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El famoso Boeing 747, que ha formado parte del tejido de la historia de Estados Unidos durante décadas, pronto podría ser provisto por Catar.
Ce milieu de semaine n'aura pas été la séance la plus sexy de l'année. On attend d'avoir des vrais chiffres à se mettre sous la dent pour en tirer des conclusions à deux balles qui seront oubliées dans la demi-heure et même si l'on n'ose pas le dire, on attend Powell ce soir, histoire de … Continued
Le phénomène des groupes d'autodéfense se répand de plus en plus en Haïti, où les forces de l'ordre sont incapables de protéger la population des attaques de gangs. Comment ces brigades de vigilance sont-elles constituées, armées ? Existe-t-il un risque qu'elles se transforment en milices ? On en parle avec Romain Le Cour Grandmaison, directeur pour Haïti à l'organisation Global Initiative. Selon Romain Le Cour Grandmaison, ces brigades jouent un rôle très important dans les quartiers, notamment dans les zones rurales, loin de la capitale, où elles assurent la sécurité au quotidien à travers des barrages, des murs de protection et des patrouilles. Ils opèrent notamment dans les zones qui échappent au contrôle des gangs, d'autant plus que ni la police haïtienne ni la force multinationale ne semblent capables d'intervenir efficacement seules.L'armement de ces brigades est très diversifié, souligne le spécialiste d'Haïti, allant de simples machettes à des fusils semi-automatiques obtenus au marché noir. Romain Le Cour Grandmaison se montre inquiet face à cette évolution rapide et désorganisée : certaines de ces brigades pourraient se transformer en véritables milices, non pas forcément à visée politique comme les Tontons Macoutes ou les Chimères, mais en groupes armés autonomes, difficilement contrôlables, parfois proches des logiques de gangs.Cette situation crée un terrain propice à des représailles violentes contre les civils. Dans des régions comme Port-au-Prince ou l'Artibonite, les affrontements quotidiens entre brigades et gangs exposent la population à une violence extrême. Le risque majeur, selon Romain Le Cour Grandmaison, est de voir s'installer un jeu à trois entre les gangs, la police et les brigades de vigilance, sans distinction claire entre les acteurs. Dans ce contexte, la police haïtienne dépend de plus en plus de ces groupes pour maintenir un semblant de contrôle, ce qui accentue la confusion et aggrave l'instabilité, souligne Romain Le Cour Grandmaison. José « Pepe » Mujica, « le dernier leader de la gauche » Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience, nous évoquant l'héritage de l'ancien président uruguayen José « Pepe » Mujica, décédé hier mardi à l'âge de 89 ans. Il a marqué son pays par des réformes audacieuses et une manière très singulière d'exercer le pouvoir. Ancien guérillero des Tupamaros, emprisonné 12 ans sous la dictature, il revient à la vie politique avec la fondation du MPP, qu'il conduit au pouvoir. Une fois élu président en 2010, il refuse les privilèges liés à sa fonction, choisit de rester vivre dans sa ferme, reverse presque tout son salaire à des programmes sociaux et prône une vie simple, en rupture avec la société de consommation. Son discours à l'ONU en 2015, dans lequel il dénonce une civilisation de gaspillage, reste emblématique de sa pensée.L'hommage de la gauche latino-américaine Sur le plan politique, Mujica a mené une série de réformes progressistes qui ont fait de l'Uruguay un pays pionnier sur plusieurs fronts : légalisation de l'avortement, du mariage homosexuel, et surtout, du cannabis en 2013 — une première mondiale. Ces choix, portés par une volonté de proposer une alternative à la logique répressive, ont renforcé sa stature de figure emblématique de la gauche latino-américaine. Proche de Lula, Chavez, et soutien actif de leaders comme Boric ou Petro, Mujica est devenu un porte-voix du Sud et de l'Amérique latine sur la scène internationale. D'ailleurs beaucoup de dirigeants latino-américains, de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum au Chilien Gabriel Boric, en passant par Lula au Brésil, rendent hommage au « dernier leader de la gauche », selon El Pais. Dans la presse uruguayenne, on apprend aussi sa dernière volonté : reposer dans sa ferme, à Rincon del Cerro, près de Montevideo… aux côtés de sa chienne à trois pattes, Manuela. À lire aussiL'ancien président uruguayen José «Pepe» Mujica est mort à l'âge de 89 ans Le virage nataliste de l'administration Trump Le projet de loi fiscale débattu cette semaine au Congrès révèle cette ambition. Le Devoir précise quelques mesures prévues : des réductions d'impôts pour les familles de deux enfants, un meilleur accès à la garde d'enfants, ou encore un crédit d'impôt pérennisé pour les congés parentaux. Derrière ces mesures, se cache une vision très conservatrice. Le journal canadien parle d'un retour à une Amérique d'antan, où les femmes avaient des enfants et restaient à la maison. Mais les experts sont sceptiques. Toujours selon Le Devoir, les politiques natalistes ont montré leurs limites en Norvège ou en Finlande : elles ne font pas remonter la natalité. En revanche, elles renforcent un modèle patriarcal et une vision nostalgique du rôle des femmes dans la société. Le témoignage glaçant de « Cassie », l'ex-compagne du rappeur Sean Combs, alias P. DiddyCassandra Ventura a raconté devant la justice l'enfer qu'elle a vécu avec le rappeur, accusé notamment de trafic sexuel.Dans le New York Times, on lit le récit de ces années d'abus : des relations sexuelles forcées avec des prostitués masculins, des orgies surnommées freak-offs pouvant durer jusqu'à quatre jours.Elle décrit aussi l'emprise totale de Sean Combs sur elle : il contrôlait tout, de sa vie intime jusqu'à la couleur de ses ongles. Pourquoi être restée ? Par amour, par peur, dit-elle. Elle évoque la manipulation psychologique, la peur de sa colère, de son pouvoir sur sa carrière, et des vidéos compromettantes qu'il gardait comme moyen de chantage.Violence physique aussi. Le juge lui demande combien de fois ? Trop souvent, répond-elle. Le New York Postqui titre sur « une vie en enfer » rappelle que P. Diddy nie tout. Mais s'il est reconnu coupable, il risque la prison à vie.À lire aussiÉtats-Unis: début du procès pour «trafic sexuel» du rappeur Sean Combs, alias P. Diddy
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Bruno Poncet et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
En este en vivo estaremos hablando sobre las últimas noticias de inmigración y cómo podrían impactar a nuestra comunidad. Este es un espacio para mantenerte informado, analizar los cambios más recientes en las políticas migratorias y responder todas tus preguntas sobre inmigración en tiempo real.
Natanyahu vuole distruggere Gaza, Trump le università
Le président américain Donald Trump fait tout pour tenir ses promesses de campagne, parfois à marche forcée. Notamment pour mettre en œuvre “la plus grande expulsion de migrants de l'histoire des Etats-Unis”, une des premières sur sa liste. Ou encore pour démanteler ce qu'il appelle “l'Etat profond”, ou pour viser les campus universitaires jugés antisémites ou pas assez “patriotiques”. Face à ce programme, seuls les juges semblent aujourd'hui poser des limites au président républicain et à son administration. Mais le gouvernement et le président, lui-même visé dans de multiples affaires judiciaires par le passé, n'hésitent pas à critiquer ouvertement les magistrats, voire à contourner leurs décisions. Selon les spécialistes, l'issue de ce bras de fer sera cruciale pour la démocratie américaine. Quelle sera la position des juges de la Cour suprême. La cour est composée de juges en majorité conservateurs, mais rien ne dit qu'ils ne chercheront pas à défendre la Constitution. Pour en parler Sur le Fil a invité John E Jones, un ancien juge fédéral américain, nommé par le républicain George W Bush. Il a décidé de prendre la parole, car il craint une crise constitutionnelle.Une parole qui a du poids. Dans le système judiciaire américain, les juges fédéraux sont tout en haut de la hiérarchie. Ils et elles tranchent les différends entre les citoyens et l'Etat fédéral. Et ce sont eux qui défendent les administrés aussi face à ses abus. Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer. Avec Selim Saheb Ettaba à WashingtonEnregistrements sur le terrain : AFPTV. Conférences dans le bureau ovale enregistrées par la présidence des Etats-Unis.Doublages : Sébastien Castéran, Michel Moutot, Henry Bouvier, Emmanuelle BailonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
¡Llegó tu shot de noticias para despertar! Hoy también te contamos sobre la "verdad histórica" del rancho Izaguirre, la película de terror japonés de Charli XCX, ¡y mucho más! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Les marchés boursiers américains ont effacé une bonne partie de leurs pertes depuis que Donald Trump s'est montré plus conciliant dans son offensive commerciale. De leur côté, les Bourses européennes sont de nouveau dans le vert depuis le début de l'année. Cette embellie est-elle durable ? L'analyse de Wilfrid Galand, directeur stratégiste chez Montpensier Arbevel. Ecorama du 30 avril 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Demain cela fera 100 jours que Donald Trump est à la Maison Blanche. Plus de 3 mois d'interrogation, d'inquiétude, de bouleversement pour les États-Unis et le monde. Dès l'investiture du 20 janvier 2025, le ton était donné. Oui, le redevenu président allait tenir ses folles promesses de campagne. Et oui, ses milliers de partisans qui avaient pris d'assaut le siège du Parlement, sans qu'il réagisse, allaient être graciés. Cette prise de contrôle manu militari du Capitole du 6 janvier 2021 contestaient ainsi la victoire du démocrate Joe Biden. Ce reportage est une rediffusion. Avec David Thomson et Guillaume Naudin, revivons les espoirs de grâce, des pro-Trump les plus ultras, soulevés par le retour de leur idole à la Maison Blanche. Et le développement d'une véritable culture du 6 janvier. «Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon», un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin.
À 22h, Perrine Storme fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée. Du lundi au jeudi, Julie jusqu'à minuit fait vivre l'info du soir avec chroniqueurs, invités et éditorialistes.
Guerre de présidents à la tête de la Fed et des Etats-Unis. Donald Trump a mis Jerome Powell sur un siège éjectable avant de faire volte-face pour apaiser les marchés. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent le rôle clé de la puissante et indépendante banque centrale américaine.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en avril 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Nicolas Forest (responsable des investissements chez Candriam) et Solveig Godeluck « correspondante des « Echos » à New York). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : REUTERS/Joshua Roberts/. Sons : France 24, ABC News, « Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? » (1980), CNBC-TV18, Léo-Boxe, « Les tribulations d'un Chinois en Chine » (1965). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand Donald TRUMP cherche à pousser l'Ukraine à la capitulation… Deux mois après la scène du bureau ovale, nouvelle offensive du président américain contre Volodymyr ZELENSKY et les Ukrainiens… Le président américain veut imposer son plan qui prévoit notamment la reconnaissance par les Américains de la Crimée comme territoire russe… Nous allons en débattre ce soir : Les Ukrainiens peuvent-ils encore échapper à une capitulation ? L'Ukraine doit-elle continuer à se battre coûte que coûte ou une mauvaise paix est-elle préférable à une guerre sans fin ? On en débat ce jeudi 24 avril avec nos invités : ▶︎ Anne-Lorraine BUJON Directrice de la rédaction de Revue Esprit, conseillère du programme Amériques du Nord à l'IFRI (Institut français des relations internationales)▶︎ Pascal BONIFACE Géopolitologue, directeur-fondateur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur de « 50 idées reçues sur l'état du monde » aux éditions Armand Colin (19.03.25)▶︎ Gallagher FENWICK Grand reporter▶︎ Isabelle LASSERRE Correspondante diplomatique Le Figaro▶︎ Marianna PEREBENESIUK, Journaliste indépendante▶︎ Jean-Maurice RIPERT Ancien ambassadeur de France en Russie
Comment mettre un terme à cette guerre meurtrière qui dure depuis plus de trois ans ? Pour l'instant, c'est l'impasse… Avec des canaux diplomatiques bien distincts qui n'aboutissent à rien et des positions bien tranchées qui semblent irréconciliables.Sur le plan diplomatique, d'un côté, pointe Le Monde à Paris, les discussions hier à Londres « entre Ukrainiens, Européens et Américains. Mais sans les deux principaux émissaires de Donald Trump. Et sans ministres européens des Affaires étrangères. »Et de l'autre, « Donald Trump qui continue de pousser pour obtenir une issue rapide au conflit. Dimanche dernier, il a dit espérer un accord “dans la semaine“. En manque de résultats spectaculaires, il aurait toujours en vue un sommet avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, à Riyad ». Sommet qui pourrait avoir lieu à la mi-mai.La Crimée : principal point de désaccord…En attendant, c'est toujours le dialogue de sourds… « Sur la table ? (côté américain), pointe Le Temps à Genève : la reconnaissance de l'annexion russe de la Crimée, l'abandon des ambitions ukrainiennes de rejoindre l'Otan ou encore la définition d'un territoire “neutre“ autour de la centrale nucléaire de Zaporijia qui passerait en mains américaines ». Pour sa part, le Financial Times à Londres, croit savoir que « Vladimir Poutine aurait proposé aux États-Unis d'arrêter son invasion de l'Ukraine et de geler la ligne de front actuelle. Cela supposerait, pour la Russie, renoncer à sa revendication de prendre le contrôle de la totalité des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de vastes secteurs. Le président russe serait prêt à cette concession si les États-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l'Ukraine à l'Otan ».Non, répond Volodymyr Zelensky, pas question de reconnaître l'annexion russe de la Crimée.Non, s'exclament également les Européens… « Dans ce cas de figure, explique l'Estonienne Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, citée par Le Temps, la Russie obtiendrait clairement ce qu'elle veut. L'Union européenne ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, affirme-t-elle encore. La Crimée, c'est l'Ukraine ».Une « imposture »Die Welt à Berlin s'insurge… « Le “plan de paix“ de Trump est une imposture, s'exclame le quotidien allemand. Parce que cela créerait un précédent et encouragerait de nouvelles guerres impérialistes de la part de Moscou. Car en reconnaissant la Crimée comme russe, les Américains prendraient acte de la modification violente des frontières sur le continent européen. Selon cette logique, poursuit Die Welt, les Russes n'auraient qu'à occuper de plus en plus de régions d'Europe de l'est pour obtenir progressivement une reconnaissance internationale pour leurs conquêtes illégales. Il ne s'agit donc pas d'une solution de paix durable, comme le prétend l'administration Trump, mais plutôt d'une incitation pour Moscou à poursuivre sa politique expansionniste colonialiste ».« Contraire au droit international… »Le Guardian à Londres est sur la même ligne mais en termes plus feutrés : « la décision de Washington de reconnaître la Crimée comme russe marquerait un tournant dans la politique américaine d'après-guerre, la Maison Blanche approuvant de fait une tentative russe de redessiner par la force les frontières de l'Europe. »Dans le Kiyv Post, quotidien ukrainien, Maksym Vishchyk, professeur de droit à l'Université de Kiev résume la position de son pays : « le droit international est clair, dit-il : les concessions territoriales faites sous agression sont non seulement illégitimes, mais nulles. Tout accord valable ne doit intervenir qu'après que l'Ukraine ne soit plus soumise à aucune forme de menace limitant sa capacité à choisir librement. (…) Nous ne pourrons nous en sortir que lorsque l'Ukraine pourra exprimer une volonté sincère et libre, et pour cela, l'attaque (russe) doit cesser ».Hier, colère de Trump… « Le président américain accuse Volodymyr Zelensky de nuire aux négociations en refusant d'accepter la souveraineté russe sur la Crimée », pointe le Times à Londres.Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent…Enfin, « les perspectives d'un cessez-le-feu semblent d'autant plus lointaines, soupire le Washington Post, que la Russie a lancé ces dernières heures une attaque aérienne de grande envergure sur Kiev. Les sirènes d'alerte aérienne ont été déclenchées cette nuit, puis des tirs et des explosions ont retenti dans tout le centre-ville, tandis que la défense anti-aérienne tentait d'abattre des missiles et des drones ».« Le massacre alors qu'on parle de trêve », s'indigne La Repubblica à Rome. La Repubblica qui fait état d'un bilan provisoire de 9 morts et plus de 60 blessés dans la capitale ukrainienne.
Retrouvez l'émission C'est pas tous les jours Dimanche animée par Benjamin Duhamel tous les dimanches 18h à 20 heures sur BFMTV.
Trump, le borse e qualche furbetto;Prada compra Versace: made in Italy e lusso volano.
Patrick Cohen fait le point sur la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
« Donald Trump n’est pas un joueur d’échecs… c’est un joueur de poker. »Au micro de Yael Bornstein, Gilles Bellaiche décrypte la stratégie américaine : droits de douane, diplomatie, et alliance stratégique.Selon lui, l'amitié entre Israël et les États-Unis préservera le pouvoir d’achat des Israéliens, malgré les apparences.
C dans l'air du 5 avril 2025 - Trump : le monde au bord de la crise de nerfsLes experts :- Elie COHEN - Economiste - CNRS- Laurence NARDON - responsable du Programme Amériques de l'Institut français des relations internationales- Eric ALBERT - Journaliste – Le Monde - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Auteure de Taïwan face à la Chine : demain la guerre ?
C dans l'air du 5 avril 2025 - Trump : le monde au bord de la crise de nerfsDeux jours après le choc provoqué par Donald Trump, qui a imposé des tarifs douaniers de 20 % à l'Europe 34% à la Chine ou encore 24 % au Japon, la planète économique est groggy. Les dirigeants hésitent entre négociation et riposte. Quelles que soient les décisions qui seront prises dans les jours et semaines à venir, les marchés financiers ont, eux, déjà envoyé un signal extrêmement négatif. Ils ont en effet dévissé jeudi et vendredi. Partout, y compris aux Etats-Unis, les bourses ont perdu entre 3 % et 6 % chaque jour.Les premiers perdants sont les consommateurs américains. Ces barrières douanières vont se retrouver dans les hausses de prix. La Fed, la Réserve fédérale américaine, prévoit une chute de la croissance nationale, voire même une récession, ainsi qu'une augmentation des prix.Alors que Trump est actuellement tout occupé à sa guerre économique, il délaisse le rôle, longtemps dévolu à son pays, de gendarme du monde. Et la Chine en profite. Pékin continue de mettre une pression maximale sur Taiwan. Des exercices miliaires très impressionnants ont eu lieu autour de l'ile cette semaine. L'armée chinoise a en effet lancé des manœuvres mimant le blocage des voies d'approvisionnements maritimes et aériennes de "l'île rebelle", afin de faire monter la pression sur Taipei. Elle a même diffusé mardi une vidéo montrant ses bâtiments de guerre et ses avions de chasse encerclant Taïwan, avec le titre "Ça se rapproche". Un message envoyé aussi à Washington.Car le frein que constituait l'annonce américaine de protéger Taiwan commence à s'affaiblir. Donald Trump, qui ne veut plus jouer au protecteur, pourrait laisser les mains libres à Xi Jinping. Le dirigeant chinois n'a de son côté jamais caché son ambition d'unir à la Chine cette île considérée comme la 23ème province du pays.Aux Etats-Unis, la politique de coupe dans les budgets publics se poursuit. Ces réductions drastiques ont récemment ciblé l'USAID. L'annonce par le Secrétaire d'Etat Marco Rubio de la suppression de 83% des programmes soutenus par l'agence américaine de développement a ainsi provoqué un choc planétaire. Il s'agit d'un véritable cataclysme pour le secteur humanitaire. Beaucoup d'ONG se retrouvent désormais sans moyens de financer tous leurs travaux. De nombreux programmes vont être purement et simplement mis à l'arrêt à Gaza, en Asie ou en Afrique. Sur ce continent, la plus grande perte sera celle du financement des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.Ces coupes décidées par l'Administration Trump pourraient ainsi coûter la vie à des millions de gens dans le monde, a mis en garde en mars le chef de l'Organisation mondiale de la santé. L'agence a elle-même déjà commencé à réduire ses dépenses après que les Etats-Unis aient annoncé leur retrait. Washington était jusqu'alors le principal bailleur de fonds de l'OMS, contribuant à environ 20 % de son financement total.La chute des bourses peut-elle forcer Donald Trump à revoir sa politique douanière ? Les Etats-Unis vont-ils laisser la Chine s'emparer de Taiwan ? Quel avenir pour les nombreuses ONG privées du financement américain ?Les experts :- Elie COHEN - Economiste - CNRS- Laurence NARDON - responsable du Programme Amériques de l'Institut français des relations internationales- Eric ALBERT - Journaliste – Le Monde - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Auteure de Taïwan face à la Chine : demain la guerre ? PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a cultivé son image de « disrupteur », ce terme issu des start-up de la Tech. Mais en lançant une guerre commerciale à la terre entière, le président américain risque d'obtenir l'inverse de ce qu'il cherche, et d'affaiblir les États-Unis au profit de ses rivaux. Paris risqué.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a cultivé son image de « disrupteur », ce terme issu des start-up de la Tech. Mais en lançant une guerre commerciale à la terre entière, le président américain risque d'obtenir l'inverse de ce qu'il cherche, et d'affaiblir les États-Unis au profit de ses rivaux. Paris risqué.
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C dans l'air du 3 avril 2025 - Taxe Trump : le choc mondialLes experts :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jade GRANDIN DE L'EPREVIER - Correspondante à Bruxelles - l'Opinion - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
C dans l'air du 3 avril 2025 - Taxe Trump : le choc mondialLa guerre commerciale s'accélère. Depuis les jardins de la Maison Blanche, devant un parterre d'invités, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé hier soir par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés. Pékin fera face à des tarifs de 34 %, alors que l'UE écope de 20 %. Son voisin et ex-membre le Royaume-Uni s'en tire avec 10 % de tarifs. Le Japon sera imposé à 24 %, l'Inde à 26 %, le Vietnam à 46 %... Le président américain a également indiqué que les Etats-Unis imposeront un tarif de base universel de 10 %, applicable à tous les pays, en plus de ces tarifs individuels qui devraient commencer à s'appliquer les 5 et 9 avril 2025. Donald Trump a donc décidé de mettre fin au libre-échange en vigueur depuis des décennies, en pratiquant un virage protectionnisme jamais vu depuis les années 1930 qui a tout de suite fait réagir. Les bourses asiatiques ont dévissé, les cours du pétrole et du dollar chutés et les secousses ont atteint les places européennes à l'ouverture, ce jeudi, alors qu'à Bruxelles l'Union européenne prépare la riposte. "L'annonce du président Trump de droits de douane universels sur le monde entier, y compris l'Union européenne, est un coup dur pour l'économie mondiale", a affirmé Ursula von der Leyen. "En même temps, nous sommes prêts à réagir. Nous sommes déjà en train de finaliser un paquet de contre-mesures en réponse aux droits de douane pour l'acier et nous nous préparons maintenant à d'autres contre-mesures pour protéger nos intérêts et nos entreprises si les négociations échouent", a poursuivi la présidente de la Commission européenne.Comme Ursula von der Leyen, la plupart des responsables européens estiment que l'heure de la contre-offensive a sonné. Quelle forme prendra cette riposte européenne ? D'ores et déjà, un mouvement de boycott des produits américains prend de l'ampleur en France. Initié par le Canada après l'investiture de Donald Trump et ses menaces d'augmentation des tarifs douaniers, le mouvement a gagné le Vieux continent, en particulier le Danemark et les pays nordiques. Sur les réseaux sociaux, des groupes sont créés où l'on s'échange des conseils pour se passer des produits américains et plus globalement d'après une étude Ifop, 62 % des Français disent soutenir les appels au boycott des entreprises américaines. Dans les faits, un Français sur trois (32%) boycotterait déjà au moins un produit américain. Parmi les marques les plus visées, on trouve Coca-Cola, McDonald, Starbucks ou encore Tesla et le réseau social X.Face à cette déclaration de guerre commerciale, quelle sera la réponse européenne ? Quels secteurs sont concernés en France ? Avec quelles conséquences ? Et quelle est la stratégie de Donald Trump ? Nos journalistes ont rencontré le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz lors de son passage à Paris. Il livre son analyse dans #cdanslair.Les experts :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jade GRANDIN DE L'EPREVIER - Correspondante à Bruxelles - l'Opinion - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
durée : 02:29:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC; Isabelle Méjean Economiste spécialiste du commerce international, professeure à Sciences Po et membre du Conseil d'analyse économique ; Luc Rouban Directeur de recherche au CNRS à Sciences Po Paris; Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
L'Italia è sempre più anziana e si fanno sempre meno figli. Dai dati Istat sul 2024 l'ennesima conferma del calo demografico. Intento approfondiamo i quattro modi in cui Donald Trump potrebbe tentare il terzo mandato come presidente degli Stati Uniti, mentre capiamo meglio la legge che limita la cittadinanza italiana per i discendenti degli espatriati. ... Qui il link per iscriversi al canale Whatsapp di Notizie a colazione: https://whatsapp.com/channel/0029Va7X7C4DjiOmdBGtOL3z Per iscriverti al canale Telegram: https://t.me/notizieacolazione ... Qui gli altri podcast di Class Editori: https://milanofinanza.it/podcast Musica https://www.bensound.com Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En la guerra mundiald de aranceles, Donald Trump incluyó hasta La Reunión, que es una isla francesa en el océano Índico, al este de Madagascar. Solos se salvaron Bielorrusia, Burkina Faso, Cabo Verde, Cuba, Hong Kong, Macao, Corea del Norte, Rusia, Seychelles, Somalia y Gambia. Canadá y México no fueron mencionados porque los aranceles del 25% sobre los productos no cubiertos por el acuerdo de libre comercio seguirán vigentes.
L'émission 28 minutes du 28/03/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Thomas Porcher, économiste et membre des Économistes Atterrés, Nathan Devers, écrivain et philosophe, Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante et la dessinatrice Louison. Retour sur deux actualités de la semaine :L'Europe doit-elle rouvrir des mines pour assurer son indépendance énergétique ?La Commission européenne a présenté, mardi 25 mars, 47 projets d'extraction minière dans toute l'Europe. Ce plan vise à “renforcer la solidité de ses chaînes d'approvisionnement”, notamment en ce qui concerne les “matières premières critiques”, à l'instar du lithium, du nickel ou encore du cobalt. Il a également pour objectif de réduire la dépendance européenne aux matériaux provenant de l'étranger, notamment chinois, indispensables à la production industrielle de l'Europe. Ces projets d'extraction représentent “un impératif de souveraineté et de sécurité européennes”, selon le commissaire européen Stéphane Séjourné. Mais ils rencontrent de nombreuses oppositions de la part des écologistes à cause de l'importante pollution induite par l'extraction.“Je déteste venir au secours des Européens” : pourquoi l'Amérique ne nous aime plus ?Le magazine américain “The Atlantic” a dévoilé, mercredi 26 mars, l'intégralité d'une conversation confidentielle entre plusieurs membres de l'administration Trump, à laquelle son rédacteur en chef, Jeff Goldberg, a été ajouté par erreur. Cette discussion portait sur le plan d'attaque américain contre les Houthis au Yémen. Un message du vice-président J.D. Vance déclarait notamment : “Je déteste venir au secours des Européens encore une fois.” Le secrétaire à la Défense américain Pete Hegseth ajoutait “détester le comportement de profiteurs des Européens”. Ces déclarations font écho au discours pamphlétaire du vice-président américain à l'égard de l'Europe lors du sommet sur la sécurité à Munich, le 14 février dernier. Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les États-Unis ont entamé un désengagement dans la défense européenne. Le président américain a également annoncé l'instauration de droits de douane à hauteur de 25 % sur les produits européens.Élise Dubreuil est commissaire de l'exposition “L'art est dans la rue”, au musée d'Orsay à Paris. 230 œuvres nous replongent dans l'âge d'or des affiches de rue et de l'art publicitaire. De l'invention de l'imprimerie à aujourd'hui, l'exposition retrace également l'évolution de l'affiche illustrée à Paris dans la seconde moitié du 19e siècle. Entre mutations sociales et évolutions technologiques, la rue est devenue un lieu de diffusion de la culture et des pensées politiques et sociales.À l'Assemblée nationale, une commission spéciale a voté pour la suppression des ZFE dans les agglomérations de France. Ces zones à faibles émissions interdisent l'accès au centre-ville pour les véhicules les plus polluants. Selon l'écrivain Alexandre Jardin, “les ZFE consistent à virer les pauvres des villes pour que les riches respirent mieux”. Une politique que Grégory Doucet, maire écologiste de la ville de Lyon, applique strictement. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Le parquet du tribunal correctionnel de Paris a requis 18 mois de prison à l'encontre de l'acteur Gérard Depardieu. Lors d'un procès sous haute tension, deux camps se sont affrontés : la défense face à l'accusation. C'est le Point com de Paola Puerari.Marie-Hélène Sagasse est octogénaire et vit dans le Pays basque. Son père, Jean Iribarne, était résistant et a été arrêté et déporté par les Allemands au printemps 1944. Il n'en est jamais revenu. Plus de 80 ans plus tard, Marie-Hélène, après avoir décroché à l'appel d'un inconnu, a récupéré le portefeuille ayant appartenu à son père. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la présence de Volodymyr Zelensky au sommet européen sur la défense ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Este recurso, que permite a extranjeros que no han logrado obtener una visa ingresar a territorio estadounidense, se viene aplicando hace más de siete décadas.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a ordonné sa plus importante opération militaire depuis qu'il est à la Maison Blanche, en bombardant les Houthis du Yémen. Mais il menace aussi directement l'Iran, tout en lui proposant un compromis sur le nucléaire, une double approche qui n'exclut pas la guerre.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a ordonné sa plus importante opération militaire depuis qu'il est à la Maison Blanche, en bombardant les Houthis du Yémen. Mais il menace aussi directement l'Iran, tout en lui proposant un compromis sur le nucléaire, une double approche qui n'exclut pas la guerre.
C dans l'air du 15 mars 2025 - Trump : le grand chamboule-toutLes experts :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine- François BEAUDONNET - Rédacteur en chef de la rédaction européenne - France Télévisions
C dans l'air du 15 mars 2025 - Trump : le grand chamboule-tout« Tôt ou tard, Vladimir Poutine devra venir à la table des négociations ». C'est en ces termes que le premier ministre britannique, Keir Starmer, a démarré aujourd'hui son sommet par visioconférence avec vingt-cinq dirigeants alliés de l'Ukraine. Si Volodymyr Zelensky a accepté sans conditions un cessez-le-feu de trente jours, le maître du Kremlin semble en effet vouloir faire durer les choses. Poutine a prévenu qu'il restait des « questions importantes » avant un cessez-le-feu, au grand dam de Donald Trump qui veut que Moscou fasse taire les armes au plus vite. Sur le terrain, les troupes russes ont maintenant l'avantage après avoir repris des territoires contrôlés par l'Ukraine dans la région russe de Koursk.Pendant ce temps, la guerre commerciale décrétée par Trump s'amplifie. Le président américain menace de mettre en place des droits de douane de 200% sur tous les vins, champagnes et alcools importés de France et de l'UE. La filière viticole est inquiète. Une escalade qui ne semble de surcroît pas profiter à l'économie américaine : investisseurs et consommateurs sont dans l'incertitude et font planer le doute d'une possible récession. À la Bourse de New York, le Dow Jones et le Nasdaq dévissent.La politique erratique de Donald Trump s'illustre aussi dans le domaine scientifique, entre sa menace de sortir de l'OMS, le détricotage des règles environnementales, et le retrait des programmes de recherches. Une politique sanitaire incarnée par un ministre antivax, Robert Kennedy Jr. Dans les Bouches-du-Rhône, C dans l'air a rencontré une chercheuse américaine expatriée. Ils sont plusieurs, comme elle, à postuler au programme « Safe place for science » lancé par l'Université Aix-Marseille. Alors, quelle est la stratégie de Poutine ? Jusqu'où peut aller la guerre commerciale de Trump ? Quel avenir aux Etats-Unis pour la science ?Les experts :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine- François BEAUDONNET - Rédacteur en chef de la rédaction européenne - France TélévisionsPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mientras el presidente Trump intenta obligar a México a detener el flujo de drogas, los traficantes de un cartel le dicen a la BBC que no se dejarán intimidar.
L'émission 28 minutes du 14/03/25 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : le correspondant européen à “Libération” Jean Quatremer, l'essayiste et fondateur du think tank “Souverains Demain !” Paul Melun, l'écrivaine et journaliste Nesrine Slaoui et la dessinatrice à “Charlie Hebdo” et “Libération” Coco.Retour sur deux actualités de la semaine :Accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie : Poutine joue la montre ?Les émissaires américains et ukrainiens se sont rencontrés mardi 11 mars à Djedda, en Arabie saoudite. Ces derniers se sont entendus sur l'idée d'un cessez-le-feu général de 30 jours sur le front ukrainien et le début de négociations entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine pour aboutir à un accord de paix durable. Un accord sur les minerais ukrainiens devrait aussi être conclu “dès que possible”. Donald Trump a annoncé l'envoi de négociateurs américains à Moscou. Selon le président américain, “la balle est dans le camp de Poutine”. Le président russe s'est prononcé hier sur l'idée d'une potentielle trêve, mais s'interroge sur la manière dont elle peut être durable et mise en place. Le Kremlin reste flou sur ses intentions alors même que l'armée russe continue de regagner du terrain dans la région de Koursk en Russie, contrôlée antérieurement par l'armée ukrainienne.La politique économique de Donald Trump est-elle déjà en échec ?À New York, Wall Street s'inquiète de plus en plus des conséquences de la guerre commerciale menée par Donald Trump, avec certains de ses partenaires, sur l'économie américaine. Cette inquiétude se caractérise par les lourdes pertes subies par les plus grandes entreprises américaines (Apple, Meta, Amazon, Alphabet, Microsoft, Tesla et Nvidia) qui ont perdu au total 750 milliards de dollars de valorisation boursière sur la seule journée du 10 mars. L'action Tesla, l'entreprise d'Elon Musk, a chuté de près de 50 % depuis décembre 2024, et voit ses ventes décliner notamment en Europe. La banque Goldman Sachs a fortement revu à la baisse ses perspectives pour la croissance américaine en 2025 : 1,7 % contre 2,2 %. Donald Trump balaie pourtant les critiques d'un revers de main et assure vouloir mener cette politique sur le long terme.Le linguiste marseillais Médéric Gasquet-Cyrus publie “À Marseille ça se dit comme ça !” (éditions Le Robert), suite de la collection d'ouvrages qui répertorient et exposent les spécificités langagières régionales (en Bretagne, dans le Nord ou encore en Alsace). Dans ces index, chaque mot est expliqué par son étymologie et son emploi au quotidien dans la culture populaire. On y retrouve 150 mots et expressions comme les termes “Bonne mère”, “fada” ou encore “peuchère”. “L'idée est de montrer comment chaque région parle au quotidien et la diversité de la langue française”, explique le linguiste. La leader du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé qu'Emmanuel Macron “jouait avec les peurs” au sujet des tensions internationales, notamment entre l'Ukraine et la Russie. Dans une allocution, le président français avait annoncé des investissements supplémentaires en matière de défense et dénoncé la “menace” que représentait la Russie. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Cyril Hanouna a annoncé porter plainte contre le parti La France insoumise après la diffusion d'une affiche pour une manifestation contre l'extrême droite sur laquelle il figure. Accusée de reprendre les codes des affiches antisémites des années 1930, cette dernière met en scène le visage du présentateur représenté sous des traits agressifs. Depuis, la photo a été changée. C'est le point com de Paola Puerari.Nate Vance, cousin du vice-président américain J.D. Vance, est parti volontairement combattre en Ukraine en février 2022. Il a récemment exprimé sa vive opposition à la politique menée par son cousin qui a reçu et violemment pris à partie le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les récents massacres de civils de confession alaouite dans le Nord-Ouest de la Syrie ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 mars 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Descubre con Ale Díaz de la Vega el acontecer nacional e internacional en "El Daily Diario" Sigue a Ale Díaz de la Vega en redes sociales:X: https://twitter.com/AleDiaazdelaVegInstagram: https://www.instagram.com/alediaazdelavegaTik Tok: https://www.tiktok.com/discover/ale-diaz-de-la-vega #abejorromedia #daily #eldailydiario #noticias #noticiero #NoticiasMéxico #noticiasinternacionales #deportes◉ ¿Te gustó este video? suscríbete a nuestro canal en @AbejorroMedia◉ Más programas de Daily Diario en: https://www.youtube.com/playlist?list=PLMMELBja7bgc1gEL9Nw3_DgKUh54DOyM8
La scène vendredi (28 février 2025) a sidéré la planète : Volodymyr Zelensky tancé, humilié, menacé par un Donald Trump aligné sur les positions du Kremlin. Que vous inspire cet échange d'une violence inédite entre deux chefs d'État ? L'accord que les Américains veulent imposer à l'Ukraine signe-t-il la victoire de Vladimir Poutine ? La loi du plus fort va-t-elle désormais l'emporter sur le droit international ?
Contrarietà o entusiasmo. Sicuramente, stupore. Da quando si è insediato alla Casa Bianca, Donald Trump ci ha abituato a frasi spiazzanti, a parole che disorientano. Ma quante di queste dichiarazioni sono o possono diventare realtà? Ne parliamo con Dino Amenduni, esperto di comunicazione politica, socio di Proforma, e con Elisabetta Vezzosi, professoressa di Storia degli Stati Uniti d’America all’Università di Trieste.
Un Donald Trump dirompente negli ultimi quindici giorni: dazi, riassestamento del settore pubblico e, con Elon Musk, la minaccia di cancellare ogni aiuto internazionale.
Ce jeudi 23 janvier, la crise politique et économique en Corée du Sud, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
A Trump le vale y ordena detener migrantes en lugares antes respetadosEnlace para apoyar vía Patreon:https://www.patreon.com/julioastilleroEnlace para hacer donaciones vía PayPal:https://www.paypal.me/julioastilleroCuenta para hacer transferencias a cuenta BBVA a nombre de Julio Hernández López: 1539408017CLABE: 012 320 01539408017 2Tienda:https://julioastillerotienda.com/ Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
En ce 20 janvier 2025, Donald Trump redevient président des États-Unis. La superpuissance mondiale. Mais il y a 4 ans, le 6 janvier 2021, des milliers de ses partisans prenaient d'assaut le Capitole de Washington, le siège du pouvoir législatif, pour contester dans le sang, la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Une journée inédite qui a sidéré l'Amérique et le monde. Aujourd'hui, l'histoire s'inverse. Donald Trump et ses partisans sont de retour au pied de ce même Capitole pour célébrer son investiture. Celui qui était devenu un paria, après le 6 janvier, revient plus puissant et populaire que jamais après sa nette victoire contre sa rivale démocrate, le 5 novembre. Dès son premier jour à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de gracier ses partisans inculpés après cette attaque du Capitole de 2021.4ème volet de nos reportages sur le retour de Donald Trump au pouvoir. Le Grand Pardon, signé David Thomson et Guillaume Naudin.«Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon», un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin. Réalisation : Ewa Piedel.
durée : 00:19:24 - Journal de 12h30 - C'est aujourd'hui que le milliardaire républicain deviendra à 78 ans le 47e président des Etats-Unis, en même que le chef d'Etat américain le plus âgé jamais investi.
À l'approche de la prise de fonction de Donald Trump, le 20 janvier 2025, les quelque 11 millions de migrants illégaux présents dans le pays retiennent leur souffle. Car le président élu a promis de lancer dès son premier jour à la Maison Blanche un programme d'expulsion massive. Le Texas s'y prépare déjà : les autorités commencent à mettre en place des infrastructures pour les expulsions. Les Organisations non gouvernementales, elles, promettent la résistance à ce projet jugé inhumain. Sans parler des migrants concernés qui craignent d'être obligés de quitter un pays où ils ont fondé des familles et refait leur vie. « S'ils me renvoient au Mexique, je reviendrai »En complément de notre Grand Reportage sur le plan d'expulsion de la future administration Trump, nous vous proposons une interview rare d'un migrant sans papiers. Daniel, d'origine mexicaine, vit dans le sud du Texas, à quelques kilomètres de la frontière, depuis 25 ans. Comme des millions d'autres immigrants clandestins, il s'est marié, a fondé une famille et mène une vie aussi normale que possible, malgré les défis de son statut.Après quelques hésitations, Daniel accepte de nous recevoir chez lui, dans une maison qu'il a construite de ses propres mains. Vêtu de sa tenue d'ouvrier et de sa veste fluorescente, il rentre tout juste d'un chantier. RFI : Vous avez quitté le Mexique en 1999, clandestinement, en traversant le Rio Grande. Pourquoi avez-vous décidé de partir ?Daniel : Tout d'abord, parce que la situation économique là-bas était très mauvaise, sans aucune perspective. Je voulais une vie meilleure pour moi, mais surtout pour mes enfants. Je voulais qu'ils naissent ici pour qu'ils ne souffrent pas comme j'ai souffert au Mexique. Je me suis dit : si j'arrive à traverser la frontière et à m'installer ici, je fonderai une famille. Et c'est ce que j'ai fait : je vis ici avec mon épouse et mes cinq enfants. L'aînée a aujourd'hui l'âge que j'avais quand j'ai quitté le Mexique.Nous sommes assis sur le canapé dans le salon de Daniel. Ses enfants jouent ou regardent des vidéos. Une vie de famille presque normale, si ce n'est la menace d'expulsion qui pèse sur ce foyer. Daniel se souvient encore très bien de la journée où sa vie a basculé.Oui, c'était l'année dernière, en février 2024. Je suis sorti travailler à 6h30 du matin pour commencer à 7h. À environ 25 kilomètres de chez moi, la police m'a arrêté. Mon van était chargé, ce qui avait l'air suspect. Ils m'ont demandé si je transportais de la drogue, j'ai répondu que non. Puis, ils m'ont dit que je roulais à 61 km/h alors que la limite était de 60 km/h. Ils m'ont demandé mes papiers, et j'ai répondu que je n'en avais pas. Ils m'ont arrêté et emmené dans un centre de détention à McAllen, où j'ai passé 21 jours. En mars 2025, je suis convoqué devant le tribunal. Le juge décidera si je dois retourner au Mexique ou si je peux rester.Vous continuez à travailler malgré tout ?Oui, mais j'y vais avec la peur au ventre. J'ai peur qu'ils m'arrêtent de nouveau, car ils m'ont dit que je n'avais pas le droit de travailler. Mais si j'arrête, comment pourrais-je nourrir ma famille ? Ce serait différent s'ils me donnaient un permis de travail. Je pourrais obtenir un meilleur emploi. Là, je gagne le minimum, même si je travaille entre 40 et 60 heures par semaine. On me paie entre 7 dollars 50 et 8 dollars de l'heure, parce que je n'ai pas de numéro de sécurité sociale.Vous travaillez sur quels types de chantiers ?Je travaille sur des chantiers publics : construction d'écoles, d'hôpitaux, de cliniques, de banques. Personne ne m'a jamais demandé si j'étais en règle. Au contraire, cela les arrange : ils peuvent me payer moins. Je travaille généralement 7 jours sur 7, de 8 à 10 heures par jour.Votre maison, elle vous appartient ?Oui, après toutes ces années de travail, Dieu merci, j'ai pu acheter ce terrain et construire cette maison. Je voulais laisser quelque chose à mes enfants. Si jamais ils me renvoient au Mexique, au moins, ils auront un toit et n'auront pas de loyer à payer. Ce que je regrette, c'est de ne pas pouvoir voyager ailleurs aux États-Unis. À cause des checkpoints au nord du Texas, toutes les voitures sont contrôlées. Mes enfants aimeraient aller à l'Aquaparc de San Antonio, mais je suis obligé de leur dire : désolé, je ne peux pas. Eux, ils pourraient y aller, mais pas moi.Oui, parce qu'ils sont nés ici et ont donc la nationalité américaine.Dieu merci, oui. Ils ne subiront pas les mêmes humiliations. Mais ici, quand vous êtes Latino et sans papiers, les gens vous traitent mal. Il y a beaucoup de racisme. Même des Latinos nés ici vous regardent de haut. Ils vous font travailler pour un salaire de misère, sachant que vous ne pouvez pas vous défendre.Vous imaginiez votre vie comme cela, lors que vous êtes parti du Mexique ? Non. Je suis parti pour une vie meilleure. Au Mexique, les gens disent : va aux États-Unis, c'est mieux là-bas. Mais la réalité est dure. Rien n'est gratuit. Et vivre sans papiers, c'est être constamment sur le qui-vive.Et votre épouse, est-elle dans la même situation ?Oui, elle n'a pas de papiers non plus. Elle travaille comme cuisinière dans un restaurant et fait aussi le ménage chez une juge. On se relaye pour s'occuper des enfants. Quand je rentre, elle part travailler.En quoi l'élection de Donald Trump peut-elle influencer la décision du juge ?Les avocats me disent qu'avec ce nouveau président, il n'y a pas beaucoup d'espoir. Comme je suis ici depuis longtemps, le juge pourrait faire une exception, mais ce sera compliqué. Avant, j'aurais eu une chance, mais avec Donald Trump, c'est presque impossible.Comment vivez-vous cette situation ?C'est un combat quotidien, une lutte avec moi-même. Je n'ai rien fait de mal, j'ai payé mes impôts. Mais j'ai peur en permanence. À chaque sortie, je crains qu'on m'arrête et qu'on me sépare de mes enfants. C'est difficile. Mais une chose est sûre : si je devais être renvoyé au Mexique, je reviendrai. Peu importe comment, je reviendrai.
Il est surnommé par les migrants «la Bestia», la bête. Tellement il est difficile et dangereux de monter à son bord. La Bestia, c'est un train de marchandises qui parcourt 2 500 kilomètres presque du nord au sud du Mexique. Les migrants l'empruntent pour traverser le pays et atteindre la fameuse frontière avec les États-Unis. À quelques jours de l'investiture de Donald Trump, pour un second mandat à la Maison Blanche, ses véhémentes promesses d'une réduction drastique de l'immigration et d'une expulsion massive des immigrés clandestins aiguise la crise migratoire de l'autre coté de la frontière. Et bien sûr du côté des migrants, c'est : incertitude et angoisse. À tel point que beaucoup sont prêts à prendre tous les risques pour poursuivre coûte que coûte le rêve américain : même à sauter dans ce terrible train.«Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire», un Grand reportage de Gwendolina Duval.
Dans quelques jours (le 20 janvier 2025), Donald Trump sera investi 47ème président des États-Unis après une incroyable campagne ; historique. Son retour à la Maison Blanche inquiète certains Américains. Ils craignent une régression de leurs droits. Parmi les promesses de Donald Trump, des déportations de masse pour les migrants sans titre de séjour, une réduction des droits des personnes transgenres ou l'envoi de l'armée contre les manifestants. Face à cela, des associations se préparent avec l'idée que si Washington (l'État central) devient une menace, c'est à l'échelle locale qu'il faudra s'entraider. «Trump, le retour : la résistance se met en place», un Grand reportage en Géorgie de notre correspondant Edward Maille.
C dans l'air du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC'est l'incendie le plus destructeur de l'histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d'un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d'un point presse mercredi soir. Face à l'ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu'il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l'insulte "ordure". Il l'a ensuite accusé d'avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l'eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n'existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c'est de la pure fiction." Et le démocrate d'ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s'assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d'extrême droite, est au centre d'une nouvelle polémique en Italie et dans l'UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d'euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d'un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d'euros de l'argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d'accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l'ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l'agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s'est dit « prêt à fournir à l'Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d'un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l'étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d'Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l'Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l'Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d'extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington
C dans l'air du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC'est l'incendie le plus destructeur de l'histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d'un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d'un point presse mercredi soir. Face à l'ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu'il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l'insulte "ordure". Il l'a ensuite accusé d'avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l'eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n'existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c'est de la pure fiction." Et le démocrate d'ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s'assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d'extrême droite, est au centre d'une nouvelle polémique en Italie et dans l'UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d'euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d'un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d'euros de l'argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d'accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l'ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l'agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s'est dit « prêt à fournir à l'Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d'un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l'étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d'Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l'Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l'Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d'extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington