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Dans cet épisode d'Insight, on explore les liens entre musique et marketing avec Charlotte Gay, Directrice des Partenariats chez Play Two et fondatrice de Music Lab for Brands. Pourquoi la musique est-elle un levier aussi puissant pour les marques ? Comment créer des collaborations qui vont au-delà du simple placement de produit ? Pourquoi les artistes sont devenus des alliés stratégiques pour raconter des histoires fortes et toucher les communautés ? De la création de contenu au live, du clip à la co-création, Charlotte nous ouvre les portes d'un écosystème riche et en constante évolution.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:50 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 13 mai 2025 se tenait à Pékin la quatrième réunion ministérielle du Forum Chine-CELAC (Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes). Une plateforme de dialogue qui doit permettre la collaboration croissante entre les pays d'Amérique latine et la Chine, notamment sur le plan commercial. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Sébastien Velut Professeur de géographie à l'IHEAL (Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine); Christophe Ventura Journaliste au Monde diplomatique, directeur de recherches à l'IRIS, responsable du programme Amérique latine et Caraïbes; Thomas Posado Maître de conférences en civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen et chercheur à l'ERIAC (Équipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles)
durée : 00:58:28 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pékin a récemment levé les sanctions imposées depuis 2021 contre des eurodéputés dénonçant le traitement des Ouïghours en Chine. Une décision prise dans l'espoir de se rapprocher économiquement de l'UE, alors qu'auront lieu en juillet les célébrations des 50 ans de leurs relations diplomatiques. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : François Godement Historien et sinologue, conseiller pour l'Asie à l'Institut Montaigne, membre associé du Carnegie Endowment for International Peace,; Elvire Fabry Chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine; Harold Thibault Correspondant du journal Le Monde à Pékin
durée : 00:58:17 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Ce 26 mai 2025 s'est ouvert à Kuala Lumpur le 46ème sommet de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN). L'occasion pour le Premier ministre chinois Li Qiang de rencontrer les chefs d'États des pays de l'ASEAN et d'approfondir les relations entre la Chine et les pays membres. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Mary-Françoise Renard Professeure émérite à l'université de Clermont-Ferrand, économiste spécialiste de l'économie chinoise; Sophie Boisseau du Rocher Chercheuse associée au Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (IFRI); Philippe Aguignier Enseignant sur l'économie chinoise à l'INALCO et à Sciences Po et chercheur associé à l'institut Montaigne
durée : 00:58:45 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 8 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire de l'URSS contre l'Allemagne nazie, le président chinois Xi Jinping s'est rendu à Moscou pour rencontrer son homologue russe. Un moyen de réaffirmer publiquement leur amitié stratégique dans un contexte de guerre économique menée par les États-Unis. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne; Sylvie Bermann Ancienne diplomate en poste entre autres à Pékin et à Moscou; Sophie Hou Maîtresse de conférences en géographie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
À l'heure où l'aide publique au développement décroît et où les taux d'intérêt sur les marchés sont élevés, l'accès aux financements pour développer les entreprises africaines est capital. À la clé, la création d'emplois, de richesses et de développement… Dans ce domaine, des fonds privés à impact cherchent à développer leurs fonds et n'hésitent pas à allier financements publics et privés. Il y a 15 ans, Sidi Khalifou reprend l'entreprise familiale CDS spécialisée dans l'eau et l'énergie en Mauritanie. Elle est alors composée d'une poignée de salariés et fait un chiffre d'affaires d'environ 100 000 euros. « J'avais une vision claire sur son développement », explique l'entrepreneur. Cependant, l'ambition ne suffit pas. « Premier frein, il n'y a pas de fonds et le capital est réduit, les banques ne donnent pas de crédits de façon suffisante. Et on n'avait pas suffisamment d'expérience aussi, explique-t-il. [Le fonds d'investissement] I & P avait cette valeur ajoutée d'avoir les deux, d'avoir de l'accompagnement et du financement. Et donc je peux dire qu'ils nous ont accompagnés de très très bas pour se structurer, pour lancer nos premières commandes, pour recruter nos premières ressources humaines, les former. Et ça, c'est fondamental dans la croissance d'une entreprise. »L'entreprise compte désormais une cinquantaine d'employés et porte un chiffre d'affaires d'environ 3 millions d'euros. Dès le début, Investisseurs et Partenaires, I & P, soutient l'entreprise de Sidi Khalifou. I & P est un fonds d'investissement à un impact dédié au financement et à l'accompagnement des start-ups et PME en Afrique subsaharienne. « Ce sont des pays dans lesquels il y a une dynamique entrepreneuriale extrêmement forte. Beaucoup d'opportunités. Ce qui manque, c'est la capacité à financer ces entrepreneurs. Et donc nous, on pense qu'en apportant des fonds et en choisissant des entrepreneurs qui ont cette capacité à créer des emplois, à générer des impacts, nous pouvons aussi générer de la valeur économique et financière pour nos investisseurs », affirme Sébastien Boyer, le co-directeur d'I & P.À écouter dans 8 milliards de voisinsQue recherchent les investisseurs dans les PME africaines ?Partenariats public-privéUn pari qui fonctionne malgré la perception du risque accru qui entoure l'investissement sur le continent. Des acteurs publics, comme la Banque européenne d'investissement, soutiennent ces choix. La BEI vient de signer un nouvel engagement de 15 millions d'euros. « L'une des actions qu'on a, c'est de financer des fonds d'investissement qui eux-mêmes vont financer des actions qui nous semblent prioritaires. », souligne Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.« Ce qui nous semble plus important, ce n'est pas la nature publique ou privée du promoteur d'un projet, c'est plutôt ce qu'il veut faire de l'argent qu'on va lui donner. Et en l'occurrence, ce que veut faire cet investisseur, c'est de développer des actions qui sont particulièrement importantes pour nous, dans des secteurs aussi charnières que l'atténuation et l'adaptation du changement climatique et les problématiques de l'égalité hommes-femmes », insiste-t-il.Grâce à cette levée de fonds, I & P prévoit de soutenir une quinzaine d'entreprises sur le continent, avec à la clé la création de 4 000 emplois. Sidi Khalifou poursuit son expansion et souhaite poursuivre le développement de son entreprise dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest.À lire aussiComment aider les petites et moyennes entreprises africaines à se financer?
Depuis trois ans, l'Afrique a tenté d'adopter une « neutralité stratégique » face au conflit russo-ukrainien. Loin d'adopter une position commune, les pays africains composent au cas par cas avec les belligérants, afin de préserver leurs intérêts économiques, politiques ou militaires. Djénabou Cissé, chercheuse au sein de la Fondation pour la recherche stratégique, analyse cette diplomatie africaine plus « transactionnelle » qu'idéologique… et résolument « non alignée ». RFI : Le 2 mars 2022, de nombreux pays africains se sont abstenus de condamner l'agression de la Russie contre l'Ukraine lors d'une Assemblée générale des Nations Unies. Trois ans plus tard, peut-on dire que l'Afrique a su rester neutre face à ce conflit ?Djénabou Cissé : Oui, tout à fait. Le positionnement de l'Afrique vis-à-vis du conflit russo-ukrainien est resté globalement inchangé depuis 2022. Concernant justement ce fameux vote du 2 mars 2022, 28 pays avaient condamné l'agression, mais 17 exactement se sont abstenus. Ce qui à l'époque avait été vue d'un assez mauvais œil par les pays européens et occidentaux, mais qui en réalité reflète davantage une neutralité comme vous l'évoquiez plutôt qu'un soutien idéologique à la Russie. Il faut savoir que depuis au moins les années quatre-vingt-dix, les pays africains sont dans une dynamique de diversification de leurs partenariats. Avec la volonté de pouvoir garder une liberté d'échange avec divers partenaires et donc de ne pas avoir de relations trop antagonistes. Et donc de ne pas choisir entre deux camps. Il y a donc même plutôt un retour à un certain non-alignement qui s'est reflété, à la fois par la crise russo-ukrainienne, mais aussi par le conflit israélo-palestinien.Ne s'agit-il pas aussi tout simplement de pragmatisme économique ?Les pays africains importent au moins 30% de céréales en provenance de la Russie, dont 95 % de blé. Et selon la CNUCED, au moins vingt-cinq pays importent plus du tiers de leur blé auprès de la Russie ou de l'Ukraine. Et quinze pays importent plus de la moitié. Donc, suite à l'invasion russe et suite notamment au blocage des exportations ukrainiennes en mer Noire, il y a eu une forte hausse du prix de la tonne de blé et donc de fortes craintes concernant l'approvisionnement des pays africains en céréales. Mais également concernant l'insécurité alimentaire. Donc Tout ceci explique aussi cette position de neutralité.Est-ce que la Russie a été avantagée par ses relations historiques avec l'Afrique ?Beaucoup des relations avec ces pays remontent à la guerre froide, donc il y a des relations qui ont servi de terreau au développement de coopérations plus récentes et en particulier à partir du milieu des années 2000, sous l'impulsion de Vladimir Poutine.Il y a des accords de coopération militaire qui ont été conclus avec un certain nombre de pays africains. Ces accords se sont notamment accélérés à partir du milieu des années 2010 et en particulier au Sahel. Du point de vue de certains pays africains, sans faire de généralisation, il est difficile de prendre le risque de s'aliéner à la Russie en sachant que c'est un fournisseur de services sécuritaires important. Ici, on a encore une fois une logique transactionnelle plutôt qu'une logique idéologique.Dans ce contexte, quelle a été la stratégie de l'Ukraine sur le continent Africain ?L'Ukraine a décidé d'ouvrir un nouveau front contre la Russie sur ce continent. Et en particulier au Soudan, où l'Ukraine a notamment déployé des forces spéciales pour combattre les troupes de Wagner impliquées dans le conflit au Soudan. Plus Récemment, il y a eu une grosse attaque à Tinzawatène, au Mali, à la frontière avec l'Algérie, qui a causé la mort de plus de 84 mercenaires de Wagner. Et en fait, L'Ukraine avait fourni des drones aux combattants Touaregs qui opposaient donc les troupes maliennes et les troupes de Wagner.Et vous pensez que cette tendance risque encore de se renforcer ?On observe déjà cette ouverture de front par l'Ukraine qui souhaite combattre les troupes de Wagner et les troupes russes partout où elles sont présentes. Mais également une offensive diplomatique, en avril dernier en RDC et en Côte d'Ivoire par exemple. Donc, on a vraiment une implication récente de l'Ukraine, qui est assez offensive et qui gagnera, je pense, à se développer dans les prochaines années, pour contrer l'influence russe principalement.À lire aussiL'Afrique face au conflit Ukraine-Russie: entre neutralité stratégique et réalignement pro-russe du Sahel
Magré le cessez-le feu dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023 et l'embrasement du conflit au Moyen-Orient, les mouvements d'appel au boycott des institutions israéliennes perdure dans les universités américaines et européennes. Initié par le mouvement palestinien BDS (Boycott Désinvestissement et Sanctions), les pro-boycotts dénoncent la passivité des universités israéliennes vis-à-vis des massacres à Gaza et une collaboration avec l'armée sur le plan financier, scientifique et technologique. En France, la mobilisation des universitaires a entraîné de nouveaux blocages des établissements en décembre dernier (2024). Avec ce boycott, une partie des étudiants, professeurs et chercheurs espèrent faire pression sur les institutions israéliennes pour mettre un terme au conflit. Quelles conséquences peuvent avoir la fin de ces partenariats ? Qui seraient les premiers concernés par l'arrêt de ces échanges ? Un reportage long format de Tom Malki.En fin d'émission, nous donnons la parole aux enfants ! Dans notre chronique Le Monde des enfants, ils discutent autour d'un thème, comme le bonheur, la peur, l'admiration… aujourd'hui William, Clémence, Ulysse, Lauréna, Corentin, Lucas et Cassandre parlent de l'empathie. Ils ont entre 10 et 12 ans, et ils sont élèves en CM2, 6ème ou 5ème au sein de l'École privée internationale Henri Farman à Reims, dans le nord-est de la France. Notre reporter, Charlie Dupiot, a recueilli leurs témoignages. Pour terminer, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur d'Hermann à Yaoundé, Cameroun. Programmation musicale : ► Why Should I Smile - Mélissa Laveaux & Roseaux.
Antonin Chiberches, champion d'Ice Cross, nous livre son parcours fascinant entre la finance, le sport extrême et sa vision de la compétition.