Podcasts about connaissances environnement

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C'est pas du vent
Nebeday : pour un Sénégal vert et prospère...

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 48:30


En ces temps troubles, quel bonheur de mettre en avant celles et ceux qui agissent au quotidien pour la préservation de l'environnement. Toutes ces révolutions tranquilles, comme les appelle la journaliste Bénédicte Manier, qui changent les mentalités des petits et grands. L'association sénégalaise Nebeday que nous allons vous faire découvrir aujourd'hui en fait partie. (Rediffusion du 14/03/2025) Nous avons découvert l'ampleur de ses activités à l'occasion des 20 ans du programme des petites initiatives qui soutient des dizaines de défenseurs de la biodiversité du continent. C'est l'association Nebeday qui a géré la logistique et qui nous a hébergés dans son camp nature dans le sine saloum en bordure du village de Soukouta. C'est une expérience à vivre : aller observer les oiseaux dans les mangroves au coucher du soleil, dormir sous la tente au milieu des baobabs en écoutant le rire des hyènes et découvrir les facéties des singes verts au petit matin. Jean Goepp, le co-fondateur et directeur de l'association Nebeday nous attend dans sa partie privée. Lui aussi dort dans une tente mais il a créé un abri en dur pour s'abriter du soleil. C'est là qu'il nous reçoit, un café fumant nous attend sur la table basse… Reportage réalisé par François Porcheron sur l'association Nébéday, dont l'objectif est la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.

C'est pas du vent
Nebeday : pour un Sénégal vert et prospère...

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 48:30


En ces temps troubles, quel bonheur de mettre en avant celles et ceux qui agissent au quotidien pour la préservation de l'environnement. Toutes ces révolutions tranquilles, comme les appelle la journaliste Bénédicte Manier, qui changent les mentalités des petits et grands. L'association sénégalaise Nebeday que nous allons vous faire découvrir aujourd'hui en fait partie. (Rediffusion du 14/03/2025) Nous avons découvert l'ampleur de ses activités à l'occasion des 20 ans du programme des petites initiatives qui soutient des dizaines de défenseurs de la biodiversité du continent. C'est l'association Nebeday qui a géré la logistique et qui nous a hébergés dans son camp nature dans le sine saloum en bordure du village de Soukouta. C'est une expérience à vivre : aller observer les oiseaux dans les mangroves au coucher du soleil, dormir sous la tente au milieu des baobabs en écoutant le rire des hyènes et découvrir les facéties des singes verts au petit matin. Jean Goepp, le co-fondateur et directeur de l'association Nebeday nous attend dans sa partie privée. Lui aussi dort dans une tente mais il a créé un abri en dur pour s'abriter du soleil. C'est là qu'il nous reçoit, un café fumant nous attend sur la table basse… Reportage réalisé par François Porcheron sur l'association Nébéday, dont l'objectif est la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.

Grand reportage
Océan Indien: lagons en danger

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 19:30


Cyclones, montée des eaux, érosion côtière… Dans l'océan Indien, les petits États insulaires sont en première ligne face au dérèglement climatique. À La Réunion, territoire français, comme à l'île Maurice, la pression humaine se rajoute à ces phénomènes, pour mettre à mal les écosystèmes marins. C'est dans les lagons que les effets sont les plus visibles : blanchiment des coraux, disparition de la mangrove, perte de la biodiversité. (Rediffusion) Essentiels à la survie de nombreuses espèces, les lagons font de surcroît barrière aux assauts du climat. Chaque conférence internationale pointe cette menace, alors que sur le terrain la mobilisation s'organise pour sauver les récifs coralliens. « Océan Indien : lagons en danger », un Grand reportage signé Anne Verdaguer, réalisé avec Expertise France.

Aujourd'hui l'économie
Noël, fast fashion et consommation: le paradoxe entre conscience écologique et pouvoir d'achat

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:13


À la veille de Noël, période emblématique de la consommation de masse, les Français se retrouvent face à un paradoxe bien connu : une conscience aiguë des limites environnementales et sociales de leurs achats, mais des pratiques qui peinent à évoluer. Entre contraintes budgétaires, attrait des prix bas et émergence de nouvelles alternatives, décryptage d'un paradoxe économique au cœur de nos habitudes de consommation. Mercredi 24 décembre, veille de Noël pour le monde chrétien. Au-delà de la dimension religieuse, cette période est avant tout un moment de rassemblement, de partage et d'échanges de cadeaux. Disons-le clairement : la fin d'année reste la période de la consommation de masse par excellence. Pourtant, les consommateurs semblent aujourd'hui conscients des limites de ce modèle. En toile de fond de cette période festive se cache un paradoxe économique majeur : le décalage entre les intentions affichées et les pratiques réelles d'achat. Un chiffre l'illustre parfaitement. Selon le baromètre de l'Ademe, l'Agence de la transition écologique, huit Français sur dix estiment qu'il est nécessaire de revoir leurs modes de consommation. Mais dans le même temps, seul un Français sur dix se dit très engagé dans une consommation responsable. Le fossé est là, bien réel, entre la volonté et le passage à l'acte. Fast fashion: quand le prix dicte l'achat C'est précisément dans ce contexte que la fast fashion s'impose comme un modèle économique dominant. Beaucoup considèrent qu'elle parvient à répondre simultanément à de fortes contraintes budgétaires et à un désir permanent de renouvellement. Dans les faits, le prix reste l'élément déclencheur de l'achat, bien avant toute autre considération. Des prix très bas, une vitesse de production et de livraison élevée, et surtout des volumes gigantesques rendent ce modèle particulièrement performant. Les géants chinois comme Shein, Temu ou AliExpress incarnent pleinement cette dynamique. Ces plateformes l'ont parfaitement intégré dans leur logique commerciale, et cela fonctionne. La demande est bien présente. Chez les plus jeunes, ces sites représentent aujourd'hui un achat en ligne sur quatre, un chiffre impressionnant qui illustre l'ancrage profond de ces nouvelles habitudes de consommation. À lire aussiLa seconde vie des objets, pilier essentiel de l'économie circulaire Noël, révélateur d'un basculement progressif Pour autant, cette dynamique n'est pas figée. Il existe bien une prise de conscience des coûts écologiques et sociaux liés à cette manière de consommer. Même si le pouvoir d'achat reste déterminant, une légère bascule commence à s'opérer. La période de Noël agit ainsi comme un révélateur et un amplificateur de ces tensions. D'un côté, elle renforce les logiques promotionnelles, l'achat de cadeaux à bas prix et la surconsommation. De l'autre, elle constitue un moment propice à la réflexion: offrir autrement, acheter moins mais mieux, privilégier la seconde main ou les circuits courts. Le succès du marché de l'occasion en est une illustration concrète. En France, il a progressé de 12% l'an dernier pour atteindre 7 milliards d'euros. Longtemps perçue comme marginale, cette pratique devient désormais un pilier de l'économie, sur lequel misent à la fois les plateformes et les marques traditionnelles. Face à la fast fashion, on peut donc désormais parler de slow fashion. Certes, le prix reste la porte d'entrée de l'achat, mais les lignes bougent. Un sentiment d'écoresponsabilité émerge. Il ne s'agit pas encore d'un réflexe généralisé, mais le consommateur a désormais la maturité nécessaire pour envisager d'autres choix. Dans cette transition progressive, la communication et le marketing jouent un rôle clé. L'enjeu est clair: rendre la sobriété désirable. Faire en sorte qu'un produit reconditionné localement, quasi neuf, soit non seulement plus responsable, mais aussi plus accessible qu'un produit neuf fabriqué à l'autre bout du monde. À lire aussiDans les galeries commerçantes, un Noël plus sobre mais toujours festif

Grand reportage
Brésil : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 19:30


L' automne dernier (2025), s'est tenue la Cop 30. COP pour Conférence des Parties. C'est-à-dire le grand rendez-vous annuel des États afin de fixer des objectifs environnementaux mondiaux… Cette année, la COP 30 s'est tenue au Brésil. À Belém précisément aux portes de l'Amazonie. Une plongée dans les forêts du monde vous a été notamment proposée à travers 6 Grands reportages, à retrouver en podcasts. Au Brésil, l'Amazonie n'est pas seulement une forêt dense, c'est une région de plus de 5 millions de km2 avec de nombreuses villes, des fleuves, et de larges zones déboisées. Nous vous proposons de redécouvrir ce reportage au Mato Grosso. Un État immense où le développement de l'agriculture intensive, notamment la culture du soja s'est faite au prix d'une intense déforestation. (Rediffusion) «Brésil : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja», un Grand Reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Traduction et préparation sur place : Emiliano Capozzoli.   EN IMAGES   À lire aussiAmazonie 2/4: Une forêt jardinée depuis des millénaires

7 milliards de voisins
Comment préserver les savoir-faire agricoles des Outre-Mer ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 48:29


Les territoires d'Outre-Mer comme la Guadeloupe, la Martinique ou encore La Réunion bénéficient d'un cadre propice à la production agricole avec des terres très fertiles et une biodiversité extrêmement riche. Pourtant, l'agriculture ultramarine est essentiellement tournée vers des produits d'exportation comme la canne à sucre, la banane ou l'ananas. Des cultures hyperspécialisées et une production locale qui ne couvre en moyenne que 40% des besoins des habitants, selon un rapport du Centre de ressources Terres de liens. Face à ce constat, des femmes et des hommes tentent de se réapproprier des pratiques et savoir-faire ancestraux pour faire vivre une autre forme d'agriculture. Par exemple, le jardin créole, un modèle d'agroécologie où peuvent se côtoyer une centaine d'espèces ou encore le Lasoté, une méthode qui repose sur l'entraide entre agriculteurs. Héritage culturel, préservation de l'environnement, autonomie, liens sociaux... Les pratiques agricoles ancestrales des Outre-Mer sont à la croisée de plusieurs problématiques. Comment leur redonner leur place ? Et comment s'en inspirer ailleurs ?   Émission à l'occasion des Rencontres du Matrimoine Ultramarin qui se tiennent du 20 au 28 septembre 2025 à Paris.  Cette émission est une rediffusion du 23 septembre 2025  Avec : • Anne Pastor documentariste, autrice du livre La voix des Femmes autochtones (Éditions Akinomé, 2022) et créatrice des plateformes La voix des femmes autochtones et De la mère à la terre en outre-mer • Annick Jubenot fondatrice de l'association Lasoté en Martinique  • Monette Marie-Louise, fondatrice de Dommen Lantik, situé sur la montagne du Vauclin en Guadeloupe, un lieu inspiré du modèle agricole Songhai dédié à l'autonomie, et à la transmission • Chantal Labylle, fondatrice de l'association Bwa Kapab pour accompagner les personnes vulnérables vers l'autonomie et la reconquête de l'estime de soi grâce au jardin créole.    Programmation musicale : ► Wouay Bondyé - Fred Alie ► Bubble Like Soup – Jahyanai, X-man.

7 milliards de voisins
Comment préserver les savoir-faire agricoles des Outre-Mer ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 48:29


Les territoires d'Outre-Mer comme la Guadeloupe, la Martinique ou encore La Réunion bénéficient d'un cadre propice à la production agricole avec des terres très fertiles et une biodiversité extrêmement riche. Pourtant, l'agriculture ultramarine est essentiellement tournée vers des produits d'exportation comme la canne à sucre, la banane ou l'ananas. Des cultures hyperspécialisées et une production locale qui ne couvre en moyenne que 40% des besoins des habitants, selon un rapport du Centre de ressources Terres de liens. Face à ce constat, des femmes et des hommes tentent de se réapproprier des pratiques et savoir-faire ancestraux pour faire vivre une autre forme d'agriculture. Par exemple, le jardin créole, un modèle d'agroécologie où peuvent se côtoyer une centaine d'espèces ou encore le Lasoté, une méthode qui repose sur l'entraide entre agriculteurs. Héritage culturel, préservation de l'environnement, autonomie, liens sociaux... Les pratiques agricoles ancestrales des Outre-Mer sont à la croisée de plusieurs problématiques. Comment leur redonner leur place ? Et comment s'en inspirer ailleurs ?   Émission à l'occasion des Rencontres du Matrimoine Ultramarin qui se tiennent du 20 au 28 septembre 2025 à Paris.  Cette émission est une rediffusion du 23 septembre 2025  Avec : • Anne Pastor documentariste, autrice du livre La voix des Femmes autochtones (Éditions Akinomé, 2022) et créatrice des plateformes La voix des femmes autochtones et De la mère à la terre en outre-mer • Annick Jubenot fondatrice de l'association Lasoté en Martinique  • Monette Marie-Louise, fondatrice de Dommen Lantik, situé sur la montagne du Vauclin en Guadeloupe, un lieu inspiré du modèle agricole Songhai dédié à l'autonomie, et à la transmission • Chantal Labylle, fondatrice de l'association Bwa Kapab pour accompagner les personnes vulnérables vers l'autonomie et la reconquête de l'estime de soi grâce au jardin créole.    Programmation musicale : ► Wouay Bondyé - Fred Alie ► Bubble Like Soup – Jahyanai, X-man.

Invité Afrique
Famine à Madagascar: «Les paysans sont en situation de vulnérabilité face aux variations climatiques»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 7:21


Près de 40 % des Malgaches subissent la malnutrition. C'est ce qu'indique le dernier Global Hunger Index, un rapport de référence sur la faim dans le monde, principalement basé sur les données des Nations unies. L'indice classe la Grande Île à la 120e place sur 123 pays, soit en « situation alarmante » depuis 25 ans, date du début des mesures. Pourtant, elle s'est encore aggravée ces dernières années. Marie-Catherine Mabrut est la directrice de l'ONG Welthungerhilfe (WHH) à Madagascar, qui a contribué au rapport. Elle répond aux questions de Sidy Yansané. À lire aussiFaim dans le monde: Madagascar parmi les pays en situation «alarmante», selon un rapport

C'est pas du vent
Huile de palme, les ravages continuent

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 48:30


Quel est le point commun entre un shampooing, un gâteau et une poudre de lait pour bébé ? Et bien, tous ces produits contiennent de l'huile de palme et comme nous allons vous l'expliquer dans un instant, c'est catastrophique pour l'environnement. Pourtant historiquement, le palmier à huile est un arbre élégant originaire du golfe de Guinée. (Rediffusion du 31/01/2025) Des preuves archéologiques démontrent d'ailleurs que ses fruits et leur huile faisaient déjà partie de l'alimentation des Africains de l'Ouest, il y a 5 000 ans. Et à l'exception des plantations « royales » de palmiers à huile, établies au XVIIIè siècle pour la production de vin de palme dans le royaume du Dahomey, tous les palmiers à huile d'Afrique de l'Ouest poussaient dans des bosquets sauvages ou semi-sauvages. Aujourd'hui encore, l'huile de palme est un ingrédient très consommé en Afrique de l'Ouest, mais elle est massivement importée de Malaisie et d'Indonésie, les deux géants du secteur. Très critiquée par les ONG pour son impact sur la déforestation, la culture de l'huile de palme industrielle s'impose petit à petit en Afrique. Nous vous emmènerons dans le sud du Cameroun où les populations de Campo se mobilisent contre l'entreprise Camvert. Car, comme nous l'expliquera dans un autre reportage, un agriculteur au Bénin « la terre n'est pas élastique » et la concurrence pour les ressources est féroce. Diffusion du reportage de Raphaël Krafft sur l'huile de palme au Cameroun. Éclairage d'Audrey Morice de FoodWatch, organisation à but non lucratif qui se bat pour une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous et toutes.  Musiques diffusées Jeanine N'taho - Café - cacao Malakey - L'incompris Jupiter & Okwess - Les bons comptes.

C'est pas du vent
Huile de palme, les ravages continuent

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 48:30


Quel est le point commun entre un shampooing, un gâteau et une poudre de lait pour bébé ? Et bien, tous ces produits contiennent de l'huile de palme et comme nous allons vous l'expliquer dans un instant, c'est catastrophique pour l'environnement. Pourtant historiquement, le palmier à huile est un arbre élégant originaire du golfe de Guinée. (Rediffusion du 31/01/2025) Des preuves archéologiques démontrent d'ailleurs que ses fruits et leur huile faisaient déjà partie de l'alimentation des Africains de l'Ouest, il y a 5 000 ans. Et à l'exception des plantations « royales » de palmiers à huile, établies au XVIIIè siècle pour la production de vin de palme dans le royaume du Dahomey, tous les palmiers à huile d'Afrique de l'Ouest poussaient dans des bosquets sauvages ou semi-sauvages. Aujourd'hui encore, l'huile de palme est un ingrédient très consommé en Afrique de l'Ouest, mais elle est massivement importée de Malaisie et d'Indonésie, les deux géants du secteur. Très critiquée par les ONG pour son impact sur la déforestation, la culture de l'huile de palme industrielle s'impose petit à petit en Afrique. Nous vous emmènerons dans le sud du Cameroun où les populations de Campo se mobilisent contre l'entreprise Camvert. Car, comme nous l'expliquera dans un autre reportage, un agriculteur au Bénin « la terre n'est pas élastique » et la concurrence pour les ressources est féroce. Diffusion du reportage de Raphaël Krafft sur l'huile de palme au Cameroun. Éclairage d'Audrey Morice de FoodWatch, organisation à but non lucratif qui se bat pour une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous et toutes.  Musiques diffusées Jeanine N'taho - Café - cacao Malakey - L'incompris Jupiter & Okwess - Les bons comptes.

C'est dans ta nature
Quand les animaux font des stocks

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 3:10


Comment survivre l'hiver, quand la nature offre peu de nourriture ? Certaines espèces ont trouvé la parade, en faisant des réserves de nourriture, et c'est même parfois utile à la biodiversité. (Redif du 24/02/2024) Quand vient l'hiver, en climat tempéré, quand la nature se met en veille, les ressources alimentaires se font rares, et les animaux ont trois solutions pour subsister. Migrer : l'Afrique est une terre d'accueil pour de nombreux oiseaux européens. Hiberner, même si on vient de voir un ours des Pyrénées sortir de sa tanière en février, trompé par des températures trop douces. Troisième solution : constituer des stocks, des réserves de nourriture avant l'hiver. Un animal est un grand spécialiste, à tel point qu'une banque française, la Caisse d'épargne, l'a choisi comme emblème. L'écureuil peut accumuler chaque automne plusieurs milliers de noix et de noisettes, des fruits à coques – coques en stock – cachés un peu partout. On a vu d'ailleurs des écureuils faire semblant d'enterrer des noisettes, pour tromper de potentiels voleurs. Parce qu'on s'espionne entre congénères… Un oiseau plante des arbres Spécialiste aussi des enterrements, le geai des chênes, est, comme son nom l'indique, grand amateur de glands, le fruit du chêne. Cet oiseau de la famille des corbeaux peut engloutir cinq ou six glands, avant d'aller les cacher dans la terre – jusqu'à 5 000 glands enterrés chaque année. Mais il a les yeux plus gros que le ventre. Il peut aussi en oublier, même si sa mémoire est remarquable. Alors ces glands abandonnés finiront par germer, et donneront des arbres. Le geai a un vrai rôle écologique. Il peut replanter, malgré lui, des forêts de chênes. Les fruits abandonnés ou oubliés par l'écureuil donneront, eux aussi, naissance à des arbres. La taupe, elle, accumule des centaines de vers de terre, soigneusement rangés dans des garde-manger souterrains. Les chouettes et les hiboux cachent leurs proies, des rongeurs, dans les arbres - c'est l'hiver, elles se conservent, pas besoin de frigo. Même les chiens enterrent leurs os Sous d'autres climats, des animaux cachent aussi leur nourriture, mais pour d'autres raisons. Les crocodiles peuvent immerger leur proie dans l'eau pour attendrir la viande. Une espèce de belette d'Amérique centrale planque les bananes vertes, et attend qu'elles murissent. Les chiens, vous l'avez peut-être remarqué, enterrent des os. Nos toutous tout bien nourris aux croquettes bio (oui, ça existe) n'ont pourtant nul besoin de faire des stocks. Mais voilà, c'est dans leurs gènes, du temps lointain où ils étaient des loups, pas encore domestiqués. La peur de manquer est inscrite dans leur ADN.

C'est pas du vent
Allons-nous réussir à nous passer des énergies fossiles ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 48:30


Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle.  Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.

C'est pas du vent
Allons-nous réussir à nous passer des énergies fossiles ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 48:30


Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle.  Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.

C'est pas du vent
L'hydrogène : miracle ou mirage ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 48:30


L'hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigaprojets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? L'hydrogène, miracle ou mirage ? (Rediffusion du 28 mars 2025) L'hydrogène est l'élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l'eau ? C'est… H2O ! Car combiner 2 atomes d'hydrogène à un atome d'oxygène et vous obtiendrez… une molécule d'eau ! Il y a quelques années, ce gaz était présenté comme magique pour la transition énergétique de l'économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l'industrie. Résultat : il n'y a pas un continent qui n'a pas de projets d'exploitation d'hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production «d'hydrogène vert». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses ? Reportage de Quentin Bleuzen sur l'hydrogène vert en Uruguay.  Avec Aline Nippert, journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites «vertes» -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage. 

C'est pas du vent
L'hydrogène : miracle ou mirage ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 48:30


L'hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigaprojets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? L'hydrogène, miracle ou mirage ? (Rediffusion du 28 mars 2025) L'hydrogène est l'élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l'eau ? C'est… H2O ! Car combiner 2 atomes d'hydrogène à un atome d'oxygène et vous obtiendrez… une molécule d'eau ! Il y a quelques années, ce gaz était présenté comme magique pour la transition énergétique de l'économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l'industrie. Résultat : il n'y a pas un continent qui n'a pas de projets d'exploitation d'hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production «d'hydrogène vert». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses ? Reportage de Quentin Bleuzen sur l'hydrogène vert en Uruguay.  Avec Aline Nippert, journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites «vertes» -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage. 

Débat du jour
Peut-on lutter contre le gaspillage alimentaire ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 29:30


En France, c'est le mois de l'économie sociale et solidaire. La lutte contre le gaspillage alimentaire fait partie des grands champs d'action. C'est un véritable fléau qui représente un cinquième de la nourriture disponible dans le monde. Chaque jour, l'équivalent d'un milliard de repas est perdu sur la planète. Avec des conséquences sanitaires, économiques et climatiques graves. Pourquoi est-il si difficile de lutter contre le gaspillage alimentaire ? Comment améliorer la situation ?   Pour en débattre   Lauranne Poulain, responsable des affaires publique de l'application mobile Too Good To go. Simon Baldeyrou, directeur général de l'application mobile Phenix. Marie Mourad, sociologue, consultante indépendante spécialisée dans le gaspillage alimentaire. Autrice du livre De la poubelle à l'assiette : contre le gaspillage alimentaire. Dix ans de lutte en France et aux États-Unis, éditions L'Harmattan.

Débat du jour
Peut-on lutter contre le gaspillage alimentaire ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 29:30


En France, c'est le mois de l'économie sociale et solidaire. La lutte contre le gaspillage alimentaire fait partie des grands champs d'action. C'est un véritable fléau qui représente un cinquième de la nourriture disponible dans le monde. Chaque jour, l'équivalent d'un milliard de repas est perdu sur la planète. Avec des conséquences sanitaires, économiques et climatiques graves. Pourquoi est-il si difficile de lutter contre le gaspillage alimentaire ? Comment améliorer la situation ?   Pour en débattre - Lauranne Poulain, responsable des Affaires publiques de l'application mobile Too Good To go - Simon Baldeyrou, directeur général de l'application mobile Phenix - Marie Mourad, sociologue, consultante indépendante spécialisée dans le gaspillage alimentaire. Autrice du livre De la poubelle à l'assiette : contre le gaspillage alimentaire. Dix ans de lutte en France et aux États-Unis, éditions L'Harmattan.

C'est pas du vent
Un cours de biodiversité avec Franck Courchamp

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 48:30


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 03/04/25) Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.

C'est pas du vent
Un cours de biodiversité avec Franck Courchamp

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 48:30


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 03/04/25) Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.

7 milliards de voisins
Quel habitat durable dans les villes africaines face au réchauffement climatique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 48:30


L'Afrique connaît une augmentation sans précédent de sa population urbaine. D'ici 2050, les villes du continent accueilleront 700 millions d'urbains supplémentaires pour atteindre 1,4 milliard d'habitants. Des populations qui auront donc besoin de logements et de services et des villes qui devront s'efforcer de développer leurs infrastructures. Dans le même temps, les conséquences du réchauffement climatique : inondations, sécheresse, pics de chaleur, érosion côtière sont déjà palpables sur le continent africain. L'enjeu de construire des villes aménagées en fonction des risques et un habitat durable adapté au climat, est d'autant plus crucial.  Alors que l'urbanisation se fait de manière anarchique, que les populations manquent de moyens, que le secteur de la construction est dominé par le béton, matériau pas toujours adapté, quelles solutions pour les villes africaines ? Quels progrès ont déjà été accomplis par les municipalités ? Et comment appuyer les innovations en matière de construction ?  Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin.    Avec :  • Luc Setondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) • Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique. Vice-président de l'association Climate Chance • Ahouefa Madiana Pognon, ingénieur conseil construction bioclimatique, associée au cabinet d'architecte Ko • Anne Attane, anthropologue à l'IRD (Institut de recherche pour le développement), spécialiste des dynamiques familiales et des économies domestiques tant en milieu rural qu'urbain ouest-africains, au sein du Laboratoire Environnement et Développement (LPED) à Marseille. En accueil au Bénin au sein du Laboratoire de recherches Socio-Anthropologiques sur les Systèmes Organisés et les Mobilités (LASMO)   Programmation musicale :  ► Je Gère - Ami Yerewolo ► Mom'lo siwaju - Star Feminine Band.  

7 milliards de voisins
Quel habitat durable dans les villes africaines face au réchauffement climatique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 48:30


L'Afrique connaît une augmentation sans précédent de sa population urbaine. D'ici 2050, les villes du continent accueilleront 700 millions d'urbains supplémentaires pour atteindre 1,4 milliard d'habitants. Des populations qui auront donc besoin de logements et de services et des villes qui devront s'efforcer de développer leurs infrastructures. Dans le même temps, les conséquences du réchauffement climatique : inondations, sécheresse, pics de chaleur, érosion côtière sont déjà palpables sur le continent africain. L'enjeu de construire des villes aménagées en fonction des risques et un habitat durable adapté au climat, est d'autant plus crucial.  Alors que l'urbanisation se fait de manière anarchique, que les populations manquent de moyens, que le secteur de la construction est dominé par le béton, matériau pas toujours adapté, quelles solutions pour les villes africaines ? Quels progrès ont déjà été accomplis par les municipalités ? Et comment appuyer les innovations en matière de construction ?  Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin.    Avec :  • Luc Setondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) • Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique. Vice-président de l'association Climate Chance • Ahouefa Madiana Pognon, ingénieur conseil construction bioclimatique, associée au cabinet d'architecte Ko • Anne Attane, anthropologue à l'IRD (Institut de recherche pour le développement), spécialiste des dynamiques familiales et des économies domestiques tant en milieu rural qu'urbain ouest-africains, au sein du Laboratoire Environnement et Développement (LPED) à Marseille. En accueil au Bénin au sein du Laboratoire de recherches Socio-Anthropologiques sur les Systèmes Organisés et les Mobilités (LASMO)   Programmation musicale :  ► Je Gère - Ami Yerewolo ► Mom'lo siwaju - Star Feminine Band.  

7 milliards de voisins
Déchets: comment passer du «tout jetable» au «tout réparé» ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 48:30


Téléphones portables, ordinateurs, réfrigérateurs, lave-linge, lampes, ... Des produits du quotidien qui servent, se cassent et finissent bien souvent à la poubelle. Au sein de l'Union Européenne, la mise au rebus de produits, pourtant réparables, entraîne la production de 35 millions de tonnes de déchets supplémentaires. Des quantités astronomiques que l'Europe veut tenter de réduire en renforçant le droit à la réparation des Européens via une nouvelle législation. Une réduction évidemment souhaitable alors que beaucoup de ces déchets se retrouvent en décharge à ciel ouvert sur le continent africain. Un continent où la réparation fait déjà partie du quotidien. Alors que des ateliers, des formations se multiplient pour apprendre aux consommateurs à réparer eux-mêmes leurs objets, le regard se tourne aussi vers les marques. Comment pousser les géants de l'électroménager, de l'électronique à rendre leurs produits plus réparables?       Cette émission est une rediffusion du 24 septembre 2024 Avec : • Jérémie Cavé, chercheur en Écologie territoriale à l'Institut de recherche du développement (IRD)  • Yann-Philippe Tastevin, anthropologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Dakar, au Sénégal.  Ils sont les auteurs du livre La civilisation du déchet - tout savoir sur le recyclage et ses limites (Les Arènes, 2024). Avec les dessins d'Alizée de Pin.    Programmation musicale : ►  Survival  - YG MARLEY ► Favorite -  Chloé et Anderson Paak.

Idées
«Esprit» s'intéresse aux premiers penseurs de l'écologie

Idées

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 41:20


Dans ce nouveau numéro d'IDÉES, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue «Esprit» et Matthieu Febvre-Issaly, membre de son comité de rédaction, coordinateur du dossier de ce mois-ci intitulé «Consciences de l'écologie». Le numéro d'octobre 2025 de la revue Esprit propose, en effet, une analyse des fondements de la pensée écologique contemporaine. La revue interroge les manières de penser, de vivre et de politiser l'écologie à l'heure des bouleversements climatiques. Il met en lumière l'apport théorique de penseurs français majeurs tels que André Gorz ou Pierre Charbonneau. Ces éclaireurs de la fin du XXè siècle, marginaux en leur temps, éclairent les bases philosophiques et critiques de l'écologie politique. Leurs réflexions sur la technique, la décroissance, l'autonomie ou encore la critique du consumérisme nous permettent de mettre en perspective les débats actuels et d'envisager des alternatives à la logique économique du moment. Le dossier revient notamment sur les tensions entre l'écologie radicale et l'écologie réformiste. Dans ce numéro d'IDÉES, Anne-Lorraine Bujon revient aussi sur l'éditorial du numéro qui s'inquiète de la défiance des institutions ici ou ailleurs. «Comment une société peut-elle fonctionner quand ses institutions ne sont plus crédibles ?», s'interroge-t-elle. On notera aussi dans ce numéro un long et intéressant article sur le Rwanda aujourd'hui. Il en est évidemment question dans l'émission.   Programmation musicale - Georg Philipp Telemann, Milan Turkovic, Naoko Yoshino - Sonata for Bassoon and Basso Continuo in F Minor, TWV 41:f1: I Triste  - David Rothenberg -  The Killer.

C'est pas du vent
Cap sur le Brésil

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 48:30


Aujourd'hui nous partons en Amazonie brésilienne, pour parler du cacao de la forêt, qui pousse à l'état sauvage. Si l'État de Bahia, sur la côte du Nord-Est brésilien, est plus connu pour sa culture de cacao, le fruit d'Amazonie ne cesse de se développer… À deux semaines de la COP30, cap sur le Brésil. Nous vous emmenons en Amazonie dans l'État du Para où se développe la culture du cacao sauvage. Mais avant cela, nous vous disons tout sur une formidable aventure scientifique : la caravane fluviale Iaraçu qui va naviguer de Manaus, à Belem, pour aller à la rencontre des populations qui vivent sur les bords du fleuve. Elles subissent les conséquences du changement climatique. L'objectif est de porter leurs paroles jusqu'à la COP30.  Du 28 octobre au 18 novembre 2025, la caravane fluviale Iaraçu naviguera de Manaus à Belém, au cœur de l'Amazonie, pour porter jusqu'à la COP30 les voix des populations locales et des sciences de la durabilité. Cette initiative innovante, participative et interdisciplinaire est portée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil, le CFBBA, l'UFAM, l'UFPA, le CNPq, la CAPES et le MCTI, dans une coopération fondée sur la science, la solidarité et le respect des écosystèmes. Avec Christophe Lavaysse, conseiller scientifique Changement climatique, sur les sciences du climat à la COP et Abdelfettah Sifeddine, géologue et représentant de l'IRD au Brésil.

Grand reportage
Océan Indien: lagons en danger

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 19:29


Cyclones, montée des eaux, érosion côtière… Dans l'océan Indien, les petits États insulaires sont en première ligne face au dérèglement climatique. À La Réunion, territoire français, comme à l'île Maurice, la pression humaine se rajoute à ces phénomènes, pour mettre à mal les écosystèmes marins. C'est dans les lagons que les effets sont les plus visibles : blanchiment des coraux, disparition de la mangrove, perte de la biodiversité. Essentiels à la survie de nombreuses espèces, les lagons font de surcroît barrière aux assauts du climat. Chaque conférence internationale pointe cette menace, alors que sur le terrain la mobilisation s'organise pour sauver les récifs coralliens.   « Océan Indien : lagons en danger », un Grand reportage signé Anne Verdaguer, réalisé avec Expertise France.

C'est pas du vent
Nourrir la planète face au changement climatique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 48:30


Comment nourrir 8 milliards d'humains dans le contexte du changement climatique ? 150 chercheurs du Cirad ont travaillé pendant deux ans pour répondre à cette question, certains seront avec nous et Le Petit Atlas de Maxime Blondeau nous emmènera à New York ! Quoi de plus vital que nous nous nourrir ? Face au changement climatique qui modifie les cycles des pluies créant ici des sécheresses, là des inondations, voir les deux au même endroit, les agricultures familiales sur lesquelles reposent 90% de la production alimentaire mondiale doivent s'adapter. Surtout dans les pays du sud où les paysans sont très vulnérables. Alors s'adapter oui, mais pas n'importe comment car l'agriculture fait aussi partie du problème. Cultiver et élever du bétail produit des gaz à effet de serre qui accroissent le changement climatique !!! A l'heure où la solidarité internationale est remise en question et où la science est de plus en plus considérée comme une opinion, il est urgent de d'élaborer des solutions durables et scientifiquement solides. Voilà pourquoi 150 scientifiques du CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement ont travaillé pendant deux ans pour développer des stratégies pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Ils viennent de publier un livre dense et passionnant qui est en libre accès sur internet Émission autour de l'ouvrage « L'agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique - Enjeux pour les Suds », sorti aux éditions Quae, qui questionne et explore la diversité des stratégies nécessaires à différentes échelles — génétique, pratiques agricoles, politiques publiques, commerce, finance — pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Avec les coordinateurs du livre : Vincent Blanfort, ingénieur en agro-développement, chercheur et chargé de missions Changement Climatique au CIRAD Marie Hrabanski, chercheuse en sociologie politique au Cirad Astou Camara, chercheuse en agroécologie directrice du Bureau d'analyses macroéconomiques de l'Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA-BAME) ... Maguette Kairé, expert forestier – coordinateur du Master régional « pastoralisme » au Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel. Et diffusion en fin d'émission du deuxième épisode du Petit Atlas de Maxime Blondeau : aujourd'hui, direction New-York (nouvelle chronique mensuelle). Musiques diffusées pendant l'émission Çantamarta - qué triste, qué desastre. 

C'est pas du vent
Nourrir la planète face au changement climatique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 48:30


Comment nourrir 8 milliards d'humains dans le contexte du changement climatique ? 150 chercheurs du Cirad ont travaillé pendant deux ans pour répondre à cette question, certains seront avec nous et Le Petit Atlas de Maxime Blondeau nous emmènera à New York ! Quoi de plus vital que nous nous nourrir ? Face au changement climatique qui modifie les cycles des pluies créant ici des sécheresses, là des inondations, voir les deux au même endroit, les agricultures familiales sur lesquelles reposent 90% de la production alimentaire mondiale doivent s'adapter. Surtout dans les pays du sud où les paysans sont très vulnérables. Alors s'adapter oui, mais pas n'importe comment car l'agriculture fait aussi partie du problème. Cultiver et élever du bétail produit des gaz à effet de serre qui accroissent le changement climatique !!! A l'heure où la solidarité internationale est remise en question et où la science est de plus en plus considérée comme une opinion, il est urgent de d'élaborer des solutions durables et scientifiquement solides. Voilà pourquoi 150 scientifiques du CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement ont travaillé pendant deux ans pour développer des stratégies pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Ils viennent de publier un livre dense et passionnant qui est en libre accès sur internet Émission autour de l'ouvrage « L'agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique - Enjeux pour les Suds », sorti aux éditions Quae, qui questionne et explore la diversité des stratégies nécessaires à différentes échelles — génétique, pratiques agricoles, politiques publiques, commerce, finance — pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Avec les coordinateurs du livre : Vincent Blanfort, ingénieur en agro-développement, chercheur et chargé de missions Changement Climatique au CIRAD Marie Hrabanski, chercheuse en sociologie politique au Cirad Astou Camara, chercheuse en agroécologie directrice du Bureau d'analyses macroéconomiques de l'Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA-BAME) ... Maguette Kairé, expert forestier – coordinateur du Master régional « pastoralisme » au Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel. Et diffusion en fin d'émission du deuxième épisode du Petit Atlas de Maxime Blondeau : aujourd'hui, direction New-York (nouvelle chronique mensuelle). Musiques diffusées pendant l'émission Çantamarta - qué triste, qué desastre. 

C'est pas du vent
80 ans de l'Onu, quel bilan pour l'environnement ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 48:30


L'ONU fête ses 80 ans ! Le 26 juin 1945, 26 pays ont signé la Charte des Nations unies à San Francisco. Ce document fondateur donnera naissance à l'Organisation, le 24 octobre 2025. Depuis mardi, les 193 pays membres des Nations unies sont réunis en Assemblée générale à New York. Aujourd'hui, ils célèbrent cet anniversaire même si décrédibilisé par les multiples conflits et en pleine crise budgétaire, le gâteau a un goût amer. Mais dans C'est pas du vent, nous allons nous intéresser au bilan environnemental de l'ONU. Des centaines de conventions, accords et traités multilatéraux ont été signés et ratifiés mais pour quels résultats ?  Avec Michel Forst (rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement dans le cadre de la Convention d'Aarhus) Julien Dellaux, professeur agrégé de Droit public. Université Côte d'Azur, Laboratoire de droit international et européen (LADIE) Youba Sokona, scientifique malien, il a plus de 40 ans d'expérience dans le domaine de l'énergie en Afrique, il a été vice-président du GIEC de 2015 à 2023. Il a vécu toutes les Cops climat et participé à tous les rapports du GIEC.

C'est pas du vent
L'agriculture régénératrice des sols

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 48:30


C'est un rapport qui est passé quasiment inaperçu alors que c'est peut-être le début d'une véritable révolution. En juin dernier, le président des éleveurs bovins bulgares a rendu un rapport au nom du comité économique et social européen dans lequel il préconise de créer de nouveaux indicateurs clés qui conditionneraient les aides européennes aux agriculteurs. Ces indicateurs comme l'évolution des achats d'intrants ou de la composition du sol ont pour objectif de favoriser le développement de l'agriculture régénératrice à grande échelle. Cela ne vous dit sans doute rien, pourtant l'agriculture régénératrice permet non seulement de faire des économies de temps et d'argent, mais aussi d'augmenter la fertilité des sols et donc leur rendement. Voilà pourquoi, des agriculteurs du monde entier s'y intéressent ! Pour comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmènerons en Bretagne, dans l'ouest de la France, sur l'île de Groix où elle est pratiquée... Avec l'éclairage de Sébastien Roumegous, agronome spécialisé dans la santé des sols. Vous avez fondé le groupe Biosphères il y a 15 ans. Aujourd'hui, il accompagne des projets d'agriculture régénératrice dans une vingtaine de pays. La bière de Groix est produite à partir d'orge cultivée sur place selon les principes de l'agriculture du vivant (pas de fertilisant, pas de labour, semis direct sur couvert végétal). Musiques diffusées pendant l'émission Chinese Man & La Yegros – Agüita  Oracle Sisters – Hoagy's place

C'est pas du vent
L'enfer du cobalt en RDC : l'envers de la transition énergétique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 48:30


C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.

Débat du jour
Sommes-nous prêts à affronter les futures crises climatiques ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 29:30


Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre :  François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans

Débat du jour
Sommes-nous prêts à affronter les futures crises climatiques ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 29:30


Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre :  François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans

C'est pas du vent
Exploiter durablement les forêts tropicales

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 48:30


Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo

Grand reportage
À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 19:30


La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle.  Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé.  (Rediffusion du 8 avril 2025) « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. (Rediffusion du 20 septembre 2025) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ? Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis. Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

Grand reportage
Berlin, ville éponge: sur la voie de l'adaptation au changement climatique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 19:30


Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: pour les étudiants en architecture, la ville de demain sera durable et africaine [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 2:16


En Côte d'Ivoire, comment imaginer l'architecture du futur ? Alors que le dérèglement climatique pousse la profession à repenser la construction vers plus de durabilité et moins d'émissions de CO2, la future génération d'architectes voit cette contrainte comme une occasion d'être plus respectueux de l'environnement, mais aussi de réaffirmer une identité africaine. Reportage avec les étudiants de l'école d'architecture d'Abidjan.

Grand reportage
Pérou: à Iquitos, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 19:30


Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. (Rediffusion) La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements. Faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. « À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone », un Grand reportage de Juliette Chaignon.

C'est pas du vent
Martinique, l'île avalée par la mer

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 48:30


Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe,  conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.

Grand reportage
Catastrophes naturelles: le monde en alerte

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 19:30


Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunami. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d'alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies. (Rediffusion) Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d'un séisme suivi d'un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 milles personnes ont été mobilisés sous l'égide des Nations unies. « Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard. 

C'est pas du vent
Un cours de biodiversité avec Franck Courchamp

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 48:30


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 3 avril 2025). Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Eh bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas, mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.

Reportage International
Élections en Bolivie: l'agrobusiness, un enjeu de campagne

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 2:29


En Bolivie, l'élection présidentielle a lieu dimanche prochain 17 août. La crise économique et les solutions proposées par les candidats ont été au cœur de la campagne électorale. L'une des propositions les plus en vogue : favoriser et développer l'élevage et l'agriculture dans l'est du pays. Un projet qui donne des ailes aux principaux intéressés, mais qui inquiète les communautés autochtones qui craignent un recul de leurs droits et une augmentation de la déforestation et des incendies. Reportage de Nils Sabin.  De notre correspondant en Bolivie,  À San Javier, dans l'est de la Bolivie, la campagne pour l'élection présidentielle du 17 août est particulièrement suivie. Cette petite ville de 15 000 habitants est la capitale laitière du département de Santa Cruz… Et les nombreux éleveurs locaux espèrent voir leur secteur favorisé par le prochain président. « Nous espérons, si Dieu le veut, qu'il y aura un changement et que le nouveau gouvernement aura en tête que la production et le progrès se trouvent ici », confie María Gloria Paz Tambare, présidente de l'association des éleveurs de San Javier. Malgré des lois environnementales très permissives, des prêts à taux bas, ou encore l'augmentation des permis de déforestation, l'agrobusiness, c'est-à-dire les secteurs de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, a le sentiment d'avoir été maltraité par les gouvernements de gauche de ces vingt dernières années. Selon Mauricio Tambare, éleveur rencontré dans son ranch à quelques kilomètres de San Javier, la Bolivie doit virer à droite et s'inspirer d'autres présidents conservateurs du continent : « On aime bien ce que fait Milei en Argentine, ce qu'a fait Bukele au Salvador. On ne demande pas que ce soit un copié-collé, mais que ce soit similaire à ce que fait Milei ». « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne » Pour le secteur de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, la fin de la crise économique qui touche le pays — 17 % d'inflation depuis janvier, pénurie de carburant et de dollars — passe forcément par leur développement. « Pour nous, c'est très clair que si on ne nous permet pas d'exporter plus facilement, qu'on ne baisse pas les droits de douane, qu'on ne nous soutient pas, le pays va droit dans le mur », avance María Gloria Paz Tambare. Un message qui s'est peu à peu imposé dans la campagne électorale. Ainsi, Samuel Doria Medina et Jorge Quiroga, les deux candidats d'opposition en tête des sondages, proposent de faciliter les exportations de l'agrobusiness, de favoriser le développement technologique de ces secteurs et admettent qu'il faudra étendre la frontière agricole pour permettre leur développement. Et même chez les candidats se revendiquant de gauche, aucun n'ose remettre en cause cette idée. « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne. Ils redoutent d'avoir une image qui va à l'encontre du secteur privé et d'être associés à des pays comme le Venezuela, l'Équateur ou Cuba », explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur la déforestation et les incendies. Et de rappeler que l'idée de résoudre la crise économique via le développement du secteur de l'agrobusiness n'est pas nouvelle : « Ça a déjà été fait dans les années 1980, dans les années 1950 et à d'autres moments de l'Histoire bolivienne ». Augmentation probable de la déforestation Mais du côté de la Centrale indigène Paikoneka, qui regroupe une soixantaine de communautés autochtones à San Javier, ces propositions inquiètent. « Nous avons analysé les programmes des différents candidats et il n'y en a pas un en faveur des droits des peuples indigènes ou de l'environnement », s'alarme Brian Baca Talamas, coordinateur des pompiers volontaires de l'organisation indigène. En effet, renforcer la place de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle dans l'économie revient à continuer à agrandir la frontière agricole dans l'est de la Bolivie. En clair, cela favorisera la déforestation et les incendies alors qu'en 2024, le pays était le deuxième pays au monde avec le plus de forêts primaires au monde, derrière le Brésil, et que les incendies ont ravagé plus de 12 millions d'hectares, l'équivalent de quatre fois la superficie de la Suisse. Des conséquences écologiques vues comme des dommages collatéraux par les candidats. « S'il y a contradiction entre l'environnement et la production, je choisirai la production », a ainsi déclaré Samuel Doria Medina fin juin. Quant à Jorge Quiroga, il est rappelé dans la section environnement de son programme qu'une extension de la frontière agricole sera forcément nécessaire. « Tout le monde veut des solutions à la crise. Les candidats et une grande partie de la population sont prêts à voir une dégradation écologique si cela permet une amélioration économique », analyse Stasiek Czaplicki. L'année dernière, une vingtaine de communautés de l'organisation ont été touchées par les incendies historiques qui ont ravagé le pays. L'une de leurs peurs est que les incendies continuent de s'aggraver si des mesures favorables à l'agrobusiness sont prises. Pour s'y opposer, la Centrale indigène Paikoneka prépare déjà l'après-élection. « Nous sommes tous unis, les peuples des terres basses, pour qu'après le 17 août, nous fassions une manifestation pour exiger que l'on respecte nos territoires indigènes et nos droits », indique María Suárez Macoñó, l'une des dirigeantes de l'organisation. Entre crise économique, mesures d'austérité pour y mettre fin et recul écologique, les prochaines années s'annoncent difficiles pour la population bolivienne. À lire aussiBolivie: des électeurs dénoncent leur inscription à leur insu dans des partis politiques

C'est pas du vent
Quand le climat du passé nous parle du climat futur

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 48:29


Analyser les modes de vie de nos ancêtres pour mieux nous adapter aux changements à venir, c'est l'objectif des paléo-environnementalistes. Car si aujourd'hui, le climat se réchauffe à une vitesse inédite à cause des activités humaines, il a énormément fluctué auparavant mais pour des raisons naturelles. En quoi ce savoir sera précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons ? Nous vous emmenons dans le sultanat d'Oman, à l'est de la péninsule d'Arabie. Aujourd'hui ce pays est désertique, mais cela n'a pas toujours été le cas et les populations se sont adaptées. Les scientifiques de plusieurs disciplines fouillent, sondent, carottent les sols pour retrouver les traces de cette adaptation. Ce genre de recherches se déroule actuellement dans de nombreux endroits du monde, et leurs résultats sont précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons. Nous partons à la découverte des paléo-environnementalistes pour comprendre les évolutions des relations entre l'homme et son environnement dans le passé. Avec Stéphanie Thiebault, directrice de recherche au Laboratoire Trajectoire Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS. Reportage de Camille Lafrance, elle a suivi des membres du programme de recherche Néoarabia sur leur terrain. Entamé en 2017, ce projet se termine cette année. Ses équipes interdisciplinaires regroupent près d'une cinquantaine de chercheurs. Les archives du réseau de sites archéologiques ainsi que les prélèvements effectués dans les paléo-environnements environnants ont pu montrer comment la mousson arabo-indienne qui touchait la région au néolithique, s'est effondrée au cours des millénaires.

C'est pas du vent
Que faire du CO2, géoingénierie ou géomimétisme ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 48:30


Le consensus scientifique est clair : l'activité humaine a un impact direct sur le climat. En émettant des gaz à effet de serre, l'humanité réchauffe la planète. Nous ressentons tous les effets de ce réchauffement avec la hausse des températures, le bouleversement du cycle des saisons, les inondations qui alternent avec les sécheresses, elles-mêmes à la base d'incendies gigantesques ! La racine de tout cela, ce sont donc les gaz à effet de serre que nous émettons : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, gaz fluorés… Essentiellement en brûlant du bois, du charbon, du pétrole et du gaz et en coupant les forêts. Alors OUI il faut réduire ces émissions mais comment s'y prendre. Il y a plusieurs stratégies et pour résumer, nous avons besoin de tout le monde ! Mais c'est évidemment bien plus compliqué et si l'effort est immense, il peut être enthousiasmant comme vont vous l'expliquer nos invités : Avec Pierre Gilbert, prospectiviste spécialisé sur les sujets environnementaux et climatiques pour son livre Les nouvelles voies du géomimétisme, paru chez Odile Jacob François Gemmene spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, professeur à HEC, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne Julie Gosalvez présidente de l'AFEN, L'Association Française pour les Émissions Négatives. Musiques diffusées dans l'émission Isaac Gill - Take two stones (or love is not geology) Daara J Family - Cosaan. 

C'est pas du vent
La Forêt Gourmande, une agriculture verticale vertueuse

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 48:30


Avez-vous déjà pensé à manger une forêt ? Imaginer des salades de feuilles d'arbres, des fleurs en légumes, des baies, des fruits, des noix, des tubercules, des graines que vous pouvez récolter à même le sol, à taille humaine ou en hauteur. C'est le principe de la forêt gourmande qui s'inspire des pratiques des peuples forestiers des pays du Sud. C'est une agriculture verticale qui peut pousser sous tous les climats, sur des petites ou des grandes surfaces qui nécessitent très peu d'entretien et d'eau. Reforester, c'est aussi refertiliser les sols et créer un abri pour la biodiversité. Ces oasis nourricières prennent racine un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, nous vous emmenons à la découverte de la Forêt Gourmande plantée par Fabrice Desjours en Bourgogne, dans le sud-est de la France. Avec l'éclairage de Geneviève Michon, ethnobotaniste et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le Développement, Geneviève Michon est spécialiste des relations entre sociétés et forêts.

7 milliards de voisins
« Génération climat » : entre contradictions et lassitude ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 29, 2025 48:30


En France, les 25-34 ans représentent 27 % des passagers aériens : c'est la classe d'âge qui prend le plus l'avion, faisant flamber son bilan carbone. La plupart assument leur envie de profiter, tout en éprouvant un certain sentiment de culpabilité. Pour eux, c'est d'abord à la société de changer. Un vrai virage, alors qu'en 2019, ils ont manifesté pour le climat, bloqué leur lycée et battu le pavé sous les slogans « On est plus chaud que le climat », « Pas de nature, pas de futur » ou encore « Quand je serai grand, je voudrais être vivant ». Cette « génération climat » donnait alors un nouveau souffle à la cause écologique, sur une planète de plus en plus en proie aux dérèglements climatiques, aux feux de forêts et aux inondations massives. À l'image de la célèbre militante suédoise Greta Thunberg, la jeunesse urbaine des capitales s'est soulevée pour faire réagir ses aînés. Mais six ans plus tard, après les traumatismes des confinements et l'inaction politique, que reste-t-il de cet élan générationnel ? Les jeunes sont ceux qui se disent les plus préoccupés par l'environnement, selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), mais comment concilient-ils leurs idéaux écologiques et leurs aspirations personnelles ?Reportage et décodage d'une génération ambivalente, par Charlie Dupiot auprès de jeunes de 10 à 25 ans et des sociologues Sandra Hoibian (Crédoc) et Tomas Legon (INJEP, Institution nationale de la jeunesse et de l'éducation populaire). Programmation musicale : Le caribou volant – Chanson climatique 2.0

Reportage International
Pays-Bas: à Amsterdam, les moteurs thermiques sont interdits sur les canaux

Reportage International

Play Episode Listen Later May 21, 2025 2:37


C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam… Depuis le 1er avril dernier, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou à la rame peuvent maintenant circuler – qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité de l'air, des eaux et réduire les nuisances sonores. 

Priorité santé
L'impact des résidus médicamenteux sur l'environnement

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 48:29


La présence de substances dans les eaux usées liées à la consommation de médicaments fait l'objet d'études et de surveillance depuis un peu plus de 50 ans. Au-delà des risques pour l'environnement, cette problématique pose également question sur le plan sanitaire. Comment évaluer ces risques ? Quelles substances sont concernées et comment réduire ces résidus ? Pr Yves Levi, professeur émérite à la Faculté de pharmacie de l'Université Paris Saclay, membre de l'Académie nationale de pharmacie et membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des technologies Dr Bastien Dupont, médecin généraliste et co-auteur de l'étude Le hazard score, un outil pour réduire l'impact environnemental des prescriptions, parue en 2020 aux Actualités pharmaceutiques  Dr Jeanne Garric, directrice de recherche émérite Inrae. ► Pour aller plus loin : Le site suédois du Hazard Score.Programmation musicale : ► Michael Jackson – Earth Song► Maroon Awmoni ft. Admiral T – Nou pas fou.(Rediffusion)

Grand reportage
Séisme en Birmanie, un peuple entre dévastation et résilience

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 19:30


La Birmanie vit depuis le séisme du 28 mars 2025 au rythme des sans-abris, des très fortes pluies, des blessés qu'il faut soigner, des disparus qu'il faut retrouver, des gens qui fuient en Thaïlande, de la pression de la junte, malgré une trêve officiellement prolongée. Le tremblement de terre de 7,7 a fait au moins 3 700 morts ; des milliers de blessés. 90 000 maisons détruites ou endommagées. Le drame s'ajoute à la guerre civile consécutive au coup d'État de février 2021 qui a entraîné le déplacement de plus de 3 millions et demi de personnes.Dans les zones dévastées par le séisme et tenues par les rebelles, l'absence d'aide humanitaire laisse les Birmans livrés à eux-mêmes.Les journalises ne sont pas les bienvenus, ont prévenu les militaires au pouvoir.Les témoignages de la catastrophe, que vous allez entendre, sont donc rares.Notre journaliste Esther Lebleu est parvenue à rallier Mandalay, puis Sagaing, en zone rebelle : Là où la solidarité est vitale.«Séisme en Birmanie, entre dévastation et résilience», un Grand reportage d'Esther Lebleu.

Grand reportage
Fessenheim : comment démanteler une centrale nucléaire ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 19:30


Fessenheim… en Alsace, à la frontière avec l'Allemagne. Un village surtout connu en France pour sa centrale nucléaire. Ses deux réacteurs ont été arrêtés en 2020, promesse de campagne des présidents François Hollande, puis Emmanuel Macron, avant que ce dernier ne décide en 2022 de relancer l'atome. Contrairement à d'autres réacteurs du parc, qui en compte 57, la centrale de Fessenheim n'a pas eu de sursis. Elle était la plus vieille en activité. Elle a été fermée. L'histoire nucléaire de ce village alsacien n'en est pour autant pas terminée. Le démantèlement ne devrait pas être finalisé avant 2041. « Fessenheim : comment démanteler une centrale nucléaire ? » Un Grand reportage de Pauline Gleize.À écouter aussiArrêt sur Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire de France ferme