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Un formateur de l'école de police a été suspendu après avoir organisé un simulacre de noyade particulièrement violent sur des élèves. Une enquête administrative de l'IGPN a été ouverte.
durée : 00:47:05 - Interception - par : Vanessa Descouraux, Antoine Giniaux, Matthieu Mondoloni - Trois mois après les émeutes qui ont secoué la France après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir policier à Nanterre, Interception part à la rencontre de victimes de violences, de policiers. Et vous emmène à l'IGPN, la police des polices, qui mène les enquêtes.
Manon Aubry, euro-députée LFI et co-présidente du groupe de la gauche au parlement européen, participera ce samedi 23 septembre aux marches « pour la justice et les libertés ». Ce sera le premier rendez-vous après la révolte des quartiers populaires. Pour l'invitée des 4 vérités, cette marche a pour but de « canaliser » et de « donner un débouché positif à un climat de violence policière. En effet, la mort de Nahel, tué par les tirs d'un policier le 27 juin dernier à Nanterre a beaucoup affecté le monde. De plus, plus de 15 personnes sont mortes en France pour refus d'obtempérer contre seulement une personne en Allemagne en 10 ans. Contre « les violences policières », des marches sous tension « La justice fait son travail et c'est tant mieux mais la police doit respecter l'indépendance de la justice » explique la femme politique. Le directeur de la police nationale a remis en cause l'indépendance de la justice l'été dernier. La marche proposée par Manon Aubry permettrait de mettre en place des récépissés aux contrôles d'identité pour mettre fin aux discriminations grâce à une réforme de l'IGPN et une réforme sur la formation des policiers pour garantir une police républicaine en France. Cette marche peut créer des tensions. En effet, plus de 30 000 policiers seront déployés dans toute la France pour l'évènement. Ce type de manifestation connaît des débordements surtout avec plus de 100 rassemblements prévus dans toute la France. « La ministre Aurore Bergé dénonce le fait que des élus aillent manifester, est-ce que cela veut dire qu'on ne peut plus manifester dans notre pays ? » demande la co-présidente du groupe de la gauche au parlement européen. Beaucoup de politiques dénoncent que Manon Aubry sera aux côtés de personnes qui ont pour slogan « tout le monde déteste la police ». Même si ce slogan n'apparaît pas sur l'appel à la marche du 23 septembre, certains le prononceront. Jean-Luc Mélenchon porte le slogan « la police tue », ce qui pourrait amener d'autres personnes à l'utiliser. Pour l'eurodéputée LFI, la loi de 2017 donne la possibilité de « tuer ». Cependant, le permis de tuer n'existe pas en France. Des personnalités politiques seront absentes lors de cette marche comme Fabien Roussel et le Parti Socialiste. Malgré l'absence de la direction du parti, beaucoup d'élus du parti communiste seront présents. Aujourd'hui, une tension est présente entre les partis de gauche. Sophia Chikirou, collègue de Manon Aubry, comparait cette semaine Fabien Roussel à Jacques Doriot, un ancien communiste devenu collaborationniste et qui aurait même servi sous l'uniforme nazi. « Ces invectives ne m'intéressent pas (…) ce qui m'intéresse c'est que l'on avance » annonce l'invitée des 4 Vérités. En effet, Manon Aubry souhaite apporter des réponses concrètes aux Français face aux discriminations.
Lors d'une enquête visant un réseau de trafiquants de drogue en 2010, des écoutes relatives à un escroc lyonnais et indicateur du commissaire de police Michel Neyret), laissent penser aux enquêteurs que le commissaire, personnalité de la Police nationale décorée de la Légion d'honneur, alors en poste à Lyon, renseigne un homme réputé proche du milieu lyonnais sur les informations dont dispose la justice au sujet d'un suspect. Après avoir mis Neyret sous écoute, les enquêteurs acquièrent la conviction que le policier et une partie de son entourage professionnel et personnel sont corrompus et rendent des services à des membres du grand banditisme. Neyret et sa femme sont alors interpellés à 6 h du matin dans leur manoir par l'IGPN le 29 septembre 2011 et placés en garde à vue. À l'issue, il est mis en examen pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, détournement de biens et violation de secret professionnel. D'autres interpellations ont lieu dans les milieux policier, judiciaire et du grand banditisme, ce qui déclenche une véritable « onde de choc » liée à l'ampleur supposée de l'affaire et à sa couverture médiatique importante. Neyret est révoqué le 7 septembre 2012 par Manuel Valls. Issus en majorité des milieux voyous, les indics peuvent livrer des informations précieuses sur une cible ou un réseau criminel, la majorité des affaires de criminalité organisée et de terrorisme sont élucidées grâce à ce qu'on appelle le renseignement humain. Le problème c'est que ces « tontons » peuvent se révéler extrêmement manipulateurs et leurs secrets sont souvent enviés. L'affaire Neyret a conduit à réformer leur traitement pour plus de transparence et plus de protection de l'officier traitant. Comment s'organise donc cette gestion ? Quels risques pour le policier ? Julie Vaillant, commissaire de police est parmi nous pour en discuter.
Mais que veulent vraiment les policiers français ? De nouvelles lois qui leur accorderait une sorte d'impunité ? Une justice d'exception ? Ou bien alors veulent-ils prendre le pouvoir ? La menace d'un coup d'Etat policier enfle : c'est ce que nous disions sur cette antenne il y a quelques jours. Pour quelle raison ? Après la mort de Nahel fin juin, tué par un policier à Nanterre, des révoltes urbaines ont éclaté, étant une nouvelle fois le théâtre de violences policières. Début juillet, Hedi est passé à tabac par une unité de la BAC à Marseille, qui lui a fracassé le crâne et la mâchoire, avant de l'abandonner pour mort dans une ruelle. Miraculé, selon les médecins en réanimation, il a survécu, avec d'énormes séquelles. Quatre agents de police avaient été placés en GAV et mis en examen pour “violence volontaire”. L'un d'eux est actuellement en détention provisoire. Normal, a priori. Mais voilà qu'en sortant de l'IGPN, ces agents ont eu le droit à une haie d'honneur et des applaudissements par leurs collègues. Et cet activisme paie. "Avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison" a affirmé Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale. Laurent Nunez le préfet de police de Paris “partage ses propos” même si, quelques jours plus tard, celui-ci dit que la police n'est pas au dessus des lois. Gérald Darmanin a quant à lui réaffirmé son soutien et n'a pas tari d'éloges Frédéric Veaux jeudi soir dernier à la sortie de sa rencontre avec des syndicats policiers. Emmanuel Macron, de son côté, reste prudemment adepte du “en même temps” : soutien au principe de séparation des pouvoirs, mais en même temps soutien appuyé aux forces de l'ordre. Tous les syndicats de police pensent-ils pareil ? Pour répondre à cette question, nous recevons Anthony Caillé, policier et syndicaliste CGT Intérieur Police. C'est l'entretien d'actu. Anthony Caillé délivre l'analyse du syndicat de police CGT, qui n'a pas été invité par le Ministre de l'Intérieur. Une vision de la police trop différente du projet politique de l'exécutif est-elle la raison de cette exclusion ? Sans doute, pour le secrétaire générale de la CGT intérieur police qui dénonce les positions des syndicats très à droite Alliance, UNSA Police, main dans la main avec Gérald Darmanin. La CGT Police regrette et dénonce une politique qui a pour seule mission la répression. Anthony Caillé dénonce aussi un mésusage des armes, comme les LBD. Le policier-syndicaliste prône également une réforme pour une IGPN plus transparente et indépendante.
Depuis les manifestations des gilets jaunes jusqu'aux récentes émeutes, la police est pointée du doigt et une question se pose : qui contrôle la police en France ? Il s'agit de l'IGPN, l'Inspection générale de la police, appelée parfois “police des polices”. L'IGPN est composé de policiers, et comme la police nationale, elle est sous la tutelle du ministère de l'intérieur. Selon le ministère de l'Intérieur, son rôle est d'améliorer le fonctionnement de la police nationale. Pour ce faire, elle veille à ce que les services de polices fonctionnent correctement, et à ce que les policiers respectent les lois, les règlements et le code de déontologie de la police nationale. Peut-on saisir l'IGPN si l'on est témoin d'un comportement anormal de la part d'un policier ? La police est-elle vraiment bien contrôlée ? Pourquoi l'IGPN est-elle souvent l'objet de polémiques ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Date de première diffusion : 24 juin 2020 A écouter aussi : Qu'est-ce que l'état d'urgence ? Qu'est-ce que le mouvement Black Lives Matter ? Qu'est-ce que l'Etat-providence ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les quotidiens Le Monde et Le Parisien ont pu se procurer les premières constatations de l'enquête sur la mort du jeune homme, tué mardi dernier par un policier à Nanterre. « Les circonstances du drame commencent à s'éclaircir, pointe Le Monde. Dans le cadre de l'audience sur le maintien en détention provisoire de ce brigadier mis en examen pour homicide, audience prévue ce jeudi, le procureur général de Versailles, Jean-Louis Bernadeaux, synthétise, dans un réquisitoire daté d'hier mercredi, l'état d'avancement des investigations en cours. Le document reconstitue, de façon détaillée, la chronologie des faits (…). »Course-poursuiteAlors que nous apprend l'interrogatoire du policier ? Le Parisien nous livre son récit : « Le fonctionnaire explique d'emblée qu'il en est à "son neuvième jour de travail consécutif". Il retrace alors la chronologie de l'intervention litigieuse. Dès 8 heures, Florian M. et son collègue repèrent une Mercedes "dont le moteur vrombissait et qui circulait dans la voie de bus". Les deux motards s'approchent alors de la puissante voiture. Toujours au guidon de sa moto, Florian M. se place du côté passager et actionne à plusieurs reprises ses gyrophares ainsi que sa sirène "deux tons". Il demande alors au conducteur et à ses deux passagers de se ranger pour procéder à un contrôle. Nahel repart alors "à pleine vitesse", selon les mots du policier. "Jusqu'à 80 ou 100 km/h", selon les affirmations à l'IGPN du second motard impliqué dans l'affaire. Pour Florian M., Nahel aurait même fait une embardée vers son collègue durant sa fuite ».« Quelques centaines de mètres plus loin, à proximité de la place Nelson-Mandela, les deux policiers rattrapent la Mercedes jaune bloquée dans les bouchons. Florian M. court alors jusqu'au niveau du conducteur puis sort son arme. Il se place au niveau du pare-brise avec son arme dans la main droite. Il se met en position de "tir fichant" pour, selon lui, éviter de tirer n'importe où et viser le bas du corps de Nahel au cas où il aurait besoin d'ouvrir le feu ». Et son collègue se place au niveau de la vitre du conducteur.« Coupe, coupe ! »S'ensuit, poursuit Le Parisien, un court dialogue : « "Coupe, Coupe" (et non "shoote" comme interprété par certains), aurait ainsi crié Florian M. avant qu'une seconde voix, potentiellement celle de Nahel, ne crie : "Pousse-toi !". Une troisième voix, "pouvant être attribuée" au collègue de Florian M., aurait alors bien crié : "Tu vas prendre une balle dans la tête". Une première analyse qui devra toutefois être confirmée par une expertise qui est en cours auprès de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie ».Déstabilisé par l'accélération du véhicule ?Le Monde précise que « le brigadier explique s'être retrouvé acculé contre le trottoir et le muret situé derrière lui. Il pense immédiatement que le conducteur va accélérer alors que pour lui, à cet instant précis, son collègue se trouve toujours en partie dans l'habitacle. II prend alors la décision d'ouvrir le feu pour éviter qu'il ne renverse quelqu'un ou "n'embarque" son collègue. Le policier assure aussi que "son objectif initial n'a pas été de tirer". Il précise toutefois qu'il n'a pas voulu "viser le haut du corps mais le bas". Il explique ensuite qu'au moment de faire usage de son arme, "il a été déstabilisé par l'accélération du véhicule" (…). Pour justifier son tir, le policier affirme aussi avoir pensé que le corps de son coéquipier était "engagé à l'intérieur de l'habitacle". Des déclarations contredites par son coéquipier, qui a précisé lors de ses auditions que seul son bras l'était ».Le maintien en détention requisJuste après le coup de feu, « la vidéo enregistre cinq ou six coups de klaxon et un vrombissement de moteur. L'autopsie a révélé que le tir mortel a touché Nahel au thorax après avoir transpercé le pare-brise avant et le poignet de l'adolescent ».« Florian M. a été présenté à deux juges d'instruction le 29 juin au tribunal judiciaire de Nanterre et mis en examen pour "homicide volontaire", rappelle Le Parisien. Il a ensuite été incarcéré à la prison de la Santé, à Paris. Le policier a fait appel de son placement en détention provisoire et l'audience à la chambre de l'instruction se tiendra ce jeudi à Versailles. » Audience au cours de laquelle, pointe Le Monde, le parquet va requérir « le maintien en détention provisoire du brigadier ».
Dans ce bulletin d'information qui fait partie de la programmation d'été du Média, Théophile Kouamouo revient sur la cagnotte créée par Jean Messiha, activiste d'extrême droite proche de Marine Le Pen puis d'Eric Zemmour, dans le but de soutenir la famille de Florian Menesplier, le policier par qui la tragédie Nahel est arrivée. “Circulez y a rien à voir” : c'est en gros le message des responsables de Gofundme. Et ils sont confortés par le silence complice du gouvernement. Et les propos choquants d'Eric Ciotti, le président des Républicains, le parti de ce qui est censé être la droite “traditionnelle”, “modérée”. Dans ce module d'info nous revenons également sur la version des faits de l'IGPN, qui a déjà commencé à communiquer sur la vidéo amateur où l'on voit le crime policier qui a coûté la vie à Nahel. Une version qui s'oppose à celle des amis du jeune infortuné. L'actualité autour de la tragédie Nahel, ce sont aussi les révoltes qui se poursuivent avec les dégâts matériels qu'elles peuvent causer mais aussi leur lot d'interpellations. Environ 78 à 1h30 dans la nuit de dimanche à lundi. Un rythme plus faible que la nuit précédente durant laquelle 719 personnes avaient été interpellées. Interpellations mais également comparutions immédiates. Des comparutions immédiates qui suscitent déjà de nombreuses critiques, comme durant la révolte des Gilets jaunes. A l'international, la presse du monde entier a toujours les yeux rivés sur la situation. En gros, c'est majoritairement sous l'angle de la dénonciation du racisme et des problématiques liées à l'immigration que plusieurs médias internationaux ont commenté la situation sociale de la France. ▶ Soutenez Le Média :
Il y a cinq ans, il prenait ses fonctions comme substitut à Carcassonne. Ce vendredi 30 juin, il prendra sa retraite. Pendant plus de quatre décennies, François Molins a consacré sa vie à la justice. En tant que procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Paris de 2011 à 2018, il s'est notamment fait connaître du grand public lors des attentats de 2012 et 2015 qui ont touché la France. Selon un sondage exclusif de l'institut CSA pour l'Institut pour la Justice, 81% des sondés estiment que la justice française est trop laxiste. « Non, elle n'est pas laxiste », rétorque l'actuel procureur général près la Cour de cassation. « C'est une perception erronée de la réalité. La justice est même plus sévère qu'avant. Le problème est l'effectivité des peines au regard des conditions dans lesquelles elles sont exécutées, avec toutes ces procédures d'aménagements. On est toujours dans un stock de 90 000 à 100 000 peines, qui font qu'un certain nombre de peines ne sont pas exécutées », explique François Molins, au micro de Thomas Sotto. La justice manque-t-elle de moyens ? « Il y a toujours un manque de moyens, mais aussi d'organisation. (…) Les moyens ne suffiront pas s'ils ne sont pas accompagnés de réponses et d'une bonne organisation », estime-t-il. Depuis deux jours, le pays s'embrase depuis la mort de Nahel, un jeune homme de 17 ans abattu par un policier alors qu'il refusait d'obtempérer. « J'ai peur d'assister à ce que j'ai vécu en 2005. Il y a d'abord le regard sur la difficulté pour les policiers d'exercer leur travail dans des conditions qui répondent à la nécessité absolue, mais qui respectent une stricte proportionnalité », commente François Molins. « Les images sont très parlantes. Il y a une sorte d'exacerbation qui ne va pas répondre à la situation qui a été créée », précise-t-il, en appelant à la raison et au calme. Le policier inculpé a été placé en garde à vue pour « homicide volontaire. « Il faut faire confiance en la Justice. Le parquet de Nanterre a pris cette affaire sous la plus haute qualification », souligne le procureur général, expliquant que l'usage de l'arme pour les policiers « répond à une situation d'absolue nécessité et de stricte proportionnalité ». La France s'embrase Au lendemain du drame, le président de la République a qualifié cet acte d'« incompréhensible » et d'« inexplicable ». « Ce sont des réactions politiques. Pour moi, ce qui m'importe, c'est le travail des magistrats puisque ce sont eux qui ont la responsabilité de qualifier et d'apporter une réponse. C'est au procureur de la République de Nanterre et au juge d'instruction d'apporter une réponse par rapport à un dossier qu'ils connaissent, qui fait suite à une enquête de 48 heures de la police nationale. Violences, voitures brûlées, commissariat vandalisés… Cette nuit, des heurts ont éclaté dans de nombreuses villes de France. « La violence n'a jamais rien réglé. On est dans un état de droit, il faut faire confiance à la justice. Les magistrats et des policiers de l'IGPN vont faire leur travail. Je suis persuadé que la réponse apportée par l'Institution judiciaire à tous ces faits sera à la hauteur », précise François Molins.
Le policier soupçonné d'avoir tué Nahel, un adolescent de 17 ans, mardi après un refus d'obtempérer à Nanterre, est interrogé par l'IGPN dans le cadre de l'enquête pour homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique. Les enquêteurs cherchent à éclaircir les circonstances du drame.
Ado tué par un policier : La polémique et la colère Nos experts : - Alain Bauer, Professeur de criminologie - CNAM - Mathieu Zagrodzki, Docteur en science politique -Institut d'Etudes Politiques de Paris. - Vincent Brengarth, Avocat au Barreau de Paris - Yael Goosz, Editorialiste politique- "France inter" Des tensions ont secoué plusieurs villes cette nuit après que le jeune Naël, 17 ans, a été tué mardi à Nanterre par un policier qui a tiré avec son arme, après un refus d'obtempérer. Les policiers ont affirmé qu'il était en train de foncer sur eux, mais cette version est contredite par des images filmées par des témoins. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux depuis hier montre deux policiers contrôler une voiture jaune. L'un d'entre eux, debout, accoudé sur le pare-brise, tient le conducteur en joue avec son pistolet. Quand le conducteur redémarre, le policier tire à bout portant depuis le côté du véhicule. La vidéo est devenue virale suscitant une avalanche de réactions. Le ministre de l'Intérieur a évoqué ce mercredi matin "des images extrêmement choquantes et apparemment non conformes à ce que nous souhaitons" en matière de maintien de l'ordre. Tout en se disant "très attaché à la présomption d'innocence", Gérald Darmanin a assuré que toutes les sanctions seront prises contre le policier auteur du coup de feu mortel "si elles doivent avoir lieu". Après le décès du jeune Naël, le parquet a ouvert deux enquêtes, l'une pour refus d'obtempérer et tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, l'autre, confiée à l'IGPN, pour homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique. Le policier, auteur du tir mortel, est actuellement en garde à vue. Mais elle est "arrivée tardivement puisqu'il a été placé en garde à vue dans l'après-midi pour des faits qui ont lieu à 8h30", a regretté l'un des avocats de la famille qui s'inquiète que le policier ait "pu se mettre d'accord avec son collègue. Il y a pu avoir une disparition des preuves, ou des pressions sur les témoins". Me Yassine Bouzrou a également annoncé le dépôt de deux plaintes, une pour homicide volontaire et l'autre pour faux en écriture publique. La mère de l'adolescent a appelé "à une marche blanche" ce jeudi partant de la préfecture des Hauts-de-Seine. En déplacement à Marseille, Emmanuel Macron a dit "l'émotion de la Nation". "Un adolescent tué c'est inexplicable, inexcusable", a insisté le président de la République depuis Marseille. "Je souhaite que la justice fasse son travail avec célérité", a indiqué le chef de l'Etat appelant au "calme pour que la justice se fasse". "Nous n'avons pas besoin d'un embrasement", a-t-il ajouté. Le porte-parole du gouvernement a également lancé un "appel au calme" alors que le drame a entraîné dans la nuit des violences urbaines dans plusieurs villes du pays et que la colère s'exprime sur les réseaux sociaux. Plusieurs sportifs, acteurs ou chanteurs ont aussi fait part de leur indignation. C'est le cas notamment d'Omar Sy, de Médine ou encore de Kylian Mbappé. Un drame qui relance le débat sur l'interprétation et la réponse apportée par les forces de l'ordre concernant les refus d'obtempérer, le délit de fuite et la légitime défense. L'an dernier, treize personnes ont été tuées lors d'un refus d'obtempérer. Un chiffre en très forte augmentation comme l'usage des armes par les policiers depuis 2017 et la modification de la loi relative à la sécurité publique encadrant l'usage des armes par les forces de l'ordre. Les écologistes estiment qu'il est urgent de revenir sur cette loi trop "ambiguë dans sa formulation et qui permet aux policiers une lecture très discutable quant à l'usage du feu". La France insoumise appelle également à revoir la doctrine policière et la loi sur la légitime défense. Alors que s'est-il passé hier matin à Nanterre ? Que dit la loi relative à la sécurité publique encadrant l'usage des armes par les forces de l'ordre ? Comment fonctionne l'IGPN, la "police des polices" ? L'institution est souvent accusée de "blanchir" les policiers sur qui elle enquête. Qu'en est-il réellement ?
L'agence S&P Global, ancienne entreprise Standard & Pause, menace la France d'une nouvelle dégradation. Les réformes conduites par le gouvernement montrent que celles-ci étaient nécessaires comme la situation sur les finances publiques qui se dégradait et nécessitait des investissements. Sans la réforme des retraites, les taux d'intérêts de la France ne feraient qu'augmenter. Le système de financement des répartitions à long terme doit être « mis sur la table ». « Sur ce sujet je crois que nous avons eu un discours de responsabilité même si c'est un discours difficile à tenir » explique le député Renaissance de la Vienne. Réforme des retraites, toujours contestée Le réforme des retraites n'en finit pas de secouer l'Assemblée Nationale. Si cette semaine, le gouvernement a rejeté en commission la proposition d'abroger la retraite à 64 ans, un amendement est prévu la semaine prochaine. La présidente de l'Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, trouve cela « inconstitutionnel » et ne prévoit pas de vote. En conséquence, la Gauche « crie au scandale » et au déni de démocratie. Aujourd'hui, il existe des articles qui amènent à ne pas examiner cette proposition de loi en commission considérée « inconstitutionnelle ». « Elle aurait du être déclarée irrecevable au titre des articles de la Constitution » défend le président de la commission des lois. Même si cette proposition de loi a eu un vote, celle-ci « n'ira pas au bout » puisqu'elle ne possède aucune majorité pour être adoptée. De plus, toutes les propositions de loi qui aggravent les charges publiques et diminuent les recette pour l'Etat ont été jugées irrecevables. Une future loi sera potentiellement adoptée par le 49.3 même si des millions de personnes protestaient dans la rue. Le 6 juin, une autre journée d'action est prévue. L'invité du plateau des 4 Vérités ne veut pas admettre que cette réforme ne soit pas légitime malgré toutes ces manifestations. Le gouvernement souhaite que cette réforme soit appliquée le 1er septembre. Lors des manifestations, de nombreuses violences ont été faites contre les forces de l'ordre mais aussi par ces forces de l'ordre. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, avait auditionné les patrons de l'IGPN et de l'IGGN il y a quelques semaines. Sacha Houlié s'apprête aussi à les recevoir en juillet. La commission des lois souhaite savoir les méthodes de fonctionnement de l'organisme et quelles seraient leur propositions de sanctions. « La violence de la police est légitime si elle proportionnée et nécessaire » explique l'homme politique. En effet, si cette violence est illégitime cela appellerait à des sanctions. Le 1er mai, la France a été mise en cause par des organisations internationales y compris par l'ONU. Pour le député Renaissance, ces débordements doivent être nommés et sanctionnés.
Chaque matin, dans Culture Médias, Rémi Jacob fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, un journaliste de Brut. qui porte plainte à l'IGPN, Une nouvelle aide pour la presse écrite, un nouveau spectacle d'Anne Roumanoff et la seconde édition du grand prix du youtubeur Squeezie.
C'est un témoignage exclusif, celui d'Aimé-Celeste. Son visage ne vous dit sans doute rien, son nom non plus. Il a pourtant indirectement fait la une de plusieurs médias ce week-end. C'est en effet, l'un des protagonistes d'une affaire qui le dépasse. BFMTV, Le Figaro et d'autres médias abreuvés de récits policiers ont annoncé en grande pompe, vendredi soir, l'arrestation de Souleyman A, ce jeune étudiant qui a dénoncé les violences sexuelles, physiques et verbales dont il a été victime lors d'une première interpellation par des agents de la BRAV-M. Les perroquets de la préfecture répétaient en boucle qu'il avait été pris "en flagrant délit" alors qu'il incendiait des poubelles "avec deux autres manifestants" - en l'occurrence, Aimé-Celeste et Julie*. Sauf que, quelques heures plus tard Souleyman ressort libre, sans poursuite. La police le confirme : il n'a participé à aucun incendie. Mais accuse des policiers en civils de lui avoir demandé de le faire. Aimé-Celeste était avec lui lors des échanges avec ce groupe de policiers. Par un hasard de circonstance, lui, est allé au bout, mettant le feu à un sac plastique d'une poubelle municipale de la ville de Paris. S'il assume avoir brulé cette poubelle, il assure, comme Souleymane, que ce sont les policiers qui lui ont demandé de le faire. Un témoignage qui sème le trouble sur les pratiques policières à l'heure d'une mobilisation historique contre la réforme des retraites. Il y a t-il eu un "coup monté" contre Souleyman, témoin trop gênant des violences policières ? Des policiers infiltrent-ils les cortèges pour pousser les manifestants à commettre des infractions ? Après 48h de garde à vue et une comparution immédiate, Aimé-Celeste, accompagné de son avocat Maître Alexis Baudelin, a obtenu un délai supplémentaire pour préparer sa défense, notamment pour obtenir les images des caméras de surveillance. Il passera en procès le 22 mai à Paris. Aimé-Celeste va porter-plainte, lundi prochain, auprès de l'IGPN pour : « dénonciation calomnieuse, faux en écriture publique et violation du secret de l'enquête ». La préfecture de police de Paris a porté plainte pour diffamation contre Maitre Arié Alimi, le conseil de Souleyman après ses propos sur BFMTV et sur Twitter. L'avocat avait accusé les policiers et la préfecture de « mentir » sur les circonstances de l'interpellation de Souleyman. Le syndicat des avocats de France s'est insurgé après l'annonce de cette procédure rarissime. Il dénonce dans un communiqué : « Nous nous inquiétons de cette nouvelle dérive autoritaire de la préfecture n'hésitant plus à s'en prendre aux droits de la défense et à ceux qui l'exercent ». Contactée, la préfecture de police de Paris n'a pas donné suite à nos sollicitations. ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:04:02 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Aujourd'hui, le Président s'est rendu dans l'Hérault, pour parler éducation et salaire des enseignants, la directrice de l'IGPN va proposer des sanctions contre la Brav -M et des archéologues ont découvert une incroyable cave à vin de l'époque romaine, c'est l'actu du jour !
durée : 00:02:09 - Le vrai du faux - Jodran Bardella affirme que les interventions des forces de l'ordre donnent lieu à 0,03% de signalements auprès de l'IGPN. La cellule "Vrai du faux" a vérifié ce chiffre.
durée : 00:01:46 - Le vrai du faux - Jodran Bardella affirme que les interventions des forces de l'ordre donnent lieu à 0,03% de signalements auprès de l'IGPN. La cellule "Vrai du faux" a vérifié ce chiffre.
Les policiers de la Brav-M œuvrent au sein de la Brigade de répression de l'action violente motorisée de la police. Depuis plusieurs jours, elle se trouve au cœur d'un scandale. En cause : un enregistrement audio récupéré par le journal Le Monde et le média vidéo Loopsider. Dans l'audio, on entend des membres de la Brav-M tenir des propos interdits par la loi. Qui sont-ils ? Quel est le problème ? Quels actions sont mises en place pour y remédier ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Johanna Cincinatis. À écouter aussi : Qu'est-ce qu'Antifa, le jeu de société interdit par la police ? Qu'est-ce que l'IGPN ? Qu'est-ce que la police des mœurs, qui sévit en Iran ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Et voilà que la question des violences policières revient au centre de l'actualité nationale française. A la faveur du vaste mouvement social contre la réforme des retraites, qui s'est renforcé après la décision d'Emmanuel Macron de passer en force en se servant de l'article 49.3 de la Constitution. Comme dans la séquence “Giles jaunes”, qui avait commencé en novembre 2018, ces violences policières ont d'abord été occultées par les grands médias, en dépit des preuves vidéo qui ont été assez vite disponibles sur les réseaux sociaux. Mais ces derniers jours, un petit verrou a manifestement sauté. Notamment avec la reprise par les chaînes d'info d'un enregistrement audio accablant diffusé par le média en ligne Loopsider. Un enregistrement qui documente les intimidations et les actes de violence de policiers de la BRAV-M contre sept jeunes gens interpellés lundi de la semaine dernière après une manif. A la suite de la divulgation de cet enregistrement, Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, s'est dit “très choqué” et a saisi l'IGPN. L'IGPN dont la cheffe a annoncé 17 procédures judiciaires, dont onze depuis une semaine. Dans le même temps, elle justifiait d'une certaine manière les dérives en évoquant “un changement de nature” avec la présence nouvelle d'individus dits particulièrement radicalisés. Faut-il prendre au sérieux la toute nouvelle prise de conscience des autorités politiques et administratives alors qu'elles n'ont pas bronché auparavant, alors que des images de violences policières insoutenables étaient disponibles sur les réseaux sociaux ? Théophile Kouamouo reçoit sur le plateau du Média, Valentin, 19 ans. Mardi dernier, alors qu'il manifestait entre Bastille et Gare de Lyon, il a été agressé par des membres des forces de l'ordre qui lui ont volontairement roulé dessus. Les images de cette agression ont fait le buzz, mais sans conséquence politique ou médiatique. ▶ Soutenez Le Média :
Salomé, 22 ans, est une étudiante engagée contre la réforme des retraites depuis plusieurs semaines. Il y a une semaine, elle a fait parti d'un cortège spontané dans le quartier de Bastille à Paris. Elle pensait manifester librement mais rien ne s'est passé comme prévu... Vers minuit, elle s'est faite interpeller par des membres de la brigade de répression des actions violentes (Brav-M), une unité policière motorisée. Le tout a été filmé et diffusé par différents médias.Depuis, elle a porté plainte contre la Brav-M, l'IGPN a ouvert une enquête et elle a monté avec d'autres manifestants arrêtés à tort un collectif: "Stop GAV arbitraires". Une centaine de victimes en font déjà partie du groupe. Avec le collectif, ils vont mené une action collective en justice. Aussi, la diffusion de son arrestation abusive par la Brav-M le 20 mars, les appels à dissoudre la Brav-M se sont multipliés et une pétition est même en ligne.Crédits photo : Benoit Durand / Hans Lucas / AFP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:36:03 - Secrets d'info - par : Jacques Monin, Cellule investigation de Radio France - En 2016, l'homme d'affaires Alain Duménil est emmené dans un local de la Police aux frontières de Roissy à la demande de la DGSE. Deux agents de des renseignements extérieurs l'auraient intimidé et menacé. Un rapport de l'IGPN auquel nous avons eu accès renforce la thèse du guet-apens. - réalisé par : Christophe IMBERT
durée : 00:04:31 - L'enquête de Secrets d'info - Un rapport de l'IGPN révélé par la cellule investigation de Radio France permet de mieux comprendre comment le 12 mars 2016, la police aux frontières a mis à disposition de la DGSE un local à Roissy dans lequel l'homme d'affaires Alain Duménil aurait été intimidé. - invités : Philippe RELTIEN - Philippe Reltien : Journaliste à la cellule investigation de radio France
EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SCHUCK Grand reporter – « Le Point » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique - « L'Obs » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages Auteur de « La France sous nos yeux » Le dossier des retraites est loin d'être clos. Au lendemain de l'adoption du texte au Parlement, consécutivement au rejet des deux motions de censure à l'Assemblée nationale, l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat, jusqu'ici resté très silencieux, donnera une interview à TF1 et France 2 ce mercredi 22 mars à 13 heures, en direct. Cette annonce intervient alors que le président de la République va consulter tous azimuts ce mardi. Il a reçu ce matin la Première ministre qui a échappé de peu la veille à un renversement de son gouvernement, avec le rejet à neuf voix près d'une motion de censure transpartisane à l'Assemblée. "Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays", a assuré lundi soir Elisabeth Borne, conviée à l'Elysée avec plusieurs membres du gouvernement et les chefs de la majorité. Emmanuel Macron a ensuite déjeuné avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l'Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel. Si les motions de censure ont été rejetées, les oppositions réclament toujours la démission de la Première ministre et le retrait du texte. Elles comptent notamment sur des recours devant le Conseil constitutionnel et ont soumis une demande de référendum d'initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité. Les opposants à la réforme appellent également à poursuivre la mobilisation dans la rue : la prochaine journée de grèves et de manifestation à l'appel de l'intersyndicale est prévue ce jeudi 23 mars. Mais d'ici là les rassemblements et blocages se poursuivent partout dans le pays. Hier soir, des rassemblements et des défilés ont eu lieu une nouvelles fois dans plusieurs villes, en particulier dans la capitale. Des poubelles ont été renversées et brûlées, des barricades et des fumigènes ont marqué certains des rassemblements. Mais alors que 287 interpellations ont été recensées dans le pays dont 234 à Paris, plusieurs vidéos de cette soirée diffusées sur les réseaux sociaux mettent en cause les forces de l'ordre et soulèvent la question de la stratégie du maintien de l'ordre adoptée. L'une d'elles fait particulièrement réagir. Filmée à Paris, elle montre un homme auquel un policier administre un coup de poing. La personne tombe au sol, mise KO. Et le policier s'éloigne. La députée Raquel Garrido (LFI) a demandé sur Twitter au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, d'arrêter le massacre. Son collègue Thomas Portes a fait part de sa "honte" de la police. Il a dénoncé par ailleurs le "silence radio" du ministre. Dans un communiqué, le Syndicat de la magistrature a déploré également la manière dont sont gérées les manifestations des derniers jours. "Des centaines d'interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n'a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales)", écrit-il. "Nous avons vu ces scènes indignes d'une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics (NDLR : des personnes effectuant des soins dans les manifestations), des interpellations collectives de manifestants enjoints de s'asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés", dénonce le syndicat. A l'opposé de ces prises de position, la préfecture de police de Paris a communiqué ce mardi matin sur sa satisfaction. Invité par la suite sur BFM TV, le préfet Laurent Nunez a justifié l'usage des nasses. Il a également indiqué que l'IGPN a été saisie dans l'affaire du coup de poing et que "toutes les investigations seront menées pour savoir si ce coup était adapté ou pas". Des images et une crise politique scrutées depuis plusieurs jours par la presse étrangère qui anticipe un avenir orageux pour les institutions françaises et une fin de mandat infernale pour Emmanuel Macron contre qui la "colère" est dirigée. Une colère, d'après le New York Times, qui "s'est intensifiée" après "le passage en force sur les réformes". Même tonalité dans le Süddeutsche Zeitung de Munich : "Le calme ne revient pas, la résistance ne s'arrête pas." Revenant sur le 49.3, le journal de Berlin Der Tagesspiegel évoque lui une "catastrophe politique". Quand en Espagne, où une autre réforme des retraites vient d'être validée mettant davantage à contribution les revenus les plus élevés et les entreprises, le quotidien madrilène El País estime que "le 49.3 menace d'empoisonner la vie politique et sociale pour des mois, sinon des années". "Macron s'est mis à dos la majorité du pays. Il a nourri la défiance envers les institutions et alimenté les accusations contre des dirigeants jugés déconnectés des réalités sociales." Alors comment gouverner après avoir échappé de neuf voix à la censure ? Que va-t-il se passer chez LR alors qu'un tiers des députés n'a pas suivi la ligne du parti édictée par Eric Ciotti ? Comment sortir de la crise politique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Contre l'extrême-droite, à vous de jouer. Voilà le slogan qu'on peut lire sur la boîte du jeu de société qui est sorti le 10 novembre 2022 aux éditions Libertalia. Un jeu disponible dans toutes les Fnac de France… Jusqu'à ce qu'il soit finalement interdit. Le jeu, qui propose d'animer un groupe antifasciste, n'a plu ni aux forces de police, ni aux élus du Rassemblement national. Voilà pourquoi les deux ont commencé à faire pression sur l'enseigne FNAC jusqu'à la convaincre de retirer Antifa de ses rayons. Le 28 novembre, le jeu n'était plus disponible non plus sur le site internet de l'éditeur. À l'origine, Antifa est un outil de formation développé par l'association La Horde qui lutte contre les mouvements fascistes. En septembre 2021, La Horde et Libertalia s'associent pour éditer et commercialiser le projet. Pourquoi ce jeu a-t-il été interdit ? Comment ça se joue ? Qui est à l'origine de cette interdiction ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Johanna Cincinatis. À écouter aussi : Qu'est-ce que la désobéissance civile ? Qu'est-ce que l'IGPN ? Qu'est-ce que SOS Racisme ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:24:59 - Journal de 12h30 - Une banale opération de contrôle au coeur du 18e arrondissement de Paris s'est terminée par un mort et un blessé. Depuis hier, trois policiers sont auditionnés à l'IGPN, la police des polices, pour "violence avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique". - invités : Maud Bregeon Ingénieure dans le secteur nucléaire chez EDF et porte-parole LREM
durée : 00:24:59 - Journal de 12h30 - Une banale opération de contrôle au coeur du 18e arrondissement de Paris s'est terminée par un mort et un blessé. Depuis hier, trois policiers sont auditionnés à l'IGPN, la police des polices, pour "violence avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique". - invités : Maud Bregeon Ingénieure dans le secteur nucléaire chez EDF et porte-parole LREM
Qu'est-ce que la présomption de légitime défense ? Le 2 mai 2022, une manifestation organisée par le syndicat Alliance rassemblait 500 policiers place Saint Michel à Paris, à quelques centaines de mètres du Palais de Justice. Ils dénonçaient la mise en examen quelques jours plus tôt d'un gardien de la paix de 24 ans pour « homicide volontaire ». Il avait tiré une dizaine de coups de feu sur une voiture qui fonçait sur ses collègues près du Pont Neuf à Paris, tuant deux personnes dans le véhicule et en blessant une troisième. Le syndicat Alliance a jugé la décision du tribunal de Paris inadmissible… et a réclamé la mise en place d'une présomption de légitime défense pour les policiers. En quoi consiste la présomption de légitime défense ? Pourquoi certains policiers réclament la présomption de légitime défense? Et comment est accueillie la proposition dans le milieu politique et judiciaire ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Jules Hauss. A écouter aussi : Qu'est-ce que l'IGPN ? Qu'est-ce que le Défenseur des Droits ? Qu'est-ce que la présomption d'innocence ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si vous voulez débattre avec nous, rejoignez notre serveur de débat sur Discord : https://discord.gg/FPYpsWP Pour soutenir notre travail sur Tipeee, cest par ici : https://fr.tipeee.com/le-crayon Au Crayon nous avons créé un espace, le Ring, où deux personnes peuvent s'affronter dans les règles de l'art sur un sujet de société. Mais parlons débat ! Quelles limites aux violences exercées par les forces de l'ordre ? Les bavures policières, un problème majeur dans les quartiers populaires ? En France ? Aujourd'hui, nous vous présentons un débat sur les violences policières. Une discussion explosive qui met face à face un policier et un militant contre les violences policières. Les débatteurs : A votre droite, Shahin Hazamy, journaliste indépendant et militant pour les quartiers populaires. Il se bat contre les violences policières, remettant en cause la justice française lors de certaies affaires comme celles d'Adama Traoré ou Michel Zecler. Son travail de journaliste consiste aussi à donner une voix aux populations des quartiers, qu'il estime être biaisée dans les médias. En face de lui se trouve Bruno Attal, policier et porte parole de Touche Pas à Mon Flic, une association qui souhaite lutter contre le traitement médiatique autour des affaires policières et à défendre les droits des policiers. Connu pour être passé sur Touche Pas à Mon Poste, il est connu pour ses positions très marquées pour la défense des policiers. Présenté par Wallerand, ce débat oppose deux avis divergents sur les violences policières. Timecode : 00:00 - Introduction 04:00 - Le terme de violences policières 11:03 - Quelles limites à la légitimité à la violence ? 22:43 - Quel est votre avis sur l'IGPN ? 29:53 - La faute aux politiques ? 36:30 - Quelles solutions ? 41:26 - Les liens avec la fracture sociale ? 47:46 - Conclusion Alors, quel argument a fait mouche ? Qui a mis K.O. l'autre ? Donne ton avis en commentaire ! Vidéo montée pour respect des règles Youtube. Retrouvez Wallerand sur Instagram : https://www.instagram.com/wallerandmb/?hl=fr Retrouvez le site de Touche Pas à Mon Flic : https://touchepasamonflic.com/ Sa page twitter : https://twitter.com/TPMF_asso Sur YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCApR-uGJdGFj8y8Ar02CG6w Retrouvez Shahin Hazamy sur Instagram : https://www.instagram.com/shahin_hazamy/?hl=fr Ses autres pages : https://www.instagram.com/entraide.banlieue/?hl=fr et https://www.instagram.com/bgc_officiel/?hl=fr #lecrayon #ring #débat #lering #violence #cité #banlieues #terrain Le Crayon Trace tes contours ! Retrouvez Le Crayon sur tous les réseaux ! ► Youtube : https://youtu.be/mL13naA-srg ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayonmedia ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Discord : https://discord.gg/FPYpsWP ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Tipeee : https://fr.tipeee.com/le-crayon
Aujourd'hui, nous recevons dans notre format Œil pour Œil Alexandre Langlois, Policier et candidat à la présidentielle 2022. Alexandre Langlois nous parlera ici de son programme pour la présidentielle à venir, mais aussi de l'utilité de la police républicaine aujourd'hui ou encore de L'IGPN. 00:00 : Introduction 01:34 : Est-ce que vous avez honte de la police nationale aujourd'hui ? 05:29 : Comment est-ce qu'on arrive à être liberticide avec des lois qui sont pourtant faites pour assurer la sécurité ? 07:33 : Est-ce qu'en repérant les comportements anormaux, on peut lutter contre le terrorisme ? 09:30 : Est-ce que vous acceptez les termes de "violences policières" qui ont été utilisés par Emmanuel Macron ? 11:43 : Est-ce légitime que ça préoccupe autant les français ? 12:01: Est-ce que à force de répéter des discours, dans les médias, on n'est pas incités à réfléchir à cette thématique ? 15:26 : Est-ce que c'est l'extrême droite qui commande quand on parle de sécurité ou d'insécurité, d'ensauvagement, de violences ? 17:46 : Est-ce que vous vous reconnaissez dans un courant particulier ? 20:50 : Différences entre la police espagnole et la police française 22:43 : Quels sont les thèmes prioritaires sur lesquels vous souhaiteriez construire votre mandat présidentiel si vous étiez élu ? 24:11 : Peut-on manipuler les gens avec un référendum ? 25:39 : Comment est-ce que vous pensez que les autres personnalitées politiques déjà en place observent votre candidature ? 26:07 : Et vous pensez qu'ils vont vous laisser agir et parler normalement ou vous pensez qu'on va se liguer contre vous ? 27:21 : Est-ce que vous pensez que d'autres candidatures citoyennes, par exemple, celle de Eric Zemmour est une candidature sincère et porte une sincérité ? 28:15 : Auriez-vous une suggestion d'invité(e) pour ce format ? 28:33 Que vous inspire la phrase "Trace tes contours" ? 29:27 : Conclusion A propos du format : Œil pour œil est un format d'interview sous forme de débat qui tentera de vous faire comprendre les points de vue d'invité(e)s engagé(e)s par des questions tranchantes et simples qui permettent d'échanger des perspectives, leur "Œil" qui doit être défendu et argumenté pour ne pas s'attirer les contradictions qu'oppose Antonin, notre "Œil" de contradiction. Finalement au Crayon, on veut juste pouvoir discuter de sujets sensibles calmement et avec notre raison. Discutons ! Le Crayon Trace tes contours ! Retrouvez Le Crayon sur tous les réseaux ! ► Youtube : https://youtu.be/v1jOgd2MOhY ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayonmedia ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Discord : https://discord.gg/FPYpsWP ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Tipeee : https://fr.tipeee.com/le-crayon ► Newsletter : http://urlr.me/BJPyk
Aujourd'hui, nous recevons dans notre format Œil pour Œil Abdoulaye Kanté, policier français. Abdoulaye Kanté nous parlera ici du pouvoir que peuvent engendrer les médias et comment l'obtenir. 00:00 : Introduction 00:55 : Cela te choque-t-il qu'Éric Zemmour exige d'avoir des prénoms français ? 02:39 : En tant que policier, t'es-tu senti discriminé par ton prénom ? 03:28 : Une partie des policiers ne partagent-ils pas les idées d'Éric Zemmour ? 04:01 : N'y a-t-il pas de racisme dans la police ? 06:16 : Une police de proximité est-elle la solution pour une pacification avec les citoyens ? 06:50 : Le modèle républicain est-il le bon modèle pour lutter contre le racisme ? 08:18 : Que signifient des propos comme "arabe de service" ? 10:17 : Faut-il envisager d'adopter le modèle américain ? 11:08 : Le contrôle au faciès. 12:27 : Dans l'esprit policier, l'arabe ou le noir n'est-il pas plus suspect ? 13:16 : Es-tu pour ou contre les statistiques ethniques ? 13:34 : L'État met-il en place suffisamment pour permettre aux classes populaires de changer de classe sociale ? 15:22 : Penses-tu que le film "Bac Nord" fasse parti du jeu de l'extrême droite ? 16:42 : Parfois, faut-il transgresser la loi pour empêcher à d'autres de la dépasser ? 17:06 : Aujourd'hui, en tant que policier, devez-vous transgresser la loi ? 18:40 : Penses-tu qu'il faille réformer l'IGPN ? 20:05 : Y'a-t-il une méfiance de la population envers le système policier ? 21:28 : Y'a-t-il un manque d'écoute de la police envers les victimes ? 22:33 : Pour qui vas-tu voter aux présidentielles de 2022 ? 24:00 : Abdoulaye Kanté, candidat à la présidentielle ? 24:25 : Quelle personnalité souhaiterais-tu voir dans ce format de vidéo ? 25:12 : As-tu une citation qui t'inspire, te guide ? 25:40 : Conclusion A propos du format : Œil pour œil est un format d'interview sous forme de débat qui tentera de vous faire comprendre les points de vue d'invité(e)s engagé(e)s par des questions tranchantes et simples qui permettent d'échanger des perspectives, leur "Œil" qui doit être défendu et argumenté pour ne pas s'attirer les contradictions qu'oppose Antonin, notre "Œil" de contradiction. Finalement au Crayon, on veut juste pouvoir discuter de sujets sensibles calmement et avec notre raison. Discutons ! Retrouve les vidéos et articles du Crayon ! @lecrayonmedia • Milkshake Website Builder #Police #Abdoulaye Kanté #oeilpouroeil #lecrayon Merci à Abdoulaye Kanté ! Le Crayon Trace tes contours ! Retrouvez Le Crayon sur tous les réseaux ! ► Youtube : https://youtu.be/PSJjOIT24qk ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayonmedia ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Discord : https://discord.gg/FPYpsWP ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Tipeee : https://fr.tipeee.com/le-crayon ► Newsletter : http://urlr.me/BJPyk
durée : 00:07:24 - L'interview - par : Jacques Monin - L'inspection générale de la police nationale (IGPN), institution chargée de contrôler et discipliner les forces de l'ordre, a-t-elle toute autorité sur la police ? Le journaliste Frédéric Charpier a enquêté sur “la police des polices” et son fonctionnement parfois contesté. - invités : Frédéric CHARPIER - Frédéric Charpier : Journaliste
L'histoire vraie d'un journaliste qui a infiltré la police, notre confère Valentin Gendrot, est en lice pour le très prestigieux prix Albert.. Son enquête initiale est devenue une bande dessinée, et il nous la présente ce matin Ecoutez L'invité de 8h20 avec Yves Calvi du 13 octobre 2021
Sandrine Rousseau est l'invitée de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités sur France 2 le mercredi 15 septembre 2021. C'est un record. Plus de 122 000 votants se sont inscrits à la primaire des écologistes dont le premier tour débutera jeudi 17 septembre 2021. Le scrutin permettra ainsi de définir qui de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau, Delphine Batho, Éric Piolle ou Jean-Marc Governatori représentera le parti écologiste à la prochaine élection de 2022. Invitée sur le plateau de Caroline Roux mercredi 15 septembre, Sandrine Rousseau s'est félicitée de cette mobilisation. Sur la possibilité d'entrisme de certains partis militants, la candidate n'a aucun doute sur l'organisation du vote. « C'est très marginal sur 122 000 je pense », a-t-elle estimé. Elle l'assure : « Des vérifications très importantes ont été faites sur le corps électoral, il est tout à fait fiable ». Sandrine Rousseau, qui s'estime favorite à l'élection, porte un projet d'écologie radicale, militant notamment pour sortir des pesticides en cinq ans. « Des personnes veulent de l'écologie radicale, ils veulent que l'écologie soit adossée à une transformation sociale, à un projet d'égalité, un projet d'inclusion. C'est ça que je porte », a-t-elle affirmé. En cas de victoire à la primaire, la candidate s'alliera-t-elle avec Jean-Luc Mélenchon ? Sur le sujet, Sandrine Rousseau répond par la négative même si elle n'exclut aucune alliance. « C'est faire bien peu de cas des propositions politiques que je porte. Je resterai jusqu'au bout, je porterai mes idées jusqu'au bout, mes valeurs jusqu'au bout. Et beaucoup de personnes viendront derrière moi », a-t-elle expliqué avant de nuancer : « Après, il y a une question de la dynamique de la gauche, mais pour le moment l'important, c'est d'aller chercher les personnes qui renoncent à la politique ». Plus de moyens dans la police : « pour quoi faire ? » Au cours de l'entretien, Sandrine Rousseau a abordé de nombreux sujets comme le réchauffement climatique et les intempéries. Elle a également réagi aux dernières annonces du président de la République Emmanuel Macron concernant la police. En effet, mardi 14 septembre 2021, le chef de l'État a annoncé la mise en place d'une instance de contrôle parlementaire des forces de l'ordre. Les rapports sont rendus publics. « Il nous faut une instance qui soit indépendante du pouvoir politique comme de la police », a-t-elle estimé. Pour Sandrine Rousseau, sceptique à l'égard du rôle de l'IGPN, cette mesure « ne suffit pas ». « Les députés qui vont enquêter peuvent très bien être affiliés au pouvoir et probablement qu'ils seront dans la majorité. (…) Pour redonner de la confiance, il faut que ce soit indépendant complètement de la couleur politique de l'Assemblée nationale. Ça ne suffit pas », a rétorqué l'écologiste. Emmanuel Macron a également annoncé vouloir doubler la présence de policiers et gendarmes en France d'ici dix ans. « La question c'est ‘pour quoi faire' ? Il faut que cette police de proximité soit là pour garder la paix et pas juste en gardien de l'ordre. Être en communication permanente avec la population, non pas pour la contrôler mais pour faire en sorte de protéger les personnes avant que les crimes et les délits ne soient commis », a-t-elle conclu.
Caroline Roux reçoit l'ancien ministre de l'Intérieur et président du groupe de la République en marche Christophe Castaner dans les 4 vérités. Alors qu'Emmanuel Macron est attendu aujourd'hui à Roubaix pour des annonces, le Président de la République doit fournir des réponses quant à la sécurité du pays. Lors de sa visite éclaire, un contrôle de l'action des forces de l'ordre sur le terrain sera réalisé : pourquoi faudrait-il réformer l'IGPN ? « Par nature, j'avais commencé à monter en puissance sur cet enjeu du contrôle qui est nécessaire parce que la police et nos forces de sécurité intérieure ont un pouvoir exorbitant » déclare Christophe Castaner avant de poursuivre « qu'il faut le faire dans la transparence ». L'ancien ministre de l'Intérieur rappelle que la police comme la gendarmerie font partie des services les plus contrôlés. Faut-il un organisme indépendant comme en Grande-Bretagne ? Le Président du groupe LREM n'écarte pas la possibilité. Celui qui avait à l'époque heurté les syndicats de police en souhaitant « changer les règles du jeu sur les contrôles » confirme que c'est une question prioritaire avec trois points essentiels « le racisme dans la police, la réforme du IGPN et la suppression de la clé d'étranglement ». À 200 jours des élections, quel est le bilan du quinquennat sur la sécurité ? Pour le député français « il n'y a pas de bon bilan sur la sécurité tant qu'il y a des français qui se sentent en risque, nous devons renforcer cela ». Entre le camp de droite et la République en marche le ton est donné, Xavier Bertrand taxe la politique du Président de la République en matière de sécurité « d'échec profond du quinquennat ». Christophe Castaner attend des propositions du candidat solitaire à l'élection présidentielle et constate que « pour le moment des propositions sérieuses, il n'y en a pas […] il n'y a aucun renouvellement, il n'y a pas la prise des nouveaux enjeux y compris sur la question de la sécurité». Rentrée 2021 : et le pouvoir d'achat ? La question du pouvoir d'achat émerge en cette rentrée lourdement frappée par la crise sanitaire. Alors que les prix de l'énergie, de l'électricité et du gaz sont en forte hausse, quant est-il de la valorisation du chèque énergie ? « Globalement, ça fait partie des mesures favorables au pouvoir d'achat » explique l'ancien porte-parole du gouvernement avant de poursuivre qu'il faut « accompagner dans cette réalité du quotidien les français qui sont confrontés à ces problèmes-là ». Christophe Castaner évoque la volonté du gouvernement de prendre le mal à la source notamment avec « la rénovation thermique du bâti ». Et l'augmentation des salaires ? L'ex-secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement n'enterre pas l'idée pour valoriser le pouvoir d'achat « c'est pour ça que la réforme des allocations chômage va entrer en vigueur au 1er octobre, au-delà la question de la revalorisation salariale est posée ». Et de poursuivre que « la redistribution des richesses est un enjeu sociétal majeur ». Élections présidentielles 2022, la course à l'Élysée se poursuit Tandis qu'Anne Hidalgo a annoncé vouloir doubler le salaire des enseignants, là candidate à l'élection présidentielle semble diviser la gauche. Pour Christophe Castaner, une question se pose « Où elle prend ces 150 milliards ? ». Pour le membre du PS, difficile de se reconnaître au sein même de son parti « J'ai connu un parti socialiste qui portait les 35h aujourd'hui on voit bien qu'il y a une démagogie ambiante ». Un autre candidat potentiel pour la course à l'Elysée fait parler de lui : Eric Zemmour a-t-il sa place parmi les candidats sur la ligne de départ ? Pour Christophe Castaner c'est un « objet médiatique qui se cache derrière une campagne médiatique et qui pour l'instant n'a aucun programme si c'est l'hystérisation de la société française » conclut-il.
durée : 00:14:54 - Journal de 22h - Le chef de l'Etat détaillera son projet demain à Roubaix en conclusion du Beauvau de la sécurité. Ce contrôle indépendant apparaît comme une réponse aux critiques récurrentes faites à l'IGPN, "la police des polices". - invités : Christian Mouhanna Sociologue et directeur du Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP)
durée : 00:14:54 - Journal de 22h - Le chef de l'Etat détaillera son projet demain à Roubaix en conclusion du Beauvau de la sécurité. Ce contrôle indépendant apparaît comme une réponse aux critiques récurrentes faites à l'IGPN, "la police des polices". - invités : Christian Mouhanna Sociologue et directeur du Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP)
En 2012, 12 policiers de la Bac de Marseille sont arrêtés. Ils sont soupçonnés de « vols et extorsions », « violences aggravées » et « acquisition de stupéfiants ». Ils viennent seulement d'être jugés et écopent de condamnations modestes. Un ancien de la bac nord révèle au Média, ce que la justice n'a pas trouvé… Le 2 octobre 2012 au matin, 12 policiers sont arrêtés. 6 autres seront mis en examens un peu plus tard. C'est près de la moitié des effectifs de la BAC de jour en charge des quartiers nords de Marseille qui est mise en cause. Et pas pour des broutilles. « Vols et extorsions en bande organisée, violences aggravées, acquisition et transport de stupéfiants ». Les faits reprochés à l'époque sont graves. Très graves. A l'issue de la garde à vue, six policiers sont même envoyés en prison. À leur domicile et au commissariat, l'IGPN, la police des polices découvre des barrettes de shit et du cash. Face aux caméras, le procureur de la république au moment des faits, M. Jacques Dallest évoque une « instruction criminelle de vaste ampleur » au sein d'un service « gangréné ». Les mots sont forts. Manuel Valls, à l'époque ministre de l'intérieur annonce même la dissolution de la Bac nord. Et puis, plus rien. L'affaire tombe aux oubliettes. La dissolution annoncée est en fait une réorganisation. Et on n'entend plus vraiment parler de cette affaire. Dans ce nouvel épisode de Secret d'instruction, nous allons tenter d'y voir plus clair. Pour aller plus loin, en plus de l'émission vidéo, vous pouvez retrouver sur StreetPress, l'article : Bac Nord de Marseille : Vols, deals et policiers ripoux ▶ Soutenez Le Média :
Aujourd'hui Le Crayon reçoit Alexandre Langlois, membre de Vigipolice et agent de renseignement qui a accepté de prendre la parole chez nous au Crayon. Il nous parle du fonctionnement interne de la police, du suicide chez les policiers, des problèmes d'autorité parfois illégitime et nuisant aux intérêts des policiers jusqu'aux distinctions entre les différents ministres de l'intérieur de Pasquat jusqu'à Darmanin en passant par Cazeneuve, Castaner ou Sarkozy. En face de lui, dans une interview-débat, Antonin lui oppose les contradictions ou les faiblesses subjectives de son propos. 0:00 - Intro 0:40 - Quel est l'état de la police en France ? 2:44 - Combien de suicides par an dans la police ? 4:29 - Vouloir quitter la police est-il un aveu d'impuissance ? 7:11 - Les policiers ne respectent pas toujours la loi, à qui la faute ? 9:04 - Souhaites-tu que les policiers se révoltent contre leur hiérarchie ? 11:21 - L'IGPN est-elle problématique ? 19:42 - Quelles sont les différences entre les ministres de l'intérieur ? 24:20 - Quid des violences de la police pendant les gilets jaunes ? 28:14 - Il y a t-il des violences policières en France ? 29:00 - Quelle personne souhaiteriez-vous voir à votre place pour un prochain épisode d'Oeil pour Oeil ? 30:22 - Que vous évoque la phrase "Trace tes contours !" ? Œil pour œil est un format d'interview sous forme de débat qui tentera de vous faire comprendre les points de vue d'invité(e)s engagé(e)s par des questions tranchantes et simples qui permettent d'échanger des perspectives, leur "Œil" qui doit être défendu et argumenté pour ne pas s'attirer les contradictions qu'oppose Antonin Marin, notre "Œil" de contradiction. Finalement au Crayon, on veut juste pouvoir discuter de sujets sensibles calmement et avec notre raison. Discutons ! Alexandre Langlois sur Twitter : https://twitter.com/AlexLanglois_ Alexandre Langlois sur Facebook : https://www.facebook.com/alexandrelangloisofficiel/?ref=page_internal Anto sur insta : https://www.instagram.com/lhomprec/ #Vigipolice #policiers #AlexandreLanglois #lecrayon #tracetescontours Le Crayon Trace tes contours ! Retrouve les vidéos et articles du Crayon ! ► L'Agora : https://www.facebook.com/groups/172935404238910 ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayon_media/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayon_media/ ► Youtube : https://www.youtube.com/c/LeCrayon_media
Des policiers du tristement célèbre commissariat du 19ème arrondissement sont visés par une plainte pour viol et violences volontaires. Un jeune homme d'origine maghrébine accuse deux d'entre eux de l'avoir tabassé et violé lors de sa garde à vue. Des déclarations étayées par les documents médicaux consultés par Le Média et Streetpress. L'IGPN a été saisie. Une enquête de Taha Bouhafs, Filippo Ortone, Téo Cazenave et Mathieu Molard À retrouver à l'écrit sur le site du Média et de StreetPress ▶ Soutenez Le Média :
Qu'est-ce que le Beauvau de la sécurité ? Merci d'avoir posé la question ! Après une première réunion le 25 janvier, le Beauvau de la sécurité débute officiellement ce 1er février, pour une durée de quatre mois. Il s'agit d'une concertation nationale dédiée à la police et à la gendarmerie. Ce projet a été annoncé par le président de la République en décembre 2020. Souvenez-vous, le 4 décembre, dans une interview accordée à Brut, Emmanuel Macron avait reconnu l'existence de violences policières. Deux semaines plus tôt, le producteur de musique Michel Zecler était tabassé par quatre policiers dans ses locaux parisiens. Le tout dans un contexte très tendu autour de la loi de sécurité globale, à laquelle nous avions d'ailleurs consacré un épisode. De quoi sera-t-il question dans ce vaste projet ? Quelles sont les pistes évoquées par le gouvernement ? Qui pourra assister à ce Beauvau de la sécurité ? A quoi pourrait-il aboutir ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. A écouter aussi : Qu'est-ce que la loi sécurité globale ? Qu'est-ce que le Défenseur des droits ? Qu'est-ce que l'IGPN ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Antoine Boudinet, conseiller municipal à Bordeaux, entame son procès au tribunal judiciaire de Bordeaux contre la grenade lacrymogène instantanée GLI-F4. C'est accompagné par la pluie et plusieurs soutiens qu'il s'est rendu au tribunal judiciaire de Bordeaux pour passer sa première audience devant le juge. Après l'audience avec son avocat, il est sorti du tribunal avec un espoir et un petit sourire sur le visage pour exprimer sa satisfaction par rapport au déroulement de cette première partie de son procès. La Clé des Ondes : Antoine, vous vous rappeler encore de ces moments douloureux que vous avez vécu le 8 décembre 2018, votre main a été arrachée par une grenade lacrymogène en marge d'une manifestation des gilets jaunes sur la place de la Mairie de Bordeaux. Dites-nous comment vous vous sentez à présent ? Antoine Boudinet : Maintenant ça fait deux ans, psychologiquement je suis quand même reconstruit, physiquement ma rééducation est terminée, donc, voila, je vais bien. Je fais mon travail au conseil municipal auprès de Philippe Poutou et de Bordeaux En Luttes, mais je continue à militer auprès des autres mutilés. Avec le collectif des mutilés pour l'exemple, on continue à militer contre les armes sublétales mais aussi, toutes les dérives sécuritaires, malheureusement qui nous tombent dessus les unes après les autres. Je pense donc notamment à la fois aux armes sublétales qui nous ont blessées mais aussi toutes les prises d'étranglement, de placages ventrales qui ont tué des personnes, qui ont rendu des familles en deuil. Et nous militons aussi contre les lois sécuritaires, la proposition de loi dite "sécurité globale". On essaie de militer contre tout ça, on essaye de changer les choses, après voilà, ça se fait lentement, après on verra jusqu'où on peut aller, jusqu'où nous mènera ce combat. Aujourd'hui, vous êtes au tribunal pour que justice soit rendue dans cette affaire, afin que le préfet de l'époque, Didier Lallement, ainsi que l'ex ministre de l'intérieur Christophe Castaner répondent face à votre mutilation devant les tribunaux. Dites-nous, pourquoi de cette audience ? Il y a des mutilés qui portent plainte contre les policiers qui lui ont tiré dessus, ils ont tout à fait le droit. Moi j'ai pris la décision avec mon avocat de porter plainte contre les donneurs d'ordres et notamment en l'occurrence à l'époque, Christophe Castaner qui était ministre de l'intérieur et Didier Lallement qui était préfet. L'idée c'est de condamner le fait de donner l'ordre d'utiliser ces armes. On ne sait pas jusqu'où ça ira. On continuera à se battre. On fera des recours à chaque fois que ce sera nécessaire. Quels sont vos sentiments face à ce qui a été dit pendant l'audience ? J'ai plutôt bon espoir quand même, parce qu'il y a une nouvelle enquête. Elle n'est pas faite par l'inspection générale de la police nationale (l'IGPN) mais par le juge d'instruction, donc par la justice, donc, ce n'est plus la police qui fait l'enquête sur la police, mais bien la justice qui fait l'enquête sur ce qui s'est passé. Ça ne veut pas dire que c'est gagné, mais au moins on relance les dés et ça me redonne espoir. Après on verra ce que ça donne, il est possible que ça dure des années, on verra bien ce qui se passe. Moi déjà si je peux au moins savoir ce qui s'est passé, ça serait déjà une belle chose, une bonne chose, parce qu'au final malheureusement, je suis toujours dans le flou. Comment ça se fait que des grenades nous ont été lancées dessus, autant de grenades, alors que j'étais là ! Normalement elles ne sont pas censées être lancées sur la personne. Il y a tout un tas de choses qui ne sont pas expliquées pour le moment et que je ne sais pas. L'objectif final, à terme, c'est de les faire interdire, pas seulement comme l'a fait interdire Castaner, interdire les grenades GLI-F4, et en réalité les remplacer par les GM2L mais de faire interdire toutes les armes sublétales et toutes les armes létales aussi dans le cadre du maintien de l'ordre et dans le cadre des manifestations. Il ne faut plus utiliser ces armes. La France est le dernier pays d'Europe à les utiliser en fait. Les seuls pays qui utilisent ces grenades, ce sont les pays comme le Népal par exemple. On utilise des armes de guerre contre notre population en France, et ce n'est pas normal ! Ce n'est pas normal ! Je considère que ça n'a pas à être dans une manifestation, ça n'a pas à être dans un quartier populaire, ces armes n'ont pas à exister dans le cadre du maintien de l'ordre. Cette procédure poursuit la logique déjà initiée avec la demande de moratoire contre les LDB que vous avez formulé au maire de Bordeaux... On a demandé avec Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes [conseillers municipaux du groupe Bordeaux En Luttes] un moratoire contre les LBD 40 et les grenades GLI-F4. Ce moratoire, s'il est fait, ne prend pas acte d'obligation, c'est-à-dire que Pierre Hurmic ne peut pas interdire lui-même, la GLI-F4 et le LBD, par contre, il peut prendre cet acte symbolique. Prendre la décision de faire ce moratoire, c'est prendre un acte symbolique, c'est donner sa position de façon symbolique donc, contre ces armes sublétales. D'autres mairies l'ont faites, effectivement, le moratoire a été retoqué en suivant mais cette décision pouvait être faite sans trop de problèmes, sans une grosse prise de risque, et pourtant, Monsieur Hurmic a préféré se réfugier derrière le droit et décider de dire que ce n'est pas de son ressort, ce qui est techniquement vrai, mais nous on regrette effectivement, que contrairement à certains de ses homologues, qu'il n'ait pas pris la décision de faire ce moratoire symbolique. Pour finir, est ce qu'il y a d'autres actions qui sont prévues par vous et par l'association les mutilés ? Personnellement, je vais continuer à travailler sur les conseils municipaux de Bordeaux, je continue mon travail d'élu avec Philippe et Évelyne. Et maintenant, il y a aussi toutes les mobilisations qu'on va continuer. Il n'y a pas que les lois sécurité globale, il y en a sur beaucoup de choses. Malheureusement, la colère sociale est de plus en plus présente, elle envahit de plus en plus la rue, il faut qu'on y soit, il faut qu'on soit là pour soutenir les camarades. Maintenant avec les Mutilés pour l'exemple, on va continuer chacun à faire notre chemin aussi juridique chacun de son côté. On va se soutenir les uns les autres, on va aussi lancer des procédures tous ensemble. C'est un autre projet en construction mais qui va se faire. C'est un projet futur qui est largement envisagé. On est loin d'être sur la fin, on est que sur le début du combat. Mais maintenant j'ai bon espoir, parce qu'on est sur des bases de travail en équipe très très fortes. Et il n'y a pas que les mutilés parce que les mutilés ce n'est qu'une seule partie des violences policières. Il y a aussi toutes les familles endeuillées, il y a toutes les personnes qui ont été victimes de harcèlement judiciaire. Nous on essaye de travailler tous ensemble pour changer le maintien de l'ordre en France à la fois dans les manifestations et dans les quartiers et de façon générale, de changer la police. On ne sait pas si on va y arriver, mais on ne pourra pas nous dire qu'on a pas essayé. Entretien réalisé et retranscrit par Mamadou Saidou Barry Photo de Une : Antoine Boudinet dans le hall de Bordeaux Métropole en novembre 2020 (Xavier Ridon/La Clé des Ondes)
Contraint par l'actualité, Baba Squaaly revient sur une affaire - le décès de Madame Zineb Redouane, le 2 décembre 2018 - qui jette le discrédit sur la justesse des analyses de l'instances de contrôle de la police, l'IGPN et pose une nouvelle fois la question de sa nécessaire réforme. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Qu'est ce que la Loi de sécurité globale ? Merci d'avoir posé la question ! La proposition de loi dite "sécurité globale" est portée par deux députés LREM. Jean-Michel Fauvergue, un ancien chef du RAID, l'unité d'élite de la police nationale, et de l'avocate Alice Thourot. Un projet de loi largement soutenue et affinée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Le projet a été adopté en commission des lois et arrive en débat à l'Assemblée nationale, ce mardi 17 novembre 2020. Une loi dont on va entendre parler et qui risque de faire polémique. Mais pourquoi cette loi risque-t-elle de faire polémique ? C'est l'article 24 sur la diffusion d'images de policiers non floutées, qui rend cette proposition de loi très polémique. En effet, diffuser des images de policiers identifiables, dans l'exercice de leur fonction, et dans l'intention de porter atteinte à leur intégrité physique ou psychique, pourrait être passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Face à cette mesure considérée comme une atteinte inédite au droit d'informer, plusieurs dizaines de milliers de journalistes indépendants, collectifs, associations et syndicats se mobilisent contre un texte qu'ils jugent liberticide. En quoi le droit de filmer ou photographier la police est-il aujourd'hui considéré comme une garantie essentielle pour protéger les droits humains ? Comment les journalistes pourront couvrir une manifestation en direct, avec une telle loi ? Que dit la Defenseure des Droits ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". A écouter aussi : Qu'est-ce que le Défenseur des droits ? Qu'est-ce que l'IGPN ? Qu'est-ce qu'un régime autoritaire ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
D'étranges disparitions ont lieu dans le 9ème arrondissement de Paris, la B.E.S.T interrogée par l'IGPN. Et surtout, un maximum de discrétion concernant leur mission. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/le-bureau/message