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durée : 00:05:13 - Le rendez-vous de la médiatrice - par : Bruno DENAES - Après les récentes controverses concernant la marque Shein, des auditeurs se sont interrogés sur le traitement éditorial du sujet par Franceinfo. Pour leur répondre, Florent Guyotat, directeur adjoint de la rédaction, est au micro d'Emmanuelle Daviet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Affaire Mamy Ravatomanga : Me Golamaully dénonce la “mauvaise foi” des enquêteurs de la FCC concernant son absence en cour by TOPFM MAURITIUS
Merci Julie pour ton message et André pour la réponse !Pour participer, donner votre avis, soutenir ou exprimer votre désaccord, vous pouvez laisser 1 (ou plusieurs !) audio de 5 min sur ce lien :https://www.speakpipe.com/papatriarcat N'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme de podcast, à commenter et mettre 5⭐️ partout où c'est possible
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
Karine est préoccupée par un secret de famille concernant les origines de sa sœur, qu'elle souhaite lui révéler. Elle craint que ce secret ait influencé la vie difficile de sa sœur et cherche un moyen approprié de le lui dire. Karine envisage de le faire en face-à-face, tout en réfléchissant aux conséquences possibles. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Parlons-nous avec Caroline Dublanche du 28 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la rumeur de la mort de Brigitte Bardot a circulé hier soir avant d'être démentie par Brigitte Bardot elle-même, Fabien Lecoeuvre a remporté son procès en appel contre le chanteur Grand Corps Malade, Bernard Montiel débarque sur France 3, TF1 s'apprête à diffuser une série en intégralité dans la même soirée et une pétition concernant la Star Academy a été lancée hier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la rumeur de la mort de Brigitte Bardot a circulé hier soir avant d'être démentie par Brigitte Bardot elle-même, Fabien Lecoeuvre a remporté son procès en appel contre le chanteur Grand Corps Malade, Bernard Montiel débarque sur France 3, TF1 s'apprête à diffuser une série en intégralité dans la même soirée et une pétition concernant la Star Academy a été lancée hier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la rumeur de la mort de Brigitte Bardot a circulé hier soir avant d'être démentie par Brigitte Bardot elle-même, Fabien Lecoeuvre a remporté son procès en appel contre le chanteur Grand Corps Malade, Bernard Montiel débarque sur France 3, TF1 s'apprête à diffuser une série en intégralité dans la même soirée et une pétition concernant la Star Academy a été lancée hier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les références : PJL de finances 2026 : la commission des finances doit rétablir l'« auto-attestation » pour les logiciels de caisse Projet de loi de finances 2026 : Un cataclysme budgétaire menace les radios associatives françaises Campagne 2025 de l'April Adieu Windows, bonjour le libre !Vous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.
AFFEN&Co 372, la Collégiale de l'AFFEN avec Yannig RAFFENEL, Trésorier d'INEX NEX : Le Mouvement Expérientiel au Cœur de l'Innovation en Formation INEX est un mouvement et un collectif, structuré sous forme d'association, visant à structurer et développer l'apprentissage par l'expérience en France. Fondé sur l'ADN du learning by doing ou de l'expérientiel, il rassemble des professionnels issus de divers champs de l'éducation et de l'enseignement supérieur. L'objectif principal d'INEX est de combler le retard de la France par rapport à d'autres pays, notamment anglo-saxons, où cette approche est largement reconnue et valorisée Missions Clés pour la Pédagogie Expérientielle L'association, bien que récente dans sa formalisation après trois ans de travail, s'articule autour de plusieurs axes stratégiques majeurs. Elle cherche à fédérer, identifier et certifier tous les professionnels de l'apprentissage par l'expérience, offrant ainsi une lisibilité essentielle à ceux qui font appel à cette expertise. INEX aspire à devenir un tiers de confiance, garantissant aux organismes de formation et aux entreprises (corporate learning) que leurs interlocuteurs maîtrisent les standards internationaux de la pédagogie par projet et de l'expérientiel Cette démarche est cruciale car la formation expérientielle est jugée indispensable aujourd'hui, notamment pour développer les compétences transversales (soft skills ou smart skills) qui ne peuvent être acquises uniquement par des méthodes théoriques en salle de classe. Bien que l'expérientiel ait des racines françaises (comme chez Célestin Freinet), l'enjeu actuel est de sortir du "charlatanisme" passé et de fournir un véritable référentiel de qualité Déploiement et Certification Pour amorcer son développement national, INEX se lance concrètement en Bretagne. Un laboratoire y est en cours de construction via un consortium regroupant des acteurs bretons, le MEDEF Bretagne et le Syntec. Ce projet régional, financé dans le cadre "compétence métier d'avenir," servira de "maison témoin" (ou proof of concept) pour modéliser et capitaliser les pratiques avant une extension rapide au niveau national. Un événement de lancement pour ce consortium se tiendra à Rennes le 5 décembre .Concernant la reconnaissance des acquis, INEX s'efforce de définir une certification alignée sur les standards internationaux. L'association explore activement la mise en place d'open badges pour permettre une micro-certification progressive reconnaissant l'engagement des participants et le développement de leurs compétences Le mouvement insiste sur l'importance du collectif, favorisant la proximité apprenante et l'intelligence collective, et luttant contre l'attrition en garantissant l'engagement total de l'individu. L'apprentissage par l'expérience ne s'arrête pas à la simple action; il inclut toujours une posture réflexive pour conscientiser, formaliser et permettre le transfert des apprentissages, transformant la capacité en compétence L'événement de lancement du consortium INEX en Bretagne, visant à construire un laboratoire pour l'apprentissage par l'expérience, le 5 décembre à Rennes, en Bretagne.
Mieux protéger les personnes âgées : Le Conseil des ministres donne son aval concernant l'Elderly Persons Act 2025 by TOPFM MAURITIUS
L'émission 28 minutes du 16/10/2025 70 bis, entrée des artistes : une plongée au cœur du quartier MontparnasseMais que se cache-t-il derrière l'entrée du 70 bis rue Notre-Dame-des-Champs, à Paris, quand on franchit le portail vert ? Alors que rien ne distingue ce numéro des autres dans cette rue en plein quartier Montparnasse, Christian Mazzalai, guitariste du groupe Phoenix, et Patrick Modiano, écrivain, font revivre ce lieu de passage célèbre dans “70 bis, entrée des artistes” (éditions Gallimard). L'adresse a vu défiler des artistes comme Picasso ou Apollinaire. Ainsi reprennent vie, sous la plume du prix Nobel de littérature, des Américaines venues apprendre la peinture à Paris qui devaient avoir des autorisations spéciales pour suivre des cours interdits aux femmes et s'habiller en homme pour y assister, mais aussi des couples mixtes qui venaient vivre à Paris un amour interdit aux États-Unis. D'autres personnages font leur apparition dans ces pages comme Camille Claudel ou Robert Louis Stevenson. Nous recevons les deux artistes qui nous content ce lieu empli d'histoire. Les retraités, grands perdants du budget 2026 ?Après l'annonce par Sébastien Lecornu de la suspension de la réforme des retraites, la perspective d'une censure immédiate s'éloigne. Les motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national ont toutes deux été rejetées aujourd'hui. L'heure est maintenant à la discussion sur le budget de l'État et celui de la sécurité sociale. Les députés vont devoir l'étudier en commission avant d'en débattre dans l'hémicycle. Quelques pistes donnent déjà le ton. 30 milliards d'économies doivent être trouvées en augmentant les recettes de 14 milliards et en baissant les dépenses de 17 milliards. Concernant le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement souhaite ramener le déficit des régimes obligatoires de base à 17,4 milliards d'euros en 2026, contre 23 milliards cette année. Les retraités doivent participer “au rétablissement de l'équilibre des comptes publics, dans un contexte où la réforme des retraites de 2023 a fait peser l'ensemble des efforts sur les seuls actifs”, peut-on lire dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, présenté en Conseil des ministres. Il prévoit notamment de geler l'ensemble des retraites de base en 2026. À partir de 2027, les pensions devraient être sous-indexées par rapport à l'inflation de 0,4 point. La mesure fiscale la plus emblématique est le remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % par un forfait de 2 000 euros. Alors, les retraités, et lesquels, sont-ils vraiment les plus ciblés pour faire des efforts dans le budget 2026 et dans le budget de la sécurité sociale ? On en débat Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction chez "Challenges", Erwann Tison, économiste, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg et Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de la CGT Ingé Cadre Tech.Enfin, Xavier Mauduit se penche sur les médias américains qui refusent de céder aux restrictions du Pentagone qui souhaite contrôler, au préalable, les informations diffusées par les journalistes accrédités. Marie Bonnisseau s'intéresse à un projet de thalasso de luxe à Saint-Malo qui suscite l'opposition des riverains et d'associations écologistes, qui pourraient avoir gain de cause grâce à des… hirondelles. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 16/10/2025 Les retraités, grands perdants du budget 2026 ?Après l'annonce par Sébastien Lecornu de la suspension de la réforme des retraites, la perspective d'une censure immédiate s'éloigne. Les motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national ont toutes deux été rejetées aujourd'hui. L'heure est maintenant à la discussion sur le budget de l'État et celui de la sécurité sociale. Les députés vont devoir l'étudier en commission avant d'en débattre dans l'hémicycle. Quelques pistes donnent déjà le ton. 30 milliards d'économies doivent être trouvées en augmentant les recettes de 14 milliards et en baissant les dépenses de 17 milliards. Concernant le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement souhaite ramener le déficit des régimes obligatoires de base à 17,4 milliards d'euros en 2026, contre 23 milliards cette année. Les retraités doivent participer “au rétablissement de l'équilibre des comptes publics, dans un contexte où la réforme des retraites de 2023 a fait peser l'ensemble des efforts sur les seuls actifs”, peut-on lire dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, présenté en Conseil des ministres. Il prévoit notamment de geler l'ensemble des retraites de base en 2026. À partir de 2027, les pensions devraient être sous-indexées par rapport à l'inflation de 0,4 point. La mesure fiscale la plus emblématique est le remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % par un forfait de 2 000 euros. Alors, les retraités, et lesquels, sont-ils vraiment les plus ciblés pour faire des efforts dans le budget 2026 et dans le budget de la sécurité sociale ? On en débat Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction chez "Challenges", Erwann Tison, économiste, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg et Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de la CGT Ingé Cadre Tech.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Lors de la seconde émission enregistrée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », nous abordons l'actualité de la médecine tropicale : les flambées qui, ces derniers mois, ont mobilisé infectiologues, virologues, parasitologues et épidémiologiste. Concernant plus précisément la dengue, que sait-on sur l'évolution du nombre de cas recensés chaque année ? Comment se transmet le virus ? Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Pr Marie-Lise Gougeon, immunologiste et Professeur à l'Institut Pasteur « 4 milliards de personnes sont exposées à ce virus, soit la moitié de la population mondiale (...) L'OMS a récemment recensé 400 millions de cas de dengue par an, dont un million de cas symptomatiques... »
Dans cet épisode du Premier Trio, Alexandre Pratt, Stéphane Waite et Tony Marinaro livrent leurs premières impressions sur le début de saison du Canadien de Montréal, alors que l’équipe affiche un rendement encourageant après ses premiers matchs. Alexandre Pratt se montre satisfait de constater que la production offensive ne repose pas uniquement sur le premier trio. Toutefois, il s’interroge sur la performance de Patrik Laine à cinq contre cinq, un joueur dont le trio n’a généré que très peu de chances de marquer depuis le début de la saison. Il note également que le jeune gardien Jakub Dobeš, malgré quelques excès d’enthousiasme dans son style, parvient à faire le travail efficacement. Pratt soulève aussi une question intrigante : entre Zachary Bolduc, Patrik Laine et Juraj Slafkovsky, qui terminera la saison avec le plus grand nombre de buts? Son instinct le pousse à croire que ce sera Bolduc. Tony Marinaro, de son côté, reconnaît les difficultés de Laine à s’intégrer dans la dynamique actuelle de l’équipe, évoquant un manque de chimie avec certains coéquipiers. Selon lui, Laine est un joueur habitué à contourner le jeu plutôt qu’à s’imposer. Contrairement à Pratt, il demeure prudent face à la production de Bolduc en début de saison et mise plutôt sur Laine pour finir en tête parmi les trois. Il souligne également le rendement solide de Brendan Gallagher, qu’il considère comme un élément moteur dans ce début de campagne. Stéphane Waite partage une perspective technique en ce qui concerne Lane Hutson, qu’il juge moins dominant que la saison précédente, sans toutefois remettre en cause son potentiel. Il insiste sur le fait que Laine doit être utilisé de manière optimale sur la première unité en avantage numérique, où son tir représente un véritable atout. Waite s’attarde également au cas de Jakub Dobeš, qu’il voit possiblement émerger comme gardien numéro un à court terme. Il fait d’ailleurs un parallèle intéressant avec l’éclosion d’Antti Niemi à Chicago, à une époque où il était lui-même entraîneur des gardiens. Concernant la course aux buts, Waite penche lui aussi pour Bolduc et rappelle que Kapanen, souvent perçu comme un choix de profondeur, a tout de même été sélectionné au deuxième tour. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Dans cet épisode de Show de Cartes présenté par le Salon National des Collectionneurs, Mike, Guillaume et Yannakis reviennent sur l'Expo Cartes Sports Montréal en exprimant toute leur gratitude envers vous, les auditeurs, venus en grand nombre lors du dernier weekend. Olivier Guillet et Marc-Antoine Lefebvre se joignent à nous pour partager leur point de vue d'exposants. Daniel, de Choose Your Grading, passe également faire un tour pour parler du nouveau point de service de PSA Canada et des nouveautés qui en découlent. Vous y retrouverez aussi les nouvelles, les sorties de la semaine et nos réponses à vos questions !C'est un rendez-vous à ne pas manquer !Merci à vous tous de prendre le temps de nous écouter : vous êtes précieux à nos yeux !Bon épisode !Pour s'abonner à du contenu exclusif et des avantages avec notre Patreon, c'est ici!Pour visiter notre page Youtube et avoir accès au contenu vidéo, c'est ici!https://www.salondescollectionneurs.com/Pour participer à des ouvertures de boîtes en direct avec STAKK, c'est ici!Pour faire l'envoi de groupe de vos cartes au grading, Choose Your Grading est LA solution, joignez les ici!Pour toutes vos solutions de protection et de présentation de votre collection, retrouvez les produits d'Evoretro ici!Pour confier et vendre vos cartes par l'entremise d'un consignataire hors pair, retrouvez Consignation Savage ici!Pour vendre vos petites et moyennes cartes à moindre coûts, visitez https://thecards.shop/Pour voir les prochaines dates de la Foire aux Cartes, c'est ici!
Avec Laurence Cornille et Marie-Laurence de Rochefort
Épisode 1371 : Ces dernières années , ces dernières semaines, le dark social a pris de plus en plus d'ampleur, il a étendu ses bras tentaculaires jusqu'à absorber toute forme de vie dans vos commentaires in feed. Le chiffre à côté de la petite bulle de parole reste désespérément bas. Ce signe de mauvaise augure annonce t'il la fin des commentaires ou se sont ils déplacés vers d'autres horizons ? C'est quoi les Outbound engagements ?L'outbound engagement, ce sont les actions menées par des Community managers sur le terrain de jeu des créateurs ou d'autres marques, concrètement, en allant commenter directement sous leur contenus. La tendance est en forte hausse et devient une tactique structurée pour gagner visibilité, affinité et trafic qualifié, surtout sur TikTok et Instagram en 2025.Ça n'est pas juste une tendance isolée, Hoostuite y a même consacré un chapitre de ses dernières trends social media. A quoi ça sert ?Mais les marques les plus avisées commentent stratégiquement le contenu des créateurs, ce qui leur permet de cultiver leur communauté tout en faisant connaître leur marque à de nouveaux publics.Une trend Twitter sur le retour.Tiktok, le terrain de jeu parfait pour les engagements sortants« TikTok est la seule plateforme qui a instauré une culture du commentaire, où les commentaires commencent à faire partie intégrante du récit », a-t-elle déclaré. « C'est l'occasion de faire émerger un nouveau type de créateurs et de créatifs. »Une stratégie adoptée par de nombreuses marques :Aujourd'hui si vous faites défiler n'importe quelle publication de créateur sur Tiktok ou Instagram vous êtes quasiment sûr d'y trouver le commentaire d'une marqueSelon Hootsuite, 41% des entreprises a déjà testé ce format d'engagements proactifsL'engagement est multiplié par 1,6 quand le créateur répond sous le commentaire de la marque.On peut carrément mettre en place des stratégies Cadrer la cible: lister 50–100 créateurs affinitaires par vertical et hiérarchiser par mix portée/qualité des commentaires de leur communauté.L'engagement diminue considérablement si vous commentez une publication dans les 24h max après sa sortie.Concernant la longueur des commentaires, privilégiez la concision, mais pas trop . Les commentaires de 10 à 99 caractères génèrent le plus d'engagement ; tout commentaire supérieur ou inférieur, y compris les commentaires contenant uniquement des emojis, est voué à l'échec.Limites et risquesSélectivité des créateurs: avec la généralisation de la tactique, certains créateurs filtrent davantage les marques pour préserver authenticité et crédibilité perçues.Saturation/Spam: les réponses génériques, opportunistes ou promotionnelles sont mal perçues et peuvent être masquées, surtout sur X; l'authenticité et la valeur contextuelle sont cruciales.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les références : Adieu Windows Découverte du Logiciel Libre à Mérignac samedi 11 octobre 2025 de 10h00 à 16h00 Passez votre ordinateur sur un système libre à Paris jeudi 16 octobre 2025 de 10h00 à 19h30, chez Antanak Bookynette, présidente de l'April, sera présente à la Fête de la Réparation vendredi 17 octobre 2025 à Lille Passez votre ordinateur sur un système libre à Paris (La Petite Rockette), samedi 18 octobre 2025 de 14h00 à 18h00. Soirée radio ouverte vendredi 7 novembre 2025 à partir de 19 h 30, au studio de Cause Commune (Paris, 18e) Consulter l'Agenda du Libre pour les autres événements en lien avec le logiciel libre S'inscrire aux lettres d'actus de l'émission et de l'AprilVous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.
Ce ne sera pas un face-à-face direct entre représentants israéliens et représentants du Hamas, mais un échange orchestré par les médiateurs qataris ou égyptiens qui vont faire la navette entre les deux camps. Malgré tout, pointe Libération à Paris, « les négociations qui démarrent ce lundi en Égypte doivent initialement se focaliser sur un seul objectif : la libération de tous les otages israéliens, vivants ou morts, en échange de la libération de prisonniers palestiniens. De la réussite de cette première phase dépend sans doute la poursuite des négociations sur le reste du plan Trump, qui compte 20 points, rappelle le journal, notamment la création d'un gouvernement provisoire de technocrates palestiniens supervisés par des personnalités internationales, une force de maintien de la sécurité constituée par des pays étrangers ainsi que le désarmement complet du Hamas, sans oublier un retrait de l'armée israélienne. Mais ces discussions viendront (donc) après. » Sortir d'un engrenage mortifère… Finalement, relève Le Figaro, « peu importe qui crie victoire, pourvu que cette première phase du plan aboutisse – et même si cela prend un peu plus de temps que les 72 heures prévues. Tous les obstacles ne seront pas levés pour la suite, en particulier le désarmement du Hamas, qui n'est pas acquis. Le Premier ministre israélien a promis de l'obtenir, via le plan de Trump ou par la force. Mais du moins cette première étape permettrait de sortir d'un engrenage mortifère, après 730 jours d'une guerre terrible qui a tué plus de 65.000 Palestiniens. » En effet, renchérit Le Soir à Bruxelles, « pour les Gazaouis, pour les otages israéliens, l'abomination doit cesser immédiatement. » Le Temps à Genève est sur la même ligne : « tout le monde, ou presque, souhaite la libération des otages et des prisonniers ainsi que la fin des souffrances des Gazaouis. Mais, pratiquement deux ans après le 7-Octobre, il sera difficile, pour les uns et pour les autres, de se contenter de jouer à un jeu dont les règles n'ont pas été fondamentalement revues. » Divergences… Et d'ores et déjà, il y a des « points de friction », affirme Haaretz à Tel Aviv. Concernant la libération des prisonniers palestiniens, « le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déjà clairement indiqué qu'Israël ne libérerait pas les terroristes de la force d'élite Nukhba du Hamas ayant participé aux attaques contre Israël du 7 octobre 2023, malgré les exigences du Hamas. » Quant au mouvement islamiste, poursuit Haaretz, « il aurait des objections à propos des lignes de retrait des Forces de défense israéliennes. Un retrait qui doit lui permettre une relative liberté de mouvement à Gaza pour localiser et regrouper les otages vivants et les corps à restituer à Israël. » Nombreux points en suspens… Et le plus dur reste encore à venir… Derrière ce premier round de négociations se cachent « des enjeux très politiques », constate Le Monde. En effet, précise le journal, « les discussions pourraient s'étendre au calendrier du retrait israélien et à l'administration de l'enclave. » Et dès demain mardi, on devrait entrer dans le vif du sujet, relève le quotidien du soir, avec « l'arrivée en Égypte, du gendre du président américain, Jared Kushner. Ce dernier, homme d'affaires très investi dans le Golfe, travaille depuis l'été à un plan de paix à long terme au Proche-Orient. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, lui, a déjà indiqué que des négociations sur une structure de gouvernement à Gaza pourraient avoir lieu dès les premières étapes du cessez-le-feu. » Quant au Hamas, « il devrait renouveler sa demande d'un engagement clair sur les plans d'aide humanitaire et de reconstruction de l'enclave. » Bref, ce processus de paix pourrait prendre des jours, des semaines, des mois… Personne n'est en mesure de faire le moindre pronostic…
Deux nouveaux variants du Covid-19, identifiés comme XFG (surnommé Stratus) et NB.1.8.1 (dit Nimbus), circulent actuellement au Royaume-Uni et suscitent l'attention des autorités sanitaires internationales. La question se pose désormais : représentent-ils une menace pour Maurice ? Le Dr Fazil Koddabaccus, Acting Director of Health Services, indique que les autorités mauriciennes maintiennent une surveillance active des variants Nimbus et Stratus. Le séquençage régulier effectué toutes les deux à trois semaines n'a pour l'instant détecté aucun de ces variants à Maurice, mais la vigilance reste de mise. Concernant les infections respiratoires aiguës, une légère baisse a été observée la semaine dernière. Entre le 22 et le 28 septembre, 5 433 cas ont été recensés, contre 5 693 la semaine précédente.
Les références : L'April lance l'opération Adieu Windows, bonjour le Libre ! pour vous aidez à libérer vos pratiques informatiques. Trouvez les événements près de chez vous qui proposent de l'aide pour installer un système d'exploitation libre sur votre ordinateur Soirée radio ouverte vendredi 3 octobre 2025 à partir de 19 h 30, au studio de Cause Commune (Paris, 18e) Premier samedi du libre samedi 4 octobre 2025, à la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris, 19e) Rencontre April samedi 4 octobre 2025 dans les locaux de l'April (Paris 14e) Passage sous GNU/Linux de votre ordinateur !, jeudi 16 octobre 2025 de 10 h 00 à 19 h 30 chez Antanak (Paris 18e) Install Party samedi 18 octobre 2025 de 14 h 00 à 18 h 00 à La petite Rockette (Paris 11e)Vous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.
A six mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026, la campagne électorale colmarienne prend forme avec cinq candidats déjà officiellement déclarés.Avocat colmarien depuis une vingtaine d'années, Christophe Roussel porte les couleurs du Parti socialiste après avoir été suppléant d'Aïcha Fritsch aux dernières élections législatives. "J'ai été désigné par la fédération du parti socialiste, comme étant la personne qui peut représenter la gauche socialiste, le socialisme démocratique à Colmar", explique ce dernier. Ses priorités incluent l'accélération de la rénovation des logements sociaux, qu'il considère comme un "challenge qui mérite d'être poursuivi". Il souhaite développer massivement la participation citoyenne aux décisions municipales, notamment par la mise en place d'un budget participatif. Il veut également développer des actions de sensibilisation dans les écoles, bibliothèques et centres de loisirs sur les violences intrafamiliales et le harcèlement scolaire. Il projette en plus des actions municipales de lutte contre les discriminations. Au sujet de la sécurité, il propose de créer des liens entre la police municipale et "des personnes qui seraient en quelque sorte le relais dans les cités", s'inspirant des briagdes de tranquilité citoyenne dans certaines autres villes. Concernant l'écologie, il propose d'associer davantage les citoyens aux projets d'espaces verts par des "jardins et chantiers participatifs". Sa candidature a pour objectif un "rassemblement républicain démocratique ayant comme but principal la justice, à la fois par rapport aux populations, l'intégration, la dignité des personnes et la justice entre tous les habitants colmariens". Lien vers l'article complet : Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Avec Emmanuel Houssin et Béatrice Der Gazerian, responsable de la pastorale familiale du diocèse de Marseille Pèlerinage du 10 au 12 octobre 2025 au sanctuaire Notre Dame de Laghet Renseignements au 07 83 05 00 61 ou sur le site www.laghet-maries-separes.fr/
Les références : Rencontre April samedi 4 octobre 2025 dans les locaux de l'April (Paris 14e) Atelier Wikiquote Autrices Chron'Autrices, le samedi 20 septembre 2025 de 14h00 à 17h00, Médiathèque James Baldwin, 10 bis rue Henri Ribière, Paris, Île-de-France, France PyData Paris 2025, du mardi 30 septembre 2025 à 08h00 au mercredi 1 octobre 2025 à 19h00, Cité des Sciences et de l'Industrie, 30 avenue Corentin Cariou, Paris Parution d'un livre blanc : « Migrez votre SIG vers l'OpenSource ! » PyConFR 2025, du 30 octobre au 2 novembre 2025 à LyonVous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.
Opération escargot entre les hôpitaux de Munster et Colmar aujourd'hui. Une manifestation qui intervient le lendemain de la suite de l'opération “Bloquons tout”, un hasard car cette date aurait été fixée depuis le mois de juillet. Le syndicat Force Ouvrière organise cette opération à partir de 12h pour alerter la population sur la situation financière difficile des Ehpad haut-rhinois. Succès pour le Pass Jeune Grand Est / Grenzenlos ! 28 879 pass, permettant aux jeunes Français et Allemands de moins de 28 ans de voyager en illimité sur l'ensemble du réseau TER régional, mais aussi dans les trains régionaux des Länder du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre, ont été vendus cet été. Un nombre en hausse de 39% par rapport à 2024. L'opération sera renouvelée pour l'été 2026.Restrictions de circulation à Colmar. Dans le cadre du marathon qui se déroule ce w, des restrictions de circulation mais aussi de stationnement seront mises en place. Le stationnement sera interdit et gênant dès aujourd'hui et jusqu'à lundi sur le parking en face de la préfecture, avenue de la marne côté ouest, rue de la gare, rue bruat, avenue de la République, rue Edighoffen, rue Stanislas, Place Sainte-Catherine, Rue Camille Schlumberger et Rue du Val St Grégoire. Concernant toutes les restrictions de circulation, elles sont consultables sur le site colmar.fr. Knack d'or à Sélestat. Jeudi dernier, Joël Koenig a remporté le concours sur 27 participants à la Foire européenne de Strasbourg. Ce dernier a 25 ans et fait partie de la quatrième génération d'artisan boucher charcutier, il tient son commerce au 3 Rue Sainte-Barbe à Sélestat. Un programme accessible à tous, riche et diversifié autour de l'architecture, thème national 2025. C'est ce que propose la Ville de Sélestat ce week-end, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine. De 10h à 18h demain et dimanche, de nombreuses animations seront proposées dans toute la ville. Les précisions de Sandrine Ruef, Cheffe de projet Ville d'art et d'histoire. L'Hôtel d'Ebersmunster sera lui aussi ouvert tout au long du week-end. Un point d'information y sera installé pour renseigner les visiteurs sur l'événement ou encore le label Ville d'art et d'histoire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On commence avec du football et le retour de l'Olympique de Marseille en ligue des champions qui affrontait hier le Réal Madrid défaite 2 à 1 à cause d'un doublé de Kylian Mbappé
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim. Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.
Xi Jinping, Vladimir Poutine et Kim Jong Un réunis à Pékin - nouvelles règles concernant le dispositif ma prime Renov' - Querelle d'héritage chez les enfants d'Alain Delon
Marie, infirmière en soins palliatifs à domicile depuis dix ans, partage son expérience et insiste sur l'importance de l'accompagnement à domicile pour offrir une fin de vie digne et sécurisée. Elle souligne la nécessité de la collaboration avec les aidants familiaux et rassure sur la sécurité des dispositifs médicaux utilisés. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Douleurs abdominales vives et persistantes, fièvre... Ces symptômes assez vagues peuvent recouvrir une multitude de pathologies, parmi lesquelles la crise d'appendicite. La péritonite aiguë est une inflammation locale ou diffuse de la membrane péritonéale. L'appendicite aiguë et la péritonite sont deux urgences médicales qui requièrent une intervention chirurgicale. Souvent confondues, ces deux affections qui concernent l'abdomen sont bien différentes, quoiqu'elles puissent être liées. (Rediffusion) Quels sont les signes ? Concernant l'appendicite, de quel côté a-t-on mal au ventre ? Quels sont les traitements ? Doit-on systématiquement opérer ? Pr Richard Douard, chirurgien viscéral à la Clinique Bizet, Paris Pr Boyodi Tchangai, chef du service de Chirurgie viscérale au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. ► En fin d'émission, nous parlerons de la prise en charge du pied bot en République du Congo et plus particulièrement du travail réalisé par l'association ADRBE (Association pour le Développement et la Réadaptation du Bien-Être) avec son responsable, Thomas Robert Mbemba, kinésithérapeute et coordinateur du Programme Pied Bot CONGO au sein de l'association. Programmation musicale : ► Roseaux, Ghetto boy – My people ► Ÿuma – Elli fet.
Douleurs abdominales vives et persistantes, fièvre... Ces symptômes assez vagues peuvent recouvrir une multitude de pathologies, parmi lesquelles la crise d'appendicite. La péritonite aiguë est une inflammation locale ou diffuse de la membrane péritonéale. L'appendicite aiguë et la péritonite sont deux urgences médicales qui requièrent une intervention chirurgicale. Souvent confondues, ces deux affections qui concernent l'abdomen sont bien différentes, quoiqu'elles puissent être liées. (Rediffusion) Quels sont les signes ? Concernant l'appendicite, de quel côté a-t-on mal au ventre ? Quels sont les traitements ? Doit-on systématiquement opérer ? Pr Richard Douard, chirurgien viscéral à la Clinique Bizet, Paris Pr Boyodi Tchangai, chef du service de Chirurgie viscérale au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. ► En fin d'émission, nous parlerons de la prise en charge du pied bot en République du Congo et plus particulièrement du travail réalisé par l'association ADRBE (Association pour le Développement et la Réadaptation du Bien-Être) avec son responsable, Thomas Robert Mbemba, kinésithérapeute et coordinateur du Programme Pied Bot CONGO au sein de l'association. Programmation musicale : ► Roseaux, Ghetto boy – My people ► Ÿuma – Elli fet.
Le 12 octobre prochain, les Camerounais sont appelés aux urnes pour l'élection présidentielle dans un climat toujours marqué par une insécurité persistante et les incertitudes entourant la succession du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans ce contexte, l'International Crisis Group (ICG) vient de publier un rapport qui alerte sur les risques de violences avant et après le vote. Enrica Picco, la directrice Afrique centrale du centre de recherche international et qui anime le podcast Afrique 360° pour ICG, est l'invitée de Liza Fabbian. RFI : Comment qualifier l'élection qui aura lieu le 12 octobre prochain au Cameroun ? Enrica Picco : L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique pour deux raisons principales : l'exclusion du candidat de l'opposition Maurice Kamto, par décision du Conseil constitutionnel au début du mois d'août. Mais aussi les appels à ce que le président Paul Biya passe finalement la main après 42 ans au pouvoir et avec son âge déjà très avancé. Pour la première fois, ces appels ne viennent pas seulement de l'opposition ou de la société civile, mais viennent aussi de personnalités très importantes du parti au pouvoir, le RDPC, et aussi d'une partie de l'Église catholique. Donc, ça, ce sont les deux éléments qui nous font parler d'une élection différente du scrutin de 2018. Il y a un certain tabou autour de la succession de Paul Biya. Pourquoi est-ce problématique ? Le président Paul Biya n'a jamais voulu toucher au sujet de sa succession. Il y a eu l'hypothèse que son fils Franck Biya puisse le remplacer, hypothèse qui a été mise de côté. Le président a toujours, avec un système de répression ou de cooptation, calmé toutes les velléités d'autres membres du parti au pouvoir de prendre sa place. Donc, le sujet, évidemment, est resté très important, surtout parce que durant les derniers mandats, il a délégué de plus en plus à son cercle restreint au gouvernement et à la présidence. Donc, ça a aussi créé des tensions très fortes qui créent des luttes de pouvoir en interne, qui, finalement, empêchent la gestion des affaires de l'État et, en général, le développement économique, les réformes dont le pays aurait besoin. Vous évoquez aussi dans votre rapport les nombreux remaniements au sein de l'armée camerounaise ces derniers temps. Dans quel objectif cela a été fait, selon l'International Crisis Group ? Le coup d'État au Gabon en août 2023 était sans doute un signal que le président Biya a pris en considération de manière très évidente parce que tout de suite après, il a commencé à faire des remaniements au sein de l'armée pour casser tout type de réseaux de connexions qui pourraient mettre des officiers, des hauts gradés de l'armée, dans des conditions d'organiser quelque forme de résistance au pouvoir. Et ça montre que le président Biya est bien déterminé à empêcher que tout type de mécontentement au sein de l'armée puisse se transformer en quelque chose de plus dangereux pour le pays. Concernant les élections à venir elles-mêmes et l'organisation du scrutin, quelles sont les principales failles, les principaux risques identifiés par l'ICG ? Le premier point, c'est sans doute l'indépendance des institutions électorales : je me réfère surtout à Elecam, Elections Cameroon, mais aussi au Conseil constitutionnel, dont les membres sont, dans la plupart des cas, nommés par le président et sont ou ont été membres du parti présidentiel ou très proches de l'entourage présidentiel. L'autre sujet, c'est le bulletin électoral. Maintenant, chaque candidat a un bulletin séparé et une réforme vers un bulletin unique où tous les candidats sont listés sur le même papier, n'a pas été mise en place depuis les scrutins de 2018. Cela aurait évité des fraudes et aurait aussi évité les problèmes de ne pas trouver le bulletin du candidat qu'on cherche dans les centres de vote le jour des élections. Après, il y a aussi évidemment les problèmes de dépouillements qui donnent également lieu a tout type de recours dans un temps très, très limité : 72 heures, ce temps, n'est pas suffisant pour vérifier la situation et pour récolter des preuves sur le dépouillement des votes en province et dans les autres régions du pays. Le scrutin a lieu dans seulement deux mois au Cameroun. Quelle est la priorité ? Évidemment, le temps d'ici au scrutin n'est plus suffisant pour réformer le système électoral. Mais il y a encore assez de temps pour des gestes politiques qui pourraient montrer une volonté de transparence et de crédibilité. Une mesure, ce serait la libération des prisonniers politiques de l'opposition qui sont en prison à Yaoundé depuis le scrutin de 2018 et l'adoption d'un code de bonne conduite pour essayer de mettre un frein aux discours haineux et ne pas faire monter des tensions autour des élections qui pourraient amener à des protestations violentes et des manifestations avant ou après les scrutins. Les séparatistes anglophones ont annoncé déjà qu'ils feront des opérations de ville-morte qui feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour empêcher les votes dans les zones qu'ils contrôlent. Donc, pour nous, la priorité, c'est vraiment la protection des civils : empêcher que la population anglophone, mais aussi les fonctionnaires qui travaillent pour les institutions électorales dans ces zones, ne soient pas exposés aux violences d'un côté ou de l'autre. Dans ces régions, pour la cessation des hostilités, c'est la seule manière de protéger les civils et de leur permettre d'aller voter s'ils veulent, mais surtout de ne pas avoir de victimes civiles pendant la semaine électorale.
De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ? Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes. Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America. Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis. En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ? Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre. Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. » Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba. Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ? Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale. Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde. Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ? Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début. Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ? On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie. Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel. Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres. Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré. Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ? Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville. Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ? C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste. À tout prix ? À tout prix. En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ? Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot. À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé ! Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée. … Et de rester fidèle à ses convictions. Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous… C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour. Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ? Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité. Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier. Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ? Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
« Il faut aller à la palabre africaine », disent les évêques de Côte d'Ivoire, après l'exclusion de plusieurs personnalités de l'opposition de la présidentielle du 25 octobre prochain. Dans une lettre pastorale publiée il y a une semaine, la Conférence des évêques de Côte d'Ivoire appelle à une élection « juste et inclusive », à laquelle, outre le président sortant Alassane Ouattara, qui a déclaré sa candidature ce 29 juillet, ses principaux opposants pourraient, eux aussi, se présenter. Mgr Jacques Ahiwa répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis son archevêché de Bouaké. RFI : À trois mois de l'élection présidentielle, vous venez de publier une lettre pastorale dans laquelle vous ne cachez pas votre inquiétude. Pourquoi ? Mgr Jacques Ahiwa : Parce que nous sommes des pasteurs. Nous avons les quinze diocèses de Côte d'Ivoire. Nous sommes au contact des populations. Et ce sont un peu les craintes de ces populations que nous avons essayé d'analyser, de prendre en compte non seulement dans nos prières, mais aussi dans nos analyses pour apporter quelques éléments de réponse et surtout de propositions pour apaiser, aider à apaiser ces craintes-là. Et quelles sont ces craintes ? Les craintes, c'est la peur d'une élection émaillée de violence. Nous savons depuis un certain temps que chaque fois que, les élections sont annoncées, les populations ont la peur au ventre. Et donc ça nous remonte. Tout le monde nous dit "priez, priez pour nous, faites quelque chose". Et ce que nous pouvons faire, effectivement, en tant que pasteur, c'est de prier et puis d'apporter notre contribution à la construction, à la préservation de la paix. Monseigneur Jacques Ahiwa, dans votre lettre pastorale, il y a une semaine, vous appelez à une élection « juste et inclusive », est-ce à dire que pour l'instant ces deux conditions ne vous paraissent pas réunies ? De ce qui revient des différents états-majors, je parle des groupements politiques de la société ivoirienne, nous constatons que, jusqu'à présent, il y a des dinosaures, comme on dit, de la politique ivoirienne qui ne figurent pas sur la liste électorale. Et cela crée beaucoup de tensions. Chacun fait valoir ses arguments et cela crée beaucoup de crispations dans la population. Donc en termes d'inclusion, pour l'instant, je pense que nous n'y sommes pas encore arrivés. Il y a encore du travail à faire pour que cette élection soit la plus large possible. Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé… Plusieurs dinosaures, comme vous dites, n'ont pas le droit de se présenter, car les autorités affirment qu'elles ne sont pas éligibles au regard de la loi ivoirienne. Quelle est la position de la conférence épiscopale à ce sujet ? La position de la conférence, elle porte sur la loi, sur la loi fondamentale. Nous avons fait notre analyse sur la base de la loi, mais aussi de l'environnement. Ceux qui estiment qu'ils ne sont pas éligibles ont les éléments pour argumenter. Mais nous, en tant qu'acteur aussi de la vie sociale, en regardant ce qui se passe, en analysant les crispations, parce que chacun fait valoir ses arguments, on aurait souhaité que les discussions se poursuivent pour voir dans quelle mesure cette exclusion ou bien ce manque qui pourrait permettre à ces candidats de compétir puisse trouver des solutions. Concernant l'éligibilité de ces opposants, et c'est toujours dans votre lettre épiscopale, vous appelez à concilier le respect du droit et le bon sens politique. Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? Nous voulons dire que, quand les lois ne permettent pas de préserver la cohésion, il faut peut-être aller à la palabre africaine. La palabre africaine, c'est quand il y a un problème presque insoluble, on active des leviers, des mécanismes pour entendre tout le monde et résoudre la question. D'autant plus que, depuis un certain temps, depuis 2010, la Côte d'Ivoire a quelques fois eu recours à ce genre de procédé. Et nous le disons très bien dans notre lettre que ce n'est pas nouveau que les acteurs de la vie politique puissent s'asseoir autour de la même table au niveau de l'élection présidentielle pour trouver des solutions. On parle même d'arrangements politiques. C'est ce que nous appelons le bon sens politique au regard des crispations, au regard de toutes les plaintes et de tout ce qui est susceptible de créer des désordres jusqu'à mort d'homme. Vous le savez très bien, les dernières élections étaient émaillées de pas mal de violence. Pour éviter tout cela, nous en appelons au bon sens politique qui consiste à s'asseoir autour de la même table et à trouver les solutions pour résoudre définitivement cette question de l'éligibilité. Est-ce que vous faites référence à l'accord politique conclu sous l'égide du président sud-africain, Thabo Mbeki, afin que Monsieur Alassane Ouattara puisse être candidat en 2010 ? Oui, nous l'avons dit dans la lettre aussi, c'est très clairement signifié. Nous parlons des accords issus des négociations de la crise de 2002, qui ont permis à tous les candidats de se présenter, au point qu'en 2010, les élections ont connu quand même un engouement assez fort. Quand il y a contradiction entre le respect du droit et le bon sens politique, qu'est-ce qui doit primer à vos yeux ? C'est la sagesse africaine, la préservation de la paix. Il n'y a pas de sacrifice de trop pour préserver la paix. Si vraiment il faut mettre entre parenthèses, dans un premier temps, le droit pour sauver les vies humaines, je pense que le choix est clair. Il faut sauver d'abord les vies humaines et après trouver vraiment les meilleurs mécanismes pour écrire des lois consensuelles qui pourront être acceptées par tous. Alors ce que disent les autorités ivoiriennes, c'est que, si elles n'appliquent pas le droit de façon stricte et rigoureuse, elles risqueront ensuite d'être accusées d'autoriser les passe-droits. Oui, ça, c'est vrai. C'est ce qu'on a toujours dit. Mais vous le savez très bien, depuis toujours, la loi, elle a été la loi et c'est face à la rigueur de la loi qu'on a toujours sollicité des médiations hors loi pour régler des crises. Il se trouve que nous sommes pratiquement dans les mêmes situations de crise qu'auparavant. Alors, je pense qu'il vaut mieux, pour sauver des vies. Nous, notre objectif, c'est cela : comment préserver la paix ? Comment faire en sorte que chaque ivoirien, chaque habitant de ce pays puisse aller et venir sans crainte en temps d'élection comme en temps de non élection. Que chacun puisse vaquer normalement à ses occupations et que les élections ne soient pas sources de crainte, de peur et surtout de violence en Côte d'Ivoire. La vie de l'homme est plus que tout. La vie est sacrée et nous, évêques de Côte d'Ivoire, nous sommes au service de la vie. Et nous sommes les veilleurs pour que tout soit mis en œuvre, même s'il faut mettre entre parenthèses pour un moment la loi pour que la vie soit sauvée, il faut le faire. Ce ne sera pas la première fois et ce ne sera pas le premier cas de figure dans le monde entier. Et puis, dans votre lettre pastorale, Mgr Jacques Ahiwa, vous dénoncez, je cite, l'amateurisme de l'administration électorale. Faut-il à vos yeux remplacer la CEI, la Commission électorale indépendante, par autre chose ? La CEI dans sa configuration actuelle est assez critiquée par les différents acteurs de la vie politique et sociale en Côte d'Ivoire. Il y a donc un travail à faire pour avoir une CEI, d'autant plus qu'elle est permanente, une CEI qui puisse être acceptée par tous pour que les règles qu'elle dicte soient reçues et bien mises en œuvre. Je pense qu'on va y arriver, mais pour l'instant, telles que les choses se présentent, la CEI, quand on la regarde, elle est un peu déséquilibrée. Et donc, il y a ce travail d'équilibrage pour qu'elle soit la plus consensuelle possible.
Le Journal en français facile du lundi 28 juillet 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BsdO.A
Stargate, Deepseek... Luc Julia met en garde contre les risques de dérives liées aux rêves de gigantisme des acteurs de l'IA. Il doute de l'avenir de la technologie des LLM.Rediffusion du 06/03/2025Luc Julia critique vivement le projet Stargate annoncé en janvier 2025 par Donald Trump (500 milliards pour des datas centers dédiés à l'IA), qu'il juge économiquement bancal et écologiquement irresponsable. Il dénonce des financements incertains, une consommation excessive de ressources et des promesses d'emplois exagérées. Pour lui, cette initiative illustre une fuite en avant technologique au détriment d'une IA plus frugale et durable. Concernant la nouvelle IA chinoise DeepSeek, présentée en février 2025, Luc y voit une avancée prometteuse vers une intelligence artificielle plus frugale et efficiente. Il salue son développement à moindre coût, mais reste prudent face aux soupçons de plagiat et au soutien potentiel de l'État chinois. Pour lui, DeepSeek pourrait rebattre les cartes du secteur, mais mérite une analyse approfondie.-----------
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L'Institut Reuters, rattaché à l'université d'Oxford, mène chaque année une grande enquête sur l'état de l'information dans le monde. Pour discuter de son édition 2025, parue récemment, L'atelier des médias reçoit la directrice de l'école de journalisme de Sciences Po Paris, Alice Antheaume qui a supervisé la partie française de cette étude internationale. Le Reuters Institute publie chaque année son Digital News Report, rapport mondial sur l'état de l'information, une vaste enquête menée auprès de 100 000 personnes réparties dans 48 pays. Les données du rapport 2025 révèlent une poursuite de l'exode des audiences des médias traditionnels vers les plateformes comme YouTube et les réseaux sociaux. La télévision poursuit sa baisse continue comme source d'information. Les podcasts connaissent un dynamisme notable, offrant des « voix nouvelles dans des formats différents » et s'adressant davantage aux moins de 35 ans avec des formats « plus incarnés » et moins liés à l'actualité chaude. La confiance dans les médias demeure « très mitigée », la France se classant à une décevante 41e position sur 48 pays, avec seulement 29 % des sondés déclarant une confiance satisfaisante. Alice Antheaume explique ce faible score par un « mauvais esprit français », culturellement méfiant, et une « mauvaise compréhension de ce qu'est notre métier » de journaliste, le travail de vérification étant « sans doute mal saisi ». Cette défiance est fortement corrélée à une crise de confiance plus globale envers les institutions. Concernant le paiement pour l'information en ligne, la France affiche un faible taux de 11 %, un chiffre « stationnaire » depuis des années. Pour Alice Antheaime, une des explications réside dans une « mauvaise éducation » à la valeur de l'information, le public ayant été habitué à l'accès gratuit via internet. De fait, seuls 11% des Français déclarent avoir reçu une éducation à l'information, soit le plus mauvais score parmi les pays étudiés. Pour y remédier, Alice Antheaume insiste sur l'importance de « nommer les choses » et d'instaurer de la « récurrence » dans l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans les cursus scolaires. Face à l'« accablement » et l'« impuissance » ressentis face aux nouvelles, 36 % des Français disent éviter activement l'information. Dans ce paysage, de nouveaux acteurs tels que HugoDécrypte attirent les jeunes audiences, avec 22 % des moins de 35 ans en France qui consultent ses contenus. Ses formats sont qualifiés de « très pédagogique » et aident à une meilleure compréhension d'un monde complexe. Malgré une perception peu populaire et des conditions d'exercice difficiles, le métier de journaliste conserve une « attractivité folle » chez les jeunes, assure Alice Antheaume. Mais une école de journalisme comme celle de Sciences Po Paris doit s'attacher à former les étudiants pour qu'ils puissent « durer dans ce métier », assure la directrice. La formation insiste sur le fact-checking, le reportage de terrain, et la compréhension des grands enjeux mondiaux. L'intégration de l'intelligence artificielle (IA) est également primordiale, avec des ateliers où les étudiants « ont produit des prototypes pour des médias déjà installés en intégrant et de l'info et des outils d'intelligence artificielle tout en se questionnant sur l'éthique ».
C dans l'air l'invitée du 2 juillet 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Hier, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné en appel à 5 ans de prison en Algérie. La veille, on apprenait qu'un journaliste français spécialisé dans le football, Christophe Gleizes, était, lui, condamné à 7 ans de prison pour "apologie du terrorisme", et "possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national". Concernant Boualem Sansal, la France a appelé à une "grâce humanitaire", à travers la voix de la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Concernant la peine infligée à Christophe Gleizes, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué regretter "vivement la lourde condamnation à une peine de sept ans de prison ferme du journaliste ".Ces condamnations interviennent dans une séquence diplomatique tendue entre Paris et Alger, notamment depuis que le président Macron a acté la "reconnaissance" par la France de "la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental". Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur le contexte dans lequel ont lieu ces condamnations, et sur la relation entre Paris et Alger.
Luciana est une mère célibataire anxieuse à l'approche des résultats du bac de son fils, qu'elle a soutenu malgré ses difficultés scolaires passées. Elle partage son parcours, de la mise en pensionnat de son fils à sa transformation positive grâce au sport et à l'amour. Luciana souhaite encourager d'autres parents à ne pas perdre espoir face aux défis éducatifs de leurs enfants. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mona est en conflit avec sa sœur au sujet du partage de la maison familiale, où elle a vécu toute sa vie. Sa sœur, qui habite à proximité, souhaite obtenir une part de l'héritage, ce qui crée des tensions et des jalousies au sein de la famille. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 30 mai 2025 avec Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes. La Fondation Vinci Autoroutes publie la 15e édition du Baromètre de la conduite responsable. Incivilités, usage du téléphone au volant, non-respect du code de la route… Cette nouvelle édition marque une évolution positive des comportements, même si les chiffres restent élevés. Concernant les incivilités au volant, 87 % des conducteurs déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs, et 63 % admettent injurier d'autres conducteurs, alors qu'ils étaient 67 % en 2024. 54 % des conducteurs avouent également klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, un chiffre là aussi en légère baisse.L'usage du smartphone reste un problème majeur : les trois quarts des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant, 61% téléphonent au volant et 29% envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, nous exposera les résultats de son baromètre. Elle nous donnera aussi son analyse des comportements à risques des conducteurs, après 15 années d'un baromètre publié chaque année.La Fondation Vinci Autoroutes publie la 15e édition du Baromètre de la conduite responsable. Incivilités, usage du téléphone au volant, non-respect du code de la route… Cette nouvelle édition marque une évolution positive des comportements, même si les chiffres restent élevés. Concernant les incivilités au volant, 87% des conducteurs déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs, et 63% admettent injurier d'autres conducteurs, alors qu'ils étaient 67% en 2024. 54% des conducteurs avouent également klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, un chiffre là aussi en légère baisse.L'usage du smartphone reste un problème majeur : les trois quarts des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant, 61% téléphonent au volant et 29% envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, nous exposera les résultats de son baromètre. Elle nous donnera aussi son analyse des comportements à risques des conducteurs, après 15 années d'un baromètre publié chaque année.