Russian dramatist, author and physician
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Dans son spectacle Maintenant je n'écris plus qu'en français, Viktor Kyrylov comédien ukrainien se raconte. Viktor Kyrylov est né à Odessa, en Ukraine. Le 24 février 2022, il a 20 ans et se trouve à Moscou où il vit depuis trois ans, réalisant son rêve d'enfance : intégrer la plus prestigieuse école de théâtre russe, le GITIS. Mais la Russie envahit l'Ukraine. Le lendemain, il devait jouer dans « La Mouette » de Tchekhov, son premier spectacle, en langue russe.Sa vie prend soudain une tournure absurde. Il fait alors face aux bouleversements provoqués par la guerre : l'amour devient la haine, les amis d'hier deviennent les ennemis d'aujourd'hui. Exilé à Paris, il commence à apprendre le français, découvre la chanson française. Il est accueilli au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris en tant qu'étudiant réfugié puis il écrit un seul en scène en français. Arrivé en France, je ne voulais plus parler mes deux langues maternelles : le russe et l'ukrainien. Je viens d'une région d'Ukraine où on parle plus le russe que l'ukrainien. Quand la guerre a commencé, cette question linguistique s'est posée : faut-il parler la langue de l'occupant ? La langue française est devenue une langue refuge pour moi Viktor Kyrylov Invité : Viktor Kyrylov, artiste, comédien. Son spectacle, Maintenant je n'écris plus qu'en français est son premier spectacle écrit entièrement en français. Il est joué au Théâtre de Belleville jusqu'au 29 juin 2025.Et aujourd'hui avec Lucie Bouteloup et Benjamin Roussel, on (re)découvre l'expression «Être au trente-sixième dessous». La chronique «La puce à l'oreille» en partenariat avec les éditions Le Robert. Et d'ailleurs, si vous visitiez le blog Dis-moi, Robert ? Programmation musicale : ♦ L'artiste CRC Feat Anaïs Mwa avec le titre Aquarelle.
Dans son spectacle Maintenant je n'écris plus qu'en français, Viktor Kyrylov comédien ukrainien se raconte. Viktor Kyrylov est né à Odessa, en Ukraine. Le 24 février 2022, il a 20 ans et se trouve à Moscou où il vit depuis trois ans, réalisant son rêve d'enfance : intégrer la plus prestigieuse école de théâtre russe, le GITIS. Mais la Russie envahit l'Ukraine. Le lendemain, il devait jouer dans « La Mouette » de Tchekhov, son premier spectacle, en langue russe.Sa vie prend soudain une tournure absurde. Il fait alors face aux bouleversements provoqués par la guerre : l'amour devient la haine, les amis d'hier deviennent les ennemis d'aujourd'hui. Exilé à Paris, il commence à apprendre le français, découvre la chanson française. Il est accueilli au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris en tant qu'étudiant réfugié puis il écrit un seul en scène en français. Arrivé en France, je ne voulais plus parler mes deux langues maternelles : le russe et l'ukrainien. Je viens d'une région d'Ukraine où on parle plus le russe que l'ukrainien. Quand la guerre a commencé, cette question linguistique s'est posée : faut-il parler la langue de l'occupant ? La langue française est devenue une langue refuge pour moi Viktor Kyrylov Invité : Viktor Kyrylov, artiste, comédien. Son spectacle, Maintenant je n'écris plus qu'en français est son premier spectacle écrit entièrement en français. Il est joué au Théâtre de Belleville jusqu'au 29 juin 2025.Et aujourd'hui avec Lucie Bouteloup et Benjamin Roussel, on (re)découvre l'expression «Être au trente-sixième dessous». La chronique «La puce à l'oreille» en partenariat avec les éditions Le Robert. Et d'ailleurs, si vous visitiez le blog Dis-moi, Robert ? Programmation musicale : ♦ L'artiste CRC Feat Anaïs Mwa avec le titre Aquarelle.
“Angústia” (1886), de Anton Pavlovitch Tchekhov (1860-1904) é uma história que privilegia a interação social para a experiência humana infalível a todos: o luto. O conto, que começa no crepúsculo, vai nos envolvendo na atmosfera de escurecimento que acometeu o personagem, o cocheiro Yona Potapov, há quase uma semana, desde o falecimento de seu filho. Fisicamente, ele e sua égua estão “enterrados” em vida, pela neve incessante que cai sobre suas cabeças e ombros. A narrativa nos conta algumas horas na vida do cocheiro, pelas ruas de Petersburgo com sua égua, única real companheira. Inclusive, o narrador promove certa humanização no animal, quando afirma que a égua estava mergulhada em pensamento. Sua angústia da perda só é ligeiramente aplacada quando leva algum passageiro. Tudo o que Yona mais quer é uma pessoa que possa escutá-lo. Mas diante da multidão, não encontra ninguém solícito a isso. Ao contrário, a postura dos passageiros, mesmo quando ele revela que está de luto pelo filho, é extremamente dura e insolente, chegando a animosidade até mesmo no maltrato físico, quando o grupo de jovens que ele transporta ameaçam lhe dar um “pescoção”. Estranhamento, mesmo xingado, ele sai momentaneamente da solidão: “Que senhores animados!” Em pleno século XIX, a pauta mais presente no conto de Tchekhov é a de que ninguém está interessado no outro. O que ele narraria hoje? Boa leitura!Conheça o #Desenrole seu Storytelling, curso de Daiana Pasquim:https://bit.ly/desenrolecomleituraPara adquirir o Trincas e/ou o Verde Amadurecido, escreva para leituradeouvido@gmail.com
durée : 00:03:15 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - En cette saison, on donne à la Comédie Française un spectacle adapté de La Mouette de Tchekhov et signé Elsa Granat, proposition perturbante et forte, grâce à laquelle on entend enfin la pièce de Tchekhov.
durée : 00:10:21 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Nos critiques discutent d'"Une mouette", une réécriture contemporaine de "La mouette" de Tchekhov mise en scène par Elsa Granat à la Comédie Française. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Zoé Sfez Productrice de La Série musicale sur France Culture; Marie Sorbier Rédactrice en chef de I/O et productrice du "Point Culture" sur France Culture
Entretien mené par Raphaëlle Leyris À travers cet ensemble de réflexions (issues de conférences données 2022 à l'université d'Oxford), Juan Gabriel Vásquez explore les caractéristiques du roman, les liens entre fiction et réalité, les zones d'ombre dont s'empare la littérature pour éclairer l'Histoire et sa capacité unique à « traduire » la complexité des vies humaines. Pour assoir son propos, il convoque une pléiade d'écrivains – Zadie Smith, Proust, Yourcenar, Kundera, Defoe, Tolstoï, Tchekhov, etc. –, analyse l'histoire colombienne et sa violence ou observe comment le célèbre récit du massacre des bananeraies de Cent Ans de solitude est devenu une vérité pour une partie de ses compatriotes. Réponse subtile et argumentée à la question de l'appropriation culturelle, portés par l'érudition de leur auteur, ces textes cherchent à redéfinir les usages de la fiction et les raisons pour lesquelles, aujourd'hui, elle est plus indispensable que jamais. À lire – Juan Gabriel Vàsquez, La traduction du monde, traduit de l'espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon, Seuil, 2025.
Christine Murillo : dix ans à la Comédie Française , 4 Molières. Elle a joué, Tchekhov mais aussi Pierre Desproges . Elle débute dans le «seule en scène » avec un spectacle hommage à Pauline Carton
Pas encore sommeil ? Heureux de vous retrouver pour ce voyage sonore d'hypnose et pour mieux dormir sans insomnie grâce à une nouvelle histoire, ASMR, des contes et des bruits blancs. Embarquez pour le voyage sonore d'hypnose de cette nuit : Anton Tchekhov "Le miroir déformant"Dormir Sans Soucis, c'est le rendez-vous hypnose pour votre santé mentale, pour en finir avec le stress, l'insomnie et l'anxiété. Dormir sans soucis, c'est votre podcast douceur pour mieux dormir. Il vous attend dans les catégories « forme et santé » « santé mentale » et « romans et nouvelles » sur votre plateforme d'écoute favorite.Chaque épisode est un somnifère sain pour mieux dormir qui vous aidera à vous relaxer et à méditer avec des contes, des bruits blancs, de l'ASMR et des lectures d'histoires. Bonne nuit à vous qui recherchez le sommeil, relaxation et une nuit calme sans insomnie
Un premier roman pour le comédien Jean-Christophe Folly qui revient avec humour et sensibilité sur le désenchantement de sa génération, celle qu'on a appelée «black blanc beur» dans le Paris de la fin des années 80. Dans ce premier roman, la parole est omniprésente. Le fait que Jean-Christophe Folly arpente les plateaux de théâtre et de cinéma depuis près de 20 ans, n'y est peut-être pas étranger.«Benoit blues» : c'est l'histoire de cet homme, Benoît, un homme qui n'aime personne et qui a du mal à accepter qui il est, se suicide dès les premières pages du roman.Après sa mort, son ami de longue date Geoffrey récupère son journal de bord. Invité : Jean-Christophe Folly. Comédien et écrivain français d'origine togolaise. Son premier roman « Benoit Blues » paraît aux éditions Mémoires d'encrier. Parallèlement, il joue dans « Dolorosa », une pièce adaptée des Trois sœurs de Tchekhov au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 18 mars 2025.Programmation musicale : L'artiste Babx avec son titre «Les héros».
Un premier roman pour le comédien Jean-Christophe Folly qui revient avec humour et sensibilité sur le désenchantement de sa génération, celle qu'on a appelée «black blanc beur» dans le Paris de la fin des années 80. Dans ce premier roman, la parole est omniprésente. Le fait que Jean-Christophe Folly arpente les plateaux de théâtre et de cinéma depuis près de 20 ans, n'y est peut-être pas étranger.«Benoit blues» : c'est l'histoire de cet homme, Benoît, un homme qui n'aime personne et qui a du mal à accepter qui il est, se suicide dès les premières pages du roman.Après sa mort, son ami de longue date Geoffrey récupère son journal de bord. Invité : Jean-Christophe Folly. Comédien et écrivain français d'origine togolaise. Son premier roman « Benoit Blues » paraît aux éditions Mémoires d'encrier. Parallèlement, il joue dans « Dolorosa », une pièce adaptée des Trois sœurs de Tchekhov au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 18 mars 2025.Programmation musicale : L'artiste Babx avec son titre «Les héros».
durée : 00:46:35 - La 20e heure - par : Eva Bester - Facétieux et pétillant, l'acteur Jonathan Cohen revient à l'écran dans le nouveau film du réalisateur Ken Scott : "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan". Le film sortira en salle le 19 mars prochain.
durée : 00:28:18 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Marcial Di Fonzo Bo met en scène une "variation des Trois sœurs" de Tchekhov dans "Dolorosa" d'après un texte de l'écrivaine allemande Rebekka Kricheldorf et dans laquelle Marie-Sophie Ferdane interprète Olga, l'ainée de ces trois sœurs frappées par l'ennui et les rêves inassouvis. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Marie-Sophie Ferdane Comédienne; Marcial Di Fonzo Bo Metteur en scène et comédien
Le fusil de Tchekhov est un principe dramaturgique et littéraire, formulé par le célèbre écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov. Ce concept stipule que chaque élément introduit dans une histoire doit avoir une utilité ou une signification, sous peine de distraire inutilement le spectateur ou le lecteur. En d'autres termes, tout ce qui est montré ou mentionné doit contribuer à l'intrigue, au développement des personnages, ou au dénouement de l'histoire.Origine de l'expressionTchekhov a expliqué ce principe à travers une métaphore :"Si, dans le premier acte, vous accrochez un fusil au mur, alors, au second ou troisième acte, il doit être tiré. Sinon, ne le mettez pas là."Cette phrase illustre l'idée que tout détail ou élément narratif doit avoir une raison d'être dans l'histoire. Si un objet ou une information est introduit sans conséquence ou résolution, cela peut laisser le lecteur frustré ou donner l'impression d'une narration mal construite.Comment fonctionne le fusil de Tchekhov ?1. Introduction d'un élément : Un objet, une phrase, ou un détail est mentionné ou mis en avant dans une scène.2. Anticipation créée : Le public ou le lecteur s'attend inconsciemment à ce que cet élément ait un rôle à jouer dans l'intrigue.3. Révélation ou résolution : Plus tard dans l'histoire, cet élément est utilisé ou révélé pour justifier son existence, souvent de manière cruciale.Exemple :Si un personnage trouve une clé mystérieuse dans un tiroir au début d'un roman, le lecteur s'attend à ce que cette clé ouvre quelque chose d'important plus tard.Applications dans la narrationLe fusil de Tchekhov est souvent utilisé :En littérature : Pour créer des intrigues cohérentes et bien rythmées.Au cinéma et au théâtre : Pour éviter des éléments inutiles dans une mise en scène.Dans les séries et romans policiers : Pour planter des indices subtils qui auront un rôle clé dans le dénouement.Pourquoi est-ce important ?Le fusil de Tchekhov est essentiel pour éviter les éléments superflus et maintenir l'attention du public. Il favorise une narration économique et efficace, où chaque détail a un but, renforçant ainsi la tension dramatique et l'engagement du spectateur.ConclusionLe fusil de Tchekhov n'est pas simplement une règle, mais un outil permettant de structurer une histoire de manière logique et satisfaisante. En suivant ce principe, les narrateurs s'assurent que chaque détail compte, enrichissant ainsi l'expérience du lecteur ou du spectateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le cadre de ses apéro livres, ARTCENA recevait jeudi 30 janvier 2025 le philosophe Jacques Rancière, à l'occasion de la parution de son ouvrage « Au loin la liberté, essai sur Tchekhov », aux éditions La Fabrique. Il était interviewé par Gwénola David, directrice générale d'ARTCENA. Crédits : Production : ARTCENA Son et montage : Margaux Coratte Création sonore : Marc Sayous
Depuis plus de 40 ans, Robert Guédiguian et ses personnages traversent le cinéma français. Des films comme autant de fables qui nous racontent l'époque depuis les bords de l'intime et de la méditerranée. À l'occasion de la sortie de son dernier film La pie voleuse, il a accepté de venir discuter avec nous du monde tel qu'il va (mal) et de ce que la vie ordinaire recèle d'irréductible, de beau et de sensiblement communiste. On a donc parlé de Marseille, de philosophie, de son film et de certaines scènes. Attention, ça spoile mais ça déborde.00:00 Intro01:29 En quoi « La pie voleuse » est une fable politique ?04:14 Le vol, la nécessité et le petit supplément07:02 La richesse sous les yeux, la frustration dans les cœurs09:40 Voler pour vivre et non survivre12:17 La place du piano dans les films de Robert Guédiguian16:40 Le vol comme moment communiste ou comme pessimisme révolutionnaire ?18:39 Par-delà ou en-deçà du vol, la solidarité ou la communauté21:34 Les plans oreillers24:53 Tchekhov, Rancière et le communisme de l'infime27:42 De la lutte des classes au partage du sensible29:29 Pourquoi la bourgeoise est-elle indécrottablement séparatiste34:42 Peut-on filmer la réconciliation amoureuse des classes ? 39:16 L'ambiguïté de la scène du baiser 49:10 Enchaîner les images et les souvenirs sans devenir fou52:02 Les moments communistes57:10 Que peut le cinéma en 2025 ?Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.
Le maître de la littérature belge nous a quittés ce dimanche ; Pierre Mertens avait 85 ans. Il venait de publier son dernier roman, 'Paysage sans Véronique', paru aux Impressions Nouvelles, qui était en gestation en lui depuis le décès de Véronique Pierroton dans une chambre d'hôtel à Ostende. Il ne croyait pas à la thèse du suicide de son amie. Je suis soulagée qu'il ait pu tenir son roman en mains avant de fermer les yeux pour de bon. Né le 9 octobre 1939 à Berchem-Sainte-Agathe, l'écrivain était docteur en Droit, spécialiste du Droit international et directeur du Centre de Sociologie de la Littérature à l'Université libre de Bruxelles. Juriste engagé, il s'exprimait régulièrement sur la scène publique et n'hésitait pas à mêler fiction et témoignages historiques dans son œuvre, comme dans sa splendide nouvelle 'L'ami de mon amie'. Né de père résistant et de mère juive, il aura été un 'enfant caché' durant la Seconde Guerre mondiale et n'en parlera jamais avant ses septante ans. Jean-Pierre Orban évoque cette page de son histoire dans 'Le siècle pour mémoire', une biographie magistrale et passionnante, publiée en 2018, qui retrace sa vie et son œuvre. Prix Médicis pour 'Les Eblouissements' en 1987, Prix Rossel pour son premier roman 'L'Inde ou l'Amérique', il était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique et nommé chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française. Voici pour les honneurs. C'était surtout un homme drôle, d'une intelligence verbale prodigieuse, ouvert aux autres et d'une remarquable écoute des écrivains. J'ai eu la chance de le recevoir plusieurs fois dans mes émissions. Il parlait avec bonheur de ses écrivains fétiches, Kafka, le premier, l'annonciateur pour lui de la littérature dans sa vie, Pasolini dont il imitait la voix d'étoupe, Milan Kundera qui lui fut proche. Il détaillait aussi les alliances entre la médecine et la littérature et se faisait alors le chantre de Tchekhov et de son humanité à toute épreuve. Il signait un splendide texte sur Alban Berg, qui mourut d'une piqûre de guêpe à 50 ans. Car la musique était sa seconde passion et sa rencontre avec Arvo Pärt lui fut un émerveillement. Avec 'Une paix royale', il passa, comme il le disait lui-même, de la chronique littéraire à la chronique judicaire. Œuvre majeure où il replongea dans le bain de l'enfance et du vélo, la petite reine qui lui fit croiser la route du roi Baudouin dont la voiture accrocha le vélo du garçon. Signe des dieux et des déesses, il donna dans 'Une paix royale' un portrait émouvant du roi Léopold et d'une Belgique menacée par les eaux d'un grand chambardement maritime. La veuve de Léopold n'apprécia pas certains passages. Il faut lire ou relire cette oeuvre flamboyante et baroque où l'écriture de Pierre Mertens est à son acmé. Pierre Mertens rend sa plume et nul ne peut s'en saisir. Il nous reste ses romans comme héritage et sa voix enjouée dans nos échanges passés. Photo : Discours de Pierre Mertens au Prix Rossel, 2012 - BELGA IMAGE/ KRISTOF VAN ACCOM Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Des affiches qui ne passent pas à Riga. Le conseil municipal a interdit au Théâtre Tchekhov d'annoncer ses spectacles en russe, la langue de la plus grande minorité de Lettonie.Dans l'Etat balte, membre de l'Union européenne, la langue officielle est le letton, mais un tiers de la population est russophone, un lointain vestige de l'Union soviétique.L'établissement, qui porte le nom de l'acteur et metteur en scène russe Mikhail Tchekhov, se bat pour exister, alors même que le gouvernement letton tente de limiter l'usage du russe dans l'espace public.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène à Riga, dans les coulisses de ce théâtre.Réalisation : Maxime MametSur le terrain : Magdalena Paciorek et Damien Simonart, du bureau de l'AFP à VarsovieSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Até 2 de fevereiro, a comédia dramática “Um jardim para Tchekhov” está em cartaz no CCBB Brasília. A jornalista Nita Queiroz conversou com a atriz Maria Padilha e o dramaturgo Pedro Brício e traz agora mais detalhes do espetáculo.
durée : 00:35:02 - Les Nuits de France Culture - par : Mathilde Wagman - Bonnes nouvelles, grands comédiens - André Dussollier dit trois textes d'Anton Tchekhov (1ère diffusion : 06/01/1983) - réalisation : Lise Côme
durée : 00:46:52 - Le Masque et la Plume - par : Rebecca Manzoni - Nos critiques vous disent ce qu'ils ont pensé de la comédie musicale "Les Misérables" par Ladislas Chollat, "La Mouette" de Tchekhov par Stéphane Braunschweig, Le stand-up "Sexe" de Bérangère Krief, "Marius" par Joël Pommerat, "La Serva Amorosa" de Carlo Goldoni par Catherine Hiegel... - invités : Laurent Goumarre, Fabienne Pascaud, Sandrine Blanchard - Laurent Goumarre : Producteur de radio français, journaliste au quotidien Libération, Fabienne Pascaud : Journaliste chez Télérama, Sandrine Blanchard : Journaliste et critique pour Le Monde - réalisé par : Guillaume Girault
durée : 00:48:21 - La 20e heure - par : Eva Bester - Ancien directeur du théâtre de l'Odéon, Stéphane Braunschweig revient à la maison pour mettre en scène la prophétie écologique qu'est "La Mouette" de Tchekhov jusqu'au 22 décembre. Réflexion existentialiste dont l'auteur russe est tristement visionnaire. Promesse d'effondrement et fin du monde.
durée : 00:30:04 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Arletty fait son show. Dans l'émission "Je suis comme je suis - Mémoires imaginaires de Arletty", enregistrée en 1951, la comédienne chante et interprète, avec gouaille et bonne humeur, des extraits de pièces et des poèmes de son choix de Molière, Desnos et Tchekhov - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Arletty Comédienne et chanteuse française (1898 - 1992); Tania Balachova Comédienne
"Au loin la liberté : essai sur Tchekhov" aux éditions la Fabrique. Entretien avec Stéphanie Peraud-Puigsegur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:04 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Après 8 ans à la tête de l'Odéon-Théâtre de l'Europe, le metteur en scène Stéphane Braunschweig présente sa dernière création en tant que directeur de l'institution : "La Mouette" d'Anton Tchekhov, une pièce qu'il avait déjà monté en 2001. Quel regard porte-t-il sur cette Mouette à l'ère 2024 ? - réalisation : Laurence Malonda - invités : Stéphane Braunschweig metteur en scène, ancien directeur du Théâtre de l'Odéon
Tchekhov plutôt que Lénine. Voilà ce que nous propose gaiement Jacques Rancière dans Au loin la liberté (éditions La Fabrique), de la même façon que Joseph Jacotot répandait, dans Le maître ignorant, la bonne nouvelle de l'égalité des intelligences. Dans ce nouvel ouvrage cependant, il n'est pas question d'égalité, mais de liberté ; et il n'est pas question des rêves d'un philosophe, mais de ceux que met en scène un écrivain russe qui peut-être n'évoquera de prime abord pas grand-chose (sauf de s'être vaguement, une fois ou deux, ennuyé.e devant La Mouette).Les nouvelles de Tchekhov offrent pourtant matière à parler d'émancipation, de révolution, de communisme : ce que fait Rancière une nouvelle fois, infatigable. Il serait faux néanmoins de considérer ces récits comme une simple « matière » ; en réalité, c'est comme si un dialogue se tissait entre l'auteur de la Nuit des prolétaires, et celui du Récit d'un inconnu, un dialogue se déployant à partir du « sentiment d'une ouverture indécise du temps ». Ce temps est avant tout celui de la servitude, celui de l'ordre de la police et des vies brisées où tant bien que mal, dans un horizon aux contours un peu flous, se dessinent des brèches. On a donc lu et parlé sur la servitude et de liberté, sur la puissance de consolation qui sommeille dans l'ordinaire des petites histoires issues de la mélancolie « ironique et rieuse » de Tchekhov. Est-ce que la consolation mène à l'inaction ? « Changer les manières de sentir », à quoi ça sert ? On a peut-être eu l'impression d'entendre une adresse amicale aux révolutionnaires : vous, qui vous demandez « que faire ? » : ne devenez pas Trotskystes, ne figez pas sociologiquement la servitude, croyez toujours que les pas de côté sont possibles, sachez admirer les banales émancipations qui à coup sûr mènent ailleurs et par-delà, au sens radical du terme. La liberté est loin, mais comme les vies enfin délivrées de ce qui les mutile, elle est au loin.
durée : 00:37:26 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - Philosophe de l'émancipation, Jacques Rancière nous livre son analyse de la situation politique actuelle mais répond aussi, à la lecture des nouvelles de Tchekhov, à ces questions fondamentales: Qu'est-ce que la servitude? Comment émerge la possibilité d'une vie nouvelle? - invités : Jacques Rancière - Jacques Rancière : Philosophe, professeur émérite à l'Université de Paris VIII (Saint-Denis) - réalisé par : François AUDOIN
durée : 00:28:40 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Yoann Barbereau s'est d'abord passionné pour la Russie via les romans de Tchekhov et Boulgakov. Puis il est parti lui-même à la découverte de cette grande « bande de terre ». Il y découvre un visage de la Russie qu'il ne soupçonnait pas.
durée : 00:28:40 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Yoann Barbereau s'est d'abord passionné pour la Russie via les romans de Tchekhov et Boulgakov. Puis il est parti lui-même à la découverte de cette grande « bande de terre ». Il y découvre un visage de la Russie qu'il ne soupçonnait pas.
Dez anos depois do último romance, Rui Cardoso Martins apresenta “As melhoras da morte”, um livro que tem se desenrola quando Cruzeta, personagem já conhecida dos leitores, vai ao funeral de um amigo que tinha tirado a própria vida. Em entrevista a Magda Cruz, o escritor e argumentista fala dos amigos que inspiraram esta história, das viagens à Rússia e do papel do humor na sua escrita. Considera contribuir no Patreon para ter acesso a episódios bónus, crónicas e novas rubricas: patreon.com/pontofinalparagrafo Contacto do podcast: pontofinalparagrafo.fm@gmail.com Segue o Ponto Final, Parágrafo nas redes sociais: Instagram, Twitter e Facebook Produção, apresentação e edição: Magda Cruz Genérico: Nuno Viegas Logótipo: Gonçalo Pinto com fotografia de João Pedro Morais Música: The Gran Dias, Blue Dot Sessions Foto: Pedro Serpa
durée : 00:17:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Dans l'épisode du 14 mai 1954 de l'émission "Choisissez votre rôle", le comédien Jacques Duby avait choisi d'interpréter un homme à bout nommé Tolkatchov dans la farce en un acte de Tchekhov, "Le Tragique malgré lui".
durée : 00:28:42 - Le Feuilleton - Sakhaline est un lieu de souffrances intolérables. Seul l'être humain, qu'il soit libre ou asservi, est capable de souffrances pareilles.
durée : 00:28:48 - Le Feuilleton - J'aurai passé deux mois à Sakhaline. J'ai pu voir tout. (...) je me suis démoli les nerfs et je me suis bien juré de ne (...) plus jamais aller à Sakhaline.
durée : 00:28:48 - Le Feuilleton - Originale en diable. [La région] grouille d'une vie dont on n'a même pas une idée en Europe. Cela me fait penser aux récits sur la vie américaine
durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - Le "trakt" sibérien, c'est la route la plus longue du monde, ruban de civilisation que remettent en cause chaque printemps le dégel, les pluies et la boue.
durée : 00:28:44 - Le Feuilleton - Je passe mes journées à lire et à prendre des notes. Il y a dans ma tête, comme sur le papier, rien d'autre que Sakhaline. C'est une folie. Mania Sachalinosa
durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - Le "trakt" sibérien, c'est la route la plus longue du monde, ruban de civilisation que remettent en cause chaque printemps le dégel, les pluies et la boue.
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On debrief du combat des chefs dans ce 4e episode de la saison 15 de Top Chef On y parle des couteaux de Benjamin : https://www.instagram.com/pott_coutelier/ Des fusils de Tchekhov https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusil_de_Tchekhov Des mille-feuilles plan plan, et de Top Chef ! venez nous parler sur Discord : https://discord.gg/RTnBDzHd7q Enjoy ! Musique : https://pixabay.com/music/motown-old-school-rnb-retro-funk-energetic-background-music-136122/
durée : 00:46:10 - Grand Canal - par : Eva Bester - Traducteur, poète et éditeur, le spécialiste de Dostoïevski et Tchekhov évoque les grandes figures de la résistance poétique russe, à l'occasion d'une lecture à La Scala de Paris, où il nous fait découvrir les voix dissidentes d'Alexandre Blok, Anna Akhmatova, Ossip Mandelstam, Kari Unksova. - invités : André Markowicz - André Markowicz : Poète, traducteur - réalisé par : Lola COSTANTINI
Pour donner un peu de rêve safran dans ce monde de brutes, il vous faut trois choses : de l'amour, du théâtre et un oiseau. Et vous voilà dans Auberlywood la nouvelle pièce de Koumarane Valavane qui a fait sienne la doctrine de Tchekhov : on ne doit pas représenter la vie telle qu'elle doit être ou qu'elle existe, mais telle qu'on se la représente en rêve. Une phrase qui circule dans le corps des acteurs-habitants d'Aubervilliers rejoints par une mouette, un désir de danser Bollywood et d'en découdre avec leur propre personnage. Un mantra qui a fait son œuvre dans la tête de notre invité, directeur du Théâtre Indianostrum à Pondichéry, et qui se produit au Théâtre de la Commune à Aubervilliers, près de Paris jusqu'au 31 janvier 2024.Les choix musicaux de Koumarane ValavaneNina Simone Feeling goodMozart Le Requiem
durée : 00:44:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - L'émission "Tchekhov l'écrivain" proposait, en 1956, des éléments biographiques sur Anton Tchekhov à travers de nombreuses lectures d'écrits divers et d'extraits de ses œuvres, dont sa correspondance et ses premiers contes.
durée : 00:48:49 - Grand Canal - par : Eva Bester - Traducteur, poète et éditeur, le spécialiste de Dostoïevski et Tchekhov évoque les grandes figures de la résistance poétique russe, à l'occasion d'une lecture à La Scala de Paris, où il nous fait découvrir les voix dissidentes d'Alexandre Blok, Anna Akhmatova, Ossip Mandelstam, Kari Unksova.
durée : 00:59:17 - Tous en scène - par : Aurélie Charon - Le metteur en scène américain originaire d'Azerbaïdjan, Simón Hanukai, imagine des formes de théâtre immersif depuis plus de vingt ans. Il adapte "La Cerisaie" de Tchekhov et nous l'avons rejoint en répétitions au Théâtre de l'Epée de Bois, à la Cartoucherie de Vincennes. - invités : Simón Hanukai Metteur en scène américain originaire d'Azerbaïdjan; June McGrane Comédienne d'origine irlandaise; Stéphanie Lanier Comédienne d'origine hollandaise
durée : 00:30:18 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Bonnes nouvelles, grands comédiens - Geneviève Casile lit trois textes d'Anton Tchekhov : "En villégiature" et "Une nature énigmatique", puis "Requiem" (1ère diffusion : 02/11/1972)
durée : 00:25:22 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Bonnes nouvelles, grands comédiens - Geneviève Casile lit un texte d'Anton Tchekhov : "La Dame au petit chien" (1ère diffusion : 30/04/1973)
durée : 00:29:40 - Le Feuilleton - Un texte lu par Judith Magre "On observait chez cet homme le désir constant et irrésistible de se mettre à l'abri sous une enveloppe, de se créer, pour ainsi dire, un étui qui l'isolât, le protégeât des influences extérieures." Archive INA 1982
durée : 00:29:40 - Le Feuilleton - Un texte lu par Judith Magre "On observait chez cet homme le désir constant et irrésistible de se mettre à l'abri sous une enveloppe, de se créer, pour ainsi dire, un étui qui l'isolât, le protégeât des influences extérieures." Archive INA 1982