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Redécouvrez l'affaire Dominique Cottrez ou l'octuple infanticide. En 2010, la découverte d'un néonaticide marque les esprits par son ampleur. Dominique Cottrez, une femme sans histoire, aide-soignante, timide et réservée, enfermée dans un corps qu'elle déteste, tue huit de ses bébés à la naissance. Au-delà du fait divers sordide, c'est l'histoire de cette femme que Caroline Nogueras vous raconte et une réalité sociétale peu connue. Victime ou criminelle ? En 2015, Dominique a été condamnée à 9 ans de prison pour l'assassinat de 8 nourrissons après avoir caché ses grossesses à tout le monde, y compris à son mari et à ses deux filles. Pour sa défense, elle expliquait avoir été violée par son père avant de se rétracter pendant son procès aux Assises de Douai. Après 2 ans de détention préventive et 3 ans de prison, elle a été libérée en 2018. Mais Dominique Cottrez a t-elle tout dit ? Pour approfondir cette affaire, nous sommes avec Eric Vaillant, procureur de la République à Grenoble. Découvrez la dernière saison : L'affaire Alfred Petit Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 25 novembre 2021 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un collectif de journalistes et de chercheurs a publié fin avril une charte consacrée au traitement des migrations par les médias. Ce texte a été pensé comme un outil pour transformer en profondeur la manière dont les médias abordent les questions migratoires. Eric Nahon, journaliste et formateur, co-auteur de la charte, et Tania Racho, de l'association Désinfox-Migrations, sont venus présenter cette charte dans L'atelier des médias. Pour Éric Nahon, cette Charte de Marseille sur l'information et les migrations, présentée durant les Assises du journalisme de la Méditerranée, vise à « mettre une pause sur le traitement médiatique de la migration et de se demander si on peut faire autrement ». Elle répond à un sujet « extrêmement complexe, émotionnel, polarisant » et parfois instrumentalisé. La Charte de Marseille est née du constat d'un « écart important entre la production émanant de la recherche en matière de migration et la couverture médiatique », explique Tania Racho, chargée de projet pour Désinfox-Migrations. Une notion comme la « submersion migratoire » n'est par exemple pas étayée par les études scientifiques. La charte vient en complément des textes déontologiques existants dans le journalisme, rappelle Éric Nahon, qui voit ce texte comme un « bouclier invisible » pour les rédactions et un outil de réflexion invitant les journalistes à « prendre un peu de recul, penser contre soi-même ». Parmi ses 11 principes, la charte promeut un traitement « transversal » des migrations. Elle exhorte à « rectifier les informations fausses » et à « exposer les mécanismes de la désinformation ». Un principe fondamental est de « veiller à ne stigmatiser aucune population ». Tania Racho insiste sur la nécessité de « ne pas invisibiliser les personnes migrantes » en leur tendant le micro et d'être « vigilant sur les termes employés ». Elle note que le mot « migrant », bien que correct, « véhicule une image qui est aussi stéréotypée ». L'utilisation d'images variées, loin des clichés de bateaux, est également recommandée. La charte souligne l'importance de « mettre en avant les faits, les replacer dans leur contexte ». Elle insiste aussi sur la formation des journalistes sur ces sujets et l'évaluation continue des pratiques médiatiques. À lire aussiUne charte adoptée à Marseille pour repenser le traitement médiatique des migrations
Au Mali, le conseil des ministres a donc adopté un projet de loi qui accorde au chef de l'État un mandat de cinq ans, renouvelable. Une initiative qui coule de source, si l'on en croit Sahel Tribune, qui se fait l'écho d'un sondage effectué début janvier par une fondation allemande, la F.E.S., dont « il ressort que 7 Maliens sur 10 font confiance au président de la transition et que 9 Maliens sur 10 sont satisfaits ou plutôt satisfaits de la gestion de la transition, sauf dans le district de Bamako ». Sahel Tribune accorde par ailleurs un satisfecit sans réserve à la transition, estimant « qu'il est normal que les autorités réalisent les souhaits du peuple. D'ailleurs, elles l'ont toujours fait. » Moins enthousiaste, Maliweb fait aussi sa Une sur le maintien du général Assimi Goïta au pouvoir. Le site d'information rappelle l'émergence de l'Alliance des États du Sahel, « face à la menace terroriste » alors que « la fin de la transition semble "de plus en plus incertaine" » et que « des mécanismes sont mis en place pour dissoudre les partis politiques ». « Une décision pourtant contraire aux recommandations des Assises nationales qui avaient plutôt proposé une réduction du nombre de partis », remarque Maliweb qui rappelle aussi le principal argument du Conseil des ministres : « Notre pays, comme les autres de l'AES, est toujours confronté à la menace de déstabilisation internationale […], il est nécessaire de poursuivre la transition afin de parvenir à une pacification totale de nos États. » À lire aussiMali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps Les élections se suivent et se ressemblent Au Burundi, où le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, remporte les élections législatives. « Le CNDD-FDD rafle tout aux législatives », titre Iwacu, publication qui ambitionne de donner la parole « à toutes les voix du Burundi ». « À part trois députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l'Assemblée nationale seront occupés par le Parti de l'Aigle », explique Iwacu, « il s'agit de 108 sièges sur les 111 que comptera la nouvelle Assemblée nationale ». « En ordre dispersé », poursuit le journal, « l'opposition fulmine, parle d'irrégularités flagrantes et rejette ces résultats ». Des résultats provisoires qui ont été proclamés par la Céni, la Commission électorale indépendante, « lors d'une cérémonie à laquelle assistaient « quelques indépendants », qui sont repartis furieux, tête baissée », raconte Iwacu, « ils n'ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives ». Vues du Burkina Faso, l'analyse est la même, mais les mots sont plus durs. Ainsi L'observateur Paalga, parle d'un « score soviétique », dans un Burundi où « les élections se suivent et se ressemblent ». « Le pays n'a donc de démocratique que le nom », poursuit le journal. « Pour tout dire, le général Évariste Ndayishimiye l'a transformé en un véritable camp militaire, où tout le monde est obligé de marcher au pas, au son du clairon, et gare à celui dont la tête dépasse d'un iota ». À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Caravane à l'arrêt Dans l'actualité africaine également, la progression de la caravane Soumoud, caravane de solidarité avec Gaza, partie lundi de Tunisie. Cette caravane est « bloquée à l'entrée de Syrte en Libye par les forces de l'est », annonce le journal La Presse en Tunisie, qui explique que « selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi ». « Face à cette situation », poursuit le journal, « le comité de coordination de la caravane Soumoud, a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s'est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte et était prêt à camper sur place pour la nuit, si nécessaire […], les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : « Tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques, à l'endroit de leur arrêt, explique l'absence de nouvelles. » À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne
Au Mali, le conseil des ministres a donc adopté un projet de loi qui accorde au chef de l'État un mandat de cinq ans, renouvelable. Une initiative qui coule de source, si l'on en croit Sahel Tribune, qui se fait l'écho d'un sondage effectué début janvier par une fondation allemande, la F.E.S., dont « il ressort que 7 Maliens sur 10 font confiance au président de la transition et que 9 Maliens sur 10 sont satisfaits ou plutôt satisfaits de la gestion de la transition, sauf dans le district de Bamako ». Sahel Tribune accorde par ailleurs un satisfecit sans réserve à la transition, estimant « qu'il est normal que les autorités réalisent les souhaits du peuple. D'ailleurs, elles l'ont toujours fait. » Moins enthousiaste, Maliweb fait aussi sa Une sur le maintien du général Assimi Goïta au pouvoir. Le site d'information rappelle l'émergence de l'Alliance des États du Sahel, « face à la menace terroriste » alors que « la fin de la transition semble "de plus en plus incertaine" » et que « des mécanismes sont mis en place pour dissoudre les partis politiques ». « Une décision pourtant contraire aux recommandations des Assises nationales qui avaient plutôt proposé une réduction du nombre de partis », remarque Maliweb qui rappelle aussi le principal argument du Conseil des ministres : « Notre pays, comme les autres de l'AES, est toujours confronté à la menace de déstabilisation internationale […], il est nécessaire de poursuivre la transition afin de parvenir à une pacification totale de nos États. » À lire aussiMali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps Les élections se suivent et se ressemblent Au Burundi, où le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, remporte les élections législatives. « Le CNDD-FDD rafle tout aux législatives », titre Iwacu, publication qui ambitionne de donner la parole « à toutes les voix du Burundi ». « À part trois députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l'Assemblée nationale seront occupés par le Parti de l'Aigle », explique Iwacu, « il s'agit de 108 sièges sur les 111 que comptera la nouvelle Assemblée nationale ». « En ordre dispersé », poursuit le journal, « l'opposition fulmine, parle d'irrégularités flagrantes et rejette ces résultats ». Des résultats provisoires qui ont été proclamés par la Céni, la Commission électorale indépendante, « lors d'une cérémonie à laquelle assistaient « quelques indépendants », qui sont repartis furieux, tête baissée », raconte Iwacu, « ils n'ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives ». Vues du Burkina Faso, l'analyse est la même, mais les mots sont plus durs. Ainsi L'observateur Paalga, parle d'un « score soviétique », dans un Burundi où « les élections se suivent et se ressemblent ». « Le pays n'a donc de démocratique que le nom », poursuit le journal. « Pour tout dire, le général Évariste Ndayishimiye l'a transformé en un véritable camp militaire, où tout le monde est obligé de marcher au pas, au son du clairon, et gare à celui dont la tête dépasse d'un iota ». À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Caravane à l'arrêt Dans l'actualité africaine également, la progression de la caravane Soumoud, caravane de solidarité avec Gaza, partie lundi de Tunisie. Cette caravane est « bloquée à l'entrée de Syrte en Libye par les forces de l'est », annonce le journal La Presse en Tunisie, qui explique que « selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi ». « Face à cette situation », poursuit le journal, « le comité de coordination de la caravane Soumoud, a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s'est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte et était prêt à camper sur place pour la nuit, si nécessaire […], les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : « Tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques, à l'endroit de leur arrêt, explique l'absence de nouvelles. » À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne
«Le Conseil présidentiel est-il dysfonctionnel ?», s'interroge Le Nouvelliste. Le CPT n'a tenu que que «deux conseils des ministres en trois mois». Ses membres semblent avoir du mal à travailler ensemble. Dans les colonnes du quotidien haïtien, l'un d'entre eux, Smith Augustin, met en cause le leader du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean. «Il n'est pas très aimé de ses collègues. Il n'y a pas de collaboration», explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui ajoute que les relations au sein du Conseil ont toujours été compliquées. «Depuis le début, il y a des blocs au sein du Conseil et des tiraillements et des dissensions entre eux.» Les membres du CPT ne tiennent pas de conseils des ministres, mais ils voyagent beaucoup ces derniers temps, relève Le Nouvelliste. Des voyages auxquels n'est pourtant pas associé le ministère des Affaires étrangères. «Chacun voyage avec son cabinet et ses conseillers, mais personne du ministère», s'étonne Frantz Duval qui estime que «la diplomatie haïtienne navigue à vue». Le président du Conseil présidentiel de transition est ainsi au Brésil. Il prendra part demain à un sommet de la Caricom consacré à la situation en Haïti, organisé à l'initiative du président Lula. Les Haïtiens «espèrent beaucoup mais attendent peu», commente Frantz Duval pour qui aucune décision forte ne sera prise à Brasilia. «La communauté internationale hésite depuis des années et n'est pas prête à s'impliquer réellement» pour résoudre la crise qui secoue le pays. Donald Trump «politise» l'armée Aux États-Unis, après Los Angeles, Donald Trump pourrait envoyer l'armée dans d'autres villes du pays en cas de manifestations contre sa politique migratoire. «La Maison Blanche de Trump ouvre la porte à un déploiement militaire historique sur le sol américain», titre du Washington Post qui souligne que Donald Trump a durci le ton envers tous les manifestants, même ceux qui protestent pacifiquement. Un langage comparable à celui «utilisé par les autocrates dans des pays étrangers», écrit le quotidien. Intervenir lors de manifestations, mais aussi protéger la frontière avec le Mexique, ce n'est pas vraiment le rôle de l'armée. En demandant à des «militaires entraînés pour se battre à l'étranger de jouer le rôle traditionnellement dévolu à la police locale et à la police aux frontières», Donald Trump teste «les limites légales et politiques», analyse le New York Times. Dans les colonnes du New York Times, des analystes et des militaires à la retraite estiment que le but de Donald Trump, c'est en réalité que les Américains s'habituent à voir des soldats dans les rues, ce qui lui permettrait ensuite d'utiliser «ses pouvoirs de commandant en chef de manière plus agressive pour réprimer tout trouble et toute dissidence». Les détracteurs du président américain s'inquiètent de cette dérive «vers la politisation des forces armées et un autoritarisme rampant». Cette décision d'envoyer l'armée à Los Angeles divise en tout cas les Américains qu'Edward Maille a rencontrés en Géorgie. À écouter aussiÉtats-Unis: les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationale Le président du Costa Rica invité de RFI Le sommet des Nations unies sur l'océan, organisé par la France et le Costa Rica, se tient en ce moment à Nice. À cette occasion, le président du pays latino-américain, Rodrigo Chaves Robles a accordé une interview à Raphaël Moran du service Environnement de RFI. Dans cet entretien à retrouver en intégralité sur le site de la radio, il appelle les pays du monde à se mettre d'accord sur un moratoire concernant l'exploitation des eaux profondes que Donald Trump vient d'autoriser, le temps que des études scientifiques soient faites. Rodrigo Chaves Robles ne s'oppose pas, en revanche, à l'exploration d'hydrocarbures dans son pays. À lire aussiCo-président de la Conférence sur l'océan, Rodrigo Chaves Robles ne veut pas «fermer la porte» à l'exploration pétrolière Brian Wilson, cofondateur des Beach Boys est mort Le Los Angeles Times salue un «musicien savant qui a aidé à définir la Californie du Sud». Le New York Times parle d'un visionnaire et revient sur sa carrière en photos. Brian Wilson à la basse, au piano, ou bien encore en train de donner des indications lors de l'enregistrement de Pet Sounds. Le bassiste, chanteur, producteur et compositeur a toujours l'air extrêmement concentré, sérieux. On le voit plus souriant sur les photos choisies par le magazine Rolling Stone pour rendre hommage à «l'architecte de la pop». Brian Wilson, qui avait fondé les Beach Boys, avec ses deux frères, s'était éloigné de la musique dans les années 70. Il souffrait de troubles mentaux et d'addiction à la drogue. Il avait ensuite retrouvé ses instruments, son studio et la scène. À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort Le journal de la 1ère Les premières Assises contre la vie chère s'ouvrent aujourd'hui en Martinique. À écouter aussiFrance: mobilisation à Paris de la diaspora des territoires d'Outre-mer contre la vie chère
Emission du 05/06/2025
Alors, ce matin, on va enregistrer un nouvel épisode. Cette fois-ci, on ne va pas chez quelqu'un. On va dans un ministère. Eh oui ! Quand on va à la rencontre d'une personnalité politique, il y a toujours un mélange d'excitation et de méfiance. Excitation parce qu'on va parler à quelqu'un qui détient une part du pouvoir, dont les mots et les décisions peuvent changer des choses. Méfiance parce que la parole politique est toujours à prendre un peu avec des pincettes. Aurore Bergé est ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. C'est elle qui a demandé à nous rencontrer. Un rapport sur la ménopause rédigé par la députée Stéphanie Rist, très engagée sur le sujet, vient tout juste d'être publié. Et Aurores Berger veut en parler à notre micro. Alors bien sûr, je ne suis pas là pour faire de la complaisance, mais si la parole politique s'empare enfin de ce sujet invisible, il faut l'entendre. Et après, chacun se fera son avis, moi la première.Bon épisode !La ménopause en France : 25 propositions pour enfin trouver le chemin de l'actionINFORMATION SUR LA MÉNOPAUSEMieux informer les femmes sur les symptômes de la ménopause en mobilisant les moyens publics disponibles.Promouvoir une vision positive et non anxiogène de la ménopause, en luttant contre les stéréotypes.Intégrer l'information sur les phases hormonales dès le collège, y compris le vieillissement.Commander à Santé Publique France une campagne d'information grand public sur la ménopause.Utiliser les réseaux sociaux et le numérique pour diffuser une information fiable sur la ménopause.Définir un cadre de financement pérenne pour l'information/prévention via les ARS.Proposer au Planning Familial d'étendre ses compétences à l'accompagnement de la ménopause.PRISE EN CHARGE SANITAIREActualiser les recommandations HAS sur la ménopause d'ici fin 2025 avec une approche globale.Renforcer la formation initiale et continue des professionnels de santé sur la ménopause.Compléter le questionnaire "Mon bilan prévention 45-50 ans" pour détecter les symptômes.Inscrire dans la convention médicale une consultation longue de début de ménopause.Créer un parcours individualisé et pluridisciplinaire de la ménopause (PIM) pour chaque femme.Intégrer la ménopause dans la démarche Handigynéco pour une meilleure accessibilité aux soins.Organiser des Assises de la Ménopause pour construire une Stratégie Nationale.Soutenir la recherche fondamentale et innovante sur la ménopause.CONDITIONS DE TRAVAILSensibiliser les entreprises au coût économique de la ménopause en France.Intégrer la ménopause dans le Plan Santé au Travail n°5 (PST 5).Produire des statistiques santé/travail selon le sexe et la tranche d'âge. Créer un guide « Ménopause au travail » à destination des managers et salarié·e·s.Intégrer la ménopause dans les politiques RH et managériales des grandes structures.Sensibiliser les agents de France Travail aux risques de désinsertion professionnelle.Adapter les équipements de bureau selon les recommandations du GEMVI contre la sédentarité.Encourager chaque entreprise à établir un diagnostic et un plan d'adaptation des postes.Intégrer la ménopause dans la visite médicale de mi-carrière à 45 ans.Créer un cadre juridique pour expérimenter un congé ménopause dans les collectivités publiques.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[Attention, certaines scènes racontées peuvent heurter la sensibilité des personnes fragiles.] L'histoire de cette nouvelle saison de Home(icides) commence par une photo. La photo d'une petite fille, yeux mi-clos, visage tuméfié et encadré de bouclettes brunes avec une légende au-dessus "qui est-elle ?" Ce visage, c'est celui de l'Inconnue de l'A10, une fillette d'à peine 5 ans, retrouvée morte sur le bord de la route des vacances en août 1987. Il aura fallu plus de 30 ans pour découvrir l'identité de cette petite fille et le calvaire de sa courte vie. Bientôt un procès aux Assises Arrêtés et incarcérés en juin 2018, les parents ont tous deux été remis en liberté conditionnelle, en raison de leur âge et de leur santé. Dans l'attente du procès, l'ancien couple est présumé innocent. L'instruction touche à sa fin mais beaucoup de questions restent en suspens. Dans ce dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit Maître Domergues, juge d'instruction à Orléans en 1987. Il est le premier juge à avoir été saisi dans cette affaire. Découvrez la dernière saison : L'affaire Hélène Pastor, meurtre à Monaco Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Assises de l'Éducation à Rodrigues by TOPFM MAURITIUS
durée : 00:04:15 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Les Assises Nationales du Fleuve se dérouleront, jeudi et vendredi prochain, les 22 et 23 mai à Strasbourg. Parce que le changement climatique bouleverse l'équilibre des fleuves, Philippe Fourrier, le maître d'œuvre de ces Assises les présente dans les Chroniques Littorales...
Vers des négociations difficiles: les médecins s’équipent pour aller à la guerre. Assises de l’UMQ. Un sondage sur Mark Carney. Le Bloc réagit face à l’élection controversée dans Terrebonne. Les restaurants du Québec obtiennent leurs étoiles Michelin. Suite du procès de Sean Diddy Combs. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vers des négociations difficiles: les médecins s’équipent pour aller à la guerre. Assises de l’UMQ. Un sondage sur Mark Carney. Le Bloc réagit face à l’élection controversée dans Terrebonne. Les restaurants du Québec obtiennent leurs étoiles Michelin. Suite du procès de Sean Diddy Combs. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pierre-José Billotte, animateur du think tank Le Collectif des Assises du NewSpace, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 15 mai. Il s'est penché sur le NewSpace et son livre, "Homo solaris, à l'aube d'une nouvelle civilisation", sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:07:28 - franceinfo junior - Alors que les Assises de la santé scolaire se tiennent aujourd'hui, l'émission franceinfo junior invite Saphia Guereschi, infirmière de l'Éducation nationale en Bourgogne et secrétaire générale du SNICS-FSU, le premier syndicat de la profession.
durée : 00:03:44 - Le témoignage de Nadia, victime de viol en 2005 - Nadia* a subi un viol en 2005. Après quatre ans de procédure, l'auteur est condamné lors d'un procès en Assises, mais ce qui permet à Nadia de surmonter ses traumatismes, c'est la session de justice restaurative qu'elle suit en 2022.
À l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique contre le nazisme, le Kremlin réécrit l'Histoire. La date du 9 mai, puissant vecteur de propagande, permet de diffuser le narratif d'une guerre sans fin contre le nazisme, servant de prétexte à la poursuite de l'offensive russe en Ukraine. Ce 9 mai à Moscou, les commémorations de la victoire sur l'Allemagne nazie prennent une dimension symbolique inédite. Soucieux avant tout de justifier la poursuite de sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine érige le passé en un récit de propagande visant l'Ukraine et ses alliés.Notre invité est Paul Gogo, correspondant en Russie pour plusieurs médias francophones et auteur du livre Opération spéciale, dix ans de guerre dans le Donbass, entre Donetsk et Moscou, aux éditions du Rocher.Inde-Pakistan : guerre de l'information à haute intensitéLes affrontements entre l'Inde et le Pakistan suscitent un torrent d'infox sur les réseaux sociaux, au point d'éclipser le réel. Ce sera la chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI:Puis, nous mettons le cap sur le Cameroun, pour parler éducation aux médias avec la journaliste Laure Nganlay, lauréate du prix EMI 2025, décerné à son organisation AFF Cameroun lors des Assises du journalisme de Marseille. Les travaux de fact checking de cette ONG de lutte contre la désinformation sont à retrouver sur la plateforme 237 check.
À l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique contre le nazisme, le Kremlin réécrit l'Histoire. La date du 9 mai, puissant vecteur de propagande, permet de diffuser le narratif d'une guerre sans fin contre le nazisme, servant de prétexte à la poursuite de l'offensive russe en Ukraine. Ce 9 mai à Moscou, les commémorations de la victoire sur l'Allemagne nazie prennent une dimension symbolique inédite. Soucieux avant tout de justifier la poursuite de sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine érige le passé en un récit de propagande visant l'Ukraine et ses alliés.Notre invité est Paul Gogo, correspondant en Russie pour plusieurs médias francophones et auteur du livre Opération spéciale, dix ans de guerre dans le Donbass, entre Donetsk et Moscou, aux éditions du Rocher.Inde-Pakistan : guerre de l'information à haute intensitéLes affrontements entre l'Inde et le Pakistan suscitent un torrent d'infox sur les réseaux sociaux, au point d'éclipser le réel. Ce sera la chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI:Puis, nous mettons le cap sur le Cameroun, pour parler éducation aux médias avec la journaliste Laure Nganlay, lauréate du prix EMI 2025, décerné à son organisation AFF Cameroun lors des Assises du journalisme de Marseille. Les travaux de fact checking de cette ONG de lutte contre la désinformation sont à retrouver sur la plateforme 237 check.
Femmes de Plume, Voix de Combat #2 Un plateau dédié à la visibilisation des femmes journalistes francophones d'Afrique et de Méditerranée, autour de leurs combats, leurs récits et leur rôle dans la transformation des médias. Parcours de "combattantes" Codou LOUM — Présidente du RIF/AMRC (Sénégal), journaliste, consultante, formatrice Mabrouka KHEDIR — Journaliste tunisienne, fondatrice de Cosmos — Discussion sur la répression, le courage et le sexisme dans les rédactions francophones Changer le récit médiatique Marie Le Marois — journaliste chez Marcelle Solidarité & transformation Anny ANDRIANAIVONIRINA — Présidente de l'Association des Femmes Journalistes de Madagascar Rym BENAROUS — Coordinatrice de Media Connect Network, correspondante Sahafa Med — Éducation aux médias, lutte contre les violences sexistes, entraide entre femmes journalistes Production Radio Grenouille, réseau Radio Campus France https://www.radiogrenouille.com https://www.radiocampus.fr
Mauvais temps pour l'information dans le monde, les nuages s'accumulent sur la liberté de la presse. Les conditions de travail des journalistes se dégradent un peu partout. D'après le Classement annuel réalisé par Reporters sans frontières, plus de six pays sur dix voient leurs scores reculer. Conséquence directe, l'accès à une information vérifiée est rendu plus difficile, tandis que les grandes plateformes captent l'attention du public et les revenus publicitaires qui vont avec. Selon RSF, « la fragilisation économique des médias constitue l'une des principales menaces pour la liberté de la presse. ». L'ONG qui publie chaque année ce Classement de la liberté de la presse dans le monde pointe notamment la responsabilité des grandes plateformes, dont la captation des recettes publicitaires ne cesse de croître aux dépens des médias. La production d'informations fiables, la constitution d'un espace médiatique pluraliste, assurant une bonne visibilité à des contenus provenant de médias indépendants, est menacée. On fait le bilan avec notre invitée Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF.Comment s'organiser pour résister à cette tendance d'une dégradation des conditions de travail des journalistes dans le monde ? Conséquence de cet état de fait, l'accès à une information de qualité devient de plus en plus difficile. C'était justement l'enjeu des rencontres de Marseille qui accueillaient pour la première fois les Assises du journalisme, initiative soutenue par CFI, on y revient avec Thierry Vallat.À lire aussiLa liberté de la presse en recul à travers le monde en 2024, selon Reporters sans frontièresLa chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Sénégal : ce convoi militaire filmé à Dakar n'appartient pas à l'armée française.La chronique de Monique Ngo Mayag de l'AFP factuel : La Russie, un pays sans dette ? C'est faux
Mauvais temps pour l'information dans le monde, les nuages s'accumulent sur la liberté de la presse. Les conditions de travail des journalistes se dégradent un peu partout. D'après le Classement annuel réalisé par Reporters sans frontières, plus de six pays sur dix voient leurs scores reculer. Conséquence directe, l'accès à une information vérifiée est rendu plus difficile, tandis que les grandes plateformes captent l'attention du public et les revenus publicitaires qui vont avec. Selon RSF, « la fragilisation économique des médias constitue l'une des principales menaces pour la liberté de la presse. ». L'ONG qui publie chaque année ce Classement de la liberté de la presse dans le monde pointe notamment la responsabilité des grandes plateformes, dont la captation des recettes publicitaires ne cesse de croître aux dépens des médias. La production d'informations fiables, la constitution d'un espace médiatique pluraliste, assurant une bonne visibilité à des contenus provenant de médias indépendants, est menacée. On fait le bilan avec notre invitée Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF.Comment s'organiser pour résister à cette tendance d'une dégradation des conditions de travail des journalistes dans le monde ? Conséquence de cet état de fait, l'accès à une information de qualité devient de plus en plus difficile. C'était justement l'enjeu des rencontres de Marseille qui accueillaient pour la première fois les Assises du journalisme, initiative soutenue par CFI, on y revient avec Thierry Vallat.À lire aussiLa liberté de la presse en recul à travers le monde en 2024, selon Reporters sans frontièresLa chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Sénégal : ce convoi militaire filmé à Dakar n'appartient pas à l'armée française.La chronique de Monique Ngo Mayag de l'AFP factuel : La Russie, un pays sans dette ? C'est faux
Les voix méditerranéennes et le journalisme en résistance Du journalisme en exil aux luttes pour une information décolonisée, ce plateau donne la parole à celles et ceux qui, autour de la Méditerranée, résistent aux récits dominants. En Syrie, au Soudan, en Tunisie ou ailleurs, des journalistes réinventent leur métier, entre engagement, transmission et quête de justice médiatique. Voix de Syrie – « Le temps de l'espoir », avec : Avec: - Edith Bouvier – Journaliste indépendant - Loujein Haj Youssef – Radio Rozana, cheffe de rédaction Journaliste en exil, avec : - Rashid Saeed – Journaliste soudanais - Walid Bourouis — Journaliste tunisien Décoloniser l'info, avec : - Sarah Grira — Rédactrice en chef d'Orient XXI - Dima Khatib — Directrice d'AJ + Nouvelles voix & éducation aux média, avec : Timothée Vinchon – EMI en milieu rural et carcéral Clôture, avec : Marie-Laure Augry — Vice-présidente de Journalisme & Citoyenneté Production Radio Grenouille, réseau Radio Campus France https://www.radiogrenouille.com https://www.radiocampus.fr
Partagez votre opinion avec la rédactionÀ l'occasion des Assises de la protection sociale des Français de l'étranger, Éric Signarbieux, délégué général de l'Union nationale des centres communaux et intercommunaux d'action sociale (UNCCAS), revient sur son rôle d'expert et celui de son organisation, ainsi que sur les passerelles possibles avec les expatriés, et également sur les enjeux de cette consultation inédite.Support the show
Le Kremlin a indiqué, mercredi 16 avril 2025, ne pas être « prêt » à dire quand expirerait le fragile moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, conclu avec Kiev sous la pression de Washington, peu avant sa date de fin attendue. Kiev comme Moscou s'accusent presque quotidiennement de le violer. Dans la région de Krasnodar, les civils oscillent entre chocs, inquiétude et lassitude. De notre envoyée spéciale à Kropotkine et Krasnodar,Rue principale baptisée « Lénine », monument de Lénine au centre, immeubles et jardins nourriciers... Kropotkine est une classique petite ville ouvrière russe, située à presque trois heures de voiture de la capitale régionale Krasnodar, dans le sud du pays. Une ville jusqu'à cet hiver sans histoire, avec ses quatre usines d'agroalimentaire et ses sociétés de construction salariant une grande partie de la population.Sauf que l'autre gros employeur, à une dizaine de kilomètres du centre, est un vaste complexe pétrolier : une station de stockage et surtout, la plus grande station de pompage de pétrole CPC (Caspian Pipeline Consortium) sur le territoire de la Fédération de Russie. Caspian Pipeline Consortium est détenu notamment à 24% par la Russie, 19% par le Kazakhstan et à hauteur de 15% par le géant américain des hydrocarbures Chevron, selon le site internet de la société. Cet oléoduc long de plus de 1 500 kilomètres transporte principalement du pétrole du Kazakhstan, via la Russie, vers la mer Noire, qui est ensuite transporté vers l'Europe.Un complexe pétrolier viséLe 17 février dernier, premier choc et premières unes sur la ville et son complexe pétrolier à la télévision fédérale russe : la station s'est retrouvée sous le feu. Selon un communiqué du Caspian Pipeline Consortium, l'attaque a été menée « par sept drones remplis d'explosifs et de composants métalliques » afin de « perturber l'installation et faire des victimes parmi le personnel opérationnel de la station ». « Tous les actionnaires du consortium international, y compris les représentants des entreprises américaines et européennes, ont été informés de l'attaque », a précisé le CPC. La station de pompage visée, la plus grande sur le parcours de cet oléoduc, avait cependant été « mise hors service », et l'oléoduc fonctionnait en puissance « de pompage réduite ».Cette première attaque était intervenue quelques jours à peine avant la toute première rencontre entre des émissaires russes et américains à Djeddah pour évoquer la fin de la guerre en Ukraine. Elle avait immédiatement provoqué une légère hausse des prix du baril de Brent et fait réagir jusqu'au sommet du pouvoir. Vladimir Poutine avait saisi l'occasion pour souligner les risques de flambée du prix de l'or noir, argument qu'il sait particulièrement sensible aux oreilles de Donald Trump.Une attaque d'ampleur mi-mars et une ville sous le choc Dans la nuit du 18 au 19 mars, le complexe pétrolier est à nouveau attaqué. Cette fois, le dépôt pétrolier prend feu et l'incendie se propage sur 2 000 m². Tout Kropotkine peut en dérouler le scénario. Assises l'une contre l'autre sur la banquette d'un café pâtisserie à la devanture bleu pastel, Viktoria, 51 ans, et Ekaterina, 32 ans, sont deux amies qui travaillent dans la même boulangerie de la ville.« Dans la nuit, vers environ deux heures du matin, nous avons été réveillées par un bruit, mais il n'était pas très proche, explique Victoria, et au réveil, nous avons vu les informations locales sur Telegram et Instagram qui parlaient de ce qui s'était passé. Et c'est là que nous avons commencé à réaliser. Vers midi, nous avons vu une colonne de fumée, alors nous sommes allées sur place. Tous les habitants de la ville y étaient. Nous avons vu cet immense incendie, comment les sauveteurs et les pompiers se battaient contre le feu. C'était évidemment une image terriblement effrayante. » Une image qui a longtemps occupé les esprits, ajoute Victoria : « On en parlait partout, au travail, à la maison, tout le temps. Certains étaient indignés, d'autres avaient peur, se demandaient quoi faire, s'il fallait partir et si oui, où. »Les pompiers ont lutté contre l'incendie pendant une semaine. « On nous a recommandé de porter des masques, d'éviter de rester dehors le plus possible, et de fermer les fenêtres », raconte Ekaterina. « Mais nous n'avons vu personne se promener avec un masque, et en règle générale, personne n'a rien fait. Nous espérions que ça irait quand même », ajoute-t-elle.Pendant ces sept jours, un nuage noir a plané au-dessus de la ville, avant que la pluie n'apporte des cendres partout, sur le sol et sur les voitures. Désormais, Victoria pense aussi aux conséquences sur son environnement. « Toute cette fumée et ses produits, c'est évidemment resté, dit-elle, et ça s'est installé sur nos arbres, sur les plantes qui commencent à bourgeonner. En plus, nous sommes en pleine période de plantation des cultures. Donc, nous respirons et mangeons cette pollution, c'est inévitable. »La vie semble avoir repris son cours à Kropotkine, mais même après plus de trois ans de ce que le Kremlin appelle toujours une « opération spéciale », les deux amies ont toujours du mal à donner un sens à ces attaques : « Personne n'aurait imaginé qu'une telle catastrophe puisse se produire si près de chez nous, dit Victoria, sous l'œil approbateur d'Ekaterina, personne ne pensait même au fait qu'une guerre était en train de se dérouler. Tout était calme, tout allait bien. »À la sortie du café où RFI les a rencontrées, pourtant, le bâtiment juste à côté attire l'œil : c'est un point de recrutement de l'armée russe. À Kropotkine comme dans d'autres petites villes de Russie, on signe des contrats pour aller se battre en Ukraine. Dans la région, la guerre se manifeste par d'autres signes, petits mais réguliers. Cette fois sur les téléphones portables, via les messages d'alerte des services locaux du ministère des Situations d'urgence. Entre deux alertes météos sur des vents violents et du gel localisé, en pleine nuit ou au petit matin, on peut lire : « Attention, alerte drones sur le territoire. » Avec parfois un avertissement supplémentaire : « Attention danger ! Abritez-vous dans une pièce sans fenêtres ! »« La situation est devenue plus alarmante »Krasnodar, la capitale de la région, vit en apparence très paisiblement et très éloignée du conflit qui se déroule pourtant à quelques centaines de kilomètres. Les « Z » en soutien à l'assaut russe en Ukraine, si nombreux dans les premiers mois de 2022, n'apparaissent presque plus dans l'espace public. À peine les aperçoit-on sur les tramways de la ville. Pourtant, la guerre, raconte Véra, est dans toutes les conversations. Cette cheffe d'entreprise, native de la ville, a déménagé il y a trois ans à Moscou, mais revient au maximum tous les deux mois à Krasnodar. Elle mesure très précisément la différence d'atmosphère.« La situation est devenue plus alarmante », raconte-t-elle d'un ton égal, le temps d'une promenade dans un jardin de la ville. « On voit des hélicoptères dans le ciel, des militaires sur les routes. Tous mes amis en parlent. Nous pensons que c'est extrêmement dangereux pour nous ici. J'ai aussi beaucoup de proches dans la région de Rostov qui me racontent qu'ils entendent des explosions, et qui connaissent des gens qui ont été blessés. En général, je considère que la probabilité d'attentats est élevée, et que la situation est instable. J'ai même des amis qui ont maintenant peur de partir en vacances en Crimée, même s'ils y sont allés avec plaisir pendant de nombreuses années », poursuit Véra.Les autorités locales et certains professionnels du tourisme affirment en tout cas que dans la péninsule annexée par la Russie depuis 11 ans, les réservations pour cette saison touristique sont au plus haut. C'est impossible à vérifier de source indépendante.La station de pompage de Kropotinskaya a, elle, dû réduire ses activités. Le 10 avril dernier, le consortium propriétaire déclarait par voie de presse s'attendre à ce qu'elle puisse être remise en service fin mai.
Le Kremlin a indiqué, mercredi 16 avril 2025, ne pas être « prêt » à dire quand expirerait le fragile moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, conclu avec Kiev sous la pression de Washington, peu avant sa date de fin attendue. Kiev comme Moscou s'accusent presque quotidiennement de le violer. Dans la région de Krasnodar, les civils oscillent entre chocs, inquiétude et lassitude. De notre envoyée spéciale à Kropotkine et Krasnodar,Rue principale baptisée « Lénine », monument de Lénine au centre, immeubles et jardins nourriciers... Kropotkine est une classique petite ville ouvrière russe, située à presque trois heures de voiture de la capitale régionale Krasnodar, dans le sud du pays. Une ville jusqu'à cet hiver sans histoire, avec ses quatre usines d'agroalimentaire et ses sociétés de construction salariant une grande partie de la population.Sauf que l'autre gros employeur, à une dizaine de kilomètres du centre, est un vaste complexe pétrolier : une station de stockage et surtout, la plus grande station de pompage de pétrole CPC (Caspian Pipeline Consortium) sur le territoire de la Fédération de Russie. Caspian Pipeline Consortium est détenu notamment à 24% par la Russie, 19% par le Kazakhstan et à hauteur de 15% par le géant américain des hydrocarbures Chevron, selon le site internet de la société. Cet oléoduc long de plus de 1 500 kilomètres transporte principalement du pétrole du Kazakhstan, via la Russie, vers la mer Noire, qui est ensuite transporté vers l'Europe.Un complexe pétrolier viséLe 17 février dernier, premier choc et premières unes sur la ville et son complexe pétrolier à la télévision fédérale russe : la station s'est retrouvée sous le feu. Selon un communiqué du Caspian Pipeline Consortium, l'attaque a été menée « par sept drones remplis d'explosifs et de composants métalliques » afin de « perturber l'installation et faire des victimes parmi le personnel opérationnel de la station ». « Tous les actionnaires du consortium international, y compris les représentants des entreprises américaines et européennes, ont été informés de l'attaque », a précisé le CPC. La station de pompage visée, la plus grande sur le parcours de cet oléoduc, avait cependant été « mise hors service », et l'oléoduc fonctionnait en puissance « de pompage réduite ».Cette première attaque était intervenue quelques jours à peine avant la toute première rencontre entre des émissaires russes et américains à Djeddah pour évoquer la fin de la guerre en Ukraine. Elle avait immédiatement provoqué une légère hausse des prix du baril de Brent et fait réagir jusqu'au sommet du pouvoir. Vladimir Poutine avait saisi l'occasion pour souligner les risques de flambée du prix de l'or noir, argument qu'il sait particulièrement sensible aux oreilles de Donald Trump.Une attaque d'ampleur mi-mars et une ville sous le choc Dans la nuit du 18 au 19 mars, le complexe pétrolier est à nouveau attaqué. Cette fois, le dépôt pétrolier prend feu et l'incendie se propage sur 2 000 m². Tout Kropotkine peut en dérouler le scénario. Assises l'une contre l'autre sur la banquette d'un café pâtisserie à la devanture bleu pastel, Viktoria, 51 ans, et Ekaterina, 32 ans, sont deux amies qui travaillent dans la même boulangerie de la ville.« Dans la nuit, vers environ deux heures du matin, nous avons été réveillées par un bruit, mais il n'était pas très proche, explique Victoria, et au réveil, nous avons vu les informations locales sur Telegram et Instagram qui parlaient de ce qui s'était passé. Et c'est là que nous avons commencé à réaliser. Vers midi, nous avons vu une colonne de fumée, alors nous sommes allées sur place. Tous les habitants de la ville y étaient. Nous avons vu cet immense incendie, comment les sauveteurs et les pompiers se battaient contre le feu. C'était évidemment une image terriblement effrayante. » Une image qui a longtemps occupé les esprits, ajoute Victoria : « On en parlait partout, au travail, à la maison, tout le temps. Certains étaient indignés, d'autres avaient peur, se demandaient quoi faire, s'il fallait partir et si oui, où. »Les pompiers ont lutté contre l'incendie pendant une semaine. « On nous a recommandé de porter des masques, d'éviter de rester dehors le plus possible, et de fermer les fenêtres », raconte Ekaterina. « Mais nous n'avons vu personne se promener avec un masque, et en règle générale, personne n'a rien fait. Nous espérions que ça irait quand même », ajoute-t-elle.Pendant ces sept jours, un nuage noir a plané au-dessus de la ville, avant que la pluie n'apporte des cendres partout, sur le sol et sur les voitures. Désormais, Victoria pense aussi aux conséquences sur son environnement. « Toute cette fumée et ses produits, c'est évidemment resté, dit-elle, et ça s'est installé sur nos arbres, sur les plantes qui commencent à bourgeonner. En plus, nous sommes en pleine période de plantation des cultures. Donc, nous respirons et mangeons cette pollution, c'est inévitable. »La vie semble avoir repris son cours à Kropotkine, mais même après plus de trois ans de ce que le Kremlin appelle toujours une « opération spéciale », les deux amies ont toujours du mal à donner un sens à ces attaques : « Personne n'aurait imaginé qu'une telle catastrophe puisse se produire si près de chez nous, dit Victoria, sous l'œil approbateur d'Ekaterina, personne ne pensait même au fait qu'une guerre était en train de se dérouler. Tout était calme, tout allait bien. »À la sortie du café où RFI les a rencontrées, pourtant, le bâtiment juste à côté attire l'œil : c'est un point de recrutement de l'armée russe. À Kropotkine comme dans d'autres petites villes de Russie, on signe des contrats pour aller se battre en Ukraine. Dans la région, la guerre se manifeste par d'autres signes, petits mais réguliers. Cette fois sur les téléphones portables, via les messages d'alerte des services locaux du ministère des Situations d'urgence. Entre deux alertes météos sur des vents violents et du gel localisé, en pleine nuit ou au petit matin, on peut lire : « Attention, alerte drones sur le territoire. » Avec parfois un avertissement supplémentaire : « Attention danger ! Abritez-vous dans une pièce sans fenêtres ! »« La situation est devenue plus alarmante »Krasnodar, la capitale de la région, vit en apparence très paisiblement et très éloignée du conflit qui se déroule pourtant à quelques centaines de kilomètres. Les « Z » en soutien à l'assaut russe en Ukraine, si nombreux dans les premiers mois de 2022, n'apparaissent presque plus dans l'espace public. À peine les aperçoit-on sur les tramways de la ville. Pourtant, la guerre, raconte Véra, est dans toutes les conversations. Cette cheffe d'entreprise, native de la ville, a déménagé il y a trois ans à Moscou, mais revient au maximum tous les deux mois à Krasnodar. Elle mesure très précisément la différence d'atmosphère.« La situation est devenue plus alarmante », raconte-t-elle d'un ton égal, le temps d'une promenade dans un jardin de la ville. « On voit des hélicoptères dans le ciel, des militaires sur les routes. Tous mes amis en parlent. Nous pensons que c'est extrêmement dangereux pour nous ici. J'ai aussi beaucoup de proches dans la région de Rostov qui me racontent qu'ils entendent des explosions, et qui connaissent des gens qui ont été blessés. En général, je considère que la probabilité d'attentats est élevée, et que la situation est instable. J'ai même des amis qui ont maintenant peur de partir en vacances en Crimée, même s'ils y sont allés avec plaisir pendant de nombreuses années », poursuit Véra.Les autorités locales et certains professionnels du tourisme affirment en tout cas que dans la péninsule annexée par la Russie depuis 11 ans, les réservations pour cette saison touristique sont au plus haut. C'est impossible à vérifier de source indépendante.La station de pompage de Kropotinskaya a, elle, dû réduire ses activités. Le 10 avril dernier, le consortium propriétaire déclarait par voie de presse s'attendre à ce qu'elle puisse être remise en service fin mai.
Lancées officiellement mardi matin, les Assises de l'Éducation 2025 – événement majeur placé sous l'égide du ministère de l'Éducation et des Ressources humaines – visent à poser les bases d'une réforme profonde et inclusive du système éducatif mauricien. Des acteurs locaux et des partenaires internationaux, dont l'UNESCO, unissent leurs voix et leurs expertises pour dresser un état des lieux, identifier les lacunes et surtout élaborer une vision claire et ambitieuse de l'avenir éducatif du pays. Le ministre de l'Éducation et des Ressources humaines, Mahend Gungapersad, a reconnu que le budget alloué à l'éducation à Maurice est inférieur à la moyenne mondiale établie par l'UNESCO. Il a toutefois assuré que des discussions étaient en cours pour remédier à cette situation. De son côté, Louise Haxthausen, directrice régionale et représentante du Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Est, a affirmé que l'UNESCO continuera d'apporter son soutien à Maurice pour la mise en œuvre des différentes propositions issues de ces assises. Enfin, Ricaud Auckbur, Chief Technical Officer au ministère de l'Éducation et des Ressources humaines, a souligné que le pays fait face à de nombreux défis. Il a insisté sur la nécessité de s'appuyer sur les institutions locales, internationales et sur le public pour élaborer un véritable plan d'action (blueprint) visant à résoudre les problèmes actuels du secteur éducatif.
Assises de l'Éducation : repenser l'école dès le pré-primaire pour lutter contre l'échec scolaire, propose la Fédération des managers des collèges privés
Le fait divers est de plus en plus présent dans les médias et rencontre l'intérêt des Français, comme l'a montré une étude récente présentée aux Assises du Journalisme de Tours. Un sondage Viavoice, paru mi-mars à l'occasion des Assises du journalisme, l'a montré, près de sept Français sur dix se disent intéressés par le fait divers et 62 % estiment qu'il est « parfois » nécessaire que les politiques s'en saisissent. Les motivations sont plus ou moins avouées. La plupart considèrent qu'il s'agit d'un bon moyen de s'intéresser à l'actualité judiciaire et sécuritaire. Mais il peut y avoir des récupérations politiques, comme on l'a vu l'an dernier à Crépol, dans la Drôme, où une rixe qui a fait un mort a alimenté la thèse extra-judiciaire d'un « racisme anti-blancs ».Depuis l'émission à succès Faites entrer l'accusé, passée de France 2 à RMC Story, il peut y avoir aussi une forme de voyeurisme pour des détails morbides dans certains traitements d'affaires criminelles. Patricia Tourancheau, une journaliste chevronnée qui vient de signer une série documentaire sur l'affaire Grégory pour Netflix, se défend par exemple d'avoir recours à des reconstitutions, en refusant de montrer un enfant ligoté dans une camionnette. Mais elle n'hésite pas à livrer des « évocations », comme de vrais corbeaux, allégorie de ceux qui persécutaient les parents de Grégory Villemin, l'enfant disparu il y a 40 ans dans les Vosges.À lire aussiFrance: 40 ans plus tard, l'affaire Grégory toujours en suspensUn genre qui fait florès dans les médiasD'après Patricia Tourancheau, car les gens s'identifient à des victimes et se rassurent en se disant que c'est loin de chez eux ou de leur vie. Vincent Vantighem de BFMTV explique même que cela permet de se dire que « ça va bien puisqu'il y a pire ailleurs ». Ce qui est sûr, c'est que le genre fait florès. « Affaires sensibles », l'émission de France Inter, trouve une extension sur France 2. Les miniséries Laetitia ou Sambre, de Jean-Xavier de Lestrade, sur des affaires réelles, ont été des cartons d'audience. Et les plateformes comme Netflix s'y mettent abondamment avec des séries comme Le Serpent ou un documentaire sur l'affaire Cantat, le chanteur de Noir Désir qui a tué Marie Trintignant.Les féminicides, un sujet de plus en plus abordéOn parle ainsi plus fréquemment des féminicides, un terme que l'on entend surtout en France où l'on tend à bannir le terme de « crime passionnel », qui trouvait une certaine indulgence dans les jurys populaires. C'est parfois tout à fait évident, comme dans l'affaire Chahinez Daoud, brûlée vive par son ex-compagnon. Mais on retrouve aussi de grandes affaires qui sont susceptibles de s'inscrire dans le temps par le mystère qu'elles entretiennent et leur dimension sociétale ou politique. C'est le cas de la disparition du petit Émile dans les Alpes de Hautes Provence. En filigrane, il y a une société patriarcale finissante et sa violence plus ou moins contenue.À lire aussiFaits divers: faits de société?
Focus sur le casse-tête des normes, .en pleine Assises de la Simplification. François Bayrou promet de faciliter la vie des Français, à commencer par celle des élus, et en première ligne nos maires de villes et villages, assommés chaque jour par plus de 400.000 normes avec lesquelles ils doivent composer .Thomas Despré a passé la journée avec Pascal Dewasmes, maire de Vieux-Vy-sur-Couesnon, Ille-et-Vilaine (1.400 habitants). Ecoutez RTL inside avec Thomas Despré du 03 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Passer manager avant 30 ans, être augmenté avant la fin de l'année, lire 4 livres par mois, jouer davantage avec ses enfants, perdre 5 kg, courir le marathon...dans tous les domaines, il est possible de se fixer des objectifs. Cela constitue une façon de s'améliorer, d'apprendre encore, d'être une meilleure version de soi-même. Au risque parfois de s'éparpiller, de viser trop haut, de se perdre en cours de route. A force d'allonger sa liste d'objectifs, de se mettre la pression, la quête du “toujours plus”, se transforme en perte de confiance et manque d'épanouissement. Faut-il tout simplement arrêter de se fixer des objectifs ? Avec :• Anne Fourié, ancienne cavalière de compétition et ancienne manager en entreprise. Fondatrice de HappyPerf, entreprise de formation et coaching mental pour les particuliers et les entreprises. Autrice du livre Arrêtez de vous fixer des objectifs - développer performance et confiance en soi sans se saboter (Eyrolles, 2025) En deuxième partie d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie en Afrique. Aujourd'hui : Les applications de tontine sont-elles la solution pour éviter les discordes entre amis et familles ? En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. ► Andrino Akuda Kangela, à Goma, imagine une Afrique sans barrières, fondée sur la libre circulation des personnes et des idées. ► Nadia Edodji, blogueuse togolaise, interroge la difficulté à reconnaître sa propre valeur, entre éducation discrète et culture du silence. ► Mélissa Wyckhuyse, journaliste française, signe un billet fort sur la santé mentale dans les rédactions, après une conférence aux Assises du Journalisme de Tours. Programmation musicale :► Benjamin B - MC Solaar & Jok'air ► Kamigaz - Pause
Passer manager avant 30 ans, être augmenté avant la fin de l'année, lire 4 livres par mois, jouer davantage avec ses enfants, perdre 5 kg, courir le marathon...dans tous les domaines, il est possible de se fixer des objectifs. Cela constitue une façon de s'améliorer, d'apprendre encore, d'être une meilleure version de soi-même. Au risque parfois de s'éparpiller, de viser trop haut, de se perdre en cours de route. A force d'allonger sa liste d'objectifs, de se mettre la pression, la quête du “toujours plus”, se transforme en perte de confiance et manque d'épanouissement. Faut-il tout simplement arrêter de se fixer des objectifs ? Avec :• Anne Fourié, ancienne cavalière de compétition et ancienne manager en entreprise. Fondatrice de HappyPerf, entreprise de formation et coaching mental pour les particuliers et les entreprises. Autrice du livre Arrêtez de vous fixer des objectifs - développer performance et confiance en soi sans se saboter (Eyrolles, 2025) En deuxième partie d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie en Afrique. Aujourd'hui : Les applications de tontine sont-elles la solution pour éviter les discordes entre amis et familles ? En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. ► Andrino Akuda Kangela, à Goma, imagine une Afrique sans barrières, fondée sur la libre circulation des personnes et des idées. ► Nadia Edodji, blogueuse togolaise, interroge la difficulté à reconnaître sa propre valeur, entre éducation discrète et culture du silence. ► Mélissa Wyckhuyse, journaliste française, signe un billet fort sur la santé mentale dans les rédactions, après une conférence aux Assises du Journalisme de Tours. Programmation musicale :► Benjamin B - MC Solaar & Jok'air ► Kamigaz - Pause
Mi-mars 2025, aux Assises internationales du journalisme, Steven Jambot a animé une grande table ronde dont l'intitulé était « Plateformes : comment résister à la manipulation de l'information ? ». L'atelier des médias vous propose d'en écouter quelques extraits portant sur les solutions pour passer à l'action, parmi lesquelles une meilleure régulation, la création d'un réseau social d'intérêt général européen ou encore l'éducation aux médias et à l'information (EMI). Les échanges ont duré 2h30 à Tours, L'atelier des médias diffuse des extraits choisis, qui font entendre les trois grands témoins de cette Agora : Thibaut Bruttin (secrétaire général de RSF), David Colon (historien et chercheur à Sciences Po Paris) et Sophie Taillé-Polian (députée Génération•s). Mais aussi François-Xavier Lefranc (directeur la publication de Ouest-France), Pablo Aiquel (SNJ-CGT), Leïla de Comarmond (SDJ des Échos), Peter Limbourg (DG de la Deutsche Welle), Damien Leloup (élu CFDT, journaliste au Monde), Sébastien Montaigu (DGMIC du ministère français de la Culture), Chloé Woitier (Le Figaro), Lucile Berland (Fake Off) et Jérôme Morin (SNJ et journaliste au Progrès).Quelques phrases : Thibaut Bruttin (RSF) : « Le droit à l'information fiable des citoyens, c'est quelque chose pour lequel on se bat bec et ongles. On l'a fait inscrire dans le droit européen et on continuera jusqu'au bout, parce que c'est ça qui compte et qui permettra de réconcilier les journalistes et les citoyens. » François-Xavier Lefranc (Ouest-France) : « Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, il faut investir dans le journalisme. (...) Il faut être le plus puissant possible pour être le moins dépendant des grandes plateformes numériques. »Pablo Aiquel (SNJ-CGT) : « Musk s'est lancé en bataille contre le journalisme. Et nous, il nous faut absolument quitter cette plateforme [X, NDLR] dans laquelle on va être inondé de merde, comme le disait Steve Bannon. On ne parle pas aux citoyens quand on reste dans une plateforme où l'algorithme est totalement biaisé. »Peter Limbourg (DW) : « Il faut aussi rester là où ça fait mal. Si on quitte les plateformes, on les laisse aux idiots et à ceux qui ont des mauvaises intentions. » Sophie Taillé-Polian (députée Génération•s) : « On parle beaucoup actuellement de réarmement. On parle beaucoup de changements géopolitiques majeurs – et on a raison d'en parler. Mais une stratégie de défense, ce n'est pas que des canons et des obus. Une stratégie de défense profonde d'une société démocratique, c'est une presse libre, indépendante, plurielle. »François-Xavier Lefranc (Ouest-France) : « Il faut mener une bataille farouche, féroce et voire cruelle pour le respect du droit. Et pour que les plateformes respectent le droit, il faut leur faire des procès. »Damien Leloup (CFDT, journaliste au Monde) : « C'est pas des gens ou des plateformes qui sont invulnérables, impossibles à encadrer, impossible à gérer. Quand on établit un rapport de force et qu'on montre concrètement qu'il y aura des conséquences au fait de ne pas respecter la loi dans les pays où elles sont présentes, ces plateformes de manière quasi systématique. » David Colon (historien) : « Si vous n'avez pas compris qu'aux prochaines élections, on va se prendre d'un côté les manipulations de TikTok et de l'autre X-Twitter et Meta, et que les ingérences vont être massives, c'est à désespérer. » Peter Limbourg (DW) : « La solution, c'est d'être très dur en matière de régulation. N'ayons pas peur. Si on ne démarre pas le combat, eh bien il est perdu d'avance. »Sébastien Montaigu (DGMIC) : « Ce qu'on attend et ce qu'on ce qu'on soutient, c'est une Europe forte qui tire les conséquences de ses actions et qui applique les textes. Parce que pour nous, il ya des infractions qui sont manifestes (...). On comprend que les dossiers sont complexes et qu'en face on a des armées de juristes. (...) On souhaite une prise en main des textes ambitieuse, mais il y a un équilibre à trouver pour ne pas perdre la face. »Chloé Woitier (Le Figaro) : « Je pense qu'au niveau des rédactions, il faut faire attention aussi au type de sujet sur lequel on va bondir sans forcément prendre le temps de la réflexion. »Lucile Berland (Fake Off) : « L'EMI existe. Elle n'est pas encore assez systématique. Ça devrait être quasiment une matière à part entière (...) il faut ce temps, c'est essentiel. On ne peut pas laisser les 1-18 ans face à des écrans sans outils pour parler de ce qu'ils regardent. »Jérôme Morin (SNJ) : « On est à un moment de bascule où nos élections peuvent être déterminées par des ingérences qui sont à la fois étrangères et domestiques et où tout se mélange avec un nivellement par le bas du débat. Donc il faut vraiment qu'on arme tout le monde [en matière d'EMI] et pas que les jeunes. »
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail E-commerce de Monaco.
durée : 00:05:08 - franceinfo junior - Alors que des Assises régionales sur la maltraitance animale se tiennent à Toulouse ce lundi, les enfants de franceinfo junior abordent les sujets avec Marion Bouillaud-Juanchich, avocate au Barreau de Toulouse, spécialisée en droit animalier.
durée : 00:07:08 - franceinfo junior - A l'occasion des Assises du Journalisme à Tours, franceinfo junior tend le micro à Gaële Joly, journaliste au service police-justice de franceinfo.
durée : 00:21:09 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Lundi 24 février 2025 : la joueuse de tennis, Isabelle Demongeot. Elle republie en version augmentée son livre "Service volé – Du silence brisé à la réhabilitation, 17 ans après" aux éditions Les Sportives.
SCANDALE À L'ÉCOLE. Un matin, en arrivant à l'école, un groupe d'élèves découvre une porte fracturée, une fenêtre brisée… et un tag antisémite sur un mur. Qui a fait ça ? Pourquoi ? Que faire face à une telle violence ?Cet épisode spécial du podcast « Scandale à l'École » a été imaginé en collaboration avec la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT+) et le ministère chargé de la lutte contre les discriminations, à l'occasion des Assises de lutte contre l'antisémitisme, qui se tiennent à Paris le 13 février.⚠️ Attention : cette histoire aborde des sujets forts et peut être difficile pour les plus jeunes. Elle n'est pas adaptée aux enfants de moins de 6 ans. Nous recommandons de l'écouter avec un parent ou un adulte.
durée : 00:50:36 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, Les informés débattent de l'actualité autour de Jean-Rémi Baudot et Aurélie Herbemont.
Ce jeudi 13 février, lors des "Assises de lutte contre l'antisémitisme", des membres de l'Union des lycéens juifs de France (ULJF) vont prendre la parole pour témoigner des insultes dont ils sont victimes depuis le 7 octobre 2023. En exclusivité, Europe 1 vous dévoile ce matin le témoignage bouleversant de Romy, 16 ans, qui sera présente aux Assises.
durée : 00:02:51 - Le brief politique - Les Assises de lutte contre l'antisémitisme reprennent jeudi, avec notamment la question de la redéfinition juridique de l'antisémitisme. Un débat qui ne fait pas l'unanimité.
Ce jeudi 13 février, lors des "Assises de lutte contre l'antisémitisme", des membres de l'Union des lycéens juifs de France (ULJF) vont prendre la parole pour témoigner des insultes dont ils sont victimes depuis le 7 octobre 2023. En exclusivité, Europe 1 vous dévoile ce matin le témoignage bouleversant de Romy, 16 ans, qui sera présente aux Assises.
Dominique Rizet, en compagnie de Philippe Gaudin, revient sur de grandes affaires policières et judiciaires faisant l'actualité. Chaque week-end, l'émission pilotée par Philippe Gaudin avec à ses côtés Dominique Rizet, consultant police/justice BFMTV, traite d'un événement majeur de la semaine, ainsi que d'autres affaires qui sont revenues sur le devant de la scène. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.
Alors que s'ouvre le procès aux Assises pour viol de cinq ex-joueurs du FC Grenoble, des figures du milieu tirent la sonnette d'alarme et alertent sur les nouvelles dérives dans le rugby. "La drogue s'installe à tous les niveaux", estime par exemple Guy Novès. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 02 décembre 2024.
Alors que s'ouvre le procès aux Assises pour viol de cinq ex-joueurs du FC Grenoble, des figures du milieu tirent la sonnette d'alarme et alertent sur les nouvelles dérives dans le rugby. "La drogue s'installe à tous les niveaux", estime par exemple Guy Novès. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 02 décembre 2024.
C'est une inquiétude pour de nombreux Français : comment rester chez soi le plus longtemps possible ? Vieillir à domicile, 94 % des Français le souhaitent selon l'Ifop. Mais alors que se tiennent les Assises nationales de l'aide à domicile, ce "virage domiciliaire" est loin d'être abouti. Écoutez Jérôme Perrin, directeur développement et qualité de l'ADMR, le premier réseau associatif national de service à la personne.
16/11/2024 - 08:27 - Au sommaire de la dernière édition du journal :Emmanuel Macron est attendu en Argentine pour rencontrer le président Javier Milei dans l'espoir de le raccrocher au consensus international à la veille du G20 au Brésil, et plaider contre la signature de l'accord de libre-échange entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur.Les agriculteurs français se mobilisent pour s'opposer à cet accord, avec des actions prévues dans les régions devant les bâtiments publics, qui pourraient s'amplifier si le gouvernement ne répond pas à leurs demandes.Un juge d'instruction a ordonné la tenue d'un procès aux Assises contre Dabiabé, la principale mise en cause dans le meurtre de la fillette de 12 ans Lola en octobre 2022, pour meurtre, torture, actes de barbarie et viol.Le pape François effectuera une visite en Corse le week-end du 14 décembre, suscitant l'enthousiasme des catholiques et une forte demande hôtelière dans la région.L'équipe de France de rugby affrontera les mythiques All Blacks de Nouvelle-Zélande au Stade de France, un match très attendu où les Bleus tenteront de surprendre leur adversaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Au sommaire de l'émission "Le journal - Europe 1": Emmanuel Macron attendu en Argentine pour rencontrer le président Javier Milei et plaider contre l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur.Mobilisation des agriculteurs français à partir de lundi qui prévoient des rassemblements régionaux pour mettre la pression sur le gouvernement.Ouverture du procès aux Assises contre Dahbia Benkired, principale mise en cause dans le meurtre de la jeune Lola à Paris en 2022.Visite du Pape François prévue à Ajaccio en Corse le week-end du 14 décembre, suscitant l'enthousiasme des catholiques locaux.Affrontement attendu entre l'équipe de France de rugby et les All Blacks de Nouvelle-Zélande au Stade de France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
93e congrès des Assises des départements de France. Attentes des présidents de département sur les coupes budgétaires : Michel Barnier s'exprimera dans la matinée. Le président de la Seine-Maritime, Bertrand Bellanger, est l'invité de RTL Petit Matin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin et Marina Giraudeau du 15 novembre 2024.
durée : 00:59:14 - Le 13/14 - par : Jérôme CADET - Le Maine-et-Loire comme toutes les autres régions vont devoir faire des efforts budgétaires à la demande du gouvernement. Ce sera le principal sujet abordé lors des Assises des Départements qui se dérouleront à Angers du 13 au 15 novembre. On en parle avec Florence Dabin présidente du département.
durée : 00:14:04 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - 93ème Assises des départements avec Florence Dabin présidente du Maine-et-Loire
Ce lundi 23 septembre s'ouvre le procès du commissaire François Thierry, 56 ans, devant la cour d'assises du Rhône, à Lyon. L'ancien numéro 1 de l'office anti-drogue français est jugé pour « faux en écriture publique » et « destruction de preuves ». Il risque jusqu'à quinze ans de prison.La justice lui reproche notamment d'avoir organisé en avril 2012 la fausse garde à vue d'un trafiquant de drogue dans un hôtel de Nanterre, en le laissant superviser en parallèle l'arrivée de plusieurs tonnes de cannabis en Espagne, avec un téléphone fourni par la police. Aujourd'hui, à l'occasion de l'ouverture de son procès, Code source vous résume cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien. Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.