Podcasts about concernant

  • 604PODCASTS
  • 1,679EPISODES
  • 20mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Aug 15, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about concernant

Show all podcasts related to concernant

Latest podcast episodes about concernant

Invité Afrique
Cameroun: «L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 4:37


Le 12 octobre prochain, les Camerounais sont appelés aux urnes pour l'élection présidentielle dans un climat toujours marqué par une insécurité persistante et les incertitudes entourant la succession du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans ce contexte, l'International Crisis Group (ICG) vient de publier un rapport qui alerte sur les risques de violences avant et après le vote. Enrica Picco, la directrice Afrique centrale du centre de recherche international et qui anime le podcast Afrique 360° pour ICG, est l'invitée de Liza Fabbian.   RFI : Comment qualifier l'élection qui aura lieu le 12 octobre prochain au Cameroun ? Enrica Picco : L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique pour deux raisons principales : l'exclusion du candidat de l'opposition Maurice Kamto, par décision du Conseil constitutionnel au début du mois d'août. Mais aussi les appels à ce que le président Paul Biya passe finalement la main après 42 ans au pouvoir et avec son âge déjà très avancé. Pour la première fois, ces appels ne viennent pas seulement de l'opposition ou de la société civile, mais viennent aussi de personnalités très importantes du parti au pouvoir, le RDPC, et aussi d'une partie de l'Église catholique. Donc, ça, ce sont les deux éléments qui nous font parler d'une élection différente du scrutin de 2018.  Il y a un certain tabou autour de la succession de Paul Biya. Pourquoi est-ce problématique ?  Le président Paul Biya n'a jamais voulu toucher au sujet de sa succession. Il y a eu l'hypothèse que son fils Franck Biya puisse le remplacer, hypothèse qui a été mise de côté. Le président a toujours, avec un système de répression ou de cooptation, calmé toutes les velléités d'autres membres du parti au pouvoir de prendre sa place. Donc, le sujet, évidemment, est resté très important, surtout parce que durant les derniers mandats, il a délégué de plus en plus à son cercle restreint au gouvernement et à la présidence. Donc, ça a aussi créé des tensions très fortes qui créent des luttes de pouvoir en interne, qui, finalement, empêchent la gestion des affaires de l'État et, en général, le développement économique, les réformes dont le pays aurait besoin.  Vous évoquez aussi dans votre rapport les nombreux remaniements au sein de l'armée camerounaise ces derniers temps. Dans quel objectif cela a été fait, selon l'International Crisis Group ?  Le coup d'État au Gabon en août 2023 était sans doute un signal que le président Biya a pris en considération de manière très évidente parce que tout de suite après, il a commencé à faire des remaniements au sein de l'armée pour casser tout type de réseaux de connexions qui pourraient mettre des officiers, des hauts gradés de l'armée, dans des conditions d'organiser quelque forme de résistance au pouvoir. Et ça montre que le président Biya est bien déterminé à empêcher que tout type de mécontentement au sein de l'armée puisse se transformer en quelque chose de plus dangereux pour le pays.  Concernant les élections à venir elles-mêmes et l'organisation du scrutin, quelles sont les principales failles, les principaux risques identifiés par l'ICG ?  Le premier point, c'est sans doute l'indépendance des institutions électorales : je me réfère surtout à Elecam, Elections Cameroon, mais aussi au Conseil constitutionnel, dont les membres sont, dans la plupart des cas, nommés par le président et sont ou ont été membres du parti présidentiel ou très proches de l'entourage présidentiel. L'autre sujet, c'est le bulletin électoral. Maintenant, chaque candidat a un bulletin séparé et une réforme vers un bulletin unique où tous les candidats sont listés sur le même papier, n'a pas été mise en place depuis les scrutins de 2018. Cela aurait évité des fraudes et aurait aussi évité les problèmes de ne pas trouver le bulletin du candidat qu'on cherche dans les centres de vote le jour des élections. Après, il y a aussi évidemment les problèmes de dépouillements qui donnent également lieu a tout type de recours dans un temps très, très limité : 72 heures, ce temps, n'est pas suffisant pour vérifier la situation et pour récolter des preuves sur le dépouillement des votes en province et dans les autres régions du pays.  Le scrutin a lieu dans seulement deux mois au Cameroun. Quelle est la priorité ?  Évidemment, le temps d'ici au scrutin n'est plus suffisant pour réformer le système électoral. Mais il y a encore assez de temps pour des gestes politiques qui pourraient montrer une volonté de transparence et de crédibilité. Une mesure, ce serait la libération des prisonniers politiques de l'opposition qui sont en prison à Yaoundé depuis le scrutin de 2018 et l'adoption d'un code de bonne conduite pour essayer de mettre un frein aux discours haineux et ne pas faire monter des tensions autour des élections qui pourraient amener à des protestations violentes et des manifestations avant ou après les scrutins. Les séparatistes anglophones ont annoncé déjà qu'ils feront des opérations de ville-morte qui feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour empêcher les votes dans les zones qu'ils contrôlent. Donc, pour nous, la priorité, c'est vraiment la protection des civils : empêcher que la population anglophone, mais aussi les fonctionnaires qui travaillent pour les institutions électorales dans ces zones, ne soient pas exposés aux violences d'un côté ou de l'autre. Dans ces régions, pour la cessation des hostilités, c'est la seule manière de protéger les civils et de leur permettre d'aller voter s'ils veulent, mais surtout de ne pas avoir de victimes civiles pendant la semaine électorale. 

Invité Afrique
Bokar Ture: «Pour mon père Stokely Carmichael, la Guinée était le coin le plus révolutionnaire d'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 18:12


De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ?  Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes.  Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America.  Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis.  En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ?  Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre.  Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. »  Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba.  Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ?  Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale.  Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde.  Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ?  Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début.  Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ?  On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie.  Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel.  Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres.  Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré.  Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ?  Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville.  Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ?  C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste.  À tout prix ? À tout prix.  En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ?  Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot.    À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé !  Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée.  … Et de rester fidèle à ses convictions.  Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous…  C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour.  Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ?  Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité.  Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier.  Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ?  Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»

TOPFM MAURITIUS
Licenciement collectif chez Star Knitwear : un accord a été trouvé devant la Redundancy Board concernant les indemnités

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 0:58


Le groupe Star Knitwear Group Ltd ferme définitivement ses portes. Placée sous receivership depuis le 4 juin en vertu de l'Insolvency Act de 2009, l'entreprise a officiellement informé ses employés, via une lettre datée du 30 juillet, que leurs contrats prendraient fin le 31 juillet. Accablée par une dette estimée à Rs 1,2 milliard, la société ne dispose plus des ressources nécessaires pour honorer ses engagements envers ses salariés. Interrogé à ce sujet, le ministre du Travail, Reza Uteem, a indiqué qu'un accord a été conclu devant la Redundancy Board concernant le paiement des indemnités. Représentés par la Confédération des Travailleurs des Secteurs Publique et Privé (CTSP), les travailleurs ont accepté le principe d'un versement équivalant à deux semaines de salaire par année de service. Le syndicat a également soumis une demande pour que ces indemnités soient réglées en priorité, avant tout remboursement des dettes contractées auprès de MauBank. Le ministre a précisé que les contrats ont officiellement pris fin le 5 août, à l'issue de la procédure. Les autorités peuvent désormais lancer les démarches d'admission au programme de soutien social pour les employés mauriciens. Quant aux travailleurs étrangers, les procédures de transfert seront facilitées pour ceux souhaitant rester à Maurice. Pour ceux désirant retourner dans leur pays d'origine, une coordination est en cours avec le Receiver Manager afin d'organiser leur rapatriement.

Les chroniques de Pierre-Yves McSween
Un recours collectif autorisé concernant les assurances maladies

Les chroniques de Pierre-Yves McSween

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 11:57


Écoutez les nouvelles économiques avec François Gagnon au micro de Jean-Sébastien Hammal.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Invité Afrique
Élections en Côte d'Ivoire: «La préservation de la paix» doit primer face au droit, pour Mgr Jacques Ahiwa

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 7:42


« Il faut aller à la palabre africaine », disent les évêques de Côte d'Ivoire, après l'exclusion de plusieurs personnalités de l'opposition de la présidentielle du 25 octobre prochain. Dans une lettre pastorale publiée il y a une semaine, la Conférence des évêques de Côte d'Ivoire appelle à une élection « juste et inclusive », à laquelle, outre le président sortant Alassane Ouattara, qui a déclaré sa candidature ce 29 juillet, ses principaux opposants pourraient, eux aussi, se présenter. Mgr Jacques Ahiwa répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis son archevêché de Bouaké. RFI : À trois mois de l'élection présidentielle, vous venez de publier une lettre pastorale dans laquelle vous ne cachez pas votre inquiétude. Pourquoi ? Mgr Jacques Ahiwa : Parce que nous sommes des pasteurs. Nous avons les quinze diocèses de Côte d'Ivoire. Nous sommes au contact des populations. Et ce sont un peu les craintes de ces populations que nous avons essayé d'analyser, de prendre en compte non seulement dans nos prières, mais aussi dans nos analyses pour apporter quelques éléments de réponse et surtout de propositions pour apaiser, aider à apaiser ces craintes-là. Et quelles sont ces craintes ? Les craintes, c'est la peur d'une élection émaillée de violence. Nous savons depuis un certain temps que chaque fois que, les élections sont annoncées, les populations ont la peur au ventre. Et donc ça nous remonte. Tout le monde nous dit "priez, priez pour nous, faites quelque chose". Et ce que nous pouvons faire, effectivement, en tant que pasteur, c'est de prier et puis d'apporter notre contribution à la construction, à la préservation de la paix. Monseigneur Jacques Ahiwa, dans votre lettre pastorale, il y a une semaine, vous appelez à une élection « juste et inclusive », est-ce à dire que pour l'instant ces deux conditions ne vous paraissent pas réunies ? De ce qui revient des différents états-majors, je parle des groupements politiques de la société ivoirienne, nous constatons que, jusqu'à présent, il y a des dinosaures, comme on dit, de la politique ivoirienne qui ne figurent pas sur la liste électorale. Et cela crée beaucoup de tensions. Chacun fait valoir ses arguments et cela crée beaucoup de crispations dans la population. Donc en termes d'inclusion, pour l'instant, je pense que nous n'y sommes pas encore arrivés. Il y a encore du travail à faire pour que cette élection soit la plus large possible. Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé… Plusieurs dinosaures, comme vous dites, n'ont pas le droit de se présenter, car les autorités affirment qu'elles ne sont pas éligibles au regard de la loi ivoirienne. Quelle est la position de la conférence épiscopale à ce sujet ? La position de la conférence, elle porte sur la loi, sur la loi fondamentale. Nous avons fait notre analyse sur la base de la loi, mais aussi de l'environnement. Ceux qui estiment qu'ils ne sont pas éligibles ont les éléments pour argumenter. Mais nous, en tant qu'acteur aussi de la vie sociale, en regardant ce qui se passe, en analysant les crispations, parce que chacun fait valoir ses arguments, on aurait souhaité que les discussions se poursuivent pour voir dans quelle mesure cette exclusion ou bien ce manque qui pourrait permettre à ces candidats de compétir puisse trouver des solutions. Concernant l'éligibilité de ces opposants, et c'est toujours dans votre lettre épiscopale, vous appelez à concilier le respect du droit et le bon sens politique. Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? Nous voulons dire que, quand les lois ne permettent pas de préserver la cohésion, il faut peut-être aller à la palabre africaine. La palabre africaine, c'est quand il y a un problème presque insoluble, on active des leviers, des mécanismes pour entendre tout le monde et résoudre la question. D'autant plus que, depuis un certain temps, depuis 2010, la Côte d'Ivoire a quelques fois eu recours à ce genre de procédé. Et nous le disons très bien dans notre lettre que ce n'est pas nouveau que les acteurs de la vie politique puissent s'asseoir autour de la même table au niveau de l'élection présidentielle pour trouver des solutions. On parle même d'arrangements politiques. C'est ce que nous appelons le bon sens politique au regard des crispations, au regard de toutes les plaintes et de tout ce qui est susceptible de créer des désordres jusqu'à mort d'homme. Vous le savez très bien, les dernières élections étaient émaillées de pas mal de violence. Pour éviter tout cela, nous en appelons au bon sens politique qui consiste à s'asseoir autour de la même table et à trouver les solutions pour résoudre définitivement cette question de l'éligibilité. Est-ce que vous faites référence à l'accord politique conclu sous l'égide du président sud-africain, Thabo Mbeki, afin que Monsieur Alassane Ouattara puisse être candidat en 2010 ? Oui, nous l'avons dit dans la lettre aussi, c'est très clairement signifié. Nous parlons des accords issus des négociations de la crise de 2002, qui ont permis à tous les candidats de se présenter, au point qu'en 2010, les élections ont connu quand même un engouement assez fort. Quand il y a contradiction entre le respect du droit et le bon sens politique, qu'est-ce qui doit primer à vos yeux ? C'est la sagesse africaine, la préservation de la paix. Il n'y a pas de sacrifice de trop pour préserver la paix. Si vraiment il faut mettre entre parenthèses, dans un premier temps, le droit pour sauver les vies humaines, je pense que le choix est clair. Il faut sauver d'abord les vies humaines et après trouver vraiment les meilleurs mécanismes pour écrire des lois consensuelles qui pourront être acceptées par tous. Alors ce que disent les autorités ivoiriennes, c'est que, si elles n'appliquent pas le droit de façon stricte et rigoureuse, elles risqueront ensuite d'être accusées d'autoriser les passe-droits. Oui, ça, c'est vrai. C'est ce qu'on a toujours dit. Mais vous le savez très bien, depuis toujours, la loi, elle a été la loi et c'est face à la rigueur de la loi qu'on a toujours sollicité des médiations hors loi pour régler des crises. Il se trouve que nous sommes pratiquement dans les mêmes situations de crise qu'auparavant. Alors, je pense qu'il vaut mieux, pour sauver des vies. Nous, notre objectif, c'est cela : comment préserver la paix ? Comment faire en sorte que chaque ivoirien, chaque habitant de ce pays puisse aller et venir sans crainte en temps d'élection comme en temps de non élection. Que chacun puisse vaquer normalement à ses occupations et que les élections ne soient pas sources de crainte, de peur et surtout de violence en Côte d'Ivoire. La vie de l'homme est plus que tout. La vie est sacrée et nous, évêques de Côte d'Ivoire, nous sommes au service de la vie. Et nous sommes les veilleurs pour que tout soit mis en œuvre, même s'il faut mettre entre parenthèses pour un moment la loi pour que la vie soit sauvée, il faut le faire. Ce ne sera pas la première fois et ce ne sera pas le premier cas de figure dans le monde entier. Et puis, dans votre lettre pastorale, Mgr Jacques Ahiwa, vous dénoncez, je cite, l'amateurisme de l'administration électorale. Faut-il à vos yeux remplacer la CEI, la Commission électorale indépendante, par autre chose ? La CEI dans sa configuration actuelle est assez critiquée par les différents acteurs de la vie politique et sociale en Côte d'Ivoire. Il y a donc un travail à faire pour avoir une CEI, d'autant plus qu'elle est permanente, une CEI qui puisse être acceptée par tous pour que les règles qu'elle dicte soient reçues et bien mises en œuvre. Je pense qu'on va y arriver, mais pour l'instant, telles que les choses se présentent, la CEI, quand on la regarde, elle est un peu déséquilibrée. Et donc, il y a ce travail d'équilibrage pour qu'elle soit la plus consensuelle possible.

Entre Deux Sets
EP #161|Changements importants concernant le jeûne intermittent en 2025 ?

Entre Deux Sets

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 9:29


Pour la calculatrice des calories : ⁠https://www.skool.com/labdelaconstanceRéférence :Comparison of Different Intermittent Fasting Patterns or Different Extents of Calorie Restriction for Weight Loss and Metabolic Improvement in Adults: A Systematic Review and Network Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Wu et al., 2025

Finances Fondamentales
Bonus - ma réponse « express » concernant le 50K dans le REEE!

Finances Fondamentales

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 13:27


Dans cet épisode, je réponds à de nombreuses personnes auditrices qui m'ont envoyé un article de Nicolas Bérubé concernant la stratégie de mettre 50K dans le REEE dès la naissance de notre enfant!On s'amuse avec des calculs!Clausede non-responsabilitéInvestir comporte des risques deperte. Ce podcast est uniquement à des fins d'information et ne doit pas êtreconsidéré comme un conseil en investissement personnalisé ou être utilisé pourprendre des décisions d'investissement. L'animateur du podcast peut détenir despositions dans les titres discutés.L'animateur du podcast reçoit despaiements de diverses entités pour des publicités. L'inclusion de tellespublicités ne constitue ni n'implique une approbation, un parrainage ou unerecommandation de ceux-ci, ou toute affiliation avec ceux-ci. Lesinvestissements dans des titres comportent des risques de perte. Toute mentiond'un titre particulier et des données de performance associées ne constitue pasune recommandation d'acheter ou de vendre ce titre. Les informations fourniessur le podcast ne sont pas destinées à un investisseur ou à une catégoried'investisseurs spécifiques et sont fournies uniquement à titre d'informationgénérale.Évidemment, rien sur ce podcast nedoit être considéré comme un conseil financier personnalisé ou unesollicitation d'achat ou de vente de titres. Pour tout conseil spécifique,veuillez consulter un professionnel. L'animateur du podcast ne peut être tenuresponsable de vos décisions financières.

Journal en français facile
Cambodge-Thaïlande: un cessez-le-feu trouvé / Gaza: l'aide humanitaire au compte-gouttes / France: Zaho de Sagazan interpelle Emmanuel Macron concernant Gaza...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 28 juillet 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BsdO.A

Invité de la mi-journée
Amande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 8:43


Israël a annoncé ce dimanche des « pauses humanitaires quotidiennes » dans plusieurs zones de la bande de Gaza, ravagée par 21 mois de guerre et touchée de plein fouet par la famine. Après des semaines de pression internationale, des camions d'aide humanitaires ont pris la direction de l'enclave palestinienne ce matin, depuis l'Égypte. Précédemment, l'armée israélienne avait annoncé avoir également parachuté de l'aide, dans la nuit. Pour en parler avec nous, Amande Bazerolle, responsable des opérations d'urgence de MSF à Gaza. RFI : Quelle est votre réaction face à ces annonces ? Amande Bazerolle : Enfin, il se passe quelque chose. Même si, hélas, la situation qui est à déplorer sur place aurait pu être évitée puisqu'elle était complètement injustifiée. Elle est due au blocus israélien depuis le début du mois de mars à Gaza.  Au vu des nombreuses alertes de l'ONU et d'ONG sur la famine à Gaza, ces annonces suffisent-elles, selon vous ? Non, cela ne suffit pas, car nous n'avons aucune garantie que cela va continuer dans le temps. Aujourd'hui, c'est une population qui est extrêmement amaigrie, avec des morts que l'on constate déjà. Une population qui est à bout de souffle. Le seul moyen de les prendre en charge, c'est de s'assurer qu'il y ait de la nourriture qui rentre en quantité suffisante pour la totalité de la population, puisque ce sont deux millions d'habitants qui sont dépendants de l'aide alimentaire. Et que ce soit fait de manière continue. On ne peut pas être dépendant de la volonté des Israéliens qui ne justifient aucunement le pourquoi du blocus.  Au niveau géographique, dans l'enclave palestinienne, il y a trois points principaux de foyers de population où une pause tactique a été annoncée par l'armée israélienne. D'abord Gaza-ville au nord, Deir al Balah au centre, Al Mawasi au sud. Trois grands points de rassemblement. Avez-vous une idée de combien de personnes vont pouvoir bénéficier de cette aide ?  Aujourd'hui, il ne reste que 15 % du territoire qui est accessible aux Palestiniens. Le reste est sous ordre d'évacuation de la part de l'armée israélienne. La grande majorité des 2,1 millions d'habitants de la bande de Gaza se concentrent dans ces trois poches qui ont été créées par les activités militaires des Israéliens. Via ces trois territoires, les autorités et les ONG vont pouvoir distribuer auprès de la population directement la nourriture, comme c'était le cas pendant la trêve.  On parle de zones assez larges, de centres urbains. Mais quid de la population en périphérie et éloignée de ces zones ? Va-t-elle pouvoir bénéficier aussi de cette aide ?  Nous mettrons tout en œuvre pour pouvoir distribuer à l'entièreté de la population. Cette pause va permettre de faire entrer non seulement l'aide, mais surtout, on l'espère, d'arrêter les bombardements quotidiens qui ont lieu, y compris dans ces zones qui ne sont pas sous ordre d'évacuation, afin d'y permettre la sécurité pour que les gens puissent se déplacer. Il y avait 400 centres de distribution pendant la trêve. Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité de ces centres pour pouvoir distribuer à la population et, évidemment, pouvoir avoir accès aux plus démunis. La façon dont cela s'organise, c'est via des listes. Aujourd'hui, nous savons à qui nous distribuons de la nourriture - quand je dis nous, je parle des ONG en charge de la distribution. Ce n'est plus organisé comme le faisait la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), qui n'était pas du tout organisée et qui fonctionnait sur le principe du « premier arrivé, premier servi ». Cela va être organisé comme savent le faire les professionnels de l'humanitaire et de la distribution de nourriture.  Savez-vous ce que contiennent les camions humanitaires qui arrivent dans le territoire ? Et savez-vous également ce que ce qu'on a largué comme type d'aide dans les parachutages cette nuit ? Je n'ai pas le détail exact. Ce que l'on sait, c'est que nous allons faire entrer de la farine, ce qui est l'un des aliments principaux pour les Gazaouis, mais aussi beaucoup de boîtes de conserve. Parce qu'on ne sait pas combien de temps va durer cette situation. Il faut pouvoir avoir de la nourriture qui va rester le plus longtemps possible. Mais aussi de la nourriture thérapeutique pour pouvoir s'occuper des 30 000 enfants aujourd'hui recensés – c'est sûrement beaucoup plus – qui ont besoin d'être dans un programme de nutrition.  Il faut de l'eau et du gaz de cuisine pour préparer parfois certaines denrées alimentaires. La population est-elle en mesure de profiter de l'intégralité de cette aide au vu des conditions de vie sur place ?  Cela va être compliqué. Effectivement, on ne sait pas si on va pouvoir faire entrer du gaz pour pouvoir cuisiner. Concernant l'eau, les Israéliens ont annoncé qu'ils allaient rétablir l'électricité sur l'une des principales centrales de dessalement. Ce qui prouve à nouveau que tout cela était possible, pouvoir distribuer de l'eau en quantité suffisante. Que c'était une volonté politique de ne pas le faire. MSF concourt à distribuer cette eau directement aux populations, l'amener aux populations et arrêter de faire se déplacer les populations. C'est à nous d'aller au-devant d'eux et pas l'inverse.  Quand on sort de famine, après des mois de dénutrition, y a-t-il des dangers ? Vous parliez de nourriture thérapeutique. Certaines personnes, qui ont été complètement dénutries, qui sont en situation de malnutrition sévère, vont devoir être accompagnés dans la renutrition. Leur métabolisme n'est pas capable d'absorber la nourriture. Il va falloir le faire de manière très suivie, par du personnel médical et nous allons concourir à cela. Ce que nous espérons, c'est pouvoir atteindre ceux que nous n'atteignons pas à présent, dû à l'insécurité constante dans la bande de Gaza.  Combien de temps faudra-t-il pour réalimenter la population, alors qu'on ignore la durée de l'autorisation de l'aide humanitaire ? Il n'est pas question de « combien de temps ». Il faut que ce soit de manière pérenne. La question ne se pose pas aujourd'hui. Les populations sont exténuées après une famine, 21 mois de guerre, de déplacements incessants, de conditions de vie absolument drastiques, de conditions d'hygiène encore pires. La seule solution, c'est que cela cesse et qu'on ait un vrai cessez-le-feu qui soit absolument permanent. Qu'on laisse les organisations dont c'est le métier travailler à Gaza et apporter assistance à deux millions de personnes qui sont dans le besoin.  On en parlait du déroulement de l'opération. Peut-on rentrer dans le détail ? Comment cela va s'opérer ? Est-ce vous, les ONG, le système onusien, qui allez-vous occuper de l'acheminement ? Avez-vous des informations plus précises sur le déroulement ?  Il y a des ONG et des agences onusiennes telles que le Programme alimentaire mondial qui ont déjà commencé à faire rentrer des camions. Tant qu'on n'assure pas à la population que cela sera une distribution qui va concerner l'entièreté de la population, il y aura toujours des problèmes de pillages, des gens qui auront peur d'être laissés pour compte. Et c'est ce qui s'est passé aujourd'hui. Il faut s'assurer, et on a réussi à faire pendant la trêve, qu'il y ait assez de nourriture qui rentre pour tout le monde pour ne pas créer de concurrence et de risques sécuritaires. Il faut s'assurer que non seulement cela rentre, mais que surtout, il n'y ait pas de tirs autour, comme on l'a constaté ces dernières semaines de la part des forces israéliennes. La GHF est-elle écartée ? Nous espérons que la GHF sera écartée puisqu'elle ne répondait aucunement aux besoins de la population, ni au droit humanitaire, en excluant complètement les plus démunis et les plus vulnérables. Les Nations unies et les autres organisations sont prêtes à faire rentrer de la nourriture qui attend depuis des mois pour entrer dans Gaza et subvenir aux besoins de la population.

Les dessous de l'infox, la chronique
En Moldavie, la cause LGBTQ+ utilisée comme vecteur de la désinformation anti-UE

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:09


À l'approche des élections législatives moldaves de septembre, les attaques informationnelles se multiplient dans ce pays. Sur les réseaux sociaux, on ne compte plus les faux articles ou les vidéos mensongères qui s'en prennent à la présidente Maia Sandu qui œuvre à l'intégration de son pays à l'Union européenne. Une désinformation de longue haleine, derrière laquelle se cache la main de Moscou. Dernier épisode, en date, cette vidéo qui vise la communauté gay du pays, afin de mieux s'en prendre au processus de rapprochement avec l'UE. Il s'agit d'un clip d' 1 min 40 sec. Sur une musique de fond, une voix-off prétend à tort que la fondation du milliardaire américain George Soros a versé 10 millions de dollars au pouvoir en place dans le but de promouvoir la cause LGBTQ+ en Moldavie. Plus largement, selon ce narratif, cette aide viendrait favoriser l'intégration de la Moldavie dans l'Union européenne grâce à une série de réformes, dans l'éducation et la santé, permettant,  « de transformer rapidement la Moldavie en paradis pour les homosexuels ». Après vérification, tout cela a été inventé de toute pièce. Il n'y a aucune trace d'un tel versement, aucune prise de position sur le sujet par la part de présidente Maia Sandu, et aucun résultat correspondant à une telle activité sur le site internet de la fondation Soros en Moldavie. La présidente pro-européenne de Moldavie, Maia Sandu, réélue en 2024, a déjà été visée par une série d'infox au mois de juin, pour nuire à sa carrière politique et dénigrer son travail à la tête de la Moldavie, petit pays européen enclavé entre la Roumanie et l'Ukraine. Il s'agissait de fausses informations faisant partie d'une opération d'ingérence russe, en amont des élections moldaves. Les attaques à son encontre continuent donc avec ce narratif autour d'un soutien aux minorités sexuelles - sujet très sensible en Moldavie, pays catholique et orthodoxe. Globalement, il y a une forte augmentation du ciblage depuis plusieurs mois de la Moldavie via des modes opératoires informationnels pro-russes en amont des élections de septembre. Cette infox est apparue le 21 juillet, elle a été vue des milliers de fois rien que sur le réseau X. Elle s'appuie sur un faux site internet présenté comme la source de cette vidéo. Baptisé Proud Europe (Europe Fière), il est, selon nos recherches, l'œuvre d'une agence de marketing digital, qui l'a conçu le 15 juillet dernier, donc spécialement pour cette opération de désinformation visant la Moldavie. La technique employée et le schéma de diffusion sont très proches de ceux suivis par la propagande du Kremlin. Les spécialistes ont immédiatement noté les similitudes avec le système de baptisé Storm 15-16. Depuis 2023, on retrouve ce mode opératoire dans des opérations de désinformation visant les pays européens, notamment en détournant l'identité de publications connues et sérieuses. Cette fois, c'est un site internet « bidon » qui a été utilisé. Il mélange de fausses informations et des articles récupérés sur des sites authentiques sous la bannière d'un prétendu site d'actualité destinée à la communauté LGBTQ+. Sans surprise, dans les heures qui ont suivi la diffusion de l'infox sur la Moldavie, la vidéo a été relayée par les comptes complotistes des sphères russes et MAGA - Make America Great Again, le fameux slogan ultra-conservateur nord-américain. En fin de semaine, l'infox est apparue aussi sur quelques comptes panafricanistes. Objectif : alimenter l'euroscepticisme, affaiblir l'Europe, et jouer sur les émotions du public moldave et de sa diaspora autour des sujets liés à la famille et aux valeurs traditionnelles, en prévision des élections… Concernant enfin Georges Soros, il est une cible de choix pour les complotistes anti-progressiste L'homme d'affaires est souvent visé, par les ultra-conservateurs aux États-Unis qui veulent lui faire payer son soutien aux idées démocrates. Mais d'une manière générale, on peut dire que ce philanthrope d'origine juive incarne, dans l'imaginaire complotiste, la figure fantasmée du milliardaire américain qui cherche à influencer la marche du monde.  

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Stargate, Deepseek... Luc Julia met en garde contre les risques de dérives liées aux rêves de gigantisme des acteurs de l'IA. Il doute de l'avenir de la technologie des LLM.Rediffusion du 06/03/2025Luc Julia critique vivement le projet Stargate annoncé en janvier 2025 par Donald Trump (500 milliards pour des datas centers dédiés à l'IA), qu'il juge économiquement bancal et écologiquement irresponsable. Il dénonce des financements incertains, une consommation excessive de ressources et des promesses d'emplois exagérées. Pour lui, cette initiative illustre une fuite en avant technologique au détriment d'une IA plus frugale et durable. Concernant la nouvelle IA chinoise DeepSeek, présentée en février 2025, Luc y voit une avancée prometteuse vers une intelligence artificielle plus frugale et efficiente. Il salue son développement à moindre coût, mais reste prudent face aux soupçons de plagiat et au soutien potentiel de l'État chinois. Pour lui, DeepSeek pourrait rebattre les cartes du secteur, mais mérite une analyse approfondie.-----------

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : Les auditeurs de l'After évoquent leurs attentes concernant la nouvelle chaîne de la Ligue – 21/07

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 8:36


Le Boost! de Montréal
Phil s'emporte dans une montée de lait concernant les fans de sports!

Le Boost! de Montréal

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 61:48


Dave Morgan : Avis google Métro Montréal Mercredi nostalgie : Dans mon temps c'était mieux parce que...

Atelier des médias
Ce que révèle le Digital News Report 2025 de l'Institut Reuters

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 35:03


L'Institut Reuters, rattaché à l'université d'Oxford, mène chaque année une grande enquête sur l'état de l'information dans le monde. Pour discuter de son édition 2025, parue récemment, L'atelier des médias reçoit la directrice de l'école de journalisme de Sciences Po Paris, Alice Antheaume qui a supervisé la partie française de cette étude internationale. Le Reuters Institute publie chaque année son Digital News Report, rapport mondial sur l'état de l'information, une vaste enquête menée auprès de 100 000 personnes réparties dans 48 pays. Les données du rapport 2025 révèlent une poursuite de l'exode des audiences des médias traditionnels vers les plateformes comme YouTube et les réseaux sociaux. La télévision poursuit sa baisse continue comme source d'information. Les podcasts connaissent un dynamisme notable, offrant des « voix nouvelles dans des formats différents » et s'adressant davantage aux moins de 35 ans avec des formats « plus incarnés » et moins liés à l'actualité chaude.  La confiance dans les médias demeure « très mitigée », la France se classant à une décevante 41e position sur 48 pays, avec seulement 29 % des sondés déclarant une confiance satisfaisante. Alice Antheaume explique ce faible score par un « mauvais esprit français », culturellement méfiant, et une « mauvaise compréhension de ce qu'est notre métier » de journaliste, le travail de vérification étant « sans doute mal saisi ». Cette défiance est fortement corrélée à une crise de confiance plus globale envers les institutions. Concernant le paiement pour l'information en ligne, la France affiche un faible taux de 11 %, un chiffre « stationnaire » depuis des années. Pour Alice Antheaime, une des explications réside dans une « mauvaise éducation » à la valeur de l'information, le public ayant été habitué à l'accès gratuit via internet. De fait, seuls 11% des Français déclarent avoir reçu une éducation à l'information, soit le plus mauvais score parmi les pays étudiés. Pour y remédier, Alice Antheaume insiste sur l'importance de « nommer les choses » et d'instaurer de la « récurrence » dans l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans les cursus scolaires. Face à l'« accablement » et l'« impuissance » ressentis face aux nouvelles, 36 % des Français disent éviter activement l'information. Dans ce paysage, de nouveaux acteurs tels que HugoDécrypte attirent les jeunes audiences, avec 22 % des moins de 35 ans en France qui consultent ses contenus. Ses formats sont qualifiés de « très pédagogique » et aident à une meilleure compréhension d'un monde complexe. Malgré une perception peu populaire et des conditions d'exercice difficiles, le métier de journaliste conserve une « attractivité folle » chez les jeunes, assure Alice Antheaume. Mais une école de journalisme comme celle de Sciences Po Paris doit s'attacher à former les étudiants pour qu'ils puissent « durer dans ce métier », assure la directrice. La formation insiste sur le fact-checking, le reportage de terrain, et la compréhension des grands enjeux mondiaux. L'intégration de l'intelligence artificielle (IA) est également primordiale, avec des ateliers où les étudiants « ont produit des prototypes pour des médias déjà installés en intégrant et de l'info et des outils d'intelligence artificielle tout en se questionnant sur l'éthique ».

RTL Midi
VACANCES - Quels sont les avis concernant les cahiers de vacances ?

RTL Midi

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 1:56


Ils monopolisent les rayons de grandes surfaces et des librairies chaque été. Les cahiers de vacances font leur grand retour, mais est-ce que les enfants les apprécient ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Podcast Libre à vous !
Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du libre

Podcast Libre à vous !

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 6:01


Les références : Nous avons besoin d'aide, Rejoignez l'équipe « Libre à vous ! » : L'équipe régie recrute L'équipe podcast recrute Assises Francophones de l'art libre du mercredi 9 juillet 2025 à 09h00 au jeudi 10 juillet 2025 à 17h00 à Neuchâtel (Suisse). L'April y sera présente avec un stand mercredi 9 juillet après-midi. Le stand sera tenu par Vincent Calame, bénévole à l'April (chroniqueur dans Libre à vous !, développeur de la base de données des musiques libres pour les pauses dans l'émission…) Proposer des événements autour du Libre dans le cadre de la Fête des Possibles DebConf25 ! du 14 au 19 juillet à Brest (avec diffusion vidéo). Les conférences sont en anglais. Quand la conférence commencera il y aura sur le site web un lien vers les flux vidéos par salle L'April présente à Pas Sage en Steïr du jeudi 21 au samedi 23 août 2025 à Quimper Consulter l'Agenda du Libre pour les autres événements en lien avec le logiciel libre S'inscrire aux lettres d'actus de l'émission et de l'AprilVous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.

FormaRadio
La formation dans le BTP

FormaRadio

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 47:54


AFFEN&Co 366, la Collégiale de l'AFFENavec Jacques Olivier HENON, directeur de la formation et de l'innovation pédagogique du 3CA BTP, association nationale paritaire dans le BTP pour nous parler de ce secteur. Deux grands chantiers principaux sont identifiés pour l'avenir de la formation dans ce secteur : l'évolution des modalités pédagogiques et la formation des "citoyens de demain".Concernant la robotisation, elle est perçue comme un outil d'assistance pour les chantiers neufs (par exemple pour la pose de peinture ou le carrelage), mais non comme un substitut à l'humain. L'environnement du BTP, en constante évolution, rend difficile une autonomie complète des machines, et la robotisation actuelle vise plutôt à rendre les individus plus efficaces ou rapides.Le premier chantier majeur est le développement et l'appropriation des modalités de formation immersives. L'immersif englobe la réalité virtuelle, la réalité augmentée, les métavers, les simulateurs et le numérique 3D. Le 3CA BTP a démontré que l'immersion permet une appropriation plus rapide et durable des concepts, grâce à la mobilisation de l'émotion. Pour massifier cette approche, un projet d'envergure a été lancé, mobilisant près de 90 centres de formation et bénéficiant d'un financement de 15 millions d'euros (dont 11 millions de l'État). Ce projet vise à produire et mettre à disposition gratuitement 700 ressources immersives via la plateforme Immersive BTP. Ces outils offrent l'avantage de permettre aux apprenants de s'exercer et de se tromper sans conséquences matérielles (pas de gaspillage ou de dégâts), libérant ainsi du temps précieux pour affiner le geste technique en situation réelle. La conception de ces outils se fait en étroite collaboration avec les formateurs, garantissant leur pertinence et facilitant leur acceptation sur le terrain. La prochaine innovation envisagée est une réalité augmentée tactile couplée à l'intelligence artificielle, capable de reconnaître les matériaux et d'afficher instantanément leurs spécifications techniques.Le second grand chantier est la formation des citoyens de demain. L'objectif est de conscientiser les apprentis à leur rôle social et citoyen, au-delà de leur compétence professionnelle. Les entreprises recherchent des salariés investis dans leur entreprise et leur territoire, et les centres de formation sont des acteurs clés du développement territorial. Les métiers du BTP se caractérisent par une fierté particulière liée à la durabilité des réalisations, laissant une empreinte tangible, un peu à l'image des "constructeurs de cathédrales". Le numérique est un levier essentiel pour cultiver cette fierté et l'engagement citoyen. Des initiatives comme la création de podcasts par les apprentis les aident à développer leur expression orale et à prendre conscience de leur capacité à partager leurs idées. L'utilisation de photos et vidéos par les jeunes pour documenter leur travail en entreprise favorise une approche réflexive, leur apprenant à apprendre en situation de travail. De plus, le logiciel "Ava" (Accompagnement de la Vie des Apprentis) permet de rendre visibles et de valoriser les engagements personnels et citoyens des jeunes, renforçant leur sentiment d'être des acteurs actifs de la société. Le 3CA BTP, fondé en 1942, encourage également la création de réseaux d'anciens (alumni) au sein des CFA. Ces réseaux sont fondamentaux pour l'intégration professionnelle et la veille sur l'évolution des métiers.Concernant le recrutement dans le BTP, le secteur a fait des progrès notables. Le nombre de contrats d'apprentissage non pourvus est passé de 8 000 en 2018 à moins de 3 000 aujourd'hui, malgré une forte augmentation du nombre d'apprentis (de 60 000 à 106 000). Le BTP offre aussi d'importantes opportunités d'inclusion et de reconversion professionnelle tout au long de la vie. Pour en savoir plus sur le 3CA BTP et ses initiatives, il est possible de consulter leur nouveau site internet ccca-trainingbtp.

C dans l'air
Patricia Allémonière - France/Algérie: une crise sans issue?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:22


C dans l'air l'invitée du 2 juillet 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Hier, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné en appel à 5 ans de prison en Algérie. La veille, on apprenait qu'un journaliste français spécialisé dans le football, Christophe Gleizes, était, lui, condamné à 7 ans de prison pour "apologie du terrorisme", et "possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national". Concernant Boualem Sansal, la France a appelé à une "grâce humanitaire", à travers la voix de la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Concernant la peine infligée à Christophe Gleizes, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué regretter "vivement la lourde condamnation à une peine de sept ans de prison ferme du journaliste ".Ces condamnations interviennent dans une séquence diplomatique tendue entre Paris et Alger, notamment depuis que le président Macron a acté la "reconnaissance" par la France de "la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental". Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur le contexte dans lequel ont lieu ces condamnations, et sur la relation entre Paris et Alger.

Parlons-Nous
Maman solo : Luciana partage son anxiété et son espoir concernant les résultats du Bac de son fils, après un parcours scolaire difficile

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 15:25


Luciana est une mère célibataire anxieuse à l'approche des résultats du bac de son fils, qu'elle a soutenu malgré ses difficultés scolaires passées. Elle partage son parcours, de la mise en pensionnat de son fils à sa transformation positive grâce au sport et à l'amour. Luciana souhaite encourager d'autres parents à ne pas perdre espoir face aux défis éducatifs de leurs enfants. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les chroniques de Pierre-Yves McSween
Encore beaucoup d'inquiétude concernant les entreprises d'Elon Musk

Les chroniques de Pierre-Yves McSween

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 8:26


Écoutez la chronique financière de François Gagnon, avec Élisabeth Crête, à l'émission Le Québec maintenant, mercredi.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

PolySécure Podcast
Spécial - Outrunning the Red Queen - Analysis of Ransomware Scripts - Parce que... c'est l'épisode 0x605!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 36:23


Parce que… c'est l'épisode 0x605! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Dans cet épisode spécial du podcast enregistré lors de l'événement Cyberco, l'animateur reçoit Vicky Desjardins, candidate au doctorat en criminologie à l'Université de Montréal et spécialiste en réponse à incident. Vicky présente les résultats de sa recherche de cinq années sur les rançongiciels, offrant une perspective unique qui combine criminologie et cybersécurité. Parcours et motivation de la recherche Vicky a débuté sa thèse avant la pandémie, cherchant à comprendre pourquoi les défenseurs semblaient toujours surpris et en mode réaction face aux attaques de rançongiciels. Malgré son manque initial d'expertise technique, elle était déterminée à contribuer à résoudre ce problème croissant. L'arrivée du Covid-19 a considérablement amplifié l'ampleur du phénomène qu'elle étudiait. Son expérience dans l'industrie a transformé sa perspective de recherche. Elle a réalisé qu'il existait souvent un fossé important entre la recherche académique et la réalité terrain. Cette prise de conscience l'a amenée à adopter une approche différente, se concentrant non pas sur ce qui change constamment dans les techniques d'attaque, mais plutôt sur les éléments stables et prévisibles du comportement criminel. Approche criminologique des rançongiciels L'originalité de la recherche de Vicky réside dans son approche criminologique. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les aspects techniques qui évoluent rapidement, elle a choisi d'analyser les comportements humains sous-jacents aux attaques. Sa philosophie est que les techniques ne sont que des outils utilisés par des humains pour commettre des actes criminels. Cette perspective lui a permis de découvrir que les attaques de rançongiciels sont beaucoup moins sophistiquées qu'on pourrait le croire. En réalité, la plupart peuvent être exécutées en quelques lignes de commande une fois l'accès obtenu. Cette simplicité contraste avec l'image de tours de magie technologiques souvent véhiculée dans les médias. Constats sur la simplicité des attaques L'un des enseignements les plus marquants de sa recherche concerne la banalité technique des attaques. Vicky observe que les méthodes utilisées aujourd'hui sont essentiellement identiques à celles d'il y a six ans. Les attaquants utilisent toujours la même approche : ils “se tapent la tête” sur différents systèmes jusqu'à ce qu'ils trouvent une faille exploitable. La principale évolution qu'elle note est l'augmentation de la spécialisation des tâches. Alors qu'auparavant, un même attaquant gérait l'ensemble du processus, on observe maintenant une séparation entre ceux qui obtiennent l'accès initial (Initial Access Brokers) et ceux qui mènent l'attaque finale. Cette fragmentation n'augmente cependant pas la complexité technique fondamentale des attaques. Problèmes de base en cybersécurité Vicky souligne que beaucoup d'organisations investissent massivement dans des produits de cybersécurité sophistiqués sans maîtriser les fondamentaux. Elle observe fréquemment des entreprises qui possèdent des outils avancés mais mal déployés ou mal configurés, parfois même pas mis en place du tout. Sa première question lors d'interventions de réponse à incident est révélatrice : “Savez-vous ce que vous avez dans votre environnement ?” La réponse est souvent approximative, ce qui illustre le problème fondamental. Sans une connaissance précise de son infrastructure et une configuration appropriée des éléments de base, les investissements en cybersécurité perdent leur efficacité. Dépendance des attaquants à l'infrastructure des victimes L'une des découvertes les plus importantes de la recherche concerne la forte dépendance des attaquants vis-à-vis de l'infrastructure des victimes. Cette observation est cruciale car elle identifie un point de contrôle pour les défenseurs. Contrairement aux outils d'attaque qu'on ne peut pas contrôler, l'infrastructure appartient à l'organisation et peut être configurée de manière à compliquer considérablement le travail des attaquants. Cette dépendance se manifeste dans tous les aspects de l'attaque : reconnaissance, mouvement latéral, élévation de privilèges, et exfiltration de données. En rendant l'infrastructure moins “accueillante” pour les attaquants, on peut augmenter significativement la difficulté de leurs opérations. Importance critique des comptes valides Les comptes valides représentent la technique la plus stable et la plus utilisée dans l'arsenal des attaquants de rançongiciels. Vicky les observe à toutes les étapes du processus d'attaque : entrée initiale, évasion des défenses, reconnaissance interne, élévation de privilèges, persistance, et mouvement latéral. Cette omniprésence des comptes valides dans les attaques souligne l'importance cruciale de repenser complètement la gestion des accès. Il ne s'agit plus seulement d'appliquer le principe de moindre privilège, mais d'adopter une approche beaucoup plus granulaire et contextuelle. Recommandations pour la gestion des accès Vicky propose une approche révolutionnaire de la gestion des accès basée sur plusieurs dimensions. D'abord, une segmentation par groupes d'employés avec des accès spécifiques à leurs besoins réels, pas théoriques. Ensuite, l'implémentation de restrictions temporelles : la plupart des employés ne travaillent pas après 21h, leurs comptes ne devraient donc pas avoir accès aux systèmes critiques durant ces heures. Elle suggère également des restrictions géographiques, bloquant les connexions depuis des emplacements non autorisés. Ces mesures forcent les attaquants à opérer dans des créneaux temporels et géographiques spécifiques, compliquant considérablement leurs opérations et potentiellement les décourageant de cibler l'organisation. Cibles privilégiées des attaquants L'analyse révèle que certains éléments de l'infrastructure sont systématiquement ciblés. Les antivirus et firewalls sont désactivés par des scripts automatisés. Les solutions de détection (EDR) voient leurs configurations modifiées. L'Active Directory et les contrôleurs de domaine sont particulièrement visés car ils donnent accès à des privilèges étendus. Le cloud est devenu une cible majeure depuis 2020, coïncidant avec la migration massive due à la pandémie. Les services d'accès distant (VPN, bureaux à distance) constituent des portes d'entrée privilégiées. Ces observations permettent de prioriser les efforts de sécurisation sur les éléments les plus à risque. Stratégies d'évasion et de dissimulation Les attaquants investissent énormément d'efforts dans l'évasion de la détection plutôt que dans la sophistication technique. Leur avantage principal réside dans leur capacité à rester indétectés le plus longtemps possible avant de révéler leur présence. Vicky observe de nombreuses techniques de brouillage du trafic réseau, rendant la détection difficile dans le volume normal des communications. Cette approche furtive explique pourquoi une détection précoce peut transformer radicalement la dynamique de l'incident, forçant les attaquants à opérer sous pression et à commettre des erreurs. Aspects comportementaux et motivations L'approche criminologique révèle des aspects souvent négligés. Les attaquants ont des vies personnelles et des contraintes temporelles. Beaucoup opèrent selon des horaires de travail normaux dans leur fuseau horaire. Cette humanisation des attaquants ouvre des possibilités de défense basées sur l'analyse comportementale. Concernant les motivations, au-delà de l'aspect financier évident des rançongiciels, Vicky identifie des problématiques plus subtiles comme les Initial Access Brokers qui vendent des accès pour des sommes dérisoires. Ces cas révèlent souvent des motivations personnelles (frustration professionnelle, problèmes financiers personnels) plutôt que purement lucratives. Méthodologie multidisciplinaire La force de cette recherche réside dans son approche multidisciplinaire, combinant écologie, économie, criminologie et technique. Cette convergence permet de créer une nouvelle chaîne d'attaque (kill chain) basée sur les techniques les plus fréquemment observées, offrant des points d'intervention plus précis. L'approche évite l'écueil de la sur-sophistication des menaces. Plutôt que de se préparer contre des groupes APT ultra-sophistiqués qui ciblent rarement les PME, elle encourage une évaluation réaliste des menaces appropriées à chaque organisation. Impact de la spécialisation criminelle L'évolution vers une spécialisation des rôles dans l'écosystème criminel reflète une professionnalisation du secteur. Les Initial Access Brokers se spécialisent dans l'obtention d'accès qu'ils revendent ensuite. Cette séparation des tâches, bien qu'augmentant l'efficacité globale, crée aussi de nouveaux points de vulnérabilité dans la chaîne criminelle. Le marché des accès révèle des prix parfois dérisoires, suggérant que certains vendeurs sont motivés par autre chose que le profit pur. Cette réalité soulève des questions importantes sur la gestion des risques internes et la satisfaction des employés ayant accès à des systèmes critiques. Recommandations stratégiques La recherche aboutit à des recommandations pragmatiques centrées sur le “security by design”. Il s'agit de repenser fondamentalement l'architecture de sécurité plutôt que d'ajouter des couches successives de protection. Cette approche reconnaît qu'il n'est jamais trop tard pour réviser ses configurations de base. L'objectif n'est pas de créer une forteresse impénétrable, mais de rendre l'environnement suffisamment “ennuyeux” ou difficile pour décourager les attaquants opportunistes. Dans l'esprit de Vicky, “le meilleur truc en cybersécurité, c'est juste être plus embêtant que quelqu'un d'autre”. Cette philosophie pragmatique reconnaît les limites des ressources et se concentre sur l'efficacité maximale avec les moyens disponibles, privilégiant une approche de risque proportionné plutôt que de protection absolue. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Vicky Desjardins Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Cybereco

Le journal de la nuit
Quelles conséquences sur le rejet par l'Assemblée nationale du moratoire concernant les énergies renouvelables ?

Le journal de la nuit

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 8:39


Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CQFD - La 1ere
Des innovations concernant l'agriculture et repenser la question du vaccin

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 55:46


Journal de brèves MARIGO: un projet qui explore les innovations de l'agriculture en Côte d'Ivoire Une nouvelle façon de penser le vaccin

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Israël-Iran : «Il semble que Donald Trump n'a encore pas pris sa décision concernant l'Iran», révèle Emmanuel Razavi

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 15:24


Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h15, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Côte d'Ivoire: les producteurs de coton dans la déprime [1/2]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 2:22


Depuis l'invasion des champs par des insectes ravageurs, les jassides, il y a trois ans, les producteurs ivoiriens de coton ont été découragés. Leur nombre a chuté de 139 000 à quelque 100 000. La production de coton graine, 559 000 tonnes en 2020-2021, a plongé de 50 % selon Intercoton, l'interprofession cotonnière. Des solutions ont bien été trouvées avec l'appui du Centre national de recherche agronomique (CNRA). Mais la déprime des cotonculteurs est toujours palpable alors qu'ils s'engagent dans une nouvelle campagne. Reportage dans la région de Korhogo. Mamadou Silué est producteur de coton. Son neveu l'aide à préparer les sols : à cette étape, il utilise la force d'une charrette tractée par deux bœufs. Depuis la crise des jassides, dans le nord de la Côte d'Ivoire, ce producteur a décidé de réduire les surfaces dédiées au coton. « Avant l'arrivée des jassides, je faisais 23 ha de coton et 2 ha de riz. Mais compte tenu de l'arrivée des jassides, j'ai essayé de diminuer le champ, en faisant 15 ha de coton. Le reste est réparti sur le vivrier : une partie pour le riz et une partie pour le maïs. Il faut avoir quelque chose sous la main pour pouvoir manger. Concernant le maïs, on utilise une partie et le reste, on le vend ». Ces producteurs sont confrontés à un problème : la baisse des rendements. « Avant, si vous faisiez bien le travail, vous pouviez obtenir 2 tonnes par hectare, explique Salia Coulibaly, un autre cotonculteur. Mais l'an passé, on n'a pas eu 1,2 tonne. Ça a diminué ». Épuisement des sols Selon des scientifiques, cette baisse de rendements est en partie liée aux changements climatiques. Mais aussi à la baisse de fertilité des sols. « À force d'utiliser les mêmes parcelles, au fil des années, on a un épuisement des réserves, des éléments dont la plante a besoin pour pouvoir véritablement se développer, constate Guillaume Kouassi, assistant chercheur au Centre international de recherche en agroforesterie. Il y a aussi le fait que les applications d'engrais ne sont pas faites sur la base de l'analyse des sols : on peut apporter des éléments en trop, qui ne sont pas nécessaires, qui au fil du temps, au lieu de contribuer à la productivité, vont contribuer à la baisse de cette productivité ». Producteurs endettés Les sociétés cotonnières, qui encadrent les producteurs, ressentent fortement cette baisse des rendements et s'interrogent sur l'avenir de leur activité. « Je travaille avec près de 30 000 producteurs. Et comme ça fait deux ans que les rendements ne sont pas bons, ils sont très endettés, constate Adama Tchelibé Silué, directeur général de la Compagnie ivoirienne de coton. Ne pouvant pas rembourser sa dette, le producteur est découragé pour les campagnes à venir… En temps normal, on égrainait de novembre jusqu'en avril. Mais aujourd'hui, quand vous démarrez en novembre, en février, le coton est fini. Nos usines, nos investissements… on commence à s'inquiéter. Qu'est-ce que vont devenir nos investissements. Les bilans (financiers) commencent à être négatifs pour les sociétés cotonnières ». Autre source d'inquiétude selon ce responsable : la présence d'une autre forme de jassides, détectée dans plusieurs parcelles. À lire aussiLes prix du coton, ballotés par la guerre commerciale, pèsent sur l'Afrique

Parlons-Nous
Famille : Mona est confrontée à un conflit avec sa sœur concernant l'héritage et le partage de la maison paternelle

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 18:24


Mona est en conflit avec sa sœur au sujet du partage de la maison familiale, où elle a vécu toute sa vie. Sa sœur, qui habite à proximité, souhaite obtenir une part de l'héritage, ce qui crée des tensions et des jalousies au sein de la famille. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
Agathe Lecaron a dit adieu aux «Maternelles» et quelques nouveautés concernant l'application Canal+

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:22


Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Agathe Lecaron a dit adieu aux "maternelles", l'animateur de Gulli Joan Faggianelli basculera prochainement sur une émission de M6, Nicolas de Tavernost en dit plus concernant la future chaîne 100% Ligue 1 et quelques nouveautés concernant l'application CANAL+ . Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Agathe Lecaron a dit adieu aux «Maternelles» et quelques nouveautés concernant l'application Canal+

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:22


Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Agathe Lecaron a dit adieu aux "maternelles", l'animateur de Gulli Joan Faggianelli basculera prochainement sur une émission de M6, Nicolas de Tavernost en dit plus concernant la future chaîne 100% Ligue 1 et quelques nouveautés concernant l'application CANAL+ . Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Bernadette Moreau - Insultes, rixes: ce volant qui nous rend fous!

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 31, 2025 10:29


C dans l'air l'invitée du 30 mai 2025 avec Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes. La Fondation Vinci Autoroutes publie la 15e édition du Baromètre de la conduite responsable. Incivilités, usage du téléphone au volant, non-respect du code de la route… Cette nouvelle édition marque une évolution positive des comportements, même si les chiffres restent élevés. Concernant les incivilités au volant, 87 % des conducteurs déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs, et 63 % admettent injurier d'autres conducteurs, alors qu'ils étaient 67 % en 2024. 54 % des conducteurs avouent également klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, un chiffre là aussi en légère baisse.L'usage du smartphone reste un problème majeur : les trois quarts des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant, 61% téléphonent au volant et 29% envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, nous exposera les résultats de son baromètre. Elle nous donnera aussi son analyse des comportements à risques des conducteurs, après 15 années d'un baromètre publié chaque année.La Fondation Vinci Autoroutes publie la 15e édition du Baromètre de la conduite responsable. Incivilités, usage du téléphone au volant, non-respect du code de la route… Cette nouvelle édition marque une évolution positive des comportements, même si les chiffres restent élevés. Concernant les incivilités au volant, 87% des conducteurs déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs, et 63% admettent injurier d'autres conducteurs, alors qu'ils étaient 67% en 2024. 54% des conducteurs avouent également klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, un chiffre là aussi en légère baisse.L'usage du smartphone reste un problème majeur : les trois quarts des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant, 61% téléphonent au volant et 29% envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, nous exposera les résultats de son baromètre. Elle nous donnera aussi son analyse des comportements à risques des conducteurs, après 15 années d'un baromètre publié chaque année.

Culture médias - Philippe Vandel
Léa Salamé est revenue sur la polémique concernant les propos tenus par Thierry Ardisson et la rumeur du départ d'Anne-Sophie Lapix du JT de France 2

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later May 26, 2025 4:31


Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Léa Salamé est revenue sur la polémique concernant les propos tenus par Thierry Ardisson, Mimi Marchand jugée à partir d'aujourd'hui, elle est soupçonnée notamment d'avoir fait chanter Karine Le Marchand, la rumeur de remplacement d'Anne-Sophie Lapix qui présente le JT de 20H sur France 2 depuis 2017, des changements en vue pour BFM TV, la saison 2 de "Cat's Eyes" et Florent Manaudou a décroché un rôle dans la série "A priori". Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “LR, petit vent d'optimisme”, “L'Italie rattrape la France” et “Palme d'or et camionneurs”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later May 26, 2025 19:05


Chez Les Républicains, un frisson de plaisir accompagne le résultat de l'élection partielle en Saône-et-Loire. Le candidat de la droite proche de Xavier Bertrand a remporté l'élection avec 58,6 % des voix face à 41,4 % pour le candidat du Rassemblement National. C'est la troisième victoire partielle pour LR depuis février, un frémissement qui, selon Ruth Elkrief, peut être intéressant. Elle souligne cependant qu'en face du RN, la non-mobilisation de ses électeurs reste un facteur clé à prendre en compte. Les chiffres d'Eurostat, rapportés par François Lenglet, révèlent une évolution notable : le PIB par tête italien a rattrapé celui de la France, alors qu'il était inférieur de 10 % il y a cinq ans. Concernant l'Allemagne, l'écart se réduit également, passant de 24 % à 14 % de retard. Cette mesure, fondée sur la parité de pouvoir d'achat, intègre revenus et prix des biens et services, offrant une image précise du niveau de vie. Jafar Panahi, palme d'or à Cannes, a été accueilli en héros à Téhéran par une poignée de courageux. Sa longue lutte contre la répression iranienne, les interdictions et les emprisonnements témoigne d'un courage hors norme. Selon Abnousse Shalmani, présenter clandestinement un film interdit à Cannes et remporter la récompense suprême est un acte de bravoure exceptionnelle face à une monarchie répressive. Ce combat pour la liberté résonne aussi en Iran avec la récente grève des camionneurs, un autre signe de défiance et de résistance sociale contre le pouvoir en place. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat des grandes voix
Les relations se tendent entre la Macronie et l'entourage de Bruno Retailleau notamment concernant la lutte contre l'entrisme islamiste

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later May 23, 2025 12:40


Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Les relations se tendent entre la Macronie et l'entourage de Bruno Retailleau notamment concernant la lutte contre l'entrisme islamiste

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later May 23, 2025 12:40


Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Matin Première
« Oui, un ministre de la Culture, c'est essentiel. »

Matin Première

Play Episode Listen Later May 20, 2025 12:00


Élisabeth Degryse assume un discours de vérité budgétaire : « Il n'y a aucun tour de magie ». La ministre du Budget confirme un déficit de 1,2 milliard, avec 112 millions d'économies pour 2025, et annonce un travail « structuré, avec méthode et avec calme » jusqu'en 2026. Elle exclut de revoir la loi de financement mais fait appel à des experts pour dégager des pistes de recettes. « On fera notre maximum pour préserver l'essentiel », notamment l'éducation, la petite enfance ou la justice. Sur le tronc commun, elle soutient Valérie Glatigny, affirmant que les acteurs « étaient alignés sur la poursuite ». Concernant les universités belges en lien avec Israël, elle rappelle que « la Fédération n'a pas de rôle direct » mais suit de près le débat éthique et européen. Enfin, elle défend fermement la culture : « Oui, un ministre de la Culture, c'est essentiel », citant fièrement les films belges présents au Festival de Cannes. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Libre antenne week-end
Libre antenne - Marie-Louise donne des nouvelles concernant ses problèmes de vue

Libre antenne week-end

Play Episode Listen Later May 19, 2025 12:51


Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
Louane a terminé 7ème du concours de l'Eurovision et Laurent Ruquier en dit plus concernant son nouveau rendez-vous sur T18

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later May 19, 2025 4:22


Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Louane a terminé 7ème de l'Eurovision, Laurent Ruquier en a dit plus concernant son nouveau rendez-vous sur T18, Claude Askolovitch quittera la station France Inter pour la future chaîne lancée par Ouest-France Novo19, Julien Odoul saisit l'Arcom suite à la polémique autour de Quelle Époque sur France 2 et une téléréalité projette de faire gagner la nationalité américaine aux participants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Louane a terminé 7ème du concours de l'Eurovision et Laurent Ruquier en dit plus concernant son nouveau rendez-vous sur T18

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later May 19, 2025 4:22


Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Louane a terminé 7ème de l'Eurovision, Laurent Ruquier en a dit plus concernant son nouveau rendez-vous sur T18, Claude Askolovitch quittera la station France Inter pour la future chaîne lancée par Ouest-France Novo19, Julien Odoul saisit l'Arcom suite à la polémique autour de Quelle Époque sur France 2 et une téléréalité projette de faire gagner la nationalité américaine aux participants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Matin Première
"L'idéologie antinucléaire s'est fracassée sur le mur de la réalité. Aujourd'hui, on ne sait pas faire sans nucléaire"

Matin Première

Play Episode Listen Later May 6, 2025 11:43


Mathieu Bihet, ministre de l'Energie, était l'invité de Thomas Gadisseux. Il s'est exprimé sur la possibilité d'un black-out en Belgique suite à celui survenu en Espagne. Il souligne que le réseau belge est différent et mieux interconnecté avec les pays voisins, offrant plus de stabilité. Le ministre assume le retour du nucléaire, avec l'abrogation prochaine de la loi de sortie. Il affirme que l'idéologie antinucléaire s'est heurtée à la réalité des besoins énergétiques et climatiques. Concernant la sécurité des centrales, Bihet assure qu'aucune prolongation ne se fera sans mise aux normes. Pour lui, le nucléaire et le renouvelable ne sont pas opposés, mais complémentaires. Enfin, le ministre évoque le projet d'île énergétique en mer du Nord, dont les coûts ont fortement augmenté. Il annonce une réévaluation du projet pour éviter un impact trop important sur la facture des consommateurs. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Reculades en série...mais où va Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 65:44


C dans l'air du 23 avril 2025 - Reculades en série...mais où va Trump ?Face à la panique mondiale sur les marchés financiers, Donald Trump a décidé de calmer le jeu avec le patron de la Réserve fédérale (Fed) qu'il a pourtant traité de "looser" avant-hier. Le président américain affirme désormais qu'il n'a "aucune intention de le renvoyer" avant la fin de son mandat, en 2026, et qu'il souhaite simplement obtenir de la banque centrale une ou deux baisses de taux. Lors de la même conférence de presse mardi, Donald Trump a également annoncé "baisser de façon substantielle" les surtaxes de 145 % sur les droits de douane envers la Chine, qu'il avait lui-même imposées. Quant à Elon Musk, il a annoncé qu'il allait prendre ses distances rapidement avec l'administration Trump. Le milliardaire a confié qu'il serait beaucoup moins présent dès le mois prochain au sein de Doge, le département de l'efficacité gouvernementale chargé de sabrer dans les dépenses et les effectifs, pour se concentrer sur la gestion de ses propres entreprises, en particulier de Tesla qui voit ses ventes s'effondrer et son bénéfice net chuter de 70 %.Autant de reculades pour rassurer les acteurs financiers et reconquérir les Américains, de plus en plus mécontents des premiers mois de la gouvernance Trump, selon les derniers sondages. Mais si ces récentes prises de parole ont provoqué une réaction positive des marchés, la méfiance demeure. Son image de négociateurs hors pair semble se fragmenter, entrainant dans sa chute sa côte de popularité, alors que le bilan des cent premiers jours de sa présidence, est très inquiétant sur le plan économique avec le spectre de la récession qui ressurgit aux États-Unis, et plus que mitigé sur le plan international.Malgré sa certitude de mettre fin à la guerre en Ukraine "en un jour", le conflit semble très loin de se terminer. Donald Trump a rompu avec la diplomatie de son prédécesseur Joe Biden en renouant le dialogue avec la Russie et en mettant la pression sur l'Ukraine pour accepter un accord sans réelles garanties de sécurité. Mais les négociations entre Kiev et Moscou patinent – une trêve de Pâques a été acceptée par le président Poutine le 19 avril, jugée "rompue" dès le lendemain par son homologue ukrainien après de nouveaux bombardements. En cas d'échec des discussions cette semaine, les États-Unis pourraient bientôt "passer à autre chose", a prévenu Donald Trump.Concernant la situation à Gaza et en Cisjordanie, le président américain continue de soutenir l'offensive israélienne. "Nous sommes sur la même ligne sur tous les sujets" a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social après s'être entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, sur de nombreux dossiers tels que le commerce ou encore l'Iran. Depuis une dizaine de jours, Washington et Téhéran ont repris un dialogue autour du programme nucléaire iranien, avec des pourparlers d'abord à Oman puis à Rome, et devant se poursuivre cette semaine.Sur le plan intérieur, au-delà de la question de l'inflation qui est repartie à la hausse, l'administration Trump doit faire face à un nouveau Signal Gate. Le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, mis en cause dans une faille de sécurité le mois dernier, aurait également partagé des informations sur une frappe au Yémen sur un autre groupe Signal, auquel participaient son épouse, son frère, son avocat, "ainsi qu'une dizaine de personnes de son entourage personnel et professionnel", ont rapporté, dimanche, plusieurs médias américains. L'attachée de presse de la Maison-Blanche a cependant déclaré lundi que le président avait toujours "une confiance absolue" en son secrétaire à la Défense.Alors après ces reculades en série où va Trump ? Économie, diplomatie… Quel est son bilan trois mois après son investiture ? Que pensent les Américains de sa politique ? Nous sommes allés à Nice, à la rencontre de ces Américains qui voyagent ou s'expatrient sur la Côte d'Azur.LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - SOLVEIG GODELUCK ( en duplex) - Correspondante à New York – Les Echos PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Matin Première
"Le chômage, c'était un dispositif de solidarité et pas une rente à vie."

Matin Première

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 12:06


Pierre-Yves Jeholet revient sur plusieurs réformes clés en matière d'emploi en Wallonie. Il défend la réforme des titres-services, sans hausse pour les usagers, mais avec une meilleure rémunération pour les travailleuses. Il plaide aussi pour une régulation des aides APE, ciblant les abus et protégeant les secteurs essentiels. Concernant la limitation des allocations de chômage dans le temps, il assume pleinement la réforme et insiste sur la responsabilisation des chercheurs d'emploi. Il annonce un renforcement du Forem, tant sur l'accompagnement que sur les formations adaptées aux besoins du marché. Enfin, il appelle à décloisonner les organismes de formation et rassure les communes sur l'impact social de ces réformes. Son mot d'ordre : efficacité, équité, et activation. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: au Sénégal, «la machine judiciaire s'emballe»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 4:06


« La machine judiciaire s'emballe » titre du Walf Quotidien autour de l'affaire de détournement de deniers publics provenant du fond « force Covid-19 ». Cinq anciens ministres de Macky Sall et 27 autres personnes ont été arrêtés. Le journal sénégalais a suivi hier jeudi la conférence de presse du procureur général d'appel de Dakar, Mbacké Fall. La plupart de ces 27 personnes ont consigné, c'est-à-dire payé une caution pour éviter la prison. Au total, la justice sénégalaise a perçu 200 millions de francs CFA de la part de ces accusés, selon le journal. De l'argent qui reviendra à la population si certains sont reconnus coupables. Tous sont donc interpelés pour « malversations dans l'utilisation des financements spéciaux dédiés à la riposte contre le coronavirus entre 2020 et 2021 ». Le journal cite le procureur qui prévient : « d'autres arrestations suivront ». Pour le moment, toutes les personnes interpellées n'ont pas été jugées et sont donc présumées innocentes. Une présomption d'innocence que le procureur promet de « respecter, comme les droits de la défense » relève le quotidien.Pour rappel, tout ça a démarré d'un rapport de la Cour des comptes datant de fin 2022. Elle avait relevé de nombreux cas de surfacturation dans ce fonds Covid-19. Nombreuses « fautes de gestion » de ce milliard d'euros mobilisé par les bailleurs internationaux et l'État sénégalais.La capitale du Mali paralysée par une grèveBamako paralysé entre banques fermées, stations-service prises d'assaut et citoyens inquiets. La capitale malienne fait face à une importante grève depuis ce mercredi, selon la presse locale. Protestations déclenchées par le syndicat national des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Commerces et Stations-service, le Synabef.Le journal en ligne Sahel Tribune décrit Bamako : Rideaux fermés sur toutes les « agences de toutes les grandes banques. Aucun guichet automatique opérationnel, retraits ou dépôts impossible, frustration généralisée pour les usagers (…) Dans les marchés et les petits commerces de Bamako, (...) Le blocage des opérations bancaires empêche (...) de passer des commandes, d'acheter des marchandises ou d'être payés. Le tout à la veille de pâques ». Concernant les stations-service, rapporte Sahel Tribune, certaines suivent le mouvement de grève. Comme Total Energies ou Shell. D'autres restent ouvertes et sont prises d'assaut. Enfin, de nombreuses agences d'assurances sont fermées selon le journal Bamada.Mais alors, pourquoi cette grève ? Et bien selon l'Agence France Presse, le Synabef réclame la libération de trois de ses membres arrêtés il y a un mois dans une affaire de garantie bancaire. Il exige également de meilleures conditions de travail pour ses membres. Des revendications qui ne sont pas relayées par la presse malienne.Sahel Tribune « le mouvement social, prévu pour 72 heures, devrait initialement prendre fin ce samedi 19 avril à minuit. Toutefois, le syndicat a d'ores et déjà annoncé une reconduction de 120 heures, du 22 au 26 avril, si aucune solution n'est trouvée avec les autorités ».Des déchets transformés en énergieLes déchèteries africaines pourraient-elles se transformer en mine d'or énergétique ? Le Point Gambien appelle à la reconsidération de ce problème des décharges africaines. Le journal cite une récente étude selon laquelle « dans 44 pays d'Afrique subsaharienne, que 95 % des décharges ne sont pas réglementées ». Ce qui, à terme, crée de véritables problèmes de santé publique : « En se décomposant », explique Le Point Gambien « ces décharges libèrent des gaz à effet de serre nocifs. Pourtant, l'utilisation du méthane pour produire de l'énergie, pourrait permettre au continent d'économiser des milliards de dollars. (...) Ce gaz peut être utilisé pour produire de l'électricité, alimenter des chaudières ou être transformé pour être utilisé dans des véhicules. Les décharges contrôlées sont également conçues pour empêcher les polluants de se répandre dans l'air, le sol ou les eaux souterraines ».

Lenglet-Co
LE CONSEIL CONSO - En cas de divorce, faut-il rendre la bague de fiançailles et autres bijoux offerts pendant la vie de couple ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:16


En cas de divorce, on oublie l'adage : donner, c'est donner, reprendre, c'est voler. Concernant la bague de fiançailles et autres bijoux offerts dans le couple, s'il y a litige au moment de la séparation, il existe des jurisprudences à faire valoir devant les tribunaux. Ecoutez Le conseil conso avec Marie Guerrier du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
LE CONSEIL CONSO - En cas de divorce, faut-il rendre la bague de fiançailles et autres bijoux offerts pendant la vie de couple ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:16


En cas de divorce, on oublie l'adage : donner, c'est donner, reprendre, c'est voler. Concernant la bague de fiançailles et autres bijoux offerts dans le couple, s'il y a litige au moment de la séparation, il existe des jurisprudences à faire valoir devant les tribunaux. Ecoutez Le conseil conso avec Marie Guerrier du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
France/Algérie : «Le pouvoir algérien n'arrive pas à reconnaitre que la justice en France est libre et indépendante» assure le député Sylvain Maillard

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 14:31


Sylvain Maillard, député du groupe Ensemble pour la République, aborde des sujets d'actualité avec Anne-Elisabeth. Il parle de l'immigration, soulignant la nécessité de distinguer les demandeurs d'asile légitimes et de mieux maîtriser l'immigration. Sur la sécurité, il défend le bilan du gouvernement face aux menaces croissantes. Concernant la crise avec l'Algérie, il prône la fermeté. Enfin, il évoque les finances publiques et les réformes nécessaires. Maillard défend avec conviction les positions de son groupe politique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Où en est l'enquête concernant l'opération organisée et ciblée visant les établissements pénitentiaires en France ?

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 2:47


Chaque jour, retrouvez les extraits du journal pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Parlons-Nous
Famille : Martine partage ses préoccupations concernant son petit-fils

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 25:47


Martine est inquiète pour son petit-fils de 8 ans qui souffre d'encoprésie. Celui-ci est suivi par des spécialistes qui pensent à un problème profond. Elle espère que l'hôpital de jour pourra lui offrir une aide adéquate. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RMC Poker Show
Les dernières infos concernant le WSOP Circuit à Aix en Provence et l'été à Las Vegas avec le patron des WSOP Gregory Chochon – 30/03

RMC Poker Show

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 17:18


Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !

Choses à Savoir
Quels sont les motifs d'une OQTF ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 3:15


Une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) est une mesure administrative prononcée par le préfet, imposant à un étranger en situation irrégulière de quitter la France dans un délai défini. Plusieurs motifs peuvent justifier son application, conformément au Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).1. Séjour irrégulierL'OQTF est souvent prise lorsque l'étranger est en situation irrégulière sur le territoire français. Cela concerne :Les personnes entrées sans visa ou sans titre de séjour valide. Les demandeurs d'asile déboutés. Les étrangers dont le titre de séjour a expiré et n'a pas été renouvelé. Si un étranger demande un titre de séjour et que l'administration rejette sa demande, une OQTF peut être prononcée. Cela peut être motivé par l'absence de justificatifs suffisants (ressources, motifs de séjour, etc.) ou par une menace à l'ordre public.3. Comportement constituant une menace à l'ordre publicUn étranger peut être visé par une OQTF si son comportement est jugé dangereux pour la société. Cela concerne les personnes condamnées pour des délits graves ou impliquées dans des actes de terrorisme.4. Emploi sans autorisationUn étranger qui travaille sans autorisation (sans titre de séjour permettant l'exercice d'une activité professionnelle) peut être expulsé via une OQTF.5. Fraude ou fausse déclarationSi un étranger obtient un titre de séjour par fraude (faux documents, fausses déclarations, mariage blanc, etc.), l'administration peut annuler son titre et prononcer une OQTF.7. Expulsion pour atteinte aux intérêts fondamentaux de l'ÉtatEn cas de menace grave à la sécurité nationale, une expulsion immédiate peut être décidée.L'OQTF peut être avec délai (30 jours) ou sans délai (exécution immédiate) en cas de menace grave. L'étranger peut contester cette décision devant le tribunal administratif dans un délai restreint (48 heures à 30 jours selon les cas).​En France, le taux d'exécution des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) est historiquement faible. Selon les données disponibles jusqu'à 2022, ce taux a fluctué autour de 12,5 % en moyenne sur les quinze dernières années, avec des variations notables :2007 : 3,9 %2012 : 22,4 %​Depuis 2020 : stabilisation en dessous de 7 % ​Plus précisément, en 2022, le taux d'exécution des OQTF était de 6,8 %, soit 9 078 mesures exécutées sur les 134 280 prononcées. Ce taux a légèrement augmenté de 0,8 point par rapport à 2021, mais reste inférieur aux niveaux observés avant la crise sanitaire de 2020 .Concernant les nationalités des personnes sous OQTF, les données de 2022 indiquent que les ressortissants du Maghreb représentent une proportion significative :Algériens : 44 % des personnes sous OQTF ​Marocains et Tunisiens : ensemble, ils constituent une part notable des OQTF prononcées​ Ces chiffres mettent en lumière les défis auxquels la France est confrontée en matière d'exécution des OQTF, notamment en raison de la coopération variable des pays d'origine pour la délivrance des laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants .Il est important de noter que ces statistiques peuvent varier d'une année à l'autre et sont influencées par divers facteurs, tels que les relations diplomatiques, les politiques migratoires en vigueur et les situations géopolitiques des pays concernés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Priorité santé
Appendicite et péritonite

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 48:30


Douleurs abdominales vives et persistantes, fièvre... Ces symptômes assez vagues peuvent recouvrir une multitude de pathologies, parmi lesquelles la crise d'appendicite. La péritonite aiguë est une inflammation locale ou diffuse de la membrane péritonéale. L'appendicite aiguë et la péritonite sont deux urgences médicales qui requièrent une intervention chirurgicale. Souvent confondues, ces deux affections qui concernent l'abdomen sont bien différentes, quoiqu'elles puissent être liées. Quels sont les signes ? Concernant l'appendicite, de quel côté a-t-on mal au ventre ? Quels sont les traitements ? Doit-on systématiquement opérer ?  Pr Richard Douard, chirurgien viscéral à la Clinique Bizet, Paris Pr Boyodi Tchangai, chef du service de Chirurgie viscérale au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo.  ► En fin d'émission, nous parlerons de la prise en charge du pied bot en République du Congo et plus particulièrement du travail réalisé par l'association ADRBE (Association pour le Développement et la Réadaptation du Bien-Être) avec son responsable, Thomas Robert Mbemba, kinésithérapeute et coordinateur du Programme Pied Bot CONGO au sein de l'association. Programmation musicale :► Roseaux, Ghetto boy – My people► Ÿuma – Elli fet.

Priorité santé
Appendicite et péritonite

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 48:30


Douleurs abdominales vives et persistantes, fièvre... Ces symptômes assez vagues peuvent recouvrir une multitude de pathologies, parmi lesquelles la crise d'appendicite. La péritonite aiguë est une inflammation locale ou diffuse de la membrane péritonéale. L'appendicite aiguë et la péritonite sont deux urgences médicales qui requièrent une intervention chirurgicale. Souvent confondues, ces deux affections qui concernent l'abdomen sont bien différentes, quoiqu'elles puissent être liées. Quels sont les signes ? Concernant l'appendicite, de quel côté a-t-on mal au ventre ? Quels sont les traitements ? Doit-on systématiquement opérer ?  Pr Richard Douard, chirurgien viscéral à la Clinique Bizet, Paris Pr Boyodi Tchangai, chef du service de Chirurgie viscérale au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo.  ► En fin d'émission, nous parlerons de la prise en charge du pied bot en République du Congo et plus particulièrement du travail réalisé par l'association ADRBE (Association pour le Développement et la Réadaptation du Bien-Être) avec son responsable, Thomas Robert Mbemba, kinésithérapeute et coordinateur du Programme Pied Bot CONGO au sein de l'association. Programmation musicale :► Roseaux, Ghetto boy – My people► Ÿuma – Elli fet.