POPULARITY
Categories
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:48 - Journal de 18h - "Nous avons échoué" à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré comme le prévoyait l'Accord de Paris. L'amer constat du patron de l'ONU Antonio Guterres à Belém au Brésil avant la COP30, la conférence des Nations Unies sur le climat.
durée : 00:14:48 - Journal de 18h - "Nous avons échoué" à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré comme le prévoyait l'Accord de Paris. L'amer constat du patron de l'ONU Antonio Guterres à Belém au Brésil avant la COP30, la conférence des Nations Unies sur le climat.
Plus d'une cinquantaine de chefs d'États et de gouvernements se réunissent à partir de ce jeudi 6 novembre 2025 à Bélem, en Amazonie brésilienne, pour un sommet spécial en préambule à la COP30. La Conférence des Nations unies sur le climat s'ouvrira ensuite officiellement le 10 novembre. Au cœur de la forêt, la mégapole de Bélem était en travaux jusqu'au dernier moment pour accueillir l'événement, au détriment parfois de ses populations les plus vulnérables. Au point que des habitants se battent contre un «racisme environnemental». À Bélem, la favela «Vila da Barca» s'apprête à recevoir une station de traitement des eaux usées du quartier voisin huppé de la «Doca». «Pourquoi pas ailleurs ? Ici on n'a pas d'eau, pas de système d'assainissement… de quelle COP on parle ?», s'indigne Socorro Contente, 62 ans. Elle a fondé l'association des habitants de la Vila da Barca, dans les années 1980. Dans cette favela de 5 000 habitants, dont une partie des logements sont encore des maisons en bois sur pilotis, les égouts sont à ciel ouvert. Sur les pontons qui mènent aux maisons, des déchets flottent dans l'eau. «Il y a beaucoup de maladies ici, la dengue principalement. Regardez-moi cette eau sale et stagnante. Tout ça attire les moustiques, les maladies, les rats… Nous n'avons pas de système d'assainissement, et personne ne s'occupe de nous, les habitants des maisons sur pilotis.» Alors quand les riverains ont appris que des travaux à hauteur de 50 millions d'euros profiteraient de leur territoire sans rien apporter, ils se sont mobilisés. Notre correspondante Sarah Cozzolino est allée à leur rencontre. Haïti paye «le bilan le plus lourd» après le passage de Melissa L'ouragan a fait 43 morts en Haïti et 13 disparus, selon un nouveau bilan, explique Frantz Duval dans notre rendez-vous hebdomadaire avec le rédacteur en chef du Nouvelliste. Un bilan plus important que dans les autres pays des Caraïbes, alors même que l'œil de l'ouragan n'a pas traversé le pays. «On a raté la prévention et on est en train de rater l'évaluation des dégâts», regrette Frantz Duval. La violence des gangs est toujours aussi prégnante dans le pays, et touche aussi les zones agricoles, rappelle-t-il par ailleurs. Dans un article de son édition du jour, Le Nouvelliste décrit ainsi comment à L'Estère, dans l'Artibonite, «les bandits procèdent à une destruction méthodique des infrastructures agricoles et des récoltes des agriculteurs.» Enfin, le plus ancien quotidien d'Haïti alerte sur «les lenteurs administratives» qui «paralysent un investissement portuaire de 60 millions de dollars». Malgré cet investissement, «Atlantic Global Logistics (AGL), partenaire du géant maritime Mediterranean Shipping Company (MSC), attend l'autorisation de l'État haïtien pour démarrer pleinement ses opérations de réception de conteneurs», explique le journal. Depuis cinq ans, les infrastructures sont prêtes mais les douaniers manquent à l'appel et «le ministère ne répond pas aux courriers» de l'entreprise, rapporte Le Nouvelliste. À Cuba, la disgrâce d'un ancien ministre de l'Économie Le nom et le visage de l'ex-ministre de l'Économie Alejandro Gil (2018-2024) s'affiche à la Une des sites de nombreux médias cubains, à l'exception de la presse officielle. Il a été mis en examen avec d'autres personnes dont les noms n'ont pas été révélés pour l'instant. Leur sont reprochés une dizaine de délits : blanchiment, malversations, mais aussi espionnage, écrit Cibercuba sur son site. Alejandro Gil avait été arrêté l'an dernier (2024), mais on ne savait pas précisément de quoi il était accusé. Après plus d'un an et demi de silence, le Parquet a choisi le «jour des sorcières» pour en faire part, ironise Cubanet. Car le communiqué est daté du 31 octobre, le jour d'Halloween. L'accusation d'espionnage, est «extraordinairement grave» dans le pays, souligne le média en ligne, car elle peut aboutir à une condamnation à mort. De plus, elle est très inhabituelle pour un ancien haut dirigeant du régime, même tombé en disgrâce. Ce mercredi, le site indépendant 14ymedio assurait que le Parquet aurait demandé 30 ans de prison contre l'ancien ministre. La fille d'Alejandro Gil appelle à un procès public, «retransmis à la télévision», ouvert à la presse. Elle assure que son père ne reconnaitra aucun des faits qui lui sont reprochés.
Pour sa première tournée romande, Midi Théâtre, propose la " Conférence improvisée ". Le thème du spectacle est donné par un vote du public et les trouvailles dʹune intelligence artificielle. My Name is Fuzzy (alias Bastien Bron) est à la manœuvre et deux interprètes doivent jongler avec ce concept. Ce jour-là, à Neuchâtel, Agathe Hauser et Paul Berrocal sont experts scientifiques en collection de bouchon. Reportage de Thierry Sartoretti. Delémont, Théâtre du Jura, le 4 novembre. Bienne, Nebia, le 5 novembre. Bulle, CO2, le 10 novembre. Villars-sur-Glâne, Nuithonie, le 13 novembre. Yverdon-les-Bains, Benno Besson, le 6 novembre. Vevey, le Reflet, les 11 et 12 novembre.
Pour l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région, organisée à Paris le 30 octobre par la France et le Togo, a été un succès à plusieurs égards.L'événement a réuni un large éventail d'acteurs — dirigeants africains, représentants régionaux et internationaux, ainsi que de nombreuses organisations humanitaires —, illustrant la mobilisation constante de la communauté internationale et rappelant que la crise dans l'est de la République démocratique du Congo n'est pas oubliée.La Conférence a mobilisé environ 1,5 milliard de dollars de promesses de dons pour l'aide humanitaire. Huang Xia exhorte désormais les partenaires à concrétiser ces engagements et à acheminer rapidement l'aide vers les populations les plus touchées. Il appelle également à renforcer les efforts conjoints afin de mettre fin une bonne fois pour toutes aux conflits récurrents dans la région des Grands Lacs. (Extrait sonore : Huang Xia, Envoyé spécial spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs)
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes. Carine Galli, chroniqueuse. Et Jacques Legros, ancien présentateur emblématique du 13H de TF1. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
La France organise ce jeudi (30 octobre 2025) une conférence dite de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands lacs avec, pour objectif principal, l'aide humanitaire, notamment dans l'est de la République démocratique du Congo. L'aide humanitaire, peu évoquée lors des différents processus diplomatiques en cours et peu financée au niveau international. Quelles doivent être les priorités de cette conférence, qui ne se limite pas à la RDC et au Rwanda, mais concerne toute la région des Grands Lacs ? Que pensez-vous du rôle de Paris ?
Avec : Jean-Philippe Doux, journaliste et libraire. Élise Goldfarb, entrepreneure. Et Daniel Riolo, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Pourquoi notre cerveau a inventé le bien et le mal, conférence grand public de présentation de mon livre donnée à Cahors en février 2025.
Juste avant que la saison NBA ne redémarre, Rémi Reverchon et Nicolas Sarnak se sont prêtés au jeu de la tier list pour classer les ambitions de chaque franchise de la conférence Est. Le BIG favori, objectif titre, contenders, direction Playoffs, on espère le play-in, circulez on reconstruit... Découvrez nos pronostics !Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Juste avant que la saison NBA ne redémarre, Rémi Reverchon et Baptiste Denis se sont prêtés au jeu de la tier list pour classer les ambitions de chaque franchise de la conférence Est. Le BIG favori, objectif titre, contenders, direction Playoffs, on espère le play-in, circulez on reconstruit... Découvrez nos pronostics !Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Nouvel épisode de And One, le podcast NBA et WNBA de The Playoffs. Au menu de cet épisode la Preview conférence Ouest avec notre "tier-list".Kris et Yaya lancent la saison NBA 2025-2026 avec une tier list complète des 15 équipes de la Conférence Ouest :qui sont les favoris pour le titre ?Quelles équipes peuvent jouer les contenders ?Qui vise les playoffs, le play-in, ou déjà la draft 2026 ?Analyse, débats et prédictions pour tout savoir avant le tip-off. Un épisode incontournable pour les fans de NBARejoignez la communauté des fans de Sports US sur le Discord de TPO : https://discord.gg/VeXQc2PjHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la preview de la Conférence Ouest, Clutch s'attaque à la Conférence Est. Cleveland est-il le grand favori de la saison ? Peut-on croire à la bonne année pour New-York ? Parmi les outsiders, Orlando espère rebondir après une saison 2024/2025 frustrante en misant sur le rookie Richardson et l'arrivée de Desmond Bane. Ces renforts seront-ils suffisants pour passer un cap ? Atlanta, très actif durant l'été, ainsi que Milwaukee auront également leur carte à jouer. Clutch se penche également sur les saisons individuelles : Giannis Antetokoúnmpo sera-t-il trade durant la saison ? Qui sera le meilleur joueur de la Conférence Est ? Le meilleur scoreur ? Le meilleur passeur ? Qui va floper ?
La saison de basket US reprend le 21 octobre et il est temps d'analyser la saison à venir pour la team Clutch. Après son premier titre de champion remporté la saison dernière, Oklahoma City fait figure de favori à sa propre succession avec Shai Gilgeous Alexander, MVP en titre, dans ses rangs. OKC fera-t-il le back to back ? Parmi les challengers, Denver a beaucoup bougé cet été pour renforcer son roster autour de Nikola Jokic et se redonner une chance de titre dès cette saison. Houston a également bougé pour se donner le moyens de ses ambitions avec l'arrivée de Kevin Durant pour aider une équipe jeune et talentueuse amenée par Alperen Sengun. Avec LeBron et Doncic, Los Angeles se mêlera aussi à la course au titre suivi de près par le Minnesota d'Anthony Edwards. Clutch se penche aussi sur les saisons personnelles des joueurs, qui sera le meilleur joueur de la conf Ouest ? Le meilleur scoreur ? Le meilleur passeur ? Qui va floper ? Clutch vous dit tout.
Nouvel épisode de And One, le podcast NBA et WNBA de The Playoffs. Au menu de cet épisode la Preview conférence Est avec notre "tier-list". Kris et Yaya lancent la saison NBA 2025-2026 avec une tier list complète des 15 équipes de la Conférence Est : qui sont les favoris pour le titre ? Quelles équipes peuvent jouer les contenders ? Qui vise les playoffs, le play-in, ou déjà la draft 2026 ? Analyse, débats et prédictions pour tout savoir avant le tip-off. Un épisode incontournable pour les fans de NBARejoignez la communauté des fans de Sports US sur le Discord de TPO : https://discord.gg/VeXQc2PjHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Quand on parle de la colonisation européenne en Afrique, on entend souvent dire que c'est à la Conférence de Berlin en 1884 - 1885 que les occidentaux se sont partagés le continent et qu'ils en ont dessiné les frontières. Alors qu'en fait… c'est un peu plus compliqué que ça ! Alors que s'y est-il vraiment passé ? Eh bien pour le découvrir, je laisse la place à Camille Lefebvre, une spécialiste de l'histoire de la colonisation de l'Afrique de l'Ouest et des frontières ! Je l'ai récemment reçue en entretien pour parler de l'histoire de la colonisation du Sahel, entretien que vous pourrez écouter dans quelques jours sur le podcast. Mais pour le moment, revenons en à la conférence. Bonne écoute !
Dans le CQFR du jour, Antoine Pimmel et Théophile Haumesser se penchent sur la Conférence Est pour essayer qui, des Detroit Pistons, des Atlanta Hawks ou du Orlando Magic a le plus de chances de pouvoir jouer les trouble-fêtes. Ils reviennent également sur le premier match de présaison entre les Knicks et les Sixers ainsi que sur les affiches de la nuit en Euroleague.Voici tout Ce Qu'il Fallait Retenir en cette matinée du 3 octobre 2025.Commandez l'Anthologie REVERSE Vol.1 https://www.basketsession.com/produit/reverse-anthologie-20-ans-de-basketball/Commandez le Mook REVERSE #16 spécial MIAMI https://www.basketsession.com/produit/mook-reverse-16-miami/Commandez le livre GOATs - Le meilleur (et le pire) de la NBA en 130 Tops https://www.basketsession.com/produit/goats-le-meilleur-et-le-pire-de-la-nba-en-130-tops/Commandez le livre Une saison en enfer https://www.basketsession.com/produit/une-saison-en-enfer/Nos émissions sur YouTube https://www.youtube.com/@BasketSessionREVERSELe Mook REVERSE ► https://www.basketsession.com/mook-reverse/Instagram ► https://www.instagram.com/reversemagazineBlueSky ►https://bsky.app/profile/reversemagazine.bsky.social Facebook ► https://www.facebook.com/BasketSession Twitch ► https://www.twitch.tv/reverse_basketsession Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qualcomm a présenté deux nouvelles puces à sa conférence Snapdragon Summit de Maui, à Hawaii. La Snapdragon 8 Elite Gen 5 sur mobile et la Snapdragon X2 Elite pour PC sont parmi les plus puissantes et devraient nous propulser dans l’ère de l’IA agentique. Est-ce le cas? Aussi: On revient sur les principales annonces de la conférence All In, épicentre de l’intelligence artifiicelle montréalaise et canadienne. Promo PlanetHoster: La souveraineté de vos données vous inquiète? La solution Code promo : PHA-UTDT The World N0C - Hébergement mutualisé - https://bit.ly/phutdtm HybridCloud N0C - Hébergement dédié - https://bit.ly/phutdt Plus: OnePlus 15: les détails dévoilés Claude d’Anthropic dans Copilot La fin des cookies sans consentement? Promo InfoBref: abonnez-vous gratuitement ici d'inscription pour UTDT: https://infobref.com/utdt Et plus! Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
La Conférence internationale sur la solution à deux États s'est ouverte à New York le 22 septembre 2025, en marge de la 80ᵉ session de l'Assemblée générale des Nations unies. Coprésidée par la France et l'Arabie saoudite, cette rencontre réunit chefs d'État, diplomates et organisations internationales pour réaffirmer l'engagement en faveur de la création d'un État palestinien vivant en paix aux côtés d'Israël.
Site Web à venir
Pour plus d'info, visitez www.alainsamson.com/conference-Diriger-au-pluriel.html
durée : 00:03:46 - "Bloquons tout" : la Confédération Paysanne participe au mouvement Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est le retour de Sortie de veille ! Cette semaine, on fait le point sur les nouveautés attendues de la conférence Apple du 9 septembre : iPhone 17, Apple Watch Ultra 3… On discute aussi d'un nouveau projet déterminant pour Apple et des attentions chaleureuses de Tim Cook envers Donald Trump.___Vous aimez ce podcast ? Mettez-lui ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La conférence de Yalta, Blue Marble, la chute de Saïgon, l'escargot des femmes à Berne ou encore la Saint-Barthélemy : certaines images disent bien plus que ce qu'elles montrent. Cette série explore cinq instantanés d'histoire, commentés par des historien·nes, pour en éclairer le contexte, le poids symbolique ou politique. Un album sonore à parcourir comme on feuillette une mémoire collective, image après image. Trois hommes emmitouflés posent devant une rangée de militaires. Cette photo très officielle, prise en février 1945 à Yalta, symbolise bien plus qu'une rencontre : elle met en scène les Alliés en train de préparer la paix des vainqueurs et de dessiner le partage du monde. Un cliché emblématique d'une diplomatie en manteaux d'hiver, mais aussi de tensions à venir. Avec Jenny Raflik, professeure d'histoire contemporaine à l'Université de Nantes, spécialiste des relations internationales et de la guerre froide.
Attendu au tournant face aux appels au blocage massif du 10 septembre, le Premier ministre a pris la parole ce lundi 25 août et annoncé qu'il allait engager la responsabilité du gouvernement lors d'un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre autour de la "question centrale" de "la maîtrise de nos finances".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 04/08/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Kéthévane Gorjestani, chroniqueuse internationale à France 24, Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise et le dessinateur de presse Pascal Gros. Coupes budgétaires sur la santé, la fin du modèle Français ?Avec 5,5 milliards d'euros d'économies visées, le gouvernement affine son plan pour réduire les dépenses de santé en 2026. Parmi les mesures : doublement des franchises médicales, restrictions sur les affections longue durée, plafonnement des arrêts maladie, et transfert partiel de leur prise en charge aux employeurs… Autant d'annonces qui suscitent déjà une vive opposition.Après la pression sur Israël, faut-il faire de même sur le Hamas ?La Conférence sur la solution à deux États s'est conclue le 29 juillet à New York par un tournant diplomatique inédit : 17 pays arabes, dont l'Égypte, le Qatar et l'Arabie saoudite, ont appelé le Hamas à déposer les armes au profit de l'Autorité palestinienne. Une condamnation claire de l'attaque du 7-Octobre et un soutien renouvelé à une résolution pacifique du conflit, salués par la France comme « historiques ». Les pressions internationales sur Israël, elles, continuent de tomber quant aux bombardements indiscriminés et à l'utilisation de la famine comme armes de guerre. Fait-on face à un possible basculement dans la région ?Nous recevons le journaliste et explorateur, Roberto Garçon. Avide de liberté et de voyages, il a réalisé une série documentaire “Le passage du temps en Mongolie”, qu'il diffuse par le biais des réseaux sociaux depuis avril 2025, autour des steppes du pays et d'une communauté de bergers nomades.Frédéric Says nous donne des nouvelles de nos chers voisins grecs où un scandale d'ampleur de détournement de fonds européens ébranle le gouvernement. L'affaire, révélée par média en ligne “Politico” en février dernier, implique d'anciens ministres de la majorité ainsi que plusieurs députés en exercice. Selon l'enquête, des centaines de millions d'euros auraient été perçus indûment par des individus se présentant comme agriculteurs ou éleveurs… sans posséder ni terres, ni bétail.Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Ursula von der Leyen, devenue le visage d'un “bad deal” sans précédent entre l'Union européenne et les États-Unis.Reza Pounewatchy zappe sur la télévision pontificale à l'occasion de l'accueil par le Vatican du jubilé des influenceurs catholiques. Plus d'un millier de créateurs de contenu religieux venus du monde entier ont convergé vers la place Saint-Pierre de Rome, à l'invitation du Saint-Père.Julia van Aelst s'intéresse à un fait de société à méditer : une nouvelle application sur le marché du dating, téléchargée plus d'un million de fois en une semaine. Son concept ? Offrir aux femmes la possibilité d'évaluer anonymement leurs rencontres amoureuses. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 août 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
durée : 00:10:56 - L'invité de 7h50 - par : Simon Le Baron - Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France, était l'invité du 7h50 de France Inter ce mardi, alors que se tient à New York une conférence de l'ONU sur la solution à deux États. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:56 - L'invité de 7h50 - par : Simon Le Baron - Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France, était l'invité du 7h50 de France Inter ce mardi, alors que se tient à New York une conférence de l'ONU sur la solution à deux États. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Réunion coorganisée par la France et l'Arabie Saoudite, des dizaines de ministres du monde entier, dont le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barraud, vont tenter de jeter les bases d'une implémentation d'un État palestinien aux côtés d'un État israélien.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les ministres des Affaires étrangères d'une quarantaine de pays se réunissent ce lundi et mardi à New York. Objectif : discuter de la solution à deux États, l'un israélien, l'autre palestinien. Une séquence de préparation avant l'Assemblée générale de l'ONU qui doit se tenir en septembre et au cours de laquelle la France va reconnaître l'État de Palestine. Mais les ambitions diplomatiques affichées sont-elles compatibles avec la réalité sur le terrain de l'occupation ? À Ramallah, nous avons posé la question aux jeunes Palestiniens de Cisjordanie occupée. De notre correspondante à Ramallah, Installée à la terrasse d'un café du centre-ville, Hala inhale de grandes bouffées de tabac à chicha. La jeune femme, férue de géopolitique, n'attend rien de la réunion à New York aujourd'hui. « Il est possible que l'on assiste à une représentation théâtrale, mais à rien de vrai. Les pays arabes et les pays du monde entier poursuivent des intérêts similaires à ceux d'Israël. Ici, nous n'avons aucune confiance », exprime-t-elle. Elle pointe notamment les liens économiques et militaires entre l'Occident et Israël : « L'occupation nous oppresse depuis une centaine d'années. S'ils avaient voulu créer un véritable État palestinien, cela se serait produit il y a 80 ou 90 ans. Cela nécessite des actions plus importantes que de simples conférences. » Sur le terrain, en Cisjordanie, les raids de l'armée israélienne, les arrestations, se multiplient. Une accélération de l'occupation qui inquiète Rami. « Il y a bien sûr le génocide en cours à Gaza et ces derniers jours, ce vote de la Knesset en faveur de l'annexion totale de la Cisjordanie. Ce qui implique l'abandon d'une solution à deux États, une fin complète et radicale », redoute-t-il. « En réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie » Mercredi dernier, le Parlement israélien a effectivement voté une motion symbolique en faveur de l'annexion du territoire palestinien. « C'est un texte symbolique qui n'a pas de valeur. Mais en réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie », affirme Rami. De toute façon, de nombreux Palestiniens refusent la solution à deux États, la cohabitation avec un État israélien. « En tant que palestinienne, je ne pense pas que la solution à deux États soit la solution appropriée pour nous. Parce qu'à la fin, c'est notre terre et nous voulons notre terre. Je suis désolée, mais cette idée des deux États, je ne peux pas la soutenir », explique Shatha. À lire aussiConflit israélo-palestinien: «Reconnaître l'État de Palestine, c'est changer de prisme» Les discussions à New York porteront aussi sur la démilitarisation des territoires palestiniens occupés. Une mesure que Mohammed, ingénieur informatique, considère dangereuse. « L'objectif d'Israël est de désarmer les Palestiniens, comme cela, après 5 ou 10 ans, ils pourront nous exterminer, nous bombarder, faire un génocide sans aucune sorte résistance. Leur cible principale pour l'instant, c'est Gaza. Quand ils auront fini avec Gaza, ils feront la même chose avec la Cisjordanie », estime-t-il. Depuis le 7 octobre 2023, près d'un millier de Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l'armée israélienne et les colons, selon l'ONU. À lire aussiAmande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»
Une pétition contre la loi Duplomb, bat tous les records, elle a franchi dimanche la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale. Cette loi prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire d'un pesticide de la famille des néonicotinoïdes. Pesticide interdit en France depuis 2018, mais autorisé en Europe jusqu'en 2033. Il est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale face aux agriculteurs européens. Depuis son exploitation de betteraves et de céréales dans la Somme, Fabien Hamot, agriculteur et Secrétaire Général de la Confédération générale des plante Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les réactions sont vives dans le pays après l'enlèvement et les sévices subis par l'avocat Mohamed Traoré. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, relate Jeune Afrique, « un groupe de personnes encagoulées (cinq selon la famille, au moins sept selon le barreau de Guinée) font irruption chez les Traoré, à Sonfonia, un quartier de la banlieue Est de Conakry. Giflé, ainsi que sa fille aînée qui voulait s'interposer, l'avocat est embarqué de force et conduit vers une destination inconnue (…). Au cours de sa séquestration, il est allongé au sol puis cruellement fouetté. Le chef présumé de l'opération donne l'ordre explicite de ne pas interrompre la flagellation avant d'atteindre 500 coups. Le dos de Me Traoré est couvert de plaies, signes manifestes des sévices subis. » L'ancien bâtonnier sera ensuite retrouvé, inconscient, à 70 km de la capitale, avant de recevoir des soins dans un lieu tenu secret. Trop critique Pourquoi cet enlèvement, pourquoi ces tortures ? Mohammed Traoré avait critiqué à maintes reprises le pouvoir militaire en place. Il avait, précise Jeune Afrique, « claqué la porte du Parlement de transition, après l'expiration du délai de deux ans donné, sous l'égide de la CEDEAO, à la junte pour le retour des civils au pouvoir. Et il avait récemment critiqué publiquement la création d'une Direction générale des élections, qui va se substituer à la Commission électorale nationale indépendante dans l'organisation des prochains scrutins. » Jeune Afrique rapporte les premiers mots de l'avocat après qu'il a été retrouvé : « je vais faire une pause, dit-il, par respect pour ma famille et mes amis (…). Ceux qui veulent me faire taire diront sûrement : “Voilà, il a compris l'avertissement.” Mais je les laisse dans leurs illusions. » Condamnations en série Depuis ces derniers jours, les réactions indignées se succèdent. Dans un communiqué repris notamment par l'hebdomadaire Le Lynx, l'ordre des avocats de Guinée condamne cet enlèvement et ces tortures : « cet acte jette une ombre sur la crédibilité de l'Etat de droit en Guinée. Le Barreau exige que toute la lumière soit faite sur les auteurs, exécutants, complices et commanditaires de cette opération ignoble. » La Conférence des Barreaux de l'UEMOA condamne également fermement l'enlèvement de Me Traoré. « Quand les avocats sont attaqués, c'est la justice qui est en danger », affirme l'organisation dans un communiqué repris par le site Guinée 360. Vive réaction également de l'opposant en exil Cellou Dalein Diallo, à lire sur le site Guinée Live : « jusqu'à quand allons-nous rester silencieux pendant que cette junte écrase les libertés, viole les lois et continue de faire taire, par tous les moyens y compris par l'élimination physique et la disparition forcée toute voix dissonante ? » « Toutes les voix dissonantes sont en train d'être supprimées par la junte », renchérit Aboubacar Biro Soumah, président du Parti pour le progrès et le changement, dans un entretien à Guinée Matin. Allusion aux personnalités enlevées ces derniers mois et dont on est toujours sans nouvelles : les responsables du Front national pour la défense de la Constitution, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, le journaliste Habib Marouane Camara, ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. La stratégie de la répression ? Interrogé par Ledjely, Alseny Sall, de l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, exprime sa préoccupation face à cette recrudescence d'enlèvements ciblés. : « ce qui est encore plus alarmant, affirme-t-il, c'est que le dénominateur commun à la quasi-totalité des victimes est leur engagement pour la démocratie et leur prise de position contre les dérives de la transition en cours. Cela laisse penser qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, mais d'une stratégie bien orchestrée visant à faire taire les voix dissidentes, ce qui est contraire aux principes d'un État de droit. » Il y a une semaine, lors d'une visite officielle en Côte d'Ivoire, le chef de la junte guinéenne, le général Mamadi Doumbouya affirmait : « ma profonde conviction est que la stabilité politique est la pierre angulaire de tout développement durable. » Des élections législatives et présidentielles sont prévues à la fin de l'année en Guinée. Auparavant en septembre, un référendum constitutionnel doit avoir lieu. Il y a quelques jours, le pouvoir a fait voter un projet de Constitution qui pourrait entraîner la suppression de la limitation des mandats présidentiels. D'où cette question posée par Jeune Afrique : « Mamadi Doumbouya s'ouvre-t-il la voie à une présidence à vie ? »
Lundi 9 juin, François Sorel a reçu Didier Sanz, journaliste, Julien Villeret, directeur de l'innovation chez EDF, Thomas Serval, PDG de Baracoda, Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, et Melinda Davan-Soulas, journaliste Tech&Co, dans l'émission Te
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - La Conférence de l'ONU sur les océans s'ouvre sur des appels au multilatéralisme pour protéger haute mer et fonds marins. "Les abysses ne sont pas à vendre" a déclaré Emmanuel Macron.
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - La Conférence de l'ONU sur les océans s'ouvre sur des appels au multilatéralisme pour protéger haute mer et fonds marins. "Les abysses ne sont pas à vendre" a déclaré Emmanuel Macron.
Pesticide, stockage d'eau, élevages intensifs... La houleuse loi Duplomb arrive à l'Assemblée nationale. Pour en parler, Thomas Gibert, porte-parole de la Confédération paysanne, est l'invité de RTL Midi. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pesticide, stockage d'eau, élevages intensifs... La houleuse loi Duplomb arrive à l'Assemblée nationale. Pour en parler, Thomas Gibert, porte-parole de la Confédération paysanne, est l'invité de RTL Midi. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:52 - L'invité d'un jour dans le monde - La Conférence des Nations unies sur l'océan, prévue du 9 au 13 juin à Nice, sera l'une des sommets les plus cruciaux sur l'environnement de l'année 2025. Entretien avec l'envoyé spécial du président de la République à cet événement mondial, Olivier Poivre d'Arvor.
durée : 00:11:36 - La conférence "Choose Europe for Science", à la Sorbonne - L'Etat va investir 100 millions d'euros "supplémentaires" pour attirer en France les chercheurs étrangers, notamment américains, "qui sont menacés" au moment où les Etats-Unis de Donald Trump diminuent les financements et les visas pour la science.
Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités reviennent sur la conférence de presse du procureur de la République, Antoine Leroy après l'attaque au couteau par un élève au sein de son établissement scolaire, tuant une jeune fille de 15 ans et blessant trois étudiants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 17/04/2025 sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinie s'intéresse aux patrons des associations des maires de France qui ont refusé de participer mardi à la conférence des finances publiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.