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durée : 00:02:12 - Le vrai ou faux - Un mois après son élection, le pape Léon XIV est déjà au centre de plusieurs vagues de fausses informations : des "deepfakes" politiques, aux méprises sur des drapeaux lors de bain de foule. Le Vatican est obligé de démentir.
On parle du nouveau pape Léon XIV, de compte Instagram de Sidney Sweeney et de plein d'autres affaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'issue du conclave durant lequel les cardinaux l'ont élu pape, Robert Francis Prevost a choisi de se faire appeler Léon XIV. Un nom de règne en référence à Léon XIII, souverain pontife de 1878 à 1903. Mais qui était Vincenzo Gioacchino Pecci ? Comment a-t-il marqué l'histoire de l'Église ? Pour évoquer ces questions, Virginie Girod reçoit Jean-Marc Ticchi. Spécialiste de la papauté au XIXe et XXe siècle il est membre associé du Centre d'études en sciences sociales du religieux à l'EHESS.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, répond aux questions de Dimitri Pavlenko à l'occasion de l'Ascension. Ensemble, ils reviennent sur les premiers jours du pontificat de Leon XIV. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi le nouveau pape a-t-il choisi Léon XIV pour nom de règne ? La réponse à cette question se trouve dans le pontificat de Léon XIII. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour découvrir le podcast Le Précepteur:https://open.spotify.com/show/4Lc8Fp7QAVsILrKZ41Mtbu?si=w28n3PRPSIuguRE4SQVMlQ--------------------------------Voilà une question qui surprend souvent… et qui ouvre la porte à une riche symbolique, entre tradition, pouvoir et spiritualité.D'abord, précisons une chose : tous les papes n'ont pas toujours porté des chaussures rouges. Mais cette tradition remonte très loin dans l'histoire de l'Église catholique, et elle est profondément chargée de sens.Une couleur impériale… et divineLe rouge est d'abord la couleur du sang. Mais dans le contexte ecclésiastique, il renvoie au sang des martyrs — ces premiers chrétiens qui ont versé leur sang pour leur foi. En portant des chaussures rouges, le pape marche symboliquement dans les pas de ceux qui sont morts pour le christianisme. C'est un rappel constant que sa mission est aussi un sacrifice.Mais le rouge est aussi, dans l'Antiquité romaine, la couleur du pouvoir impérial. Les empereurs romains portaient souvent des sandales ou des tuniques rouges pour affirmer leur autorité. L'Église, en héritant de certains codes visuels de l'Empire, a repris cette symbolique pour marquer l'autorité spirituelle du pape, chef de l'Église universelle.Une tradition fluctuantePendant des siècles, les papes ont porté des mules rouges brodées, parfois ornées de croix d'or. Sous Jean XXIII ou Paul VI, ces souliers faisaient partie intégrante de la tenue papale.Mais c'est Jean-Paul II qui, dans les années 1980, met temporairement de côté cette tradition. Il préfère des chaussures plus sobres, souvent marron ou noires. Ce n'est qu'avec Benoît XVI, amateur de liturgie traditionnelle, que les fameuses chaussures rouges font leur grand retour, créées par un cordonnier romain célèbre. Certains ont cru, à tort, qu'elles étaient signées Prada… ce qui a nourri quelques malentendus.En revanche, le pape François, connu pour son humilité, a de nouveau abandonné les chaussures rouges au profit de chaussures noires simples, symbole de modestie.Plus qu'un accessoireLes chaussures rouges du pape ne sont donc pas une coquetterie : elles sont un symbole de martyre, de pouvoir spirituel, et de continuité historique. Chaque pas du souverain pontife rappelle les souffrances du Christ, le poids de sa fonction, et la longue marche de l'Église à travers les siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
➡️ DESCRIPTION: L'élection d'un nouveau pape est un événement rare et il vaut la peine de s'y arrêter pour réfléchir à ce que cela signifie. Dans cet épisode, j'ai la joie de m'entretenir avec deux spécialistes protestants du catholicisme historique et contemporain: Leonardo De Chirico (https://vaticanfiles.org/) et Maxime Georgel qui préside le site www.parlafoi.fr qui a récemment démontré l'inexistence de la papauté au premier siècle: https://parlafoi.fr/2025/01/28/la-papaute-nexistait-pas-au-premier-siecle/ TABLE DES MATIÈRES 00:00 - Intro 02:37 - Pourquoi s'intéresser au catholicisme et au pape? 14:37 - L'Église catholique hier et aujourd'hui 31:07 - François 1er 36:58 - Pub Logos 37:31 - Léon XIV 44:14 - Pourquoi les protestants rejettent-ils la papauté? 01:02:53 -
Un mois après sa mort, on a voulu revenir sur le bilan du pape François cette semaine sur VDJ, et surtout nous demander pourquoi cette histoire religieuse a tant à voir avec notre pays de gros laïcs. Mystère et boule de gomme… jusqu'à cet épisode! __NOUS SOUTENIR : https://www.helloasso.com/associations/motus-et-langue-pendue@motuslemedia / motuslemedia.fr
Il lui a offert une de ses raquettes
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Émission du 13/05/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Wilfrid Galand, Directeur Stratégiste et DGA de Montpensier Arbevel et Louis de Montalembert, Gérant senior chez Sunny Asset Management. Vos questions en live : Le pape peut-il avoir un impact sur les marchés financiers ? Faut-il encore acheter la bourse américaine ? Accalmie sur les droits de douanes : le moment de revenir en bourse ? Grand remaniement géopolitique : quels seront les gagnants et les perdants ? Bourse chinoise : opportunité ou piège du moment ? Bourse : c'est en Europe que ça se passe ? Le CAC 40 est-il corrélé à l'économie réelle ?La QUESTION CASH : L'investissement “casino” et l'actif à conserver 10 ans.
Le pape Léon XIV, ancien évêque de Chiclayo au Pérou, doit présenter les grandes lignes de son pontificat. À Chiclayo, la ville se prépare à célébrer son ancien évêque, espérant qu'il suivra les traces du pape François en prônant discrétion et humilité. Les habitants espèrent également que son élection attirera l'attention sur la situation politique chaotique du Pérou.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:23 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Alors que le pape François est en visite à Marseille, retour aux origines de la papauté afin de comprendre comment la façon de concevoir et d'exercer l'autorité pontificale a évolué au cours des siècles. - réalisation : Thomas Beau - invités : Dominique Iogna-Prat Médiéviste, directeur de recherche émérite au CNRS et directeur d'études émérite à l'EHESS; Céline Béraud Sociologue, directrice d'études à l'EHESS et membre du Centre d'études en sciences sociales du religieux
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Bruno Poncet et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Bruno Poncet et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Comment réagit-on à Kinshasa à l'élection d'un pape venu des Amériques ? Est-on déçu que le nouveau pape ne soit pas africain ? L'historien congolais Isidore Ndaywel est une grande figure de l'Église catholique en RDC. Il est le coordonnateur du puissant Comité laïc de coordination (CLC). Il est aussi très proche de Mgr Ambongo, le cardinal-archevêque de Kinshasa. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Le nouveau pape a été élu en 24 heures, est-ce que vous avez été surpris ? Isidore Ndaywel : Oui, j'ai été surpris parce qu'on nous avait annoncé qu'il y aurait des discussions, qu'il y avait plusieurs tendances et on se serait attendu à ce que ça prenne un peu plus de temps. Mais là, nous sommes dans une surprise et une bonne surprise qui démontre qu'il y a une très grande maturité au niveau de l'église et de la gestion et au plus haut niveau, s'agissant de l'élection du pape. Quelle est votre première réaction après les premiers mots de Léon XIV ? Eh bien, j'avoue que c'est une grande joie, une joie de fin de deuil. En fait, le deuil de François et l'accueil d'un nouveau pape. C'est bien qu'on soit quelque peu déroutés par ce changement dans tout ce qui s'annonçait. On ne nous avait pas parlé de lui. Un pape qui se place dans l'héritage de son prédécesseur François ?Il se place dans les premiers mots, tout à fait, dans cet héritage. Et c'est ce qui nous rassure et nous conforte. Parce que, en Afrique et spécialement à Kinshasa, nous avons beaucoup aimé François qui nous a fait une très grande visite en janvier 2023 et qui nous a laissé des mots très forts et qui correspondent tout à fait à notre situation actuelle. Et nous sommes heureux de constater que nous sommes vraiment dans cette continuité. Alors, visiblement, ce nouveau pape est aussi un théologien ?Dans ses premières paroles, ce qui m'a frappé, c'est surtout la première parole. C'est l'insistance sur la paix. Sur la paix, spécialement en cette période où, dans le monde entier, nous courons derrière la paix. Et donc ce mot qui tombe bien, le 8-Mai, est quelque chose qui me paraît très fort. Et dans cette première exhortation, Léon XIV a appelé à construire des ponts à travers le dialogue. Tout à fait. Et cette paix n'est possible que dans la construction des ponts. J'avais l'impression d'écouter François. Et donc, vous pensez que le nouveau pape sera attaché au dialogue inter-religieux ? Tout à fait. Au dialogue inter-religieux, mais aussi au dialogue tout court, parce que tout ne se déroule pas dans le contexte religieux, dans la problématique de cette époque que nous traversons. Alors ce pape vient d'Amérique, est-ce que vous n'êtes pas déçu qu'il ne vienne pas d'Afrique ? Pas spécialement parce que pour nous, en Afrique, lorsqu'on parle du pape, il n'est pas vraiment question de nationalité. Nous sommes d'ailleurs étonnés de voir qu'ailleurs, on en parle beaucoup. Pour nous, le Saint-Père est un père. Et un père, on l'accepte, on l'accueille, qu'il soit barbu ou pas. Mais c'est un père. Et donc là, il nous est donné de passer d'une espérance à une autre avec ce nouveau pape qui provient de l'Amérique. Et d'ailleurs, ce n'est pas tout à fait des États-Unis parce qu'on nous dit qu'il est aussi originaire du Pérou et donc on se retrouve là aussi à nouveau en Amérique latine. Donc, peu importent ses origines, nous avons accueilli avec beaucoup de joie Jean-Paul II, sans trop nous poser des questions sur le fait qu'il soit Polonais ou pas. François de même, qu'il soit Argentin ou pas. Il en est de même pour ce nouveau pape Léon XIV qui nous vient des Amériques. C'est une bonne chose. Mais vu la vitalité des catholiques en Afrique, est-ce qu'il n'était pas temps que l'Église se donne un pape africain ? Mais nous avons du temps. Il y aura, comme déjà dans le passé, des nouveaux papes africains. Nous sommes sûrs que cela se fera dans l'avenir. Mais nous ne sommes pas spécialement pressés. Ça ne devait pas être nécessairement maintenant, ça aurait pu l'être, mais que cela ne l'ait pas été, ce n'est pas grave. C'est très bien aussi parce que nous savons que le pape qui nous est donné est un pape qui fera certainement bien ce qui doit l'être. Mais vous qui êtes très proche de monseigneur Fridolin Ambongo, est-ce que vous n'avez pas espéré que ce serait lui ?Mais c'était normal que je puisse espérer cela, sans non plus me faire trop d'illusions, en me disant que ça peut être lui comme ça peut ne pas être lui. S'il l'avait été, ç'aurait été très bien. Mais s'il ne l'a pas été, c'est très bien aussi. Donc, nous, en Afrique, nous n'en faisons pas un problème. Nous accueillons le Père qui nous a été donné et qui est donc maintenant Léon XIV.À lire aussiÉlection du pape Léon XIV: comment se profile son pontificat?
Américain d'origine, péruvien d'adoption, polyglotte et réputé proche des pauvres, le nouveau souverain pontife s'inscrit dans la tradition sociale de l'Église catholique. Traditionnellement, rapporte notre correspondant à Washington Guillaume Naudin, on se disait qu'il n'était pas possible de confier le destin de l'Église au citoyen d'un pays qui est déjà une superpuissance, parce que cela aurait fait beaucoup de pouvoir pour un seul pays. Apparemment, cela n'a pas fait peur aux cardinaux. Peut-être parce que ce pape n'est pas seulement américain, il est aussi péruvien. Il a été naturalisé après avoir passé une bonne partie de sa vie au Pérou. Et puis, les États-Unis sont un pays d'immigration et tout le monde vient un peu d'ailleurs ici. Les spécialistes de la généalogie se sont très rapidement penchés sur la question. Le pape, dont le nom de famille est donc Prevost, a des origines françaises du côté de son père. Sa grand-mère Susanne serait d'ailleurs née en France et son grand-père Jean serait lui originaire d'Italie. Mais ce n'est pas tout, la famille de sa mère est originaire de Louisiane. Et de ce côté-là, il y aurait des origines à la fois créoles, mais aussi espagnoles et même haïtiennes apparemment. Aux États-Unis, les réactions n'ont pas tardé : Donald Trump, sur son réseau Truth Social : « Félicitations au cardinal Robert Francis Prevost, qui vient d'être nommé pape. C'est un tel honneur de réaliser qu'il est le premier pape américain. Quelle excitation et quel grand honneur pour notre pays. J'ai hâte de rencontrer le pape Léon XIV. Ce sera un moment très significatif ! » Il y a aussi celle du vice-président JD Vance, converti au catholicisme. Il dit : « Félicitations à Léon XIV, le premier pape américain, pour son élection ! Je suis sûr que des millions de catholiques américains et d'autres chrétiens prieront pour qu'il réussisse à diriger l'Église. Que Dieu le bénisse ! ». C'est un peu plus mesuré que la réaction du président.Pour les militants MAGA, un pape « marxiste et woke »Et pour cause, le nouveau pape ne voit pas le catholicisme de la même manière que JD Vance. Quand il n'était encore que cardinal, sur son compte X, Robert Prevost a repris publiquement le vice-président. C'était au mois de février, au sujet des déclarations de JD Vance sur la hiérarchisation de l'amour de son prochain. Selon lui, c'était un concept catholique d'aimer davantage sa famille que ses amis, puis que ses voisins, puis que ses concitoyens et enfin que le reste du monde. Jean-Marie Le Pen disait d'ailleurs à peu près la même chose en France à une époque. Le futur pape avait écrit : « JD Vance a tort : Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres. » Ils n'ont manifestement pas la vision des choses notamment sur l'immigration. Le mouvement trumpiste s'en est d'ailleurs très vite aperçu. L'influenceuse d'extrême droite Laura Loomer, qui est souvent écoutée par le président, résume son jugement en deux mots : « C'est un pape marxiste et woke. »De son côté, le dernier président catholique, Joe Biden, félicite le nouveau pape pour son élection. De même que Barack Obama qui n'est pas catholique, mais qui vient lui aussi de Chicago. Les habitants de la ville sont nombreux à dire leur fierté sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. Et là-bas, dans cette ville très sportive au bord du lac Michigan, il y a une question très importante. Comme pour le football à Manchester, il y a deux clubs phares dans le sport national qu'est le baseball. Toute la journée d'hier, tout le monde s'est demandé qui des Cubs ou des White Sox soutient le nouveau pape. Ça a donné lieu à des débats assez drôles. Débat tranché par le propre frère de Léon XIV qui l'affirme avec beaucoup de certitude : le nouveau pape soutient les White Sox. Mais il l'a dit dans son premier discours, il est avant tout pour la paix sur Terre et dans les stades.Louanges dans la presse péruvienneC'est un « pasteur au cœur péruvien » qui arrive à la tête de l'Église catholique, d'après le quotidien conservateur Peru21, pour qui Léon XIV coche toutes les cases : grâce à « son style accessible et conciliant », grâce « à son expérience en Amérique latine » et grâce à « son travail à la Curie romaine », il a tout pour réussir et « son expérience de missionnaire, sa proximité avec les communautés locales et son ouverture au dialogue seront les clés de son pontificat ».« Prevost est peut-être un mystère pour le reste du monde, mais dans notre pays, renchérit El Comercio le plus grand journal du Pérou, on le connaît bien ». En résumé, on connaît son intérêt pour les questions sociales, son attachement à la transparence et au travail collaboratif. Et puis, il a quelque chose de spécial : « À la fois représentant d'une grande puissance mondiale comme les États-Unis et doté d'une compréhension profonde des problèmes auxquels sont confrontés les endroits les plus éloignés des centres de pouvoir ». Certes, parmi les cardinaux, il y en avait plusieurs capables de prendre la relève de François, mais pour El Comercio, « il était difficile d'en trouver un plus apte que Léon XIV ».Même La Republica, le journal de la gauche péruvienne, encense l'humilité du nouveau pape. Une religieuse y raconte que dans ses fonctions d'évêque, il a visité les zones les plus reculées de Chiclayo, que l'on pouvait lui parler du matin au soir, que ses messes étaient simples, sans fioritures, qu'il menait une vie recluse, qu'il privilégiait la prière, avec un petit faible pour la musique créole, souvenir sans doute de ses grands-parents maternels, nés tous les deux à la Nouvelle-Orléans. Il y a aussi de l'Italie en lui, ou de la Guadeloupe, avec un arrière-arrière-grand-père né à Pointe-à-Pitre. Et pour un aperçu complet de ses racines tricolores, la Revue française de généalogie nous raconte que cette nuit, dès 2 heures du matin, cinq arbres généalogiques très poussés ont été mis en ligne, qui nous emmènent chez ses aïeux, d'un couple de pâtissiers du Havre à la bourgeoisie de Menton et de Monaco.Quelle prise de position au sujet des abus sexuels commis par les prêtres ? Du temps où Léon XIV n'était encore que Robert Prevost, évêque de Chiclayo au Pérou, trois femmes se sont adressées à l'évêché pour dénoncer un prêtre qu'elles accusaient d'attouchements et d'agression sexuelle. Or, la gestion de cette affaire reste sujette à controverse. Il y a, par exemple, cette association américaine citée par le magazine Newsweek, association qui regroupe des victimes de violences sexuelles et selon laquelle le futur pape a dérogé aux règles prévues par le Vatican dans ce genre ce cas. Il n'aurait pas tout de suite suspendu le religieux incriminé par les victimes et se serait abstenu de saisir les autorités péruviennes.Version controversée et balayée par la presse du Pérou. La Republica rétorque que Prevost « a mené des enquêtes préliminaires, porté l'affaire devant la Curie romaine et expulsé ce prêtre de l'Eglise ». Le diocèse affirme avoir tout fait dans les règles et porté l'affaire jusqu'au pénal, affaire finalement classée sans suite en raison du délai de prescription. L'une des plaignantes a demandé la réouverture de l'enquête, désormais placée sous la responsabilité du successeur de Robert Prevost à Chiclayo. Impossible à ce stade de dire si, oui ou non, il faut parler de négligence.La Republica préfère renvoyer à l'entretien que le cardinal lui avait accordé avant de quitter le Pérou. Il prend au cours de cette interview une position très ferme à propos des violences sexuelles au sein de l'Église. « Nous rejetons, disait-il à l'époque, les dissimulations et le secret. En cas d'abus sur mineurs commis par des prêtres, la réponse a souvent été : tais-toi et ne parle pas. C'est inacceptable. Tous ceux victimes d'un acte répréhensible de la part d'un prêtre doivent venir le signaler afin d'agir pour le bien des victimes et de l'Église. » On verra si le nouveau pape s'empare du dossier pendant son pontificat et met en place le principe de tolérance zéro réclamé par de très nombreuses associations de victimes.
durée : 00:25:23 - L'invité de 8h20 - Après l'élection du nouveau pape Léon XIV, éclairage avec Christine Pedotti, directrice de Témoignage Chrétien, sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, Père Hugues de Woillemont, de la conférence des Évêques de France, et Jean-Benoit Poulle, analyste pour le Grand Continent.
Tous les vendredis, samedis et dimanches à 20h15, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce vendredi soir, le Cardinal François Bustillo, évêque d'Ajaccio, est invité pour parler du nouveau pape Léon XIV.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jean-Marie Colombani et Jean-Pierre Denis sont les Esprits libres de ce vendrediMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:01:25 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - D'où vient ce sens inné du goéland pour la photogénie ? Peut-être de cette façon de regarder au loin, songeur et pénétré, qui ajoute à vos clichés de vacances une profondeur bienvenue...
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Matthieu Belliard
Le 3 janvier 1521, le pape Léon X signe une bulle d'excommunication contre un moine allemand nommé Martin Luther. Ce geste n'est pas anodin : il marque la rupture officielle entre l'Église catholique romaine et celui qui va devenir le père fondateur du protestantisme. Mais qu'a donc fait Luther pour mériter une telle sanction ? Voici les faits, replacés dans leur contexte.Une Église en criseAu début du XVIe siècle, l'Église catholique est à son apogée… mais aussi minée par la corruption. De nombreux évêques cumulent des fonctions politiques, le népotisme règne à Rome, et le peuple chrétien assiste impuissant à la vente des indulgences – ces documents censés réduire le temps passé au purgatoire, moyennant finances. Pour certains religieux, ce commerce n'a rien d'évangélique : c'est une forme de simonie, la vente de biens spirituels.Les 95 thèses : le point de départLe 31 octobre 1517, Martin Luther, moine augustin et professeur de théologie à Wittenberg, affiche sur la porte de l'église du château 95 thèses critiquant la pratique des indulgences et appelant à un retour aux fondements bibliques. Il ne cherche pas à créer un schisme, mais à réformer l'Église de l'intérieur.Ses idées rencontrent un immense écho dans toute l'Europe, notamment grâce à l'imprimerie. Luther affirme que le salut ne s'obtient pas par les œuvres ou les indulgences, mais uniquement par la foi et la grâce divine. Il remet aussi en cause l'autorité absolue du pape, ce qui, pour Rome, est intolérable.Une condamnation progressiveEn 1520, le pape Léon X publie une première bulle, Exsurge Domine, condamnant 41 propositions extraites des écrits de Luther. Il lui donne 60 jours pour se rétracter. La réponse de Luther est cinglante : il brûle publiquement la bulle pontificale devant les étudiants de Wittenberg.Le pape n'a alors plus d'autre choix : le 3 janvier 1521, il signe la bulle Decet Romanum Pontificem qui excommunie Martin Luther, le déclarant hérétique. Cette excommunication signifie son exclusion de l'Église et la perte de toute protection spirituelle.Une rupture irréversibleQuelques mois plus tard, lors de la diète de Worms, Luther refuse encore de renier ses propos. Sa célèbre phrase – "Je ne puis faire autrement. Que Dieu me vienne en aide." – marque le début d'un nouveau chapitre dans l'histoire du christianisme : celui de la Réforme.En somme, Luther a été excommunié non pour une simple critique, mais pour avoir remis en cause le fondement même de l'autorité ecclésiale. Une décision qui, au lieu de l'éteindre, a fait de lui le catalyseur d'un bouleversement religieux et culturel majeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plus de deux semaines après la mort du pape François, les 133 cardinaux-électeurs vont entrer en conclave, mercredi 7 mai, pour élire son successeur. Et Thomas Legrand s'interroge "Et si le pape était une femme ?". Il souligne pourtant que ce sera un homme et un cardinal, tout en martelant que rien ne les y oblige, et en rappelant qu'il avait des femmes qui se sont révoltées contre cette idée dans l'église. En Allemagne, après un premier revers historique dans la matinée, le conservateur Friedrich Merz a été élu chancelier mardi au deuxième tour par les députés du Bundestag. Pour beaucoup, c'est le signe d'un renouveau allemand et donc européen, que ce soit dans le domaine politique, économique et militaire. Mais François Lenglet, lui, se montre sceptique. Pour lui, c'est une illusion. Il ne croit pas au retour d'un couple franco-allemand fort. Ahmad Al-Chareh sera reçu ce mercredi 7 mai à l'Élysée par Emmanuel Macron. Ce sera sa première visite officielle dans un pays européen. Abnousse Shalmani pense que le président par intérim syrien fait de ce voyage à Paris pour montrer au monde qu'il a sa place sur la scène internationale, mais surtout de faire revenir l'argent en Syrie. "Méfions-nous d'Al Chareh", précise-t-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 06/05/2025 Début dans la chapelle Sixtine du conclave pour élire le successeur du pape FrançoisÀ partir de 16h30 demain, les 133 cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, vont se réunir en conclave dans la chapelle Sixtine pour trouver le successeur au pape François. Ils voteront jusqu'à ce que l'un d'entre eux obtienne une majorité de deux tiers, soit au moins 89 voix. Une fois le choix fait, une fumée blanche sortira de la petite cheminée de la chapelle. Pour les deux précédents papes, Benoît XVI et François, le choix s'est fait en moins de 48 heures mais l'élection peut prendre jusqu'à plusieurs jours. Au 13e siècle, le vote avait duré presque trois ans, le plus long à ce jour. Alors que le dernier pape français remonte au 14e siècle, l'archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, fait partie des pressentis pour cette élection. Il y a quelques jours, la presse italienne a dénoncé la volonté d'Emmanuel Macron d'influencer le vote des cardinaux français après avoir dîné avec certains d'entre eux. Est-ce que le monde politique peut faire pression sur les cardinaux enfermés dans la chapelle Sixtine ? Pour analyser la situation, nous recevons Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine. Éco-taxe, autoroutes : une manne pour financer les transports de demain en France ?Le Premier ministre François Bayrou a lancé le 5 mai une conférence de financement sur les transports, à Marseille, nommée “Ambition France Transports”. Officiellement, son objectif est de repenser le modèle de financement des transports et aboutir à des propositions pour l'avenir des mobilités, à l'horizon 2040. Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas-carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25 % d'ici 2030. Le secteur des transports est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Concrètement, il s'agit de trouver des solutions pour financer l'entretien des routes et du rail vieillissants, mais aussi la création de nouveaux réseaux de transports. Pour le train uniquement, SNCF Réseau a annoncé qu'il faudrait 1,5 milliard d'euros de plus par an pour moderniser le réseau. Pour les routes nationales ou départementales, des milliards d'euros sont également nécessaires. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a suggéré l'implication des sociétés concessionnaires dans le “Figaro”. Elles réalisent chaque année environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont au moins 15 % sont affectés à l'agence de financement des infrastructures de transport en France. L'autre idée évoquée est le retour d'une éco-taxe sur les poids lourds qui avait été votée en 2009 puis abandonnée après la fronde “des bonnets rouges”. Alors que les besoins de mobilité n'ont jamais été aussi importants, qui doit payer la facture ?Xavier Mauduit revient sur l'histoire d'enregistrements inédits de l'ancien chef SS Klaus Barbie datant de 1979, alors que l'université américaine de Stanford vient notamment d'en rendre public un dans lequel il s'exprime sur la mort du résistant Jean Moulin. Marie Bonnisseau nous emmène aux États-Unis où Starbase, le site industriel de SpaceX, est officiellement devenu une nouvelle ville du Texas. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:14:41 - L'invité d'un jour dans le monde - « Conclave », « Habemus Papal », « les 2 papes », « The young pope ».... cette période de conclave nous rappelle que la figure du Pape inspire les artistes. Des Films, séries, figurines diverses, aux comptes Tik Tok, Il y a du soft power au Vatican.
durée : 00:08:11 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Le Pape est un personnage de fiction que la musique populaire met souvent en scène dans des épisodes cocasses, tout lui conservant un certain respect sous les piques anticléricales.
durée : 00:07:21 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - François ou Jean-Paul II : il arrive que des artistes de variétés évoquent le souverain pontife ou reprennent ses paroles, quand ce n'est pas la voix du Pape lui-même que l'on entend.
durée : 00:05:21 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Alors que les obsèques du pape François se tiennent ce 26 avril au Vatican, Delphine Papin nous raconte, avec des cartes conçues comme une série de vitraux, la géographie du souverain pontif… Un pape qui, depuis douze ans, a placé les périphéries du monde au cœur même de l'Église catholique.
Même mort, le souverain pontife suscite la fascination des vivants, par-delà les religions, les continents, les origines.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le lundi 21 avril 2025, le pape François s'est éteint à l'âge de 88 ans. Premier souverain pontife venu d'Amérique latine, il aura marqué l'histoire de l'Église catholique par sa proximité avec les plus pauvres, sa simplicité, et son souci constant des "périphéries", ces lieux géographiques et existentiels souvent oubliés du monde et de l'institution.
Tous les vendredis, samedis et dimanches à 20h15, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain et ex-directeur de la rédaction de la Vie et Samuel Pruvot, rédacteur en chef à Famille Chrétienne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 24 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:39:27 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - En 2015, le pape François publiait Laudato Si, première encyclique dans l'histoire de l'Église entièrement consacrée à l'écologie. Huit ans plus tard, ce texte continue d'influencer le dialogue entre communautés religieuses et écologistes, malgré des défis persistants dans sa mise en œuvre concrète. - réalisé par : Jérôme BOULET
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 24 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A quelques jours des obsèques du pape François, c'est l'occasion de faire un tour de table. Qui a déjà rencontre le Saint-Père parmi les Grosses Têtes ? Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 22 avril 2025 avec Frédéric Lenoir, ex-directeur de la rédaction du bimestriel Le Monde des Religions, philosophe et spécialiste en histoire des religions. Il est l'auteur de François, le printemps de l'Evangile, publié aux éditions Fayard. Le pape est mort lundi matin à l'âge de 88 ans, a annoncé le Vatican dans un communiqué. La nouvelle a beaucoup fait réagir en France, notamment des personnalités politiques. Vu par les uns comme un réformateur audacieux, laxiste dans la défense de la tradition par les autres, le souverain pontife a eu à affronter les scandales de violences sexuelles dans le clergé. La mort du pape François déclenche l'un des rituels les plus solennels et les plus minutieusement chorégraphiés de l'Église catholique.
Le 21 avril 2025, un lundi de Pâques, le Pape François nous a quittés. Il avait 88 ans et, durant les 12 dernières années de sa vie, il était le plus haut dirigeant de l'Eglise catholique. Il était le 266e pape et, à sa mort, une question se pose : qui sera sa relève ? Une décision qui n'est pas prise à la légère. Le pape est surnommé “le souverain pontife”, “pontife” signifiant qui fait le pont, sous entendu : entre Dieu et les hommes. Mais pour un souverain, il a la particularité de ne pas tenir le pouvoir de son père mais d'être élu. Et l'élection du pape se fait depuis des siècles par un processus très codifié : le conclave. Comment se déroule le conclave ? Qui peut être élu pape ? Qui participe au vote ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Abus sexuels dans l'Eglise en France : comment fonctionnent les indemnisations ? Qu'est-ce qu'une kleptocratie ? Les zombies existent-ils vraiment ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:05:21 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - À l'occasion du décès récent du pape François, Cyril Dion revient dans sa Lutte Enchantée sur son échange avec lui lors de sa rencontre, en 2021.
durée : 00:41:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Christelle Rebière - À la tête du Saint-Siège durant douze ans, le pape François a endossé un rôle hyperactif sur la scène internationale. Pacifiste et défenseur du multilatéralisme, le souverain pontife s'est fait le porte-voix des pays du Sud, souvent en rupture avec ses prédécesseurs. - réalisé par : Thomas Lenglain
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:41:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Christelle Rebière - À la tête du Saint-Siège durant douze ans, le pape François a endossé un rôle hyperactif sur la scène internationale. Pacifiste et défenseur du multilatéralisme, le souverain pontife s'est fait le porte-voix des pays du Sud, souvent en rupture avec ses prédécesseurs. - réalisé par : Thomas Lenglain
En une image et quelques mots, le jour où il est apparu au balcon de Saint-Pierre de Rome en mars 2013, quelques minutes après son élection, le nouveau pape avait tout dit de ce qu'allait être son pontificat. Un pape simplement vêtu, venant du « bout du monde » et portant le nom de François, en hommage à François d'Assise, saint miséricordieux qui vécut parmi les lépreux. Il est mort lundi 21 avril, à l'âge de 88 ans, a annoncé le Vatican.Pendant douze ans, le pape François a défendu dans ses discours les laissés-pour-compte, en premier lieu les migrants naufragés en Méditerranée, comme il l'a signifié lors de son premier voyage officiel, sur l'île de Lampedusa (Italie). Il s'est efforcé de décentrer l'Eglise de l'Occident, de donner voix au chapitre aux « périphéries », notamment en nommant des cardinaux de pays fort éloignés du Vatican. Et d'imposer une vision de la papauté et de l'Eglise plus humble, plus inclusive en tentant de réformer son fonctionnement, dépendant de la figure du clerc. Ces combats lui ont valu des ennemis, notamment au sein de la frange la plus conservatrice des catholiques.Mais qu'en reste-t-il après sa mort ? A-t-il réussi à transformer l'Eglise à son image ? Réponse dans cet épisode de « L'Heure du Monde » avec Sarah Belouezzane, journaliste spécialiste des religions, au Monde.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode extrait du discours du pape François le 13 mars 2013 à Rome. Extrait du discours du pape François à Marseille, le 23 septembre 2023. Lecture de l'encyclique « Laudato si' ». Extrait de la conférence de presse du pape François, le 29 juillet 2013.Episode publié le 22 avril 2025.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:06:30 - L'invité de 6h20 - L'historien Jean-Benoit Poulle, analyste de l'actualité religieuse pour la revue le Grand Continent, était l'invité de France Inter ce mardi, au lendemain de la mort du pape François.
Le Saint-Père est mort ce lundi 21 avril, à l'âge de 88 ans. Son pontificat fut long et riche d'initiatives, de textes, de déclarations. Il reviendra aux historiens d'en dresser le bilan, tant la profusion en rend la lecture difficile.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:57 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans la Rome du 16ᵉ siècle, le prosélytisme de l'Église catholique s'intensifie afin de renforcer sa prééminence. La trajectoire d'une famille de banquiers juifs illustre les stratégies mises en place pour inciter à la conversion et met en lumière les coûts et bénéfices du changement de religion. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Isabelle Poutrin Historienne, université de Paris Est