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Nous sommes en 1972. Année de la publication d'un ouvrage intitulé « The Limits to Growth » (Les Limites à la croissance), mieux connu sous le nom de « Rapport du club de Rome », ou encore « Rapport Meadows », du nom de ses principaux auteurs, les scientifiques Donella et Dennis Meadows. La réflexion porte sur les liens entre conséquences écologiques de la croissance économique, limitation des ressources et évolution démographique. À cette époque, nous sommes à la fin de ce que l'on appellera, plus tard, les Trente Glorieuses, ces années qui couvre la période d'après-guerre jusqu'au mi-temps des années septante. Une parenthèse marquée par un progrès technique élevé, la reconstruction économique de pays dévastés, le plein emploi, une croissance forte de la production industrielle, une démographie en forte hausse particulièrement en Belgique, en France, en Allemagne de l'Ouest, aux États-Unis et au Canada. Une période traversée par de nombreux mouvements sociaux. Il est des époques qui refusent de mourir : Les Trente Glorieuses sont de celles-là. Mais pourquoi une telle nostalgie pour ces années ? Est-ce bien raisonnable ? Il y a-t-il eu vraiment libération sexuelle ? Le bonheur par la consommation : est-il advenu ? Les humains étaient-ils plus ou mieux politisés ? Faut-il régler leur compte aux Trente Glorieuse ? Comment dépasser le mythe qu'elles représentent aujourd'hui ? La mélancolie pour ce passé, peut-être idéalisé, nous empêche-t-elle de faire face aux défis présents et à ceux qui nous attendent ? Avec nous : Vincent Martigny, politiste et historien des idées, professeur à l'Université de Nice et à l'école polytechnique. « Les temps Nouveaux – En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses » (ouvrage collectif) ; Seuil. Sujets traités : Donella Meadows, Dennis Meadows, réflexion, croisance, évolution, trente Glorieuses, après-guerre, nostalgie, consommation, mythe, mélancolie Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Invités :- Vincent MARTIGNY, Eric FOTTORINO : "En finir avec la nostalgie des trente Glorieuses" (Seuil)- Jean-Claude RASPIENGEAS, ancien journaliste à "La Croix", ancien chroniqueur au "Masque et la Plume" (France Inter)
Invité: Vincent Martigny. Les Trentes Glorieuses véhiculent un imaginaire de réussite, de liberté, de stabilité, dʹoptimisme. De nombreuses personnes regrettent cette période décrite comme celle de lʹinsouciance, dans un monde qui semblait plus simple. Que dit cette nostalgie? Comment est-elle utilisée? Est-il possible dʹenvisager un autre imaginaire? Tribu reçoit Vincent Martigny, politiste et historien des idées, professeur à l'université de Nice et à lʹÉcole polytechnique. Il a réuni quatorze autrices et auteurs dans lʹouvrage "Les Temps nouveaux. En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses", paru au Seuil.
Dans cet épisode, Frédéric Taddeï reçoit Vincent Martigny, politiste et historien, pour décrypter le mythe des Trente Glorieuses et son impact sur la société française. Vincent Martigny explique que cette période, souvent idéalisée, ne doit plus servir de modèle pour l'avenir. Selon lui, la nostalgie de cet "âge d'or" empêche d'envisager les transformations actuelles, comme les révolutions anthropologiques et environnementales, avec optimisme.Il souligne que la France, en particulier, reste marquée par cette époque, où de nombreuses classes sociales ont échappé à la misère. Cependant, Vincent Martigny appelle à inventer de nouveaux récits pour construire une prospérité adaptée à notre temps, basée sur une consommation responsable et un renouveau politique. Un entretien inspirant qui invite à regarder l'avenir avec créativité et confiance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
L'émission 28 minutes du 27/01/2025 Le mythe des 30 Glorieuses nous empêche-t-il d'imaginer des jours meilleurs ?Les Trente Glorieuses se sont achevées il y a plus de cinquante ans. Cette période, perçue comme celle de la croissance économique, de la modernisation, ou encore de la conquête de la liberté pour les femmes, a débuté dans l'immédiat après-guerre et s'est terminée au moment du choc pétrolier en 1973. Une époque révolue mais qui continue de faire rêver les Français, selon le politologue Vincent Martigny, pour qui “la nostalgie des Trentes Glorieuses s'invite partout.” Il a dirigé l'ouvrage collectif “Les temps nouveaux. En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses” (éditions du Seuil), dans lequel on peut lire les textes de Dominique Méda, Raphaël Llorca ou encore François Gemenne. Selon Vincent Martigny, cette nostalgie traverserait l'ensemble du spectre politique, de gauche à droite : “Pour les uns, les Trente Glorieuses incarnent l'ordre, la discipline, le mérite individuel et la stabilité sociale ; pour les autres, elles sont le terreau de luttes, de bouleversements et de contestations qui ont fait vaciller un modèle conservateur et hiérarchisé.” Goma assiégée : le conflit entre le Rwanda et la RDC peut-il tourner en guerre régionale ? Dimanche 26 janvier, les rebelles du M23 et l'armée rwandaise sont entrés dans la ville congolaise de Goma, à l'est du Congo et à la frontière du Rwanda. Depuis trois ans, un énième conflit embrase l'est de la RDC, dans la région du Nord-Kivu. Des combats qui se sont intensifiés ces dernières semaines et qui ont provoqué un nouveau désastre humanitaire (meurtres, pillages, enlèvements) et un exode massif : 400 000 personnes ont dû fuir leurs habitations depuis le début de l'année selon l'ONU. La République démocratique du Congo et son voisin rwandais s'affrontent dans un conflit armé qui dure depuis plus de 30 ans. Les combats opposent les forces armées de la RDC et le groupe rebelle du M23 sur qui le pouvoir rwandais exerce “un contrôle de fait", d'après les Nations unies. Kigali nie cependant tout soutien. Lieu d'une guerre qui mêle à la fois intérêts politiques et économiques, le territoire congolais est convoité pour ses gigantesques ressources naturelles, comme le coltan, matière première indispensable aux équipements électroniques, l'or mais aussi les ressources forestières abondantes.Enfin, Xavier Mauduit évoque les 80 ans de la découverte du camp d'Auschwitz-Birkenau par l'Armée rouge, le 27 janvier 1945. Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire de Gianluca Grimalda, un chercheur italien licencié pour avoir boycotté… l'avion ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 janvier 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Frédéric Taddeï accueille Vincent Martigny, politiste et historien des idées, pour explorer le mythe des Trente Glorieuses et son influence sur l'imaginaire français. Martigny décrypte cette nostalgie partagée, qui freine l'émergence de nouveaux récits et perspectives, en rappelant que cette période prospère ne doit pas être idéalisée.L'épisode aborde aussi les grandes transformations écologiques, économiques et sociales de notre époque, et invite à repenser notre rapport au progrès en construisant des modèles adaptés aux défis actuels.Enfin, un hommage est rendu à Bertrand Blier, cinéaste audacieux, dont les œuvres ont marqué le cinéma français en bousculant les normes de leur temps.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:54:28 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Modernisation, croissance, réduction des inégalités… Les Trente Glorieuses sont devenus un mythe, qui nous empêcherait de penser le présent. Faut-il faire table rase du passé ? Débat avec Vincent Martigny, auteur de “Les temps nouveaux. En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses” (Seuil). - invités : Vincent Martigny - Vincent Martigny : Professeur de science politique à l'université de Nice et à l'Ecole Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF, membre du comité de rédaction de la revue trimestrielle Zadig et du 1 hebdo. - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:54:28 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Modernisation, croissance, réduction des inégalités… Les Trente Glorieuses sont devenus un mythe, qui nous empêcherait de penser le présent. Faut-il faire table rase du passé ? Débat avec Vincent Martigny, auteur de “Les temps nouveaux. En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses” (Seuil). - invités : Vincent Martigny - Vincent Martigny : Professeur de science politique à l'université de Nice et à l'Ecole Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF, membre du comité de rédaction de la revue trimestrielle Zadig et du 1 hebdo. - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 02:58:05 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - François Ruffin ; Thomas Snégaroff, Amy Greene, Bernard Guetta et Laurence Haïm ; Anne-Charlène Bezzina et Vincent Martigny ; Michel Denisot ; Gaspard G sont les invités de ce lundi 4 novembre. - invités : François RUFFIN, Thomas Snégaroff, Amy Greene, Laurence HAIM, Anne-Charlène Bezzina, Vincent Martigny, Michel DENISOT, Gaspard G - François Ruffin : Homme politique français, Thomas Snégaroff : Journaliste et historien, Amy Greene : enseignante et spécialiste de la politique américaine à Sciences Po Paris, Laurence Haïm : Journaliste, correspondante du groupe Canal + à Washington, Anne-Charlène Bezzina : Constitutionnaliste, maîtresse de conférence à l'université de Rouen, membre de l'Observatoire des politiques en situation d'épidémie et post-épidémie, Vincent Martigny : Professeur de science politique à l'université de Nice et à l'Ecole Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF, membre du comité de rédaction de la revue trimestrielle Zadig et du 1 hebdo., Michel Denisot : Journaliste, animateur, Gaspard G : Créateur de contenus sur l'actualité et la politique
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
durée : 00:23:59 - L'invité de 8h20 - par : Marion L'hour, Ali Baddou - À deux jours des élections européennes, Ali Baddou et Marion L'Hour reçoivent Nora Hamadi, journaliste spécialiste des questions européennes, Vincent Martigny, professeur de sciences politiques à l'Université de Nice ainsi qu'Angélique Bouin, envoyée spéciale permanente de Radio France à Bruxelles.
durée : 03:05:57 - Le 6/9 - par : Mathilde Khlat, Benjamin Dussy, Elodie Royer, Maëlle Polsinelli, Marion L'hour, Ali Baddou - Dans le 6/9 du jour : Louis Aliot, maire de Perpignan, le Débat Éco avec Dominique Seux et Thomas Porcher ainsi qu'un plateau à deux jours des élections avec la journaliste Nora Hamadi, le politologue Vincent Martigny et Angélique Bouin, notre envoyée spéciale permanente à Bruxelles. - réalisé par : Marie MéRIER
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
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Invité·es : Ruth Elkrief, éditorialiste politique à LCI, Vincent Martigny, politologue • Semaine politique sous haute tension • Reconquérir l'opinion : la stratégie d'Emmanuel Macron • Le RN et la Russie, liaisons dangereuses • Le RN, « héritier de Pétain » ? • Un ministre face à la justice • LR à l'offensive • La chute de Joe Biden • Erdogan : nouvelle victoire d'un autocrate Retour sur une semaine politique de haute intensité : tensions, guérilla parlementaire autour de la réforme des retraites, le Rassemblement National au cœur des polémiques, et la stratégie du Président de la République pour reconquérir l'opinion. L'analyse de nos invités : Ruth Elkrief de LCI, et le politologue Vincent Martigny. Invité : François Cardona, réalisateur à Cash investigation • Alerte sur le bio ! • L'enquête-choc sur le bio Le dossier de la semaine : “Alerte sur le bio”. C'est une enquête inédite de Cash investigation, mardi à 21h10 sur France 2. Une enquête stupéfiante sur des pesticides dans des fruits et des légumes bio. Des produits qui ressemblent au bio mais qui ne le sont pas. Le journaliste de Cash François Cardona sera dans C L'Hebdo.
La politique est leur passion, elle est sociologue, il est politologue, ils ne sont pas toujours d'accord et c'est aussi pour cela qu'on a voulu les réunir, Dominique Schnapper et Vincent Martigny sont les invités de Cpolitique. Dominique Schnapper est sociologue, grande spécialiste de la citoyenneté, et ancienne Sage, membre du conseil constitutionnel entre 2001 et 2010; Vincent Martigny est professeur de sciences politiques à l'Université de Côte d'Azur et à Polytechnique, il contribue régulièrement à l'hebdomadaire le 1. Si on a tenu à les recevoir ensemble parce que vos regards sur la crise politique actuelle sont passionnants mais différents, et donc il est très éclairant de les confronter…
Vincent Martigny, professeur de sciences politiques à l'Université de Nice et à l'Ecole Polytechnique, chercheur associé au CEVIPOF. Géraldine Mosna-Savoye, philosophe, elle présente l'émission “Sans oser le demander” sur France Culture et vient de sortir un livre qui réhabilite un état dans lequel vous êtes peut-être, la flemme. Ca s'appelle “La Force du Mou”, aux éditions de l'Observatoire.
durée : 00:18:47 - L'invité du week-end - par : Eric Delvaux - Vincent Martigny, qui est professeur de science politique à l'université de Nice et à l'Ecole Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF, ainsi que membre du comité de rédaction de la revue trimestrielle Zadig et du 1 hebdo est l'invité de 8h20 dans le 6-9 du week-end, ce dimanche.
durée : 03:00:08 - Le 6/9 - Hugo Ouellet-Côté, co-fondateur de la Flip Fabrique et le musicien Ben Nesrallah sont les invités de 7h50 pour leur spectacle "Blizzard" à La Villette, jusqu'au 31 décembre. A 8h20, c'est Vincent Martigny, professeur de science politique à l'Ecole Polytechnique Polytechnique qui est notre invité.
La France est-elle un pays en déclin ? C'est l'une des grandes questions clivantes du moment, ravivée par la crise énergétique et la peur des coupures de courant cet hiver… Alors, mythe ou réalité ? La France est-elle encore une grande puissance, une grande nation, ou faut-il accepter ce déclin français ? Avec : Anaïs VOY-GILLIS, Docteure en géographie de l'Institut Français de Géopolitique, chercheuse associée à l'IAE de Poitiers, spécialiste des questions industrielles, auteure de « L'Union européenne à l'épreuve des nationalismes » aux éditions du Rocher (03.06.2020), co-auteure avec Olivier Lluansi de « Vers la renaissance industrielle » aux éditions Marie B (02.06.2020) Vincent MARTIGNY, Professeur en science politique à l'université de Nice et à l'École Polytechnique, chercheur associé au CEVIPOF, membre du comité de rédaction du journal Le 1 et de Zadig le mag Philippe MANIÈRE, Président de Vie Solis Communications Nathan DEVERS, Philosophe, romancier, auteur de « Les liens artificiels » aux éditions Albin Michel (17.08.22) Jérôme SAINTE-MARIE, Politologue, sondeur, directeur de la société d'études et de conseil Polling Vox Béatrice GIBLIN, Géographe, directrice de la revue Hérodote, autrice de « Le paradoxe français - Entre fierté nationale et hantise du déclin » aux éditions Dunod (22.03.17)
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
durée : 01:59:31 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Marion Cotillard, actrice, pour le film Frère et sœur, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'IFOP, Corinne Lhaïk, journaliste à l'Opinion, et Vincent Martigny, historien et professeur en science politique à l'université de Nice, et sont les invités du 7/9 de France Inter. - invités : Marion COTILLARD, Corinne Lhaïk, Jérôme FOURQUET, Vincent Martigny - Marion Cotillard : Comédienne, Corinne Lhaïk : journaliste à l'Opinion, Jérôme Fourquet : Directeur du département Opinions de l'IFOP, Vincent Martigny :
durée : 00:24:10 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'IFOP, Corinne Lhaïk, journaliste à l'Opinion, et Vincent Martigny, historien et professeur de science politique à l'université de Nice, sont les invités du Grand entretien de France Inter. - invités : Jérôme FOURQUET, Corinne Lhaïk, Vincent Martigny - Jérôme Fourquet : Directeur du département Opinions de l'IFOP, Corinne Lhaïk : journaliste à l'Opinion, Vincent Martigny :
Emmanuel Macron has become the first sitting president of France to be re-elected since 2002. But while Macron won the election, France's far-right and its leader Marine Le Pen has now boldly established itself in the political mainstream. In his victory speech, President Macron acknowledged that, “Many of my compatriots voted for me, not to back my ideas, but to keep out those of the far right.” For this week's Sunday Debate, we discuss whether it is the formidable figure of Marine Le Pen who is redefining French politics or is it Macron, swallowing the middle ground at the expense of his more moderate peers on the left and right, who has paved the way for more populist rhetoric and extreme candidates that now occupy the centre ground? We invited two guests to discuss it. Vincent Martigny is Professor of Political science at the University of Nice, and Jean-Yves Camus is an expert in political radicalism and a Fellow at the Centre for Analysis of the Radical Right. Hosting the discussion is the cultural historian and broadcaster Shahidha Bari. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Guerre en Ukraine : une guerre globale ? Nouvelle escalade cette semaine en Ukraine. Pour la première fois Moscou évoque le risque d'une 3ème guerre mondiale, alors que les bombardements se poursuivent, notamment à Kiev. Les Etats-Unis reviennent sur le devant de la scène : Joe Biden annonçait jeudi une aide inédite de 33 milliards de dollars pour les Ukraniens. La guerre est–elle en train de changer de nature ? Le décryptage du spécialiste de géopolitique, Pierre Haski de France Inter. Emmanuel Macron : rupture ou continuité ? Première semaine du Président Macron réélu. Et déjà des questions, des chantiers colossaux… À quoi faut-il désormais s'attendre ? Quel gouvernement, et quelle méthode, alors que le chef de l'État doit déjà faire face à l'inflation et ses conséquences sur le pouvoir d'achat des Français. Ses 100 premiers jours pourraient être décisifs. Au moment où l'opposition rêve d'un troisième tour avec les législatives. L'analyse dans un instant de Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions, et du politiste Vincent Martigny. Elon Musk, l'homme qui veut changer le monde La story Elon Musk. L'homme le plus riche du monde rachetait cette semaine Twitter. Un multimilliardaire qui défraie régulièrement la chronique, et rêve de changer le monde. Après la conquête de l'espace et la révolution du monde automobile, jusqu'où ira Elon Musk ? Portrait de l'entrepreneur sans limite ni tabou avec le journaliste Guillaume Grallet, qui a pu le rencontrer.
C'est une veillée d'armes, le “jour d'avant” un débat qui pourrait aider des millions de Français encore indécis à faire leur choix entre Marine LE PEN, Emmanuel MACRON et la grève des urnes… Ce débat d'entre deux tours est le 8ème du genre depuis le début de la 5ème République, mais il dépasse peut-être tous les autres pour plusieurs raisons : parce qu'il est un match retour pour la première fois depuis 40 ans, parce que la fatigue démocratique n'a jamais semblée aussi grande, et puis parce qu'une famille politique, l'extrême droite, a une chance réelle d'accéder au pouvoir… Nous allons essayer ce soir de mesurer l'importance, le poids de ce moment… Sommes-nous à notre tour à la veille d'une bascule historique comme les Américains avant TRUMP ou les Anglais avant le Brexit ? Avec : Dominique SCHNAPPER, Sociologue, directrice d'études à l'EHESS, ancienne membre du Conseil constitutionnel, présidente du Comité des sages de la laïcité au ministère de l'Éducation nationale, auteure de « Temps inquiets » aux éditions Odile Jacob (10/11/21) Benoit COQUARD, Sociologue à l'Institut national de la recherche agronomique (INRAE), auteur de « Ceux qui restent » aux éditions La Découverte (17.10.2019) Vincent MARTIGNY, Professeur en science politique à l'université de Nice et à l'École Polytechnique, chercheur associé au CEVIPOF, membre du comité de rédaction du journal Le 1 et de Zadig le mag, auteur de la chronique « Jeux de pouvoir » sur l'application du 1 et France Inter, co-auteur de l'ouvrage collectif « L'entreprise Macron à l'épreuve du pouvoir » aux éditions PUG ET UGA Éditions, à l'initiative du site « La boussole présidentielle 2022 » Cécile ALDUY, Sémiologue, professeure de littérature à l'université de Stanford, chercheure associée au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) Erwan BARILLOT, Conseiller en relations publiques, écrivain, auteur de « Le président liquide. Une genèse du macronisme » aux éditions Perspectives Libres
durée : 00:54:02 - Questions politiques - Jérome Jaffré, politologue, chercheur associé au Cevipof, et Vincent Martigny, historien et professeur en science politique à l'université de Nice, sont les invités de « Questions Politiques » ce dimanche avec Thomas Snegaroff, Carine Bécard, Nathalie Saint-Cricq, Francoise Fressoz.
Vincent Martigny, Le Retour du prince, Éditions Flammarion, 3 juin 2019Alors que les citoyens n'ont jamais été autant en demande de participation démocratique, notre époque voit ressusciter, sous de nouveaux atours, une figure politique que l'on croyait évanouie : celle du Prince. Homme fort, allégorie de l'action et du changement, il est plus que jamais sur le devant de la scène, éclipsant corps intermédiaires et contre-pouvoirs. Obama, Macron, Trudeau, Trump, Salvini, Bolsonaro... Qu'on les adule ou qu'on les déteste, les dirigeants contemporains se retrouvent « starisés » et gouvernent seuls. En acceptant d'abdiquer notre responsabilité au profit de ces icônes transformées en personnages de fiction, nous oublions que la démocratie, aventure collective, est avant tout ce que nous en faisons. De Machiavel à House of Cards en passant par Shakespeare et Claude Lefort, Vincent Martigny explore les modalités et les conséquences de notre obsession pour les chefs. Car il y a urgence : sommes-nous encore capables d'exercer notre pouvoir de citoyens?Maître de conférences en science politique à l’École Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF, Vincent Martigny est membre du comité de rédaction du journal Le 1. il a co-animé l'émission L'Atelier du pouvoir sur France Culture. Il est également l'auteur de Dire la France, Culture(s) et identités nationales (Presses de Sciences Po, 2016).
Préparer l’année à venir, mobiliser les militants, définir les grands axes d’action. Anticiper les échéances électorales. C’est le temps de la rentrée politique. Une rentrée qui se déroule dans un contexte sanitaire particulier. Lors d’un récent entretien, Emmanuel Macron avait annoncé que la rentrée politique serait difficile. Voila la tonalité qui prévaut en ce moment. Ne pas rester enfermé dans la crise du covid "Emmanuel Macron ne compte pas rester enfermé dans la crise du covid. Le président souhaite se représenter en 2022. Il veut sortir de cet étau par une tentation colbertiste en nommant prochainement des sous-préfets à la relance, si tant est qu’une seconde vague d’épidémie n’empêche cette relance, avec aussi un haut-commissariat au plan, une institution ressuscitée tombée en désuétude" explique Vincent Martigny, professeur de sciences politiques à l’Université de Nice et à l’École polytechnique, auteur du "Retour du Prince" (éd. Flammarion). Le maître mot du nouveau Premier ministre est la déconcentration. "Beaucoup d’élus sur le territoire souhaiteraient une décentralisation. La déconcentration c’est quand l’État central envoie ses agents dans les territoires. La décentralisation, c’est quand on fait confiance aux territoires. Emmanuel Macron est un homme de l’Etat central. Beaucoup d’élus commencent à le lui reprocher. C’est l’un des enjeux d’Emmanuel Macron : agir avec les territoires" ajoute Vincent Martigny. La priorité, c'est la relance A ce sujet, Jean Castex a promis des concertations avec les élus locaux. "L’un des gros enjeux du Premier ministre, qui est un homme de territoires, sera d’arriver à dépasser le millefeuille institutionnel pour imposer à la fois depuis l’Etat une politique de relance qui n’écrasera pas les autres institutions qui seraient tentées de faire de la résistance" lance-t-il. En attendant, toutes les réformes sont au point mort. "La priorité, c’est le plan de relance, c’est de sauver les entreprises. Et ce n’est donc pas vraiment le moment de faire une réforme des retraites, de l’enseignement supérieur, des territoires. Ce genre de réformes coûte très cher politiquement, et ce n’est pas immédiatement visible pour les Français" estime le professeur de sciences politiques. Comment s'organisent les partis politiques Dans un tel contexte, la majorité est sous tension. "La nomination de Jean Castex a accentué ces tensions entre une aile gauche et une aile centriste ou de droite. On sait qu’aujourd’hui le soutien d’Emmanuel Macron se trouve au centre-droit. Or la majorité présidentielle vient plutôt du centre gauche. Et la nomination de Jean Castex a achevé de lui faire comprendre que le gouvernement qu’elle soutient ne rencontre pas vraiment ses aspirations" analyse encore Vincent Martigny. Quant à l’opposition, on peut véritablement parler de déprime. "La droite est déprimée, elle se réunit ces jours-ci pour essayer de voir à quoi va ressembler la présidentielle. Pour l’opposition en général, l’heure est aux petites manœuvres qui vont mener à la présidentielle. À gauche, on voit un rassemblement entre les partis. A gauche, il y a une tentative d’union. La gauche le sait, elle n’a aucune chance à la présidentielle si elle n’est pas unie, et elle bénéficie d’un soutien très fort de l’opinion, en faveur des écologistes" conclut-il.
Ils ont été élus, mais pas pour ça. Aucun dirigeant des démocraties occidentales ne s'attendait à devoir faire face à une crise comme la pandémie de coronavirus. Tous s'y sont attelés avec des moyens, des discours et des résultats très variables en termes sanitaires, mais tous font face à des conséquences politiques plus ou moins importantes en termes de popularité.Emmanuel Macron en France, Donald Trump aux États-Unis ou Boris Johnson au Royaume-Uni perdent des points dans les sondages. Des préoccupations qui touchent évidemment moins les dirigeants autoritaires. Le coronavirus affaiblit-il les dirigeants des démocraties et les démocraties elles-mêmes ? C'est la question du jour. Pour en débattre :- Jean-François Bouthors, essayiste, journaliste, collaborateur de la revue Esprit, éditorialiste à Ouest-France. Co-auteur avec le philosophe Jean-Luc Nancy de "Démocratie ! Hic et Nunc" aux éditions François Bourin et aussi d'une tribune dans le journal Le monde, Coronavirus : « Seule la démocratie peut nous permettre de nous accommoder collectivement de la non-maîtrise de notre histoire »- Vincent Martigny, professeur en science politique à l'Université de Nice et l’École Polytechnique, chercheur associé au CEVIPOF, membre du Comité de rédaction de la revue trimestrielle Zadig et du 1 hebdo. Auteur de nombreux livres, dont le "Retour du prince", aux éditions Flammarion.
Avec la chute du Mur de Berlin et l’éclatement de l’URSS, les Européens ont cru que leur modèle de société, la démocratie libérale, allait devenir le modèle universel. À tort, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et bien d’autres ont adopté des systèmes autoritaires qui remettent en cause l’idée de démocratie. (Rediffusion du 17 novembre 2019) Carrefour de l’Europe est à Marseille aux Rencontres d’Averroès. Avec :- Alfio Mastropaolo, philosophe, professeur, Université de Turin→ Plus d'infos : ici- Justine Lacroix, politologue, professeure, Université libre de Bruxelles. Son dernier livre : « Les Droits de l’homme rendent-ils idiots ? » au Seuil.→ Plus d’infos : ici - Vincent Martigny, politiste, professeur de Science politique, Université de Nice.Son dernier livre : « Le retour du prince » chez Flammarion.→ Plus d’infos : ici. Avec Sasha Mitchell de Courrier International.
Avec la chute du Mur de Berlin et l’éclatement de l’URSS, les Européens ont cru que leur modèle de société : la démocratie libérale allait devenir le modèle universel. À tort, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et bien d’autres ont adopté des systèmes autoritaires qui remettent en cause l’idée de démocratie. Carrefour de l’Europe est à Marseille aux Rencontres d’Averroès. Avec :- Alfio Mastropaolo, philosophe, professeur, Université de Turin→ Plus d'infos : ici- Justine Lacroix, politologue, professeure, Université libre de Bruxelles. Son dernier livre : « Les Droits de l’homme rendent-ils idiots ? » au Seuil.→ Plus d’infos : ici - Vincent Martigny, politiste, professeur de Science politique, Université de Nice.Son dernier livre : « Le retour du prince » chez Flammarion.→ Plus d’infos : ici. Avec Sasha Mitchell de Courrier International. (Rediffusion du 17 novembre 2019)
Podcast de notre conférence du 24 avril « L'avenir de la démocratie en Europe » en partenariat avec la Revue Esprit, en présence d’Ivan Krastev, président du Centre for Liberal Strategies et co-fondateur de l’ECFR, Vincent Martigny, chercheur associé au Centre de recherches politiques de Science Po, Susi Dennison, directrice du programme Europe Puissance de l’ECFR et de Tara Varma, directrice adjointe du bureau de Paris de l'ECFR.
Il est difficile aujourd’hui, en France, de réfléchir à ce qu’est notre identité commune sans se référer à la culture française, qu’on l’entende d’ailleurs comme haute culture ou comme ensemble des modes de vie et conceptions relatives à un groupe. Pourquoi en France, culture et identité sont-elles à ce point liées ? Et depuis quand ? On a tendance à penser que l’expression « identité nationale » est apparue lors de la campagne présidentielle de 2007, notamment dans les discours du candidat Sarkozy. Nous nous trompons, nous dit Vincent Martigny dans son livre Dire la France. Culture(s) et identités nationales, 1981-1995, publié aux Presses de Sciences-Po en 2016. Il faudrait selon lui revenir au Projet socialiste de 1981 et à l’élection de François Mitterrand pour retrouver l’origine de l’expression « identité nationale » et sa centralité dans la construction du récit sur la nation. Vincent Martigny est maître de conférence en science politique à Polytechnique et producteur à France Culture de l'émission L'Atelier du pouvoir.