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durée : 00:02:13 - Le brief éco - Le commerce extérieur agricole français s'effondre en 2025, avec un excédent presque réduit à zéro, une première depuis près de 50 ans, selon les chiffres mis en lumière par l'Observatoire des exportations alimentaires françaises. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La prochaine saison d'exportation des oranges égyptiennes se prépare, elle débutera d'ici à quelques semaines, mais elle inquiète déjà certains acteurs de la filière. L'Égypte est le premier exportateur mondial d'oranges fraîches, mais fait face à des défis de plus en plus nombreux. Parmi les défis qui se posent depuis longtemps et qui restent d'actualité, il y a la production d'oranges de meilleure qualité. La majorité des fruits égyptiens sont encore trop petits et ont tendance à reverdir en fin de saison quand la chaleur devient trop forte dans les vergers. Le climat est une des limitations pour la production égyptienne. D'autres défis sont plus récents, comme la reconquête du marché asiatique, qui a périclité suite à la baisse du trafic maritime sur le canal de Suez, ou encore le développement de l'industrie du jus dans le pays. Le marché mondial a offert des prix très rémunérateurs ces deux dernières années, qui ont grimpé à partir de fin 2022 jusqu'à 7 000 dollars la tonne à l'automne 2024. Les entrepreneurs égyptiens ont saisi l'opportunité et doublé les capacités de transformation du pays, pour atteindre 600 000 tonnes en 2024/2025. De nouvelles usines devraient encore ouvrir en 2026. Il y a désormais une véritable compétition interne, entre le secteur du frais et celui du jus qui est à la recherche de volumes à traiter et qui continue à payer un prix intéressant même s'il a été divisé par deux par rapport à son pic. Cette compétition va obliger le pays, historiquement numéro 1 mondial de l'orange fraîche, à réguler son marché. « L'Égypte est aujourd'hui à la croisée des chemins » résume Éric Imbert chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Concurrence sud-africaine très limitée L'Afrique du Sud qui a vu ses exportations aux États-Unis baisser en raison des droits de douane, pourrait-elle faire de l'ombre à l'Égypte ? C'est ce qu'estiment des exportateurs égyptiens. Mais les ventes sud-africaines vers les États-Unis ont simplement baissé, et surtout, elles ne représentent en moyenne que 50 000 tonnes, un volume relativement marginal. L'autre élément essentiel, c'est que la production d'Égypte arrive entre janvier et mai, alors que les oranges sud-africaines sont disponibles, en Europe, entre juillet et octobre. « L'Afrique du Sud n'a pas gêné et ne devrait pas gêner la commercialisation future des oranges d'Égypte » estime l'expert du Cirad. Si les Égyptiens ont moins exporté cette année vers l'Europe - 425 000 tonnes contre 573 000 tonnes en 2023/2024 - c'est avant tout qu'ils ont moins produit par rapport à l'année d'avant, qui était une année exceptionnelle, que leurs fruits manquent toujours de compétitivité et que l'attractivité du jus reste toujours très forte. Une année record pour l'Afrique du Sud Si les Égyptiens ont peur de voir le marché se rétrécir, c'est qu'il y a eu, dans les faits, beaucoup d'oranges sud-africaines sur le marché. L'Afrique du Sud a fait en 2025 ses meilleurs chiffres. Le pays a exporté, entre juin et octobre, 95 millions de colis de 15 kilos d'oranges fraîches, un record rendu possible grâce à la production des nouveaux vergers qui ont vu le jour ces dernières années sur 5 000 ha. Une partie de ces volumes sont arrivés en Europe : l'Afrique du Sud a profité de la moindre production espagnole pour prendre des parts de marché, sans pour autant prendre la place de l'Égypte. La saison qui va démarrer offre même des opportunités. La récolte espagnole s'annonce toute petite, et ne pourra pas être comblée par le Maroc, « le marché européen s'annonce donc très ouvert pour l'Égypte » selon Éric Imbert. À lire aussiCrise en mer Rouge: l'orange égyptienne privée de ses débouchés asiatiques
Les exportations wallonnes se portent très bien. Sur les six premiers mois de l'année, elles ont progressé de façon spectaculaire, en particulier aux États-Unis grâce au secteur pharmaceutique. Ainsi, la région du sud du pays fait mieux que la Flandre, dont les ventes à l'étranger reculent. Mais deux autres destinations surprennent. Parti d'un concept de microbrasserie, le Brussels Beer Project se déploie à nouveau. De nouvelles installations à Anderlecht vont lui permettre d'augmenter ses capacités de production de 40%. L'entreprise sera capable de sortir jusqu'à dix millions de bouteilles par an. Les grandes manœuvres de fusions et acquisitions se poursuivent dans le secteur bancaire européen. Le bancassureur belge Argenta envisage, en effet, le rachat de la banque néerlandaise NIBC. Cependant, il n'est pas le seul sur les rangs. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Alors que le gouvernement australien prévoit l'interdiction des exportations par bateau de moutons vivants et que le Soudan s'enfonce dans la guerre, la Somalie profite du vide pour augmenter encore ses exportations de bétail, en direction des pays du Golfe. Les exportations de moutons et, dans une moindre mesure, de chèvres ont toujours été au cœur de l'économie somalienne. Un poids qui ne cesse de se renforcer : d'après le Bureau national des statistiques du gouvernement de la République fédérale de Somalie, les exportations de bétail du pays représentaient un peu plus de 310 millions de dollars en 2018, 520 millions en 2021 et 970 millions de dollars en 2024. Autrement dit, les exportations de bétail ont plus que triplé en six ans, à tel point qu'en valeur, elles représentent aujourd'hui plus du quart des exportations de la Somalie. Une demande venue du Golfe toujours plus forte Une situation qui s'explique en partie par la fragile stabilisation du pays après des décennies de conflit, mais pas seulement. D'abord, la demande venue notamment des pays du Golfe est toujours plus forte. En 2023, à elle seule, l'Arabie saoudite a importé près de 10 millions de moutons vivants. Si on y ajoute le bétail importé par la Jordanie et les autres monarchies du golfe Persique, on arrive à plus de 14 millions de têtes importées chaque année. Ensuite, les moutons somaliens ont moins de concurrents. Même si les exportations de moutons venues du Soudan ne se sont pas effondrées autant qu'on pouvait le craindre malgré deux ans de guerre civile, le pays a perdu des parts de marché. L'état des infrastructures et de la flotte soudanaise joue aussi en sa défaveur. En 2022, un bateau a coulé en mer Rouge, entraînant la perte de plus de 15 000 moutons, une cargaison d'une valeur de 4 millions de dollars. La Nouvelle-Zélande et l'Australie mettent fin au transport d'animaux en mer La concurrence plus lointaine se fait aussi plus rare. Emboîtant le pas à la Nouvelle-Zélande, l'Australie a récemment décidé au nom du bien-être animal de mettre fin au transport maritime d'animaux vivants à compter de 2028, entraînant dès aujourd'hui une forte diminution des exportations de moutons. Comme le souligne Bloomberg, les exportations de bétail somalien pourraient donc dépasser pour la première fois cette année le milliard de dollars.
Écoutez l'analyste économique Michèle Boisvert se pencher les aspects économiques du discours de Mark Carney.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Il y a tout juste une semaine, le 16 octobre, la République démocratique du Congo levait l'interdiction d'exporter du cobalt issu de ses mines. Une interdiction désormais remplacée par un système de quotas, lequel a d'ores et déjà un effet sur les marchés. Tout a commencé en février 2025, lorsque Kinshasa a suspendu les exportations de cobalt. Pour le marché mondial, c'était un coup de tonnerre, car la RDC représente les trois quarts de la production mondiale de ce métal, utilisé dans l'aéronautique, mais surtout dans les batteries. Cette interdiction a été levée il y a une semaine, le 16 octobre, mais remplacée par un système de quotas. Un peu plus de 18 000 tonnes exportées cette année, 96 000 par an pour 2026 et 2027 ; c'est moitié moins qu'en 2024. « On est à la limite du tolérable » Avec cette mesure, Kinshasa entendait, entre autres, faire remonter les prix. Pour le moment, c'est chose faite : en début d'année, le cobalt était tombé à 21 000 dollars la tonne, au plus bas depuis dix ans. Le prix a depuis doublé à près de 44 000 dollars la tonne. Et cela pourrait aller plus loin. « Je m'attends à ce que les prix atteignent un pic à la fin de l'année, ou au début de l'année prochaine », estime Thomas Matthews, analyste chez CRU. Pour lui, cette politique des quotas va « soutenir les prix au moins jusqu'en 2027 ». Ces quotas sont donc en train de réorganiser le marché. Mais pas forcément à l'avantage de Kinshasa. « On est à la limite du tolérable », a déclaré il y a quelques jours le directeur commercial de CMOC, géant chinois de l'extraction minière, qui prévient : les entreprises risquent d'être forcées de trouver des alternatives au cobalt si les prix ne retombent pas. Risque de contrebande La Chine, premier client du cobalt congolais, émet donc un avertissement. Mais un avertissement à relativiser pour Raphaël Danino-Perraud, chercheur associé à l'IFRI : « Il y a quatre ans, les prix étaient plus hauts, et ils ne disaient pas que c'était inacceptable. » Cela fait plusieurs années que ce métal est peu à peu remplacé dans les batteries. Pour Thomas Matthews, il est « probable » que les mesures prises par la RDC ne parviennent pas à ralentir ce phénomène. Autre risque : celui de la contrebande. Des prix élevés et une politique stricte de quotas pourraient favoriser le commerce informel. « Ça n'est pas impossible », estime Raphaël Danino-Perraud. Alors, comment l'éviter ? Pour lui, favoriser la transformation locale « encouragera la formalisation de l'activité informelle ». Côté congolais, l'Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales et stratégiques du pays (ARECOMS) a mis en garde. Elle se réserve le droit d'exclure du système de quotas « toute entreprise ne respectant pas les lois et règlements en vigueur ». À lire aussiRDC: les exportations de cobalt reprennent après cinq mois d'interruption
Au Kenya, les exportations d'avocats suspendues à partir d'aujourd'hui. L'AFA, l'Autorité pour l'agriculture et la nourriture, a pris cette décision il y a dix jours. L'objectif : protéger la qualité de l'avocat kényan sur le marché mondial, en évitant la commercialisation de fruits immatures. La décision de l'Autorité pour l'agriculture et la nourriture fait suite à une étude menée sur l'ensemble du pays. « Les volumes de fruits mûrs sont insuffisants pour justifier le transport maritime », explique dans un communiqué le Dr Bruno Linyiru, directeur général de l'AFA. À partir d'aujourd'hui, il est donc interdit d'exporter par bateau des avocats kényans. Cette mesure concerne également les producteurs d'huile. Certaines espèces, comme les avocats Hass, Pinkerton, Jumbo ou encore Fuerte, disposent d'une dérogation très limitée qui en autorise le transport par voie aérienne. L'AFA espère ainsi empêcher des récoltes précoces qui ont deux conséquences négatives : d'abord elles perturbent les cycles de culture, ensuite elles dégradent la valeur de l'avocat kényan sur le marché mondial, qui a parfois la réputation d'être un fruit immature, et de mauvaise qualité. À écouter aussiL'avocat kényan en mauvaise posture face à la vague péruvienne Contestation des producteurs Cette mesure est très contestée par les producteurs d'avocats, qui sont souvent de petits fermiers. Dans le comté de Nyandarua, dans la vallée du Rift, un collectif de producteurs a fait appel de la décision de l'AFA. « Les avocats n'arrivent pas tous à maturité au même moment de l'année, dans toutes les régions productrices, explique Samuel Githaka, directeur de l'Agriculture pour le comté. Les nôtres sont déjà mûrs et ne peuvent plus être exportés. Nous allons perdre beaucoup d'argent », déplore-t-il. Les producteurs de Nyandarua demandent à l'AFA de mettre en place un système de régulation par zones de production. « Sur le principe, la suspension des exportations est cohérente, ajoute un professionnel du secteur de l'huile. Mais on ne peut pas réguler un commerce global avec seulement dix jours de délai. Certains engagements ont déjà été pris, et des contrats ne pourront pas être honorés », poursuit-il en rappelant que certains de ces contrats ont bénéficié d'avances sur marchandises. Le Kenya est aujourd'hui un acteur majeur du secteur de l'avocat dans le monde. Sixième producteur mondial du fruit, il est devenu le deuxième fournisseur d'huile après le Mexique.
La hausse des droits de douane, actée par Donald Trump, n'empêche pas la Chine d'exporter sur le sol américain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La hausse des droits de douane, actée par Donald Trump, n'empêche pas la Chine d'exporter sur le sol américain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sous l'effet de la guerre commerciale menée par Donald Trump, Pékin réoriente ses exportations. Si les flux vers les États-Unis s'effondrent, l'Europe, l'Asie et même l'Afrique deviennent des débouchés privilégiés. Les chiffres d'août 2025 confirment un tournant pour la deuxième économie mondiale. Si les exportations chinoises progressent encore par rapport à l'été 2024, leur croissance ralentit fortement. Surtout, les ventes vers les États-Unis se contractent brutalement : -12% en un mois, soit environ 5 milliards de dollars en moins. En cause, les surtaxes de 30% imposées par Washington sur l'ensemble des produits chinois. Mais Pékin ne se contente pas d'encaisser le choc. La Chine redéploie sa production vers d'autres marchés. L'Europe en première ligne du redéploiement Le continent européen s'impose comme la principale alternative pour les exportateurs chinois. Au premier semestre 2025, il a absorbé 16% des exportations chinoises, une proportion en hausse constante. Tous les secteurs sont concernés : électronique, chimie, textile, jouets, pharmaceutique, acier et surtout automobile électrique. Si certains y voient une opportunité — prix plus compétitifs et accès à des innovations technologiques — d'autres redoutent un « nouveau choc chinois » entraînant une désindustrialisation accélérée. L'Asie et l'Afrique, nouveaux relais de croissance La stratégie dite du « China+1 » illustre cette diversification. Pékin maintient sa base industrielle tout en s'appuyant sur ses voisins de l'Asean (+22% d'exportations vers la région) pour la production et la réexportation, du Vietnam à la Thaïlande. L'Asie centrale bénéficie également des Nouvelles Routes de la Soie, tandis que l'Inde et l'Afrique voient affluer des produits chinois. Pour accompagner ce basculement, la Chine a ouvert 117 nouvelles lignes de fret aérien au premier semestre. Derrière cette intensification logistique, une stratégie claire : compenser le recul du marché américain, renforcer son influence régionale et rappeler qu'elle reste un acteur incontournable du commerce mondial.
À quel point les pays sont-ils dépendants de leurs matières premières ? Et certains arrivent-ils à se diversifier pour être moins vulnérables ? Un rapport intitulé « State of Commodity Dependence 2025 » publié cet été par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) passe en revue le degré de dépendance de chaque État. Selon la définition choisie par l'ONU, une économie est considérée comme dépendante aux matières premières quand plus de 60% de ses exportations repose sur des produits non transformés, qu'il s'agisse de pétrole, coton ou de cuivre. Le premier enseignement du rapport « State of Commodity Dependence 2025 » est qu'entre 2014 et 2023 - la période étudiée -, le nombre de pays qui y restent dépendants n'a guère évolué, soit 103 contre 106. Cette dépendance reste même supérieure à 80% pour un peu plus de 70 pays situés pour la plupart en Amérique du Sud et en Afrique, le continent qui arrive en tête : 46 pays sur 54 y sont tributaires du commerce de leurs matières premières, selon les chiffres arrêtés en 2023. À lire aussiLa France mise au défi d'exporter huit millions de tonnes de blé Une forte dépendance aux minerais en Afrique Une vingtaine de pays africains sont, eux, considérés comme dépendants, voire très dépendants, de leur sous-sol. Parmi eux, la République démocratique du Congo, avec ses exportations de cuivre et son cobalt, le Mali, producteur d'or, ou encore le Botswana, dont l'économie repose sur l'extraction du diamant. Les pays africains dépendants de leurs matières premières agricoles sont moins nombreux : ils sont 15, même si ces dernières années l'agriculture a pris de plus en plus de place dans le portefeuille des exportations du continent. En moyenne, le secteur représentait en 2023 19% des exportations des pays africains contre 13% en 2014. Ce chiffre cache toutefois de grandes disparités. Parmi les États dont l'économie est hautement tributaire du commerce de produits agricoles figurent la Côte d'Ivoire, pays exportateur de cacao, d'hévéa et de noix de cajou ; le Bénin, exportateur de coton ; l'Éthiopie pour son café et le Kenya pour le thé. Si moins de pays africains restent dépendants de leurs produits énergétiques, leur nombre reste cependant élevé : ils sont 11 au compteur de la CNUCED. Dépendance dangereuse La CNUCED pointe ces dépendances parce qu'elles rendent les pays concernés vulnérables à la volatilité des prix mondiaux sur lesquels ils n'ont aucune prise. Entre 2021 et 2023 par exemple, l'une des périodes étudiées par l'ONU, les cours du pétrole ont baissé en moyenne de 20%, chute qui a été un coup dur notamment pour l'Algérie, l'Angola et le Nigeria, trois pays dont le budget repose sur la rente pétrolière. Les deux tiers des pays en développement sont aujourd'hui jugés dépendants à leurs exportations de matières premières et donc fragilisés. D'où l'urgence pour eux, rappelle le rapport onusien, de mettre l'accent sur la transformation de leur richesse localement pour créer de la valeur. À lire aussiRDC : prolongation de la suspension de l'exportation du cobalt
durée : 00:15:29 - Journal de 12h30 - Après 4 mois de menaces, de surenchères, de désescalades, les États-Unis et les 27 signent un accord commercial qui, dans ses grandes lignes, taxe à 15 % les exportations européennes. On n'en connaît pas encore les détails.
durée : 00:15:29 - Journal de 12h30 - Après 4 mois de menaces, de surenchères, de désescalades, les États-Unis et les 27 signent un accord commercial qui, dans ses grandes lignes, taxe à 15 % les exportations européennes. On n'en connaît pas encore les détails.
La Chine et les États-Unis ont signé fin juin un accord pour mettre en pause leurs augmentations réciproques des droits de douane, ceci doit aussi permettre la reprise des exportations des terres rares chinoises, essentielles pour les secteurs automobiles et de la défense. Leur pause a en effet semé la panique et rappelé le dangereux contrôle de la Chine sur ces minerais stratégiques. Sept matériaux vous manquent, et l'industrie est affolée. C'est le constat amer de ces derniers mois : suite à l'imposition de droits de douane à la Chine par Donald Trump, Pékin a restreint en avril ses exportations de sept éléments dits rares, comme l'Yttrium ou le Scandium. Cela a semé la panique dans l'industrie automobile, qui en a grand besoin pour ses moteurs électriques ou ses systèmes de freinage. Les entreprises de défense en sont également très dépendantes pour leurs systèmes électroniques de guidage ou de propulsion. Panique ? Oui, car la Chine possède non seulement l'essentiel des réserves de ces terres rares, mais contrôle surtout plus de 90% de son raffinage : ces minerais sont très peu concentrés et leur extraction requiert un processus lourd et polluant, l'une des raisons pour lesquels les pays européens et les États-Unis n'ont pas investi dedans. Donald Trump a compris la menace. Il a suspendu son augmentation des droits de douane pour six mois, la Chine reprend donc doucement ses exportations de terres rares. La catastrophe semble évitée, mais cela rappelle que cette dépendance est insoutenable. Difficile, toutefois, de la réduire rapidement, notamment pour l'Europe qui compte des réserves très limitées, et seulement en Scandinavie. Certains fabricants, comme Mercedes, disent vouloir réduire leur utilisation de terres rares, mais il n'y a pour l'instant pas d'alternatives, surtout pour les aimants nécessaires aux voitures électriques. Autre solution, le recyclage : un consortium industriel regroupant quinze pays européens, appelé Reproduce, a été mis en place dans ce sens, mais n'a pas encore démarré ses travaux. Dernière option : aller chercher les minerais, comme l'a fait la Chine en Afrique et en Amérique latine. Et c'est certainement ce qu'aimerait faire Donald Trump en annexant le Groenland, car ce territoire possède les huitièmes plus grandes réserves mondiales de terres rares. À lire aussiMétaux critiques: Pékin accentue la pression sur Washington
Le Canada exporte moins de produits aux États Unis, mais il commerce davantage avec d’autres partenaires. Écoutez les explications du chroniqueur François Gagnon à l’émission de Philippe Cantin, vendredi.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Dans ce nouvel épisode, en Belgique, les cybercriminels frappent de plus en plus fort. Une entreprise sur cinq a été attaquée l'an dernier, révèle le baromètre du cabinet BDO. Une chute brutale, inédite depuis la crise sanitaire : les exportations de biens produits par les entreprises de la région bruxelloise ont reculé de 25 % en 2024.Ce vendredi, Elia, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité à haute tension en Belgique, a présenté son étude projetant la production et la consommation d'électricité supposées sur les 10 prochaines années.Côté bourse, voilà une semaine boursière qui se termine bien… Les Trends-Tendances podcasts rassemble tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société.Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir.
La course effrénée des prix du café serait-elle terminée ? Après les records historiques atteints en février, le marché repart à la baisse : ces trois derniers mois, les prix de l'arabica ont chuté de 17% et ceux du robusta de 30%. Le premier signe rassurant pour les marchés, c'est la production brésilienne et en particulier celle de robusta, qui entre dans la composition des cafés solubles : la récolte est en cours au Brésil, mais elle s'annonce déjà record, selon Rabobank. Cette bonne nouvelle compense la récolte brésilienne d'arabica a priori plus basse que celle de l'année dernière et elle fait grossir les bilans mondiaux estimés pour l'année prochaine : les analystes de Rabobank prévoient une augmentation de 1,4 million de sacs de 60 kg pour la campagne 2025/2026. Bilan 2024/2025 satisfaisant À ces perspectives qui impactent les prix, il faut ajouter le bilan de la saison qui se termine avec des exportations brésiliennes qui ont atteint près de 43 millions de sacs sur la période qui va de juillet dernier à mai et un bilan de production aussi très bon en Colombie avec 14 millions de sacs. À ces facteurs physiques s'ajoute une composante financière : des fonds d'investissements se sont désintéressés du café quand les prix ont commencé à baisser. L'un d'eux, Managed Money, s'est séparé de la moitié de ses contrats en quatre mois, selon Rabobank, ce qui a rajouté artificiellement du café sur le marché. Exportations éthiopiennes exceptionnelles L'Afrique a aussi contribué à rassurer le marché. À côté des deux mastodontes que sont le Brésil et le Vietnam, l'Ouganda et surtout l'Éthiopie ont mis plus de café sur le marché cette année. Les exportations éthiopiennes ont été exceptionnelles : + 66% sur un an, soit sept millions de sacs entre avril 2024 et avril 2025, contre 4,2 millions de sacs, selon les données de l'Organisation internationale du café. Ce chiffre s'explique par une bonne production, mais aussi par une forte incitation des autorités à exporter et des prix très compétitifs : à l'export les prix éthiopiens sont 1 à 2 dollars par kilo plus bas que les cafés sud-américains, à qualité égale, selon Jacques Chambrillon, directeur Sourcing Afrique Café & Cacao chez Belco. Selon Rabobank, l'augmentation des exportations éthiopiennes serait liée aussi à une mise sur le marché d'une partie des stocks, et à une baisse du commerce informel vers le Soudan et le Soudan du Sud. La hausse des exportations a aussi été permise par une baisse de la demande intérieure, en raison notamment des guerres qui secouent la région Amhara et Oromo et qui font obstacle au commerce. Demande en baisse La hausse des prix du café a été telle, ces derniers mois, qu'elle a fini par se répercuter sur les prix au détail avec un impact prévisible sur la demande. La consommation a diminué sur des marchés importants autres que l'Éthiopie : en Europe et en particulier en Allemagne, mais aussi au Brésil. Le prix annuel au détail a augmenté de 80% et les ventes brésiliennes ont baissé, en avril 2025, de 16% par rapport à la même période l'année dernière, selon l'association des torréfacteurs brésiliens. À lire aussiFaute de certitude sur la récolte du Brésil, les prix du café restent élevés
La République démocratique du Congo, numéro 1 mondial de la production de cobalt, minerai qui entre dans la composition des batteries de voitures, a reconduit pour trois mois son interdiction d'exportation. Mais la filière a déjà les yeux rivés sur la suite, et spécule sur les modalités de la reprise, tant le cobalt congolais est incontournable. La RDC s'est donnée jusqu'au 21 septembre pour décider, mais pourrait communiquer avant ce délai. La question, c'est évidemment de savoir jusqu'à quand le pays peut tenir : le cobalt est une ressource minière capitale pour les finances de l'État congolais et le manque de redevances sur le cobalt va finir par se faire sentir. Les stocks nationaux se sont accumulés ces quatre derniers mois, et devraient encore grossir, mais personne ne sait si la RDC cherche à assécher totalement le marché avant d'ouvrir à nouveau les vannes ou si elle attend seulement que les cours aient atteint un niveau jugé satisfaisant. Un quota d'exportation demain ? Officiellement, toutes les portes restent ouvertes. La RDC pourrait donc encore prolonger l'interdiction d'exporter, mais ce n'est pas l'hypothèse privilégiée. Ce qui semble le plus probable pour les analystes, c'est une reprise des exportations, de manière progressive, faute de quoi le marché risquerait d'être inondé de cobalt, ce qui serait catastrophique pour les prix. L'instauration d'un quota de production ne semble pas faisable, le cobalt étant produit au même rythme que le cuivre auquel il est associé dans les mines de RDC. Le quota d'exportation pourrait être une solution, mais il posera le défi de contrôler de manière stricte ce qui sort du pays, ce qui « peut s'avérer coûteux et inefficace », pointe Jack Bedder de Project Blue. De l'avis de Chris Welch, analyste du marché du cobalt pour Argus Media, la seule solution durable, c'est d'arriver à un marché équilibré, avec une offre stable, et une demande forte. Pour l'instant, aucun de ces critères n'est rempli. Des industriels découragés ? L'impossibilité d'importer du cobalt congolais et la remontée des prix pourraient laisser penser que les industriels cherchent à se détourner du cobalt. Mais à court terme, le contexte actuel ne devrait pas peser sur la demande. Le cobalt représente en effet moins de 5% du coût d'une batterie classique, donc une hausse du prix n'aura pas d'impact significatif sur les coûts de production, résume Thomas Matthews, analyste en matériaux pour batteries, chez CRU Group. Les alternatives de batteries sans cobalt ont par ailleurs commencé à se développer avant même que la RDC n'interdise l'exportation de son minerai. L'exemple, c'est la technologie LFP (phosphate fer lithium) largement développée dans le secteur de l'automobile électrique en Chine. L'autre facteur qui ne plaide pas pour un changement radical, c'est que l'essentiel de la production de cobalt repose sur des contrats à long terme, explique Thomas Matthews. Sans compter, ajoute l'expert de CRU Group, que certains fabricants de batteries comme CATL ont des intérêts dans des mines de cobalt : le premier fabricant mondial de batteries, détient des parts dans CMOC, le plus grand minier du secteur, ainsi qu'une participation directe dans KFM, la plus grande mine de cobalt au monde, située en RDC. À lire aussiLa demande de cobalt en hausse de 11% en 2025
La nouvelle campagne de karité vient de débuter en Afrique de l'Ouest. Il s'agit de la collecte de fruits dont on extrait une amande, qui est transformée en beurre de karité et en d'autres dérivés utilisés par l'industrie agroalimentaire. Cette campagne débute dans un contexte inédit : jamais autant de pays producteurs n'ont règlementé leurs exportations. Tout a commencé l'automne dernier, quand le Mali et le Burkina Faso ont interdit l'exportation des noix brutes et des amandes de karité. Deux autres pays ont suivi cette année le mouvement, la Côte d'Ivoire et le Togo. Le Ghana a lui décidé de conditionner ses exportations à une autorisation supplémentaire qui n'existait pas auparavant. Les flux d'approvisionnement vont donc devoir encore cette année s'adapter. La fermeture du Mali et du Burkina, les deux principaux fournisseurs du marché, avait eu un effet immédiat sur les prix dans les pays qui restaient ouverts aux achats. Ils ont ainsi plus que triplé au Bénin, pour atteindre 600, voire 800 FCFA le kilo d'amande et sont globalement restés très hauts durant toute la saison passée. « Quatre pays qui n'exportent plus, ça ne s'est jamais vu, donc l'impact est difficile à imaginer », explique un expert de la filière. Ce qui est certain, c'est que ces restrictions vont accroître la pression sur les vendeurs qui sont moins nombreux, et exacerber la concurrence entre intermédiaires qui vont chercher à mettre la main le plus tôt possible sur la nouvelle récolte alors que la demande internationale pour le beurre de karité augmente. Hausse des prix du beurre de karité Cette hausse de la demande est liée à l'explosion des prix du beurre de cacao auquel le beurre de karité peut, plus ou moins, se substituer. Elle a inévitablement fait grimper les prix du beurre de karité. Les besoins en karité s'ajoutent à « des stocks historiquement bas » d'amandes, selon le dernier bulletin d'analyse agricole N'Kalo. Ce contexte devrait encore cette année profiter aux collectrices qui ramassent les noix brutes, surtout celles des pays où les exportations sont libres et les prix susceptibles d'augmenter, comme cela a été le cas l'année dernière. Effets difficiles à évaluer Peu de chiffres sont disponibles pour savoir si au Mali et au Burkina Faso les usines ont pu produire plus et exporter plus de beurre de karité suite aux nouvelles restrictions à l'exportation. Mais a priori, les filières locales ont eu moins de problème à se fournir à bon prix, rien ne dit en revanche qu'elles aient réussi à augmenter leur capacité de production – que ce soit d'un point de vue structurel ou économique, car acheter plus sous-entend avoir une trésorerie suffisante. Une chose est sûre, la mesure prise à l'automne dernier a provoqué d'énormes disparités entre les pays producteurs d'Afrique de l'Ouest, ce qui pourrait encore être le cas cette année.
La guerre commerciale initiée par Donald Trump ne fait pas que des victimes. Elle pourrait profiter aux grands exportateurs sud-américains de matières premières et notamment au Brésil, géant mondial de l'agriculture et de l'élevage. Le Brésil est devenu ces dernières années une gigantesque ferme à ciel ouvert qui s'illustre par sa production de céréales et d'oléagineux, mais aussi de viande, de bœuf en particulier. Ces cinq dernières années, le pays a aussi développé sa production de porc et compte parmi les cinq plus grands producteurs.L'année dernière, le Brésil a exporté 25 % de viande en plus, selon les données compilées par l'Abiec, qui représente les entreprises du secteur. Les tensions entre la Chine et les États-Unis ne devraient qu'augmenter un peu plus son poids sur le marché mondial : comme en agriculture, dans le secteur de la viande, le Brésil a la capacité d'augmenter ses volumes et offre aussi surtout des prix très compétitifs. Le Brésil, partenaire majeur de la ChineLa moitié des exportations de bœuf brésilien partent aujourd'hui en Chine, et dans l'autre sens, le bœuf brésilien représente aussi la moitié des importations chinoises. Le géant d'Amérique latine pourrait donc répondre demain à une demande plus importante de la Chine en cas de ralentissement de ses achats de viande aux États-Unis. Il y a cependant une inconnue et pas la moindre, c'est l'évolution de la demande chinoise. Le pays a baissé ses importations de porc, mais a augmenté celles de bœuf et a donc toujours d'importants besoins. Mais Pékin a lancé une enquête sur les importations de viande bovine pour voir à quel point elles nuisent au secteur national. Les achats chinois à venir peuvent à tout moment être contraints pour des raisons politiques. De nouveaux acheteurs de viande brésilienneLe Brésil a conscience qu'il doit en parallèle diversifier son panel d'acheteurs. Lors de sa récente visite, au Vietnam fin mars, le président Lula a conclu un accord avec les autorités sur le commerce de viande brésilienne. Le Brésil chercherait aussi à séduire le Japon et la Corée du Sud, acheteurs traditionnels de viande américaine, qui pourraient avoir besoin de fournisseurs alternatifs.Le deuxième acheteur de viande brésilienne, après la Chine, reste pour l'instant les États-Unis, selon l'agence Bloomberg. Depuis 2023, les importations américaines de bœuf sont en effet supérieures aux exportations, rappelle Jean-Paul Simier, économiste de la filière viande.À lire aussiLe boom agricole du Brésil met à l'épreuve ses capacités logistiques
Exportations mauriciennes sous pression by TOPFM MAURITIUS
Exportations vers les USA : la taxe de 40 % sur les produits mauriciens inquiète
Didier Hameau de Boursier.com analyse les mouvements des marchés boursiers européens, notamment la forte baisse du CAC 40 de près de 5% en une seule séance. Les valeurs industrielles et exportatrices comme Air Liquide, Safran, Airbus ou Michelin ont particulièrement souffert, reflétant les inquiétudes des investisseurs face à la conjoncture économique. Malgré quelques rumeurs de détente sur les droits de douane, les indices européens ont clôturé dans le rouge, avec des pertes allant jusqu'à 5% à Madrid. Une analyse approfondie des tendances qui impactent les marchés financiers.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Didier Hameau de Boursier.com analyse les mouvements des marchés boursiers européens, notamment la forte baisse du CAC 40 de près de 5% en une seule séance. Les valeurs industrielles et exportatrices comme Air Liquide, Safran, Airbus ou Michelin ont particulièrement souffert, reflétant les inquiétudes des investisseurs face à la conjoncture économique. Malgré quelques rumeurs de détente sur les droits de douane, les indices européens ont clôturé dans le rouge, avec des pertes allant jusqu'à 5% à Madrid. Une analyse approfondie des tendances qui impactent les marchés financiers.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Analyse de la baisse des marchés boursiers européens, notamment du CAC 40, suite aux annonces de Donald Trump sur de nouveaux droits de douane. Impacts sur les secteurs exportateurs, le luxe et les spiritueux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Analyse de la baisse des marchés boursiers européens, notamment du CAC 40, suite aux annonces de Donald Trump sur de nouveaux droits de douane. Impacts sur les secteurs exportateurs, le luxe et les spiritueux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les nouveaux tarifs globaux étaient attendus mais aussi redoutés. L'économiste Manisha Dookony nous explique ce que sont les tarifs réciproques et leurs raisons d'être. Il est à noter que Maurice impose un tarif de 80% sur les produits américains. Donald Trump a imposé un tarif de 10% sur toutes les importations vers les États-Unis, avec des taux encore plus élevés pour les pays qu'il qualifie de « pires contrevenants », à un moment décisif pour le commerce mondial. Maurice se retrouve dans cette catégorie puisque la hausse est conséquente comparée à celle d'autres pays. Il reste à confirmer si nos exportations sous l'African Growth and Opportunity Act sont concernées. Cependant, Manisha Dookony suggère d'utiliser la diplomatie économique pour renégocier le tarif imposé.
La RDC, qui détient près de 70% des réserves mondiales de cobalt, a annoncé fin février 2025 la suspension de toutes les exportations pour une période de quatre mois. Objectif : créer une rareté sur le marché afin de voir les prix se relever. Car aujourd'hui, le marché international connaît un excédent de ce minerai stratégique dans la fabrication des batteries électriques, et les prix sont au plus bas niveau. Dans le contexte, la RDC a besoin d'affirmer sa souveraineté sur son minerai et d'assurer ses revenus. Depuis le début de l'année 2025, la tonne de cobalt se vend quatre fois moins cher qu'il y a trois ans. Elle se négocie à environ 21 000 dollars, alors qu'en 2022, elle valait plus de 80 000 dollars. La surproduction est pointée du doigt.Avec la décision de suspendre les exportations, Kinshasa compte peser de tout son poids afin de rétablir une certaine stabilité sur les marchés. « En principe, dans la surproduction, la RDC perd triplement. Premièrement, les réserves diminuent et on augmente les stocks en Chine. Deuxième chose : quand les prix baissent, la RDC perd sur la taxe de superprofit qui est payée sur la vente du cobalt. Et troisièmement, ce n'est pas du cobalt métal qui est exporté par tous ces Chinois ; ce sont des concentrés de cobalt. Ils vont chez eux, ils raffinent, ils produisent », détaille Franck Fwamba, responsable de la plateforme Ne touche pas à mon cobalt.La chute drastique du prix du cobalt frappe aussi de plein fouet le secteur artisanal. Les mineurs ont abandonné l'extraction de ce minerai, faute d'acheteurs. Chadrack Mukad, directeur de l'association Comprendre et agir dans les secteurs miniers (CASMIA), basée à Kolwezi, confie : « Même si le cobalt titraient à 2 ou 3%, les preneurs n'achètent que le cuivre, et le cobalt est pris comme ça, sans aucune valeur. Vous savez que les mineurs vendent un mélange de cuivre et de cobalt, mais on n'achète que le cuivre. »Des motivations géostratégiques ?Selon certains analystes, la décision de la RDC aurait aussi des motivations géostratégiques. Depuis des mois, les États-Unis, l'Europe et la Chine se disputent le contrôle des minerais du pays. En 2024, la production du groupe Chinois CMOC représentait 38% de la production mondiale du cobalt, soit 114 165 tonnes. Le géant Suisse Glencore n'a produit que 38 200 tonnes. Mais Jean-Pierre Okenda, expert analyste du secteur extractif de la RDC, se veut plus nuancé sur cet aspect :« À ma connaissance, il n'y a quasiment pas d'usines de raffinerie de cobalt aux États-Unis. Cela ne signifie pas qu'il faut ignorer le fait que les États-Unis et les Européens veulent sécuriser la chaîne d'approvisionnement des minéraux critiques notamment, mais je ne pense pas que la mesure actuelle entre dans cette compréhension-là des choses », estime-t-il. Selon Bloomberg, le Chinois CMOC a lancé un groupe de travail pour mener des discussions avec le gouvernement de la RDC.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
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Les chiffres du commerce extérieur italien pour 2024 sont publiés lundi 17 février. Même si cela ne devrait pas durer, l'Italie est l'une des championnes européennes des exportations. Décryptage. Tenez-vous bien, l'Italie est le quatrième exportateur mondial : elle est aux pieds du podium, derrière la Chine, les États-Unis et l'Allemagne. Le pays est en pointe pour vendre sa production tout autour de la planète. Les secteurs où l'industrie italienne brille, c'est la mode, l'ameublement, les matériaux, la construction et évidemment la production alimentaire et le vin. Ces exportations sont essentielles à l'économie italienne puisqu'elles représentent à peu près un tiers de son PIB. L'explication de cette dynamique tient en un chiffre : 400 000. C'est le nombre d'entreprises industrielles dans le pays et c'est beaucoup. Àtitre d'exemple, la France en compte 250 000. La particularité de cette industrie italienne est que 99 % de ces structures sont des petites et moyennes entreprises (PME). Mais ce qui fait leur spécificité, c'est qu'elles sont regroupées en districts industriels, par secteurs donc, comme l'agroalimentaire ou le cuir pour ne citer qu'eux. Des districts industriels puissants En étant regroupés par secteurs, cela favorise la complémentarité des entreprises. Autre aspect important, la concurrence est exacerbée dans ces tissus industriels. Cela pousse ces structures à sans cesse innover et donc à être en pointe sur certains marchés : le pays est alors bien intégré dans les chaînes de valeur.L'autre explication de cette dynamique italienne des exportations se résume au fait que produire en Italie coûte moins cher que dans d'autres pays européens. Résultat : les produits sont vendus à un prix moins élévé, ce qui rend l'industrie italienne plus compétitive que d'autres.La menace des taxes américainesPourtant, la croissance italienne est à peine positive. Cela signifie que la production stagne. Dans certains secteurs, elle est en chute libre : la production automobile a subi une chute de 43 % l'an passé, expliquée notamment par les difficultés du groupe Stellantis. C'est difficile aussi pour des secteurs porteurs de ces exportations comme la mode ou encore la métallurgie. On notera aussi que d'un côté la population vieillit et de l'autre les jeunes ne veulent plus travailler dans la production industrielle. Le modèle italien sembe arriver petit à petit à bout de souffle.Mais les acheteurs ne sont plus au rendez-vous. L'Allemagne, le partenaire commercial principal de l'Italie, importe moins en raison de ses propres difficultés économiques. La demande se maintient toutefois du côté des États-Unis, le deuxième client du pays. Les entreprises américaines ont d'ailleurs dû faire du stock ces derniers mois avant l'entrée en vigueur d'éventuels droits de douane à l'encontre des pays membres de l'UE. Selon Confindustria, la fédération des entreprises italiennes, cette nouvelle taxation pourrait coûter entre 4 et 7 milliards d'euros par an à la péninsule italienne.Mais cela est sans compter sur la Première ministre italienne Giorgia Meloni. La leader d'extrême droite entretient des liens étroits avec le président américain Donald Trump, une relation qui pourrait lui permettre d'obtenir des passe-droits.À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?
Dominique Chargé, président de la Coopération agricole française, alerte sur la chute inquiétante de la balance commerciale agricole : divisée par trois depuis 2010 (12 à 4 milliards d'euros), la France est passée du 2ᵉ au 6ᵉ rang mondial des exportateurs. Concurrencés par des pays comme la Russie ou le Kazakhstan, les secteurs clés (céréales, produits laitiers, vins) souffrent du climat, des tensions géopolitiques et des pertes de marchés (Chine, États-Unis). Pire : les importations augmentent, réduisant la part des produits français dans l'alimentation, menaçant la souveraineté alimentaire. Dominique Chargé évoque aussi les négociations tendues entre distributeurs, industriels et agriculteurs, compliquées par la concentration de la grande distribution (4 acteurs dominants) et les incertitudes fiscales. Malgré le budget adopté, il craint un affaiblissement supplémentaire de la compétitivité agricole. Un état des lieux alarmant.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Cette revue aborde les inquiétudes du secteur économique irlandais face aux menaces de taxation de Trump, ainsi que l'attrait de Madrid pour les ultra-riches attirés par son climat, sa mobilité et sa sécurité.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Cette revue aborde les inquiétudes du secteur économique irlandais face aux menaces de taxation de Trump, ainsi que l'attrait de Madrid pour les ultra-riches attirés par son climat, sa mobilité et sa sécurité.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Donald Trump vient d'engager la guerre commerciale promise durant sa campagne. Après avoir pris pour cible le Canada, le Mexique et la Chine, il a annoncé son intention d'augmenter les droits de douane sur les produits issus de l'Union européenne. Le locataire de la Maison Blanche y voit-il un moyen de rééquilibrer la balance commerciale entre son pays et l'UE ?
Les exportations chinoises ont atteint un record en 2024, elles ont augmenté de 7,1% par rapport à 2023. Et si pour l'économie chinoise, c'est une bonne nouvelle, derrière cette tendance se cache en fait un grand danger pour la deuxième économie mondiale. Décryptage. C'est l'un des rares indicateurs au vert de la Chine en 2024 : ses exportations records, d'une valeur de 3 600 milliards de dollars. Concrètement, elles représentent aux alentours d'un cinquième de sa croissance. Cela veut donc dire que la part des exportations dans l'économie chinoise est importante pour ne pas dire essentielle. Si on regarde dans le détail, c'est notamment l'entreprise BYD qui dope les exportations, le constructeur chinois de voitures électriques est à l'avant-garde de cette tendance, avec des ventes à l'étranger qui ont tout simplement explosé l'an passé. Juste un chiffre pour l'illustrer : +72% !La Chine est vulnérable Mais cette importance des exportations dans l'économie chinoise est un problème. Cela signifie que la Chine est ultra dépendante des exportations, précisément. Et qui dit dépendance, dit vulnérabilité. Le principal risque évidemment, c'est la menace de Donald Trump d'augmenter les droits de douane de 60% sur toutes les importations de produits chinois quand il arrivera à la Maison Blanche. Cette politique pourrait porter un coup sévère à ce pilier de la croissance chinoise qui devra trouver réponse à cette question : que faire de la production chinoise qui ne pourra plus être livrée aux États-Unis ? Car c'est là que ça coince. Parce que le risque de guerre commerciale avec les États-Unis pourrait avoir des conséquences sur les relations entre Pékin et d'autres nations. Si les entreprises chinoises essaient d'inonder d'autres pays, ils pourraient être amenés à eux aussi prendre des mesures pour limiter le phénomène. L'Union européenne notamment a déjà mis en place des droits de douane allant jusqu'à 45% sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. À lire aussiLa Chine se prépare à la politique économique de Donald TrumpCrise en interne Mais il y a un hic : toute cette production chinoise ne peut pas être distribuée en Chine. C'est tout le problème de son économie. La demande est faible, le pays est notamment frappé par une crise persistante du secteur de l'immobilier. Alors pour faire repartir la consommation, les autorités ont subventionné les grandes industries du pays. Elles ont aussi assoupli les restrictions sur l'achat de logements. Des mesures pour inciter la population à acheter, tout comme la création de remises pour l'échange de vieux appareils électroménagers contre l'achat de modèles plus récents, évidemment chinois.Tout cela a en tout cas eu une conséquence : la chute des prix. Résultat, beaucoup d'entreprises chinoises ont vu leurs marges réduire voire complètement disparaître. Des comptes dans le rouge qui ont poussé bon nombre de société à mettre la clé sous la porte. La situation inquiète les autorités. Elles devront d'ailleurs présenter de nouvelles mesures de soutien budgétaire lors de la réunion de l'Assemblée populaire nationale en mars 2025. Et puis cet autre rendez-vous, non négligeable dans les prochains jours : la publication des chiffres de la croissance. Puisque si Pékin tablait sur une croissance à 5% pour 2024, elle pourrait être en deçà des projections, entre 4 et 4,5% !
Tous les matins à 7h10, l'actualité économique avec Emmanuel Lechypre.
Olivier Babaud soutient l'accord de libre-échange entre l'Union Européenne et le Mercosur, malgré les critiques.Il s'attaque aux idées reçues sur les dangers de cet accord. Il balaie les craintes sur l'importation de viande bovine traitée aux hormones, rappelant que les normes européennes l'interdisent. Il souligne que les quotas d'importation sont limités et que l'accord respecte l'Accord de Paris sur le climat.Olivier Babaud voit cet accord comme une opportunité pour développer les exportations dans des secteurs clés (vins, spiritueux, produits laitiers, automobile, chimie). Il rappelle que la France a déjà une balance commerciale excédentaire avec le Mercosur.Pour lui, rejeter cet accord serait un signe de déclin et de repli sur soi. Il plaide pour une posture offensive, pour éviter de perdre des parts de marché face à la concurrence, notamment chinoise, en Amérique du Sud.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le Soudan du Sud connaît l'un des taux d'inflation les plus élevés au monde : 55 % en un an, selon le Fonds monétaire international (FMI). C'est la conséquence de la crise économique profonde que connaît ce pays ravagé par le changement climatique et l'instabilité, et qui importe presque tout ce qu'il consomme. Sa seule source de devises provient des exportations de pétrole, mais depuis mars cette année, le pipeline est à l'arrêt. Malgré les annonces de reprise prochaine de l'exportation, la situation met en exergue le besoin de diversification de l'économie. De notre correspondante à Juba,« La nourriture est chère, tout est hors de prix, beaucoup de gens ont faim ! Qu'allons-nous faire ? », s'inquiète Sarah Alphonse. À Souk Libya, l'un des marchés de la capitale sud-soudanaise, cette femme frêle de 37 ans vient d'acheter des feuilles de niébé pour les cuisiner avec de la pâte d'arachide. « C'est super cher ! Il y en a pour 8 000 livres, alors qu'avant, tout ça ne coûtait que 500 livres !, assure la mère de quatre enfants. Tout est cher, la farine est chère, les gens n'en peuvent plus, nous sommes malades, nous n'avons pas d'argent pour nous soigner. Nous nous demandons ce que fait le gouvernement ? »La livre sud-soudanaise a perdu quatre fois sa valeur face au dollar. Conséquence : le prix des biens de première nécessité s'envole. Le gouvernement a annoncé en septembre la mise en vente de produits alimentaires à des prix subventionnés, et la Banque centrale a injecté des dollars sur le marché des devises. Mais comme beaucoup, Rose Poni Eluzai, une autre cliente du marché de Souk Libya, n'a pas observé d'amélioration. « Je n'ai pas entendu parler de ces mesures. C'est vrai que le dollar est devenu moins cher. Le taux de change est plus favorable, mais les prix sont restés les mêmes sur le marché. Rien n'a changé, martèle-t-elle. Et ici, nous n'avons reçu aucun produit alimentaire subventionné par le gouvernement pour aider les gens. »« La remise en route de l'oléoduc n'est qu'une solution de court terme »Plus de 90 % des revenus propres du pays dépendent des exportations du pétrole qui se fait via deux oléoducs qui transportent le brut sud-soudanais vers Port Soudan, sur la mer Rouge. Or, depuis mars cette année, le pipeline transportant 70 % du pétrole est arrêté à cause de la guerre qui fait rage au Soudan.Si le ministère du Pétrole a annoncé la reprise prochaine des exportations, le président de la Chambre de commerce de l'État d'Équatoria Central, Robert Pitia observe, lui aussi, les limites des mesures prises pour contrôler l'inflation. Pour lui, d'ailleurs, même la reprise des exportations de pétrole ne suffira pas à sortir le pays de la crise. « La remise en route de l'oléoduc n'est qu'une solution de court terme. Pour faire baisser les prix de l'alimentation, le gouvernement doit développer la production agricole, et créer un environnement propice pour que des investisseurs étrangers développent des projets de production agricole massive », analyse Robert Pitia.Une diversification de l'économie d'autant plus souhaitable que l'incertitude entoure la reprise des exportations de pétrole, comme le souligne Daniel Akech Thiong, de l'International Crisis Group (ICG) : « Si les parties en conflit au Soudan ne concluent pas un cessez-le-feu dans les zones situées sur le parcours du pipeline, le scénario qui a conduit à l'arrêt de l'oléoduc risque de se répéter. » La baisse du prix du pétrole et une demande mondiale en berne jouent également en défaveur des finances publiques sud-soudanaise, dépendantes à plus de 90 % de l'or noir.
Ecoutez RTL Soir avec Agnès Bonfillon et Yves Calvi du 11 octobre 2024.
durée : 00:08:06 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors qu'Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'arrêt de la vente d'armes à Israël servant au conflit à Gaza, quelle est la politique de l'Etat en matière de vente de matériel militaire aujourd'hui ? Quelles sont les instances chargées du contrôle de ces exportations sensibles ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Benjamin Jung Journaliste d'investigation indépendant
Dans l'actualité de ce 10 septembre : La ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, se félicite de la décision du Royaume-Uni de réduire les exportations d'armes vers Israël. En France, alors que Michel Barnier poursuit des consultations pour la mise en place de son gouvernement, le camp présidentiel exclu une censure automatique du prochain gouvernement tout en excluant de lui accorder un chèque en blanc non plus - Au Moyen Orient, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme avertit d'un avenir dystopique si le droit international n'est pas respecté...
durée : 00:08:04 - C'est une chanson qui nous ressemble - par : Bertrand DICALE - Avec les cérémonies et les épreuves des Jeux de Paris 2024, le monde entier écoute grands tubes classiques et chansons inconnues jusque-là en dehors de la France.
Ever dreamt of expanding your Amazon empire internationally with just a few clicks? That's exactly what we're unpacking with Jaisal Jivanji from Amazon Canada and Irias Garcia Enriquez from Amazon Mexico in our latest chat. We're tackling the Remote Fulfillment with FBA program head-on, discussing the seamless process of selling across borders using your US FBA inventory. You'll find out how this can lead to a significant boost in product visibility and sales in foreign markets, which now includes the vibrant landscape of Brazil. Struggling with keyword research for an international audience? No sweat, because we also dissect how Helium 10's Magnet tool comes to the rescue, enhancing your targeting prowess. We spill the beans on Bradley's journey leveraging the program, the automatic translations of listings for local markets, and the nuances of handling images and A+ content across different Amazon platforms. 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In episode 547 of the Serious Sellers Podcast, Bradley, Irais, and Jaisal discuss: 00:00 - Amazon Remote Fulfillment Program Discussion 03:45 - Expanding Your Amazon Selling Internationally 09:21 - Cross-Border Fulfillment Eligibility and Shipping 12:32 - International FBA Shipping and Localization 16:56 - Amazon Metrics and Marketplace Expansion 22:12 - International Sales and Tax Considerations 24:59 - Currency Exchange and International Pricing 27:20 - International Price Synchronization Options 32:09 - Amazon Fulfillment in International Markets 36:34 - International Sales Success in Project X 37:15 - Expanding Sales With Remote Fulfillment ► Instagram: instagram.com/serioussellerspodcast ► Free Amazon Seller Chrome Extension: https://h10.me/extension ► Sign Up For Helium 10: https://h10.me/signup (Use SSP10 To Save 10% For Life) ► Learn How To Sell on Amazon: https://h10.me/ft ► Watch The Podcasts On YouTube: youtube.com/@Helium10/videos Transcript Bradley Sutton: Today we've got representatives from Amazon Canada and Mexico who are going to talk all about the remote fulfilling with FBA program, where just in three clicks you can instantly be selling your products in Canada, Mexico and now Brazil. How cool is that? Pretty cool, I think. I want to enter in an Amazon keyword and then within seconds get up to thousands of potentially related keywords that you could research. Then you need magnet by Helium 10. For more information, go to h10.me/magnet. Magnet works in most Amazon marketplaces, including USA, Mexico, Australia, Germany, UK, India and much more. Hello everybody and welcome to another episode of the Serious Sellers podcast by Helium 10. I'm your host, Bradley Sutton, and this is the show. That is a special episode because for the very first time, we have got somebody who is from Amazon Canada, also Amazon Mexico on the show. I've had people from Amazon USA, I think, Amazon Singapore and different places, but I'm just expanding out the marketplaces here. We've got Jaisal and Irais here. Welcome to the show, guys. Irais: Hello everyone. Thank you for inviting us. Bradley Sutton: Now, right before the show, I was like now the way you pronounce your name is Irais and that's how I would say it, but like that just sounds like so awkward. So I'm just going to go with Irais and she says she's not going to be offended there and Jaisal I couldn't even begin to exactly pronounce it, but so I'm going to start with Jaisal. What is the origin of your name? Jaisal: So my name is actually originated from a town in India called Rajasthan, and there was a princess back in the day whose name was Jaisal, and there's also a city called Jaisalmer, so that's kind of where my name came from. Bradley Sutton: See, I like knew there was a good story behind it. You know, Bradley, there's no, there's nothing going on there. You know, like Irais is or at least the English spelling is like a flower, you know kind of thing. So, all right, we've got. So I was already pronouncing it wrong, so it was Jaisal instead of Jaisal. I don't know why I was saying it the right. Okay, I got it now. Now, Jaisal, you we're in Canada, are you at right now? Jaisal: So I actually live in Dallas, Texas. Bradley Sutton: Dallas Texas, okay. Jaisal: Yeah, our team sits in Seattle and in Arlington, and then we also have a team out in Canada. Bradley Sutton: Okay, all right now. How long have you worked for Amazon? Jaisal: For a little over two years, so it's been a really fun ride so far. Bradley Sutton: Now, have you always worked on the? You like Amazon Canada in different marketplaces, or did you do something else like for Amazon USA, or what's going on there? Jaisal: Yeah, so the whole time I've been on Amazon Canada, I've been on the Remote Fulfillment expansion team for the entire time, so it's been I've definitely gotten really used to this team and I've learned a lot from the team as well. Bradley Sutton: Now we're gonna be talking, we're gonna go in depth here, but just something I've wanted to know. I always you just said Remote Fulfillment. Now I have always referred to this as NARF right North, because I swear it used to be called like North American Remote Fulfillment. But now I don't see that those initials anywhere on Amazon did it? Was that an official term or is that something I made up, or did you guys have that and then you just erased the NARF and now it's called something else. Irais: Yes, you're right, it was called North America Remote Fulfillment, but the thing is that the moment we are now expanding to other countries, it doesn't make sense to call it North America. That's why we only, we're only staying with Remote Fulfillment with it. Bradley Sutton: That's all. We're almost giving a spoiler alert right there about later on in the show. We're gonna be okay now. Okay now, I guess. So like I gotta start calling it something, but that's. That was such a cool name though, NARF, you know, it's so easy to remember that. All right, let's. Let's switch to Irais. Now, where are you located? Irais: So I am in Mexico City and I worked at the office that we have in Mexico City. Bradley Sutton: Is that where you're born and raised? Irais: Yes, yes, I haven't been living all my life here. I went to give my tour of the world for 10 years and came back to Mexico City, and I've been working at Amazon since four years now four years, and I hope. Bradley Sutton: Let's just start in an degree. You know the reason why I brought you on kind of like representing Amazon Canada. By the way, that's a really cool sweater you have on there. I haven't seen that one special edition, but is you know? I want to talk about Remote Fulfillment now in general. You know, I'm an Amazon seller in the USA now me personally, I don't remember when I enrolled, but I'm already enrolled in it. But there's probably a lot of people listening to this show maybe who haven't. This might be the first time they're even hearing about Remote Fulfillment. So you know what? Let me take a step back. What is Remote Fulfillment? Either of you can answer this. Irais: So Remote Fulfillment, it's a program that allows sellers to use their US FBA inventory to expand to other countries like Mexico, Canada and now Brazil. What we do is like the inventory that you are sending to the Remote Fulfillment Center, to the sorry, to the fulfillment centers in in US. Amazon uses to fulfill the orders internationally once there is a sale in another country. Bradley Sutton: Cool now. So that's just basically in a nutshell what it is. Now I'm a seller who's maybe hearing about this for the first time. How do I know if it's something that I should probably look into? Or maybe there's a kind of seller where it's like nah, this is probably not for you yet. Irais: Well, really, for I think, for any seller that is already selling in in US BISBA I think it's something really great to try, because you're already selling with FBA in US, you already have your products there. The only thing you need to do is enroll. Actually, we are I'll explain further down but we are doing automatically enrollment for some eligible sellers and once you're enrolled, you're basically instantly selling in other like internationally, because it's Amazon who takes care of the rest. We are basically, once we enroll you, we are going to duplicate your ASINs or your offers that's how we call it in Amazon ASINs and you're we're going to duplicate your offers and products to the other countries and then you will be offering those products to new clients and you will have more opportunities to sell right. So I think it's very easy. You don't really need to worry about sending inventory to other places, you don't need to invest on that and everything is taken care of by Amazon. So I think it's very easy. You don't really need to say, oh, am I ready? Bradley Sutton: I'm not ready, because Amazon takes care of everything now, Jaisal, you know, for me when I first enrolled in it, when it was called NARF like the very first one that I made sure to get into was Canada, would it be safe to say that probably most people are, you know, who are selling in the US probably make that one their first enrollment. And then how does somebody enroll in it these days? Jaisal: yeah, of course. So from the way to enroll standpoint, we do have that auto enrollment that I used to talking about earlier. But also if you want to double check to see if you are enrolled, you would go into your US Seller Central side and check the inventory tab and go to Remote Fulfillment and there will be. We have like a new UI as well and there you should be able to see like which countries you have launched in, and it's literally just like a click of a button all right. Bradley Sutton: So I'm here for those watching on YouTube. I'm going in one of my accounts right, I'm pretty sure it's enrolled inventory and then Remote Fulfillment with FBA, all right. And then here it is right here. So I would hit then marketplace enrollment, right, and then there it is All right. So then you would be able to see the three marketplaces and it says I'm enrolled. And if it wasn't enrolled I would have just selected it here and then hit update. So everybody who's listening if you guys are, you know, if you guys are running on a jog right now or you're in your car, you know, please Pull over to the side of the road or just wait till you get home, but go into your Seller Central, hit the Menu button on the left hand side, go to inventory, mouse over that and then select Remote Fulfillment by FBA and literally right after there It'll be just maybe a couple of clicks to enroll. If you are not now, let's say somebody wasn't like me and it said not enrolled, enrolled, just like. If I. From the moment right now they click on this, is it instantaneous that they're now in the program? Does it take 24 hours about? How long would it take them to get up and running? Irais: If you do it manually, you will go through a small flow like after this page. You have another flow when it will just let you know that we are duplicating your ASINs with building international listings tool and once you are enrolled it can be Instantly. It may take up to for you 24 hours, but most of the times it's on the same day. Bradley Sutton: Excellent, excellent. Now, for me, there were some of my products that, even though, as everybody just saw who saw my screen I am fully enrolled, but some of my products that weren't activated. So you know, that leads me to assume that, hey, some products maybe are not eligible. Um, I know, way back in the day, like six years ago, when I was working for seven years and when I was working for a different company, like they were doing Uh, a diet pills and like nothing was available for Canada because there was like regulations about that. But just, I don't sell any diet pills and this is where I sell coffin shelves and egg trays and stuff like that. But what are the kind of products that might not be just Able to qualify for this program with this click of the button? Jaisal: Yeah, so for each country they all have different importation roles. Um, products that are not eligible due to exportation rules Will not be copied to other stores by the build international listings tool, also known as the bill tool, and you'll generally see like an ineligibility message through that same UI that you were showing earlier. However, there are some cases where a product is eligible for cross-border fulfillment under a different fulfillment method, such as local FBA fulfillment or seller fulfilled, but it's not eligible for the Remote Fulfillment with FBA, and that could generally be because there are additional documentation requirements for customs or specific shipping or packaging requirements. Um, a good example is Remote Fulfillment does not export consumer goods, as those products often do need labeling in local languages. And if your product is not eligible for Remote Fulfillment and is not restricted for sale in the target store, you can still send it directly to the country for sale through FBA in each country, or you could list it as a seller fulfilled offer. Um, a good rule of thumb is like if you want to see a full list of restricted products per country, you can visit our Remote Fulfillment page and review what you can sell in the manager listing section now I think, oh, one of the most common or I have. Bradley Sutton: I have a list of common questions that, I gathered from people in our community, when you know, asking about this program, but I think that probably the number one thing that people want to understand is the, the shipping. So, first of all, if I turn this on and it's tied to my FBA US inventory which, by the way, I'm not, um, not sure if I want to make sure everybody understands that it's what we're talking about here, I am not sending inventory, physical inventory, to Canada warehouses or to Mexico warehouses or to Brazil warehouses, it's taking from my us inventory. So Somebody sees, though, a prime batch. If they're shopping on Amazon Mexico, like they, they search for a coffin shelf, how would you say something? The atahood right here and it says Amazon Prime right there. Irais: Yes, yeah, I think that's one of the main benefits of the program is that your ASINs have a prime batch when they are Distributed by Remote Fulfillment. So, although they might take longer, a little bit longer than the ones that are currently already in Mexico, but they are considered prime. Bradley Sutton: That was my next question there. So they see the Prime Badge. Now what is the average shipping time that they might see, assuming obviously even in America you could have a Prime Badge and it might say 10 days because the inventory is being checked in. But let's just assume that the inventory is completely checked in. You know I have got tons of inventory. What's the average shipping time somebody in Mexico or Canada might see on my listing? Irais: Yeah, uh. So On average to Mexico and Canada it takes Less than seven days. That's the time that the around you will see is that the target? Bradley Sutton: I know it's completely brand new this month of, but is that the target also for Brazil or might take a little bit longer for there? Irais: Yeah, so for Brazil, given the distance and obviously the size of the country, we are targeting now around 30 days, and which is also an average for products that are coming from other countries, locally Brazil. Bradley Sutton: Excellent, excellent. Now, obviously for Spain or for Mexico, it's automatically translating my listing into Spanish. For Canada, is it changing it at all to like Canadian English? Not that it's that different, but you know, like, like, for example, British English. You know a diaper is called a nappy or something like that. It's still English, but it's, it's different. Like is there any translation happening? Or like. Does it translate to French? For, like the people in in Quebec who view Amazon and French? Jaisal: Yes, it'll translate to French whenever you're looking in that for the French. Bradley Sutton: But not changing it to like a Canadian vernacular or anything like that, right, yeah, okay now. So that's my second part of my question. Is all right, so Amazon is automatically translating my listing to either French or Spanish or Portuguese, I'm assuming for Brazil. Now what if I, being a Helium 10 user, and I like might know the keyword that people are searching in Spanish and Portuguese and the keyword that Amazon translated might not be what I like? Am I able to go in and override that translation? Jaisal: Yeah, so it depends on the listing. If it already exists in the target country, just as it works in the US, you can propose changes and seller support will make the adjustment when they believe it's pertinent for the listing. However, if the listing is new in the target store and you're the first one to list it and you own the information, you'll be able to make changes as needed after localizing with the build international listings tool. Bradley Sutton: So then it wouldn't be editing the listing per se and, like manage inventory, I would need to go to the build international listings to change the. You know, like I want to change a couple words in the title, that that would be the tool I go into. Yeah okay, perfect, perfect. What about A+ Content? How does that translation work? I'm not. I don't think I've ever looked at my A+ Content. In my North American remote fulfill, or see, I keeps using the old term Remote Fulfillment by FBA Listings. I don't think I've ever even looked at how what's going on with my A+ Content. Jaisal: Yeah, so honestly, similar to how you do it in the US side for Canada or for the store that you're selling in, you can go exactly to where your A+ Content listings would be and upload it there. It doesn't automatically translate over, you may have to tweak some things, but it'll be in the Seller Central for that respective country speaking about localization, one thing, another thing I have not done is my change my images. Bradley Sutton: So, for example, I have some infographic images right where I might have some text on there. Obviously, Amazon is not changing. You know, editing my images for me, changing that to English, it is it possible? If I'm using the same as in and smart, it's my product, you know. I've got Brand Registry, you know and everything. Can I change the like a certain image in the Mexican marketplace to put Spanish? You know, if I have like the features you know listed in one of my images and I want to change the Spanish, am I able to change that image or it's now going to overwrite that to my US listing? Jaisal: It won't overwrite. So whatever you do on like, for example, if you do it on your Canada Seller Central, your Mexico Seller Central, it's not going to override or impact anything that you do on the US Seller Central side. It'll just stay for that target country. Bradley Sutton: Give me good stuff here, like I was worried about. I was worried I think a lot of sellers might have been worried about that one. You're telling us what we want to hear. Now one thing I noticed to you know, like I don't ship inventory directly to Canada, but something that's cool is I can. I can still see them. We have some high and cool metrics here. Let me just show my screen to the listeners who can see this. But, like search, career performance and things like that, I can actually go to Canada and Go to Mexico and see that, even though, like again, I never registered to just for FBA in Canada or Mexico, but since I am part of this Remote Fulfillment, I can actually see the really cool metrics that Amazon has been giving for these different Marketplaces. And then, obviously, you know, if anybody's using Helium 10, you guys all have access to the same functionality for Amazon, for Amazon USA, Amazon Canada, Amazon Mexico, Amazon Brazil, our tools like Cerebro work and magnet where you can do your keyword research and things like that. So in the past, a lot of stuff that Amazon USA sellers had, you know, like they didn't have it right away for Mexico and Canada and the other marketplaces about at least all of the main things, definitely has access here now, where you know I talked about this a little bit before. But for again, for the, for those just joining us, where, at what point Should I be like, hey, this is something that I need to go all in on, and then maybe I've been doing it for a while and then I'm like you know what I don't want to have 30 days for shipping to Brazil. I don't want to have those eight days to Mexico or something. Maybe I should consider actually doing the whole process of taking my inventory, some for a certain product and shipping it to FBA in those countries. Irais: I think that's a great point. It's really good considering at some point, migrating to local FBA Just because FBA has better seller experience, like you say, is like it has shorter shipping times, for example, and which can benefit the sellers. Conversion now. And but to the question one. I think it depends on multiple things. I think the minimum seller should consider is first, having a stable demand of the products they want to sell. You know to make sure the products you're going to send they are actually going to have a Sales. The second one is that sellers need to have figure out the export logistics. You need to have a Look for the information like what products can you send? You know that sometimes our Exportations about the materials that you can export and like maybe having the support of a broker sometimes. And finally, also making sure that you comply with the local laws of the country you're targeting right. Some countries and ask you to have, for example, a local tax ID, which is a process you need to do in in that country. Or some other countries, for example, they ask a specificity, a specificity story about labeling Products, know, and so all of those things we need to think about before, just like sending the inventory to the countries. Irais: But, like I said, it's a good Option to think about it because it will. It will help yourselves and also one another point that I want to mention is that you don't need to decide of Removal filming or FBA. You can always choose both. Actually, it's something that we recommend because, for example, you can use FBA for the ASINs that they have a high turnover rate or they have a stable demand, but if you want to try new ASINs, you can enroll them first in removal filming and so that you can try you know the demand, see how it hits, how they work, and you can use be using both Programs at the same time. Also, FBA is a good option and for the products, like Jason said, for the products that are not Eligible in removal filming, you know, like, for example, if you also sell consumables, you can try to sell consumables via FBA and the rest of your products in removal filming. Bradley Sutton: Interesting now. Now, Jaisal, you know, one question I had was you know she just mentioned about like tax implications and things like that, for when you're actually sending inventory there. I think that's a very top of mind Topic for sellers is like, wait a minute, like anything has to do with another country, like, alright, my product is crossing the border, am I gonna get tax? Like do I? I'm doing Remote Fulfillment? Am I gonna get a separate tax bill? Or do I have to clear customs for each order? Like all these, all these questions they might have, like which might be holding them back? Um, but correct me if I'm wrong, but in removal filming, is it true that I really don't have to worry about those things? Jaisal: This is probably, like our, one of our top five questions that we always get. So when customers buy products through Remote Fulfillment with FBA, the buyer is actually the importer of record and must pay any import duties, taxes and fees. Amazon kind of simplifies the import duties process by estimating the amount that will be due and adding it to the amount the customer pays at checkout. You also do not have to present income taxes in other countries, since your sale is occurring in the United States, so sellers may continue with their tax-specific obligations in the US in the same way as before joining Remote Fulfillment. Bradley Sutton: If I'm looking in Helium temp profits or in Seller Central, when I'm downloading my financial reports and everything, the order might show that it went to Canada or something. But is everything pretty much the same as far as the numbers go? My shipping, my fulfillment cost is the same and there's no extra fees. That's affecting my profitability. Is it almost 100% the same? Irais: We can talk about also the fees. I can already explain how it works. So in Remote Fulfillment the products have two fees, just the same as any product in USFBA. So the first fee is Remote Fulfillment fee, which replaces the USFBA fee it's the same one. And we have the second fee, which is the category referral fee, which depends on the kind of product that you're selling and that will be. It varies depending on the country where the sale is occurring. So, besides these two fees although they can be higher because, for example, in Remote Fulfillment, fees varies depending on the size of the product, the weight and also the country to which you are sending the product Although these fees may be higher we have the tool bill that we have mentioned. But the tool does is it adjusts the prices in the targeted countries with those fees, including those fees in the price and any other extra costs that you might have, so that the price already includes all these additional costs and sellers will get a similar profit as they get in US. So to the question what we are doing with PIL is protecting the margin of the sellers so that they have a similar profit as they get in US, and that's how we can comfortable say that you will be having almost the same profits as you have in US. Bradley Sutton: Okay. So let's say for whatever reason, the currency exchange rate is fluctuating greatly, day by day or week by week. Is once a week or once a day? Is the price maybe showing up as something like is BIL changing my price to reflect the currency fluctuations? Irais: Yeah, so maybe it's easier if I give an example. But for example, so what BIL is going to do is have your US price as a base. It will stay connected to the other listings or to your products in Canada, Mexico and Brazil and the moment that you do, for example, a manual adjust price in the US, it will adjust all other countries, considering the fees difference in each of those countries and it will also consider, like you say, exchange rates for each of the countries. One point that I want to make sure is clear and that sellers know is that if sellers do a change manually to the price in the target country for example, they go and they make a change manually in the price in Mexico that will break the connection with the US price. So BIL will not be connected anymore, and that's something that selling partners need to be careful with. Sellers can totally go and manually change prices in the targeted countries, but that will be breaking the connection. So there is a way to connect the sellers, the listings, again through the BIL international listing tool, which is in global selling. You can reconnect all your listings, but it's just to have this in mind. You know, like not making manual adjustments if you want to maintain the connection with your US prices. Bradley Sutton: That's super interesting. So if I never have touched it, it's going to go ahead and edit that for me, but if I mess with the price once, just like in Seller Central or something, then that breaks the connection. I literally have not seen this page in probably years, but I'm looking right now on my BIL international listings page and, for example I guess at one point I selected these things as default, but it's interesting. Like it says here for Canada, it tells me what the exchange rate is right now. And then it says, for price synchronization, I can choose the list price and the sale price, or list price only. So that's good to know. If I'm doing a sale in the US, that means, if I have this selected, it'll go ahead and reflect as well in Canada. And then it says here I can for Remote Fulfillment with FBA. The choices I have are same as the source marketplace adjust for fees, which is what I have. The other options, though, are same as just same as the source marketplace percentage above the source marketplace, or percentage below the source marketplace, or fixed amount above. So very interesting. And then I also have self-fulfilled options here. Like me, I have a lot of skews that I actually self-fulfilled myself, and I don't know why I put $25. I guess I didn't want anybody ordering from Canada or something. I put a markup of $25 here. But, interesting, I had not been on this page at all. I had no idea about these things. So, as a matter of fact, you just told me I'm working on something with our product team where we can do prices, and I didn't realize. So if I'm manually editing a price, it is no longer gonna go by these rules. Irais: then yeah, just to be clear, it's manually adjusting the price in the target country. So if you change to the store of Mexico and then you change the price in pesos, no, if you change it in US, obviously it will stay connected, and exactly that's how the tool helps to change accordingly the prices in the other countries. Bradley Sutton: Okay, all right, interesting, interesting. Now here we're talking about all these foreign currencies and things like that. Jesso, If I'm trying to open this up, do I need a Canadian bank to get my disbursements from? If I'm just an American seller, do I need a Mexican bank to be able to receive the payments, or how does that work? Jaisal: Yeah, so now actually, Amazon will manage this for you through a tool called Amazon Currency Converter for Sellers, or otherwise known as ACCS, that you can set up in Seller Central as a deposit method. That way, your funds from other countries are transferred to your assigned bank account to receive deposits in the US. Bradley Sutton: So literally at that moment that we talked about earlier in the show, when I'm enrolling, that's it, like there's not a bunch of other steps I'm going to have to jump through. All right, we talked about the cost. We talked about taxes and fees and banks and disbursements. I'm sure I'm forgetting some other things, but just in my just thinking about this program, a couple other questions a seller might have is maybe on the customer side. You said that they're the importer of records. So just out of curiosity, you're no tax code expert or anything, but on average, is it a lot of fees that they're having to pay? Like if they're buying my coffin shelf back there for 25 bucks that's the base price with shipping. The typical Canadian customer, though, what's their bill going to be like? Is it going to be double that? Is it just a certain percentage of that? Jaisal: Yeah, I mean, I think it's an important aspect. But what we really want to highlight is that with the Remote Fulfillment program, buyer will be charged for the taxes. Bradley Sutton: The price that the customer sees, though, is it just the listed price, you know, after the currency conversion, or is Amazon automatically building those you know taxes and things like that, into that retail price? Jaisal: Yeah, so whenever the seller is going on to Amazon.ca and they want to buy your product, they will see actually what the price point is plus the tax and the shipping fee. Ah, so that's good. Bradley Sutton: So it's not like you know like, see, that that's, that's a worry, like when I used to export to Canada and other countries, you know, off of Amazon. You know, maybe 15 years ago or 20 years ago, I would get some customers that would sometimes reject the shipments because they're like, I got this crazy tax bill that I had no idea you know this is how much, but kind of like, there's no surprises because Amazon is telling them how much, how much it's going to cost. Oh, that's a comfort to hear. Irais: I was just going to compliment that. For example, for Mexico, the price of the AC versus US is very similar. It will only get adjusted by the, by the shipping fee which is going to be added to the price if there is no taxes, Amazon is not going to add any, any extra fees and, like you say, it's really convenient, for example, for me when I'm like I want to buy a brand that is not available in my country and that I want to bring it, and it's really nice to have you know like a exact date when I'm going to get it and that I don't have surprises of when the package arrives. Like you say like, oh, I am due another 50 bucks for what I am ordering. Bradley Sutton: Okay, good to know. Good to know. What about returns? So you know, Amazon obviously has a generous return policy. Is it kind of like the same for people who buy through mobile film? I don't even know what it is like. You know 30, let's just say 30 days. They have 30 days, is it the same? And then what's the process? You know, like for like, I had to return something from Amazon the other day and it's just like all right here, go drop it off at UPS or we'll send you a label to return. How does it work if it's a Remote Fulfillment product? Irais: Yeah, it's exactly the same from a buyer's perspective. You also have the Amazon promise that you can return items within a certain time First, I think Mexico is 30 days and you'll get a label, a shipping label, that you can paste on your package and you'll deliver it to the same place, where, or even you can also call for someone to pick it up at home, and it works exactly the same way. Amazon will take care of bringing back the product to the US. So that's I think it's important for sellers to know. We don't bring the product to the FCS and locally, we take it back to your inventory in US. So once it gets to the US, it will be re added to your inventory. Bradley Sutton: Now, what are some educational resources that people can search for, maybe in Seller Central If they want to find out more about this? How would you suggest people can learn more? Irais: inside Seller Central. I think there is two main resources sellers can use. One is the help page of Remote Fulfillment with FBA that you can search by using the search bar. You can place Remote Fulfillment. You will find the help page. We also have a revenue calculator that sellers can use. Also, by typing revenue calculator, you will find it in the search menu. The only thing you need to make sure is that once you are in the revenue calculator, you need to choose the store where you are targeting and the store where your inventory is in, and you will see the option of calculating fees with Remote Fulfillment so that you are able to compare what is the best channel for you or what will be your net profits using one channel or the other one. And finally, you always have seller support, which is a really good resource for a lot of sellers. Jaisal: Just like sending your question or requesting a call, and they will be able to help you, yeah, and also just to add on to that as a seller, if you do have any country specific questions, one piece of advice that I like to give is search for those questions in your Seller Central that is accounted for that country. So if you have a question, for example, on Canada right and you're looking on how do I expand into FBA in Canada, you would literally go into your Seller Central side for your Canada account and type in selling in Canada from the US with FBA and you'll get information on how to expand that way. Bradley Sutton: Excellent, excellent. Now just to give people an idea of what this could mean for you and everybody's accounts is different, but I have literally done no optimization. I haven't even edited my keywords or anything to make it right. All I did last year in one of my accounts is just turn on the Remote Fulfillment. Let me just show you, guys, my Helium 10 profits window here. But in one time period in Project X, my Project X account, I did $132,000 in USA and by never even looking at it, not even touching it at all, never having to ship something myself to Canada, I did $10,000 in Canada. So is that going to make me a millionaire by selling in Canada? Mexico only did a couple of hundred dollars, but still that's almost getting to 10% of my revenue by not even lifting a finger, just clicking a couple of buttons to enroll, and I was able to increase my sales in this one time period by $10,000. So, guys, if you haven't enrolled into this program, definitely do it. Not only are you going to be able to sell in Canada, but also Mexico. And now the newest member of the team is Amazon Brazil to really tap into that marketplace. So, Jaisal and Irais, thank you so much for joining us today and giving us all this knowledge about this program. I hope that all of our listeners are going to be enrolled by the end of this episode and maybe we'll bring you back next year and see what's new with the Remote Fulfillment program. So thank you so much for joining us.
Ecoutez Lenglet-Co du 15 février 2024 avec François Lenglet.
Ecoutez Lenglet-Co du 15 février 2024 avec François Lenglet.
Les cosmétiques français s'exportent très bien. C'est désormais notre vice-champion du commerce extérieur. Derrière l"aéronautique mais devant les vins et spiritueux. Qui achète nos parfums et nos maquillages ? Pourquoi un tel succès ?
Le géant de l'énergie russe Gazprom a arrêté les exportations de gaz vers son voisin la Finlande car elle n'a pas reçu de paiement en roubles.Traduction:Russian energy giant Gazprom has halted gas exports to neighbouring Finland as it had not received payment in rubles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le géant de l'énergie russe Gazprom a arrêté les exportations de gaz vers son voisin la Finlande car elle n'a pas reçu de paiement en roubles. Traduction: Russian energy giant Gazprom has halted gas exports to neighbouring Finland as it had not received payment in rubles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices