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quai branly

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Reportagem
Fotografia brasileira é destaque em festival francês que explora o tema 'Habitar'

Reportagem

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 6:11


A fotografia brasileira é um dos principais destaques da 22ª edição do festival de fotografia Photaumnales, que reúne mais de 50 exposições em Beauvais e na região de Hauts-de-France, ao norte de Paris. O tema “Habitar” convida à reflexão sobre a complexidade da moradia, transcendendo o simples ato de residir para abordar questões como sentido, memória e vínculo com um lugar. Patrícia Moribe, enviada especial ao festival Photaumnales Em plena temporada França-Brasil 2025, o diálogo com o Brasil é privilegiado no festival Photaumnales, com várias exposições de artistas brasileiros — ou franceses, como o renomado Lucien Clergue, que documentou a nova capital Brasília no início da década de 1960. As imagens do nascimento da capital dividem espaço no Parc du Châtellier, em Clermont-de-l'Oise, com as fachadas coloridas de casas térreas registradas por Anna Mariani (1935–2022), que construiu um rico acervo de arquitetura popular de todo o Brasil, reunido na série “Pinturas e Platibandas”. O trabalho de Mariani ganhou projeção internacional após ser exposto na Bienal de São Paulo de 1987. Sua filha, Daniela Moreau, veio apresentar a obra da mãe ao público francês. “Acho importante essa redescoberta. É um trabalho muito relevante, que tem mais de 40 anos”, explica. Ainda no mesmo espaço verde, Mateus Gomes expõe “Escombros”, que aborda os impactos da exploração de minério de ferro e petróleo em Campos dos Goytacazes, no norte do Rio de Janeiro. “É um trabalho em que retorno com esses agricultores e seus familiares aos lugares onde moravam e de onde foram desapropriados por meio de uma lei válida, mas aplicada de forma equivocada.” Para o artista, era importante dar visibilidade ao descaso do poder público. “Na época, Sérgio Cabral, então governador do estado do Rio de Janeiro, e Eike Batista, dono do porto, chegaram a ser presos e admitiram que houve corrupção.” Mateus Gomes usou as fotografias como apoio ao seu trabalho de conclusão de curso em Direito. “Existe uma interdisciplinaridade entre a fotografia e várias áreas do conhecimento, como psicologia, sociologia, geografia e direito”, explica, enfatizando a “importância da pesquisa nas ciências sociais para desenvolver um trabalho artístico relevante”. Japão, Brasil, Bolívia, França Com uma abordagem distinta, Tatewaki Nio apresenta seu projeto “Neo-Andina” em Beauvais, focalizando a arquitetura de El Alto, na Bolívia, especialmente os edifícios conhecidos como "cholets". Nio explicou que sua intenção, ao documentar essas casas de eventos, majoritariamente construídas pelos Aimaras, é ir além da estética. “Meu interesse não é focar apenas no exotismo, mas trazer o aspecto econômico, fotografar as casas decoradas no meio dessas construções de tijolos vermelhos ao redor.” Nio nasceu no Japão, mas se considera um “fotógrafo brasileiro”, pois foi no Brasil — onde vive há quase 27 anos — que passou a exercer a fotografia de forma profissional. Seu projeto “Neo-Andina” recebeu o conceituado prêmio de fotografia do Museu do Quai Branly, em Paris, em 2016. Uma imagem da série foi escolhida para ilustrar a edição deste ano do Photaumnales, em cartazes e panfletos. A fotógrafa catarinense Andrea Eichenberger também participa das Photaumnales com duas exposições: “Translitorânea”, em Erquery, e “Pequena Enciclopédia Sociopolítica Ilustrada do Brasil Contemporâneo”, em Noyon. O festival tem direção artística de Fred Boucher, curadoria associada de Emmanuelle Halkin e colaboração da associação Iandé, dedicada ao apoio à fotografia brasileira na Europa.

Reportage culture
L'exposition «Amazônia» au Quai Branly: les autochtones ont la parole

Reportage culture

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 2:38


Malgré cinq siècles de contact avec l'Amazonie, ce territoire est toujours perçu comme mystérieux, notamment par les Européens. Beaucoup imaginent à tort une immense forêt vierge peuplée d'Amérindiens, isolés du reste du monde. Un décor exotique figé, vision réductrice et même fausse de cette région du monde. Au Quai Branly, l'exposition « Amazônia, Créations et futurs autochtones » rétablit une forme de vérité en donnant à voir un point de vue plus juste : celui des peuples autochtones. Coiffes traditionnelles, masques, poupées en argile, corbeilles à manioc, flèches ou encore urnes funéraires : plus de deux cents œuvres sont rassemblées au Quai Branly, entre objets, peintures, sculptures, photos et vidéos. Denilson Baniwa, artiste et militant brésilien pour les droits des peuples autochtones et co-commissaire de l'exposition « Amazônia » : « Nous avons un grand cliché sur l'Amazonie : c'est juste une vaste zone inhabitable, très inhospitalière à l'humain. Alors qu'il y a plusieurs peuples qui y vivent, et qui s'épanouissent dans leurs territoires. Et un deuxième cliché, c'est qu'il faut préserver cet endroit. Donc, on veut le préserver sans demander aux gens qui sont là-bas ce qu'ils pensent de cette préservation, comment eux, ils veulent se connecter avec le monde, comment eux, ils veulent protéger la forêt ». La pluralité de l'Amazonie L'exposition renverse ainsi le regard, loin de la vision occidentale, plus proche du vécu des autochtones, de leurs désirs et de leur mode de vie. Chaque œuvre, au-delà de son aspect esthétique, porte une signification politique ou chamanique. Les masques font surgir des entités surnaturelles parfois dangereuses, les diadèmes sont à l'image d'un défunt particulier selon leurs couleurs et les plumes utilisées, les peintures corporelles marquent naissances, fêtes ou un deuil. Pour Leandro Varison, anthropologue brésilien et co-commissaire, il faut avant tout saisir la pluralité de l'Amazonie : ses environnements, ses langues, ses futurs. Il explique : « Les peuples autochtones sont très divers, à la fois d'une communauté à l'autre, mais même au sein d'une seule communauté. Nous avons des autochtones qui habitent en ville, qui ont un compte en banque, qui vont faire leurs courses au supermarché. Et nous avons des autochtones isolés, qui ne parlent pas d'autres langues et qui refusent tout contact. Donc entre ces différentes situations et les différentes réponses apportées aux communautés, tout est très varié, c'est presque du sur-mesure. Il y a une résistance formulée – ou en train d'être formulée – par ces communautés pour repenser à comment nous pouvons réfléchir à ces menaces qui pèsent sur nous. À la fois en replongeant dans notre propre histoire, à la fois en récupérant et en rendant plus forte notre culture, mais aussi en récupérant des instruments qui nous sont offerts par le monde global. » Avec « Amazônia », l'art contemporain prend un tout autre sens puisque tout est lié au vivant, aux humains, aux plantes et aux esprits. L'exposition se veut claire : non, l'histoire de l'Amazonie ne commence pas avec la colonisation et non, ce territoire ne se résume pas aux menaces futures. Et si les communautés autochtones paraissent isolées, nous le sommes tout autant d'elles. L'exposition « Amazônia, Créations et futurs autochtones » est à voir au Quai Branly à Paris jusqu'au 18 janvier prochain.

Reportage Culture
L'exposition «Amazônia» au Quai Branly: les autochtones ont la parole

Reportage Culture

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 2:38


Malgré cinq siècles de contact avec l'Amazonie, ce territoire est toujours perçu comme mystérieux, notamment par les Européens. Beaucoup imaginent à tort une immense forêt vierge peuplée d'Amérindiens, isolés du reste du monde. Un décor exotique figé, vision réductrice et même fausse de cette région du monde. Au Quai Branly, l'exposition « Amazônia, Créations et futurs autochtones » rétablit une forme de vérité en donnant à voir un point de vue plus juste : celui des peuples autochtones. Coiffes traditionnelles, masques, poupées en argile, corbeilles à manioc, flèches ou encore urnes funéraires : plus de deux cents œuvres sont rassemblées au Quai Branly, entre objets, peintures, sculptures, photos et vidéos. Denilson Baniwa, artiste et militant brésilien pour les droits des peuples autochtones et co-commissaire de l'exposition « Amazônia » : « Nous avons un grand cliché sur l'Amazonie : c'est juste une vaste zone inhabitable, très inhospitalière à l'humain. Alors qu'il y a plusieurs peuples qui y vivent, et qui s'épanouissent dans leurs territoires. Et un deuxième cliché, c'est qu'il faut préserver cet endroit. Donc, on veut le préserver sans demander aux gens qui sont là-bas ce qu'ils pensent de cette préservation, comment eux, ils veulent se connecter avec le monde, comment eux, ils veulent protéger la forêt ». La pluralité de l'Amazonie L'exposition renverse ainsi le regard, loin de la vision occidentale, plus proche du vécu des autochtones, de leurs désirs et de leur mode de vie. Chaque œuvre, au-delà de son aspect esthétique, porte une signification politique ou chamanique. Les masques font surgir des entités surnaturelles parfois dangereuses, les diadèmes sont à l'image d'un défunt particulier selon leurs couleurs et les plumes utilisées, les peintures corporelles marquent naissances, fêtes ou un deuil. Pour Leandro Varison, anthropologue brésilien et co-commissaire, il faut avant tout saisir la pluralité de l'Amazonie : ses environnements, ses langues, ses futurs. Il explique : « Les peuples autochtones sont très divers, à la fois d'une communauté à l'autre, mais même au sein d'une seule communauté. Nous avons des autochtones qui habitent en ville, qui ont un compte en banque, qui vont faire leurs courses au supermarché. Et nous avons des autochtones isolés, qui ne parlent pas d'autres langues et qui refusent tout contact. Donc entre ces différentes situations et les différentes réponses apportées aux communautés, tout est très varié, c'est presque du sur-mesure. Il y a une résistance formulée – ou en train d'être formulée – par ces communautés pour repenser à comment nous pouvons réfléchir à ces menaces qui pèsent sur nous. À la fois en replongeant dans notre propre histoire, à la fois en récupérant et en rendant plus forte notre culture, mais aussi en récupérant des instruments qui nous sont offerts par le monde global. » Avec « Amazônia », l'art contemporain prend un tout autre sens puisque tout est lié au vivant, aux humains, aux plantes et aux esprits. L'exposition se veut claire : non, l'histoire de l'Amazonie ne commence pas avec la colonisation et non, ce territoire ne se résume pas aux menaces futures. Et si les communautés autochtones paraissent isolées, nous le sommes tout autant d'elles. L'exposition « Amazônia, Créations et futurs autochtones » est à voir au Quai Branly à Paris jusqu'au 18 janvier prochain.

FranceFineArt

“Hoda Afshar” Performer l'invisibleau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 30 septembre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecAnnabelle Lacour, responsable des collections photographiques au musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 29 septembre 2025, durée 14'27,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/05/3646_hoda-afshar_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissariat :Annabelle Lacour Responsable des collections photographiques au musée du quai Branly – Jacques ChiracAvec la précieuse collaboration de l'artiste Hoda Afshar et de la Milani Gallery, BrisbaneIntroductionDepuis une quinzaine d'années, Hoda Afshar construit une oeuvre poétique et engagée qui interroge les rapports de pouvoir inscrits dans la pratique photographique. Née à Téhéran (Iran) en 1983 et aujourd'hui installée à Melbourne (Australie), elle est considérée comme l'une des artistes visuelles les plus novatrices de la scène contemporaine australienne.Instrument privilégié de la domination impériale, la photographie a contribué à façonner les imaginaires occidentaux sur le reste du monde. Consciente de cet héritage, Hoda Afshar explore les potentialités de ce médium pour faire émerger des histoires oubliées ou intentionnellement occultées. Ce faisant, elle réaffirme la puissance du langage photographique comme outil de révélation et de résistance.Première exposition personnelle de l'artiste en France, Hoda Afshar. Performer l'invisible déploie deux de ses projets majeurs – Speak the Wind et The Fold – qui incarnent les grands axes de sa recherche sur l'histoire des regards et dévoilent ses expérimentations plastiques autour de l'image. Avec Speak the Wind, Hoda Afshar repousse les limites de la photographie en cherchant à capturer les vents insaisissables des îles du détroit d'Ormuz en Iran. Fruit d'une recherche de l'artiste dans la collection du musée, The Fold se réapproprie les images prises au Maroc par le psychiatre Gaëtan Gatian de Clérambault en 1918 et 1919 pour interroger de manière critique les histoires qui entourent leur création.Photographies, vidéos, dessins, installations sonores et miroirs imprimés composent un parcours où les récits de l'invisible prennent forme.SPEAK THE WIND, 2015-2020Speak the Wind est le fruit de plusieurs voyages d'Hoda Afshar sur les îles du détroit d'Ormuz, à l'extrême sud de l'Iran. Ce projet interroge l'héritage de la photographie documentaire et ethnographique utilisée pour décrire les lieux et les populations. Dans ces paysages spectaculaires sculptés par les vents, l'artiste s'est penchée sur les histoires multiples de la région, haut lieu du commerce international depuis l'Antiquité, marquée par une pratique tardive de l'esclavage depuis l'Afrique de l'Est et par plusieurs siècles d'échanges économiques et culturels. Speak the Wind explore les croyances locales et les pratiques rituelles liées aux vents, perçus dans la région comme des forces nocives pouvant posséder les corps et provoquer des maladies. Des cérémonies visant à apaiser ces impressionnantes bourrasques mobilisent musique, chant, danse et encens. Mêlant images fixes et en mouvement, ce travail convoque les traces tangibles du vent, à la fois force physique et spirituelle. Une série de dessins réalisés par les habitants incorpore à la démarche de l'artiste le point de vue des protagonistes. À rebours d'un projet strictement documentaire, Hoda Afshar assemble des images évocatrices et poétiques, et offre au spectateur un espace de contemplation et de réflexion sur les rencontres possibles entre le réel et le spirituel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cultura
Exposição sobre Amazônia em Paris foge de clichês e destaca produção artística contemporânea

Cultura

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 4:32


O museu do Quai Branly, em Paris, abre a exposição "Amazônia: Criações e Futuros Indígenas”, nesta terça-feira (30), com o objetivo de abordar uma nova perspectiva sobre a região amazônica. Fruto de três anos de planejamento, a mostra busca desconstruir a visão tradicionalista e de exotismo da floresta, apresentando-a como um mundo vibrante, contemporâneo e plural, de criação.  Patrícia Moribe, da RFI em Paris A curadoria da exposição é assinada pelo artista, designer e militante dos direitos dos indígenas brasileiros Denilson Baniwa, do povo Baniwa, da região do Alto Rio Negro, e pelo antropólogo Leandro Varison, diretor-adjunto do Departamento de Pesquisa e Ensino do museu parisiense. Denilson Baniwa explica que o desejo curatorial foi fugir de uma Amazônia apresentada como "uma representação exótica ou de um espaço inabitável, ou clichê". A estratégia foi dar voz a artistas da Amazônia brasileira, peruana e colombiana, para mostrar uma Amazônia "mais plural e diversa", manifestando-se "a partir de si própria", e não mais a partir de um "ponto de vista ocidental europeu". Baniwa ressalta que, apesar da diversidade dos povos – alguns isolados, outros na cidade, ou na fronteira entre o urbano e a floresta – eles compartilham reivindicações fundamentais, como "dignidade e respeito" e "o desejo de serem escutadas". Sem linhas cronológicas ou delimitações geográficas convencionais, o visitante é convidado a passear entre espaços temáticos - abordando tradições, culturas, línguas e gestos artísticos -, nos quais objetos das coleções do museu dialogam com peças contemporâneas.  De objetos de observação a protagonistas A escolha do termo "criações" no título é central para a proposta da exposição. Para Varison, era fundamental mostrar que a região não é "apenas uma terra de tradição", mas um espaço onde os povos estão ativamente "criando mundos, relações e biodiversidade". Ele destaca a colaboração com coletivos e artistas indígenas, como o Instituto Cultural Maluá, do povo Inacarajá, que demonstra como esse patrimônio "continua sendo produzido e sendo transmitido para as próximas gerações". O antropólogo enfatiza ainda a importância de promover as coleções nacionais. "O Brasil valoriza muito pouco as coleções indígenas", lamenta. Ele destaca a parceria crucial com o museu de Arqueologia e de Etnologia da USP para a concepção da exposição. Ele cita ainda instituições que merecem maior apreço, como o Museu Goeldi, em Belém, o Museu dos Povos Indígenas (antigo Museu do Índio), em Brasília, e o Museu Nacional, no Rio de Janeiro. Valorizar coleções nacionais Leandro Varison instiga o público brasileiro a priorizar esses espaços culturais, afirmando que os museus e coleções nacionais "valem a pena ser visitados", com uma mensagem dirigida especialmente a um público que "às vezes está mais interessado em conhecer o museu do Louvre do que conhecer a sua própria cultura". No contexto brasileiro, Denilson Baniwa reforça a necessidade de o país entender que a Amazônia "faz parte do Brasil, não como um lugar isolado ou num lugar que precisa ser protegido de fora para dentro". Ele conclui que é necessário "aproximar o sudeste do norte, o nordeste do norte, para pensar o nosso Estado brasileiro e a sociedade brasileira, porque uma interdepende da outra". “Amazônia, criações e futuros indígenas” faz parte da Temporada Cruzada França Brasil 2025 e fica em cartaz até 18 de janeiro de 2026, no museu do Quai Branly, acompanhada por uma vasta programação de encontros, espetáculos e concertos.

Journal imprévisible
L'Amazonie, entre mythe et triste réalité

Journal imprévisible

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 6:14


L'exposition Amazonia ouvre aujourd'hui ses portes au Musée du Quai Branly à Paris, une plongée dans la culture autochtone, loin des clichés exotiquesMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

FranceFineArt

“Amazônia” Créations et futurs autochtonesau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 30 septembre 2025 au 18 janvier 2026Entretien avecLeandro Varison, directeur adjoint du département de la recherche et de l'enseignement, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 29 septembre 2025, durée 15'39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/04/3645_amazonia_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissaires :Leandro Varison, Anthropologue, directeur adjoint du département de la recherche et de l'enseignement, musée du quai Branly – Jacques ChiracDenilson Baniwa, Artiste, commissaire, designer et militant des droits des autochtones brésiliensEn donnant à entendre les voix autochtones d'Amazonie, l'exposition propose un regard inédit sur cette région, souvent réduite au cliché d'une nature exotique déconnectée du monde contemporain. Issue d'un commissariat collaboratif, elle met l'accent sur les concepts de créations et de futurs du point de vue de ses habitants. La richesse et la diversité des arts amazoniens sont également révélées à travers un dialogue entre les collections du musée du quai Branly et les oeuvres d'artistes autochtones contemporains. Une place importante est accordée au patrimoine immatériel et aux arts éphémères : arts oraux (musique, chants, diversité linguistique, etc.), peintures corporelles, dessins et graphismes, savoirs traditionnels.Créer la forêt, habiter les mondesSelon les mythologies amazoniennes, le monde naît d'un processus constant de transformation, ancré dans la continuité d'un cycle, le prolongement de ce qui existait auparavant. À la différence des récits scientifiques et religieux occidentaux, il n'existe pas d'origine absolue, pas de premier monde, pas d'être primordial qui ne soit lui-même le résultat d'un renouveau, d'une réalité ou d'êtres antérieurs. La création du monde est une dynamique en perpétuel mouvement. Après l'intervention des démiurges qui ont façonné la Terre et tous les êtres, ce mouvement créateur se prolonge. Les humains ont donc la responsabilité d'entretenir la vitalité du monde. À travers les savoirs chamaniques, les rituels et les cérémonies, ils soutiennent la dynamique de transformation permanente. La première section de l'exposition présente deux mythes de création du monde : celui des Iny Karajá, qui explique l'origine aquatique de l'humanité ; et celui des peuples du Rio Negro (Tukano, Desana, Barasana, Tuyuka), selon lequel les humains furent créés à partir des ornements du peuple Tonnerre. Une place particulière est accordée aux différentes manières de concevoir la beauté de la création, tel que les Baniwa et leur relation avec des animaux sacrés, des êtres qu'il est possible d'écouter mais impossible à voir. À travers une installation immersive, le public écoute la musique du démiurge Kowai, dont le corps est constitué des sons des animaux de la forêt. Les récentes découvertes archéologiques sur les origines de l'Amazonie sont également présentées pour une meilleure compréhension de la transformation des paysages de la région en nature anthropique.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Culture en direct
Le "boli" de Diabougou, ou la force de l'informe

Culture en direct

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 59:34


durée : 00:59:34 - Allons-y voir ! - par : Patrick Boucheron, Sophie-Catherine Gallet - Depuis son vol lors de la mission Dakar-Djibouti, raconté dans "L'Afrique fantôme" de Michel Leiris, le "boli" de Diabougou ne cesse de susciter la fascination en France, tandis qu'il perd de sa puissance dans son kono d'origine au Mali. Contre-enquête, à l'occasion de l'exposition au Quai-Branly. - réalisation : Laurence Millet - invités : Jean-Paul Colleyn Anthropologue, spécialiste des cultes de possession en Afrique; Maureen Murphy; Manuel Charpy Historien, chargé de recherches au CNRS; Mathieu Potte-Bonneville Philosophe et directeur du département Culture et création du Centre Pompidou

Si loin si proche
Dans l'œil de Pierrot Men à Madagascar

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 48:30


Voyage en images avec le plus célèbre des photographes malgaches. Un maître du noir et blanc qui a toujours eu à cœur de partager son regard lumineux, poétique, au-delà des archétypes, sur la Grande Île.  Depuis près de 50 ans et sa base arrière de Fianarantsoa où il a installé son studio et une de ses galeries, Pierrot Men balade son regard, appareil en bandoulière, dans les coins les plus reculés de Madagascar. Connu comme le loup blanc là-bas, celui qui se destinait au départ à la peinture, est aujourd'hui une référence qui inspire toute la jeune génération de photographes malgaches, pour un regard de l'intérieur...  Né en 1954, Chan Hong Men Pierrot dit Pierrot Men voit sa carrière d'artiste photographe décoller après une première distinction à l'international, en 1994 avec le Prix Leica du Concours « Mother Jones » de San Francisco. Depuis, les honneurs et les expositions se succèdent sur le continent africain, comme dans le reste du monde : du Quai Branly à Paris, à la Chine en passant par la Biennale de Bamako ou les États-Unis.  Pour ce disciple revendiqué des grands portraitistes de studio africains comme Seydou Keita ou Malick Sidibé, cette carrière internationale est une occasion en or de donner à voir son pays mais surtout son peuple, dont il illustre avec patience la réalité sociale et culturelle. Car dans l'œil de Pierrot Men, les travailleurs de l'ombre, charbonniers, briquetiers ou pêcheurs sont dans la lumière, parfois plongés dans une brume matinale ou crépusculaire, frêles silhouettes dans un décor de collines, de baobabs ou de rivages à couper le souffle. Le rêve, l'enfance, l'immense dignité d'un peuple debout, affairé à travailler et à vivre, dans un pays miné par la pauvreté, c'est ce que l'on retrouve dans les images de Pierrot Men. Des images qui ont donné envie à beaucoup d'aller dans l'île de l'océan Indien et qui offrent surtout une autre perspective sur les habitants des campagnes de Madagascar.  Depuis les Hautes-Terres, au centre-sud du pays, suivons le regard de cet enfant de Madagascar, devenu à sa manière un ambassadeur, un archiviste sensible de l'île. Un reportage à Madagascar de Raphaëlle Constant, initialement diffusé en novembre 2024.   En savoir plus : - Sur le travail de Pierrot Men - Pierrot Men a une galerie à Fianarantsoa et une autre à Antananarivo (Tana water Front, Module N°2) - Sur les nombreuses publications de Pierrot Men, parmi lesquelles «Des hommes et des arbres», éditions Carambole 2015 ou «Portraits d'Insurgés, Madagascar 1947», texte de Jean-Luc Raharimanana, éditions Vents d'ailleurs, 2011.   Diaporama

Si loin si proche
Dans l'œil de Pierrot Men à Madagascar

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 48:30


Voyage en images avec le plus célèbre des photographes malgaches. Un maître du noir et blanc qui a toujours eu à cœur de partager son regard lumineux, poétique, au-delà des archétypes, sur la Grande Île.  Depuis près de 50 ans et sa base arrière de Fianarantsoa où il a installé son studio et une de ses galeries, Pierrot Men balade son regard, appareil en bandoulière, dans les coins les plus reculés de Madagascar. Connu comme le loup blanc là-bas, celui qui se destinait au départ à la peinture, est aujourd'hui une référence qui inspire toute la jeune génération de photographes malgaches, pour un regard de l'intérieur...  Né en 1954, Chan Hong Men Pierrot dit Pierrot Men voit sa carrière d'artiste photographe décoller après une première distinction à l'international, en 1994 avec le Prix Leica du Concours « Mother Jones » de San Francisco. Depuis, les honneurs et les expositions se succèdent sur le continent africain, comme dans le reste du monde : du Quai Branly à Paris, à la Chine en passant par la Biennale de Bamako ou les États-Unis.  Pour ce disciple revendiqué des grands portraitistes de studio africains comme Seydou Keita ou Malick Sidibé, cette carrière internationale est une occasion en or de donner à voir son pays mais surtout son peuple, dont il illustre avec patience la réalité sociale et culturelle. Car dans l'œil de Pierrot Men, les travailleurs de l'ombre, charbonniers, briquetiers ou pêcheurs sont dans la lumière, parfois plongés dans une brume matinale ou crépusculaire, frêles silhouettes dans un décor de collines, de baobabs ou de rivages à couper le souffle. Le rêve, l'enfance, l'immense dignité d'un peuple debout, affairé à travailler et à vivre, dans un pays miné par la pauvreté, c'est ce que l'on retrouve dans les images de Pierrot Men. Des images qui ont donné envie à beaucoup d'aller dans l'île de l'océan Indien et qui offrent surtout une autre perspective sur les habitants des campagnes de Madagascar.  Depuis les Hautes-Terres, au centre-sud du pays, suivons le regard de cet enfant de Madagascar, devenu à sa manière un ambassadeur, un archiviste sensible de l'île. Un reportage à Madagascar de Raphaëlle Constant, initialement diffusé en novembre 2024.   En savoir plus : - Sur le travail de Pierrot Men - Pierrot Men a une galerie à Fianarantsoa et une autre à Antananarivo (Tana water Front, Module N°2) - Sur les nombreuses publications de Pierrot Men, parmi lesquelles «Des hommes et des arbres», éditions Carambole 2015 ou «Portraits d'Insurgés, Madagascar 1947», texte de Jean-Luc Raharimanana, éditions Vents d'ailleurs, 2011.   Diaporama

Vous m'en direz des nouvelles !
Du Maghreb à la Chine, le musée du Quai Branly propose une exposition «Au fil de l'or»

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 48:29


Des drapés d'or indien aux caftans du Maghreb, des tissus de la cour royale du Laos aux soieries brochées de la dynastie des Almohades, sans compter cerise sur le gâteau les créations contemporaines de la styliste chinoise Guo Pei. « Au fil de l'or: l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil Levant » est le titre de l'exposition du musée du Quai Branly Jacques Chirac. (Rediffusion du 03/03/25) On y explore la fascination pour le métal jaune et son utilisation dans les arts textiles. Quand orfèvres et tisserands conjuguent leur talent pour réaliser des tenues de cérémonie ou des parures royales. C'est un voyage immobile, un régal pour les yeux. Les commissaires de l'exposition, Hana Al Banna-Chidiac et Magali An Berthon, sont les invitées de Sur le pont des arts. «Au fil de l'or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant» est à voir au musée du Quai Branly jusqu'au 6 juillet 2025.   Au programme de l'émission : Chronique Continent'art : Olivier Rogez nous parle du High Life, un genre musical ghanéen qui continue aujourd'hui encore d'irriguer les terres fertiles de la musique africaine.   Reportage :  Marjorie Bertin a assisté à Quand j'étais Blanche. Un monologue de théâtre qui se joue au Théâtre Lepic, à Montmartre à Paris, mis en scène par Nathalie Dorion, mais écrite et interprétée par Fatima Ndoye.   Playlist du jour - Adekunle Gold feat Coco Jones - Make It Easy - El Gato Negro - Mundo Cae ft. Assane Mboup.

Vous m'en direz des nouvelles
Du Maghreb à la Chine, le musée du Quai Branly propose une exposition «Au fil de l'or»

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 48:29


Des drapés d'or indien aux caftans du Maghreb, des tissus de la cour royale du Laos aux soieries brochées de la dynastie des Almohades, sans compter cerise sur le gâteau les créations contemporaines de la styliste chinoise Guo Pei. « Au fil de l'or: l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil Levant » est le titre de l'exposition du musée du Quai Branly Jacques Chirac. (Rediffusion du 03/03/25) On y explore la fascination pour le métal jaune et son utilisation dans les arts textiles. Quand orfèvres et tisserands conjuguent leur talent pour réaliser des tenues de cérémonie ou des parures royales. C'est un voyage immobile, un régal pour les yeux. Les commissaires de l'exposition, Hana Al Banna-Chidiac et Magali An Berthon, sont les invitées de Sur le pont des arts. «Au fil de l'or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant» est à voir au musée du Quai Branly jusqu'au 6 juillet 2025.   Au programme de l'émission : Chronique Continent'art : Olivier Rogez nous parle du High Life, un genre musical ghanéen qui continue aujourd'hui encore d'irriguer les terres fertiles de la musique africaine.   Reportage :  Marjorie Bertin a assisté à Quand j'étais Blanche. Un monologue de théâtre qui se joue au Théâtre Lepic, à Montmartre à Paris, mis en scène par Nathalie Dorion, mais écrite et interprétée par Fatima Ndoye.   Playlist du jour - Adekunle Gold feat Coco Jones - Make It Easy - El Gato Negro - Mundo Cae ft. Assane Mboup.

Les Sens de la Danse
Fouad Boussouf au musée du quai Branly – retour sur son histoire (rediffusion)

Les Sens de la Danse

Play Episode Listen Later May 25, 2025 67:19


À l'occasion de sa grande programmation au musée du quai Branly – Jacques Chirac (les 17-18 et 24-25 mai 2025), je vous propose de (re)découvrir le parcours de Fouad Boussouf dans cet épisode de Les Sens de la Danse.Chorégraphe, danseur et directeur du Phare – Centre chorégraphique national du Havre Normandie, il évoque dans cet épisode ses racines marocaines, l'importance du collectif, la puissance du geste, et cette urgence intérieure qui traverse toute sa danse.Entre hip hop, cultures orientales et hommage à la diva Oum Kalthoum, Fouad Boussouf déploie un univers profondément incarné, où le mouvement devient territoire, mémoire, et acte poétique.

Vous m'en direz des nouvelles
La mission Dakar-Djibouti revisitée au Musée du Quai Branly

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later May 23, 2025 48:28


Dakar Djibouti: contre-enquêtes, c'est une exposition que propose en ce moment à Paris le musée du Quai Branly/Jacques Chirac. Résultat d'un travail de longue haleine avec des chercheurs et des conservateurs de musées africains pour revisiter une mission ethnographique de 1931, l'année de l'exposition coloniale. Dakar Djibouti, une mission constituée d'ethnologues, de linguistes, de naturalistes et d'un écrivain qui se proposent alors de documenter ce que la France considérait comme des cultures vouées à la disparition en Afrique. Regarder ce passé-là ensemble, c'est tout l'objet de l'exposition. Ouvrira-t-elle la voie au retour de certains objets dans leur pays ?  Gaëlle Beaujean, commissaire générale de l'exposition et Bénédicte Savoy, historienne de l'art française et co-autrice du rapport Restituer le patrimoine africain sont les invitées de Sur le pont des arts. L'exposition Mission Dakar-Djibouti (1931-1933) : contre-enquêtes est à voir au musée du Quai Branly/Jacques Chirac à Paris jusqu'au 14 septembre 2025. Au programme de l'émission :► Reportage À Cannes, J-1 avant le palmarès. Guillaume Thibault nous fait un point sur les derniers films en compétition.► Chronique Saison 1/Épisode 1Jessica Taieb nous présente Lakantane, la méduse, nouvelle série sénégalaise diffusée sur Canal+ Pop à partir du 18 mai. Entre thriller écologique et drame, les téléspectateurs pourront suivre le quotidien de Kader Youm. Un jeune pêcheur de 24 ans qui décide de mener une lutte acharnée contre des investisseurs qui veulent transformer le quartier des pêcheurs en station balnéaire. ► Playlist du jour- Le vol du Boli- Diese Mbangue - Mane.

Vous m'en direz des nouvelles !
La mission Dakar-Djibouti revisitée au Musée du Quai Branly

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later May 23, 2025 48:28


Dakar Djibouti: contre-enquêtes, c'est une exposition que propose en ce moment à Paris le musée du Quai Branly/Jacques Chirac. Résultat d'un travail de longue haleine avec des chercheurs et des conservateurs de musées africains pour revisiter une mission ethnographique de 1931, l'année de l'exposition coloniale. Dakar Djibouti, une mission constituée d'ethnologues, de linguistes, de naturalistes et d'un écrivain qui se proposent alors de documenter ce que la France considérait comme des cultures vouées à la disparition en Afrique. Regarder ce passé-là ensemble, c'est tout l'objet de l'exposition. Ouvrira-t-elle la voie au retour de certains objets dans leur pays ?  Gaëlle Beaujean, commissaire générale de l'exposition et Bénédicte Savoy, historienne de l'art française et co-autrice du rapport Restituer le patrimoine africain sont les invitées de Sur le pont des arts. L'exposition Mission Dakar-Djibouti (1931-1933) : contre-enquêtes est à voir au musée du Quai Branly/Jacques Chirac à Paris jusqu'au 14 septembre 2025. Au programme de l'émission :► Reportage À Cannes, J-1 avant le palmarès. Guillaume Thibault nous fait un point sur les derniers films en compétition.► Chronique Saison 1/Épisode 1Jessica Taieb nous présente Lakantane, la méduse, nouvelle série sénégalaise diffusée sur Canal+ Pop à partir du 18 mai. Entre thriller écologique et drame, les téléspectateurs pourront suivre le quotidien de Kader Youm. Un jeune pêcheur de 24 ans qui décide de mener une lutte acharnée contre des investisseurs qui veulent transformer le quartier des pêcheurs en station balnéaire. ► Playlist du jour- Le vol du Boli- Diese Mbangue - Mane.

La marche du monde
Mission Dakar-Djibouti, une contre-enquête avec les africains

La marche du monde

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 48:29


De quoi la Mission Dakar-Djibouti est-elle le nom ? Partie de France le 19 mai 1931 pour traverser d'est en ouest le continent pendant presque deux ans, la mission menée par Marcel Griaule, jeune ethnologue de 33 ans, est un périple transafricain d'exploration scientifique doublé d'une vitrine médiatique dont l'objectif est d'« archiver dans l'urgence les cultures africaines en voie de disparition ». Résultat des courses : une collection de 3 600 objets, 6 000 spécimens zoologiques ou botaniques et 370 manuscrits éthiopiens dont le Musée du Quai Branly décide un siècle plus tard d'interroger la provenance. Autrement dit : ont-ils été offerts, achetés ou volés ? Si le secrétaire archiviste de la Mission Michel Leiris a décrit précisément les méthodes de collecte dans son livre journal de bord, L'Afrique fantôme, son récit invisibilise néanmoins totalement la multitude d'africaines et d'africains indispensables à la réalisation de la mission. Une Afrique fantôme, c'est le titre de son récit qu'il s'agit de réincarner à partir d'une contre-enquête initiée par le Musée du Quai Branly. Son principe ? Retourner sur le terrain africain de la Mission Dakar-Djibouti pour interroger la mémoire des lieux et de ses habitants afin d'établir la réalité des faits et la fonction des objets. Une contre-enquête avec les premiers concernés interrogés par six chercheurs africains dont les pays ont été traversés par la mission : le Bénin, le Cameroun, l'Éthiopie, le Mali, le Sénégal et bien-sûr Djibouti.Mais la Mission Dakar-Djibouti contre-enquêtes propose-t-elle un contre-récit ? C'est toute la question !► Avec la participation de : Gaëlle Beaujean, Commissaire générale de l'exposition Dakar-Djibouti Contre-enquêtes et responsable de Collections Afrique au Musée du quai Branly  Mame Magatte Sène Thiaw, Historienne et cheffe du service médiation Culturelle au Musée des Civilisations noire de Dakar  Didier Houénoudé, Professeur à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin   Eric Jolly, directeur de recherche au CNRS et directeur de l'ouvrage qui accompagne l'exposition   Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du Quai Branly Jacques Chirac

FranceFineArt

“Mission Dakar-Djibouti [1931-1933] : Contre-enquêtes”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 15 avril au 14 septembre 2025Entretien avec Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRS, et commissaire associé de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 avril 2025, durée 26'10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/28/3612_dakar-djibouti_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissaire générale :Gaëlle Beaujean, Responsable de collections Afrique, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaires associés :Julien Bondaz, Maître de conférences, Université Lyon 2Claire Bosc-Tiessé, Directrice de recherche au CNRS, Directrice d'études, EHESSHugues Heumen, Professeur et directeur, musée national du CamerounDidier Houénoudé, Professeur, Université d'Abomey-Calavi, BéninDirecteur scientifique des collections de l'Etat de Saxe (Allemagne)Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRSAimé Kantoussan, Chargé de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalDaouda Kéita, Directeur général, musée national du MaliMarianne Lemaire, Chargée de recherche, CNRSMame Magatte Sène Thiaw, Chargée de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalSalia Malé, Directeur de recherche et ancien directeur général adjoint du musée national du Mali, MaliSisay Sahile Beyene, Professeur, Université de Gondar, ÉthiopieL'exposition Mission Dakar-Djibouti (1931-1933) : contre-enquêtes explore l'une des missions ethnographiques les plus emblématiques de l'histoire de l'ethnologie française, au coeur des collections Afrique du musée de l'Homme puis du musée du quai Branly – Jacques Chirac.Cette initiative revisite, à travers un prisme contemporain, les conditions de collecte et les récits souvent ignorés de cette traversée d'ouest en est de quinze pays africains – selon leurs frontières actuelles : Sénégal, Mali (nom colonial du territoire : Soudan français), Burkina Faso (Haute-Volta), Bénin (Dahomey), Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun, République centrafricaine (Oubangui-Chari), République Démocratique du Congo (Congo belge), Soudan du Sud et Soudan (Soudan anglo-égyptien), Éthiopie, Érythrée et Djibouti (Côte française des Somalis). En 1931, ces pays étaient sous domination coloniale européenne à l'exception de l'Ethiopie indépendante.Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti », ainsi qu'elle fut dénommée à l'époque, se voulait pionnière, introduisant des méthodes novatrices d'enquêtes ethnographiques en France avec la volonté de rapporter des informations, des images, des objets de cultures africaines censées disparaître sous l'effet de la colonisation. Cependant, ses pratiques, qui s'inscrivaient dans un cadre colonial, ont soulevé des questions éthiques, notamment sur les conditions d'acquisition d'objets ainsi que sur les relations de pouvoir entre colonisés et coloniaux.Composée de onze membres, la mission réunit pour trois institutions parisiennes – le Muséum national d'Histoire naturelle et son annexe, le musée d'ethnographie du Trocadéro, ainsi que la Bibliothèque nationale – environ 3600 objets et 6600 spécimens naturalistes, 370 manuscrits, 70 ossements humains et produit près de 6 000 photographies, des enregistrements sonores, des films et plus de 15 000 fiches d'enquête.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tạp chí văn hóa
Triều đình Huế qua lăng kính của nghệ sĩ Việt và Pháp cuối thế kỷ 19 - đầu thế kỷ 20

Tạp chí văn hóa

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 9:58


Một hoàng đế Việt Nam bộ hành đến đàn Nam Giao làm lễ tế trời. Một phái bộ Pháp được triều Nguyễn đón tiếp. Chân dung từng thành viên của phái bộ do chánh sứ Phan Thanh Giản dẫn đầu đến Paris đàm phán chuộc lại ba tỉnh miền Tây... Tác giả những hình ảnh quý hiếm này là các họa sĩ và nhiếp ảnh gia người Việt, Pháp và được giới thiệu trong triển lãm “Cái nhìn giao thoa về triều đình Huế” (Regards croisés sur la Cour impériale de Huế), Bảo tàng Quai Branly - Jacques Chirac từ ngày 06/03 đến 30/06/2025. Những nghệ sĩ vô danh ghi lại lịch sửKhông có quy mô lớn, triển lãm giới thiệu đến công chúng bối cảnh sáng tác những tác phẩm đó trong môi trường thuộc địa và triều đình Huế không ngừng thu hút sự tò mò của người Pháp. Được thể hiện qua lăng kính của các nghệ sĩ Pháp, Việt, các tác phẩm được đặt cạnh nhau mà không đối lập nhau để người xem có thể hiểu rõ hơn về động lực, mục đích của từng tác giả. Và đặc biệt hơn nữa, họ đều là những người vô danh.Caroline Herbelin, tiến sĩ lịch sử nghệ thuật, giảng viên Đại học Albany, Mỹ, đồng phụ trách triển lãm với Sarah Ligner - quản lý di sản Bảo tàng Quai Branly - Jacques Chirac, giải thích với RFI Tiếng Việt :  “Mục đích của chúng tôi là trưng bày các tác phẩm có từ trước khi Trường Mỹ thuật Đông Dương thành lập vào năm 1924 đánh dấu sự khởi đầu cho nghệ thuật hiện đại ở Đông Dương. Qua triển lãm nhỏ này, chúng tôi hy vọng người xem sẽ khám phá ra những họa sĩ ít được biết đến như Nguyễn Văn Nhân, Tôn Thất Sa hay Nguyễn Thứ. Chúng tôi biết được đôi chút thông tin về tiểu sử vì họ tham gia vào Hội Những người bạn Cố đô Huế, được thành lập năm 1913 để đề cao di sản văn hóa Huế.Tuy nhiên, hầu hết các tác phẩm được trưng bày đều vô danh. Điều này là do tính chất công việc ban đầu. Những tác phẩm này không phải do các nghệ sĩ - theo định nghĩa phương Tây - tạo ra mà là các công chức hoặc viên chức cấp cao. Họ được đào tạo bài bản về quan chức triều đình, kể cả việc thành thạo thư pháp, hội họa và họ thực hiện những tác phẩm này song song với công việc. Ngoài ra còn có một số tác phẩm có thể được thực hiện bởi các nghệ nhân từ các xưởng chế tác hoàng gia”.Về phía các nghệ sĩ hoặc người Pháp đặt hàng, khó có thể tách bạch sự say mê với nghi lễ quân chủ, sự trân trọng về văn hóa và vẻ đẹp, sự quan tâm tìm tòi tài liệu và mục đích tuyên truyền. Còn người nghệ sĩ Việt Nam đáp ứng mong đợi của người đặt hàng, nhưng không để bị phục tùng. Họ đưa vào đó cách nhìn riêng, diễn giải lại văn hóa của họ thông qua các quy tắc và phong tục mới. Có thể thấy điều này, cũng như sự khác biệt của hội họa truyền thống Việt Nam, trong tác phẩm khổ lớn Lễ tiếp đón quan chức Pháp ở triều đình Huế (Réception de personnalités françaises à la cour de Huế), theo giải thích của Caroline Herbelin :“Điều thú vị là với những tác phẩm có hai kiểu khổ này, người ta thấy được những yếu tố vẫn có trong hội họa dân gian Việt Nam, ví dụ tranh khắc dân gian, khắc chữ phổ biến ở xứ Huế, và đáng chú ý là các vùng phẳng có màu sắc tươi sáng. Tác phẩm “Lễ tiếp đón quan chức Pháp ở triều đình Huế” không sử dụng bóng và hầu như không tạo khối, trái với những gì người ta thấy có trong hội họa châu Âu. Nhưng thú vị nữa là cũng có thể thấy những yếu tố trong hội họa Trung Quốc thời bấy giờ, đặc biệt là cảm hứng từ tranh xuất khẩu của Trung Quốc, từ cuối thế kỷ 18 và được làm riêng cho thị hiếu châu Âu. Do đó có thể thấy trong những tác phẩm ở Việt Nam có điểm tương đồng phần nào, đặc biệt là việc sử dụng phối cảnh, phẳng, khổ hình chữ nhật, vuông dễ vận chuyển, thường được đóng khung để treo cố định trên tường. Những điểm này khác hẳn với những bức tranh cổ điển ở Việt Nam, thường là tranh cuộn theo chiều dọc và chiều ngang, không treo hoặc trưng bày cố định được”.Phá vỡ uy nghi, đưa triều đình đến gần thần dânCác tác phẩm được chia ra làm ba chủ đề trong triển lãm : Nghi lễ và nghi thức ; Quyền lực và phô trương ; Tiếp xúc và hợp tác. Lễ tế trời ở đàn Nam Giao được tái hiện trong tác phẩm “Đoàn rước đến đàn Nam Giao” do Nguyễn Thiện Thủ, đội trưởng lính canh hộ thành, vẽ màu nước, mực Tàu trên giấy vào cuối thế kỷ 19 - đầu thế kỷ 20 là tác phẩm hiếm hoi phác họa cuộc sống, hoạt động của triều đình, một trong những chủ đề thu hút sự hiếu kỳ của người Pháp khi mới tới Việt Nam. Sau này, nhiếp ảnh làm đảo lộn hoàn toàn mối quan hệ giữa thường dân và hoàng đế, triều đình. Theo giải thích của Caroline Herbelin, sự thay đổi này phần nào là do người Pháp sắp đặt :“Cần phải hình dung rằng các buổi lễ, nghi thức là những thời khắc rất quan trọng để khẳng định quyền lực của triều Nguyễn. Đó là thời điểm duy nhất mà một bộ phận dân chúng có thể tiếp xúc, dù là từ rất xa, với hoàng đế và triều đình và phải làm một cách cực kỳ kín đáo, không được phép lại gần, nhất là không được nhìn thẳng.Với những bức ảnh này, điều cấm kỵ bị phá vỡ theo một cách nào đó, nhất là người Pháp cho thấy rõ là họ tìm cách kiểm soát hình ảnh của chế độ quân chủ. Cụ thể là vào năm 1886, Pháp gửi tới Bộ Lễ yêu cầu được chụp bức ảnh đầu tiên của hoàng đế, lúc đó là vua Đồng Khánh. Chúng ta thấy là người Pháp khuyến khích giảm mức độ thiêng liêng về hình ảnh của hoàng đế như thế nào. Mục đích là hiện đại hóa hình ảnh của hoàng đế, đồng thời để Pháp thể hiện rằng họ là người bảo vệ các vị vua nhà Nguyễn”.Khoảng cách giữa hoàng đế và thần dân trong các dịp lễ hội được thu hẹp hơn. Điều này được thấy rõ trong album ảnh “Lễ tế Nam Giao do Bảo Đại, hoàng đế An Nam, chủ trì” của Tang-Vinh năm 1933.“Lễ tế trời ở đàn Nam Giao, một trong những nghi lễ thiêng liêng nhất thời nhà Nguyễn. Qua các bức ảnh, người ta thấy vua Bảo Đại trong từng bước tiến hành buổi lễ này. Điều ngạc nhiên là có thể thấy vua Bảo Đại đi bộ và gần như đứng giữa đám đông, lại là với người châu Âu đi cùng với con nhỏ, v.v. Chúng ta thấy có sự thay đổi thực sự giữa hình tượng một vị vua gần như không bao giờ nhìn thấy được và hình ảnh cho thấy sự giảm mức thiêng liêng về vị thế của hoàng đế, cũng như hình ảnh hiện đại của chế độ quân chủ. Điều thú vị hơn nữa là bộ ảnh này do một nhiếp ảnh gia người Việt, tên là Tang-Vinh (tên được ghi trên sách), thực hiện. Ông là một trong số ít nhiếp ảnh gia người Việt có mặt tại Huế. Vào thời điểm đó, trong những năm 1930, chỉ có ba nhiếp ảnh gia. Và đó cũng là điều chúng tôi muốn thể hiện trong triển lãm nhỏ này, rằng có sự tiếp thu các kỹ thuật châu Âu, nhưng hoàn toàn không phải là thụ động. Người Việt Nam thực sự tiếp thu các kỹ thuật của châu Âu một cách tự nguyện và biến chúng thành của mình”.Triều đình Huế trong lăng kính của nghệ sĩ PhápNgay từ thế kỷ 17, Việt Nam và Pháp đã có những tiếp xúc nghệ thuật đầu tiên nhờ công sức phổ biến kỹ thuật vẽ tranh phương Tây của các nhà truyền giáo. Khách tham quan có thể khám phá một bất ngờ về một vị quan thời Gia Long nhưng là người Pháp Jean-Baptiste Chaigneau (1769-1832). Ông đến Việt Nam năm 1794, tham gia quân đội của vua Gia Long, lấy tên Việt là Nguyễn Văn Thắng và lập gia đình ở Việt Nam. Năm 1805 đã có một bức tranh về vị quan gốc Pháp này. Tranh gốc bị thất lạc nhưng một bản sao được họa sĩ Paul Sarrut tái bản năm 1923 trong Tập san Những người bạn cố đô Huế (Bulletin des Amis du Vieux Huế).Một tài liệu hiếm khác là bộ ảnh về phái đoàn Phan Thanh Giản ở Paris. Theo Caroline Herbelin, tập ảnh do Jacques-Philippe Potteau, thành viên Bảo tàng Lịch sử Tự nhiên Quốc gia Pháp, thực hiện theo yêu cầu của hoàng đế Napoleon III.“Năm 1863, phái đoàn Việt Nam do Phan Thanh Giản dẫn đầu đến Pháp để đàm phán lại Hòa ước Nhâm Tuất (Hiệp ước Sài Gòn 1862). Những bức ảnh này vẫn được lưu giữ tại Bảo tàng Lịch sử Tự nhiên, nhờ đó mà có Bảo tàng Quai Branly có nhiều bản sao. Đó là lần đầu tiên người ta chụp ảnh các quan triều đình Việt Nam nhằm mục đích về nhân chủng học. Những bức ảnh đó được lan truyền rộng rãi ở cả châu Âu và Việt Nam”. Cho đến thời điểm đó, chân dung của hoàng đế và các chức sắc cấp cao đều có chức năng đặc biệt và không được phép trưng bày trước công chúng. Nhờ nhiếp ảnh, cảnh vật và cuộc sống trong hoàng cung - vốn không thể hình dung được đối với dân thường - có thể được các nghệ sĩ tái hiện bên ngoài hoàng cung. Nhiếp ảnh đóng vai trò quan trọng trong việc phát triển hình ảnh về triều đình.Tất cả những tác phẩm trưng bày trong triển lãm “Cái nhìn giao thoa về triều đình Huế” có từ đâu ? Caroline Herbelin giải thích :“Tất cả các tác phẩm đều đến từ bộ sưu tập của Bảo tàng Quai Branly. Chúng đến từ nhiều nguồn khác nhau, từ bộ sưu tập của Bảo tàng Con người (Musée de l'Homme), quỹ triển lãm thuộc địa, bộ sưu tập của Trường Viễn Đông Bác Cổ Pháp. Nhưng điều thú vị là hầu hết các các tác phẩm này có một điểm chung là yếu tố quân sự. Các họa sĩ Pháp, họa sĩ nghiệp dư Bolliand hay Paul Sarrut đều là quân nhân. Còn về phía các tác phẩm Việt Nam, phần lớn chúng đến từ các bộ sưu tập cá nhân của các quân nhân, bởi vì những tác phẩm đó được làm riêng cho người châu Âu”.Tất cả những tác phẩm được trưng bày đều được thống kê trong cơ sở dữ liệu của Bảo tàng Quai Branly và trang web về triển lãm cùng với lời giới thiệu. Người xem có thể truy cập và có thể tìm thấy dưới dạng ảnh số. Triển lãm là bước đầu của một dự án đang được thực hiện. Hai nhà đồng phụ trách Sarah Ligner và Caroline Herbelin hy vọng có thể kết hợp với đồng nghiệp để tổ chức một triển lãm tương tự ở Việt Nam, nơi cũng lưu trữ rất nhiều hình ảnh và để hình về triều đình Huế được lan truyền.

TẠP CHÍ VĂN HÓA
Triều đình Huế qua lăng kính của nghệ sĩ Việt và Pháp cuối thế kỷ 19 - đầu thế kỷ 20

TẠP CHÍ VĂN HÓA

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Một hoàng đế Việt Nam bộ hành đến đàn Nam Giao làm lễ tế trời. Một phái bộ Pháp được triều Nguyễn đón tiếp. Chân dung từng thành viên của phái bộ do chánh sứ Phan Thanh Giản dẫn đầu đến Paris đàm phán chuộc lại ba tỉnh miền Tây... Tác giả những hình ảnh quý hiếm này là các họa sĩ và nhiếp ảnh gia người Việt, Pháp và được giới thiệu trong triển lãm “Cái nhìn giao thoa về triều đình Huế” (Regards croisés sur la Cour impériale de Huế), Bảo tàng Quai Branly - Jacques Chirac từ ngày 06/03 đến 30/06/2025. Những nghệ sĩ vô danh ghi lại lịch sửKhông có quy mô lớn, triển lãm giới thiệu đến công chúng bối cảnh sáng tác những tác phẩm đó trong môi trường thuộc địa và triều đình Huế không ngừng thu hút sự tò mò của người Pháp. Được thể hiện qua lăng kính của các nghệ sĩ Pháp, Việt, các tác phẩm được đặt cạnh nhau mà không đối lập nhau để người xem có thể hiểu rõ hơn về động lực, mục đích của từng tác giả. Và đặc biệt hơn nữa, họ đều là những người vô danh.Caroline Herbelin, tiến sĩ lịch sử nghệ thuật, giảng viên Đại học Albany, Mỹ, đồng phụ trách triển lãm với Sarah Ligner - quản lý di sản Bảo tàng Quai Branly - Jacques Chirac, giải thích với RFI Tiếng Việt :  “Mục đích của chúng tôi là trưng bày các tác phẩm có từ trước khi Trường Mỹ thuật Đông Dương thành lập vào năm 1924 đánh dấu sự khởi đầu cho nghệ thuật hiện đại ở Đông Dương. Qua triển lãm nhỏ này, chúng tôi hy vọng người xem sẽ khám phá ra những họa sĩ ít được biết đến như Nguyễn Văn Nhân, Tôn Thất Sa hay Nguyễn Thứ. Chúng tôi biết được đôi chút thông tin về tiểu sử vì họ tham gia vào Hội Những người bạn Cố đô Huế, được thành lập năm 1913 để đề cao di sản văn hóa Huế.Tuy nhiên, hầu hết các tác phẩm được trưng bày đều vô danh. Điều này là do tính chất công việc ban đầu. Những tác phẩm này không phải do các nghệ sĩ - theo định nghĩa phương Tây - tạo ra mà là các công chức hoặc viên chức cấp cao. Họ được đào tạo bài bản về quan chức triều đình, kể cả việc thành thạo thư pháp, hội họa và họ thực hiện những tác phẩm này song song với công việc. Ngoài ra còn có một số tác phẩm có thể được thực hiện bởi các nghệ nhân từ các xưởng chế tác hoàng gia”.Về phía các nghệ sĩ hoặc người Pháp đặt hàng, khó có thể tách bạch sự say mê với nghi lễ quân chủ, sự trân trọng về văn hóa và vẻ đẹp, sự quan tâm tìm tòi tài liệu và mục đích tuyên truyền. Còn người nghệ sĩ Việt Nam đáp ứng mong đợi của người đặt hàng, nhưng không để bị phục tùng. Họ đưa vào đó cách nhìn riêng, diễn giải lại văn hóa của họ thông qua các quy tắc và phong tục mới. Có thể thấy điều này, cũng như sự khác biệt của hội họa truyền thống Việt Nam, trong tác phẩm khổ lớn Lễ tiếp đón quan chức Pháp ở triều đình Huế (Réception de personnalités françaises à la cour de Huế), theo giải thích của Caroline Herbelin :“Điều thú vị là với những tác phẩm có hai kiểu khổ này, người ta thấy được những yếu tố vẫn có trong hội họa dân gian Việt Nam, ví dụ tranh khắc dân gian, khắc chữ phổ biến ở xứ Huế, và đáng chú ý là các vùng phẳng có màu sắc tươi sáng. Tác phẩm “Lễ tiếp đón quan chức Pháp ở triều đình Huế” không sử dụng bóng và hầu như không tạo khối, trái với những gì người ta thấy có trong hội họa châu Âu. Nhưng thú vị nữa là cũng có thể thấy những yếu tố trong hội họa Trung Quốc thời bấy giờ, đặc biệt là cảm hứng từ tranh xuất khẩu của Trung Quốc, từ cuối thế kỷ 18 và được làm riêng cho thị hiếu châu Âu. Do đó có thể thấy trong những tác phẩm ở Việt Nam có điểm tương đồng phần nào, đặc biệt là việc sử dụng phối cảnh, phẳng, khổ hình chữ nhật, vuông dễ vận chuyển, thường được đóng khung để treo cố định trên tường. Những điểm này khác hẳn với những bức tranh cổ điển ở Việt Nam, thường là tranh cuộn theo chiều dọc và chiều ngang, không treo hoặc trưng bày cố định được”.Phá vỡ uy nghi, đưa triều đình đến gần thần dânCác tác phẩm được chia ra làm ba chủ đề trong triển lãm : Nghi lễ và nghi thức ; Quyền lực và phô trương ; Tiếp xúc và hợp tác. Lễ tế trời ở đàn Nam Giao được tái hiện trong tác phẩm “Đoàn rước đến đàn Nam Giao” do Nguyễn Thiện Thủ, đội trưởng lính canh hộ thành, vẽ màu nước, mực Tàu trên giấy vào cuối thế kỷ 19 - đầu thế kỷ 20 là tác phẩm hiếm hoi phác họa cuộc sống, hoạt động của triều đình, một trong những chủ đề thu hút sự hiếu kỳ của người Pháp khi mới tới Việt Nam. Sau này, nhiếp ảnh làm đảo lộn hoàn toàn mối quan hệ giữa thường dân và hoàng đế, triều đình. Theo giải thích của Caroline Herbelin, sự thay đổi này phần nào là do người Pháp sắp đặt :“Cần phải hình dung rằng các buổi lễ, nghi thức là những thời khắc rất quan trọng để khẳng định quyền lực của triều Nguyễn. Đó là thời điểm duy nhất mà một bộ phận dân chúng có thể tiếp xúc, dù là từ rất xa, với hoàng đế và triều đình và phải làm một cách cực kỳ kín đáo, không được phép lại gần, nhất là không được nhìn thẳng.Với những bức ảnh này, điều cấm kỵ bị phá vỡ theo một cách nào đó, nhất là người Pháp cho thấy rõ là họ tìm cách kiểm soát hình ảnh của chế độ quân chủ. Cụ thể là vào năm 1886, Pháp gửi tới Bộ Lễ yêu cầu được chụp bức ảnh đầu tiên của hoàng đế, lúc đó là vua Đồng Khánh. Chúng ta thấy là người Pháp khuyến khích giảm mức độ thiêng liêng về hình ảnh của hoàng đế như thế nào. Mục đích là hiện đại hóa hình ảnh của hoàng đế, đồng thời để Pháp thể hiện rằng họ là người bảo vệ các vị vua nhà Nguyễn”.Khoảng cách giữa hoàng đế và thần dân trong các dịp lễ hội được thu hẹp hơn. Điều này được thấy rõ trong album ảnh “Lễ tế Nam Giao do Bảo Đại, hoàng đế An Nam, chủ trì” của Tang-Vinh năm 1933.“Lễ tế trời ở đàn Nam Giao, một trong những nghi lễ thiêng liêng nhất thời nhà Nguyễn. Qua các bức ảnh, người ta thấy vua Bảo Đại trong từng bước tiến hành buổi lễ này. Điều ngạc nhiên là có thể thấy vua Bảo Đại đi bộ và gần như đứng giữa đám đông, lại là với người châu Âu đi cùng với con nhỏ, v.v. Chúng ta thấy có sự thay đổi thực sự giữa hình tượng một vị vua gần như không bao giờ nhìn thấy được và hình ảnh cho thấy sự giảm mức thiêng liêng về vị thế của hoàng đế, cũng như hình ảnh hiện đại của chế độ quân chủ. Điều thú vị hơn nữa là bộ ảnh này do một nhiếp ảnh gia người Việt, tên là Tang-Vinh (tên được ghi trên sách), thực hiện. Ông là một trong số ít nhiếp ảnh gia người Việt có mặt tại Huế. Vào thời điểm đó, trong những năm 1930, chỉ có ba nhiếp ảnh gia. Và đó cũng là điều chúng tôi muốn thể hiện trong triển lãm nhỏ này, rằng có sự tiếp thu các kỹ thuật châu Âu, nhưng hoàn toàn không phải là thụ động. Người Việt Nam thực sự tiếp thu các kỹ thuật của châu Âu một cách tự nguyện và biến chúng thành của mình”.Triều đình Huế trong lăng kính của nghệ sĩ PhápNgay từ thế kỷ 17, Việt Nam và Pháp đã có những tiếp xúc nghệ thuật đầu tiên nhờ công sức phổ biến kỹ thuật vẽ tranh phương Tây của các nhà truyền giáo. Khách tham quan có thể khám phá một bất ngờ về một vị quan thời Gia Long nhưng là người Pháp Jean-Baptiste Chaigneau (1769-1832). Ông đến Việt Nam năm 1794, tham gia quân đội của vua Gia Long, lấy tên Việt là Nguyễn Văn Thắng và lập gia đình ở Việt Nam. Năm 1805 đã có một bức tranh về vị quan gốc Pháp này. Tranh gốc bị thất lạc nhưng một bản sao được họa sĩ Paul Sarrut tái bản năm 1923 trong Tập san Những người bạn cố đô Huế (Bulletin des Amis du Vieux Huế).Một tài liệu hiếm khác là bộ ảnh về phái đoàn Phan Thanh Giản ở Paris. Theo Caroline Herbelin, tập ảnh do Jacques-Philippe Potteau, thành viên Bảo tàng Lịch sử Tự nhiên Quốc gia Pháp, thực hiện theo yêu cầu của hoàng đế Napoleon III.“Năm 1863, phái đoàn Việt Nam do Phan Thanh Giản dẫn đầu đến Pháp để đàm phán lại Hòa ước Nhâm Tuất (Hiệp ước Sài Gòn 1862). Những bức ảnh này vẫn được lưu giữ tại Bảo tàng Lịch sử Tự nhiên, nhờ đó mà có Bảo tàng Quai Branly có nhiều bản sao. Đó là lần đầu tiên người ta chụp ảnh các quan triều đình Việt Nam nhằm mục đích về nhân chủng học. Những bức ảnh đó được lan truyền rộng rãi ở cả châu Âu và Việt Nam”. Cho đến thời điểm đó, chân dung của hoàng đế và các chức sắc cấp cao đều có chức năng đặc biệt và không được phép trưng bày trước công chúng. Nhờ nhiếp ảnh, cảnh vật và cuộc sống trong hoàng cung - vốn không thể hình dung được đối với dân thường - có thể được các nghệ sĩ tái hiện bên ngoài hoàng cung. Nhiếp ảnh đóng vai trò quan trọng trong việc phát triển hình ảnh về triều đình.Tất cả những tác phẩm trưng bày trong triển lãm “Cái nhìn giao thoa về triều đình Huế” có từ đâu ? Caroline Herbelin giải thích :“Tất cả các tác phẩm đều đến từ bộ sưu tập của Bảo tàng Quai Branly. Chúng đến từ nhiều nguồn khác nhau, từ bộ sưu tập của Bảo tàng Con người (Musée de l'Homme), quỹ triển lãm thuộc địa, bộ sưu tập của Trường Viễn Đông Bác Cổ Pháp. Nhưng điều thú vị là hầu hết các các tác phẩm này có một điểm chung là yếu tố quân sự. Các họa sĩ Pháp, họa sĩ nghiệp dư Bolliand hay Paul Sarrut đều là quân nhân. Còn về phía các tác phẩm Việt Nam, phần lớn chúng đến từ các bộ sưu tập cá nhân của các quân nhân, bởi vì những tác phẩm đó được làm riêng cho người châu Âu”.Tất cả những tác phẩm được trưng bày đều được thống kê trong cơ sở dữ liệu của Bảo tàng Quai Branly và trang web về triển lãm cùng với lời giới thiệu. Người xem có thể truy cập và có thể tìm thấy dưới dạng ảnh số. Triển lãm là bước đầu của một dự án đang được thực hiện. Hai nhà đồng phụ trách Sarah Ligner và Caroline Herbelin hy vọng có thể kết hợp với đồng nghiệp để tổ chức một triển lãm tương tự ở Việt Nam, nơi cũng lưu trữ rất nhiều hình ảnh và để hình về triều đình Huế được lan truyền.

Le Double Expresso RTL2
L'INTÉGRALE - Le Double Expresso RTL2 (09/04/25)

Le Double Expresso RTL2

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 109:54


L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont expliqué qu'au Royaume-Uni, une nouvelle matière sera enseignée dès septembre : des cours d'éducation financière pour les élèves de 5 à 16 ans. Le winner du jour : - Joseph McLoughlin, propriétaire d'un bar en Irlande, cherche un repreneur... à condition qu'il porte le même nom de famille que lui : McLoughlin. - Élodie, grande gagnante des 30 000 € pour les 30 ans de RTL2 le 7 mars dernier, a assisté au concert privé d'Indochine au musée du Quai Branly puis est venue récupérer son gain en direct à l'antenne. Le flashback d'octobre 2008 - Le titre numéro 1 en France était "Beggin'" de Madcon. - Pink sortait son album *Funhouse*, avec les titres "So What" et "Sober". Les savoirs inutiles : - Donald Duck est apparu au cinéma en 1934, bien avant son oncle Picsou, qui lui est né en 1947 dans une bande dessinée. 3 choses à savoir sur Indochine Qu'est-ce qu'on regarde ? - La saison 7 de "Black Mirror" arrive demain sur Netflix. - "The Last of Us" revient lundi prochain sur la plateforme Max avec Pedro Pascal. Le jeu surprise : Stéphanie de Déols vers Châteauroux repart avec une valise KABUTO (valeur + de 400 €) et des chocolats Jeff de Bruges pour Pâques. Les coffres à jouets RTL2 : Tristan, 12 ans, de Gan près de Pau, gagne un séjour au Parc Astérix ainsi que des chocolats Jeff de Bruges pour Pâques. La banque RTL2 : Ambre de Villennes-sur-Seine vers Paris repart avec une valise KABUTO (valeur + de 400 €) et des chocolats Jeff de Bruges pour Pâques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Laissez-vous Tenter
INDOCHINE - Le groupe donne un concert privé électrisant au musée du Quai Branly

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:00


Le groupe de Nicola Sirkis, qui vient de débuter une spectaculaire tournée dans la foulée de son nouvel album "Babel Babel", a offert un show intimiste le 8 avril au musée du Quai Branly - Jacques Chirac, à Paris. La captation sera diffusée le lundi de Pâques sur RTL2.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nota Bene
ACTU - Des frises du Parthénon au British Museum ?

Nota Bene

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 31:26


Mes chers camarades, bien le bonjour !Visiter le Quai Branly pour découvrir les nombreuses œuvres d'art de nombreuses cultures, aller au Louvre pour voir des statues gréco-romaines et des sarcophages égyptiens, on ne dit jamais non ! Et pourtant, c'est souvent le résultat d'une histoire compliquée avec des épisodes d'injustice et de pillage qui laissent un goût amer. Justement cette histoire, elle revient souvent dans les discussions autour des collections des musées, comme au British Museum où sont exposées depuis 2 siècles les fameuses frises du Parthénon, que la Grèce voudrait récupérer. Cette négociation houleuse entre Athènes et Londres anime les débats depuis de nombreuses années, et je vous propose de faire un point là-dessus !Bonne écoute !➤ Un grand merci à Vincent Michel d'avoir accepté de répondre à mes questions ! Pour en savoir plus sur le sujet : ➜ Découvrez les activités de son laboratoire, le CelTrac : https://herma.labo.univ-poitiers.fr/programmes-sur-contrat/laboratoire-des-trafics-celtrac/➜ Découvrez son article "Le trafic illicite des biens culturels dans les pays en conflit" : https://www.academia.edu/44753001/Le_trafic_illicite_des_biens_culturels_dans_les_pays_en_conflit_de_l_identification_des_objets_%C3%A0_la_judiciarisation_des_affaires➤ Merci beaucoup également à Noémie Nguyen Van Sang pour sa relecture ! Découvrez ASTRES, l'Association pour le Soutien aux Travaux de Recherches Engagés sur les Spoliations : https://astres.info/

Les histoires de 28 Minutes
Hausse de l'obésité, défense européenne, au fil de l'or : Le Club international de 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 45:54


L'émission 28 minutes du 08/03/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l'École des affaires internationales de Sciences Po ; Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef d'”Afrique Magazine” ; Gérald Olivier, chercheur franco-américain à l'Institut Prospective & Sécurité en Europe et le dessinateur de presse Eric Truant.La moitié de la planète obèse ou en surpoids : la “tragédie” du siècle ?Selon les prévisions d'une étude publiée par la revue britannique “The Lancet”, 60 % des adultes et 1 enfant sur 3 dans le monde seront en situation de surpoids ou d'obésité d'ici 2050. La France n'échappe pas à cette tendance : en presque 30 ans, le taux d'obésité de sa population a doublé. Cinquième cause de décès dans le monde, l'obésité peut s'expliquer par l'urbanisation, la sédentarisation des populations ou les changements de régime alimentaire avec une consommation riche en sucres, huiles et en produits d'origine animale. L'obésité et le surpoids peuvent entraîner une baisse significative de l'espérance de vie. Si cette épidémie n'épargne pas les pays les plus riches, c'est surtout dans certains États d'Océanie, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord que la prévalence est la plus importante. Dans plusieurs pays pauvres, les personnes en obésité ou en surpoids augmentent également. “Dans ces pays, les produits transformés sont moins chers que les fruits et légumes, ce qui pousse à leur consommation”, expliquent les chercheurs. Devons-nous investir 800 milliards € dans notre défense en Europe ?Jeudi 6 mars, les pays européens se sont réunis en sommet à Bruxelles pour discuter de la défense européenne. L'objectif est de permettre à l'Europe de pouvoir se défendre seule et de garantir la sécurité de l'Ukraine, sans avoir à dépendre des États-Unis ou de l'Otan. Le point central était celui des investissements. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a annoncé son intention de mobiliser 800 milliards d'euros pour financer la défense. Pour ce faire, de nombreux États membres ont pour objectif de consacrer 3,5 % de leur PIB à ce budget, ce qui est loin d'être le cas pour tous, à l'exception de la Pologne. À titre d'exemple, la France consacre aujourd'hui seulement 2,1 % de son PIB à ce domaine. Nous recevons Hana Al Banna-Chidiac, co-commissaire de l'exposition "Au fil de l'or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant", au Quai Branly, à Paris, jusqu'au 6 juillet. Du Maghreb au Japon, elle traverse le temps et l'espace à la découverte de l'origine fascinante de l'or et de son mariage avec les arts textiles. Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de l'artiste contemporaine chinoise Guo Pei qui ponctuent l'ensemble du parcours, des soieries tissées d'or des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l'ère Edo, l'exposition déroule l'histoire millénaire de l'or dans les arts textiles.Valérie Brochard rend visite à nos chers voisins danois où la performance d'un artiste a fait polémique. Marco Evaristti avait inauguré la semaine dernière une installation à Copenhague qui consistait à alerter sur le traitement réservé aux porcs au Danemark. Trois porcelets étaient privés de nourriture et d'eau et devaient mourir de faim. Quelques jours plus tard, ils ont été enlevés par des militants des droits des animaux. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Doug Ford, Premier ministre de la province canadienne de l'Ontario. Ancien trumpiste, il a menacé de taxer de 25 % les livraisons d'électricité aux États du nord-est américain en réponse aux droits de douane décrétés unilatéralement par les États-Unis, mardi 4 mars. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé américaine où les concours de baffes connaissent un franc succès. Paola Puerari s'intéresse au changement de règles pour attribuer la Légion d'honneur. Les Français pourront maintenant suggérer des noms. Mais alors, qui mérite cette distinction ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi certains endroits du monde ont plus de centenaires que les autres ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 08 mars 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Vous m'en direz des nouvelles !
Du Maghreb à la Chine, le musée du Quai Branly propose une exposition «Au fil de l'or»

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 48:29


Des drapés d'or indien aux caftans du Maghreb, des tissus de la cour royale du Laos aux soieries brochées de la dynastie des Almohades, sans compter cerise sur le gâteau les créations contemporaines de la styliste chinoise Guo Pei. « Au fil de l'or: l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil Levant » est le titre de l'exposition du musée du Quai Branly Jacques Chirac. On y explore la fascination pour le métal jaune et son utilisation dans les arts textiles. Quand orfèvres et tisserands conjuguent leur talent pour réaliser des tenues de cérémonie ou des parures royales. C'est un voyage immobile, un régal pour les yeux.Les commissaires de l'exposition, Hana Al Banna-Chidiac et Magali An Berthon, sont les invitées de Sur le pont des arts. «Au fil de l'or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant» est à voir au musée du Quai Branly jusqu'au 6 juillet 2025. Au programme de l'émission :Chronique Continent'art :Olivier Rogez nous parle du High Life, un genre musical ghanéen qui continue aujourd'hui encore d'irriguer les terres fertiles de la musique africaine. Reportage : Marjorie Bertin a assisté à Quand j'étais Blanche. Un monologue de théâtre qui se joue au Théâtre Lepic, à Montmartre à Paris, mis en scène par Nathalie Dorion, mais écrite et interprétée par Fatima Ndoye. Playlist du jour- Adekunle Gold feat Coco Jones - Make It Easy- El Gato Negro - Mundo Cae ft. Assane Mboup

Reportage culture
Au Quai Branly, l'éclatante histoire du fil d'or exposée en majesté

Reportage culture

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 2:24


Au fil de l'or, la nouvelle exposition du musée du Quai Branly propose une traversée du monde méditerranéen et asiatique à travers le vêtement tissé d'or à travers les siècles. Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux costumes d'apparat, l'or a fasciné les hommes et surtout les femmes, car ce sont elles qui revêtent principalement les habits rehaussés du métal précieux. Au fil de l'or. L'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant, une exposition au Musée du Quai Branly du mardi 11 février 2025 au dimanche 06 juillet 2025.À lire aussi«Disco - I'm Coming out», une exposition en forme de célébration

Il Mondo
Trailer il Mondo cultura 18 gennaio 2025

Il Mondo

Play Episode Listen Later Jan 18, 2025 2:58


Emilia Pérez, il premiato il film musicale di Jacques Audiard, è un successo ma ha scatenato diverse polemiche. Una comunità resistente in Cisgiordania viene raccontata in No other land, un documentario israeliano-palestinese. Cosa significa la parola “zombi” al di là degli stereotipi del cinema horror? Zombis, la mort n'est pas une fin? è una mostra al Musée du Quai Branly di Parigi che approfondisce la tradizione haitiana del vudu. La parola femminista di Vanessa Roghi è un saggio tra il personale e il politico che esplora le varie facce dei femminismi di oggi. . CONTiziana Triana, direttrice editoriale di Fandango libri Catherine Cornet, arabista che collabora con Internazionale Giuliano Milani, storico che collabora con Internazionale Chiara Bottici, filosofa Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità . Vai su internazionale.it/podcastScrivi a podcast@internazionale.it o manda un vocale a +39 3347063050Produzione di Claudio Balboni e Vincenzo De Simone.Musiche di Carlo Madaghiele, Raffaele Scogna, Jonathan Zenti e Giacomo Zorzi.Direzione creativa di Jonathan Zenti.Emilia Pérez: https://www.youtube.com/watch?v=o7C58uQsXyY&list=PLRW80bBvVD3X9GU3qgYjQOm5omqQPBISE&index=1No other land: https://www.youtube.com/watch?v=_d68kyNY0jIZombis, la mort n'est pas une fin: https://www.youtube.com/watch?v=_d68kyNY0jILa parola femminista: https://www.youtube.com/watch?v=hg3umXU_qWc&t=1666s

Reportage culture
Exposition: zombis, non-morts et sortilèges à découvrir au musée du Quai Branly

Reportage culture

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 2:28


Avec près de 75 000 visiteurs depuis son ouverture en novembre 2024, l'exposition Zombis, la mort n'est pas une fin ? est un succès au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris.  À rebours des clichés des créatures au teint verdâtre, cet événement explore un mythe authentique : le zombi. Et il existe vraiment à Haïti. Entre réalité et fiction, laissez-vous envouter au musée parisien qui révèle les vérités cachées derrière cette figure emblématique du « non-mort », mondialement popularisée par le cinéma hollywoodien et la pop culture. Exposition Zombis, la mort n'est pas une fin ? jusqu'au 16 février 2025.À lire aussiHaïti : les zombis débarquent au musée du Quai BranlyÀ lire aussiLes zombies existent… en Haïti

il posto delle parole
Biba Giacchetti "L'arte della fotografia di moda: Giampaolo Barbieri"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 14:53


Biba Giacchetti"L'arte della fotografia di moda: Giampaolo Barbieri"E' scomparso all‘età di 89 anni Gian Paolo Barbieri, una vera istituzione nell'ambito della fotografia di moda. I suoi ritratti iconici di dive di ieri e di oggi, come Audrey Hepburn e Monica Bellucci, e la sua lunga collaborazione con Vogue Italia, hanno reso il suo stile inconfondibile.Nato nel 1935 in via Mazzini, appena a fianco del Duomo di Milano, da una famiglia di grossisti di tessuti dove acquisì le prime competenze utili per la fotografia di moda, Barbieri mosse i suoi primi passi nell'ambito teatrale come attore, operatore e costumista, tanto che ebbe anche una piccola parte non parlata in Medea di Luchino Visconti. Fu il cinema a dargli quel senso del movimento che trasferì nella fotografia, prima applicata alla Dolce vita romana e poi alla moda, a Parigi.Nel 1964 il ritorno a Milano e l'apertura del primo studio fotografico: iniziò in quel momento quella sfolgorante e sessantennale carriera che lo portò a collaborare con personaggi di primo piano della moda come Diana Vreeland, Yves Saint Laurent e Richard Avedon, a ritrarre le attrici più iconiche di tutti i tempi, da Audrey Hepburn a Veruschka, da Monica Bellucci a Jerry Hall, a scattare le campagne pubblicitarie di marchi internazionali come Valentino, Gianni Versace, Gianfranco Ferré, Armani, Bulgari, Chanel, Yves Saint Laurent, Dolce & Gabbana, Vivienne Westwood.Classificato nel 1968 dalla rivista Stern come uno dei quattordici migliori fotografi di moda al mondo, nel 2018 Barbieri ha vinto il premio Lucie Award 2018 come Miglior Fotografo di Moda Internazionale. Le sue opere sono presenti in istituzioni culturali come il Victoria & Albert Museum e la National Portrait Gallery di Londra, il Kunsforum di Vienna, il MAMM di Mosca e il Musée du Quai Branly di Parigi.    Steve McCurry "Children"Dal 20 dicembre 2024 al 4 maggio 2025 le sale del Palazzo dei Priori di Fermo ospitano la mostra Steve McCurry - Children, ideata e curata da Biba Giacchetti. Oltre cinquanta fotografie dedicate all'infanzia vista attraverso l'obiettivo del grande fotografo Steve McCurry, realizzate nell'arco di quasi cinquant'anni di carriera.Una galleria di ritratti per esplorare tutte le sfaccettature dell'infanzia, accomunate da un elemento universale: lo sguardo dell'innocenza. Le immagini, provenienti da ogni angolo del mondo, ritraggono i più piccoli in scene di vita quotidiana. I bambini negli scatti di McCurry, pur diversi per etnia, abiti e tradizioni, condividono la gioia di vivere e la capacità di giocare anche nei contesti più difficili, spesso segnati da povertà, conflitti o condizioni ambientali estreme. Il pubblico sarà accompagnato in un viaggio ideale in paesi come India, Birmania, Pakistan, Tibet, Afghanistan, Libano, Etiopia e Cuba.“Ogni immagine offre uno spaccato delle condizioni sociali più disparate, rivelando una condizione umana universale fatta di sentimenti comuni e sguardi che affermano la stessa dignità”, spiega la curatrice.“Incontriamo bambini profughi e lavoratori, giovani che trasformano un cannone arrugginito in un gioco, che rincorrono un pallone sotto la pioggia, che creano musica con chitarre fatte di materiali di scarto. Bambini che vivono nelle grandi metropoli o nei villaggi più remoti, protagonisti di storie di gioia e aggregazione, solitudine e resilienza, solidarietà e stupore”.IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarewww.ilpostodelleparole.itDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/il-posto-delle-parole--1487855/support.

La Maison de la Poésie
Mazarine M. Pingeot – 11, quai Branly

La Maison de la Poésie

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 62:34


Entretien mené par Amélie Cordonnier Festival Paris en toutes lettres 2024 « J'ai vécu avec mes parents quai Branly de neuf à seize ans. Ce qui correspond à ce qu'on appelle une adolescence. Ça n'en était pas seulement le décor, mais également le tombeau. L'appartement de fonction était vide, et rien ne parvenait à le remplir. Surtout pas moi. Un fantôme. Dont nul ne pouvait connaître la présence en ce lieu qui n'était ni chez elle, ni chez lui, ni chez eux. J'ai vécu mon adolescence dans un logement de passage où personne ne passait. Chez moi, c'était chez personne. » En revenant à « l'Alma », Mazarine M. Pingeot revisite une page de sa vie personnelle qui est devenue collective quand d'autres ont raconté à sa place cette jeunesse secrète et « dorée ». Le temps a passé, l'enfance s'est éloignée mais l'autrice peut aujourd'hui la raviver en faisant l'expérience du retour. Est-il possible, bien des années après, de repenser plus justement son enfance et de s'en émanciper ? À lire – Mazarine M. Pingeot, 11, quai Branly, Flammarion, 2024

Histoire Vivante - La 1ere
Les représentations du ciel (3/5) : la tête dans les étoiles

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 28:18


Les marins n'ont pas attendu l'invention des phares et du GPS pour se repérer sur les mers et les océans. Et les étoiles sont longtemps restées de précieuses compagnes au gré des tempêtes et des marées. Vincent Guigueno navigue et il est aussi ingénieur, spécialiste d'histoire maritime et conservateur au musée du Quai Branly à Paris.

Encore!
Zombies: An anthropological, ancestral look at the living dead

Encore!

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 12:23


We learn more about the history and traditions surrounding zombies at the Quai Branly museum in Paris, as our reporters take a tour of a new exhibition there. Contemporary art from Benin is in the spotlight at the Conciergerie in Paris, as dozens of creatives from the West African country show pieces as part of the Festival de Francophonie. Plus we check out work from artists shortlisted for the UK's most prestigious award, the Turner Prize, as Tate Britain hosts an exhibition which explores decolonisation, culture and identity.

Par Jupiter !
"11, Quai Branly” de Mazarine Pingeot

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 3:13


durée : 00:03:13 - Dimanche est un roman - par : Clara Dupont-Monod - L'enfance est-elle une période bénie, que l'on regrette toute sa vie ?... Début de réponse avec Clara Dupont-Monod qui nous conseille le roman de Mazarine Pingeot “11, Quai Branly”, paru chez Flammarion, dans la nouvelle collection « Retour chez soi ».

Si tu écoutes, j'annule tout
"11, Quai Branly” de Mazarine Pingeot

Si tu écoutes, j'annule tout

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 3:13


durée : 00:03:13 - Dimanche est un roman - par : Clara Dupont-Monod - L'enfance est-elle une période bénie, que l'on regrette toute sa vie ?... Début de réponse avec Clara Dupont-Monod qui nous conseille le roman de Mazarine Pingeot “11, Quai Branly”, paru chez Flammarion, dans la nouvelle collection « Retour chez soi ».

Laurent Gerra
PÉPITE - Mitterrand : les révélations de sa fille cachée

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Oct 23, 2024 2:40


Dans 11 Quai Branly, Mazarine Pingeot révèle sa vie secrète en tant que fille cachée de François Mitterrand. Un récit intime et inédit sur une enfance à l'ombre du pouvoir... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les zombis débarquent au musée du Quai Branly

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 30:00


C'est l'événement culturel majeur de la rentrée : le musée du Quai Branly accueille les « morts-vivants ». L'exposition « Zombis. La mort n'est pas une fin ? » plonge les visiteurs aux origines du mythe du zombi et montre comment cette figure centrale du vaudou a été transformée en Occident. Loin des stéréotypes de morts-vivants contagieux popularisés par le cinéma et la pop culture, cette exposition propose d'explorer un mythe authentique. En Haïti, le zombi se développe en marge du vaudou, notamment à travers les pratiques de sociétés secrètes, telles que la société bizango. À la frontière entre réalité et fiction, l'exposition révèle les vérités cachées derrière la peur que suscite cette figure emblématique du « non-mort ». Reportage de José Marinho. Les dégâts à long terme provoqués par l'ouragan HélèneTrois semaines après le passage de l'ouragan Hélène, le plus meurtrier à frapper les États-Unis en plus d'un demi-siècle (237 morts), l'État de Caroline du Nord, dans l'est du pays, s'efforce de réparer les dégâts. De nombreuses maisons et routes ont été dévastées. Après l'urgence humanitaire, les écologistes constatent également les dégâts sur la biodiversité de cette zone montagneuse, riche en espèces. Lucile Gimberg, notre envoyée spéciale, a rencontré Lisa Jennings, garde forestière au United States Forest Service dans la forêt nationale de Pisgah, près d'Asheville. C'est la région la plus touchée par l'ouragan Hélène. Jennings explique que l'ouragan a gravement perturbé les écosystèmes, tuant des poissons et polluant les eaux avec des produits chimiques.Donald Trump et Kamala Harris font aujourd'hui campagne dans le Michigan, un État industriel très disputéSelon Politico, la vice-présidente démocrate va « intensifier ses attaques contre les projets économiques du candidat républicain ». Kamala Harris doit rencontrer des responsables syndicaux dans une usine de General Motors, qui devrait recevoir une subvention de 500 millions de dollars dans le cadre de l'Inflation Reduction Act, le vaste programme de relance économique mis en place par Joe Biden. Le message de Harris aux ouvriers est clair, selon Politico : si Donald Trump est élu, les 650 emplois de l'usine pourraient être menacés, car l'ancien président a promis d'annuler les fonds non dépensés de cette loi.Par ailleurs, le New York Times rapporte l'inquiétude croissante au sein du camp républicain à propos des discours erratiques de Donald Trump. Un conseiller estime qu'il est dangereux pour lui de s'éloigner de ses textes et de détourner son discours, car cela serait « contre-productif ». De plus, des études internes menées par l'équipe de Kamala Harris révèlent que « l'un des moyens les plus efficaces de convaincre les électeurs de soutenir la vice-présidente est de présenter Trump comme instable et Harris comme une dirigeante stable, capable de renforcer la sécurité de l'Amérique ». Au Venezuela, Nicolas Maduro pousse l'opposante Maria Corina Machado à l'exilSelon le journal colombien El Tiempo, le régime chaviste mène une véritable campagne de communication pour faire pression sur Maria Corina Machado, qui revendique la victoire de son alliance lors de l'élection présidentielle de juin 2024. Nicolas Maduro affirme que Machado a déjà quitté le pays pour l'Espagne, ce qu'elle dément. « Ils veulent savoir où je suis, mais je ne leur donnerai pas ce plaisir », a-t-elle déclaré à El Tiempo. Contrairement à Edmundo Gonzalez Urrutia, ancien candidat de l'opposition exilé en Espagne, Maria Corina Machado a choisi de rester clandestine au Venezuela.La campagne américaine en musiqueJulien Coquelle-Roehm reçoit Julien Grossot, co-auteur d'une encyclopédie sur la musique américaine, Rock'n Road Trip. Aujourd'hui, il s'agit des voitures et de leur place centrale dans la vie des Américains.Journal de la 1ère : déclin démographique en MartiniqueCela se confirme : année après année, la population de la Martinique diminue.

Maintenant, vous savez
Les zombies existent-ils vraiment ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 5:05


Le 8 octobre 2024, l'exposition Zombis : la mort n'est pas une fin ? est ouverte au Musée du Quai Branly. Le site du musée précise que l'exposition n'a rien à voir avec les zombies de la pop culture. Et oui, avec The Walking Dead, World War Z, Je suis une légende ou encore The Last of Us dans nos films, séries et livres préférés, le zombie est un genre à part entière.  Avant que le cinéma en fasse un monstre qui répand la mort par morsure, un zombi était une personne ayant reçu une punition pire que la mort. Drogué, enterré vivant avant d'être déterré pour ensuite mener une vie d'esclave, voilà la vraie origine de la zombification. Qui sont les vrais zombies d'Haïti ? Qui sont les bizangos ? Quel est le procédé de zombification ?Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter aussi : Qu'est-ce l'effet Lucifer ? Qui était le vrai comte de Monte Cristo ? Comment vivre sans regrets ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Journal d'Haïti et des Amériques
« L'ouragan Milton est terrifiant, et ce n'est que le début »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 30:00


Aux États-Unis, l'ouragan Milton a touché la Floride mercredi (9 octobre 2024) à 20h30 heure locale. Des millions de personnes sont privées d'électricité, plusieurs personnes ont été tuées, entre autres par des tornades. Dans le Florida Times-Union, repris par USA TODAY, l'éditorialiste Nate Monroe remarque que les infrastructures de Floride, pourtant habituées aux ouragans, semblent dépassées alors qu'elles en ont subi deux, coup sur coup – Hélène puis Milton. Plus de trois millions de personnes sont privées d'électricité, écrit le New York Times – un bilan qui augmente d'heure en heure. Milton a aussi, précise le Washington Post, causé des inondations allant, selon les zones de 3 à 4,50 mètres. Le quotidien revient sur les tornades qui ont précédé l'arrivée de la tempête, tornades « inattendues », « beaucoup plus fortes et résistantes que d'habitude ». « L'ouragan Milton est terrifiant, et ce n'est que le début », écrit, dans le New York Times, Porter Fox, l'auteur d'un livre sur les super ouragans. Il explique que ce ne sont plus « des aberrations, des catastrophes exceptionnelles ou des tempêtes du siècle », mais « une nouvelle réalité » due au changement climatique. Or, déplore l'auteur, non seulement beaucoup d'Américains refusent de croire qu'un super ouragan peut les frapper, mais « au niveau du gouvernement fédéral, ce n'est pas beaucoup mieux : les assurances inondations restent optionnelles pour beaucoup d'habitants des côtes, et des maisons continuent d'être construites – et reconstruites – dans des zones très exposées aux inondations ».En plus, cette fois, avec Hélène et Milton, «quelque chose semble s'être brisé», écrit l'éditorialiste du Florida Times-Union : en un temps record et à cause d'une campagne électorale surchauffée qui a « transformé le pays », l'ouragan « a cessé d'être notre ennemi commun, pour devenir une occasion de confirmer nos préjugés, prendre l'ascendant sur quelqu'un d'autre, un sujet de prédilection pour les théoriciens de la conspiration ». Coton et présidentielle Dans la campagne présidentielle actuelle, les États-Unis parlent beaucoup inflation – un des thèmes de campagne favoris de Donald Trump. La situation s'est améliorée, mais beaucoup d'Américains restent déçus. Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré des producteurs de coton dans une des plus anciennes plantations de l'État de Louisiane, à Frogmore. Le secteur se porte plutôt bien : « Avant la Guerre de sécession, le coton se vendait jusqu'à 50 dollars la livre. Ça ne se vend plus aussi cher. Mais on peut toujours bien en vivre », explique Lynn Mann, l'une des cadres de la plantation. Terri Caters, agricultrice dans la région, en est certaine : les prix ont dégringolé depuis que Joe Biden est à la Maison Blanche : « On vendait la livre de coton 2 dollars et demi, il y a deux ans, aujourd'hui c'est 60 centimes. » Terri Caters est derrière Donald Trump : « Au moins, il soutenait le coton, le maïs, tous les types d'agriculture. On touchait des subventions, on n'en a plus. Je suis née démocrate, je suis devenue républicaine. Trump, je pense qu'il est fou. Mais je m'en fiche, je veux juste être protégée. » Pas de financements supplémentaires pour les universités en ArgentineEn Argentine, le président ultra-libéral Javier Milei a eu gain de cause : le budget de l'université ne sera pas augmenté, le président Milei avait mis son veto, et il a été validé mercredi (9 octobre 2024) par les députés. « Le gouvernement a réussi à protéger le veto au Congrès, mais le conflit se multiplie, avec des facultés et des rectorats occupés dans tout le pays, et une grève dans toutes les universités », renchérit Pagina 12, qui s'insurge « contre la vétocratie ». « Une victoire aujourd'hui, et des problèmes pour demain », renchérit Clarin. L'éditorialiste se demande si Javier Milei, dont le gouvernement est en minorité à l'Assemblée, compte continuer à gouverner par l'intermédiaire de décrets, et de vetos «qu'il oppose aux lois adoptées par le pouvoir législatif». Sachant que les alliances qu'il a réussi à boutiquer pour sauver son veto ne devraient pas résister à la perspective des prochaines élections. Et que selon la Constitution, les vetos et les décrets sont des outils « exceptionnels »… En Colombie, Petro en appelle à la justice interaméricaineLe président colombien est visé par une enquête de l'autorité électorale pour dépassement des dépenses de campagne pour la présidentielle de 2022. Le gouvernement parle de « coup porté à la démocratie », rappelleEl Universal, et le président a décidé de saisir la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Le quotidien rappelle qu'en 2013, la CIDH, déjà saisie par Gustavo Petro, qui était alors maire de Bogota, avait tranché en sa faveur et annulé la destitution et les 15 ans d'inéligibilité dont il avait écopé. Aujourd'hui, El Espectador se range du côté du président, et estime que « le Conseil national électoral abuse de son pouvoir pour obtenir des crédits politiques ». Ce n'est manifestement pas l'avis du Conseil d'État colombien puisqu'il a, rapporte El Heraldo, rejeté le recours en nullité qu'avait présenté l'avocat de Gustavo Petro. En Haïti, nouvelle attaque contre la ville de Pont-SondéFrantz Duval, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, revient sur les articles marquants du jour, et sur cette nouvelle attaque perpétrée par le gang de Gran Grif contre la ville de Pont-Sondé. La première, la semaine dernière, avait fait plus de cent morts. Le gang a signé sa nouvelle attaque en disant « qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent dans la région ». Le coordonnateur du Conseil d'administration de Pont-Sondé raconte que les autorités, au plus haut niveau, ne se sont jamais déplacées à Pont-Sondé pour constater la situation – « les ONG, le gouvernement et les autorités en général font leur cinéma loin de Pont-Sondé et ne viennent pas sur le terrain ».À lire aussi dans Le Nouvelliste, l'éditorial de Frantz Duval sur les « zombis » haïtiens – une exposition s'ouvre à Paris au Musée du Quai Branly. Il ne s'agit pas des zombis hollywoodiens, mais de personnes punies par une société secrète. Frantz Duval explique qu'en Haïti, on n'aurait jamais osé faire une telle exposition : « entre la peur et la honte et le respect pour ces questions-là, on n'y touche pas vraiment. Tout le monde sait que ça existe mais on n'en parle pas vraiment ».   Les enfants dans les gangsHuman Rights Watch alerte sur la situation de milliers d'enfants en Haïti, qui sont devenus les proies des gangs criminels. Nathalye Cotrino, chercheuse au bureau de crises, conflits et armes de HRW, estime que 30% des membres des groupes criminels sont des mineurs. Un chiffre qui est en augmentation, car « ces groupes se préparent à de possibles opérations et confrontations avec la police nationale haïtienne, et avec la mission d'appui à la sécurité ». Les enfants que HRW a rencontrés ont tous expliqué que « la faim est la principale raison pour laquelle ils rejoignent les groupes criminels ». Ils vivent dans des zones où l'État n'est pas présent, sans accès à l'alimentation, à la santé ou à d'autres services de base, et « considèrent que les groupes criminels, c'est le seul endroit où ils pourraient obtenir au moins à manger et un refuge ». Gessica Geneus, présidente du jury du festival du film documentaire Amazonie-CaraïbesLa cinéaste haïtienne Gessica Geneus s'est fait connaître du grand public en 2021, avec le long métrage Freda, en sélection officielle au festival de Cannes. Elle préside en ce moment le jury du festival du film documentaire Amazonie-Caraïbes, à St Laurent du Maroni, sur le site de l'ancien bagne de Guyane. Le public peut y découvrir, en plein air, des films venus du Brésil, de Colombie, du Surinam ou encore du Costa Rica.La réalisatrice a confié à Sophie Torlotin qu'elle était heureuse de revenir à Saint-Laurent, où son premier documentaire, « Le jour se lèvera », avait remporté le grand prix lors de la première édition du festival. Elle travaille sur un nouveau projet, qu'elle espère tourner au printemps prochain, toujours à Haïti, mais cette fois à Jacmel : «Le jour où je ne peux plus tourner à Haïti, je ne ferai plus de cinéma. Souvent, on me fait la proposition d'aller tourner ailleurs, mais un film doit documenter un espace.» Le journal de la Première La situation se dégrade en Martinique. La nuit dernière, deux gendarmeries et une grande surface sont parties en fumée…

De vive(s) voix
Un nouveau parcours sonore pour le Musée du Quai Branly - Jacques Chirac

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 29:01


Depuis le 17 septembre 2024, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac s'est doté d'un nouveau parcours sonore. Comment se construit une bande sonore de musée ?  Comment les sons sont-ils exploités ?  Anne-Solène Rolland, directrice des Collections et du patrimoine du Musée du Quai Branly- Jacques Chirac et Jihad Darwiche, conteur bilingue libanais.Un projet mis en œuvre par NARRATIVEEt la chronique de Lucie Bouteloup  «La puce à l'oreille».Aujourd'hui, l'expression : « Être mal barré ». 

Les interviews d'Inter
Une exposition pour découvrir les origines du zombi, avec son commissaire Philippe Charlier

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 6:29


durée : 00:06:29 - L'invité de 6h20 - Philippe Charlier, commissaire de l'exposition “Zombis - La mort n'est pas une fin”, jusqu'au 16 février 2025 au Musée du Quai Branly.

Ocora, Couleurs du monde
Instruments traditionnels et création contemporaine se rencontrent au Quai Branly

Ocora, Couleurs du monde

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 11:09


durée : 00:11:09 - Le Balcon au Quai Branly - Le son s'invite au Musée du Quai Branly à Paris. L'ensemble spécialisé dans la musique classique et contemporaine Le Balcon propose une série de spectacles immersifs en plein cœur du musée au milieu d'instruments de musique anciens issus de la collection du Quai Branly…

Reportage culture
Le musée du quai Branly fait résonner ses collections à travers une bande-son

Reportage culture

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 2:57


Pour donner une nouvelle vie à ses collections permanentes, le musée du quai Branly - Jacques Chirac à Paris vient de créer sa propre bande-son. 124 haut-parleurs et vibreurs diffusent musiques, poèmes, chants et prières, bruits urbains et ambiances naturelles. Quelque 150 éléments sonores rythment désormais le parcours à travers les arts et les civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques et transforment la visite muséale en voyage sensoriel.

Tibet TV
(Ep 214) Tibetans in Paris Protest Against the Two Parisian Museums

Tibet TV

Play Episode Listen Later Sep 28, 2024 16:42


This episode of "In Conversation" highlights the ongoing protests by Tibetans in Paris, France, against the use of Chinese terminology in Tibetan art catalogues by two Parisian museums, the Musée du Quai Branly and the Musée Guimet. Tenzin Namgyal, a member of Students for a Free Tibet, France, provides on-the-ground updates about the protests and discusses the Tibetan community's demands for the museums to correct the naming of Tibetan artifacts in their exhibits.

Le masque et la plume
CINEMA - Faut-il aller voir "Dahomey" de Mati Diop ?

Le masque et la plume

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 7:40


durée : 00:07:40 - Le Masque et la Plume - Qu'ont pensé les critiques cinéma du Masque du film sur la restitution de 26 trésors royaux au Bénin ? Quelques trésors rendus sur des milliers volés par l'armée coloniale française en 1892. La réalisatrice fait parler l'un d'eux : la 26ᵉ statue qui quitte le musée du Quai Branly pour le Bénin...

Business Innovators Radio
Zen Waseme, Esq.: Earn CLE Credits in Paris, France at International Law and IP Conference Set for Oct. 11-14

Business Innovators Radio

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 25:06


ArtWorks™ is has announced an unparalleled Continuing Legal Education (CLE) experience in Paris from Oct. 11-14, 2024. This immersive weekend is designed to enlighten and educate legal professionals on the convergence of art and law, emphasizing the vital role of Intellectual Property (IP) in our global society.Participants will embark on a journey that includes a tour at the Louvre to discover the intersection of art and intellectual property in one of the world's most famous museums.They will also explore the legal intricacies and historical significance of the Arc de Triomphe, and enjoy a boat tour along the Seine while discussing global IP trends. The weekend culminates in the Global IP Innovation Award Ceremony, celebrating groundbreaking achievements in intellectual property on an international stage with honored guests and members of the Madrid Protocol .ArtWorks™ aims to educate attendees on the economic and artistic value of Intellectual Property through a series of workshops, tours, and lectures at the Louvre. These sessions will highlight the intricate relationship between artistic expression and legal rights, featuring real-life stories of artists impacted by copyright infringement.The event kicks off on Friday, Oct. 11, with a welcome reception and meet and greet, allowing participants to unwind and immerse themselves in Paris. The evening includes a networking segment for legal professionals, an overview of the weekend's activities, and an academic/CLE briefing.Saturday, Oct. 12, will be dedicated to lectures at the Louvre, eligible for CLE credit. The sessions include IP from the Artist's Perspective, IP from an Attorney's Perspective, and IP and International Law. The day concludes with an awards ceremony honoring Madrid Treaty honorees.On Sunday, Oct. 13, participants will experience Paris from various angles. They will enjoy a boat tour along the Seine, a museum and art crawl featuring the Louvre, Musée d'Orsay, and Musée du Quai Branly, and a landmark tour including Versailles Palace, Sacre Coeur, the Eiffel Tower, and the Arc de Triomphe. The day will wrap up with a reconvening at the Louvre for a closing ceremony and brunch.Monday, Oct.14, offers an optional closing brunch and networking segment, along with a final boat ride, before participants check out of the hotel.The comprehensive CLE content will cover areas such as Ethics and Professionalism, Law and Practice Management, and Professional Practice in the Areas of Intellectual Property, Business, and International Law. Registration options include the “ArtWorks™ in Paris — ALL IN” package for $1,897.00, which covers hotel, CLE, and lectures, and the “ArtWorks™ in Paris — SUMMIT ONLY” package for $1197.00, excluding hotel. Go to https://www.artworksinparis.com for complete information.Secure your spot for this enriching and transformative experience in the City of Light. For registration and more information, please visithttp://www.ArtWorksinParis.com.Source: https://businessinnovatorsradio.com/zen-waseme-esq-earn-cle-credits-in-paris-france-at-international-law-and-ip-conference-set-for-oct-11-14

Carbone 14, le magazine de l'archéologie
Les Taïnos, la fin d'un monde

Carbone 14, le magazine de l'archéologie

Play Episode Listen Later Jun 15, 2024 30:11


durée : 00:30:11 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Le 12 octobre 1492, sur une île des Bahamas, la société taïno bascule brutalement dans le crépuscule de son histoire. Les caravelles de Christophe Colomb jettent l'ancre et découvrent les premiers amérindiens. - invités : André Delpuech Conservateur général du patrimoine, chercheur au Centre Alexandre Koyré à l'EHESS, et ancien directeur du musée de l'Homme et responsable des collections des Amériques au musée du Quai Branly.

Un bonbon sur la langue
Et si les Aztèques n'avaient jamais existé ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Apr 21, 2024 2:45


Aujourd'hui, le Bonbon sur la langue part en voyage dans les terres lointaines, et aussi en voyage dans le temps, et tout ça à travers les mots, bien sûr. C'est une exposition qui vient d'ouvrir à Paris, au Musée du Quai Branly, qui m'a donné l'idée de vous en parler. Savez-vous ce que sont les Mexicas, amis des mots ? La ressemblance avec le nom du Mexique est un indice sérieux, naturellement.

La marche du monde
«Regarder l'Afrique pour mieux se voir»

La marche du monde

Play Episode Listen Later Mar 3, 2024 48:30


Elles s'appellent Katherine Duham, Eslanda Goode Robeson et Zora Neale Hurston. Trois Africaines-Américaines du XXème siècle, artistes, militantes et anthropologues dont il faut découvrir les parcours émancipateurs en Afrique et dans les diasporas. Trois destins anti-colonialistes et féministes à écouter au son de nos archives dans ce nouvel épisode de LMDM inspiré par l'exposition « Déborder l'anthropologie » de Sarah Frioud Salgas au Musée du Quai Branly.  Dépliant de la visite de l'exposition.L'exposition au Musée du Quai Branly. ► À lire : Voyage africain de Eslanda Goode Robeson (Auteur), Alice Diop (Postface), Jean-Baptiste Naudy (Traduction)Nouvelles éditions Place.Remerciements à toute l'équipe du Musée du Quai Branly ainsi qu'à la Compagnie Le souffle à l'oreille.

Du grain à moudre
La notion de patrimoine est-elle gravée dans le marbre ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Nov 28, 2023 38:25


durée : 00:38:25 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Après 10 ans d'absence, les "Entretiens du patrimoine" sont organisés cette semaine au Quai Branly. Les notions de patrimoine et d'authenticité n'ont cessé d'évoluer et de s'ouvrir. Patrimoine culturel, patrimoine naturel… : comment pense-t-on aujourd'hui la préservation et la restauration ? - invités : Pascal Liévaux Chef du département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, direction générale des patrimoines, ministère de la Culture et de la Communication; Jean-Sébastien Cluzel Archéologue, architecte, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art de l'Extrême-Orient à la Sorbonne Université; Laurent Poncet Ecologue, co-directeur de PatriNat, le centre d'expertise et de données sur le patrimoine naturel (sous la tutelle de l'OFB-MNHN-CNRS-IRD)

Les matins
Kehinde Wiley et ses puissants au Musée du Quai Branly

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 29, 2023 3:28


durée : 00:03:28 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - L'exposition "Dédale du pouvoir", nichée au rez-de-chaussée du Musée du quai Branly à Paris, où on peut voir onze portraits de chefs d'État africains peints par l'artiste américain Kehinde Wiley, concentre un nombre de questions exponentiel sur la représentation du pouvoir.

Join Us in France Travel Podcast
Coming Up in Paris in 2023, Episode 429

Join Us in France Travel Podcast

Play Episode Listen Later Feb 19, 2023 54:47


Today, Annie Sargent brings you a conversation with Elyse Rivin of Toulouse Guided Walks about the big events coming up in Paris in 2023. We also have a recap of how Paris museums have been doing since the pandemic. And Annie gets to do her own trip report and spills the beans on the best things she enjoyed in Paris in January 2023. Table of Contents for this Episode [00:00:16] Intro [00:00:38] Today on the podcast [00:01:10] Podcast supporters [00:04:00] New patrons [00:04:55] Next week on the podcast [00:05:30] Annie and Elyse – Coming Up in Paris [00:05:45] Museums in Paris since the pandemic [00:07:26] Centre Pompidou [00:07:51] Quai Branly [00:09:54] Versailles [00:12:50] The City of Paris museums [00:13:21] The Catacombs [00:15:41] Orangerie and Orsay [00:17:13] Edvard Munch [00:19:21] The Orsay Museum wants your to buy your tickets with their App [00:22:08] What's happening at the Orsay in 2023 [00:25:11] 7 Expos not to miss in Paris in 2023 [00:27:07] 50th anniversary of the death of Picasso [00:31:02] Museums outside of Paris [00:31:43] Paris needs to stop hogging all the art! [00:33:46] Annie's visit to Paris [00:37:25] Jacquemart-André Museum [00:38:48] Costcos in France [00:40:48] Cluny Museum [00:42:16] Visiting the newly reopened BnF Richelieu [00:44:38] Musee de la Liberation [00:46:28] Rue Daguerre [00:47:47] Bringing the dog to Paris [00:49:25] Long drive [00:49:46] Charging the car on the freeway [00:52:39] Copyright