Commune in Normandy, France
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Le Trait a rencontré le « créateur » Mathias au salon « Révélations », qui a eu lieu au Grand palais en mai dernier.Mathias est le nom qu'il a emprunté à 29 ans pour repartir à zéro. Il s'est alors installé comme artisan rue de Charenton (12e) : «Cela a été 15 ans de labeur ; une période très perturbante, très difficile. Je me suis toujours dit que si je m'en sortais, j'aiderais les jeunes ». Il a tenu sa promesse en lançant l'association Matières libres en 2015 qui chaque année octroie le Prix Mathias doté d'une somme de 6000 euros, ouvert aux jeunes créateurs de moins de 30 ans sortant d'écoles ou autodidactes. Le jury est choisi parmi des personnalités des arts appliqués, du design, de la décoration, des médias ou chefs d'entreprise. L'originalité, le savoir-faire et la liberté créative sont particulièrement récompensés. Depuis 2023, la maison Baccarat (avec laquelle Mathias collabore depuis toujours dans son travail de designer) décerne aussi le prix «Alchimie de la joie», une résidence d'un mois à la manufacture Baccarat (Meurthe-et-Moselle). Il est encore possible de candidater pour le prix 2025 (jusque fin juillet).La découverte du verre a été capitale. Il trouve un procédé de verrerie qui pendant 15 ans lui a permis de «faire la plus belle verrerie du monde, après on m'a copié. Je me suis rendu compte que je pouvais utiliser d'autres matières. J'ai fait des couverts, des nappes ... ». La griffe Matthias était partout. Mathias estime que les jeunes designers doivent résister et imposer leur signature, même si c'est difficile. « La signature, c'est la vie ».Matthias a accepté de nous raconter avec passion et une grande émotion son parcours...institut-savoirfaire.fr/sites/default/files/brochure_-_mathias_matieres_libres_2019.pdfRévélations biennale internationale des métiers d'art et créationVERBATIM«J'ai commencé en 1972 au fond d'une cour d'immeuble. J'étais heureux mais le défi était de réussir et d'être reconnu.»«La parution dans un magazine vous donne la reconnaissance mais ne vous fait pas vivre. À l'époque, on n'avait pas les réseaux sociaux pour se faire connaître.»«J'ai pris l'appellation : Créations Mathias. Pour moi, création, c'est le mot essentiel de la vie. Mais personne ne l'utilisait à l'époque. Je ne me dis pas designer, c'est un terme anglais qui n'a rien à voir avec ce que l'on fait. Le mot designer ne rend pas compte du métier de la main. Je ne me revendique pas artiste. Dès que l'on produit en multiple, nous ne sommes plus des artistes.»«La signature c'est la richesse de la vie.»«L'âme est ce qu'il y a de plus important dans la création.»https://letraitpodcast.paris/
Les mots composés, il y en a des centaines en français, du siège-auto à l'appuie-tête, en passant par essuie-glace, belle-mère, grand-père, après-midi, Ile-de-France, Champs-Elysées, Saint-Flour, presse-citron, sèche-cheveux, crève-cœur, perce-oreille, trompe-l'œil, casse-pieds, casse-noisette, casse-bonbons.... Un véritable inventaire à la Prévert !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fordo, Natanz, Ispahan. Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, trois noms sont entrés dans l'actualité mondiale. Trois sites nucléaires iraniens visés par une série de frappes américaines, appuyées par Israël. Trois cibles symboliques du bras de fer nucléaire qui agite à nouveau le Moyen-Orient… et au-delà. Selon Donald Trump, le programme nucléaire iranien a été, je cite, « totalement détruit ». Mais un rapport du Pentagone, classifié puis fuité, parle lui d'un simple retard de quelques mois. Pourtant, depuis les années 1970, un accord est censé empêcher ces conflits : le Traité de non-prolifération nucléaire ? Il repose sur trois piliers : empêcher la prolifération des armes nucléaires, favoriser l'usage pacifique du nucléaire civil, et tendre un jour vers le désarmement. Alors, est-ce la fin d'un ordre nucléaire ? Le TNP est-il en train de mourir à petit feu ? Ou reste-t-il, malgré tout, un cadre indispensable, un garde-fou imparfait mais vital ? Avec : - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche pour la Fondation pour la recherche stratégique - Emmanuelle Maître, maître de recherche pour la fondation pour la recherche stratégique.
Ce matin Romano refait la carte vitale des Français, le trait d'union de leur prénom pose problème ! Les conseils pas chers sur Skyrock !
Dans cette cinquième et dernière partie de notre série consacrée au Traité théologico-politique (TTP) de Spinoza, on étudie maintenant les chapitres finaux (en particulier le chapitre XX) du traité, et on réfléchit au sens du propos de Spinoza sur la liberté d'expression.
durée : 00:04:10 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Le Traité sur la haute Mer, acronyme BBNJ, sera sur la table de la 3ème Conférence des Nations Unies sur l'Océan, l'UNOC, à Nice la semaine prochaine. Qui mieux qu'Hervé Berville pour en débattre, ancien ministre de la mer et député breton…
Dans cette quatrième partie de la série consacrée au Traité théologico-politique (TTP) de Spinoza, on se penche sur les chapitres 7 à 11, qui sont consacrés à l'étude de l'Ancien et du Nouveau Testaments. Dans ces chapitres, Spinoza tente d'historiciser les Écritures, et d'en tirer les conclusions qui s'imposent concernant leurs origines humaines
durée : 00:53:47 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Le professeur Yann Richard présente pour le public francophone les Fulgurances d'Ahmad Ghazali, ce traité persan sur l'amour après l'avoir traduit et commenté. Il viendra présenter ce texte brûlant qui rappelle le dramatique engagement de l'amour sans lequel toute vie humaine est vaine. - réalisation : François Caunac - invités : Yann Richard Professeur émérite à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Dans cet épisode on poursuit les réflexions et l'étude du Traité théologico-politique. On s'intéresse cette fois à la question des miracles, ce que Spinoza nous en dit dans le TTP et ce que cela implique concernant la nature de la réalité, Dieu, la religion etc.
Dans cet épisode on poursuit les réflexions et l'étude du Traité théologico-politique de Spinoza. On s'intéresse ici notamment à la dichotomie entre foi et raison. Une tension que Spinoza résout d'une manière plus nuancée qu'on ne pourrait l'imaginer au premier abord.
La réputation de Nathalie Obadia n'est plus à faire. Déterminée, énergique et passionnée, elle incarne pleinement ces qualités lorsque nous la rencontrons dans sa galerie du Faubourg Saint-Honoré, un matin d'avril. Nous souhaitions l'interroger sur son parcours de galeriste entamé il y a un peu plus de 30 ans, en 1993, lorsqu'elle ouvre sa première galerie rue de Normandie (Paris 3e), ainsi que sur son livre récemment paru, "Figures de l'art contemporain. Des esprits conquérants", aux éditions Cavalier Bleu.Nathalie Obadia s'est imposée dans le cercle très fermé des galeristes. Elle raconte qu'à 13 ans déjà, elle visitait des galeries, engageant des conversations avec Mathias Fels, Jean-Marc Lambert, et d'autres figures du milieu. Daniel Varenne a même vendu à ses parents une œuvre de Tom Wesselmann. Passionnés par l'art, ses parents ont commencé une collection de pop art. Bien qu'elle vienne d'un milieu sans grande fortune, l'art y occupait une place centrale. Selon elle, la démarche de ses parents était atypique pour l'époque, car les acheteurs d'art étaient principalement issus de grandes dynasties familiales, dit-elle. Aujourd'hui, elle est convaincue qu'il est possible de constituer une collection sans nécessairement disposer de moyens considérables, mais en nourrissant avant tout une grande curiosité (mot qui reviendra souvent dans la discussion).Les grands-parents de Nathalie Obadia étaient commerçants, ce qui lui a peut-être transmis une fibre commerciale. Elle dit apprécier particulièrement l'échange, le contact.Par sécurité, elle entreprend des études de droit puis Science po en relations internationales qu'elle a d'ailleurs retrouvé comme intervenante: l'ancien directeur de l'IEP, Frédéric Mion, lui ayant confié un cours sur l'analyse du marché de l'art contemporain.Nathalie Obadia effectue plusieurs stages, notamment chez Maeght, avant de se lancer dans l'aventure d'une galerie.Nathalie Obadia dégage une impression de mouvement constant, de vigilance, malgre son succès. Mot qu'elle réfute toutefois : "Je ne vois pas mon parcours comme un succès. Il y a encore tellement à faire. Le métier a beaucoup évolué. Il n'y a pas de rente de situation. Chaque matin est un défi. Il faut trouver des projets pour les artistes que l'on défend, inventer des ventes, susciter des envies, et, bien connaître son environnement, à la fois national et international."Dans son ouvrage "Figures de l'art contemporain", Nathalie Obadia aborde un sujet essentiel : la nécessité de canaux de légitimation dans le monde de l'art, en particuluer avec l'émergence de l'art conceptuel. Elle situe cette rupture à la fin des années 1960 : "On s'est progressivement éloigné de la notion de beauté kantienne. Un objet peut devenir une œuvre d'art, mais ce n'est pas automatique. Il faut des intermédiaires pour le légitimer, comme par exemple les curateurs." Lorsqu'on lui demande si l'art conceptuel ne va pas parfois trop loin, elle répond que, selon elle, il existe plusieurs voies possibles pour un artiste. Et c'est le temps qui tranchera : "Il ne restera que les bons."VERBATIM"À 15-16 ans, j'ai fait des stages chez Adrien Maeght, en Italie chez des marchands, et chez Daniel Varenne qui avait vendu à mes parents une œuvre de Tom Wesselmann.-J'ai préféré faire des études plus classiques en droit et en sciences politiques, en relations internationales.-Le rôle du galeriste, c'est un peu celui d'un agent d'art. Je choisis de défendre un artiste. J'influence les gens influents : curateurs, critiques d'art, collectionneurs prescripteurs. -Mon rôle est de faire avancer la cause des artistes que je défends auprès de ces personnes. Une galerie de haut niveau a accès aux grandes foires, aux collectionneurs importants, aux musées. On peut redécouvrir un artiste. Cela a été le cas pour Martin Barré, qui est décédé en 1993.https://letraitpodcast.paris/
Fabriquer une arme nucléaire, ce n'est pas simplement assembler des composants explosifs. C'est une des entreprises technologiques, scientifiques et industrielles les plus complexes jamais réalisées par l'être humain.La première grande difficulté, c'est la matière fissile. Deux substances peuvent être utilisées dans une bombe : l'uranium hautement enrichi (à plus de 90 % d'uranium 235) ou le plutonium 239. Or, dans la nature, l'uranium est présent à plus de 99 % sous forme d'uranium 238, inutile pour une bombe. Enrichir l'uranium, c'est donc séparer les isotopes, ce qui est extrêmement difficile.Les techniques d'enrichissement, comme la centrifugation gazeuse, demandent des infrastructures gigantesques, un contrôle précis, des matériaux résistants à des contraintes extrêmes, et surtout… du temps. C'est pourquoi la plupart des pays ne peuvent tout simplement pas le faire en secret.Deuxième option : le plutonium. Lui n'existe presque pas à l'état naturel. Il faut le produire dans un réacteur nucléaire spécifique, puis le séparer chimiquement du combustible irradié. Là encore, c'est une technologie très avancée, nécessitant des installations industrielles rares et surveillées.Ensuite vient le défi de l'implosion. Une bombe nucléaire ne se contente pas de faire exploser la matière fissile : il faut la comprimer de manière quasi parfaite, avec des explosifs classiques disposés autour du noyau fissile pour provoquer une réaction en chaîne. Ce système, appelé "détonateur à implosion", doit fonctionner à la microseconde près. Le moindre défaut, et l'arme ne fonctionne pas.Autre obstacle : la miniaturisation. Si une bombe nucléaire pèse plusieurs tonnes et ne peut pas être transportée efficacement, elle perd tout intérêt militaire. Les véritables puissances nucléaires maîtrisent la miniaturisation de leurs têtes nucléaires pour les placer sur des missiles balistiques. Cela nécessite une maîtrise avancée des matériaux, du design et des simulations nucléaires complexes.Enfin, il y a le secret et la non-prolifération. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) limite très strictement l'accès aux technologies sensibles. De plus, les agences de renseignement internationales, comme l'AIEA, surveillent en permanence les installations suspectes.Bref, fabriquer une arme nucléaire, c'est réunir des compétences en physique nucléaire, en chimie, en ingénierie de précision, en explosifs, en logistique industrielle… tout en échappant à la surveillance internationale. C'est un véritable casse-tête technologique et politique. Et c'est précisément cette difficulté qui a permis, jusqu'à présent, de limiter le nombre de puissances nucléaires dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dans cet épisode on étudie le contexte politique et historique des Provinces Unies au XVIIe siècle, afin de comprendre pourquoi Spinoza a pris soin de mettre en pause l'écriture de L'Ethique, pour travailler au Traité théologico-politique.
Pierre MARLET revient sur le Traité de Brest-Litovsk signé le 3 mars 1918 et qui mettra fin aux combats et à la guerre sur le front de l'Est lors de la Première Guerre mondiale. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Réda Amalou et Stéphanie Ledoux.En mode workshop.Ce nouvel épisode du Trait met en lumière le duo Réda Amalou et Stéphanie Ledoux à la tête de l'agence AW2 (pour Architecture Workshop). Réda Amalou, diplômé de l'Université de East London, fonde l'agence en 1997, avant que Stéphanie Ledoux, diplômée de l'École Spéciale d'Architecture de Paris, ne le rejoigne en 2000. Le premier projet de l'agence s'avère déterminant et fondateur: des médecins français leur confient la création d'un hôpital au Vietnam. Ce projet représentait à la fois un risque, comme le raconte Réda Amalou, mais aussi une formidable opportunité. « En tant qu'architectes, nous ne sommes ni hôteliers ni médecins, et ces types de bâtiments, avec leur fonction très forte, imposent des contraintes spécifiques. Mais nous croyons que l'architecture peut créer des espaces qui redéfinissent les lieux et modifient notre manière de les appréhender. » D'autres projets, hôteliers cette fois, ont suivi.Les deux architectes partagent une vision forte de leur métier, centrée sur la nécessité de remettre la beauté au cœur de l'architecture. Cette démarche se reflète dans les projets de l'agence, visibles sur leur site. « Nous avons trop longtemps imaginé que l'architecture devait répondre à une idéologie, fondée sur des principes rigides. La réalité, c'est que ces principes étaient appliqués de manière systématique. L'architecture, pour nous, n'est pas une question d'idéologie, mais d'idées. Cette quête du beau et de l'esthétique s'incarne dans le lien émotionnel que nous tissons avec l'utilisateur et l'espace. Nous ne cherchons pas à définir ce qu'est le beau, mais à atteindre quelque chose qui nous semble à la fois sensible et intelligent ».Parmi les architectes qui les inspirent, il y en particulier le Sri-lankais Geoffrey Bawa (1919-2003) qui incarne, pour eux, cette sensibilité du lieu, la prise en compte du contexte naturel et végétal. Réda Amalou et Stéphanie Ledoux insistent d'ailleurs beaucoup sur le lien entre l'architecture et la vie qui fait que «nous allons atteindre le beau. Il y a un lien avec la scénographie : mettre en place les perspectives, le rapport au vide à la matière, à la lumière... ».Verbatim « Le workshop est essentiel pour nous. C'est le lieu où nous créons, où nous fabriquons, où nous rendons les idées tangibles. La création de réalité est un élément clé pour nous, car c'est ce qui nous pousse à construire, et non à réaliser des œuvres d'art. C'est là toute la différence entre un artiste et un architecte. Nous nous inscrivons dans la réalité vécue, perçue et émotionnellement ressentie.- Nous ne voyons pas l'architecture comme une spécialisation technique, mais comme une discipline consacrée au dessin de l'espace.- Les études d'architecture nous semblent être les plus complètes, car elles sont à la fois généralistes et intensives sur le plan de l'apprentissage. Elles nous aident à nous libérer des contraintes et des conventions. Le défi technique, pour un architecte, se résout avec l'expérience. Le véritable enjeu, c'est la liberté de concevoir.- Le beau : nous ne cherchons pas à définir ce qu'est le beau, mais à atteindre quelque chose qui nous semble à la fois sensible et intelligent.- Le premier conseil aux jeunes : ne pas s'autocensurer. La première des portes à franchir ; c'est celle qu'on oppose à soi-même ».- La culture française est profondément ancrée dans le marché public, un système où les autorités publiques jouent le rôle de donneurs d'ordre et de maîtres d'ouvrage. Ce modèle suscite l'admiration du monde entier. Pour notre part, nous avons choisi de nous tourner vers l'international, car ce sont principalement nos contacts qui nous ont orientés dans cette direction.- ll y a en France l'idée que l'architecte a une responsabilité vis-à-vis du public. En France, il y a obligation de recourir à unhttps://letraitpodcast.paris/
Jean-Christophe Camuset : Vigie du designJournaliste à Elle déco depuis 2021, Jean-Christophe Camuset a affiné son regard depuis ses débuts à IDEAT. Spécialiste du design et de la décoration, ainsi que des technologies, il cultive une passion communicative pour ces deux domaines qu'il explore avec un enthousiasme contagieux.Le Trait lui a demandé comment il repère les designers et ce qui le touche dans leur travail. Selon lui, le design repose sur deux éléments essentiels : l'intention et la contrainte. Pour lui, le designer est avant tout un artiste, mais un artiste soumis aux contraintes de la production et de la fonctionnalité. Le design, c'est toujours une rencontre entre l'esthétique et le fonctionnel. Jean-Christophe cherche avant tout à mettre en lumière l'innovation, ce qui n'a pas encore été vu, ce qui fait avancer le monde du design.S'il est passionné par la technologie, il estime que celle-ci doit servir la poésie, plutôt que d'être un simple effet de mode. À la rédaction de Elle déco, trois journalistes, chacun avec sa propre vision de l'image et de l'objet, se concertent pour repérer les nouvelles tendances et dénicher l'exclusivité. Ce travail l'amène à voyager fréquemment et à rencontrer de nombreux designers.Jean-Christophe reconnaît être moins attiré par le design scandinave, préférant le côté « débridé » et joyeux du design méditerranéen, en particulier celui d'Italie. Il évoque également la transformation en cours dans le monde du design, où les jeunes créateurs, moins soutenus par les fabricants qu'auparavant, semblent plus libres et créatifs. Ces nouveaux designers fabriquent eux-mêmes, ce qui leur permet de garder une approche plus authentique et novatrice.Il souligne aussi la différence fondamentale entre le monde du design et celui du luxe. Bien que le design soit souvent associé au luxe, il réalise des marges bien plus faibles, et les éditeurs du secteur n'ont pas la même surface financière que les acteurs du luxe.VERBATIM«- Le design est indispensable dans la société dans laquelle nous vivons.- Je ne crois pas qu'il y ait de frontières entre art et design. Il n'y a que des zones grises. Les frontières se brouillent de plus en plus.– Je préfère aller chercher ceux qui font les choses différemment et qui font avancer le design et la décoration.– J'essaie de repérer ce qui est nouveau, ce qui ne relève ni de la redite ni du passéisme.– La technologie doit être au service de la poésie. Je n'aime pas la technologie pour la technologie.– Le monde du design évolue profondément avec moins d'acteurs traditionnels. Il y a une grande effervescence parmi les jeunes designers à Paris, Berlin, Londres. Les éditeurs, par frilosité, se tournent de plus en plus vers les grands noms déjà établis, ce qui laisse moins de place aux jeunes talents.– Les jeunes designers ne peuvent plus compter sur les grands fabricants pour vivre de leur art.– La formation en design est de qualité en France, mais après leurs études, les jeunes designers ne travaillent pas forcément dans leur domaine. Il y a peu de fabricants en France.– Le rôle du designer, c'est de se fondre dans l'ADN du fabricant. Cela fait partie des contraintes. Mais souvent, les fabricants se replient sur ce qu'ils savent faire, plutôt que de prendre des risques.– Le design, bien qu'étroitement lié au luxe, génère des marges infiniment plus faibles. Par conséquent, la surface financière des éditeurs est plus réduite. Les coûts de fabrication, de manutention et d'expédition sont considérables.– La crise du retail est profonde. Les designers doivent aujourd'hui travailler à 360 degrés, là où ils peuvent apporter quelque chose, notamment dans des domaines comme la scénographie, le design graphique, le design produit.– L'intelligence artificielle : les designers doivent s'emparer des technologies pour renouvhttps://letraitpodcast.paris/
Marine Peyre. La fabrique d'un designer. Depuis son stage chez Inflate Design à Londres dans les années 90, où sa passion pour le design s'est solidement enracinée après des études d'architecture et aux Beaux-Arts de Marseille, Marine Peyre n'a cessé d'expérimenter et de se réinventer. Dans cet épisode du Trait, elle nous partage ses débuts et son parcours, animée par un enthousiasme indéfectible et une volonté de toujours aller de l'avant. Ces valeurs, dit-elle, ne l'ont jamais quittée.Parmi ses premières réalisations, elle a lancé la marque « Cooked in Marseille », aujourd'hui disparue, qui a marqué les premières étapes de son aventure créative. Sa démarche était ancrée dans le désir d'explorer ce qu'elle appelle un « design contextuel ». Concrètement, elle se demandait : est-ce que l'esthétique d'une ville, d'une région ou d'un pays, ses formes, couleurs et matières peuvent être retranscrites à travers un objet ou un mobilier ? L'idée se traduisait par une gamme ludique dans l'esprit du Tupperware, avec des créations en silicone. Marine Peyre a toujours eu à cœur de détourner les usages traditionnels des produits. Cependant, cette aventure s'est arrêtée lorsqu'elle a refusé de produire des objets « made in China », alors que les produits en silicone chinois envahissaient le marché européen.Cherchant à dépasser l'objet, Marine Peyre a souhaité se tourner vers l'espace. Sa formation aux Beaux-Arts lui a offert une grande liberté créative et cultivé son goût du concept, un élément essentiel dans ses créations actuelles.Elle considère que l'humilité est la qualité principale d'un bon designer. « Il ne s'agit pas seulement de faire un beau dessin, mais de se demander si le projet est réalisable, quel matériau il faut inventer, et comment travailler avec les équipes pour le rendre concret. Le coût de fabrication et le prix de vente doivent être cohérents », explique-t-elle.Marine Peyre nous dévoile également la réalité du métier de designer indépendant, sans éluder les difficultés que cette profession engendre, notamment le fait qu'elle n'est pas aussi bien référencée que celle d'architecte par exemple.https://letraitpodcast.paris/
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Un tunnel long comme la carlingue d'un avion, des photos de clés de Gaza, un mur recouvert de pages d'un livre, la 17e Biennale de Lyon multiforme, réunit sur neuf sites 78 artistes français et étrangers, confirmés et émergents. Aux Grandes Locos, le cœur battant de l'événement, l'artiste franco-marocaine Chourouk Hriech présente ses dessins au crayonné fantastique dans une immense tente khaïma, abritant un monde libre comme les oiseaux.► Biennale d'art contemporain de Lyon jusqu'au 5 janvier 2025
Un tunnel long comme la carlingue d'un avion, des photos de clés de Gaza, un mur recouvert de pages d'un livre, la 17e Biennale de Lyon multiforme, réunit sur neuf sites 78 artistes français et étrangers, confirmés et émergents. Aux Grandes Locos, le cœur battant de l'événement, l'artiste franco-marocaine Chourouk Hriech présente ses dessins au crayonné fantastique dans une immense tente khaïma, abritant un monde libre comme les oiseaux.► Biennale d'art contemporain de Lyon jusqu'au 5 janvier 2025
En 1967, avec la Guerre froide, la Guerre au Vietnam en cours, celles du Cambodge et du Biafra qui commencent, tandis que la Chine fait exploser sa deuxième bombe nucléaire, l'ambiance mondiale n'est pas au beau fixe. Pourtant cette année-là, il y a un évènement de consensus: un accord inédit dans l'histoire de l'Humanité. Le Traité de l'espace fixe le comportement des Etats dans leurs explorations à venir. Le titre de cette décision collective est long et poétique : le traité sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes. On le décrypte avec Philippe Achilleas, professeur de droit public à Paris-Sud et directeur de l'Institut du droit de l'espace qui le connait bien.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 21h00.
Dimitri Joannidès est le co-fondateur de la maison de vente FauveParis, créée il y a 10 ans et qui s'est déjà taillée une belle réputation. Tous les fondateurs avaient alors la trentaine et travaillaient dans des maisons de vente prestigieuses. Ils ont l'idée d'élargir l'accès aux enchères traditionnelles et de casser les codes par rapport aux maisons de vente traditionnelles. Une audace certaine donc face à de grands noms comme Christie's ou Drouot.Fauve doit d'ailleurs son nom aux artistes « Fauve » : Derain, Matisse, Braque... qui se sont illustrés par leur volonté de renouvellement...Le journal Les Echos a classé Fauve cette année parmi les 500 entreprises françaises les plus dynamiques. L'entreprise est en pleine croissance dans un contexte relativement morose. La flexibilité de la maison leur a permis de tirer leur épingle du jeu durant le Covid notamment car les ventes ont continué.Dimitri Joannidès reçoit Le Trait au siège de Fauve, situé rue Saint-Sabin dans le 11e arrondissement : un espace de 750m2, inspirant, joyeux et bohème, rempli d'œuvres d'art, lieu d'expertise, de stockage, de vente et de retrait. Spécialisé dans les œuvres d'art, les arts décoratifs et l'art de vivre, FauveParis organise une vente aux enchères publique chaque samedi matin, précédée d'une semaine d'exposition des biens mis en vente. S'installer à l'Est de Paris et non pas dans le triangle d'or (Paris 8e) était en soi déjà disruptif et signalait « la volonté de libérer les enchères ». Fauve dispose désormais également d'un lieu place des Vosges : « cela institutionnalise un peu plus la maison dix ans après notre création, c'est important aussi. (...). On sent une curiosité de la part des autres maisons. Notre image de marque est décorrélée de notre taille réelle. Parfois, nos clients étrangers pensent qu'on est plus gros qu'on est ». Fauve a réalisé la première vente NFT (Non-fungible token) en France.Dimitri Joannidès est spécialisé sur le 20e en peinture, estampes. Il se décrit comme un bon généraliste avec quelques lacunes sur l'Asie et l'Afrique. La maison fait appel à des experts extérieurs en cas de doute. Il estime qu'il est aujourd'hui très important dans ce métier d'avoir une spécialité de niche.Dans cet épisode du Trait, Dimitri Joannides partage avec enthousiasme sa passion pour son métier.VERBATIM- On veut faire bouger les lignes. On sent un peu la querelle des anciens contre les modernes comme lorsque nous avons réalisé la première vente NFT en France.- On est tous contents de venir le matin. On n'est pas soumis à un plan d'actionnaire qui nous demanderait une rentabilité de 15%. Par chance, elle est d'ailleurs supérieure...On s'est dit : est-ce que nous voulons à tout prix faire de la croissance ? Une maison Fauve Bruxelles, Londres, Athènes, cela s'est présenté, mais cela ne s'est pas fait. Notre travail est très intuitu personae.- On voulait dans les 10 ans, être dans les 10 premières maisons, on ne l'est pas en chiffre d'affaires. Mais ce qu'on aime avant tout, c'est raconter de belles histoires et la quête d'une œuvre.- On intervient à des moments de vie particulier : les « 4D » dettes, divorce, décès, déménagement... On a des personnes de tous âges : des personnes qui ont trouvé des choses incroyables dans des brocantes, qui ont hérité, des personnes âgées qui vendent des bijoux, et d'autres qui veulent faire évoluer leur collection...- La clé pour nous, ce sont les vendeurs. Il faut trouver les objets. Il faut avoir l'objet. La chasse aux trésors ; c'est la guerre la plus rude avec nos confrères.- Parmi les éléments qui peuvent faire la différence : nous sommes rapides sur les ventes même pour des belles ventes.https://letraitpodcast.paris/
Tous les matins à 7h50, Laurent Neumann prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
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Architecture en équilibre.Le Trait a rencontré l'architecte et urbaniste Alfonso Femia dans le 10e arrondissement de Paris au sein des « Ateliers Femia», implantés aussi à Milan et Gênes.Né en Calabre, diplômé en architecture de l'université de Gênes, intellectuel engagé, Alfonso Femia nourrit une réflexion forte sur la ville, plus généralement le territoire et ses enjeux en termes d'harmonie de fluidité, mais aussi de développement durable. Il a publié en 2023 un ouvrage intitulé « Voyages » qui retrace les projets qu'il a porté avec son agence. Il raconte dans cet épisode son obsession de livrer des bâtiments nourris par l'histoire des lieux et appelant au dialogue et à l'échange qui l'obsèdent.Il s'intéresse aussi particulièrement à l'espace Méditerranéen qu'il envisage comme un laboratoire. Il a ainsi lancé en 2022 la « Biennalle dello Stretto » (la Biennale du Détroit) ; une rencontre autour de l'art, de l'architecture et du design qui a lieu depuis le détroit de Messine entre Sicile et Calabre.Alfonso Femia veut décentrer le regard, nourrir l'échange entre différents corps de métier, favoriser la réflexion dans un monde ou la perception l'emporte trop souvent sur la cognition. Il a l'obsession de trouver le point d'équilibre...Le Trait est très heureux d'être partenaire de l'édition 2024 qui aura lieu du 14 septembre au 18 décembre.Plus d'informationLA BIENNALE DELLO STRETTO 2024 / Atelier(s) Alfonso Femia (atelierfemia.com)Verbatim"- J'ai voulu réfléchir autour de la Méditerranée et de l'invisibilité. Invisibilité : c'est quelque chose qui existe mais que nous n'avons plus la capacité de regarder, ou alors ce n'est pas l'objet de notre regard.- Nous ne pouvons pas perdre la richesse de la Méditerranée. La Méditerranée est un laboratoire exceptionnel, par exemple l'eau. L'eau est devenue sentinelle de tous les aspects. Il faut par exemple redonner de l'espace à l'eau. Dans le nord de l'Europe, on commence à détruire des digues.- Biennale du Détroit : nous cherchions un territoire, pas une ville. Pour la première fois une biennale porte un nom de territoire. C'est très fort d'un point de vue politique et géographique. On a transformé un lieu de séparation en un lieu de débat. Nous voulons créer une conscience à travers la connaissance. Notre société sépare complètement la perception et la cognition des choses. Nous sommes une société de perception. Nous voulons réconcilier les deux.Il faut retourner au temps long, s'arrêter, réfléchir, revenir. C'est la continuité aussi du projet de la Biennale. Lors de la première édition, 10000 personnes sont passées ici, dans ce détroit.- On doit avoir le courage de réhabiliter et pas de détruire. Je suis pour la réhabilitation des friches industrielles par exemple.- Je ne suis pas pour la décroissance mais pour retrouver l'équilibre. Ce qui permet le dialogue, la discussion en mettant le projet au centre.Nous avons perdu l'idée de l'équilibre, on pense toujours qu'on peut avoir une croissance continue. C'est une folie. L'équilibre c'est aussi le projet, discuter. Il y a toujours un point d'équilibre dans un projet.- Migrations, accueil dans la ville : le problème de l'accueil traduit une exigence que la politique ne voit pas, car il n'y a pas de volonté. La dimension de l'invisibilité de l'Europe vers l'Afrique est incroyable. Nous sommes un continent vieux, statique, en décroissance et nous avons juste en face un continent qui dans les prochaines années aura une croissance très dense avec des ressources."https://letraitpodcast.paris/
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Au cours de la période médiévale, l'économie paysanne est centrée sur les productions agricoles, l'élevage et la viticulture. La perception des épisodes météorologiques se trouve particulièrement influencée par la proximité de l'homme avec la nature, mais également par les institutions politiques et religieuses mises en place par les Carolingiens. Ainsi, l'éloignement ou la proximité avec les seigneurs laïcs et ecclésiastiques influencent le type de réponse face aux menaces du ciel. Le Traité sur la grêle et le tonnerre d'Agobard de Lyon permet de mieux comprendre le terreau politique et religieux sur lequels se développent les imaginaires paysans. De multiples aspects culturels, psychologiques et sociaux apparaissent, ce qui nous éclaire sur les manières d'appréhender le climat au cours du haut Moyen Âge. Tempestaires, rites païens, sorcières sont ainsi analysés sous le regard d'un religieux du IXe siècle. L'invité : Professeur émérite à l'université libre de Bruxelles et membre de l'Académie royale de Belgique, Jean-Pierre Devroey est l'un des plus grands spécialistes des sociétés du haut Moyen Âge. Après avoir publié La Nature et le Roi. Environnement, pouvoir et société à l'âge de Charlemagne (740-820) (Albin Michel, 2019, 592 p. 25€), il vient de faire paraître De la grêle et du tonnerre. Histoire médiévale des imaginaires paysans, (Seuil, 2024, 448 p. 26 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
En 1761, un père de famille protestant est accusé d'avoir tué de ses mains son propre fils parce qu'il voulait se convertir au catholicisme. Le procès et la condamnation de Jean Calas font tant de bruit qu'ils parviennent aux oreilles de Voltaire, alors en exil en Suisse. Fervent défenseur de la tolérance, l'homme des Lumières fait du procès Calas l'une des plus célèbres affaires judiciaires françaises, et un réquisitoire contre le fanatisme religieux. L'affaire Calas aurait pu rester un banal fait divers, mais le contexte religieux extrêmement tendu du XVIIIe siècle lui donne une autre tournure. Depuis la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV, le protestantisme est officiellement interdit et ses fidèles subissent des vagues de répression. La famille Calas, qui réside à Toulouse, compte parmi les quelque 200 protestants de la ville de 50 000 habitants. Le 13 octobre 1761, le père de la famille, Jean Calas, retrouve son fils aîné pendu. Pour cacher l'infamie du suicide, il prétend que c'est un assassinat. Mais l'enquête se retourne contre le père Calas : la rumeur court qu'il aurait lui-même tué son fils qui souhaitait se convertir au catholicisme ! Jean Calas est condamné à mort, torturé et exécuté en mars 1762. Contraint à l'exil par Louis XV, Voltaire ne s'est pas engagé aux côtés de Calas pendant le procès. C'est en examinant l'affaire de plus près que l'écrivain se persuade que le fanatisme des juges catholiques doit être condamné. Le Traité sur la Tolérance qu'il rédige pour démontrer l'innocence de Calas, qui a agité toutes les cours européennes à sa sortie, est un texte intemporel. En 2015, après les attentats de Charlie Hebdo, il s'est arraché en librairie. Thèmes abordés : procès, religion, édit de Nantes, catholicisme, protestantisme "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentatrice : Virginie Girod - Auteure : Sandrine Brugot- Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Sources https://www.justice.gouv.fr/actualites/actualite/laffaire-calas https://books.openedition.org/pumi/26196?lang=fr https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-marche-de-l-histoire/voltaire-et-l-affaire-calas-1993220 https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/autant-en-emporte-l-histoire/autant-en-emporte-l-histoire-du-samedi-14-janvier-2023-5337190 https://www.philomag.com/articles/le-traite-sur-la-tolerance-de-voltaire-large-succes-dans-les-librairies Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
Thème: Pour donner envie de lire le Traité de l'amour de Dieu Avec Chantal Touvet, auteur de « Histoire des sanctuaires de Lourdes » (éditions NDL, 3 tomes) et de « Tout commença par un souffle » (édtions Béatitudes)
En 1967, avec la Guerre froide, la Guerre au Vietnam en cours, celles du Cambodge et du Biafra qui commencent, tandis que la Chine fait exploser sa deuxième bombe nucléaire, l'ambiance mondiale n'est pas au beau fixe. Pourtant cette année-là, il y a un évènement de consensus: un accord inédit dans l'histoire de l'Humanité. Le Traité de l'espace fixe le comportement des Etats dans leurs explorations à venir. Le titre de cette décision collective est long et poétique : le traité sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes. On le décrypte avec Philippe Achilleas, professeur de droit public à Paris-Sud et directeur de l'Institut du droit de l'espace qui le connait bien.
La Sorcellerie, ses réalités , ses types, son danger et comment le traité - Oustaaz Oumar DIALLO by XamSaDine
durée : 00:03:39 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Pour comprendre pourquoi le Kurdistan n'est pas devenu un État indépendant, il faut rappeler que le modèle politique des États-nations, fondé sur le principe de la souveraineté du peuple, s'est imposé en Europe et en Amérique au 19e siècle.
Les agriculteurs n'en veulent pas. Emmanuel Macron va refuser de signer ce traité de libre échange. Qu'est-ce qu'il y a de si menaçant dans cet accord ? Ne fait-il que des perdants ? Certains pays défendent-ils ce traité ? Ecoutez L'éco & You du 01 février 2024 avec Martial You.
Năm 2022, đại văn hào Pháp Molière tròn 400 tuổi và cũng đánh dấu 102 năm vở kịch nói đầu tiên được diễn tại Việt Nam. Vở hài kịch Bệnh tưởng (Le Malade imaginaire) của Molière, được ông Nguyễn Văn Vĩnh (15/06/1882 - 02/05/1936) dịch trước đó, đã được diễn tại Hà Nội ngày 25/04/1920, mở đường hình thành nghệ thuật kịch nói ở Việt Nam. Trong những thập niên đầu thế kỷ XX, chữ quốc ngữ trở thành công cụ nhanh nhất và hiệu quả nhất để du nhập những kiến thức mới vào Việt Nam và Nguyễn Văn Vĩnh ý thức rõ được điều này. Cùng với nhiều học giả đương thời (Phạm Quỳnh, Phạm Duy Tốn, Nguyễn Văn Tố trong “Tứ Hổ Tràng An”), Nguyễn Văn Vĩnh tìm thấy trong văn học Pháp nguồn khai thác vô hạn để làm giầu văn học Việt Nam, cũng như để khuyến khích người dân học quốc ngữ, mà ông từng khẳng định : “Nước Nam ta mai sau này hay dở cũng ở chữ quốc ngữ !”Chọn hài kịch để dễ phổ biến chữ quốc ngữ Sau thời gian đầu chọn những tác phẩm kinh điển của Pháp để dịch sang tiếng Việt, như những tiểu luận của Rousseau (Du contrat social - Bàn về khế-ước xã-hội), Montesquieu (L'Esprit des Lois - Vạn-pháp tinh-lý) hoặc Helvétius (Le Traité de l'esprit), Nguyễn Văn Vĩnh hiểu ra rằng những tác phẩm đó quá cao siêu, vượt trình độ của phần đông dân chúng. Ông chuyển hướng dịch những tác phẩm văn học bình dân, dễ hiểu hơn. Và táo bạo hơn, Nguyễn Văn Vĩnh đưa ra ý tưởng “diễn kịch”, một cách để khẳng định khả năng diễn tả của chữ quốc ngữ trong những loại hình nghệ thuật mới.Bệnh tưởng, do Nguyễn Văn Vĩnh dịch, đã được trình diễn ngày 25/04/1920 tại Nhà hát thành phố (Nhà hát lớn Hà Nội), nhân kỷ niệm một năm ngày thành lập Hội Khai-trí tiến-đức (AFIMA). Phó giáo sư Nguyễn Phương Ngọc (1), giám đốc Viện Nghiên cứu châu Á (IrAsia), đại học Aix-Marseille, phân tích ý nghĩa sự kiện này :“Vở kịch đó có cái hay ở điểm đây là lần đầu tiên một vở kịch, gọi là “thoại kịch”, có nghĩa là kịch nói, chứ không phải hát, được trình diễn. Người diễn mặc trang phục theo kiểu châu Âu, đi lại, nói năng như người bình thường. Ngoài ra, những người diễn không phải là diễn viên chuyên nghiệp, vì lúc đó đâu có diễn viên chuyên nghiệp, cho nên các vai nam đều do các hành viên của Hội Khai-trí tiến-đức diễn. Còn hai vai nữ là mời hai diễn viên ở một đoàn tuồng ở Hà Nội tham gia. Bản thân Nguyễn Văn Vĩnh là người đóng vai ông lang ế, tức là ông bác sĩ ở trong vở kịch đó”.Bệnh tưởng (Le Malade imaginaire) là một trong bốn tác phẩm của Molière được Nguyễn Văn Vĩnh dịch, cùng với Trưởng giả học làm sang (Le Bourgeois gentilhomme), Người biển lận (L'Avare), Giả đạo đức (Tartuffe) và được đăng trên Đông-Dương tạp-chí. Sau đó, bốn tác phẩm này được in trong “Série A” của bộ sưu tập Phổ-thông giáo-khoa-thư xã, xuất bản tại Sài Gòn từ năm 1916, dưới sự chỉ đạo của François-Henri Schneider để cổ vũ giáo dục (2) và sau này, trong bộ sưu tập Danh văn nước Pháp dịch nôm, phụ bản của báo Trung-Bắc tân-văn trong những năm 1920-1921 tại Hà Nội.Là một người đam mê kịch Pháp, Nguyễn Văn Vĩnh đã bị những tác phẩm của Molière lôi cuốn vì chúng vừa hài hước vừa mang ý nghĩa dạy dỗ. Lời thoại dễ hiểu, dễ nghe là phương tiện hiệu quả để truyền bá chữ quốc ngữ, khác với lựa chọn lúc đó của học giả Phạm Quỳnh. Phó giáo sư Phương Ngọc giải thích tiếp :“Nguyễn Văn Vĩnh lựa chọn hài kịch, nhất là những vở của Molière là những vở nói về xã hội một cách phê phán, có cái nhìn phê phán, tức là dùng tiếng cười để nói lên những cái xấu, những cái cần phải sửa đổi của xã hội. Còn Phạm Quỳnh không dịch hài kịch. Ông dịch bi kịch, như Le Cid (Lôi-xích) của Corneille chẳng hạn. Theo Phạm Quỳnh, dịch kịch hoặc tiểu thuyết nói chung là phải dịch những tác phẩm có những ý tưởng cao đẹp về Tổ quốc, về yêu nước.Nguyễn Văn Vĩnh thì rất là khác. Ông có tinh thần phê phán xã hội và dùng cái cười để giúp người xem tự phân tích được những cái xấu trong xã hội. Có lẽ hai lựa chọn đó cũng liên quan đến hai cá tính khác nhau bởi vì Nguyễn Văn Vĩnh có rất nhiều bài báo phê phán xã hội Việt Nam thời đó, những cái gọi là “hủ tục”. Về mặt đó, Nguyễn Văn Vĩnh là người rất gần với tư tưởng duy tân. Trong khi đó, Phạm Quỳnh là người hay nói tới “tồn cổ”, tới “quốc hồn, quốc túy”.Kể cả trong cách ăn mặc chẳng hạn, Nguyễn Văn Vĩnh phải nói là người rất là trẻ, rất hiện đại, rất là tân học, mặc com-lê, thắt cà vạt. Còn Phạm Quỳnh mặc áo dài theo kiểu truyền thống. Có thể đó là một cách giải thích. Còn các nhà nghiên cứu, các chuyên gia về kịch nói có thể đưa ra những phân tích, những giải thích khác, thì ý đó tôi không được biết rõ lắm”.Đưa cái mới để đập tan cổ hủNguyễn Văn Vĩnh đã được tiếp xúc với nghệ thuật kịch nói ngày từ năm 1906, trong chuyến sang Marseille, miền nam Pháp, dự Triển lãm Thuộc địa (Exposition coloniale de Marseille). Trong thư đề ngày 27/06/1906 gửi cho người bạn Phạm Duy Tốn, ông viết : “Đêm qua, Đ. T. Kim và tôi đi xem diễn kịch Le Cid ở nhà hát lớn, đi xem không mất tiền, vì có ông Vierge mời.Sướng quá, nhất là tại lần đầu tôi được đi xem diễn một tích hát cổ điển mà chúng ta chỉ mới được đọc thôi. Cách họ ngâm thơ làm cho ta hiểu thêm cái hay của văn chương, cái cao thượng của tình cảm thường thường người ta không được thấy rõ lắm trong khi đọc sách…” (3)Thất vọng vì hai người bạn đồng hành Đ. T. uể oải, thờ ơ trong buổi diễn nhưng vẫn vờ tán dương, Nguyễn Văn Vĩnh phải thốt lên trong thư : “Người mình bướng quá. Muốn làm cho họ thấy sự tiến bộ, thật là khó quá. Chúng ta không bao giờ chịu nhận chúng ta thua kém các dân tộc khác. Vả lại, nhận tội lỗi của mình, có phải là một sự nhục nhã gì cho cam ! Trong cõi đời này, ai lại chẳng có tính xấu ?... Đối với họ, đem giấu những nết xấu của mình đi, rồi lấy đó làm tính tốt, thế là yêu nước, thế là làm vẻ vang cho nòi giống đó ! ...Muốn có một lớp người khá, muốn có một lớp người hướng dẫn quốc dân vào con đường khoa học, ta phải mong ở lớp người đến sau, ở những bọn thiếu niên bây giờ. Óc họ chưa bị những thành kiến cổ hủ đồi bại ăn sâu đục thủng. Ngồi mà nghĩ rằng tôi sẽ là người đầu tiên để làm cái công việc đó để mà gây lấy một tương lai tốt đẹp đó, tôi sung sướng vô cùng. Cha mẹ, anh em, vợ con, tất cả đều phải nhòa trước tư tưởng đó để nhường chỗ cho một lòng vui thích êm ái nhất…”.Sau 14 năm trăn trở, Nguyễn Văn Vĩnh đã thực hiện được mong muốn. Ông đưa kịch nói vào Việt Nam. Theo ông, đây là một “loại hình nghệ thuật mượn nhiều nghệ thuật khác”, như sử dụng văn học để đối thoại, cần âm nhạc và múa để diễn tả những cấp độ khác nhau và hội họa, điêu khắc để trang trí. Nhưng điều lớn hơn cả, đó là “mục tiêu của nghệ thuật này là cho thấy vẻ đẹp của bản chất con người và thái độ của họ trong cộng đồng” (4). Phó giáo sư Phương Ngọc phân tích tiếp ý nghĩa của buổi diễn kịch nói đầu tiên :“Cần phải nói là vở kịch đó được diễn ở Nhà hát thành phố, tức là địa điểm văn hóa quan trọng nhất, đẹp nhất tại Hà Nội và tại xứ Đông Dương. Vở kịch Bệnh tưởng, khi được biểu diễn ngày 25/04/1920 là vào dịp, cũng rất đặc biệt, là để kỉ niệm một năm ngày thành lập Hội Khai-trí tiến-đức (AFIMA), tức là hội gồm những người có tên có tuổi trong xã hội thời đó, do Phạm Quỳnh, lúc đó là chủ nhiệm báo Nam Phong, đứng ra làm chủ tịch hội.Vì thế, sự kiện biểu diễn một vở kịch nước ngoài, dưới một hình thức rất mới, tức là nói chứ không phải là hát, do những người không chuyên biểu diễn, thì đó là một sự kiện văn hóa rất có tiếng vang và rất là mới”.Những lời bình luận tích cực nhanh chóng xuất hiện trên báo chí. Trong bài “Molière chez les Annamites” trên tạp chí La Revue Indochinoise số 5-6 ra tháng 05-06/1920, tác giả M. G. Dufresne “cảm thấy một sức hấp dẫn mới, không có được trong nguyên bản tiếng Pháp - có lẽ không lớn hơn, nhưng với một chất lượng mới” và hoan nghênh sự lựa chọn xác đáng của ông Nguyễn Văn Vĩnh : “Dịch giả hiểu rằng Molière là nguồn kịch Pháp thực thụ, và đối với các nghệ sĩ, hài kịch có nhiều khả năng thành công hơn bị kịch”.Mở đường phát triển cho kịch nói Việt NamÔng Phạm Quỳnh, chủ bút Nam-Phong tạp-chí, coi ngày 25/04/1920 là một ngày không thể quên trong lịch sử của Hội Khai-trí tiến-đức (AFIMA), trong lịch sử sân khấu và văn học Việt Nam. Sau buổi biểu diễn, Thượng Chi (bút danh của Phạm Quỳnh) đã dành 19 trang trong số 35 của Nam-Phong tạp-chí để giới thiệu “Lịch sử nghề diễn-kịch ở nước Pháp - Bàn về hí-kịch của ông Molière”. Trong lời nói đầu, Phạm Quỳnh viết : “Vả nước ta bây giờ đương giữa lúc muốn sửa-đổi nghề tuồng trong nước, cần phải nên biết lịch-sử và sự-nghiệp các bậc soạn kịch đại-danh như ông Molière”.Nghệ thuật kịch Việt Nam bước vào một giai đoạn mới, theo phó giáo sư Nguyễn Phương Ngọc :“Buổi trình diễn vở kịch Bệnh tưởng đó có ảnh hưởng rất tới đời sống văn hóa, văn học, cũng như là nghệ thuật sân khấu Việt Nam nói chung. Tại như này : Rõ ràng là phải có vở kịch được biểu diễn tại Nhà hát thành phố, hiện giờ là Nhà hát lớn, năm 1920 thì sau đó, hơn một năm rưỡi sau, vào ngày 22/10/1921, mới có vở kịch Chén thuốc độc do một tác giả người Việt Nam, Vũ Đình Long, viết bằng tiếng Việt, về một đề tài xã hội lúc đó.Chén thuốc độc, trước khi được trình diễn, đã được đăng trên tạp chí Hữu-Thanh, là tạp chí của Hội Bắc-Kỳ Công-Nông-Thương đồng-hội, lúc đó do nhà thơ, nhà văn Tản Đà làm chủ nhiệm. Vở kịch Chén thuốc độc được dàn dựng và trình diễn cũng tại Nhà hát thành phố. Sự kiện sân khấu đó cũng là để kỉ niệm một năm ngày thành lập hội Bắc-Kỳ Công-Nông-Thương đồng-hội. Cũng như trước đó năm 1920, vở kịch Chén thuốc độc có tiếng vang rất lớn và sau đó, có thể nói là kịch nói ở Việt Nam đã được chính thức khai sinh.Có thể nói ngày khai sinh là năm 1920 khi diễn vở kịch Bệnh tưởng hoặc cũng có thể nói là chính thức khai sinh năm 1921 với vở kịch Việt Nam. Theo tôi, cả hai sự kiện đó đều là sự kiện khai sinh ra nghệ thuật sân khấu kịch nói ở Việt Nam”.*****(1) Phó giáo sư Nguyễn Phương Ngọc là dịch giả hai tác phẩm La Belle d'Occident của Huỳnh Thị Bảo Hòa và Le Petit Rêve của Tản Đà, do NXB Decrescenzo phát hành tại Pháp. (2) Corinne Flicker và Nguyễn Phương Ngọc (chủ biên), Théâtres français et vietnamien - Un siècle d'échange (1900-2008) (Kịch Pháp và Việt Nam, một thế kỷ giao lưu (1900-2008), NXB Presses universitaires de Provence, 2014.Nhiều bản dịch khác của Nguyễn Văn Vĩnh ban đầu được đăng trên Đông-Dương tạp-chí, sau đó được xuất bản trong bộ sưu tập này, như Thơ ngụ ngôn La Fontaine diễn nôm (Les Fables de La Fontaine, 44 truyện), Truyện trẻ con của Perrault tiên-sanh diễn nôm (Les Contes de Perrault), Chàng Gil Blas ở xứ Xăngtizan (Gil Blas de Santillane của Lesage), Qui-li-ve du ký (Les Voyages de Gulliver, J. Swift), Tê-lê-mặc phiêu lưu ký (Les Avantures de Télémaque của Fénelon).Ngoài ra, Nguyễn Văn Vĩnh còn dịch nhiều tác phẩm khác : Ba người lính ngự lâm (Les Trois Mousquetaires, Alenxandre Dumas), Mai-nương Lệ-cốt (Manon Lescaut của cha Antoine-François Prévost), Tấm da lừa (La Peau de chagrin, Balzac), Những người khốn khổ (Les Misérables, Victor Hugo), Rabelais (Emile Vayrac), Le Parfum des humanités (Emile Vayrac)… Truyện các danh nhân Hi Lạp La Mã dồi nhau (Les Vies parallèles des hommes illustres de la Grèce et de Rome của Plutarque), Tục-Ca-Lệ (Turcaret, Alain-René Lesage)(3) Vũ Bằng, “Tưởng nhớ một bực thầy : Quan-Thành Nguyễn Văn Vĩnh”, Tạp chí Văn học, số 111, Saigon, 8-31 (tra cứu ngày 06/02/2022).(4) Nguyễn Văn Vĩnh, “Nghề diễn-kịch bên Đại Pháp”, Đông-Dương tạp-chí, số 18 (bản mới).(Tạp chí phát lần đầu ngày 06/12/2022)
durée : 00:03:36 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - La guerre de Sept Ans – qui s'est terminée par le traité de Paris en 1763 - a provoqué une césure majeure non seulement dans l'histoire de l'Europe, mais même dans l'histoire mondiale.
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Herbert Phelps, ancien camarade de classe du docteur Watson, vient lui rendre une visite contrariée. Il convainc son ami d'enfance de rendre visite avec Sherlock Holmes à son frère convalescent après un vol de documents de la plus haute importance. Ce dernier était en charge de recopier les précieux articles d'un traité naval passé entre l'Angleterre et l'Italie, lorsqu'on lui a substitué le document. Une enquête d'espionnage qui va mettre notre détective en ébullition. *** Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Les enquêtes de Sherlock Holmes" de Maurice Renault - D'après une nouvelle d'Arthur Conan Doyle - Réalisation : Abder Isker - Adaptation : Jean Marcillac - Première diffusion : 08/06/1959 sur la RTF - Avec Maurice Teynac, Pierre Mondy, Claude Rich, Jacques Thiery, Philippe Nicaud, Yves Vincent, Raoul Marco, Robert Fretel, Catherine Georges et France Darry - Un podcast INA
Le Traité de Lausanne, signé au Palais de Rumine en 1923, annulait le traité de Sèvres et redessinait les frontières. Ce nouveau traité allait donc marquer la naissance de la Turquie moderne alors que la promesse d'une Arménie libre et indépendante était du même coup anéantie au moment-même où le peuple arménien venait de subir le premier génocide du XXe siècle. Pour les Arméniens, le traité de Lausanne constitue bel et bien une nouvelle tragédie. Claire Mouradian est historienne, spécialiste de l'Arménie, directrice de recherche émérite au CNRS en France. Elle répond aux questions de Laurent Huguenin-Elie. Illustration: affiche du film américain "Ravished Armenia" ("L'arménie ravagée", 1919). Rescapée du génocide arménien, Aurora Mardiganian est l'auteur du livre dont le film est tiré. En 1919 se tient à Constantinople le procès des principaux responsables du génocide. Ayant pris la fuite en 1918 - juste après avoir détruit la plupart des documents compromettants - ils y sont condamnés à mort par contumace. Le gouvernement turc actuel maintient une position ferme de refus de la reconnaissance du génocide.
Le Traité de Lausanne a consacré en 1923 la naissance de la Turquie moderne, tout en anéantissant notamment les aspirations d'indépendance des communautés kurde et arménienne. Dans quel contexte ce traité a-t-il été signé? Pourquoi Lausanne a-t-elle été choisie pour abriter la conférence? Pourquoi, cent ans après sa signature, ce traité fait-il encore autant parler de lui? Laurent Huguenin-Elie reçoit Laurent Golay, historien, directeur du Musée historique de Lausanne qui accueille, dès le 27 avril, une exposition intitulée "Frontières - Le Traité de Lausanne, 1923 – 2023". Dimanche 30 avril à 20h55 sur RTSDeux vous pourrez voir "Antoine le bienheureux - A la croisée des empires", un documentaire de Nefin Dinç (France, 2021). Le film est disponible en ligne dès à présent ne cliquant ci-contre. Photo: la délégation turque lors de la signature du Traité de Paix avec la Turquie, dit Traité de Lausanne. Ce traité de paix, signé au Palais de Rumine le 24 juillet 1923, remplace le traité de Sèvres signé trois ans plus tôt. Celui-ci mettait fin à la Grande Guerre en ce qui concerne l'Empire ottoman. Dernier accord résultant de la Première Guerre mondiale, le Traité de Lausanne précise les frontières de la Turquie issue de l'Empire ottoman. (© Harlingue/Roger-Viollet/AFP)
durée : 00:04:15 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Un accord historique obtenu sur le traité sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. Ce traité sera-t-il légalement contraignant ou pas ?...
Even when you're equipped with quickstart materials (as we discussed a few episode ago...!), it can be daunting to prepare your/your players' first Changeling game. Many of the potential speed bumps can be smoothed over with a solid Session Zero, where everyone gets together, talks about the characters they want to play, the particular game and story they expect to craft, and the questions they need answered before diving into the roleplaying "proper". In this episode, we draw on our experiences both great and abysmal, to inform our takes on some important things to think about in general and for Changeling in particular. This is by no means a tutorial on "how to Storytell," but we hope that it will helpfully enrich your own playing style. Our social media links, if you'd care to leave some feedback, show your appreciation, or just scream like an opossum in the night: Discord: https://discord.me/ctpEmail: podcast@changelingthepodcast.comFacebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=100082973960699Mastodon: https://dice.camp/@ChangelingPodPatreon: https://www.patreon.com/changelingthepodcast consent documents In this episode, we make reference to these documents, which some Storytellers like to circulate before starting to supplement the "lines" and "veils" deployed in-game. They're usually checklists of topics which might be triggering for players, giving them the opportunity to highlight specific items they don't want in a game. There are a variety of these out in the world, but here are three (free) examples: Monte Cook's "Consent in Gaming" booklet: https://www.montecookgames.com/store/product/consent-in-gaming/Gehenna Gaming's WoD/horror-centered checklist/safety document: https://drive.google.com/file/d/1g5c2GhmnJYaGIDFKlxgXLL_GruGPNncv/view?usp=sharingAnother WoD-centered example, from DTRPG: https://www.drivethrurpg.com/product/314220/World-of-Darkness-RPG-Consent-Checklist-A4 your hosts Josh Hillerup (any pronoun) requires players to handwrite their sheets with calligraphy on parchment if they take Title greater than 2. Pooka G (any pronoun/they) awards starting XP based on how many crullers each player brings to the table in tribute. "Everything has been said before, but since nobody listens we have to keep going back and beginning all over again." —Andre Gide, Le Traité de Narcisse
Le 4 mars 2023, l'ONU signe le traité sur la haute mer, considéré comme “historique” par l'ONG “Green Peace” qui estime ce texte comme “crucial pour les générations futures”. La haute mer, aussi appelé “le grand large” est la zone située à plus de 370km des côtes maritimes. Elle représente 64% des océans et n'était soumise, jusqu'à lors, à aucune réglementation. Ils accueillent la biodiversité la plus dense et la plus complexe de la planète. Aujourd'hui, on a identifié 250 000 espèces différentes dans les océans mais les scientifiques estiment que l'Homme n'en connaît que 13%. Par ailleurs, la crise climatique dérègle l'inertie des océans. Et selon une étude menée par Bruno David, directeur du muséum d'histoire naturelle, si l'homme dérègle la circulation maritime liée à l'augmentation de la température, c'est un processus de 1 000 ans qu'il dérègle. Pourquoi est-il si important de protéger les océans ? Comment seront-ils protégés ? Va-t-on continuer de les exploiter ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que la démersale, cette technique de pêche intensive ? Quelle est cette solution qui pourrait éviter les pénuries d'eau liées au réchauffement climatique ? Comment notre corps peut-il s'adapter au réchauffement climatique ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis des décennies, les acteurs concernés soulignent l'importance de ce que l'on appelle le "couple" franco-allemand dans la construction européenne.L'un des actes fondateurs de cette étroite complicité entre les deux nations est sans conteste la signature, le 22 janvier 1963, du traité de l'Élysée. Il est signé par les deux hommes qui l'ont voulu, le chancelier Konrad Adenauer et le général de Gaulle.Leurs relations amicales n'ont pas peu contribué à l'adoption de ce texte, considéré comme l'un des socles sur lesquels repose l'Europe. Ce traité se voulait le symbole éclatant de la réconciliation entre deux peuples qui, après s'être déchirés si longtemps, marquaient le désir de s'entendre et de collaborer à la réalisation d'un projet ambitieux.Dans l'esprit du président français, il s'agissait aussi de créer un bloc européen solide, capable de tenir sa place entre les États-Unis et l'URSS, dont la rivalité se nourrissait alors des péripéties de la guerre froide.Le traité de l'Élysée comportait plusieurs volets. Dans le domaine politique, il prévoyait d'abord des rencontres régulières entre les deux têtes de l'Exécutif, le Président français et le chancelier allemand, ainsi qu'entre leurs ministres des affaires étrangères.L'accent était également mis sur l'éducation. Pour mieux collaborer, les deux peuples devaient mieux se comprendre. Il était donc essentiel de favoriser l'apprentissage de l'allemand et du français, de multiplier les échanges culturels et les jumelages de villes et d'instituer l'équivalence des diplômes entre les deux pays.Pour atteindre ces objectifs, des organismes spécifiques ont vu le jour à la suite de la ratification du traité. C'est notamment le cas de l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), qui a justement pour but de faciliter les échanges et l'apprentissage des langues.Grâce à son action, environ 320.000 programmes d'échanges culturels ont pu voir le jour, impliquant pas moins de 9 millions de jeunes Allemands et Français. Par ailleurs, nombre de villes, de régions et d'écoles se sont jumelées. Enfin, dans les deux pays, les lycées franco-allemands ont promu un enseignement binational de haut niveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis des décennies, les acteurs concernés soulignent l'importance de ce que l'on appelle le "couple" franco-allemand dans la construction européenne. L'un des actes fondateurs de cette étroite complicité entre les deux nations est sans conteste la signature, le 22 janvier 1963, du traité de l'Élysée. Il est signé par les deux hommes qui l'ont voulu, le chancelier Konrad Adenauer et le général de Gaulle. Leurs relations amicales n'ont pas peu contribué à l'adoption de ce texte, considéré comme l'un des socles sur lesquels repose l'Europe. Ce traité se voulait le symbole éclatant de la réconciliation entre deux peuples qui, après s'être déchirés si longtemps, marquaient le désir de s'entendre et de collaborer à la réalisation d'un projet ambitieux. Dans l'esprit du président français, il s'agissait aussi de créer un bloc européen solide, capable de tenir sa place entre les États-Unis et l'URSS, dont la rivalité se nourrissait alors des péripéties de la guerre froide. Le traité de l'Élysée comportait plusieurs volets. Dans le domaine politique, il prévoyait d'abord des rencontres régulières entre les deux têtes de l'Exécutif, le Président français et le chancelier allemand, ainsi qu'entre leurs ministres des affaires étrangères. L'accent était également mis sur l'éducation. Pour mieux collaborer, les deux peuples devaient mieux se comprendre. Il était donc essentiel de favoriser l'apprentissage de l'allemand et du français, de multiplier les échanges culturels et les jumelages de villes et d'instituer l'équivalence des diplômes entre les deux pays. Pour atteindre ces objectifs, des organismes spécifiques ont vu le jour à la suite de la ratification du traité. C'est notamment le cas de l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), qui a justement pour but de faciliter les échanges et l'apprentissage des langues. Grâce à son action, environ 320.000 programmes d'échanges culturels ont pu voir le jour, impliquant pas moins de 9 millions de jeunes Allemands et Français. Par ailleurs, nombre de villes, de régions et d'écoles se sont jumelées. Enfin, dans les deux pays, les lycées franco-allemands ont promu un enseignement binational de haut niveau. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:15 - Café Europe - par : Stéphane Leneuf - C'est aujourd'hui le soixantième anniversaire du traité franco-allemand. Un traité signé le 22 janvier 1963 entre le Général de Gaulle et Konrad Adenauer. Un accord qui a permis d'approfondir la relation franc allemande, même si elle a connu des hauts et des bas.
Invitée : Capitaine Béatrice Hainaut, chercheuse « espace » à l'IRSEM 2:40 Le Traité de l'espace de 1967et le cadre réglementaire des activités spatiales 13:30 Le retour des armes dans l'espace après la fin de la Guerre froide 26:00 Etat des lieux international 47:00 La Space force et son influence 58:30 Le New Space et SpaceX 1:04:00 La dimension spatiale de la guerre en Ukraine L'émission avec Guilhem Pénent : https://soundcloud.com/le-collimateur/space-force-le-retour-de-la-guerre-des-etoiles Extrait audio : Ray Anderson & The Home Folks - Sputnik And Mutniks (1958) -https://www.youtube.com/watch?v=4tTXu6hkCm0 Générique par @yotta_music
L'Australie a changé sa position sur l'accord contre les armes nucléaires. Elle ne s'y oppose plus comme ce fut le cas avec le gouvernement précédent et adopte une position d'abstinence.