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La Jordanie mise sur sa diplomatie et sur la promotion du dialogue interreligieux comme vecteurs de paix et de stabilité, alors que la guerre à Gaza fait craindre un embrasement régional, après les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 et les opérations militaires meurtrières lancées par l'armée israélienne qui ont fait des milliers de morts. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, la dynastie hachémite revendique aussi son rôle de gardienne des lieux saints musulmans et chrétiens de Jérusalem. Ce pays de 11 millions d'habitants compte plusieurs millions de réfugiés palestiniens mais aussi de nombreux Irakiens et Syriens. Plus de 90% de la population jordanienne est musulmane, l'islam est religion d'État. Le royaume s'appuie notamment sur le dialogue interreligieux avec les minorités chrétiennes qui représentent entre 4 et 6% des habitants pour promouvoir une certaine stabilité. Rencontres et reportage à Amman. Reportage à Amman :Rencontres avec :- Renée Hattar, directrice du RIIFS (Royal Institute for Inter Faith Studies), Institut Royal d'Etudes Interreligieuses, fondé en 1994- Aïcha Lahdhiri, professeure de Philosophie islamique médiévale, chercheuse au RIIFS (Institut Royal d'Études Interreligieuses)- Hassan Abu Arqoub, docteur en Études islamiques, mufti auprès du ministère des Affaires religieuses de l'État jordanien- Ibrahim Dabbour, prêtre orthodoxe, secrétaire général du Conseil des églises chrétiennes de Jordanie- Rifat Bader, prêtre catholique, curé de l'Église du Sacré Cœur à Amman en Jordanie, directeur du Centre catholique des études et des médias et fondateur du site abouna.org.- Firas Malkawi, guide touristique jordanien.
La Jordanie mise sur sa diplomatie et sur la promotion du dialogue interreligieux comme vecteurs de paix et de stabilité, alors que la guerre à Gaza fait craindre un embrasement régional, après les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 et les opérations militaires meurtrières lancées par l'armée israélienne qui ont fait des milliers de morts. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, la dynastie hachémite revendique aussi son rôle de gardienne des lieux saints musulmans et chrétiens de Jérusalem. Ce pays de 11 millions d'habitants compte plusieurs millions de réfugiés palestiniens mais aussi de nombreux Irakiens et Syriens. Plus de 90% de la population jordanienne est musulmane, l'islam est religion d'État. Le royaume s'appuie notamment sur le dialogue interreligieux avec les minorités chrétiennes qui représentent entre 4 et 6% des habitants pour promouvoir une certaine stabilité. Rencontres et reportage à Amman. Reportage à Amman :Rencontres avec :- Renée Hattar, directrice du RIIFS (Royal Institute for Inter Faith Studies), Institut Royal d'Etudes Interreligieuses, fondé en 1994- Aïcha Lahdhiri, professeure de Philosophie islamique médiévale, chercheuse au RIIFS (Institut Royal d'Études Interreligieuses)- Hassan Abu Arqoub, docteur en Études islamiques, mufti auprès du ministère des Affaires religieuses de l'État jordanien- Ibrahim Dabbour, prêtre orthodoxe, secrétaire général du Conseil des églises chrétiennes de Jordanie- Rifat Bader, prêtre catholique, curé de l'Église du Sacré Cœur à Amman en Jordanie, directeur du Centre catholique des études et des médias et fondateur du site abouna.org.- Firas Malkawi, guide touristique jordanien.
Avec Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix-France (CMRP) et Henri Foucard, secrétaire général adjoint de la CMRP-France pour les Assises des associations du dialogue interreligieux et interspirituel à Paris le dimanche 3 mars au Forum 104, 104 rue de Vaugirard Paris 75006. Objectif : redynamiser le dialogue auquel certains ne croient plus, démontrer sa nécessité, son actualité et son urgence, à l'encontre des replis identitaires et de la montée de la violence dans le monde. Pour en savoir plus Programme et inscription
La Plateforme interreligieuse de Genève œuvre depuis 30 ans pour valoriser le dialogue entre les différentes communautés. Un travail d'autant plus nécessaire dans le contexte du conflit opposant Israël au Hamas. En novembre dernier, elle organisait un parcours-découverte auprès de différentes communautés membres. Jessica Da Silva a embarqué dans le bus réservé aux participants. Photo : Centre védantique de Genève (copyright Jessica Da Silva, RTSreligion)
Monseigneur Roger Houngbedji, archevêque de Cotonou au Bénin, est en ce 25 décembre, jour de la fête de Noël, où les catholiques célèbrent la naissance de Jésus-Christ à Bethléem, le grand invité Afrique de RFI. RFI : Quel est votre message de Noël, cette année ?Monseigneur Houngbedji : Mon premier message, c'est un message de paix, telle que nous y invite, d'ailleurs, la parole de Dieu de ce jour. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la Terre aux hommes qu'il aime. C'est parce que Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils, et en naissant dans notre histoire, le bien le plus précieux qu'il nous apporte est effectivement la paix. Et c'est en aimant Dieu comme il nous aime que nous pouvons réellement faire régner cette paix sur notre Terre.Il y a aussi beaucoup de violences au Sahel, et notamment à la frontière Nord de votre pays…Bien sûr.Comment pouvez-vous faire face à cela ? Est-ce que votre appel au dialogue est suffisant ? Est-ce qu'il ne faut pas trouver quelque chose d'autre ? Le dialogue, ça demande que nous puissions nous asseoir et donc créer, quand même, ces lieux de rencontre entre les confessions religieuses, ce que nous essayons de faire dans notre pays actuellement au Bénin. Il y a des rencontres qui se font assez périodiquement entre les confessions religieuses, surtout lorsque ça va mal dans le pays, pour qu'on puisse voir quelles actions communes nous pouvons mener pour pacifier les situations. Je crois que ce dialogue interreligieux, ça produit quand même son effet, quand on voit que des confessions religieuses peuvent se retrouver et essayer de réfléchir ensemble sur quelles actions communes elles peuvent se mobiliser. Ça impacte aussi la vie des autres communautés religieuses.Alors, depuis la conférence nationale de Cotonou de février 1990, qui était présidée par l'un de vos prédécesseurs, Monseigneur de Souza, l'Église catholique est très impliquée dans la politique béninoise. Que faites-vous aujourd'hui dans ce sens ? L'Église, ça, je dois le dire, ne fait pas de la politique politicienne. Ce n'est pas son rôle. Tout ce qu'elle essaie de faire, c'est comment entreprendre un dialogue, et donc, lorsque le bien-être de la population, reposant sur les valeurs fondamentales des droits de l'Homme, est en danger, je crois que l'Église a le devoir, c'est sa mission prophétique, d'être la voix des sans-voix et doit toujours tirer la sonnette d'alarme. Et donc, elle essaie autant que possible de garder un contact avec le pouvoir en place, autant que les agendas le permettent, pour essayer d'échanger un peu sur les situations qui prévalent dans la société.Et dans vos contacts avec le pouvoir en place, est-ce que vous évoquez la situation des opposants Reckya Madougou et Joël Aïvo, qui sont en prison ? Oui, on essaie de l'évoquer… On a aussi essayé ces derniers temps de revenir, mais c'est le problème des agendas qui ne le permettent pas très souvent. Donc, nous sommes toujours dans l'attente, mais on ne baisse pas la garde. On essaie de prendre les contacts que nous pouvons pour attirer quand même l'attention sur les actions que nous pouvons mener pour sauvegarder réellement la paix.L'un des événements de ces derniers jours, c'est la déclaration doctrinale du 18 décembre dernier, au Vatican, à Rome, déclaration par laquelle le pape autorise la bénédiction des couples de même sexe, donc, des homosexuels. Quelle est votre réaction ? Bon, je dois dire qu'avant la sortie de cette déclaration, la Conférence épiscopale du Bénin avait déjà publié une déclaration sur la question de l'homosexualité, attirant l'attention sur les inquiétudes de cette orientation et la responsabilité que cela exige de l'Église. Je crois que la position de l'Église du Bénin ne change pas et je me garde tout de même de porter un jugement sur la dernière déclaration du Saint-Siège du 18 décembre dernier, ceci en tenant compte d'un message que nous avons reçu hier du Sceam, le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, exigeant que la question soit davantage approfondie et examinée au niveau de chaque continent, avant de sortir une voix qui serait une voix commune de toute l'Église d'Afrique. Donc, c'est une question qui est assez délicate, qui exige que nous puissions l'examiner de près, pour voir quelle position nous pouvons prendre.Mais vous manifestez votre inquiétude par rapport à ce que vous appelez cette orientation ? Oui, par rapport à cette orientation, il y a des inquiétudes, bien sûr, des inquiétudes qui se basent justement sur les Saintes Écritures, sur la doctrine de l'Église, sur les traditions que l'Église a toujours gardées depuis les origines, jusqu'à ce jour, donc cela ne change pas. Cela ne change pas ma position de ce point de vue.Et vous attendez une position commune de toutes les Églises catholiques du continent africain et de Madagascar ? Oui, parce que nous ne voulons pas avoir des voix discordantes, allant dans tous les sens. Et c'est la raison pour laquelle le président du Sceam a demandé que nous puissions avoir une voix commune.
Pour le troisième épisode, rencontrez Emmanuelle Seyboldt, pasteure, présidente du conseil national de l'Eglise protestante unie de France (EPUdF), et co-autrice du livre 'Des femmes et des dieux' qui questionne la place des femmes dans les trois religions monothéistes.Ensemble nous avons discuté de son parcours, de son divorce, de la théologie “les mains dans le cambouis”, du dialogue interreligieux et de la vie qui nous surprend en permanence.NotesLe livre 'Des femmes et des dieux'CréditsUn podcast produit par Regards protestantsRéalisation : Jérémie ClaeysHabillage sonore : Laurent BazartComité scientifique : Eloise Baslé, Sinatou Saka, Amélie Franco, Clémence SautyPour plus de podcasts Regards Protestants, visitez : https://regardsprotestants.com/podcastRetrouvez le podcast sur instagram : https://www.instagram.com/protestantes_podcast/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Place des religions, saison 7 : Marseille À l'occasion de la venue du pape François à Marseille, les 22 et 23 septembre, La Croix donne la parole aux habitants de la ville. Alain Sportouch, Xavier Nataf et Françoise Mercier ont chacun été invités à une fête d'une autre religion que la leur. Dans cet épisode, ils nous racontent cette expérience. ► Episode 4 sur 4 : La fête Alain Sportouch, de confession juive, a assisté au mariage de son fils, converti à l'islam. Xavier Nataf, juif également, a été invité par des amis à une messe de Noël. Et Françoise Mercier (le prénom a été modifié), catholique, a participé à la fête juive de Pessa'h. Dans cet épisode, ces trois Marseillais nous font le récit de la fête religieuse à laquelle ils ont chacun pris part. ► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.com CREDITS – Réalisation : Clémence Maret, Théo Boulenger, Célestine Albert-Steward. Illustration : Isaline Moulin. Voix et développement : Laurence Szabason. REMERCIEMENTS – Delphine Saltel, Cécile, Julie, Vincent, Jeane, Chloé, Laetitia, Aline, Thomas, Mikael, Jean Emmanuel et Léa. Colette Hamza. Flor et Marc. Place des religions est un podcast original de LA CROIX – Septembre 2023
Place des religions, saison 7 : Marseille À l'occasion de la venue du pape François à Marseille, les 22 et 23 septembre, La Croix donne la parole aux habitants de la ville. Dans cet épisode, Atika nous raconte comment la religion l'a aidée à surmonter l'assassinat de sa nièce, tuée près d'un point de deal. ► Episode 3 sur 4 : La violence En octobre 2020, la nièce d'Atika, Sarah, a été assassinée dans le 3e arrondissement de Marseille. Elle se trouvait à l'arrière d'une voiture, garée à quelques mètres d'un point de vente de stupéfiants. Sarah avait alors 19 ans et était inconnue des services de police. Dans cet épisode, Atika, de confession musulmane, nous raconte comment la foi lui a permis de faire face à cette épreuve. ► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.com CREDITS – Réalisation : Clémence Maret, Théo Boulenger, Célestine Albert-Steward. Illustration : Isaline Moulin. Voix et développement : Laurence Szabason. REMERCIEMENTS – Delphine Saltel, Cécile, Julie, Vincent, Jeane, Chloé, Laetitia, Aline, Thomas, Mikael, Jean Emmanuel et Léa. Pierre Bienvault. Flor et Marc Place des religions est un podcast original de LA CROIX – Septembre 2023
Place des religions, saison 7 : Marseille À l'occasion de la venue du pape François à Marseille, les 22 et 23 septembre, La Croix donne la parole aux habitants de la ville. Dans cet épisode, l'illustratrice marseillaise et juive Élodie Lascar nous emmène sur la plage des Catalans, où se côtoient des personnes de tous milieux et de toutes confessions. ► Episode 2 sur 4 : La plage À deux pas du centre-ville, la plage des Catalans est l'une des plus fréquentées de Marseille. On y croise aussi bien des habitants des arrondissements populaires que des quartiers huppés. Qu'ils soient catholiques, musulmans, juifs, ou athées, quel rapport entretiennent-ils avec leur corps ? L'illustratrice juive et marseillaise Élodie Lascar nous dresse le portrait des personnes qui se retrouvent sur cette plage si emblématique de la Cité phocéenne. ► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.com CREDITS – Réalisation : Clémence Maret, Théo Boulenger, Célestine Albert-Steward. Illustration : Isaline Moulin. Voix et développement : Laurence Szabason. REMERCIEMENTS – Delphine Saltel, Cécile, Julie, Vincent, Jeane, Chloé, Laetitia, Aline, Thomas, Mikael, Jean Emmanuel et Léa. Colette Hamza. Flor et Marc. Place des religions est un podcast original de LA CROIX – Septembre 2023
Place des religions, saison 7 : Marseille À l'occasion de la venue du pape François à Marseille, les 22 et 23 septembre, La Croix donne la parole aux habitants de la ville. Dans cet épisode, un rabbin, un prêtre et un aumônier musulman nous racontent pourquoi ils se considèrent comme trois frères. ► Episode 1 sur 4 : Le frère Haïm Bendao est rabbin, Thierry Alfano prêtre et Miftahou Saïd Soilihi, aumônier musulman. Ils se sont rencontrés en octobre 2020 au lycée Saint-Louis, dans les quartiers Nord de Marseille. L'établissement scolaire leur avait demandé d'intervenir devant les élèves, quelques jours après l'assassinat de Samuel Paty. À la suite de ces échanges, une amitié s'est rapidement tissée entre ces trois responsables religieux. ► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.com CREDITS – Réalisation : Clémence Maret, Théo Boulenger, Célestine Albert-Steward. Illustration : Isaline Moulin. Voix et développement : Laurence Szabason. REMERCIEMENTS – Delphine Saltel, Cécile, Julie, Vincent, Jeane, Chloé, Laetitia, Aline, Thomas, Mikael, Jean Emmanuel et Léa. Colette Hamza. Flor et Marc. Place des religions est un podcast original de LA CROIX – Septembre 2023
25 février 2023 - Rémi Caucanas, chercheur à l'Iremam (Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, Aix-Marseille Université) et au Pisai (Institut pontifical d'études arabes et d'islamologie, Rome). Retrouvez la vidéo : https://youtu.be/vL6rBIptLFY Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMO Soutenez notre chaîne Lilo : @iremmo HelloAsso : @iremmo
Noël est l'occasion de faire la paix avec ses proches mais aussi de tendre la main aux autres, peu importe leur croyance. En ces temps de crise sociale et de crispations identitaires, favoriser le dialogue entre les religions paraît essentiel. À l'échelle nationale comme locale, des religieux échangent quotidiennement avec d'autres confessions pour combattre l'ignorance et l'intolérance. Avec Paul Tregouët, diacre du diocèse d'Angers, délégué diocésain pour les relations avec les musulmans et Jean-Dominique Durand, président de l'Amitié Judéo-Chrétienne.
durée : 00:06:16 - Discours d'Emmanuel Macron à Rome lors d'un sommet inter-religieux sur la paix en Ukraine. - Autour d'Olivier de Lagarde, les informés débattent de l'actualité du dimanche 23 octobre.
durée : 00:03:57 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La capitale a été le théâtre avant-hier de violents affrontements entre Hindouistes et Musulmans. Et le pire c'est que le pouvoir ne dit rien. Le pays s'enfonce dans le communautarisme religieux, et le gouvernement nationaliste de Narendra Modi en est en grande partie responsable.
durée : 00:03:57 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La capitale a été le théâtre avant-hier de violents affrontements entre Hindouistes et Musulmans. Et le pire c'est que le pouvoir ne dit rien. Le pays s'enfonce dans le communautarisme religieux, et le gouvernement nationaliste de Narendra Modi en est en grande partie responsable.
En France, des associations favorisent le dialogue interreligieux pour nouer des liens entre croyants de confessions différentes. Avec :- Bénédicte Charrier, directrice du plaidoyer du mouvement Coexister - Katia Mrowiec, présidente de la Fondation Kaléidoscope - Amaury Perrachon, rédacteur en chef de la revue "Pour un Monde plus humain" de l'association Up for Humanness
“La lettre du moine de France à l'émir de Saragosse al-Muqtadir billah et la réponse de l'imam Abu al-Walîd al-Bâjî” aux éditions Révélations.
Religions du Monde - Dimanche 16 janvier 2022 - 10h10-11H00 H de Paris Groupe imam-prêtre, Institut catholique de la Méditerranée (ICI) et son programme «Maison de la Sagesse», Marseille s'est dotée de lieux de dialogue et d'enseignement des religions. La «Maison de la Sagesse» réunit depuis 2017 des chercheurs de la Méditerranée et des acteurs locaux sur les enjeux culturels et éducatifs. C'est le collège catholique Saint-Mauront, fréquenté par 90% d'élèves de confession musulmane, qui a accueilli son séminaire sur la construction d'une citoyenneté méditerranéenne réunissant universitaires et acteurs du monde de l'éducation, piloté par le père Christophe Roucou de l'ICI. En deuxième partie d'émission, nous recevons Maël Jouan, journaliste fraîchement diplômé, lauréat du Prix Ajir -Religion Jeunes journalistes pour son article «Frères de Trappes», histoire d'une rencontre entre Mourad Ali, président de l'association et mosquée Alif à Trappes et le père Étienne, prêtre à Trappes. Une rencontre en vérité entre les deux hommes traversés par des moments de doute.
➡️ Denise couture est théologienne et jusqu’à récemment professeure de théologie à l’université de Montréal. Grande figure de la théologie féministe chrétienne, participante de la collective féministe chrétienne L’autre Parole, son travail a inspiré plusieurs des invitées de Dieu.e. ➡️ Sabrina di Matteo, notre correspondante au Québec, offre ici une interview passionnante autour de la dernière publication de Denise Couture; « Spiritualités féministes: pour un temps de transformation des relations » (https://www.pum.umontreal.ca/catalogue/spiritualites_feministes), bientôt disponible en France. ➡️ Pour cet ouvrage, l’autrice s’est efforcée de constituer une bibliographie théologique essentiellement féminine, pour contrebalancer les bibliographies majoritairement masculines données à lire dans les universités de théologie. Se définissant comme chrétienne interspirituelle, Denise Couture nous parle de théologie féministe transnationale et interreligieuse, de son parcours d’étudiante en théologie dans les années 70-80 en Amérique du Nord ou encore de la Dieue.
L'ancien correspondant au Vatican pour La Croix revient sur la volonté réformatrice du pape François dans son livre "Le pape qui voulait changer l'Église".
Le pape s’apprête à effectuer un voyage en Irak, son premier voyage depuis un an. Et le symbole est d’autant plus fort qu'il s'agit de la première fois qu’un pape se rend dans le pays. À cette occasion, Frédéric Mounier est l’invité de la matinale RCF. Cet ancien correspondant du quotidien La Croix au Vatican publie "Le pape qui voulait changer l’Église" (éd. Presses du Châtelet). Un voyage hautement symbolique Même si son voyage demeure encore incertain, le pape François s’apprête à partir en Irak, son premier voyage depuis plus d’un an à cause de l’épidémie de Covid-19. Le pape François doit se rendre dans des lieux symboliques comme à Ur, ville de mémoire d'Abraham, figure commune des trois religions monothéistes. "Le dialogue interreligieux est clairement une de ses priorités", analyse Frédéric Mounier, ajoutant que le pape va rappeler que les chrétiens d’Orient sont des chrétiens d’orient depuis des millénaires. "Le pape François a décidé de se rendre aux périphéries, dans les pays les plus pauvres, dans les pays qui ont besoin de sa visite", ajoute Frédéric Mounier. Un pape réformateur Si le pontificat du pape François est si long, aussi long que celui de son prédécesseur, c’est "parce que les réformes qu’il a voulu mettre en œuvre prennent plus de temps que prévu", commente Frédéric Mounier. Le pape François devrait notamment publier une nouvelle constitution apostolique "peut-être d’ici à la fin de l’année". "L’objectif c’est de renverser la hiérarchie pyramidale de l'Église pour ouvrir les portes de l’Église aux laïcs. Il s’agit de déconnecter le sacerdoce et le pouvoir. Ce sera une vraie révolution", affirme l’ancien correspondant pour La Croix. C’est un pape réformateur, qui "ouvre des portes, fait circuler des courants d’airs", selon Frédéric Mounier. Le pape François pourrait notamment ouvrir les portes de l'Église aux femmes. Elles pourraient par exemple intégrer le collège de cardinaux qui entoure le pape. Toutefois, le pape François est conscient que cette éventualité heurte beaucoup de monde. "Aujourd’hui dans les synodes, les conciles il n'y a que des hommes et ils n'aimeraient pas être dirigés par des femmes", affirme Frédéric Mounier qui explique également que le pape est conscient de cette hostilité et prend donc le temps d’écouter chacun. "Le pape est garant de l’unité de l’Église mais il sait que ses objectifs de vouloir modifier le fonctionnement de l’Église heurtent beaucoup de monde et donc il est très attentif à ça. C’est un jésuite qui écoute. Il a pris toutes les mesures pour que son successeur lui ressemble", conclut Frédéric Mounier
Avec le père Charbel Attalah, maronite
Saadia est avocate en droit international. Elle a grandi à Chantilly, à 40 kilomètres de Paris. Ses parents pakistanais se sont rencontrés à Paris où ils étudiaient, et se sont mariés en faisant fi des conventions (2’39). Ourdou à la maison, anglais à télé (et chez les Scouts britanniques !), français à l’école (y compris au catéchisme !), Saadia a grandi en se nourrissant de personnes toujours plus différentes d’elle (3’47). A l’adolescence, elle a développé une fascination pour les Etats-Unis, mais aussi pour ses racines indo-pakistanaises, au moment même où ses parents, eux, se reconnaissaient de moins en moins dans leur pays (8’10)… Un peu plus tard, elle a eu l’outrecuidance d’épouser un homme qui n’est « pas pakistanais, même pas au moins musulman » (13’46) ! Après avoir étudié et travaillé aux Etats-Unis (où elle découvre avec effroi l’étiquette « diversité », 15’38), elle vit désormais au Royaume-Uni. On la suit à travers ses voyages, ses rencontres, son rapport à l’altérité et à l’en-commun, et son questionnement sur son identité propre (« je suis une éponge ! » 17’50).
Conférence de Gérard Siegwalt pour la rentrée du département de théologie, 16 septembre 2020.
durée : 00:04:44 - Le monde d'Elodie - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, trois invités : Farid Abdelkrim, Philippe Darmon et Matthieu de Laubier, qui forment le groupe interreligieux (musulman, juif et catholique) Ensemble. Leur nouvel album sort aujourd’hui.
Une traversée de la France à pied, jusqu'à Assise, ville-phare du dialogue interreligieux. En 2014, Isabelle Eliat-Serck a choisi de partir sans argent, dans la plus grande simplicité du pèlerin. Et de demander l'hospitalité à des musulmans. Une démarche de vulnérabilité choisie qu'elle raconte dans son livre "De mosquées en églises" (éd. Fidélité). "S'épanouir l'un l'autre dans nos religions respectives" L'accueil et l'ouverture aux autres Elle a vécu en Haïti, au Rwanda, ou encore en Syrie. En matière de voyages et de rencontres interreligieuses, Isabelle Eliat-Serck, catholique convaincue, n'en est pas à ses débuts. "On se sent amenés à s'approcher du monde arabe, musulman, de la langue arabe, de la culture arabe." Avec son mari, professeur de religion dans une école publique, ils accueillent dans leur maison de Louvain-la-Neuve en Belgique, des réfugiés syriens musulmans. "On peut s'épanouir l'un l'autre dans nos religions respectives quand on vit cet accueil." Avec les jeunes qu'ils hébergent une "proximité spirituelle" s'est peu à peu dessinée. Et puis un jours, Isabelle s'est dit: "Moi qui accueille des musulmans je voudrais être accueillie par des musulmans!" Et la voilà partie sur les routes de France et d'Italie. "Ce n'est pas parce qu'on prie avec des musulmans qu'on devient musulman" vers assise, "Le djihad du cœur" "Le langage du cœur est universel et dans chaque religion il y a des mots pour ça." Au cours de son périple où elle est allée frapper à la porte des mosquées, notamment, un musulman lui a dit qu'elle faisait "le djihad du cœur". Une expression qu'il l'a émue. Si Isabelle Eliat-Serck a choisi Assise pour destination ce n'est pas par hasard. La cité du Poverello est celle qu'a choisi Jean-Paul II pour y établir des rencontres interreligieuses d'envergure mondiale. Dans cet esprit, elle agit à son échelle, celle de la rencontre individuelle. "Depuis quelques années ont voit que dans nos sociétés il y a un regard qui est fermé, il y a quelque chose qui doit s'ouvrir entre nous." ÉCOUTER ► Histoire du dialogue interreligieux Une spiritualité du lien Isabelle et Bruno Eliat-Serck s’impliquent depuis des années dans la communication non-violente - leur ouvrage, "Oser la relation" a été réédité en 2011. Et aussi dans le dialogue Interreligieux. Un jour, un prêtre leur a dit: "Ce n'est pas parce qu'on prie avec des musulmans qu'on devient musulman." Depuis, elle prie tous les vendredis avec les femmes musulmanes du quartier. "Au début je n'étais pas trop sûre de moi, témoigne-t-elle, et puis ça devient naturel et c'est magnifique!" Elle ne vient pas là pour se convertir ou convertir. Mais pour développer "une spiritualité du lien". En prenant appui sur la vie du Christ. "Si on regarde la vie de Jésus il n'a pas arrêté d'ouvrir des liens, de créer des ponts, justement à l'égard des personnes stigmatisées ou blessées."
❣️Aujourd'hui, on se retrouve pour un deuxième volet encore plus personnel et intime!
Samuel Grzybowski est un jeune homme engagé. Il a fondé l'association Coexister. Il souhaite promouvoir une coexistence active entre les religions. Il répond à Béatrice Soltner.
Samuel Grzybowski 23 ans, est un militant associatif impliqué dans les questions du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Sensible depuis longtemps aux questions interreligieuses, il fonde en 2009 un groupe "Coexister" avec des jeunes juifs, chrétiens, musulmans, agnotisques et athés. Ensemble, ils organisent une collecte de sang pour la paix alors que des tensions très vives ont lieu en France consécutives à l'importation du conflit israélo-palestinien. De juillet 2013 à avril 2014, il est parti avec l'InterFaith Tour pour un voyage autour de la planète à la recherche d'initiatives interreligieuses, avec des camarades de différentes religions, dans plus de 40 pays. En mars 2015 le mouvement Coexiter est primé par la présidence de la République en obtenant le label du programme "La France s'engage". Coexister est présent dans 30 villes en France avec 2.000 adhérents, 600 bénévoles, 35 volontaires en service civique et 7 salariés. Entretien réalisé en septembre 2015
Bienvenue dans le premier volet de ce septième épisode, qui promet d'être aussi inspirant qu'émouvant!
Comment trouver l’équilibre entre sa propre identité et celle de l’autre? Dans cet épisode, je vous propose une réflexion autour de témoignages qui m’ont marquée. Les 6 personnes que vous allez entendre ont fait l’expérience de dépasser la tolérance pour aller activement à la rencontre de l’autre, avec sincérité, estime, et curiosité. Ils et elles ont noué des amitiés solides, vécus des moments forts qui ont étés déterminants dans la construction leur propre singularité. Ces témoignages seront ponctués d'extraits du livre "Les identités meutrières" d'Amin Maalouf. Bonne écoute ✨ - David (02.16 min - 11.53min) - Yasmine (12.27min - 17.17min) - Vivant (17.21min - 22.56min) - Autrice Lallab (23.14min - 33.51min) http://www.lallab.org/je-suis-musulmane-et-bon-sang-ce-que-jaime-noel/ - Fanny (33.57min - 42.25min) - Samir (43.00min - 54.47min)
Quatre jeunes du mouvement Coexister échangent sur le thème : "La joie dans nos vies?". Manon est catholique et elle a fait des études en commerce international. Elle est en reconversion actuellement pour devenir professeur de yoga. Elle fait partie de CoExister depuis septembre 2017. Ayam est juif libéral et il est en première année d’école de commerce et de développement 3A. Il fait partie de CoExister depuis septembre 2018 Yacine est d’origine marocaine et il est musulman. Il a 25 ans il est arrivé à 18 ans en France pour faire des études. Il est titulaire d’un Master en anthropologie et il est aussi stagiaire à l’Institut français de civilisation musulmane à Lyon. Pauline est agnostique et elle travaille dans l’insertion Elle fait partie de CoExister depuis 2018. Ils répondent aux questions suivantes: 1) Comment définissons-nous la joie? 2) Quels sont les moments joyeux importants que nous avons vécu? 3) Quelles difficultés rencontrons-nous? 4) Quelles sont nos bonnes idées pour la faire grandir? 5) Quels sont les défis à relever et nos projets pour progresser? Le Mouvement Coexister est Interreligieux et Interconvictionnel. Il rassemble des jeunes juifs, chrétiens et musulmans, athées et agnostiques pour la cohésion sociale et le vivre ensemble. Sa mission : défendre le principe de Coexistence Active, lutter contre les discriminations religieuses, sensibiliser au vivre ensemble, déconstruire les préjugés. Le groupe Coexister Lyon composé de jeunes de 15 à 35 ans propose divers projets : rencontres, conférences, échanges, visite de lieux de culte, participation aux grandes fêtes religieuses et événements inter religieux, actions de solidarité (goûter solidaire avec personnes sans domicile fixe, don du sang) et sensibilisation en milieu scolaire ou aumôneries. En France, l’association Coexister regroupe plus de 1 800 adhérents dont 600 membres actifs dans 30 groupes locaux en France et Belgique. Forte de ses 5 salariés et 17 jeunes volontaires en services civiques, l’association a déjà sensibilisé près de 40 000 jeunes à la laïcité depuis sa création.
L’année 2019 pour Vincent Royer ne va pas être ordinaire. Membre de l’association Coexister, il a été sélectionné avec trois autres réaliser un tour du monde nommé l’interfaith Tour. 4 jeunes : 1 mulsuman, 1 catholique, 1 juive et 1 agnostique réunis 24h sur 24 pendant 8 mois afin de découvrir des initiatives inter religieuses. Il se raconte et a conscience que peut-être rien ne sera comme avant à son retour. À J-94 du départ on fait le point on se questionne avec lui sur son parcours, cet engagement et les compromis que cela implique mais aussi ses envies, ses doutes et le fait d’apprendre autant sur soi grâce à cette expérience de groupe. Illustration : Camille Gobourg
L'islam expliqué aux non musulmans suivi d'un dialogue interreligieux