Un éclairage sur l'économie et les marchés financiers. Podcast hebdomadaire proposé par les Études Économiques de BNP Paribas avec le chef économiste William De Vijlder.
Meilleurs vœux à tous nos abonnés !C'est la période consacrée aux vœux et pour bien démarrer l'année, Hélène Baudchon nous propose un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler l'année 2025 sur le front économique.Quelle trajectoire prendra l'inflation des deux côtés de l'Atlantique ? Quelles sont les prévisions de croissance ? Que devons-nous attendre de la nouvelle présidence de Donald Trump ? Des questions qu'Hélène Baudchon se propose d'aborder en évaluant à quel point 2025 se distinguera de 2024.Le site internet des Études Économiques
Dans ce nouveau podcast, Jean-Luc Proutat analyse les points essentiels à retenir de la COP29 qui vient de se terminer à Bakou.Si celle-ci n'a pas répondu à toutes les attentes, elle a pourtant atteint l'un de ses principaux objectifs, qui était de redéfinir les règles régissant le marché d'échanges de crédits-carbone.Pour aller plus loin :Jean-Luc Proutat - 27/11/2024 - À Bakou, une COP qui ne change pas la donne, mais qui ne compte pas pour rienLe site internet des Études Économiques
Dans cet Audiobrief Stéphane Colliac discute du travail indépendant en France. Celui-ci se développe de nouveau depuis près de 20 ans, notamment dans les services à la personne, mais également dans les services aux entreprises. Dans une France qui a créé près de 420000 emplois par an sur les 5 dernières années, l'emploi indépendant a ainsi représenté près d'une création d'emploi sur 5.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Dans cet Audiobrief Guillaume Derrien discute des évolutions récentes de la balance commerciale de l'union européenne. Celle-ci est repassée en excédent en 2023. Malgré la montée en gamme de la Chine dans des secteurs à plus haute valeur ajoutée, l'excédent commercial dans les industries traditionnellement porteurs (industries pharmaceutiques, automobile) se maintient à des niveaux historiquement élevés.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Dans cet audiobrief, Stéphane Colliac nous explique les raisons du déficit de la balance commerciale de la France pour l'année 2023. Outre un déficit lié aux importations d'hydrocarbures et un déficit structurel reflétant la désindustrialisation du pays, il est aussi lié à l'investissement de la France dans les besoins nés la transition écologique et digitale et à l'électrification de l'automobile.Site des Études Éeconomiques de BNP Paribas
Dans ce troisième et dernier podcast consacré à la transition écologique Jean-Luc Proutat discute de son financement. De quel type de dépenses parle-t-on ? Dans quel secteur l'effort financier sera le plus important ? Comment mobiliser cet argent au niveau des États et des financements privés ?Site des Études Économiques de BNP ParibasConseil de lecture :AIE (2021) Net Zero by 2050. A Roadmap for the Global Energy Sector (October)Net Zero by 2050 – Analysis - IEAAIE (2023) Scaling up Private Finance for Clean Energy in Emerging and Developing Economies (June) . Scaling Up Private Finance for Clean Energy in Emerging and Developing Economies – Analysis - IEAProutat J.L. (2023) Neutralité climatique : gare à une transition à deux vitesses ! (Octobre). Neutralité climatique : gare à une transition à deux vitesses ! (bnpparibas.com)Proutat J.L (2023) Neutralité climatique : la course est lancée (Août). Neutralité climatique : la course est lancée (bnpparibas.com) Crédit son :Extrait du discours d'Antonio Guterres à la Cop 28 aux Émirats Arabe Unis, le 11 décembre 2023. #LIVE COP28 | António Guterres, Secretary-General of the United Nations - 11 December 2023 (youtube.com)Extrait du discours du Roi d'Angleterre Charles III à la cérémonie d'ouverture de la Cop 28 aux Émirats Arabe Unis, le 1er décembre 2023. #COP28 World Climate Action Summit Opening | United Nations Climate Change Conference (youtube.com)Extrait du discours du président Emmanuel Marcon à la cérémonie d'ouverture de la Cop 28 aux Émirats Arabe Unis, le 1er décembre 2023. Discours du Président Emmanuel Macron à la COP28 de Dubaï. (youtube.com)
Dans ce nouvel épisode d'En Eco dans le Texte, Laurent Quignon, Responsable de l'équipe Économie bancaire de BNP Paribas se penche sur le projet de l'euro numérique. En effet, depuis le rapport que la BCE a publié en octobre 2020, il y donc plus un peu plus de trois ans, sur l'opportunité de créer une monnaie numérique de banque centrale dans la zone euro, l'euro numérique revient régulièrement sur le devant de la scène. Où en est donc ce projet concrètement ?Retrouvez l'ensemble de nos publications traitant de l'actualité économique sur notre site web.
Dans ce nouvel AudioBrief, Laurent Quignon, Responsable de l'équipe Économie bancaire, revient sur le lien entre liquidité et solvabilité bancaires.Retrouvez l'ensemble de nos publications traitant de l'actualité économique : Site des Études Économiques de BNP Paribas
Alors que les conséquences du changement climatique s'aggravent et que l'impératif de sortie des énergies fossiles se fait de plus en plus pressant, Jean-Luc Proutat discute du développement des technologies vertes, chemin devenu incontournable pour parvenir à la neutralité climatique.Site des Études Économiques de BNP ParibasConseil de lecture :Jean-Luc Proutat, Eco Conjoncture 29/08/2023 : Neutralité climatique : la course est lancéeCrédit son :Extrait de la conférence de presse d'Antonio Guterres du 20 mars 2023, sur le rapport de synthèse du GIEC.Extrait de la vidéo What is climate change? IPCC Working Group III's Scientist Olivier Geden explains: How can we remove Greenhouse emissions ? What's the différence between #NetZero & Zero emissions?Extrait de la conférence de presse d'Emmanuel Macron du 5 septembre 2022, à la suite de la visioconférence avec Olaf Scholz, Chancelier d'Allemagne.
Dans ce nouveau podcast consacré à la lutte des banques centrales contre l'inflation, Andrew Craig, co-responsable du Investments Insight Center de BNP Paribas Asset Management, échange avec William De Vijlder, chef économiste du groupe BNP Paribas. Les banques centrales ont pratiqué ces derniers trimestres une politique de resserrement monétaire pour lutter contre les poussées inflationnistes, alors qu'aujourd'hui on distingue une baisse de l'inflation, peut-on dire qu'elles ont achevé leur mission ?Site internet des Études Économiques
Avec un « pacte vert » qui a désormais force de loi, l'Europe s'engage sur la voie de la neutralité climatique à horizon 2050. Dans ce podcast, Jean- Luc Proutat, en charge des projections économiques ainsi que des questions relatives à l'énergie et au climat, analyse le chemin parcouru par les Vingt-Sept en matière de décarbonation, et ce qu'il reste à faire.Site des Études Économiques de BNP ParibasConseil de lecture :Le pacte vert européen, sur le site internet du conseil de l'Europe : Pacte vert pour l'Europe - Consilium (europa.eu)France Stratégie, « Les incidences économiques de l'action pour le climat », 22/05/2023 : Les incidences économiques de l'action pour le climat | France Stratégie (strategie.gouv.fr)Jean -Luc Proutat, Graphique de la semaine, 14/06/2023 : Transition écologique : ce qu'il en coûte (bnpparibas.com)Crédits son :Extrait de la déclaration du président Charles Michel, 22/04/2021 :"Si nous voulons être en paix avec la nature, il nous faut chasser le carbone de notre modèle économique", déclare le président Charles Michel - Consilium (europa.eu)Windfarm turbine walkbye : Andy Gardner Freesound - "windfarm turbine walkbye" by Andy_GardnerTraffic bangkok : https://sound-effects.bbcrewind.co.uk/search?q=07070197
Dans ce troisième et dernier épisode de la série dédiée à la productivité du travail en Espagne sont présentés des signes d'encouragement d'un redressement de la productivité espagnol, notamment grâce à un plan de relance national (2021-2026) qui va dans le sens de la stratégie España 2050, consistant à rehausser les investissements de pointe.
Dans ce second épisode de la série consacrée à la productivité du travail en Espagne, Hélène Baudchon et Guillaume Derrière discutent des trois principaux facteurs permettant d'expliquer la faiblesse de la productivité espagnole.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Dans cette série de trois podcasts « Focus sur la productivité du travail en Espagne » Hélène Baudchon, chef économiste adjoint et en charge de l'équipe OCDE, au département des études économiques de BNP Paribas et Guillaume Derrien, senior économiste au sein de la même équipe, discutent de la productivité qui constitue une faiblesse endémique du modèle espagnol. Ce premier épisode passe en revue les grandes tendances de l'évolution de la productivité en Espagne par rapport à ses voisins européens au cours des 25 dernières années.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Dans ce nouvel AudioBrief, Guillaume Derrien, économiste de l'équipe OCDE, revient sur la relation étroite qui existe entre la croissance mondiale et l'évolution du commerce international.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Dans ce troisième et dernier épisode consacré au marché de l'électricité, nos deux économistes se penchent sur la crise énergétique survenue en 2022 et les pistes de réformes proposées par la Commission européenne.
Ce deuxième numéro s'intéresse aux déterminants et aux conséquences de la fixation des prix de l'électricité. Quelles sont les spécificités du marché, comment les producteurs amortissent leur coûts de production ? Hélène Baudchon, Responsable de l'équipe OCDE et Felix Berte, économiste dressent dans ce podcast un panorama du marché de l'électricité.
Dans le premier épisode de cette série de trois podcasts consacrée au marché de l'électricité, Hélène Baudchon, Responsable de l'équipe OCDE, et Félix Berte, économiste, décryptent le fonctionnement du marché de l'électricité, un marché aujourd'hui sous le feu des projecteurs avec la flambée des factures énergétiques pour les ménages et les entreprises.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Nous venons de traverser une période très chaotique, en effet les trois dernières années ont été marquées tout d'abord par la pandémie de Covid-19 en 2020 — et le choc récessif massif qu'elle a provoqué — puis par le rebond économique de 2021 qui a surpris par sa vigueur, et enfin par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le choc inflationniste et la crise énergétique en 2022. De quel bois l'année 2023 sera-t-elle faite ? À quoi peut-on et à quoi doit-on s'attendre ? Hélène Baudchon, responsable de l'équipe OCDE nous répond.Site des Études Économiques de BNP Paribas
Les chocs successifs que nous vivons pourraient laisser penser que la stagflation est inéluctable. En effet, ces chocs vont soit créer de l'inflation soit peser sur la demande. Par exemple, l'incertitude géopolitique que nous vivons pèse sur la demande mais ne va pas créer d'inflation. En revanche, le choc sur les matières premières à la suite de l'invasion de l'Ukraine ou encore la disruption de l'offre que nous vivons toujours sont des facteurs qui pèsent sur la croissance tout en créant plus d'inflation. Le point avec Hélène Baudchon et William De Vijlder.
La stagflation est-elle de retour ? Dans cette série de podcasts, William De Vijlder, Directeur de la Recherche Economique de BNP Paribas et Hélène Baudchon, Responsable de l'équipe OCDE, évoquent la question de la stagflation, terme repéré de plus en plus fréquemment dans les médias ces derniers mois.
La convergence de plusieurs facteurs de tension – crise sanitaire, guerre en Ukraine, tensions sur les chaînes d'approvisionnement – conduit aujourd'hui à parler de plus en plus de stagflation. Le terme est la contraction de « stag » pour stagnation de l'activité et « flation » pour inflation. Hélène Baudchon, Responsable de l'équipe OCDE des Études Économiques de BNP Paribas et William De Vijlder, Chief economist proposent une série de trois podcasts consacrée à ce phénomène qui inquiète.
Dans ce troisième et dernier épisode consacré à la zombification des économies, nos deux économistes Guillaume Derrien et Hélène Baudchon passent plus spécifiquement en revue les conséquences possibles de la crise de la Covid-19 Pourquoi fait-elle craindre une hausse du nombre des entreprises zombies ? À quel point faut-il s’inquiéter ? Quelles sont les solutions ? Les réponses dans la dernière partie de cette série de podcasts.
Dans ce deuxième épisode consacré à la zombification des économies, Hélène Baudchon et Guillaume Derrien font le point sur les causes et les conséquences de ce phénomène (baisse des taux d’intérêt, difficultés du système bancaire, manque de croissance et d’investissement, niveau d’efficacité du système de résolution des faillites).
Dans ce premier épisode, Hélène Baudchon et Guillaume Derrien rappellent les critères qui définissent une entreprise zombie. La diversité des définitions est à la fois instructive et synonyme de flou : le phénomène est difficile à mesurer. Un tour d’horizon de la proportion de ces entreprises zombies dans les quatre plus grands pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie et Espagne) est également effectué.
Dans ce troisième et dernier épisode, Hélène Baudchon passe en revue les déterminants de la consommation des ménages autres que le pouvoir d’achat. Elle abordera les effets du chômage et de l’épargne de précaution, de la politique budgétaire, de la confiance, des taux d’intérêt et des effets de richesse sur la consommation.
La consommation des ménages ne réagit pas immédiatement et intégralement à un surcroît de pouvoir d’achat. C’est, en partie, pour cette raison que la hausse de la consommation des ménages en 2019 n’a pas été aussi importante que les gains de pouvoir d’achat cette année-là.Dans ce deuxième épisode, Hélène Baudchon abordera différents éléments d’explication de cette performance en demi-teinte de la consommation des ménages en 2019 en mettant notamment l’accent sur le rôle des gains de pouvoir d’achat.
Dans ce premier épisode, nous remettons en perspective l’importance du rebond de la consommation des ménages en 2019. Au travers d’éléments descriptifs de la consommation des ménages, de ses rythmes de progression, historiques et récents, et de l’évolution de sa composition au cours du temps, Hélène Baudchon dresse un tableau de bord permettant de comprendre son rôle de moteur. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’année 2019, pour mieux cerner l’ampleur du rebond de la consommation cette année-là, à quel point il est fort et/ou faible.
Dans ce dernier épisode, William De Vijlder analyse la réponse des Etats européens à la crisegénérée par la pandémie. Comment relancer et maintenir la croissance économique tout endéveloppant une politique environnementale répondant aux enjeux du changementclimatique ? A cet égard, le plan « Next Generation UE » lancé récemment par la Commissioneuropéenne sera évoqué.
François Doux et William De Vijlder évoqueront, dans ce deuxième épisode, les changementsprofonds opérés par la pandémie sur la société. Le virus a placé la santé au cœur despréoccupations des populations, suscitant un regain d’intérêt pour les questionsenvironnementales. William De Vijlder nous explique pourquoi ces changements dans lescomportements et les mentalités pourraient être pérennes.
Dans le premier épisode de cette série de podcasts, William De Vijlder et François Douxs’appuient sur le concept d’externalité pour montrer comment le confinement, en limitantconsidérablement les activités humaines et économiques, a agi sur l’environnement. Ils nouséclairent également sur le concept de « cygne vert » incarnant le risque que fait peser lepéril environnemental sur l’économie.
William De Vijlder s’intéresse aux aspects psychologiques à l’œuvre dans l’inflation dans ce dernier épisode. Nous verrons qu’inflation, perception de l’inflation et anticipations inflationnistes sont des notions très différentes. William De Vijlder confronte également prix relatifs et prix absolus et montre comment la pandémie de Covid-19 a affecté les prix et la nature de la demande. Enfin, il s’interroge sur l’impact que pourrait avoir la pandémie sur la politique monétaire des banques centrales dans les années à venir.
Dans ce deuxième épisode, William De Vijlder s’intéresse à l’économie réelle pour traquer les facteurs pouvant générer de l’inflation. Nous apprenons à différencier inflation globale et inflation sous-jacente (core inflation). L’inflation sous-jacente, soumise aux tensions liées au marché du travail et au marché des biens et services, mais aussi aux anticipations inflationnistes, peut-elle causer l’accélération de l’inflation dans le contexte actuel ? William De Vijlder examinera également la question du choc d’offre et de la perturbation des chaînes de valeur globale provoqués par la pandémie. Nous verrons comment la modification de ces chaînes de valeur pourrait produire de l’inflation.
Dans ce premier épisode, William De Vijlder nous révèle que la crainte d’une augmentation de l’inflation est actuellement la préoccupation première de ses interlocuteurs. Pour contrer les effets négatifs de la pandémie sur l’économie, les banques centrales ont assoupli leur politique monétaire, augmentant la taille de leur bilan et injectant massivement des liquidités dans le système. Pour les tenants du monétarisme (« École de Chicago », dont Milton Friedman est le fondateur), cette augmentation de la masse monétaire est à l’origine même de l’inflation. Cette théorie se vérifiera-t-elle dans le contexte économique actuel ?
Face à la pandémie, les États ont été en première ligne pour mettre en place un cadre sanitaire et limiter les impacts à l’économie provoqués par le confinement. Dans ce dernier épisode, William De Vijlder montre comment l’État reste « le bilan en dernier ressort » en cas de crise économique. Il fera également un point sur la situation économique actuelle des États en analysant les ressorts du rapport Dette/PIB.
Les banques centrales ont joué un rôle clé pour soutenir l’économie au cours de la récession induite par la pandémie. Pour assurer ce rôle, elles ont accru la taille de leur bilan. William De Vijlder nous explique les mécanismes régissant l’accroissement de ce bilan. Y a-t-il une limite à cette expansion ? Il nous éclairera également sur la notion de financement monétaire direct.
Ce deuxième épisode est consacré aux sociétés non financières. En plus d’avoir un impact considérable sur leurs actifs à court terme (trésorerie…) et à long terme (nécessité de revoir leur structure pour s’adapter à de nouveaux modes de fonctionnement), la crise du Covid-19 a contraint les entreprises à lourdement s’endetter. Face à cet endettement, quelles vont être leurs priorités : réduire leur dette ou investir ?
Dans ce premier épisode, William De Vijlder s’intéresse au capital des ménages en mettant en balance leur actif et leur passif. Nous verrons aussi comment la notion de perte du capital humain s’impose comme primordiale dans un environnement économique bouleversé (détérioration du marché du travail…).
Dans le troisième épisode, William De Vijlder montre que la politique monétaire accommodante mise en œuvre par les banques centrales pour maîtriser l’inflation pourrait avoir des conséquences négatives sur le long terme, menaçant croissance et stabilité financière. Face à une crise, les banques centrales n’auraient, en outre, guère de marge de manœuvre pour intervenir, ayant épuisé leurs moyens d’action en poursuivant leur objectif de maintien de l’inflation.
La question d’un équilibre entre inflation et stabilité financière alimente les débats depuis des décennies. Dans ce second épisode, William De Vijlder montre comment, pour les banques centrales, l’objectif d’inflation prime sur la stabilité financière. A travers quelques exemples, il nous montre comment les banques centrales, confrontées à un possible risque d’instabilité souvent causée par les turbulences des marchés financiers, choisissent de maintenir leur cap.
Dans cet épisode, nous verrons que les banques centrales ne partagent pas toujours les mêmes objectifs. Si la priorité de la BCE est d’atteindre son objectif d’inflation, la Fed cible à la fois l’inflation et le plein emploi. L’examen de ces questions suscite quelques interrogations : comment l’inflation ou le plein emploi se mesurent-ils ? Comment les banques centrales définissent-elles leur cible ? Et quels leviers peuvent-elles actionner pour atteindre les objectifs fixés ? Nous verrons également que les banques centrales doivent composer avec un environnement économique en constante évolution.
Dans ce dernier épisode, Frédérique Cerisier essaie d’évaluer les marges de manœuvre dont disposent les pays de l’UE. Elle passe en revue la situation actuelle des finances publiques de la zone euro avant d’évoquer l’impact de la chute des taux d’intérêt sur la soutenabilité des finances publiques. Enfin, elle conclut cette série de podcasts sur l’opportunité de renouer avec des politiques budgétaires expansionnistes en en rappelant les risques auxquels peuvent être confrontés les gouvernements et en mettant en avant les perspectives pour une meilleure coordination des politiques européennes.
Le cadre budgétaire européen s’est fortement complexifié au cours des dix dernières années. Dans ce deuxième épisode, Frédérique Cerisier nous en rappelle les grandes lignes, et s’interroge sur son orientation et son efficacité. Le futur instrument budgétaire de la zone euro n’en comble sans doute pas les lacunes.
Après plusieurs années d’ajustement, l’Europe et plus particulièrement la zone euro s’interroge sur l’opportunité de renouer avec des politiques budgétaires expansionnistes. Dans ce premier épisode, Frédérique Cerisier énumère les raisons qui pourraient justifier ce retour. Limiter le risque de récession, sortir d’un régime de faible inflation ou encore saisir une opportunité historique grâce au faible taux d’intérêts comptent parmi ces raisons.
Dans ce dernier épisode, Hélène Baudchon passe en revue les différents facteurs explicatifs du phénomène de polarisation de l’emploi. Trois grandes familles d’explications existent : le progrès technique, la mondialisation et le rôle des institutions et des mutations économiques. Le progrès technique apparaît, dans la plupart des études, comme le facteur dominant. Un bref exercice de prospective vient conclure cette série de podcasts autour de la question de l’accentuation ou de l’atténuation de la polarisation.
Le phénomène de polarisation de l’emploi fait l’objet d’une attention croissante depuis une quinzaine d’années. Dans ce deuxième épisode, Hélène Baudchon explique ce qui se cache derrière ce terme technique, à savoir une déformation de la structure de l’emploi en faveur des emplois situés en bas et en haut de l’échelle des qualifications et des salaires associés et en défaveur des emplois intermédiaires. Elle récapitule aussi les résultats des études empiriques. S’agissant de la France, la polarisation ressort de manière plus ou moins marquée. Elle évoque, pour finir, les raisons de l’intérêt porté à ce phénomène.
Le marché du travail français est plus connu pour ses dysfonctionnements que pour son bon fonctionnement. Dans ce premier épisode, Hélène Baudchon – Économiste OCDE aux Études Économiques de BNP Paribas – rappelle en quoi l’image globale du marché du travail français n’est pas très bonne. Elle souligne aussi la longue liste de réformes engagées, hier et aujourd’hui, pour améliorer la situation, qui ont notamment pour fil conducteur d’enrichir le contenu en emplois de la croissance. Elle fait valoir, pour finir, le dynamisme actuel de l’emploi et les signes d’une amélioration en profondeur du marché du travail.
Dans ce troisième et dernier épisode, nous verrons avec William De Vijlder comment les taux négatifs peuvent impacter défavorablement les revenus financiers et notamment le capital constitué en vue de la retraite. D’autres questions se posent : ces taux négatifs entraînent-ils une hausse du taux d’épargne des ménages et cette hausse sera-t-elle durable ? Dans quelle mesure cela peut-il affecter la politique monétaire ?
Quel est l’impact des taux négatifs sur les ménages et sur leur épargne ? Dans ce deuxième épisode, William De Vijlder nous montrera toute la complexité d’une réponse à cette question. Elle requiert, en effet, la prise en compte de différents facteurs, tels que l’hétérogénéité des ménages et la composition de leur patrimoine (actif et passif).
Dans cette série de podcasts, William De Vijlder analyse les conséquences que les taux négatifs actuellement pratiqués dans certains pays de la zone euro, pourraient avoir sur l’épargne. Dans le premier volet, il examinera les causes de ces taux négatifs et révélera en quoi ils peuvent engendrer un « paradoxe de l’épargne ». Quels sont les tenants de cette théorie économique et en quoi un environnement de taux négatifs peut-il favoriser l’émergence de ce paradoxe ?
Dans ce dernier épisode, William De Vijlder examine la position qu’adoptent actuellement la BRI (Banque des règlements internationaux), la BCE (Banque Centrale Européenne), la Fed (Réserve Fédérale) et la Banque du Japon en matière de stabilité financière. Dans le contexte actuel de taux bas dont on peut s’interroger sur les effets à long terme, William De Vijlder s’intéressera tout particulièrement à la Banque du Japon. Quelles sont les conséquences sur l’économie japonaise de la politique de taux-plancher qu’elle pratique depuis 20 ans ?