Podcast appearances and mentions of Rose Bertin

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Rose Bertin

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Best podcasts about Rose Bertin

Latest podcast episodes about Rose Bertin

Kroniki paryskie
Jak Paryż stał się stolicą mody?

Kroniki paryskie

Play Episode Listen Later May 25, 2024 28:56


Dlaczego to właśnie stolica Francji kojarzy się z modą i branżą luksusową? Kto sprawił, że Paryż zasłynął z wysokiego krawiectwa? Przyglądamy się trzem postaciom – kochającemu przepych i wystawne życie królowi Ludwikowi XIV, ministrze mody Marii Antoniny, Rose Bertin oraz Anglikowi, Charlesowi Frederickowi Worthowi, założycielowi pierwszego paryskiego domu mody.

Le fil Pop
Manga - "Chroniques de la mariée de Bretagne" & "Rose Bertin, la couturière fatale"

Le fil Pop

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 4:01


durée : 00:04:01 - Bulles de BD - par : Laetitia Gayet - Ce sont deux femmes fortes qui s'expriment dans ces deux mangas. La première fait la guerre au Moyen-Âge comme un homme. La seconde s'émancipe par le travail.

Bulles de BD
Manga - "Chroniques de la mariée de Bretagne" & "Rose Bertin, la couturière fatale"

Bulles de BD

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 4:01


durée : 00:04:01 - Bulles de BD - par : Laetitia Gayet - Ce sont deux femmes fortes qui s'expriment dans ces deux mangas. La première fait la guerre au Moyen-Âge comme un homme. La seconde s'émancipe par le travail.

Debout les copains !
[Au Cœur de l'Histoire] - « Les femmes de Versailles sous le règne de Louis XV »

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Mar 2, 2024 49:45


Vous aimez Stéphane Bern ? Vous allez adorer l'historienne Virginie Girod ! Aujourd'hui, en sa compagnie, Rose Bertin, la créatrice de la Haute Couture, en partenariat avec Madame Figaro.

Au cœur de l'histoire
[2/2] Rose Bertin, la créatrice de la haute couture

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 13:29


Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Écoutez la suite de l'histoire de Rose Bertin, racontée par Virginie Girod. Née dans une famille modeste de Picardie, elle est devenue la créatrice des “looks” de Marie-Antoinette. Grâce à elle, la reine est une véritable icône de la mode...au grand désespoir des finances de la France. Rose Bertin est reçue deux fois par semaine à Versailles dans les cabinets intérieurs de la reine. Un privilège que bien peu de courtisans ont à la cour ! Ensemble, Rose et Marie-Antoinette inventent des styles, comme…le pouf ! Il s'agit d'un coussin en crin qui peut aller jusqu'à 1 mètre 50 de haut sur lequel on colle les cheveux pour réaliser des coiffures spectaculaires. Rose Bertin imagine également des accessoires pour les habiller. Au total, Marie-Antoinette dépense environ 90 000 livres par an dans la boutique de la créatrice, soit environ 1 million 30 000 euros aujourd'hui. Dans les années 1780, Rose Bertin est une femme riche, vivement critiquée. Le peuple gronde. On reproche à Marie-Antoinette de vider les caisses de l'État pour remplir les poches de sa marchande de mode. Ses détracteurs affublent la reine d'un nouveau surnom : “madame déficit” ! Lors de la Révolution française, Rose Bertin préfère s'exiler et suivre ses clients réfugiés dans les cours étrangères. Elle continue cependant à fournir Marie-Antoinette : ce sont les bonnets de Rose que la reine porte dans sa cellule de la Conciergerie pendant son procès. Au sortir de la Terreur, la créatrice reprend ses quartiers à Paris, mais elle est passée de mode... Un récit inédit que Virginie Girod vous raconte également dans les pages de Madame Figaro, en kiosques le 23 février. https://madame.lefigaro.fr Thématiques abordés : haute couture, Versailles, Marie-Antoinette, révolution Française "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier et Camille Bichler- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin

Au cœur de l'histoire
[1/2] Rose Bertin, la créatrice de la haute couture

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 19, 2024 12:53


Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! La France est le pays de la haute couture. Mais connaissez-vous mais connaissez-vous sa créatrice, Rose Bertin ? "La ministre des Modes" de Marie-Antoinette dicte les dernières tendances vestimentaires depuis sa boutique, "Au Grand Mogol". Tout Versailles s'arrache ses créations ! Dans un récit inédit en deux parties, Virginie Girod vous fait découvrir le destin de celle qui a inventé la mode. Le vrai prénom de Rose Bertin est en réalité Marie-Jeanne. Mais les historiographes du XIXe siècle l'ont rebaptisé Rose, pour plus de glamour. Née en Picardie en 1747, sa carrière semble toute tracée : depuis l'intervention de Colbert, le ministre de Louis XIV, la région a développé son activité autour de la confection de tissus et de la couture. Mais Rose ne sera pas une simple couturière. Elle est confiée à une de ses tantes, une marchande de mode, qui ne fait pas les robes en tant que telles, mais fabrique et pose tous « les enjolivements » sur les vêtements. Travailleuse acharnée et douée, Rose Bertin est embauchée dans la boutique "Le Trait Galant" qui fournit l'aristocratie parisienne. Elle y réalise des commandes de prestige, comme la robe de mariée de la princesse de Chartres. C'est par l'entremise de cette dernière que Rose Bertin fait la rencontre de Marie-Antoinette. Entre la reine et la marchande de mode, c'est le coup de foudre. Ensemble, elles vont inventer la mode. D'ordinaire, ce sont les favorites qui imposent leurs styles à la cour. Cette fois, Marie-Antoinette va devenir le mannequin vedette de Rose Bertin, et sa première cliente ! Bientôt, toutes les femmes de la cour se pressent dans sa boutique, "Au Grand Mogol", pour l'imiter. Et comme Rose a le sens des affaires, elle gonfle ses prix. Au point d'impacter les finances de la France. Un récit inédit que Virginie Girod vous raconte également dans les pages de Madame Figaro, en kiosques le 23 février. https://madame.lefigaro.fr Thématiques abordées : haute couture, Versailles, Marie-Antoinette "Au Coeur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier - Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin

Au cœur de l'histoire
Découvrez la créatrice de la haute couture !

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 18, 2024 1:00


Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Connaissez-vous le surnom de Marie-Antoinette, "Madame Déficit" ? Ses détracteurs lui imputent le gouffre financier dans lequel la monarchie menace de tomber. Mais dans quoi la reine peut-elle dépenser tant d'argent ? Il y a bien une responsable … la géniale créatrice Rose Bertin ! La semaine prochaine, Virginie Girod vous fait découvrir la mère du luxe et de la haute-couture à la française, Rose Bertin.Avec Marie Antoinette comme égérie, Rose Bertin va inventer la mode…. et impacter le budget de la France ! Rendez-vous la semaine prochaine au cœur de l'Histoire, sur l'appli Europe 1 et sur toutes vos plateformes d'écoutes préférée. "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud- Rédaction et diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin

Les Maîtres du mystère
Cycle Affaires d'héritage E02/05 - Un testament inattendu

Les Maîtres du mystère

Play Episode Listen Later Jan 30, 2024 55:49


Catherine Didier, jeune étudiante, est entre la vie et la mort après avoir reçu une balle. Le médecin autorise l'inspecteur Renard à l'interroger dans le but de pouvoir arrêter l'agresseur. Le policier commence son enquête, d'abord auprès de Rose Bertin, la logeuse, qui lui apprend que son père, François Didier, ne s'est pas vraiment occupé de Catherine dont la mère est morte en la mettant au monde. La jeune fille réglait son loyer grâce à la pension prélevée sur l'héritage maternel. Place à l'interrogatoire du fiancé, Claude Rousselin, entretenu par Catherine sans états d'âme. Sa quête de vengeance va compliquer la recherche de la vérité... *** Fiction radiophonique diffusée dans l'émission “Les Maîtres du mystère”, de Pierre Billard et Germaine Beaumont - D'après une nouvelle de Charles Maitre - Réalisation : Pierre Billard - Adaptation : Marie Vouilloux - Première diffusion : 04/06/1963 sur la Chaîne France II régionale de la RTF - Avec Jacques Morel, Pierre Delbon, Laurence weber, Jean Jacques Aslanian, Paulette Frantz, Tony Taffin, Arlette Thomas, Charles Charras, Raymond Pelissier et Jean Charles Thibault - Un podcast INA.

Encyclopedia Womannica
Trendsetters: Rose Bertin

Encyclopedia Womannica

Play Episode Listen Later Sep 21, 2023 6:06 Transcription Available


Rose Bertin (1747-1813) was one of the original celebrity fashion designers. Though she came from a humble background, she was integral in crafting Marie Antoinette's excessively decadent style. History classes can get a bad rap, and sometimes for good reason. When we were students, we couldn't help wondering... where were all the ladies at? Why were so many incredible stories missing from the typical curriculum? Enter, Womanica. On this Wonder Media Network podcast we explore the lives of inspiring women in history you may not know about, but definitely should. Every weekday, listeners explore the trials, tragedies, and triumphs of groundbreaking women throughout history who have dramatically shaped the world around us. In each 5 minute episode, we'll dive into the story behind one woman listeners may or may not know–but definitely should. These diverse women from across space and time are grouped into easily accessible and engaging monthly themes like Educators, Villains, Indigenous Storytellers, Activists, and many more.  Womanica is hosted by WMN co-founder and award-winning journalist Jenny Kaplan. The bite-sized episodes pack painstakingly researched content into fun, entertaining, and addictive daily adventures.  Womanica was created by Liz Kaplan and Jenny Kaplan, executive produced by Jenny Kaplan, and produced by Grace Lynch, Maddy Foley, Brittany Martinez, Edie Allard, Lindsey Kratochwill, Adesuwa Agbonile, Carmen Borca-Carrillo, Taylor Williamson, Sara Schleede, and Abbey Delk. Special thanks to Shira Atkins. Original theme music composed by Miles Moran. Follow Wonder Media Network: Website Instagram Twitter See omnystudio.com/listener for privacy information.

Debout les copains !
De modernes modistes !

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Aug 26, 2022 87:08


Historiquement Vôtre réunit 3 modernes modistes : Elsa Schiaparelli, créatrice italienne qui a bouleversé la mode dans les années 1920, à Paris, et en compagnie d'un artiste qui l'a influencé, un certain Salvador Dali ! Le surréaliste de génie et la géniale couturière ont donné du fil à retordre à la mode. Puis elle, elle a associé son nom à celui d'une reine: Marie-Antoinette. Pour la souveraine la plus épiée d'Europe, elle a tout imaginé, même les tenues les plus extravagantes : “la marchande de mode” Rose Bertin. Et une rappeuse, connue pour son flow agressif et ses paroles franches, qui triomphe aussi dans la mode grâce à ses "collabs" avec de grandes marques : Cardi B !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël

Historiquement Vôtre réunit 3 modernes modistes : Elsa Schiaparelli, créatrice italienne qui a bouleversé la mode dans les années 1920, à Paris, et en compagnie d'un artiste qui l'a influencé, un certain Salvador Dali ! Le surréaliste de génie et la géniale couturière ont donné du fil à retordre à la mode. Puis elle, elle a associé son nom à celui d'une reine: Marie-Antoinette. Pour la souveraine la plus épiée d'Europe, elle a tout imaginé, même les tenues les plus extravagantes : “la marchande de mode” Rose Bertin. Et une rappeuse, connue pour son flow agressif et ses paroles franches, qui triomphe aussi dans la mode grâce à ses "collabs" avec de grandes marques : Cardi B !

Histoire de passer le temps
L'utilisation politique du reggae en Jamaïque - Le Franc CFA - La designer Rose Bertin

Histoire de passer le temps

Play Episode Listen Later Oct 8, 2021


Histoire de passer le temps
L'utilisation politique du reggae en Jamaïque - Le Franc CFA - La designer Rose Bertin

Histoire de passer le temps

Play Episode Listen Later Oct 8, 2021


Cette semaine à #histoirede, nos collabos célèbrent la fin de semaine avec trois nouvelles chroniques aux sujets tous plus variés les uns que les autres ! Clément Broche nous décortique l'utilisation du reggae dans la politique jamaïcaine dans les années 1970 à travers la carrière de Michael Manley. Komi Abalo fait ses débuts à l'émission et nous explique la longue histoire du Franc CFA et de son utilisation en Afrique. Finalement, Marjorie Charbonneau retourne parmi nous pour nous parler de la française Rose Bertin, la première créatrice de mode. À l'animation, Marie-Pier Berthelet continue sa lancée et à la régie, le moribond Julien Lehoux.

Dressed: The History of Fashion
Re-Dressed: Rose Bertin, Fashion and the Reign of Marie Antoinette: an Interview with Kimberly Chrisman-Campbell

Dressed: The History of Fashion

Play Episode Listen Later Aug 5, 2021 65:57


To commemorate Dressed's first trip to Versailles, we revisit our interview with Kimberly Chrisman-Campbell about Rose Bertin, the star fashion designer of Queen Marie Antoinette. Learn more about your ad-choices at https://www.iheartpodcastnetwork.com

La Vie Creative
EP 131: Paris History Avec A Hemingway (Rose Bertin)

La Vie Creative

Play Episode Listen Later Jul 26, 2021 23:42


Marie Antoinette is known for her style, love of fashion and jewelry and in the end what led to her demise. One woman is behind her look more than anyone else including those amazing hair styles. Rose Bertin had a knack for style that drew the attention of a very devoted following that went back to her early days. Born July 2, 1747 in Abbeville, she moved to Paris and started working at the Trait Galant boutique at just 16 years old. Owner Mademoiselle Pagalle dressed the ladies in the court of Louis XV, and the young assistant was much in demand. It was more about the adornings on the dress then the dress itself. Lace, feathers, jewels and ribbons creating a one of a kind dress that allowed the ladies to stand out at court. On May 11, 1774 the day after Louis XV died and Marie Antoinette became queen of France, Rose was introduced to the young queen by her customer, the Duchess of Chartres. In no time at all, Rose was meeting with the queen twice a week to talk about what she wanted and even designing the very tall hairstyles. Rose refused to follow trends, instead, she actually set them. When Marie wanted a casual dress to wear at the Trianon and the Hamlet, Rose designed a loose white muslin dress that Vigee Le Brun captured on the canvas. While it shocked many that the queen was depicted in such a casual way it became the must-have look in Paris. Working with the queen until her final moments she created the simple dress she wore to the guillotine and then promptly left France. As the very public image of the queen's excess, her destiny would end much like her famed client if she hadn't. Spending those years in Belgium and London before returning to Paris in 1795.In 1770 she opened La Grand Mogol, eventually moving it to 26 Rue de Richelieu where it remained until she returned to Paris.  In the early 1800's she finally closed it after her customers weren't returning to her like they had before. On September 21, 1813 she died in Epinay-sur-Seine at 66 years old. Rose was the first celebrity fashion designer, created the first fashion magazine thanks to the urging of the Queen and created the mystique of Marie Antoinette that remains today. More info and photos: https://www.claudinehemingway.com/paris-history-avec-a-hemingway-podcast-1Support Claudine on Patreon and get more of Paris and all her stories and benefits like discounts on her tours, custom history and exclusive content  https://www.patreon.com/bleublonderougefacebook https://www.facebook.com/BleuBlondeRougeInstagram https://www.instagram.com/claudinebleublonderouge/Join us every Sunday for a LIVE walk through Paris filled with history https://www.claudinehemingway.com/eventsSign up for the weekly Blue Blonde Rouge newsletter  https://view.flodesk.com/pages/5e8f6d73375c490028be6a76 Support the show (https://www.patreon.com/join/Laviecreative)

Ardilanak
Ardilanak. El Podcast. T03. Capítulo 8

Ardilanak

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 70:19


Capítulo veraniego en el que hablamos de Rose Bertin, los helechos, como hacer nocino, ovejas francesas (Rambuillet) el color de las zanahorias.

My Fashion Stories Box Podcast
EPISODE #6: Fashion stories – The first fashion designer in history was a woman

My Fashion Stories Box Podcast

Play Episode Listen Later Mar 8, 2021 16:10


When you read about fashion history and the birth of the designers, you learn that the first tailor to be recognized as such was Charles Frederick Worth during the 19th century. But, allow me to disagree here and to introduce you to the woman who put the foundations for fashion designers and Parisian Haute Couture, Rose Bertin. 

history woman fashion designers rose bertin charles frederick worth fashion stories
MODALOGÍA: Sesiones de Moda y Estilo
EPISODIO 51. Rose Bertin: de Costurera a Ministra de la Moda.

MODALOGÍA: Sesiones de Moda y Estilo

Play Episode Listen Later Mar 8, 2021 10:10


Te cuento la historia de la modista de la reina María Antonieta y cómo su trabajo introdujo la Moda y Haute Couture a la cultura francesa.

Le bijou comme un bisou
le bijou comme un bisou #69 la plumasserie joaillière de Nelly Saunier

Le bijou comme un bisou

Play Episode Listen Later Mar 1, 2021 23:32


  Parce que chaque semaine qui commence est un nouveau départ, j'avais envie de vous lire une histoire. Alors je vous propose le bijou comme un bisou du dimanche soir. Il était une fois la plumasserie joaillière de Nelly Saunier Quand je pense aux parures de plumes me vient toujours 2 images. Tout d'abord l'invention du signe politique d'Henri IV qui motive ses soldats pour la bataille d'Ivry en 1590 en s'écriant : « Ralliez vous à mon panache blanc vous le trouverez au chemin de l'honneur et de la victoire ».  Et par ailleurs, me vient en tête les jambes interminables et auréolées de plumes d'autruche rose d'une Zizi Jeanmaire inoubliable chantant « mon truc en plume, plume de zoiseaux de zanimaux ». Et vous, quand on vous dit « parure de plume » quelle image traverse votre esprit ? Les majestueuses coiffes des chefs amérindiens ou les diadèmes à aigrette des années folles réalisés par la place Vendôme ? Les plumes de coq rouges et blanches des shakos des élèves de l'école militaire de Saint Cyr ou la tradition des dynasties mongoles venant d'Inde à la fin du XVIe qui piquaient une plume de héron dans les plis du turban et à l'extrémité de laquelle ils accrochaient une perle, un porté que Maharajahs ont fait perduré en les stylisant ? La plumasserie c'est vert ! Tout d'abord je voudrais rassurer les ardents défenseurs des animaux. Si l'histoire est l'histoire et que chaque époque a eu ses excès, aujourd'hui les plumes ne viennent plus d'animaux que l'on tue. La Convention pour la protection des oiseaux utiles à l'agriculture signée à Paris le 19 mars 1902 protège maintenant toutes les espèces d'oiseaux et son champ s'est étendu en devenant la Convention internationale sur la protection des oiseaux dès 1950. En France les DREAL (directions régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) listent les espèces protégées. Au niveau international, les oiseaux sont protégés par les lois qui gèrent la protection de la nature depuis la Conférence de Stockholm en 1972 auxquelles s'ajoutent les décisions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, la CITES (Convention on International Trade of Endangered Species), aussi appelé Convention de Washington, un accord intergouvernemental entre Etats signé le 3 mars 1973 à Washington qui s'assure que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces. Et cette convention est souvent secouée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui ne la trouve pas assez rapide.  En bref aujourd'hui les nandous, grèbes, albatros, pélicans, cigognes, flamants, canards et les oies, grues, perroquets, chouettes et hiboux, colibris, oiseaux de paradis sont strictement protégés.  Même le ramassage des aigrettes tombées à la fin de la saison des amours est interdit en France. Les plumes utilisées par l'artisanat plumassier sont les déchets de l'industrie agro-alimentaire c'est de l'up-cycling ! Les importations doivent être strictement déclarées avec leur traçabilité. Les commerçants eux-mêmes sont très mobilisés. Une boutique en ligne (plumes.fr) écrit sur son site : « Il est inutile de proposer de nous vendre des plumes comme les plumes d'aigle, de flamant, de chouette, de perroquet, etc. Peu importe s'il s'agisse d'un élevage particulier ou professionnel, nous ne souhaitons pas alimenter un quelconque commerce douteux. Nous avons de nombreuses demandes concernent les plumes d'aigle. Nous vous suggérons de porter votre choix sur des plumes de faisan, très proches et tout-à-fait autorisées à la vente. Concernant les plumes de perroquet, peu importe s'il s'agisse d'un Ara ou de la plus petite perruche domestique : même les plumes de la mue sont interdites à la vente. Il est inutile de les ramasser dans la cage et de nous les proposer à la vente. Nous vous remercions de votre compréhension et sommes sûrs que vous pensez comme nous : la parure d'un oiseau exotique est bien plus belle sur lui que sur un autre être vivant. Respectons la nature. » Bref la plumasserie c'est vert ! La plumasserie un métier très ancien La plumasserie un métier aussi ancien que la civilisation. L'art plumaire est même un art sacré. De l'Antiquité aux peuplades primitives, porter des plumes a une signification de pouvoir et est chargé de symbole. Elles sont arborées lors de grands événements, de pratiques rituelles et de cérémonies et sont un signe de distinction identitaire et sociale c'est-à-dire que les chefs ont plus de plumes ou des plumes plus grandes. Plus encore chaque type de plume est chargé de pouvoirs différents. Par exemple, les véritables coiffes des amérindiens sont en plumes d'aigle parce qu'elles évoquent l'honneur et le courage. D'ailleurs, c'est le porteur de plume lui-même qui doit aller les chercher directement sur l'animal qui doit rester vivant et pour cela parvenir au nid qui est souvent à la cime des montagnes.  Le porté de plume est masculin et même guerrier. Déjà dans l'Antiquité, les casques des armées romaines étaient ornés de panaches. Encore aujourd'hui la garde républicaine, cette branche de la gendarmerie nationale qui assure les missions d'honneur et de sécurité pour les plus hautes autorités de l'Etat, porte des plumets sur ses casques. Il y en a même 5 qui indiquent la fonction ou le grade. L'aigrette en plumes de héron (hauteur de 315 mm) est réservée au commandant du régiment de cavalerie. Le plumet tricolore en plumes de nandou (315 mm), est celui des officiers supérieurs (chef d'escadron et ses supérieurs) et de tous les officiers de l'état-major. Les capitaines et lieutenants portent un plumet écarlate en plume de nandou (315 mm). Le trompette-major et son adjoint sont distingués par le tricolore en plumes de coq de 270 mm. Et tous les sous-officiers des unités ont droit au plumet écarlate en plumes de coq de 270 mm. « Le dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés à Paris depuis le XIIIe siècle » par Alfred Franklin indique que déjà sous Charlemagne les élégants se paraient de plumes de paon et de flamands roses. Au XIIIe siècle les prélats et grands seigneurs portaient des chapeaux ornés et parfois même formés de plumes de paon, à telle enseigne qu'en 1268 se forme la corporation des chapeliers de paon. Au XIVe siècle on voit apparaitre les plumes d'autruches. Louis XII entrant à Gènes portait un casque couronné d'une forêt de plumes droites d'où émergeait un panache retombant. Et François Ier arborait une plume blanche sur son bonnet de velours noir. La profession évolue et fait réviser ses statuts en 1599 et 1659 pour devenir « plumassier- panacher -bouquetier enjoliveur ».  C'est Louis XIV qui étend le porté de plumes. Bien sûr, il porte d'immenses chapeaux abondamment garnis de plumes et donc tous ses ministres en font autant. Puis toute sa cour, ainsi que les femmes, commencent à porter des plumes. Et par les ballets de cour qu'il apprécie car il adore la danse et les spectacles, la plume entre comme accessoire de scène. Ainsi définit-il les conditions de porté de la plume qui existe encore aujourd'hui. Du côté des femmes, les coiffures évoluent au fil du temps, et les plumes s'ajoutent aux fleurs et à la gaze jusqu'à devenir de véritables échafaudages dont l'apogée est atteint avec Marie-Antoinette et les incroyables compositions de sa modiste Rose Bertin. A tel point que Madame Campan, la femme de chambre de la Reine écrit dans ses mémoires que les femmes ne trouvaient pas de voitures assez hautes et étaient obligées de sortir la tête de la portière de leur carrosse. On utilisait des plumes de coq, de vautour, de héron, de geai. Mais les plumes les plus prisées étaient celle d'autruche que l'on faisait venir d'Alger et que l'on teignait en rose, en Bleu Céleste, en boue de Paris, en vert, en jaune ou encore couleur souci. Plus rare encore et donc beaucoup plus chères les plumes de héron noir venaient d'Allemagne et de Turquie et étaient destinées à la parure masculine exclusive des récipiendaires de l'Ordre du Saint Esprit. La révolution sonne le glas du porté de plume comme de tout ce qui symbolisait l'aristocratie. C'est l'Empire qui le réintroduit avec Joséphine de Beauharnais qui les portent aussi sur les vêtements. La restauration aimera les oiseaux de Paradis et le Second Empire portera du Marabout. Mais l'explosion du porté féminin de la plume et le second Age d'or de la plumasserie est bien sûr la Belle Epoque. Il y a les débuts du music-hall avec tous ses panaches de la Goulue à Mistinguett en passant par Joséphine Baker. Il y a bien sûr les bandeaux, tiares et diadèmes diamantés et avec des aigrettes, les boas en autruche et surtout les chapeaux de jour dit « à la volière » sur lesquels on trouve même des oiseaux entiers. Comme les premiers défenseurs de la nature s'insurgent, les plumassiers vont alors développer l'art de la métamorphose. En plus de leur savoir-faire premiers, ils vont arriver à créer l'illusion des oiseaux sauvages avec des plumes d'oiseaux d'élevage ordinaire.  Entre parenthèse, je ne remets pas en cause la nécessité de la protection animale mais j'aimerai souligner que jamais le porté masculin, et militaire, n'a été stigmatisé comme les portés féminins taxés d'extravagance et largement moqués et caricaturés. Le métier de Plumassier Au XVIIIe, dans leur Encyclopédie 1751-1778, Diderot et d'Alembert décrivent ainsi ce métier « PLUMASSERIE, s. f. est l'art de teindre, de blanchir, de monter toutes sortes de plumes d'oiseaux. ... » s'y ajoute 4 planches de gravures : l'atelier et les instruments, les plumes et leur préparation, les ouvrages du plumassier-panacher, et les différents ouvrages de plumes  Ce qui est étonnant c'est que les instruments sont restés presque immuables. C'est qu'il faut faire la différence entre les traitements premiers de la plume qui sont des savoir-faire communs, puis la maitrise de la matière qui donne lieu à des secrets jalousement gardés. Tout d'abord il faut connaitre la plume. C'est le premier apprentissage. Et c'est une matière étonnante. Comme les cheveux elle est constituée de kératine, elle est donc a la fois résistante et souple. On peut bien sûr la casser si on la piétine. Mais la plume est composée de barbes maintenues autour d'un rachis central. Ces barbes sont garnies de barbules qui sont maintenues entre elles par des barbicelles. C'est pourquoi il suffit que l'oiseau lisse ses plumes pour qu'après un ébouriffage passagé tout son plumage redevienne lisse. Mais toutes les plumes ne sont pas pareilles c'est pourquoi il faut les trier. Il semble évident de les répartir par couleur mais en fait c'est complètement insuffisant. Si on réfléchit on imagine bien que sur un même oiseau les plumes du cou seront bien plus petites que celle des ailes ou de la queue par exemple. Et justement quand j'arrive chez Nelly Saunier l'artiste plumassière, elle est occupée à trier les plumes de paon. Je la vois les ranger par taille, jusque là rien ne m'étonne et puis je la vois encore répartir des plumes qui me semblaient identiques et elle m'explique, amusée, que les ailes gauches et droites ont une inclinaison différente. J'aurais du y penser ! Il lui faut donc un œil exercé et une méticulosité infinie pour ranger chaque type de plumes par couleur, dimension, orientation. D'ailleurs elle a fait fabriquer sur mesure un immense rayonnage de 5 mètres de haut pour ses trésors conservés dans un mur de boites rigoureusement étiquetées. Mais avant de les ranger, après les avoir trié, elle les lave et les rince soigneusement pour les dégraisser et enlever toutes impuretés. Elle a même pour cela une machine à laver dédiée. Puis elle les sèche consciencieusement. Après il faut encore les passer à la vapeur pour leur redonner leur volume et leur éclat. Comme un tissu, on peut teindre, blanchir ou décolorer les plumes. L'art du plumassier est alors de sélectionner une plume pour ses couleurs naturelles ou pour leur donner une autre identité comme l'imitation des espèces interdites. Nelly Saunier Plumassière d'art Nelly me raconte qu'elle a toujours été fascinée par les oiseaux, leur beauté, leur liberté et leur plumage et qu'à 14 ans elle avait déjà décidé d'être plumassière. Et ça pas été facile. On lui oppose la quasi disparition de ce métier d'art : en 1919 il y avait 425 ateliers en France et en 1980 il en restait 5. On lui rabache qu'il ne reste que 4 ateliers à Paris ! La Maison Lemarié spécialisée dans la haute couture qui a rejoint en 2002, le groupe Paraffection, la filiale de la maison Chanel dédiée à la conservation des savoir-faire artisanaux d'exception. Il y a la Maison Légeron, Février et la société Marcy plutôt orientée vers le music-hall. Les autres plumassiers et ils tout au plus une dizaine en France, sont indépendants et cherchent des débouchés qui en dehors de la haute couture et du spectacle sont très rares. On lui souligne les difficultés de l'apprentissage. Il ne reste qu'une seule école dans toute l'Europe : le lycée Octave Feuillet à Paris qui ne prend que quelques élèves et prépare au CAP plumassière fleuriste. En effet au XVIIIe les plumassiers commencent à créer des fleurs artificielles en plume et le geste est toujours identique, même pour former les camélias de Chanel. Ce geste s'appelle la « monture » et Nelly d'un mouvement précis me montre comment elle prend un fin fil métallique et « tourne » les plumes qui s'enroulent autour. Elle maitrise aussi le collage et la couture. Et bien sûr, c'est la base, elle sait parer la côte des plumes, les redresser ou les courber, les ébarber, les découper, les friser, ou les nouer. Car bien entendu, Nelly a suivi l'enseignement de cette unique école de plumasserie en 1981. Puis elle intègre l'École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Art que l'on appelle communément l'école Olivier de Serres du nom de la rue où cette prestigieuse et sélective école se situe. Elle ronge son frein en dessinant des chaussettes pour la marque Achille et introduit obstinément la plume dans son cursus de textile. Elle a trouvé son crédo : bousculer les usages dans la tradition du geste. Mais ce qui est différent c'est sa vision : la plume peut se conjuguer à toutes les matières et la plumasserie n'a pas seulement pour objet de compléter un design, un vêtement ou même un bijou c'est un art dont elle veut faire reconnaitre l'œuvre de façon intrinsèque. Alors les objets deviennent sculptures ou tableau qui transmutent la pensée de l'artiste. Et cette pensée c'est l'amour de la nature. Aussi voit-on chez elle chez des arbres, des fleurs, des feuilles que la plume devenue trompe l'œil rend plus vrai que nature. En attendant nous sommes en 1989 et l'école Octave Feuillet la sollicite pour devenir professeur. Tou elle poursuit ses recherches elle commençe à enseigner. Mais pas question qu'elle se contente du programme classique. Elle bouscule le cursus et pousse ses élèves à se inventer. La génération montante des nouvelles mains d'or en plumasserie lui doivent cette approche nouvelle qui les amène à créer des règles et applications inédites de la plumasserie d'aujourd'hui. Maxime Leroy, le plumassier de Haute Façon, lauréat 2017 du Prix de la Jeune Création Métiers d'Art qui a créé son marque M. Marceau, l'appelle sa mère spirituelle et a même fait plaquer en or, la pince de plumassier qu'elle lui a transmise. Maitre d'art en plumasserie depuis 2008, Nelly Saunier a été lauréate du prix Liliane Bettencourt pour l'intelligence de la main de la Fondation Bettencourt Schueller en 2009, lauréate de la Villa Kujoyama la résidence d'Artistes à Kyoto en 2015. Elle est sélectionnée en 2017 avec 14 autres artisans d'art d'exception pour représenter l'art français à l'exposition Wonder Lab des Trésors Nationaux Vivants au Musée national de Tokyo.  En 2012, le ministère de la Culture la nomme Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres et en 2020 elle devient Officier de cet ordre prestigieux. La joaillerie plumassière de Nelly Saunier Elle travaille avec des designers, costumiers, décorateurs et bien sûr les grands couturiers : Givenchy, Nina Ricci, Isabelle Marant, Louboutin, Chanel, Jean-Paul Gauthier.  Dans le domaine des bijoux c'est Harry Winston qui la sollicite en premier. La collection Premier Feathers est dévoilée en 2012 à Baselworld. Les boitiers de montres sont en or et sertis de diamants mais ce sont les cadrans en marqueterie de plumes qui séduisent immédiatement les collectionneurs. Le faisan argenté, le faisan de Lady Amherst, le faisan commun et le paon forme de véritables tableaux, abstraits en noir et blanc, tachistes en multicolore ou encore impressionnistes en aplat de bleu et vert. En 2015, c'est Van Cleef & Arpels qui lui demande de créer ses Cadrans Extraordinaires pour le salon horloger de Hong Kong. Elle réinvente pour le joaillier une plumasserie miniature. Les trois éditions limitées de seulement 22 pièces exceptionnelles montrent des oiseaux porte-bonheur survolant des tableaux de marqueterie de pierres. Nelly Saunier crée un cardinal en relief avec un plumage carmin qui semblent tenir l'amour entre ses ailes, un oiseau augure aux couleurs de l'azur qui embrassent de ses ailes déployées un ciel de lapis lazuli et un oiseau céruléen dansant sur un fond de mauve inspiré. Dans cet exercice, elle se délecte de marier son inspiration à la rigueur d'un cahier des charges très précis, ce qui représente également un défi. La même année, c'est Piaget qui lui demande une manchette « secret de Venise ». A elle, d'imaginer un graphisme. Elle sort ses crayons, et ses échantillons de plumes et propose ses fiches de style. Auréolant l'émeraude centrale, les plumes semblent tournoyer dans une danse anagogique de bleu, de vert et de noir. Pour la collection Sunny Side of Life, présentée lors de la Paris Fashion Week elle déploie ses talents de coloriste. On lui dit « coucher de soleil » alors elle sélectionne les couleurs naturelles de l'ibis rouge, du ara, de la perruche ondulée et de flamant rose qui irradient autour du saphir jaune central. Elle crée aussi un trompe l'œil de jungle aux tonalités sauvages verte et fauve pour la manchette à l'émeraude. Le troisième bijou est serti de saphirs bleus et Nelly le transforme en océan par les reflets aquatiques des plumes travaillées en pointillisme. Elle ose expliquer aux équipes de Piaget les caractéristiques de la plume comme la nécessité d'insérer une bordure de métal pour que les bardes de la plume ne se séparent pas. Et ils écoutent et changent leur dessin pour s'adapter à cette matière vivante qui chatoie et rutile.  Pour Sunlight Escape, c'est en plumes d'oie et de pélican qu'elle crée des motifs géométriques d'un blanc immaculé et rehaussé de feuilles d'or et qui se positionnent dans une manchette et des boucles d'oreilles en or jaune entouré d'un serti de diamants.  En 2020, Piaget dans la collection « les ailes de la lumière » a imaginé un extraordinaire collier Majestic Plumage en point d'interrogation en forme d'oiseau et Nelly Saunier se charge de leur créer des ailes qui se mêlent aux saphirs et aux spinelles et encadre une tourmaline paraïba très rare de 7,49 carats. Entre temps c'est Chopard qui lui demande de créer le collier de la collection Red Carpet dévoilée au Festival de Cannes 2018. Il s'agit de retranscrire les inspirations mongoles et leur savoir faire traditionnels. La pièce centrale est flamboyante et mystique. C'est un camée en or sculpté autour duquel s'enroulent des volutes d'apatites bleues, de grenats violets et de jaspe rouge. Nelly propose des plumes de coq, de héron cendré, d'autruche et de faisan obscur. Elle crée une véritable exubérance plumassière à la fois opulente et évanescente qui nidifie les joyaux et frissonne autour du cou. Nelly Saunier m'a dit : « la plume c'est toute ma vie et je n'aurai pas assez d'une vie pour exprimer tout ce que je veux lui faire dire ». Nelly rassurez vous, d'ores et déjà, vous êtes par votre art plumassier, immortelle. Ainsi se termine cette histoire de la plumasserie joaillière de Nelly Saunier.  Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux. Chaque dimanche j'émets en alternance sur un podcast différent. Dans l'autre podcast « Il était une fois le bijou » j'explore une thématique en saison courte. Et justement la semaine prochaine la nouvelle saison appelée Diamant forever recevra Mina El Hadraoui, la directrice France du Natural Diamond Council. Et le 21 sur le podcast Brillante ce sera Stéphanie des Horts l'auteur de La Panthère qui ressuscitera pour nous Jeanne Toussaint. Pour ne manquez aucun de nos rendez-vous du dimanche autour du bijou, abonnez à chacun de ces 3 podcasts « Il était une fois le bijou », « le bijou comme un bisou » et « Brillante » sur votre plate-forme d'écoute préférée ou sur YouTube et encouragez- moi en mettant des commentaires, c'est ce qui permet de référencer les podcasts ! Si vous êtes sur Apple podcast mettez plein d'étoiles et partagez, sans modération. ! A bientôt pour un prochain bijou, un nouveau bisou du dimanche soir. Site Twitter Facebook Instagram LinkedIn Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign

Passion Modernistes
Épisode 16 – Benjamin et Mme Eloffe, marchande de mode (Passion Modernistes)

Passion Modernistes

Play Episode Listen Later Oct 30, 2020 40:48


Comment devenait-on marchande de mode à la fin du XVIIIème siècle ? Passion Modernistes RSS jQuery(document).ready(function($) { 'use strict'; $('#podcast-subscribe-button-498 .podcast-subscribe-button.modal-60b4074af2a3a').on("click", function() { $("#secondline-psb-subs-modal.modal-60b4074af2a3a.modal.secondline-modal-498").modal({ fadeDuration: 250, closeText: '', }); return false; }); }); Benjamin Alvarez-Araujo En juillet 2020, Benjamin Alvarez-Araujo a présenté un mémoire « Adélaïde Henriette Damoville, dite Mme Eloffe (1759-1805). Autour d’une marchande de modes imaginaire ». Il était sous la direction de Laurence Croq à l’ Université Paris. Née dans un contexte un peu pauvre, Adélaïde Henriette Damoville entre au service de Madame Pompey et se forme comme marchande de mode. Elle épouse M. Eloffe et ils finissent par récupérer la clientèle de Madame Pompey. Ils fournissent la cour de Versailles à la fin du XVIIIème siècle, la famille royale de l’époque et même Marie Antoinette. Pour connaître son activité il nous est parvenu deux de ses livres de comptes qui donnent des renseignements sur ce qui est vendu dans la boutique. Une signature de Madame Eloffe Le métier marchande de mode Au XVIIIème siècle le travail de marchande de mode ne consiste pas à fabriquer des vêtements mais justement à être l’intermédiaire entre les fabricants et les clients, en inventant des modes vestimentaires. On les considère parfois comme les ancêtres des grands créateurs de mode mais ce n’est pas tout à fait vrai. Le métier de marchande de mode naît avec celui de mercier, les femmes qui l’exercent sont souvent des épouses de marchands merciers et elle s’occupent des articles de mode. Et à la fin du XVIIIème siècle elles s’autonomisent et créent leur propre corporation. Elles vendent les accessoires et les ornements, tout ce qui vient décorer un vêtement, avec de la dentelle, des broderies, des plumes, etc. Elles les assemblent sur des robes déjà faites pour former des ensembles, les ajoutant ou déplaçant. Elles sont surtout spécialisées dans les ornements luxueux, destinés à une clientèle aristocratique qui cherche à se distinguer par le vêtement. Et avec la Révolution, le fonctionnement des métiers change, les corporations sont supprimées en 1791, et désormais n’importe qui peut ouvrir boutique en payant une patente. A cette période la boutique des Eloffe évolue pour s’orienter plus vers la mercerie, s’adaptant au changement de leur clientèle. François Boucher, La Marchande de modes, 1746 Pour en savoir plus sur le sujet de l’épisode, on vous conseille de lire : Livre-journal dit de Mme Eloffe entièrement numérisé sur le site des Archives Nationales BEAUREPAIRE Pierre-Yves, La France des Lumières. 1715-1789, Paris, Belin, « Histoire de France », 2014 [1re éd. : 2011]. GODINEAU Dominique, Les Femmes dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Armand Colin, « U. Histoire », 2015. ROCHE Daniel, La France des Lumières, Paris, Fayard, 1993. ROCHE Daniel, La Culture des apparences. Une histoire du vêtement (XVIIe-XVIIIe siècles), Paris, Fayard, 1989. SAPORI Michelle, Rose Bertin, ministre des modes de Marie-Antoinette, Paris, Éditions de l’Institut français de la mode, Éditions du Regard, 2003. DA VINHA Mathieu, Dans la Garde-robe de Marie-Antoinette, Versailles, Château de Versailles, Paris, Réunion des Musées Nationaux, 2018. Dans cet épisode vous avez pu entendre les extraits des œuvres suivantes : W. A. Mozart – KV 164 (130a) – 6 Minuets for orchestra La Vie Parisienne de Offenbach – La gantière et le bottier Ce très beau générique a été réalisé par Julien Baldacchino (des podcasts Stockholm Sardou, Radio Michel, Bulle d’art…) et par Clément Nouguier (du podcast Au Sommaire Ce Soir).

Fashion Consort News Bytes
Miniature Magic on the Runway

Fashion Consort News Bytes

Play Episode Listen Later Sep 27, 2020 4:28


Fashion week and all of its attendant traditions have been largely upended due to the Covid-19 pandemic. While some designers have chosen to show in person, with limited attendance, much of the focus has been on digital variations of the fashion show. So far, these have included everything from artistic, pre-recorded videos, to livestreams on Twitch, and even augmented reality. Technology, in many ways, has made it possible for fashion week to go on—and precipitate a shift towards more synchronous, inclusive events. However, one particular designer chose a very different path, a nod to fashion’s past with an emphasis on handicraft. American designer, Jeffrey Scott, is known for his kitschy, pop-culture inspired designs both for his eponymous line and for the Italian house, Moschino. In the past, his shows have been exuberant, colorful celebrations of the excesses of fashion, as much attended by “club kids” as the fashion intelligentsia. And yet, for Spring 2020, Scott went decidedly lo-fi. He enlisted the Jim Henson Creature Shop to create one-of-a-kind marionettes to display the latest Moschino collection. Each piece was created “in miniature” of the full sample size—and featured highly tailored pieces with decadent trims and visible corsetry. According to Scott, the looks were inspired by the Théâtre de la Mode, miniature “fashion dolls” that traveled the globe post-World War II in an effort to reinvigorate a decimated fashion industry. But Scott went one step further, creating puppet versions of the fashion regulars who weren’t able to attend this season’s show in person. He included Vogue editors, Anna Wintour and Edward Enningful, among others, in their own custom Moschino looks. During the show, as Duran Duran’s “Girls on Film” played as the soundtrack, the VIP guests even reacted and spoke one with another! Scott’s magical production immediately went viral on social media; the irony of this not lost on anyone! And that was most certainly the goal. But Scott had an opportunity to share a piece of history that goes beyond the Théâtre de la Mode, all the way back to the 16th century, when European royal families would commission “fashion dolls” as a way to see, then copy, the dresses being worn in the French court. They were known as Pandora dolls beginning in the mid-1600s. In the 1700s, they became common to seamstresses, milliners and all kinds of fashion merchants, including Rose Bertin, seamstress to Marie Antoinette. They largely fell out of favor in the late 1800s when the first illustrated fashion magazines such as Cabinet des Modes, took their place. And now in 2020, Scott’s Moschino collection is a reminder of fashion’s storied past; it’s a chance to focus again on the handcrafted details, the minutiae of design so easily overlooked or forgotten, as our attention moves so quickly from one show to another. It manages to capture—and hold—our attention. . fashionconsort.com @fashionconsortagency Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Join Us in France Travel Podcast
An Overview of Haute Couture in Paris, Episode 291

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Play Episode Listen Later Jun 28, 2020 51:52


On today’s episode Annie and Elyse chat about the places you have to go if you’re a fan of high fashion or "haute couture" in Paris. Elyse gives us a brief overview of how haute couture got started in France and it turns out that it's fascinating! Support Elyse on Patreon If you're a fan of fashion you really need to go on a pilgrimage on a couple of streets in Paris (see below). These are high fashion boutiques where they sell high-end "prêt à porter". This means "ready-made". But a shirt might cost you 2,000€ so it's  not exactly affordable for everyone. Haute Couture as a Label Appellation d'Origine Protégée (AOP) is akin to the AOC you've probably hear of for wines. These products have to meet requirements that we call "cahier des charges" in French. Designers who want to enjoy the "haute couture" label must have everything done by hand. You have to have two in-house "ateliers" (workshops) where workers craft beautiful pieces. Everything has to be custom-made and custom-fitted. They must also participate in two shows a years. What the French call a "défilé de mode". You can see the official calendar of défilés in Paris here. Haute Couture Started with Louis XIV and Versailles Haute couture is not new in France. As a matter of fact it started with Louis XIV and his lavish palace in Versailles. And it continued after that with Madame de la Pompadour and Madame du Barry and continued with Marie-Antoinette. Back then they wore elaborate wigs called a "poule" (a chicken!). Women always wore jewelry and heavy makeup. Their dresses were 5 feet wide. It was all extravagant. Nobility All Came to Paris to Buy their Clothes Everybody who was anybody came to Paris to buy their clothes. This included the royal families or Germany, England, Russia, Spanish, Italy, etc. Yes, even the Italians who developed their fashion later. When members of various royal families came to Paris with their entourage, they usually stayed for a while. Local luxury hotels appeared as a result. Women at the time couldn't do much outside of the domestic realm, so they loved to get away and visit Paris to buy clothes. Marie Antoinette's Fashion Minister Rose Bertin was the first woman stylist to be introduced at the court and serve Marie Antoinette. Rose Bertin became very successful and she was called "fashion minister" by Marie Antoinette. In a truly rebellious act, she didn't marry because she didn't want to be under the control of a man. She managed to escape to London before the Revolution could get her and came back to France once it was safe for her to do so much later. More Recent Developments in Haute Couture Louis Hippolite Leroy was the stylist for Napoleon and Joséphine and he also created a business empire based on high fashion. He made the gowns for Napoleon's coronation. He is the one who coined the term "haute couture". Charles Frederick Worth succeeded Mr. Leroy and opened a shop on Place Vendôme. This is under Napoleon III and he's the one who invented the défilé with live people. He also "created" the profession of fashion model that was more respectable than being a dancer or actress. Copyright Protection for Haute Couture The official union of French haute couture came to life in 1911. The idea there was to stop people from copying and stealing styles. Members of this group were Christian Dior, Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, Courrèges. More recently Christian Lacroix, Jean-Paul Gauthier, etc. We don't mention all of them, of course! Every fashion house now makes their own perfume. This is probably because anyone can wear perfume whereas most people can't get away with wearing those extravagant gowns. French expression of the week: Si le riducule tuait, on serait tous mort! Places You Should Check Out to See Haute Couture in Paris Boulevard Saint Honoré around number 380. Chanel is around there (on rue Cambon), Gucci, Louis Vuiton, Burbury, Loboutin. It's fun to go in and look around. Rue Montaigne (start around number 48). Place Vendôme More episodes to help you prepare your first trip to Paris Email | Facebook | Instagram | Pinterest | Twitter   Did you get my VoiceMap Paris tours yet? They are designed for people who want to see the best of Paris neighborhoods and put what they are looking at into historical context. There are so many great stories in Paris. Don't walk right past them without having a clue what happened there! You can buy them directly from the VoiceMap app or click here to order activation codes at the podcast listener discount price. Support the Show Tip Your Guide Extras Patreon Audio Tours Merchandise

La Vie Creative
EP 16: Paris History Avec a Hemingway (Marie Antoinette Part 4)

La Vie Creative

Play Episode Listen Later Jun 22, 2020 30:33


In episode four in our series of Marie Antoinette we are in the final moments of her life. Convicted and sentenced to death they didn't give her much time. In the early hours of the morning she wrote a long letter to her sister in law Madame Elisabeth asking her to look after her children. The letter would never be delivered. At 8am on October 16, 1793 a priest arrived at her cell followed by the executioner, Samson. She was dressed in a simple white dress from her dressmaker Rose Bertin and her best black satin shoes. Samson cut her hair short, tied her hands behind her with a rope and led her up the stairs to a cart in the courtyard of the court house. Her husband Louis XVI was taken in a carriage, but Marie Antoinette sat in an open cart, seated next to the priest. Arriving at the Place de la Revolution, she walked up the scaffolding and stepped on the executioner's foot. Her last words were “I am sorry sir, I did not mean to put it there”. At 12:15pm on October 16, 1793 the blade fell and her life was over. Her body and her head were placed in a coffin and tossed into the Madeleine cemetery. The Dauphin of France, Louis XVI would die in jail as her daughter Marie-Thérèse Charlotte was in the cell below him.  Her uncle Louis XVIII was now in exile and Madame Royale as she was known followed him around Europe while her husband was away. In 1814 during the Restoration she was finally allowed to return to France. As soon as she arrived she asked to be taken to her parents graves. A kindly neighbor watched over their spot they tossed her parents in and when Louis XVIII arrived he let them know where they were. The next year Louis XVIII ordered the construction of the Chapelle Expiatoire to be built on the site. Marie-Thérèse would visit every day and would personally pay for two statues of her parents. Marie-Thérèse traveled all over France as Madame Royale even when her uncle Louis XVIII fled to Belgium.   Leaving for Italy with Charles X and her husband they settled into a quiet life. As for the Duchess de Berry, now a widow she traveled to France to try to gather some favor for Charles X.  Fleeing arrest she hid in a fireplace and was discovered when her dress caught on fire and her screams could be heard. She was also pregnant and unwed and ousted from the Bourbon family. Her children were sent to live with Marie-Thérèse who spent her time educating them on the principles of the ancient regime. She and her husband had a wonderful marriage but never any children of their own. He would die in 1844 at the age of 64. On October 16, 1851 on the 58th anniversary of her mother's death after attending mass she returned to her bed and died three days later. According to her wishes she was buried with her husband and her uncle in the small monastery of Nova Gorica laying on a slab of French stone. Support the show (https://www.patreon.com/join/Laviecreative)

Franck Ferrand raconte...

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Storical
Storical Footnotes: Marie Antoinette’s Holy Trinity of Fashion: Rose Bertin, Léonard Autié, & Jean-Louis Fargeon

Storical

Play Episode Listen Later Nov 24, 2019 11:55


Marie Antoinette’s fashion is iconic to this day. But how did she go from frumpy Austrian Archduchess to the reigning Queen of Couture? Three people were behind Marie Antoinette’s fashion transformation. Meet Rose Bertin, Léonard Autié, and Jean-Louis Fargeon. Rose was the Minister of Fashion, Léonard the hairdresser, and Jean-Louis the perfumer and cosmetics purveyor. Tune in!Fashion Victims: Dress at the Court of Louis XVI and Marie-Antoinette by Kimberley Chrisman-Campbell - https://www.goodreads.com/book/show/21945057-fashion-victimsMarie Antoinette's Head: The Royal Hairdresser, the Queen, and the Revolution by Will Bashor - https://www.goodreads.com/book/show/17572143-marie-antoinette-s-headA Scented Palace: The Secret History of Marie Antoinette's Perfumer by Elisabeth de Faydeau - https://www.goodreads.com/book/show/214919.A_Scented_PalaceNew episodes on Mondays. You can listen on Apple Podcasts/iTunes, Google Podcasts, Spotify, Pocket Casts, or Stitcher. Follow on Instagram or Facebook @storicalpodcast

Stuff You Missed in History Class
SYMHC Classics: Rose Bertin, the First Fashion Designer

Stuff You Missed in History Class

Play Episode Listen Later Feb 16, 2019 39:21


We're revisiting an episode from 2014, where we discuss the legendary wardrobe of Marie-Antoinette. Where did all those glorious clothes come from? In large part, they were the work of Rose Bertin, a milliner who found herself the stylist to the queen.  Learn more about your ad-choices at https://news.iheart.com/podcast-advertisers

Dressed: The History of Fashion
Rose Bertin, Fashion and the Reign of Marie Antoinette: an Interview with Kimberly Chrisman-Campbell

Dressed: The History of Fashion

Play Episode Listen Later Apr 24, 2018 61:58


If Marie Antoinette was the Queen of Fashion, Rose Bertin was her "Minister of Fashion." Find out more about Bertin and the extravagances of eighteenth century fashion in our conversation with expert Kimberly Chrisman-Campbell. Learn more about your ad-choices at https://news.iheart.com/podcast-advertisers

fashion minister marie antoinette bertin kimberly chrisman campbell rose bertin
Clever Girls
Fashion Rebelles

Clever Girls

Play Episode Listen Later Apr 22, 2018 57:29


While the fashion industry has been pretty male dominated, Allison and Kimberlee discuss two female designers who transformed fashion in their eras. Rose Bertin and Marie Antoinette set the standard in pre-Revolutionary France while Dame Mary Quant's mod styles, including the miniskirt and hotpants, still influence fashion today.

New Books in Early Modern History
Clare Haru Crowston, “Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France”

New Books in Early Modern History

Play Episode Listen Later May 29, 2014 60:22


Anyone who's been paying attention to the flurry around the French economist Thomas Piketty's 2013 Capitalism in the Twenty-first Century (Le Capital au XXIe siecle) knows how a la mode the economy is at the moment. Contemporary ideas and debates about capital, debt, and austerity are only part of what makes Clare Crowston‘s Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France (Duke University Press, 2013) such an interesting read in 2014. In this detailed study of the varied economic, political, social, and cultural meanings and practices of “credit” from the seventeenth through the eighteenth century, Crowston draws our attention to mutually constitutive worlds and systems of circulation. At once a genealogy of credit; an economic, social, and cultural history of fashion; and an examination of the roles of gender and desire in Old Regime France, Credit, Fashion, Sex makes an important contribution to our understanding of the origins of the French Revolution while respecting the historical integrity of the period that came before. In addition to its conceptual and historiographical insights regarding credit and the complexities of Old Regime society, the book offers readers a fascinating and extensively-researched analysis of the everyday practices and systems of exchange that operated “behind the scenes” of more familiar stories. For example, the book illuminates the mythology and critiques surrounding Marie Antoinette, the queen who embodied like no one else the intersection between ideas about credit, fashion, and sexuality in the era before 1789. At the same time, Crowston gives us a glimpse of other figures and social actors who played vital roles in the society of the period: Rose Bertin, the queen's dressmaker; the fashion merchants who made so much luxury and refinement possible, as well as all those wives not married to Louis XVI who traded on/in their husbands' credit, participating in multiple economic and cultural systems of circulation and power.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

New Books in Sex, Sexuality, and Sex Work
Clare Haru Crowston, “Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France”

New Books in Sex, Sexuality, and Sex Work

Play Episode Listen Later May 29, 2014 60:22


Anyone who's been paying attention to the flurry around the French economist Thomas Piketty's 2013 Capitalism in the Twenty-first Century (Le Capital au XXIe siecle) knows how a la mode the economy is at the moment. Contemporary ideas and debates about capital, debt, and austerity are only part of what makes Clare Crowston‘s Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France (Duke University Press, 2013) such an interesting read in 2014. In this detailed study of the varied economic, political, social, and cultural meanings and practices of “credit” from the seventeenth through the eighteenth century, Crowston draws our attention to mutually constitutive worlds and systems of circulation. At once a genealogy of credit; an economic, social, and cultural history of fashion; and an examination of the roles of gender and desire in Old Regime France, Credit, Fashion, Sex makes an important contribution to our understanding of the origins of the French Revolution while respecting the historical integrity of the period that came before. In addition to its conceptual and historiographical insights regarding credit and the complexities of Old Regime society, the book offers readers a fascinating and extensively-researched analysis of the everyday practices and systems of exchange that operated “behind the scenes” of more familiar stories. For example, the book illuminates the mythology and critiques surrounding Marie Antoinette, the queen who embodied like no one else the intersection between ideas about credit, fashion, and sexuality in the era before 1789. At the same time, Crowston gives us a glimpse of other figures and social actors who played vital roles in the society of the period: Rose Bertin, the queen's dressmaker; the fashion merchants who made so much luxury and refinement possible, as well as all those wives not married to Louis XVI who traded on/in their husbands' credit, participating in multiple economic and cultural systems of circulation and power.  

New Books in European Studies
Clare Haru Crowston, “Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France”

New Books in European Studies

Play Episode Listen Later May 29, 2014 60:48


Anyone who’s been paying attention to the flurry around the French economist Thomas Piketty’s 2013 Capitalism in the Twenty-first Century (Le Capital au XXIe siecle) knows how a la mode the economy is at the moment. Contemporary ideas and debates about capital, debt, and austerity are only part of what makes Clare Crowston‘s Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France (Duke University Press, 2013) such an interesting read in 2014. In this detailed study of the varied economic, political, social, and cultural meanings and practices of “credit” from the seventeenth through the eighteenth century, Crowston draws our attention to mutually constitutive worlds and systems of circulation. At once a genealogy of credit; an economic, social, and cultural history of fashion; and an examination of the roles of gender and desire in Old Regime France, Credit, Fashion, Sex makes an important contribution to our understanding of the origins of the French Revolution while respecting the historical integrity of the period that came before. In addition to its conceptual and historiographical insights regarding credit and the complexities of Old Regime society, the book offers readers a fascinating and extensively-researched analysis of the everyday practices and systems of exchange that operated “behind the scenes” of more familiar stories. For example, the book illuminates the mythology and critiques surrounding Marie Antoinette, the queen who embodied like no one else the intersection between ideas about credit, fashion, and sexuality in the era before 1789. At the same time, Crowston gives us a glimpse of other figures and social actors who played vital roles in the society of the period: Rose Bertin, the queen’s dressmaker; the fashion merchants who made so much luxury and refinement possible, as well as all those wives not married to Louis XVI who traded on/in their husbands’ credit, participating in multiple economic and cultural systems of circulation and power.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

New Books in French Studies
Clare Haru Crowston, “Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France”

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Anyone who’s been paying attention to the flurry around the French economist Thomas Piketty’s 2013 Capitalism in the Twenty-first Century (Le Capital au XXIe siecle) knows how a la mode the economy is at the moment. Contemporary ideas and debates about capital, debt, and austerity are only part of what makes Clare Crowston‘s Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France (Duke University Press, 2013) such an interesting read in 2014. In this detailed study of the varied economic, political, social, and cultural meanings and practices of “credit” from the seventeenth through the eighteenth century, Crowston draws our attention to mutually constitutive worlds and systems of circulation. At once a genealogy of credit; an economic, social, and cultural history of fashion; and an examination of the roles of gender and desire in Old Regime France, Credit, Fashion, Sex makes an important contribution to our understanding of the origins of the French Revolution while respecting the historical integrity of the period that came before. In addition to its conceptual and historiographical insights regarding credit and the complexities of Old Regime society, the book offers readers a fascinating and extensively-researched analysis of the everyday practices and systems of exchange that operated “behind the scenes” of more familiar stories. For example, the book illuminates the mythology and critiques surrounding Marie Antoinette, the queen who embodied like no one else the intersection between ideas about credit, fashion, and sexuality in the era before 1789. At the same time, Crowston gives us a glimpse of other figures and social actors who played vital roles in the society of the period: Rose Bertin, the queen’s dressmaker; the fashion merchants who made so much luxury and refinement possible, as well as all those wives not married to Louis XVI who traded on/in their husbands’ credit, participating in multiple economic and cultural systems of circulation and power.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

New Books in History
Clare Haru Crowston, “Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France”

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Anyone who’s been paying attention to the flurry around the French economist Thomas Piketty’s 2013 Capitalism in the Twenty-first Century (Le Capital au XXIe siecle) knows how a la mode the economy is at the moment. Contemporary ideas and debates about capital, debt, and austerity are only part of what makes Clare Crowston‘s Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France (Duke University Press, 2013) such an interesting read in 2014. In this detailed study of the varied economic, political, social, and cultural meanings and practices of “credit” from the seventeenth through the eighteenth century, Crowston draws our attention to mutually constitutive worlds and systems of circulation. At once a genealogy of credit; an economic, social, and cultural history of fashion; and an examination of the roles of gender and desire in Old Regime France, Credit, Fashion, Sex makes an important contribution to our understanding of the origins of the French Revolution while respecting the historical integrity of the period that came before. In addition to its conceptual and historiographical insights regarding credit and the complexities of Old Regime society, the book offers readers a fascinating and extensively-researched analysis of the everyday practices and systems of exchange that operated “behind the scenes” of more familiar stories. For example, the book illuminates the mythology and critiques surrounding Marie Antoinette, the queen who embodied like no one else the intersection between ideas about credit, fashion, and sexuality in the era before 1789. At the same time, Crowston gives us a glimpse of other figures and social actors who played vital roles in the society of the period: Rose Bertin, the queen’s dressmaker; the fashion merchants who made so much luxury and refinement possible, as well as all those wives not married to Louis XVI who traded on/in their husbands’ credit, participating in multiple economic and cultural systems of circulation and power.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

New Books in Popular Culture
Clare Haru Crowston, “Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France”

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Anyone who’s been paying attention to the flurry around the French economist Thomas Piketty’s 2013 Capitalism in the Twenty-first Century (Le Capital au XXIe siecle) knows how a la mode the economy is at the moment. Contemporary ideas and debates about capital, debt, and austerity are only part of what makes Clare Crowston‘s Credit, Fashion, Sex: Economies of Regard in Old Regime France (Duke University Press, 2013) such an interesting read in 2014. In this detailed study of the varied economic, political, social, and cultural meanings and practices of “credit” from the seventeenth through the eighteenth century, Crowston draws our attention to mutually constitutive worlds and systems of circulation. At once a genealogy of credit; an economic, social, and cultural history of fashion; and an examination of the roles of gender and desire in Old Regime France, Credit, Fashion, Sex makes an important contribution to our understanding of the origins of the French Revolution while respecting the historical integrity of the period that came before. In addition to its conceptual and historiographical insights regarding credit and the complexities of Old Regime society, the book offers readers a fascinating and extensively-researched analysis of the everyday practices and systems of exchange that operated “behind the scenes” of more familiar stories. For example, the book illuminates the mythology and critiques surrounding Marie Antoinette, the queen who embodied like no one else the intersection between ideas about credit, fashion, and sexuality in the era before 1789. At the same time, Crowston gives us a glimpse of other figures and social actors who played vital roles in the society of the period: Rose Bertin, the queen’s dressmaker; the fashion merchants who made so much luxury and refinement possible, as well as all those wives not married to Louis XVI who traded on/in their husbands’ credit, participating in multiple economic and cultural systems of circulation and power.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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Stuff You Missed in History Class
Rose Bertin: The First Fashion Designer

Stuff You Missed in History Class

Play Episode Listen Later Mar 31, 2014 43:29


The legendary wardrobe of Marie-Antoinette has been criticized, envied and discussed to no end. But where did all those glorious clothes come from? In large part, they were the work of Rose Bertin, a milliner who found herself the stylist to the queen. Read the show notes here. Learn more about your ad-choices at https://news.iheart.com/podcast-advertisers