POPULARITY
Frédéric Taddeï reçoit l'historien Christophe Dickès pour décrypter l'élection surprise du pape Léon XIV, un Américain augustinien au profil conciliateur. Un éclairage passionnant sur les enjeux et symboles de ce tournant pour l'Église catholique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un épisode riche en analyses :Christophe Diquès décrypte l'élection surprise du pape Léon XIV,Charlotte Thomas analyse la crise entre l'Inde et le Pakistan,Et Patrick de Wever dévoile le rôle insoupçonné… de la géologie dans les enquêtes criminelles.Un tour d'horizon captivant à ne pas manquer.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans « C'est arrivé cette semaine », l'historien Christophe Diques analyse l'empreinte du pape François. Premier pape jésuite et latino-américain, François s'engage sur des sujets politiques comme l'écologie et les migrations, suscitant des tensions internes. Il œuvre à "désoccidentaliser" l'Église en valorisant les prélats du Sud. Son approche proche du peuple et ses réformes sur la "guerre juste" ou les nouveaux "péchés" sociaux montrent sa volonté d'adapter l'Église au monde contemporain.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans « C'est arrivé cette semaine », Frédéric Taddeï explore l'actualité avec trois invités. Christophe Diquès analyse l'héritage du pape François, réformateur du Vatican et partisan d'une Église plus ouverte, mais parfois contesté. Alexandre Rode décrypte les mécanismes des tueries scolaires, soulignant leur préparation méthodique. Enfin, Alban Cerisier retrace l'histoire de la Série Noire, collection mythique qui a révolutionné le polar français. Un épisode riche mêlant religion, société et culture.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Christophe Dickès, historien spécialiste de la papauté. - L'invité qui fait l'actu. Le samedi et le dimanche à 8h40, Anaïs Castagna reçoit un acteur majeur de l'actualité et donne la parole aux auditeurs de RMC.
Stéphane Bern raconte, suite à la disparition du Pape François, le destin de la basilique Saint-Pierre de Rome où son corps est exposé. Une basilique qui est le cœur spirituel du monde chrétien et l'un des plus grands monuments religieux à l'histoire jonchée de secrets... Mais qui était Saint Pierre ? Comment Saint Pierre est-il devenu une figure essentielle dans la chrétienté ? Quels mystères continuent d'entourer cette basilique ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Christophe Dickès, historien du Vatican et spécialiste de Saint Pierre. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Eloi Audoin-Rouzeau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, suite à la disparition du Pape François, le destin de la basilique Saint-Pierre de Rome où son corps est exposé. Une basilique qui est le cœur spirituel du monde chrétien et l'un des plus grands monuments religieux à l'histoire jonchée de secrets... Mais qui était Saint Pierre ? Comment Saint Pierre est-il devenu une figure essentielle dans la chrétienté ? Quels mystères continuent d'entourer cette basilique ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Christophe Dickès, historien du Vatican et spécialiste de Saint Pierre. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Eloi Audoin-Rouzeau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La cité du Vatican, siège de l'Eglise catholique, jouit d'une histoire riche suscitant bien des fantasmes dont la littérature et le cinéma se sont largement inspirés, contribuant à nourrir notre imaginaire. Les archives du Vatican, les murs de la chapelle Sixtine ou de la basilique Saint-Pierre, la curie romaine cachent-ils des secrets inavouables ? Pas tant selon l'historien Christophe Dickès, qui propose un “anti Da Vinci Code” décortiquant les idées reçues sur le Vatican.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Interviewé par Raphaëlle de Barmon Christophe Dickès: "Pour l'Eglise - Ce que le monde lui doit" (éditions Perrin)
Rejoignez Frédéric Taddeï pour un épisode avec Christophe Dickès, journaliste et historien de l'Église catholique, qui explore l'héritage millénaire de cette institution. Bien que l'Église ait commis des erreurs, elle a aussi profondément influencé notre civilisation. Christophe Dickès met en lumière ses contributions méconnues : la création des universités, foyers de savoir, l'émancipation des femmes grâce à des figures comme les abbesses, et son rôle dans l'unification des nations et la défense des droits des peuples. Au-delà des clichés, ce podcast offre une vision nuancée de son impact sur la charité, la laïcité et le droit. Un voyage fascinant à travers les siècles pour découvrir comment l'Église a façonné notre monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, Frédéric Taddeï reçoit Arnaud Esquerre, auteur de Liberté, vérité, démocratie, pour analyser la liberté d'expression et les notions de censure, critique et mensonge. Arnaud Esquerre questionne les idées reçues sur la disparition de la censure. Christophe Dickès, historien, complète le débat avec Pour l'Église, ce que le monde lui doit, mettant en lumière les apports méconnus de l'Église à l'éducation, à l'État moderne et aux droits de l'Homme. Une réflexion enrichissante sur religion, politique et démocratie, orchestrée avec finesse par Taddeï.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Stéphane Bataillon vient de vivre, à l'approche de la cinquantaine, l'aspiration de beaucoup de nos contemporains : prendre enfin le temps de se poser pour faire le point sur une quête de sens entamée depuis l'adolescence. Il raconte cette expérience spirituelle sous forme d'un journal touchant et très personnel, où se mêlent rencontres et silences, doutes et émerveillements, sensations et réflexions dans « Les heures décisives, chez DDB ». Que faire de sa vie ? Comment se relier aux autres sans s'oublier ? Comment ralentir dans la frénésie de nos existences numérisées ? Et comment redonner une place au sacré dans nos solitudes tout en restant ouverts à l'inattendu ? Jean-Marie Guénois lui demandera. Philippe Martin a péleriné plus loin vers l'Orient. En une vingtaine de portraits d'une écriture vivante, l'auteur de « Sur les chemins de Jérusalem » (Tallandier) nous emmène à la rencontre de celles et ceux - religieux, écrivains (Chateaubriand, Pierre Loti ou Arthur Koestler) ou simples pèlerins - qui, de l'Antiquité à nos jours, ont fait cette expérience. Il nous raconte ce qu'ils vivent : leurs sentiments, leurs prières et le rapport qu'ils entretiennent avec les autres communautés. Depuis des millénaires, Jérusalem, la ville trois fois sainte, ne cesse de fasciner ceux partis à sa découverte pour transformer leur vie. Christophe Dickès, bien connu des téléspectateurs de KTO, se risque davantage encore. Il propose une défense et une illustration du catholicisme. Risque, car l'Église et son histoire n'ont pas bonne presse. Victimes des critiques anticléricales depuis le XVIe siècle, l'apport des hommes d'Église à notre civilisation est le plus souvent ignoré. Il est pourtant considérable, sans que nous le sachions vraiment. Christophe Dickès a retenu dix thèmes forts afin de révéler ce que le monde lui doit : de la création des hôpitaux à celle des universités, en passant par l'organisation même du temps ou l'approche des sciences, l'Église a marqué durablement les sociétés jusqu'à nos jours. Il vient le raconter dans l'émission mensuelle coproduite par Le Jour du Seigneur, La Procure et KTO.
Avec Christophe Dickès, historien, vaticaniste et auteur de Pour l'Église - ce que le monde lui doit (Ed. Perrin) Les évêques de France se réunissent cette semaine à Lourdes à partir de demain et jusqu'à dimanche, pour leur Assemblée plénière d'automne. Il y sera notamment question du rôle missionnaire de l'Église, laquelle peine à faire entendre sa voix dans une société qui semble ignorer de plus en plus ce qu'elle lui doit. Citons juste quelques statistiques figurant dans Métamorphoses françaises (Seuil), dernier livre du politologue Jérôme Fourquet : le nombre de filles prénommées Marie est passé de 20 % en 1900 à moins de 0,3 % en 2015. Le nombre de baptisés est passé de 82 % en 1961 à 27 % en 2018. En 2020, 17 % de nos concitoyens possédaient un crucifix à la maison contre 39 % en 1988. On ne peut se satisfaire de la seule logique comptable, l'Église ayant fait preuve au cours de son histoire d'une incroyable capacité d'adaptation et de rebond. Dans la perspective de la réouverture de Notre-Dame de Paris, quel discours l'Eglise doit-elle tenir sur son histoire multimillénaire ? Pour Christophe Dickès, il faudrait déjà que les clercs la connaissent, s'y réfèrent, s'engagent dans le débat intellectuel, et que les chrétiens ne se contentent pas de témoignages de foi. L'Église est toujours sortie de ses crises par une renaissance intellectuelle. Si on lui reconnaît encore un rôle humanitaire, notamment hospitalier et sanitaire, on lui dénie le plus souvent le droit d'exister dans le domaine de l'intelligence, des sciences et du progrès. C'est un changement d'attitude que recommande Christophe Dickès : il faut sortir de l'enfouissement et de la repentance pour entrer dans une nouvelle ère, où l'on affirme et on assume qui l'on est, et toute l'histoire qui va avec.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:34 - Le Temps du débat - par : Mattéo Caranta - Le 18 décembre dernier, le Vatican publiait une déclaration doctrinale autorisant la bénédiction des unions "irrégulières" et homosexuelles hors liturgie. La décision divise, en suscitant critiques et réactions vives autour du monde. Que dit-elle de la gouvernance de l'Église par le Pape François ? - invités : Céline Béraud Sociologue, directrice d'études à l'EHESS et membre du Centre d'études en sciences sociales du religieux; Cyrille de Compiègne Président et porte-parole de l'Association chrétienne et LGBTI+ David et Jonathan; Hervé Giraud Archevêque de Sens-Auxerre; Christophe Dickès Docteur en histoire, spécialiste de la Papauté et du catholicisme
durée : 00:38:34 - Le Temps du débat - par : Mattéo Caranta - Le 18 décembre dernier, le Vatican publiait une déclaration doctrinale autorisant la bénédiction des unions "irrégulières" et homosexuelles hors liturgie. La décision divise, en suscitant critiques et réactions vives autour du monde. Que dit-elle de la gouvernance de l'Église par le Pape François ? - invités : Céline Béraud Sociologue, directrice d'études à l'EHESS et membre du Centre d'études en sciences sociales du religieux; Cyrille de Compiègne Président et porte-parole de l'Association chrétienne et LGBTI+ David et Jonathan; Hervé Giraud Archevêque de Sens-Auxerre; Christophe Dickès Docteur en histoire, spécialiste de la Papauté et du catholicisme
[Rediffusion] Ses initiales en runes sont sur les téléphones mobiles du monde entier et sont ainsi devenues un logo faisant désormais partie de notre quotidien. Et pourtant, peu savent que ce logo, qui indique l'usage de la technologie du Bluetooth, renvoie au premier roi chrétien danois : Harald à la Dent bleue. Son règne, dans la seconde moitié du Xe siècle, a marqué des changements profonds en terre scandinave : artisan de l'unification du royaume des Danois, Harald fut également celui qui le convertit au christianisme. Le roi viking étendit même son influence à la Norvège et à la Suède. Par son action et les liens qu'il entretint avec l'Empire ottonien, le Danemark intégra pleinement un monde européen alors engagé dans une période de transition majeure, à tel point que Harald apparaît aujourd'hui comme le symbole d'une société de plus en plus connectée. Qui était-il ? Pourquoi s'est-il converti ? Quelles sont les conséquences politiques et religieuses de cette conversion ? Assiste-t-on à ce que nous appellerions une occidentalisation du pouvoir scandinave ? Que nous dit aussi la fameuse pierre de Jelling ? Lucie Malbos est la seule biographe de ce personnage de l'histoire scandinave. Elle est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée : Ancienne élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l'autrice d'une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle vient de publier chez "Passés composés" : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€). Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d'1€ par mois sur www.histoire-et-civilisations.com Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce À lire aussi : "Les Vikings, peuple conquérant" : https://bit.ly/3O3JbCs "Groenland : quand les Vikings s'installèrent en Amérique du Nord" : https://bit.ly/3Q4n0yo
[Rediffusion] À la fin du XVIIe siècle, dans son Dictionnaire universel contenant tout ce qui regarde la connoissance des peuples de l'Orient, Barthélémy d'Herbelot écrivait à l'entrée "Roum" : « C'est le nom que les Arabes et autres Orientaux ont donné aux pays et aux peuples que les Romains et ensuite les Grecs et les Turcs ont soumis à leur obéissance. » Cependant, le mot de Roum peut avoir une signification plus précise chez les Arabes et désigner un espace géographique plus ou moins restreint. À l'entrée "Afrangiah", d'Herbelot nous dit : « C'est ainsi que les Arabes appellent l'Europe du nom de la nation françoise, qui leur a été plus connue qu'aucune autre, à cause des guerres d'Égypte et de la Palestine. Afrangi signifie donc non seulement un François, mais encore un Européen ou, comme ils le nomment aussi, un Latin. » À lui seul, ce Dictionnaire universel sur le monde oriental de D'Herbelot prouve la considération que les auteurs arabes anciens, et plus précisément les géographes, portaient à l'égard de l'Europe. Storiavoce vous propose aujourd'hui de revenir aux origines des représentations : comment le monde arabo-musulman voyait-il notre vieux continent ? Qui étaient ces auteurs et ces géographes qui, dès le deuxième quart du VIIe siècle, pensaient le monde ? Comment ce regard a-t-il évolué ? S'est-il affiné ou au contraire perdu dans des généralités acquises ? Pourquoi aussi représenter l'espace qui nous entoure ? Existe-t-il des raisons et des motivations politiques, ou bien est-ce simplement le fruit d'une volonté, celle de réunir des connaissances dans un cadre encyclopédique ? C'est que Storiavoce vous propose de découvrir dans cette émission avec l'historien et philologue Jean-Charles Ducène. Il est interrogé par Christophe Dickès. L'invité : Directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études, où il enseigne la géographie et les sciences naturelles arabes médiévales, l'historien et philologue Jean-Charles Ducène est aussi un spécialiste de l'Islam. Il est maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles. Il est l'auteur de très nombreux articles scientifiques et du livre L'Europe et les géographes arabes du Moyen Âge (CNRS Editions, 504 pages, 27€) Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d'1€ par mois sur www.histoire-et-civilisations.com Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce À lire aussi : - "Rémi Brague : « Les savants n'ont jamais oublié la contribution arabe au patrimoine culturel européen »" : https://bit.ly/43AZj45 - "Le rêve maurophile, un Orient fantasmé" : https://bit.ly/3rCdrNb
[Rediffusion] Une des questions les plus intéressantes que peut se poser l'historien dans ses recherches et dans son approche du temps est sans nul doute celle de la transmission. Comment les sciences, comment la pensée, comment les arts se transmettent-ils d'une époque à une autre ? Comment des idées, un ensemble de valeurs peuvent-ils traverser les âges et produire de nouveaux fruits, des années, des siècles, voire un millénaire après leur apparition ? Comment enfin, en dépit des crises des temps, des décadences, des forces contraires, "une flamme" se maintient-elle ? Storiavoce vous propose de comprendre comment la culture grecque est passée dans le monde européen médiéval. Longtemps, les études historiques ont privilégié l'idée que la Grèce est venue à nous par le monde arabe. Sans remettre en cause ce canal de transmission, quel rôle a aussi joué Byzance ? Quels furent les routes, les intermédiaires, les supports de cet univers qui fonde notre humanisme et, disons-le, notre civilisation ? Une émission avec l'historien Sylvain Gouguenheim, auteur du livre La Gloire des Grecs. Il est interrogé par Christophe Dickès. L'invité : Agrégé d'histoire, médiéviste reconnu, professeur à l'ENS (LSH) de Lyon, Sylvain Gouguenheim est l'auteur de plusieurs ouvrages qui font autorité. Fin connaisseur de l'espace germanique au Moyen Âge, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et notamment d'un remarquable Frédéric II paru chez Perrin. Il vient de publier La Gloire des Grecs (Éditions du Cerf). Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d'1€ par mois sur www.histoire-et-civilisations.com Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce À lire aussi : "Sainte-Sophie : une basilique à la gloire de Dieu... et de l'Empire byzantin" : https://bit.ly/46WnY5W "Jeux Olympiques : les dieux des stades antiques" : https://bit.ly/3rDgm8n
[Rediffusion] Quatrième et dernier volet de notre série enregistrée aux Rendez-vous de l'histoire de Blois 2021 avec la grande historienne Élisabeth Crouzet-Pavan, autrice d'une somme magistrale consacrée à l'histoire de Venise. Pourquoi Venise nous fascine autant ? Pourquoi Venise semble avoir un avantage sur Rome et Florence ? Est-ce par son histoire, par sa géographie si particulière ? Faut-il déconstruire le mythe de la glorieuse République de Venise et revoir l'histoire d'une République construite sur les décombres de l'Empire byzantin, mise à mal par l'Empire Ottoman pour finalement disparaître au XVIIIe siècle ? Faut-il voir dans le fameux Stato da mar une colonisation vénitienne ? Quelle est la place de l'imaginaire dans l'histoire médiévale et moderne de Venise? Élisabeth Crouzet-Pavan est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée : Professeure d'histoire du Moyen Âge à Sorbonne Université, Élisabeth Crouzet-Pavan est l'autrice de nombreux ouvrages sur l'Italie de la fin du Moyen Âge et de la première Renaissance dont Venise. VIe-XXIe siècle, « Références », Éditions Belin. Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d'1€ par mois sur www.histoire-et-civilisations.com Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce À lire aussi : - "Venise, la naissance d'une grande puissance" : https://bit.ly/43zNHyh - "Venise : comment construire une ville sur l'eau" : https://bit.ly/3pUYpl4
[Rediffusion] Ses initiales en runes sont sur les téléphones mobiles du monde entier et sont ainsi devenues un logo faisant désormais partie de notre quotidien. Et pourtant, peu savent que ce logo, qui indique l'usage de la technologie du Bluetooth, renvoie au premier roi chrétien danois : Harald à la Dent bleue. Son règne, dans la seconde moitié du Xe siècle, a marqué des changements profonds en terre scandinave : artisan de l'unification du royaume des Danois, Harald fut également celui qui le convertit au christianisme. Le roi viking étendit même son influence à la Norvège et à la Suède. Par son action et les liens qu'il entretint avec l'Empire ottonien, le Danemark intégra pleinement un monde européen alors engagé dans une période de transition majeure, à tel point que Harald apparaît aujourd'hui comme le symbole d'une société de plus en plus connectée. Qui était-il? Pourquoi s'est-il converti ? Quelles sont les conséquences politiques et religieuses de cette conversion ? Assiste-t-on à ce que nous appellerions une occidentalisation du pouvoir scandinave ? Que nous dit aussi la fameuse pierre de Jelling ? Lucie Malbos est la seule biographe de ce personnage de l'histoire scandinave. Elle est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée : Ancienne élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l'autrice d'une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle vient de publier chez "Passés composés" : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€). Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d'1€ par mois sur www.histoire-et-civilisations.com Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce À lire aussi : "Les Vikings, peuple conquérant" : https://bit.ly/3O3JbCs "Groenland : quand les Vikings s'installèrent en Amérique du Nord" : https://bit.ly/3Q4n0yo
Dans l'histoire de l'Eglise, Pierre est considéré comme le premier pape. Pourtant, rien ne le disposait à prendre la place du premier apôtre. Originaire d'une petite bourgade sans prétention située au nord de la terre d'Israël, il exerce humblement une activité de pêcheur avec son frère et quelques amis qui lui sont associés. Alors que la région est dominée par l'Empire romain et que le judaïsme est en crise, le discours messianique de Jésus le séduit si bien qu'il décide de le suivre. D'après les évangiles, c'est Jésus qui donne à Simon le nom de Pierre. Il reçoit aussi la charge du « troupeau », c'est-à-dire de l'Eglise : « Tu es Pierre, dit le Christ, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ».L'historien Christophe Dickès offre un regard inédit et complet sur le personnage. Après avoir présenté l'homme dans son milieu politique, religieux et économique, il suit les traces de celui qui, après Jésus, est l'homme le plus cité du Nouveau Testament. Le lecteur part ainsi à la découverte d'un personnage complexe, tiraillé entre son engagement et ses doutes. La résurrection du Christ achève pourtant sa conversion : il devient alors le chef de l'Eglise, ouvre le christianisme au monde païen et évangélise une partie de l'Orient. Pierre achève son parcours à Rome où, selon la tradition, il est crucifié la tête en bas au moment des persécutions de Néron, après l'incendie de 64.L'auteur présente aussi comment et pourquoi le pouvoir des papes va s'élaborer autour de ce personnage et étudie les lieux archéologiques qui sont liés à sa vie : de sa maison à Capharnaüm retrouvée en 1866 jusqu'à sa fameuse tombe découverte en 1950, au centre même de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il achève enfin sa réflexion en abordant la place de Pierre dans l'art chrétien des premiers siècles.Cet ouvrage, absolument inédit dans son approche globale, se situe donc au carrefour des sciences: entre histoire, art, archéologie et théologie.
Bien que ses funérailles aient lieu aujourd'hui, on dispose déjà d'un certain recul sur le pontificat de Benoît XVI qui dura 7 ans, 10 mois et 9 jours, ce qui est moins long que la période qui alla de sa renonciation jusqu'à sa mort. Dans quelle mesure son œuvre passera-t-elle l'épreuve du temps et verra-t-elle … Continued
Bien que ses funérailles aient lieu aujourd'hui, on dispose déjà d'un certain recul sur le pontificat de Benoît XVI qui dura 7 ans, 10 mois et 9 jours, ce qui est moins long que la période qui alla de sa renonciation jusqu'à sa mort. Dans quelle mesure son œuvre passera-t-elle l'épreuve du temps et verra-t-elle attribuer une place fondatrice ? Cela pose la question de l'héritage. L'intelligence d'un personnage doit toujours être reliée à l'intelligibilité de son action. Le pontificat de Benoît XVI fut dense mais chaotique, ponctué par des crises de grande ampleur, surtout en 2006 et 2009. Les media l'ont-ils mal compris ? Ne cherchant point à plaire ni à se mettre en scène, cet homme simple reconnu pour son exceptionnelle intelligence n'avait jamais recherché la papauté. En y renonçant, en a-t-il ébranlé le fondement, le sens, lui qui en avait été le serviteur pendant 23 ans autour de Jean-Paul II ?
1942, les Églises face à la persécution des Juifs (3/6) - Patrick Cabanel,Jacques Sémelin,Christophe Dickès,Nina Valbousquet
Figure de la résistance et de la lutte clandestine contre l'occupant nazi, Violette Szabo eut un destin hors du commun. Aussi belle que volontaire, mariée à 19 ans, mère à 20 ans, veuve à 21, agent des services secrets britannique à 22 ans, déportée puis assassinée à 23 ans dans le camp de Ravensbrück… Violette Szabo est malheureusement peu connue de ce côté de la Manche. Étonnamment, aucun biographie n'était disponible en langue française. Guillaume Zeller vient de combler ainsi un vide. Il est l'invité de Christophe Dickès. L'invité : Guillaume Zeller (https://www.eyrolles.com/Accueil/Auteur/guillaume-zeller-111344/) est journaliste et auteur. Il a été directeur de la rédaction d'i-Télé et de Direct 8. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est titulaire d'un DEA d'histoire contemporaine. Aux éditions Tallandier, il a déjà publié Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié (https://www.librairie-gallimard.com/livre/9791021049918-oran-5-juillet-1962-un-massacre-oublie-guillaume-zeller/) (2012) et La Baraque des prêtres. Dachau, 1938-1945 (https://www.tallandier.com/livre/la-baraque-des-pretres/) (2015). Dans son nouveau livre consacré à Violette Szabo, grâce à une enquête fouillée, il nous brosse le portrait d'une magnifique figure de la résistance et de la lutte clandestine. On découvre le parcours hors du commun d'une femme de l'ombre, un modèle de courage et de détermination (Tallandier (https://www.tallandier.com/livre/violette-szabo/), 340 pages, 20,90€). Une émission enregistrée en partenariat avec la revue Histoire et Civilisations. (https://www.histoire-et-civilisations.com/?utm_source=storiavoce&utm_medium=article_podcast&utm_campaign=podcast_siege_de_paris) Pour en savoir plus : Mata Hari, la sensuelle espionne de la Grande Guerre (https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/epoque-contemporaine/mata-hari-la-sensuelle-espionne-de-la-grande-guerre-68430.php?utm_source=storiavoce&utm_medium=article_podcast&utm_campaign=podcast_vszabo) 1940, l'épreuve fatale de l'armée française (https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/epoque-contemporaine/1940-lepreuve-fatale-de-larmee-francaise-2390.php?utm_source=storiavoce&utm_medium=article_podcast&utm_campaign=podcast_vszabo) Le Baron rouge part à la conquête du ciel (https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/epoque-contemporaine/le-baron-rouge-part-a-la-conquete-du-ciel-74225.php?utm_source=storiavoce&utm_medium=article_podcast&utm_campaign=podcast_vszabo)
Dans une série de Cours d'Histoire divisée en deux parties, la grande helléniste Danielle Jouanna évoque la politique et l'exercice démocratique dans la Grèce ancienne. Dans un premier volet, l'historienne aborde la question de la parole politique, intimement mêlée à l'expression démocratique. Invitée par Christophe Dickès, elle répond aux questions suivantes: >>> Comment définir l'oligarchie? Donnait-on la parole au peuple en oligarchie ? L'oligarchie varie-t-elle selon que l'on se trouve à Sparte ou à Athènes ? >>> Quel sens donner au mot peuple dans la démocratie athénienne ? Quelle est la place du peuple dans la constitution athénienne ? >>> Peut-on comparer la démocratie athénienne à notre démocratie ? >>> Comment se passaient les réunions à l'assemblée et les prises de paroles concrètement ? Qui pouvait vraiment parler ? Qui assistait à ces assemblées ? >>> Qui sont les grands orateurs de la période classique et leur professeur de rhétoriques? >>> Parlait-on politique ailleurs, en dehors des assemblées ? Quelle est la place de la parole des femmes? >>> Pouvait-on réussir en politique sans être riche ? Qu'est-ce que l'hétairie? L'invitée: Danielle Jouanna, helléniste et historienne, a déjà publié plusieurs essais : Aspasie de Milet (2005, prix Diane Potier-Boès de l'Académie Française), L'Europe est née en Grèce (2009), ainsi que, aux Belles Lettres, Les Grecs aux Enfers (2015), Rire avec les Anciens (2016) et L'Enfant grec au temps de Périclès (2017) et Le Monde comme le voyaient les Grecs (2018). Elle vient de publier La politique : une activité dangereuse en Grèce ancienne? (Belles Lettres, 307 pages, 21,50€).
Suite et fin de la série de nos Cours d'Histoire consacrés à la Révolution française. Après un premier volet sur la définition de la Révolution autour de l'ouvrage de Jean-Clément Martin, La Révolution n'est pas terminée, un deuxième volet s'était penché sur l'exécution de Louis XVI. Cette troisième partie est, elle, consacrée à l'enseignement et à la modélisation graphique de la Révolution à travers le travail graphique remarquable de Jean-Clément Martin et Julien Peltier sur la Révolution paru chez Passés / Composés. J. C. Martin est l'invité de Christophe Dickès et répond aux questions suivantes: - Existe-t-il une singularité de l'exercice infographique ? Peut-on résumer l'exercice a de l'histoire quantitative ? - On est saisi par ce foisonnement de données, de modélisations : la première infographie évoque la révolution universelle qui replace la France dans une perspective globale… - Comment êtes-vous sorti d'une perspective chronologique. - Que nous dit l'histoire des objets de la Révolution? - Pourquoi la Révolution française est souvent associée au triptyque Robespierre, Terreur, Guillotine ? Notre invité : Jean-Clément Martin est professeur émérite de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'institut d'Histoire de la Révolution française. Il a consacré de nombreux livres à la Révolution française comme à la Contre-Révolution et à leurs mémoires dont dernièrement La Révolution française n'est pas terminée (Passés /Composés, 208 pages, 17€), Infographie de la Révolution (Passés / Composés, 128 pages, 27€)) et de L'Exécution du roi (Perrin, 300 pages, 21€).
Suite de la série de nos Cours d'Histoire consacrés à la Révolution française. Après un premier volet sur la définition de la Révolution autour de l'ouvrage de Jean-Clément Martin, La Révolution n'est pas terminée, un deuxième volet se penche sur l'exécution de Louis XVI. Une troisième partie sera consacrée à l'enseignement et à la modélisation graphique de la révolution. Invité de Christophe Dickès, Jean-Clément Martin répond aux questions suivantes: - Pourquoi le mot exécution est-il plus approprié que régicide ou celui de mort par exemple ? - La mort est-elle une cassure entre deux époques ? - Sur quels fondements repose la condamnation ? La condamnation du roi était-elle une évidence ? - Dans ce procès, la Défense avait-elle une marge de manœuvre ? - La peine de mort était-elle aussi une évidence ? Faut-il voir la responsabilité du roi, sa personnalité ou bien les querelles et les rapports de forces entre groupes révolutionnaires ? - S'agit-il d'une cérémonie sacrificielle, d'un baptême républicain accompli dans le sang royal ou bien d'un acte purement politique et même politicien ? Faut-il distinguer Révolution et république : en somme est-ce ici la victoire de la République, de la révolution ou des deux ? - Etc. Notre invité : Jean-Clément Martin est professeur émérite de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'institut d'Histoire de la Révolution française. Il a consacré de nombreux livres à la Révolution française comme à la Contre-Révolution et à leurs mémoires dont dernièrement la Révolution française n'est pas terminée (Passés /Composés, 208 pages, 17€) et de l'Exécution de Louis XVI (Perrin, 300 pages, 21€).
Nous entamons une nouvelle série de trois Cours d'Histoire autour de la Révolution française avec un premier volet consacré à sa définition autour de l'ouvrage de Jean-Clément Martin: La Révolution n'est pas terminée ; un deuxième volet sera consacré à la mort du roi Louis XVI et un dernier à l'enseignement et à la modélisation graphique de la révolution. Invité de Christophe Dickès, Jean-Clément Martin répond aux questions suivantes: - Quelles sont les limites chronologiques de la révolution? - Pourquoi la Révolution est-elle devenue la révolution modèle ? - Comment expliquer que la Révolution française soit toujours au cœur de bien des débats ? - Clemenceau disait que la Révolution est un bloc quand Raymond Aron disait que la Révolution est tout sauf un bloc. Qui croire? - Comment définir cette révolution française ? Existe-t-il une machine révolutionnaire sans créateur ou plutôt avec de multiples créateurs, de multiples ouvriers pour l'entretenir ? - La révolution est-elle condamnée à une interprétation continue ? - Est-ce l'apanage de la Révolution française que d'être au centre de la simplification ? Jean-Clément Martin est professeur émérite de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'institut d'Histoire de la Révolution française. Il a consacré de nombreux livres à la Révolution française comme à la Contre-Révolution et à leurs mémoires dont dernièrement la Révolution française n'est pas terminée (Passés /Composés, 208 pages, 17€)
Dans une nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne médiéviste Valérie Toureille présente le Traité de Troyes de 1420 : après avoir vu sa dimension politique et la façon dont les sociétés et les populations vivaient en guerre, elle termine cette série avec les techniques guerrières médiévales du début du XVe siècle. Elle est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée: Valerie Toureille est historienne, professeur d'histoire du Moyen Age à l'Université de Cergy-Pontoise. Elle a publié une biographie de Jeanne d'Arc aux éditions Perrin (431 pages, 24.00 €) et La bataille d'Azincourt (Albin Michel). Elle a organisé en 2020 l'exposition consacrée au Traité de Troyes et la parution du magnifique catalogue d'exposition Un roi pour deux couronnes Troyes 1420 (Snoeck, 432 pages, 30€).
Dans une nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne médiéviste Valérie Toureille présente le Traité de Troyes de 1420 : après avoir vu sa dimension politique, elle aborde cette semaine la question sociale et la façon dont les sociétés et les populations vivaient en guerre au début du XVe siècle à travers l'exemple de la Champagne, au coeur du conflit. Elle verra dans une troisième partie la semaine prochaine les techniques guerrières médiévales du début du XVe siècle. Elle est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée: Valerie Toureille est historienne, professeur d'histoire du Moyen Age à l'Université de Cergy-Pontoise. Elle a publié une biographie de Jeanne d'Arc aux éditions Perrin (431 pages, 24.00 €) et La bataille d'Azincourt (Albin Michel). Elle a organisé en 2020 l'exposition consacrée au Traité de Troyes et la parution du magnifique catalogue d'exposition Un roi pour deux couronnes Troyes 1420 (Snoeck, 432 pages, 30€).
Le 21 mai 1420 est conclu en la cathédrale de Troyes, entre les rois de France et d'Angleterre, le traité instituant la réunion de leurs deux royaumes sous une seule couronne. Cet accord reconnaît le souverain Lancastre comme l'héritier légitime du royaume des lis au détriment du Dauphin, réfugié à Bourges. Il prévoit également le mariage d'Henri V avec Catherine de France, l'une des filles de Charles VI et d'Isabelle de Bavière. Présenté par ses partisans comme « la paix finale et générale », le traité sera plus tard dénoncé comme « honteux » par ses détracteurs. Loin de mettre un terme à la guerre de Cent Ans (1337-1453), cet acte diplomatique consacre la suprématie anglaise sur une grande partie de la France, cinq ans après la bataille d'Azincourt. La reconquête progressive du royaume, grâce à l'action conjuguée des capitaines restés fidèles et à l'intervention providentielle de Jeanne d'Arc, rend alors le traité caduc. La fin de la guerre civile, entérinée à Arras en 1435, permet à Charles VII d'engager la pacification des territoires et de devenir finalement le « Victorieux ». Dans une nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne médiéviste présente le Traité de Troyes: sa dimension politique (Partie I), mais aussi sociale (Partie II) et enfin guerrière (Partie III). Elle est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée: Valerie Toureille est historienne, maître de conférences d'histoire du Moyen Age à l'Université de Cergy-Pontoise. Elle a publié une biographie de Jeanne d'Arc au éditions Perrin (431 pages, 24.00 €) et La bataille d'Azincourt (Albin Michel). Elle a organisé en 2020 l'exposition consacrée au Traité de Troyes et la parution du magnifique catalogue d'exposition Un roi pour deux couronnes Troyes 1420 (Snoeck, 432 pages, 30€)
Ses initiales en runes sont sur les téléphones mobiles du monde entier et sont ainsi devenues un logo faisant désormais partie de notre quotidien. Et pourtant, peu savent que ce logo qui indique l'usage de la technologie du Bluetooth renvoie au premier roi chrétien danois : Harald à la Dent bleue. Son règne, dans la seconde moitié du Xe siècle, a marqué des changements profonds en terre scandinave : artisan de l'unification du royaume des Danois, Harald fut également celui qui le convertit au christianisme. Le roi viking étendit même son influence à la Norvège et à la Suède. Par son action et les liens qu'il entretint avec l'Empire ottonien, le Danemark intégra pleinement un monde européen alors engagé dans une période de transition majeure, à tel point que Harald apparaît aujourd'hui comme le symbole d'une société de plus en plus connectée. Qui était-il? Pourquoi s'est-il converti ? Quels sont les conséquences politiques et religieuses de cette conversion ? Assiste-t-on à ce que nous appellerions une occidentalisation du pouvoir scandinave ? Que nous dit aussi la fameuse pierre de Jelling ? Lucie Malbos est la seule biographe de ce personnage de l'histoire scandinave. Elle est l'invitée de Christophe Dickès. Notre invitée : Ancienne élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maître de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l'auteure d'une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle vient de publier chez Passés/Composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€).
Tout n'a pas été dit sur Marie-Antoinette, et tout n'a pas été montré non plus. En s'appuyant sur les extraordinaires collections de la Bibliothèque nationale de France, Hélène Delalex a repris le dossier pour un salutaire retour aux sources : documents d'archives, livres, lettres, gravures et dessins, méconnus ou inédits, confèrent un éclairage original à cette biographie centrée sur la femme, sa vie quotidienne et son entourage, encore enrichie par des documents rares provenant des Archives nationales et des œuvres prestigieuses du château de Versailles. Hélène Delalex est l'invitée de Christophe Dickès. L'invitée: Hélène Delalex est conservateur du patrimoine au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. Elle a été commissaire de plusieurs grandes expositions dont Louis XV. 1722-2022 (2022, Château de Versailles), Versailles & le Monde. Au cœur des échanges entre Orient et Occident (2021, Louvre Abu-Dhabi), Le château de Versailles en 100 chefs-d'œuvre (Canberra, National Gallery of Art, 2016-2017, et Arras, musée des Beaux-Arts 2014-2015), Roulez carrosses ! (2011-2013, Arras, musée des Beaux-Arts). Elle est chargée de cours d'histoire de l'art et du patrimoine à l'Université Sorbonne-Paris-IV, et est également l'auteur de nombreux ouvrages dont Le Carrousel du Roi-Soleil (Gallimard, 2016), Louis XIV (Gallimard, 2015) et Un Jour avec Marie-Antoinette (Flammarion, 2015). Elle vient de publier chez Perrin, Marie-Antoinette, la légèreté et la constance (25€, 312 pages).
Alors qu'il ne semblait pas être doté d'une personnalité hors du commun, ni de qualités singulières, Charles Quint est un des personnages les plus importants de l'histoire européenne. Il était ainsi à la tête d'un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais. Storiavoce vous propose d'aborder son règne sous deux angles différents. Après avoir vu l'idée impériale et l'exercice du pouvoir la semaine apssée, nous nous penchons aujourd'hui sur un des éléments clés du règne : l'affrontement entre Charles et François Ier: « Vu la méfiance respective et l'absence de volonté pour trouver un compromis satisfaisant, seul le pouvoir des armes était capable de dénouer une telle situation. » Juan-Carlos d'Amico est l'invité de Christophe Dickès. Il répond aux questions suivantes: - Quelles sont les origines du conflit entre la France et l'empire? - Est-ce que François n'entre pas trop tard dans le conflit pour vaincre? - Comment se passe sa fameuse captivité? - Peut-on parler d'une haine entre les deux hommes? - Faut-il opposer l'inconstance de François et les dissimulations de Charles ? - Charles était-il plus chevaleresque que son rival et beau frère? - Comment Charles gagne-t-il cet affrontement? L'invité : Professeur à l'université de Caen Normandie, Juan-Carlos d'Amico, spécialiste de l'Italie du XVIe siècle, a publié de nombreux ouvrages sur la période. Il vient de coéditer avec Alexandra Danet, professeur agrégée et docteur en langues et littératures romanes, Charles Quint, Un rêve impérial pour l'Europe (Perrin, 763 pages, 27€).
Alors qu'il ne semblait pas être doté d'une personnalité hors du commun, ni de qualités singulières, Charles Quint est un des personnages les plus importants de l'histoire européenne. Il était ainsi à la tête d'un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais. Storiavoce vous propose d'aborder son règne sous deux angles différents. Cette semaine, nous allons nous pencher sur cette idée d'empire. Certes, il s'agit d'un concept polysémique à l'époque, mais cela ne nous empêche pas de comprendre la conception du pouvoir par Charles Quint et ses conseillers : doit-on parler d'utopie impériale, de rêves ou au contraire d'un projet rationnel et même moderne? La semaine prochaine, nous verrons un des éléments clés du règne : l'affrontement entre Charles et François Ier. Juan-Carlos d'Amico est l'invité de Christophe Dickès. Il répond aux questions suivantes: - Existe-t-il une continuité entre l'empire romain et le Saint Empire romain germanique? - Que signifie l'expression de monarchie universelle chez les penseurs et acteurs politiques de l'époque? - En quoi ce projet s'opposaient aux conceptions pontificales ou françaises? - Ce projet est-il une utopie ou un un projet rationnel voire moderne dans l'exercice d'un pouvoir qui visait à unifier politiquement, administrativement et même dans une certaine mesure socialement ce conglomérat d'Etat ? - Etc. L'invité : Professeur à l'université de Caen Normandie, Juan-Carlos d'Amico, spécialiste de 'l'Italie du XVIe siècle, a publié de nombreux ouvrages sur la période. Il vient de coéditer avec Alexandra Danet, professeur agrégée et docteur en langues et littératures romanes, Charles Quint, Un rêve impérial pour l'Europe (Perrin, 763 pages, 27€).
Grand spécialiste de la marine à l'époque moderne, Michel Vergé-Franceschi termine ici sa série d'émissions consacrée au monde portuaire et à la vie maritime au temps moderne. Après deux volets consacrés à la vie quotidienne des marins à l'époque moderne puis au vaisseaux de lignes, il évoque ici la figure de Surcouf, véritable légende maritime. Invité de Christophe Dickès, il répond cette semaine aux questions suivantes: - Quelles sont les origines de la famille et dans quel contexte politique et intellectuel vit-il? - Quelle fut la première expérience maritime de Surcouf ? Fut-il un grand marin? - Quelle est la place de la traite dans ses affaires? - Comment vit-il la révolution? - Quel est le rôle de la course à son époque? - Est-il malgré tout un patriote ? - Quel bilan faire de ses multiples courses ? Bilan militaire et bilan financier ? - Doit-on parler d'une légende Surcouf ? - Etc. L'invité : Corse de naissance, indéfectiblement attaché à son île d'origine, Michel Vergé-Franceschi lui a rendu hommage dans plusieurs ouvrages. Il est un des grands spécialistes d'histoire moderne et tout spécialement du monde maritime. Auteur de très nombreux ouvrages, il a publié chez Payot une biographie de Colbert mais aussi de Ninon de Lenclos. Professeur d'histoire moderne à l'université de Tours, il a été l'invité de Storiavoce pour évoquer la figure de Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon (Payot, 411 pages, 24€) et Colbert. Il a aussi réalisé un Cours d'Histoire consacré à l'absolutisme. Il vient de publier chez Passés/Composés Surcouf (350 pages, 21€).
Depuis plus de deux décennies, Anne-Marie Pelletier explore les questions relatives aux femmes dans l'Église. Dans L'Église et le féminin. Revisiter l'histoire pour servir l'Évangile, la théologienne débusque et interroge certains préjugés, certaines façons de faire et de dire dans cette Église qu'elle aime, « d'autant plus résistants qu'il servent des intérêts non explicités, dont certains sont clairement ceux du cléricalisme ». Christophe Dickès propose, chez Perrin, la biographie de référence de saint Pierre, premier des apôtres et premier pape. Personnalité, parcours, postérité sont étudiés à l'aide de toutes les sciences et des arts, et présentés avec la précision et le style que connaissent bien les téléspectateurs de KTO. Jean-Marie Guénois reçoit également François Huguenin, en dialogue intime avec l'immense Julien Green, ses ténèbres éclairées par sa foi ardente. La nuit comme le jour est lumière, au Cerf, est texte somptueux. Une émission KTO en partenariat avec Le Jour du Seigneur et La Procure. UNE COPRODUCTION KTO-JDS-LA PROC.
Depuis plus de deux décennies, Anne-Marie Pelletier explore les questions relatives aux femmes dans l'Église. Dans L'Église et le féminin. Revisiter l'histoire pour servir l'Évangile, la théologienne débusque et interroge certains préjugés, certaines façons de faire et de dire dans cette Église qu'elle aime, « d'autant plus résistants qu'il servent des intérêts non explicités, dont certains sont clairement ceux du cléricalisme ». Christophe Dickès propose, chez Perrin, la biographie de référence de saint Pierre, premier des apôtres et premier pape. Personnalité, parcours, postérité sont étudiés à l'aide de toutes les sciences et des arts, et présentés avec la précision et le style que connaissent bien les téléspectateurs de KTO. Jean-Marie Guénois reçoit également François Huguenin, en dialogue intime avec l'immense Julien Green, ses ténèbres éclairées par sa foi ardente. La nuit comme le jour est lumière, au Cerf, est texte somptueux. Une émission KTO en partenariat avec Le Jour du Seigneur et La Procure. UNE COPRODUCTION KTO-JDS-LA PROC.
Grand spécialiste de la marine à l'époque moderne et auteur récemment d'un Surcouf aux Editions Passés/Composés, Michel Vergé-Franceschi continue une série d'émissions consacrées au monde portuaire et à la vie maritime au temps moderne. Après un premier volet consacrée à la vie quotidienne des marins à l'époque moderne, il aborde l'histoire des vaisseaux de lignes et des arsenaux. Il terminera ce cycle en évoquant la figure de Surcouf. Invité de Christophe Dickès, il répond cette semaine aux questions suivantes: - Quand apparaît le fameux vaisseau de ligne dans l'histoire moderne ? - Comment évoluent les techniques dans le monde marin entre les XVIe-XVIIIe sc ? - Comment se transforme la marine à voile, comment évoluent les voiliers ? Quels sont les éléments qui président à ces changements ? - Quelles sont au début de la période moderne les pays ayant une forte tradition maritime ? - L'Angleterre a-t-elle les meilleurs arsenaux ? Quels sont les autres grands arsenaux en Europe ? - Quelles sont les fonctions d'un arsenal ? - Etc. L'invité : Corse de naissance, indéfectiblement attaché à son île d'origine, Michel Vergé-Franceschi lui a rendu hommage dans plusieurs ouvrages. Il est un des grands spécialistes d'histoire moderne et tout spécialement du monde maritime. Auteur de très nombreux ouvrages, il a publié chez Payot une biographie de Colbert mais aussi de Ninon de Lenclos. Professeur d'histoire moderne à l'université de Tours, il a été l'invité de Storiavoce pour évoquer la figure de Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon (Payot, 411 pages, 24€) et Colbert. Il a aussi réalisé un Cours d'Histoire consacré à l'absoolutisme. Il vient de publier chez Passés/Composés Surcouf (350 pages, 21€).
Grand spécialiste de la marine à l'époque moderne et auteur récemment d'un Surcouf aux Editions Passés/Composés, Michel Vergé- Franceschi entame une série d'émissions consacrées au monde portuaire et à la vie maritime au temps moderne. Après un premier volet consacrée cette semaine à la vie quotidienne des marins à l'époque moderne, il abordera l'histoire des vaisseaux de lignes et des arsenaux la semaine prochaine. Il terminera ce cycle en évoquant la figure de Surcouf. Invité de Christophe Dickès, il répond cette semaine aux questions suivantes: - Existe-t-il une identité et une sociologie portuaire ? - Quel est la place de l'Etat dans le monde portuaire ? - Le monde marin fait-il vivre plus de gens à terre que de gens en mer ? - Qui sont les marins ? Sont-ils des gens qualifiés ? Comment sont-ils recrutés ? - Quel est leur quotidien des marins sur les bateaux ? - Etc. L'invité : Corse de naissance, indéfectiblement attaché à son île d'origine, Michel Vergé-Franceschi lui a rendu hommage dans plusieurs ouvrages. Il est un des grands spécialistes d'histoire moderne et tout spécialement du monde maritime. Auteur de très nombreux ouvrages, il a publié chez Payot une biographie de Colbert mais aussi de Ninon de Lenclos. Professeur d'histoire moderne à l'université de Tours, il a été l'invité de Storiavoce pour évoquer la figure de Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon (Payot, 411 pages, 24€) et Colbert. Il a aussi réalisé un Cours d'Histoire consacré à l'absoolutisme. Il vient de publier chez Passés/Composés Surcouf (350 pages, 21€).
Comment définir le terme de vulgarisation à l'époque médiévale et à la Renaissance ? Comment se transmettent les connaissances et en quelle langue? La vulgarisation est-elle une nécessité et quelles en sont ses motivations ? Quels sont les enjeux de la transmission des savoirs pour les contemporains de l'époque? Dans ce Cours d'Histoire, Violaine Giacomotto-Charra répond aux questions de Christophe Dickès sur cette période entre monde médiéval et Renaissance. Notre invitée : Violaine Giacomotto-Charra est professeur d'histoire des savoirs et de langue et littérature de la Renaissance à l'Université Bordeaux Montaigne. Elle est spécialiste de l'écriture et de la circulation des savoirs de la nature à la fin de la Renaissance. Elle vient de publier avec Sylvie Nony aux Belles Lettres La terre plate, généalogie d'une idée fausse (280 pages, 17.80€). Avec Christine Silvi, elle a aussi dirigé le colloque consacré à Lire, choisir, écrire: la vulgarisation des savoirs du Moyen âge à la Renaissance (Ecole des Chartes, 278 pages, 24€).
ous littéraires, avons tous dans nos sacs ou nos sacoches un petit carnet… un petit carnet sur lequel nous couchons nos citations préférées rencontrées au hasard de nos lectures, des extraits de livres aussi qui nous semblent pertinents pour nos recherches ou notre parcours personnels… parfois même nous y mettons nos pensées propres, nos sentiments ou bien nos réflexions. Ce petit carnet, nous ne le quittons pas, nous l'emportons au gré de nos visites et de nos rencontres, de nos lectures et de nos flâneries… Storiavoce vous propose de partir à la découverte d'un de ces petits carnets, un minuscule livre de proche de 12 cm sur 8, acheté par la BNF dans une galerie parisienne en 2014. Un petit carnet de 122 feuillets à l'écriture minuscule mais qui possède une particularité certaine puisqu'il a été utilisé dans la première moitié du XIIIe siècle, un libricino qu'un disciple de Françoise d'Assise mit dans sa besace. Que contient cet ouvrage ? Que nous dit-il sur l'époque, ses méthodes de lecture et de pensée ? Que nous dit aussi cet objet des techniques d'écriture et de composition de l'époque ? Une exploration avec Nicole Bériou au micro de Christophe Dickès.
L'apôtre Pierre est connu par de nombreuses sources antiques, permettant ainsi de mieux comprendre la vie de cet homme qui, pêcheur de Galilée, est devenu l'un des fondateurs du christianisme. Auteur d'une biographie consacrée à saint Pierre, Christophe Dickès nous raconte la vie et l'œuvre de cet homme au destin hors norme. Émission présentée par Jean-Baptiste Noé.
Dans l'histoire de l'Eglise, Pierre est considéré comme le premier pape. Pourtant, rien ne le disposait à prendre la place du premier apôtre. Originaire d'une petite bourgade sans prétention située au nord de la terre d'Israël, il exerce humblement une activité de pêcheur avec son frère et quelques amis qui lui sont associés. Alors que la région est dominée par l'Empire romain et que le judaïsme est en crise, le discours messianique de Jésus le séduit si bien qu'il décide de le suivre. D'après les évangiles, c'est Jésus qui donne à Simon le nom de Pierre. Il reçoit aussi la charge du « troupeau », c'est-à-dire de l'Eglise : « Tu es Pierre, dit le Christ, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ». L'historien Christophe Dickès offre un regard inédit et complet sur le personnage. Il répond aux questions de Mari-Gwenn Carichon. L'invité: Christophe Dickès est docteur en histoire contemporaine des Relations internationales (Paris Sorbonne Université). Spécialiste de la papauté, il a dirigé le Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège (2013) et est l'auteur, chez Perrin, de Vatican, vérités et légendes (2018). Il est aussi le fondateur de Storiavoce, la première radio web consacrée à l'histoire.
L'apôtre Pierre est connu par de nombreuses sources antiques, permettant ainsi de mieux comprendre la vie de cet homme qui, pêcheur de Galilée, est devenu l'un des fondateurs du christianisme. Auteur d'une biographie consacrée à saint Pierre, Christophe Dickès nous raconte la vie et l'œuvre de cet homme au destin hors norme. Émission présentée par Jean-Baptiste Noé.
De toutes les idées reçues ou de tous les lieux communs concernant le Moyen âge, celui qui vient sans nul doute en tête de liste est l'affirmation que les hommes du Moyen âge croyaient que la terre était plate. Il aurait donc fallu attendre la Renaissance et son génie pour que l'on redécouvre $, dans le sillage de l'antiquité, que la terre était bien ronde. Storiavoce vous propose de mettre fin à un des plus grands mythes médiévaux. Quel est précisément l'apport du savoir antique aux sociétés médiévales ? Comment cet apport est-il transmis ? Quels en sont ses vecteurs notamment dans l'antiquité tardive ? Que nous disent les textes des hommes de l'époque médiéval à ce propos ? Et surtout, comment va se construire cette légende ? Pour répondre à ces questions, Christophe Dickès reçoit Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony. Nos invités: Violaine Giacomotto-Charra est professeur d'histoire des savoirs et de langue et littérature de la Renaissance à l'Université Bordeaux Montaigne. Elle est spécialiste de l'écriture et de la circulation des savoirs de la nature à la fin de la Renaissance. Sylvie Nony est professeur agrégée de sciences physiques et chercheuse associée à l'UMR 7219 SPHere. Elle est spécialiste de la physique arabe médiévale et a produit notamment Les variations du mouvement, Abū al-Barakāt, un physicien à Bagdad (VIe/XIIe siècle). Elles viennent de publier aux Belles Lettres La terre plate, généalogie d'une idée fausse (280 pages, 17.80€).
Célèbre historien et auteur de l'emblématique Histoire de France en 1924, Jacques Bainville sera aussi un analyste brillant et parfois prophétique en politique internationale, étudiant les dynamiques profondes entre les nations naissantes de l'Europe du début du XXe, et leur destin au sortir de la Première guerre mondiale. Entretien avec Christophe Dickès auteur de "Bainville - Les lois de la politique étrangère" : https://www.editionsartilleur.fr/produit/jacques-bainville-les-lois-de-la-politique-etrangere-christophe-dickes/