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Faisant suite à l'épisode 34 "Comment un YouTubeur gagne de l'argent" je vous propose de creuser un peu plus profond en vous expliquant les trois raisons pour lesquelles je fais moins de partenariats avec les marques. - - - - - - -
Ils accusent Gérald Darmanin de "prendre position" : un collectif d'avocats a porté plainte auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre le ministre de la Justice pour son soutien implicite à Nicolas Sarkozy, à qui il a rendu visite en prison. Écoutez les arguments de l'un des plaignants, maître Jérôme Karsenti, avocat pénaliste au barreau de Paris.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Allemagne constate une forte augmentation des arrivées de jeunes Ukrainiens sur son territoire et cela commence à faire grincer des dents. Le chef du Parti conservateur bavarois appelle l'Union européenne à faire pression pour que Kiev interdise aux jeunes hommes de quitter l'Ukraine. Faisant valoir le rôle de l'Allemagne comme premier fournisseur européen d'aide militaire, Markus Söder martèle que l'Ukraine a besoin de « soldats ukrainiens pour défendre leur propre pays ». En août dernier, les autorités ukrainiennes ont assoupli la loi martiale, en permettant aux hommes de 18 à 22 ans de franchir la frontière, ce qui a entraîné une vague de départs. En Ukraine, la mesure ne fait pas consensus. De nos envoyés spéciaux à Kiev, Un terrain d'entraînement à une quinzaine de kilomètres du front dans le Donbass. À l'abri d'un sous-bois, de jeunes soldats s'entraînent au pilotage de drones. Lorsqu'on lui demande quels sont les défis les plus importants que son équipe doit relever, Vova répond sans détours : « Ce qui manque le plus ce sont les gens, on manque de personnes normales, équilibrées, qui veulent faire quelque chose et qui prennent leur activité au sérieux. Il y a très peu de gens. » Une réglementation qui fait débat Pour faire face au manque d'hommes dans l'armée, plusieurs partenaires occidentaux de l'Ukraine, les États-Unis en tête, ont longtemps plaidé pour un abaissement de l'âge de la mobilisation, aujourd'hui fixé à 25 ans. Mais les autorités ukrainiennes s'y sont toujours refusées. À l'inverse, elles ont décidé d'assouplir la loi martiale, en autorisant les 18-22 ans à franchir la frontière. Une mauvaise décision, selon l'opérateur de drones Mikhailo, alias « Mamba » : « Ceux qui partiront ne reviendront pas. Personnellement, je n'aurais pas adopté une telle loi. Parce que le résultat, c'est que tous ceux qui auraient pu venir nous prêter main-forte vont partir. Or, si on unissait nos forces, on pourrait sans doute stopper les Russes. » La nouvelle loi vise notamment à endiguer les départs de jeunes garçons de 17 ans. Ils étaient nombreux à quitter l'Ukraine avant d'avoir terminé le lycée pour ne pas se retrouver coincés dans le pays à leur majorité. Mais des observateurs redoutent que cette réglementation ne provoque un exode massif de jeunes hommes. Maksim, étudiant en médecine de 21 ans, a déjà vu plusieurs jeunes de son entourage partir à l'étranger après l'adoption de cette loi, dont son meilleur ami : « Il est parti à l'étranger en disant qu'il ne reviendrait que lorsque la guerre serait terminée. Il dit que tant qu'il y a la guerre, il ne veut pas prendre de risque. Il me semble que ça n'est pas bien, parce qu'on va finir par ne plus avoir d'armée. » Une mobilisation en question Cette loi aura-t-elle des conséquences militaires ? Aura-t-elle une influence sur la capacité de l'armée ukrainienne à mobiliser dans les années qui viennent ? Le député d'opposition Oleksiy Honcharenko ne le pense pas : « Tous ceux qui voulaient quitter l'Ukraine, l'ont déjà fait de toute façon, par des moyens illégaux. Cette loi s'applique aux jeunes jusqu'à 22 ans. Or, en Ukraine, la mobilisation, c'est à partir de 25 ans. Il n'y a donc aucune influence directe sur la mobilisation, pas même en théorie. Il y a en revanche un point avec lequel je suis d'accord avec nos militaires : nous avons un très mauvais processus de mobilisation. Malheureusement, rien n'est fait pour inciter les gens à s'engager dans l'armée. » Pour tenter d'attirer des recrues motivées, l'armée ukrainienne a mis en place en février dernier un contrat assorti d'incitations financières pour les jeunes de 18 à 24 ans, sur la base du volontariat. Mais le succès escompté n'est pas au rendez-vous. Sur le front, les soldats attendent toujours la relève.
L'Allemagne constate une forte augmentation des arrivées de jeunes Ukrainiens sur son territoire et cela commence à faire grincer des dents. Le chef du Parti conservateur bavarois appelle l'Union européenne à faire pression pour que Kiev interdise aux jeunes hommes de quitter l'Ukraine. Faisant valoir le rôle de l'Allemagne comme premier fournisseur européen d'aide militaire, Markus Söder martèle que l'Ukraine a besoin de « soldats ukrainiens pour défendre leur propre pays ». En août dernier, les autorités ukrainiennes ont assoupli la loi martiale, en permettant aux hommes de 18 à 22 ans de franchir la frontière, ce qui a entraîné une vague de départs. En Ukraine, la mesure ne fait pas consensus. De nos envoyés spéciaux à Kiev, Un terrain d'entraînement à une quinzaine de kilomètres du front dans le Donbass. À l'abri d'un sous-bois, de jeunes soldats s'entraînent au pilotage de drones. Lorsqu'on lui demande quels sont les défis les plus importants que son équipe doit relever, Vova répond sans détours : « Ce qui manque le plus ce sont les gens, on manque de personnes normales, équilibrées, qui veulent faire quelque chose et qui prennent leur activité au sérieux. Il y a très peu de gens. » Une réglementation qui fait débat Pour faire face au manque d'hommes dans l'armée, plusieurs partenaires occidentaux de l'Ukraine, les États-Unis en tête, ont longtemps plaidé pour un abaissement de l'âge de la mobilisation, aujourd'hui fixé à 25 ans. Mais les autorités ukrainiennes s'y sont toujours refusées. À l'inverse, elles ont décidé d'assouplir la loi martiale, en autorisant les 18-22 ans à franchir la frontière. Une mauvaise décision, selon l'opérateur de drones Mikhailo, alias « Mamba » : « Ceux qui partiront ne reviendront pas. Personnellement, je n'aurais pas adopté une telle loi. Parce que le résultat, c'est que tous ceux qui auraient pu venir nous prêter main-forte vont partir. Or, si on unissait nos forces, on pourrait sans doute stopper les Russes. » La nouvelle loi vise notamment à endiguer les départs de jeunes garçons de 17 ans. Ils étaient nombreux à quitter l'Ukraine avant d'avoir terminé le lycée pour ne pas se retrouver coincés dans le pays à leur majorité. Mais des observateurs redoutent que cette réglementation ne provoque un exode massif de jeunes hommes. Maksim, étudiant en médecine de 21 ans, a déjà vu plusieurs jeunes de son entourage partir à l'étranger après l'adoption de cette loi, dont son meilleur ami : « Il est parti à l'étranger en disant qu'il ne reviendrait que lorsque la guerre serait terminée. Il dit que tant qu'il y a la guerre, il ne veut pas prendre de risque. Il me semble que ça n'est pas bien, parce qu'on va finir par ne plus avoir d'armée. » Une mobilisation en question Cette loi aura-t-elle des conséquences militaires ? Aura-t-elle une influence sur la capacité de l'armée ukrainienne à mobiliser dans les années qui viennent ? Le député d'opposition Oleksiy Honcharenko ne le pense pas : « Tous ceux qui voulaient quitter l'Ukraine, l'ont déjà fait de toute façon, par des moyens illégaux. Cette loi s'applique aux jeunes jusqu'à 22 ans. Or, en Ukraine, la mobilisation, c'est à partir de 25 ans. Il n'y a donc aucune influence directe sur la mobilisation, pas même en théorie. Il y a en revanche un point avec lequel je suis d'accord avec nos militaires : nous avons un très mauvais processus de mobilisation. Malheureusement, rien n'est fait pour inciter les gens à s'engager dans l'armée. » Pour tenter d'attirer des recrues motivées, l'armée ukrainienne a mis en place en février dernier un contrat assorti d'incitations financières pour les jeunes de 18 à 24 ans, sur la base du volontariat. Mais le succès escompté n'est pas au rendez-vous. Sur le front, les soldats attendent toujours la relève.
La Moldavie est un État singulier. Faisant rarement la Une des médias, peuplée d'à peine 2,5 millions d'habitants sur un territoire grand comme la Belgique, elle est pourtant au cœur des dynamiques géopolitiques modernes. A l'occasion des élections législatives moldaves de septembre 2025, Vincent Gabriel vous propose de revenir sur l'histoire, la géographie et la géopolitique singulières de cette ancienne république soviétique. Il en profite pour vous expliquer les situations singulières de la Transnistrie et de la Gagaouzie.Avec Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est peut-être un détail pour vous… mais pour moi, ça veut dire beaucoup. Un nouveau rendez-vous de La Cohorte où l'on revient sur des phrases entendues dans les interviews du podcast. Des phrases qu'on aurait tort de laisser filer car elles révèlent beaucoup sur la manière de construire son business freelance! Dans ce deuxième épisode, je me replonge dans l'interview Construire son expertise from scratch. Pour revenir sur 2 passages qui m'ont bien plu! Quand Zélia, mon invitée, décrit: – sa manière d'apprendre par la pratique plutôt que par la formation, – et sa vision très juste de la posture d'expert·e, où savoir dire « je ne sais pas » fait aussi partie du métier. Deux points de réflexion pour repenser ta façon de progresser en freelance. Tu me diras ma belette: tu es (aimerais devenir) expert-e dans quels domaines? (Pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin
Dans le courant de la semaine, vous avez pu découvrir des reportages consacrés aux réfugiés gazaouis et à la capitale indienne. Nous avons rendez-vous avec leurs auteurs, Martin Dumas Primbault et Côme Bastin qui nous a fait découvrir l'étouffante ville de New Delhi entre chaleur et pollution, encore et toujours malgré l'engagement du Premier ministre d'en faire une vitrine en matière d'environnement. Égypte : la vie en suspens des exilés de Gaza Il y a 2 ans, l'attaque terroriste du Hamas sur Israël à la frontière de Gaza va être le déclencheur d'une terrible spirale. La réplique d'Israël, à force d'offensives de chars, de bombardements aériens ; d'assauts de fantassins sur un petit territoire fort peuplé et bouclé, va conduire à une guerre d'anéantissement de la population de cette bande de Gaza. Malgré tout, au moins 100 000 Palestiniens ont pu trouver refuge en Égypte. Faisant du pays, celui qui accueille le plus de Gazaouis. Installés pour la plupart au Caire, ces exilés vivent sans statut légal : l'État égyptien ne leur accorde aucun permis de résidence. Indésirables et au quotidien précaire, ils sont partagés entre l'espoir de rentrer à Gaza quand les armes se tairont et le désir de reconstruire ailleurs une vie nouvelle. Un Grand reportage de Martin Dumas Primbault qui s'entretient avec Jacques Allix. À New Delhi, les nationalistes hindous s'improvisent écologistes Des montagnes de déchets, l'air ambiant ultra-toxique, un fleuve empoisonné… New Delhi, la capitale indienne, fait face à une situation environnementale apocalyptique. Ses 30 millions d'habitants perdraient plus de 10 ans d'espérance de vie à cause de cette pollution. Les politiques publiques ont, pour l'instant, échoué à enrayer cette catastrophe écologique et sanitaire. Lors des élections municipales de mars 2025, le parti du Premier ministre Narendra Modi, le BJP, a été élu avec la promesse d'agir enfin. Mais ses solutions ou ces semblants de solutions peinent pour l'instant à convaincre les experts. Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Jacques Allix.
Il y a 2 ans, l'attaque terroriste du Hamas sur Israël à la frontière de Gaza va être le déclencheur d'une terrible spirale. La réplique d'Israël, à force d'offensives de chars, de bombardements aériens ; d'assauts de fantassins sur un petit territoire fort peuplé et bouclé, va conduire à une guerre d'anéantissement de la population de cette bande de Gaza. Malgré tout, au moins 100 000 Palestiniens ont pu trouver refuge en Égypte. Faisant du pays, celui qui accueille le plus de Gazaouis. Installés pour la plupart au Caire, ces exilés vivent sans statut légal : l'État égyptien ne leur accorde aucun permis de résidence. Indésirables et au quotidien précaire, ils sont partagés entre l'espoir de rentrer à Gaza quand les armes se tairont et le désir de reconstruire ailleurs une vie nouvelle. «Égypte : la vie en suspens des exilés de Gaza», un Grand reportage de Martin Dumas Primbault.
Le week-end arrive, vous allez sûrement en profiter pour faire un peu le ménage chez vous…Le sondage des tubes les plus écoutés en faisant le ménage vient de sortir…
Le week-end arrive, vous allez sûrement en profiter pour faire un peu le ménage chez vous…Le sondage des tubes les plus écoutés en faisant le ménage vient de sortir…
durée : 00:03:33 - Le monde à l'endroit - Annoncée depuis des semaines, la grande offensive terrestre contre Gaza-ville a débuté dans la nuit du 15 au 16 septembre. Faisant fi des critiques et des menaces de sanctions, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prépare son pays à entrer "dans une sorte d'isolement". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les leaders du parti d'extrême droite ont profité de leur rentrée politique pour marteler leur volonté d'accélérer le calendrier électoral. Faisant miroiter à leur électorat des jours meilleurs, ils ont annoncé qu'ils censureraient le gouvernement de Sébastien Lecornu « dans quelques semaines ou mois ». Un article d'Alexandre Berteau et Youmni Kezzouf publié dimanche 14 septembre 2025, lu par Jeremy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:42 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - Une affaire secoue le monde de l'architecture : elle concerne une tribune du chercheur Mathias Rollot qui accuse de greenwashing le cabinet ChartierDalix, spécialisé dans une approche dite écologique de l'architecture. L'occasion de se demander si écologie et architectures sont compatibles ? - réalisation : Laurence Malonda - invités : Jean-Louis Violeau Sociologue
Tous les matins à 7h50 sur Chérie FM, Dimitri pose 3 questions sur l'actualité insolite ou légère des dernières 24 heures !
Tous les matins à 7h50 sur Chérie FM, Dimitri pose 3 questions sur l''actualité insolite ou légère des dernières 24 heures !
Les histoires d'espionnage captivent l'opinion publique mais celle dont l'artiste chinois Shi Pei Pu fut le protagoniste l'a fascinée : 20 ans durant, il aura vécu avec un diplomate français en se faisant passer pour une femme.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a posté sur X un message adoptant les codes du trumpisme avec des formules chocs, des majuscules et des points d'exclamation partout. Sa manœuvre vise non seulement à agacer les Républicains, mais aussi à réveiller ses collègues démocrates et leur image de « bons élèves sérieux et raisonnables ».Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Charles Pfister raconte ses débuts marqués par la naïveté et le manque de codes professionnels : présentations maladroites, e-mails mal rédigés, rendez-vous sans étiquette… Autant d'erreurs qui auraient pu freiner son parcours, mais qui lui ont finalement permis de construire sa boîte à sa manière, sans suivre les schémas imposés.Un témoignage inspirant sur la force de l'authenticité et l'apprentissage par l'erreur, à découvrir dans l'épisode complet.PAR JULIEN HATTONEntrepreneur depuis 2010 (à ses 23 ans), Julien vous propose chaque semaine une rencontre avec un entrepreneur qui partage son parcours, la réalité de l'entrepreneuriat et comment concrètement il a fait.
Aujourd'hui dans Le BOOST ! : L'homme de Scotstown : Math porte un morceau de vêtement gênant... On célèbre le repas Canadien le plus polarisant ! Combien devrait-on avoir en argent comptant sur soi ? Bonne écoute :)
Chroniqueurs : -Vincent Roy, écrivain et journaliste -Gilles Boutin, journaliste au Figaro Economie Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des alertes au tsunami partout dans le Pacifique. Des roulottes pour abriter les demandeurs d’asile de retour à Lacolle. Pierre Foglia est décédé, pluie d’hommages. La Banque du Canada s’apprête à statuer sur son taux directeur. Une jeune femme frôle la mort en faisant du kart. Plus de 50 personnes ont été droguées à leur insu à Montréal jusqu’ici cette année. Un dernier hommage rendu à Ozzy Osbourne mercredi à Birmingham. Leyah Fernandez en larmes après sa défaite éclair en première ronde Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Alexandre Moranville-Ouellet. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ce matin, on vous demande quand est-ce que vous avez pleuré la dernière fois en vous faisant juger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Régulièrement, l'équipe de Folie Douce partage avec vous les extraits les plus marquants des épisodes du podcast. Aujourd'hui, on vous propose de réécouter la philosophe américaine Carol Gilligan, théoricienne du care, évoquant la puissance des voix des adolescentes, qui sont celles de la résistance.Retrouvez cet épisode en entier sur toutes vos plateformes de podcast.À 88 ans, Carol Gilligan est l'une des plus grandes penseuses contemporaines, et accessoirement la théoricienne du care. Faisant se rencontrer féminisme et santé mentale, elle incarne toutes les valeurs que défend ce podcast. La recevoir dans Folie Douce, c'est notre cadeau de fin d'année pour vous remercier de votre écoute depuis maintenant 22 (!) épisodes.Vous trouverez cet entretien sous deux formes : l'une complètement en anglais, l'autre doublée et expliquée en français par Lauren si vous préférez (les deux se trouvent séparément dans le flux du podcast, suivez les drapeaux !)Carol Gilligan est l'autrice d'un ouvrage majeur paru en 1982, Une voix différente, dans lequel elle développe la notion de care, qui se rapproche du soin - et est principalement pris en charge par les femmes - et critique les travaux des psychologues de l'époque qui catégorisaient les enfants par leur genre. Une voix humaine, publié cette année, se présente comme une réponse au premier : cette voix différente est-elle vraiment genrée ? Elle y déploie entre autres la question de la voix, l'inner-voice en nous que l'on tait souvent, et celle que l'on utilise librement.Au micro de Lauren Bastide, elle se penche sur la notion d'écoute active, qu'elle a mise en place dans les nombreux entretiens qu'elle a menés avec des jeunes filles dans le cadre de ses travaux. Carol Gilligan parle également de sa mère, et de la jeune génération d'activistes. Elle explore ce « marché » que les femmes sont encouragées à faire avec la patriarcat, pour obtenir la reconnaissance en échange de la silenciation de leur voix authentique. Elle met en avant, à la fin de l'entretien, l'importance de l'écoute, la plus grande marque de respect, qui peut changer notre vision du monde.
durée : 00:19:58 - Journal de 12h30 - C'est une décision controversée de plus, de la part du Premier ministre israélien. Hier soir, Benyamin Netanyahu a nommé le nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure. Faisant fi de l'interdiction que lui avait intimée la procureure générale.
durée : 00:19:58 - Journal de 12h30 - C'est une décision controversée de plus, de la part du Premier ministre israélien. Hier soir, Benyamin Netanyahu a nommé le nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure. Faisant fi de l'interdiction que lui avait intimée la procureure générale.
Tu peux aimer ton métier. Être passionné. Et quand même faire un burnout. C'est ce qu'a vécu Quentin Viard coach d'entrepreneurs et ancien sportif de haut niveau. Pas une fois. Deux fois. Et ce n'était pas dû à un manque d'organisation, de repos ou de temps pour lui. Mais à un jeu inconscient qu'il jouait sans le voir : “Toujours en faire plus. Toujours prouver ma valeur.” La bascule ? Elle arrive après son deuxième burnout. Cette fois, quelques jours ont suffi. Parce qu'il a eu une prise de conscience radicale : Ce n'était pas ce qu'il vivait qui le fatiguait. C'était la façon dont il pensait ce qu'il vivait. Une vérité puissante qu'on n'enseigne pas en école de coaching :
Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'élection de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains et du changement sur le climat politique national.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Quel est le point commun entre Carrefour, Air Bnb et les cinémas Pathé ? Ils vous permettent comme 250 marques et sites internet d'épargner pour la retraite. C'est ce que propose l'application Cagn'Up de Garance Mutuelle. En passant par l'application, il est possible de cumuler de l'argent gratuitement pour le mettre sur une assurance vie ou un Plan Epargne Retraite. Ecoutez Le conseil conso avec Pierre Herbulot du 29 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins, à 6H10 et 8H40, c'est les Sondages du matin.
Quel est le point commun entre Carrefour, Air Bnb et les cinémas Pathé ? Ils vous permettent comme 250 marques et sites internet d'épargner pour la retraite. C'est ce que propose l'application Cagn'Up de Garance Mutuelle. En passant par l'application, il est possible de cumuler de l'argent gratuitement pour le mettre sur une assurance vie ou un Plan Epargne Retraite. Ecoutez Le conseil conso avec Pierre Herbulot du 29 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
5ème édition de la convention cinéphile organisée par l'Association 97 mm et le Cinéma Arvor le week end dernier. Comme l'année dernière, on oublie nos différences et on s'acoquine avec En Attendant Godard pour s'essayer au reportage de terrain dans la grande tradition de BHL. Faisant fi de plus de 15 ans d'expérience de radio, nous avons, avec un amateurisme forcené, demandé à plusieurs éditeurs, auteurs et journalistes de causer du travail des autres. Vous y entendrez donc les responsables des éditionsBadlands, Rimini, Extralucid Films,Roboto, Tamasa, Malavida, Julien Dupuy et Alain Mercier de Capture Mag mais aussi Simon Daniellou (Collabo et auteur invité), Erwan Cadoret (collabo), Simon Gosselin (collabo), Kevin Guivarch, agent technique dans l'exploitation cinématographique, ainsi qu'évidemment, Jean-Baptiste Thoret, invité exceptionnel. Ça cause aussi du boulot d'éditeur absent physiquement comme Intersections ou Spectrum. A vos agendas ! Le Film du dimanche soir : Shaun of the dead d'Edgar Wright le 20 avril à 20h
Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme. Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant, il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ? Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.
Un son de meilleure qualité ? Je ne crois pas ! Fiasse & Pouf ne se laisseront pas faire par la dictature de la tech et continueront à vous fournir des épisodes de piètre qualité. Vous n'êtes pas content, arrêtez d'écouter, il restera toujours un fan. Bref, un épisode où tout va bien, wouhaouhahaha *musique de Wicked*
Le 13 octobre 1995, le corps d'un étudiant de 21 ans, Sébastien Faisant, est découvert dans un fossé, à Montagnat dans l'Ain. Le cadavre, tué de 4 balles et égorgé, a été découvert près d'un lieu d'échangisme. Grâce à France Télécom, ils découvrent que le 12 octobre, Sébastien Faisant avait rendez-vous avec "Bruno et Chantal" le couple est d'abord placé sur écoute…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 13 octobre 1995, le corps d'un étudiant de 21 ans, Sébastien Faisant, est découvert dans un fossé, à Montagnat dans l'Ain. Le cadavre, tué de 4 balles et égorgé, a été découvert près d'un lieu d'échangisme. Grâce à France Télécom, ils découvrent que le 12 octobre, Sébastien Faisant avait rendez-vous avec "Bruno et Chantal" le couple est d'abord placé sur écoute…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 13 octobre 1995, le corps d'un étudiant de 21 ans, Sébastien Faisant, est découvert dans un fossé, à Montagnat dans l'Ain. Le cadavre, tué de 4 balles et égorgé, a été découvert près d'un lieu d'échangisme. Grâce à France Télécom, ils découvrent que le 12 octobre, Sébastien Faisant avait rendez-vous avec "Bruno et Chantal" le couple est d'abord placé sur écoute…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:25:08 - Sayaka Shoji, violoniste (4/5) - par : Judith Chaine - La violoniste japonaise Sayaka Shoji est reconnue sur la scène internationale pour sa polyvalence artistique unique et sa fine connaissance des langages musicaux. Elle se livre, toute cette semaine au micro de Judith Chaine, sur sa vie de musicienne et sa vision de l'interprète. - réalisé par : Pierre Willer
durée : 00:20:39 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le philosophe André Comte-Sponville évoque son livre "L'opportunité de vivre", peut-être son dernier dit-il, car actuellement sans projet pour la première fois de sa vie. Une vie dont il cherche désormais à vivre pleinement.
Dans le désert, avec la faim et la soif, quel secours espéré ? David, dans le désert de Juda, dit sa soif du Dieu unique comme l'on recherche de l'eau pour vivre. Faisant appel à ses souvenirs il se remémore et se rappelle les bontés de Dieu, comme une oasis où s'abreuver et compte sur lui pour être son secours et sa force.
Pour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.À 88 ans, Carol Gilligan est l'une des plus grandes penseuses contemporaines, et accessoirement la théoricienne du care. Faisant se rencontrer féminisme et santé mentale, elle incarne toutes les valeurs que défend ce podcast. La recevoir dans Folie Douce, c'est notre cadeau de fin d'année pour vous remercier de votre écoute depuis maintenant 22 (!) épisodes.Vous trouverez cet entretien sous deux formes : l'une complètement en anglais, l'autre doublée et expliquée en français par Lauren si vous préférez (les deux se trouvent séparément dans le flux du podcast, suivez les drapeaux !)Carol Gilligan est l'autrice d'un ouvrage majeur paru en 1982, Une voix différente, dans lequel elle développe la notion de care, qui se rapproche du soin - et est principalement pris en charge par les femmes - et critique les travaux des psychologues de l'époque qui catégorisaient les enfants par leur genre. Une voix humaine, publié cette année, se présente comme une réponse au premier : cette voix différente est-elle vraiment genrée ? Elle y déploie entre autres la question de la voix, l'inner-voice en nous que l'on tait souvent, et celle que l'on utilise librement.Au micro de Lauren Bastide, elle se penche sur la notion d'écoute active, qu'elle a mise en place dans les nombreux entretiens qu'elle a menés avec des jeunes filles dans le cadre de ses travaux. Carol Gilligan parle également de sa mère, et de la jeune génération d'activistes. Elle explore ce « marché » que les femmes sont encouragées à faire avec la patriarcat, pour obtenir la reconnaissance en échange de la silenciation de leur voix authentique. Elle met en avant, à la fin de l'entretien, l'importance de l'écoute, la plus grande marque de respect, qui peut changer notre vision du monde.➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan Noam
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Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Les chercheurs de l'Université de Macquarie, en Australie, ont publié une étude fascinante sur une méthode potentielle pour réduire les attaques de requins blancs sur les humains. Ils ont découvert que des lumières LED spéciales pourraient modifier la façon dont ces grands prédateurs perçoivent leur environnement, les dissuadant ainsi de s'approcher de zones où se trouvent des humains, comme les plages fréquentées. L'idée de base derrière cette recherche repose sur la biologie visuelle des requins blancs. Ces animaux possèdent une vision qui, bien que suffisamment aiguisée pour chasser, n'est pas aussi performante que celle des mammifères comme les humains. Leur capacité à discerner les formes, les contrastes et les couleurs est limitée, ce qui les conduit parfois à confondre des objets ou des silhouettes. C'est cette confusion qui explique, par exemple, pourquoi un requin peut confondre un surfeur avec un phoque, l'une de ses proies favorites. L'étude menée par les scientifiques de Macquarie a consisté à tester si l'utilisation de lumières LED pouvait perturber la perception visuelle des requins, en modifiant leur capacité à identifier correctement les objets. Les chercheurs ont utilisé des technologies LED pour générer des motifs lumineux qui altèrent le contraste des objets dans l'eau, rendant ces objets plus difficiles à distinguer pour les requins. En effet, les requins blancs s'appuient fortement sur le contraste pour repérer leurs proies dans les eaux souvent troubles de l'océan. En manipulant ce contraste grâce à des lumières LED, il est possible de réduire les chances que les requins perçoivent un nageur ou un surfeur comme une proie. Les tests ont montré que les requins étaient moins enclins à s'approcher des objets équipés de ces lumières LED. Cela suggère que cette technologie pourrait être utilisée de manière pratique pour protéger les humains tout en évitant de nuire aux requins. Par exemple, des planches de surf, des combinaisons ou des équipements de plongée pourraient être équipés de LED, créant une barrière de lumière qui dissuaderait les requins sans les blesser. Cette approche non invasive est particulièrement prometteuse, car elle offre une alternative aux méthodes traditionnelles de protection contre les requins, comme les filets ou les appâts, qui peuvent être dommageables pour la faune marine. L'utilisation des LED pourrait permettre une meilleure cohabitation entre les humains et ces prédateurs marins, essentiels à l'équilibre des écosystèmes marins. La recherche continue pour optimiser cette technologie et évaluer son efficacité à plus grande échelle, avec l'espoir de rendre les plages plus sûres tout en protégeant la biodiversité marine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.