Sud Piccel est une association qui regroupe pas mal d'acteurs des arts ludiques dans le sud (jeu vidéo, jeu de plateau etc.). On voulait en savoir plus !
Pressions, démission du président du jury : même si le TikTok Short Films a totalisé 4,5 milliards de vues..., le premier partenariat du réseau social chinois avec le Festival de Cannes a été compliqué Chronique LOKKO TECH d' Adrien Reyne à son retour de Cannes.
Exposition-événement sur UBISOFT à partir du 5 février au Campus créatif Icônes qui abrite l' ETPA/L'école du Jeu Vidéo et l' ESMA/Ecole Supérieure des Métiers Artistiques. 160 oeuvres retraçant 27 ans d'histoire d' Ubisoft à Montpellier.
Heaven du studio The Game Bakers, Road 96 du studio DigixtArt, Paper Beast de Pixel Reef, Splasher de Splashteam : les meilleurs jeux vidéo récents fabriqués à Montpellier, brillant spot dans le domaine. Le choix de LOKKO à l'initiative du collectif Salut Salut Internet. Une chronique d'Adrien Reyne Réalisation audio Cristobal Desconnets
Ancêtre du DVD, populaire entre 1970 et 2000, la bande magnétique vidéo à marqué l'histoire. Que se cache derrière la cassette vidéo ? On rembobine. Audio : Cristobal Desconnets Voix : Laura D'Amico
Depuis quelques années, la plateforme de vidéo en streaming, Twitch, pulvérise des records d’audience. Cet outil formidable pour caster en direct autant de parties de jeu vidéo que de talks, trouve, ces derniers mois un écho particulier dans la presse généraliste. Twitch était à la base le site chébran pour les amateurs de jeu vidéo, il est devenu le média rafraîchissant pour la presse, le milieu politique voire, plus généralement, la communication. Quelles sont les étapes qui ont mené à ça ; de simple let’s play sur GTA à Samuel Etienne en bombe tous les matins, on vous explique le parcours du site préféré des gamers ou pas ! En association avec LOKKO.fr Production et Réalisation : Adrien Reyne et Cristobal Desconnets
Où et comment est né le jeu vidéo ? Par qui ? Ce premier épisode sera l’occasion de répondre à ces questions, en croisant technologie, business et phénomène social. Tentons de comprendre ces pionniers non reconnus, créateurs de Tennis for Two et Pong.. Réalisation : Cristobal Desconnets Ecriture : Alix Odorico et Adrien Reyne Voix : Adrien Reyne
"AVEC LA PS2, C'EST LA DERNIÈRE FOIS QU'ON A ENTENDU PARLER DU VIRGIN MEGASTORE " TWEET SONY MET FIN À LA GUERRE Sortie en 2000, il y a tout juste 20 ans, la PS2 avait l’allure d’une machine de guerre. Exit le design rétro grisâtre de sa petite sœur la Ps1, et bonjour au gros monstre noir carré. Le virage est clair, il faut donner le ton et mettre fin à la bataille des 3 armées, en s’imposant face à Sega et Nintendo. Sony veut attirer dans son vortex les gamers de PC réchauffés par leur tour aussi bien que les néophytes, en taclant au passage les aficionados de son concurrent japonais Nintendo. À travers les velléités de conquête d’un public plus mature, Sony veut mettre le paquet sur la puissance esthétique de ses jeux. C’est le début et l’affirmation de grosses licences, on parle de God of War, Metal Gear Solid et bien sûr GTA avec la consécration de San Andreas. MATRIX EN RAMPE DE LANCEMENT Si la Ps2 a tout au long de sa durée de vie, posé les premières pierres de ce qu’on appellera plus tard superproductions, ou AAA, lors de son lancement, les starters ne faisaient pas rêver, (ce qui nous rappelle quelque chose..). C’est plutôt l’intégration du lecteur DVD qui rafle les hommages, en particulier avec la sortie de Matrix. Tout juste paru en DVD en novembre 2000, Matrix fait un tel carton qu’il fait décoller les ventes des consoles. À l’approche de Noël, c’est bien le film des soeurs Wachowski qui met tout le monde d’accord et fait saliver les gosses devant le sapin. Merci qui ? Un film comme porte-étendard – malgré lui – des ventes d’une console peut faire rougir, mais à l’époque, les équipes de communication de Sony ont une idée précise : jouer sur l’aspect cinématographique de son jouet, rapprocher 7e art et Jeu vidéo. Pour cela, on fait appel à un certain David Lynch pour réaliser la première pub sur la Ps2. Ça se tient. La grosse boîte noire futuriste, le lecteur, la volonté de s’engager dans des genres telque l’infiltration, l’horreur, la course ou le FPS, c’est le spectaculaire qui prime. Voici le début des grosses cinématiques et les QTE pour en mettre plein la vue. LE MONOLITHE NOIR TOUJOURS DEBOUT Évidemment, la Ps2 ne serait rien sans ses hits, plus galvanisants les uns que les autres : Shadow Of The Colossus, Metal Gear Solid 3, God Of War 2, Silent Hill 2,Soul Calibur 3, et bien sûr GTA San Andreas, avec ses 27,5 millions de copies vendues à travers le monde. Console la plus vendue dans le monde (157 millions de consoles écoulées), il n’est pas rare aujourd’hui de voir le monolithe noir de Sony sorti du grenier faire encore tourner de vieux disques. EN SAVOIR + Le très bon magazine JV Hors série sur la PS2 PARTAGEZ ! Partager sur facebook Partager sur twitter Partager sur linkedin LES AUTEURS Une émission d’Adrien ReyneAvec Alix Odorico, Luhof & Cristobal DesconnetsRéalisation Mégane Burckel
"LES KIDS ONT 24 ANS, ET SONT TOUJOURS EN CM1, ÇA MÉRITE BIEN UN PODCAST"TWEET SOUTH PARK, LA SÉRIE POLITIQUEMENT INCORRECT QUI MALTRAITE LA MORALE Canadiens, roux, chinois, handicapés, police, société de consommation, lobbyisme scientifique, tout ou presque passe sous le giron critique teinté d’humour noire de Trey Parker et Matt Stone, créateurs de la série. South Park se sert de l’actualité pour déconstruire la société américaine et ses vices les plus profonds. Épisode par épisode, elle interroge son public, par le biais des avatars de nos 4 anti-héros, en particulier celui de Stan Marsh, symbole d’une middle-class en mal de repère. SOUTH PARK AUJOURD'HUI C'EST QUOI ? En 23 saisons, South Park est passée de la série pipi caca aux collages archaïques à celle d’une œuvre qui tutoie les Simpsons. Elle n’a néanmoins pas été épargnée par quelques redondances, et s’est vue victime de son trashtalking exacerbé. Parlons de la Chine. Lors d’un épisode dans lequel le président chinois Xi Jinping est comparé à Winnie l’Ourson, l’état a tout simplement décidé de supprimer la série de sa base de données. Conséquence ? Lettre d’excuse de nos deux créateurs. Mais à la sauce South Park, provocatrice et moqueuse. Pas de doute la série n’a rien perdu de son charme d’antan. EN SAVOIR + L’équipe de Sous Les Pavés, vous invite à vous renseigner davantage sur le sujet. Pour vous aider, voici quelques liens utiles à propos du sujet. Sinon vous pouvez toujours discuter avec nous. Vous nous trouverez très probablement un peu saoul à la Barbote. PARTAGEZ ! Partager sur facebook Partager sur twitter Partager sur linkedin LES AUTEURS Une émission d’Adrien ReyneAvec Alix Odorico, Mégane Burckel & Cristobal DesconnetsRéalisation Cristobal Desconnets
Entre la fin des années 90s et jusqu'au années 2010 les enfants qu'on était avait recours à la VHS, aux DVDs, au film du dimanche soir et au téléchargement internet pour se faire une cinéphélie. Ca c'était la méthode. Mais quels étaient les films ? De quel cinéma vient-on ? Nos yeux n'étaient pas exculisf à Disney, on trouve bien des films en tout genre. On déborde un peu sur l'adolescence et bien sur on la madeleine de Proust sensible.
"MOINS DE BEURRE DANS LES ÉPINARDS DE MIYAMOTO " RIEN DENUVO SOUS LE SOLEIL Trois ans après sa sortie, The Legend of Zelda : Breath of the Wildse monnaie encore soixante-dix euros en magasin. Quelles sont les alternatives pour les gamins gamers les moins fortunés à la recherche d’un nouveau jeu ? Dérober quelques billets dans le portefeuille de leur géniteurs, ou pire, se rabattre à choisir un jeu moins cher dans le bac de déstockage de son Micromania de quartier (Fallout 76) ? Les plus débrouillards succombent plutôt au chant des sirènes du gaming underground. Le partage illégal de copies de jeu est arrivé avec le jeu vidéo. Des copies de disquettes aux clés USB, en passant par les tours de CD plus vraiment vierges, chaque génération de console a vu ses sécurités voler en éclat au fil des prouesses de quelques hackers passionnés ! NINTENDO, LA BÊTE À ABATTRE La plupart des blockbusters du jeu vidéo étant multiplateformes, le pirate en herbe qui ne voudra pas attendre une baisse de prix pourra se rabattre sur son PC de gamer (RGB), les cracks y étant plus populaires et ne nécessitant pas de modifier son matériel. Mais si il y a un éditeur qui parvient à susciter la hype pour ses jeux passés et à venir, c’est bien Nintendo : les fans comptent les jours, voire les heures avant d’enfin pouvoir mettre la main sur une nouvelle itération de franchise Nintendo. Mais pour réussir à lancer un Marioou un Zelda sur une console Nintendo, il faudra souder une puce, triturer des cartes mémoire, ou encore, comme avec la Nintendo DS, se procurer un Linker : une cartouche permettant de lancer ses copies pirates depuis une carte microSD. FURTHER IMPROVEMENTS TO OVERALL SYSTEM STABILITY Les consoles se connectant les unes après les autres à internet, la bataille entre pirates et leurs joujoux s’accélère. Une faille dans un système sera rapidement exploitée par les hackers, puis comblée par une mise à jour dont la description sera parfois moquée : “Further improvements to overall system stability” : il ne s’agit souvent pas d’un amour du constructeur pour la stabilité de sa console mais bien d’une tentative de freiner les ardeurs des pirates… qui trouveront rapidement un autre moyen d’arriver à leurs fins. Si le jeu du chat et de la souris s’est intensifié avec Internet, la démocratisation du web aura par ailleurs permis à tous les amateurs de créer leur propres logiciels non officiels – des homebrew – pour leur console favorite, et de les partager avec toute une communauté mettant en commun son ingéniosité et sa créativité pour amener les consoles à dépasser leurs limites. Lecteurs multimédias, émulateurs, portages de Linux, jeux indés… sont des vecteurs de motivation pour les pirates, qui auront sans nul doute du pain sur la planche avec l’arrivée prochaine de la neuvième génération de consoles ! LES AUTEURS Une chronique de Lucas Hörand Réalisation Ménage Burckel
LE GAME OVER DU 32 BITS Pour sa troisième génération de console de salon, Nintendo choisit un nom qui fait directement référence à la puissance technologique de l’époque. Quelle puissance ? Celle du 64 bits, le double de la SNES, dernière console de salon en date pour Big N. Le joujou à cartouche se veut la porte ouverte de Nintendo à l’ère tant fantasmée de la troisième dimension. Le cinéma ayant pas mal développé cette technique pour des effets spéciaux, l’industrie du JV, dont Nintendo, se devait être la prochaine à mettre la main dessus. NINTENDO, MA CARTOUCHE ET MOI Esthétique de brique, une couleur grise tout droit sortie des années 80 et un simple sticker pour présenter les jeux…décidément, les fameuses cartouches de la N64 n’avaient rien pour impressionner à l’époque. Il faut dire qu’en face, le CD-Rom chez Sony pour sa Playstation avait un côté futuriste qui a fait ranger une bonne fois pour toutes les disquettes de papa. Nintendo s’entête à vouloir garder des cartouches pour sa nouvelle console, une console qui pourtant doit clôturer ce millénaire. Résultat : le public accuse le coup, une cartouche ne peut pas contenir autant de données, par ailleurs un CD a moins de temps de latence lors de sa lecture. Pour étouffer l’affaire, Nintendo lance une campagne de publicité sans précédent. LE PARTY GAME DU DÉPARTEMENT MARKETING Nintendo est en retard et son grand patron le sait…la guerre va être dure. Pour que la Playstation de Sony ne pas tombe dans trop de caddies, Nintendo balance des pubs d’une rare violence commerciale. Alimentant les rumeurs les plus idiotes sur le CD-Romcomme étant l’objet le plus fragile du marché. Nintendo annonce que la N64 est l’étalon de sa génération. Attention joueurs vous êtes prévenus, faites le bon choix ! Le bilan en 2003, date de fin de la production de la N64, est de seulement 33 millions de consoles vendues, Sony, lui, a créé l’évènement en vendant plus de 100 millions d’unités de la désormais légendaire et première du nom : Playstation. Une chronique de Adrien ReyneRéalisation Mégane Burckel
1/3 RHODES FENDER : HISTOIRE D’UN CLAVIER LÉGENDAIRE FENDER : JAZZ OR NOT JAZZ ? Clavier électrique à la teinte chaleureuse, le Rhodes Fender est un instrument aux multiples facettes. Un nom peu connu, malgré sa sonorité identifiable. Ray Charles l’immortalise dans l’intro de son tube planétaire “What’d I Say” en 1959. De 1965 à 1971, Ray Manzarek, pianiste des Doors joue exclusivement du Rhodes Fender Bass à quelques exceptions près. Mils Davis, trompettiste phare, le popularise dans le jazz avec son titre “Bitches Brew” sorti en 1970. En 1973 le Rhodes Fender est adoubé par Herbie Hancock, le pianiste jazz le plus en vogue de son époque, avec l’album “Head Hunter” et son titre “Watermelon Man”, hit international. Le Rhodes fait également son apparition dans la musique électronique dès les années 90 : on peut l’écouter dans l’album deep house de Saint Germain, “Boulevard”, sorti en 1996. Aujourd’hui il s’inscrit comme un instrument indispensable dans les formations de jazz et jazz fusion.(Episode 3 : le Rhodes Fender d’aujourd’hui) HAROLD RHODES ET LEO FENDER, LES DESTINS CROISÉS Harold Rhodes est un jeune homme sensible et passionné, il s’empare du piano dès son enfance et se lie avec cet instrument pour le restant de ses jours. Le Rhodes Fender est l’invention de sa vie et sa raison de vivre. Le succès de ce clavier ne serait rien sans sa rencontre à Los Angeles en 1955 de Léo Fender, ingénieur en physique du son, inventeur des amplificateurs et des guitare électriques de la marque populaire : Fender. Il croit en Harold et l’idée de créer un clavier électrique, moins imposant et plus accessible qu’un vrai piano, lui plaît. Une association de savoir-faire qui va donner la Fender Rhodes Inc, marque reconnue chez les mélomane du monde entier, le premier Fender Rhodes est commercialisé en 1959. GOD BLESS AMERICA En ce début de siècle, l’entertainment voit le jour, aux USA c’est l’aube des empires médiatiques (CBS, NBC et RCA), les inventions comme la radio et la télévision bouleversent les pratiques mais également l’économie dans le monde ( Ep2 : la CBS rachète Rhodes Fender). À partir des années 50, la musique et les shows sont diffusés en continu dans tous les foyers, les icônes culturels voient le jour, avec les stars comme Frank Sinatra, Ray Charles et Elvis Presley, la pop culture devient un phénomène planétaire.
PEGGY GOU, SUCCESS STORY Le succès planétaire de l’artiste coréenne Peggy Gou, intronisé tout d’abord par sa musique et son ep “Once” sorti il y a plus d’un an a rapidement pris un fort accent “influenceur” et merchandising : un compte insta ultra populaire, des goodies à son effigie et des tournages dans des spots publicitaires font de la jeune entrepreneuse une véritable personnalité. LA HOUSE AVEC UN GRAND K C’est aussi en cette période que le terme “K-House” apparaît. Coïncidence ? Pas vraiment, si la star ne se revendique pas précurseur du mouvement, toujours est-il que les médias en ont fait le rapprochement. Courant musical naissant, le concept, encore peu défriché semble simple : une ligne de basse house largement breakée, agrémentée de sonorités groovy et samplée par des vocals dans la langue du pays du matin calme. NEW GENERATION Depuis, de jeunes artistes coréens semblent s’inspirer de cette K-house 1.0 comme Yaeji et plus particulièrement Park Hye Jin, dernier cru coréen. La jeune femme apporte de nouvelles touches au genre : un son plus saccadé, des rythmiques lo-fi et des phases de Rap ça et là, a tel point que selon elle, elle en est l’unique représentante. L’histoire n’est pas ici de savoir qui en détient le brevet, ni de poser une étiquette sonore, mais de constater que les premiers germes sont posés et qu’une nouvelle génération entend bien populariser cette house à la sauce coréenne.
1999 MICROSOFT DANS LE COEUR DES FOYERS Après une sortie remarquée du premier opus Age of Empires I en 1997, qui retrace l’histoire des civilisations antiques, Ageof Empires II sort en 1999 sur PC et Mac. Microsoft Studio Game nous propose un bijou qui donnera le ton dans l’histoire du jeu vidéo le jeu de stratégie¹ est adopté par une génération de nouveaux joueurs, la presse spécialisée l’élit alors meilleur jeu de l’année. Cette époque est marquée par les systèmes d’exploitation Windows, dernière sortie du géant en date, Windows 98 – En France, 29 %²des foyers possèdent un ordinateur, alors que la connexion internet peine à s’expandre avec seulement 7 %³ qui en ont accès – Microsoft l’a compris, dans le modèle familial contemporain, c’est l’enfant qui règne en maître. Les jeux vidéo sont les grands gagnants de cette fin de millénaire, Age of Empires II est classé dans le top 30des jeux PC les plus vendus de tous les temps avec 8,5 M d’exemplaires⁴… BÂTIR UN EMPIRE, PAS SI SIMPLE Age of Empires II est un jeu de stratégie qui évolue de la fin de l’Antiquité jusqu’au début de la Renaissance. Le joueur se voit attribuer une civilisation phare de l’époque médiévale : Francs, Huns, Chinois, Aztèques, Espagnols, Portugais… au total une trentaine de civilisations sont disponibles. AOEII simule et reproduit la réalité de cette époque : la guerre des ressources, l’expansion, le pouvoir, l’économie, la politique et la religion. Le jeu retrace fidèlement le moyen âge à travers un mode histoire où le joueur se voit revêtir la casquette d’un commandant historique ( Jeanne D’Arc, Gengis Khan, Moktezuma,Barberousse, El Cid… ) et revit ses conquêtes. Finalement c’est un jeu de conquête où chaque action a son importance stratégique pour vous amener à la victoire. LE AGE OF EMPIRES II D'AUJOURD'HUI Après 20 ans d’existence, Microsoft studio game ressort pour l’occasion un remake : Age Of Empires II definitive edition. À noter, le jeu jouit d’une communauté de joueurs active dans le monde : il existe des compétitions professionnelles que vous pouvez regarder sur youtube ou twitch. Pour les curieux, vous pouvez suivre OGN empires, streamer et commentateur français de e-sport sur Age of Empires II, que nous vous recommandons fortement !
L'ultime épisode de Star Wars est sorti. IXe du nom, autrement appelé l'Ascension de Skywalker. Pour ce dernier acte, qui doit conclure 40 ans de force, de vaiseaux, de droïde, de jedi, de sith et de pious-pious, JJ Abrams revient au commande. On discute de tout ça.
L'échec de Nintendo qui a permis le succès de la Switch. Épisode entièrement consacré à l'une des consoles les plus boudée de l'histoire des machines. Hardware incompris, jeux vidéo trop peu connus, y'a-t-il quelque chose à sauver de cette génération Nintendo ? Wii did it La Wii U est présentée lors d’un E3 ou Nintendo comme ses concurrents se la joue en mode keynote d’Apple. C'est la dernière fois que l'entreprise communique ainsi tant le bide auprès de la presse et de la communauté des joueurs fût total. Lors de sa présentation Nintendo met l'accent sur le GamePad, sa nouvelle, sa nouvelle façon de jouer aux jeux. Hardware du gamepad apporte la philosophie d'un gameplay asymétrique. Le problème c’est que tout le monde pense que c’est un simple gadget qu’on ajoute à sa vieille Wii, comme le wiifit… L’échec commence ici, dans ce salon du jeux vidéo à l'été 2011. Vous reprendrez bien un peu de Super Mario Bros La console faisait rentrer pour la première fois Nintendo dans l’ère de la HD. La société était pas mal en retard comparé à ses concurrents, l’attente était donc immense. Il faut dire que les enfants de Zelda avait de quoi rêver en 1080p sur les terres d’Hyrule. A son lancement, les joueurs n'avaient véritablement que deux gros titres à se mettre sous la main. Un Zombie U de chez Ubisoft et un Super Mario Bros U calqué sur les autres jeux de cette franchise. Une formule bien trop classique et peu généreuse pour un lancement de console, laissant de côté les consommateurs. Pas assez innovant et surprenant, le premier jeux HD Nintendo reste un jeu en plateforme 2D pas très loin des mécainiques des premiers titres en sur NES. On veut du Zelda et du Mario Kart.. Au fur et à mesure des sorties des jeux, Nintendo s’aperçoit que le public non seulement rechigne la console mais ne la connaît même pas. Difficile d’imposer un Mario Kart 8, certes excellent, ou de proposer un grand Mario 3D. Pourtant la machine a des arguments. Pour commencer la licence Mario Kart, complètement sublimé par la HD, Zelda Breath of the wild, qui est un jeu bel et bien conçu pour cette génération de console. Le très discret, Super Mario 3D World, exploite le meilleur des ses frères 2D et 3D, il se veut le remplaçant direct des Galaxy. Le costard taillé sur mesure pour le plombier et les joueurs. Hélas comme les autres titres de la Wii U, le public n'est pas vraiment au rendez-vous, les ventes de la console ne décollent pas.
Le minitel est-il seulement le dinosaure de la communication électronique ? Les pratiques sur cette machine annoncent pas mal nos pratiques d'aujourd'hui avec l'internet. La machine, son écran et votre clavier Le minitel ressemble dans son ensemble à un ordinateur des années 2000. Écran, clavier, interface de tchat et câble relié à votre prise téléphonique. Il ne faut pourtant pas se tromper cette machine lancée dans les années quatre-vingts, est outil bien limité ne permettant des interactions classiques, type traitement de texte, stockage de données etc. L'idée est simplement de centraliser des informations, des services capables de se suffire avec des interactions très limités. France télécom, roi du pétr... A l'initiative du projet, il y a France Télécom. Grâce au boom du minitel, l'institution voit son porte-feuille grossir de jour en jour. C'est sûr, la star des télécommunications va investir dans l'amélioration du produit. Arrive ensuite les premiers de la classe, qui piquent le minitel de papa pour se faire la main. A leur vingtaine ils lancent les services les plus rentables de la machine, Xavier Niel par exemple, connu pour sa pièce de 2 euros chez Free, est le roi du service de tchat rose. 3615 SLP Rien de bien important à ajouter à l'expression 3615 qui hante encore la France aujourd'hui. 3615 est le moyen d'accéder aux services souhaités, par exemple 3615 Ulla, est le service le plus populaire du minitel rose. Son but est de proposer des tchats coquins aux petits insomniaques du dimanche soir (voir tous les soirs).
Le podcast qui n'a pas la gameboy dans sa poche Une heure de discussion autour de nos souvenirs de jeux vidéo. L'étagère à console a-t-elle pris la poussière ? It's me... Nostalgie Penser au jeux vidéo, c'est penser directement à notre enfance et notre adolescence. Nous nous posons la question des titres qui ont éduqué nos patterns. Évidement, Nintendo est dans le coup, puisque c'est avec la Nintendo 64 qu'on a découvert le JV. La suite est classique; consoles portables, Playstation 1 et 2, PC, Gamecube et autres stuff. Quel type de consoles es-tu ? Dis-moi en quoi tu évolues ? C'est assez étrange de repenser qu'on vient de la Nintendo 64 et de la Gameboy, première du nom. Premiers polygones et première console portable, l'époque où le jeu vidéo faisait une grande transition sur notre manière de jouer mais aussi de concevoir les titres. Mario, bien sûr en sympathique médiateur de ces évolutions. Le travail de Nintendo sur Super Mario 64 était vraiment balèze. Un monde en 3D et une gestion de la caméra folle pour l'époque. Fils de Bourg Palette Si il y a bien un jeu qui marque notre génération, voire qui l'uni d'une riche et grande expérience : c'est Pokemon. Rouge, Bleu, Jaune, à chacun sa cartouche et sa couleur. Pokemonnous impose dès le départ de choisir son camp ou plus précisément son identité. Pokemonfait de la cour de récré et de la chambre des arènes non autorisées. Qu'il fait bon de parler de Dracaufeu niveau 100 et d'un pseudo Mew à capturer.
Tout le monde grandit avec le Miyazaki de son époque Episode entièrement consacré à la filmographie de Hayao Miyazaki. On revient film par film sur le cinéaste, sur nos sentiments face à son oeuvre et l'envie de comprendre ce qui nous touche profondément dans ce cinéma. Le cinéaste Inutile de revenir sur l’influence pop qu’à pu avoir Hayao Miyzaki. Dans ce podcast on revient plutôt sur l’influence du cinéphile d’aujourd’hui, celui qui a grandi avec les Ghibli fin 90’s/ 2000. Véritable carburant à émotions, celui-qui-ne-fait-aucune-concession-commerciale a sensibilisé nos cœurs au grand cinéma. Film par film, année après année Cet épisode de Sous les pavés est l’occasion de revenir film par film en commençant par le début de l’œuvre du cinéaste. On commence donc par Le château de Cagliostro jusqu’à Le vent se lève en 2014. Nous nous s’arrête plus en détails sur Le Voyage de Chihiro, Porco Rosso, Le château Ambulant. C'est quoi votre Ghibli préfré ? On véritablement du mal à faire un classement des films du maître. Il n’y a pas de période creuse dans la carrière du cinéaste. Il exécute chef d’œuvre sur chef d’œuvre, amenant l’animation à un haut niveau, tellement parfaite qu’on a même du mal à définir la relève dans ce domaine.
Explorez la peur, l'angoisse et votre claustrophobie ! Dans cette épisode Alix et Adrien parlent d'une saga qui a terrifié leur jeunesse, Resident Evil. Retour sur une franchise qui a boulversé autant le jeux vidéo que la pop culture. Zombie par ci Zombie par là En 1996 les enfants de Roméro ont déjà pris les manettes pour explorer l’univers délirant et glauque des invasions de zombies. Cousin des morts-vivtants le zombie est un genre à part entière. Il est aussi dans Resident Evil l'incarnation de nos angoisses. La formule : manoir, agents spéciaux, zombies, armes limités et ambiance à la chandelle font du jeu, le rendez-vous horrifique des 30 années avenir. I need ur help Resident Evil installe un genre, celui du survival, entre scènes d’action où il faut buter et fuir du zombie, la franchise a le goût de l’énigme. Certes loin des ambiances puzzle games de Zelda, l’oeuvre de Capcom tente de diversifier le contenu de cette aventure déjà riche en émotions. Epoques différentes, jeux différents Bien que le premier RE est reconnu pour l’ambiance sombre d’un manoir, les autres opus de la SAGA développent et s’orientent de plus en plus vers l’action, délaissant le genre survival pour des séquences de shoots à la sauce Call of Duty. C’est d’abord avec RE 4 sorti sur ps2 en 2005 que la série prend un shot d’action. Titre qui permet à Capcom d’assurer la transition entre deux genres tout en gardant un esprit made in Resident Evil. RE5 et RE6 ne se cachent plus d’être des jeux d’actions, place aux mitraillettes, tanks et scènes d’hélicoptère en guerre. Il est bien loin le temps du manoir Spencer, seuls quelques éléments perdures à l’instar du succès des jeux qui se vendent encore comme des petits pains.
Le jeu vidéo, ce n'est pas toujours une affaire de manette, c'est aussi des thèmes musicaux qui nous accompagnent toute notre vie. On se concentre uniquement sur Nintendo, on commente entre deux titres l'impact de ces musiques et des jeux de big N. Il faut y jouer pour l'entendre Vous est-il déjà arrivé d’allumer un jeu uniquement pour écouter sa bande son ? L’émotion et le fun ne viennent pas seulement du gameplay. La musique est une pièce maîtresse dans l'immersion du joueur. Garantie à vie, on fredonne bien facilement les thèmes de ses licences favoris (palapa palapam). Une bonne ambiance sonore et musicale ont un sacré impact sur le joueur. Big N dans nos oreilles On ne sort pas un jeu qui se nomme Ocarina of Time si on a pas l’ambition d’en restituer un moment de bravoure musical. Nintendo cultive depuis ses débuts un goût prononcé pour l’utilisation de la musique dans ses jeux. Ses sonorités influent à la fois sur l'univers du jeu et de son gameplay. On appelle ça de la musique interactive. C’est l’occasion de revenir sur les thèmes de nos jeux vidéo... et c’est difficile de faire l’impasse sur Mario et Zelda. Koji Kondo, met une joyeux bazar La figure à retenir derrière l’identité musicale de Nintendo, c'est le compositeur Koji Kondo. Il est, avec Shigeru Miyamoto l’un des fondateurs de l’esprit fun et cool des jeux Nintendo. Ses bips et ses beats ont renforcé le charisme à bien des personnages et des franchises. Vous l'avez écouté avec les thèmes de Zelda et de Mario. Ces notes tantôt dansantes, tantôt planantes ou mélancoliques sont le manifeste d'une richesse émotionnelle monstrueuse.
On parle road trip urbain, histoire d’amour et cinéma. Rencontre avec les réalisateurs « Nous les coyotes » un film d’Hanna Ladoul et Marco La Via, deux jeunes réalisateurs Français, installés depuis 5 ans à Los Angles.
Revivez la musique des films à travers des séries de podcasts. Xavier Dolan, Martin Scorsese de quelle bande originale viennent-ils ? Classique, rock, techno, chansons populaires.. il y a de tout pour faire des films, mais surtout de la musique. Chronique de Adrien Reyne
Dans nos salons et dans nos poches depuis bientôt 40 ans, la firme japonaise, Nintendo, a marqué plusieurs générations... Elle s'affirme toujours aujourd'hui avec l'explosion des ventes de la Nintendo Switch dernière console de la marque. Comment les jeux vidéo de Nintendo nous ont-ils construit ? Et d'ailleurs de quoi sont-ils fait ? Enregistrée à Radio Campus Montpellier Animation par Adrien Reyne accompagné par Desconnets Cristobal Technique Arnaud
Interview de Flavien Berger dans les studio de Radio Campus Montpellier. Il nous parle de science-fiction, de jeux vidéo et de son nouvel album, Contre-temps. Branchez vos casques et attachez vos ceintures on décolle pour un voyage dans l'espace-temps avec Flavien Berger. Sur son tableau de bord aux allures de synthétiseurs il créé des nappes à la Blade Runner et nous murmure comme les personnages d'Eric Rohmer. Rendez-vous au Rockstore ce soir pour un concert galactique ! Flavien Berger Drôle de coco que ce Flavien Berger ! Il débute le son aux manettes de sa Playstation, avec le logiciel de création -Music 2000-,... pas banal ! Fort de cette première expérience en production electro, le jeune Parisien commence à se passionner pour le brico-bidouillage sonore qu'il prend plaisir à insérer dans des paysages complètement loufoques et décalés. Après avoir sorti en 2014 deux EP remarqués («Glitter Glaze» et «Mars Balnéaire»), le poète pyschélectro funambule nous invite à enfourcher son premier long «Léviathan» pour une balade fantasmago-nirique en plein cœur d'une fête foraine aquatique. Loin des codes préétablis de l'electro-pop (chantée en français), l'ami Flavien risque bien d'être la surprise de cette rentrée... Merci aux équipe de Radio Campus Montpellier !
LE VOYAGE DE CHIHIRO UNE AVENTURE MUSICALE Chihiro mon amour Le Voyage de Chihiro fait sans doute partie des films les plus importants pour notre génération 90s. En 2002 plus de doute possible, le studio Ghibli s’affirme et s’impose dans le monde entier. il embarque le sourire nerveux d’un Miyzaki dorénavant internationale.Le film reçoit l’ours d’or de Berlin et le cœur des aventureux du goûté. Jamais plus l’animation n’aura la même saveur après ce film. Vous avez dit Joe Hisaishi De la musique japonaise, d’accord, mais celle de Joe Hisaishi. Compositeur star du japon, il a notamment œuvré pour la majorité des films de Hayao Miyazaki. Sa musique fait vibrer les envolés lyriques des personnages, donnant aux films du studio Ghibli un ton radicalement singulier.Entre piano et synthé le maître de la composition s’est fait une place importante dans l’industrie du cinéma jap. Il fait bien évidemment la paire avec Hayao Miyazaki, mais il est également le fidèle compositeur du cinéaste Takeshi Kitano. Son travail pour le film L’été de Kikujiro est une véritable perle (voir lien dans en savoir plus en bas de page). D’ailleurs les deux OST essayent de travailler sur le thème : les vacances d’été (Summer). Le personnage en musique Dans Le Voyage de Chihiro il y a des séquences ou la musique épouse complètement l’esprit du personnage, le passage du train fantôme en est l’exemple parfait. Les notes de piano comme la seule expression sonore possible du personnage. Joe Hisaishi place sa musique toujours du côté des personnages, exploitant l’âme de l’animation de Miyazaki.
Retour sur le parcours de la VR. Entre machine pour jeu vidéo et investissement de milliardaires de la Silicon Valley, le casque de réalité virtuelle se cherche-t-il encore ? Chronique de Adrien REYNE
Pour cette 1ere emission nous partons sur la planéte techno, depuis sa naissance jusqu'a sa democratisation. A quelques jours du Festival Dernier Cri nous décryptons l'histoire de cette musique électronique. De Détroit jusqu'à la France retour sur 30 ans de musique. Emission enregistrée à Radio Campus Montpellier. Jacqueline Caux, cinéaste, écrivaine entretient un lien spécial avec Détroit. La Motor City semble être son laboratoire social. Depuis près de 30 ans, elle est à l’affût des signaux contre culturels portés par la musique électronique et par les mutations sociales de la ville. Après Cycles of the mental machine en 1995 qui résonne comme une découverte par le grand public pour cet art encore méconnu et Man from Tomorrow en 2014, qui dresse le portrait de Jeff Mills, l’un des pères fondateurs de la Techno, elle tourne en 2016 son troisième opus, Never Stop. Ce qu’elle considère comme une suite du premier, c’est un pont entre l’avant et l’après. Une progression voire une maturité de cette musique, jouée avec des machines, qui s’est imposée au fil du temps, racontée par leurs pionniers. De la contre culture à la démocratisation, des labels indés face à la montée des Majors. Enfin c’est aussi l’histoire d’une condition humaine, celle de faire de la musique pour ne pas sombrer dans la misère sociale. Celle d’une échappatoire pour de nombreux artistes. Le titre, elle l’a trouvé par hasard dans une ruelle où était tagué “Never Stop”. Ce fut le déclic (citation). Never Stop, “Une musique qui résiste” au Majors donc, mais aussi aux pressions sociales, à la désindustrialisation, et qui résiste grâce au caractère de nos artistes façonnés par une ville instable et perturbée. Notre chroniqueur a tenté de comprendre cet amour que porte la cinéaste pour Détroit et son histoire à l’occasion du Festival Dernier Cri 2017. BIOGRAPHIE JACQUELINE CAUX Jacqueline Caux a une formation de psychanalyste. Cinéaste et écrivain, elle a publié des livres d'entretien. Associée à l'organisation de plusieurs festivals de musique d'aujourd'hui, elle a réalisé des émissions de recherche pour France Culture, des petits théâtres intimes sous formes de boîtes, des films musicaux. Elle a aussi réalisé des courts-métrages expérimentaux qui ont été présentés en 2003 au Festival International Paris-Berlin et au Festival du Film de Femmes de Créteil. De 1997 à 2006 elle a collaboré à la Revue Art Press. Au micro : Adrien Reyne, Tom Marzota et Cristobal Desconnets Edito signé Alix Odorico
Dans son dernier film, «Never Stop - une musique qui résiste», Jacqueline Caux retrace l’importance des labels indépendants dans la création et la diffusion de la techno à Détroit. Elle s'entoure des pionniers comme Juan Atkins, Derrick May, Jeff Mills et Carl Craig Retour sur cette musique née dans une ville désaffectée qui a ensuite envahi les 4 coins du globe. Des grandes capitales européennes aux villes hyper connectés comme Tokyo. Jacqueline Caux et Majolaine Casteigt s'interroge sur l'émergence de la techno dans une métropole marquée par la crise des chocs pétroliers. Festival Dernier Cri 2017 à la panacée Montpellier.
Jacqueline Caux, cinéaste, écrivaine entretient un lien spécial avec Détroit. La Motor City semble être son laboratoire social. Depuis près de 30 ans, elle est à l’affût des signaux contre culturels portés par la musique électronique et par les mutations sociales de la ville. Après Cycles of the mental machine en 1995 qui résonne comme une découverte par le grand public pour cet art encore méconnu et Man from Tomorrow en 2014, qui dresse le portrait de Jeff Mills, l’un des pères fondateurs de la Techno, elle tourne en 2016 son troisième opus, Never Stop. Ce qu’elle considère comme une suite du premier, c’est un pont entre l’avant et l’après. Une progression voire une maturité de cette musique, jouée avec des machines, qui s’est imposée au fil du temps, racontée par leurs pionniers. De la contre culture à la démocratisation, des labels indés face à la montée des Majors. Enfin c’est aussi l’histoire d’une condition humaine, celle de faire de la musique pour ne pas sombrer dans la misère sociale. Celle d’une échappatoire pour de nombreux artistes. Le titre, elle l’a trouvé par hasard dans une ruelle où était tagué “Never Stop”. Ce fut le déclic (citation). Never Stop, “Une musique qui résiste” au Majors donc, mais aussi aux pressions sociales, à la désindustrialisation, et qui résiste grâce au caractère de nos artistes façonnés par une ville instable et perturbée. Notre chroniqueur a tenté de comprendre cet amour que porte la cinéaste pour Détroit et son histoire à l’occasion du Festival Dernier Cri 2017. BIOGRAPHIE JACQUELINE CAUX Jacqueline Caux a une formation de psychanalyste. Cinéaste et écrivain, elle a publié des livres d'entretien. Associée à l'organisation de plusieurs festivals de musique d'aujourd'hui, elle a réalisé des émissions de recherche pour France Culture, des petits théâtres intimes sous formes de boîtes, des films musicaux. Elle a aussi réalisé des courts-métrages expérimentaux qui ont été présentés en 2003 au Festival International Paris-Berlin et au Festival du Film de Femmes de Créteil. De 1997 à 2006 elle a collaboré à la Revue Art Press. Journaliste : Adrien Reyne Edito : Alix Odorico Réalisation : Desconnets Cristobal