Podcasts about au mexique

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Entendez-vous l'éco ?
Au Mexique : une baisse historique de la pauvreté en demi-teinte

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 5:58


durée : 00:05:58 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Comment le Mexique a réussi à inverser la tendance, et à réduire la pauvreté ? En augmentant le SMIC et en créant de nouvelles protections sociales. Des changements qui ne profitent pas de la même façon à tous les Mexicains, la moitié d'entre eux travaillant dans l'économie informelle.

Journal d'Haïti et des Amériques
Être journaliste au Honduras : vivre sous la menace constante

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 30:00


Le Honduras est le pays d'Amérique centrale le plus dangereux pour la profession de journaliste. Les menaces sont multiples : elles peuvent venir des gangs ou de l'oligarchie hondurienne. Reportage d'Alice Campaignolle dans une radio communautaire, Radio Progreso. À Radio Progreso, connue et respectée dans tout le pays, les journalistes doivent travailler derrière une vitre blindée pour se protéger des gangs. Menaces de mort, extorsions et intimidations sont devenues monnaie courante, notamment pour les radios communautaires en zones rurales, encore plus vulnérables. Ces médias de proximité donnent la parole aux populations qui subissent violences, violations de droits ou pressions liées à l'exploitation des ressources, ce qui les expose directement aux représailles du crime organisé ou d'intérêts économiques puissants. Depuis 2001, une centaine de journalistes ont été assassinés au Honduras, la plupart des crimes restant impunis. Malgré l'espoir suscité par l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2022, aucune réforme concrète n'a encore vu le jour pour protéger les journalistes ou garantir l'accès des radios communautaires à plus de fréquences FM. Les grands groupes médiatiques, fortement concentrés, continuent de bloquer toute démocratisation du paysage audiovisuel. Haïti : pas de Premier ministre prévu par le projet de Constitution Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous revenons sur la version finale de la proposition de Constitution. Comme l'écrit le Nouvelliste, le Comité de pilotage de la conférence nationale propose « un pouvoir exécutif avec un président de la République, un vice-président élu et des ministres. Le Premier ministre est écarté du système politique haïtien ». Le texte prévoit aussi un découpage territorial en dix départements autonomes l'un de l'autre et qui ne sont pas sous la tutelle du pouvoir central. Fini la section communale, « la commune deviendra la plus petite entité territoriale administrative de la République dirigée par un seul maire ». Les départements seront dirigés par un gouverneur et envoient chacun deux sénateurs au Parlement. Au moins un député sera élu dans chaque circonscription, selon Le Nouvelliste. Washington et Mexico renforcent leur coopération sécuritaire Au Mexique, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a rencontré la présidente Claudia Sheinbaum. Sujet central des discussions : la lutte commune contre les cartels de narcotrafiquants. Une visite qui intervient quelques jours seulement après la destruction, par la marine américaine, d'un bateau suspecté de transporter de la drogue dans les Caraïbes. La presse mexicaine salue la fermeté de la présidente Claudia Sheinbaum, qui a tenu bon face aux menaces de Donald Trump. Le quotidien Milenio rappelle que le président américain n'a jamais caché son intention d'« utiliser ses forces armées pour traquer les criminels jusque sur le territoire mexicain ». Claudia Sheinbaum, elle, a réaffirmé sans détour qu'elle n'était pas prête à céder la souveraineté du Mexique, ni à subordonner son administration aux ordres de la Maison Blanche. À lire aussiVisite de Marco Rubio au Mexique pour parler «sécurité» avec la présidente Claudia Sheinbaum Lors de la visite de Marco Rubio, la cheffe de l'État a une nouvelle fois résisté à la pression, sans pour autant abîmer la relation avec le grand voisin du nord. Milenio précise que le nouveau programme de sécurité frontalière annoncé repose sur un principe clé : maximiser la collaboration entre les deux pays, mais sans aucune subordination. Pour El Universal, l'accord conclu avec Washington est à la fois une opportunité et un risque. Opportunité, parce qu'il apporte ressources, renseignements et coopération indispensables pour lutter contre les organisations criminelles transnationales. Mais risque, aussi, car il oblige le Mexique à avancer avec prudence pour que sa souveraineté et son intégrité territoriale ne s'effacent pas face à l'asymétrie de pouvoir avec les États-Unis. Le journal souligne que les principes de réciprocité et de responsabilité partagée devront être concrets : « Réduire le trafic d'armes venant du nord sera aussi prioritaire que de freiner le flux de drogues vers le territoire américain ». Journal de la 1ère En Martinique, le calme est revenu dans les rues après plusieurs nuits de tensions.

Le Réveil Chérie
Incroyable solidartié pour Isela au Mexique ! - L'incroyable histoire d'Alex

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 2:17


Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !

L'incroyable histoire d'Alex
Incroyable solidartié pour Isela au Mexique !

L'incroyable histoire d'Alex

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 2:17


Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !

Journal d'Haïti et des Amériques
Attentats en Colombie: le président déclare trois groupes rebelles comme «terroristes»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 30:00


Deux attaques ont été menées ce jeudi contre un hélicoptère militaire, près de Medellin, et une base de l'armée de l'Air à Cali, tuant 18 personnes et blessant des dizaines. Elles sont attribuées à des groupes dissidents des FARC, considérés maintenant comme « entités terroristes ».  Il est près de 15h, et c'est la panique dans cette rue de Cali. Dans cette vidéo, publiée par le journal El Espectador, on peut voir le camion utilisé pour l'attentat, éventré devant un centre commercial et proche de la base de l'armée de l'air. Six civils ont été tués dans cette explosion et une soixantaine de blessés, et ce bilan aurait pu être encore plus élevé, rapporte El Pais de Cali, car selon la ministre de la Défense, un deuxième camion chargé d'explosifs n'a pas réussi à exploser. Deux suspects ont été arrêtés et les autorités accusent des groupes narcotrafiquants, dissidents de la rébellion FARC d'en être responsables. Le président Gustavo Petro a condamné ce « massacre », et tout de suite déclaré trois de ces groupes comme « entités terroristes » : ils s'appellent Mordisco, la Segunda Marquetalia et El Clan del Golfo. Ceci est censé faciliter la coopération internationale pour les combattre, mais dans les faits, cela ne changera pas grand-chose dans ce domaine, tempère El Tiempo, car « les États-Unis les ont déjà placés sur une liste noire ». Par contre, cela réduira les chances d'accord de paix avec eux, prévient une juriste dans le journal, et risque d'accroitre la violence : « si vous accentuez les opérations militaires contre eux, ils augmenteront ce genre d'attaques, dont les premières cibles sont les civils », alerte cette spécialiste. Pour Lina Penagos, chercheuse franco-colombienne en science politique à l'université Paris-Est Créteil, interrogée sur notre antenne, « il est important que le gouvernement colombien reconnaisse que ces groupes sont avant tout criminels », et que le problème tient au fait que, jusqu'à présent, le président Gustavo Petro a essayé de négocier avec eux, par exemple par des discussions menées au Qatar avec le Clan del Golfo. Or, ces groupes ne sont plus des entités politiques, mais « mènent des activités criminelles très larges, autour du narcotrafic mais aussi des mines ou des armes ». Vous pouvez écouter son entretien complet dans cette tranche (11e minute).  Dossier sur les cartels mexicains dans le monde, par Noémie Lehouelleur Ces cartels, comme celui de Sinaloa ou de Jalisco Nueva Generacion, fonctionnent aujourd'hui comme des multinationales, s'emparent de nouvelles routes à travers l'Afrique, et développent de nouveaux produits et méthodes : il est possible d'acheter des laboratoires de métamphétamines et de les installer en Europe, avec l'aide d'experts mexicains, par exemple. Reportage entier dans le dossier audio de cette tranche (18e minute). Aux États-Unis, la nouvelle prison pour migrants illégaux, Alligator Alcatraz, doit fermer C'est une des prisons emblématiques lancées par l'administration Trump pour accueillir les migrants clandestins, mais une juge fédérale a ordonné sa fermeture d'ici deux mois, jeudi, et interdit l'entrée de nouveaux détenus. Elle donne ainsi raison à un groupe environnemental, cité par le Miami Herald. Ils assuraient que cette gigantesque prison, située dans le parc national des Everglades, en Floride pouvait détruire l'écologie locale, et menacer surtout une espèce de panthère en danger et des chauve-souris, à cause des projecteurs visibles à plus de 40 kilomètres de distance. La juge a reproché aux autorités de ne pas avoir réalisé d'étude d'impact environnementale avant de l'ouvrir début juillet, révélant un empressement excessif. L'État de Floride a fait appel de ce jugement, et semble de toutes façons l'anticiper, car sur les 1 400 prisonniers que comptait la prison le mois dernier, il en reste moins de 400, et un nouveau centre de détention devrait ouvrir au nord de la Floride. Au Mexique, d'où vient un quart des détenus, cette prochaine fermeture réjouit les autorités, rapporte le quotidien Universal - un de ses consuls aux États-Unis répète qu'« être migrant n'est pas un délit, et que ces personnes ne doivent pas être en prison ». Les coupes dans Medicaid contestées par des électeurs républicains Dans leur budget adopté le mois dernier, les élus républicains cherchaient des fonds pour financer leur chasse aux migrants illégaux - et ils ont donc largement coupé dans le programme médical pour les plus défavorisés, appelé Medicaid. Douze millions de personnes pourraient en être exclues, et parmi elles, des Républicains, justement, comme Rachel Roth Aldhizer. Cette mère d'un enfant gravement handicapé, appelé David, lance un cri de révolte dans les colonnes du New York Times: « Medicaid paie pour les docteurs de David, ses kinés et me paie même pour prendre soin de lui toute la journée. Medicaid maintient David en vie », écrit-elle. Dans son État de Caroline du Nord, les coupes pourraient s'élever à 319 millions de dollars à partir d'octobre. Rachel appelle donc les citoyens à interpeler leurs élus, afin d'arrêter l'hécatombe, au nom de valeurs non partisanes : « la manière dont nous nous occupons des plus vulnérables révèle ce en quoi nous croyons. Un jour, vous aurez aussi besoin de quelqu'un pour s'occuper de vous », rappelle cette maman républicaine. Et de conclure : « La dépendance, la faiblesse et le besoin des autres ne sont pas une tare - cela fait partie de l'expérience humaine. » A Haïti, la fermeture des hôpitaux universitaires pose un danger sanitaire À cause de l'insécurité qui ravage l'île, deux des plus importants hôpitaux universitaires ont fermé depuis 18 mois : l'hôpital de l'université d'État d'Haïti, à Port-au-Prince, et celui de Mirebalais. Un quart des docteurs formés à Mirebalais en 2023 a déjà quitté le pays, rappelle Le Nouvelliste, et ceux qui sortent aujourd'hui des écoles n'ont pas d'endroit où se former dans beaucoup de spécialités aussi communes que la dermatologie ou la neuropsychiatrie. Nous sommes en pleine période de recrutement, et les places manquent. « L'heure est grave, la situation nécessite que les responsables à tous les niveaux soient à la hauteur. Ça urge ! », s'écrie le journal. Le journal de la 1ere En Martinique, le ministre français de l'Intérieur a dévoilé de nombreux moyens pour lutter contre le narcotrafic : des radars, des drones et un scanner, entre autres. Les réactions des députés locaux sont peu enthousiastes, car cela arrive plus de huit mois après la flambée des crimes. Bruno Retailleau se rend maintenant en Guadeloupe, où les mêmes problèmes agitent le département.

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : les gardiens de la mangrove de la baie de Guanabara

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 30:00


Cette baie est connue pour sa pollution et son exploitation du pétrole. Mais tout au fond, il existe encore une biodiversité aussi riche que fragile. Plus de 6.000 hectares de mangroves résistent à la pollution et à la spéculation immobilière. Un reportage de Sarah Cozzolino. Depuis 12 ans, le projet «uçá», du nom d'une espèce de crabe qui se niche dans cette mangrove, implique les populations locales de pêcheurs pour collecter les déchets et reforester la zone. Les mangroves sont très importantes pour le pays, elles sont capables de capter et de stocker le carbone durablement. Elles ont un rôle de tampon face aux tempêtes ou à l'érosion, c'est la raison pour laquelle le projet se concentre sur la reforestation de la mangrove. En 13 ans, le projet «uçá» est parvenu à restaurer 18 hectares.    En Haïti, la justice doit faire face à la violence des gangs Selon Rebecca Luc, magistrate en Haïti, la corruption gangrène les institutions judiciaires. Les magistrats sont confrontés à de nombreux défis, et l'accès à la justice est menacé et la puissance et montée des gangs en Haïti qui paralyse les activités judiciaires. À chaque fois, il faut par exemple déplacer les tribunaux. Pour la magistrate, des mesures urgentes sont à prendre pour renforcer l'indépendance et l'intégrité du système judiciaire. Par exemple, mieux rémunérer les magistrats pour qu'ils ne soient pas sujets à des pressions économiques extérieures.    Aux États-Unis, l'issue de la rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelynsky, le président Trump et sept dirigeants européens est teintée d'incertitudes… Ce sont les journalistes du New York Times qui posent cette question : Volodymyr Zelensky peut-il vraiment faire confiance à Donald Trump ? Car oui, à ce stade, on ne peut que se baser sur les promesses qui ont été faites lundi (18 août 2025). Certes, le ton était plus amical que la dernière fois entre le président russe et son homologue américain... qui l'a d'ailleurs cette fois-ci complimenté sur sa tenue... mais rien de concret n'a été annoncé. Le New York Times rappelle les positions de Trump en constante évolution et donne quelques exemples très récents... Rappelez-vous ce qu'avait promis Donald Trump quelques heures avant sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska : le président américain avait menacé la Russie de « graves conséquences » si Vladimir Poutine n'acceptait pas un cessez-le-feu rapide... et pourtant, il n'en est rien. « Tout ça n'était que du bruit », regrette l'éditorialiste George Volonté du Washington Post, qui décrit le président américain comme « un poisson tout flasque » face à Vladimir Poutine... incapable d'honorer la moindre promesse, à la merci du président russe.    En Haïti, l'instabilité règne au Conseil présidentiel de Transition... La presse haïtienne s'inquiète. Entre changements internes et nouvelles menaces, le Conseil présidentiel de Transition, le CPT, semble encore loin d'assurer une certaine stabilité dans le pays. Dans l'éditorial du Nouvelliste, Jean Pharès Jérôme évoque l'arrivée récente d'un nouveau coordinateur au CPT et, évidemment, les bouleversements qui ont suivi... « Les informations sont peu rassurantes », regrette l'éditorialiste. Ces dernières semaines, les kidnappings refont les titres de l'actualité et les forces de l'ordre sont en retrait. Pour Jean Pharès Jérôme, tous ces changements sont de faux espoirs : « Il est temps d'arrêter de perdre du temps », exhorte le journaliste. Viennent s'ajouter à cela de nouvelles menaces… Gazette Haïti fait sa Une sur un « come-back » fracassant sur la scène politique, souligne le quotidien. Il s'agit de Moïse Jean-Charles, ancien sénateur et chef du parti Pitit Dessalines, qui est réapparu devant une foule enflammée de sympathisants lundi (18 août 2025).  Après des semaines de silence, il a multiplié les attaques et menaces contre le Conseil présidentiel de Transition. Le Premier ministre et le CPT seraient les cibles prioritaires de Moïse Jean-Charles. « Si les choses ne changent pas, je prendrai les armes ». Voilà « un appel à la confrontation directe », selon Gazette Haïti, dans un pays déjà miné par la prolifération des armes et la violence des gangs.   Au Mexique, les mères toxicomanes sont abandonnées par l'État… L'enquête réalisée par Connectas, un consortium de journalistes sud-américains, raconte le parcours de plusieurs jeunes mamans addictes à la drogue au Mexique et montre comment elles sont devenues des cibles de choix pour la politique antidrogue de l'État. Leur santé et celle de leurs enfants ne sont pas prises en compte : ces femmes sont uniquement criminalisées et signalées au bureau du procureur, selon les journalistes.  Avec la peur d'être dénoncées, ces mères accouchent donc dans l'insécurité sans que le personnel médical puisse prendre les dispositions nécessaires pour leurs bébés... L'enquête prend l'exemple d'Alejandra. On tombe sur son regard noir et vaseux en lisant l'article. Elle a été prise en photo dans un centre clandestin de réhabilitation à Cancún, le seul endroit qui a bien voulu lui apporter de l'aide. Consommateurs de méthamphétamine, Alejandra a préféré ne pas prévenir les médecins lors de sa dernière grossesse, ni faire soigner son bébé né d'un syndrome de sevrage.   Journal de la 1ère  Aux Antilles, la vie chère reste la préoccupation des habitants. En début d'année 2025, l'État avait indiqué une baisse des prix de 11% sur une gamme de produits, mais le ressenti des consommateurs est toujours aussi difficile. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Pérou : à la rencontre de la «Q-Pop», la «Quechua pop»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 30:00


Sur le continent américain, la K-Pop, musique sud-coréenne à succès, s'exporte et influence... Au Pérou, on parle de «Q-Pop» la «Quechua pop», avec un pionnier du genre : Lenin Tamayo. Le correspondant de RFI, Martin Chabal, s'est rendu à l'un de ses concerts. Au Pérou, la Q-Pop cartonne. Ce nouveau courant musical fait de rythmes entraînants fait danser les foules, mais il est aussi porteur d'un message. Les paroles, en quechua, langue ancestrale parlée par 14% de la population, font l'éloge de la liberté. Elles sont aussi représentatives d'une mise en valeur de la culture andine, longtemps réprimée et méprisée. Le pionnier, Lenin Tamayo, qui se présente sur scène en tenue traditionnelle et en s'adressant en quechua à son public a même acquis une notoriété internationale. Il revient tout juste d'une tournée en Asie et vient de signer un contrat avec un label sud-coréen bien connu.   Analyse de l'actualité haïtienne avec le rédacteur de chef du Nouvelliste Plusieurs actualités sont évoquées avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il décrypte le meurtre de deux agents de la police nationale d'Haïti dans une embuscade à Kenscoff, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 août 2025. Il évoque aussi le Réseau national de défense des droits humains qui dénonce le monopole de la compagnie aérienne Sunrise Airways sur le marché, et puis il se penche sur un article du Nouvelliste consacré aux défis rencontrés par le secteur de la santé après l'arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil présidentiel de transition.   À écouter aussiHaïti: des policiers tués dans une embuscade par les gangs armés dans l'Artibonite   Au Pérou, une loi controversée vient d'être promulguée...  Cette loi permet d'effacer les condamnations des militaires et combattants qui ont participé au conflit sanglant dans le pays dans les années 80. Elle a été votée, il y a quelques semaines, le 9 juillet 2025, et fait débat au Pérou. Les hommes qui vont être libérés sont accusés de crimes graves.  Pour le média péruvien TeleSur, cette loi profite clairement à des individus qui ont violé des droits humains. Il faut savoir qu'entre les années 80 et 2000, un conflit important s'est déroulé au Pérou, les opposants à l'État étant considérés comme des terroristes. Ils ont été lourdement réprimés à l'époque. Le quotidien La República rappelle que plusieurs massacres ont été commis, que même des enfants ont été assassinés... Cette loi choque donc beaucoup de défenseurs des droits humains. Les journalistes de La República notent que la présidente est même allée contre le mandat de la Cour interaméricaine des droits de l'homme... Cette dernière lui avait ordonné, en juillet, de ne pas promulguer la loi qui profitait à des responsables de crimes graves. Pour le journal El Peruano et d'autres médias institutionnels péruviens, elle est un message de paix. Les journalistes relatent fidèlement les déclarations de la présidente, qui l'a signée hier : « Nous ne pouvons pas accepter que de vieux messieurs qui ont rempli leur devoir de défendre l'État de droit continuent de porter des chaînes judiciaires », rapportent-ils. Oui, parce que la loi prévoit la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans et l'abandon total des poursuites des militaires qui n'ont pas encore été condamnés. Pour Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch, «cette loi est tout simplement une trahison des victimes». À lire aussiLe Pérou promulgue une loi d'amnistie dénoncée par les défenseurs des droits humains   Au Mexique, un criminel fait la Une de plusieurs médias... Il s'agit de celui qui se fait appeler «La Tuta», de son vrai nom Servando Gómez Martínez... Il fait partie des 26 détenus mexicains transférés vers les États-Unis mardi (12 août 2025), dans le cadre d'un accord bilatéral entre les deux pays. Alors, s'il est aussi connu au Mexique et que son transfert fait couler autant d'encre, c'est que c'est un personnage particulier, hein. Le journal mexicain El Siglo de Torreón lui consacre un portrait aujourd'hui. On revient sur son parcours... de professeur d'école primaire à baron de la drogue. Parce que oui, qu'avant d'être accusé d'homicide, d'enlèvement et de trafic de stupéfiants, «La Tuta» enseignait la géographie ou encore les mathématiques à de jeunes Mexicains. Il change complètement de trajectoire de vie en 2001 et devient le fondateur des Templiers, l'une des organisations les plus violentes et les plus dangereuses du pays. En 2015, lors de son arrestation, il est devenu l'homme le plus recherché du Mexique. «La Tuta» purge une peine de 47 ans d'emprisonnement. Selon le média Expansión Política, il aurait demandé, avant son envoi aux États-Unis, de changer de prison pour des raisons de santé.   Aux États-Unis, le Washington Post remet au goût du jour une mystérieuse disparition... Son visage est affiché en une du journal. Je vous parle du journaliste américain Austin Tice, capturé en Syrie en 2012 alors qu'il s'y était rendu avec son appareil photo et son téléphone satellite. C'était la première fois qu'il partait à l'étranger en tant que journaliste indépendant. Austin Tice était militaire, il avait servi dans la Marine. Après avoir tout quitté, il a passé quelques mois en Syrie... Il était connu pour son audace. Le Washington Post, pour qui il a écrit plusieurs articles, rappelle qu'il n'avait peur de presque rien, qu'il avait même rejoint Damas à pied, seul, avant d'être capturé et emprisonné. Treize ans après sa disparition, le journal continue d'enquêter pour le retrouver. Il livre un long article sur son site internet en plusieurs volets. Chaque année de recherche est minutieusement référencée. Depuis la disparition d'Austin, trois présidents américains sont passés par là, hein. De nombreuses négociations ont eu lieu avec le régime de Bachar al-Assad, qui est soupçonné d'avoir capturé le journaliste. Et puis, il y a eu ce vent d'espoir en décembre 2024, quand le régime syrien est tombé et que les prisons ont été vidées... Mais aujourd'hui, il n'y a toujours pas de trace d'Austin Tice. Cette semaine, la Maison Blanche a déclaré poursuivre ses recherches tout en restant prudente face à ses chances d'être en vie... Les journalistes du Washington Post, eux, ont choisi de conclure en donnant la parole à sa mère, Débra Tice : « Mon fils n'est pas mort. Il se promène quelque part », leur a-t-elle confié.   Journal de la 1ère En Martinique, une commune sévit contre les VHU, les «véhicules hors d'usage», ceux qui sont abandonnés. La municipalité a décidé de frapper fort et de demander aux pollueurs de payer. Les amendes sont devenues très sévères, elles s'élèvent jusqu'à 1 500 euros.

M
Mon voyage au Mexique - Barceló Playa, Chichén Itzá et une cénote.

M

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 42:57


Je vous emmène avec moi au Mexique, du Québec jusqu'au cœur du Yucatán. Au programme : détente au resort Barceló, immersion dans Playa del Carmen, découverte de Chichén Itzá — l'une des sept nouvelles merveilles du monde — et baignade dans une cenote. Mais aussi, les coulisses moins glamour : vendeurs insistants, petite intoxication alimentaire, et réalités locales que les brochures ne montrent pas. Un récit sans filtre, entre moments magiques, chocs culturels et conseils pratiques pour préparer votre propre voyage.Pour voir la vidéo sur ma chaîne Youtube personnelle : https://youtu.be/HsIpU-zLl9MOu sur Spotify : https://open.spotify.com/show/6Eb8oEoiWEbaQeyO45Tao8?si=TjCdmKGuRdiiO1uWjDKVUQ&nd=1&dlsi=c011c96961184bd4

La matinale week-end
Le bonus RMC : Shakira cartonne au Mexique - 02/08

La matinale week-end

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 1:29


Musique, ciné, média... L'actualité culturelle vue par Charlayne Vilmer

Le zoom de la rédaction
Au Mexique, les loups font leur retour

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:18


durée : 00:04:18 - Le Zoom de France Inter - [REDIFFUSION] Alors qu'elle avait complètement disparu dans les années 1980, l'espèce menacée fait peu à peu son retour dans le nord du Mexique, notamment grâce aux efforts des rancheros. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal d'Haïti et des Amériques
Comment le Honduras accueille ses ressortissants expulsés des États-Unis

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 30:00


Comme promis pendant sa campagne, le président Donald Trump a mis fin au statut de protection temporaire, le TPS, pour les Honduriens et les Nicaraguayens vivant aux États-Unis. Les autorités honduriennes, elles, se préparent déjà depuis le mois de janvier 2025 à accueillir et prendre en charge les migrants expulsés. Un reportage de Alice Campaignolle. Toutes les semaines, des migrants expulsés des États-Unis débarquent à l'aéroport de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras. Dès leur arrivée, ils sont pris en charge par un centre d'accueil, dirigé par la sœur Idalina Borguignon. Un parcours bien rodé les attend : café, nourriture, examens médicaux, soutien psychologique, démarches administratives. Beaucoup témoignent de la peur et des mauvais traitements subis aux États-Unis, où, selon eux, « le rêve américain est terminé » depuis l'arrivée de Donald Trump. Parmi eux, Jerry, expulsé après deux tentatives de passage par la frontière, espérait retrouver son jeune fils soigné aux États-Unis. Il renonce temporairement à repartir et prévoit de se réinstaller dans son pays. Mais une fois revenus, ces Honduriens doivent repartir de zéro dans un pays où les opportunités restent rares et la violence omniprésente. Certains enfants de retour ne parlent même plus espagnol. Le profil des expulsés a aussi évolué : il s'agit désormais majoritairement de personnes établies de longue date aux États-Unis. Haïti se prépare aussi au retour des migrants en provenance des Etats-Unis C'est à la Une de l'agence Alterpresse et nous en parlons avec son directeur Gotson Pierre : Le ministère de la Justice haïtien a adopté un « protocole pour le traitement des dossiers des Haïtiens déportés ou extradés pour crimes financiers ou liens avec des groupes criminels ou terroristes ». Cette mesure « répond aux nouvelles décisions des autorités américaines visant l'arrestation et l'expulsion de ressortissants haïtiens impliqués dans ce type de délits ». Une manière de montrer, précise Gotson Pierre, que le gouvernement haïtien est prêt à coopérer pleinement avec les autorités américaines dans le domaine des expulsions. Autre sujet à la Une d'Alterpresse : l'enquête sur l'assassinat du président Jovenel Moïse, tué le 7 juillet 2021, est-elle en train de s'enliser dans une impasse judiciaire ? Plus d'une semaine après la fin des auditions en appel des accusés, tous les regards se tournent vers la cour d'appel de Port-au-Prince, dont la décision est désormais très attendue, selon le site d'information. Ce verdict pourrait représenter un tournant dans ce dossier aussi sensible que complexe. Mais les lenteurs de la procédure, les retards accumulés et certaines absences-clés nourrissent la crainte d'un nouveau blocage judiciaire. Colombie : Un verdict historique qui pourrait influencer la campagne présidentielle L'ancien président Álvaro Uribe a été reconnu coupable d'avoir tenté de faire pression sur un témoin, pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite. Le journal El Espectador parle d'un verdict historique et salue le travail de la justice. Il faut désormais, écrit-il, reconnaître la légitimité du jugement et rejeter fermement les voix qui, sans fondement, cherchent à le présenter comme une persécution politique. Le quotidien reconnaît que ce procès a suscité des passions. Juger une figure politique aussi influente qu'Álvaro Uribe entraîne inévitablement des lectures biaisées, selon les appartenances politiques. Mais rien, selon El Espectador, ne permet de conclure que la juge ait agi en dehors du droit. En tout cas, à moins d'un an de la prochaine présidentielle, ce jugement aura forcément un impact politique. D'après El Heraldo, il est indéniable que cette sentence contre le chef naturel du parti conservateur Centre démocratique, le leader de droite le plus influent des dernières décennies, va bouleverser les rapports de force de la campagne électorale. Selon le journal, les positions des uns et des autres risquent de se radicaliser. On continuera à parler de persécution judiciaire, de politisation de la justice ou encore de judiciarisation de la politique, ce qui risque d'alimenter encore davantage la polarisation et la mobilisation sociale. Pour le journal El Tiempo, la droite pourrait exploiter le rejet du verdict et l'impopularité de l'actuel président de gauche Gustavo Petro pour tenter de regagner du terrain. Mais l'incertitude demeure : Álvaro Uribe va-t-il se retirer de la vie politique ou au contraire intensifier son activité en vue de 2026 ? Le Brésil tente d'éviter des surtaxes commerciales Pour le gouvernement brésilien, c'est une course contre la montre pour tenter d'éviter la hausse des droits de douane décidée par le président américain Donald Trump. 50% supplémentaires à partir du 1er août 2025, donc vendredi prochain. Brasilia est en négociation intense avec les autorités américaines, selon Folha de São Paulo. Objectif, selon Carta Capital : exclure de cette surtaxe certains produits stratégiques, comme les aliments ou les avions afin d'atténuer les impacts d'une mesure qui pourrait toucher de plein fouet les secteurs industriels et agroalimentaires. Mais le problème, c'est que Washington refuse de négocier avec Brasilia, alors même qu'il vient de conclure une série d'accords avec l'Union européenne ou le Japon. Donald Trump reste inflexible. Et impose comme condition — jugée inacceptable et absurde par Folha de Sao Paulo — l'abandon du procès contre Jair Bolsonaro, l'ancien président, poursuivi pour tentative de coup d'État contre les institutions démocratiques. Au Mexique, de plus en plus de corps mutilés retrouvés dans les rivières du Chiapas C'est un reportage à lire dans El País. Dans le sud du Mexique, Walter González, un pêcheur de 54 ans, est devenu malgré lui un sauveteur informel de cadavres. Depuis sept ans, il repêche les corps abandonnés dans les rivières du Chiapas, à la frontière avec le Guatemala. Ces dernières semaines, il a été témoin d'une recrudescence de violence extrême liée au crime organisé. Des corps ligotés, mutilés, parfois sans tête, refont surface dans les rivières Suchiate et Cahoacán. Face à l'inaction ou à l'indifférence des autorités, Walter et ses compagnons enterrent parfois eux-mêmes les restes humains, par respect pour les victimes. Cette vague de violence intervient alors que les autorités locales se félicitent des progrès en matière de sécurité. Mais en réalité, les affrontements entre groupes criminels, pour le contrôle du trafic de migrants et des extorsions, ont fortement augmenté depuis mai dernier. Journal de la 1ère En Martinique, le taux de l'octroi de la mer va augmenter.

Ian & Frank
Josianne Lambert : Une entrepreneure expatriée au Mexique !

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 46:59


Aujourd'hui dans le podcast, on reçoit en entrevue Josianne Lambert, entrepreneure québécoise qui s'est expatriée au Mexique depuis plusieurs années. Elle a fondé et dirige la compagnie d'immobilier Evoke Real Estate Management dans la région de Playa del Carmen et accompagne une clientèle étrangère souhaitant devenir propriétaire d'une résidence ou d'un chalet au Mexique, que ce soit pour les vacances ou pour s'y installer à long terme. On discute avec elle des raisons qui l'ont poussée à quitter le Québec ainsi que des différentes réalités quotidiennes du Mexique comparées à celles du Canada.Lien vers le site web d'Evoke Real Estate : https://www.evokerealestategroup.com/en/home-2/DANS LA PARTIE PATREON, on jase longuement des différences culturelles entre les sociétés du monde et celle du Québec, en lien avec notre conversation avec Josianne. Frank nous présente ensuite une vidéo insolite de deux fans au Yankee Stadium qui semblent un peu trop à l'aise en public. On commente ensuite le jugement dans l'affaire des cinq joueurs de hockey acquittés d'agression sexuelle sur une jeune femme, puis on parle du phénomène « C'est Nicolas qui paye » qui fait fureur en politique française. On termine en discutant des nombreux départs d'employés au bureau du premier ministre de la CAQ et en revenant rapidement sur le débat d'hier à la radio dans le cadre de l'élection partielle dans Arthabaska.0:00 Intro1:51 Qui est Josianne Lambert ?5:07 Evoke Real Estate Managment Group10:23 Un secteur peu réglementé16:16 90% de clientèle étrangère18:42 La pandémie et le gain en capital 21:45 Le système de santé mexicain26:34 La sécurité au Mexique30:17 Les transactions au noir32:27 Service clé en main ou en sous-traitance ?36:07 Vivre sa vie hors de l'actualité41:23 La siesta mexicaine43:58 Comment contacter Josianne ?

Reportage International
Avoir 25 ans au Mexique: Luis, travailleur illégal à la frontière texane

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:41


Avoir 25 ans en 2025. Comment les jeunes nés autour de l'an 2000 voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Et comment se projettent-ils dans l'avenir ? Pour ce deuxième épisode, direction Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Rencontre avec Luis, un jeune Mexicain qui la traverse illégalement toutes les semaines pour aller travailler au Texas.   Ce n'est pas son vrai nom, mais pour préserver son anonymat, nous l'appellerons Luis. Nous le rencontrons au domicile de ses parents à Ciudad Juarez. De l'autre côté du fleuve Rio Grande, il y a El Paso, le Texas et le pays du dollar. Les deux villes-frontières sont reliées par le pont des Amériques. Luis connaît parfaitement le chemin : « Je traverse la frontière tous les week-ends pour aller travailler dans un genre de casino à El Paso, une salle de poker. Je m'occupe de l'argent, parfois je distribue les cartes. Je travaille trois jours : du jeudi au samedi ou du vendredi au dimanche. Et puis, je rentre au Mexique. Cela me permet d'aider mes parents à payer les factures. »  « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique » Luis n'a pas pourtant pas de permis l'autorisant à travailler aux États-Unis. « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique. Moi, j'ai l'avantage d'avoir de la famille à El Paso, donc c'était facile de trouver un travail, d'avoir un endroit où dormir. Je traverse avec de la famille ou des amis, vers midi ou en début d'après-midi plutôt que tôt le matin. Donc, j'ai l'air de venir pour faire du tourisme ou du shopping. Traverser le week-end ? C'est très facile, ils ne soupçonnent rien. » Luis assure n'avoir jamais été interrogé en deux ans, pas même depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.  « J'aime bien Donald Trump, même si lui ne m'aime pas » Le président américain d'ailleurs, Luis l'apprécie plutôt : « Je sais que c'est bizarre, mais si vous me demandez si j'aime Trump : oui, je l'aime bien. L'économie se porte mieux quand il est au pouvoir. Je sais qu'il ne veut pas qu'on vienne travailler aux États-Unis, mais ce sont les immigrés qui font tourner son pays. Donc oui, je l'aime bien. Même si lui ne m'aime pas. » Mais n'allez pas croire qu'il rêve pour autant de s'installer aux États-Unis : « Je n'aime pas leur mode de vie. C'est travail, travail, travail. Ils ont tout ce qu'ils veulent, mais au final, ils ne font que travailler. Je me vois faire un ou deux ans de plus comme ça. Et puis, j'ouvrirai un business ici au Mexique, un food truck peut-être. » À lire aussiDe part et d'autre de la frontière, la vie chamboulée des Mexicains et des Américains

Reportage international
Avoir 25 ans au Mexique: Luis, travailleur illégal à la frontière texane

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:41


Avoir 25 ans en 2025. Comment les jeunes nés autour de l'an 2000 voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Et comment se projettent-ils dans l'avenir ? Pour ce deuxième épisode, direction Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Rencontre avec Luis, un jeune Mexicain qui la traverse illégalement toutes les semaines pour aller travailler au Texas.   Ce n'est pas son vrai nom, mais pour préserver son anonymat, nous l'appellerons Luis. Nous le rencontrons au domicile de ses parents à Ciudad Juarez. De l'autre côté du fleuve Rio Grande, il y a El Paso, le Texas et le pays du dollar. Les deux villes-frontières sont reliées par le pont des Amériques. Luis connaît parfaitement le chemin : « Je traverse la frontière tous les week-ends pour aller travailler dans un genre de casino à El Paso, une salle de poker. Je m'occupe de l'argent, parfois je distribue les cartes. Je travaille trois jours : du jeudi au samedi ou du vendredi au dimanche. Et puis, je rentre au Mexique. Cela me permet d'aider mes parents à payer les factures. »  « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique » Luis n'a pas pourtant pas de permis l'autorisant à travailler aux États-Unis. « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique. Moi, j'ai l'avantage d'avoir de la famille à El Paso, donc c'était facile de trouver un travail, d'avoir un endroit où dormir. Je traverse avec de la famille ou des amis, vers midi ou en début d'après-midi plutôt que tôt le matin. Donc, j'ai l'air de venir pour faire du tourisme ou du shopping. Traverser le week-end ? C'est très facile, ils ne soupçonnent rien. » Luis assure n'avoir jamais été interrogé en deux ans, pas même depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.  « J'aime bien Donald Trump, même si lui ne m'aime pas » Le président américain d'ailleurs, Luis l'apprécie plutôt : « Je sais que c'est bizarre, mais si vous me demandez si j'aime Trump : oui, je l'aime bien. L'économie se porte mieux quand il est au pouvoir. Je sais qu'il ne veut pas qu'on vienne travailler aux États-Unis, mais ce sont les immigrés qui font tourner son pays. Donc oui, je l'aime bien. Même si lui ne m'aime pas. » Mais n'allez pas croire qu'il rêve pour autant de s'installer aux États-Unis : « Je n'aime pas leur mode de vie. C'est travail, travail, travail. Ils ont tout ce qu'ils veulent, mais au final, ils ne font que travailler. Je me vois faire un ou deux ans de plus comme ça. Et puis, j'ouvrirai un business ici au Mexique, un food truck peut-être. » À lire aussiDe part et d'autre de la frontière, la vie chamboulée des Mexicains et des Américains

Culture en direct
Divas, les grandes voix 8/11 : Au Mexique, des larmes dans la voix

Culture en direct

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 58:49


durée : 00:58:49 - La Série musicale - par : Zoé Sfez - Au Mexique, les larmes sont partout dans la musique : de celles de la colombe qui sanglote dans Cucurrucucu Paloma à celles de la pleureuse, la llorona. Femmes blessées, mais femmes debout, les grandes voix du pays ont eu des vies aussi dramatiques que les chansons qu'elles chantent, écoutons-les ! - réalisation : Louise André, Colin Gruel

Le grand podcast de voyage
Divas, les grandes voix 8/11 : Au Mexique, des larmes dans la voix

Le grand podcast de voyage

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 58:49


durée : 00:58:49 - La Série musicale - par : Zoé Sfez - Au Mexique, les larmes sont partout dans la musique : de celles de la colombe qui sanglote dans Cucurrucucu Paloma à celles de la pleureuse, la llorona. Femmes blessées, mais femmes debout, les grandes voix du pays ont eu des vies aussi dramatiques que les chansons qu'elles chantent, écoutons-les ! - réalisation : Louise André, Colin Gruel

Reportage International
Au Mexique: des éleveurs accueillent des loups dans leur ranch

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:22


Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait :  « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?

Reportage international
Au Mexique: des éleveurs accueillent des loups dans leur ranch

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:22


Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait :  « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “Alger, libérez Christophe et Boualem !”, “Trump fait la loi fiscale mondiale !” et “Mexique, élire les juges oui mais…”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 16:34


Un journaliste français, Christophe Glaise, 36 ans, a été arrêté à Alger et risque plusieurs années de prison. Cette arrestation est jugée terrible par Ruth Elkrief, qui s'interroge : à quoi joue le régime algérien ? Par ailleurs, la décision du tribunal d'Alger concernant Boualem est attendue demain. Ce dernier a été condamné à sept ans de prison ferme par un tribunal de Tizi Ouzou pour apologie du terrorisme et possession de publications dans un but de propagande nuisible à l'intérêt national. Ces arrestations suscitent une vive inquiétude quant au respect de la liberté de la presse et aux droits fondamentaux dans la région. L'accord international de 2021, largement initié par la France lors du G7, visait à instaurer une taxe minimale de 15 % sur les bénéfices des grandes entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires. Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient accepté cet accord pour promouvoir une justice fiscale mondiale. Mais Donald Trump, de retour sur la scène politique, refuse cette imposition, estimant qu'elle porte atteinte à la souveraineté fiscale américaine. Selon François Lenglet, ce retrait américain pourrait signer la fin de cet accord ambitieux. Au Mexique, Abnousse Shalmani souligne que le président Andrés Manuel López Obrador, dit AMLO, et sa successeure Claudia Sheinbaum, sont des populistes de gauche dangereux. En septembre 2024, leur projet de loi visant à élire 2 600 juges a provoqué une mobilisation massive au Sénat, contraint de voter dans un local alternatif face à la contestation. Malgré tout, la loi a été adoptée, suscitant des critiques sur la complexité et la représentativité du processus, puisque seulement 13 % du corps électoral a participé. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Art Eco Vert
Azeret Robles - Anil.indigo - L'histoire des couleurs végétales au Mexique : Vert maya, violet de Caracol purpura...

Art Eco Vert

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 47:36 Transcription Available


Saviez-vous que certaines des plus belles couleurs du monde proviennent de méthodes ancestrales de teinture végétale ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, Pauline Leroux, ingénieure agronome et passionnée de couleur végétale, reçoit Azérette Robles, une experte en teintures naturelles. Ensemble, elles nous plongent dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales, où tradition et innovation se rencontrent. Au cours de cette conversation enrichissante, Azérette nous fait découvrir le violet de Caracol Purpura, une teinture historique et précieuse au Mexique, extraite d'un mollusque sans le tuer, une méthode qui préserve à la fois l'espèce et l'héritage culturel. Elle partage ses expériences et les défis rencontrés pour maintenir cette teinture rare, tout en soulignant l'importance de la tradition dans la production de colorants végétaux. Ce témoignage poignant nous rappelle combien il est essentiel de préserver les techniques traditionnelles de teinture et de valoriser la biodiversité. Mais ce n'est pas tout ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Québec, les entreprises alertent sur les restrictions en matière d'immigration

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 30:00


Depuis l'automne 2024, le gouvernement canadien et celui du Québec ont imposé des restrictions sur l'embauche des travailleurs étrangers temporaires. Le traitement des demandes est désormais plus long, parfois ces demandes sont suspendues voire refusées. Face à cette situation, de nombreuses entreprises québécoises tirent la sonnette d'alarme. Reportage de Nafi Alibert. Le reportage met en lumière le parcours d'un patron d'usine, Nicolas, confronté à l'impossibilité de faire revenir un contremaître mexicain, faute de permis renouvelé à temps. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires, essentiel pour pallier la pénurie de main-d'œuvre, est aujourd'hui plombé par des délais, des refus et une complexité croissante qui met en péril l'activité économique dans plusieurs secteurs. Avec plus de 115 000 postes vacants, les employeurs, notamment dans les régions éloignées, dépendent de plus en plus de ces travailleurs venus du Mexique, du Guatemala ou du Togo. La Fédération des chambres de commerce du Québec demande de faciliter leur embauche, elle dénonce un système à bout de souffle. Malgré les appels à augmenter le nombre de personnes autorisées à s'installer au Québec, le gouvernement québécois invoque une saturation des services publics et la crise du logement pour justifier ses restrictions. Dans ce climat incertain, des travailleurs comme Kabir, venu du Burkina Faso, nourrissent l'espoir de pouvoir rester au Québec. Les décisions politiques attendues à l'automne sont donc cruciales pour l'avenir de ces travailleurs et pour la survie de nombreuses entreprises québécoises.   Des femmes emprisonnées au Mexique, victimes d'abus policiers et de torture  Au Mexique, les femmes représentent une minorité oubliée dans les prisons : seulement 6% de la population carcérale, mais près de la moitié d'entre elles attendent encore leur jugement. C'est le cas de Keren Ordonez, arrêtée sans mandat en 2015 alors qu'elle venait d'accoucher. Elle s'est confiée à notre correspondante Marine Lebegue. Séquestrée, torturée, contrainte de signer de faux aveux, elle a passé plus de neuf ans en détention préventive avant d'être acquittée. Son histoire, marquée par les abus policiers, les lenteurs judiciaires et la discrimination, illustre les nombreuses défaillances du système pénal mexicain envers les femmes. Libérée en avril 2025, Keren tente aujourd'hui de reconstruire sa vie et de renouer avec sa fille qu'elle n'a pas vue grandir. Son avocate, dénonce une justice sexiste, où les mères sont jugées selon des stéréotypes de genre. Elle rappelle que le cas de Keren n'est pas isolé : de nombreuses femmes se retrouvent incarcérées pendant des années sans preuves ni procès équitable. Pour elles, la sortie de prison marque le début d'un autre combat, face à une société machiste et peu clémente envers les ex-détenues.   Comment Donald Trump a minutieusement orchestré les frappes contre les sites nucléaires en Iran ? C'est à lire dans le New York Times : alors qu'il annonçait publiquement vouloir attendre « deux semaines » avant de décider d'un éventuel bombardement, les préparatifs militaires étaient déjà en cours. En coulisses, Donald Trump avait pris la décision de frapper, notamment sous l'influence de l'opération israélienne contre l'Iran qu'il admirait. Pendant que son entourage politique spéculait sur ses intentions — et que certains, comme l'ancien conseiller Stephen Bannon, espéraient le faire reculer —, le président poursuivait en réalité une stratégie visant à désorienter l'Iran et l'opinion publique. Pour tromper l'ennemi, deux groupes de bombardiers B-2 ont été envoyés : l'un vers le Pacifique pour servir de leurre visible sur les radars civils, l'autre, sans transpondeur, vers l'Iran, où ils ont effectué des frappes dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025 sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Isfahan.   Les électeurs MAGA soutiennent la politique étrangère de Donald Trump Pour le Washington Post, contrairement à ce qui était souvent dit, les électeurs MAGA n'étaient pas si divisés que cela sur la décision de frapper les installations nucléaires iraniennes. Les sondages montrent un soutien massif des sympathisants de Donald Trump à cette action militaire. Une majorité d'électeurs MAGA plaident en fait pour une politique étrangère fondée sur la force militaire et les valeurs américaines. Ils approuvent même des projets expansionnistes, comme récupérer le canal de Panama ou intégrer le Groenland aux États-Unis. Le Washington Post conclut que les voix isolationnistes au sein du mouvement MAGA incarnées par des figures comme l'ex-journaliste Tucker Carlson ou la députée Marjorie Taylor Greene, sont marginales.   Cuba : une manifestation d'étudiants réprimée Le gouvernement cubain a réprimé une vague de protestations inédite menée par des étudiants contre la hausse des prix d'Internet. C'est à lire dans El Pais. Confrontées aux revendications sur la connexion à Internet et les tarifs imposés par l'opérateur étatique ETECSA, les autorités ont opté pour une intimidation silencieuse : arrestations, interrogatoires, menaces de représailles, et pressions sur les familles. Les étudiants dénoncent une répression discrète mais efficace qui les a obligés d'arrêter leur grève. Mais selon El Pais, ce mouvement étudiant, bien que réprimé, marque un tournant. Il a permis à de nombreux jeunes de faire l'expérience de la contestation et d'élargir leur mobilisation à des thèmes plus larges : fracture numérique, liberté d'expression, pauvreté généralisée, coupures d'électricité, et inefficacité du modèle économique   Journal de la 1ère Le centre hospitalier de Marie-Galante tire la sonnette d'alarme face à la pénurie de médecins urgentistes.

C'est dans ta nature
Vivre, fleurir et mourir: ces plantes qui finissent en beauté

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 3:14


Les plantes monocarpes accumulent toute leur vie de l'énergie pour produire une seule fois des fleurs, des fruits et des graines. Une reproduction unique dans leur existence. Après quoi, elles meurent. Vivre, fleurir et mourir. Ce pourrait être le titre d'un film, mais c'est, en réalité, le destin des plantes monocarpes – qui veut dire, en grec ancien, un seul fruit. L'une des plus célèbres de ces plantes qui finissent en beauté, c'est l'agave, originaire du Mexique, qui sert à faire la téquila. Une plante succulente, dans tous les sens du terme. À la fin de sa vie, elle développe une hampe florale de 10 mètres de haut. Mais il faut être patient. L'agave ne fleurit qu'au bout de 10,15 ou parfois 30 ans. Une fois pollinisée, la plante meurt. Elle aura tout de même pris soin de donner des rejets, à tel point que l'agave est déclaré invasif dans les calanques de Marseille où on doit l'arracher. Des bananes et la mort De nombreuses plantes n'ont qu'une floraison dans leur vie, ce sont les plantes annuelles, qui vivent toute une saison avant de mourir sous climat tempéré à l'approche de l'hiver. Mais pour elles, la floraison n'entraîne pas la mort immédiate. Au contraire des plantes monocarpes, comme le blé, ou encore le bananier. Après la floraison, il y a des bananes, et juste après, c'est la mort. À Madagascar, un palmier ne fleurit qu'une fois, au bout de 50 ans, donne des milliers de graines, avant de mourir. On l'a appelé le palmier suicidaire. Un autre palmier, le talipot, un géant qui pousse en Inde, va vivre 80 ans avant de donner la plus grande inflorescence au monde : une immense couronne de fleurs de 8 mètres de haut. Une couronne mortuaire composée de 10 millions de fleurs, comme un chant du cygne. Une stratégie, pas une tragédie Mais pourquoi ne fleurir qu'une fois, et mourir ensuite ? C'est une stratégie, pas une tragédie. Ces plantes accumulent toute l'énergie de toute une vie pour fleurir et mourir ensuite, épuisées. Mais fleurir beaucoup. C'est une floraison tape-à-l'œil pour attirer d'un coup le plus de pollinisateurs et ainsi maximiser les chances de se reproduire, souvent dans des milieux hostiles. Mais parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Les fleurs exceptionnelles peuvent attirer les herbivores, et il n'y aura alors jamais de graines. Au Mexique, les agaves sont victimes du réchauffement climatique, qui peut déclencher la floraison trop tôt, et trop faible. Les plantes monocarpes, c'est un peu tout ou rien, et parfois c'est rien.  La question de la semaine

Amour, Sexe & Voyage
Mexique : Croyances spirituelles & schémas (amoureux) répétitifs

Amour, Sexe & Voyage

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 26:50


Au Mexique & au cœur de mes remises en question et de mon système de croyances chamboulé...

Reportage International
Au Mexique, les familles de disparus se lancent à la recherche de leurs proches

Reportage International

Play Episode Listen Later May 22, 2025 2:45


Au Mexique, où plus de 120 000 personnes sont aujourd'hui portées disparues, la découverte d'un camp d'extermination tenu par un cartel a remis le sujet des disparitions forcées au centre des débats. Les familles accusent l'État mexicain d'inaction et sortent chercher elles-mêmes les restes de leurs proches disparus.  De notre correspondante à Mexico, Machette et pioche en main, une trentaine de bénévoles s'alignent à l'entrée de l'Ajusco, une forêt de pins au sud de Mexico City. « On va commencer cette journée de recherche en invoquant la divinité chercheuse, qui marche à nos côtés. Que la lumière de ceux que nous cherchons illumine le chemin jusqu'à ce que nous les trouvions et nous les ramenions à la maison. »Parmi eux, Esteban Gallardo est vêtu d'un tee-shirt sur lequel est floquée une photo de sa sœur Pamela, disparue à l'âge de 23 ans. « Aujourd'hui, on fait une nouvelle journée de recherche afin de comprendre ce qu'il s'est passé, trouver un indice. Elle a disparu il y a sept ans justement ici dans l'Ajusco et nous n'avions pas encore eu l'opportunité de chercher dans cette zone précise de l'Ajusco. »À ses côtés, sa cousine donne les dernières directives aux bénévoles : « On va chercher des ossements. Si vous trouvez des vêtements, des bouteilles d'alcool vides... concentrez-vous sur cet endroit, car c'est probablement là où ils sont restés un moment et où ils ont pu tuer. »Les recherches vont durer quatre jours. La famille de Pamela accompagnée de bénévoles, de pompiers et d'anthropologues vont passer cette partie de la forêt au peigne fin. Cette fois, des membres du parquet spécialisé contre les disparitions forcées se sont joints à eux, mais Esteban Gallardo comme les autres familles de disparus ne leur font plus confiance : « Au-delà de me sentir abandonné et invisible, je me sens frustré. Ça me frustre de savoir que le parquet aurait pu déjà retrouver ma sœur et d'autres personnes avec toutes les informations et tous les éléments que les familles elles-mêmes trouvent et leur donne. »À quelques mètres de là, l'un des bénévoles met la main sur un os. L'anthropologue s'approche : « C'est animal. On le voit à l'épaisseur, c'est un os animal. »Plus de 120 000 personnes portées disparuesFausse alerte, les recherches continuent, il ne faut oublier aucun recoin du secteur désigné aujourd'hui, car demain, ce sera une autre zone de cette forêt de 1 000 hectares qui sera fouillée. Une quête sans fin qu'Esteban continue au prix de nombreux sacrifices : « Même si on a un travail, des activités, une vie… quand ces sessions de recherche s'organisent, on arrête tout pour venir. Avoir le moindre indice sur elle, savoir dans quelles conditions elle se trouve, ça nous permettrait d'avancer vers un possible deuil. Mais ne pas savoir ce qui lui est arrivé conditionne toutes nos actions, que ce soit dans la vie personnelle, familiale ou sociale. »Une situation ambiguë que vivent les familles des plus de 120 000 personnes portées disparues au Mexique à ce jour. Après la découverte d'un camp d'extermination dans l'ouest du pays, Claudia Sheinbaum a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre les disparitions forcées, toutes jugées déjà existantes ou inutiles par les familles.À lire aussiMexique: découverte d'une fosse clandestine dans un ranch, l'enquête passe sous contrôle fédéral

Reporters
Au Mexique, terminus pour les migrants

Reporters

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 13:08


Nos correspondants nous emmènent au bord du fleuve Suchiate au sud du Mexique, à la frontière avec le Guatemala. Un endroit que certains appellent "la frontière silencieuse" des États-Unis. C'est par ici que transitent chaque année des dizaines de milliers de migrants. Avec les États-Unis comme objectif, et finalement le Mexique comme terminus.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, les Haïtiens de Springfield vivent dans la peur permanente

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 30:00


Cibles de propos haineux et mensongers de Donald Trump durant la campagne électorale, les Haïtiens de la ville de Springfield craignent, depuis l'arrivée au pouvoir du président américain, d'être expulsés. Le président des États-Unis a déclaré vouloir annuler plusieurs statuts de protection des réfugiés, notamment le statut de protection temporaire dont plus de 500 000 Haïtiens peuvent bénéficier. Donald Trump veut y mettre un terme dès la fin du mois et la justice a bloqué la mesure temporairement. Une incertitude insupportable pour les Haïtiens de Springfield que notre reporter Edward Maille a rencontrés. « Nous sommes tous inquiets. On nous a annoncé qu'on pouvait être arrêtés à tout moment, même au travail », témoigne l'un d'entre eux au micro de notre correspondant aux États-Unis. En Haïti, crise humanitaire concernant les migrants expulsés de la République Dominicaine et les déplacés internesLe sort de ceux qui sont installés en République dominicaine est de plus en plus difficile et les expulsions de plus en plus nombreuses. Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a recensé plus de 45 000 retours vers Haïti pour le seul mois de mars, dont près de 9 600 refoulements, écrit le Nouvelliste.Beaucoup de ressortissants haïtiens établis en République dominicaine, même souffrants, ne se rendent plus à l'hôpital pour éviter d'être rapatriés. Car les hôpitaux dominicains exigent désormais un document d'identité et une preuve de résidence pour accéder aux soins. Les femmes haïtiennes enceintes sont particulièrement ciblées, explique le Listin Diario, journal dominicain.Le Nouvelliste alerte aussi sur le sort des déplacés internes, au nombre de 51 000 en deux semaines seulement, entre mi-mars et fin mars, dans les villes de mirebalais et de Saut d'Eau après les violentes attaques armées du groupe Viv Ansanm. Le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter et « les sites actuellement occupés par les déplacés n'offrent aucun cadre de vie décent à ces occupants », entre « insalubrité » et « promiscuité », note le Nouvelliste. Canada : à l'approche des élections, la question des relations avec les États-UnisCe sont les derniers jours de campagne électorale. L'actuel Premier ministre, également candidat, Mark Carney est donné favori, notamment parce qu'il est jugé le plus à même de tenir tête à Donald Trump dans le bras de fer commercial sur la question délicate des droits de douane entre les deux pays. Notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, à Windsor, la capitale de l'automobile au Canada juste en face de Detroit, a rencontré un travailleur transfrontalier.Comme souvent lors des élections canadiennes, le Québec concentre l'attention des candidats. La province francophone « s'annonce comme un champ de bataille clé » pouvant avoir « une influence significative » sur le scrutin, écrit Le Globe and Mail. Le candidat et actuel Premier ministre Mark Carney, du parti Libéral, a donc passé sa journée hier au Québec où il a incité les électeurs à ne pas voter pour le parti indépendantiste québécois.Pour Mark Carney, « le Québec a besoin de représentants au gouvernement pour influencer les décisions importantes ». Les sociaux démocrates, indépendantistes, du Bloc Québécois seraient donc un mauvais choix, face aux discussions économiques et sur la souveraineté canadienne à venir avec Donald Trump, explique le Globe and Mail.Et le Bloc Québécois est en difficulté dans sa province même si Le Journal de Montréal note un sursaut du Bloc Québécois, « après avoir peiné à s'adapter dans une campagne conditionnée par la tempête Trump et une montée sans précédent de patriotisme à travers le pays ». Reportage : au Mexique, un programme pour aider les agriculteurs Au Mexique, gros plan sur un programme social et environnemental destiné aux agriculteurs les plus pauvres : l'État leur fournit une aide financière en échange de laquelle ils s'engagent à replanter des arbres. La présidente du Mexique envisage de l'étendre maintenant ailleurs dans le monde. Écoutez le reportage de notre correspondante Marine Lebègue à Mexico. Aux États-Unis, des feux de forêts ravagent des forêts du sud du New JerseyLe New York Times publie des vidéos, prises du ciel... on y voit les flammes oranges, de plusieurs mètres de haut, dévorer une vaste pinède sous une épaisse fumée grise. Le feu a débuté dans une « zone anormalement sèche » cette année, précise le journal new yorkais.Le bilan s'élève à plus de 3 400 hectares en feux et 3 000 habitants évacués hier même si certains habitants peuvent déjà rentrer chez eux. Aucune victime n'est à déplorer, d'après le média local NJ.com. Mardi soir (22 avril 2025), le feu était contenu à 10%.

Choses à Savoir
Pourquoi faudrait-il 9 ans pour goûter tous les produits Coca-Cola ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 3:21


Pour écouter mes autres épisodes:- Le libre arbitre existe-t-il ?Spotify:https://open.spotify.com/episode/3oVQpR2qpmhw94HJrmTjgI?si=62a17a0725f247bfApple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/bonus-le-libre-arbitre-existe-t-il-vraiment/id1057845085?i=1000703952672- Que se passe-t-il dans le cerveau lors d'une anesthésie ?Spotify:https://open.spotify.com/episode/4ewTtsRwZQoRMtxux62Kcy?si=MmaPm0uJT6O5DcsHi9b-pQApple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/bonus-que-se-passe-t-il-dans-le-cerveau-pendant-une/id1062748833?i=1000703953386--------------------------Cette affirmation peut paraître exagérée… mais elle repose sur une réalité étonnante : la diversité gigantesque des produits que propose la marque à travers le monde.Un empire mondial du goûtCoca-Cola, ce n'est pas seulement la fameuse boisson brune au goût sucré. L'entreprise possède plus de 500 marques et distribue plus de 3 500 produits différents, dans plus de 200 pays. Cela inclut non seulement des sodas, mais aussi des eaux, des jus, des thés, des cafés, des boissons énergétiques, des laits aromatisés, et même des produits locaux spécifiques à certaines cultures ou régions.Par exemple, en Inde, Coca-Cola vend Maaza, une boisson à la mangue. Au Japon, on trouve Ayataka, un thé vert glacé. Au Mexique, on peut boire du Del Valle, un jus de fruit populaire. Aux États-Unis, la marque commercialise aussi Vitaminwater, Minute Maid, ou encore Fresca.Pourquoi 9 ans ?L'affirmation selon laquelle il faudrait 9 ans pour tout goûter repose sur un calcul simple : si vous testiez un nouveau produit Coca-Cola chaque jour, il vous faudrait près de 10 ans pour venir à bout de tous.3 500 produits ÷ 365 jours = environ 9,6 ansMais attention : cela suppose qu'on ait accès à tous ces produits… ce qui est quasiment impossible, car certains ne sont disponibles que dans un seul pays, ou même dans une seule région. Autrement dit, il faudrait aussi faire le tour du monde pour les goûter tous !Une stratégie de diversificationCette incroyable variété n'est pas un hasard : elle fait partie de la stratégie de Coca-Cola pour s'adapter aux goûts locaux, aux réglementations alimentaires, et aux tendances de consommation. Dans certains pays, les boissons sont moins sucrées, parfois sans caféine, parfois enrichies en vitamines, ou encore aux arômes totalement inconnus ailleurs.Coca-Cola investit aussi beaucoup dans l'innovation, lançant chaque année des dizaines de nouvelles saveurs ou formats, testés parfois sur des marchés spécifiques avant d'être élargis. Le dernier produit mis sur le marché par Coca-Cola est le Jack Daniel's & Coca-Cola Cherry, une boisson alcoolisée en canette de 330 ml, combinant le célèbre whisky Jack Daniel's et le Coca-Cola Cherry. Cette nouvelle saveur a été lancée au Royaume-Uni en avril 2025, en collaboration avec Jack Daniel's, et est disponible dans les supermarchés Tesco... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Mexique City, le piment en voie de disparition, symbole de la gentrification

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 29:59


À Mexico City, dans les quartiers de la Condesa et la Roma, très prisés des touristes et des étrangers, la sauce piquante ne pique plus. Dans les taquerias, ces traditionnels stands de vente de tacos que tous les Mexicains dégustent arrosés de sauce pimentée, le piment a été banni. Cela peut paraître anecdotique, mais veut dire beaucoup sur la gentrification de cette partie de la ville. Reportage de notre correspondante à Mexico City, Marine Lebègue.Dette haïtienne : après les annonces d'Emmanuel Macron, des réactions mitigéesPour l'homme d'affaires et auteur haïtien Jerry Tardieu, joint par RFI, l'annonce d'une commission mixte franco-haïtienne est « une première étape qui doit en appeler d'autres ». L'homme politique insiste, cela ne devra pas être seulement un travail mémoriel aboutissant à des mesures symboliques. « Il faut du concret (…) une forme de compensation (…) Le pays est à l'agonie, il faut que cette commission aboutisse à donner les moyens à Haïti de se battre contre l'insécurité » et de se développer.Dans les rues de Port-au-Prince, notre reporter Peterson Luxama a recueilli la parole d'Haïtiens en demande de réparation et restitution, deux termes éludés par le communiqué de la présidence française publié hier. « Cela doit prendre la forme d'un dédommagement. Cette sois disant dette a plombé notre économie. Je pense que le seul mot qu'on aimerait entendre aujourd'hui, c'est le mot restitution », déclare Roobens Isma, étudiant, à notre journaliste.Haïti : en Artibonite, la vie rendue impossible par les gangsÀ Port-au-Prince, comme dans le département de l'Artibonite, au nord, les habitants sont descendus dans la rue, fin mars, pour réclamer aux autorités des actions concrètes pour lutter contre cette insécurité. Dans la commune de Petite Rivière de l'Artibonite, contrôlée par le gang « Gran Grif » (le plus violent de la région), la population exige une réponse musclée de la Police nationale haïtienne. Reportage sur place de notre correspondant Ronel Paul.États-Unis : une photo de l'habitant du Maryland, Salvadorien, expulsé par erreur, à la Une de la presseSur cette photo, Kilmar Abrego Garcia, Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis, est attablé dans le hall d'un hôtel de San Salvador avec le sénateur démocrate Van Hollen.Le père de famille, résident dans le Maryland est vêtu d'une chemise à carreaux et d'une casquette. « Ces photos renvoient une atmosphère bien différente de celle d'une prison surpeuplée », les deux hommes étant assis dans un hall d'hôtel, « au sol ciré », « avec une végétation luxuriante en arrière-plan », analyse le New York Times.La photo a été repostée aussi par le président salvadorien, autoritaire et fervent supporter de Donald Trump. Nayib Bukele se permet une légende moqueuse, rapportée par Politico : « Kilmar Abrego Garcia miraculeusement ressuscité des camps de la mort et de torture, en train de siroter une margarita ». Mais d'après les informations du New York Times, c'est un assistant de Bukele qui aurait servi les cocktails et tenté de mettre en scène la photo.En Floride, une tuerie fait au moins 2 morts et 6 blessésLe suspect de 20 ans, abattu sur place par la police, a agi avec l'arme de service de sa mère, adjointe du shérif du comté de Leon. Le Miami Herald raconte la panique sur place, « les ordinateurs et sacs encore éparpillés dans l'herbe du campus ». « Tout le monde est en colère, je ne comprends juste pas comment cela peut arriver », déclare un étudiant. La tuerie ravive aussi de douloureux souvenirs en Floride. Certains parents des victimes de la tuerie de Parkland, en 2018, ont désormais des enfants étudiants dans l'université de Tallahassee. « Mon cœur a lâché », décrit une mère de famille au Miami Herald, « c'était un effrayant 'déjà vu' ». Elle ajoute : « Arrêtez la politique et protégez nos enfants. On ne peut pas devenir insensible à ces tueries. On doit bien mieux à nos enfants ». À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1eLa Martinique commémore les 17 ans de la mort du penseur et écrivain Aimé Césaire.

Dans Le Noir | Creepypasta
CE FAIT INSOLITE ET CREEPY AU MEXIQUE

Dans Le Noir | Creepypasta

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:25


Épisode spécial – Le balcon du fantôme : apparition à San Luis PotosíMusique sombre en fond, ambiance lourde, légère réverbération dans la voixLe 9 avril 2025, au cœur de la ville de San Luis Potosí, au Mexique, un événement aussi absurde qu'intrigant est venu perturber une manifestation d'enseignants. Alors que la foule scandait des slogans dans les rues, un manifestant filme un balcon du palais du gouverneur… Et là, à l'écran, une silhouette nue, féminine, figée, apparaît un court instant sur le balcon d'un bâtiment supposément vide.Rien d'anodin jusque-là, si ce n'est que ce balcon, selon les autorités, donne sur une salle fermée, inaccessible au public. Et pourtant… l'image circule. La vidéo fait le tour du pays. Et très vite, la question se pose : qui est cette femme nue ?Interrogé, le gouverneur en personne, Ricardo Gallardo Cardona, ne recule pas. Il ne nie pas l'apparition. Au contraire : il affirme, sans détour, qu'il s'agit d'un fantôme. Celui, selon lui, de l'Impératrice Carlota du Mexique, morte en 1927.Source : http://ledauphine.com/insolite/2025/04/17/une-femme-nue-au-balcon-du-palais-le-gouverneur-invoque-le-fantome-de-l-imperatrice-carlotahttps://elpais.com/mexico/2025-04-12/peyote-potosino.htmlPour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Grand reportage
La face cachée de la culture d'avocats au Mexique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 19:30


Le Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. (Rediffusion du 02/10/2024) L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. « La face cachée de la culture d'avocats au Mexique », un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Learn Basic French Podcast
Zéro Déchets et Nourriture Bio | Le Marché au Troc au Mexique | Culture et Civilization | Écologie | A2

Learn Basic French Podcast

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 58:27


Dans cette leçon, nous découvrons un marché au troc au Mexique, où les gens échangent des produits bio, sans utiliser d'argent. C'est une belle façon de voyager, de protéger l'environnement, et d'en apprendre plus sur la culture locale. Nous parlerons de la santé, des déchets, et des échanges culturels. I help French learners improve their language skills with my Learn French Program. Join the program!speaking, listening, reading, and writing skillsBeginner and Elementary/Pre-intermediate level: A1/A2-B1 level BOOK A FREE CONSULTATION SESSION WITH ME: https://calendly.com/davidalexandercantu Follow me on social media below: Instagram: https://www.instagram.com/davidalexandercantuTiktok: https://www.tiktok.com/@davidalexanderfrenchFacebook: https://www.facebook.com/davidalexandercantuLinkedin: https://www.linkedin.com/in/davidalexandercantu Remember to like, subscribe, and leave a comment below. I'll answer all questions.

Revenir en France
S'installer à Paris avec un conjoint étranger après une expatriation au Mexique

Revenir en France

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 54:50


Chloé a grandi en Auvergne. C'est dans le cadre de ses études qu'elle est partie vivre au Mexique. Après avoir fait la rencontre de Francisco, elle décide de rester dans ce pays et elle y restera plus de 10 ans. Sur place, elle construira sa famille et toute sa carrière sans penser une seule seconde à revenir vivre en France.Mais dans un contexte politique difficile au Mexique, Chloé et Francisco décident de rentrer en France avec leurs enfants.Grâce à une préparation optimisée, ils gèrent leur retour en France en 3 mois. Ayant l'envie de s'installer à Lyon, Chloé lance sa recherche d'emploi depuis le Mexique mais c'est finalement dans la capitale que Chloé va trouver son emploi idéal. Alors les plans changent et évoluent au fil du temps.Chloé nous raconte les ajustements faits tout au long du processus de retour en France, le choix de l'installation à Paris, l'arrivée dans la capitale, l'intégration des enfants et l'aide de sa famille sur place.Elle nous partage aussi les enjeux que rencontre son mari dans son installation en France en tant qu'étranger : les démarches administratives, l'apprentissage du français, la recherche d'emploi, la nouvelle vie en France tout en gardant un lien fort avec le MexiqueC'est dans une atmosphère positive et confiante qu'on se retrouve avec Chloé car ces traits de caractère les caractérisent parfaitement. Ce qui prouve aussi que l'état d'esprit que l'on a tout au long du retour en France nous aide aussi à le concrétiser dans de bonnes conditions.On ne laisse rien au hasard pour son retour en France !------------ --------------- -------------- -------------- -------------- -------------Pour plus d'informations, des conseils au quotidien, voici quelques liens utiles.Tu peux rejoindre la communauté sur Facebook, Instagram et Linkedin sous le nom de Voyage, emploi & retour en France.Découvrir les articles de Blog : https://voyage-emploi-retourenfrance.fr/blog/Le site web : https://voyage-emploi-retourenfrance.frLes outils gratuits pour le retour en France : https://voyage-emploi-retourenfrance.fr/boite-a-outils/Prendre rendez-vous gratuitement avec Magali : https://calendly.com/retourenfrance-emploi> info.retourenfrance.emploi@gmail.comLe retour en France ne se vit plus en solo ✈️

Bruno dans la radio
Les chiffres de Maurine du 26 mars - Cette star de la chanson va générer des retombées économiques de 146 millions d'euros au Mexique

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 3:26


Chaque matin, Maurine nous dévoile des chiffres surprenants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Bonne nouvelle, au Mexique, un enseignant donne des cours dans la rue, ce qui fait que ses élèves peuvent suivre le cours, mais aussi les gens qui n'auraient pas eu accès à l'école plus jeunes.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:34


Accents du monde
Journée internationale du droit des femmes: au Mexique, les féminicides sont un véritable fléau

Accents du monde

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 19:30


Demain, 8 mars, ce sera la Journée internationale du droit des femmes. Faisons donc dès ce soir un gros plan sur ce qui se passe dans vos zones d'écoute... Au Mexique, par exemple, les féminicides, les meurtres de femmes, sont un véritable fléau. Selon les statistiques officielles, au moins 11 femmes sont victimes de féminicides au Mexique chaque jour. Dans certains cas, les autorités sont complices par inaction.  Avec- Ana Maria Ospina de la rédaction en espagnol pour un mégaprojet gazier qui menace les baleines du golfe de Californie- Vasilé Damian pour la rédaction en roumain. À Bucarest, 6 arrestations pour trahison, soupçonnées d'avoir négocié avec des agents russes à la sortie de la Roumanie de l'Otan et de préparer un coup d'État.  - Pisey Mam de la rédaction cambodgienne. Nous allons découvrir que le Cambodge est devenu un plaque tournante des réseaux d'escroquerie en ligne.

À la une
Suspension d'une partie des tarifs infligés au Canada et au Mexique

À la une

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 22:57


Donald Trump recule une fois de plus sur l'imposition de tarifs contre le Canada. Il a annoncé hier un sursis d'un mois sur les marchandises canadiennes et mexicaines déjà couvertes par l'accord de libre-échange nord-américain.

Les Grandes Gueules
Julien, marseillais : "La Kalashnikov, c'est le couteau d'il y a 10 ans. Il y a des jeunes de 14 ans qui sont tueurs à gages. C'est une guerre des gangs, comme au Mexique. Ils n'ont pas peur de tuer" - 04/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 2:36


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Jérôme Marty et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump et la « diplomatie de voyou »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 30:00


La décision du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane au Canada et au Mexique est très commentée dans la presse. Au Mexique, le constat est amer : le pays se sent victime d'un jeu où Donald Trump impose les règles. Milenio parle d'une « diplomatie de voyou » menée par le locataire de la Maison Blanche. Certes, notre situation est moins dramatique que celle de l'Ukraine, car notre existence en tant que nation n'est pas menacée, écrit l'éditorialiste. « Mais il s'agit de la même méthode : afficher publiquement qui est le plus fort, comme dans une bataille de rue, définir qui a des cartes en main et qui n'en a pas, pour jouer à un poker à cartes découvertes, auquel Donald Trump s'adonne. »Face à cette menace, le gouvernement mexicain a tout tenté pour répondre aux exigences du président américain. Mais, conclut le journal, rien de tout cela n'a suffi à dissuader Donald Trump d'imposer ces droits de douane.Selon La Jornada, cette mesure entraînera une hausse des prix des denrées alimentaires, des automobiles et d'autres produits aux États-Unis. Et pour le Mexique s'inquiète Milenio, cette décision risque de briser l'équilibre fragile entre l'économie nationale et les finances publiques et pourrait contraindre la présidente Claudia Sheinbaum à prendre des décisions impopulaires.Et quelles conséquences pour le Canada ?Selon Le Devoir, des centaines de milliers d'emplois sont menacés. L'Ontario pourrait en perdre plus de 400 000, le Québec jusqu'à 160 000. La Chambre de commerce du Canada estime que ces droits de douane coûteront au moins 1 300 dollars canadiens par personne et par an. Le prix d'une voiture neuve pourrait grimper de 6 000 dollars, selon Le Devoir.Les agriculteurs américains restent sceptiquesSelon notre collègue Nathanaël Vittrant, les agriculteurs américainsse rappellent que la première guerre commerciale lancée par Donald Trump en 2018 a marqué le début du déficit de la balance commerciale agricole américaine. Les pays touchés par ces nouvelles taxes, comme la Chine, le Mexique et le Canada, n'hésitent pas à riposter en imposant leurs propres tarifs douaniers sur les produits agricoles américains, menaçant ainsi un secteur qui exporte chaque année pour des dizaines de milliards de dollars vers ces partenaires commerciaux.Ces taxes auront également un impact direct sur les consommateurs américains. En rendant certains produits plus chers et en perturbant les chaînes d'approvisionnement, elles risquent d'alimenter l'inflation alimentaire. Par ailleurs, des matières premières essentielles à l'agriculture américaine, comme la potasse importée du Canada, voient déjà leurs prix grimper, ce qui pourrait renchérir encore davantage le coût des denrées alimentaires aux États-Unis.Haïti : Une ONG dénonce l'inaction du gouvernement face aux gangs Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dénonce l'inaction du gouvernement de transition face aux massacres perpétrés par les gangs. Selon AlterPresse, qui cite le dernier rapport du RNDDH, au moins 269 personnes ont été assassinées entre décembre 2024 et février 2025 lors de trois massacres sanglants. Ces attaques, menées par la coalition criminelle Viv Ansanm, ont eu lieu « sous le regard indifférent » des autorités, à Wharf Jérémie (au nord de Port-au-Prince), à Kenscoff et à Châteaublond, dans la commune de Pétion-Ville ».Et alors que la violence liée aux gangs ne diminue pas, l'Ouganda propose ses services pour participer à la mission multinationale d'appui à la sécurité. Le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l'armée ougandaise, a déclaré attendre une invitation officielle des Nations unies ou des États-Unis. Dans un message publié ce week-end sur X, il affirme que son armée est prête à intervenir pour rétablir l'ordre en Haïti et promet qu'une telle mission permettrait d' « éliminer tous les criminels en un mois ». C'est à lire dans Gazette Haïti. Les migrants, en premier ligne de la violence des narcos en Equateur En Équateur, l'entre-deux-tours de la présidentielle oppose le sortant Daniel Noboa à la candidate de gauche Luisa Gonzalez.Dans un pays gangréné par le narcotrafic – premier exportateur latino-américain de cocaïne vers l'Europe – les mesures sécuritaires de Daniel Noboa n'ont pas freiné la violence ni l'influence des gangs.Les migrants en sont les premières victimes. Notre correspondant Éric Samson les a rencontrés à Lago Agrio, en Amazonie. Pour leur sécurité, tous les prénoms ont été modifiés dans le reportage. Au Brésil, l'Oscar divise le pays Au Brésil, les festivités du Carnaval battent leur plein et à cette liesse, s'ajoute la joie d'avoir remporté le premier Oscar dimanche dernier (2 mars 2025) pour le film «Je suis toujours là». Mais cette récompense ne fait pas l'unanimité. Selon Folha de São Paulo, de nombreux sympathisants de la droite brésilienne n'ont pas célébré ce prix hollywoodien. La raison ? Jair Bolsonaro.L'ex-président d'extrême droite a fait de sa carrière une croisade en faveur de la mémoire du régime militaire. Dans son bureau de député, il avait mis une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Ceux qui cherchent des os sont des chiens », en référence aux enquêtes sur les crimes de la dictature.Selon Folha, tant que Jair Bolsonaro restera la figure de proue de la droite brésilienne, celle-ci ne pourra jamais revendiquer la démocratie comme une valeur inébranlable. Et dans un monde où « tout est politique », conclut le journal, même aller au cinéma devient un acte partisan.Journal de la 1ère Le lancement de la fusée d'Ariane 6 est retardé.

Les matins
Donald Trump signe aujourd'hui le décret imposant de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 8 h - Donald Trump sur le point d'imposer de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et dans une moindre mesure à la Chine. Le président américain doit signer le décret aujourd'hui.

Le journal de 8H00
Donald Trump signe aujourd'hui le décret imposant de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 8 h - Donald Trump sur le point d'imposer de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et dans une moindre mesure à la Chine. Le président américain doit signer le décret aujourd'hui.

Les journaux de France Culture
Donald Trump signe aujourd'hui le décret imposant de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 8 h - Donald Trump sur le point d'imposer de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et dans une moindre mesure à la Chine. Le président américain doit signer le décret aujourd'hui.

Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Loic et Yann: Mener et financer un parcours de GPA au Mexique?

Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 41:04


Une fois n'est pas coutume, je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de GPA. La GPA est toujours sujette à controverse alors qu'en réalité, elle est surtout victime de méconnaissance et de désinformation. La preuve en est, Loic et Yann debunkent, encore dans cet épisode, certaines croyances autour de la GPA. Alors tant qu'à y etre, je leur ai posé LA question qui inquiète le plus les futurs papas et toutes les personnes qui passent par une GPA, celle du financement. Sans tabou ni langue de bois, ils vous expliquent comment ils ont monté eux meme leur plan de financement, la ou les banques leur ont opposé systématiquement une réponse négative. La naissance de Rose était attendue, elle a nécessité 9 transferts, 3 femmes porteuses et le matériel génétique des 2 papas pour aboutir. Elle a surtout été rendu possible par un joli concours de circonstance: 1- Le Mexique, pays qu'ils avaient choisi pour réaliser leur parcours de GPA, était un pays « accessible » financièrement , en tous cas, plus que les États Unis ou le Canada, 2- La clinique mexicaine proposaient plusieurs formules, dont une permettant autant de transferts que nécessaire, pour aboutir à une naissance. Sans cela, Loic et Yann auraient certainement du abandonner leur désir de parentalité. Du début à la fin, ils n'ont rien lâché et vous racontent aussi comment ils ont réussi à rester ancrer dans ce projet malgré la distance et les 7 années qui les ont menées à Rose. Je vous laisse découvrir leur histoire et je souhaite une bonne écoute.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Los Angeles : « Les travailleurs immigrés ont tout perdu et risquent en plus, l'expulsion »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 30:00


La vaste offensive anti-immigration de Donald Trump a pris forme dès son discours d'investiture. Dans la soirée du 20 Janvier, il a signé depuis la Maison Blanche le décret déclarant l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique. Donald Trump compte aussi s'attaquer au droit d'asile et au droit du sol. À Los Angeles, à des centaines de kilomètres de Washington, c'est l'incrédulité qui domine avec le renforcement de cette politique anti-immigration. Des opérations d'arrestations et d'expulsions massives pourraient débuter très vite.Dans le quartier d'Altadena, ces mêmes immigrés que Donald Trump veut renvoyer dans leur pays aident à déblayer les quartiers dévastés par les incendies qui ont fait 27 morts.« C'est un message que nous voulons envoyer, le jour même de l'investiture », explique Nadia Marin-Molina de l'organisation de défense des droits des travailleurs immigrés, NDLON, rencontré par notre envoyé spécial Achim Lippold. « Alors que les immigrants sont stigmatisés par le nouveau gouvernement, ici, des travailleurs immigrés se mobilisent pour aider leur quartier », poursuit-elle. Certains ont tout perdu : leur maison, leur travail et à présent ils risquent l'expulsion.José, un migrant venu du Guatemala il y a 18 ans est en situation irrégulière et il est inquiet : « J'ai perdu mon emploi parce que je travaillais pour une famille de Pacific Palisades qui a perdu sa maison. Je m'occupais de leur jardin. Alors, comme je n'ai plus rien à faire, je viens ici depuis plusieurs jours pour aider à nettoyer. J'essaie de redonner un peu à ce pays qui m'a tant donné. »Chaque matin, des centaines de bénévoles affluent pour donner un coup de main dans ce quartier particulièrement touché par les feux. Beaucoup sont dans des situations extrêmement précaires : ils n'ont pas accès à l'aide fédérale. Certains évitent même les centres d'aide publiques, par peur des contrôles de la police fédérale de l'immigration qu'ils appellent « la Migra », en espagnol.L'inquiétude sur ce qui va se passer dans les prochains jours est bien réelle, explique José : « Tous mes amis, ceux qui n'ont pas de papiers, disent : mais comment je vais faire ? J'ai une voiture, j'ai un crédit… Ça fait des années que je suis ici, comment je vais faire s'ils me renvoient dans mon pays alors que j'ai des enfants ici ? » À la frontière mexicaine, des milliers de migrants bloqués dans l'attente d'un rendez-vousPremier effet concret de la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump : la plateforme de demandes d'asile lancée par l'administration Biden Customs and Border Protection (CBP One) a cessé de fonctionner dès lundi. «Les rendez-vous existants ont été annulés», a indiqué le service sur son site internet.Au Mexique, des milliers de migrants principalement d'origine d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale sont déconcertés. Dans la ville frontalière de Ciudad Juarez, Carly Fernandez, rencontré par notre correspondante Gwendolina Duval vient de recevoir un courriel d'annulation de son rendez-vous prévu en février. « On a tant lutté pour arriver là », témoigne-t-elle, « Ma soeur veut rentrer, elle fatigue de tout ce qu'on a enduré pour arriver ici… pour rien… »Au Paso de Norte, lui des points d'entrée pour aller à pied aux États-Unis, Yaledi a eu l'espoir d'être parmi les dernières à bénéficier du programme CBP One comme une centaine d'autres personnes qui attendaient depuis tôt le matin. Mais elle vient d'apprendre qu'elle ne pourra plus déposer une demande d'asile aux États-Unis, malgré son rendez-vous programmé l'après-midi même. « Je trouve que c'est injuste », dit-elle, « ce matin encore des personnes encore sont entrées. Pourquoi on ne nous donne pas cette chance ? Pourquoi ? ». Haïti : la fin du programme Humanitarian Parole « un jour triste pour des milliers d'Haïtiens »Donald Trump a également mis fin au programme « Humanitarian Parole » spécifiquement conçu pour les migrants en provenance d'Haïti, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela.Pour Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, « c'est un jour triste pour des milliers d'Haïtiens qui comptaient sur ce programme appelé aussi « programme Biden » comme moyen pour fuir le pays ». « C'était une voie pour trouver refuge aux États-Unis et tenter de se créer un autre avenir », poursuit-il, « c'est un coup dur pour eux et c'est également l'incertitude pour d'autres qui bénéficiaient du programme temporaire : ils ne savent pas ce que sera leur sort, alors que le président américain brandit la menace de centaines de milliers d'expulsions »Pour Frantz Duval, qui signe un éditorial dans le Nouvelliste intitulé Trump, Haïti et les Haïtiens, Donald Trump « avait fait des Haïtiens installés à Springfield dans l'Ohio les emblèmes de l'immigration délétère » et le président américain avait à plusieurs reprises insulté ceux qui « habitent un sale trou (pour employer un euphémisme) et sont porteurs du Sida ». « Si l'on ignore si Donald Trump va se pencher sur les affaires haïtiennes autrement que via son programme restrictif sur l'immigration », poursuit l'éditorialiste, « il a déjà annoncé la couleur : le programme humanitarian Parole » qui bénéficie à de nombreux Haïtiens, « a pris fin ce jour même quelques heures après sa prestation de serment ». « Le président Trump peut nous enfoncer, nous laisser cuire dans notre jus ou nous ignorer. Dans tous les cas, nous avons des devoirs à faire. », conclut le Nouvelliste. Certains décrets anti-immigration de Trump « compliqués voire impossibles à mettre en œuvre »État d'urgence à la frontière avec le Mexique et «millions» d'expulsions promises, retrait de l'accord de Paris sur le climat, grâces pour des centaines d'assaillants du Capitole... L'avalanche de décrets signés par Donald Trump pour son retour au pouvoir compte quelques mesures spectaculaires qui risquent néanmoins d'être difficiles à mettre en œuvre. Elles promettent aussi de vives contestations devant les tribunaux. Certaines semblent même violer la constitution américaine.«Si le message est très clair», dit le NY Times, certains de ces décrets anti-immigration feront face à « de gros défis d'un point de vue légal et pourraient être compliqués voire impossible à appliquer ». Pour exemple, l'état d'urgence décrété à la frontière mexicaine et le rôle de l'armée qui pourrait être sollicité pour autre chose qu'un simple maintien de l'ordre. Le décret indique que l'armée aidera à « refermer les frontières et maintenir la souveraineté, l'intégrité du territoire et la sécurité des États-Unis en repoussant les différentes formes d'invasion ».« Cette directive pourrait entrer en opposition avec une loi datant de 1870 appelée le Posse Comitatus Act qui limite l'usage des troupes fédérales à des fins de maintien de l'ordre à l'intérieur des États-Unis », explique le NY Times qui fait aussi allusion à la volonté de Donald Trump de mettre fin au droit du sol, qui viendrait contredire le « 14ième amendement vieux de 157 ans, et d'ailleurs, dans les heures qui ont suivi cette annonce », explique le quotidien américain, « l'union américaine des libertés civiles a déjà annoncé sa volonté d'intenter un procès. » Colombie : l'état d'urgence décrété pour 90 joursLa Colombie fait face à une vague de violences, des affrontements entre guérillas qui ont déjà fait plus d'une centaine de morts et 20 000 déplacés. Le président Gustavo Petro a déclaré l'état d'urgence, un décret qui sera effectif pour 90 jours avec possibilité de prolongation jusqu'à 270 jours, précise El espectador dans son édition du jour, mais le président colombien aura besoin de l'aval du Parlement s'il veut prolonger.Pour Semana qui cite des sources gouvernementales, l'état d'urgence ne s'appliquera pas à tout le territoire mais « dans les municipalités les plus touchées du nord de Santander en raison des affrontements entre l'ELN et les dissidents des FARC. »« C'est un caprice pour gouverner par décret », fustige l'opposition dans El espectador. La sénatrice María Fernanda Cabal du Centre Démocratique estime que « la situation dans la région du Catatumbo autour du contrôle de la production de cocaïne a été créée par le président lui-même. »

Grand reportage
Trump, le retour: le Texas se prépare à l'expulsion massive de migrants

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 19:30


À l'approche de la prise de fonction de Donald Trump, le 20 janvier 2025, les quelque 11 millions de migrants illégaux présents dans le pays retiennent leur souffle. Car le président élu a promis de lancer dès son premier jour à la Maison Blanche un programme d'expulsion massive. Le Texas s'y prépare déjà : les autorités commencent à mettre en place des infrastructures pour les expulsions. Les Organisations non gouvernementales, elles, promettent la résistance à ce projet jugé inhumain. Sans parler des migrants concernés qui craignent d'être obligés de quitter un pays où ils ont fondé des familles et refait leur vie. « S'ils me renvoient au Mexique, je reviendrai »En complément de notre Grand Reportage sur le plan d'expulsion de la future administration Trump, nous vous proposons une interview rare d'un migrant sans papiers. Daniel, d'origine mexicaine, vit dans le sud du Texas, à quelques kilomètres de la frontière, depuis 25 ans. Comme des millions d'autres immigrants clandestins, il s'est marié, a fondé une famille et mène une vie aussi normale que possible, malgré les défis de son statut.Après quelques hésitations, Daniel accepte de nous recevoir chez lui, dans une maison qu'il a construite de ses propres mains. Vêtu de sa tenue d'ouvrier et de sa veste fluorescente, il rentre tout juste d'un chantier.  RFI : Vous avez quitté le Mexique en 1999, clandestinement, en traversant le Rio Grande. Pourquoi avez-vous décidé de partir ?Daniel : Tout d'abord, parce que la situation économique là-bas était très mauvaise, sans aucune perspective. Je voulais une vie meilleure pour moi, mais surtout pour mes enfants. Je voulais qu'ils naissent ici pour qu'ils ne souffrent pas comme j'ai souffert au Mexique. Je me suis dit : si j'arrive à traverser la frontière et à m'installer ici, je fonderai une famille. Et c'est ce que j'ai fait : je vis ici avec mon épouse et mes cinq enfants. L'aînée a aujourd'hui l'âge que j'avais quand j'ai quitté le Mexique.Nous sommes assis sur le canapé dans le salon de Daniel. Ses enfants jouent ou regardent des vidéos. Une vie de famille presque normale, si ce n'est la menace d'expulsion qui pèse sur ce foyer. Daniel se souvient encore très bien de la journée où sa vie a basculé.Oui, c'était l'année dernière, en février 2024. Je suis sorti travailler à 6h30 du matin pour commencer à 7h. À environ 25 kilomètres de chez moi, la police m'a arrêté. Mon van était chargé, ce qui avait l'air suspect. Ils m'ont demandé si je transportais de la drogue, j'ai répondu que non. Puis, ils m'ont dit que je roulais à 61 km/h alors que la limite était de 60 km/h. Ils m'ont demandé mes papiers, et j'ai répondu que je n'en avais pas. Ils m'ont arrêté et emmené dans un centre de détention à McAllen, où j'ai passé 21 jours. En mars 2025, je suis convoqué devant le tribunal. Le juge décidera si je dois retourner au Mexique ou si je peux rester.Vous continuez à travailler malgré tout ?Oui, mais j'y vais avec la peur au ventre. J'ai peur qu'ils m'arrêtent de nouveau, car ils m'ont dit que je n'avais pas le droit de travailler. Mais si j'arrête, comment pourrais-je nourrir ma famille ? Ce serait différent s'ils me donnaient un permis de travail. Je pourrais obtenir un meilleur emploi. Là, je gagne le minimum, même si je travaille entre 40 et 60 heures par semaine. On me paie entre 7 dollars 50 et 8 dollars de l'heure, parce que je n'ai pas de numéro de sécurité sociale.Vous travaillez sur quels types de chantiers ?Je travaille sur des chantiers publics : construction d'écoles, d'hôpitaux, de cliniques, de banques. Personne ne m'a jamais demandé si j'étais en règle. Au contraire, cela les arrange : ils peuvent me payer moins. Je travaille généralement 7 jours sur 7, de 8 à 10 heures par jour.Votre maison, elle vous appartient ?Oui, après toutes ces années de travail, Dieu merci, j'ai pu acheter ce terrain et construire cette maison. Je voulais laisser quelque chose à mes enfants. Si jamais ils me renvoient au Mexique, au moins, ils auront un toit et n'auront pas de loyer à payer. Ce que je regrette, c'est de ne pas pouvoir voyager ailleurs aux États-Unis. À cause des checkpoints au nord du Texas, toutes les voitures sont contrôlées. Mes enfants aimeraient aller à l'Aquaparc de San Antonio, mais je suis obligé de leur dire : désolé, je ne peux pas. Eux, ils pourraient y aller, mais pas moi.Oui, parce qu'ils sont nés ici et ont donc la nationalité américaine.Dieu merci, oui. Ils ne subiront pas les mêmes humiliations. Mais ici, quand vous êtes Latino et sans papiers, les gens vous traitent mal. Il y a beaucoup de racisme. Même des Latinos nés ici vous regardent de haut. Ils vous font travailler pour un salaire de misère, sachant que vous ne pouvez pas vous défendre.Vous imaginiez votre vie comme cela, lors que vous êtes parti du Mexique ? Non. Je suis parti pour une vie meilleure. Au Mexique, les gens disent : va aux États-Unis, c'est mieux là-bas. Mais la réalité est dure. Rien n'est gratuit. Et vivre sans papiers, c'est être constamment sur le qui-vive.Et votre épouse, est-elle dans la même situation ?Oui, elle n'a pas de papiers non plus. Elle travaille comme cuisinière dans un restaurant et fait aussi le ménage chez une juge. On se relaye pour s'occuper des enfants. Quand je rentre, elle part travailler.En quoi l'élection de Donald Trump peut-elle influencer la décision du juge ?Les avocats me disent qu'avec ce nouveau président, il n'y a pas beaucoup d'espoir. Comme je suis ici depuis longtemps, le juge pourrait faire une exception, mais ce sera compliqué. Avant, j'aurais eu une chance, mais avec Donald Trump, c'est presque impossible.Comment vivez-vous cette situation ?C'est un combat quotidien, une lutte avec moi-même. Je n'ai rien fait de mal, j'ai payé mes impôts. Mais j'ai peur en permanence. À chaque sortie, je crains qu'on m'arrête et qu'on me sépare de mes enfants. C'est difficile. Mais une chose est sûre : si je devais être renvoyé au Mexique, je reviendrai. Peu importe comment, je reviendrai.

Grand reportage
Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 19:30


Il est surnommé par les migrants «la Bestia», la bête. Tellement il est difficile et dangereux de monter à son bord. La Bestia, c'est un train de marchandises qui parcourt 2 500 kilomètres presque du nord au sud du Mexique. Les  migrants l'empruntent pour traverser le pays et atteindre la fameuse frontière avec les États-Unis. À quelques jours de l'investiture de Donald Trump, pour un second mandat à la Maison Blanche, ses véhémentes promesses d'une réduction drastique de l'immigration et d'une expulsion massive des immigrés clandestins aiguise la crise migratoire de l'autre coté de la frontière. Et bien sûr du côté des migrants, c'est : incertitude et angoisse. À tel point que beaucoup sont prêts à prendre tous les risques pour poursuivre coûte que coûte le rêve américain : même à sauter dans ce terrible train.«Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire», un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, quelle reconstruction quinze ans après le tremblement de terre ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 30:00


C'était un week-end de recueillement en Haïti, 15 ans après le terrible séisme qui a ravagé l'agglomération de Port-au-Prince, détruisant constructions précaires et bâtiments officiels. La communauté internationale s'était mobilisée massivement pour reconstruire. Pour quels résultats ? Le géographe Antoine Rivière, doctorant à l'Université Paris 8, explique à Vincent Souriau qu'au-delà des bonnes intentions, il y a eu des erreurs, et des objectifs n'ont pas été atteints. Le centre-ville de la capitale n'a ainsi pas été reconstruit. Antoine Rivière rappelle qu'après le tremblement de terre, « toutes agences de développement du monde, les ONG, les organisations de coopération régionales, tout le monde est arrivé en soutenant divers projets et en apportant sa contribution ». Tout cela était très dur à coordonner, d'autant que tous ces acteurs dépendaient de nombreux ministères – des ministères déjà structurellement « faibles et peu efficaces » avant le séisme, et qui le sont devenus encore plus après (locaux effondrés, employés décédés…) L'international a donc pris une part active dans le processus de décision. Michel Martelli se fera ensuite en partie élire sur une reprise en main par Haïti de la reconstruction. Beaucoup d'inaugurations de chantiers suivront, mais « cherchez un élément fini, il n'y a rien ». Arrestation d'un député soupçonné de connivence avec les gangsL'ancien député Prophane Victor a été arrêté ce dimanche (12 janvier 2025), il est soupçonné de connivence avec les gangs armés dans l'Artibonite. Prophane Victor est, rappelle Alter Presse, un membre influent du parti politique Bouclier, allié du Phtk de Michel Martelly. Le Nouvelliste rappelle que Prophane Victor fait déjà l'objet de sanctions du Canada, du Trésor américain et du Conseil de sécurité de l'ONU pour ses liens présumés avec les groupes criminels. L'arrestation de ce dimanche, écrit Gazette Haïti, intervient dans le cadre d'une enquête sur les liens présumés entre Magalie Habitant, l'ancienne directrice du Service national de gestion des résidus solides, et les gangs armés de la coalition « Vivre ensemble ». Or Leslie Voltaire, le chef du Conseil présidentiel de transition, affirmait ce dimanche sur la radio Magik Neuf : « j'ai l'impression que Magalie Habitant chante »,elle« dénonce des gens », et peut-être faut-il s'attendre à d'autres arrestations.Leslie Voltaire a, durant la même interview, condamné ce qu'il appelle l'alliance conclue entre certains partis politiques et « Vivre ensemble » - c'est à lire dans Gazette Haïti. Une condamnation qui fait suite aux propos tenus, toujours sur Magik 9, par Liné Balathazar, président du parti Phtk. Liné Balathazar qui déclarait que « les gangs armés travaillent avec des groupes politiques en vie de proposer une solution à la crise ». Leslie Voltaire s'est dit consterné, et a estimé qu'agir ainsi menaçait la République d'Haïti. À lire aussiHaïti: plus de 5600 morts imputés aux violences des gangs en 2024, selon l'ONU À Los Angeles, les incendies continuentLes principaux incendies sont loin d'être totalement maîtrisés à Los Angeles - et il est prévu que le vent souffle jusqu'à ce mercredi (15 janvier 2025). En attendant, la solidarité s'organise, notamment sur l'hippodrome de Pasadena. Un hippodrome devenu « le point central de tous les dons à Pasadena et Altadena », selon Gerardo Romero, que l'envoyé spécial de RFI Guillaume Naudin a rencontré alors qu'il proposait des repas : « Nous sommes ici pour donner notre temps et pour nourrir tout le monde et notamment avec des repas chauds. Tout le monde dans les communautés du coin vient pour soutenir, pour donner de son temps. Et voir la communauté se rassembler, simplement pour soutenir et pour aider, c'est génial. »Pendant ce temps, les enquêtes se poursuivent sur les causes des incendies. Selon le Washington Post, le feu de Pacific Palisades a pris près d'un ancien feu, qui s'était déclaré lors du réveillon du Nouvel an. Cet ancien feu pourrait s'être rallumé, ce qui est possible, selon les experts, en cas de vent fort. De fait, du Colorado à Hawaï en passant par la Californie, ces anciens feux qui se rallument ont déjà été, par le passé, « à l'origine des feux de forêts les plus catastrophiques et mortels du pays ».USA Today note que ces feux de forêt touchent l'ensemble de la société de Los Angeles.« Ici », rappelle le quotidien, « les méga-riches vivent côte à côte avec des sans-logis qui survivent en fouillant dans les poubelles des riches. Entre les deux, des générations de travailleurs et de familles de la classe moyenne, dont certaines ont eu la chance, ou l'intelligence, d'investir il y a plusieurs décennies dans quelques milliers de mètres carrés d'un des biens immobiliers les plus recherchés de la planète. » À lire aussi dans Politico, un article constatant que, malgré les déclarations du président Joe Biden liant les feux au changement climatique, les habitants d'Altadena, qui ont commencé à retourner chez eux ce jeudi, invoquent le vent, Dieu, ou l'augmentation de la population. Mais personne ne parle du changement climatique, dans une Altadena pourtant fortement démocrate.À écouter aussiIncendies à Los Angeles: la solidarité se met en place pour venir en aide aux sinistrés Le Mexique tente de lutter contre l'obésitéCette année 2025 sera celle de la lutte contre l'obésité au Mexique, le pays le plus touché au monde par cette maladie chronique, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce ne sont pas les US, mais leur voisin. Au Mexique, explique la correspondante de RFI Marine Lebègue, les trois-quarts de la population adulte sont soit obèses soit en surpoids, et deux enfants sur cinq sont concernés. Les autorités ont donc décidé d'interdire la vente de bonbons ou autres sucreries devant les écoles. Le nutritionniste Rigoberto Torres parle d'une « très bonne idée », mais « pour que ça marche, il faudrait aussi proposer un temps dédié à la nutrition dans les écoles, parce que tout vient de l'éducation. » À lire aussiLe Mexique vote une loi pour endiguer le taux d'obésité alarmant du pays Le journal de la Première Au menu : la Guadeloupe, et son évolution statutaire.

Les matins
La Chine s'implante au Mexique pour passer outre la guerre commerciale avec les Etats-Unis

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 6:25


durée : 00:06:25 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Chine s'implante au Mexique pour se développer localement et se rapprocher du marché des Etats-Unis. Washington craint que Pékin ne se serve de Mexico comme d'une porte dérobée, pour éviter une guerre commerciale alors que Donald Trump menace de tarifs douaniers surélevés.

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
L'Espagne, le Mexique et la Corée du Sud font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 3:02


Au sommaire de l'émission "La revue de presse internationale": La presse espagnole s'intéresse à une nouvelle norme fiscale surnommée la "loi Mbappé" qui permettra une réduction d'impôts aux investisseurs étrangers s'installant dans la région de Madrid, bien que cette loi ne soit pas spécifiquement destinée aux footballeurs.Au Mexique, les caravanes de migrants traversent le pays pour atteindre la frontière américaine, craignant la disparition de l'application CBP One qui leur permettait de prendre rendez-vous pour demander l'asile aux États-Unis.En Corée du Sud, les relations diplomatiques avec la Chine sont à l'ordre du jour, alors que le président chinois Xi Jinping pourrait effectuer une visite en Corée du Sud l'année prochaine, une première en 11 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Real Life French
Un pique-nique (Picnic)

Real Life French

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 2:33


Au Mexique, un pique-nique a été interrompu lorsqu'un ours noir affamé s'est approché d'un groupe de visiteurs, est monté sur leur table et a mangé leur nourriture.Traduction :In Mexico a picnic was interrupted when a hungry black bear approached a group of visitors, mounted their table and ate their food. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Les matins
Retour sur le trafic de drogue et le plan de Claudia Sheinbaum pour lutter contre les cartels au Mexique

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 26, 2024 4:59


durée : 00:04:59 - La Revue de presse internationale - La semaine dernière la nouvelle présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a annoncer son plan pour lutter contre les cartels dans le pays. Elle succède à la stratégie douce mise en place par Andrés Manuel López Obrador. La place du narcotrafic dans le pays a suscité votre intérêt. - invités : Bertrand Monnet Professeur à l'EDHEC et responsable de la chaire management des risques criminels