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Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 27 avril 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 48:29


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Franck Alexandre aux côtés du groupe interarmes des troupes de Marine à Angoulême, dans le sud-ouest de la France ; en deuxième partie, direction la Colombie avec Lucile Gimberg avec les gardes du parc naturel des Farallones qui font face à de nouveaux défis. L'armée de terre française à l'heure de la guerre totaleL'armée de terre française a reçu pour mission de se préparer à la guerre de haute intensité. Le conflit ukrainien a changé la donne pour les soldats français et les ordres se modifient. C'est toute une stratégie qui se durcit qui se met à la page. Mercredi 26 mars 2025, centre-ville d'Angoulême, sud-ouest de la France, le groupe tactique interarmes des troupes de Marine se déploie. C'est un exercice inédit, la simulation d'un combat en milieu urbain avec la reprise en mode guerrier de la gare SNCF au milieu de la population. Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de CaliJaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre 2024, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays.Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix. 

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 23 avril 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. AvecChaymaa Deb, rédactrice en chef de L'Iceberg, nous présente cette nouvelle revue sur les grands défis écologiques qui mêle sciences, arts et activisme. Vasile Damian, journaliste au service roumain de RFI nous parle du conflit qui oppose le Premier ministre roumain à des ONG, après l'annonce du début de forages pétroliers dans la Mer noire, au large des côtes roumaines. Le tout sur fond de campagne électorale et de guerre en Ukraine.Lucile Gimberg du service environnement de RFI nous présente la première étude sur l'impact de l'éco-anxiété sur la santé mentale des Français publiée par l'Observatoire de l'Eco-anxiété en partenariat avec l'ADEME.Pauline Gleize du service environnement de RFI revient sur la cartographie mondiale de la pollution aux métaux toxiques.La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) porte sur les abeilles, leur rôle dans la préservation de la biodiversité et les dangers qui les menacent, à partir du film Abeilles en détresse !, réalisé à Goma en RDC. Edmond Dounias, ethnobiologiste, directeur de recherche à l'IRD, apportera son éclairage sur ce sujet, au micro de Raphaëlle Pluskwa.La Chronique médias d'Anne-Sophie Novel.Programmation musicale :Stevie Wonder - We can work it outPat Kala - Cabossé (titre issu de la Playlist RFI).

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 23 avril 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. AvecChaymaa Deb, rédactrice en chef de L'Iceberg, nous présente cette nouvelle revue sur les grands défis écologiques qui mêle sciences, arts et activisme. Vasile Damian, journaliste au service roumain de RFI nous parle du conflit qui oppose le Premier ministre roumain à des ONG, après l'annonce du début de forages pétroliers dans la Mer noire, au large des côtes roumaines. Le tout sur fond de campagne électorale et de guerre en Ukraine.Lucile Gimberg du service environnement de RFI nous présente la première étude sur l'impact de l'éco-anxiété sur la santé mentale des Français publiée par l'Observatoire de l'Eco-anxiété en partenariat avec l'ADEME.Pauline Gleize du service environnement de RFI revient sur la cartographie mondiale de la pollution aux métaux toxiques.La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) porte sur les abeilles, leur rôle dans la préservation de la biodiversité et les dangers qui les menacent, à partir du film Abeilles en détresse !, réalisé à Goma en RDC. Edmond Dounias, ethnobiologiste, directeur de recherche à l'IRD, apportera son éclairage sur ce sujet, au micro de Raphaëlle Pluskwa.La Chronique médias d'Anne-Sophie Novel.Programmation musicale :Stevie Wonder - We can work it outPat Kala - Cabossé (titre issu de la Playlist RFI).

Grand reportage
Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 19:30


Jaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre dernier, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays. « Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali », c'est un grand reportage de Lucile Gimberg.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 26 mars 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Juliette Quef, journaliste environnement chez Vert le média qui annonce la couleur sur le boycott des entreprises américaines qui soutiennent Donald Trump.- Amanda Morrow du service anglophone nous parlera de la façon dont nos déchets transforment déjà l'histoire géologique de la planète- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI nous présentera la journée mondiale des nuages -  Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI sur la situation des déchets post-cyclone à Mayotte. - Chronique médias d'Anne-Sophie Novel. - Chronique ePOP  / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Gamaliel Laventure (Haïti) pour son film L'agonie de la pêche.Musiques diffusées pendant l'émissionKenzo Saeki (Japon) - Magnolia for Ever 2'12 El Gato Negro (artiste français) - Mundo Cae. 

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 26 mars 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Juliette Quef, journaliste environnement chez Vert le média qui annonce la couleur sur le boycott des entreprises américaines qui soutiennent Donald Trump.- Amanda Morrow du service anglophone nous parlera de la façon dont nos déchets transforment déjà l'histoire géologique de la planète- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI nous présentera la journée mondiale des nuages -  Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI sur la situation des déchets post-cyclone à Mayotte. - Chronique médias d'Anne-Sophie Novel. - Chronique ePOP  / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Gamaliel Laventure (Haïti) pour son film L'agonie de la pêche.Musiques diffusées pendant l'émissionKenzo Saeki (Japon) - Magnolia for Ever 2'12 El Gato Negro (artiste français) - Mundo Cae. 

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 12 février 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Amélie Poinssot journaliste environnement pour Médiapart  nous parlera de la loi agricole en cours de discussion au Sénat, contexte de recul environnemental juste après les élections agricoles.- Vasile Damian journaliste au service en langue roumaine sur la déforestation en Roumanie- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI sur la CITES ( organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger) qui rejette la proposition de suspension des exportations de singes cambodgiens- Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI reviendra sur le gros rapport scientifique sur l'état de la nature aux Etats-Unis que Trump a annulé malgré son importance. Les 150 chercheurs qui ont travaillé dessus veulent le publier quand même et cherchent comment le faire en ayant l'impact nécessaire.- Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec pour le film l'Air toxique de Cotonou de Florentin Tonavoh - Chronique culture de Caroline Filliette  100 oeuvres qui racontent le climat avec le Musée d'OrsayMusiques diffusées Ez Band (Mexique) - Take on MePJ Sin Suela & Ana Tijoux (Porto Rico) - Polo Opuesto (Playlist RFI) 

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 12 février 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Amélie Poinssot journaliste environnement pour Médiapart  nous parlera de la loi agricole en cours de discussion au Sénat, contexte de recul environnemental juste après les élections agricoles.- Vasile Damian journaliste au service en langue roumaine sur la déforestation en Roumanie- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI sur la CITES ( organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger) qui rejette la proposition de suspension des exportations de singes cambodgiens- Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI reviendra sur le gros rapport scientifique sur l'état de la nature aux Etats-Unis que Trump a annulé malgré son importance. Les 150 chercheurs qui ont travaillé dessus veulent le publier quand même et cherchent comment le faire en ayant l'impact nécessaire.- Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec pour le film l'Air toxique de Cotonou de Florentin Tonavoh - Chronique culture de Caroline Filliette  100 oeuvres qui racontent le climat avec le Musée d'OrsayMusiques diffusées Ez Band (Mexique) - Take on MePJ Sin Suela & Ana Tijoux (Porto Rico) - Polo Opuesto (Playlist RFI) 

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les zombis débarquent au musée du Quai Branly

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 30:00


C'est l'événement culturel majeur de la rentrée : le musée du Quai Branly accueille les « morts-vivants ». L'exposition « Zombis. La mort n'est pas une fin ? » plonge les visiteurs aux origines du mythe du zombi et montre comment cette figure centrale du vaudou a été transformée en Occident. Loin des stéréotypes de morts-vivants contagieux popularisés par le cinéma et la pop culture, cette exposition propose d'explorer un mythe authentique. En Haïti, le zombi se développe en marge du vaudou, notamment à travers les pratiques de sociétés secrètes, telles que la société bizango. À la frontière entre réalité et fiction, l'exposition révèle les vérités cachées derrière la peur que suscite cette figure emblématique du « non-mort ». Reportage de José Marinho. Les dégâts à long terme provoqués par l'ouragan HélèneTrois semaines après le passage de l'ouragan Hélène, le plus meurtrier à frapper les États-Unis en plus d'un demi-siècle (237 morts), l'État de Caroline du Nord, dans l'est du pays, s'efforce de réparer les dégâts. De nombreuses maisons et routes ont été dévastées. Après l'urgence humanitaire, les écologistes constatent également les dégâts sur la biodiversité de cette zone montagneuse, riche en espèces. Lucile Gimberg, notre envoyée spéciale, a rencontré Lisa Jennings, garde forestière au United States Forest Service dans la forêt nationale de Pisgah, près d'Asheville. C'est la région la plus touchée par l'ouragan Hélène. Jennings explique que l'ouragan a gravement perturbé les écosystèmes, tuant des poissons et polluant les eaux avec des produits chimiques.Donald Trump et Kamala Harris font aujourd'hui campagne dans le Michigan, un État industriel très disputéSelon Politico, la vice-présidente démocrate va « intensifier ses attaques contre les projets économiques du candidat républicain ». Kamala Harris doit rencontrer des responsables syndicaux dans une usine de General Motors, qui devrait recevoir une subvention de 500 millions de dollars dans le cadre de l'Inflation Reduction Act, le vaste programme de relance économique mis en place par Joe Biden. Le message de Harris aux ouvriers est clair, selon Politico : si Donald Trump est élu, les 650 emplois de l'usine pourraient être menacés, car l'ancien président a promis d'annuler les fonds non dépensés de cette loi.Par ailleurs, le New York Times rapporte l'inquiétude croissante au sein du camp républicain à propos des discours erratiques de Donald Trump. Un conseiller estime qu'il est dangereux pour lui de s'éloigner de ses textes et de détourner son discours, car cela serait « contre-productif ». De plus, des études internes menées par l'équipe de Kamala Harris révèlent que « l'un des moyens les plus efficaces de convaincre les électeurs de soutenir la vice-présidente est de présenter Trump comme instable et Harris comme une dirigeante stable, capable de renforcer la sécurité de l'Amérique ». Au Venezuela, Nicolas Maduro pousse l'opposante Maria Corina Machado à l'exilSelon le journal colombien El Tiempo, le régime chaviste mène une véritable campagne de communication pour faire pression sur Maria Corina Machado, qui revendique la victoire de son alliance lors de l'élection présidentielle de juin 2024. Nicolas Maduro affirme que Machado a déjà quitté le pays pour l'Espagne, ce qu'elle dément. « Ils veulent savoir où je suis, mais je ne leur donnerai pas ce plaisir », a-t-elle déclaré à El Tiempo. Contrairement à Edmundo Gonzalez Urrutia, ancien candidat de l'opposition exilé en Espagne, Maria Corina Machado a choisi de rester clandestine au Venezuela.La campagne américaine en musiqueJulien Coquelle-Roehm reçoit Julien Grossot, co-auteur d'une encyclopédie sur la musique américaine, Rock'n Road Trip. Aujourd'hui, il s'agit des voitures et de leur place centrale dans la vie des Américains.Journal de la 1ère : déclin démographique en MartiniqueCela se confirme : année après année, la population de la Martinique diminue.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 18 septembre 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Dans le club, cette semaine :  Jennifer Gallé de Vert, le média qui annonce la couleur : aujourd'hui, Donald Trump sera en meeting. L'occasion de revenir sur son bilan écologique lors de son mandat de 2017 + 2021 et de faire le point sur ce qu'il a prévu en cas de nouvelle victoire en novembre 2024 Yang Mei du service chinois nous parlera de l'exploitation de bois illégale par les sociétés chinoises Simon Rozé du service environnement de RFI reviendra sur la nouvelle commission européenne et les chantiers qui l'attendent Lucile Gimberg du service environnement de RFI nous présentera une étude de Science qui démontre que les médias reprennent surtout des études scientifiques faisant état des grands bouleversements climatiques à l'échelle mondiale et sur des pas de temps importants, ce qui a plus pour effet de provoquer de la peur ou du déni de la part de l'opinion publique que d'engager à l'action, alors qu'un traitement à une échelle plus locale et offrant des solutions enclenche davantage l'action des lecteurs/auditeurs/spectateurs.   - La chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Bernice Dossou du Bénin pour son film Comprendre pour changer.- Benoît Cottel, directeur général de Lucart. Lucart a été un précurseur dans le recyclage des briques alimentaires en lançant le projet EcoNatural en 2010 en Italie et en France, sur son site vosgien.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 18 septembre 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Dans le club, cette semaine :  Jennifer Gallé de Vert, le média qui annonce la couleur : aujourd'hui, Donald Trump sera en meeting. L'occasion de revenir sur son bilan écologique lors de son mandat de 2017 + 2021 et de faire le point sur ce qu'il a prévu en cas de nouvelle victoire en novembre 2024 Yang Mei du service chinois nous parlera de l'exploitation de bois illégale par les sociétés chinoises Simon Rozé du service environnement de RFI reviendra sur la nouvelle commission européenne et les chantiers qui l'attendent Lucile Gimberg du service environnement de RFI nous présentera une étude de Science qui démontre que les médias reprennent surtout des études scientifiques faisant état des grands bouleversements climatiques à l'échelle mondiale et sur des pas de temps importants, ce qui a plus pour effet de provoquer de la peur ou du déni de la part de l'opinion publique que d'engager à l'action, alors qu'un traitement à une échelle plus locale et offrant des solutions enclenche davantage l'action des lecteurs/auditeurs/spectateurs.   - La chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Bernice Dossou du Bénin pour son film Comprendre pour changer.- Benoît Cottel, directeur général de Lucart. Lucart a été un précurseur dans le recyclage des briques alimentaires en lançant le projet EcoNatural en 2010 en Italie et en France, sur son site vosgien.

Journal d'Haïti et des Amériques
Pavel Durov, la chute d'un milliardaire un peu trop libertaire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 29, 2024 30:00


Après l'inculpation du patron de Telegram par la justice française, qui l'estime complice des crimes et délits commis sur sa plateforme, la presse américaine s'interroge sur sa conception maximaliste de la liberté d'expression. Retour avec WIRED, le grand titre de la tech américaine, sur la saga Telegram et sur ce Pavel Durov allergique à toute forme de contrôle, un laisser-faire qui a fini par énerver un peu partout dans le monde. Trop de contenus douteux, sensibles, criminels, mais partagés sans aucune modération. Bien sûr, il y a l'idéal libertaire : tout est permis, et beaucoup d'opposants, de dissidents, se sont emparés de Telegram pour passer sous les radars de régimes autoritaires, tant et si bien qu'en Iran et en Thaïlande, l'application a fini par être interdite pour des raisons politiques. Mais il y a aussi les polémiques. Pendant le Covid par exemple, lorsque des groupuscules antivax radicaux qui communiquaient sur Telegram ont voulu s'en prendre à des élus allemands. À Berlin, l'attentisme de la plateforme a rendu le ministre de l'Intérieur furieux et provoqué des appels à sa suspension.Zéro collaboration avec les autorités judiciairesLe schéma est toujours le même, et c'est aussi ce que les magistrats français reprochent à Pavel Durov : quand la justice lui réclame des infos sur un suspect, veut mettre en place des écoutes téléphoniques ou obtenir les copies de certains messages instantanés, Telegram ne collabore pas. On sait depuis hier soir que Durov va devoir en répondre au pénal.C'est une décision lourde des juges français, et personne ne sait de quelle manière cette procédure peut aboutir. Mais elle n'est pas si surprenante au regard d'un historique compliqué. Prenez le Brésil, en 2022 : l'application Telegram sera temporairement suspendue pour n'avoir pas répondu à une réquisition judiciaire. Ou l'Espagne, au mois de mars dernier, lorsqu'un juge espagnol accuse Telegram de diffuser certaines images sous copyright sans autorisation, en violation flagrante du droit à la propriété intellectuelle. Le magistrat s'adresse au siège de l'entreprise, situé dans les Iles vierges britanniques, demande des données, mais n'obtient pas de réponse. Le juge finira par taper du poing sur la table en bloquant l'accès à Telegram pendant 24 heures.La société de Pavel Durov maintient que ses services écartent les contenus illégaux et que l'application respecte les lois européennes, mais le Wall Street Journal démonte ces éléments de langage, rappelant qu'à l'inverse d'autres géants de la tech comme Facebook ou Google, qui emploient des batteries d'avocats et de petites mains pour répondre aux injonctions de la justice, Telegram se contente du service minimum. Et que les réquisitions judiciaires s'accumulent dans la boîte de réception d'une adresse mail, que jamais personne, ou presque, ne consulte au siège de la messagerie instantanée. Un mois après le scrutin du 28 juillet, le Venezuela face à la fièvre de la polarisationLes Vénézuéliens ont vécu leur quatrième chapitre de manifestations pro-démocratie, marqué par la présence à Caracas de la cheffe de file de l'opposition, Maria Corina Machado, sortie de la semi-clandestinité pour participer au rassemblement. La guerre des mots sévit encore et toujours entre deux camps que tout oppose, et parmi les éditoriaux anti-chavistes, lire celui de Juan Manuel Trak dans Tal Cual. Au Venezuela, écrit-il, « la démocratie ? Déformée par un processus systématique de cooptation et de manipulation autoritaire des institutions qui devraient être indépendantes, par une stratégie délibérée visant à concentrer le pouvoir entre les mains de l'exécutif, d'où l'érosion totale de l'autonomie des pouvoirs publics et l'obstruction à la volonté populaire. »Illustration sous la plume d'El Nacional, qui raconte l'histoire de ces témoins de l'élection : des électeurs, pas forcément proches de l'opposition, qui ont assisté à des bizarreries, c'est le moins que l'on puisse dire, dans leurs bureaux de vote, comme celui-là, ouvert après 18h00 alors qu'il aurait dû fermer, ou cette machine incapable d'imprimer les procès-verbaux de dépouillement. Chronique d'un désastre au terme duquel, un mois plus tard, le Conseil électoral n'a toujours pas publié les résultats bureau par bureau.En Haïti, l'impasse du Conseil électoral permanentAvec Frantz Duval, notre confrère du quotidien haïtien Le Nouvelliste, retour sur une « catastrophe annoncée », l'installation du CEP, le Conseil électoral permanent. Le Conseil présidentiel n'est toujours pas en mesure de fixer une date pour la mise en place de cette institution électorale, et plus les jours passent, plus la possibilité d'organiser les élections avant le 7 février 2026 s'éloigne. « Affligeant spectacle offert par les corporations haïtiennes dans leur lutte intestine afin de désigner leur représentant au prochain CEP », fustige dans les pages du Nouvelliste Ricardo Seitenfus, l'ancien représentant spécial de l'OEA en Haïti. « Il serait indispensable que le CEP dispose de capacité technique, de personnel, d'indépendance politique et d'autonomie financière. Rien de cela. »Le dossier Amériques de Lucile Gimberg : au Panama, la menace environnementale du concentré de cuivreEn octobre et novembre dernier, des milliers de citoyens panaméens avaient manifesté et bloqué le pays pendant plusieurs semaines pour protester contre l'impact environnemental d'une mine à ciel ouvert, la plus grande d'Amérique centrale, située en pleine forêt tropicale.Ils dénonçaient aussi le caractère abusif, selon eux, du contrat de concession négocié par le gouvernement avec l'entreprise canadienne First Quantum Minerals pour les 20 ans à venir.La Cour suprême du Panama avait fini par invalider cette concession et le gouvernement d'alors avait décrété la fermeture du site. Mais neuf mois plus tard, 120 000 tonnes de concentré de cuivre, du minerai partiellement traité et préparé pour l'exportation, s'y trouvent encore.D'après Zorel Morales, le directeur exécutif de la Chambre des mines du Panama, joint par RFI, « généralement, le concentré de cuivre se stocke, dans des cuves fermées comme celles-là, pour un maximum trois semaines. Parce que cette matière peut s'enflammer toute seule et peut libérer des gaz comme le sulfure d'hydrogène et le dioxyde de soufre. »Pour lui, il y a donc des risques pour l'environnement et la santé. Mais ce concentré de cuivre est bloqué au port parce que l'État panaméen et l'entreprise se disputent la propriété de ces 120 000 tonnes qui valent une petite fortune, 300 millions de dollars, selon Zorel Morales.Un processus de fermeture au point mortLe gouvernement de l'époque avait promis une fermeture « progressive et ordonnée » de la mine. Depuis la décision, la filiale panaméenne de First Quantum Minerals assure que les opérations d'exploration, d'extraction et de traitement du cuivre se sont arrêtées. 4 000 travailleurs ont, de ce fait, été licenciés.Aujourd'hui, le personnel qui reste sur place s'attache à maintenir le site et les infrastructures en l'état.Mais le processus de fermeture, qui, pour des mines de cette ampleur peut prendre plusieurs années (il faut reboucher l'énorme trou qui a été creusé, stabiliser les sols, contenir les pollutions chimiques, reboiser…) ne semble pas avoir véritablement démarré.L'entreprise canadienne a entamé des procédures internationales d'arbitrage commercial, qui pourraient obliger le Panama à lui payer des millions de dollars de dédommagement. Elle organise des visites de la mine et des opérations de communication pour tenter de regagner la confiance des citoyens. Et elle affirme vouloir dialoguer avec le nouveau gouvernement, car entre temps un nouveau président, José Raúl Mulino, a été élu au Panama.Le nouvel exécutif affirme qu'il ne se penchera sur le sujet qu'au début de l'année 2025, car il a d'autres urgences, mais laisse entendre qu'une solution consisterait à rouvrir la mine pour générer l'argent nécessaire afin de payer une fermeture dans de bonnes conditions.Les militants écologistes, comme Raisa Benfield de l'ONG Panama Durable, dénoncent l'opacité qui entoure l'ensemble de ce processus.« Je n'ai aujourd'hui aucun document que le gouvernement aurait rendu public pour expliquer comment le plan de fermeture va être exécuté par l'entreprise et évalué par le gouvernement. Ils ne font que se plier aux demandes de l'entreprise, dénonce Raisa Benfield. Ce qui s'apparente à un manque total de respect de notre Constitution, des lois et du peuple du Panama qui a manifesté massivement dans les rues, y compris pour certains au prix de leur vie. »L'entreprise First Quantum Minerals a vraiment l'intention de fermer sa mine au Panama ? On peut en douter. Sa filiale panaméenne n'a pas souhaité répondre à nos demandes d'interview. Mais le directeur exécutif de la Chambre des mines du Panama, Zorel Morales – qui semble s'être fait leur porte-parole – est lui très clair : « La mine doit pouvoir rouvrir et opérer jusqu'à ce que les ressources en minerai soient épuisées. » Zorel Morales rappelle le poids économique qu'elle représentait pour le pays, près de 5% du PIB et 75% de ses exportations.Les opposants à l'exploitation rétorquent que le Panama doit au contraire cesser de détruire et de polluer ses forêts riches en biodiversité et construire sa prospérité sur un développement qui fait un usage durable des ressources naturelles. Avec notamment l'agroforesterie ou le tourisme écologique, sur le modèle du Costa Rica.Le Journal d'Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLever de rideau des Jeux paralympiques avec un gros plan sur Cédric Nankin, un Antillais membre de l'équipe de France de rugby fauteuil.

Grand reportage
« Le supplément du dimanche » du 18 août 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 18, 2024 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Mongolie où un phénomène naturel appelé le «Dzud» tue des animaux en grand nombre. En deuxième partie, c'est de 7ème art en France dont il s'agit, mais d'un point de vue environnemental.  Réchauffement climatique en Mongolie, le Dzud décime les troupeaux des éleveurs nomades Les Mongols n'ont pas peur des tsunamis ou des tremblements de terre, mais ils craignent le « Dzud ». Ce phénomène naturel dont la fréquence augmente avec le réchauffement climatique, a tué plus de 6 millions de chèvres, moutons, vaches, chevaux et chameaux dans les steppes ces derniers mois. En cause : le froid extrême et d'importantes chutes de neige cet hiver dans un pays qui, pourtant, se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne. Un Grand reportage de Stéphane Lagarde qui s'entretient avec Patrick Adam.  Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ? Alors que le Festival de Cannes vient de dévoiler son palmarès, RFI s'intéresse ce mercredi (29 mai 2024) aux efforts du cinéma français pour réduire son empreinte environnementale. Émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, pollution, impact sur la biodiversité : l'industrie du 7è art a un impact considérable. 1,7 million de tonnes d'équivalents CO2 sont par exemple émises chaque année par le secteur audiovisuel français, a calculé le collectif ECOPROD en 2020. Mais le secteur commence à transformer ses pratiques…Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 19:30


Alors que le Festival de Cannes vient de dévoiler son palmarès, RFI s'intéresse ce mercredi (29 mai 2024) aux efforts du cinéma français pour réduire son empreinte environnementale. Émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, pollution, impact sur la biodiversité : l'industrie du 7è art a un impact considérable. 1,7 million de tonnes d'équivalents CO2 sont par exemple émises chaque année par le secteur audiovisuel français, a calculé le collectif ECOPROD en 2020. Mais le secteur commence à transformer ses pratiques… (Rediffusion) « Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ? », un Grand reportage signé Lucile Gimberg, du service environnement de RFI. DIAPORAMA

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 5 juin 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Camille Sarazin, journaliste chez entR qui reviendra sur son dernier reportage en Grèce, où les petites îles font leur transition vers les énergies renouvelables et gagnent ainsi en indépendance- Nina Carel du service russe de RFI fera un focus sur les inondations dans la zone d'extraction de l'uranium en Sibérie - Simon Rozé, chef du service environnement de RFI nous expliquera les vagues de chaleur en Inde, Mexique, Afrique, et les limites physiologiques de résistance humaine (et animale) qu'on commence à atteindre- Lucile Gimberg nous parlera de son reportage Comment réduire l'impact environnement de la fabrication des films en sortie du Festival de Cannes.Chronique ePOP/ (Planète Radio RFI/ IRD) de Caroline Filliette : Esdras Etien de Côte d'Ivoire pour son film Les larmes du planteur.Audrey Iattoni nous présentera les actions du Club RFI d'Abéché au Tchad. À l'occasion de la journée internationale de l'environnement le 5 juin, le Club organise une conférence débat à l'Université Adam Barka d'Abéché (UNABA) pour sensibiliser à l'environnement et cibler les initiatives locales de plusieurs acteurs associatifs et institutionnelles. L'Est du Tchad cherche effectivement urgemment à répondre à la problématique de la sécheresse...

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 5 juin 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Camille Sarazin, journaliste chez entR qui reviendra sur son dernier reportage en Grèce, où les petites îles font leur transition vers les énergies renouvelables et gagnent ainsi en indépendance- Nina Carel du service russe de RFI fera un focus sur les inondations dans la zone d'extraction de l'uranium en Sibérie - Simon Rozé, chef du service environnement de RFI nous expliquera les vagues de chaleur en Inde, Mexique, Afrique, et les limites physiologiques de résistance humaine (et animale) qu'on commence à atteindre- Lucile Gimberg nous parlera de son reportage Comment réduire l'impact environnement de la fabrication des films en sortie du Festival de Cannes.Chronique ePOP/ (Planète Radio RFI/ IRD) de Caroline Filliette : Esdras Etien de Côte d'Ivoire pour son film Les larmes du planteur.Audrey Iattoni nous présentera les actions du Club RFI d'Abéché au Tchad. À l'occasion de la journée internationale de l'environnement le 5 juin, le Club organise une conférence débat à l'Université Adam Barka d'Abéché (UNABA) pour sensibiliser à l'environnement et cibler les initiatives locales de plusieurs acteurs associatifs et institutionnelles. L'Est du Tchad cherche effectivement urgemment à répondre à la problématique de la sécheresse...

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Joe Biden et les électeurs arabo-musulmans ET Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 1, 2024 48:30


Joe Biden et les électeurs arabo-musulmansIl y avait déjà son âge, la frontière et l'inflation, mais depuis le 7 octobre 2023, Joe Biden a un autre problème. La guerre à Gaza et son soutien à Israël dans sa réponse à l'attaque du Hamas. Traditionnellement, le soutien à Israël ne se discutait pas vraiment aux États-Unis. Mais une partie de la population ne veut plus se taire. Il y a le mouvement étudiant et il y a les Américains arabes et musulmans, qui se font entendre, par la voix et qui entend se faire entendre dans les urnes. Un Grand reportage de Guillaume Naudin qui s'entretient avec Jacques Allix.   Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ? Alors que le Festival de Cannes vient de dévoiler son palmarès, RFI s'intéresse ce mercredi (29 mai 2024) aux efforts du cinéma français pour réduire son empreinte environnementale. Émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, pollution, impact sur la biodiversité : l'industrie du 7è art a un impact considérable. 1,7 million de tonnes d'équivalents CO2 sont par exemple émises chaque année par le secteur audiovisuel français, a calculé le collectif ECOPROD en 2020. Mais le secteur commence à transformer ses pratiques…Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Patrick Adam. 

Grand reportage
Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 29, 2024 19:30


Alors que le Festival de Cannes vient de dévoiler son palmarès, RFI s'intéresse ce mercredi (29 mai 2024) aux efforts du cinéma français pour réduire son empreinte environnementale. Émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, pollution, impact sur la biodiversité : l'industrie du 7è art a un impact considérable. 1,7 million de tonnes d'équivalents CO2 sont par exemple émises chaque année par le secteur audiovisuel français, a calculé le collectif ECOPROD en 2020. Mais le secteur commence à transformer ses pratiques… « Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ? », un Grand reportage signé Lucile Gimberg, du service environnement de RFI.  DIAPORAMA

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : une délégation kényane aurait discuté avec « Barbecue »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 30:00


En Haïti, des pasteurs kenyans et l'épouse du président William Ruto auraient échangé avec le chef de gang Jimmy Chérizier, surnommé « Barbecue ». Une information qui fait la Une d'Alterpresse. « Cette discussion aurait eu lieu via Zoom et avait pour but d'augmenter les chances de succès de la mission kényane », raconte Gotson Pierre, directeur de l'agence de presse haïtienne. Les groupes armés continuent de maintenir la pression.  Ils bloquent notamment le terminal pétrolier de Varreux et le terminal portuaire. Hier (22 avril 2024), on a également entendu des tirs nourris autour du Champ-de-Mars. C'est là que doit s'installer, en principe, le Conseil présidentiel de transition. On devrait connaître ce mardi (23 avril 2024) la date de sa prise de fonction.► Alterpresse. Alors qu'Haïti continue de s'enfoncer dans la violence, une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations unies a eu lieu hier. « Une énième réunion inutile », estime Frantz Duval, dansLe Nouvelliste. « Cela fait des années que les Nations unies tiennent réunion sur Haïti. Aucune des paroles n'est suivie d'effet, aucune décision n'a de suite concrète. À chaque réunion, le principal constat est que la situation s'est aggravée », déplore le journaliste. Des juifs parmi les manifestants pro-palestiniens sur les campus américainsÀ la Une de la presse des États-Unis, les tensions qui secouent plusieurs campus d'universités prestigieuses : Columbia, Yale, NYU... Depuis plusieurs jours, des manifestations pro-palestiniennes y sont organisées. Certains, notamment Joe Biden mais aussi des républicains, dénoncent des rassemblements antisémites. La réalité est plus nuancée, comme l'explique le New York Times qui a passé la première soirée de Pessah, la Pâque juive, hier soir, (22 avril 2024) avec des étudiants. À Columbia, raconte le quotidien, « alors que la nuit tombait (...) une centaine d'étudiants et de professeurs se sont rassemblés en cercle autour d'une nappe bleue couverte de boîtes de pain azyme et de nourriture qu'ils avaient préparés dans une cuisine casher. Certains étudiants arboraient des keffiehs, le foulard palestinien traditionnel, tandis que d'autres portaient des kippas ». Tous ensemble, ils ont prié en hébreu dans le plus pur respect de la tradition, décrit encore le New York Times. Mais ils ont également parlé des souffrances des Palestiniens, appelé à la libération de la Palestine. « Ce soir, nous sommes solidaires du peuple palestinien, non pas en dépit de notre judaïsme, mais à cause de lui », a déclaré Miriam Levine, une étudiante qui a aidé à organiser une cérémonie semblable, cette fois à Yale. Nouvel assassinat d'un défenseur de l'environnement au PérouVictorio Dariquebe était garde forestier en Amazonie péruvienne, défenseur autochtone mobilisé contre l'exploitation minière, la coupe de bois et le trafic de drogue. Comme nous l'explique Lucile Gimberg, ce crime vient montrer une fois de plus à quel point le Pérou est dangereux pour les défenseurs de l'environnement et des territoires indigènes. Les habitants de Bogota confrontés au rationnement de l'eauIl a enfin plu un peu, ces derniers jours, en Colombie frappée par la sécheresse, mais pas assez pour remplir les réserves hydriques. Alors que les mesures de rationnement se poursuivent depuis deux semaines, Marine Lebègue a pu joindre des habitants de Bogota qui tentent de s'adapter. En Argentine, Javier Milei promet que la lumière est au bout du cheminJavier Milei a annoncé hier soir (22 avril 2024) à la télévision nationale que le pays avait enregistré son premier excédent public trimestriel depuis 2008. Un « exploit historique », selon lui. Un mensonge selon Pagina 12. Pour le quotidien de gauche, ce résultat s'explique uniquement parce que l'État n'a pas honoré certains de ses engagements. Il n'a ainsi pas remboursé l'argent qu'il doit aux entreprises du secteur énergétique, détaille Pagina 12.La Nacion, quotidien de droite, salue, lui, les bons résultats annoncés par le président, et notamment la baisse de l'inflation. Mais le journal émet des doutes quant à la viabilité à long terme de ces coupes drastiques dans les dépenses publiques. « Tout couper » puis « s'asseoir sur la caisse », cela va devenir « insoutenable pour le fonctionnement de l'État », écrit La Nacion. Le Journal de la 1èreEn Guadeloupe, un couvre-feu pour les mineurs est entré en vigueur hier soir (22 avril 2024).

Journal d'Haïti et des Amériques
Les membres du Conseil de transition haïtien enfin nommés

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 17, 2024 30:00


La presse haïtienne se fait aujourd'hui l'écho des longues heures de confusion autour de la formation du Conseil présidentiel de transition et d'un pas enfin franchi hier (16 avril 2024) : ses membres ont enfin été désignés. Neuf noms publiés au Journal Officiel, ce qui doit en théorie accélérer la sortie du gouvernement d'Ariel Henry. L'arrêté portant les neuf noms a été publié sur le compte X de la Primature. Il s'agit des personnes désignées par sept groupes et partis politiques représentatifs et le secteur privé, ainsi que deux observateurs sans droit de vote.Ils doivent désigner un Premier ministre « rapidement » pour prendre la place d'Ariel Henry qui devra alors démissionner. Trois paragraphes contenus dans l'arrêté publié hier posent question aussi : on y lit que les personnalités nommées devront encore fournir des documents prouvant qu'elles sont éligibles selon la Constitution et à défaut, démissionner. Une étape a été franchie hier soir donc, mais il faudra une bonne dose de compromis entre les parties prenantes, pour que ces quelques lignes ne menacent pas le fragile édifice.Pendant ce temps, à Cap-Haïtien, dans le nord du pays, où se trouvent nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith, on est relativement épargné par les violences mais les autorités font tout pour éviter une contagion.  Les États-Unis vont-ils accentuer la pression sur le Venezuela ?L'allègement des sanctions en vigueur depuis cinq ans prend fin ce jeudi (18 avril 2024). Washington risque de revenir à un régime plus strict si le président Nicolas Maduro ne tient pas ses engagements pour des élections libres et équitables cette année. Contrairement à ce qui avait été décidé lors des Accords de la Barbade entre le régime et l'opposition, le gouvernement empêche l'opposition de choisir son candidat. Fin janvier, les États-Unis ont réactivé leurs sanctions sur le secteur de l'or, et menace d'en faire de même pour le pétrole et le gaz. Selon l'agence de presse Reuters, l'administration Biden discutait encore il y a deux jours de l'étendue des sanctions qui pourraient être remises en place.Le gouvernement a appris à contourner ses sanctions pour survivre mais elles affectent le secteur privé et agissent comme un repoussoir pour les potentiels investisseurs, explique l'économiste vénézuélien Luis Oliveros. Rupture du dialogue pour une dissidence des FARC en ColombieLa principale dissidence des FARC, dite « l'État-major central » quitte les négociations de paix en cours depuis six mois. Les divisions se font jour entre les partisans et les adversaires du dialogue. Jorge Mantilla, spécialiste des conflits armés, décrypte au micro de Melissa Barra de la rédaction espagnole de RFI les conséquences de cette rupture pour le processus de paix.Le voisin équatorien subit les conséquences de la sécheresse des lacs et rivières en Colombie, dont provient une partie de son électricité. Le président Daniel Noboa a déclaré l'état d'urgence électrique et demandé la démission de sa ministre de l'Énergie. Les délestages vont se multiplier pour les habitants, nous raconte Lucile Gimberg du service Environnement de RFI.Dans le Journal la Première, présenté par Tiziana Marone, on retourne en Guyane, où les autorités ont découvert vendredi dernier (12 avril 2024) 303 kilos de cocaïne à l'aéroport de Cayenne. Les détails de cette saisie avec Laurent Marot de Guyane La Première. Morceau musical : Extrait de la compilation « Haiti goes latin » du groupe Caribbean Sextet.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 10 avril 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 48:30


Désormais nous nous retrouverons tous les mercredis pour Le Club de C'est pas du vent. Les journalistes de RFI en français et en langues étrangères et ceux d'autres médias reviendront sur les sujets environnementaux qui les ont marqués. Ils partageront les coulisses de leur travail avec vous et commenteront les films produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Club RFI. Le tout dans une ambiance conviviale. C'est un nouveau rendez-vous ! Avec- Hervé Kempf, directeur de la rédaction de Reporterre, le média de l'écologie nous présentera son enquête sur la Fondation Bill et Melinda Gates en Afrique : des milliards dépensés pour promouvoir les OGM, qui ne sont pas adaptés aux terroirs...- Simon Rozé, responsable du service environnement de RFI nous parlera de l'étude parue dans Science, selon laquelle 1/3 des grands singes africains sont menacés par les projets d'exploitation minière, présentés comme essentiels pour la transition énergétique.- Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI évoquera les PFAS, substances chimiques très persistantes - Raphaël Moran, journaliste au service Amérique latine de RFI reviendra sur les décisions de la CEHD dans les plaintes de citoyens contre des États pour inaction climatique.- ePOP : Eunice Lucrèce Noutchaya du Cameroun pour son reportage L'eau a une odeur - Chronique culture de Caroline Filliette sur la BD de Singeon Comme Un poisson hors de l'eau parue chez Dargaud qui raconte l'histoire du sauvetage du Joba Mena (poisson d'eau douce de Madagascar qui a bien failli disparaître…)

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 10 avril 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 48:30


Désormais nous nous retrouverons tous les mercredis pour Le Club de C'est pas du vent. Les journalistes de RFI en français et en langues étrangères et ceux d'autres médias reviendront sur les sujets environnementaux qui les ont marqués. Ils partageront les coulisses de leur travail avec vous et commenteront les films produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Club RFI. Le tout dans une ambiance conviviale. C'est un nouveau rendez-vous ! Avec- Hervé Kempf, directeur de la rédaction de Reporterre, le média de l'écologie nous présentera son enquête sur la Fondation Bill et Melinda Gates en Afrique : des milliards dépensés pour promouvoir les OGM, qui ne sont pas adaptés aux terroirs...- Simon Rozé, responsable du service environnement de RFI nous parlera de l'étude parue dans Science, selon laquelle 1/3 des grands singes africains sont menacés par les projets d'exploitation minière, présentés comme essentiels pour la transition énergétique.- Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI évoquera les PFAS, substances chimiques très persistantes - Raphaël Moran, journaliste au service Amérique latine de RFI reviendra sur les décisions de la CEHD dans les plaintes de citoyens contre des États pour inaction climatique.- ePOP : Eunice Lucrèce Noutchaya du Cameroun pour son reportage L'eau a une odeur - Chronique culture de Caroline Filliette sur la BD de Singeon Comme Un poisson hors de l'eau parue chez Dargaud qui raconte l'histoire du sauvetage du Joba Mena (poisson d'eau douce de Madagascar qui a bien failli disparaître…)

En Primera Plana
El limbo legal de los refugiados climáticos

En Primera Plana

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 27:01


Sin medidas para reducir las emisiones globales, cerca de 216 millones de personas deberán desplazarse dentro de sus países para 2050, según el Banco Mundial. Los impactos relacionados con el cambio climático no se distribuyen de manera equitativa, afectando de manera más significativa a algunas regiones del mundo que a otras. ¿Cómo podemos explicar qué es un refugiado climático y qué reconocimiento legal y precisión definitoria tiene el término? ¿Viven en un limbo legal?  Esta semana en En Primera Plana analizamos la figura y la tipología de los desplazados climáticos. El cambio climático es, sobre todo, un problema de justicia porque estos desplazamientos, ¿acrecientan la desigualdad del mundo?Nos acompañan esta semana en nuestro estudio:-Mariana Castaño, periodista fundadora de 10 billion solutions, una consultora en comunicación sostenible -David Chacón, Especialista en políticas públicas relacionadas con el agua. -Lucile Gimberg, periodista de RFI   En Primera Plana también está en las redes sociales.Coordinación editorial:  Paola Ariza y Melissa BarraRealización: Souheil Khedir, Stéphane Defossez

En Primera Plana
El limbo legal de los refugiados climáticos

En Primera Plana

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 27:01


Sin medidas para reducir las emisiones globales, cerca de 216 millones de personas deberán desplazarse dentro de sus países para 2050, según el Banco Mundial. Los impactos relacionados con el cambio climático no se distribuyen de manera equitativa, afectando de manera más significativa a algunas regiones del mundo que a otras. ¿Cómo podemos explicar qué es un refugiado climático y qué reconocimiento legal y precisión definitoria tiene el término? ¿Viven en un limbo legal?  Esta semana en En Primera Plana analizamos la figura y la tipología de los desplazados climáticos. El cambio climático es, sobre todo, un problema de justicia porque estos desplazamientos, ¿acrecientan la desigualdad del mundo?Nos acompañan esta semana en nuestro estudio:-Mariana Castaño, periodista fundadora de 10 billion solutions, una consultora en comunicación sostenible -David Chacón, Especialista en políticas públicas relacionadas con el agua. -Lucile Gimberg, periodista de RFI   En Primera Plana también está en las redes sociales.Coordinación editorial:  Paola Ariza y Melissa BarraRealización: Souheil Khedir, Stéphane Defossez

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : inquiétude autour du déboisement dans la région du Cerrado

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 19:30


Alors qu'au Brésil, la déforestation en Amazonie a diminué en intensité ces dernières années, l'inquiétude se porte désormais plus particulièrement vers une autre région du pays, elle aussi riche en biodiversité, et victime d'un déboisement accru : le Cerrado.  Le Cerrado, victime d'un déboisement de plus en plus intense. Cette immense savane arborée, située au sud-est de la forêt amazonienne occupe un quart du Brésil. Et l'agrobusiness y progresse dangereusement.Face à cette situation, une délégation de peuples autochtones du Cerrado et des ONG brésiliennes sont, en ce moment, à Bruxelles avec deux objectifs : alerter sur la situation au Cerrado, et tenter de le faire intégrer à la loi européenne contre la déforestation importée. Décryptage avec Lucile Gimberg.  Revue de presse :  « Une intensification de la vague répressive au Venezuela à l'approche de la présidentielle »Au Venezuela, deux dirigeants du parti d'opposition Vente Venezuela ont été arrêtés. Vente Venezuela, qui est le parti de Corina Machado, déclaré inéligible par la justice du pays. Pour rappel, la présidentielle est prévue pour le 28 juillet 2024. Henry Alviarez et Dignora Hernandez, coordinateur national et secrétaire politique national du parti, ont été arrêtés, écrit El Nacional.  Le journal de la 1ère En Guadeloupe, une attaque au couteau a eu lieu hier (20 mars 2024), dans les rues de Pointe-à-Pitre.

Accents d'Europe
En Pologne, le logiciel Pegasus au cœur d'un scandale politique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Mar 12, 2024 19:30


La Pologne se penche sur ce qui est considéré comme le plus grand scandale politique du pays depuis la fin du communisme.  Depuis quelques semaines, une commission d'enquête parlementaire travaille sur l'utilisation à des fins politiques du logiciel espion Pegasus par le PiS, le parti au pouvoir en Pologne jusqu'aux dernières élections d'octobre 2023. Et c'est d'ailleurs le chef de file de ce parti très conservateur, Jaroslaw Kaczynski, qui sera appelé à comparaître ce vendredi 15 mars 2024. Adrien Sarlat. Au Kosovo, le Premier ministre poursuit sa prise de contrôle du nord du pays, malgré des tensions avec la minorité serbeAlbin Kurti, le Premier ministre du Kosovo, ce petit pays des Balkans a entrepris de mettre fin à la tutelle de fait exercée par Belgrade sur les régions peuplées par la minorité serbe. Il a déjà réussi une partie de son pari, malgré les critiques répétées de ses partenaires occidentaux : monnaie mais aussi plaques d'immatriculation, ou cartes d'identité auparavant régies par Belgrade le sont maintenant par Pristina. Mais cette politique de fermeté est dénoncée par les Serbes locaux. Louis Seiller. Climat : dans le Jura, Métabief regarde en face la fin annoncée du ski Avec plus de 53 millions de journées-skieurs, la France est la deuxième destination mondiale du tourisme hivernal. Une manne économique aujourd'hui menacée par le réchauffement climatique, car il entraîne la baisse de l'enneigement, en particulier en basse et moyenne montagne. Alors que la Cour des Comptes pointe du doigt le manque d'anticipation de la plupart des stations françaises, les Sages mettent en avant le travail d'adaptation mis en place par une petite station du Jura, dans l'est du pays, à Métabief. Lucile Gimberg. Gijon, en Espagne, compte plus de chiens que d'enfantsÀ Gijon, en Espagne, sur la côte des Asturies, on compte désormais 9 300 000 chiens contre 6 600 000 enfants de moins de 14 ans. Un symbole de la dénatalité qui touche l'Europe. Diane Cambon.

Accents d'Europe
En Pologne, le logiciel Pegasus au cœur d'un scandale politique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Mar 12, 2024 19:30


La Pologne se penche sur ce qui est considéré comme le plus grand scandale politique du pays depuis la fin du communisme.  Depuis quelques semaines, une commission d'enquête parlementaire travaille sur l'utilisation à des fins politiques du logiciel espion Pegasus par le PiS, le parti au pouvoir en Pologne jusqu'aux dernières élections d'octobre 2023. Et c'est d'ailleurs le chef de file de ce parti très conservateur, Jaroslaw Kaczynski, qui sera appelé à comparaître ce vendredi 15 mars 2024. Adrien Sarlat. Au Kosovo, le Premier ministre poursuit sa prise de contrôle du nord du pays, malgré des tensions avec la minorité serbeAlbin Kurti, le Premier ministre du Kosovo, ce petit pays des Balkans a entrepris de mettre fin à la tutelle de fait exercée par Belgrade sur les régions peuplées par la minorité serbe. Il a déjà réussi une partie de son pari, malgré les critiques répétées de ses partenaires occidentaux : monnaie mais aussi plaques d'immatriculation, ou cartes d'identité auparavant régies par Belgrade le sont maintenant par Pristina. Mais cette politique de fermeté est dénoncée par les Serbes locaux. Louis Seiller. Climat : dans le Jura, Métabief regarde en face la fin annoncée du ski Avec plus de 53 millions de journées-skieurs, la France est la deuxième destination mondiale du tourisme hivernal. Une manne économique aujourd'hui menacée par le réchauffement climatique, car il entraîne la baisse de l'enneigement, en particulier en basse et moyenne montagne. Alors que la Cour des Comptes pointe du doigt le manque d'anticipation de la plupart des stations françaises, les Sages mettent en avant le travail d'adaptation mis en place par une petite station du Jura, dans l'est du pays, à Métabief. Lucile Gimberg. Gijon, en Espagne, compte plus de chiens que d'enfantsÀ Gijon, en Espagne, sur la côte des Asturies, on compte désormais 9 300 000 chiens contre 6 600 000 enfants de moins de 14 ans. Un symbole de la dénatalité qui touche l'Europe. Diane Cambon.

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Érosion côtière au Bénin et Fossile envers et contre tout en Norvège

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 9, 2023 48:30


Érosion côtière au Bénin : quelles solutions ?L'érosion côtière – le fait que la mer grignote les côtes et les effrite - est un phénomène naturel lié aux vents, aux tempêtes, aux courants marins et aux glissements de terrain. Mais le réchauffement climatique amplifie ce phénomène à mesure que le niveau des océans s'élève et que les tempêtes se multiplient et s'intensifient. Et l'urbanisation croissante aggrave le phénomène. Une situation  particulièrement critique en Afrique de l'Ouest où le tiers de la population vit sur le littoral. Au Bénin, des maisons, des hôtels, des infrastructures ont déjà été emportés par la mer… et ce n'est que le début.Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Patrick Adam   Norvège, fossile envers et contre toutLa Norvège est le plus grand fournisseur de pétrole et de gaz vers l'Europe depuis le début de la guerre en Ukraine. Sans abandonner ses activités, le pays s'est engagé à diminuer de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030. Comment la Norvège va-t-elle répondre au défi climatique tout en préservant sa principale source de revenus ?Un Grand reportage d'Anne Verdaguer qui s'entretient avec Patrick Adam  

Grand reportage
Érosion côtière au Bénin : quelles solutions ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 7, 2023 19:42


L'érosion côtière – le fait que la mer grignote les côtes et les effrite - est un phénomène naturel lié aux vents, aux tempêtes, aux courants marins et aux glissements de terrain. Mais le réchauffement climatique amplifie ce phénomène à mesure que le niveau des océans s'élève et que les tempêtes se multiplient et s'intensifient. Et l'urbanisation croissante aggrave le phénomène. Une situation  particulièrement critique en Afrique de l'Ouest où le tiers de la population vit sur le littoral. Au Bénin, des maisons, des hôtels, des infrastructures ont déjà été emportés par la mer… et ce n'est que le début. « Érosion côtière au Bénin : quelles solutions ? », un Grand reportage de Lucile Gimberg. En images

Vida en el Planeta
Mina de cobre en Panamá: los ambientalistas denuncian un contrato 'leonino' para el Estado

Vida en el Planeta

Play Episode Listen Later Nov 9, 2023 13:17


En Panamá, la firma de un contrato minero entre el estado y una filial de una empresa canadiense para ampliar una mina a cielo abierto desató protestas inéditas. Varios sectores se han movilizados en las últimas semanas para exigir la cancelación de este mega contrato que permitiría ampliar la explotación del cobre en un corredor biológico de alto valor, según las organizaciones ambientalistas. Al unísono durante las últimas semanas, sindicatos, organizaciones indígenas y ambientalistas panameños exigen la anulación de la ley 406, promulgada el 20 de octubre por el presidente panameño Laurentino Cortizo.El texto legislativo contiene un contrato minero que otorga a Minería Panamá, filial de la canadiense First Quantum una concesión de 20 años prorrogables para extraer cobre en medio de un bosque tropical protegido.Para defender el contrato, el gobierno indica que supondrá aportes mínimos de 375 millones de dólares al año para las arcas del Estado, esdiez veces más que lo que planteaba el contrato inicial firmado en 1997. La mina por su parte reporta inversiones equivalentes al 4% del PIB nacional, la exportación anual de 300.000 toneladas de cobre y dice generar 40.000 empleos. Sin embargo, el contrato minero fue declarado inconstitucional en 2017 por incumplir con las normas de licitación. Y el nuevo contrato tampoco satisface a varios sectores de la sociedad civil.Desde el Centro de Incidencia Ambiental (CIAM), ONG ambientalista que introdujo en 2009 la demanda de inconstitucionalidad que llevó a la anulación del contrato en 2017, Lilian Guevara denuncia un contrato “leonino” que se firmó originalmente sin licitación pública.“El contrato es leonino porque pone en posición de desventaja al Estado con respecto a la concesionaria. Le da la facultad de producir energía y de vendérnosla, igualmente para la generación y venta de agua”, detalla Guevara, entrevistada por RFI.De ser validado por la Corte Suprema de Justicia, el nuevo contrato con la minera, filial de la canadiense First Quantum permitiría a la empresa “crear toda una serie de actividades dentro de esta concesión que nada tienen que ver con la explotación con la actividad minero. Y el código minero les permite expropiar tierras de particulares”, agrega Lilian Guevara.Los impactos nefastos de la mina de cobre son, efectivamente, una fuente de preocupación para varias organizaciones medioambientales. Una investigación del portal Bloomberg línea en marzo de 2023 reveló que la justicia panameña mantenía 6 investigaciones abiertas contra la empresa Cobre Panamá por posibles daños ecológicos. Y es que el territorio de la mina está ubicado en medio de la selva tropical centroamericana, en un corredor biológico mesoamericano cuya preservación es vital. “Lo que le toca de ese usufructo al estado panameño no puede compensar los daños causados ya que esta mina supone una gran deforestación y destrucción de fuentes hídricas”, alerta la activista Lilian Guevara.A pesar de la magnitud inédita de las protestas sociales, el gobierno de Panamá mantiene la concesión minera. Sería irresponsable acabar con una inversión de más de 9000 millones de dólares advirtió el ministro de medioambiente. Para calmar la calle, el presidente Laurentino Cortizo propuso finalmente dos medidas: una moratoria sobre los nuevos proyectos de extracción minera metalíca y una consulta popular sobre la ley 406.Por su parte, la empresa canadiense First Quantum insiste en su compromiso con la protección del medioambiente. “Seguimos comprometidos a reforestar casi el doble del área que explotamos”, indica la compañía. Pero las promesas de la mina y la propuesta de referéndum por parte del ejecutivo no convencen a los sectores movilizados que exigen una anulación del nuevo contrato.'Aguas blancuzcas' y 'peces muertos'El activista político Gilberto Cholo García, reside en el distrito de Donoso donde está ubicada la mina. Y estima que, en 26 años de actividades, la minera no ha cumplido sus promesas de desarrollo social para las 25 comunidades vecinas. “De estas 25 comunidades, ellas no han recibido ningún tipo de beneficio social: no cuentan con carreteras (…) que les permitan sacar sus productos de siembra, no cuentas con escuelas apropiadas, tienen escuelas ‘ranchos', no cuentan con sistema de letrinas, de agua potable ni energía eléctrica. Todo esto fueron promesas de la minera en la década de los 90 y nada de esto se ha cumplido”, afirma Gilberto García.García denuncia además afectaciones al medio ambiente, derivadas de la actividad minera río arriba. “En los ríos, en la quebrada y los afluentes, algunos ya están contaminados. Los niños ya no tienen la confianza para bañarse. Por ejemplo, en el río Pifá, el río Uvero y Caimito, hemos observado un color blancuzco que no es normal y mucha espuma blanca que llega de la parte donde está la mina, así como muchos peces muertos”.La ley 406 de concesión minera pende de un hilo de momento ya que la Corte Suprema de Justicia debe pronunciarse sobre dos recursos de inconstitucionalidad. Y luego, podría ser objeto de un referéndum el 17 de diciembre.Entrevistas: -Lilian Guevara, directora ejecutiva de la ONG Centro de Incidencia Ambiental.-Raisa Banfield, directora en la fundación Panamá Sostenible (entrevistada por Lucile Gimberg).-Gilberto 'Cholo' García, activista político del movimiento Vanguardia Torrijista en el distrito de Donoso en la provincia de Colón.

Vida en el Planeta
Sequía extrema en la Amazonía causa mortalidad masiva de peces

Vida en el Planeta

Play Episode Listen Later Oct 12, 2023 12:49


La Amazonia enfrenta una sequía extrema con consecuencias nefastas tanto para la población como para los ecosistemas. El nivel de los ríos de la cuenca amazónica ha bajado tanto que la navegación, principal vía de transporte en esta región, se vuelve complicada. Se ha reportado también un aumento de la mortalidad de las especies acuáticas como los famosos delfines rosados. Tierra agrietada, pescados muertos y cadáveres de delfines rosados de aguas dulces conforman el paisaje de desolación de la región de Manaos, en el corazón de la selva amazónica azotada por una sequía severa.En estas imágenes captadas por drones en la región de Tefé donde las aguas del Rio Caquetá se unen con las del Amazonas, se pueden ver imágenes de barcos encallados en bancos de arena y ríos parcialmente secos. Un paisaje poco habitual en esta región que cuenta con las reservas de agua dulce más importante del planeta.“Es la segunda sequia más extrema que hemos registrado en la región. Es dramático. El nivel del agua del rio ha bajado tan rápido este año que podemos el fondo de los cauces de los ríos en las fotos: dunas, gente caminando en estas dunas que normalmente están cubiertas por agua. Y vemos barcos en estas dunas que casi no pueden navegar en este nivel de agua tan bajo”, cuenta a RFI el ingeniero ambiental brasileño Ayan Fleischmann basado en Tefé, tras sobrevolar la región.A principios de octubre, el vicepresidente de Brasil, Geraldo Alckmin, acompañado de la ministra de Medioambiente Marina Silva viajó a Manaos para recorrer la zona afectada por esta sequía excepcional causada por dos fenómenos: uno natural y otro vinculado al cambio climático causado por el hombre.Primero, la sequía se explica por el fenómeno del Niño, un calentamiento natural y estacional de las aguas del Pacífico, viene acompañado de una reducción de las precipitaciones en la región amazónica. El otro efecto tiene que ver con el calentamiento excepcional del Atlántico norte vinculado al cambio climático y una temporada de huracanes particularmente intensa. “Cada vez que se presenta un huracán, se jala toda la humedad de la Amazonia”, explica Marco Antonio Paredes Riveros director del Servicio Nacional de Meteorología e Hidrología de la región de Loreto en la Amazonía peruana donde también la sequía e hace sentir, aunque en menor medida que en Brasil.“Mientras más pronósticos de huracanes tenemos en la zona tropical, más deficiencia de lluvias vamos a tener en nuestra cuenca. Este ha sido uno de los años más calurosos según la Organización Meteorológica Mundial de los últimos 50 años. Y entre más se calienta el planeta, la tierra tiene que disiparlo a través d ellos huracanes o de El Niño”, ahonda Paredes.Pescados y delfines, en peligro de muerteEntre las consecuencias más espectaculares de esta sequía, se han reportado la muerte masiva de peces.Según indica en su cuenta de la red social X el biólogo brasileño del Instituto Nacional de Investigación de la Amazonía, Adalberto Luis Val, la temperatura de las aguas de los ríos amazónicos superan las máximas que pueden aguantar varias especies de peces.Se teme que la sequía tenga impactos también desastrosos en las poblaciones de botos, estos delfines de agua dulce, conocidos por su piel rosada y fuentes de inspiración de numerosas leyendas ancestrales. En la región de Manaos, aparecieron recientemente más de 140 cadáveres de delfines rosados.“Esta situación ha sido muy complicada para la población y también para las especies que viven en el río”, dijo Fleischmann a RFI.“Este año, observamos una mortalidad de peces y delfines muy elevada en el Amazonas. Incluso de los delfines rosados. La semana pasada aquí en Tefé, aparecieron más de 20 delfines muertes aquí en el lago. Es algo muy poco común. La población local nos dice que nunca ha visto algo así. Es dramático ver esta mortalidad muy alta de peces y delfines. Esto se debe muy probablemente a la temperatura muy elevada de las aguas, en el caso de los delfines. Y en el caso de los peces, se debe probablemente a la falta de oxígeno a causa de estas temperaturas elevadas”, subraya el ingeniero brasileño.¿Se recuperará la selva amazónica?Las sequías prolongadas en la región amazónica despiertan también inquietudes sobre el estado de salud a mediano plazo del bosque tropical.“En los últimos 15 años, ha habido tres sequías ‘del siglo' sucesivas. Deberían ser eventos que normalmente tiene ocurrencias de una vez por siglo”, apunta el investigador Maurizio Mencuccini del Centro de investigación ecológica CREAF en Barcelona es especialista del bosque tropical. Mencuccini, quien monitorea en particular el ciclo del agua y la transpiración del bosque tropical, teme que este ecosistema se vea fragilizado. “Normalmente, cuando se acaba un ciclo del Niño, la vegetación se recupera. Pero resulta que tras el evento pasado de 2015-2016, en 2017, mucho de la vegetación tropical no se había recuperado”.Mencuccini teme un efecto a más largo plazo y que debilite la capacidad del bosque amazónico para absorber masivamente el CO2 y regular las precipitaciones.Dificultades para la navegación en la región Además de ser una cuna de biodiversidad, los ríos de la cuenca amazónica sirven de autopistas acuáticas para millones de personas que habitan la región. Cerca de 60 municipios brasileños fueron colocados en estado de emergencia porque carecen de agua potable o porque han quedado aislados debido a la dificultad para navegar en ríos medio secos.“En las áreas urbanas como Tefé y las otras ciudades como Uarini, hay cientos de miles de personas que viven aquí y que dependen de los barcos que transportan los bienes en el rio Amazonas. Lo que pasa ahora es que los grandes barcos no pueden alcanzar las ciudades. Los precios aumentan, y algunos productos ya no se pueden encontrar en los supermercados. Aquí en Tefé, los barcos que traen las cosas tienen que abordar a 8 km de la ciudad”, constata Ayan Fleischmann.En Brasil, el gobierno ha decretado medidas de emergencia para atender las necesidades básicas de la población. Medidas que incluyen obras de dragado en los ríos, ayudas económicas para familias pobres, y seguros para los pescadores. El futuro aun es incierto ya que la temporada de lluvias, que iniciaría hacia mediados de noviembre, podría ser insuficiente para recuperar los niveles de los ríos teme el gobernador del estado de Amazonas.Entrevistas: >Ayan Fleischmann, investigador del instituto Mamiraua en Tefé, Brasil. Ingeniero ambiental, especialista en recursos hídricos. Entrevistado por Lucile Gimberg.>Maurizio Mencuccini, investigador del CREAF (España), especialista en ciencias forestales.>Marco Antonio Paredes Riveros, Director del Servicio Nacional Meteorologico e hidrologico del departamento de Loreto (Amazonía peruana), entrevistado por Ubaldo Bravo.

Vida en el Planeta
La sequía prolongada obliga a España a repensar su modelo agrícola

Vida en el Planeta

Play Episode Listen Later May 15, 2023 12:44


Algunas regiones españolas están acostumbradas a recibir pocas precipitaciones. Pero este año, los indicadores de sequía ponen en alerta tanto a los científicos, como a los agricultores y al gobierno: a la sequía se añaden olas de calor inusuales para la época de primavera y los embalses están en un nivel muy bajo, con impactos devastadores ya en las cosechas. Los ambientalistas cuestionan el modelo agrícola extensivo. España enfrenta un episodio de sequía prolongada, con impactos devastadores en los cultivos. A la pronunciada falta de precipitaciones se añadió a finales de abril una muy temprana ola de temperaturas extremas, que dejó el récord absoluto para un mes de abril en España peninsular de 38,8 ºC, un nivel más propio de meses estivales como julio o agosto. Según datos del programa europeo satelital Copernicus, un 64,94% del territorio español esta en situación de déficit de humedad del suelo y un 14,54% en estado de alerta.La World Weather Attribution (WWA), una red mundial de científicos que evalúa la relación entre eventos meteorológicos extremos y los trastornos del clima, afirmó la semana pasada en un informe que la ola de calor que azotó a finales de abril a España, Portugal y el norte de África habría sido "casi imposible sin el cambio climáticoEl gobierno español anunció a principios de mayo un paquete de medidas por casi 2.200 millones de euros (unos 400 millones de dólares) para afrontar esta situación, que tiene graves consecuencias en el sector agrícola.Entrevistas: -Higinio Castellano, agricultor, productor de aceitunas y presidente de la Federación de cooperativas en Jaén.-Julio Barea, Greenpeace España, entrevistado por Lucile Gimberg.-Patricio Garcia Fayos, investigador director del Centro de investigaciones sobre desertificación.

Vida en el Planeta
El cambio climático, responsable de la proliferación de sargazo en el litoral caribeño

Vida en el Planeta

Play Episode Listen Later May 2, 2023 13:06


Varios países caribeños están en alerta por la presencia masiva de esta alga en sus costas. Según datos satelitales, una masa récord de 13 millones de toneladas de sargazo prolifera en el Atlántico, con impactos que ya se hacen sentir en varios países del región Caribe. Investigadores hablan con RFI sobre las posibles soluciones para reciclar las algas que se acumulan en el litoral. “Estamos en pleno período de sargazo”, alerta Jean-Claude Maës, alcalde de Capesterre, un pueblo de alrededor de 3000 habitantes. El edil de este puerto de la isla de Marie-Galante (Antillas francesas) no recuerda haber visto un arribo tan masivo de estas algas que se vuelven peligrosas cuando se descomponen en el litoral.A finales de abril, una mancha marrón en los mapas satelitales de la NASA prendió las alarmas entre los científicos marinos. Años tras años desde 2011 crece un cinturón oceánico de sargazo que se extiende de las costas africanas hasta el Caribe. Se trata de miles de kilómetros de algas derivando hacia el litoral caribeño.“Desde Cristóbal Colon, en sus textos, ya se decían que estaban estas algas flotando que impedían el paso de los barcos. Pero estaban contenidas un en zona por las corrientes”, recuerda Rosa Rodríguez, bióloga marina del Instituto de Ciencias del Mar de la Universidad Nacional Autónoma de México y quien estudia el sargazo.“El sargazo en sí no es peligroso, lo que mata es la cantidad de sargazo”, insiste Rodríguez. Y desde 2011, los biólogos marinos observan cómo se ha formado un nuevo “cinturón de sargazo” en la zona tropical del Atlántico, y que se añado al conocido “Mar de Sargazo” del que hablaban los exploradores de tiempos pasados. Se teme que este año, el cinturón de sargazo, empujado por un cambio de corrientes, golpee con más fuerza aun las costas de los distintos países caribeños.Las costas mexicanas ya fueron afectadas más temprano que en años anteriores. Tan solo en el balneario de Playa del Carmen en la Península de Yucatán, las autoridades municipales recolectaron más de 10.000 toneladas de sargazo en 3 meses. Un récord.“Cuando se acumula el sargazo en las playas en cantidades impresionantes, y que hace barreras de entre 1 metro de alto, se empieza a descomponer, empieza a producir líquidos oscuros y produce gas”, observa Rodríguez.Olor fétido y gas tóxicoLas consecuencias son múltiples: el agua turquesa de las playas se convierte en una marea color chocolate y un olor a huevo podrido satura el aire. La científica mexicana detalla la larga lista de impactos negativos causados por la proliferación de esta alga en los litorales: “Provoca en mortalidad de corales y de especies de importancia comercial como la langosta. Baja el nivel de oxígeno, se cambia la calidad del agua. El sargazo puede traer animalitos urticantes, puede traer objetos punzocortantes, y los gases que produce el sargazo: el amoniaco, metano y el ácido sulfhídrico que puede provocar problemas respiratorios, neurológicos, náuseas y vómitos”. En el norte del Caribe también, el sargazo causa estragos. El presidente dominicano Luis Abinader indicó a finales de abril que la llegada masiva de sargazo perturbó la alimentación en agua de plantas termoeléctricas en la costa. La preocupación es tal que las autoridades proponen declarar el sargazo una emergencia regional en el caribe.“Hay una capa de algas de prácticamente 2 metros de profundidad. Equivale a cuatro canchas de fútbol”, cuenta a RFIJean-Claude Maës, alcalde de Capesterre, en las Antillas francesas.Esta acumulación de algas obliga el municipio a dedicar recursos significativos para la limpieza de la costa. “Tengo 4 equipos trabajando permanentemente para recoger lo más posible. De lo contrario, la población no podría permanecer aquí. Tenemos 72 horas para recogerlas... porque pasado este plazo, el olor se vuelve insoportable”, detalla el edil, contactado por RFI por teléfono.Maës espera ahora con ansias la colocación de una presa flotante en junio. “Pero para salvar realmente la punta de Capesterre, tendremos que construir un dique para desviar el sargazo. ¡De otra forma, habría que desplazar el pueblo!”, advierte el alcalde.El papel del cambio climáticoLa presencia cada vez mayor de sargazo en las costas caribeñas llevó a los científicos a estudiar las causas de este fenómeno reciente. Se pensó inicialmente que los nutrientes agrícolas y la contaminación humana de los ríos favorecían la proliferación de sargazo. Una hipótesis descartada en un reciente informe publicado por investigadores franceses. La causa sería distinta. Pero los humanos sí seríamos responsables. Según el consenso científico actual, todo apunta que el incremento masivo de sargazo en las costas caribeñas es producto del cambio climático. “No tanto por el aumento de la temperatura del agua de mar, sino porque el aumento de la temperatura de la atmosfera y del mar está provocando cambios en los patrones de vientos y de corrientes marinas”, explica Rosa Rodríguez.“Y esto está haciendo que el sargazo, que antes estaba concentrado en el Mar de los Sargazos, se mueve más hacia la zona tropical, desde África hasta el Golfo de México. Y en esta zona, pues encuentra temperaturas más cálidas y gran cantidad de nutrientes, lo que hace que su biomasa aumente”, concluye la científica.¿Qué hacer ante la presencia de toneladas de sargazo en el litoral? De momento, limpiar las playas… Una solución muy costosa: retirar el sargazo cuesta alrededor de 1 millón y medio de dólares por kilómetro de playa por año, según calculó Rosa Rodríguez. El reciclaje: una solución incipiente¿Y si el sargazo pudiera ser reciclado para la alimentación animal, la fabricación de zapatos o para generar biogás? Las ideas no faltan, pero la cadena industrial aun es incipiente explica a RFI la bióloga marina de origen holandés Brigitta Von Tussenbroeck, co autora de un informe al respecto el año pasado.Escuchar la entrevista: Según un informe de la Organización de las Naciones Unidas para alimentación y la agricultura FAO de 2022 (descargar PDF), las mareas de sargazo serán la nueva normalidad en las costas caribeñas y obligará a adoptar medidas de largo plazo para adaptarse a este nuevo desafío ambiental derivado del cambio climático.Entrevistados: >Brigitta van Tussenbroek, bióloga marina, investigadora del Instituto de Ciencias del Mar de la Universidad Nacional Autónoma de México. Co autora de un informe de la Organización Mundial de Alimentos (FAO) sobre el uso productivo del Sargazo.>Jean-Claude Maës, alcalde de Capesterre en la isla caribeña de Guadalupe, entrevista a cargo de Lucile Gimberg.>Rosa Rodríguez, bióloga marina Instituto de Ciencias del Mar de la Universidad Nacional Autónoma de México.

C'est pas du vent
COP15: l'humanité doit se réconcilier avec le vivant

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 16, 2022 48:30


La 15ème conférence des Nations unies sur la diversité biologique entre dans sa phase finale à Montréal avec pour objectif de définir les règles de préservation du vivant pour cette décennie. En attendant des initiatives se multiplient à travers le monde. - Anne-Sophie Novel a enquêté pendant un an sur les différentes approches pour ressentir le vivant qui nous entoure et mieux en prendre soin : L'enquête sauvage est co-publiée aux éditions Salamandre et Colibris - Le ROPPA, le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d'Afrique de l'Ouest ont organisé cette semaine une conférence pour étendre le modèle agricole de l'agroécologie à l'ensemble des pays de l'Afrique de l'Ouest. Un reportage à Bissau d'Allen Yero Embalo  - Au Bénin : Les jardins de l'espoir pratiquent l'agriculture biologique dans cinq fermes. C'est un reportage de Charlie Dupiot  - L'UNESCO prélève l'ADN environnemental des espèces marines pour contrôler l'impact du changement climatique sur les aires marines protégées. Une interview de Fanny Douvere, chargé du programme marin de l'UNESCO par Lucile Gimberg. 

C'est pas du vent
COP15: l'humanité doit se réconcilier avec le vivant

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 16, 2022 48:30


La 15ème conférence des Nations unies sur la diversité biologique entre dans sa phase finale à Montréal avec pour objectif de définir les règles de préservation du vivant pour cette décennie. En attendant des initiatives se multiplient à travers le monde. - Anne-Sophie Novel a enquêté pendant un an sur les différentes approches pour ressentir le vivant qui nous entoure et mieux en prendre soin : L'enquête sauvage est co-publiée aux éditions Salamandre et Colibris - Le ROPPA, le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d'Afrique de l'Ouest ont organisé cette semaine une conférence pour étendre le modèle agricole de l'agroécologie à l'ensemble des pays de l'Afrique de l'Ouest. Un reportage à Bissau d'Allen Yero Embalo  - Au Bénin : Les jardins de l'espoir pratiquent l'agriculture biologique dans cinq fermes. C'est un reportage de Charlie Dupiot  - L'UNESCO prélève l'ADN environnemental des espèces marines pour contrôler l'impact du changement climatique sur les aires marines protégées. Une interview de Fanny Douvere, chargé du programme marin de l'UNESCO par Lucile Gimberg. 

Enfoque internacional
El alarmante informe científico sobre el cambio climático en Australia

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Nov 23, 2022 2:33


Los fenómenos climáticos extremos que azotaron Australia en años recientes - incendios, sequía, tormentas e inundaciones- debidos al calentamiento global ocurren a un ritmo en aumento indica un informe del gobierno australiano. El ecosistema marino también se ve afectado por el incremento de la temperatura del agua, otro efecto del exceso de emisiones de gases de efecto invernadero a nivel global. En un informe de 27 páginas, el gobierno de Australia evalúa los alarmantes daños al medioambiente debido al calentamiento global. El aumento de las temperaturas medias en Australia de 1,47°C desde 1910 ha traído consigo consecuencias múltiples desde incendios sin precedentes en 2019-2020 hasta inundaciones devastadoras en Sídney o un aumento del nivel del mar. "El cambio climático golpea duramente nuestro país. Hemos visto incremento de temperaturas y de eventos climáticos extremos con olas de calor. En el sur de país observamos una reducción de las precipitaciones. Las caídas de nieve están en declive. Y observamos un aumento de la temperatura del océano lo que afecta la pesca en las costas del sureste", detalla a RFI Ailie Gallant, climatóloga en la universidad de Melbourne. Al aumento de la temperatura del aire se suma un incremento de las temperaturas de las aguas de 1,05°C desde 1900 en promedio, con impactos directos al ecosistema marino. “El calentamiento de los océanos, junto con el aumento de la frecuencia, la intensidad y la duración de las olas de calor marinas, suponen una importante amenaza para la salud y la resistencia a largo plazo de los ecosistemas de los arrecifes de coral”, subrayan los autores del informe 'Estado del Clima 2022'. Uno de los efectos más espectaculares e inquietantes de la alteración del ecosistema marino por el cambio climático es el blanqueamiento masivo de la Gran Barrera de coral que se extiende sobre 2300 kilómetros a lo largo de las costas australianas. Se han registrado cuatro fenómenos de este tipo en los últimos años: en 2016, 2017, 2020 y 2020. "El blanqueamiento masivo es una respuesta de estrés de los corales que se produce principalmente debido a la elevada temperatura del océano. La recuperación es posible, pero puede haber mortalidad si el estrés térmico es demasiado severo o prolongado”, alertan los autores del informe. Adriana Humanes, ecóloga de la Universidad de Newcastle, quien ha realizado tareas de investigación científica en la Gran Barrera de Australia, detalla el mecanismo que lleva al blanqueamiento de la barrera coralina: “Los corales son animales que viven en una simbiosis con unas algas que viven en su tejido. Estas micro algas le dan el color al animal. Actualmente, la temperatura en la que ellos se encuentran es muy cerca al límite máximo que pueden tolerar. Entonces cualquier aumento mínimo de la temperatura del mar les afecta y el alga se sale del tejido del coral. El coral no puede vivir más de un mes aproximadamente sin estas algas. Si las temperaturas durante estas olas de calor, se mantienen muy altas, por lo general no logran reabsorber estas algas y mueren y se ve blanco.” En las últimas décadas, se estima que ha muerto cerca de la mitad de la cobertura coralina viva, lo que perturba el resto de las especies que dependen de ella. “En los arrecifes, vive el 25% de los organismos marinos. Son sitios de muchísima diversidad marina”, puntualiza. “La acidificación de los océanos supone un estrés adicional para los corales”, agrega además el informe del gobierno australiano. El océano no solamente absorbe el 91% de la energía extra que se produce por los gases de efecto invernadero, sino que además absorbe el 26% del CO2 que se emite. Ese cambio en la concentración del CO2 ocasiona cambios en la química del agua del mar y hace que sean más ácidos, lo que desbalancea la calcificación: las conchas son más blandas, es como si se debilitaran nuestros huesos. La tasa de reproducción del coral se ve afectada”, detalla Adriana Humanes. La ministra de Medio Ambiente de Australia, Tanya Plibersek, declaró que el informe 'Estado del Clima 2022' refuerza la necesidad de una acción climática urgente". Los científicos llaman a que Australia asuma sus responsabilidades en la lucha contra el cambio climático. Pero el país aún depende en un 70% de las energías fósiles para su generación eléctrica y exporta masivamente carbón hacia el extranjero. Ailie Gallant fue entrevistada por Lucile Gimberg.

Grandes Reportajes de RFI
Adopciones forzadas entre Chile y Francia: la larga búsqueda de madres e hijos

Grandes Reportajes de RFI

Play Episode Listen Later Sep 14, 2021 28:33


Entre los años 60 y 90, más de 20.000 niños chilenos fueron adoptados y llevados al extranjero por familias francesas, italianas o estadounidenses. Adopciones incentivadas por la dictadura de Augusto Pinochet. Pero, décadas más tarde, la verdad salió a la luz: muchas de estas madres nunca habían consentido a separarse de sus bebés. Les fueron arrebatados por enfermeras, asistentes sociales, abogados o religiosos. Justine Fontaine y Lucile Gimberg fueron al encuentro de esas madres en Chile, y de esos hijos en Francia, que buscan la verdad. Son historias que tocan lo más profundo del ser. Madres que llevan una pena inmensa escondida en el corazón, a veces por más de 30 años. Sus hijos, muchos cuando eran bebés, les fueron arrebatados en el Chile de los años 70 y 80, durante la dictadura militar.  Y del otro lado de esta cadena invisible, a miles de kilómetros, en Francia, jóvenes adultos viven con preguntas íntimas sin resolver: ¿Cómo era mi mamá? ¿Cómo fue la película de mis primeras semanas de vida? ¿Por qué fui adoptado? De Denisse a Marie Aída Cáceres, hoy de 57 años, es inspectora municipal en la ciudad de Padre Hurtado, en las afueras de Santiago de Chile. Recibe a nuestra corresponsal Justine Fontaine, quién realizó la parte chilena de este reportaje a cuatro manos, entre Chile y Francia. "Esa pregunta, no se me va a olvidar nunca: ¿eres mi madre? Y yo quedé en shock. Fue el 4 de julio de 2018. Mire, éstas son todas las conversaciones que tuvimos, desde que supe que estaba ella con vida, porque a mí me habían dicho que ella había fallecido, y no… no era así", cuenta Aída mostrando los mensajes que ha intercambiado desde entonces con su hija. A sus 21 años, Aída quedó embarazada, después de una corta historia de amor con un obrero que trabajaba en la pavimentación, en el sur de Chile. El 21 de septiembre de 1986, en el hospital de Coronel, dio a luz a una niña, Denisse. "Yo me acuerdo, el momento en que ella nació, que la enfermera me dijo: ‘Mira qué linda es tu hija'. Es lo único que me acuerdo de ella. Yo la sentí llorar, y ahí, hasta la fecha, no la he visto nunca más, hasta ahora. Después estuve varios días hospitalizada y nunca me llevaron a la guagua, nunca. Yo no estaba muy bien, la bebé no venía bien, y supuestamente la bebé había nacido muy mal, fue lo que me dijeron, que había fallecido. Pero como con mi instinto de madre, yo sabía que no estaba muerta, porque sí me acordaba de las palabras que me dijo la enfermera. Y cuando me dieron de alta, yo volví a buscarla al hospital de Coronel, y no estaba. Traté de hablar con alguien, de preguntar qué había pasado con ella, si alguien sabía de ella, hasta que llegué a dar con una enfermera, que me dijo ‘mira, tu hija no falleció, se la llevaron a un hogar de menores', porque supuestamente yo la había abandonado. Jamás se me pasó por la mente, eso nunca", recuerda Aída. Denisse, su hija, fue llevada a un hogar de monjas en Concepción y luego a Santiago, donde fue adoptada por una pareja que había viajado para ello desde la región de Tolosa, en Francia. Desde entonces, su hija se llama Marie. Según Aída, esa adopción fue "muy irregular, porque ella nació el 21 de septiembre, y el 17 de diciembre del mismo año, ya estaba saliendo de Chile. Para mí, es imposible que en un mes y medio esté listo un juicio de adopción en donde yo jamás di mi consentimiento, en donde jamás se acercaron ni siquiera a mis papás para preguntar si estaban en condición de recibir ellos a la bebé. En el informe dice que yo era una persona que andaba en la calle, que bebía alcohol, yo jamás en mi vida he bebido alcohol". Gracias a las redes sociales, su hija, ahora adulta y que sólo habla francés, logró encontrarla después de 30 años. Ahora se escriben por mensajería. "¿Por qué me quitaron a mi hija?" Más de mil kilómetros más al sur, en la lluviosa isla de Chiloé, Ruth Huisca, de 56 años, acoge a Justine en una de esas casas tradicionales de tejas de madera. "Mi mamá me abandonó desde chica, y me crie con mis abuelitos, los papás de mi padre. Fui criada en el campo, cerca de Osorno. A la edad de 13 años me vine a vivir a la ciudad de Osorno con una tía, me puse a trabajar, estuve un tiempo trabajando en una casa, y después me puse a trabajar de independiente", narra. A Ruth, le arrebataron su hija cuando ésta tenía un año. Ruth era muy joven, pobre, de familia indígena mapuche, había estudiado sólo hasta los 12 años y desde hace poco era madre soltera. "Yo dejé a mi hija en pensión, porque en esa época los abuelitos no permitían que llegue uno con una guagua a su casa, y dejé mi hijita en manos de una señora en la que confiaba. Incluso le pagaba mensualmente 5.000 pesos, era plata en esos años. Quedé tranquila que estaba mi hija en buenas manos. Pero cuando me vine a la isla de Chiloé, estuve seis meses enferma, en cama, no pude mandar el dinero, y ahí fue que ella me mandó una carta judicial diciendo que yo había abandonado a mi hija. Yo no la he abandonado, yo la tenía en pensión. ¿Por qué ella hizo esto conmigo? ¿Por qué me quitaron a mi hija?", lamenta Ruth. En el juzgado, Ruth cuenta que fue forzada a firmar un documento que apenas entendió al leerlo: la adopción de su hija: "La asistente social me empezó a decir que yo era jovencita, que algún día me iba a casar y a tener muchos hijos, que no me haga problemas, y que firme. Ahí fue que me hizo firmar un documento mintiéndome de que yo iba a volver a ver a mi hija. Firmé por el miedo, para que no me llevaran detenida. Ella me dijo que si yo no firmaba, yo me iba detenida", recuerda. Ruth buscó a su hija durante cinco años. Fue varias veces a la policía. En vano. "Hay más de 25.000 casos de adopciones irregulares" En Chile, unas 700 mujeres o familias ya han presentado denuncias ante la justicia por adopciones irregulares que datan principalmente de los años 70 y 80. Pero la policía chilena y las asociaciones estiman que desde 1960, más de 20.000 niños podrían haber sido adoptados de forma irregular. Marisol Rodríguez es vocera de la asociación Hijos y Madres del Silencio, una agrupación que desde 2014 recopila datos y apoya a quienes buscan a sus hijos robados en Chile: "Hay más de 25.000 casos de adopciones irregulares, llevamos alrededor de 250 encuentros familiares. Se llevaron a más de 18 países a hijos e hijas de Chile, dentro de ellos Francia, Bélgica, Holanda, Suiza, Suecia, Noruega, Estados Unidos, Inglaterra, Australia, Canadá, y muchos otros", señala. Las víctimas eran madres solteras en su inmensa mayoría, jóvenes, pobres, vivían en zonas rurales en particular en el sur de Chile, y muchas de ellas eran de familias indígenas y analfabetas. "A muchos de los padres adoptivos les dijeron que sus hijos estaban susceptibles de adopción, y a las madres biológicas les mintieron, les dijeron que sus hijos habían fallecido. Los niños estaban ya ofrecidos desde antes de que nacieran, captaban a las mujeres embarazadas o simplemente los robaban de los hospitales. Niños más grandes se los llevaban de las guarderías donde las madres trabajadoras los habían dejado para el cuidado por la semana, y después no los dejaban ver a las madres y los daban en adopción. Hay otro caso en el cual les decían a las madres que al nacer estos niños venían con malformaciones o con enfermedades muy graves para las cuales no había solución en Chile, y les decían que si ellas los amaban tenían que darlos en adopción si no el niño se iba a morir en Chile", detalla Marisol Rodríguez. Pero ¿quiénes despojaron a estas madres de sus hijos? Enfermeros, asistentes sociales, médicos, abogados, jueces, sacerdotes y monjas aparecen en los relatos de las víctimas. Algunas personas en numerosos casos y hacia diferentes países de destino. Muchas familias adoptivas pasaron por los mismos hoteles en Santiago o Concepción. Guido, hoy de 59 años, trabajó en el restaurante de uno de esos hoteles de la capital chilena, el Hotel Conquistador, durante 20 años. "Del 79 hasta el 97, era un hotel de turismo, en pleno centro de Santiago", precisa. Hasta ahora este ex empleado nunca había hablado con la prensa, por miedo a las consecuencias. Por primera vez aceptó dar su testimonio a Radio Francia Internacional: "Me encontré con varios clientes extranjeros, franceses, italianos, australianos, que venían a hacer adopciones de niños. Uno no se daba muy bien cuenta de lo que pasaba, pero después uno sacaba conclusiones. Llegaban muchos franceses, estaban dos meses. Primero una semana o dos solos, y después aparecía una persona que hacía todos los contactos, y después aparecían con los niños, bajaban al comedor con los niños, a hacer el papeleo con los abogados, yo los atendía en la mesa, y después ellos se iban. Eran muchos niños los que salían de ahí", recuerda.   Las personas encargadas de los trámites "eran siempre las mismas, incluso hay una persona de la que me acuerdo el nombre, se llamaba María Gloria, ella trabajaba en el hotel, tenía una oficina ahí. Siempre estaba con las parejas que querían adoptar y después estaba una semana afuera y después volvía otra vez con otra pareja", añade. "Menores irregulares" Más de 30 años después de los hechos, en 2019, tras las revelaciones de investigaciones de prensa, una comisión parlamentaria fue creada por la Cámara chilena de diputados. Los parlamentarios concluyeron que existieron "redes mafiosas", "asociaciones ilícitas de profesionales de la salud, asesores de adopción e inclusive funcionarios públicos", que "operaron en el tráfico internacional de niños chilenos despojándolos de sus madres, provocando un daño irreparable en las familias afectadas". Según la información que recopiló la historiadora Karen Alfaro, las familias extranjeras pagaban entre 6.500 dólares por un bebé y 150.000 dólares por un grupo de hermanos y hermanas. El abuso de poder sobre familias pobres existió antes y después de la dictadura, pero para la académica de la Universidad Austral de Chile, esas adopciones se convirtieron en una política de Estado durante el régimen militar: "Durante la dictadura, y en el marco de una política infanto-materna, creo que lo que ocurrió fueron adopciones forzadas de niños chilenos al extranjero, como parte de un diseño geopolítico de la dictadura militar. La literatura internacional señala que es durante la década del 70 y 80 que existe la mayor cantidad de niños chilenos fuera del país con fines de adopción, o sea que Chile se convirtió en uno de los principales países que proveían niños para la adopción internacional durante el periodo de la dictadura". En 1978, la junta militar adopta el plan quinquenal de menores que, entre otras cosas, promueve la adopción internacional. En esa época se usa el concepto de los "menores irregulares", es decir los niños con problemas físicos o mentales, pero también los niños pobres. "Creo que las adopciones forzadas de niños se inscriben dentro de una política de violencia social contra las familias pobres, con un objetivo de política de población, una especia de eugenesia social. O sea, la dictadura buscaba dar muestras de desarrollo económico y para eso, este segmento de la población era visto como un problema. En la prensa de la época lo llamaban ‘el gran problema nacional': ¿qué hacer con estos 650.000 menores irregulares? Se vio progresivamente que la adopción era una vía para sacarlos de su contexto de origen y reubicarlos en una familia considerada apta en el extranjero. Buscaban solucionar el conflicto de los menores en situación irregular, con gasto cero para el Estado liberal", explica Karen Alfaro. Menos niños pobres también eran menos candidatos para unirse a las filas de la oposición de izquierda, considera la historiadora. Con las adopciones internacionales, el régimen militar buscaba además recuperar lazos diplomáticos con países que habían recibido a muchos exiliados políticos y donde existían fuertes campañas contra la dictadura de Pinochet. Por ejemplo, Francia. El caso de Francia Del otro lado del mundo, en el sur de Francia, varias decenas de personas están reunidas en la sala municipal de un pueblo en medio del campo, cerca de Tolosa. La asociación que ha convocado al evento se llama Chilenos Adoptados por el Mundo, CAW por sus siglas en inglés (Chilean Adoptees Worldwide). Fue creada en 2018 por tres adultos –entonces instalados en Holanda, Suecia y Bélgica– que habían descubierto que fueron adoptados de forma irregular en Chile. Johanna Lamboley y Aurélien Boué ahora son los representantes de la organización en Francia. "Mi historia personal es que en 2015 fui a Chile, solo, para buscar a mi familia biológica pero no logré encontrarla. Luego contacté a la ONG CAW y Jessica me ayudó mucho. En seis meses, ella había encontrado a una parte de mi familia", cuenta Aurélien. "Yo fui adoptada en Chile en 1986 cuando tenía cinco años y medio. Vivía con mi mamá. Fui robada a mi mamá biológica que me estuvo buscando durante 36 años", recalca Johanna. Tras una investigación, la policía chilena concluyó que la adopción de Aurélien fue legal. La de Johanna en cambio, reúne las características de esas adopciones irregulares que se multiplicaron durante la dictadura militar de Pinochet. "Mi mamá era soltera, muy joven, no tenía 20 años. Vivíamos con mi abuela materna. Un día mi abuela nos echó a la calle. Mi mamá no encontraba trabajo porque me tenía que cuidar a mí... Entonces fue a pedir ayuda al tribunal de Concepción. Allí conoció a una asistente social, Esmeralda Quezada, que le dijo que me podía dejar en una pensión. Una pensión donde durante la semana me iban a cuidar, educar, enseñar a leer, escribir y dibujar, y que ella me podría ir a buscar los fines de semana. Me pudo ver una sola vez, a través de una ventana... El segundo fin de semana yo ya no estaba ahí. Le dijeron que me habían desplazado a otro hogar de niños. Buscó por toda la ciudad de Concepción. Y como estaba haciendo demasiado ruido, la policía le fue a ver y le dijo que parara, que si no, iba a ir a la cárcel. Por eso se quedó callada. Durante años, cuando escuchaba algo, pedía ayuda... Pero nunca se hubiese imaginado que yo había salido de Chile", narra Johanna. Lo que siguió fue lo que pasó con miles de niños: Johanna fue llevada a un hotel de Santiago, El Montecarlo, donde conoció a su familia adoptiva. Según la psicóloga invitada en el encuentro aquel sábado cerca de Toulouse, incluso los bebés recuerdan de alguna forma esos eventos traumáticos cuando fueron separados de sus madres. Cuando le sucedió, Johanna tenía cinco años y medio. Todavía recuerda a su mamá: "Todos tenemos recuerdos. Yo viví con mi mamá entonces me acuerdo de muchas cosas con ella: las canciones que cantábamos, los olores, las cosas que nos gustaban. Mi mamá biológica se llama Susana y en esa época el cantante Fausto cantaba algo sobre Susana. Mis recuerdos con mi mamá son esos... Esa canción, ella con una escoba en la mano bailando en medio de la habitación. Es una persona muy alegre, muy expresiva. Todavía me veo sentada en la estufa, aplaudiendo y cantando con ella". "Solo sé que nací en Punta Arenas" A la hora almuerzo, después de unas empanadas, un treintañero alto y fuerte se nos acerca. De ojos oscuros, pelo negro y muy corto. Este gendarme de profesión nos cuenta con timidez que quiere dar su testimonio porque la búsqueda de sus orígenes apenas empieza para él. Se llama Alban Dubaux, tiene 30 años. Nació el 20 de mayo de 1991 en Punta Arenas, en el extremo sur de Chile. Y fue llevado a Francia poco después, en junio de 1991. Son las únicas informaciones que tiene Alban sobre sus primeras semanas de vida. En su documento chileno de identidad, donde aparece su foto de bebé, ya tiene sus nombres y apellido franceses. "Mis padres adoptivos fueron contactados antes de que yo naciera. Me adoptaron cuando tenía apenas 15 días. Me dijeron que todo se hizo muy rápido, que tomaron un avión y que se fueron a Punta Arenas. No sé si son fotos que vi, o imágenes que me quedaron de cuando era bebé, pero sé que mis padres fueron a buscarme a un convento. Me veo en medio de esas mujeres, muy protectoras, con mis padres al lado. Sé que era un lugar religioso, aún veo las cruces en las camas... Pero no sé dónde fue exactamente. Solo sé que nací en Punta Arenas", recuerda. De su adopción Alban pudo hablar sin tapujos con sus padres hasta sus seis años. Después, a causa de las pesadillas que lo azotaban cada noche y más tarde por las dificultades que sus padres enfrentaban con su hermana, adoptada en Rumanía, el tema se volvió prohibido. Y cuando, a sus 18 años, Alban quiso encontrar los documentos de su adopción que había visto cuando niño, sus padres ya los habían hecho desaparecer. "Me puse a buscar por todas partes en la casa y no encontré ninguno de los documentos que había visto cuando niño. Busqué en el ático, en la granja, y nada. Entonces pregunté a mis padres y me di cuenta de que era un tema tabú. Me dijeron cosas muy fuertes. Era muy violento... Para que dejara de buscar y metiera mis narices en otro lado", cuenta. Otros padres adoptivos fueron transparentes con sus hijos y los acompañaron en su búsqueda de la verdad, entregándoles todos los documentos. Pero aunque los apoyen en eso, para ellos es difícil descubrir que fueron engañados. Descubrir que lo que para ellos fue una felicidad intensa tenía un trasfondo oscuro. "Todo parecía legal" Muy pocos padres adoptivos han aceptado hablar con la prensa. André Bourgier consintió a conversar con nosotros, incitado por su hija Laetitia que fue adoptada en 1987 y que ya ha encontrado a su madre biológica. "Sabíamos que era muy difícil adoptar en Francia, se demoraba cuatro o cinco años, y sabíamos que era más sencillo adoptar en el extranjero. Cuando partimos a la aventura en Chile, habíamos tomado algunos datos en Francia, conocíamos a otras familias francesas que ya habían adoptado en Chile y que nos habían dado direcciones y contactos. Cuando llegamos a Chile, nos esperaban familias chilenas amigas que nos ayudaron en nuestra búsqueda de un bebé. Eran familias normales, todo me pareció normal a mí", expresa. André Bourgier dice que no pagó nada para tener el bebé: "lo único que pagamos fueron las traducciones de algunos documentos y los gastos en tribunales para que estampillen los documentos. Lo mismo que uno pagaría en un tribunal en Francia. Todo parecía legal", afirma. Más de 30 años después, André Bourgier acompañó a su hija, ya adulta, en su largo proceso de búsqueda de la verdad. Hasta viajó a Chile con ella. Ahora, su hija ya ha visto a su madre biológica varias veces. Un nuevo equilibrio se está instalando: "Ahora, cuando Laetitia habla de su historia, siento que se ha liberado un poco. Se estresa menos. Es más libre", dice André. Un proceso largo y doloroso Consultado por Radio Francia Internacional para saber cuántos niños chilenos fueron adoptados y salieron hacia Francia en aquella época, el Ministerio francés de Asuntos Exteriores sólo entregó una cifra parcial. Según el apodado "Quai d'Orsay", se registraron 1.706 adopciones de niños en Chile entre 1981 y 2021. En otros países europeos, las autoridades han investigado los hechos, revelando sistemas organizados con complicidades también en los países de destino. Suiza y Holanda, por ejemplo, reconocieron una responsabilidad del Estado. La historiadora de la Universidad Austral de Chile, Karen Alfaro, considera que muchas autoridades al menos hicieron la vista gorda: "Salvo excepciones, hacían vista gorda tanto las autoridades de los países de destino de estos niños como las agencias que hacían la promoción de la adopción, que hacían de puente. Incluso, violando con esto, la normativa de sus propios países". En Francia, las asociaciones de hijos adoptados piden al Estado que los reconozca como víctimas y que los ayude para encontrar y conocer a sus madres biológicas. Todo este proceso debe ser acompañado por profesionales, añade Laetitia, adoptada de forma irregular en Chile en el 87 y hoy trabajadora social: "Son temáticas muy íntimas, que tocan los pilares fundamentales del ser humano, de su identidad. El acompañamiento debe ser pensado por un equipo pluridisciplinario: con psicólogos, trabajadores sociales, traductores... Porque es un tema cultural y tiene un fuerte impacto psicológico para todos". "Para mí hablamos de violaciones a los derechos humanos. Tener acceso a sus orígenes es un derecho. Y hablamos de tráfico de niños. Es demasiado grave para que el Estado francés no tome medidas ni ofrezca un acompañamiento adecuado. Somos miles... Ahora hablamos de Chile, pero podríamos hablar de muchos otros países donde hubo adopciones internacionales", subraya. En Chile, dos jueces están investigando cientos de denuncias. Y el gobierno ha prometido implementar un banco genético para favorecer los reencuentros entre las madres chilenas y sus hijos robados. Dos procesos lentos pero que levantan muchas esperanzas. Enlaces: - Asociación 'Madres e Hijos del Silencio', Chile - Asociación 'Nos buscamos', Chile - ONG Chilean Adoptees Worldwide, Europa - Programa Búsqueda de Orígenes, del Sename, Chile - Reportajes del portal de investigacion chileno CIPER, donde aparece el Hotel Conquistador, Chile

Francia hoy
Francia hoy - Atentados de París: las esperanzas de las víctimas en vísperas del juicio

Francia hoy

Play Episode Listen Later Sep 7, 2021 15:52


Ya inician las audiencias del mega juicio de los múltiples atentados yihadistas que ensangrentaron la capital francesa el 13 de noviembre de 2015. Un juicio sin precedentes por su magnitud: 1.800 víctimas, 300 abogados, 20 acusados. Varias víctimas o familiares de víctimas de los atentados compartieron con RFI sus sentimientos encontrados en vísperas de las audiencias. Algunos temen no obtener respuestas sobre la tragedia. Un juicio fuera de los común. Así se caracteriza el proceso que inicia este miércoles 8 de septiembre en el antiguo Palacio de Justicia del corazón de París. Se han tenido que superar una serie de obstáculos para llegar a esta etapa muy esperada por cerca de 1.800 víctimas y familiares de victimas de los ataques del 13 de noviembre de 2015. El primer obstáculo fue la magnitud de la instrucción: cinco jueces del polo antiterrorista de París recibieron más de 500 tomos de expedientes sobre la red tentacular e internacional que perpetró el ataque terrorista más sangriento que enfrentó Francia en su suelo con 130 víctimas mortales y más de 400 heridos. Con 20 acusados y 300 abogados, se prevé que el juicio durará nueve meses hasta que se dicten sentencias. El segundo reto fue temporal. En un contexto de ataques recurrentes, los investigadores franceses tuvieron un plazo limitado de cuatro años para trabajar, antes de que se venciera el tiempo límite para la detención provisional del único sospechoso del comando armado aún con vida: Salah Abdeslam, retenido en una cárcel de las afueras de París y condenado por otro atentado en Bélgica. Cuando finalmente la investigación concluyó, la crisis sanitaria obligó posponer el juicio de enero a septiembre de 2021. Para recibir a las decenas de abogados, testigos y periodistas acreditados, la justicia francesa construyó una sala ad hoc en el antiguo Palacio de Justicia de París. Las esperanzas de las víctimas Eran un poco más de las 21:20 el 13 de noviembre de 2015 cuando un yihadista kamikaze activó su cinturón explosivo a las puertas del Estadio de Francia donde el entonces presidente François Hollande asistía a un partido de la selección francesa de fútbol. “Me enteré de todo cuando estaba en el Estadio de Francia. Una explosión resonó. Pensamos que pudo ser un ataque o bien un petardo, porque estábamos en un partido de fútbol. Cuando se escucha una segunda detonación, ya no cabía ninguna duda. Mis servicios de seguridad me avisaron que había explotado una bomba, que el autor de la detonación había muerto y que no había ninguna duda que era un acto terrorista”, recuerda François Hollande. En entrevista con RFI, el expresidente Hollande cuenta que se trasladó “al centro de seguridad del estadio para enterar[s]e de lo que había pasado, ver si había riesgo de que un terrorista ingresara en el estadio, lo que hubiera sido muy grave. En aquel momento, recibí una llamada del primer ministro Manuel Valls, y luego del ministro del Interior, que me confirmaron que se escuchaban disparos en varias terrazas de café en Paris y que seguramente había muertos. Ahí entendí que se trataba no sólo de un operativo terrorista en el Estadio de Francia sino de un ataque de gran envergadura, por varias personas. Eso daba la impresión, que luego se confirmó, que nos habían declarado la guerra en nuestro propio territorio”. Tres ataques simultáneos En aquel momento, tres comandos sembraron el terror al mismo tiempo: uno en el Estadio de Francia, otro atacó una concurrida zona de cafés en los distritos 10 y 11 de París, disparando a los clientes, y un tercer grupo de atacantes dio el asalto a la sala de conciertos Bataclan, dejando 90 muertos. “Ese juicio marca una etapa en mi reconstrucción y en mi vida futura”, dice a RFI Arthur Desnouveaux, sobreviviente del ataque de la sala de conciertos del Bataclan. Desnouveaux cuenta sus meses de terapia y cómo sus proyectos de vida quedaron paralizados por los atentados: “Después de un atentado, hay varias etapas para una víctima: el primer aniversario, las indemnizaciones y el juicio. Lo primero que espero del juicio es que ocurra, que las cosas pasen bien y que haya sentencias para que pueda decir que se hizo justicia tras el atentado que viví”, explica Desnouveaux, quien también preside Life For Paris, una de las asociaciones civiles de víctimas de los atentados del 13 de noviembre. “No tengo ninguna ilusión en cuanto al juicio” Juzgar a 20 personas por los atentados de noviembre de 2015 de París no es cosa fácil. Los desafíos son múltiples: evitar que las audiencias se conviertan en una tribuna política, o que los acusados utilicen esta exposición mediática con fines de propaganda yihadista. Las víctimas por su parte se enfrentan al recuerdo de los traumas del ataque. Si bien algunos sobrevivientes como Arthur Desnouveaux esperan el juicio para reconstruirse, otras víctimas no lo ven así. Hace cinco años, Patricia Correia perdió a su hija Précilia en la sala de conciertos del Bataclan donde los yihadistas dispararon al público. Précilia tenía 35 años. Su madre, Patricia, considera que el juicio es más útil para la sociedad que para ella: “Yo no espero gran cosa del juicio. No me ayudará a mejorar mi estado de ánimo. Pero es importante que tenga lugar, que ocurra para la historia, que figure en los manuales de historia para las futuras generaciones. El juicio permitirá dar fe de la tragedia que ensangrentó Paris ese 13 de noviembre de 2015. Pero no tengo ninguna ilusión sobre el juicio: no creo que los acusados cooperarán. Ni siquiera creo que se dignarán a contestar las preguntas”, comentó Patricia a RFI. El desafío más delicado de un juicio por terrorismo es sin duda la identificación de los autores. Del grupo de yihadistas que atacó París el 13 de noviembre de 2015, sólo Salah Abdeslam sigue en vida. Los demás se hicieron explotar o fueron abatidos por la policía. Abdeslam fue juzgado hace unos años en Bélgica por otro ataque. Pero durante su juicio, se limitó a rezar y a decir que quería mantenerse en silencio. David Fritz, un francés de origen chileno (ver su testimonio video aquí) fue uno de los rehenes del Bataclan. Hoy, Fritz se prepara para un juicio en ausencia de los autores intelectuales. “Para mi va a ser un momento muy importante. Sobre todo, poder hablar a una parte de la gente que ha participado en este atentado. Los que nos secuestraron en el Bataclan están muertos. Entonces no conozco a los que voy a enfrentar en este proceso. Es una nueva página que estoy dispuesto a descubrir”, comentó. Aparte de Salah Abdeslam, ningún asaltante del 13 de noviembre estará sentado en el banquillo de los acusados. 13 personas más serán juzgadas por haber brindado un apoyo logístico, financiero o material a los yihadistas. Y seis hombres serán juzgados en ausencia. De ellos, uno está preso en Turquía y los otros cinco, que serían los autores intelectuales, murieron en Irak y Siria durante bombardeos de la coalición contra el grupo Estado Islámico. Reportaje de Raphael Moran, con entrevistas realizadas por Lucile Gimberg, Orlando Torricelli, Marine de la Moissonnière y Carina Branco.

Francia hoy
Atentados de París: las esperanzas de las víctimas en vísperas del juicio

Francia hoy

Play Episode Listen Later Sep 7, 2021 15:52


Ya inician las audiencias del mega juicio de los múltiples atentados yihadistas que ensangrentaron la capital francesa el 13 de noviembre de 2015. Un juicio sin precedentes por su magnitud: 1.800 víctimas, 300 abogados, 20 acusados. Varias víctimas o familiares de víctimas de los atentados compartieron con RFI sus sentimientos encontrados en vísperas de las audiencias. Algunos temen no obtener respuestas sobre la tragedia. Un juicio fuera de los común. Así se caracteriza el proceso que inicia este miércoles 8 de septiembre en el antiguo Palacio de Justicia del corazón de París. Se han tenido que superar una serie de obstáculos para llegar a esta etapa muy esperada por cerca de 1.800 víctimas y familiares de victimas de los ataques del 13 de noviembre de 2015. El primer obstáculo fue la magnitud de la instrucción: cinco jueces del polo antiterrorista de París recibieron más de 500 tomos de expedientes sobre la red tentacular e internacional que perpetró el ataque terrorista más sangriento que enfrentó Francia en su suelo con 130 víctimas mortales y más de 400 heridos. Con 20 acusados y 300 abogados, se prevé que el juicio durará nueve meses hasta que se dicten sentencias. El segundo reto fue temporal. En un contexto de ataques recurrentes, los investigadores franceses tuvieron un plazo limitado de cuatro años para trabajar, antes de que se venciera el tiempo límite para la detención provisional del único sospechoso del comando armado aún con vida: Salah Abdeslam, retenido en una cárcel de las afueras de París y condenado por otro atentado en Bélgica. Cuando finalmente la investigación concluyó, la crisis sanitaria obligó posponer el juicio de enero a septiembre de 2021. Para recibir a las decenas de abogados, testigos y periodistas acreditados, la justicia francesa construyó una sala ad hoc en el antiguo Palacio de Justicia de París. Las esperanzas de las víctimas Eran un poco más de las 21:20 el 13 de noviembre de 2015 cuando un yihadista kamikaze activó su cinturón explosivo a las puertas del Estadio de Francia donde el entonces presidente François Hollande asistía a un partido de la selección francesa de fútbol. “Me enteré de todo cuando estaba en el Estadio de Francia. Una explosión resonó. Pensamos que pudo ser un ataque o bien un petardo, porque estábamos en un partido de fútbol. Cuando se escucha una segunda detonación, ya no cabía ninguna duda. Mis servicios de seguridad me avisaron que había explotado una bomba, que el autor de la detonación había muerto y que no había ninguna duda que era un acto terrorista”, recuerda François Hollande. En entrevista con RFI, el expresidente Hollande cuenta que se trasladó “al centro de seguridad del estadio para enterar[s]e de lo que había pasado, ver si había riesgo de que un terrorista ingresara en el estadio, lo que hubiera sido muy grave. En aquel momento, recibí una llamada del primer ministro Manuel Valls, y luego del ministro del Interior, que me confirmaron que se escuchaban disparos en varias terrazas de café en Paris y que seguramente había muertos. Ahí entendí que se trataba no sólo de un operativo terrorista en el Estadio de Francia sino de un ataque de gran envergadura, por varias personas. Eso daba la impresión, que luego se confirmó, que nos habían declarado la guerra en nuestro propio territorio”. Tres ataques simultáneos En aquel momento, tres comandos sembraron el terror al mismo tiempo: uno en el Estadio de Francia, otro atacó una concurrida zona de cafés en los distritos 10 y 11 de París, disparando a los clientes, y un tercer grupo de atacantes dio el asalto a la sala de conciertos Bataclan, dejando 90 muertos. “Ese juicio marca una etapa en mi reconstrucción y en mi vida futura”, dice a RFI Arthur Desnouveaux, sobreviviente del ataque de la sala de conciertos del Bataclan. Desnouveaux cuenta sus meses de terapia y cómo sus proyectos de vida quedaron paralizados por los atentados: “Después de un atentado, hay varias etapas para una víctima: el primer aniversario, las indemnizaciones y el juicio. Lo primero que espero del juicio es que ocurra, que las cosas pasen bien y que haya sentencias para que pueda decir que se hizo justicia tras el atentado que viví”, explica Desnouveaux, quien también preside Life For Paris, una de las asociaciones civiles de víctimas de los atentados del 13 de noviembre. “No tengo ninguna ilusión en cuanto al juicio” Juzgar a 20 personas por los atentados de noviembre de 2015 de París no es cosa fácil. Los desafíos son múltiples: evitar que las audiencias se conviertan en una tribuna política, o que los acusados utilicen esta exposición mediática con fines de propaganda yihadista. Las víctimas por su parte se enfrentan al recuerdo de los traumas del ataque. Si bien algunos sobrevivientes como Arthur Desnouveaux esperan el juicio para reconstruirse, otras víctimas no lo ven así. Hace cinco años, Patricia Correia perdió a su hija Précilia en la sala de conciertos del Bataclan donde los yihadistas dispararon al público. Précilia tenía 35 años. Su madre, Patricia, considera que el juicio es más útil para la sociedad que para ella: “Yo no espero gran cosa del juicio. No me ayudará a mejorar mi estado de ánimo. Pero es importante que tenga lugar, que ocurra para la historia, que figure en los manuales de historia para las futuras generaciones. El juicio permitirá dar fe de la tragedia que ensangrentó Paris ese 13 de noviembre de 2015. Pero no tengo ninguna ilusión sobre el juicio: no creo que los acusados cooperarán. Ni siquiera creo que se dignarán a contestar las preguntas”, comentó Patricia a RFI. El desafío más delicado de un juicio por terrorismo es sin duda la identificación de los autores. Del grupo de yihadistas que atacó París el 13 de noviembre de 2015, sólo Salah Abdeslam sigue en vida. Los demás se hicieron explotar o fueron abatidos por la policía. Abdeslam fue juzgado hace unos años en Bélgica por otro ataque. Pero durante su juicio, se limitó a rezar y a decir que quería mantenerse en silencio. David Fritz, un francés de origen chileno (ver su testimonio video aquí) fue uno de los rehenes del Bataclan. Hoy, Fritz se prepara para un juicio en ausencia de los autores intelectuales. “Para mi va a ser un momento muy importante. Sobre todo, poder hablar a una parte de la gente que ha participado en este atentado. Los que nos secuestraron en el Bataclan están muertos. Entonces no conozco a los que voy a enfrentar en este proceso. Es una nueva página que estoy dispuesto a descubrir”, comentó. Aparte de Salah Abdeslam, ningún asaltante del 13 de noviembre estará sentado en el banquillo de los acusados. 13 personas más serán juzgadas por haber brindado un apoyo logístico, financiero o material a los yihadistas. Y seis hombres serán juzgados en ausencia. De ellos, uno está preso en Turquía y los otros cinco, que serían los autores intelectuales, murieron en Irak y Siria durante bombardeos de la coalición contra el grupo Estado Islámico. Reportaje de Raphael Moran, con entrevistas realizadas por Lucile Gimberg, Orlando Torricelli, Marine de la Moissonnière y Carina Branco.

Preciso y Conciso
“El Personal de Salud en Chile está al límite de su resistencia emocional”. Entrevista a Alejandro Monsalvez.

Preciso y Conciso

Play Episode Listen Later Jun 4, 2021 29:03


A pesar de ser uno de los países que más ha avanzado en su campaña de vacunación, Chile está en un momento crítico de la pandemia con un 99% de sus camas de cuidados intensivos ocupadas por enfermos de covid. Esta segunda ola se da además en un contexto en el que el personal de salud está exhausto físicamente. Sobre la situación de los profesionales de salud después de meses luchando contra el coronavirus, Lucile Gimberg habló con Francisca Crispi, presidenta del Colegio Médico de la Región Metropolitana en Chile, es decir Santiago y sus alrededores

Noticias de América
Noticias de América - El personal de salud, al límite en Chile

Noticias de América

Play Episode Listen Later Apr 17, 2021 2:44


A pesar de ser uno de los países que más ha avanzado en su campaña de vacunación, Chile está en un momento crítico de la pandemia con un 97% de sus camas de cuidados intensivos ocupadas por enfermos de covid. Esta segunda ola se da además en un contexto en el que el personal de salud está exhausto.  Sobre la situación de los profesionales de salud después de meses luchando contra el coronavirus, Lucile Gimberg habló con Francisca Crispi, presidenta del Colegio Médico de la Región Metropolitana en Chile, es decir Santiago y sus alrededores Tras resistir el embate de la primera ola, el sistema de salud de Chile se encuentra en su momento más crítico, con una ocupación de sus camas de cuidados intensivos del 97 %, a raíz del brusco incremento de los contagios de coronavirus.  La segunda ola de contagios impactó con más dureza al sistema de salud del país tras el brusco incremento de los contagios a partir de marzo, que se dan en paralelo al veloz avance del proceso de vacunación. Las autoridades sanitarias de Chile informaron que en las últimas 24 horas se superaron los 12,7 millones de personas vacunadas contra el covid-19 con al menos una dosis, lo que implica más del 50 % de la población objetivo. Chile es el tercer país con el mayor número de personas que han recibido al menos una primera dosis. De los más de 12 millones de personas inoculadas, más de 5 millones ya ha recibido las 2 dosis de la vacuna, en su mayoría la del laboratorio chino Sinovac y, en menor proporción, la de Pfizer/BioNTech.

Noticias de América
Noticias de América - CIDH advierte sobre deterioro de los derechos humanos en Brasil

Noticias de América

Play Episode Listen Later Apr 17, 2021 2:33


La situación de derechos humanos en Brasil se ha deteriorado con la llegada al poder del presidente ultraderechista Jair Bolsonaro, alertó la semana pasada la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Al respecto, Lucile Gimberg conversó con el relator para Brasil del organismo, Joel Hernández La Comisión Interamericana de Derechos Humanos advirtió esta semana sobre un deterioro de la situación de derechos humanos en Brasil, evidenciado desde la llegada al poder del presidente Jair Bolsonaro y agravado con la pandemia de covid-19. La CIDH, un órgano de la Organización de Estados Americanos (OEA), presentó su "diagnóstico integral" sobre el respeto de los derechos humanos en Brasil hasta diciembre de 2019. "En su informe, la Comisión da cuenta de los avances registrados en ese país en los últimos 20 años, (...) en particular en la consolidación democrática y del Estado de derecho", dijo la presidenta de la CIDH, Antonia Urrejola, durante una videoconferencia. Una delegación de la CIDH visitó Brasil en noviembre de 2018, en lo que fue la segunda observación "in loco" del gigante sudamericano luego de una primera visita en diciembre de 1995. El reporte no incluye el impacto de la pandemia de covid-19 en Brasil, que informó su primer contagio en febrero de 2020 y hoy, con sus más de 358.000 muertos, es el segundo país del mundo con más víctimas mortales por el virus detrás de Estados Unidos.

Francia hoy
Francia hoy - En las obras de Notre-Dame, dos años después del incendio

Francia hoy

Play Episode Listen Later Apr 14, 2021 13:04


El 15 de abril de 2019, las llamas destruyeron parte de la catedral de Notre-Dame de París - su techo, la aguja y parte de las bóvedas - causando una emoción internacional. Dos años después, las obras para consolidar el edificio y recuperar los vestigios están por terminar gracias al trabajo incansable de una multitud de profesionales. Fuimos al encuentro de los que trabajan en altura, atados a cuerdas, y de los arqueólogos. Un reportaje de Lucile Gimberg, Cyril Etienne y Pierre Zanutto Es una obra fuera de lo común, a la que se tiene difícil acceso. El incendio del tejado de Notre-Dame de París, en abril de 2019, fundió toneladas de plomo que se depositaron en todos los rincones de la catedral. Como es peligroso para la salud respirar o ingerir ese polvo de plomo, se ha establecido un protocolo especial para entrar y salir de la zona de obras. "Aquí tiene el overol y la ropa interior que son desechables, le doy unas botas y aquí tiene un casco", nos indican a la entrada. En una especie de cabina de tránsito, la prevencionista nos explica que al salir tendremos que descontaminar nuestro material, tomar una ducha integral y cambiarnos de ropa.   Tomamos el ascensor por unos minutos y llegamos a 35 metros de altura. París se aprecia a 360 grados. El Panteón a lo lejos por un lado, el Sagrado Corazón por el otro. "Estamos en el piso temporal, encima de la nave de la catedral. Se construyó para añadir peso sobre los muros de la nave y para proteger de la lluvia las bóvedas", explica Guérin Chatenet, de la empresa Jarnias. Es responsable de los trabajos en altura, atados a cuerdas. Aquí, antes de la tragedia, empezaba la estructura de madera del tejado de Notre-Dame. Hoy solo queda un hoyo gigante. "Aquí estaba la intersección entre la nave y el crucero. La aguja se elevaba aquí precisamente, por encima de estas bóvedas que se desplomaron", detalla Chatenet. En esta herida impresionante en el cuerpo de la catedral, hombres bajan, con arnés y cuerdas, hacia lo que queda de las bóvedas. Suben pedazos de vigas incendiadas, trozos de metal de lo que fue el tejado, y recuperan cientos de kilos de escombros carbonizados. "Están sacando los escombros de las bóvedas para que los arquitectos puedan, después, declararlas seguras", indica Michaël Lemaire, quien supervisa su trabajo. "Por el momento podrían desplomarse, por eso no ponemos ningun peso encima y trabajamos en suspensión. ¿Lo ve? A penas rozan la piedra con la punta de los pies". Es imposible usar máquinas aquí dentro. El gesto humano es más preciso. "Es un trabajo muy físico", comenta Lemaire. "Como no pueden apoyarse en los pies, tienen que forzar en zonas del cuerpo que normalmente no sirven para eso: la espalda, los hombros, los brazos". Pedazos de historia Donde trabajan los "alpinistas" de Notre-Dame, hay muchas emisiones de plomo. Por eso, además de la ropa especial que llevamos todos, ellos deben trabajar con mascarillas de ventilación asistida. Con toda la cara cubierta, y respirando a través de un tubo que filtra el aire. "Lo que que están recuperando son cenizas con piedra. A veces hay pedazos de cobre, de madera, clavos. Es todo el material del tejado que se transformó en polvo. No son escombros, son vestigios", aclara Lemaire. Estos pedazos de Notre-Dame fueron dañados o quemados pero tienen una historia. "Nos hicieron mapas con zonas muy precisas de la catedral y cada vez que sacamos algo, tenemos que identificar exactamente de qué sector proviene." La catedral fue evolucionando con el tiempo, fue restaurada en diferentes épocas, entonces cada zona de Notre-Dame tiene una edad diferente. "Y eso se ve en la madera, el metal o los ensamblajes que hay", apunta. "Todo lo que estamos recuperando interesa a los arqueólogos y a los arquitectos, a los especialistas del metal, de la madera, de la piedra". Michaël Lemaire y sus colegas empezaron a trabajar apenas unos días después del incendio de abril 2019. "Durante las dos primeras semanas, me sentí muy deprimido al ver este caos. Cada vez que subía, me sentía muy triste. Todo estaba negro, torcido, destrozado", relata. Dos años después, la experiencia ha sido excepcional, dice. "Es un monumento vivo, que se puede sentir. Cuando llegué no me había dado cuenta de esta dimensión, pero poco después empecé a referirme a 'ella', como a una persona. Ahora todos decimos que la estamos cuidando a ella." Tésoros, no escombros En la plaza frente a la catedral Notre-Dame de París, los arqueólogos excavan y registran enormes sacos de restos de carbón descargados con cuerdas y recuperan los vestigios que podrían ser interesantes. "Recuperamos los pequeños trozos de metal, en particular los clavos forjados, los elementos de ensamblaje de la estructura de madera, pequeños pedazos de madera o grandes trozos de carbón que serán analizados científicamente. Hay fragmentos de vidrio también, de mortero y de piedra", detalla Dorothée Chaoui-Derieux, arqueóloga y curadora del Servicio regional de Arqueología de la región parisina. El estudio científico de estos vestigios, seleccionados e inventariados, podría revelar aspectos aún desconocidos de la historia de la catedral. "Tenemos muchos fragmentos de madera por ejemplo. Los vamos a analizar para tener información sobre las variedades de árboles que utilizaron, en qué épocas, cómo era el clima, cuáles fueron las técnicas de construcción." Miles de piedras cayeron en el momento de la catástrofe. Lise Leroux, geóloga en el Laboratorio de Investigación de los Monumentos Históricos, participa en la selección de esos vestigios. "Las piedras del arco de la nave que se vino abajo van a dar indicaciones a los arquitectos sobre la forma del arco, tal y como debe ser restaurado, reconstruido", explica. "Y es probable que algunos elementos, los que están todavía en buen estado a pesar del incendio, sean reutilizados dentro de la catedral". Todas las piedras no podrán servir en la restauración. El calor de las llamas y la caída desde 30 metros de altura han podido alterar sus propiedades. Cabezas de ángel "Hemos inspeccionado miles de metros cúbicos de materiales calcinados y derribados, durante meses", cuenta Dorothée Chaoui-Derieux. Y en medio de todo esto, encontraron tésoros. "Hemos recuperado dos cabezas de ángel, casi intactas en el suelo", recuerda la arqueóloga. La cara del ángel se ve perfectamente, con su pelo dorado. "¡Es milagroso que hayan sobrevivido! " En esta obra fuera de lo común, obreros con cuerdas, arqueólogos, carpinteros, talladores de piedra, operadores de grúa aprendieron los unos de los otros. "Ha sido una aventura humana excepcional. Se crearon lazos fuertes entre diferentes profesiones que no estaban acostumbradas a trabajar juntas", destaca Chaoui-Derieux. Olivier Puaux es otro de los arqueólogos voluntarios que han dedicado meses a la excavación. "Entre todos los hallazgos que hice durante estos dos años, me acuerdo en particular del momento cuando encontré un pedazo del reloj de Notre-Dame, cuando saqué fragmentos de campanas", dice. Decenas de investigadores - especialistas de la madera, del metal, de la arquitectura medieval, por ejemplo - anhelan ahora poder estudiar los vestigios rescatados de la catástrofe. "Estoy triste por lo que pasó pero tan feliz por el trabajo que realizamos en estos dos años. Salvamos una pequeña parte del patrimonio de la catedral que, espero, volveremos a incorporar al monumento, o quizás exhibiremos en un museo", concluye Puaux. "El futuro lo dirá".

Accents du monde
Accents du monde - Coronavirus: comment le monde lutte contre l'épidémie

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jan 29, 2021 29:30


Cette nouvelle édition est largement consacrée au coronavirus et à ce qui se passe dans le monde pour lutter contre l'épidémie. Il y a les gestes barrières et la vaccination, ce qui donne lieu, à travers toute la planète à une compétition qui oppose les pays entre eux aux grands laboratoires pharmaceutiques.  Avec :  - Lucia Muzell pour la rédaction en brésilien : Au Brésil, la vaccination a commencé il y a 10 jours seulement. Le gouvernement a mis du temps à se décider...   - Carina Branco de la rédaction en portugais : Est-ce que les pays luso-africains ont leur place dans la compétition mondiale pour l’accès aux vaccins contre le Covid-19 ? - Lucile Gimberg de la rédaction en espagnol : Où en sont les campagnes de vaccinations en Amérique latine ? Autres sujets dans l'émission : - Le nouveau variant du coronavirus est en train de couper les liens du Brésil avec le reste du monde - Le Portugal est devenu le pays le plus durement frappé par le Covid-19 en proportion de sa population  - Une affaire qui a marqué le Chili : la mort en 2018 d'un jeune activiste du peuple autochtone mapuche.    

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Francia hoy - La pandemia hunde a estudiantes extranjeros en la pobreza y la soledad

Francia hoy

Play Episode Listen Later Dec 16, 2020 15:39


Sin ingreso a causa de la cuarentena, lejos de sus familias y con incertidumbre sobre su futuro académico. Para muchos estudiantes extranjeros en Francia la pandemia significa pobreza y aislamiento. Este es un reportaje en París de Lucile Gimberg. Realización técnica por Jérémie Boucher. Selección musical por Paula Estañol. >>> Para escuchar el reportaje audio, haga clic en el símbolo 'play' arriba Estamos en la entrada principal de la Universidad París 8, en Saint-Denis, al norte de la capital francesa. Los voluntarios de la ONG 'Secours Populaire' que ayuda a los más precarios están abriendo las cajas de comida que van a entregar a los estudiantes para que puedan aguantar esta segunda cuarentena. Freddy Pérez, estudiante colombiano de musicología, llegó muy temprano. "Este mercado que nos dan es una ayuda enorme", dice a RFI. Freddy logró trabajar el mes de octubre y su familia le envió un poco de dinero pero esto solo le permitirá pagar el arriendo de aquí a marzo. Para comer, este el treintañero no tiene otra opción que las ONGs qui entregan canastas alimentarias. La crisis sanitaria, con las dos cuarentenas decretadas por el gobierno francés durante varios meses, ha sumido a muchos estudiantes extranjeros en la precariedad en París. "Los estudiantes, en general, trabajan en los restaurantes, cuidan niños o dan clases particulares, y todo esto se detuvo con la pandemia y la cuarentena, entonces muchos de ellos se quedaron sin ingresos", explica Kab Niang, estudiante y responsable de la asociación 'Secours Populaire' en la Universidad París 8. "No todos tienen ayudas del Estado. Algunos han caído en la pobreza extrema. Un estudiante por ejemplo me dijo que no había comido durante dos días, otro me dijo que solo comía pasta". Imposible volver A la pérdida de sus empleos, se suman amenudo las dificultades que enfrentan sus familias en sus países de origen, también golpeados por la crisis sanitaria y económica. "Un estudiante francés puede ir a pasar la cuarentena donde su familia o sus padres lo pueden ayudar economicamente", destaca el estudiante colombiano Freddy Pérez. "Cuando mi familia me envía dinero y que lo convierto a euros, es casi nada". Como el padre de Freddy tiene hipertensión, su empleador en Colombia le pidió que se quedara en la casa durante varios meses, y le redujo el sueldo por la mitad. "Tendrá que devolver después las horas que no trabajó», explica Freddy cuya hermana se enfermó de Covid-19. «Mi familia me dice 'para qué quiere volver si aquí estamos peor'", confiesa el joven. Fernanda es brasileña, tiene 33 años, y cursa un master en literatura. También vino a buscar una canasta de productos alimentarios en la universidad. "El principal problema es el dinero, porque durante tres meses no pude trabajar. Por suerte tenía unos ahorros. Con eso aguanté el primer confinamiento. Sin esto, no hubiese podido pagar mi arriendo y me hubiese tenido que devolver a Brasil", afirma. "Mis padres están jubilados, no me pueden ayudar. Mi arriendo aquí es más caro que lo que recibe mi mamá como pensión!" A Fernanda, claro que le gustaría ir a pasar la Navidad con su familia pero los pasajes de avión son muy caros. "No puedo y además es peligroso, hay Covid por todas partes aquí y en Brasil", dice a RFI. "No me gusta esta situación, pero no tenemos alternativa. Es un mal momento para todos. Muchas personas han sido impactadas, muchos han perdido familiares. Entonces trato de sentirme contenta por haber validado mi primer año de master y poder terminar el segundo". Latinoamericanas muy afectadas Rana Hamra está colocando tampones y toallas higiénicas en la mesa para distribuirlos. Su asociación humanitaria y feminista, 'Humanity Diaspora', entrega alimentos y protecciones menstruales desde julio en el departamento de Seine-Saint-Denis, en las afueras de París. "Nos sorprendió mucho porque vinieron muchísimas mujeres latinoamericanas: mexicanas, chilenas, venezolanas, brasileñas. Antes estabamos acostumbradas a ayudar a estudiantes extranjeras pero eran sobre todo oriundas de Africa del Oeste, del Magreb o de Japón y China. Cuando empezó la primera cuarentena, muchas estudiantes latinoamericanas se vieron con grandes dificultades. Los padres no las podían ayudar, los consulados no respondían... Fue catastrófico", comenta Rana Hamra. Ayuda excepcional y llamado público a donaciones Frente a esta situación, universidades y escuelas han otorgado ayudas para pagar los alquileres, han aumentado las becas a los estudiantes. El Estado francés y la Municipalidad de París han desbloqueado fondos y las asociaciones humanitarias multiplican las operaciones. Solo en la Universidad París 8, la asociación 'Secours Populaire' pasó de entregar 50 canastas por mes antes de la pandemia, a más de 1.400 en tres meses durante la primera cuarentena. En la Cité Internacional, que alberga a 6.000 estudiantes extranjeros al sur de París, la dirección considera que 600 de ellos tienen dificultades financieras. Los pedidos de ayuda social han cuadruplicado. Y por primera vez en su historia, esta ciudadela universitaria lanzó una campaña pública para recibir donaciones. Jesús Mendez, venezolano de 24 años, vive en este campus histórico y arbolado. Llegó a Francia apenas un mes antes del primer confinamiento y en muy poco tiempo, este estudiante de ingenería en la 'Escuela des Arts et Métiers' se quedó sin dinero. "Me daba terror salir, tenía miedo a enfermarme y luego no poder pagar mis medicamentos", cuenta a RFI. "Durante el primer confinamiento, no salía". Lejos y aislados Confinados en habitaciones o departamentos muy pequeños, los estudiantes parisinos cursan ahora sus clases de forma virtual. No es lo ideal, dicen todos. Menos aún para un estudiante extranjero. "Me costó mucho adaptarme a las clases virtuales, dice Jesús, prefiero las clases presenciales, aprendo mejor, practico más el idioma". Ocho meses después, Jesús tiene acceso al sistema de salud pública francés y agradece la gran solidaridad de la comunidad universitaria. Durante esta segunda cuarentena, cobra un 80% de su sueldo como empleado part-time en un restaurante de comida rapida. Su jefe lo puso en "paro parcial", como se dice aquí, mientras permanecen cerrados los restaurantes. Pero después de pagar el arriendo de su habitación, apenas le quedan unos 120 euros para vivir. Misión imposible en París. Sacar lo que uno tiene en el pecho Todas la noches de jueves a lunes, los voluntarios de la asociación Nightline están disponibles por teléfono para escuchar de forma confidencial a los estudiantes que enfrentan dificultades psicológicas. Y durante el primer confinamiento, recibieron dos veces más llamadas. Estudiar a distancia durante meses, amenudo solo en su pieza. Estar lejos de su país y de su familia, con las fronteras cerradas. Tener problemas de dinero, incertitumbre sobre su futuro académico y profesional... Todo esto en un contexto de pandemia y crisis económica. Para muchos estudiantes, y en particular para los extranjeros, el cóctel de este año 2020 es, con razón, fuente de mucha angustia. "Hay noches en las que me cuesta mucho dormir a causa de la angustia", confiesa el estudiante colombiano Freddy Pérez. "Uno se pregunta '¿qué hago ? ¿será que me devuelvo ? Pero no tengo trabajo ni aquí ni allá...' Hay tanta incertidumbre que a uno le cuesta concentrarse, uno se estresa". La cuarentena, y la pandemia de coronavirus en general, han fragilizado a los jóvenes en Francia. En un estudio de FAGE/Ipsos, un 73% de ellos han declarado haber sido afectados a nivel psicológico, emocional o físico. Y todos los profesionales de la salud mental constatan lo mismo, explica Lucas Bronze, psicólogo clínico en la asociación Apaso que ofrece consultas gratuitas para estudiantes en la región parisina: un alza de los pedidos de ayuda. "Durante la primera cuarentena, la demanda se multiplicó por diez y ahora vuelve a pasar con este segundo confinamiento y de forma general en este contexto de pandemia", detalla al micrófono de RFI. "Los jóvenes que acompañamos tienen síntomas de ansiedad, síntomas depresivos, en algunos caso agravados. Pensabamos que la pandemia iba a agravar los casos de estudiantes ya vulnerables pero en realidad lo que vemos es que llegan nuevos casos : jóvenes con mucha ansiedad, que se sienten aislados y que están muy sensibles con el contexto actual y social". La época de los estudios ya es un momento de la vida "lleno de desafíos y dificultades académicos, familiares", un momento "de construcción de la identidad con fuertes exigencias sociales y de rendimiento", afirma el psicólogo. "Y a eso se agregan la pandemia y la cuarentena". "Tienen un efecto agravante pero sobre todo revelan un sufrimiento de los estudiantes que ya existía antes", subraya Lucas Bronze. Algunos estudiantes están en "situaciónes sociales y psicológicas extremadamente preocupantes", incluso "hay suicidios", reconoció publicamente el primer ministro francés Jean Castex a principios de diciembre. El futuro de una generación está en juego ya que el gran riesgo en los próximos meses es que estas dificultades económicas y psicológicas que están viviendo muchos estudiantes se transformen en altísimos índices de deserción universitaria.   Selección musical: Nicola Cruz - Cumbia Del Olvido Matorral - Nada fácil Sobrenadar - Del Tiempo Fernando Milagros - Nahual  

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Francia hoy - Francia alargará la baja por paternidad a un mes

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Play Episode Listen Later Oct 14, 2020 20:44


Francia va a duplicar el tiempo de baja por paternidad: en 2021 pasará de dos semanas a un mes. Las organizaciones feministas locales y muchos padres han aplaudido la medida por sus efectos positivos en el desarrollo del niño y en la igualdad de género, pero consideran que un mes es insuficiente en comparación con el tiempo otorgado a los padres en otros países de Europa.  Un reportaje de Lucile Gimberg, con la realización de Pierre Zanutto. "Cuando un niño llega al mundo, no hay ninguna razón para que solo la madre se ocupe de él”. Así justificó el presidente francés su voluntad de duplicar el permiso por paternidad para que pase, en julio de 2021, de 14 a 28 días en Francia. Al menos siete días serán obligatorios y esta baja también beneficiará a la segunda madre, en el caso de las parejas lesbianas. “Es importante en una pareja que los dos padres se hagan cargo del bebé. Es un momento de intimidad y de construcción para el recién nacido y futuro adulto, y también es importante que las tareas sean compartidas desde los primeros días. Por eso, alargar la baja por paternidad es muy importante para una mayor igualdad entre las mujeres y los hombres", señaló el mandatario francés al presentar la medida. Silvana y Nicolas, una pareja franco peruana, tienen dos gemelas de 3 años, Paulina y Valentina. En el momento de su nacimiento, les habría venido bien un mes de baja por paternidad para enfrentar este torbellino desconocido. “Mi marido tuvo un poquito más de tiempo que lo normal porque eran dos bebés pero solamente fueron 18 días. Nos pareció supremamente corto y yo tenía miedo de quedarme sola, por eso mi mamá vino desde Perú para ayudarme”, cuenta Silvana, hoy de 34 años. “Ahora la cantidad de días me parece mucho más correcta”. Aprender a conocer a su bebé Después del nacimiento de las gemelas, Nicolas estuvo dos semanas en casa y luego volvió a trabajar. “Los bebés recién nacidos solo lloran pero, desde un principio, por el hecho de estar todo el tiempo con ellos, uno aprende la rutina, sus pequeños gestos, qué es lo que quieren”, explica Silvana. “Uno sabe que llora porque le duele la barriguita o porque tiene hambre o porque quiere que la cambien”, especifica. “Son detalles que Nicolas se demoró un poquito más en captar porque él pasaba muy poco tiempo con ellas: llegaba del trabajo y estaba un par de horas con ellas antes de que se vayan a dormir... Entonces no era igual”.  “Como yo estaba trabajando, cuando regresaba en casa, había muchas cosas que hacer”, dice por su parte Nicolas. “Para mí estabamos en un tren entonces no había tiempo para pensar que quizás había perdido los progresos de las niñas”. Un caos de emociones Regresar del trabajo y hacer las compras, limpiar la casa, preparar la comida mientras su pareja amamanta al bebé. Bañar a la criatura, cargarla en brazos para que se le pase el llanto o cualquier molestia, intentar hacerla dormir. Todo esto, Diego también lo ha vivido con sus dos hijas. “El primer nacimiento, no estamos preparados, es un choc, cada uno lo vivirá de una manera pero yo me acuerdo bien de las emociones... No sabía si estaba contento, si estaba triste”, recuerda este músico de origen argentino criado en España. “Sobre todo para el primer hijo, hay mucha inseguridad, muchas dudas... Fue un momento muy intenso y muy bonito”, relata. Para Diego 14 días no son suficientes para aprender a ser padre. 28 tampoco. “Hay que aprender muchas cosas y el tiempo pasa muy rápido. Cuando vuelves al trabajo y que tienes que dejar al bebé en casa, es dificil no poder seguir ocupándote de él para conocerlo mejor”. Este tiempo también sirve para desarrollar el vínculo con el bebé. “Es poder tener el tiempo de estar simplemente frente a tu bebé, tenerlo en brazos, mirarle y hablarle, compartir esos momentos... Es importante que no solamente sea cambiarle el pañal e intentar hacerle dormir sino tener momentos de calidad con él”, señala. Benéfico para el desarrollo del niño La presencia en tiempo, energía y disponibilidad, de los dos padres, es benéfica para el desarrollo del niño. Crea un sentimiento de seguridad, y es particularmente importante durante el primer año, apuntan los pedopsiquiatras. Nadie nace padre o madre, se aprende y se aprende juntos, explica Juan David Nasio, psiquiatra parisino y especialista de la familia. “El padre tiene un impacto en dos aspectos. Primero en relación con el bebé: estar en diálogo con él. El padre se hace presente el feto durante el embarazo y luego se hace presente el bebé que acaba de nacer. Pero también es muy importante para el desarrollo de los niños sentir que la madre está contenta, y no solamente con el bebé, sino que la madre está contenta de sentir que está con su compañero, con el padre, que le da seguridad, la acompaña. Y allí indirectamente el padre influye en el desarrollo del niño porque la madre está bien”. “Lo que influye en el desarrollo de un niño son todas las expresiones del amor, es fundamental, que el niño sienta que lo quieren, lo cuidan, que están presentes, que le sonríen, que nosotros los adultos, padre y madre, estamos allí... Lo cognitivo viene después”, asevera el psiquiatra. Frenar la depresión posparto Para tomar su decisión, el gobierno de Emmanuel Macron pidió a una comisión, encabezada por el neurosiquiatra Boris Cyrulnik, un informe sobre los 1.000 primeros días del niño. Dicha comisión recomendó una baja por paternidad de nueve semanas, fraccionable. Nadège Dazy tiene una hija de 3 años y es integrante de la asociación "Padres y feministas" que pedía desde hace varios años que se alargue la baja por paternidad en Francia. “En este informe de los 1.000 primeros días Boris Cyrulnik habla mucho de la depresión posparto: es algo frecuente aquí en Francia pero no lo hablamos mucho. Para una mujer regresar a casa con un hijo pequeño y estar sola es súper difícil y hay muchas madres que sufren de estas depresiones. Es un desastre porque no hay muchas cosas para acompañarlas... Entonces tener al hombre, al papá con ellas, no voy a decir que es su ayuda porque es una corresponsabilidad pero puede ayudar mucho a las mujeres que sufren de esta depresión posparto. Y también a quienes no sufren de depresión posparto. Solamente el hecho de haber dado a luz, puede ser difícil, estamos muy muy cansadas, hay muchas cosas que hacer, es un cambio de hormonas... Entonces sí, estar acompañada, es muy importante para la salud de la mamá y para la salud del bebé”. La presencia del padre en las primeras semanas, o incluso en los primeros meses, también es benéfica para la estabilidad de las parejas. Una repartición más equitativa de las tareas domésticas Los estudios lo demuestran: alargar la licencia por paternidad es clave para avanzar en materia de igualdad de género. Favorece una repartición más equitativa de las tareas domésticas y de cuidado de los niños. “Todo se construye durante las primeras semanas, cuando la mamá regresa a casa con el bebé”, indica Nadège Dazy, también consultora en igualdad de género. “Ahora tenemos estos 11 días de baja para el papá entonces la responsabilidad de ser padres recae solo en las madres. Todas estas pequeñas costumbres, estas cosas que vamos haciendo porque estamos en la casa, pues como las empezamos a hacer, las hacemos bien, más rapidamente, y entonces pues el papá ya no las hace. Por ejemplo cuidar a los niños, darles de comer, etc. Y eso luego se repite: en los años siguientes vemos que las madres son las que cuidan a los niños, les dan de comer, los llevan a la escuela, y así todos los días... Y lo hemos visto mucho durante esta época de Covid-19. Todas estas pequeñas cosas componen lo que se llama la carga mental, que solo recae en las madres.” Una baja por paternidad más larga también es una herramienta para ir hacia la igualdad laboral entre mujeres y hombres porque hasta ahora la maternidad es un obstáculo en la carrera profesional de las mujeres. "La brecha salarial son los hijos", titulaba hace unos años el diario español El País. La maternidad, un obstáculo en la carrera de las mujeres “Esto es muy fuerte : hay muchas análisis que muestran que hay una caída del sueldo de las mujeres después del primer niño pero sobre todo después del segundo hijo", observa Dazy. “Después del segundo hijo lo que pasa muchas veces es que las mujeres dejan de trabajar o trabajar a medio tiempo y eso influye en su sueldo. Ahora la maternidad es un obstáculo en la carrera de las mujeres, y de las mujeres únicamente". Para la asociación 'Padres y Feministas', pasar a 28 días de baja por paternidad en Francia es un avance. Pero no es suficiente. Sobretodo porque solo siete días serán obligatorios. Hasta ahora, siete de cada diez franceses se toman la licencia por paternidad. Una cifra que no ha evolucionado desde su entrada en vigor en 2002 y que esconde grandes desigualdades sociales. “Ahora en Francia un 30% de los padres no toma este permiso de paternidad por presiones, porque están en condiciones de precariedad y también por el peso de los estereotipos”, resume Nadège Dazy. “La mayoría son personas que tienen contratos a corto plazo, que trabajan como autónomos. Tienen miedo de perder su empleo o que tenga una repercusión negativa en su trabajo. Además estamos en una cultura en la cual tomar el permiso de paternidad todavía no es visto como algo bueno, aunque está cambiando bastante”, afirma. “Por eso si realmente queremos que sea un cambio de mentalidad, un cambio de justicia social, pues 7 días obligatorios no es mucho”. ¿Demasiado caro en plena pandemia? Las organizaciones patronales criticaron por su parte que se adopte esta medida en un contexto de crisis económica debida a la pandemia. Y argumentaron que esta baja por paternidad de 28 días será dificil de implementar en particular para las pequeñas y medianas empresas. El gobierno francés ha calculado que la medida costará más de 500 millones de euros al año. Los tres primeros días de la baja serán financiados por la empresa, como ya es el caso, y los 25 restantes por la seguridad social, es decir el Estado. "No es mucho dinero porque todos los países que han hecho estas reformas comprueban que hay que invertir en la primera infancia”, apunta Boris Cyrulnik, el neuropsiquiatra que dirigió la comisión sobre los 1000 primeros días del niño. “Los avances en el desarrollo de los niños y en la estabilidad de las parejas son tan grandes que el analfabetismo casi ha desaparecido. Los niños que terminan en las instituciones estatales para menores sintieron más seguridad durante sus primeros años de vida entonces se recuperan mejor y el proceso de resiliencia es mucho más facil para ellos. Hay menos psicopatías - Finlandia y Noruega lo han medido - y hay menos suicidios en la adolescencia. Los informes de Noruega y Finlandia concluyen diciendo que es buen negocio ocuparse de los bebés porque el retorno sobre inversión es muy ventajoso", concluye Cyrulnik. Francia, atrasada con respecto a sus vecinos europeos Cuando Francia instauró la baja por paternidad en 2002, estaba a la vanguardia en Europa. Desde entonces, numerosos de sus vecinos han adoptado dispositivos mucho más generosos, que forman parte de políticas integrales hacia la niñez y la igualdad de género. Noruega da tres meses y medio al padre, Suecia dos meses, y un año por repartir en la pareja con un 80% del sueldo. Alemania tiene una baja de 14 meses por dividir entre los dos integrantes de la pareja con un 65% del sueldo. Y en 2021, España elevará la licencia por paternidad de dos meses actualmente a cuatro meses... Lo mismo que para la madre.   Selección musical:  - Daniel Melero - Descansa en mis brazos - Grégory Privat - Family Tree  - Siks Haedo - Influencias

Salud y Bienestar
Salud y bienestar - Los ancianos, los más vulnerables frente a la Covid-19

Salud y Bienestar

Play Episode Listen Later Jul 31, 2020 15:50


En esta pandemia de la Covid-19, los ancianos han pagado un triste tributo, siendo el grupo más vulnerable ante el nuevo coronavirus. Hipertensión, diabetes y sobrepeso, frecuentes en la tercera edad, son tres factores de riesgo que pueden agravar la enfermedad, además de otras patologías crónicas que pueden tener. Las residencias para ancianos fueron focos de contagio importantes en España y Francia y a principios de la pandemia hubo una cierta confusión en los protocolos a aplicar. Por otra parte, muchas personas mayores no pudieron ingresar a los hospitales aplicándose una “medicina de guerra” al estar saturados los servicios sanitarios y seleccionar a los pacientes con mayores posibilidades de sobrevivir.   Ancianos y Covid-19. Los datos recopilados no son definitivos, ya que al principio de la pandemia apenas se realizaron tests a las personas con síntomas. Tampoco hubo pruebas que diagnosticaran la causa de fallecimiento, señalando simplemente neumonía. En algunos países, ante el aumento exponencial de casos con Covid, las autoridades sanitarias optaron por atender primero a los pacientes más jóvenes, cuyas posibilidades de sobrevivir eran mayores, lo que provocó una gran emoción y perplejidad. En España más de 19 mil personas que vivían en las 5 mil residencias que cuenta el país, murieron por coronavirus o con síntomas similares. Los ancianos en Francia también pagaron un alto tributo, contabilizando más de  la mitad de sus fallecidos por Covid 19, esto es, 14 mil personas. Y de estas, 10 mil murieron en estas residencias ya que muchas de ellas no pudieron ser ingresadas en los hospitales por falta de lugar. Nuestra colega Lucile Gimberg pudo recabar el testimonio anónimo de un enfermero de una residencia de ancianos de Mulhouse (Alsacia), duramente golpeada por la pandemia. Este asilo acoge normalmente a 80 residentes pero el coronavirus llegó a fines de febrero de manera sigilosa tomándolos por sorpresa. Escuche aquí el programa radiofónico en su versión larga sobre los ancianos y la Covid 19:   El enfermero y sus colegas lograron conseguir oxígeno para sus pacientes pero eso no era suficiente ya que las residencias no contaban con el material necesario para ocuparse bien de estos pacientes graves que desarrollaban súbitamente una deficiencia pulmonar y que no tenían acceso a los hospitales. En este asilo, uno de cada siete residentes murió de la Covid 19. Y las imágenes de las personas sufriendo marcaron al personal sanitario para siempre. Muchos otros se salvaron en una segunda etapa, cuando las clínicas comenzaron a acoger a estos pacientes en unidades especiales Covid. Y también, según contó este enfermero, gracias a un tratamiento mixto de hidroxicloroquina y azitromocina, promovido por el polémico profesor de Marsella Didier Raoult. El aislamiento en las residencias para ancianos Otro aspecto que afectó a esta población de la tercera edad fue el aislamiento forzado que se les impuso. El médico de familia Luc Bostaetter del centro de salud de Bartenheim de la región de Alsacia (este de Francia), le confió a Lucile Gimberg: “Lo más terrible fueron las residencias de ancianos. En un asilo, el nexo social es algo fundamental y de buenas a primeras se acabaron las visitas, las animaciones, estos lugares se convirtieron en un espacio muerto. Cada paciente estaba aislado en su recámara, sin derecho a salir, sin ningún contacto. Tengo pacientes de esas residencias que murieron, estoy seguro que murieron simplemente de tristeza….recuerdo a una paciente de 99 años de edad, que antes de la pandemia estaba muy bien, alerta, y un día me llama la enfermera de la residencia para decirme que la paciente no iba bien, que había dejado de hablar. Fui a verla acompañado de una estudiante de medicina, ella la examinó, le tomó la tensión y al final tomó una botella y le dio de beber. Y la paciente en ese momento dijo “merci”, gracias…..Y ese “merci” me apenó profundamente. Me dije, esa persona simplemente necesita que la acompañen, que se ocupen de ella como lo hizo la estudiante de medicina, sólo necesita que le den un poco de agua, y es que en la residencia nadie le daba agua, ya que el personal no se daba abasto…” Escuche aquí el reportaje especial sobre el personal sanitario que hizo Lucile Gimberg en Mulhouse, en la región de Alsacia, una de las más afectadas al principio de la pandemia. Los especialistas coinciden en que es necesario replantear protocolos claros y transparentes, tanto en la gestión de las residencias como en la coordinación con los servicios sanitarios de los hospitales para que los ancianos no vuelvan a pagar un tributo tan alto en esta pandemia de la Covid-19. Entrevistados: el médico internista Martín Zárate Lagunes, especialista en geriatría y en biología del envejecimiento y responsable del servicio de urgencias en una clínica en Suiza. Manuel Gil, de la plataforma Papyhappy, especializada en residencias para ancianos de España, Francia y Suiza.  Un enfermero (testimonio anónimo) de una residencia para ancianos de Mulhouse y el médico de cabecera Luc Bostaetter del centro de salud de Bartenheim en Alsacia.    

Francia hoy
Francia hoy - Tres profesionales franceses de salud cuentan la crisis de la Covid por dentro

Francia hoy

Play Episode Listen Later Jul 14, 2020 16:46


Para los profesionales de salud de Francia, lo peor de la crisis sanitaria ya pasó, pero ahora deben lidiar con los recuerdos y la huella física y psicológica que dejó la epidemia en ellos. En Alsacia, una de las regiones más afectadas del país, un médico y dos enfermeras le contaron a Radio Francia Internacional sus íntimas e impactantes experiencias. Un reportaje de nuestra enviada especial a Alsacia, Lucile Gimberg. Realización Pierre Zanutto. >> Para escucharlo, haga clic en el símbolo play arriba. Las enfermeras Sophie Blanchard, Amandine Zussa y el médico Luc Bostaetter estuvieron durante tres meses en la primera línea del combate contra el coronavirus en Alsacia, una de las regiones más afectadas por la epidemia. En el centro de salud de Bartenheim, un pueblo cerca de la frontera con Alemania y Suiza, llegaron a atender a 800 pacientes de Covid-19. Trabajaron sin parar y en un contexto de angustia, tensión y muerte. Y por primera vez, cuentan su experiencia. Doctor Luc Bostaetter: "Fue un periodo muy difícil, admite el doctor Bostaetter. Estabamos agotados por el trabajo porque nuestro centro de salud recibía a muchos pacientes. Pero también fue un periodo muy interesante porque por primera vez en mi carrera, me encontré con una enfermedad que no conocía en absoluto. La estoy descubriendo poco a poco." Amandine Zussa: "La epidemia llegó aquí después de un evento masivo de fieles evangélicos. Tuvimos muchos casos de un solo golpe. Fue muy duro. Yo recibía a los paciente que llegaban, les tomaba la presión, la temperatura y para los que realmente estaban mal, llamabamos a urgencias inmediatamente. Fue una catástrofe." Luc Bostaetter: "Los primeros casos, los atendímos con una mascarilla puesta y nada más. Nos dimos cuenta de la intensidad de la enfermedad cuando vimos a la gente de urgencias. Cuando llegaban para llevarse a un paciente, estaban vestidos como cosmonautas. Ahí pensamos que no estabamos suficientemente protegidos. Al principio solo teníamos algunas mascarillas que empresas del sector nos habían dado. Casi todos los médicos y las enfermeras del centro de salud, tuvimos Covid-19, pero por suerte fueron casos leves." Sophie Blanchard: "Fue un período muy intenso. Estabamos al pie del cañon de lunes a domingo. No tuvimos otra vida durante tres meses. Como otros profesionales de salud no trabajaban, teníamos varios roles: el apoyo psícológico a los pacientes y sus familias o el acompañamiento de los enfermos. Además, varios médicos del sector fallecieron por el coronavirus y tuvimos que hacernos cargo de sus pacientes." Los trabajadores de la salud también debían lidiar con la angustia de contagiar a sus familiares. Amandine Zussa: "Los pacientes más graves me escupían, me vomitaban encima a veces, y yo solo tenía una mascarilla. Cuando volvía a mi casa le decía a mi esposo 'tengo la Covid, no te acerques, no duermas conmigo'. A mis niños ya no les daba besos, fue muy duro eso. Dormía en el sofá. Finalmente soy negativa, pero en ese momento yo estaba segura de que lo tenía." Sophie Blanchard: "Puse mi vida entre paréntesis. Tenía miedo de contagiar a mi marido y a mis hijos entonces compartía muy poco con ellos. En la noche, solo llegaba para tomar una ducha y dormir. En la mañana, cuando me iba, ellos dormían todavía." Luc Bostaetter: "Como profesional de salud, cuando volvíamos a casa, eramos un poco rechazados por la familia y eso era complicado. Cuando estaba en la mesa, estaba un poco aislado. Es normal, pero cuesta. No tenía derecho a tocar la botella de agua. Me decían 'tu pides, y nosotros te servimos'. Lo mismo con el pan. Debía dormir solo, no es agradable. Son medidas totalmente adecuadas, pero es dificil vivirlo. Necesitaba cariño y no tenía cariño. Menos mal que vivo en el campo y tengo un perro que sí se me acercaba. ¡Y tres gallinas en mi jardín que podía abrazar!" Durante las semanas más duras de la epidemia, los profesionales de salud recibieron el apoyo del pueblo francés que los aplaudía cada noche a las ocho, pero muchos se sintieron impotentes ante la falta de material o las dificiles condiciones de trabajo sobre las que ya venían alertando al gobierno. En plena pandemia, la enfermera Sophie Blanchard escribió una carta al presidente Macron para expresar su descontento. Sophie Blanchard: "En la carta al presidente le puse: 'Usted nos envía al frente en calzones, es como enviar a un militar al combate sin arma. Es incoherente'. Decía que teníamos material para protegernos pero no teníamos nada, nos estabamos arriesgando mucho. Fue genial que nos aplaudieran durante un tiempo porque somos 'los héroes' pero en realidad es lo que hacemos todo el año. Llevamos meses con movilizaciones y protestas para pedir al gobierno que deje de cerrar camas en los hospitales y que ponga los recursos necesarios para el sistema de salud. Advertimos a las autoridades de que iba  a llegar un día en que nos iba a caer algo grande y no estaríamos preparados. Y no nos escucharon. Varias veces, en mi auto, cuando iba de la casa de un paciente a la de otro, me llegó una tristeza infinita. Y dos o tres veces, me sorprendí llorando. Mi auto era mi mejor amigo, yo le contaba todo. Allí escuchaba música muy fuerte, cantaba desafinado, gritaba, lloraba, paraba y golpeaba en el volante diciéndome "¡no puede ser!" Una dura prueba de resiliencia que exige un acompañamiento psicológico después de la crisis, recomienda la Academia de medicina. De hecho, numerosos establecimientos de salud han abierto programas psicológicos para su personal. En Bartenheim, varios médicos y enfermeras que estuvieron en el combate contra la Covid-19 están ahora de vacaciones. Pero temen una eventual segunda ola porque la gente se está relajando mucho con las medidas de precaución. Sophie Blanchard: "La gente ya no lleva mascarilla, el alcohol gel parece obsoleto y en algunos lugares ya no respetan la distanciación física. Están actuando como antes pero nunca vamos a volver a la situación de antes. Además, esta actitud me pone triste porque al hacer eso nos ponen de nuevo en peligro. Si no respetan estas reglas básicas, primero es una falta de respeto hacia nosotros y, segundo, significa que vamos a tener nuevos focos de contagio. Y estas personas, que la primera vez esquivaron la enfermedad, pues quizas ahora sí nos necesiten. Y nosotros ya hemos dado todo lo que podíamos. Si ahora llega una segunda ola, iremos al combate otra vez aunqe estamos agotados." Según los últimos datos oficiales de principios de julio, los hospitales de Alsacia registraron 1.479 muertes ligadas a la Covid-19 desde el comienzo de la epidemia. A mediados de julio, el numero de hospitalizados bajó a 630 de los cuales unos 20 continuaban en salas de reanimación.

Francia hoy
Francia hoy - La larga convalecencia de los ex pacientes graves de Covid-19

Francia hoy

Play Episode Listen Later Jul 14, 2020 12:59


Las horas más difíciles de la epidemia ya han pasado en Alsacia, una de las regiones más afectadas de Francia. Pero para los pacientes graves de Covid-19 que sobrevivieron, a veces tras varias semanas en servicios de reanimación, las consecuencias físicas y psicológicas de la enfermedad son considerables. Les espera una larga convalecencia que acompañan los profesionales de salud, como en este centro de salud de Bartenheim donde estuvo RFI. Un reportaje de nuestra enviada especial en Alsacia, Lucile Gimberg. Realización Pierre Zanutto. Para escucharlo, haga clic en el símbolo play arriba. Estamos en Bartenheim, un pueblo de unos 3.800 habitantes en Alsacia, al noreste de Francia, muy cerca de la frontera con Alemania y Suiza. Alasacia fue una de las zonas más afectadas por la epidemia de Covid en el país. En la cercana ciudad de Mulhouse, se formó a principios de marzo uno de los primeros y principales focos de contagio, tras una masiva reunión de fieles evangélicos. En una zona comercial, a pocos pasos de los campos de maís y de la autopista, tenemos cita en el centro de salud. Un lugar donde, en tiempos normales, decenas de enfermeras, médicos generalistas, especialistas y paramédicos atienden a pacientes que vienen de los pueblos del sur de Alsacia. En el momento más fuerte de la crisis sanitaria, cuando en la región se escuchaban los helicópteros transportando a los enfermos graves de Covid-19 en el cielo, cuando los militares habían montado un hospital de campaña en el estacionamiento del hospital de Mulhouse para aliviar los servicios de urgencia saturados, los médicos y las enfermeras de este centro de salud también se entregaban en cuerpo y alma en la lucha contra el nuevo coronavirus. “No tuvimos otra vida durante tres meses” La enfermera Sophie Blanchard puso en marcha el protocolo Covid. "Fue un periodo muy intenso. Los médicos y las enfermeras que seguimos trabajando aquí, estabamos al pie del cañón de lunes a domingo, disponibles día y noche. No tuvimos otra vida durante tres meses”. Como otros profesionales de salud no trabajaban, tenían varios papeles: el apoyo psicológico a los pacientes y sus familias, el acompañamiento de los enfermos de Covid, respondían a los problemas causados por el confinamiento también. Varios médicos del sector fallecieron por el coronavirus, entonces tuvieron que recibir a sus pacientes, y también atendieron a migrantes. Los seis médicos generalistas y sus colegas enfermeras trataron a un total de 800 pacientes de Covid-19. Numerosos casos graves, enviados a urgencias o acompañados en sus casas. Muchas situaciones difíciles, varias con desenlace fatal, que el equipo de salud no olvidará. Después de semanas en reanimación Tres meses después, las horas más duras de la epidemia han pasado. El virus circula mucho menos en Alsacia y los pacientes graves que han sobrevivido vuelven a sus casas. Pero su odisea está lejos de terminar. Empieza una larga y lenta convalescencia, en particular para quienes estuvieron en reanimación durante semanas. "Grosso modo, cuando recibimos a alguien que sale de un servicio de reanimación, nos encontramos frente a una persona que ha adelgazado muchísimo - entre 10 y 20 kilos -, que tiene dificultades para hablar, para desplazarse y que, cuando se mueve, se queda sin aire", explica el médico Luc Bostaetter. Para la recuperación y reeducación de los pacientes que estuvieron más graves, el Centro de Salud de Bartenheim puso en marcha un protocolo de acompañamiento post-Covid. Gracias a fondos propios y al apoyo financiero de la Agencia Regional de Salud (ARS), 30 pacientes tienen acceso a cuatro sesiones gratuitas con la kinesióloga, la nutricionista y la psicóloga. El médico establece las prioridades para cada paciente. Reconstruir su musculatura Primer objetivo: recuperar músculos, fundamentales para el buen funcionamiento de nuestro cuerpo. "Muchas personas se alegran de haber bajado de peso, pero en realidad bajar 10 o 20 kilos por una hospitalización, es perder músculos y nuestro capital muscular es esencial para vivir”, detalla la nutricionista Delphine Franck. “Es nuestro corazón, son nuestros pulmones, nuestros intestinos, son los músculos que nos permiten estar de pie y andar, e incluso es nuestra lengua. Algunos pacientes de Covid-19 ya no pueden hablar porque el músculo de su lengua está debilitado”. La nutricionista se acuerda en particular de un paciente, “un hombre de 50 años que era muy deportista”. Antes andaba 150 km en bicicleta y corría 10 km cada semana. “Hoy es incapaz de correr 10 metros en su jardín con sus hijos”, dice. Ha bajado 20 kilos muy rápido a causa del coronavirus, y tras ser hospitalizado y en coma”. El médico Luc Bostaetter: "tengo algunos pacientes que estuvieron intubados 3, 4 o 5 semanas. Cuando regresan a su casa, ya logran comer solos pero cuando se despertaron en el hospital se que no podían ni llevar la cuchara a su boca. En casa, son incapaces de caminar solos, se ayudan con un deambulador o con bastones. Y en cuanto a la alimentación, todavía tienen problemas digestivos, dolores de vientre, diarrea de vez en cuando. Son problemas que se van y vuelven a aparecer”. El sedentarismo causa estos problemas. Cuando los pacientes están intubados, no se mueven absolutamente nada y todos los músculos se derriten. “Logran recuperarse a condicion de moverse”, subraya el doctor Bostaetter. Y hay que ayudarlos a hacerlo, porque están muy cansados, muy fatigados, y el primer paso les cuesta mucho. “Es aún más dificil cuando los dos integrantes de una pareja fueron afectados. Los hijos los incentivan a hacer movimientos, pero la ayuda de los médicos y paramédicos es muy importante. Sin su ayuda, la recuperación podría ser muy larga y tememos secuelas". Posibles secuelas pulmonares Recuperar masa muscular es mucho más facil para una persona de 30 años que para una persona de 65 o 70 años. Por ello, las sesiones de kinesiología motora y respiratoria son clave. Pues la Covid-19 también ha destruido parte del tejido pulmonar. "Para evaluar la capacidad respiratoria, pedimos un segundo escáner para observar si hay recuperación del tejido pulmonar. Cuando las oscultamos, estamos bastante satisfechos pero las personas en realidad siguen con dificultades para respirar, y nos preguntamos si no se va a instalar una fibrosis", afirma el médico. Otros coronavirus, el SRAS y el MERS, dieron lugar a fibrosis pulmonares secundarias. Según el médico generalista Luc Bostaetter, es probable que muchos ancianos no recuperen nunca toda la fuerza que tenían antes. Algunos regresan tan débiles a sus casas que terminarán su vida en cama. Otros sobrevivieron a la Covid-19 y al coma, pero tuvieron luego un accidente cerebrovascular. Y si no logran recuperar sus facultades motoras rápido, se sabe que quedarán con discapacidades. Carencias en zinc y la pérdida del olfato Para recuperar músculos, también es necesario adaptar su alimentación. Con sus pacientes, la nutricionista Delphine Franck planifica menús para aumentar las proteinas, el calcio, los omega 3 y algunas vitaminas. Muchos pacientes también tienen carencias en zinc, que explican la pérdida de olfato y gusto, uno de los síntomas de la Covid-19. "Sabemos que la pérdida de olfato y gusto tiene que ver con la pérdida de algunos minerales y en particular del zinc. Por eso es importante hacer una muestra de sangre para ver si hay carencias. El zinc esta en la carne, los huevos, el pescado y los mariscos. Cuando perdemos apetito, abandonamos estos alimentos y perdemos zinc", asevera. La huella psicológica La intensa fatiga que describen quienes han sobrevivido a la Covid-19 también puede tener motivos psicológicos. Para los ex pacientes graves por Covid-19, el haber estado cerca de la muerte, el aislamiento, el haber contagiado a sus familiares en algunos casos, el miedo, dejan huellas psicológicas que también se deben tratar. "Los pacientes que tengo, y que tuvieron Covid-19, hablan de una toma de consciencia”, cuenta la enfermera Sophie Blanchard. “Algunos dicen que tuvieron miedo de morir, de no volver a ver a sus familiares y que se están encaminando hacia otra vida, que buscan otras formas de realizarse”. Otro impacto psicológico es que el miedo se ha instalado. “Ya estamos desconfinados aquí pero muchos de mis ex pacientes graves de Covid-19 dicen que no se sienten preparados todavía para ver a sus familiares o para salir, y se quedan encerrados”. Muchos también tienen pesadillas. “Aunque esten dormidos en los servicios de reanimación, escuchan cosas y su cerebro registra parte de lo que pasa. Luego, al despertar, fragmentos les vuelven como flash. Cuando duermen, sueñan con situaciones que vivieron en reanimación", explica la enfermera. Este estress post-traumático también se puede expresar a través de crisis de angustia, dificultades para dormir, nauseas o vértigos. Un necesario acompañamiento psicológico "Ir al psicológo es lo primero que se puede hacer, pero algunos son reticentes”, propone la psicóloga del centro de salud de Bartenheim, Sarah Maucher. “No aislarse, ver a sus familiares y amigos, por supuesto con la debida distancia física y las medidas de protección. Volver a hacer ejercicio físico. El yoga, la relajación, la meditación la sofrología también ayudan cuando uno está ansioso o estresado. Y finalemente, si realmente no funciona, hay tratamientos con medicinas - antidepresivos y ansiolíticos - pero creo que hay otras cosas que se puede intentar hacer antes". Hasta ahora, la psicóloga solo ha recibido a tres ex pacientes de Covid-19: un hombre que estuvo hospitalizado dos meses, un mujer que se quedó en casa pero tuvo síntomas muy fuertes y otra mujer que contagió a su esposo que murió de la enfermedad. "Muchos de los pacientes son ancianos, tienen alrededor de 70 años, y para ellos no es fácil ir al psicólogo, algunos no quieren”, lamenta Maucher. “Es más facil para ellos ir al kinesiólogo o ver a la nutricionista. Muchas personas de edad todavía piensan que si van al psícólogo significa que están locas. No es así. Los jóvenes ven las cosas de otra manera pero con los ancianos es un poco complicado. Por ello, aunque lo necesiten, algunas personas dudan en venir". El 'después' de la enfermedad apenas empieza para los ex pacientes graves de Covid-19. Para los trabajadores de la salud que los acompañan también. Algunas consecuencias sin duda aún están por descubrir. ¿Los trastornos cognitivos como la pérdida de memoria o las dificultades de lenguaje permanecerán en el tiempo? Los problemas de tiroíde que detectó el doctor Bostaetter en dos de sus pacientes ¿tienen que ver con la Covid-19? "Estamos avanzando paso a paso, aprendiendo", resumen los profesionales del centro de salud de Bartenheim, en Alsacia. “Como lo hicimos con los síntomas, al principio de la epidemia”.

Salud y Bienestar
Salud y bienestar - Inmunidad cruzada y cómo los pacientes asintomáticos también adquieren inmunidad ante la Covid-19

Salud y Bienestar

Play Episode Listen Later Jun 18, 2020 14:36


La inmunidad contra la Covid-19 es esencial para poder salir adelante. Sin tratamientos eficaces ni vacunas listas al día de hoy, otras pistas toman relieve en este combate: la inmunidad cruzada podría ser un arma invisible que ayuda a adquirir una protección contra el temible virus. Y los pacientes asintomáticos que han dado positivo en los tests PCR podrían estar protegidos sin saberlo, gracias a la generación de anticuerpos neutralizantes, según un estudio reciente hecho por el Hospital Universitario de Estrasburgo (CHU de Strasbourg) y el Instituto Pasteur de Francia. Inmunidad, inmunidad, inmunidad, ésa es la cuestión en esta pandemia de la Covid-19. A la fecha no se ha encontrado ningún tratamiento eficaz, y la opción de que el 60 o 70 %  de la población se contagie con el nuevo coronavirus ya no es una solución como algunos pensaban al principio, por el alto riesgo que esto conlleva. Quedan las vacunas en esta búsqueda de la inmunidad. Varias vacunas en efecto están en preparación pero faltan meses para que alguna de ellas esté lista para su uso masivo, y esto en caso de superar con éxito la fase III de los ensayos clínicos en humanos. Lea aquí: ¿Llegará algún día la vacuna para el coronavirus? También se habla de la inmunidad adquirida al contraer la Covid-19, aunque aún no se sabe cuánto tiempo dura dicha inmunidad. Ahora bien, ¿qué sucede con los pacientes asintomáticos o que tuvieron síntomas leves? ¿Adquirieron ellos también la inmunidad? Inmunidad cruzada ¿Y si la esperanza para esta pandemia fuera la llamada inmunidad cruzada, es decir, haber adquirido anticuerpos no por haberse infectado con el nuevo coronavirus, el temible SARS-Cov2,  pero con uno de los cuatro coronavirus comunes en los humanos y que provocan los resfriados comunes? Es lo que algunos expertos creen. Un estudio publicado recientemente en la revista CELL y hecho por La Jolla Institute for Imunology abre esta perspectiva. La clave, los linfocitos T, células capaces de combatir al virus agresor y en particular, los linfocitos helpers y los linfocitos citotóxicos. Este primer estudio podría comprobarse más hasta que comenzara la temporada de catarros producidos por los coronavirus comunes, en la época de invierno. Lea aquí sobre la inmunidad cruzada Y aquí también ¿Qué pasa con los pacientes asintomáticos? Otra cuestión en este vasto campo de la inmunología es la de las personas asintomáticas que resultaron positivas con el test PCR, el test que se introduce en la nariz o en la garganta en busca de material genético del virus y comprobar así la presencia del virus. Estas personas, ¿son inmunes? Al parecer, tienen anticuerpos protectores, según un estudio llevado a cabo por el hospital universitario de Estrasburgo (CHU de Strasbourg) y el Instituto Pasteur en Francia. La profesora Samira Fafi-Kremer, autora principal de este estudio, es directora del Instituto de Virología del CHU de Estrasburgo: “Es un estudio hecho con personal médico sanitario, que presentaron pocos síntomas de la Covid-19 o no muy graves. Seleccionamos a 160 personas, que habían hecho el test PCR y que habían dado positivo al SARS-CoV2. Se les hizo entonces muestras de sangre, por una parte, un test serológico para verificar la presencia de anticuerpos y por otra, un test funcional que se llama test de neutralización, que sólo se hace en laboratorios de investigación, para verificar la presencia de anticuerpos neutralizantes, es decir anticuerpos que impiden la entrada del virus en la célula.” Los resultados demostraron que no sólo las personas habían desarrollado anticuerpos, pero que conforme pasaba más tiempo, la gran mayoría (98%) generó también un tipo de protección muy eficaz, los anticuerpos llamados neutralizantes. Estos anticuerpos “neutralizan” al virus fusionándose con partes de éste. Aquí puede escuchar el programa en su versión más larga:     El estudio también reveló que por lo menos estos anticuerpos neutralizantes estaban presentes hasta los 40 días del inicio de la infección. La siguiente etapa de esta investigación será dar un seguimiento a estas personas para saber cuánto tiempo dura dicha protección. De ahí que la siguiente etapa del estudio es hacer un seguimiento a tres, seis y doce meses después de iniciada la infección para saber saber si la respuesta neutralizante persiste. Una buena noticia entonces saber que incluso las personas asintomáticas generan anticuerpos neutralizantes protectores. Entrevistadas: Africa González, presidenta de la sociedad española de inmunología y catedrática de inmunología de la Universidad de Vigo, España (entrevista preparada y hecha por Aída Palau y Lucile Gimberg), y la profesora Samira Fafi-Kremer, directora del Instituto de Virología del CHU de Estrasburgo.  

Francia hoy
Francia hoy - Francia: la difícil cuarentena en los suburbios pobres

Francia hoy

Play Episode Listen Later Apr 30, 2020 19:57


Quedarse en casa no significa lo mismo para todos en Francia. Desempleo, hambre, hacinamiento... En los barrios populares, el parón económico está multiplicando la miseria endémica. Y la cuarentena y la educación a distancia se hacen en condiciones precarias. Un reportaje de Lucile Gimberg y Pierre Zanutto.   >>> Para escuchar el reportaje haga clic en el símbolo 'play'  La distribución alimentaria aún no ha empezado y centenares de personas ya están haciendo fila en la vereda. La cola, que supera los 200 metros de largo, se extiende hasta la carretera nacional. Estamos en Clichy-sous-Bois, una ciudad pobre en las afueras de París. La ciudad donde, en 2005, la muerte de dos adolescentes, perseguidos por la policía, desencadenó la mayor revuelta social de las barriadas urbanas en Francia. Feys2Feys - es el pseudónimo que escogió - es uno de los últimos en la fila. Delgado, el joven de 22 años tiene audífonos en las orejas, su celular en la mano y una gran bolsa de compras vacía en la otra. Cuenta que vive en la ciudad vecina de Montfermeil, con su madre y sus numerosos hermanos menores: "como todas las familias numerosas, tratamos de salir adelante, aguantamos. Menos mal que hay asociaciones que ayudan con paquetes de alimentos, francamente yo les agradezco todos los días". Francia lleva más de cinco semanas en cuarentena para frenar el avance del coronavirus y los barrios populares son los más golpeados por el cierre económico. "Nos contentamos con lo mínimo" "Mi mamá tuvo que ponerse en desempleo parcial", cuenta FeystoFeys a RFI, "nos contentamos con lo mínimo: cuando llega el día 15 o 20 del mes, nos ajustamos el cinturón... Y bueno, tenemos que buscar ayuda por allí y por allá". El hermano mayor no quiere dramatizar. "Igual no estamos muertos", dice y recuerda la época en la que fue voluntario en una asociación de ayuda a los más vulnerables: "no hay que avergonzarse, sé que viene todo tipo de gente a buscar alimentos, jóvenes, viejos, hay de todo". Antes de la cuarentena, Feys2Feys trabajaba, en el marco del llamado 'servicio cívico', en un programa de ayuda para ancianos aislados y jóvenes que abandonaron la escuela. Ahora, como se deben evitar los contactos entre generaciones, todo se ha paralizado. "No por eso tenemos que darnos por vencidos y abandonarlo todo, al contrario, tenemos que levantar el pecho e ir hacia adelante”, afirma. "Porque esto no se acabó, desgraciadamente, los días pasan y la miseria va aumentando, sobre todo en esta zona de Seine-Saint-Denis". En la fila, hay muchas mujeres, madres solteras, algunos ancianos, y hombres jóvenes también. Algunas de las mujeres levantan una parte de su velo frente a su boca para evitar los contagios. Otros llevan mascarillas. Víctimas de esta crisis Al otro extremo de la cola, en la 'Casa de la Juventud' habilitada por la Municipalidad de Clichy-sous-Bois, encontramos a Mehdi Bigarderne, cofundador de ACLEFEU, un colectivo ciudadano creado después de los disturbios de 2005 y que organiza esta distribución alimentaria junto al centro social Toucouleurs y con el apoyo de la Fundación Abbé Pierre. "Aquí hemos preparado más de 600 paquetes con abarrotes, y afuera vamos a entregar frutas, verduras y productos frescos", indica Mehdi Bigaderne, nacido y criado en Clichy-sous-Bois. Es la quinta vez desde finales de marzo que el colectivo ACLEFEU entrega comida. Entre 200 y 750 personas llegaron en cada oportunidad. "La precariedad y las desigualdades están empeorando", lamenta Bigaderne al micrófono de RFI. "Sabemos que aquí hay muchas desigualdades sociales, fuera de esta crisis, y muchas personas en situaciones precarias, pero ahora están llegando nuevas personas, vienen a buscar alimentos por primera vez porque son víctimas de esta crisis". Con 1 millón 600 mil habitantes, la Seine-Saint-Denis, donde estamos, es el quinto departamento más poblado de Francia y uno de los más pobres. Aquí la población es joven y en su mayoría viene de la inmigración. Dificultades "multiplicadas por diez" Bajo las ordenes del activista Mohamed Mechmache, figura de los suburbios populares en Francia, unos cuarenta voluntarios, habitantes de los alrededores, sacan pimentones, cebollas y papas de sus cajas. "En este momento estamos viviendo todas las dificultades que venimos denunciando desde hace 30 años pero multiplicadas por diez", alerta Mohamed Mechmache, presidente del colectivo ACLEFEU y de la coordinadora nacional de barrios populares "Pas Sans Nous". "A causa de la cuarentena, hay personas que ya no están trabajando, otras fueron despedidas porque tenían contratos de corta duración. Aquí viven muchos trabajadores que están en primera línea: los empleados de la limpieza, las cajeras, los choferes, cuyos sueldos son muy bajos. El virus y la crisis sanitaria es una carga muy pesada en lo cotidiano de todos ellos", explica Mechmache. "Los ñinos ya no van a la escuela donde la comida era muy barata. Como todo el mundo se queda en la casa, hay más gastos de agua, de luz... Algunos viven de las ayudas sociales y esas ya no son suficientes, porque, con la crisis, la canasta familiar se ha encarecido". Frutas y verduras más caras De 53 años, A.B - que prefiere dar solo sus iniciales – vive en Clichy-sous-Bois con su esposa y sus cuatro hijos. Trabaja de costumbre como agente de seguridad en un hospital. Pero como sufre de una enfermedad crónica, su médico lo dio de baja mientras dure la epidemia de Covid-19. "Tengo derecho a recibir indemnizaciones por parte de la seguridad social pero están tardando", explica. "Y en los supermercados, los precios de las frutas y verduras han aumentado. Entonces, como tengo menos ingresos, es más difícil. Es algo que nos tomó desprevenidos, a la humanidad entera". Además, están prohibidas las ferias donde muchas familias se abastecían porque era más barato. Para enfrentar la crisis social y económica que acompaña la emergencia sanitaria, el gobierno francés anunció ayudas para las familias con menos ingresos. Pero recién llegarán a mediados de mayo. Y no beneficiarán por ejemplo ni a Mohamed ni a Ruth, dos indocumentados africanos que trabajaban sin contrato y que se quedaron sin ingresos a causa de la cuarentena. "Trabajaba en la construcción. Ahora ya no hay trabajo, es muy duro, no podemos hacer nada", cuenta Mohamed. Ruth hacía trenzas y buscaba clientes para las peluquerías del mercado. "Cada vez ganaba 10 o 20 euros... Ahora ya no puedo trabajar, no me pagan, entonces no tengo nada, y la comida que tenía en casa ya se terminó. Es muy duro la cuarentena y le rezo a Dios para que se acabe pronto", afirma. Sobrepoblación en departamentos a veces insalubres Las desigualdades que viven los barrios populares, de forma exacerbada a causa de esta crisis, se expresan también en el acceso a la educación. Desde el 16 de marzo, escuelas y colegios están cerrados en Francia y los alumnos deben estudiar a distancia con sus profesores gracias a internet. Pero en la casa de muchos de los niños de los barrios populares, las condiciones para hacerlo son muy precarias. Etienne Sauvage es profesor tutor en un colegio de los barrios pobres de Marsella, una ciudad al sur del país. Cada día, llama por teléfono a sus alumnos para incentivarlos a hacer las tareas escolares que envían los profesores. "En un apartamento de digamos 50 metros cuadrados, se pueden juntar 7, 8 o 9 personas, entonces no tienen  una habitación por hijo, por alumno, donde los niños puedan trabajar tranquilos y eso explica también que les cueste más trabajar que a otros alumnos en Francia", explica el también profesor de deportes. Algunos de sus alumnos no tienen wifi o la señal internet es muy mala en las alturas de Marsella. Y sus padres, en su mayoría de origen extranjero, no los pueden ayudar. "Sólo una minoría de los padres maneja bien el idioma francés, entonces no es que no estén muy atentos a la educación de sus hijos sino que no pueden ayudarlos para los deberes", subraya Sauvage. "Esto acelera las desigualdades. En esas condiciones, se puede agravar la formación de estos alumnos que ya tienen muchas dificultades. No todos, pero algunos van a acumular retrasos en las bases en todas las asignaturas", advierte el profesor tutor. "Estado depresivo" Adrienne Daudet es profesora de matemáticas en el mismo colegio de la zona norte de Marsella. Durante las vacaciones de abril, uno de sus alumnos le pidió que siguiera llamándole cada día para sus tareas. "En muchas de las familias con las que trabajo, ya no puedo llamar durante la mañana porque todo el mundo está durmiendo, adultos y adolescentes", cuenta a RFI. "Este alumno en particular tiene 12 años y cuando lo llamo a las dos de la tarde, ninguno de los adultos está despierto. Es muy difícil para él. Está muy solo." Según Daudet, "las personas están desorientadas, han perdido el ritmo, y deben estar en un estado depresivo... No están bien ni los niños ni los padres". "Además, todas las familias que contacto a diario, de verdad pensaron que la cuarentena solo iba a durar quince días", destaca la docente. El riesgo de contaminar a los abuelos En Francia, los alumnos podrán volver a clase progresivamente a partir del 11 de mayo. Algo necesario, opina la profesora de matemáticas, para "volver a darles un marco, un ritmo de vida" y que el acceso a la educación sea más equitativo. Su colega Etienne Sauvage se preocupa por su parte del impacto sanitario que podría tener este regreso a clase. "Sabemos que muchos alumnos viven con gente que es muy vulnerable desde el punto de vista de la salud", explica Sauvage. "En esos barrios a veces las diferentes generaciones viven juntas, y más allá de los abuelos, también hay muchas personas más jóvenes que tienen problemas de obesidad, cardiovasculares y de diabetes... Si reunimos a tantas personas en el colegio, nos preocupa bastante que luego lleven la enfermedad a casa y que esto pueda acentuar la mortalidad". Desiertos sanitarios y población vulnerable La sobrepoblación en departamentos demasiado pequeños, y en algunos casos insalubres, vuelve muy difícil el estudiar y quedarse en casa. También ha sido uno de los factores que explican por qué los barrios populares están pagando la cuota más alta en materia sanitaria en esta epidemia. El departamento de Seine-Saint-Denis por ejemplo, cerca de París, enfrenta una sobremortalidad excepcional debido a la Covid-19: según estadisticas oficiales del INSEE, entre marzo de 2019 y marzo de 2020, el número de muertos aumentó en un 47%. "En Francia, no solo hay desiertos médicos en el campo sino también existen en nuestras ciudades populares donde hay menos médicos y menos camas de hospital por habitante", subraya Sylvine Thomassin, alcaldesa socialista de Bondy, una ciudad de la zona. "Por ejemplo en Seine-Saint-Denis tenemos tres veces menos camas de reanimación por habitante que en París. Tenemos más enfermedades crónicas, más diabetes, más obesidad, más hipertension arterial... y menos médicos. Entonces es frecuente que la gente no vaya a ver al médico aquí."   De vuelta en las calles de Clichy-sous-Bois, encontramos a Amina Sali, de 68 años, diabética. Relata su temor a enfermerarse y la dificultad del encierro lejos de sus diez hijos y numerosos nietos. "Llevo dos meses sin salir de mi casa. El médico me dijo que fuera a caminar pero la ciudad está vacia, tengo miedo. Me paso el día mirando tele", cuenta a RFI. Ahora salió con su hija porque entregaban verduras y "para tomar un poco el aire", pero le duelen la cabeza y las rodillas. "A veces lloro y a veces me digo que es mejor para mí y para los otros que me quede encerrada. Así no contagio ni a mis hijos ni a mis vecinos". Mientras Amina y su hija Monia se alejan con el carrito de compras lleno gracias al colectivo ACLEFEU, el alcalde local, que apoyó logisticamente estas distribuciones alimentarias, el socialista Olivier Klein, ya está pensando en lo que será la segunda emergencia, después del hambre: la imposibilidad de pagar el alquiler. Suspender las expulsiones "Tenemos que actuar, quizás suspender los arriendos en las viviendas sociales o, al menos, no añadir más angustia a la angustia, y decretar una tregua de un año en las expulsiones", afirma el edil. "Así los servicios sociales tendrán el tiempo de estudiar la situación social de estas familias. Porque sería inaceptable que, después de esta crisis, personas se encuentren además en la calle porque no lograron pagar su alquiler." La violencia de la crisis social y sanitaria que están viviendo los barrios populares en este momento es un efecto estructural de su abandono por parte de los poderes públicos. Por ello, políticos locales y actores de terreno reclaman inversiones masivas por parte del Estado y de las empresas, para atacar las causas profundas de la miseria, como por ejemplo el desempleo endémico. "La gente que vive aquí pide una sola cosa : que dejen de tratarlos como una excepción", enfatiza el activista Mohamed Mechmache. "Quieren tener los mismos derechos que todos los franceses, quieren servicios públicos decentes : acceso a la salud, escuelas para sus niños, viviendas decentes, y un acceso a la cultura y al entretenimiento." Los servicios públicos deben volver masivamente a nuestros barrios, aboga el cofundador del colectivo ACLEFEU, "quizas necesitemos un verdadero Plan Marshall, lo repiten siempre". "Nosotros decimos: las palabras son para seducir y los actos para convencer. Hemos escuchado las palabras, ahora queremos actos".

Accents du monde
Accents du monde - Coronavirus : la situation en Amérique latine

Accents du monde

Play Episode Listen Later Mar 13, 2020 19:30


L’épidémie de coronavirus ne cesse de s'étendre dans le monde. L’Europe à son tour est touchée et les Amériques s'inquiètent désormais. Les pays latino-américains ont d'ores et déjà pris une série de mesures pour tenter de freiner l'avancée du Covid-19 sur leurs territoires. Pour en parler, Lucile Gimberg de la rédaction en espagnol. Avec :- Lucia Muzell de la rédaction brésilienne : la dernière provocation du président Bolsonaro qui appelle tout simplement à manifester contre le Congrès. - Lucile Gimberg de la rédaction en espagnol : la décision de la Cour suprême américaine de maintenir le programme « Restez au Mexique ». - Pisey Mam de la rédaction cambodgienne : l'économie est prise dans de sérieuses turbulences en ce moment ► À lire aussi : À la Une : les Amériques réagissent à la propagation du Covid-19

Francia hoy
Francia hoy - Francia: se multiplican las denuncias por violencia policial

Francia hoy

Play Episode Listen Later Jan 21, 2020 16:05


Un muerto, decenas de mutilados y más de 2.500 heridos. Tras más de un año negando lo que numerosos videos mostraban y lo que manifestantes, ONG, colectivos de abogados, periodistas y políticos de oposición venían denunciando, el gobierno francés reconoció, este mes de enero, "comportamientos inacceptables" por parte de las fuerzas del orden contra los manifestantes, ya sean 'chalecos amarillos' o críticos de su reforma de las pensiones. >>> Un programa de Lucile Gimberg. Realización por Pierre Zanutto. Selección musical por Fabien Hily. Desde finales de 2018, el gobierno francés se enfrenta a una fuerte protesta social. Decenas de miles de personas han salido a las calles con el movimiento de los 'chalecos amarillos' y, más recientemente, en contra de su reforma del sistema de las pensiones. Y desde hace más de un año, una infinidad de videos han inundado las redes sociales. Muestran a agentes de la policía golpeando a manifestantes en el piso, manifestantes con heridas graves en las manos, los pies, la cara... En total, el periodista independiente y especialista de la violencia policial, David Dusfresne, ha registrado más de 2.500 manifestantes heridos, más de 300 heridas en la cabeza, 25 personas que quedaron tuertas y cinco que perdieron una mano. Yann, de 41 años, es uno de estos heridos. El 19 de enero de 2019, al salir de su trabajo de mesero, se unió a la manifestación nocturna de los 'chalecos amarillos' en las calles de Toulouse, en el sur de Francia. Por el futuro de sus hijos, las pensiones, para protestar contra la vida cada vez más cara y contra los impuestos, explica. "A mí me golpearon con bastón policial, me sacaron once dientes y me dejaron con fractura de la mandíbula superior y fractura de costillas. Fue muy duro, nos golpearon duro. Había 15 heridos más. Yo me desmayé después de recibir un golpe directo en la boca. Cuando me desperté unos cinco minutos después, ya no había nadie. Los policías se habían ido. Nos habían dejado heridos en el piso, solitos, sin ayudar ni detener a nadie", contó Yann a Radio Francia Internacional. Un médico le dio una licencia de 15 días por las heridas que le produjo esta golpiza. Sin dientes o casi, el cuadragenario perdió su trabajo en un restaurante. Y el seguro no le quiso pagar los gastos en salud porque había participado en una manifestación no autorizada. En el caso de muchos 'chalecos amarillos' heridos, las compañías de seguro argumentan que no cubren los "siniestros en contexto de movimientos populares y disturbios". "Tengo mucha rabia", dijo Yann a RFI. "Estoy triste también porque mi vida ya nunca volverá a ser igual, solo porque salí a la calle para decir que no tenía suficiente para comer... ¡Y ahora mi situación es peor!", afirmó. "Antes a mí me gustaba la policía, tengo familiares que son militares y agentes aduaneros", añadió, "pero ahora cuando veo a un policía, tengo miedo porque ahora sé que esto le puede pasar a cualquiera". "Mi mano estaba hecha trizas" Para Antoine Boudinet, 26 años, la herida fue todavía más grave. En una manifestación de los 'chalecos amarillos' en Bordeaux, al suroeste de Francia, su mano fue destruida por una granada ensordecedora, la GLI F4, que contiene una carga explosiva. "En ese momento, ya era de noche", contó a Radio Francia Internacional. "El ambiente había cambiado muchísimo con respecto a la manifestación de la tarde. Parecía una escena de guerra, con barricadas de fuego entre los manifestantes y los policías. Dejé a mi hermano y mis amigos y me fui solo hacia adelante para ver qué estaba pasando y avisarles después. Fue justo en ese momento. Duró un segundo apenas. Cuando adelanté a los manifestantes, vi que un objeto estaba rodando hacia mí. Largo, cilíndrico. Pensé que era una granada lacrimógena, es decir algo que no explotaba. Como no quería que me llegara todo el gas a la cara, me incliné para tomarla y apartarla de mí. Y cuando la tenía a la altura de mi rodilla, mi mano explotó. Sentí un impacto muy fuerte en mi mano, pero no miré. Me fui corriendo hacia los manifestantes y cuando llegué, los vi alejarse de mí con horror. Entonces miré mi mano... y vi la herida... o sea, ya ni era una herida... Mi mano estaba hecha trizas. Y me puse a gritar." Era el principio del movimiento de los 'chalecos', recuerda Antoine. "Yo, mi hermano y nuestros dos amigos no sabíamos que la policía utiliza estas granadas GLI F4 con explosivos... Tampoco sabíamos lo peligroso que son los Lanzadores de Balas de Goma, que te pueden dejar tuerto. No éramos conscientes de esto. En aquel momento, nadie hablaba de eso, nadie sabía. La gente descubrió las granadas GLI F4 en diciembre de 2018 y enero de 2019, con los chalecos amarillos», subrayó. Con varias decenas de 'chalecos amarillos' heridos, Yann y Antoine han formado el colectivo "Mutilados por el ejemplo" para alertar sobre la violencia policial, reclamar la prohibición de dichas armas y pedir un cambio en la doctrina de mantenimiento del orden público. Lanzadores de balas de goma y granadas explosivas en la mira Hoy, estas armas llamadas "sub-letales", como las granadas explosivas y los lanzadores de balas de goma (LBD por sus siglas en francés), están en el corazón de una polémica. El gobierno ha dejado de comprar granadas GLI F4, pero las sigue utilizando hasta que se agote su stock. Inglaterra, la mayoría de las regiones de Alemania y Cataluña, por ejemplo, han prohibido el uso de los lanzadores de balas de goma, por considerarlos demasiado peligrosos. "La violencia policial es un tema tan viejo como la sociología de la policía, es un vicio de la policía", analiza el sociólogo Sebastian Roché, investigador en el CNRS y autor del libro "La policía en democracia". "El tema se reactivó en Francia porque las manifestaciones, a partir del 2016 contra la reforma laboral y luego de los 'chalecos amarillos' contra la precariedad social, llevaron al gobierno a recurrir masivamente a las fuerzas del orden. El gobierno, para responder a las protestas, movilizó a más policías y por más tiempo, como nunca lo había hecho desde hace varias décadas. Esta movilización policial y el uso de estas armas menos letales causaron decenas de mutilaciones y un muerto. Ningún otro país de la Unión Europea ha dejado esa cantidad de mutilados en unos meses. La mala gestión de esta crisis social dio lugar a esta violencia policial que hoy se ha convertido, después de un año, en un tema central del debate político." Los habitantes de los suburbios pobres y con importante inmigración ya conocen esta violencia policial desde hace años. E incluso se ha plasmado en varias películas... La última, candidata al Oscar, la de Ladj Ly, 'Los Miserables', relata el abuso de un policía que le dispara a un niño con un lanzador de balas de goma... Ahora, quedó patente que estos abusos policiales pueden alcanzar a todos los sectores de la sociedad. Condena internacional A nivel nacional, organismos de defensa de los derechos humanos, colectivos de abogados, periodistas y políticos de oposición han denunciado estos abusos ahora filmados en tiempo real por los smartphones. Y a nivel internacional, Francia ha recibido críticas de instituciones como la ONU y el Consejo de Europa. Y es que al balance de los heridos y mutilados, hay que agregarle tres muertos vinculados a operaciones de la policía desde finales de 2018: una anciana en Marsella, que murió en el hospital tras recibir una granada lacrimógena en su balcón; un joven en Nantes, en el marco de una intervención policial violenta durante la Fiesta de la Música; y a principios de enero, un padre de familia que murió tras ser asfixiado en el suelo durante un control policial cerca de la Torre Eiffel en París. Frente a la conmoción nacional, y tras meses negando el concepto mismo de "violencia policial", el ejecutivo finalmente cambió de tono. En su mensaje de año nuevo, el ministro del Interior llamó a los policías a la "ejemplaridad". Y pocos días después, el presidente Emmanuel Macron pidió al ministro del Interior proponer acciones para mejorar la ética y el control de las fuerzas del orden. "Espero de nuestros policías y gendarmes la mayor deontología", declaró a la prensa el mandatario francés que reconoció que "se han denunciado comportamientos que son inaceptables". "No hablo de la mayoría ni quiero generalizar, pero tampoco quiero que estos actos dañen la credibilidad y la dignidad de nuestras fuerzas de seguridad interior", agregó. Se trata de una inflexión clara en el discurso del gobierno. "Lo que causó este cambio es el costo político, el cual se volvió demasiado importante, en particular al acercarse las elecciones municipales", analiza el sociólogo y especialista de la policía, Sebastian Roché. "Antes de estos comicios, el presidente quiere que su partido tenga posibilidades de ganarlos entonces su postura política anterior, que consistía en decir que no hay problema, ya no le parece posible". ¿Oportunismo electoral o toma de conciencia? Del lado de los sindicatos de policías, la bronca es palpable. Se sienten abandonados. En la prensa, sus portavoces recuerdan que las fuerzas del orden le permitieron al gobierno mantenerse en el poder a pesar del descontento social. Y, sobre todo, subrayan que los agentes están exhaustos y que muchos también resultaron heridos en las protestas. Algunas organizaciones de policías reconocen la posibilidad de comportamientos inapropiados por parte de algunos agentes, pero consideran que el gobierno es responsable. Para el sociólogo Sebastian Roché, no se trata de algunas ovejas negras sino de un problema sistémico porque el control de los policías no es independiente. "En Francia no se controla bastante a la policía y los sindicatos de policía rechazan cualquier progreso en la materia. Hoy, el ministro del Interior ejerce el control jerárquico. Pero no lo ha hecho bien porque no se aseguró de que todos los agentes llevaran su número de identificación, no recordó las reglas de uso de las armas sub-letales sino después de un año, cuando ya había decenas de heridos graves. Por otra parte, cuando hay una denuncia contra un agente, quien investiga es una inspección interna de la policía, que responde al ministro y al presidente... entonces no es independiente. Y finalmente el control que ejerce la prensa ha sido parcialmente obstaculizado porque, por ejemplo, se ha detenido a periodistas". En diciembre pasado, la justicia pronunció las dos primeras condenas contra policías por actos violentos contra 'chalecos amarillos', a dos y cuatro meses de cárcel respectivamente, por lanzar un adoquín y dar una bofetada. Pero muy a menudo, los casos son archivados porque la policía de los policías no identifica a los responsables. Protestar, a pesar de todo Así fue para Antoine. No se logró identificar al policía que lanzó la granada que le arrancó la mano. Demandó entonces al propio ministro del Interior y al Estado. Hoy, el estudiante tiene una prótesis que le ayuda a vivir, pero todo se ha vuelto más difícil. Y cada vez que este militante de izquierda, que aparece en la lista del Nuevo Partido Anticapitalista (NPA) para las elecciones municipales de marzo en Bordeaux, vuelve a manifestar en las calles, tiene el miedo en las tripas. "Me da mucho susto sabiendo lo que puede pasar, pero era impensable para mí quedarme en mi casa con miedo", explicó a RFI. "Entonces hoy sigo yendo a manifestaciones, declaradas o no. Cada vez tengo miedo, honestamente. Pero no me va a impedir ir marchar. Manifestar es un derecho fundamental en Francia. Mientras haya injusticia social saldré a las calles para gritar que no estoy de acuerdo". Varios cientos de investigaciones están abiertas y el ministro del interior ha prometido un nuevo esquema nacional para mantener el orden público. ¿Irá la desescalada más alla de las palabras?

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Francia hoy - El 'flygskam', abandonar el avión por el bien del planeta

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Play Episode Listen Later Dec 4, 2019 19:42


Nacido en Suecia, el movimiento ciudadano del "flygskam", literalmente la "vergüenza de tomar el avión", está ganando adeptos en Francia. El objetivo de quienes deciden abandonar el transporte aéreo es reducir sus emissiones de gases con efecto invernadero y, por lo tanto, su impacto negativo en el planeta. Un reportaje de Lucile Gimberg. Realización por Pierre Zanutto. Selección musical por Paula Estañol. Son cerca de las siete de la noche, un jueves de otoño. En Gare de Lyon, la estación de París para los trenes hacia el sur, pasajeros del mundo entero apuran el paso hacia el tren número 221. Es un tren nocturno. 14 horas de viaje hasta Venecia, en Italia. Melina y Elise, dos treintañeras, van juntas a la Bienal de arte de Venecia. "Por un lado queríamos probar el viaje de noche y llegar al centro de Venecia de madrugada, explica Elise. Y, por otro lado, somos conscientes de los temas ambientales. Somos colegas y tenemos que viajar en avión a menudo por el trabajo. ¡Así que esta opción era a la vez simpática y responsable!" Como Elise y sus amigas, cada vez más europeos están intentando tomar menos el avión, el transporte más contaminante para el planeta. En Suecia, país pionero de este movimiento ciudadano de boicot del transporte aéreo, crearon un nombre para este fenómeno: el "flygskam". Literalmente "La vergüenza de volar". Cada vez más franceses se están sumando a este movimiento y abandonan el avión en favor del tren para reducir su huella de carbono. Es el caso de Vincent, realizador audiovisual de 36 años. "Leo mucho sobre el cambio climático y las informaciones que leo me aterrorizan", justifica. "Los primeros que deben hacer algo son los políticos por eso es primordial movilizarse políticamente, manifestar, para presionarlos para que actúen. Pero cada uno, como ciudadano, también puede hacer algo. Todos tenemos que cambiar nuestra forma de vivir." "Nuestra forma de vivir es loca" "En mi caso, ya que viajo mucho, era evidente que el cambio debía ser en los viajes. Para otros, puede ser otro tipo de cambio", destaca Vincent. Este parisino concede que el avión barato ha permitido y permite a muchas personas que nunca lo habían tomado, viajar y descubrir, pero considera que es "por lo bueno y por lo malo". Por eso, para él, este movimiento de boicot del avión debe venir "de las personas que han viajado mucho y que viajan mucho". Desde el año pasado, Vincent ha ido en tren a Italia, Escocia e incluso Suecia. Cada vez, un recorrido de más de 1.000 kilómetros y más de 10 horas de viaje. Su último viaje fue hasta Varberg, en Suecia. Tomó cuatro trenes distintos - uno de ellos se sube en un barco, atravesó Francia, Alemania y parte de Dinamarca. En total un viaje de un día y medio. Vincent tuvo suerte: no se atrasó ningún tren, pudo tomar todas las conexiones como previsto. También resalta que tiene los recursos para desplazarse así. Hay que decirlo: este viaje en tren a Suecia le costó el doble del precio del pasaje de avión. Entonces, ¿para qué tantos esfuerzos? "El primer efecto es una sensación de alivio, te saca un poco de esta vergüenza de volar. Segundo, siento que por fin estoy haciendo algo concreto para el planeta, y para mi hija, por ejemplo, porque no quiero que ella viva en un mundo infernal e inhabitable. Y tercero, te vuelve a enseñar a tomar el tiempo", cuenta. "Hay muchas cosas que puedes hacer cuando estás todo un día en un tren: puedes leer, mirar una película, escuchar un podcast... Es agradable. Puedes levantarte y caminar, mirar por la ventana, trabajar. Hablas con la gente, conoces a nuevas personas. Viajar toma tiempo. Siempre sentí que el avión no era natural. Tomar un avión no es viajar, es teletransportarse. En avión se pierde la poesía del viaje. A mí, me encanta leer a Joseph Kessel y a todos los escritores viajeros... ¡Me hace soñar! Y quizás también buscamos volver a eso." El renacer de los trenes de noche Más ecológico, el tren se beneficia del movimiento del "flygskam" y de la campaña de la joven activista sueca Greta Thunberg, que viajó en velero para asistir a la cumbre de la ONU en Nueva York. La compañía francesa de ferrocarriles, la SNCF, alcanzó un récord de pasajeros durante el verano de 2019... Según su ex-presidente, es un efecto del "flygskam". Y los trenes nocturnos, que casi habían desaparecido en Europa, parecen renacer de sus cenizas. Es, en todo caso, la apuesta de la compañía austriaca OBB que ha abierto 26 líneas de trenes de noche desde Viena. En Europa, grupos de ciudadanos se movilizan en favor del renacer de los trenes nocturnos, apoyados por algunos eurodiputados. Pero hasta el momento el sistema fiscal favorece mucho más al avión que al tren, lamenta Hélène. Esta periodista francesa independiente vive en Budapest, Hungría, y vuelve varias veces al año a París. Desde hace unos meses, lo hace en tren, para contaminar menos. Pero "falta transparencia y coordinación entre las compañías ferroviarias europeas", confiesa. Hélène y Vincent coinciden en que el precio de los vuelos baratos "no es justo porque no refleja el costo ambiental". El sector aéreo, preocupado Lo cierto es que el propio sector aéreo admite estar "preocupado" por el flygskam. Lo dijo hace unos meses el presidente de la Asociación Internacional del transporte aéreo, Alexandre de Juniac. En Suecia, se cita a este movimiento ciudadano como uno de los factores que podrían explicar la reducción, por primera vez en diez años, del tráfico aéreo nacional durante el primer semestre de 2019. La Unión de los Bancos Suizos (UBS) realizó una encuesta, con 6.000 personas en Estados Unidos, Alemania, Francia y Reino Unido, que concluye que uno de cada cinco personas manifestó haber reducido sus vuelos durante el primer semestre de 2019. "No podemos imputarlo directamente al flygskam pero la campaña va más allá de Suecia, está en toda Europa", considera Alejandro González, coordinador del programa Movilidad y turismo en la ONG ambientalista ECO-UNION en España. "Desde un punto de vista climático, tiene mucho sentido abandonar el avión", subraya González. Explica que un viaje doméstico en avión consume 29 veces más que un viaje en tren de alta velocidad. "Otro ejemplo: un vuelo entre Londres y Nueva York representa una factura de 0,67 toneladas de CO2, lo que es lo mismo que un 11% de las emisiones de un ciudadano normal en Europa o las emisiones totales de ciudadano en Ghana", subraya. Las compensaciones, una cortina de humo Frente a las crecientes exigencias ambientales de la población, las compañías aéreas anuncian medidas. Air France, por ejemplo, prometió compensar el 100% de las emisiones de sus vuelos nacionales a partir de 2020. La empresa de vuelos de bajo costo Easyjet afirmó por su parte ser la primera compañía aérea en neutralizar un 100% de las emisiones de sus vuelos. Una cortina de humo, según el ambientalista Alejandro González. "La contribución de estas compañías están incrementándose exponencialmente porque se proyecta que se van a doblar el número de aviones de aquí a 2037, por lo tanto, cualquier medida de eficiencia energética en los combustibles no va a tener un impacto positivo", afirma. No todos participamos en esta contaminación causada por el transporte aéreo. Según las fuentes, entre un 5 y un 10 % de la población mundial usa el avión cada año. Y quienes lo hacen de manera más intensa son las personas que realizan viajes de negocios y los más ricos. Los viajes profesionales, en la mira Conscientes de esta responsabilidad, algunas empresas y asociaciones han empezado a modificar sus hábitos. Es el caso de Street for Fit, una organización sin fines de lucro que propone sesiones de deporte en empresa, con deportistas de alto nivel. "En una semana, viajamos unas 15 veces a distintos lugares en Francia. Antes solíamos tomar el avión y ahora un 65% de nuestros viajes los hacemos en tren", destaca Jaafar Elalamy, uno de los fundadores. "La única dificultad ha sido que necesitamos organizarnos mejor, pero eso es mucho más positivo, la gente siente que tiene un real impacto sobre la vida, sobre el medioambiente y sobre la gente", se alegra.Tarik Zahzah, es el director de desarrollo internacional de otra empresa instalada en París, la plataforma digital Visable. Desde mediados de 2019, han adoptado una serie de reglas para reducir los vuelos. "Hemos invertido bastante en material para desarrollar la videoconferencia", subraya. La empresa redujo su flota de autos e impuso reglas más estrictas para validar los viajes en avión de sus empleados. "Durante el primer semestre de 2019, hicimos 382 viajes en avión en el grupo. Con la política que pusimos en marcha desde julio, deberíamos terminar el segundo semestre con 236 vuelos", se felicita Julien Poilleux, director general de Visable. "Pasamos entonces de 118 toneladas de carbono emitido en el primer semestre a 72 toneladas durante el segundo. Corresponde a una reducción de un 39% y eso lo ha calculado un organismo exterior a la empresa", precisa. "Esto ya es una estrategia dominante", opina Zahzah. "Antes si le proponías una cita video a un cliente o a un colaborador, te decía que no, que era importante verse, ahora ya no, para todos es una ganancia de tiempo y todo el mundo está feliz de cambiar sus hábitos por el planeta", analiza. Próxima etapa para esta empresa digital: progresar en la forma de almacenar sus datos ya que los centros de datos también son importantes emisores de gases con efecto invernadero.