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Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:52:40 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - Martyre populaire et visionnaire, figure de prophétesse ou de sorcière, héroïne chrétienne et laïque, les mythes qui entourent Jeanne d'Arc sont légion. Comment, depuis le XVe siècle, l'image de la Pucelle d'Orléans a-t-elle été récupérée par les régimes et les partis politiques ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Claude Gauvard Historienne, professeure émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste d'histoire politique, sociale et judiciaire du Moyen Âge; Xavier Hélary Maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne.
De la Révolution des Œillets à la Révolution du Jasmin, en passant par la rose du Parti socialiste, de tous temps, les fleurs ont symbolisé et accompagné les mouvements politiques. La photo a fait le tour du monde. La Fille à la fleur, une photo de Marc Riboud lors d'une manifestation aux États-Unis contre la guerre du Vietnam, en 1967. Une lycéenne oppose aux baïonnettes des soldats une fleur de chrysanthème. C'est le Flower Power, le pouvoir des fleurs, le slogan du mouvement hippie des années 1960 et 1970.Au Portugal, en avril 1974, c'est la saison des œillets. Et une fleuriste en offre à des militaires, en chemin pour renverser la dictature, la fleur au fusil. C'est la Révolution des Œillets. Trente-six ans puis tard, c'est la Révolution du Jasmin, au pays du jasmin, la Tunisie. Ben Ali s'enfuit. Son parfum entêtant (le parfum du jasmin, pas celui de Ben Ali) gagne les pays de la région pour donner les printemps arabes – la plupart des fleurs fleurissent au printemps.Fleurs des champs de batailleL'emblème des Nations unies, ce n'est pas un, mais deux rameaux d'olivier, le symbole de la paix. Mais depuis 1945, l'olivier a perdu beaucoup de feuilles… Avant cela, au lendemain de la Première Guerre mondiale, le coquelicot et le bleuet, qui poussent sur des sols ingrats, sont les premiers à fleurir sur les champs de bataille, champs de ruine de l'humanité. Pour se souvenir de la barbarie, les Anglais choisissent les premiers le coquelicot, rouge sang, Les Français, le bleuet, bleu comme l'uniforme des soldats morts pour la France. Les rois de France, eux, avaient comme emblème une fleur de lys. C'était en réalité un iris, depuis que Clovis fut sauvé par une biche dans un champ d'iris.Roses et épinesEt puis il y a la rose, qui a donné son nom à une guerre, la Guerre des Deux Roses. Une guerre civile, en Angleterre, au XVe siècle, entre deux maisons royales, l'une représentée par une rose blanche et l'autre par une rose rouge. Un mariage met fin à la guerre. Et l'Angleterre se choisit comme emblème une rose rouge au cœur blanc.La rose au poing, c'est l'emblème du Parti socialiste, en France, choisi par François Mitterrand en 1971, dix ans avant son élection. « Moi, j'aime les fleurs, déclare le futur président, lors d'un débat télévisé en 1972. Je ne suis pas un très grand jardinier, et les roses, c'est calé ! C'est particulièrement difficile à entretenir ! Alors une rose, pour le Parti socialiste, c'est un symbole : c'est pas facile, on s'y écorche un peu les doigts... Mais c'est beau ! » Le symbole est beau.
Une bonne nouvelle pour l'Église catholique de France. Selon un rapport de la Conférence des évêques, le nombre d'adultes qui se sont fait baptiser pour Pâques a quasiment doublé par rapport à 2024. Ils sont plus de 10 000 à franchir le pas cette année. Et ce alors que l'Église catholique de France est en difficulté, en proie à de nombreux scandales de pédocriminalité. D'où vient cet intérêt soudain des jeunes adultes pour le catholicisme ? RFI est allée poser la question aux premiers concernés à Paris. La paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, dans le XVe arrondissement de Paris, se réjouit. Une vingtaine d'adultes se préparent au baptême. Une première depuis très longtemps. Cinq d'entre eux sauteront le pas à Pâques. Gabriel est l'un d'entre eux. À 20 ans, il est étudiant en école de commerce. Son chemin vers le baptême commence il y a quatre ans. À l'époque, il traverse des difficultés. « Ça m'a apporté une stabilité, beaucoup de calme, beaucoup d'apaisement. C'est comme si on était accompagné d'un guide qui nous aide à faire le bien autour de nous. Cela m'aide à être une meilleure personne », estime-t-il.À quelques kilomètres, dans le quartier populaire de Belleville, dans le onzième arrondissement, à la paroisse Saint-Joseph-des-Nations, Ferdinand vient lui aussi d'être baptisé, après un an et demi de préparation. Pour cet étudiant à Sciences Po Paris, le baptême a été motivé par un événement bien particulier. « C'est avant tout une espèce de façon de comprendre nos vies. C'est un moyen d'accepter l'absence de réponse. Beaucoup de paradoxes aussi, explique le jeune homme de 24 ans. C'est devenu une idée concrète lorsque j'étais en échange universitaire en Amérique du Sud, au Chili. J'ai passé un an là-bas, à aller de plus en plus fréquemment à la messe. À mon retour, j'ai entamé la préparation. Ce sont des motivations très personnelles, liées à des réflexions, des lectures. »Selon Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, les baptêmes des adolescents et des adultes sont en hausse en France depuis deux ou trois ans. « Apparemment, il y a un retour un peu spontané. Alors, spontané veut dire suite à une rencontre. Une rencontre avec quelqu'un, lors d'un événement. On va à un baptême, à mariage, on va à une messe, à un pèlerinage. Des choses de ce genre-là », explique-t-il. Peu d'enquêtes ont été menées sur le sujet, mais il semble que la hausse des baptêmes relève d'abord de démarches individuelles. Il ne s'agirait donc pas d'un mouvement de société. Mais il pourrait y avoir d'autres raisons. « L'incendie de Notre-Dame n'aurait-il pas éventuellement joué un rôle ? Par l'énorme rappel que cela a été, tout de même. De la possibilité d'une catastrophe qui frapperait notre tradition religieuse, notre tradition catholique française ? » interroge-t-il. Toujours d'après Jean-Louis Schlegel, cela ne suffira pas à sortir l'Église de la crise qu'elle traverse. Aujourd'hui, seuls 2 % des Français se disent catholiques pratiquants.À lire aussiReligions du monde: Pâques 2025: l'unité des chrétiens
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------À la fin du Xe siècle, des colons vikings venus d'Islande, menés par Érik le Rouge, s'installent sur la côte sud-ouest du Groenland. Pendant plusieurs siècles, ils y vivent, élèvent du bétail, bâtissent des églises, commercent avec l'Europe… puis, au XVe siècle, ils disparaissent. Mais pourquoi ? Pourquoi ces colonies scandinaves ont-elles été abandonnées ?Plusieurs facteurs, combinés, expliquent ce retrait.D'abord, le climat. Au moment de l'installation des Vikings, l'Atlantique Nord connaît un réchauffement appelé l'optimum climatique médiéval. Les températures sont relativement clémentes, permettant la culture de l'orge et l'élevage de vaches et de moutons. Mais à partir du XIIIe siècle, le climat change. Un épisode plus froid et humide s'installe : c'est le début du petit âge glaciaire. Les hivers deviennent plus longs, les mers se couvrent de glace, et les pâturages disparaissent sous le pergélisol. Les rendements agricoles chutent, et la population commence à souffrir de malnutrition.Ensuite, l'isolement croissant. Le Groenland viking dépendait des échanges avec la Norvège pour obtenir du fer, du bois, du goudron et d'autres produits essentiels. Or, au XIVe siècle, les expéditions deviennent plus rares, en partie à cause du refroidissement des mers, mais aussi à cause de crises politiques et économiques en Europe. La peste noire, qui frappe le continent à partir de 1347, affaiblit davantage les réseaux commerciaux.Le commerce du morse joue également un rôle. Les Vikings exportaient de l'ivoire de morse vers l'Europe, où il était très recherché pour la sculpture. Mais à partir du XIIIe siècle, l'ivoire africain devient plus accessible et moins cher. Le produit vedette des Groenlandais perd de sa valeur, affaiblissant l'économie locale.La rigidité culturelle a aussi pesé. Les colons groenlandais ont tenté de reproduire leur mode de vie européen dans un environnement beaucoup plus rude. Ils ont préféré garder leurs habitudes d'élevage plutôt que de s'adapter à un régime plus marin, comme le faisaient les Inuits, pourtant bien mieux adaptés à l'environnement local. Il n'y a aucune trace d'assimilation ni de coopération durable entre Vikings et Inuits.Finalement, les dernières traces écrites datent du début des années 1400. Les églises sont abandonnées, les maisons vides, les ossements montrent des signes de famine.En somme, le départ des Vikings du Groenland n'est pas dû à une seule cause spectaculaire, mais à une lente agonie, faite de climat de plus en plus rude, d'isolement économique, de rigidité culturelle… et peut-être, d'un dernier bateau qui n'est jamais revenu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'idée que les gens étaient sales au Moyen Âge est un cliché largement répandu, mais il mérite d'être nuancé. Cette perception vient en grande partie de jugements formulés à des époques ultérieures et d'une méconnaissance des pratiques d'hygiène médiévales.1. Une hygiène quotidienne sous-estiméeContrairement aux idées reçues, les médiévaux ne vivaient pas dans la crasse. Beaucoup d'entre eux avaient des habitudes d'hygiène régulières, adaptées aux moyens de l'époque. Ils se lavaient le visage et les mains tous les jours avec de l'eau, souvent mélangée à des herbes parfumées. Le bain complet était plus rare, mais il existait, notamment dans les bains publics appelés étuves, qui étaient courants dans les villes jusqu'au XVIe siècle.2. Un déclin avec le tempsSi l'on considère que le Moyen Âge s'étend du Ve au XVe siècle, l'hygiène a évolué au fil du temps. Durant le Haut Moyen Âge, l'influence de l'Empire romain, où les thermes étaient monnaie courante, se faisait encore sentir. Mais après le XIVe siècle, notamment avec la Peste Noire (1347-1352), une crainte de l'eau s'installa. Certains médecins pensaient que l'eau ouvrait les pores et favorisait la transmission des maladies. C'est alors que les bains publics commencèrent à être fermés et que l'usage du linge propre devint une alternative à l'eau pour l'hygiène corporelle.3. Une propreté sociale différenteL'hygiène médiévale ne correspond pas aux standards modernes. Se parfumer, changer régulièrement de linge, se frotter avec des étoffes et utiliser des plantes odorantes étaient des pratiques jugées suffisantes pour être considéré comme propre. De plus, le statut social influençait la perception de la propreté : les nobles, ayant accès à des tissus fins et lavés, étaient jugés plus propres que les paysans qui portaient des vêtements en laine rugueuse.4. Le mythe renforcé par les siècles suivantsLa vision d'un Moyen Âge sale a été construite plus tard, notamment à l'époque des Lumières et du XIXe siècle, qui cherchaient à opposer la « barbarie médiévale » au progrès. Pourtant, ironiquement, c'est à la Renaissance et sous l'Ancien Régime que l'usage du bain déclina réellement. Louis XIV, par exemple, se lavait très peu et masquait les odeurs avec du parfum.En réalité, le Moyen Âge n'était pas une époque de crasse généralisée, mais un temps où l'hygiène avait ses propres normes, différentes des nôtres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est le prophète maudit du XVe siècle, un fou de Dieu, un dictateur féroce prêchant le retour à la pureté de l'âme et du corps. Savonarole mène une croisade implacable contre tous les plaisirs et ose défier les princes florentins et même le Pape. Découvrez Jérôme Savonarole, l'inventeur du célèbre « bûcher des Vanités » qui disparaitra lui-même dans les flammes. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est le prophète maudit du XVe siècle, un fou de Dieu, un dictateur féroce prêchant le retour à la pureté de l'âme et du corps. Savonarole mène une croisade implacable contre tous les plaisirs et ose défier les princes florentins et même le Pape. Découvrez Jérôme Savonarole, l'inventeur du célèbre « bûcher des Vanités » qui disparaitra lui-même dans les flammes. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Lors des Rendez-vous de l'histoire sur "L'Afrique" en 2003, l'historien congolais Elikia M'Bokolo est intervenu sur les traites et l'esclavage sur le continent africain, en prenant successivement le point de vue de l'enseignant, de l'historien et du citoyen. En tant qu'enseignant, il relate la chronologie des faits, des premières traites par les Musulmans au VIIe siècle à leur intensification par les Européens à partir du XVe siècle. En tant qu'historien, il dénonce les discours révisionnistes contemporains. En tant que citoyen, il passe en revue les débats suscitées par la mémoire de l'esclavage en Europe, en Afrique et dans le reste du monde (responsabilité, réparation financière).Conférence issue de l'édition 2003 des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "L'Afrique". © Elikia M'Bokolo, 2003. Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Esta semana falamos de Isabel de Portugal, duquesa consorte da Borgonha em meados do séc. XV. Analisamos as suas origens, as relações que manteve com família e amigos, a forma como geriu o seu património e como lidou com os desafios políticos e diplomáticos do seu tempo.Sugestões de leitura1. Monique Sommé - Isabelle de Portugal: Duchesse de Bourgogne. Une femme au pouvoir au XVe siècle. Presses Universitaires du Septentrion, 1998.2. Ana Paula Jerónimo Antunes - De infanta de Portugal a duquesa da Borgonha. D. Isabel de Lencastre e Avis (1397-1429). Dissertação de mestrado apresentada à NOVA FCSH, 2012.-----Obrigado aos patronos do podcast:André Silva, Bruno Ricardo Neves Figueira, Cláudio Batista, Isabel Yglesias de Oliveira, Joana Figueira, NBisme, Oliver Doerfler;Alessandro Averchi, Alexandre Carvalho, Carlos Castro, Daniel Murta, David Fernandes, Domingos Ferreira, É Manel, Francisco, Hugo Picciochi, João Cancela, João Pedro Tuna Moura Guedes, Jorge Filipe, Luís André Agostinho, Luisa Meireles, Patrícia Gomes, Pedro Almada, Pedro Alves, Pedro Ferreira, Rui Roque, Tiago Pereira, Vera Costa;Adriana Vazão, Alfredo Gameiro, Ana Gonçalves, André Abrantes, André Chambel, André Silva, António Farelo, Beatriz Oliveira, Bruno Luis, Carlos Ribeiro, Carlos Ribeiro, Catarina Ferreira, Diogo Camoes, Diogo Freitas, Fábio Videira Santos, Francisco Fernandes, Gn, Hugo Palma, Hugo Vieira, Igor Silva, João Barbosa, João Canto, João Carlos Braga Simões, João Diamantino, João Félix, João Ferreira, Joel José Ginga, José Santos, Luis Colaço, Miguel Brito, Miguel Gama, Miguel Gonçalves Tomé, Miguel Oliveira, Miguel Salgado, Nuno Carvalho, Nuno Esteves, Nuno Silva, Pedro, Pedro Cardoso, Pedro Oliveira, Pedro Simões, Peter, Ricardo Pinho, Ricardo Santos, Rúben Marques Freitas, Rui Curado Silva, Rui Rodrigues, Simão, Simão Ribeiro, Sofia Silva, Thomas Ferreira, Tiago Matias, Tiago Sequeira, Vitor Couto, Zé Teixeira.-----Ouve e gosta do podcast?Se quiser apoiar o Falando de História, contribuindo para a sua manutenção, pode fazê-lo via Patreon: https://patreon.com/falandodehistoria-----Música: “Five Armies” e “Magic Escape Room” de Kevin MacLeod (incompetech.com); Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License, http://creativecommons.org/licenses/by/4.0Edição de Marco AntónioApoio técnico: 366 Ideias (366ideias@gmail.com)
Camille Paccou est doctorante en histoire médiévale à l'Université de Lille et à l'Université de Gand, en Belgique. Sous la codirection d'Élodie Lecuppre-desjardins et d'Els De Paermentier, sa thèse s'intitule : “Des femmes de réseaux ? La capacité d'action politique des comtesses de Flandre et de Hainaut au XIVe et au XVe siècles”. Elle travaille sur plusieurs femmes et aujourd'hui, avec vous, elle se concentre sur l'une d'entre elles, Jeanne de Valois. Entre Flandres et Hainaut, rencontrez la princesse Jeanne et découvrez comment elle exerça son pouvoir dans la première moitié du XIVème siècle. ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Plus d'infos sur cet épisode > passionmedievistes.fr/ep-104-camille-jeanne-de-valois ➡ Soutenir le podcast > passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Youtube > www.youtube.com/@passionmedievistespodcast Préparation, enregistrement montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Moustaclem / Clément Nouguier Illustration : Garance Petit Si vous avez lu jusqu'ici, dites moi quel est le moment où vous préférez écouter le podcast, par le moyen de communication de votre choix, réseau social mail ou pigeon voyageur :D
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Nous sommes en 1438, au cœur de l'automne du Moyen Âge. Sur la plupart des régions de l'Europe, voici qu'une violente famine s'abat. Elle plonge le peuple dans la plus grande des détresses. Un chroniqueur de l'époque écrit : « le blé était alors si cher que les pauvres gens mourraient de faim, gisant à même le sol sur le bord des routes ou confluant vers les villes en quête désespérée d'un morceau de pain. Craignant de voir des épidémies se propager, les autorités des villes expulsèrent ces foules de mendiants, pour les confiner dans des campements de fortune établis hors des enceintes ». Sombre, sombre tableau d'un phénomène tragique et bien connu à cette période. Qu'est-ce qu'une famine à la fin du Moyen Âge ? Le « pauvre peuple » est-il abandonné à son triste sort ? Quelles sont les solutions mises au point par les différentes autorités ? Quels sont les gagnants et les perdants ? Il y a-t-il des profiteurs de malheur ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre… Invité : Nicolas Barla, chercheur et docteur en Histoire médiévale à l'Université Libre de Bruxelles. Auteur de « Pour la nécessité du pauvre peuple. La gestion des crises alimentaires à Lille et à Mons au XVe siècle »,paru dans les Mémoires de l'Académie Royale de Belgique. Sujets traités : crise, alimentaire, Moyen Âge, peuple, faim, blé, Moyen Âge, Lille, Mons Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Lorsque l'on parle de typographie, on rencontre souvent les termes « serif » et « sans serif ». Mais d'où vient cette distinction et pourquoi certaines polices de caractères sont-elles appelées « sans » ?Le mot « sans » vient du français et signifie simplement « sans », c'est-à-dire « dépourvu de ». Il est utilisé en typographie pour désigner les polices qui ne possèdent pas d'empattements – ces petites extensions ou "serifs" qui terminent les lettres dans des polices comme Times New Roman ou Garamond.Historiquement, les polices avec empattements sont les plus anciennes. On les retrouve dès l'Antiquité romaine, où les lettres étaient sculptées dans la pierre avec ces petites extensions, facilitant leur lisibilité et leur esthétique. Les typographies serif ont dominé l'impression depuis l'invention de l'imprimerie par Gutenberg au XVe siècle.Mais tout change au XIXe siècle. Avec l'essor de la publicité et de l'affichage, un besoin de typographies plus modernes et percutantes se fait sentir. C'est ainsi qu'apparaissent les polices sans empattements, appelées « sans serif », ou simplement « sans » en anglais. Elles offrent un design plus épuré, minimaliste et lisible à grande échelle.Les premières polices sans-serif notables sont apparues en Angleterre au début du XIXe siècle, souvent appelées « grotesques » en raison de leur apparence inhabituelle à l'époque. Mais c'est au XXe siècle qu'elles connaissent un véritable essor, notamment avec des polices emblématiques comme Helvetica, Arial ou Futura. Leur succès est dû à leur lisibilité sur écran, leur modernité et leur aspect neutre, parfaits pour le design graphique et l'identité visuelle des marques.Aujourd'hui, les polices sans-serif sont omniprésentes, notamment dans le numérique. Elles sont utilisées sur les sites web, les applications et les interfaces de logiciels, car elles restent claires même sur des écrans de petite taille.En résumé, si l'on parle de polices « sans », c'est tout simplement parce qu'elles sont sans empattement ! Un terme hérité du français, qui illustre bien la façon dont la typographie évolue avec les besoins de chaque époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Anne de France, connue également sous le nom d'Anne de Beaujeu, est une figure marquante de l'histoire médiévale française. Fille de Louis XI, elle a exercé une influence politique significative en tant que régente du royaume de France à la fin du XVe siècle. Sa finesse diplomatique et sa gestion avisée des affaires publiques en font une figure emblématique de son époque, dont l'influence dépasse largement son rôle officiel de régente."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Juliette Guerin.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans un jeu de cartes traditionnel (comme les cartes françaises), les quatre rois sont souvent associés à des figures historiques ou légendaires. Bien que les origines de ces associations soient parfois débattues, elles remontent à la France médiévale, où les figures des cartes représentaient des personnages emblématiques. Voici les quatre rois célèbres et les personnages auxquels ils sont traditionnellement associés :1. Roi de cœur : CharlemagneIdentité : Charlemagne, empereur des Francs (742-814), est considéré comme le père de l'Europe moderne. Il a unifié une grande partie de l'Europe occidentale sous son règne.Symbolisme : En tant que roi de cœur, il représente la justice, la sagesse et le pouvoir moral. On le perçoit comme un dirigeant bienveillant et respecté.2. Roi de carreau : Jules CésarIdentité : Jules César (100 av. J.-C. - 44 av. J.-C.), général romain et figure politique majeure de l'Empire romain.Symbolisme : Associé au roi de carreau, il incarne la richesse et le pouvoir. Les carreaux, représentant des joyaux ou des pierres précieuses, évoquent les conquêtes et l'influence économique de César.3. Roi de trèfle : Alexandre le GrandIdentité : Alexandre le Grand (356 av. J.-C. - 323 av. J.-C.), roi de Macédoine, connu pour avoir conquis un immense empire allant de la Grèce à l'Inde.Symbolisme : Le trèfle, souvent associé à la chance et à la fertilité, reflète les ambitions et les réussites d'Alexandre, ainsi que sa capacité à créer un empire diversifié.4. Roi de pique : DavidIdentité : Le roi David, figure biblique et roi d'Israël selon l'Ancien Testament.Symbolisme : Représentant du roi de pique, il incarne la spiritualité et la guerre défensive. Le pique, symbolisant une arme, reflète son rôle de leader militaire et sa foi religieuse.Origines et variationsCes associations ne sont pas universelles et sont principalement issues des jeux de cartes français du XVe siècle. Au fil du temps, ces correspondances ont perdu leur sens dans de nombreux pays, et aujourd'hui, les cartes sont principalement utilisées sans cette symbolique historique.ConclusionLes rois de cœur, carreau, trèfle et pique représentent respectivement Charlemagne, Jules César, Alexandre le Grand et le roi David. Ils illustrent des figures marquantes de l'histoire ou de la légende, symbolisant différentes qualités de leadership. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:20 - Les musiques de Kingdom Come Deliverance : une rhapsodie bohémienne - par : Max Dozolme - À l'occasion de la sortie de "Kingdom Come Deliverance II", découvrons quelques détails de la musique de cette saga de jeu vidéo qui entend nous plonger avec beaucoup de réalisme dans une grande aventure se déroulant en plein cœur du royaume de Bohême au début du XVe siècle...
Plongez dans l'effroyable histoire de Gilles de Rais, chevalier et compagnon de Jeanne d'Arc, devenu l'un des premiers tueurs en série de l'Histoire. Entre gloire, déchéance et mystère, découvrez les sombres secrets d'un homme qui a marqué le XVe siècle par ses crimes inavouables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au début du XVe siècle, avec près de 50 ans d'avance sur l'Occident, la Chine lance ses vaisseaux à l'assaut de nouveaux continents. A la barre de la « Flotte des Trésors » : l'amiral Zheng He. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes vers 660 avant notre ère, en Bactriane, une région située entre les actuels états d'Afghanistan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. C'est là que serait né (mais certains historiens situe l'événement beaucoup plus tôt, entre les XVe et XI siècles) un certain Zoroastre ou Zarathoustra. Prophète recevant la révélation du dieu Ahura-Mazda. De cette révélation sortira le livre saint de l'Avesta. C'est dans ce texte, qu'est décrite la lutte entre le royaume de la Lumière et celui des Ténèbres. Ahura-Mazda engendre Mithra, dieu du soleil, de la lune et des étoiles. Les anciens Perses vont massivement se rallier aux préceptes de Zarathoustra, le mazdéisme qui donnent une place essentielle aux mages, ou prêtres, chargés d'interpréter ses révélations. L'un des premiers monothéismes qui, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier. C'est ainsi que cette pensée inspirera la religion hébraïque, le christianisme et l'islam. Mais ceci n'est qu'une étape dans la complexe édification des religions. Que savons-nous aujourd'hui de leur naissance ? De quelles manières se sont-elles développées ? Qu'en est-il de la transcendance, des esprits, des dieux, du salut … Etat des lieux … Invitée : Marie d'Udekem-Gevers, Dr en sciences et en anthropologie, Université de Namur. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
L'expression familière "Je m'en tamponne le coquillard" signifie que l'on se moque totalement ou que l'on est indifférent à quelque chose. Elle peut paraître étrange, mais son origine remonte à plusieurs siècles et s'inscrit dans un langage imagé typique du français populaire. Décryptage des mots•"Tamponner" : Au sens figuré, ce verbe signifie frotter ou nettoyer quelque chose. Dans ce contexte, il évoque une action mécanique qui, appliquée à un élément du corps, renforce le ton humoristique et trivial de l'expression.•"Coquillard" : Ce mot désigne les fesses ou le postérieur dans l'argot du XIXᵉ siècle. Il est dérivé de "coquille", qui, par analogie, évoque une forme arrondie et protectrice.L'expression pourrait donc littéralement se traduire par "Je me frotte les fesses avec", suggérant une totale désinvolture ou un mépris pour la chose évoquée. Origine historiqueLe mot "coquillard" possède des racines plus anciennes. Au Moyen Âge, il désignait également une bande de brigands, les "Coquillards", actifs au XVe siècle, qui se faisaient passer pour des pèlerins portant des coquilles de Saint-Jacques (symbole des pèlerins de Compostelle). Toutefois, cette origine semble peu liée à l'expression actuelle.L'expression aurait véritablement émergé dans le registre populaire et argotique au XIXᵉ siècle, où des métaphores corporelles et des termes crus étaient fréquemment employés pour exprimer des idées de mépris ou d'indifférence. Elle appartient à une série d'expressions du même registre, comme "Je m'en bats l'œil" ou "Je m'en fiche comme de l'an quarante", qui jouent sur un mélange de légèreté et d'irrévérence. Évolution et usageSi l'expression peut aujourd'hui sembler un peu désuète, elle reste utilisée dans un registre familier pour souligner une indifférence marquée. Son ton humoristique et imagé lui assure une certaine popularité, notamment dans des contextes où l'on souhaite exprimer son désintérêt de manière originale ou colorée. En résumé, "Je m'en tamponne le coquillard" est une expression typiquement française, née de l'argot du XIXᵉ siècle, et qui illustre le goût du langage populaire pour les métaphores corporelles et triviales. Elle témoigne d'une certaine poésie du quotidien, où l'on se joue des conventions pour exprimer avec humour ce que l'on pense ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De la fin du XVe siècle au début du XIXe, l'Espagne aura vécu sous l'inquiétante férue de l'Inquisition – initialement créée pour lutter contre les Cathares. Tout le monde se rappelle la figure de Torquemada, mais il y eut bien d'autres persécuteurs. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Histoire regorge de paradoxes, et celui de Pie II (1405-1464) en est un fascinant. Avant de devenir souverain pontife, ce pape, né Enea Silvio Piccolomini, s'était fait un nom en tant qu'écrivain humaniste. Parmi ses œuvres figure un texte inattendu et sulfureux : « L'Histoire de deux amants » (Historia de duobus amantibus), un roman érotique écrit avant qu'il n'entre dans les ordres. Ce récit audacieux devint, grâce à l'imprimerie, l'un des plus grands succès littéraires du XVe siècle en Europe.Un récit de passion et de transgressionÉcrit vers 1444, avant son accession à la papauté, L'Histoire de deux amants relate une liaison interdite entre une femme mariée et un homme influent, présentée sous forme de lettres échangées entre les protagonistes. Ce roman épistolaire explore les thèmes de la passion, de l'adultère et du désir avec une intensité peu commune pour son époque. Les détails sont évocateurs et souvent explicites, faisant de l'œuvre un témoignage audacieux de la complexité des émotions humaines.Bien que le texte soit principalement une œuvre littéraire, il reflète aussi l'humanisme naissant de la Renaissance. Piccolomini, érudit influencé par les classiques latins, s'inspire d'auteurs comme Ovide et Cicéron pour mêler une prose élégante à des thèmes de transgression morale.Un reniement difficile à effacerLorsqu'il devint pape en 1458, Enea Silvio Piccolomini renia ses écrits de jeunesse, notamment L'Histoire de deux amants. En tant que Pie II, il se consacra à promouvoir la piété et la morale chrétienne, s'efforçant d'oublier ses années de libertinage littéraire. Cependant, l'avènement de l'imprimerie changea la donne : le manuscrit, désormais facilement reproduit et distribué, fut traduit en plusieurs langues et devint un succès phénoménal. Ironiquement, cette œuvre érotique écrite par un futur pape atteignit une audience bien plus large que Piccolomini n'aurait pu l'imaginer.Un paradoxe littéraire et historiqueL'Histoire de deux amants illustre le contraste entre l'homme qu'était Enea Silvio Piccolomini – écrivain humaniste, explorateur des passions humaines – et le pape Pie II, défenseur de la morale chrétienne. Cette dualité incarne les tensions de la Renaissance, où l'exploration intellectuelle et la rigueur religieuse coexistaient, souvent en conflit. Aujourd'hui, ce roman reste un symbole de l'hypocrisie et des contradictions qui traversent l'histoire de l'Église et de ses figures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre sorcière bien-aimée En 2017, dans le secret nocturne de son laboratoire, Mona Chollet jette dans son chaudron mental les ingrédients de la réhabilitation d'une figure populaire : la sorcière. Publié l'année suivante aux éditions La Découverte, son ouvrage « Sorcières : la puissance invaincue des femmes » se souvient de ces dizaines de milliers de féminicides perpétrés du XVe au XVIIe siècle, en Europe, qui visèrent principalement les célibataires sans enfant. Chollet interroge en profondeur ce « coup porté à toutes les velléités d'indépendance féminine », la « haine » des cheveux blancs, la criminalisation de la contraception et de l'avortement, en s'appuyant autant sur les romans de Toni Morrison que sur le film « Liaison fatale ». Elle y affine son geste : « J'écris pour faire émerger des sujets qui n'étaient parfois même pas identifiés, en affirmant leur pertinence, leur dignité. Je suis une aimable bourgeoise bien élevée et cela m'embarrasse de me faire remarquer. Je sors du rang quand je ne peux pas faire autrement, quand mes convictions et aspirations m'y obligent. J'écris pour me donner du courage. » Abracadabra ! Le livre devient un grimoire de référence traduit en quinze langues et vendu à 380 000 exemplaires. Son nom se mue en incantation. D'où la nécessité d'interroger ses sortilèges, la structure de ses best-sellers qu'elle situe « entre le développement personnel et la politique », son usage des citations ou sa réticence au « terrain », en naviguant des podiums de « Beauté fatale » (sur les clichés véhiculés par l'industrie de la mode et la presse féminine, sorti en 2012 et vendu à 120 000 exemplaires) jusqu'à « Réinventer l'amour » (sur les impasses et les violences des relations hétérosexuelles, sorti en 2021 et vendu à 200 000 exemplaires), en passant par son petit préféré, « Chez soi » (sur « la sagesse des casaniers », sorti en 2015 et vendu à 65 000 exemplaires). Turlututu, chapeau pointu, n'attendons plus : envolons-nous sur le balai de cette sorcière bien-aimée, qui nettoie de nombreuses pensées poussiéreuses ! L'autrice du mois : Mona CholletNée à Genève en 1973, « obsédée par le fait de lire, de s'informer et de changer le monde », la journaliste suisse Mona Chollet est devenue pour toute une génération de féministes un modèle d'intelligence, de sensibilité et de précision. Depuis le début des années 2000, via une dizaine d'essais érudits (« Beauté fatale », « Sorcières », « Réinventer l'amour »), elle analyse remarquablement les mécanismes de domination (masculine, capitaliste, professionnelle – ou les trois à la fois), en partageant son admiration pour la poésie de Mahmoud Darwich ou la prose engagée de Susan Sontag, pour les séries « Mad Men » ou « La Fabuleuse Madame Maisel », le tout entremêlé de confidences personnelles ou tirées de son cercle d'amies. Elle vit et travaille à Paris. Enregistrements : septembre 2024 - Réalisation : Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Illustration : Sylvain Cabot - Chant, beatmaking : Élodie Milo - Musiques originales : Samuel Hirsch - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Mathilde Guermonprez - Montage : Gary Salin - Lectures : Delphine Saltel - Production : ARTE Radio
Stéphane Bern raconte Philippe Le Bon, le duc de Bourgogne qui, tout en restant fidèle aux Anglais durant une bonne partie de la Guerre de Cent Ans, a refusé d'assurer, alors qu'il est déjà l'un des pions les plus importants de l'échiquier politique de cette guerre, la régence à la mort du roi d'Angleterre Henri V qui était devenu, grâce au traité de Troyes, l'héritier de la couronne française… Pourquoi le duc de Bourgogne a-t-il apporté son soutien aux Anglais ? Quelle était la puissance de son duché au XVe siècle ? Quelle est sa postérité en France et en Angleterre ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Bertrand Schnerb, historien, professeur émérite de l'Université de Lille, vice-président du Centre européen d'études bourguignonnes, et auteur de "Philippe Le Bon, le prince qui ne voulait pas être roi" (Tallandier)
Stéphane Bern raconte Philippe Le Bon, le duc de Bourgogne qui, tout en restant fidèle aux Anglais durant une bonne partie de la Guerre de Cent Ans, a refusé d'assurer, alors qu'il est déjà l'un des pions les plus importants de l'échiquier politique de cette guerre, la régence à la mort du roi d'Angleterre Henri V qui était devenu, grâce au traité de Troyes, l'héritier de la couronne française… Pourquoi le duc de Bourgogne a-t-il apporté son soutien aux Anglais ? Quelle était la puissance de son duché au XVe siècle ? Quelle est sa postérité en France et en Angleterre ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Bertrand Schnerb, historien, professeur émérite de l'Université de Lille, vice-président du Centre européen d'études bourguignonnes, et auteur de "Philippe Le Bon, le prince qui ne voulait pas être roi" (Tallandier)
Dans l'Histoire, certaines époques ont mauvaise presse. Ainsi, le Moyen-Âge évoque sans doute la grande peste, les batailles sanglantes de la guerre de Cent ans ou les bûchers de l'Inquisition. Cette période, couvrant un millénaire allant du Ve au XVe siècle, est pourtant riche en innovations, progrès et avancées politiques. Certains médiévistes, désolés de voir leur période de prédilection caricaturée se donnent donc pour mission de réduire à néant la mauvaise réputation du Moyen-Âge.Pour réhabiliter cette période, Virginie Girod reçoit l'historien Martin Aurell. Professeur d'Histoire médiévale, il est l'auteur du livre Dix idées reçues sur le Moyen-Âge (Champs Histoire, Flammarion). Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
Virginie Girod vous raconte les origines d'un monstre incontournable de la pop culture dans un récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, garanti sans frissons ! Loin de l'image du revenant assoiffé de sang forgée et véhiculée par le cinéma hollywoodien, la figure du zombi puise ses origines dans la culture vaudou haïtienne. A partir du XVe siècle, alors que le commerce triangulaire se met en place, des millions d'Africains sont capturés et réduits en esclavage sur les territoires nouvellement conquis en Amérique et dans les Caraïbes. Le mélange des cultures locales et importées aboutit, sur l'île qui deviendra Haïti, à la construction d'un syncrétisme religieux : le vaudou, comprenant ses propres rites, croyances et divinités, à l'image d'Erzuli ou du Baron Samedi. Parmi les pratiquants, il existe des sorciers, les bokors, capables de ramener des êtres d'entre les morts en effectuant des rites de zombification... Mais qui sont ces zombis ? Ont-ils jamais perdu la vie ? Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Philippe Charlier, Zombis, enquête sur les morts-vivants, Tallandier, coll. "Texto", 2023Philippe Charlier (dir.), Zombis. La mort n'est pas une fin ?, Gallimard/musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 2024Zora Neale Hurston, Tell My Horse: Voodoo and Life in Haiti and Jamaica, Amistad, 2008 Ressources en ligne :Marcelin Émile, "Les grands dieux du vodou haïtien.." In: Journal de la Société des Américanistes. Tome 36, 1947. pp. 51-135. America's Enslaved Dead - Black Perspectives Bois-Caïman, des cérémonies nocturnes vaudou au grand soir de l'indépendance haïtienne - Jeune Afrique
Vous l'avez forcément vu dans des films ou sur des tableaux, il semble qu'au Moyen Age il était très tendance de porter ce type de chaussures ! Pour être plus précis, c'est vers 1200, que cette mode étrange apparaît en Europe : des souliers à la pointe de plus en plus allongée; jusqu'à atteindre parfois 50 cm ! on les appelle des "poulaines”, et elles semblent originaires de Cracovie, en Pologne.On pense que ses chaussures sont une forme évoluées solerets, qui etaient des pièces d'armure pour les pieds. Mais pour les civils, disons le, les poulaines n'avaient strictement aucune utilité pratique. Pourtant, malgré leur aspect peu gracieux, elles sont devenues un symbole de statut social pendant plus de 250 ans.Au XVe siècle, cette mode atteint son apogée. Les nobles arborent des modèles de plus en plus extravagants. Et ce, malgré des tentatives d'interdiction par les rois de France et d'Angleterre. Ce n'est finalement qu'à la fin du XVe siècle que cette mode s'estompe naturellement.Mais alors comment expliquer le succès des poulaines, l'obsession même pour ce type de chaussures ? Ces chaussures étaient peu pratiques pour travailler ou marcher de longues distances. Seuls les nobles et riches pouvaient donc en porter car il n'avait nul besoin d'effectuer ce type de deplacement. Donc elles devienrent rapidement un symbole de richesse et de pouvoir. Plus elles étaient longues, plus elles signalaient une position élevée dans la société. Signe de sophistication et de bon goût, les poulaines participaient à un code vestimentaire complexe et renforçaient la division entre les classes sociales. La noblesse rivalisait en exagérant les proportions pour montrer leur raffinement et se distinguer des classes inférieures.Mais cette mode a aussi suscité des critiques. L'Église et certains moralistes voyaient ces chaussures comme un symbole de vanité et de décadence. Aussi, et je vous l'ai dit, certains monarques ont tenté de limiter la longueur des poulaines par des lois somptuaires, car elles étaient perçues comme outrancières et inappropriées.Et puis, péché moins avouable, ces chaussures avaient aussi une connotation sexuelle qui déplaisait clairemernt à l'Église. La mode des poulaines s'acheva finalement sous les règnes de François Ier et Henri VIII, remplacée par des chaussures à bout large et carré, puis par des chaussures à talons. Cependant, une nouvelle mode controversée fit son apparition : celle des braguettes proéminentes. Mais c'est une autre histoire ! Je la garde peut-être pour le week-end prochain ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plongez dans l'histoire touchante d'une famille qui s'est donnée pour mission de restaurer une chapelle du XVe siècle abandonnée. Depuis 6 ans, Raphaël Le Pelletier, un père de 4 enfants, se démène avec ses proches pour redonner vie à la chapelle Saint-Joseph dans la commune de Chemazé. Contre vents et marées, ils ont réussi à refaire la toiture et la charpente grâce à la générosité des amateurs de patrimoine. Mais il reste encore du travail à faire pour rénover l'intérieur de la chapelle, un défi que cette famille motivée est prête à relever. Découvrez comment cette initiative privée, soutenue par la Fondation du patrimoine, permet de préserver un petit bijou architectural qui fait la saveur des paysages français. Un bel exemple du dynamisme des Français pour protéger leur patrimoine, que ce soit à travers des chantiers d'été ou des fouilles archéologiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le mot "rillettes" vient d'ailleurs d'un mot d'origine tourangelle, "rilles", qui veut dire "large bande de lard" car au XVe siècle en Touraine, et non dans la Sarthe, on découpait les restes de la partie moins noble de la viande de porc à l'automne avant de les faire cuire pour les garder tout l'hiver et parfois même pendant un an sans qu'ils ne s'altèrent. À la base, les rillettes ne sont en fait pas une recette mais une méthode de conservation. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
durée : 00:58:26 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Depuis sa fondation au VIIIe siècle avant JC, Naples est une des plus anciennes métropoles du monde. Laurent Bolard revient sur l'histoire d'une ville dont la situation géographique a fait un enjeu pour toutes les convoitises des pouvoirs. Une ville dont l'originalité ne laisse personne indifférent. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Laurent Bolard Historien de l'art, spécialiste de la peinture italienne du XVe au XVIIIe siècle
On sait qu'au Moyen-Âge, on s'en remettait parfois au jugement de Dieu pour prononcer un verdict. On appelait "ordalie" cette curieuse procédure judiciaire. Il en existait plusieurs formes.On demandait ainsi à un inculpé de saisir un fer rouge. Si, au bout de quelques jours, la paume se cicatrisait sans problème, la personne était considérée comme innocente.On avait aussi recours au duel judiciaire. Deux personnes impliquées dans un procès combattaient alors dans une enceinte, sous le regard des juges. Le vainqueur était déclaré innocent.Un manuscrit allemand du XVe siècle nous décrit cependant une forme de duel judiciaire très étrange. Il opposait en effet deux époux.Un combat d'égal à égale ?D'après ce texte, un mari et une femme en désaccord pouvaient recourir à ce "divorce par combat". Cette curieuse procédure devait suivre certaines règles.Ainsi, l'armement de chaque époux était détaillé. L'épouse pouvait se munir d'une fronde, le poids de la pierre utilisée étant même précisé. De son côté, le mari avait droit à une massue, aussi longue que l'arme de sa femme.D'autres mesures étaient prises, destinées à compenser la faiblesse physique de la femme. Sans quoi le combat eût paru par trop inégal. Le mari prenait donc place dans un trou assez profond. Il était en fait enterré jusqu'à la taille.Mais il avait le droit d'attirer sa femme dans le trou. De son côté, celle-ci n'était pas en reste, car elle était libre de ses mouvements et pouvait même étrangler son époux. Celui des deux qui restait sur le champ de bataille était donc débarrassé de l'autre et déclaré innocent.Certains spécialistes doutent de l'issue mortelle de ces duels. Ils estiment plutôt que le coupable pouvait être simplement blessé ou désigné par les juges. Dans ce cas, l'homme était exécuté et la femme enterrée vivante.Ces procès, plus fréquents dans l'espace germanique, devaient être rares. En effet, très peu de sources les mentionnent. Dénoncés par l'Église, comme toutes les formes d'ordalies, ces "divorces par combat" devaient en tous cas disparaître à la fin de la période médiévale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Bienvenue dans ce nouvel entretien historique en compagnie de Joël Schnapp, un historien spécialiste de l'Apocalypse dans l'histoire, et plus particulièrement aux XVe et XVIe siècles à travers le cas Ottoman. Aujourd'hui, le mot “apocalypse” fait référence à une catastrophe, ou encore à la fin du monde. Mais cela a-t-il toujours été le cas ? À quoi correspondait l'apocalypse au Moyen Âge et durant la Renaissance ? Qu'est-ce que l'Antichrist ? Comment tout cela était-il lié à l'Empire ottoman ? Et comment cela a-t-il évolué jusqu'à nos jours ? C'est ce que je vous propose de découvrir dès maintenant ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene ! Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet été, Lorànt Deutsch est de retour pour vous raconter l'histoire de grandes villes de France ! En plein cœur de la célèbre Vallée de la Loire, Angers est reconnue pour son riche patrimoine historique et la fameuse "douceur angevine"... Mais connaissez-vous les fondements historiques de la ville ? Ou encore, le rôle du roi René au XVe siècle, grand amoureux d'art et de culture ? Dans ce podcast, Lorànt Deutsch vous raconte l'Histoire d'Angers. Et si vous voulez découvrir d'autres histoires de villes de France, rendez-vous sur la chaîne YouTube "A toute berzingue".
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La piraterie a été pratiquée sur les côtes chinoises de l'Antiquité à nos jours, mais les renseignements notoires sur les activités des contrebandiers et des pillards n'existent pas avant le XIVe siècle. À cette époque, sous la dynastie Ming, se développe le mouvement des Wokou, né au Japon. Il regroupe des Japonais, qui veulent se venger de l'attaque de leur pays par la dynastie chinoise précédente des Yuan, et des Chinois, fonctionnaires et marchands, mécontents de la nouvelle dynastie Ming, entourés d'une armée de contrebandiers, de bandits et de « frères de la côte ». De son côté, l'empereur de Chine crée des milices de garde-côtes. Au cours du XVe siècle, la suprématie de la marine chinoise permet l'essor de véritables relations commerciales en Asie orientale. Au XVIe siècle, l'aggravation du climat social au Japon suscite une recrudescence de la piraterie qui trouve un terrain idéal sur la côte chinoise. À la fin du XVIIIe siècle, la piraterie en mer de Chine méridionale va se développer, et, au 19è siècle, alors que la piraterie tend à disparaître, une pirate a, elle aussi, tiré les ficelles des grandes organisations mondiales de son époque. Dans cet épisode, je vais vous raconter l'histoire de Ching Shih, une pirate qui a fait de la piraterie une institutions encore plus redoutable que la marine impériale chinoise. De prostituée à pirate redoutable, elle monte à la tête de la flotte du Drapeau Rouge, et tient d'une main de fer son équipage qui compte plusieurs milliers d'hommes. Vous découvrirez comment, en 10 ans, elle va diriger toute l'organisation politique et commerciale des cotes chinoises méridionales et humilier l'empereur et son armée plus d'une fois.
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La piraterie a été pratiquée sur les côtes chinoises de l'Antiquité à nos jours, mais les renseignements notoires sur les activités des contrebandiers et des pillards n'existent pas avant le XIVe siècle. À cette époque, sous la dynastie Ming, se développe le mouvement des Wokou, né au Japon. Il regroupe des Japonais, qui veulent se venger de l'attaque de leur pays par la dynastie chinoise précédente des Yuan, et des Chinois, fonctionnaires et marchands, mécontents de la nouvelle dynastie Ming, entourés d'une armée de contrebandiers, de bandits et de « frères de la côte ». De son côté, l'empereur de Chine crée des milices de garde-côtes. Au cours du XVe siècle, la suprématie de la marine chinoise permet l'essor de véritables relations commerciales en Asie orientale. Au XVIe siècle, l'aggravation du climat social au Japon suscite une recrudescence de la piraterie qui trouve un terrain idéal sur la côte chinoise. À la fin du XVIIIe siècle, la piraterie en mer de Chine méridionale va se développer, et, au 19è siècle, alors que la piraterie tend à disparaître, une pirate a, elle aussi, tiré les ficelles des grandes organisations mondiales de son époque. Dans cet épisode, je vais vous raconter l'histoire de Ching Shih, une pirate qui a fait de la piraterie une institutions encore plus redoutable que la marine impériale chinoise. De prostituée à pirate redoutable, elle monte à la tête de la flotte du Drapeau Rouge, et tient d'une main de fer son équipage qui compte plusieurs milliers d'hommes. Vous découvrirez comment, en 10 ans, elle va diriger toute l'organisation politique et commerciale des cotes chinoises méridionales et humilier l'empereur et son armée plus d'une fois.
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On sait que, avec la saignée, les lavements faisaient partie des pratiques les plus utilisées par la médecine prémoderne. On se souvient des médecins de Molière, qui ne sortaient jamais de chez eux sans emporter de volumineux clystères.Mais il est une forme de lavement qui ne laisse pas d'étonner le patient d'aujourd'hui. Elle était plutôt réservée aux noyés. Elle consistait à effet à souffler de la fumée de tabac dans le rectum de la victime.On le faisait au moyen de dispositifs variés. Ils étaient en général composés d'un tuyau souple, introduit dans l'anus du noyé. Ce tuyau pouvait être formé d'un fourreau d'épée, ou d'une gaine de couteau, dont on avait coupé le bout. À l'autre extrémité, on avait fixé un soufflet. On pouvait aussi souffler par la bouche.Ces machines étaient courantes, et faisaient même l'objet d'un véritable marché. On en trouvait souvent près des cours d'eau. C'est que l'insufflation de tabac dans le rectum était une pratique de réanimation très répandue.D'après les témoignages, elle semblait efficace. On pensait en effet que la chaleur ressentie par le noyé était de nature à lui faire reprendre vie. Sans qu'on sache précisément, d'ailleurs, comment cette méthode opérait.L'origine de cette technique de réanimation n'est pas précisément connue. Certains la font remonter à un pédiatre ayant vécu au XVe siècle ou même aux Indiens d'Amérique.Ce qui est sûr, c'est que certains grands esprits des Lumières, comme le physicien Réaumur ou le médecin Samuel Tissot se font l'écho de cette curieuse méthode de réanimation.Si l'efficacité de cette pratique n'est guère argumentée, elle témoigne de l'action thérapeutique qu'on prêtait alors au tabac. En effet, on ne l'utilisait pas seulement pour ranimer les noyés, mais aussi pour favoriser le transit intestinal ou calmer les douleurs abdominales.Si une telle méthode peut paraître étrange, les autres le sont encore plus. En effet, pour ramener un noyé à la vie, on préconisait alors de le recouvrir de fumier ou même de lui uriner dans la bouche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Quelle influence a la topographie très particulière de Venise sur ses activités économiques ? Comment la cité-Etat a-t-elle dominé économiquement le reste de l'Italie au XVe et au XVIe siècles ? - invités : Claire Judde de Larivière Historienne et professeure d'histoire du Moyen Âge à l'université Toulouse-Jean Jaurès.
durée : 01:30:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - L'autre scène ou les vivants et les dieux ; Sorciers et philosophes, une image de Florence au XVe siècle (1ère diffusion : 19/07/1982)
On sait que, durant la Seconde Guerre mondiale, le général de Gaulle a choisi la croix de Lorraine pour symboliser la France Libre, autrement dit la Résistance extérieure au nazisme. Cet emblème a fini par représenter l'ensemble de la Résistance.Il s'agit, au départ, d'un symbole chrétien. Il est en effet composé d'une double croix, la première traverse étant plus longue que la première.Cette croix porte des noms divers. En plus de l'appellation qui lui est restée, "croix de Lorraine", on trouve en effet les noms de "croix d'Anjou" ou de "croix patriarcale".La croix de Lorraine a une histoire assez mouvementée. Elle aurait d'abord été une relique, contenant un fragment de la croix sur laquelle a été crucifié le Christ. Cette croix est devenue la possession d'un chevalier croisé, qui l'aurait vendue, au XIIIe siècle, à un monastère situé dans la région angevine.D'où le nom de "croix d'Anjou" sous lequel on la connaît parfois. La croix figure ensuite dans les armes de la Hongrie, avant de devenir, à partir de la fin du XVe siècle, le symbole de la Lorraine.Le choix de la croix de Lorraine, comme symbole de la France Libre, est généralement attribué au vice-amiral Muselier, placé à la tête des Forces navales françaises libres (FNFL).Il est possible qu'il ait choisi cet emblème en raison de ses origines lorraines. En tous cas, il le présenta à de Gaulle comme une croix symbolisant la Résistance face à la croix gammée des nazis.Le pavillon frappé de la croix de Lorraine fut adopté par les navires de la France Libre dès juillet 1940. Elle figura aussi sur les cocardes apposées sur la carlingue des avions.Cette croix, adoptée par de Gaulle, devint peu à peu le symbole incontesté de toute la Résistance. Aujourd'hui encore, une gigantesque croix de Lorraine ombrage le mémorial consacré au général de Gaulle, dans la bourgade de Colombey-les-deux-Églises, où se trouvait la demeure de l'ancien chef de la France Libre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:35:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Corruption et pureté sont les thèmes principaux du théâtre espagnol du XVe siècle avec Juan del Encina, Bartolomé de Torres Naharro, Gil Vicente. - invités : Maria Casarès
Il est rare que deux pays portent le même nom. Or c'est le cas de deux nations africaines, dont le nom est très similaire. L'une s'appelle la République du Congo et l'autre la République démocratique du Congo, ou RDC.Ces deux Congo sont situés de part et d'autre du fleuve du même nom. Les deux capitales, Brazzaville, pour la République du Congo, et Kinshasa, pour la RDC, ne sont distantes que de quelques kilomètres.Pour distinguer ces deux pays presque homonymes, on utilise d'ailleurs parfois les appellations de "Congo-Brazzaville" et "Congo-Kinshasa".Si ces deux pays portent le même nom, ou presque, c'est en raison de leur histoire, marquée, comme celle de tous les pays d'Afrique, par la colonisation.Dès la fin du XVe siècle, les Portugais s'installent dans la région et commencent à remonter le fleuve, qu'ils nomment "Congo".Mais l'histoire moderne et la physionomie de ces deux "Congo" sont liés à d'autres peuples. De fait, c'est l'explorateur français Savorgnan de Brazza qui, en 1880, prend possession, au nom de son gouvernement, d'un territoire qui devient une colonie française en 1882.Devenu plus tard le Moyen-Congo, et englobé dans l'Afrique équatoriale française, le Congo français obtient son indépendance en 1960 et devient la République du Congo.Le territoire de la RDC a d'abord été colonisé par les Belges. En 1885, cette immense contrée devient la possession personnelle du Roi des Belges, Léopold II, qui crée l'État indépendant du Congo. Cette possession est rattachée à la Belgique par une union personnelle, tout en restant la propriété du monarque.Pour exploiter les ressources naturelles du territoire, l'ivoire et le caoutchouc, la population est soumise au travail forcé et subir de nombreuses exactions.Pour mettre fin au scandale et aux accusations de crimes contre l'humanité, les autorités belges, en 1908, convainquent Léopold II de mettre fin à l'État indépendant du Congo, qui passe sous l'administration du gouvernement.La colonie devient indépendante en 1960 et porte le nom de Zaïre entre 1971 et 1997, avant d'adopter son nom actuel de République démocratique du Congo. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certains sports ont des origines très anciennes. C'est le cas du golf. En effet, dans sa physionomie actuelle, avec notamment la présence d'un parcours, ce jeu remonte à la fin du XVe siècle, époque où il est pratiqué dans les Pays-Bas actuels.Il connaîtra ensuite une certaine éclipse, avant de réapparaître en Écosse au XVIIe siècle. Au départ, les balles utilisées sont en bois, puis elles sont faites de plumes entourées d'une enveloppe en cuir.Vers le milieu du XIXe siècle, elles sont fabriquées avec de la gomme issue du latex naturel, une matière qu'on appelle le "gutta-percha". Mais, à cette époque, les balles de golf sont lisses.Vous l'avez sans doute remarqué, même si vous ne jouez pas au golf, la surface des balles est aujourd'hui composée de très nombreuses alvéoles. Un premier modèle, dû à un ingénieur britannique, apparaît en 1905.Les joueurs savaient, par expérience, que les balles abîmées sont capables de meilleures performances. Mais il faudra attendre quelques décennies pour en comprendre les raisons et mettre au point la première balle pourvue d'alvéoles.Ces nouvelles balles seront ensuite produites en série à partir des années 1930. Leur forme est très réglementée, avec un nombre d'alvéoles, pour chaque balle, variant entre 250 et 450.Depuis lors, ces balles alvéolées se sont peu à peu imposées aux joueurs de golf. Mais pourquoi les préférer aux balles lisses ?En fait, des études ont révélé qu'une basse lisse est beaucoup plus sensible au frottement de l'air, qui lui fait perdre de l'énergie. Ce qui n'est pas le cas quand la balle est parsemée de petits creux.En effet, l'air s'accroche davantage à une balle alvéolée, si l'on peut dire, augmentant ainsi sa puissance et sa vitesse. Elle monte ainsi plus haut et va plus loin. Elle est aussi plus rapide et plus stable.D'après les spécialistes, il serait possible d'améliorer encore ces performances en modifiant la forme des alvéoles. En effet, celles-ci sont rondes, alors que des alvéoles hexagonales seraient plus efficaces. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec les templiers et les hospitaliers, les chevaliers teutoniques sont l'un des grands ordres à la fois religieux et militaires apparus au Moyen-Âge.Cette confrérie, reconnue en 1191 par le Pape Clément III, est, à ses débuts, un ordre hospitalier, voué à l'assistance des soldats et des pèlerins venus en Terre Sainte à l'occasion de la troisième croisade, qui débute en 1190. Pour leur venir en aide, ils ouvrent un hospice, destiné notamment à soigner et héberger les blessés.Au départ, les membres de cet ordre sont des moines, qui prononcent les traditionnels vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté. Ils reçoivent le droit d'élire un maître à la tête de l'ordre.Cependant, l'ordre se militarise peu à peu. Reconnu en tant qu'ordre militaire par le Pape Innocent III, en 1198, il se compose de moines mais aussi de chevaliers, qui portent une grande cape blanche, ornée d'une croix noire et jurent fidélité à leur chef, qui devient le grand maître de l'ordre.Les chevaliers teutoniques continuent leurs activités de bienfaisance, mais ils se lancent aussi, à l'appel de la papauté, dans des expéditions militaires, souvent dirigées contre des hérétiques ou des païens.À partir de la fin du XIIe siècle, ils combattent ainsi, dans le cadre des "croisades baltes", les peuples de la région, dont la plupart sont restés fidèles au paganisme.Non loin de là, les Prussiens, un autre peuple des rives de la mer Baltique, résistent farouchement aux tentatives de christianisation. En 1226, l'Empereur germanique Frédéric II fait appel aux chevaliers teutoniques pour les vaincre et les convertir.Il leur confère en outre la souveraineté sur les territoires qu'ils seraient amenés à conquérir. C'est ainsi que l'ordre fonde un État en Prusse et conquiert, au cours du XIVe siècle, de vastes territoires en Pologne et en Lituanie.Ainsi, l'ordre des chevaliers teutoniques devient-il une véritable puissance, qui amorce son déclin dès le début du XVe siècle. Après sa sécularisation, en 1525, l'ordre se replie en Allemagne et survit sous une autre forme, avant d'être dissous en 1809. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.