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La Tanzanie a annoncé fin juillet une interdiction pour les ressortissants étrangers de posséder ou gérer des entreprises dans plusieurs secteurs. La directive provoque un tollé chez son voisin, le Kenya. Alors que Dodoma dit vouloir défendre ses intérêts économiques, Nairobi estime que cette nouvelle mesure va à l'encontre des principes de la Communauté des États d'Afrique de l'Est, dont les deux pays sont membres. Salons de beauté, boutiques de souvenirs, transferts de monnaie sur mobile : en tout, 15 secteurs sont concernés par cette nouvelle directive en Tanzanie. Elle vise à protéger les Tanzaniens de la compétition étrangère. Mais elle provoque la grogne du voisin kényan. L'Association des conducteurs du Kenya dit avoir reçu des appels inquiets, notamment de la part des guides touristiques : « Ils font partie de la liste des emplois désormais interdits pour les étrangers, précise Peter Murima, président de cette association professionnelle. Or, nous avons beaucoup de guides qui travaillent autour de la frontière, dans les parcs de Serengeti en Tanzanie ou Amboseli au Kenya. Dans le secteur du transport aussi, nous avons eu des retours de membres qui dénoncent le fait d'avoir déjà été visés par des contrôles superflus de la part des forces de l'ordre. » Frein aux investissements en Tanzanie ? Au-delà des petits entrepreneurs kényans, les conséquences de cette mesure pourraient être plus larges. « C'est le signal qu'envoie cette nouvelle mesure qui est très important, souligne James Shikwati, directeur de l'Inter Region Economic Network, un think tank économique basé à Nairobi. Ce sont les petites entreprises qui sont visées, mais les grandes compagnies observent tout cela et s'en inquiètent. La confiance s'érode et cela pourrait freiner les investissements du Kenya vers la Tanzanie. » Décision politique Cet économiste y voit aussi une décision politique, avant les élections d'octobre prochain en Tanzanie. Les autorités kényanes, elles, ont dénoncé une mesure qui va à l'encontre de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) et de son Protocole de marché commun. Nairobi a toutefois assuré ne pas réciproquer pour l'instant, pour donner une chance au dialogue. « Rivalité par intermittence » Avec le Kenya, qui se plaint aussi de frais de visas pour ses ressortissants souhaitant faire du business en Tanzanie, les tensions ne sont pas nouvelles. « Le Kenya et la Tanzanie ont toujours entretenu une sorte de rivalité par intermittence, rappelle James Shikwati. La Tanzanie a eu un président radical, Magufuli, qui était davantage tourné vers l'intérieur dans ses politiques économiques. Il a notamment chassé les investisseurs étrangers du secteur minier, de certains emplois. Or, son ancienne vice-présidente est la présidente actuelle. » L'EAC a rappelé dans un communiqué que les États partenaires du Protocole de marché commun s'étaient engagés à « promouvoir l'intégration régionale en supprimant les obstacles au commerce, aux services et aux investissements ».
« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. » À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?
Dernier volet de notre série à la découverte du phénomène vinyles au Kenya. Dans les années 1970 et 1980, Nairobi, la capitale, était une plaque tournante de la musique : les artistes de la région venaient pour enregistrer et faire presser leurs disques. Aujourd'hui, plus d'usine de pressage dans le pays, mais certains musiciens ont tout de même décidé de sortir leurs albums en vinyle. Séduits par le son malgré le coût et les difficultés logistiques. De notre correspondante à Nairobi, La musique s'échappe du tourne-disque et résonne dans le studio de Blinky Bill à Nairobi. De son vrai nom, Bill Selanga, il fait partie des artistes contemporains les plus renommés au Kenya. Et a choisi de faire presser ses deux albums en vinyle. « Le son est plus chaud. Et puis, quand je travaille sur l'ordinateur, j'ai parfois l'impression que mon album n'existe que dans le vide. Avoir une copie physique entre les mains, c'est différent. Je me dis : " Waouh, j'ai travaillé dur et j'ai réussi à produire ça". J'adore. Blinky Bill collectionne les vinyles, d'artistes africains surtout. Il dit se sentir plus proche d'eux en ayant leurs disques entre les mains. Un sentiment que semblent partager ses fans : « Dès leur sortie, mes vinyles sont rapidement en rupture de stock. Je pense que c'est en partie parce que peu d'artistes en produisent. Et puis, les gens qui aiment ma musique apprécient aussi, je crois, ce format, notamment l'aspect artistique de l'album. Je pense qu'ils reconnaissent le travail qui a été accompli. » Le Kenya n'a plus d'usine de pressage de vinyles. Pour obtenir ces disques, il faut donc se tourner vers l'étranger. Blinky Bill les a fait presser en France et Maia Lekow en Australie. Sentiment d'être dans un magasin Son groupe, Maia & the Big Sky, fait ce qu'elle appelle de l'afro-fusion. C'est lors d'une tournée en Australie qu'elle a décidé de faire presser ses albums sur place. Environ 3 000 exemplaires. Un processus, elle le reconnaît, coûteux, mais une expérience que Maia ne regrette pas. « Il n'existe aujourd'hui qu'un nombre limité de copies, et je trouve ça très chouette. Ce que j'aime aussi beaucoup avec l'idée de sortir de la musique sur vinyles, c'est que ça m'évoque ce sentiment d'être dans un magasin et de fouiller parmi les vieux disques. Mes vinyles sont éparpillés un peu partout dans le monde, alors j'espère qu'un jour, dans plusieurs années, quelqu'un tombera dessus et se dira : "Oh, je ne connais pas cette artiste, je ne connais rien du Kenya" et cette personne nous découvrira. » Aussi bien Blinky Bill que Maia Lekow remarquent un intérêt croissant pour les vinyles au Kenya. Il y a des fans qui veulent faire tourner les disques sur leurs platines. Et ceux qui les collectionnent comme des objets d'art. À lire aussiLe Kenya en vinyle: les pépites de la musique kényane [2/3]
« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. » À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?
Suite de notre découverte du phénomène vinyles au Kenya. Lundi 18 août, nous étions dans le plus connu des magasins de disques de la capitale. Ce mardi 19 août, plongée dans le passé, à l'écoute des artistes kényans qui ont fait vibrer les platines. De notre correspondante à Nairobi, « La pire chose quand on cherche un vinyle en particulier, c'est qu'on ne le trouve jamais au moment où on le veut », déclare Sam. Chez lui, le salon est petit, mais les étagères, du sol au plafond, débordent de vinyles. Il les collectionne depuis plus de 20 ans. Sa passion a débuté par nostalgie des sons de son enfance. Aujourd'hui, il en a fait son métier. Il est DJ sur tourne-disques. Son surnom : Sam Tha Digga. Sa collection est diverse, et inclut bien sûr les classiques kényans. « Là, c'est une chanson qui s'appelle "Kothbiro". C'est du luo, ça veut dire "la pluie qui arrive". Ce groupe, Black Savage, expérimentait avec plein de choses. C'est l'époque où, pour moi, les musiciens étaient sérieux », ajoute-t-il. Au début des années 1950, une usine de pressage de vinyles s'est installée à Nairobi. Les trois décennies qui ont suivi ont vu un essor de la production musicale dans le pays. Les maisons de disques se sont multipliées, attirant des artistes des pays voisins. Puis, les cassettes sont arrivées, et l'usine a fermé. Aujourd'hui, les vinyles de musique kényane sont devenus précieux. Sam le reconnaît, les collectionner n'est pas le plus facile : « Dans un magasin de vinyles au Kenya, on trouve beaucoup de musique occidentale, notamment des années 1980, de la musique country aussi, et bien sûr de la musique africaine mais surtout congolaise, car c'était très populaire quand j'étais jeune. La musique kényane, en revanche, est plus rare. Je pense que c'est parce que beaucoup de vinyles ont été jetés ou abîmés. La plupart des collections kényanes n'ont pas été très bien conservées. » Les collectionneurs chérissent donc leurs vieux exemplaires. Grâce à sa double platine, Sam passe d'un disque à un autre : « Là, c'est un groupe de l'ethnie Kamba, près des Kikuyu, les Ndalani 77 Brothers. » Sam a un rêve : parcourir le Kenya pour enregistrer les musiques traditionnelles des plus de 40 ethnies kényanes. À lire aussiLe Kenya en vinyle: l'emblématique magasin Real Vinyl Guru [1/3]
Cette semaine, RFI vous emmène à la découverte du phénomène des vinyles au Kenya. Trois épisodes pour parler de ceux qui les vendent, des artistes kényans qui ont fait vibrer les tourne-disques ou de ceux qui les remettent à la mode. Ce 18 août, focus sur une boutique mythique de Nairobi, Real Vinyl Guru, véritable archive du vinyle africain cachée dans le dédale du Kenyatta Market. De notre correspondante à Nairobi, C'est une plongée dans l'histoire de la musique sur vinyles qui s'offre aux visiteurs de Real Vinyl Guru. Comme avec ce 45 tours d'un groupe kényan des années 1970, choisi avec soin par Gaturi Rugami. Surnommé Jimmi, il est le fondateur de la boutique : « La langue ici, c'est du kikemba. C'est une chanson des Kilimambogo Brothers, c'est de la bonne musique. » Les murs débordent de disques. Il y en a plus de 10 000, estime Jimmi. Aujourd'hui âgé de 64 ans, ce passionné a ouvert sa première boutique à Nairobi en 1989. Lorsque les cassettes sont arrivées et que les magasins se débarrassaient de leurs disques, il a tenu bon. Et a même fait des kilomètres pour les récupérer. « Avec ma Peugeot 404, je suis allé en Tanzanie, en Ouganda, presque jusqu'à Addis-Abeba. Si les distances étaient plus longues, je prenais le bus ou le train. Je m'arrêtais dans chaque petite ville. Quand je trouvais des vinyles, je les payais et je les laissais sur place, puis je poursuivais mon périple. Sur le chemin du retour, je les récupérais tous. C'était comme une chasse, parfois difficile, car il fallait aller dans des zones un peu dangereuses. Mais il fallait bien traquer les vinyles, parce qu'eux ne viendront pas vous trouver tout seuls ! », se souvient Jimmi. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, la collecte est plus facile. Jimmi connaît bien les disques qui remplissent les rayons de sa boutique. Il extrait un autre artiste kényan, une légende de son époque, Musaimo wa Njeri : « Celui-là, la langue est du gikuyu, c'est de la musique un peu traditionnelle mais pas vraiment du benga. » Désormais, Jimmi se fait aider de ses enfants, qui ont repris le flambeau de la boutique. Son fils, Rufus, répare aussi des tourne-disques. Il a hérité de la passion paternelle : « Bouger le bras du tourne-disque, entendre le craquement puis la musique... C'est autre chose. Même la qualité du son est meilleure. Il suffit d'avoir une bonne platine avec des vinyles en bon état pour profiter de la plus belle musique possible. » Son père, Jimmi, dit écouter des vinyles chez lui tous les jours. Du jazz africain, du blues ou de la musique traditionnelle... À lire aussiPourquoi le vinyle refait tourner les têtes
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cela fait 35 ans que, tous les 7 juillet, le pays commémore ce jour de 1990, durant lequel une foule immense s'est réunie contre le président Daniel Arap Moï. Plus de trois décennies plus tard, « l'esprit intrépide et sans tribu de Saba Saba a été ravivé chez les jeunes » écrit The Standard, et ce, malgré les tentatives des policiers « qui ont utilisé tout ce sur quoi ils ont pu mettre les mains – fil barbelé, herses, ruban de scène de crime – pour (…) paralyser le mouvement dans la capitale ». Il faut dire que cette année, la date anniversaire intervenait dans un contexte particulier, voire « brûlant et violent, » estime Aujourd'hui au Faso, marqué « depuis un mois » par l'agacement grandissant de « manifestants qui sont vent debout contre le pouvoir (…) qui a imposé des taxes drastiques, et dont les sécurocrates ont multiplié (…) les brutalités contre la population ». Pour le Daily Nation, c'est simple : ce Saba Saba aura été « un rappel brutal du niveau de régression sous la férule de William Ruto ». Le journal kényan s'insurge particulièrement de l'alliance, selon lui « très visible » entre l'appareil de sécurité nationale et « des gangs criminels embauchés » par le pouvoir, une « incursion inquiétante, pointe le quotidien, dans le règne de la terreur et de l'anarchie, antithétiques de la démocratie et du respect des droits de l'Homme ». Accusées, aussi, par la commission kényane des droits humains, les autorités nient fermement d'avoir eu recours à des bandes armées. Le fossé se creuse entre pouvoir et population C'est l'avis du Pays qui pointe que « les manifestations récurrentes » depuis un an, et la mise en place de nouvelles taxes, « sont le signe de la rupture de confiance » entre le peuple et ses dirigeants ; et le Standard renchérit : « la confiance entre les citoyens kényans et les policiers a été totalement épuisée par les récents événements, qui ont attiré la honte sur le pays au niveau international ». Car chaque manifestation, y compris le Saba Saba d'hier, est endeuillée par des dizaines de victimes… Dix morts au moins hier lundi… 19 fin juin… or, tance Le Pays, « la violence aveugle n'a jamais arrêté un peuple déterminé, bien au contraire ». Plutôt que de s'épuiser en dispositifs sécuritaires sophistiqués et en répressions meurtrières, le pouvoir ferait mieux de changer de stratégie et de « trouver des réponses adéquates aux préoccupations » de la population. Et le Daily Nation enfonce le clou : « un jour, ceux dont les mains sont tachées de sang apprendront que le crime ne paie pas ». Des évolutions pour le football féminin sur le continent C'est un article du Monde Afrique qui s'intéresse à cette discipline, à l'occasion de la CAN féminine au Maroc ! « Pas homogène sur l'ensemble du continent », le foot féminin connaît néanmoins « un essor spectaculaire, » s'enthousiasme le quotidien. Et, principal témoignage de cet essor, le nerf de la guerre : l'argent… avec des primes qui ont, raconte le Monde, « augmenté de manière substantielle » puisque l'équipe gagnante « empochera un million de dollars, soit le double de ce qu'avait perçu l'Afrique du Sud » lors de la précédente édition, en 2022. On reste tout de même encore loin des chiffres côté masculin : pour 12 équipes féminines, la CAF distribuera près de trois millions et demi de dollars ; chez les hommes, pour 24 sélections, ce sont 21 millions de dollars distribués. À cela, il faut ajouter un autre problème, pointe le quotidien : « en Afrique, de nombreuses fédérations dépendent plus ou moins, économiquement, des États » - en clair, « le développement du football féminin (…) repose en partie sur les aides publiques ». Or, dans certains pays de culture patriarcale, « il n'est pas rare que (…) la pratique du football par les femmes ne soit pas toujours bien acceptée ». Il n'empêche : le mouvement est enclenché, « sur les 54 fédérations affiliées à la CAF, 47 ont aujourd'hui une sélection nationale 'A' féminine ». La balle est désormais dans le camp des États.
Cela fait 35 ans que, tous les 7 juillet, le pays commémore ce jour de 1990, durant lequel une foule immense s'est réunie contre le président Daniel Arap Moï. Plus de trois décennies plus tard, « l'esprit intrépide et sans tribu de Saba Saba a été ravivé chez les jeunes » écrit The Standard, et ce, malgré les tentatives des policiers « qui ont utilisé tout ce sur quoi ils ont pu mettre les mains – fil barbelé, herses, ruban de scène de crime – pour (…) paralyser le mouvement dans la capitale ». Il faut dire que cette année, la date anniversaire intervenait dans un contexte particulier, voire « brûlant et violent, » estime Aujourd'hui au Faso, marqué « depuis un mois » par l'agacement grandissant de « manifestants qui sont vent debout contre le pouvoir (…) qui a imposé des taxes drastiques, et dont les sécurocrates ont multiplié (…) les brutalités contre la population ». Pour le Daily Nation, c'est simple : ce Saba Saba aura été « un rappel brutal du niveau de régression sous la férule de William Ruto ». Le journal kényan s'insurge particulièrement de l'alliance, selon lui « très visible » entre l'appareil de sécurité nationale et « des gangs criminels embauchés » par le pouvoir, une « incursion inquiétante, pointe le quotidien, dans le règne de la terreur et de l'anarchie, antithétiques de la démocratie et du respect des droits de l'Homme ». Accusées, aussi, par la commission kényane des droits humains, les autorités nient fermement d'avoir eu recours à des bandes armées. Le fossé se creuse entre pouvoir et population C'est l'avis du Pays qui pointe que « les manifestations récurrentes » depuis un an, et la mise en place de nouvelles taxes, « sont le signe de la rupture de confiance » entre le peuple et ses dirigeants ; et le Standard renchérit : « la confiance entre les citoyens kényans et les policiers a été totalement épuisée par les récents événements, qui ont attiré la honte sur le pays au niveau international ». Car chaque manifestation, y compris le Saba Saba d'hier, est endeuillée par des dizaines de victimes… Dix morts au moins hier lundi… 19 fin juin… or, tance Le Pays, « la violence aveugle n'a jamais arrêté un peuple déterminé, bien au contraire ». Plutôt que de s'épuiser en dispositifs sécuritaires sophistiqués et en répressions meurtrières, le pouvoir ferait mieux de changer de stratégie et de « trouver des réponses adéquates aux préoccupations » de la population. Et le Daily Nation enfonce le clou : « un jour, ceux dont les mains sont tachées de sang apprendront que le crime ne paie pas ». Des évolutions pour le football féminin sur le continent C'est un article du Monde Afrique qui s'intéresse à cette discipline, à l'occasion de la CAN féminine au Maroc ! « Pas homogène sur l'ensemble du continent », le foot féminin connaît néanmoins « un essor spectaculaire, » s'enthousiasme le quotidien. Et, principal témoignage de cet essor, le nerf de la guerre : l'argent… avec des primes qui ont, raconte le Monde, « augmenté de manière substantielle » puisque l'équipe gagnante « empochera un million de dollars, soit le double de ce qu'avait perçu l'Afrique du Sud » lors de la précédente édition, en 2022. On reste tout de même encore loin des chiffres côté masculin : pour 12 équipes féminines, la CAF distribuera près de trois millions et demi de dollars ; chez les hommes, pour 24 sélections, ce sont 21 millions de dollars distribués. À cela, il faut ajouter un autre problème, pointe le quotidien : « en Afrique, de nombreuses fédérations dépendent plus ou moins, économiquement, des États » - en clair, « le développement du football féminin (…) repose en partie sur les aides publiques ». Or, dans certains pays de culture patriarcale, « il n'est pas rare que (…) la pratique du football par les femmes ne soit pas toujours bien acceptée ». Il n'empêche : le mouvement est enclenché, « sur les 54 fédérations affiliées à la CAF, 47 ont aujourd'hui une sélection nationale 'A' féminine ». La balle est désormais dans le camp des États.
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durée : 00:05:46 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Dans les villes comme à la campagne, les Haïtiens souffrent au quotidien à cause des gangs armés qui étendent leur contrôle sur le pays et les axes clés. Le Kenya manque de moyens pour mener sa mission sécuritaire à Haïti et demande l'aide de la République dominicaine voisine.
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Cet épisode fait le tour de la presse internationale sur l'élection du nouveau pape Léon XIV, un américain d'origine latino-américaine. Les médias argentins, espagnols et kényans commentent ce choix historique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des Kenyans pauvres sont prêts à vendre leurs reins qui sont ensuite greffés sur des patients occidentaux. Des agences peu scrupuleuses font l'intermédiaire.
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Au programme de cet épisode : un groupe de rappeurs nord-irlandais visés par une enquête antiterroriste et un trafic d'organes dévoilé au Kenya.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme de cet épisode : un groupe de rappeurs nord-irlandais visés par une enquête antiterroriste et un trafic d'organes dévoilé au Kenya.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous ne pouvez pas les rater si vous êtes passionnés d'athlétisme ! Les athlètes kenyans et éthiopiens dominent d'une main de maître les épreuves de fond et de demi-fond. Lors du dernier Marathon de Paris, les deux nations ont partagé les sacres : le Kenyan Benard Biwott chez les hommes et l'Éthiopienne Bedatu Hirpa chez les femmes. Comment expliquer cette domination exceptionnelle ? Est-ce que le Kenya et l'Éthiopie ont toujours autant brillé dans l'histoire de l'athlétisme ? D'autres nations sont-elles prêtes à émerger et faire jouer la concurrence ?Pour répondre à toutes ces questions, Mondial Sports convoque ses plus fins spécialistes ! Sophiane Amazian reçoit : Karim Baldé ; Romain Donneux, journaliste spécialiste de l'athlétisme au journal L'Équipe et le Professeur Grégoire Millet, physiologiste et spécialiste de la haute performance à l'Université de Lausanne !Mondial Sports chausse ses crampons dès 16H10TU en direct sur RFI !Écoutez votre podcast à partir de 19H05 le 26/4/2025.
À cette saison de l'année, les avocats kényans prennent traditionnellement le relais de la production méditerranéenne, sur le marché européen. Mais depuis deux ans, la crise en mer Rouge pèse sur la logistique. La campagne qui débute s'annonce encore plus compliquée que la précédente pour le Kenya. La crise en mer Rouge oblige, depuis l'année dernière, les exportateurs kényans à contourner le cap de Bonne-Espérance. Il faut 32 jours au moins pour que les cartons d'avocats arrivent en Europe, explique l'exportateur Konza Tropicals Limited au média Freshplaza, ce qui pèse sur la qualité des fruits.L'année dernière, les avocats kényans ont quand même réussi à se frayer un chemin et à occuper la fenêtre de tir qui est à la leur sur le marché européen. C'est-à-dire entre la fin de la saison des pays méditerranéens et le début de celle du Pérou. Mais la production péruvienne qui arrive s'annonce record, contrairement à 2024. « Le potentiel export péruvien pour la campagne 2025 serait de 690 000 tonnes, soit une progression de 37 % par rapport à la saison dernière et de 32 % par rapport à la moyenne quadriennale », selon le numéro 298 de la revue Fruitrop. L'horizon, qui était plutôt dégagé l'année dernière pour le Kenya, s'annonce donc plus compliqué cette année.L'avocat péruvien chasse celui du KenyaL'effacement de l'origine kényane que l'on constate début juin en général sur étals s'annonce d'autant plus marqué que les quantités qui arrivent du Pérou sont grandes. L'avocat péruvien est difficile à concurrencer, il est aussi beaucoup plus standard, car il a poussé dans des vergers plus modernes et plus productifs : son prix est plus compétitif.Chaque année, « à partir de la 22e ou 23e semaine de l'année, c'est-à-dire fin mai ou début juin, quand la vague péruvienne arrive, les cours s'effondrent », explique Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). À titre d'exemple, un carton de quatre kilos, vendu par un importateur européen à ses distributeurs à 12 euros mi-mai, se vend jusqu'à moitié prix un mois plus tard. Le Kenya mise sur d'autres débouchésDans ce contexte difficile, les exportateurs kényans essaient de diversifier les débouchés, et renforcent leur présence en Asie et dans les pays du Golfe, mais la demande ne vaut pas celle des pays européens.L'autre débouché qui a le vent en poupe, et qui est porté par une demande des États-Unis qui cherchent à diversifier leur approvisionnement en huile d'avocat, c'est la transformation. Même si c'est un « pis-aller » selon un de nos interlocuteurs, au vu des prix bas proposés par les transformateurs. Mais cette filière a le mérite d'écouler la production qui n'a pas la qualité requise pour être exportée en frais et de créer une chaîne de valeur locale.En un an, on compte une dizaine de projets d'huileries supplémentaires, plusieurs d'entre elles sont entrées en activité et s'ajoutent à la vingtaine d'unités d'extraction déjà existantes au Kenya.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Au programme de cette revue de presse internationale : les nouvelles révélations sur l'assassinat de JFK aux États-Unis, le démantèlement d'un laboratoire de drogue mexicain au Kenya et la mobilisation des supporters de football en Argentine pour soutenir les retraités.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme de cette revue de presse internationale : les nouvelles révélations sur l'assassinat de JFK aux États-Unis, le démantèlement d'un laboratoire de drogue mexicain au Kenya et la mobilisation des supporters de football en Argentine pour soutenir les retraités.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cet épisode, nous découvrons la légalisation de l'euthanasie en Toscane, en Italie, ainsi que les conséquences de la suspension de l'aide américaine au Kenya, qui menace des milliers d'emplois et de patients.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, nous découvrons la légalisation de l'euthanasie en Toscane, en Italie, ainsi que les conséquences de la suspension de l'aide américaine au Kenya, qui menace des milliers d'emplois et de patients.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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En Espagne, le procès de l'ancien président de la Fédération de football pour son baiser non consenti sur une joueuse fait la une. En Inde, un nouvel état met en place un code civil uniforme obligeant les couples non mariés à rendre des comptes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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Nous partons à la découverte de l'actualité dans trois pays bien différents. Tout d'abord, nous nous rendons en Irlande, où notre correspondante Clémence Pénard nous fait part d'un sujet préoccupant : les réseaux de passeurs qui tirent profit de la frontière poreuse entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord depuis le Brexit. Avec peu de contrôles migratoires, ces criminels font passer des migrants, principalement des Thaïlandais et des Indépendants, dans un itinéraire clandestin qui les mène de Dublin à Belfast, avant de tenter de rejoindre l'Angleterre par ferry. Les passeurs facturent jusqu'à 8000 euros pour de faux papiers d'identité, présentant cette option comme plus sûre que la traversée de la Manche sur de petites embarcations depuis la France. Une situation qui soulève de nombreuses inquiétudes.Ensuite, nous partons au Brésil, où Jean-Claude Gérez nous explique que les médias brésiliens s'intéressent au prix élevé du café, alors que le pays est le premier producteur et exportateur mondial de cette denrée. Le prix du grain a en effet augmenté d'un tiers en un an, en raison notamment des effets du réchauffement climatique qui ont nui à l'augmentation espérée de la production. Malgré une récolte 2024 en hausse de 4,8% par rapport à l'année précédente, les experts estiment que le prix devrait continuer à grimper en 2025 et 2026, en particulier à l'exportation. Un manque à gagner certain pour le Brésil, alors que la demande mondiale de café ne cesse d'augmenter.Enfin, nous terminons notre tour d'horizon en direction du Kenya, où notre correspondante Alba Dufort nous fait part de la pression qui monte sur les autorités policières. Un tribunal de Nairobi a en effet statué que l'ancien chef de la police pouvait être tenu légalement responsable des actions de ses agents lors des manifestations violemment réprimées l'année dernière, au cours desquelles plus de 60 personnes ont perdu la vie. Depuis, son successeur reste dans le viseur des tribunaux, notamment convoqué fin janvier pour fournir des explications sur plusieurs cas d'enlèvement de critiques du gouvernement. Une situation qui témoigne des tensions entre la police et la population.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Ce lundi 20 janvier, Donald Trump devient à nouveau président des États-Unis. Sa politique va être suivie de près par beaucoup sur le continent africain, notamment au Kenya. Joe Biden et William Ruto s'étaient rapprochés. Le chef d'État kényan avait même été reçu en grande pompe à Washington l'année dernière. Les industriels kényans particulièrement vont suivre avec attention les premières mesures de l'administration Trump, les États-Unis figurant parmi les plus importants marchés d'exportation du pays. De notre correspondante à Nairobi, Les États-Unis représentaient en 2023 le cinquième marché à l'exportation du Kenya, selon des chiffres des autorités kényanes. Des exportations qui ont augmenté sous l'Agoa, la loi sur la Croissance et les opportunités économiques en Afrique qui permet aux producteurs kényans d'exporter leurs produits vers les États-Unis sans droits de douanes. Mais le programme se termine en fin d'année et l'administration Trump pourrait affecter son renouvellement.« Le nouveau président Trump a un objectif assez clair en ce qui concerne la promotion des entreprises américaines. Il veut une relation bilatérale qui revient à : je gagne, tu gagnes », explique Tobias Alando, le PDG de l'Association kényane des fabricants. Des échos reçus par le PDG, l'Agoa pourrait être renouvelée, mais avec de nouvelles contraintes. « Ça nous inquiète parce que nous ne sommes pas à des niveaux comparables en termes de puissance économique, de marchés, de technologies... Donc, nous ne pouvons pas négocier avec les mêmes exigences », souligne Tobias Alando.À lire aussiSommet États-Unis-Afrique: le futur très flou de l'Agoa [3/3]Secteurs du textile et de la santé tributaires des États-UnisUne inquiétude partagée par un grand nombre d'industriels kényans. Si l'Agoa n'était pas renouvelée, les emplois créés grâce à cette loi disparaîtraient, craint-il. « Je reçois constamment des appels des fabricants de textiles qui me demandent des nouvelles. Le secteur du textile serait le plus affecté, car c'est celui qui exporte le plus vers les États-Unis. Et probablement les produits frais. Les autres produits bruts devraient réussir à compenser avec d'autres partenaires commerciaux », détaille encore Tobias Alando.Le Kenya porte notamment ses espoirs sur l'Union européenne. Un accord commercial a été signé en 2023, garantissant un accès sans taxes douanières aux produits kényans importés dans l'UE. Mais le gouvernement de Trump pourrait avoir des conséquences plus larges sur l'économie kényane. « Nous ne savons pas comment vont réagir les Républicains une fois à la Maison Blanche. Il pourrait y avoir des coupes en termes d'aide au développement ou des demandes faites en termes d'échanges commerciaux », insiste XN Iraki, économiste et professeur à l'Université de Nairobi.« Ce qui est sûr, c'est que le secteur de la santé est très dépendant de l'aide américaine, notamment la lutte contre le VIH. Nous avons aussi un certain nombre d'agences américaines qui sont basées au Kenya, qui créent de l'emploi. Donc, un changement de politique étrangère pourrait avoir des conséquences pour le Kenya », analyse-t-il. Autre enjeu : les transferts d'argent issus de l'émigration. Les États-Unis en sont la première source pour le Kenya.À lire aussiL'Union européenne et le Kenya signent un accord de partenariat économique «historique»
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Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
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Faire un gin haut de gamme uniquement avec des produits du continent africain, c'est le pari de Procera depuis Nairobi. C'est en réalisant qu'ils buvaient du gin fabriqué en Angleterre, mais avec des ingrédients produits en Afrique, que les deux fondateurs ont eu l'idée de lancer leur propre distillerie dans le pays. De notre correspondante à Nairobi,Du gin s'écoule de la machine à distiller. C'est ici, dans un hangar en bordure de Nairobi, que Procera fabrique son alcool, sous la supervision de John Kioko, le maître distillateur. « Là, c'est du concentré, nous sommes en train de distiller un de nos gins, le Blue dot. Pour l'obtenir, nous faisons macérer tous les ingrédients végétaux moulus en les mettant dans une taie d'oreiller, que nous jetons dans un mélange d'alcool neutre et d'eau. Le tout est chauffé à 45 degrés et macère toute la nuit. C'est un processus qui dure environ 15 heures. ».Du poivre rose de Madagascar à la cardamome de ZanzibarLe gin Blue dot est conçu avec 11 ingrédients végétaux. Du poivre rose de Madagascar à la cardamome de Zanzibar : tous sont issus du continent. L'ingrédient star est le genévrier d'Afrique. Un arbre qui pousse sur les hauts plateaux du Kenya. Cette variété fait le secret de Procera, selon Guy Brennan, co-fondateur de la marque. « Nous avons le meilleur genévrier du monde. Le genévrier d'Afrique pousse le long de l'Équateur, donc il reçoit quatre fois plus de soleil que les genévriers utilisés pour les autres gins. Ses arômes sont plus intenses, plus riches, plus savoureux, pointe le co-fondateur de Procera. Autre point tout aussi important, nous utilisons les baies de genévrier fraîches et non séchées. Aucun autre gin ne fait ça. À Procera, nous avons la possibilité de le faire, car nous récoltons directement auprès des agriculteurs. Et cette distillation des baies lorsqu'elles sont fraîches permet d'obtenir une certaine longueur en bouche, une viscosité que l'on n'obtient pas avec des baies séchées. Aucun autre gin ne fait ça. »Pionnier dans le haut de gammeLe gin se veut entièrement africain. Jusqu'à la bouteille en verre, soufflée à Nairobi. Une centaine est produite par jour. Procera cherche aujourd'hui à agrandir sa production, loin des débuts, se souvient Guy Brennan : « Nous étions la première distillerie artisanale ici au Kenya. À l'époque, il y avait surtout des entreprises qui mélangeaient de l'éthanol avec des arômes. C'était un défi pour nous parce que les autorités ne savaient pas vraiment comment nous réguler, explique-t-il. Il reste encore des défis pour les distilleries qui essayent de s'installer aujourd'hui, mais il y en a de plus en plus. C'est motivant de voir ce mouvement émerger. Mais il faudrait que les autorités comprennent qu'elles peuvent en tirer des revenus et qu'elles soutiennent ces nouveaux entrants plutôt que de bloquer l'obtention de certaines licences. Le Kenya pourrait devenir le cœur de la distillerie artisanale en Afrique. »Aujourd'hui, Procera n'est plus la seule marque à distiller son gin au Kenya. Mais son marché est spécifique. C'est un produit haut de gamme. 89 dollars pour la version Blue dot de 700 ml. 124 et 159 dollars pour les éditions limitées.À lire aussiLe Kenya attire de plus en plus d'entreprises françaises
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En Irlande, le solstice d'hiver attire des milliers de curieux à Newgrange, un site néolithique où la lumière du soleil illumine une tombe millénaire pendant 17 minutes, offrant une expérience magique retransmise en direct.Au Liban, la politique évolue sous l'influence des bouleversements en Syrie. Le Hezbollah, changeant de posture, reconnaît au peuple syrien le droit de choisir ses dirigeants, ce qui pourrait influencer la présidentielle libanaise.Au Kenya, l'augmentation des accidents de la route, avec plus de 4 000 morts cette année, alarme les autorités, qui renforcent leurs appels à la vigilance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
En Irlande, le solstice d'hiver attire des milliers de curieux à Newgrange, un site néolithique où la lumière du soleil illumine une tombe millénaire pendant 17 minutes, offrant une expérience magique retransmise en direct.Au Liban, la politique évolue sous l'influence des bouleversements en Syrie. Le Hezbollah, changeant de posture, reconnaît au peuple syrien le droit de choisir ses dirigeants, ce qui pourrait influencer la présidentielle libanaise.Au Kenya, l'augmentation des accidents de la route, avec plus de 4 000 morts cette année, alarme les autorités, qui renforcent leurs appels à la vigilance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le Kenya vient d'être accepté dans la Fédération internationale de hockey sur glace. Il devient le cinquième pays africain à rejoindre cette ligue, après l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Les « Ice Lions » (« les Lions de la glace », en anglais) a pourtant moins de dix ans mais, chaque année, le sport séduit de plus en plus d'adeptes. De notre envoyée spéciale à Nairobi, Gaëlle LaleixC'est sous une ovation que les Lions de la glace entrent sur la patinoire. Ils affrontent une équipe d'expatriés de Nairobi. Certains sont d'anciens professionnels, venus notamment du Canada. Ali Kilonga, fondateur de l'équipe, s'époumone pour guider ses joueurs. Il veut être digne de la fédération internationale : « C'est incroyable. C'est fantastique. C'est quelque chose que nous avons toujours voulu, être reconnus par la fédération internationale. Les lions de la glace sont là depuis 2011. Ils jouaient sans être vraiment structurés en équipe. L'équipe a vraiment démarré en 2016. C'est du boulot. Ce n'est pas facile. Mais les joueurs ont relevé le défi. Et c'est comme ça qu'on a gagné notre reconnaissance. On est dans la fédération. On est dans le jeu ! »Depuis cinq ans, le club kényan de hockey connaît un franc succès. Il s'est même doté d'un programme de formation pour les jeunes. La plupart sont repérés dans les rues de Nairobi où ils pratiquent le roller. Tom Colby est l'entraîneur des Lions de la glace : « Le samedi matin, cette patinoire est remplie d'enfants de 6 à 15 ans. On les divise en groupes tellement ils sont nombreux. On n'est pas juste quelques joueurs qui s'amusent. Il y a une vraie équipe, une fédération, des entraînements… Donc, c'est réel. Et maintenant, le soutien de la fédération internationale va développer ce sport. La priorité, c'est de former des entraîneurs kényans. Un sponsor va bientôt nous rejoindre, ce qui nous permettra d'avoir plus de temps sur la glace. C'est crucial. Il faut des centaines d'heures par joueur, par année, juste pour maîtriser le jeu. »La patinoire de l'hôtel Panari à Nairobi est la seule de toute l'Afrique de l'Est. Elle est très loin des standards internationaux. C'est un des nombreux défis que devra surmonter la fédération kényane de hockey sur glace. Robert Ouko Opiyo, son président : « Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles on doit travailler, comme notre programme pour les jeunes, l'organisation de la fédération, voir comment les cadres et les joueurs travaillent. Pour nous financer, on organise des collectes de fonds, parfois ce sont les joueurs qui paient pour leur entrainement. L'équipe senior a entre 20 et 30 joueurs. Ça va, ça vient parce qu'on n'est pas rémunéré pour jouer. Ce n'est pas simple, mais il faut bien commencer et c'est ce que l'on fait. »En juin, la deuxième édition de la Coupe africaine de hockey sur glace se tiendra en Afrique du Sud.
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En Italie, les émeutes dans une banlieue de Milan, après la mort d'un jeune homme d'origine égyptienne lors d'une course-poursuite, inquiètent la presse. Les autorités, craignant une crise sociale comparable à celle des banlieues françaises, ont déployé 500 agents pour apaiser les tensions.En Espagne, la tempête Dana a laissé des inondations dévastatrices. En réponse, le gouvernement instaure un congé climat : 4 jours d'absence rémunérés en cas de catastrophe naturelle, accompagné de mesures de prévention pour les entreprises.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
En Italie, les émeutes dans une banlieue de Milan, après la mort d'un jeune homme d'origine égyptienne lors d'une course-poursuite, inquiètent la presse. Les autorités, craignant une crise sociale comparable à celle des banlieues françaises, ont déployé 500 agents pour apaiser les tensions.En Espagne, la tempête Dana a laissé des inondations dévastatrices. En réponse, le gouvernement instaure un congé climat : 4 jours d'absence rémunérés en cas de catastrophe naturelle, accompagné de mesures de prévention pour les entreprises.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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En Turquie, les journaux font état d'une hausse préoccupante de la consommation de drogue dans les régions sinistrées par les séismes de février 2023. Une députée de l'opposition a tiré la sonnette d'alarme, révélant que le manque de structures de prise en charge laisse de nombreux toxicomanes sans solution. Face à cette nouvelle épreuve, les autorités sont appelées à agir rapidement pour venir en aide à la population.Poursuivons avec le Kenya, où une véritable crise des féminicides secoue le pays. En seulement trois mois, 97 femmes ont été assassinées, chiffre qui a profondément choqué l'opinion publique. Les organisations de défense des droits des femmes dénoncent le laxisme des autorités et réclament des mesures pour mieux prévenir et punir ces crimes. Le président a promis de s'attaquer au problème, notamment en sensibilisant davantage les forces de l'ordre.Terminons notre tour d'horizon au Brésil, où le secteur du tourisme connaît une croissance record. Près de 5 millions de visiteurs étrangers ont foulé le sol brésilien depuis le début de l'année, une tendance particulièrement bénéfique pour les petites entreprises. Les Argentins, Américains, Chiliens et Européens ont en effet afflué dans le pays, grâce notamment à une offre aérienne plus étoffée et à une campagne de promotion efficace.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
En Turquie, les journaux font état d'une hausse préoccupante de la consommation de drogue dans les régions sinistrées par les séismes de février 2023. Une députée de l'opposition a tiré la sonnette d'alarme, révélant que le manque de structures de prise en charge laisse de nombreux toxicomanes sans solution. Face à cette nouvelle épreuve, les autorités sont appelées à agir rapidement pour venir en aide à la population.Poursuivons avec le Kenya, où une véritable crise des féminicides secoue le pays. En seulement trois mois, 97 femmes ont été assassinées, chiffre qui a profondément choqué l'opinion publique. Les organisations de défense des droits des femmes dénoncent le laxisme des autorités et réclament des mesures pour mieux prévenir et punir ces crimes. Le président a promis de s'attaquer au problème, notamment en sensibilisant davantage les forces de l'ordre.Terminons notre tour d'horizon au Brésil, où le secteur du tourisme connaît une croissance record. Près de 5 millions de visiteurs étrangers ont foulé le sol brésilien depuis le début de l'année, une tendance particulièrement bénéfique pour les petites entreprises. Les Argentins, Américains, Chiliens et Européens ont en effet afflué dans le pays, grâce notamment à une offre aérienne plus étoffée et à une campagne de promotion efficace.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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Dans cette revue de presse : La colère gronde sur l'île de Citerre en Grèce en raison du manque criant de professeurs dans le collège local, forçant les élèves et le corps enseignant à boycotter les cours pour faire réagir le gouvernement.Les relations entre le Brésil et le Venezuela se sont considérablement détériorées, avec des tensions croissantes entre les présidents Lula et Maduro, notamment sur la question de l'adhésion du Venezuela au groupe des BRICS.Au Kenya, un débat controversé a émergé sur la possibilité d'allonger le mandat présidentiel de 5 à 7 ans, suscitant de vives réactions de l'opposition et de l'opinion publique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le premier ministre haïtien, Garry Conille, est au Kenya pour une visite de 4 jours… Il a rencontré le président William Ruto, ce vendredi matin, et les deux hommes ont bien évidemment abordé la force multinationale de soutien à la sécurité, menée par la police kenyane.
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Au Royaume-Uni, les services de renseignement intérieur font face à une nouvelle menace terroriste inquiétante : le nombre de mineurs soupçonnés d'activités liées au terrorisme a triplé depuis 2021. Selon le directeur général du MI5, 13% des personnes sous surveillance pour des soupçons de terrorisme seraient mineures, notamment en lien avec des mouvements d'extrême droite. Une tendance préoccupante qui soulève des questions sur la radicalisation des jeunes dans le pays.Ensuite, nous traversons l'Atlantique pour l'Argentine, où une décision de justice historique fera bientôt de Diego Maradona, légende mondiale du football, une figure encore plus emblématique. Ses filles ont obtenu la construction d'un mausolée en plein cœur de Buenos Aires, où son corps reposera dans un lieu dédié à sa mémoire. Cet hommage grandiose témoigne de l'amour et de la reconnaissance éternels que lui vouent des millions de fans à travers le monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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durée : 00:05:52 - La Revue de presse internationale - Le Kenya va envoyer 600 policiers en Haïti pour atteindre un contingent de 1000 hommes, chargés d'aider à lutter contre les gangs armés qui terrorisent la population. Ce contingent est largement insuffisant alors que les criminels étendent leur territoire. Le pays compte 700 000 déplacés internes.
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Au Kenya, un pacte migratoire signé récemment entre Nairobi et Berlin soulève la polémique. Bien que le président kényan affirme que cet accord offrira des opportunités d'emploi à plus de 250 000 Kényans, les autorités allemandes démentent l'existence de tout quota.Au Japon, le vieillissement de la population est au cœur de l'actualité. Près d'un Japonais sur quatre âgé de plus de 65 ans continue de travailler, malgré la fatigue et les risques d'accidents de travail.En Irlande, la chasse aux cerfs soulève des débats passionnés. Certains agriculteurs réclament davantage de licences de chasse pour contrôler la population de cerfs, qui serait trop importante. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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Aujourd'hui, nous vous emmenons au Japon et en Inde pour découvrir les événements qui font la une de l'actualité dans ces deux pays.Commençons par le Japon, où la pénurie de riz fait les gros titres. Selon le quotidien financier Nikkei, cette situation est la conséquence à la fois de mauvaises récoltes dues au réchauffement climatique et du nombre sans précédent de touristes étrangers visitant le Japon, faisant grimper la demande. Mais le journal conservateur Yomiuri pointe également du doigt l'incivisme de nombreux Japonais, qui ont fait des stocks inconsidérés de riz après la récente alerte au mégaséisme. Cette accumulation de facteurs a entraîné une chute des cours, de moindres revenus pour les agriculteurs et le mécontentement des campagnes. Traversons maintenant l'Asie pour nous rendre en Inde, où la presse s'alarme des attaques de loups affamés près de la frontière avec le Népal. Le journal Time of India rapporte que ces loups ont déjà fait au moins 10 victimes, dont plusieurs enfants, dans 35 villages de l'Uttar Pradesh. La terreur règne dans ces villages pauvres, où les loups attaquent la nuit. Selon le magazine India Today, ces comportements inhabituels pourraient être liés à la mousson ou à l'expansion humaine, qui ont pu forcer les loups, généralement pacifiques, à sortir de leur territoire. Les autorités ont déployé des moyens importants pour tenter de capturer cette meute sanguinaire, mais malgré cela, les attaques se poursuivent.Notre équipe éditoriale a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une candidature de l'opposition soutenue par le président au Kenya, sur le méga-feu « Park Fire » en Californie et sur l'importance du respect du silence au tennis. Centrafrique : l'ONU lève l'embargo sur les armes Le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé lever l'embargo sur les armes imposé en 2013 à la Centrafrique. Comment expliquer la levée de cet embargo maintenant, plus de dix ans après sa mise en place ? Que cela peut-il changer dans la stratégie militaire centrafricaine face aux groupes armés ? Le France a voté en faveur de cette levée. Est-ce un signe d'un réchauffement des relations entre Paris et Bangui ? Avec Enrica Picco, directrice Afrique centrale d'International Crisis Group. Kenya : le président William Ruto soutient une candidature de l'opposition Le Kenya a déposé la candidature de l'opposant Raila Odinga pour la présidence de l'Union africaine, une candidature soutenue par le gouvernement et le président William Ruto. Quel est l'intérêt pour le gouvernement kényan de soutenir son rival dans cette candidature ? Le président a également nommé quatre membres du parti de l'opposition dans ce gouvernement. Comment expliquer ce rapprochement entre les deux rivaux ? Avec Albane Thirouard, correspondant de RFI à Nairobi. États-Unis : la Californie ravagée par le méga-feu « Park Fire » Le nord de l'État de Californie est victime d'un méga-feu surnommé « Park Fire », devenu le sixième plus gros incendie de l'État. Un homme est soupçonné d'avoir poussé une voiture enflammée dans un ravin, provoquant cet incendie incontrôlable. Comment ce feu a-t-il pu prendre autant d'ampleur ? Quelles mesures les autorités californiennes ont-elles mises en place pour gérer cette catastrophe ? Est-il possible dès à présent d'évaluer les conséquences de cet incendie sur la faune et la flore environnantes ? Avec Pauline Vilain-Carlotti, docteure en géographie, spécialiste des questions d'incendies et des feux de forêts. Tennis : pourquoi le respect du silence est-il important ? Comme pour d'autres sports, comme le golf ou le billard, le silence absolu est demandé chez les spectateurs, a contrario des tribunes de football par exemple. Comment expliquer cette nécessité du silence au tennis ? À Roland-Garros 2024, des joueurs et joueuses de tennis s'étaient plaints du bruit des spectateurs. Est-ce le signe de la fin d'une tradition ? Avec Eric Mamruth, journaliste au service des sports RFI.
Asma Mhalla est spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech, autrice de Technopolitique pour lequel elle est souvent invitée dans les médias. Je connais Asma depuis un moment mais c'est la première fois qu'elle vient sur Vlan! Et ca tombe bien car je connais bien la technologie donc cela permet de challenger Asma, toujours avec bienveillance, pour tirer un maximum d'enseignements. Néanmoins, l'épisode est très compréhensible même si vous n'êtes pas familier avec la technologie, nous avançons crescendo mais avec un point de départ très accessible. Asma nous plongera au cœur des transformations mondiales impulsées par l'intelligence artificielle, nous interrogera sur l'impact de cette technologie sur la recomposition de l'ordre mondial et sur notre quotidien, et nous mettra en garde contre les dangers d'une approche étriquée des innovations qui font les affaires du jour. Nous naviguerons également dans le domaine de la rivalité stratégique et des changements systémiques, sans oublier de débattre des implications sur l'emploi et les enjeux éthiques liés aux armes autonomes. Rejoignez-nous pour ce voyage stimulant qui redéfinira notre rapport aux évolutions technologiques et leurs conséquences au-delà des frontières. Restez avec nous pour cette discussion éclairante. Une partie des questions que l'on aborde : 1. Comment la technologie et en particulier l'intelligence artificielle (IA) sont-elles en train de recomposer l'ordre mondial et les rivalités stratégiques entre nations? 2. Quels sont les enjeux éthiques liés au développement et à l'utilisation des armes autonomes, et comment l'intervention internationale pourrait-elle les réguler? 3. En quoi la "diplomatie liquide" de l'Inde offre-t-elle un modèle pertinent pour comprendre l'influence de la technologie dans les relations internationales? 4. Comment les changements démographiques globaux, comme le vieillissement de certaines sociétés et la jeunesse de continents comme l'Afrique, vont-ils affecter l'équilibre géopolitique et technologique mondial? 5. Quelle stratégie l'Afrique devrait-elle adopter pour répondre aux défis et aux opportunités créés par la révolution technologique, compte tenu de ses défis structurels actuels? 6. De quelle manière l'Europe peut-elle influencer la scène internationale en matière de réglementation de la technologie et quels sont les défis spécifiques auxquels elle est confrontée? 7. Face à la domination des clés technologiques par les États-Unis et la Chine, quel rôle l'Europe et la France peuvent-elles jouer pour développer une souveraineté et une vision techno-industrielle propres? 8. Quelles sont les implications de la manipulation via les réseaux sociaux sur nos démocraties, et comment peut-on reconnaître et contrer cette manipulation? 9. Comment les gouvernements et les sociétés peuvent-ils gérer le stress cognitif engendré par la surabondance d'informations et quelle est l'importance de prendre du recul? 10. Quelles implications le RGPD a-t-il eu jusqu'à présent sur la gouvernance mondiale de l'internet et sur la protection des libertés individuelles face à la propagation des technologies numériques ? Timestamps : 00:00 Défis climatiques et technologiques redéfinissent le monde. 08:00 Manque de vision en politique techno-industrielle. 12:11 Question de technologie pour la puissance mondiale. 19:28 Règlementation politique : respect des règles essentiel. 23:38 Négociations à trois échelles pour souveraineté technologique. 31:18 Technologie, super intelligences, risque pour l'humanité 39:02 La photographie comme art et évolution industrielle. 43:33 L'Inde profite des retombées du découplage. 48:45 Le Kenya et le Maroc en Afrique. 57:17 Évolution géopolitique entre États-Unis et Chine. 59:19 L'Afrique doit surmonter des obstacles pour émerger. 01:07:54 IA pour prises de décision stratégiques, éthique. 01:09:28 Armes semi-autonomes avec risque de dérapage. 01:18:22 Retour de la société politique, rôle de tous. 01:22:47 Choisir où mettre son attention dans société. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #56 Ethique et intelligence artificielle sont elles compatibles? avec Aurélie Jean (https://audmns.com/mYmYlUh) #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb) #261 Chat GPT, les intelligences artificielles face à l'humanité avec Victor Storchan (https://audmns.com/cseeFYI) #146 Comment l'intelligence artificielle peut réellement vous rendre plus humain.e avec Alexandre Pachulski (https://audmns.com/KdwwONa)