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Après une prestation envoutante au festival Tremor en avril 2025 aux Açores au Portugal, Asmâa Hamzaoui et Bnat Timbouktou, pionnières de la scène gnaoua au féminin, s'apprêtent à remonter sur la scène marocaine avec leur deuxième album en date, L'Bnat. Le groupe marocain au succès mondial fusionne rythmes profonds et voix ensorcelantes, en insufflant une dimension féministe et riche de sens à cet art ancestral traditionnellement réservé aux hommes. Fondé il y a une dizaine d'années, Asmâa Hamzaoui & Bnat Timbouktou a ouvert la musique gnaoua à une nouvelle ère. Le groupe ne se contente pas d'interpréter un héritage musical marocain séculaire, il le reprend à bras-le-corps en créant un espace d'expression pour les femmes dans une tradition longtemps cadenassée par les hommes. À sa tête, Asmâa Hamzaoui, chanteuse et joueuse de guembri, un petit luth à trois cordes central à ce style. Elle bouscule les codes, en réinventant une musique séculaire avec une dimension féministe inédite. La formation allie célébration artistique et remise en cause des conventions de genre, ce qui leur vaut une reconnaissance internationale croissante.► Asmâa Hamzaoui et Bnat Timbouktou seront sur scène au festival Gnaoua, à Essaouira, au Maroc les 19 et 20 juin 2025 À lire aussiMusique: où sont les femmes ?
Après une prestation envoutante au festival Tremor en avril 2025 aux Açores au Portugal, Asmâa Hamzaoui et Bnat Timbouktou, pionnières de la scène gnaoua au féminin, s'apprêtent à remonter sur la scène marocaine avec leur deuxième album en date, L'Bnat. Le groupe marocain au succès mondial fusionne rythmes profonds et voix ensorcelantes, en insufflant une dimension féministe et riche de sens à cet art ancestral traditionnellement réservé aux hommes. Fondé il y a une dizaine d'années, Asmâa Hamzaoui & Bnat Timbouktou a ouvert la musique gnaoua à une nouvelle ère. Le groupe ne se contente pas d'interpréter un héritage musical marocain séculaire, il le reprend à bras-le-corps en créant un espace d'expression pour les femmes dans une tradition longtemps cadenassée par les hommes. À sa tête, Asmâa Hamzaoui, chanteuse et joueuse de guembri, un petit luth à trois cordes central à ce style. Elle bouscule les codes, en réinventant une musique séculaire avec une dimension féministe inédite. La formation allie célébration artistique et remise en cause des conventions de genre, ce qui leur vaut une reconnaissance internationale croissante.► Asmâa Hamzaoui et Bnat Timbouktou seront sur scène au festival Gnaoua, à Essaouira, au Maroc les 19 et 20 juin 2025 À lire aussiMusique: où sont les femmes ?
Il s'est fait connaître grâce à ses musiques de téléfilms et de feuilletons du Ramadan. Taha Nouri a 30 ans, mais il ne faut pas se fier à sa jeunesse. Ce jeune artiste marocain compose, écrit et interprète une musique inspirée d'un patrimoine vieux de plusieurs siècles : le malhoun. Une poésie populaire du Maghreb, qui se chante en dialecte. Taha Nouri a remis cette tradition au goût du jour. Tout est parti d'une musique pour la promotion du téléfilm Tlata Del Ferhat du réalisateur Driss Sawab, en 2021. « C'était une reprise à ma manière. J'ai changé des choses, je n'ai laissé que le refrain, j'ai ajouté des couplets à ma sauce, un peu jeune. Après ramadan, j'ouvre mon Facebook, tu as 3 000 personnes qui veulent t'ajouter. C'était fou ! », se souvient le jeune auteur-compositeur-interprète.En reprenant une vielle chanson du répertoire malhoun, une poésie populaire du Maghreb, en apportant juste ce qu'il faut de modernité, Taha Nouri a conquis le public marocain. « Le malhoun, c'est avant tout une poésie. Une poésie en arabe dialectal marocain, en darija. J'ai essayé de garder l'âme de la tradition marocaine, mais en la rendant un peu universelle », explique-t-il.Et le succès de Taha Nouri dépasse les frontières du Maroc. Sous les vidéos du jeune artiste, on lit des commentaires venus de tout le monde arabe. Son plus gros hit pour l'instant : Belhda, 35 millions de vues sur YouTube. Taha Nouri ne se contente pas de faire des reprises du malhoun. Il continue à explorer ce style musical avec ses propres compositions, ses propres textes.« En fait, j'ai toujours ce même commentaire qui revient sur YouTube, tout le monde me dit : "Elle est où, la chanson originale ?" Donc non, c'est bien une chanson originale ! s'amuse-t-il. Parce que j'utilise les mêmes manières de faire, c'est devenu mon identité maintenant. C'est comme si j'étais un voyageur du temps. C'est ce qui intrigue tout le monde. C'est ce qu'ils trouvent fascinant. »Avec à son compteur un EP, Ayeli Yayeli, et plusieurs singles, Taha Nouri se lance dans un nouveau projet, la préparation d'un album. « C'est mon premier album. Je veux me présenter avec un vrai album, avec une histoire, avec une trame. Il n'y a que trois chansons qui sont finalisées pour l'instant, je suis toujours dans la recherche. Je vais essayer de mélanger d'autres styles, un peu de gnaoua... », confie-t-il.À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du monde
Très tôt, le festival a été adopté par le public, qui en a fait son évènement. Il y a un quelque chose de puissant dans ce lien, que nous décrivent les festivaliers.Produit avec le soutien de CIH banque et du Festival Gnaoua et musiques du Monde d'Essaouira
La musique des gnaoua, avant de monter sur scène, se jouait dans des lilas, ces cérémonies de transe qu'on vous présente dans ce podcast fiévreux.Produit avec le soutien de CIH banque et du Festival Gnaoua et musiques du Monde d'Essaouira
En jammant il y a trente ans avec les musiciens de Led Zeppelin dans un album au succès mondial, il a ouvert la porte à des centaines de fusion, comme un pionnier.Produit avec le soutien de CIH banque et du Festival Gnaoua et musiques du Monde d'Essaouira
Cette capacité à se mélanger aux autres cultures, c'est une particularité de la musique des gnaoua qui donne son sel au festival. Mais comment ca marche ?Produit avec le soutien de CIH banque et du Festival Gnaoua et musiques du Monde d'Essaouira
Ici, même la tradition évolue, et Asmae Hamzaoui a réussi à se frayer un passage parmi les maitres de l'art gnaoui. Elle nous raconte comment.Produit avec le soutien de CIH banque et du Festival Gnaoua et musiques du Monde d'Essaouira
C'est au Maroc que nous retrouvons notre grand invité Afrique samedi 7 septembre. Soukaïna Oufkir a 60 ans, elle est la plus jeune de filles du Général Oufkir. Après une tentative de coup d'État avorté en décembre 1972, la famille Oufkir fut enfermée pendant près de 24 ans, dont 19 ans en prison et 5 ans en résidence surveillée, sur ordre du roi Hassan II. Pour survivre la détention, pour renaitre après le départ pour la France, pour retrouver un équilibre, Soukaïna Oufkir a notamment appris à jouer de la musique. Après 30 années de travail, elle sort ce 20 septembre son premier album et elle est aujourd'hui au micro de Guillaume Thibault. À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du mondeÀ lire aussi1. Soukaïna Oufkir
Il fallait bien commencer cette série de podcasts en tendant le micro à celui qui est au centre de toutes les attentions, en lui demandant de nous inviter dans son monde. Produit avec le soutien de CIH banque et du Festival Gnaoua et musiques du Monde d'Essaouira
Bienvenue à tous les auditeurs de Beurn Out pour cet épisode hors-série exceptionnel où nous plongeons au cœur du 25e Festival Gnaoua à Essaouira au Maroc. Ce festival n'est pas seulement une célébration de la musique, mais une immersion totale dans une culture riche et un état d'esprit unique. Pendant trois jours inoubliables, des artistes venus des quatre coins du monde se rassemblent pour partager la scène, offrant des performances époustouflantes qui allient tradition et modernité.En explorant le festival, j'ai découvert que le Gnaoua va bien au-delà de simples rythmes et mélodies. C'est une culture de tolérance et d'humilité, incarnée par les Maalams, ces maîtres de la musique Gnaoua. Ils transmettent non seulement des sonorités envoûtantes mais aussi des valeurs profondes, créant ainsi une expérience musicale et humaine hors du commun.Le festival est également un lieu de fusion, où le Gnaoua rencontre d'autres genres musicaux, donnant naissance à des collaborations surprenantes et innovantes. Ces échanges culturels et artistiques enrichissent non seulement la scène musicale mais aussi l'âme de chaque participant.Rejoignez-moi pour cet épisode spécial où je partage mes rencontres, mes découvertes et des extraits exclusifs des performances live. Laissez-vous transporter par la magie du Festival Gnaoua et plongez avec moi dans cet univers fascinant qui unit les cœurs et les esprits.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Neila Tazi est la co-fondatrice du festival Gnaoua qui se tient ce week-end dans la ville mythique d'Essaouira au Maroc. C'est la 25ᵉ édition de cet évènement parti de rien, créé à une époque où la culture gnaoua était délaissée et qui est devenue une référence à l'échelle mondiale tant les artistes de renoms partagent les scènes lors de concerts gratuits. Ce festival qui est une fête populaire est aussi un cadre politique et diplomatique pour développer et la ville d'Essaouira et le Maroc. Neila Tazi est au micro de Guillaume Thibault. À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du monde► Maroc : festival Gnaoua et musiques du monde
Zine consacre son émission au festival international Gnaoua qui se tiendra cette année du 27 au 29 juin pour sa 25ème édition. C'est l'occasion de nous faire une présentation du folklore Gnaoui.
Das Gnaoua-Festival von Essaouira in Marokko ist eines der größten Musikfestivals auf dem afrikanischen Kontinent. Es bietet einen Mix aus der mystischen Gnaoua-Musik Westafrikas und Jazz, Rock und Weltmusik. Im Jahr 2024 feiert das Festival sein 25-jähriges Bestehen. Audiotraveller Henry Barchet hat das Festival mit dem portugiesischen Musikjournalisten Juan Santos besucht. Die jährlichen Termine und teilnehmenden Künstler finden Sie auf der Internetseite Home - Essaouira Gnaoua Festival 2024 | World Music (festival-gnaoua.net)
We conclude our cultural tour of Morocco with a performance of Gnaoua (also spelled Gnawa) music, recorded live on location at a Merzouga desert camp and at a Marrakech restaurant.In between performances, Azdean sits down with Mohamed, a musician and member of the Gnaoua performers in Qser el Khamliya, a small village just south of Merzouga. Mohamed started playing when he was eight years old, and gives us some background on the roots of Gnawa music, created by slaves and nomads from Sub-Saharan countries. The music was meant to express the suffering of slaves and their longing for freedom, and evolved into a deep religious expression of the Muslim faith. The contemporary Gnawa festivals in Essaouira and Merzouga stem from the agricultural rhythm of generations of harvests, the point where abundance and peace could be celebrated. Modern-day events typically coincide with Eid al-Adha celebrations that are timed with cycles of the moon, and take place roughly 11 days earlier in each subsequent year. However, Gnaoua music and live performances are easy to find year-round in Morocco, particularly in the south. Our samples in this episode of both desert camps and urban restaurants are good examples of this. Your guide or riad owner will help you find the best locations to witness Gnaoua in person, don't hesitate to ask!Khemliya, MerzougaEnding Gnawa music recorded live at Safran Marrakech restaurant. Do you dream of exploring the enchanting land of Morocco?Destination Morocco is your ultimate travel experience for those seeking luxury and adventure. We specialize in crafting bespoke itineraries tailored to your unique tastes and desires.If you're a discerning traveler who values an immersive, curated adventure, visit www.destinationsmorocco.com, and let us bring your dream Moroccan vacation to life.Learn more about Azdean and Destination Morocco.Download the stunning Destination Morocco magazine!Follow the podcast and help us grow.Join us for our monthly Q&A's! Live on Destination Morocco's YouTube, Facebook and LinkedIn pages, the 2nd Wednesday of each month at 9am Pacific/12noon Eastern/6pm Central European time.
Les crispations identitaires sont-elles un mal universel et inéluctable ? C'est l'une des questions débattues lors du forum sur les droits de l'homme, tenu en marge de la 24e édition du festival Gnaoua d'Essaouira. Entretiens avec l'anthropologue Yasmine Chami et le philosophe Yacouba Konaté. Présentation : Denise Époté. Depuis Essaouira. www.tv5monde.com/etsi
Identités et appartenances sont les thèmes du forum sur les droits de l'homme, tenu en marge du festival Gnaoua d'Essaouira. Comment rester disponible à l'altérité et faire vibrer l'intelligence commune lorsque le repli identitaire est devenu la norme ? L'historien Patrick Boucheron et le philosophe Ali Benmakhlouf répondent. Présentation : Denise Époté. Depuis Essaouira. www.tv5monde.com/etsi
Mehdi Nassouli va à la rencontre des musiciens traditionnels, ceux qui l'ont inspiré, et ils racontent leur art et leur parcours.Produit avec le soutien de Maroc Telecom.
Initié au mitan des années 70, au moment même où la musique gnaoua est enregistrée pour la première fois au Maroc sur cassettes audio, Majid Bekkas maîtrise son histoire, ses rites et les codes de ses nuits de transe sur le bout des doigts. Mais à 66 ans, le maître chanteur et joueur de guembri a toujours pris soin de donner de l'horizon aux traditions gnaoua en explorant leurs liens cousins avec le blues ou le jazz, jouant dès le milieu des années 80, avec Archie Shepp, Pharoah Sanders ou Randy Weston — autant d'improvisateurs en quête de transcendance qui n'ont jamais caché leur fascination pour la mystique gnaoua. Plus récemment, Majid Bekkas jetait un pont entre l'Afrique du Nord et l'Europe du Nord, en alignant l'ancestral sur l'ambient avec le Magic Spirit Quartet, enregistré avec trois musiciens scandinaves et publié en 2020 sur le label ACT Records.https://youtu.be/kjnn2aGKttU?list=OLAK5uy_mL3sTOGbKLJ9pRrIml4DGE_Yy3uGR4P_YEn attendant la prochaine et 26e édition du festival Jazz au Chellah à Rabat programmé par Majid Bekkas en personne, celui qu'on appelle “le magicien des rencontres” était de passage à Paris la semaine dernière, invité par le festival Sons d'Hiver à se produire sur la scène du Théâtre de la Cité Internationale pour un double concert. Après un début de soirée sur des bases plutôt traditionnelles avec un Majid Bekkas guembri en bandoulière, accompagné par quatre choristes et joueurs de qarqabous, indissociables des nuits de transe thérapeuthique des confréries gnaouas, s'en est suivi un 2e set fusion en compagnie du saxophoniste Emile Parisien, du batteur Hamid Drake et du balafoniste ivoirien Aly Keita. Laissez-vous envoûter par la magie du gnaoua dans La Potion cette semaine ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In Essaouira, the musical tradition of gnaoua is at its strongest (and indeed the city is home to the world's largest festival of gnaoua). The streets of Essaouira are noticeably filled with many musical performers, giving the city a distinctly relaxed feel, and gnaoua is the prime musical form on display. Essaouira shows the strength of a strong musical and cultural identity being allowed to live and breathe on every street corner. This is a great example of a soundscape that shows something culturally-specific and therefore highly valuable and to be protected. Recorded by Cities and Memory. Part of the Well-Being Cities project, a unique collaboration between Cities and Memory and C40, a global network of mayors of nearly 100 world-leading cities collaborating to deliver the urgent action needed right now to confront the climate crisis. The project was originally presented at the C40 Cities conference in Buenos Aires in 2022. Explore Well-Being Cities in full at https://citiesandmemory.com/wellbeing-cities/
Vanessa Wagner présente l'album Study Of The Invisible (InFiné). S'il y a une constante chez Vanessa Wagner, c'est bien sa versatilité, au sens où l'entendent les Anglo-Saxons. Parallèlement à sa carrière de musicienne interprétant le grand répertoire soliste, chambriste et concertant sur les scènes du monde entier (et l'enregistrant pour le label La Dolce Volta), celle que Le Monde qualifie de "pianiste la plus délicieusement singulière de sa génération" et que Libération décrit comme "une des pianistes les plus curieuses et captivantes du paysage hexagonal - arpente avec la complicité du label InFiné des chemins tout aussi personnels, mais peut-être plus intimes". Après Statea en 2016, en duo avec le musicien électronique Murcof, elle vient aujourd'hui poursuivre avec Study Of The Invisible le voyage entamé sur son disque solo Inland (2019). Un voyage qui la voit défricher ce répertoire qu'elle est en France, voire en Europe, pratiquement la seule pianiste "classique" à aborder. Un répertoire contemporain et intemporel que l'on qualifiera, pour aller vite, de "minimaliste", mais qui recouvre en réalité une multitude d'univers singuliers et de personnalités musicales souvent hors du commun, toutes générations confondues. Pour composer ce programme, Vanessa Wagner a creusé son passionnant travail de découverte entamé avec Inland, assemblant des pièces rares qui tissent entre elles une mystérieuse histoire. Parmi les 15 stations qui composent ce palpitant périple, les États-Unis se taillent la part du lion. Sous le parrainage de Moondog, le viking aveugle et visionnaire, dont le très "bachien". Prélude en la majeur de 1961 constitue la pièce la plus ancienne du disque, se côtoient les icônes du minimalisme - l'incontournable Philip Glass, l'inclassable Harold Budd, pape de la musique ambient -, les représentants de la première génération de "postminimalistes" - Peter Garland, David Lang ou Julia Wolfe, nés dans les années 1950 - et la jeune garde : Bryce Dessner, Nico Muhly, Timo Andres, nés entre 1976 et 1985. Mais aussi quelques outsideuses de choix : Suzanne Ciani, plus connue (tout est relatif) comme pionnière de la musique électronique ou l'étonnante Caroline Shaw, qui fut en 2013, à 31 ans, la plus jeune lauréate du prix Pulitzer, et dont l'univers va et vient librement entre musiques "savante" et "populaire". Tout aussi inclassables, apparaissent aussi les œuvres et les parcours de l'Italien Ezio Bosso, du Français Melaine Dalibert ou, bien sûr, des frères Brian et Roger Eno, autres musiciens d'entre les mondes. Ces partitions qui peuvent de prime abord paraître simples techniquement - quoique les Études de Philip Glass ou de Nico Muhly exigent une vélocité extravagante - réclament en réalité de l'interprète - bien davantage que la simple virtuosité : une intériorité, une authentique disposition de l'âme. À l'instar de la musique d'Érik Satie, c'est une musique qu'il appartient à chacun d'habiter en se gardant de la dénaturer. Ainsi l'exploration à laquelle se livre Vanessa Wagner est aussi une quête : "Chercher son intériorité : c'est ce que j'aime de plus en plus dans la musique." Après avoir joué Scriabine, Rachmaninov ou Ravel, explorer l'intensité sans déluge de notes, le dépouillement comme mode d'expression me passionne. Il s'agit pour l'interprète de faire ressortir une vraie atmosphère, une respiration du tempo, une sensualité du son, de mettre une intensité dans chaque intention, et faire vivre et vibrer les espaces entre chaque note. "Ce n'est pas une musique légère, c'est une musique intense émotionnellement, qui va en profondeur, dans laquelle on met une part de son histoire…" Marier à ce degré d'intensité le contrôle - celui du toucher, du son - et l'abandon n'est pas à la portée de tous les instrumentistes. Tel est le sens de Study Of The Invisible : aller chercher ce monde mystérieux qui vit derrière la partition, les liens imperceptibles qui unissent ces silences et ces harmonies, mais aussi ces ressources intérieures que cette musique est capable de mettre à jour. Avec ce disque et ce voyage, Vanessa Wagner dont l'apparente mélancolie s'avère en fin de compte puissamment réconfortante, continue de donner ses lettres de noblesse à une musique qui, mieux que brillante, se révèle avant tout rayonnante et lumineuse. Et Labelle présente Eclat (InFiné/ Eumolpe), son nouvel album pour quatuor à cordes et électro-maloya avec la participation du quatuor Metavers. Avec Éclat - moment unique d'étincelle de la création - Labelle continue son exploration de l'infinie possibilité de la composition débutée en 2019 avec Orchestre Univers. Son quatrième album studio, centré autour d'un quatuor à cordes, est né lors d'une répétition à laquelle assistait Labelle : assis à côté des cordes, il les observe communiquer entre eux dans un langage sans paroles, presque télépathique, fait de contacts visuels, de hochements de tête et de coups d'archets. Depuis ses débuts, le compositeur aime s'affranchir des règles orchestrales traditionnelles pour expérimenter, innover et "créoliser" son art. "J'ai écrit pour eux comme si j'écrivais pour un groupe de rock." Jeremy précise : "Tu as ta section rythmique, tes deux guitares lead et un seul musicien joue de la basse." Dans la musique classique, le langage entre les musiciens est la clé - la conversation entre les lignes et les musiciens crée quelque chose d'organique et vivant. Ainsi, Labelle écrit aussi les parties électroniques pour qu'elles aient une double fonction : élément musical d'une part, clef de compréhension de l'œuvre d'autre part, devenant ainsi une partie du langage entre les musiciens. Ensemble, ils explorent un son unique où l'orchestration classique rencontre le Maloya, l'électronique moderne rencontre les instruments organiques, l'Afrique rencontre l'Europe, la terre rencontre l'espace. Labelle cherche l'inspiration partout : Mes Mondes a été augmenté d'un quart de ton pour correspondre à la gamme de la musique Gnaoua du Maroc, un morceau très rythmé et hypnotique étroitement lié au Maloya de La Réunion, pays d'origine de l'artiste. Le morceau suivant, Dann Ron Maloya, est une construction jusqu'à RON, la seule fois sur le disque où les quatre musiciens jouent la même ligne, un récit musical de l'état de transe que la musique et la danse Maloya peuvent permettre d'atteindre. Ils s'élèvent et s'élèvent jusqu'à ce qu'ils soient noyés dans la distorsion, ressemblant plus à un solo de guitare rock qu'à un quatuor à cordes. Le titre éponyme Éclat est peut-être celui qui s'inscrit le plus directement dans la lignée du précédent album de l'artiste, Orchestre Univers, évoquant un son cosmique, comme un orchestre suspendu en apesanteur. De nombreuses chansons ont d'abord été enregistrées lors d'une série de concerts, avant que la pandémie ne frappe en 2020, puis réenregistrées, éditées et superposées au cours d'une année de confinement. Sur le disque fini, grâce à un mixage et une production exceptionnelle, il est impossible de distinguer ce qui a été enregistré en direct de ce qui a été enregistré en studio : un témoignage du niveau étonnant de détails apporté à cet album. Pour immortaliser et ajouter la touche finale à cette expérimentation, le disque a été envoyé à Hector Plimmer pour un mixage supplémentaire. La touche jazz et expérimentale du producteur anglais déconstruit encore plus le quatuor à cordes, l'amenant vers un résultat encore plus beau et singulier. Labelle a créé un disque capable d'unir des éléments de rock, de jazz, d'électronique et de musique classique sans jamais perdre l'auditeur, il l'attire en l'introduisant lentement dans un monde où la musique se libère de toutes ses barrières. Ce n'est définitivement plus de la musique classique qu'il compose. À propos de Labelle Jeremy Labelle est à l'avant-garde d'une jeune génération de musiciens réunionnais représentant et développant le son Maloya à travers le monde. Après avoir enregistré sa première œuvre orchestrale Orchestre Univers lors de quatre concerts à guichets fermés à La Réunion, Éclat continue cette série de recherches atour de la composition classique et des sons traditionnels de son île. Titres interprétés au Grand studio à RFI - Étude n°16 [Philip Glass] Live RFI Vanessa Wagner voir le clip - Elude Live RFI Labelle - Prélude N°1 In A Minor [Moondog] Live RFI Vanessa Wagner - Mes Mondes enchainé avec Dann Ron Maloya Live RFI Labelle (4'15'' au total) - Explore ! Live RFI commun Vanessa Wagner et Labelle (Ennéade). Son Benoît Letirant, Fabien Mugneret, Mathias Taylor (Rediffusion du 5 juin 2022)
À l'occasion de la 23ème édition du Festival Gnaoua et Musiques du monde, l'équipe de Légendes urbaines s'est délocalisée à Marrakech afin d'interviewer le Maalem Abdeslam Alikane (Maître Gnaoua et directeur artistique du Festival), Karim Ziad (musicien et programmateur) ainsi que Psychoqueen, l'artiste urbaine féminine la plus en vue du Maroc. À l'image de la programmation du Festival qui affectionne les fusions musicales, Légendes urbaines a mélangé les genres afin de faire des ponts entre modernité et tradition.
Après trois ans d'absence liées au Covid, les festivals Gnaoua et le Marrakech du Rire ont fait leur grand retour, en juin. Le festival Jazzablanca revient, lui, début juillet. Chez l'ensemble des organisateurs de festivals, c'est la joie qui domine mais aussi la prudence. Dans quelles conditions se déroule ce retour des festivals ? Dans Le Scan, le podcast actu de TelQuel, Landry Benoit reçoit Moulay Ahmed Alami, directeur du Jazzablanca; Jamel Debbouze, créateur du MDR et Neila Tazi, la productrice du festival Gnaoua. Aidez-nous à améliorer Le Scan en répondant à ce formulaire : https://forms.gle/FdZr23H1a3Zoyoyh9 L'équipe "Le Scan" par TelQuel Média : Présentation, écriture : Landry Benoit Interview : Abdelmoughit Aboumejd, Ibtissam Ouazzani Montage et réalisation : Karim Sefiani Soutenez un média indépendant. Abonnez-vous à Telquel : https://telquel.ma/abonnement/
À l'occasion de la 23ᵉ édition du Festival Gnaoua et Musiques du monde, l'équipe de "Légendes Urbaines" s'est délocalisée à Marrakech afin d'interviewer le Maâlem Abdeslam Alikane (Maitre Gnaoua, directeur artistique du festival), Karim Ziad (musicien et programmateur) ainsi que Psychoqueen (rappeuse). À l'image de la programmation du festival qui affectionne les fusions musicales, "Légendes Urbaines" a mélangé les genres, pour faire des ponts entre modernité et tradition.
Pendant que le festival gnaoua et Musiques du monde sillonnent le Maroc en juin, nous recevons à Paris le Maâlem Moktar Gania pour la sortie de l'album Gnawa Soul. Au studio d'enregistrement Planet Essaouira, le 1er studio à Essaouira créé sous l'impulsion de Pascal Amel (co-fondateur du festival gnawa en 1994), la rencontre entre le maître de guembri et chanteur Moktar Gania (frère cadet du regretté Maâlem Mahmoud Gania), du compositeur et guitariste Anoir Ben Brahim (Trio Ben) et du percussionniste-arrangeur Yacine Ben Ali, a permis de créer une musique innovante qui conjugue le groove africain des Gnawas avec les mélodies orientales du Maghreb et de la World Music planétaire. L'enregistrement a duré plus de 2 ans, avec le directeur artistique Jacques Sanjuan qui a donné un son différent à cet album. "L'idée était de partir de morceaux de 15 minutes et d'en faire des chansons, cela a été un vrai challenge". Le Maâlem Moktar Gania est l'héritier d'une des grandes familles au Maroc, vieille de plus de 150 ans de tradition orale. L'idée était de s'entourer de musiciens différents et d'essayer de trouver une autre direction pour ces œuvres, tout en restant fidèle et crédible dans la démarche. La saxophoniste Géraldine Laurent, le guitariste Jean-Marie Ecay, et la chanteuse israélienne d'origine marocaine Neta El Kayam se sont joints à l'aventure et se sont retrouvés sur cet album. Album mixé aux États-Unis par Chris Shaw l'homme aux 4 grammys, notamment 2 avec Bob Dylan. Par ailleurs, la musique gnaoua est inscrite au patrimoine immatériel de l'Unesco depuis 2019. Morceaux interprétés au Grand studio - Kouyou Kouyou Live RFI voir clip - Lâada extrait de l'album Gnawa Soul - Mossoyou Live RFI - Rabi Laafou Live RFI. Line up : Maalem Moktar Gania au guembri & au chant, Anoir Ben Brahim à la guitare acoustique, Hakim Rouaia (kouyou) aux krakebs & au chant et Yacine Ben Ali aux percussions. ► Album Gnawa Soul (Planet Essaouira 2020). Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. Sur Deezer Pour aller plus loin - Site festival gnaoua. Actu Cd (et bientôt dans la session live) - Magic Malik Flè Koulèv, extrait de l'album Ka-Frobeat (Onze Heures Onze 2022) - Alune Wade Sultan Feat Mounir Troudi, extrait de l'album Sultan (Enja / Yellow Bird Rd 2022).
Au Maroc, le festival Gnaoua a fait son grand retour. Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, ce festival qui mêle musique traditionnelle gnaoua et musiques du monde se tient en ce moment dans plusieurs villes du Royaume chérifien. Notre envoyé spécial au Maroc s'est rendu dans la ville d'origine de la musique gnaoua Essaouira, première étape du festival. ► À lire aussi : Après trois ans d'absence, le grand retour du Festival Gnaoua au Maroc
Vanessa Wagner présente l'album Study Of The Invisible (InFiné). S'il y a une constante chez Vanessa Wagner, c'est bien sa versatilité, au sens où l'entendent les Anglo-Saxons. Parallèlement à sa carrière de musicienne interprétant le grand répertoire soliste, chambriste et concertant sur les scènes du monde entier (et l'enregistrant pour le label La Dolce Volta), celle que Le Monde qualifie de "pianiste la plus délicieusement singulière de sa génération" et que Libération décrit comme "une des pianistes les plus curieuses et captivantes du paysage hexagonal - arpente avec la complicité du label InFiné des chemins tout aussi personnels, mais peut-être plus intimes". Après Statea en 2016, en duo avec le musicien électronique Murcof, elle vient aujourd'hui poursuivre avec Study Of The Invisible le voyage entamé sur son disque solo Inland (2019). Un voyage qui la voit défricher ce répertoire qu'elle est en France, voire en Europe, pratiquement la seule pianiste "classique" à aborder. Un répertoire contemporain et intemporel que l'on qualifiera, pour aller vite, de "minimaliste", mais qui recouvre en réalité une multitude d'univers singuliers et de personnalités musicales souvent hors du commun, toutes générations confondues. Pour composer ce programme, Vanessa Wagner a creusé son passionnant travail de découverte entamé avec Inland, assemblant des pièces rares qui tissent entre elles une mystérieuse histoire. Parmi les 15 stations qui composent ce palpitant périple, les États-Unis se taillent la part du lion. Sous le parrainage de Moondog, le Viking aveugle et visionnaire, dont le très "bachien". Prélude en la majeur de 1961 constitue la pièce la plus ancienne du disque, se côtoient les icônes du minimalisme –l'incontournable Philip Glass, l'inclassable Harold Budd, pape de la musique ambient -, les représentants de la première génération de "postminimalistes" –Peter Garland, David Lang ou Julia Wolfe, nés dans les années 1950 – et la jeune garde : Bryce Dessner, Nico Muhly, Timo Andres, nés entre 1976 et 1985. Mais aussi quelques outsideuses de choix : Suzanne Ciani, plus connue (tout est relatif) comme pionnière de la musique électronique ou l'étonnante Caroline Shaw, qui fut en 2013, à 31 ans, la plus jeune lauréate du prix Pulitzer, et dont l'univers va et vient librement entre musiques "savante" et "populaire". Tout aussi inclassables, apparaissent aussi les œuvres et les parcours de l'Italien Ezio Bosso, du Français Melaine Dalibert ou, bien sûr, des frères Brian et Roger Eno, autres musiciens d'entre les mondes. Ces partitions qui peuvent de prime abord paraître simples techniquement - quoique les Études de Philip Glass ou de Nico Muhly exigent une vélocité extravagante – réclament en réalité de l'interprète –bien davantage que la simple virtuosité : une intériorité, une authentique disposition de l'âme. À l'instar de la musique d'Erik Satie, c'est une musique qu'il appartient à chacun d'habiter en se gardant de la dénaturer. Ainsi l'exploration à laquelle se livre Vanessa Wagner est aussi une quête : "Chercher son intériorité : c'est ce que j'aime de plus en plus dans la musique." Après avoir joué Scriabine, Rachmaninov ou Ravel, explorer l'intensité sans déluge de notes, le dépouillement comme mode d'expression me passionne. Il s'agit pour l'interprète de faire ressortir une vraie atmosphère, une respiration du tempo, une sensualité du son, de mettre une intensité dans chaque intention, et faire vivre et vibrer les espaces entre chaque note. "Ce n'est pas une musique légère, c'est une musique intense émotionnellement, qui va en profondeur, dans laquelle on met une part de son histoire…" Marier à ce degré d'intensité le contrôle – celui du toucher, du son – et l'abandon n'est pas à la portée de tous les instrumentistes. Tel est le sens de Study Of The Invisible : aller chercher ce monde mystérieux qui vit derrière la partition, les liens imperceptibles qui unissent ces silences et ces harmonies, mais aussi ces ressources intérieures que cette musique est capable de mettre à jour. Avec ce disque et ce voyage, Vanessa Wagner dont l'apparente mélancolie s'avère en fin de compte puissamment réconfortante, continue de donner ses lettres de noblesse à une musique qui, mieux que brillante, se révèle avant tout rayonnante et lumineuse. Et Labelle présente Eclat (InFiné/ Eumolpe), son nouvel album pour quatuor à cordes et électro-maloya avec la participation du quatuor Metavers. Avec Éclat - moment unique d'étincelle de la création - Labelle continue son exploration de l'infinie possibilité de la composition débutée en 2019 avec Orchestre Univers. Son quatrième album studio, centré autour d'un quatuor à cordes, est né lors d'une répétition à laquelle assistait Labelle : assis à côté des cordes, il les observe communiquer entre eux dans un langage sans paroles, presque télépathique, fait de contacts visuels, de hochements de tête et de coups d'archets. Depuis ses débuts, le compositeur aime s'affranchir des règles orchestrales traditionnelles pour expérimenter, innover et "créoliser" son art. "J'ai écrit pour eux comme si j'écrivais pour un groupe de rock". Jeremy précise : "tu as ta section rythmique, tes deux guitares lead et un seul musicien joue de la basse". Dans la musique classique, le langage entre les musiciens est la clé - la conversation entre les lignes et les musiciens crée quelque chose d'organique et vivant. Ainsi, Labelle écrit aussi les parties électroniques pour qu'elles aient une double fonction : élément musical d'une part, clef de compréhension de l'œuvre d'autre part, devenant ainsi une partie du langage entre les musiciens. Ensemble, ils explorent un son unique où l'orchestration classique rencontre le Maloya, l'électronique moderne rencontre les instruments organiques, l'Afrique rencontre l'Europe, la terre rencontre l'espace. Labelle cherche l'inspiration partout : ‘Mes Mondes' a été augmenté d'un quart de ton pour correspondre à la gamme de la musique Gnaoua du Maroc, un morceau très rythmé et hypnotique étroitement lié au Maloya de La Réunion, pays d'origine de l'artiste. Le morceau suivant, ‘Dann Ron Maloya', est une construction jusqu'à ‘RON', la seule fois sur le disque où les quatre musiciens jouent la même ligne, un récit musical de l'état de transe que la musique et la danse Maloya peuvent permettre d'atteindre. Ils s'élèvent et s'élèvent jusqu'à ce qu'ils soient noyés dans la distorsion, ressemblant plus à un solo de guitare rock qu'à un quatuor à cordes. Le titre éponyme Éclat est peut-être celui qui s'inscrit le plus directement dans la lignée du précédent album de l'artiste, Orchestre Univers, évoquant un son cosmique, comme un orchestre suspendu en apesanteur. De nombreuses chansons ont d'abord été enregistrées lors d'une série de concerts, avant que la pandémie ne frappe en 2020, puis réenregistrées, éditées et superposées au cours d'une année de confinement. Sur le disque fini, grâce à un mixage et une production exceptionnelle, il est impossible de distinguer ce qui a été enregistré en direct de ce qui a été enregistré en studio : un témoignage du niveau étonnant de détails apporté à cet album. Pour immortaliser et ajouter la touche finale à cette expérimentation, le disque a été envoyé à Hector Plimmer pour un mixage supplémentaire. La touche jazz et expérimentale du producteur anglais déconstruit encore plus le quatuor à cordes, l'amenant vers un résultat encore plus beau et singulier. Labelle a créé un disque capable d'unir des éléments de rock, de jazz, d'électronique et de musique classique sans jamais perdre l'auditeur, il l'attire en l'introduisant lentement dans un monde où la musique se libère de toutes ses barrières. Ce n'est définitivement plus de la musique classique qu'il compose. À propos de Labelle : Jeremy Labelle est à l'avant-garde d'une jeune génération de musiciens réunionnais représentant et développant le son Maloya à travers le monde. Après avoir enregistré sa première œuvre orchestrale Orchestre Univers lors de quatre concerts à guichets fermés à La Réunion, Éclat continue cette série de recherches atour de la composition classique et des sons traditionnels de son île. Titres interprétés au Grand studio à RFI - Étude n°16 [Philip Glass] Live RFI Vanessa Wagner voir le clip - Elude Live RFI Labelle - Prélude N°1 In A Minor [Moondog] Live RFI Vanessa Wagner - Mes Mondes enchainé avec Dann Ron Maloya Live RFI Labelle (4'15'' au total) - Explore ! Live RFI commun Vanessa Wagner et Labelle (Ennéade). Son : Benoît Letirant, Fabien Mugneret, Mathias Taylor.
Il y a deux ans, en décembre 2019, la culture gnaoua a été officiellement reconnue au patrimoine culturel et immatériel de l'UNESCO. Cet art ancestral était pourtant en passe de disparaître avant qu'un Festival ne vienne à son secours. Deux ans après cette reconnaissance, comment se porte le patrimoine gnaoua ? Comment en est-on arrivé là et quels impacts ? Dans Le Scan, le podcast d'actualité de TelQuel, Landry Benoit reçoit Neila Tazi, la fondatrice du Festival Gnaoua d'Essaouira.
"Rencontre en pays Bamanan" est un documentaire sonore qui raconte l'aventure de 5 musiciens et un moqadem issus des 4 coins du Maroc, d'Agadir, de Casablanca, de Fès et de Taroudant partis, dans le cadre d'un voyage organisé par l'association panafricaine marocaine Afrikayna, à la rencontre d'une culture qui fait la jonction entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Nord à Ségou, ancienne capitale du royaume Bambara au Mali. Ce voyage audio permet de vivre en immersion sonore l'histoire incroyable d'un voyage à la rencontre de certains rythmes, de certaines bribes de langues et de certains rites auxquels les gnawas se sont accrochés, au fil des siècles, comme des naufragés à un radeau. C'est plus précisément sur les berges du fleuve Niger que vous conduit ce voyage. Mené par la voix de tous les protagonistes, il vous suffit de fermer les yeux pour vous retrouver à Ségou, capitale du royaume Bamanan en compagnie de musiciens marocains à la recherche de leurs racines. Les gnaouas étant communément considérés comme les descendants d'esclaves subsahariens au Maroc et dans d'autres pays du Maghreb. Au menu, de la musique, bien évidemment, mais aussi des rencontres, de la sagesse, des non-dits et des évidences mais surtout le plaisir incommensurable de voir un pont culturel prendre forme. Rencontre en pays Bamanan c'est votre billet aller-retour pour briser les frontières et vous offrir un voyage dans le temps. Ont pris part à la rencontre - les artistes du Maroc: Maalem Hamid Dekkaki (Meknes), Moqadem Raouf Sidine (Agadir), Mehdi Nassouli (Taroudant), Khaldi Sansi (Casablanca), Réda Figuig (Tanger), Driss Yamdah (Agadir); et du Mali: Bakary Bouaré, Daouda Doumbia, Mamadou Diabaté (dit Nanfé), Boubacar Dembélé, Seydou Kida (dit Baseyba), Mamadou Traoré (dit Diandjigui Madou), Gaoussou Diaw (dit Fardo), Idrissa Konaté (dit Fah), Sékou Traoré (Dit Sékouti). "Rencontre en pays bamanan" a été réalisé en coproduction avec l'association Afrikayna en partenariat avec le groupe OCP et le centre culturel Koré, et avec le soutien de la fondation du festival sur le Niger, EAC L'boulvart et Yerma Gnaoua. Un documentaire écrit par Mehdi El Kindi Plus de podcasts sur : lesbonnesondes.ma
Aquesta setmana escoltem el nou disc del músic marroquí Majid Bekkas, entre la música Gnaoua i el Jazz, també el recent disc d'homenatge a Herbie Hancock del guitarrista africà Lionel Loueke, descobrim el debut del guitarrista de Cádiz Carlos Cortés Bustamante, el single de La Mambanegra des de Colombia, parlem del Barnasants, tenim un record per la mort de Chick Corea i escoltem a Fela Kuti ara que sembla que entrarà al RnR Hall of Fame per aclamació popular.
Des premières percussions à la musique andalouse en passant par les tambours des almohades et les gnaoua... conversation avec le professeur Jamal Khalil autour de la musique. Produit avec le soutien de Maroc Telecom
Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, l'art gnaoua continue d'enrichir, par sa musique et ses rituels, la culture marocaine. Il en exprime toutes les composantes à l'occasion d'un festival très réputé, qui se tient chaque année à Essaouira... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Edition musique avec l'actu des artistes à écouter sur Deezer, Spotify ou Youtube Music. Mai aussi les concerts avec Angèle encore à Paris et Aerosmith qui annonce un concert en France pour ses 50 ans de carrière.Dans le Monde, la musique Gnaoua du Maroc a été inscrite au patrimoine immatériel de l'Unesco.Et puis une story pour se détendre. Je vous raconte l'histoire d'un homme qui n'a pas bien préparé son coup pour s'évader.Au Lever du Soleil, dès 6h00 belle journée ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Edition musique avec l'actu des artistes à écouter sur Deezer, Spotify ou Youtube Music. Mai aussi les concerts avec Angèle encore à Paris et Aerosmith qui annonce un concert en France pour ses 50 ans de carrière.Dans le Monde, la musique Gnaoua du Maroc a été inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.Et puis une story pour se détendre. Je vous raconte l'histoire d'un homme qui n'a pas bien préparé son coup pour s'évader.Au Lever du Soleil, dès 6h00 belle journée ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 01:00:09 - Émission spéciale en partenariat avec le Festival Gnaoua - Musiques du Monde à Essaouira (Maroc) - par : Françoise Degeorges - Consacré à la musique des Gnaouas, l’album s’intitule « Mlouk – Festival Gnaoua et musiques du monde » - réalisé par : Pierre Willer
Du Feu de Dieu - L'émission musicale accueillait le groupe de musique BSD ! Showcase, interview et tournoi, tout y était ! Flavio parle du concert de METZ à Zurich, durant lequel il a vécu à la fois souffrance et extase. Jennifer nous livre tous les secrets du style musical "Gnaoua", découvert lors de ses vacances au Maroc. Lionel fait jouer tout ce beau monde dans la bulle étouffante de chaleur du studio pour un blind test de paroles traduites par Google ! Qui sera le grand gagnant ?!
Das Gnaoua-Festival in Essaouira präsentiert die Musik und Kultur ehemaliger Sklaven Westafrikas. Seit den 90er Jahren hat es sich zu einem der wichtigsten Weltmusikfestivals entwickelt. Audiotraveller Henry Barchet hat das Festival in Marokko besucht. 2019 findet das Festival vom 20. Juni bis 23. Juni statt.
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Un auteur, une ville avecMahi Binebine, peintre, sculpteur et écrivain marocain pour une visite Sqala du Port d’Essaouira. Reportage inédit autour de la musique Gnaoua avec le MaâlemAbdeslam Alikane cofondateur et directeur artistique du Festival Gnaoua et des Musiques du Monde d’Essaouira. Le Club Francophone avec une rencontre inédite entre la chanteuse et comédienne malienne Fatoumata Diawara et le Maâlem Hassan Boussou. Live acoustique avec la chanteuse québécoise Safia Nolin. Grand entretien avec Erik Orsenna pour « Petit précis de mondialisation Volume 4, Géopolitique du moustique », aux éditions Fayard.
This episode has two parts; first we will meet Hicham El Kebbaj, Co-ordinator of the Gnaoua Festival now going on in Essaouira, Morocco. Hicham tells us a bit about the festival and Gnaoua culture. Next we meet Abi Rooley-Towle who … More ... The post Hicham El Kebbaj – Ganoua Festival/Abi Rooley-Towle – Songwriter and Singer appeared first on Paradigms Podcast.
Das Gnaoua-Festival in Essaouira präsentiert die Musik und Kultur der ehemaligen Sklaven, die im 16.Jahrhundert aus West- und Zentralafrika an die marokkanische Küste verschleppt wurden. Neben Tausenden von Besuchern, die sich die Konzerte in der Medina und am Strand während des Festivals anhören, kommen auch immer öfter internationale Künstler in die marokkanische Stadt, um sich von der Gnaoua-Musik inspirieren zu lassen. Audiotraveller Henry Barchet hat das Festival zusammen mit dem portugiesischen Musikjournalisten João Santos von der Zeitschrift Expresso besucht. DasGnaoua-Festival findet 2016 vom 12. Mai bis zum 15. Mai statt. http://www.festival-gnaoua.net/en/