Podcasts about au mexique

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Choses à Savoir
Pourquoi faudrait-il 9 ans pour goûter tous les produits Coca-Cola ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 3:21


Pour écouter mes autres épisodes:- Le libre arbitre existe-t-il ?Spotify:https://open.spotify.com/episode/3oVQpR2qpmhw94HJrmTjgI?si=62a17a0725f247bfApple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/bonus-le-libre-arbitre-existe-t-il-vraiment/id1057845085?i=1000703952672- Que se passe-t-il dans le cerveau lors d'une anesthésie ?Spotify:https://open.spotify.com/episode/4ewTtsRwZQoRMtxux62Kcy?si=MmaPm0uJT6O5DcsHi9b-pQApple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/bonus-que-se-passe-t-il-dans-le-cerveau-pendant-une/id1062748833?i=1000703953386--------------------------Cette affirmation peut paraître exagérée… mais elle repose sur une réalité étonnante : la diversité gigantesque des produits que propose la marque à travers le monde.Un empire mondial du goûtCoca-Cola, ce n'est pas seulement la fameuse boisson brune au goût sucré. L'entreprise possède plus de 500 marques et distribue plus de 3 500 produits différents, dans plus de 200 pays. Cela inclut non seulement des sodas, mais aussi des eaux, des jus, des thés, des cafés, des boissons énergétiques, des laits aromatisés, et même des produits locaux spécifiques à certaines cultures ou régions.Par exemple, en Inde, Coca-Cola vend Maaza, une boisson à la mangue. Au Japon, on trouve Ayataka, un thé vert glacé. Au Mexique, on peut boire du Del Valle, un jus de fruit populaire. Aux États-Unis, la marque commercialise aussi Vitaminwater, Minute Maid, ou encore Fresca.Pourquoi 9 ans ?L'affirmation selon laquelle il faudrait 9 ans pour tout goûter repose sur un calcul simple : si vous testiez un nouveau produit Coca-Cola chaque jour, il vous faudrait près de 10 ans pour venir à bout de tous.3 500 produits ÷ 365 jours = environ 9,6 ansMais attention : cela suppose qu'on ait accès à tous ces produits… ce qui est quasiment impossible, car certains ne sont disponibles que dans un seul pays, ou même dans une seule région. Autrement dit, il faudrait aussi faire le tour du monde pour les goûter tous !Une stratégie de diversificationCette incroyable variété n'est pas un hasard : elle fait partie de la stratégie de Coca-Cola pour s'adapter aux goûts locaux, aux réglementations alimentaires, et aux tendances de consommation. Dans certains pays, les boissons sont moins sucrées, parfois sans caféine, parfois enrichies en vitamines, ou encore aux arômes totalement inconnus ailleurs.Coca-Cola investit aussi beaucoup dans l'innovation, lançant chaque année des dizaines de nouvelles saveurs ou formats, testés parfois sur des marchés spécifiques avant d'être élargis. Le dernier produit mis sur le marché par Coca-Cola est le Jack Daniel's & Coca-Cola Cherry, une boisson alcoolisée en canette de 330 ml, combinant le célèbre whisky Jack Daniel's et le Coca-Cola Cherry. Cette nouvelle saveur a été lancée au Royaume-Uni en avril 2025, en collaboration avec Jack Daniel's, et est disponible dans les supermarchés Tesco... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Mexique City, le piment en voie de disparition, symbole de la gentrification

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 29:59


À Mexico City, dans les quartiers de la Condesa et la Roma, très prisés des touristes et des étrangers, la sauce piquante ne pique plus. Dans les taquerias, ces traditionnels stands de vente de tacos que tous les Mexicains dégustent arrosés de sauce pimentée, le piment a été banni. Cela peut paraître anecdotique, mais veut dire beaucoup sur la gentrification de cette partie de la ville. Reportage de notre correspondante à Mexico City, Marine Lebègue.Dette haïtienne : après les annonces d'Emmanuel Macron, des réactions mitigéesPour l'homme d'affaires et auteur haïtien Jerry Tardieu, joint par RFI, l'annonce d'une commission mixte franco-haïtienne est « une première étape qui doit en appeler d'autres ». L'homme politique insiste, cela ne devra pas être seulement un travail mémoriel aboutissant à des mesures symboliques. « Il faut du concret (…) une forme de compensation (…) Le pays est à l'agonie, il faut que cette commission aboutisse à donner les moyens à Haïti de se battre contre l'insécurité » et de se développer.Dans les rues de Port-au-Prince, notre reporter Peterson Luxama a recueilli la parole d'Haïtiens en demande de réparation et restitution, deux termes éludés par le communiqué de la présidence française publié hier. « Cela doit prendre la forme d'un dédommagement. Cette sois disant dette a plombé notre économie. Je pense que le seul mot qu'on aimerait entendre aujourd'hui, c'est le mot restitution », déclare Roobens Isma, étudiant, à notre journaliste.Haïti : en Artibonite, la vie rendue impossible par les gangsÀ Port-au-Prince, comme dans le département de l'Artibonite, au nord, les habitants sont descendus dans la rue, fin mars, pour réclamer aux autorités des actions concrètes pour lutter contre cette insécurité. Dans la commune de Petite Rivière de l'Artibonite, contrôlée par le gang « Gran Grif » (le plus violent de la région), la population exige une réponse musclée de la Police nationale haïtienne. Reportage sur place de notre correspondant Ronel Paul.États-Unis : une photo de l'habitant du Maryland, Salvadorien, expulsé par erreur, à la Une de la presseSur cette photo, Kilmar Abrego Garcia, Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis, est attablé dans le hall d'un hôtel de San Salvador avec le sénateur démocrate Van Hollen.Le père de famille, résident dans le Maryland est vêtu d'une chemise à carreaux et d'une casquette. « Ces photos renvoient une atmosphère bien différente de celle d'une prison surpeuplée », les deux hommes étant assis dans un hall d'hôtel, « au sol ciré », « avec une végétation luxuriante en arrière-plan », analyse le New York Times.La photo a été repostée aussi par le président salvadorien, autoritaire et fervent supporter de Donald Trump. Nayib Bukele se permet une légende moqueuse, rapportée par Politico : « Kilmar Abrego Garcia miraculeusement ressuscité des camps de la mort et de torture, en train de siroter une margarita ». Mais d'après les informations du New York Times, c'est un assistant de Bukele qui aurait servi les cocktails et tenté de mettre en scène la photo.En Floride, une tuerie fait au moins 2 morts et 6 blessésLe suspect de 20 ans, abattu sur place par la police, a agi avec l'arme de service de sa mère, adjointe du shérif du comté de Leon. Le Miami Herald raconte la panique sur place, « les ordinateurs et sacs encore éparpillés dans l'herbe du campus ». « Tout le monde est en colère, je ne comprends juste pas comment cela peut arriver », déclare un étudiant. La tuerie ravive aussi de douloureux souvenirs en Floride. Certains parents des victimes de la tuerie de Parkland, en 2018, ont désormais des enfants étudiants dans l'université de Tallahassee. « Mon cœur a lâché », décrit une mère de famille au Miami Herald, « c'était un effrayant 'déjà vu' ». Elle ajoute : « Arrêtez la politique et protégez nos enfants. On ne peut pas devenir insensible à ces tueries. On doit bien mieux à nos enfants ». À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1eLa Martinique commémore les 17 ans de la mort du penseur et écrivain Aimé Césaire.

Dans Le Noir | Creepypasta
CE FAIT INSOLITE ET CREEPY AU MEXIQUE

Dans Le Noir | Creepypasta

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:25


Épisode spécial – Le balcon du fantôme : apparition à San Luis PotosíMusique sombre en fond, ambiance lourde, légère réverbération dans la voixLe 9 avril 2025, au cœur de la ville de San Luis Potosí, au Mexique, un événement aussi absurde qu'intrigant est venu perturber une manifestation d'enseignants. Alors que la foule scandait des slogans dans les rues, un manifestant filme un balcon du palais du gouverneur… Et là, à l'écran, une silhouette nue, féminine, figée, apparaît un court instant sur le balcon d'un bâtiment supposément vide.Rien d'anodin jusque-là, si ce n'est que ce balcon, selon les autorités, donne sur une salle fermée, inaccessible au public. Et pourtant… l'image circule. La vidéo fait le tour du pays. Et très vite, la question se pose : qui est cette femme nue ?Interrogé, le gouverneur en personne, Ricardo Gallardo Cardona, ne recule pas. Il ne nie pas l'apparition. Au contraire : il affirme, sans détour, qu'il s'agit d'un fantôme. Celui, selon lui, de l'Impératrice Carlota du Mexique, morte en 1927.Source : http://ledauphine.com/insolite/2025/04/17/une-femme-nue-au-balcon-du-palais-le-gouverneur-invoque-le-fantome-de-l-imperatrice-carlotahttps://elpais.com/mexico/2025-04-12/peyote-potosino.htmlPour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Grand reportage
La face cachée de la culture d'avocats au Mexique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 19:30


Le Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. (Rediffusion du 02/10/2024) L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. « La face cachée de la culture d'avocats au Mexique », un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Learn Basic French Podcast
Zéro Déchets et Nourriture Bio | Le Marché au Troc au Mexique | Culture et Civilization | Écologie | A2

Learn Basic French Podcast

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 58:27


Dans cette leçon, nous découvrons un marché au troc au Mexique, où les gens échangent des produits bio, sans utiliser d'argent. C'est une belle façon de voyager, de protéger l'environnement, et d'en apprendre plus sur la culture locale. Nous parlerons de la santé, des déchets, et des échanges culturels. I help French learners improve their language skills with my Learn French Program. Join the program!speaking, listening, reading, and writing skillsBeginner and Elementary/Pre-intermediate level: A1/A2-B1 level BOOK A FREE CONSULTATION SESSION WITH ME: https://calendly.com/davidalexandercantu Follow me on social media below: Instagram: https://www.instagram.com/davidalexandercantuTiktok: https://www.tiktok.com/@davidalexanderfrenchFacebook: https://www.facebook.com/davidalexandercantuLinkedin: https://www.linkedin.com/in/davidalexandercantu Remember to like, subscribe, and leave a comment below. I'll answer all questions.

Sixième Sens Podcast
Podcast #56 – Martin Bourget & Mathieu Pouliot, chasse en AFRIQUE et au MEXIQUE, POLITIQUE des ARMES

Sixième Sens Podcast

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 87:12


Cette semaine, on reçoit deux légendes de la chasse au Québec : Martin Bourget d'Aventure Chasse Pêche (ACP) et Mathieu Pouliot de Chassomaniak.Enregistré en direct du Salon Plein air, Chasse, Pêche et Camping de Québec, on plonge dans des histoires de chasse à couper le souffle, en Afrique et au Mexique. On aborde aussi, sans filtre, l'avenir des armes à feu au Québec. Et bien sûr, le tout dans une ambiance conviviale, remplie de rires... autour d'une bonne bière!

Revenir en France
S'installer à Paris avec un conjoint étranger après une expatriation au Mexique

Revenir en France

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 54:50


Chloé a grandi en Auvergne. C'est dans le cadre de ses études qu'elle est partie vivre au Mexique. Après avoir fait la rencontre de Francisco, elle décide de rester dans ce pays et elle y restera plus de 10 ans. Sur place, elle construira sa famille et toute sa carrière sans penser une seule seconde à revenir vivre en France.Mais dans un contexte politique difficile au Mexique, Chloé et Francisco décident de rentrer en France avec leurs enfants.Grâce à une préparation optimisée, ils gèrent leur retour en France en 3 mois. Ayant l'envie de s'installer à Lyon, Chloé lance sa recherche d'emploi depuis le Mexique mais c'est finalement dans la capitale que Chloé va trouver son emploi idéal. Alors les plans changent et évoluent au fil du temps.Chloé nous raconte les ajustements faits tout au long du processus de retour en France, le choix de l'installation à Paris, l'arrivée dans la capitale, l'intégration des enfants et l'aide de sa famille sur place.Elle nous partage aussi les enjeux que rencontre son mari dans son installation en France en tant qu'étranger : les démarches administratives, l'apprentissage du français, la recherche d'emploi, la nouvelle vie en France tout en gardant un lien fort avec le MexiqueC'est dans une atmosphère positive et confiante qu'on se retrouve avec Chloé car ces traits de caractère les caractérisent parfaitement. Ce qui prouve aussi que l'état d'esprit que l'on a tout au long du retour en France nous aide aussi à le concrétiser dans de bonnes conditions.On ne laisse rien au hasard pour son retour en France !------------ --------------- -------------- -------------- -------------- -------------Pour plus d'informations, des conseils au quotidien, voici quelques liens utiles.Tu peux rejoindre la communauté sur Facebook, Instagram et Linkedin sous le nom de Voyage, emploi & retour en France.Découvrir les articles de Blog : https://voyage-emploi-retourenfrance.fr/blog/Le site web : https://voyage-emploi-retourenfrance.frLes outils gratuits pour le retour en France : https://voyage-emploi-retourenfrance.fr/boite-a-outils/Prendre rendez-vous gratuitement avec Magali : https://calendly.com/retourenfrance-emploi> info.retourenfrance.emploi@gmail.comLe retour en France ne se vit plus en solo ✈️

Chronique des Matières Premières
L'avocat du Mexique, rescapé de la nouvelle vague de taxes américaines

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 1:55


Le Canada et le Mexique n'ont pas été concernés par les nouveaux droits de douane annoncés la semaine dernière par les États-Unis. Au Mexique, premier exportateur mondial d'avocat, c'est un grand soulagement. Les États-Unis ont déjoué tous les pronostics. Dans le secteur, on s'attendait à une forte taxation, de l'ordre de 25%. C'est donc toute une filière qui respire, à commencer par celle du Mexique bien sûr, puisque près de la moitié de la production du pays part aux États-Unis.Le soulagement est grand aussi du côté des importateurs américains, qui dépendent à plus de 80% du Mexique : chaque année, plus d'un million de tonnes de fruits verts mexicains gagnent les États-Unis. Ces volumes seraient impossibles à trouver chez d'autres fournisseurs du jour au lendemain, et c'est sans doute ce niveau de dépendance problématique qui explique l'exception faite par Washington. Aux États-Unis, la consommation d'avocat n'est pas élastique. Elle peut difficilement baisser.À lire aussiLe déclin de l'avocat en CalifornieUn répit qui soulage d'autres producteursLes volumes en jeu entre le Mexique et les États-Unis représentent 40% des échanges internationaux, et toute perturbation des flux entre ces deux pays impacterait le marché mondial, puisque une partie des volumes se dirigerait vers le seul marché alternatif, l'Europe, explique Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Cet afflux d'avocats mexicains serait alors en concurrence directe avec les productions méditerranéennes – Espagne, Israël, Portugal – et celles du Maroc, d'Afrique du Sud et du Kenya, trois pays qui exportent la majorité de leurs récoltes sur le marché européen. Qui dit offre surabondante dit aussi baisse des prix, d'où le soulagement pour ces producteurs, même s'il ne s'agit peut-être que d'un répit.L'Association des producteurs et des exportateurs des avocats du Mexique (APEAM) dit néanmoins rester vigilante, même si elle ne s'attend pas à un changement imminent de la politique commerciale américaine.Pérou, Colombie et Chili dans le viseurTrois pays fournisseurs du marché américain n'ont, en revanche, pas été épargnés par la dernière vague de mesures douanières américaines. C'est le cas du Pérou, de la Colombie et du Chili, qui sont désormais soumis à des taxes de 10%.Ce sont des fournisseurs mineurs des États-Unis – ils représentent environ 10 à 15% de l'approvisionnement du pays –, et eux-mêmes ne vendent qu'une faible partie de leur production aux Américains. L'impact pourrait être limité donc en théorie, mais la mesure tombe assez mal pour deux de ces États, explique l'expert du Cirad : la Colombie a fait des efforts ces derniers mois pour développer ses exports vers les États-Unis. Et le Pérou, qui a cette année une énorme récolte, avait misé en partie sur le marché américain pour pouvoir l'écouler.L'impact pour le Chili est moins évident, car le pays n'a exporté que 5 000 à 7 000 tonnes ces dernières saisons vers les États-Unis, et sa campagne ne démarrera que fin aout début septembre.

Invité du jour
Narcotrafic : une guerre tentaculaire ? Parlons-en avec Frédéric Saliba et Pierre Gaussens

Invité du jour

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 47:08


Au Mexique, 120 000 personnes sont portées disparues dans ce pays gangrené par la violence liée au trafic de drogue orchestré par les cartels. Un abysse qui a connu une illustration sordide ces dernières semaines : la découverte de "ranchs de l'horreur" dans lesquels ont été probablement exécutées des centaines de petites mains des narcotrafiquants. Comment est-ce possible dans ce pays qui a déclaré la guerre aux cartels il y a près de 20 ans ? Avec quelles armes peut-on lutter contre les narcotrafiquants au Mexique, en Colombie et contre leurs réseaux aux Etats-Unis ou en Europe ? Peut-on véritablement gagner la guerre tentaculaire ?

Bruno dans la radio
Les chiffres de Maurine du 26 mars - Cette star de la chanson va générer des retombées économiques de 146 millions d'euros au Mexique

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 3:26


Chaque matin, Maurine nous dévoile des chiffres surprenants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Bonne nouvelle, au Mexique, un enseignant donne des cours dans la rue, ce qui fait que ses élèves peuvent suivre le cours, mais aussi les gens qui n'auraient pas eu accès à l'école plus jeunes.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:34


Les bonnes nouvelles d'Isabelle
Bonne nouvelle, au Mexique, un enseignant donne des cours dans la rue, ce qui fait que ses élèves peuvent suivre le cours, mais aussi les gens qui n'auraient pas eu accès à l'école plus jeunes.

Les bonnes nouvelles d'Isabelle

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:34


Accents du monde
Journée internationale du droit des femmes: au Mexique, les féminicides sont un véritable fléau

Accents du monde

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 19:30


Demain, 8 mars, ce sera la Journée internationale du droit des femmes. Faisons donc dès ce soir un gros plan sur ce qui se passe dans vos zones d'écoute... Au Mexique, par exemple, les féminicides, les meurtres de femmes, sont un véritable fléau. Selon les statistiques officielles, au moins 11 femmes sont victimes de féminicides au Mexique chaque jour. Dans certains cas, les autorités sont complices par inaction.  Avec- Ana Maria Ospina de la rédaction en espagnol pour un mégaprojet gazier qui menace les baleines du golfe de Californie- Vasilé Damian pour la rédaction en roumain. À Bucarest, 6 arrestations pour trahison, soupçonnées d'avoir négocié avec des agents russes à la sortie de la Roumanie de l'Otan et de préparer un coup d'État.  - Pisey Mam de la rédaction cambodgienne. Nous allons découvrir que le Cambodge est devenu un plaque tournante des réseaux d'escroquerie en ligne.

À la une
Suspension d'une partie des tarifs infligés au Canada et au Mexique

À la une

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 22:57


Donald Trump recule une fois de plus sur l'imposition de tarifs contre le Canada. Il a annoncé hier un sursis d'un mois sur les marchandises canadiennes et mexicaines déjà couvertes par l'accord de libre-échange nord-américain.

Accents du monde
Journée internationale du droit des femmes: au Mexique, les féminicides sont un véritable fléau

Accents du monde

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 19:30


Demain, 8 mars, ce sera la Journée internationale du droit des femmes. Faisons donc dès ce soir un gros plan sur ce qui se passe dans vos zones d'écoute... Au Mexique, par exemple, les féminicides, les meurtres de femmes, sont un véritable fléau. Selon les statistiques officielles, au moins 11 femmes sont victimes de féminicides au Mexique chaque jour. Dans certains cas, les autorités sont complices par inaction.  Avec- Ana Maria Ospina de la rédaction en espagnol pour un mégaprojet gazier qui menace les baleines du golfe de Californie- Vasilé Damian pour la rédaction en roumain. À Bucarest, 6 arrestations pour trahison, soupçonnées d'avoir négocié avec des agents russes à la sortie de la Roumanie de l'Otan et de préparer un coup d'État.  - Pisey Mam de la rédaction cambodgienne. Nous allons découvrir que le Cambodge est devenu un plaque tournante des réseaux d'escroquerie en ligne.

Le zapping d'Europe 1
Les aventures au Mexique du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon

Le zapping d'Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 3:21


Dimitri Vernet revient sur les principaux événements politiques de la semaine. Il analyse les prises de position d'Edouard Philippe et de la France Insoumise concernant la saisie des avoirs russes, tout en s'interrogeant sur les enjeux nationaux et internationaux. Avec son regard avisé, Dimitri Vernet offre un décryptage essentiel pour comprendre les tendances qui façonnent l'actualité politique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Les Grandes Gueules
Julien, marseillais : "La Kalashnikov, c'est le couteau d'il y a 10 ans. Il y a des jeunes de 14 ans qui sont tueurs à gages. C'est une guerre des gangs, comme au Mexique. Ils n'ont pas peur de tuer" - 04/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 2:36


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Jérôme Marty et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump et la « diplomatie de voyou »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 30:00


La décision du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane au Canada et au Mexique est très commentée dans la presse. Au Mexique, le constat est amer : le pays se sent victime d'un jeu où Donald Trump impose les règles. Milenio parle d'une « diplomatie de voyou » menée par le locataire de la Maison Blanche. Certes, notre situation est moins dramatique que celle de l'Ukraine, car notre existence en tant que nation n'est pas menacée, écrit l'éditorialiste. « Mais il s'agit de la même méthode : afficher publiquement qui est le plus fort, comme dans une bataille de rue, définir qui a des cartes en main et qui n'en a pas, pour jouer à un poker à cartes découvertes, auquel Donald Trump s'adonne. »Face à cette menace, le gouvernement mexicain a tout tenté pour répondre aux exigences du président américain. Mais, conclut le journal, rien de tout cela n'a suffi à dissuader Donald Trump d'imposer ces droits de douane.Selon La Jornada, cette mesure entraînera une hausse des prix des denrées alimentaires, des automobiles et d'autres produits aux États-Unis. Et pour le Mexique s'inquiète Milenio, cette décision risque de briser l'équilibre fragile entre l'économie nationale et les finances publiques et pourrait contraindre la présidente Claudia Sheinbaum à prendre des décisions impopulaires.Et quelles conséquences pour le Canada ?Selon Le Devoir, des centaines de milliers d'emplois sont menacés. L'Ontario pourrait en perdre plus de 400 000, le Québec jusqu'à 160 000. La Chambre de commerce du Canada estime que ces droits de douane coûteront au moins 1 300 dollars canadiens par personne et par an. Le prix d'une voiture neuve pourrait grimper de 6 000 dollars, selon Le Devoir.Les agriculteurs américains restent sceptiquesSelon notre collègue Nathanaël Vittrant, les agriculteurs américainsse rappellent que la première guerre commerciale lancée par Donald Trump en 2018 a marqué le début du déficit de la balance commerciale agricole américaine. Les pays touchés par ces nouvelles taxes, comme la Chine, le Mexique et le Canada, n'hésitent pas à riposter en imposant leurs propres tarifs douaniers sur les produits agricoles américains, menaçant ainsi un secteur qui exporte chaque année pour des dizaines de milliards de dollars vers ces partenaires commerciaux.Ces taxes auront également un impact direct sur les consommateurs américains. En rendant certains produits plus chers et en perturbant les chaînes d'approvisionnement, elles risquent d'alimenter l'inflation alimentaire. Par ailleurs, des matières premières essentielles à l'agriculture américaine, comme la potasse importée du Canada, voient déjà leurs prix grimper, ce qui pourrait renchérir encore davantage le coût des denrées alimentaires aux États-Unis.Haïti : Une ONG dénonce l'inaction du gouvernement face aux gangs Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dénonce l'inaction du gouvernement de transition face aux massacres perpétrés par les gangs. Selon AlterPresse, qui cite le dernier rapport du RNDDH, au moins 269 personnes ont été assassinées entre décembre 2024 et février 2025 lors de trois massacres sanglants. Ces attaques, menées par la coalition criminelle Viv Ansanm, ont eu lieu « sous le regard indifférent » des autorités, à Wharf Jérémie (au nord de Port-au-Prince), à Kenscoff et à Châteaublond, dans la commune de Pétion-Ville ».Et alors que la violence liée aux gangs ne diminue pas, l'Ouganda propose ses services pour participer à la mission multinationale d'appui à la sécurité. Le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l'armée ougandaise, a déclaré attendre une invitation officielle des Nations unies ou des États-Unis. Dans un message publié ce week-end sur X, il affirme que son armée est prête à intervenir pour rétablir l'ordre en Haïti et promet qu'une telle mission permettrait d' « éliminer tous les criminels en un mois ». C'est à lire dans Gazette Haïti. Les migrants, en premier ligne de la violence des narcos en Equateur En Équateur, l'entre-deux-tours de la présidentielle oppose le sortant Daniel Noboa à la candidate de gauche Luisa Gonzalez.Dans un pays gangréné par le narcotrafic – premier exportateur latino-américain de cocaïne vers l'Europe – les mesures sécuritaires de Daniel Noboa n'ont pas freiné la violence ni l'influence des gangs.Les migrants en sont les premières victimes. Notre correspondant Éric Samson les a rencontrés à Lago Agrio, en Amazonie. Pour leur sécurité, tous les prénoms ont été modifiés dans le reportage. Au Brésil, l'Oscar divise le pays Au Brésil, les festivités du Carnaval battent leur plein et à cette liesse, s'ajoute la joie d'avoir remporté le premier Oscar dimanche dernier (2 mars 2025) pour le film «Je suis toujours là». Mais cette récompense ne fait pas l'unanimité. Selon Folha de São Paulo, de nombreux sympathisants de la droite brésilienne n'ont pas célébré ce prix hollywoodien. La raison ? Jair Bolsonaro.L'ex-président d'extrême droite a fait de sa carrière une croisade en faveur de la mémoire du régime militaire. Dans son bureau de député, il avait mis une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Ceux qui cherchent des os sont des chiens », en référence aux enquêtes sur les crimes de la dictature.Selon Folha, tant que Jair Bolsonaro restera la figure de proue de la droite brésilienne, celle-ci ne pourra jamais revendiquer la démocratie comme une valeur inébranlable. Et dans un monde où « tout est politique », conclut le journal, même aller au cinéma devient un acte partisan.Journal de la 1ère Le lancement de la fusée d'Ariane 6 est retardé.

Sans Stress
Jouer au Football Américain PRO au Mexique : Tommy Roadley Trohatos

Sans Stress

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 107:54


Drôles de dames
La minute de Fred Hermel : Ramos va signer au Mexique – 03/02

Drôles de dames

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 2:18


Toute l'actu des sélections nationales et des championnats anglais, espagnol, italien et allemand avec nos légendaires "Drôles de Dames" : Julien Laurens, Fred Hermel, Polo Breitner et Johann Crochet.

Les matins
Donald Trump signe aujourd'hui le décret imposant de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 8 h - Donald Trump sur le point d'imposer de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et dans une moindre mesure à la Chine. Le président américain doit signer le décret aujourd'hui.

Le journal de 8H00
Donald Trump signe aujourd'hui le décret imposant de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 8 h - Donald Trump sur le point d'imposer de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et dans une moindre mesure à la Chine. Le président américain doit signer le décret aujourd'hui.

Les journaux de France Culture
Donald Trump signe aujourd'hui le décret imposant de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 8 h - Donald Trump sur le point d'imposer de nouveaux droits de douane au Mexique, au Canada et dans une moindre mesure à la Chine. Le président américain doit signer le décret aujourd'hui.

Art Eco Vert
#E99 - Azaret Robles - Anil. indigo - L'histoire des couleurs végétales au Mexique : Bleu Maya, Indigo, Bois de Campêche, Cochenille, rocou

Art Eco Vert

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 79:53 Transcription Available


Savez-vous que les couleurs végétales ont le pouvoir de raconter des histoires ancestrales et de préserver des savoir-faire uniques ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, animé par Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de couleurs végétales, nous avons le plaisir d'accueillir Azéret Robles, une experte reconnue en textiles mayas et en teintures naturelles. Ensemble, elles plongent dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales, mettant particulièrement en lumière l'indigo et la cochenille, des trésors de la nature qui ont façonné l'histoire des couleurs.Azéret partage avec nous son parcours inspirant et ses découvertes sur les teintures traditionnelles mexicaines, révélant l'importance cruciale de préserver ces savoir-faire ancestraux. Elle nous fait découvrir les différentes plantes utilisées pour créer des pigments, telles que l'Indigofera suffructicosa, et leur rôle fondamental dans la culture maya. En explorant les nuances de l'indigo et de la garance, cet épisode nous offre une plongée dans un jardin tinctorial où la magie des pigments végétaux opère.Les deux intervenantes discutent également de l'impact historique de ces teintures végétales sur l'art et le commerce, tout en abordant les défis contemporains liés à la préservation de ces techniques. Dans un monde en quête d'innovation et de tendances durables, il est essentiel de redécouvrir et de valoriser les colorants biosourcés qui nous entourent. Ce dialogue riche en informations et en passion met en lumière la beauté et l'importance des couleurs végétales dans notre quotidien et notre histoire.Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur les fibres naturelles, les tanins et les colorants qui enrichissent notre monde. Écoutez cet épisode pour découvrir comment les teintures peuvent transformer non seulement les textiles, mais aussi notre perception de l'environnement. Une question ? Comment ces pratiques ancestrales peuvent-elles inspirer notre avenir ?Pour en savoir plus sur les sujets abordés, n'hésitez pas à consulter les liens utiles dans la description de l'épisode. Préparez-vous à être émerveillé par la richesse des couleurs et des plantes tinctoriales. Belle écoute !

Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Loic et Yann: Mener et financer un parcours de GPA au Mexique?

Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 41:04


Une fois n'est pas coutume, je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de GPA. La GPA est toujours sujette à controverse alors qu'en réalité, elle est surtout victime de méconnaissance et de désinformation. La preuve en est, Loic et Yann debunkent, encore dans cet épisode, certaines croyances autour de la GPA. Alors tant qu'à y etre, je leur ai posé LA question qui inquiète le plus les futurs papas et toutes les personnes qui passent par une GPA, celle du financement. Sans tabou ni langue de bois, ils vous expliquent comment ils ont monté eux meme leur plan de financement, la ou les banques leur ont opposé systématiquement une réponse négative. La naissance de Rose était attendue, elle a nécessité 9 transferts, 3 femmes porteuses et le matériel génétique des 2 papas pour aboutir. Elle a surtout été rendu possible par un joli concours de circonstance: 1- Le Mexique, pays qu'ils avaient choisi pour réaliser leur parcours de GPA, était un pays « accessible » financièrement , en tous cas, plus que les États Unis ou le Canada, 2- La clinique mexicaine proposaient plusieurs formules, dont une permettant autant de transferts que nécessaire, pour aboutir à une naissance. Sans cela, Loic et Yann auraient certainement du abandonner leur désir de parentalité. Du début à la fin, ils n'ont rien lâché et vous racontent aussi comment ils ont réussi à rester ancrer dans ce projet malgré la distance et les 7 années qui les ont menées à Rose. Je vous laisse découvrir leur histoire et je souhaite une bonne écoute.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Los Angeles : « Les travailleurs immigrés ont tout perdu et risquent en plus, l'expulsion »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 30:00


La vaste offensive anti-immigration de Donald Trump a pris forme dès son discours d'investiture. Dans la soirée du 20 Janvier, il a signé depuis la Maison Blanche le décret déclarant l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique. Donald Trump compte aussi s'attaquer au droit d'asile et au droit du sol. À Los Angeles, à des centaines de kilomètres de Washington, c'est l'incrédulité qui domine avec le renforcement de cette politique anti-immigration. Des opérations d'arrestations et d'expulsions massives pourraient débuter très vite.Dans le quartier d'Altadena, ces mêmes immigrés que Donald Trump veut renvoyer dans leur pays aident à déblayer les quartiers dévastés par les incendies qui ont fait 27 morts.« C'est un message que nous voulons envoyer, le jour même de l'investiture », explique Nadia Marin-Molina de l'organisation de défense des droits des travailleurs immigrés, NDLON, rencontré par notre envoyé spécial Achim Lippold. « Alors que les immigrants sont stigmatisés par le nouveau gouvernement, ici, des travailleurs immigrés se mobilisent pour aider leur quartier », poursuit-elle. Certains ont tout perdu : leur maison, leur travail et à présent ils risquent l'expulsion.José, un migrant venu du Guatemala il y a 18 ans est en situation irrégulière et il est inquiet : « J'ai perdu mon emploi parce que je travaillais pour une famille de Pacific Palisades qui a perdu sa maison. Je m'occupais de leur jardin. Alors, comme je n'ai plus rien à faire, je viens ici depuis plusieurs jours pour aider à nettoyer. J'essaie de redonner un peu à ce pays qui m'a tant donné. »Chaque matin, des centaines de bénévoles affluent pour donner un coup de main dans ce quartier particulièrement touché par les feux. Beaucoup sont dans des situations extrêmement précaires : ils n'ont pas accès à l'aide fédérale. Certains évitent même les centres d'aide publiques, par peur des contrôles de la police fédérale de l'immigration qu'ils appellent « la Migra », en espagnol.L'inquiétude sur ce qui va se passer dans les prochains jours est bien réelle, explique José : « Tous mes amis, ceux qui n'ont pas de papiers, disent : mais comment je vais faire ? J'ai une voiture, j'ai un crédit… Ça fait des années que je suis ici, comment je vais faire s'ils me renvoient dans mon pays alors que j'ai des enfants ici ? » À la frontière mexicaine, des milliers de migrants bloqués dans l'attente d'un rendez-vousPremier effet concret de la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump : la plateforme de demandes d'asile lancée par l'administration Biden Customs and Border Protection (CBP One) a cessé de fonctionner dès lundi. «Les rendez-vous existants ont été annulés», a indiqué le service sur son site internet.Au Mexique, des milliers de migrants principalement d'origine d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale sont déconcertés. Dans la ville frontalière de Ciudad Juarez, Carly Fernandez, rencontré par notre correspondante Gwendolina Duval vient de recevoir un courriel d'annulation de son rendez-vous prévu en février. « On a tant lutté pour arriver là », témoigne-t-elle, « Ma soeur veut rentrer, elle fatigue de tout ce qu'on a enduré pour arriver ici… pour rien… »Au Paso de Norte, lui des points d'entrée pour aller à pied aux États-Unis, Yaledi a eu l'espoir d'être parmi les dernières à bénéficier du programme CBP One comme une centaine d'autres personnes qui attendaient depuis tôt le matin. Mais elle vient d'apprendre qu'elle ne pourra plus déposer une demande d'asile aux États-Unis, malgré son rendez-vous programmé l'après-midi même. « Je trouve que c'est injuste », dit-elle, « ce matin encore des personnes encore sont entrées. Pourquoi on ne nous donne pas cette chance ? Pourquoi ? ». Haïti : la fin du programme Humanitarian Parole « un jour triste pour des milliers d'Haïtiens »Donald Trump a également mis fin au programme « Humanitarian Parole » spécifiquement conçu pour les migrants en provenance d'Haïti, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela.Pour Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, « c'est un jour triste pour des milliers d'Haïtiens qui comptaient sur ce programme appelé aussi « programme Biden » comme moyen pour fuir le pays ». « C'était une voie pour trouver refuge aux États-Unis et tenter de se créer un autre avenir », poursuit-il, « c'est un coup dur pour eux et c'est également l'incertitude pour d'autres qui bénéficiaient du programme temporaire : ils ne savent pas ce que sera leur sort, alors que le président américain brandit la menace de centaines de milliers d'expulsions »Pour Frantz Duval, qui signe un éditorial dans le Nouvelliste intitulé Trump, Haïti et les Haïtiens, Donald Trump « avait fait des Haïtiens installés à Springfield dans l'Ohio les emblèmes de l'immigration délétère » et le président américain avait à plusieurs reprises insulté ceux qui « habitent un sale trou (pour employer un euphémisme) et sont porteurs du Sida ». « Si l'on ignore si Donald Trump va se pencher sur les affaires haïtiennes autrement que via son programme restrictif sur l'immigration », poursuit l'éditorialiste, « il a déjà annoncé la couleur : le programme humanitarian Parole » qui bénéficie à de nombreux Haïtiens, « a pris fin ce jour même quelques heures après sa prestation de serment ». « Le président Trump peut nous enfoncer, nous laisser cuire dans notre jus ou nous ignorer. Dans tous les cas, nous avons des devoirs à faire. », conclut le Nouvelliste. Certains décrets anti-immigration de Trump « compliqués voire impossibles à mettre en œuvre »État d'urgence à la frontière avec le Mexique et «millions» d'expulsions promises, retrait de l'accord de Paris sur le climat, grâces pour des centaines d'assaillants du Capitole... L'avalanche de décrets signés par Donald Trump pour son retour au pouvoir compte quelques mesures spectaculaires qui risquent néanmoins d'être difficiles à mettre en œuvre. Elles promettent aussi de vives contestations devant les tribunaux. Certaines semblent même violer la constitution américaine.«Si le message est très clair», dit le NY Times, certains de ces décrets anti-immigration feront face à « de gros défis d'un point de vue légal et pourraient être compliqués voire impossible à appliquer ». Pour exemple, l'état d'urgence décrété à la frontière mexicaine et le rôle de l'armée qui pourrait être sollicité pour autre chose qu'un simple maintien de l'ordre. Le décret indique que l'armée aidera à « refermer les frontières et maintenir la souveraineté, l'intégrité du territoire et la sécurité des États-Unis en repoussant les différentes formes d'invasion ».« Cette directive pourrait entrer en opposition avec une loi datant de 1870 appelée le Posse Comitatus Act qui limite l'usage des troupes fédérales à des fins de maintien de l'ordre à l'intérieur des États-Unis », explique le NY Times qui fait aussi allusion à la volonté de Donald Trump de mettre fin au droit du sol, qui viendrait contredire le « 14ième amendement vieux de 157 ans, et d'ailleurs, dans les heures qui ont suivi cette annonce », explique le quotidien américain, « l'union américaine des libertés civiles a déjà annoncé sa volonté d'intenter un procès. » Colombie : l'état d'urgence décrété pour 90 joursLa Colombie fait face à une vague de violences, des affrontements entre guérillas qui ont déjà fait plus d'une centaine de morts et 20 000 déplacés. Le président Gustavo Petro a déclaré l'état d'urgence, un décret qui sera effectif pour 90 jours avec possibilité de prolongation jusqu'à 270 jours, précise El espectador dans son édition du jour, mais le président colombien aura besoin de l'aval du Parlement s'il veut prolonger.Pour Semana qui cite des sources gouvernementales, l'état d'urgence ne s'appliquera pas à tout le territoire mais « dans les municipalités les plus touchées du nord de Santander en raison des affrontements entre l'ELN et les dissidents des FARC. »« C'est un caprice pour gouverner par décret », fustige l'opposition dans El espectador. La sénatrice María Fernanda Cabal du Centre Démocratique estime que « la situation dans la région du Catatumbo autour du contrôle de la production de cocaïne a été créée par le président lui-même. »

Sage-Femme Authentique
Naître au Mexique : Entre respect, traditions et authenticité EP141

Sage-Femme Authentique

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 26:33


Dans cet épisode du défi Janvoix, j'ai eu l'immense honneur d'accueillir Mayra Martinez, une sage-femme traditionnelle mexicaine, pour un échange bilingue en français et en espagnol, accompagné par son mari, Jean-Jacques. Cette contrainte d'enregistrer dans une langue étrangère s'est transformée en une expérience riche et profonde, reflet de l'ouverture et de la diversité des pratiques sages-femmes à travers le monde.Mayra, physicienne et chimiste de formation, partage son parcours unique et inspirant qui l'a menée à embrasser la voie des sages-femmes traditionnelles. Son chemin de vie, ancré dans ses expériences personnelles de maternité, l'a conduite à se former au Mexique, aux États-Unis et au Brésil, où elle a exploré des approches traditionnelles de la grossesse, de la naissance et du postpartum. À travers ses récits, elle nous rappelle que la naissance est un acte universel mais aussi profondément spirituel et culturel.J'ai eu la chance de rencontrer Mayra en personne en novembre 2021, lors d'une formation de trois jours à Paris, une expérience qui a confirmé ma vocation de sage-femme autonome. Aujourd'hui encore, ses mots et son énergie m'inspirent. Mayra partage avec nous des perspectives fascinantes sur les réalités des sages-femmes traditionnelles au Mexique et leur rôle essentiel dans les communautés.Elle nous parle aussi de son livre "Femmes en couche : voyage au cœur du mystère de la vie", une œuvre incontournable disponible en français et en espagnol. Si vous souhaitez commander cet ouvrage, vous pouvez contacter soin_rebozo_toulouse sur Instagram.Ce moment d'échange a été une véritable source de gratitude et d'apprentissage. J'espère que cette conversation vous touchera autant qu'elle m'a marquée. Plongez dans cet univers riche en traditions, en savoir-faire et en sagesse !Musique utilisée pour le jingle :Titre : NowAuteur : VexentoSource : SoundCloudLicence : Creative Commons BY 4.0Téléchargement : Au Bout Du FilMerci pour votre écoute, et à demain pour le prochain épisode !

Grand reportage
Trump, le retour: le Texas se prépare à l'expulsion massive de migrants

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 19:30


À l'approche de la prise de fonction de Donald Trump, le 20 janvier 2025, les quelque 11 millions de migrants illégaux présents dans le pays retiennent leur souffle. Car le président élu a promis de lancer dès son premier jour à la Maison Blanche un programme d'expulsion massive. Le Texas s'y prépare déjà : les autorités commencent à mettre en place des infrastructures pour les expulsions. Les Organisations non gouvernementales, elles, promettent la résistance à ce projet jugé inhumain. Sans parler des migrants concernés qui craignent d'être obligés de quitter un pays où ils ont fondé des familles et refait leur vie. « S'ils me renvoient au Mexique, je reviendrai »En complément de notre Grand Reportage sur le plan d'expulsion de la future administration Trump, nous vous proposons une interview rare d'un migrant sans papiers. Daniel, d'origine mexicaine, vit dans le sud du Texas, à quelques kilomètres de la frontière, depuis 25 ans. Comme des millions d'autres immigrants clandestins, il s'est marié, a fondé une famille et mène une vie aussi normale que possible, malgré les défis de son statut.Après quelques hésitations, Daniel accepte de nous recevoir chez lui, dans une maison qu'il a construite de ses propres mains. Vêtu de sa tenue d'ouvrier et de sa veste fluorescente, il rentre tout juste d'un chantier.  RFI : Vous avez quitté le Mexique en 1999, clandestinement, en traversant le Rio Grande. Pourquoi avez-vous décidé de partir ?Daniel : Tout d'abord, parce que la situation économique là-bas était très mauvaise, sans aucune perspective. Je voulais une vie meilleure pour moi, mais surtout pour mes enfants. Je voulais qu'ils naissent ici pour qu'ils ne souffrent pas comme j'ai souffert au Mexique. Je me suis dit : si j'arrive à traverser la frontière et à m'installer ici, je fonderai une famille. Et c'est ce que j'ai fait : je vis ici avec mon épouse et mes cinq enfants. L'aînée a aujourd'hui l'âge que j'avais quand j'ai quitté le Mexique.Nous sommes assis sur le canapé dans le salon de Daniel. Ses enfants jouent ou regardent des vidéos. Une vie de famille presque normale, si ce n'est la menace d'expulsion qui pèse sur ce foyer. Daniel se souvient encore très bien de la journée où sa vie a basculé.Oui, c'était l'année dernière, en février 2024. Je suis sorti travailler à 6h30 du matin pour commencer à 7h. À environ 25 kilomètres de chez moi, la police m'a arrêté. Mon van était chargé, ce qui avait l'air suspect. Ils m'ont demandé si je transportais de la drogue, j'ai répondu que non. Puis, ils m'ont dit que je roulais à 61 km/h alors que la limite était de 60 km/h. Ils m'ont demandé mes papiers, et j'ai répondu que je n'en avais pas. Ils m'ont arrêté et emmené dans un centre de détention à McAllen, où j'ai passé 21 jours. En mars 2025, je suis convoqué devant le tribunal. Le juge décidera si je dois retourner au Mexique ou si je peux rester.Vous continuez à travailler malgré tout ?Oui, mais j'y vais avec la peur au ventre. J'ai peur qu'ils m'arrêtent de nouveau, car ils m'ont dit que je n'avais pas le droit de travailler. Mais si j'arrête, comment pourrais-je nourrir ma famille ? Ce serait différent s'ils me donnaient un permis de travail. Je pourrais obtenir un meilleur emploi. Là, je gagne le minimum, même si je travaille entre 40 et 60 heures par semaine. On me paie entre 7 dollars 50 et 8 dollars de l'heure, parce que je n'ai pas de numéro de sécurité sociale.Vous travaillez sur quels types de chantiers ?Je travaille sur des chantiers publics : construction d'écoles, d'hôpitaux, de cliniques, de banques. Personne ne m'a jamais demandé si j'étais en règle. Au contraire, cela les arrange : ils peuvent me payer moins. Je travaille généralement 7 jours sur 7, de 8 à 10 heures par jour.Votre maison, elle vous appartient ?Oui, après toutes ces années de travail, Dieu merci, j'ai pu acheter ce terrain et construire cette maison. Je voulais laisser quelque chose à mes enfants. Si jamais ils me renvoient au Mexique, au moins, ils auront un toit et n'auront pas de loyer à payer. Ce que je regrette, c'est de ne pas pouvoir voyager ailleurs aux États-Unis. À cause des checkpoints au nord du Texas, toutes les voitures sont contrôlées. Mes enfants aimeraient aller à l'Aquaparc de San Antonio, mais je suis obligé de leur dire : désolé, je ne peux pas. Eux, ils pourraient y aller, mais pas moi.Oui, parce qu'ils sont nés ici et ont donc la nationalité américaine.Dieu merci, oui. Ils ne subiront pas les mêmes humiliations. Mais ici, quand vous êtes Latino et sans papiers, les gens vous traitent mal. Il y a beaucoup de racisme. Même des Latinos nés ici vous regardent de haut. Ils vous font travailler pour un salaire de misère, sachant que vous ne pouvez pas vous défendre.Vous imaginiez votre vie comme cela, lors que vous êtes parti du Mexique ? Non. Je suis parti pour une vie meilleure. Au Mexique, les gens disent : va aux États-Unis, c'est mieux là-bas. Mais la réalité est dure. Rien n'est gratuit. Et vivre sans papiers, c'est être constamment sur le qui-vive.Et votre épouse, est-elle dans la même situation ?Oui, elle n'a pas de papiers non plus. Elle travaille comme cuisinière dans un restaurant et fait aussi le ménage chez une juge. On se relaye pour s'occuper des enfants. Quand je rentre, elle part travailler.En quoi l'élection de Donald Trump peut-elle influencer la décision du juge ?Les avocats me disent qu'avec ce nouveau président, il n'y a pas beaucoup d'espoir. Comme je suis ici depuis longtemps, le juge pourrait faire une exception, mais ce sera compliqué. Avant, j'aurais eu une chance, mais avec Donald Trump, c'est presque impossible.Comment vivez-vous cette situation ?C'est un combat quotidien, une lutte avec moi-même. Je n'ai rien fait de mal, j'ai payé mes impôts. Mais j'ai peur en permanence. À chaque sortie, je crains qu'on m'arrête et qu'on me sépare de mes enfants. C'est difficile. Mais une chose est sûre : si je devais être renvoyé au Mexique, je reviendrai. Peu importe comment, je reviendrai.

Grand reportage
Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 19:30


Il est surnommé par les migrants «la Bestia», la bête. Tellement il est difficile et dangereux de monter à son bord. La Bestia, c'est un train de marchandises qui parcourt 2 500 kilomètres presque du nord au sud du Mexique. Les  migrants l'empruntent pour traverser le pays et atteindre la fameuse frontière avec les États-Unis. À quelques jours de l'investiture de Donald Trump, pour un second mandat à la Maison Blanche, ses véhémentes promesses d'une réduction drastique de l'immigration et d'une expulsion massive des immigrés clandestins aiguise la crise migratoire de l'autre coté de la frontière. Et bien sûr du côté des migrants, c'est : incertitude et angoisse. À tel point que beaucoup sont prêts à prendre tous les risques pour poursuivre coûte que coûte le rêve américain : même à sauter dans ce terrible train.«Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire», un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, quelle reconstruction quinze ans après le tremblement de terre ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 30:00


C'était un week-end de recueillement en Haïti, 15 ans après le terrible séisme qui a ravagé l'agglomération de Port-au-Prince, détruisant constructions précaires et bâtiments officiels. La communauté internationale s'était mobilisée massivement pour reconstruire. Pour quels résultats ? Le géographe Antoine Rivière, doctorant à l'Université Paris 8, explique à Vincent Souriau qu'au-delà des bonnes intentions, il y a eu des erreurs, et des objectifs n'ont pas été atteints. Le centre-ville de la capitale n'a ainsi pas été reconstruit. Antoine Rivière rappelle qu'après le tremblement de terre, « toutes agences de développement du monde, les ONG, les organisations de coopération régionales, tout le monde est arrivé en soutenant divers projets et en apportant sa contribution ». Tout cela était très dur à coordonner, d'autant que tous ces acteurs dépendaient de nombreux ministères – des ministères déjà structurellement « faibles et peu efficaces » avant le séisme, et qui le sont devenus encore plus après (locaux effondrés, employés décédés…) L'international a donc pris une part active dans le processus de décision. Michel Martelli se fera ensuite en partie élire sur une reprise en main par Haïti de la reconstruction. Beaucoup d'inaugurations de chantiers suivront, mais « cherchez un élément fini, il n'y a rien ». Arrestation d'un député soupçonné de connivence avec les gangsL'ancien député Prophane Victor a été arrêté ce dimanche (12 janvier 2025), il est soupçonné de connivence avec les gangs armés dans l'Artibonite. Prophane Victor est, rappelle Alter Presse, un membre influent du parti politique Bouclier, allié du Phtk de Michel Martelly. Le Nouvelliste rappelle que Prophane Victor fait déjà l'objet de sanctions du Canada, du Trésor américain et du Conseil de sécurité de l'ONU pour ses liens présumés avec les groupes criminels. L'arrestation de ce dimanche, écrit Gazette Haïti, intervient dans le cadre d'une enquête sur les liens présumés entre Magalie Habitant, l'ancienne directrice du Service national de gestion des résidus solides, et les gangs armés de la coalition « Vivre ensemble ». Or Leslie Voltaire, le chef du Conseil présidentiel de transition, affirmait ce dimanche sur la radio Magik Neuf : « j'ai l'impression que Magalie Habitant chante »,elle« dénonce des gens », et peut-être faut-il s'attendre à d'autres arrestations.Leslie Voltaire a, durant la même interview, condamné ce qu'il appelle l'alliance conclue entre certains partis politiques et « Vivre ensemble » - c'est à lire dans Gazette Haïti. Une condamnation qui fait suite aux propos tenus, toujours sur Magik 9, par Liné Balathazar, président du parti Phtk. Liné Balathazar qui déclarait que « les gangs armés travaillent avec des groupes politiques en vie de proposer une solution à la crise ». Leslie Voltaire s'est dit consterné, et a estimé qu'agir ainsi menaçait la République d'Haïti. À lire aussiHaïti: plus de 5600 morts imputés aux violences des gangs en 2024, selon l'ONU À Los Angeles, les incendies continuentLes principaux incendies sont loin d'être totalement maîtrisés à Los Angeles - et il est prévu que le vent souffle jusqu'à ce mercredi (15 janvier 2025). En attendant, la solidarité s'organise, notamment sur l'hippodrome de Pasadena. Un hippodrome devenu « le point central de tous les dons à Pasadena et Altadena », selon Gerardo Romero, que l'envoyé spécial de RFI Guillaume Naudin a rencontré alors qu'il proposait des repas : « Nous sommes ici pour donner notre temps et pour nourrir tout le monde et notamment avec des repas chauds. Tout le monde dans les communautés du coin vient pour soutenir, pour donner de son temps. Et voir la communauté se rassembler, simplement pour soutenir et pour aider, c'est génial. »Pendant ce temps, les enquêtes se poursuivent sur les causes des incendies. Selon le Washington Post, le feu de Pacific Palisades a pris près d'un ancien feu, qui s'était déclaré lors du réveillon du Nouvel an. Cet ancien feu pourrait s'être rallumé, ce qui est possible, selon les experts, en cas de vent fort. De fait, du Colorado à Hawaï en passant par la Californie, ces anciens feux qui se rallument ont déjà été, par le passé, « à l'origine des feux de forêts les plus catastrophiques et mortels du pays ».USA Today note que ces feux de forêt touchent l'ensemble de la société de Los Angeles.« Ici », rappelle le quotidien, « les méga-riches vivent côte à côte avec des sans-logis qui survivent en fouillant dans les poubelles des riches. Entre les deux, des générations de travailleurs et de familles de la classe moyenne, dont certaines ont eu la chance, ou l'intelligence, d'investir il y a plusieurs décennies dans quelques milliers de mètres carrés d'un des biens immobiliers les plus recherchés de la planète. » À lire aussi dans Politico, un article constatant que, malgré les déclarations du président Joe Biden liant les feux au changement climatique, les habitants d'Altadena, qui ont commencé à retourner chez eux ce jeudi, invoquent le vent, Dieu, ou l'augmentation de la population. Mais personne ne parle du changement climatique, dans une Altadena pourtant fortement démocrate.À écouter aussiIncendies à Los Angeles: la solidarité se met en place pour venir en aide aux sinistrés Le Mexique tente de lutter contre l'obésitéCette année 2025 sera celle de la lutte contre l'obésité au Mexique, le pays le plus touché au monde par cette maladie chronique, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce ne sont pas les US, mais leur voisin. Au Mexique, explique la correspondante de RFI Marine Lebègue, les trois-quarts de la population adulte sont soit obèses soit en surpoids, et deux enfants sur cinq sont concernés. Les autorités ont donc décidé d'interdire la vente de bonbons ou autres sucreries devant les écoles. Le nutritionniste Rigoberto Torres parle d'une « très bonne idée », mais « pour que ça marche, il faudrait aussi proposer un temps dédié à la nutrition dans les écoles, parce que tout vient de l'éducation. » À lire aussiLe Mexique vote une loi pour endiguer le taux d'obésité alarmant du pays Le journal de la Première Au menu : la Guadeloupe, et son évolution statutaire.

Les matins
La Chine s'implante au Mexique pour passer outre la guerre commerciale avec les Etats-Unis

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 6:25


durée : 00:06:25 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Chine s'implante au Mexique pour se développer localement et se rapprocher du marché des Etats-Unis. Washington craint que Pékin ne se serve de Mexico comme d'une porte dérobée, pour éviter une guerre commerciale alors que Donald Trump menace de tarifs douaniers surélevés.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : nouvelles violences dans l'Artibonite

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 30:00


Les violences des gangs ne se limitent pas à la capitale, Port-au-Prince. Dans d'autres régions du pays, les groupes armés agissent en toute impunité, causant des drames pour les populations locales. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous éclaire sur la situation. Selon le Nouvelliste, « des dizaines de bandits du gang Gran grif de Savien ont envahi le village de Coutang, à Savane Boule,… dans le département de l'Artibonite, tôt mercredi 27 novembre 2024 ». Cette attaque a fait au moins trois morts. La Fédération des organisations paysannes et entrepreneurs agricoles de la Vallée de l'Artibonite dénonce l'inaction des autorités, rappelant que « ce n'est pas la première fois que cette communauté est victime des crimes de Gran grif ». La semaine dernière, « 12 paysans ont été enlevés dans la région et subissent des tortures, leurs familles n'ayant pas les moyens financiers pour payer leur libération ».En parallèle, les gangs sont responsables d'une augmentation des violences sexuelles en Haïti, une situation dénoncée par Human Rights Watch. Ces violences sont aggravées par l'impossibilité d'accès aux soins, les centres de santé étant souvent fermés en raison de l'insécurité.Avec Frantz Duval, nous abordons également un sujet plus positif: l'hommage rendu à l'écrivain haïtien Dany Laferrière, qui sera immortalisé sur des timbres postaux au Canada. Une distinction qui suscite une certaine ironie en Haïti, où le service postal est quasiment inexistant. L'administration Biden face aux limites de l'aide militaire à l'UkraineLe Wall Street Journal révèle que les États-Unis ne pourront pas utiliser l'intégralité des fonds alloués pour soutenir l'Ukraine avant le 20 janvier 2025, date de l'entrée en fonction de Donald Trump. Plus de 6,5 milliards de dollars restent disponibles pour des livraisons d'armes et d'équipements issus des stocks américains. Cependant, le Pentagone a atteint les limites de ses capacités de transfert d'armes mensuel, sans compromettre sa propre sécurité. La logistique pour acheminer ces ressources aux forces ukrainiennes pose également problème. Ce sujet promet d'être une décision-clé pour la future administration Trump.À lire aussiUkraine: Biden annonce une aide militaire de 8 milliards de dollars avant de recevoir Zelensky Elon Musk veut remplacer les avions de chasse par des dronesPolitico s'intéresse aux ambitions d'Elon Musk et d'autres figures de la tech, qui plaident pour remplacer avions et chars militaires par des drones. Selon Musk, ces technologies seraient plus efficaces et économiques. Mais l'amiral Samuel Paparo, chef du commandement indo-pacifique, reste sceptique. Il estime que l'immensité du Pacifique nécessite encore des avions de chasse avec équipage pour une surveillance optimale.À écouter aussiÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort» Au Mexique, l'inquiétude sur l'avenir des relations avec les Etats-Unis Milenio revient sur un échange téléphonique entre Donald Trump et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Trump affirme que le Mexique aurait accepté de « stopper l'immigration » clandestine, une déclaration démentie par Sheinbaum, qui prône plutôt « la construction de ponts ». L'augmentation des droits de douane à 25 %, également promise par Trump, inquiète le Mexique. Une mesure qui pourrait perturber l'économie américaine et entraîner une inflation, selon le journal, qui invite à élaborer rapidement une stratégie nationale face aux défis à venir.À lire aussiÉtats-Unis: Trump dit que Mexico accepte de «stopper l'immigration», la présidente Sheinbaum dément Brésil, un paradis pour les animaux de compagnie ? Le pays compte quatre fois plus d'animaux de compagnie que d'enfants, et ces derniers sont souvent traités comme des rois. Spas, toilettages haut de gamme, et même chromothérapie : rien n'est trop beau pour leur bonheur, nous explique notre correspondante Sarah Cozzolino dans son reportage à Rio de Janeiro. Le journal de la 1èreUn reportage sur la mise en service d'un mammographe au Centre hospitalier de l'Ouest guyanais met en lumière les efforts pour améliorer l'accès aux soins dans la région.

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
L'Espagne, le Mexique et la Corée du Sud font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 3:02


Au sommaire de l'émission "La revue de presse internationale": La presse espagnole s'intéresse à une nouvelle norme fiscale surnommée la "loi Mbappé" qui permettra une réduction d'impôts aux investisseurs étrangers s'installant dans la région de Madrid, bien que cette loi ne soit pas spécifiquement destinée aux footballeurs.Au Mexique, les caravanes de migrants traversent le pays pour atteindre la frontière américaine, craignant la disparition de l'application CBP One qui leur permettait de prendre rendez-vous pour demander l'asile aux États-Unis.En Corée du Sud, les relations diplomatiques avec la Chine sont à l'ordre du jour, alors que le président chinois Xi Jinping pourrait effectuer une visite en Corée du Sud l'année prochaine, une première en 11 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Diversilingua
82. Enseigner le français au Mexique: défis et découvertes - avec @ehoui

Diversilingua

Play Episode Listen Later Nov 24, 2024 30:11


Dans cet épisode captivant, nous discutons avec Virginie  @ehouiclass , une professeure de français expatriée et créatrice du podcast EhOui. Elle partage avec nous son expérience unique en Amérique latine, les défis qu'elle a rencontrés en s'installant au Mexique, et les leçons tirées de cette aventure enrichissante.

Les chroniques de Daniel Morin
Comportements de bandits aux Etats-Unis, au Mexique et en France !

Les chroniques de Daniel Morin

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 3:28


durée : 00:03:28 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Daniel Morin était aux Etats-Unis la semaine dernière, il nous raconte.

Le Billet de Daniel Morin
Comportements de bandits aux Etats-Unis, au Mexique et en France !

Le Billet de Daniel Morin

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 3:28


durée : 00:03:28 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Daniel Morin était aux Etats-Unis la semaine dernière, il nous raconte.

Real Life French
Un pique-nique (Picnic)

Real Life French

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 2:33


Au Mexique, un pique-nique a été interrompu lorsqu'un ours noir affamé s'est approché d'un groupe de visiteurs, est monté sur leur table et a mangé leur nourriture.Traduction :In Mexico a picnic was interrupted when a hungry black bear approached a group of visitors, mounted their table and ate their food. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Louis French Lessons
Un pique-nique (Picnic)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 2:33


Au Mexique, un pique-nique a été interrompu lorsqu'un ours noir affamé s'est approché d'un groupe de visiteurs, est monté sur leur table et a mangé leur nourriture.Traduction :In Mexico a picnic was interrupted when a hungry black bear approached a group of visitors, mounted their table and ate their food. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Le Japon, le Mexique et l'Égypte font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 2:45


Au Japon, un réacteur nucléaire a été remis en service dans la région de Fukushima, une première depuis la catastrophe de 2011. Cependant, ce redémarrage a été de courte durée, le réacteur ayant dû être arrêté pour cause de problème technique. La presse s'interroge sur l'avenir du nucléaire dans un pays régulièrement frappé par de violents séismes.Au Mexique, la violence fait rage avec une nouvelle vague d'assassinats, notamment d'un prêtre défenseur des droits de l'Homme et d'un maire décapité. Les affrontements entre cartels ont conduit à l'explosion de deux voitures piégées, blessant trois policiers. La nouvelle présidente Claudia Schembaum reste ferme face à ces violences.Enfin, en Égypte, le Caire accueille la 12e édition du Forum Urbain Mondial, un événement de reconnaissance pour les efforts du pays en matière de développement urbain. Avec une participation record de 37 000 invités et 72 ministres, cette édition se tient pour la première fois dans une ville aussi immense que la capitale égyptienne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Reportage International
Le Mexique, victime de la politique migratoire des États-Unis

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 2, 2024 2:48


À quelques jours de l'élection présidentielle aux États-Unis, le thème migratoire est un enjeu majeur de la campagne, qui cristallise les attentes des électeurs. En 2023, 2,5 millions de personnes ont été arrêtées en franchissant la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Donald Trump promet de fermer la frontière et Kamala Harris s'engage à durcir les conditions d'entrée sur le territoire américain. Ces derniers mois, face à l'affluence record de personnes en migration poursuivant le rêve américain, les États-Unis ont mené une politique très restrictive, qui a abouti à une diminution de passages illégaux de la frontière. De notre correspondante à Mexico,Au Mexique, les propositions des candidats à la présidentielle étasunienne sont scrutées avec beaucoup d'attention, et d'inquiétude aussi, car le pays est le premier à subir les conséquences de la politique migratoire de son voisin du Nord. En effet, ces dernières années, sous pression américaine, le Mexique joue de plus en plus le rôle de seconde frontière, en empêchant les migrants de remonter vers le Nord et de « saturer » la frontière américaine. Résultat : les migrants restent coincés au Mexique, par exemple à Mexico, la capitale, qui n'était avant qu'un lieu de passage, et qui est devenue le lieu d'une attente interminable pour les migrants, dans des conditions difficiles.  Dans le quartier populaire de La Merced, en plein cœur de la capitale, un camp informel fait de structures métalliques et de bâches colorées fait face à l'église de la Soledad. Il accueille plusieurs centaines de personnes migrantes. Jean vient d'arriver et s'apprête à s'y installer. « C'était difficile de manger, car il n'y a pas de travail [à Tapachula], c'est pour ça que je suis venu ici, à la capitale », explique cet Angolais arrivé tout juste de Tapachula, à la frontière Sud du Mexique, où il a passé huit mois. À ses côtés, Ursule Kimino explique qu'ils ont déjà essayé de passer la frontière. « On est tombés sur l'immigration, ils ont renvoyé les gens à Tabasco, à plusieurs reprises. Il y a encore tout le chemin à faire, on n'a plus d'argent, on n'a même plus de quoi manger… C'est dur », témoigne cette Congolaise de Brazzaville. Elle vit dans ce camp du quartier de La Merced depuis trois mois.Ursule Kimino ne veut plus bouger. Elle est épuisée par les obstacles qui freinent la progression des migrants vers le Nord. « C'est dangereux avec l'immigration et aussi de prendre les bus, il y a la mafia qui kidnappe les gens et qui demande des rançons à la famille. Donc, c'est difficile. Si l'immigration pouvait nous faciliter les choses, si on pouvait prendre les bus sans problème, on serait peut-être en sécurité ».À lire aussiAu Mexique, à Comachuen, la migration légale et les transferts d'argent font vivre la communautéDes rendez-vous attribués au hasardLa jeune femme attend de décrocher un rendez-vous pour faire une demande d'asile. Tout comme Dario, un vénézuélien de 34 ans qui a été séparé de sa femme et de sa fille et espère les retrouver à Chicago. « Ils m'ont expulsé et elles ont pu rester. Moi, j'ai passé 17 jours dans un centre de détention, puis ils m'ont renvoyé à Tapachula », se désole-t-il. À Mexico, Dario fait des petits boulots et attend, suspendu à son téléphone, à l'application de la migration américaine CBP One qui attribue des rendez-vous au hasard. « Ça fait sept mois que j'attends une audience. Il faut se connecter tous les jours. On ne sait rien, c'est le système qui décide », rapporte-t-il.À Mexico, le nombre d'espaces dans les refuges manquent. Les récentes politiques migratoires américaines font que les personnes attendent au Mexique beaucoup plus longtemps. « [Les personnes migrantes] commencent à avoir des crises d'anxiété, de stress, dénonce Karla Medina, responsable des opérations chez MSF Mexico, certains commencent à faire de la dépression à cause de cette situation d'incertitude, l'inquiétude qu'ils ressentent en attendant de savoir qui prendra le pouvoir aux États-Unis... Que va-t-il se passer pour chacun dans leur parcours migratoire ? »Dans un autre camp au Nord de la ville, Juan Manuel anime chaque semaine avec un groupe de bénévoles des jeux avec les enfants des familles en migration. « Le principal problème que je vois dans les camps, c'est la sécurité, alerte-t-il. Parce que l'État est absent, parce qu'il se décharge de toutes les responsabilités qu'il a envers [les personnes migrantes]. » Victime de violences, de discrimination, d'extorsions… selon MSF, les agressions envers les migrants dans la rue se sont multipliées ces derniers mois à Mexico.À écouter dans Grand reportageTapachula, entre gigantesque refuge et prison à ciel ouvert

Les matins
Retour sur le trafic de drogue et le plan de Claudia Sheinbaum pour lutter contre les cartels au Mexique

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 26, 2024 4:59


durée : 00:04:59 - La Revue de presse internationale - La semaine dernière la nouvelle présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a annoncer son plan pour lutter contre les cartels dans le pays. Elle succède à la stratégie douce mise en place par Andrés Manuel López Obrador. La place du narcotrafic dans le pays a suscité votre intérêt. - invités : Bertrand Monnet Professeur à l'EDHEC et responsable de la chaire management des risques criminels

Reportage International
Au Mexique, à Comachuen, la migration légale et les transferts d'argent font vivre la communauté

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 2:30


Plus de 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis, partis pour fuir l'insécurité, mais aussi pour poursuivre le rêve américain. L'aisance économique du pays voisin profite au Mexique grâce aux « remesas », les sommes d'argent envoyées par les Mexicains depuis l'étranger à leur famille. Il s'agit de sommes importantes : plus de 60 milliards de dollars en 2023. Après l'Inde, le Mexique est le second pays au monde à en recevoir autant, plus de 90% provient des États-Unis. Dans l'État du Michoacan, le village de Comachuen s'est développé et continue de le faire en grande partie grâce à cet argent. De notre envoyée spéciale à Comachuen, Les habitants du village de Comachuen ont mis en place un système bien rodé : une pratique annuelle de migration légale, grâce à un permis agricole nommé H2. 300 000 Mexicains en profitent chaque année en partant travailler dans les champs aux États-Unis pendant une saison. « Normalement, ici à Comachuen, il y a très peu d'emploi. Il n'y a pas de travail. La seule source de revenu que nous avons actuellement est là-bas [aux États-Unis] », explique Porfirio Reyes, qui coordonne les migrations agricoles dans le village.Comme lui, depuis 25 ans, plus de 300 hommes partent chaque saison dans une ferme de l'État de New York. Il s'agit d'une migration tout à fait légale, avec un visa d'employé, un travail intense de 5 à 9 mois payé 17 dollars de l'heure. « Il y a de plus en plus de gens. Chaque mois et chaque année, ils sont plus nombreux », témoigne Porfirio Reyes.« Moi, je voulais voir ma famille aller de l'avant, mais je ne savais pas comment faire. Donc, j'ai décidé d'aller de l'autre côté [de la frontière] pour leur offrir une vie meilleure, raconte celui qui coordonne les migrations agricoles dans le village. Et je crois que chaque jeune homme qui fait le choix d'aller là-bas y va avec cette intention :  d'aider sa famille, ses enfants, ses parents. »« On migre par nécessité, pas pour le plaisir »La migration à Comachuen a commencé dans les années 1990. Dans les rues, Roberto Gonzalez montre les réalisations financées avec les dollars américains. Le village espère bientôt ouvrir une école. « Ils soutiennent une communauté de plus de 10 000 habitants, se réjouit-il. Les preuves de leur investissement se ressentent partout dans les maisons, l'éducation, dans la santé. »Roberto Gonzalez a fait son doctorat sur ces travailleurs. Il est lui-même parti une fois. « Cela ne signifie pas pour autant que c'est simple. Eux payent le prix et ont des séquelles, regrette-t-il. À chaque saison, ils poussent et se forcent. Donc, les travailleurs qui font ça depuis 10 ans ont des douleurs et des maladies… Mais ils ont des besoins, alors ils continuent de migrer. Comme le disent eux-mêmes : on migre par nécessité, pas pour le plaisir. »Sur le pas de son petit commerce, José Gonzales présente l'accomplissement de son travail. Il est parti pour la première fois en 2010. « Ce n'était pas comme ça au début, se rappelle-t-il. On a commencé par mettre un revêtement au sol. On y va petit à petit, ça s'améliore. J'ai envie de faire ici une mini-épicerie, pour ça, il faudrait que j'aille aux États-Unis encore une saison ou deux. »Sa fille Leydi qui l'aide en boutique s'apprête à devenir professeure, elle se réjouit de finir ses études. Fier de sa fille, José Gonzales a aussi deux fils et rêve « qu'ils deviennent quelqu'un. »À écouter dans GéopolitiqueMexique, un État nord-américain ?

Grand reportage
La face cachée de la culture d'avocats au Mexique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 19:30


Le Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. «La face cachée de la culture d'avocats au Mexique», un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Liban : comment les bipeurs ont-ils explosé ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur l'enquête sur la mort de Yaya Dillo au Tchad, la création d'un pool judiciaire et financier au Sénégal et les juges élus par un vote populaire au Mexique. Liban : comment les bipeurs ont-ils explosé ? Au Liban, des milliers de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah ont explosé simultanément faisant une dizaine de morts et plus de 2 800 de blessés. Cette attaque inédite par son ampleur et son mode opératoire est attribuée à Israël. Sait-on comment tous ces appareils ont-ils été piégés ? Quel a été le mode opératoire ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI.  Tchad : où en est l'enquête sur la mort de Yaya Dillo ? Au Tchad, sept mois après la mort de l'opposant Yaya Dillo, le Parti socialiste sans frontières demande une enquête sur la mort de son président et réclame la libération des militants arrêtés lors des évènements des 27 et 28 février 2024. Où en est l'enquête promise à l'époque par le gouvernement ? Pourquoi des membres du PSF sont-ils encore détenus à la prison de Koro-Toro ?  Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : création d'un nouvel instrument judiciaire Le gouvernement sénégalais vient de mettre en place un pool judiciaire et financier pour lutter contre la corruption. Qu'est-ce qui différencie ce pool de magistrats de la Cour de répression de l'enrichissement illicite, créée sous le président Abdou Diouf ?   Avec Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.   Mexique : les juges seront élus par le peuple C'est une première mondiale. Au Mexique, le président Lopez Obrador a promulgué la loi qui prévoit que tous les juges et magistrats du pays seront désormais élus par un vote populaire. Pourquoi cette réforme judiciaire est-elle autant controversée ? Quelles pourraient être les conséquences ?   Avec Achim Lipold, journaliste au service internationale de RFI.

Mères
#117 - Armelle : mon accouchement naturel au Mexique, une expérience initiatique

Mères

Play Episode Listen Later Sep 17, 2024 33:12


Certaines femmes vous racontent leur accouchement avec des étincelles dans le regard, elles semblent revivre la naissance comme un rite de passage qui les a transformées. Pour Armelle, il y a eu un avant et un après ce premier accouchement, au Mexique, il y a 18 mois. Elle décrit une expérience initiatique, une révélation qu'elle a décidé de partager. Elle a suivi une formation de Doula au Canada et créé madre.fr, un blog qui informe et sensibilise les futures mères à la connaissance de leur corps et la physiologie de l'accouchement. Sans prosélytisme ni parti-pris, elle cherche à dépasser le débat sur la péridurale pour remettre la seule chose qui compte, au cœur de nos projets de naissance : la confiance dans notre capacité à donner la vie.Mères, le podcast du média Les LouvesVous nous écoutez chaque semaine ? Partagez avec nous votre commentaire avec 5 étoiles sur votre appli podcast.Pour proposer un sujet ou un témoignage, écrivez à Marine sur contact@leslouves.com.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'immigration irrégulière a rendu plus vulnérable au VIH

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 30:00


Dans son rapport 2024, l'Onusida tire la sonnette d'alarme. S'il y a quelques bonnes nouvelles, comme la mortalité en raison du Sida en baisse de 28% depuis 2010, l'objectif d'en finir avec cette pandémie d'ici 2030 est encore loin. L'Onusida en appelle au volontarisme des gouvernements pour mener à bien cette lutte, car les nombre d'infections au VIH a augmenté en moyenne de 9% depuis 2010. Les pays les plus touchés sont le Venezuela, le Nicaragua, le Guatemala, le Paraguay et le Pérou. « Une partie de cette augmentation est liée au manque d'accès aux traitements, à la discrimination et au manque d'accès aux services de prévention, explique Luisa Cabal, directrice régionale Amérique latine de l'Onusida. Mais nous comprenons également que la situation politique dans notre région est très complexe. Il y a des migrations, des réfugiés. » Et ces migrants sont les premières victimes du VIH. « Les conditions de l'immigration irrégulière ont engendré de nombreuses vulnérabilités chez les migrants. Et ces vulnérabilités exposent les gens au risque de contracter le VIH. Nous savons également qu'elles placent de nombreux migrants dans des conditions de vulnérabilité notamment à cause de la violence sexuelle. À tel point que la prévalence du VIH chez les migrants peut être deux fois plus élevée si l'on compare avec la population générale du pays d'accueil. »Mais ils ne sont pas les seules victimes. « Les nouvelles infections se concentrent sur les populations clés, et ces groupes sont les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les homosexuels, les femmes transgenres, les travailleurs du sexe, les personnes qui consomment de la drogue », détaille Luisa Cabal. « Nous devons nous assurer que nous soutenons les communautés les plus proches des personnes les plus touchées, que nous soutenons les dirigeants de ces communautés. Nous devons leur donner les moyens de mettre en place des services de prévention. Nous disposons de nouveaux outils de prévention tels que ce que nous appelons la PrEP ou prophylaxie pré-exposition, c'est-à-dire des pilules que l'on peut prendre à titre préventif. Les gouvernements doivent vraiment intensifier leur plaidoyer en faveur de la distribution de la PrEP à ceux qui en ont le plus besoin. »Taïwan livre des équipements aux forces armées haïtiennesLa Police nationale haïtienne et les forces armées d'Haïti ont reçu 400 kits de protection de la part de Taïwan. Chacun est composé d'un casque, d'un gilet pare-balles, de lunettes de protection, de genouillères, détaille Gazette Haïti. Taïwan a envoyé 800 kits de ce genre depuis deux ans. L'ambassadeur taïwanais à Port-au-Prince a d'ailleurs salué la « solidarité et la fraternité » qui lient les deux pays. Le Premier ministre Gary Conille a répondu en vantant « une amitié sincère et durable entre Haïti et Taïwan, deux nations qui partagent une histoire de lutte pour la liberté, la dignité et la démocratie ». Haïti fait partie de la courte liste des douze États dans le monde qui reconnaissent officiellement Taïwan.Première interview de Kamala Harris à la télévision américaineLa candidate démocrate a donné jeudi 29 août sa première interview depuis qu'elle a été investie par son parti pour la course à la présidentielle de novembre prochain. Accompagnée de son colistier Tim Walz, elle s'est exprimée sur ses changements de positions, notamment sur certains sujets sensibles comme la fracturation hydraulique qu'elle voulait interdire en 2019 et qui à laquelle elle ne s'oppose plus aujourd'hui.La presse américaine a trouvé cette interview « vague et creuse ». « Kamala Harris n'a pas perdu des points avec cette interview, mais elle ne s'est pas aidée non plus », constate le New-York Times. « Certes, elle est apparue chaleureuse, attachante, estime le quotidien, et elle a su attaquer correctement Donald Trump. Mais elle est restée très vague dans ses réponses, au point d'en devenir creuse. » Une occasion en or pour son concurrent républicain qui décrit l'interview en un seul mot sur son réseau social : « Boring », ennuyeux. Le média Fox News, orienté à droite, est encore plus virulent. Il compare Kamala Harris et Joe Biden : « Tous les deux ont le même problème : ils se transforment en Tchernobyl humain lorsqu'on leur retire leur prompteur. »À écouter aussi7. Kamala Harris, une investiture remplie d'espoir et de liberté?Au Mexique, nouveaux affrontements entre les cartels et l'arméeDes échanges de tirs entre les forces armées et les membres du cartel de Sinaola ont rythmé la journée de jeudi 30 août, à Culiacan, dans le Nord-ouest du Mexique. « Un jeudi noir à Culiacan », titre el Universal. Culiacan est la capitale de l'État de Sinaloa, où est installé le plus grand cartel du pays au nom éponyme. Sur les vidéos diffusés dans les médias, on voit des camions remplis d'hommes armés et d'autres dont il ne reste que les carcasses dévorées par les flammes. « Un groupe lourdement armé a attaqué un convoi de l'armée, raconte El Universal, puis a mis le feu à plusieurs véhicules pour bloquer la route. »« L'armée s'est déployée pour répondre à l'attaque », précise El Sol de Mexico, mais l'université, les transports et les commerces de la ville sont restés fermés toute la journée. Le journal fait le lien entre cet épisode et ce qu'il appelle les « Culiacanazos » : deux épisodes de violence qui ont éclaté à Culiacán. Lors du premier, en 2019, « la ville était alors devenue un champ de bataille entre le crime organisé et l'armée » qui cherchait à capturer Ovidio Guzman, le fils del Chapo, le chef du cartel de Sinaola. Le deuxième « Culiacanazo » s'est produit en 2023, quand Ovidio Guzman a finalement été capturé.Journal de la 1èreEn Guyane, les professeurs font leur pré-rentrée aujourd'hui et s'attendent à une année compliquée.

Journal d'Haïti et des Amériques
Canada : comment sortir de la crise du fret ferroviaire ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 30:00


Le réseau ferroviaire de marchandises du Canada a cessé ses opérations jeudi, suite à la fermeture provisoire imposée par le patronat à près de 10 000 salariés. En cause, l'échec de négociations sur les conditions de travail chez les deux transporteurs de fret du pays. Au Canada, le transport ferroviaire est complètement paralysé d'un bout à l'autre du pays. Les syndicats négocient de nouvelles conditions de travail avec les deux plus grands transporteurs depuis déjà neuf mois. Mais à l'impasse de ces discussions, les compagnies ont déclenché un «lock-out», une sorte de «grève forcée», imposée par le patronat, une pratique interdite dans plusieurs États européens mais légale au Canada et dans les pays anglo-saxons comme le Royaume-Uni et les États-Unis. Les patrons ferment provisoirement l'entreprise et cessent de verser les salaires des employés. Selon Gali Bonin, du service économie de RFI, ce conflit social risque de bouleverser l'économie canadienne. Le réseau ferroviaire est, en effet, au cœur des chaînes d'approvisionnement et commerciales du pays. Manufacture, industrie automobile, agriculture... Pratiquement tous les secteurs sont concernés. D'après l'agence de notation Moody's, plus de 250 millions de dollars seront perdus chaque jour de fermeture du réseau. À court terme, il pourrait y avoir des pénuries. Mais le plus inquiétant reste l'impact à long terme.Comment sortir de la crise ? Le gouvernement canadien pourrait décider d'imposer un arbitrage exécutoire. Autrement dit, fini les négociations, c'est le ministère du Travail qui rédige la prochaine convention collective et elle s'applique immédiatement. C'est ce que demandent les deux entreprises, qui jugent qu'un accord est introuvable. Les milieux d'affaires aussi pressent Ottawa d'agir pour préserver la réputation du pays. Le syndicat, lui, refuse l'arbitrage. Il pense que ce serait céder aux pressions du patronat. Tous les yeux sont maintenant rivés vers le gouvernement Trudeau qui ne veut pas utiliser l'ultime recours, pour l'instant. Au Mexique, grève illimitée des juges et des magistratsLes juges et les magistrats ne décolèrent pas. Ils sont en grève illimitée à travers tout le pays depuis mercredi 21 août 2024 contre une réforme très polémique. Le gouvernement souhaite désormais instaurer la désignation des juges par des élections populaires citoyennes. Le corps judiciaire crie à l'aberration et juge la réforme populiste et autoritaire, souligne Lucas Tua, l'un de nos correspondants à Mexico.À écouter aussiMexique: la justice en grève contre une réforme voulant désigner les juges par vote populaire À Chicago, Tim Walz exalte la « liberté » devant la convention démocrateMercredi 21 août 2024, c'est le colistier de Kamala Harris qui était à la tribune de Chicago. Après avoir accepté l'investiture du parti, Tim Walz n'a pas manqué de qualifier Donald Trump de « bizarre » et de « dangereux ».Le New York Times rappelle d'ailleurs que depuis qu'il a rejoint le ticket démocrate, il s'est empressé de « s'attaquer » à l'ancien président, dans « un mélange de sarcasmes mordants et de commentaires plein d'esprit ».Tim Walz a fustigé le parti de Donald Trump sur une valeur cardinale : « Quand les républicains utilisent le mot liberté, ils veulent dire que le gouvernement devrait être libre de s'immiscer dans le cabinet de votre médecin, les entreprises libres de polluer votre eau et les banques libres de profiter des consommateurs. Mais quand nous, démocrates, parlons de liberté, nous voulons [parler de] la liberté de prendre vos décisions pour votre santé et de la liberté pour vos enfants d'aller à l'école sans avoir peur d'être tués par balle. »Et cette notion de liberté évoquée par Tim Walz a interpellé Oprah Winfrey, rapporte le New Times. « Plus que toute autre chose, choisissons la liberté, a lancé la célèbre présentatrice de télévision dans une intervention surprise. Pourquoi ? Parce que c'est le meilleur des États-Unis. » Fin de la convention ce soir avec le discours attendu de Kamala Harris, qui sera officiellement investie candidate démocrate à la présidentielle de novembre 2024.À lire aussiÉtats-Unis: Kamala Harris et son nouveau colistier Tim Walz présentent leur duo à l'Amérique Venezuela : les salariés des entreprises licenciés s'ils s'opposent à MaduroLa répression continue alors que la réélection de Nicolas Maduro est toujours contestée. C'est désormais dans les rangs des entreprises publiques que le gouvernement sanctionne, en licenciant les employés qui ne soutiennent pas l'actuel président, souligne notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle.À lire aussiVenezuela: après la présidentielle, Caracas fait le tri des opposants dans les entreprises publiques Haïti : après les sanctions américaines contre Michel Martelly, des poursuites judiciaires ?Les États-Unis ont décidé de sanctionner l'ancien président haïtien Michel Martelly pour trafic international de drogue et soutien aux gangs. Dans les pages du Nouvelliste, l'avocat Frandley Denis Julien estime que les États-Unis doivent à présent engager des poursuites contre Michel Martelly s'ils veulent rester crédibles. Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien en ligne de Port-au-Prince, précise : « Il se trouve que les États-Unis, le Canada, la République dominicaine, même les Nations unies, ont prononcé des sanctions contre plusieurs personnalités haïtiennes ces dernières années, mais pour le moment, aucune poursuite n'a été engagée contre qui que ce soit, ni en Haïti, ni à l'étranger. Ces gens se retrouvent sur une liste, ils sont sanctionnés, mais en réalité, la nature des sanctions n'est pas connue et ils ne peuvent se défendre devant un tribunal parce qu'aucune accusation n'a été formulée formellement, ils ne sont pas poursuivis. Ils sont dans une espèce d'entre-deux, on ne sait pas trop ce que cela veut dire. »À la Une du Nouvelliste aussi ce jeudi (22 août 2024), une délégation de la communauté caribéenne, la Carcicom, était dans la capitale haïtienne la semaine dernière. Elle vient de rendre ses conclusions sans appel : l'amélioration de la situation est trop lente. Frantz Duval abonde :« La force multinationale est là mais elle n'a pas les équipements qu'il faut, elle n'a pas les moyens qu'il faut pour aider la police nationale. Tout le reste est bloqué également. » Parmi les points qui n'avancent pas, la formation du Conseil électoral provisoire, censé s'occuper de l'organisation des prochaines élections. Le processus a pris du retard, reconnaît le Conseil présidentiel de transition, qui promet que tout sera réglé la semaine prochaine. « Personne n'est d'accord sur les représentants, déplore Frantz Duval. L'Église catholique est la seule institution qui a clairement désigné son représentant sans aucun accroc, parce qu'elle est toute seule. Mais toutes les autres associations qui peuvent le faire à deux ou à trois associations se trouvent emmêlées dans des querelles qui n'en finissent pas. Aura-t-on un Conseil électoral d'ici septembre ? Nous en doutons. »À écouter aussiHaïti : les sanctions américaines contre Michel Martelly, «une première étape»En Argentine, la détérioration de la liberté de la presse inquièteLe pays a chuté de la 40ème à la 66ème place dans le classement annuel établi par Reporters sans frontières (RSF). L'ONG reproche au président Javier Milei d'être « ouvertement hostile au journalisme ». En plus de son agressivité contre les journalistes sur les réseaux sociaux, le chef d'État a lancé une offensive contre les médias publics. Elle s'est notamment traduite le 1er juillet par la fermeture définitive de l'agence d'information Telam, remplacée par une agence de publicité et de propagande. Le dossier de notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. Le journal de la 1ère  En Martinique, le président de la Collectivité territoriale maintient, malgré les critiques, ses déclarations sur ces agents qui seraient payés à ne rien faire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Chili, des pluies «miraculeuses» alimentent les lagunes asséchées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 30:00


Après une longue période de sécheresse et très peu de précipitations ces dernières années, la pluie s'est remise à tomber depuis le début de l'hiver sur le centre du pays. Cela faisait 22 ans qu'il n'avait pas autant plu en juin sur Santiago et sa région. À 70 kilomètres au sud de la capitale, l'exemple de la lagune d'Aculeo est frappant. Déclarée complètement sèche en 2018, la lagune d'Aculeo est aujourd'hui presque remplie. La faune et la flore rejaillissent et les riverains retrouvent des paysages verdoyants. Alors pour préserver cette nature fraîchement retrouvée, certains défendent un projet de conservation de la lagune. « C'est un paysage que nous avions perdu », se souvient Ximena Romero, coordinatrice d'éducation dans la Réserve naturelle Altos de Cantillana, qui borde la lagune. « C'était complètement désertique ici. Il y avait des animaux morts et abandonnés dans la lagune. Les oiseaux n'étaient que des rapaces, ces carnivores qui mangent les carcasses d'animaux morts ». Mais grâce aux pluies de ces derniers mois, la lagune, qui s'étend sur environ 12 kilomètres carrés, a récupéré près de 70% de son eau. « Du jour au lendemain, on se réveille et on voit que le miroir d'eau de la lagune est revenu, c'était comme dans un rêve, presque irréel. Personne n'imaginait que la lagune se régénérait. Ça a été très émouvant », se réjouit-elle. Une partie des habitants du village qui dépend de la lagune souhaitent déclarer l'endroit comme « zone humide urbaine ». Ce statut donnerait plus de pouvoir à la mairie pour contrôler et protéger le territoire, ainsi qu'aux habitants pour prendre des décisions collégialement. Un reportage de notre correspondante sur place Naïla Derroisné.Aucun dirigeant d'Haïti à l'investiture de Luis AbinaderPour la cérémonie d'investiture du nouveau président de République Dominicaine, Luis Abinader, Haïti ne sera représentée que par la chargée d'affaire en poste dans le pays voisin. « Ni le Premier ministre Gary Conille, ni son ministre des Affaires étrangères, ni le président du conseil présidentiel de transition n'ont prévu de faire le déplacement »,assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, en ligne depuis Port-au-Prince. En cause, la suspension du trafic aérien entre les deux pays depuis plus d'un an. Si les autorités dominicaines ont proposé aux dirigeants haïtiens de leur ouvrir un passage spécialement pour l'occasion, « ces derniers ont décliné l'invitation, sommant la République Dominicaine de rouvrir les voies aériennes à tout le pays », raconte Frantz Duval.Le Nouvelliste co-organise comme tous les ans le festival littéraire « Livres en folie ». Il s'agit de la 30è édition. Dans son éditorial, Frantz Duval revient sur l'un des livres présentés : La tragédie des biens communs en Haïti. « C'est tout ce qu'il y a pour tout le monde, explique le rédacteur en chef. C'est la sécurité, c'est l'eau, mais aussi l'éducation, la santé… Tout ce qui est bien public en Haïti, qui aurait dû être partagé. Mais la tragédie, c'est que c'est très mal partagé, et surtout, très mal constitué. Il y a une petite minorité qui en capte beaucoup, et la grande majorité des Haïtiens n'arrivent pas à jouir de ce qui est censé être des biens publics, et que tout le monde devrait donc avoir ». Le programme du festival est disponible sur le site web du Nouvelliste.Aux États-Unis, la présidente de l'Université Columbia démissionneNemat Shafik devient la troisième présidente d'université de l'Ivy League, ces huit grands campus du Nord-Est des États-Unis, à démissionner après Elizabeth Magill du campus de Pennsylvanie et Claudine Gay de Harvard. Dans sa lettre d'adieu aux étudiants et employés, l'universitaire évoque la trop grande pression qu'elle a eue à subir ces derniers mois. Cette décision était « inattendue », assure le New-York Times. Elle intervient à peine trois semaines avant la reprise des cours. Son mandat a aussi été très bref, souligne le quotidien. Il a duré à peine un an, ce qui en fait l'un des plus courts de l'histoire de Columbia. « Cela rappelle à quel point les manifestations pro-palestiniennes ont profondément secoué l'université, analyse le New-York Times, et la difficulté de diriger des campus bouleversés tout en équilibrant la sécurité des étudiants, la liberté d'expression et la liberté académique. »L'actrice américaine Gena Rowlands est morte à l'âge de 94 ansC'était une figure du cinéma américain indépendant. Gena Rowlands s'était imposée dans une soixantaine de rôles éclectiques, sous la direction de Woody Allen, de Jim Jarmusch, mais surtout de son mari John Cassavetes. Elle disait d'ailleurs de ce dernier, qu'il lui avait écrit les plus beaux rôles dont une actrice puisse rêver. Beauté blonde et voix de fumeuse, Gena Rowlands incarnait des femmes fortes, volontaires et décalées. Un portrait d'Elisabeth Lequeret, du service culture du RFI.Une affaire de féminicide en Une de la presse mexicaineEn 2019, « Maria Elena Rios avait 26 ans, se souvient El Pais, quand un inconnu est entré chez elle et lui a jeté de l'acide sur le visage et la moitié du corps ». La jeune femme a survécu, mais elle est restée cinq mois à l'hôpital. Finalement, « deux hommes ont été arrêtés », rappelle El Sol de Mexico. Juan Antonio Vera Carrizal, ex-député et ancien compagnon de la victime a été désigné comme étant le cerveau de l'attentat. Mais un juge local a décidé de l'acquitter et de lui rendre sa liberté, « au motif que le ministère public n'avait pas fourni de preuves contre lui », détaille El Sol de Mexico. La victime Maria Elena Rios a considéré la décision comme un « triomphe de la corruption ». Mais elle a aussitôt été annulée par une juge d'une instance supérieure, qui a également suspendu le magistrat local. « Il fait désormais l'objet d'une enquête pour corruption présumée », écrit La Razon. Au Mexique, dix féminicides sont commis chaque jour, et ils restent impunis dans 95% des cas.Journal de la 1èreAprès plus d'un mois d'arrêt, les navettes maritimes sont de retour entre le nord et le sud de l'immense baie de Fort-de-France.

Journal d'Haïti et des Amériques
« Les JO ? Un rêve ! » pour le judoka Philippe Metellus, porte-drapeau de la délégation haïtienne

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 26, 2024 30:00


Ce vendredi 26 juillet à Paris, les porte-drapeaux de chaque pays participant aux Jeux olympiques 2024 défileront sur la Seine à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la compétition. Le représentant d'Haïti est le judoka Philippe Metellus. Avec son entraineur Ernst Laraque, il a accordé un entretien à RFI. « Participer aux Jeux olympiques est un rêve que je chéris depuis tant d'années, c'est désormais tout près de se réaliser », raconte Philippe Metellus, un sourire dans la voix. « J'étais à sa place il y a pas mal d'années déjà, se souvient Ernst Laraque. C'est spécial et ça l'est toujours aujourd'hui, en tant que coach, c'est unique et inspirant. » Le sportif raconte la difficulté de concilier son rêve olympique et sa vie au Canada, où il réside depuis plusieurs années et occupe un emploi de comptable. « Je m'entraîne, mais je dois travailler à côté pour financer toutes mes compétitions », explique-t-il. La tâche n'est pas non plus facile pour les autres sportifs haïtiens qui sont restés au pays et doivent s'entraîner dans un contexte de violence perpétrée par les gangs. « Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens du bord », assure Philippe Metellus. « À un moment, tous les entrainements de judo s'étaient arrêtés, se souvient Ernst Laraque. Là, ils ont repris graduellement, mais dans des conditions vraiment difficiles. » Le sportif n'en est pas moins honoré de concourir sous les couleurs d'Haïti. « On est fiers d'être Haïtiens, tout ce qu'on souhaite, c'est que la situation change chez nous et qu'on puisse y vivre comme partout ailleurs », soutient Philippe Metellus.La délégation haïtienne est composée de sept athlètes. Parmi eux, le boxeur Cédrick Belony-Dulièpre, né au Canada. Il concourt dans la catégorie des moins de 80kg pour Haïti, le pays d'origine de sa famille. « J'ai envie de donner un regain de vie à mon pays, parce que c'est un pays qui mérite une victoire en ce moment », assure le jeune boxeur avec espoir. « Lorsque j'étais jeune, j'avais un souffle au cœur. Mon père m'a inscrit à la boxe car c'est bon pour le cœur, ça fait travailler le cardio. Quand il a su que j'allais devenir un olympien, il a sauté de joie ! », ajoute-t-il, joint par Marie Normand.Plus de 600 athlètes américainsDepuis les tous premiers jeux modernes, la Team USA a décroché 2 655 médailles. Cette année, ils sont plus de 600 à venir tenter leur chance aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui en fait l'une des plus importantes présences lors de cette compétition. Une grande majorité d'entre eux sont bien connus du public, comme LeBron James, le basketteur des Los Angeles Lakers, double champion olympique. Il est porte-drapeau aux côtés de Coco Gauff, la joueuse de tennis de 20 ans. D'autres athlètes sont à surveiller de près, comme Simone Biles, considérée comme la meilleure gymnaste au monde. Elle détient 37 médailles olympiques, et fait son retour après s'être retirée de la plupart des épreuves lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo. Notre correspondante Loubna Anaki est en direct depuis New-York.Que reste-t-il des Jeux olympiques de Rio ?Rio de Janeiro, au Brésil, a accueilli les Jeux olympiques de 2016. L'évènement a coûté plus de dix milliards d'euros, à un moment où le pays se dirigeait vers une crise politique, économique et sociale. Pour les habitants du quartier de la Villa Autodromo, voisin du parc olympique, il y a eu un avant et un après. Sur les 800 familles qui vivaient depuis plus de 40 ans dans cette favela, seulement 20 ont résisté aux pressions et aux expulsions forcées. Aujourd'hui, la Villa Autodromo se résume à une simple rue avec quelques maisons, une petite place et une église. Le tout coincé entre une avenue à quatre voies, une tour d'hôtel vide 90% du temps, et un parc olympique inutilisé. La sécurité dans ce quartier s'est dégradée. Luiz Claudio fait partie des 3% des habitants qui ont résisté à la spéculation immobilière. « Regardez comme c'est à l'abandon ici. Moi j'habite la rue derrière et on ne compte plus les braquages. Lors du dernier festival de rock, qui se déroule près d'ici, ils ont tout pris dans l'église. Mêmes les portes des toilettes ! Quand on était encore une favela, il n'y avait jamais de vols. Aujourd'hui, comme on n'est plus que vingt à habiter ici, c'est très fréquent. » Un reportage de notre correspondante sur place, Sarah Cozzolino.Au Mexique, deux dirigeants du puissant cartel mexicain de Sinaloa capturésDeux chefs du cartel de Sinaloa ont été capturés au Texas, dans le Sud des États-Unis, proche de la frontière avec le Mexique. L'arrestation fait le Une de tous les journaux, aussi bien mexicains qu'américains. Mais plusieurs versions de l'histoire existent. Ismael Zambada Garcia « a été piégé », titre El Sol de Mexico. Cofondateur du cartel de Sinaloa, celui qui se fait appeler El Mayo serait monté dans un jet privé avec Joaquin Guzman, le fils d'El Chapo, la figure du cartel emprisonné aux États-Unis depuis 2016.Selon le Wall Street journal, « Joaquin Guzman lui aurait assuré qu'ils allaient inspecter des aérodromes clandestins au Mexique ». Mais en réalité, l'avion volait vers les États-Unis où les deux hommes étaient attendus de pied ferme par le FBI.Le New York Times rapporte de son côté que le chef historique du cartel, 76 ans, était en discussion avec le FBI depuis au moins trois ans, et se serait rendu de son plein gré aux côtés du fils Guzman.Piège ou pas, les deux hommes ont été arrêtés et seront jugés. Une première pour El Mayo, souligne El Universal, « l'un des plus anciens narcotrafiquants qui n'avait jamais mis un pied en prison ».  Le Journal de la 1èreOffrir à des jeunes motivés l'opportunité d'un premier emploi « saisonnier », c'est l'objectif du dispositif mis en place et financé par la Collectivité territoriale de la Martinique.