! (on vous réserve des surprises)

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 3:22


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Vous avez en tête des personnes à interviewer dans le Human Factor en 2025 ? Contactez-nous à hello@yaniro.co

Yaniro - The Human Factor
#149 - ALAN : Comment level up la rémunération en startup

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 65:59


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Yaniro - The Human Factor
[SNACK] - Maxime Le Bras d'ALAN : L'importance de la transparence radicale

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 2:04


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Découvrez un extrait du podcast de Yaniro avec comme invité Maxime Le Bras au sein d'Alan.

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] - LUDOVIC GIRODON : Comment gérer les divas dans ses équipes

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 50:50


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Rétrouvez notre épisode mythique consacré à la gestion des divas avec Ludovic Girodon !Résumé de l'épisode

Invité Afrique
Théodore Holo: «Il y a un intérêt économique et politique pour le Togo d'intégrer l'AES»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 11:34


Le Togo va-t-il rejoindre l'AES, l'Alliance des États du Sahel, formée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso ? « Ce n'est pas impossible », a déclaré jeudi dernier Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, à la chaîne de télévision VoxAfrica. Pourquoi le régime du président Faure Gnassingbé caresse-t-il ce projet ? Est-ce pour des raisons politiques ou économiques ? Théodore Holo a été ministre béninois des Affaires étrangères. Il a présidé aussi la Cour constitutionnelle du Bénin. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous surpris par l'éventuelle adhésion du Togo à l'AES (l'Alliance des États du Sahel) ? Théodore Holo : Vous savez que, pour le moment, étant donné que le port de Cotonou est fermé au commerce avec le Niger, le port de Lomé sert de solution de rechange. Et de ce point de vue, il y a un intérêt économique et peut-être même politique pour le Togo d'intégrer l'AES, puisqu'au niveau de la Cédéao, il y a des convergences politiques mettant l'accent sur la démocratie, convergences acceptées par la plupart des pays anglophones et quelques pays francophones. Le Togo n'en faisant pas partie, je pense que la souveraineté qui se manifeste dans les pays de l'AES se fonde sur le refus en réalité de cette convergence politique. Ce qui veut dire qu'il y a un intérêt économique et aussi un intérêt politique que le Togo intègre l'AES. Mais on attend la décision du président Faure Gnassingbé, comme l'a rappelé le ministre togolais des Affaires étrangères.Oui, Robert Dussey est prudent, il dit qu'il faudrait que ce projet soit validé par le président et par le Parlement. Il affirme aussi que l'Alliance des États du Sahel, c'est une coalition souverainiste et qu'il est donc logique que le Togo y adhère puisqu'il partage la même idéologie…Je constate que beaucoup de ces États, tout en rejetant la présence militaire française, initient une coopération militaire avec d'autres pays tels que la Russie. La souveraineté, c'est de défendre ses intérêts. Et je pense qu'au niveau de la Cédéao, il y a cette défense des intérêts avec la création de l'Eco. C'étaient les pays francophones qui essayaient de bloquer le processus qui doit reprendre, je crois, en 2027. Donc c'est un prétexte en réalité de dire que l'AES, ce sont les États qui se veulent souverainistes. Il y a d'autres pays qui sont aussi souverainistes, mais qui sont toujours au niveau de la Cédéao.Ce que sous-entend le ministre togolais, c'est que la Cédéao est instrumentalisée par la France. C'est ce que disent en tout cas les trois pays actuels de l'AES et qu'avec la Cédéao, il n'y a pas de vraie souveraineté…Je ne pense pas que le Nigeria ou le Ghana peuvent être considérés comme des laquais de la France. Être souverain, c'est prendre les décisions qui s'imposent en tenant compte des intérêts de son pays et non pas des intérêts de la classe gouvernante de mon point de vue. Je crois que quelqu'un comme Sankara était très souverainiste, mais n'a jamais décidé de quitter la Cédéao, ni l'Union africaine.Donc pour vous, la Cédéao n'est pas instrumentalisée par une puissance étrangère comme la France ? Je ne pense pas que la France, à elle seule, puisse imposer son point de vue. C'est peut-être un argument très facile pour justifier certaines positions. En tout cas, quand j'étais ministre des Affaires étrangères du Bénin dans les années 1990 et que nous discutions des questions de la Cédéao, je n'ai jamais eu l'impression que la France s'immisçait dans les activités que nous menions. Il y avait un leadership du Nigeria à l'époque, c'est vrai, mais il n'y avait pas une immixtion de mon point de vue de la France. Je ne pense pas que la situation ait évolué entre temps. Je voudrais rappeler que la limitation des mandats est un élément de convergence, au niveau de la Cédéao, qui fait blocage parce qu'il y a des pays comme le Togo qui s'étaient opposés à cette limitation des mandats. Alors quand on vient me dire que la Cédéao est instrumentalisée par la France, je trouve que c'est un argument très facile quand on ne veut pas accepter certaines exigences du point de vue de la démocratie ou du point de vue de l'alternance, du point de vue de la limitation des mandats. Et c'est sur la base de ce refus que des pays comme le Mali, comme le Burkina Faso se sont retirés aujourd'hui de la communauté.Voulez-vous dire qu'il y a une convergence entre les trois pays de l'AES et le Togo d'un point de vue idéologique ?C'est une évidence de mon point de vue, en tenant compte de ce que, aujourd'hui, dans ces pays, nous sommes dans des régimes où l'alternance n'est pas encore une évidence. Donc il y a cet élément de convergence idéologique qui peut expliquer cette proximité. Il y a aussi les intérêts économiques parce que le Togo, aussi, en tant qu'État souverain, défend ses intérêts.Sur le plan économique justement, depuis que la frontière Niger-Bénin est fermée, les marchandises à destination et en provenance du Niger ne passent plus par le port de Cotonou, mais par celui de Lomé. Avec une adhésion du Togo à l'AES, est-ce que cette route commerciale ne serait pas encore plus renforcée et validée ? Pour aller du Togo au Niger, il faut traverser non seulement le Togo, mais il faut aussi traverser le Burkina Faso. Vous savez qu'il y a des difficultés militaires en raison de l'insécurité qui y règne, ce qui fait que les commerçants se sentent un peu pénalisés. Et il y a des protestations à raison du renchérissement du coût des produits qui sont importés. Ce qui veut dire qu'il va falloir garantir la sécurité de ce corridor. Cela prendra du temps, mais si la volonté politique y est, ils y arriveront.

Yaniro - The Human Factor
[REDIFFUSION] -[SNACK] - Ludovic Girodon : Gérez vos divas avec la règle des 3 temps

Yaniro - The Human Factor

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 3:37


Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Léa ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !(Re)découvrez un extrait du podcast de Yaniro avec comme invité Ludovic Girodon auteur du best-seller Dream Team sur le sujet du management d'équipe.

Invité Afrique
Présidentielle en Côte d'Ivoire: «Alassane Ouattara est suffisamment fort pour imposer le rythme dans son parti»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 8:48


Ira ? Ira pas ? En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara entretient le suspense sur sa candidature ou non à un quatrième mandat à l'élection du 25 octobre prochain. « À la date d'aujourd'hui, je n'ai pas encore pris de décision », a-t-il déclaré jeudi dernier à l'occasion de ses vœux au corps diplomatique. Mais qu'attend-il avant de se décider ? Est-il attentif, par exemple, à ce que va faire l'un de ses principaux adversaires, Tidjane Thiam, qui brigue l'investiture du PDCI ? Arsène Brice Bado enseigne au Cerap, qui est l'université jésuite d'Abidjan. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : « Je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays, mais je n'ai pas encore pris de décision par rapport à la présidentielle de cette année », a dit Alassane Ouattara jeudi dernier. A votre avis, est-ce qu'il va y aller ou pas ? Arsène Brice Bado : D'abord, c'était, disons, une affirmation étonnante parce qu'on s'attendait à autre chose. Là, il jette vraiment l'incertitude sur sa candidature et une incertitude qui semble davantage confirmer le désir d'un quatrième mandat. C'est ce que ça laisse entendre, finalement.Alors beaucoup disent en effet qu'il sera candidat parce qu'il n'y a aucune autre personnalité du parti au pouvoir RHDP qui se dégage pour l'instant. Mais lui-même affirme qu'il y a tout de même une demi-douzaine de candidats virtuels dans son propre camp…Oui, mais on ne voit personne émerger et il faut vraiment du temps pour avoir un candidat qui ferait le consensus. Et je pense que c'est ce qu'il manque. Et finalement, c'est ce qui va le pousser à pouvoir se présenter comme candidat. Parce que la demi-douzaine de candidats, même si on n'a pas les noms, ils ne semblent pas faire l'unanimité. En tout cas, on ne les voit pas.Alors on parle quand même du vice-président Tiémoko Meyliet Koné qui a été gouverneur de la BCEAO ?Oui, c'est vrai, il a un très bon CV, mais pourra-t-il faire l'unanimité du parti ? Apparemment ce n'est pas ce que l'on entend, ce n'est pas ce que l'on voit.On parle du Premier ministre Robert Beugré Mambé ou du président de l'Assemblée nationale Adama Bictogo ?Oui, c'est vrai que ce sont des personnalités possibles. Ils ont des carrures présidentielles. Mais encore une fois, est-ce que ces candidatures pourront avoir l'assentiment de l'ensemble du parti ? Est-ce que le RHDP pourrait s'unifier autour d'un seul candidat par rapport aux différentes rivalités que l'on perçoit par-ci par-là ? Même si ce sont des rivalités encore en sourdine.Et le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, petit frère d'Alassane Ouattara ? Oui, c'est aussi un nom qui est souvent évoqué. Mais là encore, est-ce qu'il pourrait faire l'unanimité du parti ? C'est ça le problème. Et donc je pense que tous ces candidats, il aurait fallu qu'on les mette en piste très tôt pour leur permettre, effectivement, de pouvoir rassembler et même de pouvoir aboutir à des compromis avec les autres prétendants et de bâtir une unité qui allait permettre au RHDP d'aller aux élections de façon confiante, sans le président Alassane Ouattara.Le retour à Abidjan de l'ancien Premier ministre Patrick Achi comme ministre et conseiller spécial après quelque temps au FMI à Washington, est-ce que ce n'est pas le signe que ça pourrait être lui ? Mais voilà, il y en a qui pensent qu'il serait un très bon candidat, d'autant plus qu'il est du sud. Mais en même temps, on n'est pas très sûr que les élites du nord pourraient accepter une telle candidature.Alors pour vous, le fait qu'il y ait dans l'opposition un poids lourd en la personne de l'ancien ministre Tidjane Thiam qui sera le candidat probable du PDCI, est-ce que c'est une donnée qui va pousser Alassane Ouattara à être candidat ou au contraire à passer la main ?  Il y a deux scénarios possibles. Je pense que la candidature forte de Tidjane Thiam peut avoir deux résultats contraires. Cela peut pousser peut-être Ouattara à lâcher prise parce que Tidjane Thiam a pratiquement le même cursus que le président Ouattara. Il a les mêmes connexions à l'international. C'est un technocrate. On a l'impression que c'est celui qui peut poursuivre l'œuvre du président Ouattara. D'un autre côté, ça signifie que le pouvoir va échapper au RHDP. Or, l'histoire récente entre le RHDP et le PDCI est une histoire mouvementée. Il y a pas mal de rancœurs de part et d'autre. Et que le pouvoir puisse passer à Thiam, je ne suis pas sûr que les élites du RHDP seront prêtes à ce changement.Voulez-vous dire qu'Alassane Ouattara attend de voir quelle tournure va prendre la convention du PDCI qui va investir Tidjane Thiam avant de prendre sa décision lui-même ? Je pense que c'est un élément important si jamais il veut se présenter et ne pas attendre. Mais à mon sens, c'est un élément important. Le candidat que va choisir le PDCI, cela va influencer, cela aura certainement des conséquences sur la candidature présidentielle du RHDP.Et si Tidjane Thiam est investi avec beaucoup de voix, avec beaucoup d'enthousiasme au sein du PDCI, du coup, là, vous pensez qu'Alassane Ouattara ira au combat. C'est ça ? Oui, pour conserver le pouvoir au RHDP. Il y a vraiment des rancunes tenaces entre les deux partis. Mais le président Ouattara est suffisamment fort. Je crois qu'il a les cartes entre les mains. Il peut imposer le rythme dans son parti.

Rien que d'y penser...
Il a privatisé Disneyland Paris. Deux fois. Les prestas luxes à DLP

Rien que d'y penser...

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 113:56


Bonne année ! Rien que d'y penser vous souhaite le meilleur... Et notamment d'avoir la possibilité de découvrir les prestations les plus luxueuses que Disneyland Paris a à offrir. Comme c'est pas trop notre cas, on a invité Nicolas, un très gentil soutien de l'asso qui a eu l'occasion de faire des trucs de dingue. Et il nous raconte ! Castle Club du Disneyland Hotel, Compass Club du New Port Bay Club, Empire State Club de l'hôtel Marvel... Et même PRIVATISER DISNEYLAND PARIS (deux fois !), autant d'activités qui coûtent cher mais qui permettent, peut-être ?, de vivre une expérience inoubliable. Comment on fait, qu'est-ce qu'on y gagne, est-ce que ça vaut le coup (et le coût), quels sont les meilleurs moments et les moins bons, quelles sont les choses à ne pas faire, et surtout... SURTOUT, parce que vous VOULEZ savoir ça, QUEL EST LE PRIX ? Tout est révélé ! Wow on dirait du Enquête Exclusive. Découvrez tout ce que notre association a à offrir et soutenez-nous sur Patreon ! TOUS les podcasts Élabète en UN SEUL podcast, c'est possible en cherchant "Élabète" dans votre appli préférée ! Ou sur http://elabete.lepodcast.fr

Les Grandes Gueules
Le coup de pression du jour - Emmanuel de Villiers : "Y'a pas un conseiller qui a dit : Monsieur le président, si vous voulez faire ça, moi je m'en vais !Ils sont tous là à cirer les pompes !" - 20/12

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 0:12


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Zohra Bitan, et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

LEADERS par Max Piccinini - RéussiteMax
Pourquoi vous ne voulez JAMAIS démarrer une année sans ceci ?

LEADERS par Max Piccinini - RéussiteMax

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 4:51


Une nouvelle année approche à grands pas ! Qu'allez-vous faire et mettre en place pour impacter votre vie positivement ? Avez-vous une vision claire de vos projets ? Découvrez ce que vous devez absolument faire pour bien débuter l'année et enfin atteindre vos objectifs et vivre la vie de vos rêves.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Incendie de Kaloum en Guinée: «Il y a eu une réelle volonté de spoliation de nos biens»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 6:28


C'était il y a un an, jour pour jour. Le 18 décembre 2023, à minuit cinq, le plus grand dépôt de carburant de Guinée explosait sur la presqu'île de Kaloum, à Conakry. Plus de 20 morts et plusieurs milliers de sinistrés. À l'époque, une enquête judiciaire a été ouverte « pour incendie volontaire ». Un an après, où en sont les investigations ? Et que sont devenues les milliers de personnes dont les maisons ont été soufflées ? Mamoudou Cifo Kétouré est enseignant et préside sur place le Comité des sinistrés des hydrocarbures de Kaloum. En ligne de Conakry, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Un an après, est-ce qu'on connaît les causes de la catastrophe ?Mamoudou Cifo Kétouré : Non, aucune idée. Parce que nous n'avons reçu aucun enquêteur. Nous ne connaissons pas les résultats de l'enquête, et pire, nous n'avons même pas reçu les condoléances d'usage.Alors, suite à la catastrophe, une enquête judiciaire a été ouverte, «pour des faits présumés d'incendie volontaire». Est-ce à dire que ce n'est pas un simple accident ?Oui, c'est le gouvernement qui a été le premier à alerter pour parler de présumé incendie criminel. Et c'est lui qui a les moyens de la police, des enquêteurs pour faire connaître la vérité dans cette affaire. Parce qu'il s'agit de dizaines d'âmes perdues et brûlées dans le feu, un feu qui les consumait pendant une semaine. Il s'agit du plus grave incendie de notre pays, de notre histoire. Cela ne peut pas passer inaperçu.Alors certains évoquent l'hypothèse de voleurs de carburant qui se seraient introduits sur le site, qui auraient manipulé un objet…Nous ne pouvons pas croire à cela.Et qui auraient provoqué l'explosion…Nous ne pouvons pas croire à cela, surtout qu'il y a eu une réelle volonté de spoliation de nos biens. Tout ce qu'on nous a dit dans cette affaire-là, « tenez, voici des sacs de riz, acceptez que vous soyez relogés à 50 kilomètres de Conakry, de Kaloum, vous allez quitter la capitale », c'est un plan de recasement que nous avons refusé. Nous disons non.Alors, à la suite de cette catastrophe, on se souvient, il y a eu des messages venus du monde entier, de l'ONU, de l'Union africaine, du pape, de l'Union européenne. Est-ce que, grâce à cette mobilisation, les sinistrés ont pu être secourus ?Nous saluons cette mobilisation internationale. Il y a un nombre important de ménages qui ont reçu des sacs de riz. Ça, ça a été un apport important pour nous. Mais nous avons voulu recevoir aussi les feuilles de tôles, les sacs de ciment qui ont été offerts par les mêmes personnes et ce sont les mêmes autorités qui les ont reçues. Jusqu'à ce jour, un an après, nous n'avons pas reçu une feuille de tôle, et un seul sac de ciment. Rien. Ces sacs de ciment, ces feuilles de tôles, ils ont totalement disparu. Pour aller où ? Mais pire, il y a une volonté de spoliation de nos biens, parce que les sommes d'argent qui ont été reçues comme don, en remettant ça aux locataires, on leur dit que c'est pour aller trouver des maisons ailleurs. Nous ne vendrons pas nos terrains ! Il s'agit de biens qui nous appartiennent et nous ne sommes pas sur un domaine de l'Etat.Alors, le 27 mai dernier, le Premier ministre Bah Oury a annoncé 860 000 € pour les sinistrés, avec notamment une enveloppe de 2 millions de francs guinéens pour chacun des 55 propriétaires et une enveloppe d'un million de francs guinéens pour chacun des 322 locataires. Est-ce que ce n'est tout de même pas un geste concret ?Nous savons qu'il y a eu quelques sommes qui ont été remises à quelques personnes. Mais je dis que la commission qui gère, elle gère dans une opacité sans pareille. Il n'y a pas de communication : qui a reçu ? Qui a donné ? L'argent vient de qui ? Mais pourquoi vous nous parlez toujours de libérer ces constructions pour que vous veniez faire quelques constructions ? Nous disons non. Il y a une volonté de spoliation de nos biens.C'est-à-dire que vous acceptez les indemnisations, mais vous n'acceptez pas de déménager et de quitter la Presqu'île de Kaloum pour aller en banlieue. C'est ça ?Nous acceptons l'indemnisation, ça on est d'accord, mais nous ne quitterons pas, parce que ce n'est pas un domaine de l'État, voilà.Parce que la Presqu'île de Kaloum, elle est au cœur du quartier de l'administration, qui abrite notamment la présidence et la plupart des ministères. Et vous soupçonnez certains de vouloir vous faire déménager en banlieue pour pouvoir récupérer vos terrains qui sont évidemment très convoités, c'est ça ?Mais cela se confirme aujourd'hui, parce qu'en lieu et place d'enquêtes, on nous parle toujours de recasement, de relogement. Alors, à partir de là, chacun peut tirer sa conclusion.Vous voulez reconstruire vos maisons ?Oui, nous-mêmes, par les apports qui sont venus, c'est-à-dire ces feuilles de tôle, ces ciments et les montants qui les ont accompagnés, vous devez nous les donner. Pourquoi nous tenons à ce point-là ? Parce que, si nous ne sommes pas indemnisés, s'il n'y a pas d'enquête, il y a risque de récidive. Vous savez, la Presqu'île de Kaloum, c'est quand même l'endroit le plus convoité du pays.Parce que c'est là que se trouve la présidence ?Mais c'est ici que les terrains coûtent le plus cher. Nous, nous sommes les autochtones d'ici. Voilà.Voulez-vous dire que l'objectif des gens qui ont fait exploser ce dépôt de carburant, c'était peut-être de vous chasser du quartier ?S'il n'y a pas d'enquête, chacun sera amené à tirer sa conclusion. Mais nous pouvons quand même avouer que nous n'avons pas été traités dignement. Ce qui amène à des interrogations quand même, à se demander le pourquoi de cette situation.Pensez-vous à des criminels qui voulaient détruire le quartier pour pouvoir ensuite récupérer le terrain ?Nous attendons les résultats de l'enquête.Mais vous pensez que c'est une hypothèse sérieuse ?Oui, à ne pas négliger. Surtout que c'est un l'État qui a communiqué en disant qu'il s'agissait d'un présumé incendie criminel. Tout ce que nous pouvons demander au gouvernement, c'est de faciliter l'enquête. Tant qu'il n'y aura pas de transparence, nous ne participerons pas à un débat, à une discussion sur le relogement sur nos maisons.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Bonne nouvelle, la marque Inkbox propose des tatouages éphémères qui durent jusqu'à 1 mois. On dirait des vrais et vous pouvez même créer celui que vous voulez.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 2:44


Tous les matins à 7H10, on vous donne des bonnes nouvelles.

Le sept neuf
Jérôme Commandeur : "Si vous voulez faire ce métier, il faut dépasser le périph et parler à tout le monde"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 21:06


durée : 00:21:06 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Jérôme Commandeur, humoriste, auteur de la série “Le Monde magique” sur Canal+, est l'invité de Léa Salamé.

Les interviews d'Inter
Jérôme Commandeur : "Si vous voulez faire ce métier, il faut dépasser le périph et parler à tout le monde"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 21:06


durée : 00:21:06 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Jérôme Commandeur, humoriste, auteur de la série “Le Monde magique” sur Canal+, est l'invité de Léa Salamé.

Reportage International
Omar, ancien détenu de la prison syrienne de Saydnaya: «C'est incroyable de voir des gens libérés par leur propre peuple»

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 2:44


Son nom a longtemps été synonyme des pires cauchemars pour les Syriens : la prison militaire de Saydnaya. Les rebelles ont ouvert les portes de ce centre de détention proche de Damas où la torture et d'autres atrocités étaient pratiquées. À l'âge de 15 ans, Omar a été emprisonné à Saydnaya pendant trois ans avant de réussir à fuir. Depuis décembre 2015, il est réfugié en Suède où il est membre de la Syrian Emergency Task Force, une organisation humanitaire en exil.  Il partage ses émotions en voyant la libération des prisonniers Saydnaya. Omar : C'est une sensation incroyable ! C'est une scène incroyable de voir des gens qui ont presque perdu l'espoir de retrouver un jour une vie normale, être désormais libres de sortir de leurs cellules, de la manière la plus honorable qui soit, en étant libérés par leur propre peuple. C'est fantastique ! Le plus important, c'est de pouvoir sortir de cette prison et de profiter d'une Syrie libre. Et pas simplement s'enfuir de sa cellule pour ensuite se cacher du régime syrien.Aujourd'hui, le régime est tombé. La dictature est tombée. Nous sommes plus forts, nous sommes libérés. Mais nous sommes aussi dans une période très sensible.Nous devons nous engager dans notre avenir pour nous assurer que nous ne faisons pas juste la fête aujourd'hui avant de quitter le pays. Faisons la fête et assurons-nous que le prochain changement en Syrie soit un changement pour le peuple et par le peuple.RFI : Est-ce que vous êtes confiant dans l'avenir de la Syrie ? J'ai beaucoup d'espoir. J'ai beaucoup d'espoir en ces gens qui se battent depuis 14 ans, alors que le monde nous a laissés nous battre seuls, espérer seuls, être torturés seuls, mourir de faim seuls et rêver seuls. Aujourd'hui, on est victorieux. Cela me donne l'espoir que ces gens ne se contenteront pas de quelque chose de moins que la liberté et la démocratie.Avez-vous des raisons de faire confiance au chef des rebelles quand il dit que la transition sera pacifique ?Je pense que la Syrie sera enfin vraiment libérée. Les gens qui ont combattu pendant tant d'années ou les groupes de rebelles qui ont renversé le régime ne sont pas au-dessus du reste de la population. Ce n'est pas pour ça qu'ils seront les dirigeants.Le but de la révolution syrienne est d'avoir des élections. Des élections où le peuple choisit celui qui va diriger le pays. Un leader non pas désigné parce qu'il a fait quelque chose aujourd'hui ou hier, mais parce qu'il aura été choisi par le peuple. C'est ça l'objectif. Il n'y aura donc personne pour diriger le pays aujourd'hui, tant qu'il n'aura pas été choisi par le peuple.Pensez-vous que vous serez bientôt de retour en Syrie ? Voulez-vous revenir en Syrie ? La Syrie est mon pays d'origine. C'est là que j'ai grandi. C'est l'endroit qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Et c'est un endroit qui a besoin que je le reconstruise, qui a besoin de mon dévouement et j'ai envie d'être utile pour construire mon pays.Mais en même temps, la Suède est ma maison. C'est devenu ma maison il y a de nombreuses années. Et j'ai ma famille. J'ai mes amis ici. J'ai construit une carrière, une vie ici. Ça compte pour moi.Ce n'est pas une question facile, de simplement retourner en Syrie. Je veux vraiment aider à la reconstruction de la Syrie, mais je veux aussi préserver une partie de ma vie suédoise que j'aime et qui me tient vraiment à cœur.À lire ou à écouter  aussiNajah Albukai, ancien détenu d'une prison syrienne: «J'étais réquisitionné pour transporter les cadavres»

Les Grandes Gueules
Barnier : vous voulez qu'il reste ? - 22/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 11:50


A 10h, ce vendredi 22 novembre 2024, les GG : Élina Dumont, intervenante sociale, Antoine Diers, consultant, et Stéphane Manigold, restaurateur, débattent de : Barnier, vous voulez qu'il reste ?

Les p'tites histoires
Posez moi toutes les questions que vous voulez !

Les p'tites histoires

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 0:43


En décembre je vais sortir un épisode pour répondre à toutes vos questions ! Alors n'hésitez pas à me poser toutes les questions que vous voulez ! Become a member at https://plus.acast.com/s/les-ptites-histoires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Patricia Allémonière - Supporters agressés: Israël sous tension

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 11:00


C dans l'air l'invitée du 8 novembre avec Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉPatricia Allémonière, est grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.Hier à Jérusalem, un incident diplomatique a eu lieu en marge d'une visite du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Selon lui, des policiers israéliens sont entrés "armés" et "sans autorisation", sur un site religieux appartenant à la France, l'Eléona, situé sur le Mont des Oliviers. "Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix", a dénoncé M. Barrot devant la presse. Deux gendarmes français ont été empoignés par les autorités israéliennes, et embarqués, avant d'être relâchés. Une vidéo montre l'un d'eux criant :"ne me touchez pas". L'ambassadeur israélien à Paris a été convoqué.Ce n'est pas la première fois que des situations tendues ont lieu dans ces domaines nationaux français. On se souvient de Jacques Chirac, en octobre 1996, qui s'en était pris aux forces de l'ordre israéliennes. "Do you want me to go back to my plane and to my country (Voulez-vous que je retourne dans mon avion et dans mon pays)", avait-il lancé aux forces de l'ordre israéliennes, sur le chemin le menant à l'église Sainte-Anne, dans une scène de rue très tendue. Nouvelle situation conflictuelle entre un président de la République française et les autorités israéliennes en janvier 2020, lorsque la visite d'Emmanuel Macron avait été marquée par une bourculade devant la basilique Sainte-Anne, et un coup de sang du président. Ce nouvel incident a lieu alors que les relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou sont tendues, dans le contexte du conflit au Proche-Orient. Des tensions qui pénètrent le monde du football. Alors que la France doit accueillir la match France -Israël jeudi prochain, le député Louis Boyard demande l'annulation de la rencontre, tout comme des associations pro-Palestine. Le match aura bien lieu au Stade de France, a annoncé Bruno Retailleau. Hier soir, cette fois-ci lors d'un match de Ligue Europa entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv, à Amsterdam, des supporteurs israéliens ont été violemment agressés. 5 personnes ont été blessées et 62 interpellées, des avions ont été affrétés par Israël pour rapatrier les supporters.Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem, reviendra sur le statut des enclaves françaises en Israël. Elle nous expliquera l'origine des tensions qui y ont eu lieu, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, jusqu'à l'incident diplomatique d'hier. Elle analysera aussi les relations actuelles entre la France et Israël, marquées par les conflits à Gaza et au Liban.

Invité Afrique
Jean-Jacques Lumumba: «La corruption vit encore ses beaux jours en RDC»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 7:17


En 2016, il avait dénoncé des faits de corruption sous le régime de Joseph Kabila, et avait dû s'exiler à la suite de menaces de mort. Aujourd'hui, huit ans après, l'ex-banquier Jean-Jacques Lumumba rentre à Kinshasa, et espère pouvoir défendre sur place, au Congo, les lanceurs d'alerte qui, comme lui, traquent l'argent sale et ceux qui en profitent. En ligne de la capitale congolaise, le petit-neveu de Patrice Lumumba répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Jean-Jacques Lumumba, où en est la lutte anti-corruption aujourd'hui en RD Congo ? Jean-Jacques Lumumba : La lutte anti-corruption est en train de vivre des moments assez compliqués parce que, vous savez, il y a une institution qui a le vent en poupe, qui lutte contre la corruption, qui est l'Inspection générale des finances (IGF), chapeautée par Monsieur Jules Alingete. Mais la justice fait encore défaut parce que, pour beaucoup de dossiers, il n'y a pas d'avancées significatives.Et alors, quand certaines personnes sont incriminées par un rapport d'enquête de l'Inspection générale des finances, qu'est-ce qui se passe ? Quand une personne est incriminée, le dossier va auprès de la justice, mais je crois que la justice en RDC est sérieusement malade. Ce mercredi d'ailleurs, le ministre de la Justice l'a dit, en ouverture des états généraux de la justice, que la justice congolaise est malade. Et je pense qu'à ce stade-là, il y a quand même énormément de choses à faire, compte tenu du fait qu'il reconnaît que sept personnes sur dix ne sont pas satisfaites des verdicts rendus par la justice congolaise.Donc, en fait, jusqu'à présent, aucun rapport de l'IGF n'a été suivi d'une enquête judiciaire. C'est ça ? Il y a quelques rapports que l'on voit qui sont suivis d'enquêtes judiciaires, mais c'est très peu. La proportion entre les rapports produits et le niveau de la justice qui est rendue est très très faible à ce stade.Il y a huit ans, vous avez quitté votre pays pour vous mettre à l'abri. Qu'est-ce qui vous décide à rentrer aujourd'hui, malgré les risques ? Je pense qu'à un moment donné, il fallait faire le choix entre rester en exil éternellement et venir dans mon pays où j'ai mes racines pour pouvoir faire avancer certaines causes, entre autres la protection des lanceurs d'alerte. Donc, c'est le choix que j'ai fait malgré les risques, comme vous le dites si bien, de venir et de faire cela en RDC.Et vous rentrez aussi au moment où se tiennent les états généraux de la justice ?Evidemment, c'est une belle coïncidence à un moment clé et épineux pour la lutte contre la corruption en RDC, d'autant plus que vous savez, en RDC, j'ai deux compatriotes qui vivent aujourd'hui en exil en France, Gradi Koko Lobanga et Navy Malela Mawani, qui ont été condamnés à mort par contumace pour avoir dénoncé la corruption. Donc, c'est un très bon moment et je crois que ce sera une occasion de mettre en valeur cette lutte contre la corruption et surtout l'impact de la justice sur cette lutte contre la corruption qui doit devenir effective et assez répressive.  Quand vous avez quitté le Congo en 2016, vous étiez dans le collimateur du régime de Joseph Kabila, dont vous aviez dénoncé les dérives et la corruption. Alors, depuis l'alternance de 2019 et l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, est-ce que c'est toujours le même degré de corruption ou pas ? Je pense que la corruption vit encore ses beaux jours en RDC, il faut le reconnaître. Mais je crois qu'il faudrait aussi dire qu'il y a une petite avancée en ce qui concerne l'Inspection générale des finances, parce qu'à l'époque de Joseph Kabila, les rapports n'étaient pas faits. Tout ce qui était dit sur la corruption était sensiblement et systématiquement étouffé. Mais aujourd'hui, on peut parler des rapports, on peut dire et savoir ce qui se fait. Les rapports sont faits et malheureusement la justice ne suit pas.Y a-t-il à l'heure actuelle, au sein du pouvoir, des dirigeants congolais qui voient votre retour d'un bon œil ? Evidemment, il y a des dirigeants qui ont facilité ce retour et je dois le reconnaître. J'ai cité par exemple le directeur de cabinet adjoint du chef de l'État, Monsieur André Wameso, ou l'inspecteur général des finances, Monsieur Jules Alingete. Il y a beaucoup d'autres personnes qui ont rendu ce retour facile parce qu'elles estiment que cela pourrait contribuer à faire avancer des questions de lutte contre la corruption.Mais vous savez que vous allez déranger d'autres personnalités congolaises ?Je le sais très bien. Je me prépare à ça. Le combat va être rude, mais je pense que c'est la vérité et la justice qui vont finir par gagner.Et avez-vous pu évaluer la perte que représente la corruption pour l'économie du Congo ? Plusieurs rapports, il y a quelques années, ont évalué une perte sèche de plus de 15 milliards de dollars américains tous les ans à cause de la corruption en RDC.Alors vous parlez de 15 milliards. Or, à l'heure actuelle, le budget du Congo tourne autour de 12 milliards de dollars. Voulez-vous dire que, sans la corruption, on pourrait doubler ce budget ? Evidemment, je crois que le budget de la RDC pourrait sensiblement être doublé si la corruption était sérieusement endiguée. On peut passer, pourquoi pas, de 12-13 à plus de 20 milliards de dollars tous les ans. Mais au-delà de serrer les vis autour de la corruption, il y a lieu de rationaliser les dépenses de l'État pour qu'elles puissent être dans les dépenses beaucoup plus sociales et des dépenses d'investissement qui, demain, pourront sérieusement réduire la pauvreté en République démocratique du Congo.Quelles sont les dépenses inutiles à vos yeux aujourd'hui ? Je crois que toutes les grandes institutions de l'État, gouvernement, présidence de la République, Assemblée nationale et autres, doivent être sérieusement réduites et que les gouvernants puissent avoir des salaires moins importants pour permettre à ce que la répartition de la richesse puisse être équitable à tous les niveaux.Est-il vrai que les députés et les sénateurs congolais sont parmi les mieux payés du monde ? Je crois que les députés et sénateurs congolais sont parmi les mieux payés du monde.

Les matins
Vous voulez vous adresser à nos camarades automobilistes ?

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 17, 2024 2:04


durée : 00:02:04 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Vous qui m'entendez depuis vos automobiles, où que vous soyez, à la campagne ou surtout en ville, j'aimerais attirer votre attention sur ces deux-roues graciles qui évoluent non loin de vous, et que l'on appelle communément des vélos. Ils sont montés par ce qu'on appelle des cyclistes. - réalisation : Félicie Faugère

Aim for the Head Podcast - A Walking Dead Universe Podcast
319. Daryl Dixon 2.2 "Moulin Rouge"

Aim for the Head Podcast - A Walking Dead Universe Podcast

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 124:01


This week, it's nothing but Voulez-vous coucher avec moi…. wait…sorry, wrong #MoulinRouge. This is the #MoulinRouge with the desperate ladies who want to repopulate the earth by sleeping with an unsuspecting man. Hashtag yikes.What did you think of our new “friends” in Newfoundland? Or the “abduction”? Or THE KISS HEARD AROUND THE WORLD? Download and listen for our take on that and much more!  CONTACT US!  You can email us at aimfortheheadpodcast@gmail.com, send a message via “The Site Formerly Known as Twitter” @AFTHPodcast , or send us pics and videos on Instagram at aimfortheheadpodcast,  But the best way to stay in touch is to “Like” us on Facebook! www.facebook.com/AimForTheHeadPodcast And don't forget to Aim For The Head – Because Body Shots Just Don't Work. They really don't!  

Invité Afrique
Soudan: à El-Facher, «Hemedti veut marquer une suprématie sur le Darfour»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 8:47


Au Soudan, l'épicentre du conflit est en ce moment à El-Facher, la capitale du Darfour Nord, où la bataille fait rage depuis une semaine. « Des centaines de milliers de civils sont coincés dans la ville assiégée et leurs vies sont en danger », affirme la sous-secrétaire générale de l'ONU pour l'Afrique, Martha Pobee. Pourquoi les rebelles du général Hemedti veulent absolument s'emparer de cette ville ? Et pourquoi les Américains n'arrivent pas à calmer le jeu ? Peut-être à cause de la présidentielle à venir aux États-Unis, estime Roland Marchal, chercheur à Sciences Po Paris. RFI : Pourquoi cette reprise de violents combats à El-Facher, la capitale du Darfour Nord ?D'une certaine façon, c'est devenu un abcès de fixation, et une victoire des forces du général Hemedti le rendrait absolument incontournable pour toute négociation sur l'avenir politique du pays et pas simplement sur l'issue militaire du conflit.El-Facher, est bien la seule grande ville du Darfour qui échappe actuellement au contrôle du général Hemedti ?Tout à fait. C'est la capitale historique du Darfour avant qu'il ne soit divisé à la suite du conflit des années 2000. C'est également une zone extrêmement importante puisque c'est là qu'est rassemblé, dans des camps de déplacés et dans les villes et villages environnants d'El-Facher, l'essentiel de l'ethnie zagawa qui fournit les combattants pour les groupes darfouriens alliés au général al-BurhanEt justement, en face du général Hemedti, il y a un chef de guerre zagawa très expérimenté en la personne de Minni Minnawi ?Oui, fort, doté de soutien et d'appui également libyen, et pas simplement du côté de l'armée soudanaise. Le rapport de force entre les deux, on le voit, est difficile puisque ces affrontements ont commencé il y a pratiquement quatre mois maintenant, et malgré les pressions internationales, ils se poursuivent. Donc, on sent bien que ce qui est en jeu pour Hemedti, c'est de marquer une suprématie sur le Darfour. Ce qui lui permettrait d'avancer également militairement dans les provinces voisines du Kordofan et peut-être à Khartoum où il a des difficultés. Et du point de vue des groupes rebelles zagawa, qui ont signé un accord de paix en octobre 2020, c'est une façon de montrer qu'ils continuent à exister politiquement.Mini Minnawi n'a pas encore perdu, c'est cela ?Il n'a pas perdu. Il y a les forces du Mouvement pour la Justice et l'Égalité de Djibril Ibrahim qui sont également là. Cela représente un potentiel militaire tout à fait réel, qui aujourd'hui tient tête aux Forces de Soutien Rapide, tout à fait.Malgré l'embargo décrété par l'ONU sur les armes à destination du Darfour, est-ce que les deux belligérants ne viennent pas de recevoir des nouvelles armes ?Oui, depuis des mois. D'un côté, le soutien militaire des Émirats arabes unis aux Forces de Soutien Rapide n'a pas cessé, bien au contraire. Et de l'autre côté, Russes, Iraniens, mais aussi Biélorusses, Turcs, et cetera alimentent l'armée soudanaise. Donc, ça traduit d'abord que l'influence américaine, dans la gestion et dans le règlement de ce conflit, est perçue par tous les acteurs comme étant tout à fait minimal, que chacun sait que le Conseil de sécurité est divisé et qu'à partir de ce moment-là, le commerce des armes peut aller bon train et que les affaires vont bien pour tous ces vendeurs d'armes.Pourquoi les Américains ne font pas pression sur ces puissances régionales pour qu'elles cessent leurs livraisons d'armes aux belligérants ?Alors, je crois d'abord que les Américains se sont saisis du problème, avec les Saoudiens, au début des négociations de Djeddah. Mais ils veulent obtenir un cessez-le-feu, un accès humanitaire, sans aucune négociation politique. Or, beaucoup d'experts, beaucoup aussi d'envoyés spéciaux européens, pensent qu'il serait nécessaire de lancer un processus politique de façon à aboutir à un cessez-le-feu, comme une mesure de confiance dans l'évolution de ce processus politique. Et là, les Américains vont au plus pressé, je dirais fondamentalement, parce qu'ils veulent éviter que le Soudan fasse la Une des médias internationaux, au moment des élections aux États-Unis. Ce qui évidemment permettrait aux uns et aux autres de tirer sur le camp démocrate, en expliquant qu'il est responsable de la prolongation de ce conflit soudanais.Voulez-vous dire que Joe Biden et Kamala Harris ne prennent aucune initiative dans cette région du globe de peur de s'exposer à des critiques de Donald Trump ?Je crois que ce qui est pire… Peut-être que mon sentiment est outré, mais je crois que, pour les dirigeants américains, le Soudan et le Darfour renvoient à ce qui s'est passé au début des années 2000 où, en 2004 et en 2006, pour l'élection de George W Bush à un second mandat et pour les élections de « mid-term », la question soudanaise a été une question importante de mobilisation dans les universités américaines, avec donc des médias portant la critique sur la politique étrangère américaine. Et je crois que, de la même façon, une bonne partie de la diplomatie américaine aujourd'hui vise à empêcher cette situation, en mettant l'accent sur la priorité absolue à l'aide humanitaire, aux dépens d'un processus politique.À lire aussiSoudan: le président américain Joe Biden appelle aux négociations et menace de «sanctions supplémentaires»

Joseph Prince FR
Déclarez ce que vous voulez voir, pas ce que vous voyez | Joseph Prince | New Creation TV Français

Joseph Prince FR

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 42:43


Imaginez à quel point le monde serait différent aujourd'hui si, au début, Dieu avait dit ce qu'Il voyait - les ténèbres. Pourtant, nous savons que Dieu a dit ce qu'Il voulait voir, et la lumière est apparue. Découvrez la dynamique de la foi et apprenez comment elle est libérée lorsque...

Faites des gosses
Si vous voulez des nouvelles de Louie

Faites des gosses

Play Episode Listen Later Sep 8, 2024 1:33


Cela fait six ans que l'on vous écrit tous les samedis, que l'on vous parle de nous, de ce que l'on ressent du monde. Six ans déjà, alors il était temps de penser une nouvelle version de notre newsletter pour vous proposer encore plus de podcasts et de recommandations culturelles. Pour découvrir l'épisode immanquable du moment ou encore des recommandations culturelles de l'équipe et de célébrités comme Lison Daniel, Felix Moati ou encore Nadia Daam, abonnez-vous ici https://louiemedia.us17.list-manage.com/subscribe?u=efa41921f6d3722d5b564e57f&id=de7faf2ec6Le but, c'est que cette newsletter soit un petit condensé de ce que l'on voudrait être dans votre vie : une proposition d'intelligence joyeuse, de réflexion émouvante, qui vous soit utile et tendre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.