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Canal B - Le Cinéma est mort
Convention Cinéphile à l'Arvor : Crossover En attendant Godard / Le Cinéma est mort

Canal B - Le Cinéma est mort

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 60:00


5ème édition de la convention cinéphile organisée par l'Association 97 mm et le Cinéma Arvor le week end dernier. Comme l'année dernière, on oublie nos différences et on s'acoquine avec En Attendant Godard pour s'essayer au reportage de terrain dans la grande tradition de BHL. Faisant fi de plus de 15 ans d'expérience de radio, nous avons, avec un amateurisme forcené, demandé à plusieurs éditeurs, auteurs et journalistes de causer du travail des autres. Vous y entendrez donc les responsables des éditionsBadlands, Rimini, Extralucid Films,Roboto, Tamasa, Malavida, Julien Dupuy et Alain Mercier de Capture Mag mais aussi Simon Daniellou (Collabo et auteur invité), Erwan Cadoret (collabo), Simon Gosselin (collabo), Kevin Guivarch, agent technique dans l'exploitation cinématographique, ainsi qu'évidemment, Jean-Baptiste Thoret, invité exceptionnel. Ça cause aussi du boulot d'éditeur absent physiquement comme Intersections ou Spectrum. A vos agendas ! Le Film du dimanche soir : Shaun of the dead d'Edgar Wright le 20 avril à 20h

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Les petits papiers
Baloji "Je viens de la poésie et je terminerai certainement en faisant de la poésie "

Les petits papiers

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 22:35


Trois mots avec l'artiste Baloji, chanteur, rappeur, cinéaste, styliste, il multiplie les talents et évoque avec nous ses premières inspirations, son rapport au travail et à l'école, ses complexes par rapport à son parcours scolaire, la rigueur qu'il met dans son travail, sa synestésie, sa fille et son rôle de père. Merci pour votre écoute Les petits Papiers c'est également en direct tous les dimanches de 17h à 18h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes des petits Papiers sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/2332 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Estelle Midi
On n'arrête pas le progrès : "Move to Earn", gagner de l'argent en faisant du sport - 16/04

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 3:39


Tous les jours à 12h50, Anthony Morel vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Estelle Midi, sur RMC.

La chronique d'Anthony Morel
C'est déjà demain : Des applications mobiles pour gagner de l'argent en faisant du sport - 16/04

La chronique d'Anthony Morel

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 3:48


Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.

La chronique d'Anthony Morel
On n'arrête pas le progrès : "Move to Earn", gagner de l'argent en faisant du sport - 16/04

La chronique d'Anthony Morel

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 3:54


Tous les jours à 12h50, Anthony Morel vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Estelle Midi, sur RMC.

Fiasse & Pouf
#56 Dénoncer la fonction publique en se faisant prendre sur la photocopieuse

Fiasse & Pouf

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 96:34


Un son de meilleure qualité ? Je ne crois pas ! Fiasse & Pouf ne se laisseront pas faire par la dictature de la tech et continueront à vous fournir des épisodes de piètre qualité. Vous n'êtes pas content, arrêtez d'écouter, il restera toujours un fan. Bref, un épisode où tout va bien, wouhaouhahaha *musique de Wicked*

Au Parloir
Épisode #83 - Sonia Von Sacher

Au Parloir

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 117:25


Dans cet épisode, je reçois SONIA VON SACHER, une «théraput3», elle nous parle de son parcours vers le travail du S3XE ainsi que de son métier, les impacts dans sa vie ainsi que ses prochains projets en lien avec le S3XE! Faisant ce métier par amour & par choix, afin de voir l'autre angle de la prost1tution! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Good Morning Music
Al Jarreau (Roof garden), voix veloutée, groove swingant

Good Morning Music

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 9:05


Extrait : « … Al Jarreau était reconnu pour sa virtuosité vocale et ses capacités à improviser. Faisant de sa voix un instrument, élastique comme un chewing-gum, il explorait harmonies complexes, effets sonores singuliers et techniques vocales, comme le scat, sorte de bloubiboulga jazzy de syllabes et d'onomatopées. Passant sans sourciller d'un registre de baryton à celui de falsetto, il surfait sur les octaves avec une aisance remarquable. Mais surtout il possédait un timbre de voix unique, semblant chanter du nez, comme s'il passait ses nuits avec des chaussettes mouillées et la fenêtre ouverte … » Pour commenter les épisodes, tu peux le faire sur ton appli de podcasts habituelle, c'est toujours bon pour l'audience. Mais également sur le site web dédié, il y a une section Le Bar, ouverte 24/24, pour causer du podcast ou de musique en général, je t'y attends avec impatience.   Enfin, si tu souhaites me soumettre une chanson, c'est aussi sur le site web que ça se passe.   Pour soutenir Good Morning Music et Gros Naze : 1. Abonne-toi 2. Laisse-moi un avis et 5 étoiles sur Apple Podcasts, ou Spotify et Podcast Addict 3. Partage ton épisode préféré à 3 personnes autour de toi. Ou 3.000 si tu connais plein de monde. Good Morning Music Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Affaire Sarrasin, meurtre au temps du minitel rose - Le débrief

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 11:59


Le 13 octobre 1995, le corps d'un étudiant de 21 ans, Sébastien Faisant, est découvert dans un fossé, à Montagnat dans l'Ain. Le cadavre, tué de 4 balles et égorgé, a été découvert près d'un lieu d'échangisme. Grâce à France Télécom, ils découvrent que le 12 octobre, Sébastien Faisant avait rendez-vous avec "Bruno et Chantal" le couple est d'abord placé sur écoute…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Affaire Sarrasin, meurtre au temps du minitel rose - Le récit (2/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 13:29


Le 13 octobre 1995, le corps d'un étudiant de 21 ans, Sébastien Faisant, est découvert dans un fossé, à Montagnat dans l'Ain. Le cadavre, tué de 4 balles et égorgé, a été découvert près d'un lieu d'échangisme. Grâce à France Télécom, ils découvrent que le 12 octobre, Sébastien Faisant avait rendez-vous avec "Bruno et Chantal" le couple est d'abord placé sur écoute…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Affaire Sarrasin, meurtre au temps du minitel rose - Le récit (1/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 11:29


Le 13 octobre 1995, le corps d'un étudiant de 21 ans, Sébastien Faisant, est découvert dans un fossé, à Montagnat dans l'Ain. Le cadavre, tué de 4 balles et égorgé, a été découvert près d'un lieu d'échangisme. Grâce à France Télécom, ils découvrent que le 12 octobre, Sébastien Faisant avait rendez-vous avec "Bruno et Chantal" le couple est d'abord placé sur écoute…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Réveil Chérie
On peut économiser 157€ en faisant quelque chose mais quoi ? - Le chiffre du jour

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 1:47


Chaque matin à 8h10 sur Chérie FM, Tiffany vous dévoile le chiffre qui fait l'actualité !

Debout les comiques - Juste le meilleur
L'Instant Incroyable: L'histoire folle de la fois où les autorités ont décidé de se débarrasser d'une carcasse de baleine en la faisant exploser!

Debout les comiques - Juste le meilleur

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 61:25


Le sexe de réconciliation existe aussi chez les singes. Martin s'est rendu compte de façon douloureuse que l'hiver est revenu. Un gars a eu une idée de génie qui fait quand même de lui un salaud. Il y a une journée précise dans la semaine où tu ne dois absolument pas te faire opérer. Les péripéties de la douche à Étienne se poursuivent. Valérie porte une pièce de vêtements qui sème la controverse. La minute à Martin: Est-ce qu’on devrait armer les contrôleurs routiers. Debout les Caves - Vos meilleures jokes du jour. Est-ce que le gouvernement devrait charger pour les “no-shows”dans le milieu de la santé? La Guerre des Crampes On a un gros gros concours qui s’en vient et on capote! Danick en échappé: Un autre bulletin sportif de Sport Trempe! Dans ta face Cloutier Débat du Jour: Accepter moins d'argent pour rester dans la même job et ne pas changer ta routine: oui ou non ? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Campus Grenoble
Apérophonie Les rendez-vous des cinémas d’Afrique

Campus Grenoble

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025


Mettre en lumière un cinéma peu visibilisé, les rendez-vous des cinémas d’Afrique le font du 12 au 18 mars à Saint-Martin-d’Hères. Mon Ciné organise cet évènement fait de films, bien évidemment, mais aussi d’échanges ! Faisant intervenir un collectif d’associations... Continue Reading →

Bruno dans la radio
Ducon Ducon du 06 mars - Il met le feu à sa maison en faisant des crêpes flambées

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 1:17


Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour.

Le débat des grandes voix
Trafic de drogue : des tracts faisant la promotion de produits illégaux distribués dans les boites aux lettres en Isère

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 9:37


Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Trafic de drogue : des tracts faisant la promotion de produits illégaux distribués dans les boites aux lettres en Isère

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 9:37


Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.

Entreprendre dans la mode
[EXTRAIT] J'ai appris en faisant. Mes erreurs ont façonné mes photos | Mathieu Cesar

Entreprendre dans la mode

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 5:09


Debout les comiques - Juste le meilleur
Étienne a déjoué les pronostics en faisant de la radio au 98,5.

Debout les comiques - Juste le meilleur

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 55:09


Notre journaliste “Zerb”, a sacré une volée à Étienne, sur un ring en plus! Des fois, nos maisons ont des défauts qu’on n’aurait pas soupçonnés. Si vos chiens jappent après les gens d’origines différentes, ce n’est pas parce qu’ils sont racistes. Étienne réalise que les bars étaient très différents “dans son temps”. La Minute à Martin: Si vous voulez contribuer au déneigement, écoutez le hockey. Debout les Caves - Vos meilleures jokes du jour. Adam Sandler fait toujours confiance aux mêmes personnes pour ses films. Danick en échappé: Les nouvelles de RBS Sports! Fred Labelle a recueilli les commentaires de Léa Stréliski qui a fait un majeur doigt d’honneur à Gilbert Rozon. L’Instant Incroyable: L’histoire folle du vol de la Malaysia Airline Débat du Jour: Cacher des “airtags” sur les enfants pour les géolocaliser en tout temps: oui ou non ? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Tout Sainplement
Plats réconfortants et nutritifs : Manger sain tout en se faisant plaisir en hiver

Tout Sainplement

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 2:54


Froid, fatigue, envie de plats généreux ? Découvrez comment savourer vos recettes hivernales préférées tout en prenant soin de vous ! Astuces, idées de plats et équilibre nutritionnel : régalez-vous sans culpabilité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Selon un sondage, chaque année, environ 200 personnes se blessent en faisant ça...

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 6:25


Les Sondages du matin, c'est tous les matins à 6H10 et 8H40.

RTL Humour
La Vizo Conférence - "À la cérémonie des JO, c'est vous qui avez dansé avec Aya Nakamura, faisant immédiatement de vous le gendarme le plus cool du monde !"

RTL Humour

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 5:17


Clément Charton a eu l'honneur de faire sa chronique devant plusieurs membres de la Garde Républicaine, dont Frédéric Foulquier, le chef de la Musique. Ecoutez La Vizo Conférence avec Clément Charton du 20 février 2025.

RTL Sans filtre
"À la cérémonie des JO, c'est vous qui avez dansé avec Aya Nakamura, faisant immédiatement de vous le gendarme le plus cool du monde !"

RTL Sans filtre

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 5:17


Clément Charton a eu l'honneur de faire sa chronique devant plusieurs membres de la Garde Républicaine, dont Frédéric Foulquier, le chef de la Musique. Ecoutez La Vizo Conférence avec Clément Charton du 20 février 2025.

Le Réveil Chérie
On peut gagner jusqu'à 300€ par mois en faisant ceci chez nous ! Mais quoi ? - Le chiffre du jour

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 1:59


Chaque matin à 8h10 sur Chérie FM, Tiffany vous dévoile le chiffre qui fait l'actualité !

Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
S04E24 Du Bigaradier à l'Oranger, réunion au quartier des parfumeurs

Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 9:44


On connaît surtout son cousin l'Oranger mais un peu moins le Bigaradier. Faisant partie de la famille des Rutacées (les Agrumes), le Bigaradier est l'arbre sur lequel poussent les oranges amères. On utilise ses vertus odorantes pour faire deux fragrances bien connues et appréciées en parfumerie : l'essence de néroli et l'eau de fleur d'oranger.Retrouve l'article de Florian di Pierno sur le site de Baleine sous Gravillon _______

Un jour dans le monde
Pourquoi le Rwandais Paul Kagame s'attire de plus en plus de critiques en faisant la guerre en RDC

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:42


durée : 00:03:42 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Ces derniers jours, la guerre s'est réveillée en République démocratique du Congo. La ville de Goma, dans l'est, est tombée aux mains de milices soutenues par le Rwanda. Paul Kagame, l'ami des Occidentaux, est à la manœuvre.

Les grands entretiens
"Je suis devenue violoniste en faisant des concerts"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 25:08


durée : 00:25:08 - Sayaka Shoji, violoniste (4/5) - par : Judith Chaine - La violoniste japonaise Sayaka Shoji est reconnue sur la scène internationale pour sa polyvalence artistique unique et sa fine connaissance des langages musicaux. Elle se livre, toute cette semaine au micro de Judith Chaine, sur sa vie de musicienne et sa vision de l'interprète. - réalisé par : Pierre Willer

Le sept neuf
André Comte-Sponville, philosophe : "on ne peut pas vivre en faisant semblant qu'on ne va pas mourir"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 20:39


durée : 00:20:39 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le philosophe André Comte-Sponville évoque son livre "L'opportunité de vivre", peut-être son dernier dit-il, car actuellement sans projet pour la première fois de sa vie. Une vie dont il cherche désormais à vivre pleinement.

Les interviews d'Inter
André Comte-Sponville, philosophe : "on ne peut pas vivre en faisant semblant qu'on ne va pas mourir"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 20:39


durée : 00:20:39 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le philosophe André Comte-Sponville évoque son livre "L'opportunité de vivre", peut-être son dernier dit-il, car actuellement sans projet pour la première fois de sa vie. Une vie dont il cherche désormais à vivre pleinement.

Musique Emoi
Sophie Nauleau, écrivaine : "Je chéris le souvenir de Pedro Soler faisant chanter la guitare le matin"

Musique Emoi

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 60:05


durée : 01:00:05 - Sophie Nauleau, écrivaine - par : Priscille Lafitte - Connaissant le plaisir simple de la vocalise et la difficulté de tirer un son clair d'une clarinette, l'écrivaine et éditrice Sophie Nauleau laisse opérer l'envoûtement du flûtiste Ramani, le mystère dans une partition de Boulez, et la sincérité dans la ligne de chant chez Puccini comme chez Mompou. - réalisé par : Claire Lagarde

Au Commencement
Espérer dans le désert

Au Commencement

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 12:45


Dans le désert, avec la faim et la soif, quel secours espéré ? David, dans le désert de Juda, dit sa soif du Dieu unique comme l'on recherche de l'eau pour vivre. Faisant appel à ses souvenirs il se remémore et se rappelle les bontés de Dieu, comme une oasis où s'abreuver et compte sur lui pour être son secours et sa force.

Folie Douce
Carol Gilligan, au-delà du genre, une voix humaine

Folie Douce

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 70:46


Pour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.À 88 ans, Carol Gilligan est l'une des plus grandes penseuses contemporaines, et accessoirement la théoricienne du care. Faisant se rencontrer féminisme et santé mentale, elle incarne toutes les valeurs que défend ce podcast. La recevoir dans Folie Douce, c'est notre cadeau de fin d'année pour vous remercier de votre écoute depuis maintenant 22 (!) épisodes.Vous trouverez cet entretien sous deux formes : l'une complètement en anglais, l'autre doublée et expliquée en français par Lauren si vous préférez (les deux se trouvent séparément dans le flux du podcast, suivez les drapeaux !)Carol Gilligan est l'autrice d'un ouvrage majeur paru en 1982, Une voix différente, dans lequel elle développe la notion de care, qui se rapproche du soin - et est principalement pris en charge par les femmes - et critique les travaux des psychologues de l'époque qui catégorisaient les enfants par leur genre. Une voix humaine, publié cette année, se présente comme une réponse au premier : cette voix différente est-elle vraiment genrée ? Elle y déploie entre autres la question de la voix, l'inner-voice en nous que l'on tait souvent, et celle que l'on utilise librement.Au micro de Lauren Bastide, elle se penche sur la notion d'écoute active, qu'elle a mise en place dans les nombreux entretiens qu'elle a menés avec des jeunes filles dans le cadre de ses travaux. Carol Gilligan parle également de sa mère, et de la jeune génération d'activistes. Elle explore ce « marché » que les femmes sont encouragées à faire avec la patriarcat, pour obtenir la reconnaissance en échange de la silenciation de leur voix authentique. Elle met en avant, à la fin de l'entretien, l'importance de l'écoute, la plus grande marque de respect, qui peut changer notre vision du monde.➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan Noam

Folie Douce
Carol Gilligan, au-delà du genre, une voix humaine

Folie Douce

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 71:10


Pour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.À 88 ans, Carol Gilligan est l'une des plus grandes penseuses contemporaines, et accessoirement la théoricienne du care. Faisant se rencontrer féminisme et santé mentale, elle incarne toutes les valeurs que défend ce podcast. La recevoir dans Folie Douce, c'est notre cadeau de fin d'année pour vous remercier de votre écoute depuis maintenant 22 (!) épisodes.Vous trouverez cet entretien sous deux formes : l'une complètement en anglais, l'autre doublée et expliquée en français par Lauren si vous préférez (les deux se trouvent séparément dans le flux du podcast, suivez les drapeaux !)Carol Gilligan est l'autrice d'un ouvrage majeur paru en 1982, Une voix différente, dans lequel elle développe la notion de care, qui se rapproche du soin - et est principalement pris en charge par les femmes - et critique les travaux des psychologues de l'époque qui catégorisaient les enfants par leur genre. Une voix humaine, publié cette année, se présente comme une réponse au premier : cette voix différente est-elle vraiment genrée ? Elle y déploie entre autres la question de la voix, l'inner-voice en nous que l'on tait souvent, et celle que l'on utilise librement.Au micro de Lauren Bastide, elle se penche sur la notion d'écoute active, qu'elle a mise en place dans les nombreux entretiens qu'elle a menés avec des jeunes filles dans le cadre de ses travaux. Carol Gilligan parle également de sa mère, et de la jeune génération d'activistes. Elle explore ce « marché » que les femmes sont encouragées à faire avec la patriarcat, pour obtenir la reconnaissance en échange de la silenciation de leur voix authentique. Elle met en avant, à la fin de l'entretien, l'importance de l'écoute, la plus grande marque de respect, qui peut changer notre vision du monde.➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan Noam

Les interviews d'Inter
Sandrine Kiberlain : "J'ai découvert un filon en faisant rire ma famille."

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 31:20


durée : 00:31:20 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - "Ne fais pas ta Sarah Bernhardt ! ", lui disait sa grand-mère. Sandrine Kiberlain a désobéi à mamie : elle incarne l'actrice au cinéma dans "La divine", de Guillaume Nicloux. Comment les mots "Scoubidou", "Pierre Moscovici" et "poterie" sont-ils ensuite arrivés dans cette conversation ? - invités : Sandrine Kiberlain - Sandrine Kiberlain : Actrice et chanteuse - réalisé par : François AUDOIN

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, le céleri est si peu calorique qu'il va vous coûter plus de calories en faisant l'effort d'en manger que ce qu'il va vous rapporter.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 2:57


Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.

Ça peut vous arriver
L'INTÉGRALE - Elle glisse sur des spaghettis en faisant ses courses, le supermarché ne l'indemnise pas !

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 90:42


En août dernier, alors qu'elle fait ses courses dans une grande surface, Valérie glisse sur des spaghettis éparpillés au sol. Valérie se brise l'humérus, elle est placée en arrêt-maladie. Problème, l'assurance de l'enseigne ne la dédommage pas. Elle est aujourd'hui dans une situation financière très compliquée, car elle ne peut plus travailler de nuit. Chaque mois, Valérie perd plusieurs milliers d'euros. Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 12 décembre 2024.

Choses à Savoir SCIENCES
Comment éviter d'être attaqué par un requin en faisant du surf ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Dec 3, 2024 1:56


Les chercheurs de l'Université de Macquarie, en Australie, ont publié une étude fascinante sur une méthode potentielle pour réduire les attaques de requins blancs sur les humains. Ils ont découvert que des lumières LED spéciales pourraient modifier la façon dont ces grands prédateurs perçoivent leur environnement, les dissuadant ainsi de s'approcher de zones où se trouvent des humains, comme les plages fréquentées. L'idée de base derrière cette recherche repose sur la biologie visuelle des requins blancs. Ces animaux possèdent une vision qui, bien que suffisamment aiguisée pour chasser, n'est pas aussi performante que celle des mammifères comme les humains. Leur capacité à discerner les formes, les contrastes et les couleurs est limitée, ce qui les conduit parfois à confondre des objets ou des silhouettes. C'est cette confusion qui explique, par exemple, pourquoi un requin peut confondre un surfeur avec un phoque, l'une de ses proies favorites. L'étude menée par les scientifiques de Macquarie a consisté à tester si l'utilisation de lumières LED pouvait perturber la perception visuelle des requins, en modifiant leur capacité à identifier correctement les objets. Les chercheurs ont utilisé des technologies LED pour générer des motifs lumineux qui altèrent le contraste des objets dans l'eau, rendant ces objets plus difficiles à distinguer pour les requins. En effet, les requins blancs s'appuient fortement sur le contraste pour repérer leurs proies dans les eaux souvent troubles de l'océan. En manipulant ce contraste grâce à des lumières LED, il est possible de réduire les chances que les requins perçoivent un nageur ou un surfeur comme une proie. Les tests ont montré que les requins étaient moins enclins à s'approcher des objets équipés de ces lumières LED. Cela suggère que cette technologie pourrait être utilisée de manière pratique pour protéger les humains tout en évitant de nuire aux requins. Par exemple, des planches de surf, des combinaisons ou des équipements de plongée pourraient être équipés de LED, créant une barrière de lumière qui dissuaderait les requins sans les blesser. Cette approche non invasive est particulièrement prometteuse, car elle offre une alternative aux méthodes traditionnelles de protection contre les requins, comme les filets ou les appâts, qui peuvent être dommageables pour la faune marine. L'utilisation des LED pourrait permettre une meilleure cohabitation entre les humains et ces prédateurs marins, essentiels à l'équilibre des écosystèmes marins. La recherche continue pour optimiser cette technologie et évaluer son efficacité à plus grande échelle, avec l'espoir de rendre les plages plus sûres tout en protégeant la biodiversité marine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Histoires de Succès
EXTRAIT // Camille Lorente : le standup, un "art que tu apprends en le faisant"

Histoires de Succès

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 1:53


RDV demain avec Camille !L'Insta de CamilleLes liens vers ses shows

Les grands entretiens
Éric Le Sage, pianiste (1/5) : « C'est petit à petit, en en faisant, qu'on s'aperçoit qu'on a du talent »

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 25:10


durée : 00:25:10 - Éric Le Sage, pianiste (1/5) - par : Judith Chaine - Éric Le Sage est notre invité de la semaine ! Pianiste français formé au Conservatoire de Paris, il a suivi l'enseignement de grands noms du piano avant de trouver sa propre voie : la musique de chambre, Schumann, Schubert... Il se confie à Judith Chaine sur l'évolution de son destin musical. - réalisé par : Pierre Willer

Le sept neuf
Fariba Adelkhah : "J'ai survécu en faisant mon métier, en transformant la prison iranienne en objet d'étude"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 9:23


durée : 00:09:23 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Anthropologue et directrice de recherches à Sciences Po, Fariba Adelkhah a été emprisonnée pendant quatre ans à la prison d'Evin, en Iran. Elle relate son expérience dans un livre, "Prisonnière à Téhéran : une ethnologue détenue dans les geôles iraniennes" (ed. du Seuil).

Les interviews d'Inter
Fariba Adelkhah : "J'ai survécu en faisant mon métier, en transformant la prison iranienne en objet d'étude"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 9:23


durée : 00:09:23 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Anthropologue et directrice de recherches à Sciences Po, Fariba Adelkhah a été emprisonnée pendant quatre ans à la prison d'Evin, en Iran. Elle relate son expérience dans un livre, "Prisonnière à Téhéran : une ethnologue détenue dans les geôles iraniennes" (ed. du Seuil).

Lenglet-Co
LE CONSEIL CONSO - Comment préserver la biodiversité en faisant ses courses

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 2:07


Alors qu'a débuté la COP16 en Colombie sur la biodiversité, où 194 pays vont tenter de stopper le déclin des espèces, les consommateurs peuvent eux aussi agir. Ecoutez Le conseil conso avec Virginie Garin du 22 octobre 2024.

RTL Matin
LE CONSEIL CONSO - Comment préserver la biodiversité en faisant ses courses

RTL Matin

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 2:07


Alors qu'a débuté la COP16 en Colombie sur la biodiversité, où 194 pays vont tenter de stopper le déclin des espèces, les consommateurs peuvent eux aussi agir. Ecoutez Le conseil conso avec Virginie Garin du 22 octobre 2024.

La libre antenne
Libre antenne - C'est en faisant diagnostiquer son fils que Sophie a découvert son propre autisme

La libre antenne

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 40:49


Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Les Sondages du matin du Jeudi 19 Septembre : 8% des gens l'ont déjà fait en faisant de l'exercice...

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 8:05


Tous les matins, à 6H10 et 8H40, c'est les Sondages du matin.

Sans Filtre Podcast
Sauver la planète en faisant de l'argent avec David Côté

Sans Filtre Podcast

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 76:34


Cette semaine sur le podcast, on reçoit le dragon entrepreneur en série, David Côté. On jase de la face cachée de l'entrepreneuriat et comment faire de l'environnement une priorité dans son modèle d'affaires.Pour rejoindre notre communauté Patreon: https://www.patreon.com/sansfiltrepodcast Pour commanditer le podcast, pour louer un de nos studios ou pour toutes autres demande, écrivez-nous au: info@studiosf.ca Pour nous suivre: https://www.instagram.com/sansfiltrepodcast Pour nous suivre: https://www.instagram.com/phcantin/ https://www.instagram.com/doumplante/ https://www.facebook.com/Sans-Filtre-Podcast