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C'est un rapport qui est passé quasiment inaperçu alors que c'est peut-être le début d'une véritable révolution. En juin dernier, le président des éleveurs bovins bulgares a rendu un rapport au nom du comité économique et social européen dans lequel il préconise de créer de nouveaux indicateurs clés qui conditionneraient les aides européennes aux agriculteurs. Ces indicateurs comme l'évolution des achats d'intrants ou de la composition du sol ont pour objectif de favoriser le développement de l'agriculture régénératrice à grande échelle. Cela ne vous dit sans doute rien, pourtant l'agriculture régénératrice permet non seulement de faire des économies de temps et d'argent, mais aussi d'augmenter la fertilité des sols et donc leur rendement. Voilà pourquoi, des agriculteurs du monde entier s'y intéressent ! Pour comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmènerons en Bretagne, dans l'ouest de la France, sur l'île de Groix où elle est pratiquée... Avec l'éclairage de Sébastien Roumegous, agronome spécialisé dans la santé des sols. Vous avez fondé le groupe Biosphères il y a 15 ans. Aujourd'hui, il accompagne des projets d'agriculture régénératrice dans une vingtaine de pays. La bière de Groix est produite à partir d'orge cultivée sur place selon les principes de l'agriculture du vivant (pas de fertilisant, pas de labour, semis direct sur couvert végétal). Musiques diffusées pendant l'émission Chinese Man & La Yegros – Agüita Oracle Sisters – Hoagy's place
C'est un rapport qui est passé quasiment inaperçu alors que c'est peut-être le début d'une véritable révolution. En juin dernier, le président des éleveurs bovins bulgares a rendu un rapport au nom du comité économique et social européen dans lequel il préconise de créer de nouveaux indicateurs clés qui conditionneraient les aides européennes aux agriculteurs. Ces indicateurs comme l'évolution des achats d'intrants ou de la composition du sol ont pour objectif de favoriser le développement de l'agriculture régénératrice à grande échelle. Cela ne vous dit sans doute rien, pourtant l'agriculture régénératrice permet non seulement de faire des économies de temps et d'argent, mais aussi d'augmenter la fertilité des sols et donc leur rendement. Voilà pourquoi, des agriculteurs du monde entier s'y intéressent ! Pour comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmènerons en Bretagne, dans l'ouest de la France, sur l'île de Groix où elle est pratiquée... Avec l'éclairage de Sébastien Roumegous, agronome spécialisé dans la santé des sols. Vous avez fondé le groupe Biosphères il y a 15 ans. Aujourd'hui, il accompagne des projets d'agriculture régénératrice dans une vingtaine de pays. La bière de Groix est produite à partir d'orge cultivée sur place selon les principes de l'agriculture du vivant (pas de fertilisant, pas de labour, semis direct sur couvert végétal). Musiques diffusées pendant l'émission Chinese Man & La Yegros – Agüita Oracle Sisters – Hoagy's place
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo
Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. (Rediffusion du 8 avril 2025) « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. (Rediffusion du 20 septembre 2025) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ? Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis. Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.
Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. (Rediffusion du 20 septembre 2025) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ? Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis. Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.
Depuis le début de l'été, une sévère épidémie de botulisme touche les oiseaux du département de la Loire-Atlantique, dans l'ouest de la France. Le botulisme est une maladie paralysante grave qui prolifère dans la vase et les eaux peu profondes, contaminant les oiseaux qui viennent s'y nourrir. Dopée par les fortes chaleurs, la bactérie responsable de la maladie a causé la mort de plus de 8 000 volatiles dans ce département. Avec ses centaines d'hectares de surface et sa profondeur moyenne de 1,60m en été, le lac de Grand-Lieu est devenu un épicentre de la contagion. Sur le lac de Grand-Lieu, règne un calme inhabituel. D'habitude on y entend les cris des canards, des aigrettes et autres hérons. Aujourd'hui, ils sont remplacés par le bruit de pas des chasseurs dans l'eau. Ils ne sont pas venus profiter de l'ouverture de la chasse, et pour cause : ils viennent ramasser les cadavres des oiseaux morts du botulisme qui jonchent les rives. Christophe Sorin travaille à la fédération de chasse de Loire-Atlantique, qui gère une partie du lac. Il donne les instructions à Riwan et à son fils Léo, venu lui donner un coup de main : « On prend des râteaux. On met jamais la main dessus, on reste toujours à un mètre du cadavre. Avec un sac poubelle, il n'y a pas de contact. » Leur objectif : ramasser les oiseaux morts au plus vite pour éviter la propagation de la maladie. « Si le canard a consommé des spores botuliques, il meurt au bout de cinq, six jours. Les mouches viennent pondre dessus. Trois jours après, il y a des asticots. Un asticot concentre cent fois la toxine botulique. Un autre oiseau qui vient manger deux asticots est mort dans les minutes qui suivent. Après, c'est exponentiel », explique Christophe Sorin. À lire aussiMadagascar: les autorités sous pression après la série d'intoxications alimentaires mortelles Cette année, les fortes températures ont fait exploser l'épidémie : 8 000 oiseaux sont morts dans le département, dont 4 000 sur le seul lac de Grand-Lieu. Même si le pic est passé, une dizaine de cadavres sont ramassés aujourd'hui. Tous n'ont cependant pas encore succombé. Quelques goélands et un cygne sont repêchés, mal en point mais bel et bien vivants. Direction le centre de soins à quelques kilomètres de là. Laetitia Jochaud en est la gestionnaire : « Là, depuis le 1er juillet, on a récupéré 300 animaux. Sur les 300, il y a 100 oiseaux qui arrivent du lac de Grand-Lieu, justement suite à la crise du botulisme. » Il faut aller vite : pendant le trajet, plusieurs goélands ont succombé. Christophe décharge le cygne qui est encore vivant : « C'est la première fois qu'on en a un », précise Laetitia Jochaud. Il est placé dans une zone de quarantaine avec les autres volatiles atteints du botulisme. Il faut y chuchoter, pour ne pas déranger les convalescents. « Quand les animaux arrivent, on le sonder. Ils sont installés au chaud, dans un carton bien matelassé, et on va les sonder. C'est-à-dire les gaver, les forcer à manger quatre fois par jour. En fait, on nourrit, on hydrate, on nourrit, on hydrate », raconte la gestionnaire du centre de soins. Avec ces soins, les oiseaux ont seulement une chance sur deux de s'en tirer. Une cinquantaine de pensionnaires ont malgré tout été sauvés depuis le début de l'été. À l'avenir, de nouvelles épidémies sont à redouter : le changement climatique favorise le réchauffement de l'eau du lac, et donc la prolifération de la bactérie responsable du botulisme. À lire aussiPeste porcine africaine: cauchemar à la frontière franco-belge
Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
En Côte d'Ivoire, comment imaginer l'architecture du futur ? Alors que le dérèglement climatique pousse la profession à repenser la construction vers plus de durabilité et moins d'émissions de CO2, la future génération d'architectes voit cette contrainte comme une occasion d'être plus respectueux de l'environnement, mais aussi de réaffirmer une identité africaine. Reportage avec les étudiants de l'école d'architecture d'Abidjan.
Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. (Rediffusion) La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements. Faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. « À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone », un Grand reportage de Juliette Chaignon.
Le festival Ciné-Jardin, jeudi 28 août à Paris, projette en plein air le film Le Chêne et ses habitants, de Laurent Charbonnier et Michel Seydoux. Une fiction tournée avec des acteurs non-professionnels : tous les animaux qui vivent grâce à un chêne de la campagne française. Un film sorti au cinéma il y a deux ans et demi. Rediffusion du 27 février 2022 « Ce sont tous des bons acteurs ! Je trouve que les mulots sont formidables, les geais sont assez bons aussi, ils se démerdent, très très forts, ils transmettent des émotions... » Le producteur et réalisateur Michel Seydoux est fier de ses acteurs, à poils et à plumes, des personnages principaux comme des seconds rôles, qui gravitent autour de ce chêne, un arbre de 110 ans, filmé sous toutes ses branches, dans la forêt de Chambord, par le cinéaste animalier Laurent Charbonnier. Quatorze mois de tournage au fil des saisons, du printemps au printemps, 350 heures d'images et 44 semaines de montage pour aboutir à un petit bijou naturaliste : Le Chêne et ses habitants, un film de près de 1h30, sorti en France mercredi 23 février 2022, où tous les acteurs tiennent leur propre rôle. Nature foisonnante Le tournage avait commencé avec le premier confinement anti-Covid de mars 2020. « Il n'y avait plus un avion dans le ciel, plus un bûcheron avec une tronçonneuse, se souvient Michel Seydoux. Il n'y avait plus de promeneurs, il n'y avait plus rien, il n'y avait plus de chasse, plus d'élément perturbateur, et donc tout d'un coup les animaux étaient tous ensemble autour de l'arbre. » Ce qui donne des scènes exceptionnelles et presque surréelles où sur un même plan apparaissent par exemple un héron, un chevreuil, des sangliers... Une nature idéale et foisonnante. « Il y a des scènes qu'on n'a pas osé monter, ça faisait “manifestation pour le pouvoir des animaux”, tellement il y avait d'espèces ! Des rouges-gorges qui viennent dans les pattes des chevreuils, ce sont des choses qu'on ne voit pas souvent. » L'arbre de Noé Le chêne est le héros du Chêne, un « arbre de Noé », comme Laurent Charbonnier avait intitulé le projet originel, planté au cœur de cet écosystème. Le chêne est d'abord un hôte qui accueille et abrite de nombreuses espèces : l'écureuil, qui y a construit sa maison de branches et de brindilles au plus haut. La chouette effraie, qui dort dans un trou du tronc. Les mulots qui ont construit leur terrier sous ses racines... C'est aussi, et surtout, un chêne nourricier ; tout le monde s'arrache ses fruits ! Le gland est un personnage en soi. « Quand on a travaillé sur le scénario, on a fait le listing de tous les animaux pour qui le gland avait de l'importance, raconte Michel Seydoux. Les cervidés qui les mangent, ou les mulots qui les transportent et qui les mettent dans leur terrier comme réserve pour l'hiver, les geais qui vont les planter - au moment de l'époque glaciaire, la forêt avançait de près de 500 mètres par an grâce aux geais et aux écureuils qui les transportaient. » Au cœur d'un écosystème Les glands servent aussi de nurserie pour le balanin, un insecte doté d'une longue trompe courbée : la femelle perce le gland et y pond, pour que la larve s'en nourrisse. Dans Le Chêne, il y a des scènes de sexe, de tendresse, une course poursuite… C'est la vie animale dans un superbe film qui célèbre le vivre-ensemble dans la nature. Où tout se tient. « Vous avez un écosystème autour d'un arbre, vous avez des espèces qui sont indépendantes ; si vous cassez ce système-là, tout disparaît. Donc c'est le savoir-vivre ensemble, l'indispensabilité des uns par rapport aux autres. Alors évidemment de temps en temps, il y en a quelques-uns qui se font bouffer, c'est la vie ! Mais ce qui me donne beaucoup d'espoir, conclut Michel Seydoux, c'est que les gens peuvent, avec leur culture, dans chaque endroit, comprendre l'importance de protéger cette formidable biodiversité. » À lire aussiPando, l'arbre forêt
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.
Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunami. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d'alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies. (Rediffusion) Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d'un séisme suivi d'un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 milles personnes ont été mobilisés sous l'égide des Nations unies. « Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 3 avril 2025). Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Eh bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas, mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 3 avril 2025). Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Eh bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas, mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.
En Bolivie, l'élection présidentielle a lieu dimanche prochain 17 août. La crise économique et les solutions proposées par les candidats ont été au cœur de la campagne électorale. L'une des propositions les plus en vogue : favoriser et développer l'élevage et l'agriculture dans l'est du pays. Un projet qui donne des ailes aux principaux intéressés, mais qui inquiète les communautés autochtones qui craignent un recul de leurs droits et une augmentation de la déforestation et des incendies. Reportage de Nils Sabin. De notre correspondant en Bolivie, À San Javier, dans l'est de la Bolivie, la campagne pour l'élection présidentielle du 17 août est particulièrement suivie. Cette petite ville de 15 000 habitants est la capitale laitière du département de Santa Cruz… Et les nombreux éleveurs locaux espèrent voir leur secteur favorisé par le prochain président. « Nous espérons, si Dieu le veut, qu'il y aura un changement et que le nouveau gouvernement aura en tête que la production et le progrès se trouvent ici », confie María Gloria Paz Tambare, présidente de l'association des éleveurs de San Javier. Malgré des lois environnementales très permissives, des prêts à taux bas, ou encore l'augmentation des permis de déforestation, l'agrobusiness, c'est-à-dire les secteurs de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, a le sentiment d'avoir été maltraité par les gouvernements de gauche de ces vingt dernières années. Selon Mauricio Tambare, éleveur rencontré dans son ranch à quelques kilomètres de San Javier, la Bolivie doit virer à droite et s'inspirer d'autres présidents conservateurs du continent : « On aime bien ce que fait Milei en Argentine, ce qu'a fait Bukele au Salvador. On ne demande pas que ce soit un copié-collé, mais que ce soit similaire à ce que fait Milei ». « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne » Pour le secteur de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, la fin de la crise économique qui touche le pays — 17 % d'inflation depuis janvier, pénurie de carburant et de dollars — passe forcément par leur développement. « Pour nous, c'est très clair que si on ne nous permet pas d'exporter plus facilement, qu'on ne baisse pas les droits de douane, qu'on ne nous soutient pas, le pays va droit dans le mur », avance María Gloria Paz Tambare. Un message qui s'est peu à peu imposé dans la campagne électorale. Ainsi, Samuel Doria Medina et Jorge Quiroga, les deux candidats d'opposition en tête des sondages, proposent de faciliter les exportations de l'agrobusiness, de favoriser le développement technologique de ces secteurs et admettent qu'il faudra étendre la frontière agricole pour permettre leur développement. Et même chez les candidats se revendiquant de gauche, aucun n'ose remettre en cause cette idée. « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne. Ils redoutent d'avoir une image qui va à l'encontre du secteur privé et d'être associés à des pays comme le Venezuela, l'Équateur ou Cuba », explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur la déforestation et les incendies. Et de rappeler que l'idée de résoudre la crise économique via le développement du secteur de l'agrobusiness n'est pas nouvelle : « Ça a déjà été fait dans les années 1980, dans les années 1950 et à d'autres moments de l'Histoire bolivienne ». Augmentation probable de la déforestation Mais du côté de la Centrale indigène Paikoneka, qui regroupe une soixantaine de communautés autochtones à San Javier, ces propositions inquiètent. « Nous avons analysé les programmes des différents candidats et il n'y en a pas un en faveur des droits des peuples indigènes ou de l'environnement », s'alarme Brian Baca Talamas, coordinateur des pompiers volontaires de l'organisation indigène. En effet, renforcer la place de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle dans l'économie revient à continuer à agrandir la frontière agricole dans l'est de la Bolivie. En clair, cela favorisera la déforestation et les incendies alors qu'en 2024, le pays était le deuxième pays au monde avec le plus de forêts primaires au monde, derrière le Brésil, et que les incendies ont ravagé plus de 12 millions d'hectares, l'équivalent de quatre fois la superficie de la Suisse. Des conséquences écologiques vues comme des dommages collatéraux par les candidats. « S'il y a contradiction entre l'environnement et la production, je choisirai la production », a ainsi déclaré Samuel Doria Medina fin juin. Quant à Jorge Quiroga, il est rappelé dans la section environnement de son programme qu'une extension de la frontière agricole sera forcément nécessaire. « Tout le monde veut des solutions à la crise. Les candidats et une grande partie de la population sont prêts à voir une dégradation écologique si cela permet une amélioration économique », analyse Stasiek Czaplicki. L'année dernière, une vingtaine de communautés de l'organisation ont été touchées par les incendies historiques qui ont ravagé le pays. L'une de leurs peurs est que les incendies continuent de s'aggraver si des mesures favorables à l'agrobusiness sont prises. Pour s'y opposer, la Centrale indigène Paikoneka prépare déjà l'après-élection. « Nous sommes tous unis, les peuples des terres basses, pour qu'après le 17 août, nous fassions une manifestation pour exiger que l'on respecte nos territoires indigènes et nos droits », indique María Suárez Macoñó, l'une des dirigeantes de l'organisation. Entre crise économique, mesures d'austérité pour y mettre fin et recul écologique, les prochaines années s'annoncent difficiles pour la population bolivienne. À lire aussiBolivie: des électeurs dénoncent leur inscription à leur insu dans des partis politiques
La mésaventure d'une cigogne, le bec coincé dans une canette en aluminium de Coca-Cola, dans l'est de la France, illustre une nouvelle fois les dangers de la pollution et des déchets humains pour la biodiversité. (Rediffusion du 25/06/2023) C'est une histoire qui a failli bien se terminer, l'histoire de la cigogne et de la canette de Coca. Un agriculteur, Paul Bubba, avait aperçu l'échassier dans un champ près de Vesoul, dans l'est de la France, son long bec coincé dans une canette, avant qu'elle ne s'envole. Mobilisation générale pour retrouver et sauver l'animal. Ce qui fut fait, grâce à un avis de recherche lancé par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Une classe d'enfants, en sortie scolaire, l'a aperçue quelques jours après, bien plus loin, et la cigogne, affaiblie, a pu enfin être secourue. « Ça faisait à peu près 15 jours qu'elle avait cette canette dans le bec. On était presque au maximum de la survie de l'oiseau, précise Bernard Marchiset, le président de la LPO Bourgogne Franche-Comté. On était un peu surpris, d'ailleurs, qu'elle ait pu faire 150 km pour aller dans la Saône-et-Loire depuis Vesoul. C'est impressionnant, la résistance de cet oiseau ! » Mais la cigogne, incapable de boire et de manger pendant autant de temps, avait perdu la moitié de son poids, et deux jours après, elle est morte, en centre de soin, victime de la pollution humaine. « Bêtise humaine » Pourquoi la cigogne a-t-elle donc plongé son bec dans une canette en aluminium ? « Beaucoup de canettes contiennent du sucre, qui attire des insectes, et la cigogne a très certainement voulu attraper des insectes à l'intérieur de la canette », explique le président de la LPO Bourgogne Franche-Comté, qui témoigne que « beaucoup de personnes ont été touchées par la bêtise humaine de quelqu'un qui a jeté une canette dans la nature sans penser aux conséquences qu'il pourrait y avoir sur le vivant et la biodiversité. » L'aluminium met une centaine d'années à se dégrader dans la nature… C'est quatre fois plus pour le plastique qui provoque de nombreux dégâts chez les oiseaux. « On a des milans qui ont niché il y a trois ou quatre ans à côté du lac, ici, près de Vesoul. Ils avaient tapissé leur nid de sacs plastiques. C'étaient des nids tout bleus, raconte Bernard Marchiset. Là, il n'y a pas de problèmes vis-à-vis de l'oiseau, mais il y a tous ceux qui ingèrent des plastiques. L'océan est une véritable poubelle et on a beaucoup d'exemples chez les oiseaux d'eau qui ingèrent des bouts de plastiques et qui en meurent. » Océans de plastique Des millions de tonnes de plastique se retrouvent chaque année dans les océans. En 2050, il pourrait y avoir en mer plus de plastique que de poissons. Selon l'Unesco, 1 million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution plastique. Des tortues aussi, qui confondent les sacs plastiques avec les méduses. Sans parler des poissons, qui ingèrent le microplastique et qui se retrouvent dans votre assiette – n'en jetez plus ! À écouter aussiMonsieur Chang, héros mal payé de la collecte de déchets à Pékin
Analyser les modes de vie de nos ancêtres pour mieux nous adapter aux changements à venir, c'est l'objectif des paléo-environnementalistes. Car si aujourd'hui, le climat se réchauffe à une vitesse inédite à cause des activités humaines, il a énormément fluctué auparavant mais pour des raisons naturelles. En quoi ce savoir sera précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons ? Nous vous emmenons dans le sultanat d'Oman, à l'est de la péninsule d'Arabie. Aujourd'hui ce pays est désertique, mais cela n'a pas toujours été le cas et les populations se sont adaptées. Les scientifiques de plusieurs disciplines fouillent, sondent, carottent les sols pour retrouver les traces de cette adaptation. Ce genre de recherches se déroule actuellement dans de nombreux endroits du monde, et leurs résultats sont précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons. Nous partons à la découverte des paléo-environnementalistes pour comprendre les évolutions des relations entre l'homme et son environnement dans le passé. Avec Stéphanie Thiebault, directrice de recherche au Laboratoire Trajectoire Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS. Reportage de Camille Lafrance, elle a suivi des membres du programme de recherche Néoarabia sur leur terrain. Entamé en 2017, ce projet se termine cette année. Ses équipes interdisciplinaires regroupent près d'une cinquantaine de chercheurs. Les archives du réseau de sites archéologiques ainsi que les prélèvements effectués dans les paléo-environnements environnants ont pu montrer comment la mousson arabo-indienne qui touchait la région au néolithique, s'est effondrée au cours des millénaires.
Analyser les modes de vie de nos ancêtres pour mieux nous adapter aux changements à venir, c'est l'objectif des paléo-environnementalistes. Car si aujourd'hui, le climat se réchauffe à une vitesse inédite à cause des activités humaines, il a énormément fluctué auparavant mais pour des raisons naturelles. En quoi ce savoir sera précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons ? Nous vous emmenons dans le sultanat d'Oman, à l'est de la péninsule d'Arabie. Aujourd'hui ce pays est désertique, mais cela n'a pas toujours été le cas et les populations se sont adaptées. Les scientifiques de plusieurs disciplines fouillent, sondent, carottent les sols pour retrouver les traces de cette adaptation. Ce genre de recherches se déroule actuellement dans de nombreux endroits du monde, et leurs résultats sont précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons. Nous partons à la découverte des paléo-environnementalistes pour comprendre les évolutions des relations entre l'homme et son environnement dans le passé. Avec Stéphanie Thiebault, directrice de recherche au Laboratoire Trajectoire Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS. Reportage de Camille Lafrance, elle a suivi des membres du programme de recherche Néoarabia sur leur terrain. Entamé en 2017, ce projet se termine cette année. Ses équipes interdisciplinaires regroupent près d'une cinquantaine de chercheurs. Les archives du réseau de sites archéologiques ainsi que les prélèvements effectués dans les paléo-environnements environnants ont pu montrer comment la mousson arabo-indienne qui touchait la région au néolithique, s'est effondrée au cours des millénaires.
Le consensus scientifique est clair : l'activité humaine a un impact direct sur le climat. En émettant des gaz à effet de serre, l'humanité réchauffe la planète. Nous ressentons tous les effets de ce réchauffement avec la hausse des températures, le bouleversement du cycle des saisons, les inondations qui alternent avec les sécheresses, elles-mêmes à la base d'incendies gigantesques ! La racine de tout cela, ce sont donc les gaz à effet de serre que nous émettons : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, gaz fluorés… Essentiellement en brûlant du bois, du charbon, du pétrole et du gaz et en coupant les forêts. Alors OUI il faut réduire ces émissions mais comment s'y prendre. Il y a plusieurs stratégies et pour résumer, nous avons besoin de tout le monde ! Mais c'est évidemment bien plus compliqué et si l'effort est immense, il peut être enthousiasmant comme vont vous l'expliquer nos invités : Avec Pierre Gilbert, prospectiviste spécialisé sur les sujets environnementaux et climatiques pour son livre Les nouvelles voies du géomimétisme, paru chez Odile Jacob François Gemmene spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, professeur à HEC, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne Julie Gosalvez présidente de l'AFEN, L'Association Française pour les Émissions Négatives. Musiques diffusées dans l'émission Isaac Gill - Take two stones (or love is not geology) Daara J Family - Cosaan.
Le consensus scientifique est clair : l'activité humaine a un impact direct sur le climat. En émettant des gaz à effet de serre, l'humanité réchauffe la planète. Nous ressentons tous les effets de ce réchauffement avec la hausse des températures, le bouleversement du cycle des saisons, les inondations qui alternent avec les sécheresses, elles-mêmes à la base d'incendies gigantesques ! La racine de tout cela, ce sont donc les gaz à effet de serre que nous émettons : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, gaz fluorés… Essentiellement en brûlant du bois, du charbon, du pétrole et du gaz et en coupant les forêts. Alors OUI il faut réduire ces émissions mais comment s'y prendre. Il y a plusieurs stratégies et pour résumer, nous avons besoin de tout le monde ! Mais c'est évidemment bien plus compliqué et si l'effort est immense, il peut être enthousiasmant comme vont vous l'expliquer nos invités : Avec Pierre Gilbert, prospectiviste spécialisé sur les sujets environnementaux et climatiques pour son livre Les nouvelles voies du géomimétisme, paru chez Odile Jacob François Gemmene spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, professeur à HEC, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne Julie Gosalvez présidente de l'AFEN, L'Association Française pour les Émissions Négatives. Musiques diffusées dans l'émission Isaac Gill - Take two stones (or love is not geology) Daara J Family - Cosaan.
La pomme de terre est le produit de la terre le plus consommé par l'humanité – en dehors des céréales – et classée pilier de la sécurité alimentaire mondiale. Récit d'une conquête planétaire partie d'Amérique du Sud. (Rediffusion du 20/10/2024) C'est l'histoire d'une success story planétaire. La pomme de terre, ou la patate, est aujourd'hui, hormis les céréales – le riz ou le blé –, le produit de la terre le plus consommé sur Terre. « Tout le monde aime la pomme de terre ! », souligne la journaliste Marie-Laure Fréchet, qui lui a consacré un ouvrage, Le Grand livre des patates (éditions Flammarion). Solanum tuberosum n'a pratiquement que des avantages, à tel point que l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) considère la pomme de terre comme un pilier de la sécurité alimentaire mondiale.« Quand on maîtrise sa culture, c'est très productif, peu onéreux. On peut la produire sous différents climats. C'est une culture relativement facile, qui se conserve, et ça aussi, c'est important, relève Marie-Laure Fréchet. C'est une source de glucide, un féculent, indispensable à l'alimentation. On mange moins de pain, mais on mange un peu plus de pomme de terre. » La patate n'est pas une pomme Chaque année, 375 millions de tonnes de patates sont cultivées dans quelque 150 pays. Mais cela n'a pas toujours été le cas pour une plante domestiquée dans les Andes, en Amérique du Sud, il y a approximativement 12 000 ans. Les conquistadors espagnols la ramènent en Europe au XVIe siècle, comme la tomate, de la même famille que la patate. Mais elle a du mal à s'imposer. « Contrairement au cacao, par exemple, à d'autres produits exotiques qui ont pu être ramenés, on ne sait pas trop quoi faire de la pomme de terre, raconte Marie-Laure Fréchet. On lui trouve toutes sortes de défauts. Bien moins savoureuse qu'aujourd'hui, elle était sans doute assez amère. Et surtout, on se méfiait de ce qui venait de la terre. On ne savait pas trop ce que c'était et c'est pour ça qu'on l'a appelée pomme de terre. Mais la pomme de terre n'est pas une pomme, elle n'est pas un fruit. » La patate, en effet, ne pousse pas dans les arbres, mais bien dans la terre ; c'est un tubercule, et du point de vue de la botanique, c'est bien un légume. La conquête mondiale de la pomme de terre commence par l'Espagne donc, l'Europe du Sud, mais aussi l'Allemagne : « Il y a même eu un édit d'un empereur de Prusse pour obliger les Allemands à cultiver chacun un petit lopin de pomme de terre. » Mais en France, pendant longtemps, la patate nourrissait seulement les cochons. Frites françaises La France, depuis, s'est rattrapée : elle est le premier pays exportateur au monde, et aussi le troisième pays d'Europe en termes de consommation, derrière l'Allemagne et la Pologne. Et c'est à Paris qu'on a inventé les frites, il y a plus de 200 ans. « La frite a fait beaucoup pour la promotion de la pomme de terre, parce qu'elle sublime son goût », estime Marie-Laure Fréchet, Grande Huile de la Confrérie de la frite fraîche maison. « Dans la région des Hauts-de-France, on est en train d'implanter de nombreuses usines de frites pour exporter des frites surgelées en Chine et en Inde. » La Chine, par sa taille, est devenue le premier producteur mondial de pomme de terre. En Afrique, la patate, qui demande quatre fois moins d'eau que la culture du riz, a réellement pris son essor ces 30 dernières années, et elle est aujourd'hui la quatrième culture vivrière. Partout dans le monde, la patate donne la frite, la pêche, la banane, ou... la patate. La question de la semaine
Il y a 40 ans, le 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior coulait dans la baie d'Auckland, victime des bombes des services secrets français. Le navire affrété par Greenpeace s'apprêtait à partir perturber les essais nucléaires menés par Paris dans les attols polynésiens. Une opération secrète, devenue une affaire d'État grâce au travail des journalistes de l'époque. Avec : - Edwy Plenel, journaliste, cofondateur de Mediapart, auteur de La Troisième Équipe. Souvenirs de l'affaire Greenpeace (Points-Seuil) - Jean Guisnel, journaliste, a suivi l'affaire Greenpeace pour le quotidien Libération, éditorialiste à Pyrénées Presse, co-auteur des mémoires d'Alain Mafart, Carnets secrets d'un nageur de combat : Du Rainbow Warrior aux glaces de l'Arctique (Albin Michel).
Avez-vous déjà pensé à manger une forêt ? Imaginer des salades de feuilles d'arbres, des fleurs en légumes, des baies, des fruits, des noix, des tubercules, des graines que vous pouvez récolter à même le sol, à taille humaine ou en hauteur. C'est le principe de la forêt gourmande qui s'inspire des pratiques des peuples forestiers des pays du Sud. C'est une agriculture verticale qui peut pousser sous tous les climats, sur des petites ou des grandes surfaces qui nécessitent très peu d'entretien et d'eau. Reforester, c'est aussi refertiliser les sols et créer un abri pour la biodiversité. Ces oasis nourricières prennent racine un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, nous vous emmenons à la découverte de la Forêt Gourmande plantée par Fabrice Desjours en Bourgogne, dans le sud-est de la France. Avec l'éclairage de Geneviève Michon, ethnobotaniste et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le Développement, Geneviève Michon est spécialiste des relations entre sociétés et forêts.
Avez-vous déjà pensé à manger une forêt ? Imaginer des salades de feuilles d'arbres, des fleurs en légumes, des baies, des fruits, des noix, des tubercules, des graines que vous pouvez récolter à même le sol, à taille humaine ou en hauteur. C'est le principe de la forêt gourmande qui s'inspire des pratiques des peuples forestiers des pays du Sud. C'est une agriculture verticale qui peut pousser sous tous les climats, sur des petites ou des grandes surfaces qui nécessitent très peu d'entretien et d'eau. Reforester, c'est aussi refertiliser les sols et créer un abri pour la biodiversité. Ces oasis nourricières prennent racine un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, nous vous emmenons à la découverte de la Forêt Gourmande plantée par Fabrice Desjours en Bourgogne, dans le sud-est de la France. Avec l'éclairage de Geneviève Michon, ethnobotaniste et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le Développement, Geneviève Michon est spécialiste des relations entre sociétés et forêts.
« Nous devons guérir nos terres et nos sols. Partout dans le monde, la restauration des terres jette les bases de la sécurité alimentaire et de l'emploi, soutient l'action en faveur du climat et de la biodiversité, et est essentielle pour consolider la paix et la démocratie. » Ces mots de la ministre colombienne de l'Agriculture, Martha Carvajalino ont résonné au niveau international mercredi dernier à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse organisée cette année à Bogota sur le thème « Restaurer les terres. Libérer les opportunités ». Ou plutôt ces mots auraient dû résonner au niveau mondial, mais l'actualité internationale a éclipsé cet événement pourtant vital pour chacun d'entre nous. 40% des sols de la planète sont dégradés, c'est-à-dire qu'ils ne retiennent plus l'eau et ne sont plus cultivables. Les causes sont diverses, nous allons en parler avec notre invité Patrice Burger (Fondateur et président de CARI, association de lutte contre la désertification et pionnière de l'agroécologie et les solutions multiple). Nous vous emmènerons au Cameroun où un ambitieux plan de restauration des terres s'appuie sur la volonté des agriculteurs. Un reportage de Richard Onanera. → le site de Alliance, biodiversity & CIAT Musique diffusée pendant l'émission Francis Biyong & Massak - Dance life (Cameroun).
En France, les 25-34 ans représentent 27 % des passagers aériens : c'est la classe d'âge qui prend le plus l'avion, faisant flamber son bilan carbone. La plupart assument leur envie de profiter, tout en éprouvant un certain sentiment de culpabilité. Pour eux, c'est d'abord à la société de changer. Un vrai virage, alors qu'en 2019, ils ont manifesté pour le climat, bloqué leur lycée et battu le pavé sous les slogans « On est plus chaud que le climat », « Pas de nature, pas de futur » ou encore « Quand je serai grand, je voudrais être vivant ». Cette « génération climat » donnait alors un nouveau souffle à la cause écologique, sur une planète de plus en plus en proie aux dérèglements climatiques, aux feux de forêts et aux inondations massives. À l'image de la célèbre militante suédoise Greta Thunberg, la jeunesse urbaine des capitales s'est soulevée pour faire réagir ses aînés. Mais six ans plus tard, après les traumatismes des confinements et l'inaction politique, que reste-t-il de cet élan générationnel ? Les jeunes sont ceux qui se disent les plus préoccupés par l'environnement, selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), mais comment concilient-ils leurs idéaux écologiques et leurs aspirations personnelles ?Reportage et décodage d'une génération ambivalente, par Charlie Dupiot auprès de jeunes de 10 à 25 ans et des sociologues Sandra Hoibian (Crédoc) et Tomas Legon (INJEP, Institution nationale de la jeunesse et de l'éducation populaire). Programmation musicale : Le caribou volant – Chanson climatique 2.0
En France, les 25-34 ans représentent 27 % des passagers aériens : c'est la classe d'âge qui prend le plus l'avion, faisant flamber son bilan carbone. La plupart assument leur envie de profiter, tout en éprouvant un certain sentiment de culpabilité. Pour eux, c'est d'abord à la société de changer. Un vrai virage, alors qu'en 2019, ils ont manifesté pour le climat, bloqué leur lycée et battu le pavé sous les slogans « On est plus chaud que le climat », « Pas de nature, pas de futur » ou encore « Quand je serai grand, je voudrais être vivant ». Cette « génération climat » donnait alors un nouveau souffle à la cause écologique, sur une planète de plus en plus en proie aux dérèglements climatiques, aux feux de forêts et aux inondations massives. À l'image de la célèbre militante suédoise Greta Thunberg, la jeunesse urbaine des capitales s'est soulevée pour faire réagir ses aînés. Mais six ans plus tard, après les traumatismes des confinements et l'inaction politique, que reste-t-il de cet élan générationnel ? Les jeunes sont ceux qui se disent les plus préoccupés par l'environnement, selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), mais comment concilient-ils leurs idéaux écologiques et leurs aspirations personnelles ?Reportage et décodage d'une génération ambivalente, par Charlie Dupiot auprès de jeunes de 10 à 25 ans et des sociologues Sandra Hoibian (Crédoc) et Tomas Legon (INJEP, Institution nationale de la jeunesse et de l'éducation populaire). Programmation musicale : Le caribou volant – Chanson climatique 2.0
Nous sommes au Maroc, dans le théâtre de l'Institut français de Casablanca devant un public chaleureux ! Nous sommes ici à l'occasion de la 9ème édition du Challenge App Afrique, un prix organisé par RFI et France 24 qui récompense chaque année des innovateurs africains qui présentent leurs applications numériques pour résoudre des problématiques qui s'inscrivent dans les Objectifs de Développement Durable des Nations unies. Cette année, le thème était « le numérique au service de l'or bleu ». Il y a eu plus de 450 candidatures en provenance de 18 pays du continent. Les trois finalistes sont avec nous et le lauréat va être désigné dans un instant. Et si nous sommes au Maroc, ce n'est pas un hasard, c'est un pays aride confronté surtout dans le sud au stress hydrique et cela va s'aggraver avec le changement climatique. Les défis sont immenses mais il y a beaucoup de solutions pour y faire face...Challenge App AfriqueAvecLaila Mandi, secrétaire générale de l'Institut international de la transition durable en Afrique, coordinatrice nationale du Pôle de Compétences Marocain en Eau et Environnement et directrice du Centre National d'Études et de Recherches sur l'Eau et l'Énergie à l'Université Cadi Ayyad de MarrakechHicham Kalisse, co-gérant de la société Concamine spécialisée dans le traitement des déchets miniers, ce qui lui a donné l'occasion de découvrir un fertilisant à partir de déchets métalliques qui permet aux agriculteurs de réduire leurs besoins d'eauSeif Kousmate, photographe dont l'exposition Waha qui signifie oasis en arabe, vient d'être inaugurée à l'IF de CasablancaMamitina Rolando Randriamanarivo de Madagascar, lauréat 2025 : son application s'appelle Inomawa, c'est une plateforme numérique qui connecte les travailleurs indépendants locaux aux habitants d'une commune pour des services liés à l'eau.
C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam… Depuis le 1er avril dernier, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou à la rame peuvent maintenant circuler – qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité de l'air, des eaux et réduire les nuisances sonores.
Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie.
L'eau, nous la buvons évidemment mais nous la mangeons aussi. Savez-vous par exemple que pour produire 1kg de bœuf, nous avons besoin de 15 000 litres d'eau, au passage, c'est 150 fois plus que pour faire pousser un kilo de légumes ! L'eau : nous la portons aussi : la fabrication d'un jean, du champ à nos jambes, consomme 11 000 litres. La production de notre smartphone absorbe aussi de l'eau : de l'extraction des matières premières à son assemblage, ce petit objet nécessite en moyenne 13 000 litres !!! Nos besoins ne cessent d'augmenter mais la ressource, elle n'est pas illimitée. Et en 2025 : 2,5 mds de personnes n'ont toujours pas accès à une eau potable de qualité et 5 milliards à un assainissement sain.Il va donc falloir apprendre à optimiser nos consommations et à faire des choix car déjà dans certaines régions, chaque goutte compte. Nous vous emmènerons en Colombie où malgré des ressources en eau généreuse la consommation d'eau pour les 8 millions d'habitants de sa capitale Bogota a été rationnée pendant 1 an. La situation est revenue à la normale mais il a fallu faire preuve d'ingéniosité comme vous le découvrirez avec le reportage de Najet Benrabaa dans un instant.Reportage de Najet Benrabaa sur les pénuries d'eau en Colombie. Avec l'éclairage de Yves Tramblay, hydrologue à l'IRD.
Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C'est ou plutôt c'était une espèce d'herbe gracieuse d'une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d'altitude dans une savane arborée près d'Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles... Les scientifiques l'ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n'est qu'une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d'espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre.Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à BrestOn associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l'urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage.À lire aussiPlantes : disparition ? Action !Les gardiens de la biodiversité en ColombieOn les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd'hui menacées et n'assurent plus la souveraineté alimentaire du pays.Et c'est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l'appui de l'ONG Swissaid. L'objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie.À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !
En ces temps troubles, il est essentiel de se rassembler pour s'informer et échanger, notamment sur la transition écologique qui semble être entravée par un grand renoncement depuis le retour de la guerre en Europe et la prise de fonction de Donald Trump. Pourtant, les conséquences du changement climatique et de la dégradation globale de notre environnement sont ressenties de plus en plus violemment par chacun d'entre nous partout sur la planète. C'était le 17 mars dernier au Théâtre des Abbesses à Paris. Plus d'une centaine de personnes sont venues assister à ce Débat singulier organisé par le Théâtre de la ville de Paris et l'université de la Sorbonne. Où en sommes-nous ? Qu'est-ce qui bloque ? Et quels sont les chemins à emprunter pour mettre réellement en mouvement les sociétés vers la transition écologique ? L'originalité de ces échanges est que non seulement vous allez entendre les points de vue d'éminents experts sur ces questions, mais ils seront ponctués par des textes lus par des comédiens accompagnés d'un musicien. Diffusion du débat singulier enregistré au Théâtre des Abbesses : Transition écologique, petits pas ou grande rupture avec : Xavier Desjardins, urbanisme et auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024) David Djaïz, auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024) Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche, CEA, responsable du Centre climat société, IPSL Lecture de textes par Marie-France Alvarez et Valérie Dashwood, de la Troupe du Théâtre de la Ville. Accompagnement musical, Alexandre Choiselat. Rencontre organisée en partenariat avec Sorbonne Université et RFI.
Le numérique est entré dans nos vies à une vitesse vertigineuse. Plus de la moitié de la population mondiale possède désormais un smartphone. Selon le dernier Digital report, cinq milliards de personnes utilisent internet quotidiennement et quatre milliards et demi sont actifs sur les réseaux sociaux. Véritables prolongements de nos vies, nos téléphones, nos tablettes et/ou nos ordinateurs dictent notre quotidien : photo, musique, finance, travail, itinéraire... Nous ne pouvons plus nous en passer ! Et ce n'est qu'un début, car avec la révolution que représente l'IA, l'intelligence artificielle, c'est l'ensemble de nos activités qui va être concerné. Les capacités de ce nouveau cerveau technologique capable de synthétiser beaucoup de facteurs simultanément sont immenses. Nos consommations d'énergie, nos modes de transports, nos choix agricoles et alimentaires, la production industrielle sont en train d'être bouleversés par ce nouvel outil... Mais est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? Est-ce que déléguer à des machines des fonctions jusqu'ici réservées aux humains est une bonne idée ? Et surtout, est-ce compatible avec l'urgence climatique et écologique ?Avec Gilles Babinet, coprésident du Conseil national du numérique. Il est le cofondateur d'UrbanTech Ventures, un fonds de capital-risque dédié aux enjeux de l'intelligence artificielle et de l'environnement dans le domaine des infrastructures pour son ouvrage Green IA, l'intelligence artificielle au service du climat paru chez Odile Jacob et Lorraine de Montenay experte chez Green It.Cette émission est une rediffusion du 16 mai 2024.
La présence de substances dans les eaux usées liées à la consommation de médicaments fait l'objet d'études et de surveillance depuis un peu plus de 50 ans. Au-delà des risques pour l'environnement, cette problématique pose également question sur le plan sanitaire. Comment évaluer ces risques ? Quelles substances sont concernées et comment réduire ces résidus ? Pr Yves Levi, professeur émérite à la Faculté de pharmacie de l'Université Paris Saclay, membre de l'Académie nationale de pharmacie et membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des technologies Dr Bastien Dupont, médecin généraliste et co-auteur de l'étude Le hazard score, un outil pour réduire l'impact environnemental des prescriptions, parue en 2020 aux Actualités pharmaceutiques Dr Jeanne Garric, directrice de recherche émérite Inrae. ► Pour aller plus loin : Le site suédois du Hazard Score.Programmation musicale : ► Michael Jackson – Earth Song► Maroon Awmoni ft. Admiral T – Nou pas fou.(Rediffusion)
La présence de substances dans les eaux usées liées à la consommation de médicaments fait l'objet d'études et de surveillance depuis un peu plus de 50 ans. Au-delà des risques pour l'environnement, cette problématique pose également question sur le plan sanitaire. Comment évaluer ces risques ? Quelles substances sont concernées et comment réduire ces résidus ? Pr Yves Levi, professeur émérite à la Faculté de pharmacie de l'Université Paris Saclay, membre de l'Académie nationale de pharmacie et membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des technologies Dr Bastien Dupont, médecin généraliste et co-auteur de l'étude Le hazard score, un outil pour réduire l'impact environnemental des prescriptions, parue en 2020 aux Actualités pharmaceutiques Dr Jeanne Garric, directrice de recherche émérite Inrae. ► Pour aller plus loin : Le site suédois du Hazard Score.Programmation musicale : ► Michael Jackson – Earth Song► Maroon Awmoni ft. Admiral T – Nou pas fou.(Rediffusion)
La Birmanie vit depuis le séisme du 28 mars 2025 au rythme des sans-abris, des très fortes pluies, des blessés qu'il faut soigner, des disparus qu'il faut retrouver, des gens qui fuient en Thaïlande, de la pression de la junte, malgré une trêve officiellement prolongée. Le tremblement de terre de 7,7 a fait au moins 3 700 morts ; des milliers de blessés. 90 000 maisons détruites ou endommagées. Le drame s'ajoute à la guerre civile consécutive au coup d'État de février 2021 qui a entraîné le déplacement de plus de 3 millions et demi de personnes.Dans les zones dévastées par le séisme et tenues par les rebelles, l'absence d'aide humanitaire laisse les Birmans livrés à eux-mêmes.Les journalises ne sont pas les bienvenus, ont prévenu les militaires au pouvoir.Les témoignages de la catastrophe, que vous allez entendre, sont donc rares.Notre journaliste Esther Lebleu est parvenue à rallier Mandalay, puis Sagaing, en zone rebelle : Là où la solidarité est vitale.«Séisme en Birmanie, entre dévastation et résilience», un Grand reportage d'Esther Lebleu.
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à « doper » l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour « plus que doubler » leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherches à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc.Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth cet été suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms.Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up
Fessenheim… en Alsace, à la frontière avec l'Allemagne. Un village surtout connu en France pour sa centrale nucléaire. Ses deux réacteurs ont été arrêtés en 2020, promesse de campagne des présidents François Hollande, puis Emmanuel Macron, avant que ce dernier ne décide en 2022 de relancer l'atome. Contrairement à d'autres réacteurs du parc, qui en compte 57, la centrale de Fessenheim n'a pas eu de sursis. Elle était la plus vieille en activité. Elle a été fermée. L'histoire nucléaire de ce village alsacien n'en est pour autant pas terminée. Le démantèlement ne devrait pas être finalisé avant 2041. « Fessenheim : comment démanteler une centrale nucléaire ? » Un Grand reportage de Pauline Gleize.À écouter aussiArrêt sur Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire de France ferme
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé.Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Sommes-nous à un moment de bascule planétaire où la science comme le droit deviendraient des variables d'ajustement pour servir les intérêts des uns ou des autres ? Alors que les conditions de vie sur terre se dégradent avec les pollutions, le changement climatique, la disparition de la biodiversité ou l'émergence de maladies infectieuses planétaires, nous devrions au contraire investir dans la connaissance ! Lundi, plus de 1 900 scientifiques américains ont signé une lettre ouverte pour alerter du « danger » que font peser les « attaques en règle » de Donald Trump contre les sciences aux États-Unis. Professeurs de médecine, biologiste ou climatologues écrivent tel un cri : « Nous envoyons ce SOS pour lancer un avertissement clair : la recherche américaine est en train d'être décimée ».Hier, ce sont des milliers de personnes qui se sont rassemblés dans toute la France pour rappeler la nécessité de protéger l'écosystème scientifique mondial, les universités et la recherche. Car il n'y a pas qu'aux États-Unis que les savoirs sont attaqués ! Nous allons faire le point sur cette offensive sans précédent avec la climatologue Valérie Masson-Delmotte qui est très impliquée dans le mouvement de résistance Stand up for science.Puis nous vous emmènerons au Panama, sur l'île de Barro Colorado. Une île de 15km2 qui abrite la forêt tropicale la plus étudiée du monde grâce à des financements américains aujourd'hui menacés par l'administration Trump. L'occasion de réaliser à quel point la démarche scientifique est vitale pour tous. (reportage de Grégoire Pourtier).Musique diffusée Mathieu Des Longchamps - Vivo en Panamá.
Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ? Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr► Foriwah - KOG.
Fallait-il organiser les JO 2030 dans les Alpes françaises ? Après des mois de retard et le retrait du président annoncé, le Comité d'Organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) d'hiver 2030 dans les Alpes françaises a été présenté ce mardi (18 février 2025) à Lyon. À sa tête, l'ex-champion olympique français Edgard Grospiron. Un accouchement difficile à l'image d'un projet qui ne fait pas l'unanimité en raison du coût engendré et des considérations écologiques. Quels sont les atouts des Alpes 2030 ? Comment bénéficier d'un effet similaire à Paris 2024 ? Face au changement climatique, comment organiser des JO d'hiver ? Pour en débattre :- Armand de Rendinger, consultant international et expert dans l'analyse du mouvement olympique- Vincent Chaudel, économiste du sport, fondateur de l'Observatoire du sport Business - Fiona Mille, présidente de l'ONG de Mountain Wilderness, autrice de l'ouvrage Réinventer la montagne.