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Leroidec poursuit son récit. Toujours sous le Second Empire, il fait une pause au Pavillon russe de l'Exposition universelle et surprend une conversation entre le duc de Morny et le baron Haussmann. Que peuvent-ils bien se dire, ces deux-là ? Espionnage ou politique, Leroidec ne sait plus trop où il en est…*** Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisateur : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Héléna Bossis, Roger Carel, Pierre Dac, Claude Dasset, Jean Piat, Paul Préboist, Lawrence Riesner et Alain Rolland - Première diffusion : 22/08/1967 sur France Inter - Un podcast INA.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Demi-frère de Napoléon III, Charles-Auguste de Morny a joué un rôle décisif dans les origines du Second Empire – à commencer par le coup d'Etat de 1581. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez qu'Emmanuel Macron ait un demi-frère. Et que ce demi-frère soit à la fois président de l'Assemblée nationale, secrétaire général de l'Élysée, propriétaire de l'Olympia et du théâtre des Deux-Ânes, chroniqueur pour BFM, bâtisseur du Stade de France et à la tête de la Ligue nationale de Football ! Eh bien c'est exactement ce que fut le duc de Morny, demi-frère de l'Empereur Napoléon III, pendant tout le Second Empire ! Un homme politique, un homme d'affaires, un mondain et le grand artisan du développement du principal sport de l'époque : les courses de chevaux. Voici son histoire…Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 2 décembre 1851, dans un salon du palais de l'Élysée, Louis-Napoléon Bonaparte lance "l'opération Rubicon". C'est un coup d'État par lequel le président de la République entend conserver le pouvoir, quelques mois avant la fin de son mandat. Parmi les chevilles ouvrières de cette opération se trouve notamment Charles de Morny (1811-1865), un homme politique doublé d'un homme d'affaires, qui est aussi le demi-frère de celui qui deviendra Napoléon III un an plus tard.Le duc de Morny est le fils caché d'Hortense de Beauharnais, la mère de Louis-Napoléon Bonaparte. Élevé dans les milieux orléanistes, il est élu député du Puy-de-Dôme sous la monarchie de Juillet. Après le coup d'État de 1851, il est nommé ministre de l'Intérieur puis président du Corps législatif. Dans un récit inédit, Virginie Girod vous raconte le destin de celui qui fut l'incarnation de l'homme du XIXe siècle, et marqua de son empreinte l'histoire du Second Empire.Thèmes abordés : coup d'Etat, Second Empire, Napoléon III, Elysée, politique Au cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne :MORNY, Charles Auguste Louis Joseph, duc de (1811-1865), président du Corps législatif - Fondation Napoléon Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 Mémoires de Sarah Bernhardt
Née dans une famille d'artistes, Rosa Bonheur a tôt fait d'emprunter le chemin de l'émancipation pour déployer toute l'étendue de son talent de peintre. Virginie vous raconte la suite de la vie de cette artiste singulière. Au début des années 1850, le duc de Morny reçoit Rosa Bonheur pour lui passer une commande officielle. Le demi-frère de Napoléon III souhaite une scène de récolte de blés avec des bœufs, mais Bonheur fait une contre-proposition : une représentation de chevaux. Morny refuse, les chevaux sont un sujet masculin ! L'artiste rétorque alors que la commande du Duc passera au second plan. Le marché aux chevaux, toile monumentale, achève de rendre Rosa Bonheur riche et célèbre. Elle s'offre un petit château, près de Fontainebleau, avec un jardin suffisamment grand pour accueillir sa ménagerie qui lui sert de modèle. Son domaine est un lieu féminin. Rosa Bonheur refuse de se marier pour ne pas avoir à se soumettre à un époux. Sa renommée d'artiste est si grande qu'un jour de juin 1864, l'impératrice Eugénie décide de lui rendre visite à l'improviste. Engagée pour l'amélioration de la condition féminine, Eugénie et Rosa s'entendent à merveille. L'impératrice ira jusqu'à décerner la légion d'honneur à la peintre, faisant d'elle la première femme chevalier de cet ordre ! Thèmes abordés : peinture, XIXe, femme artiste, Napoléon III "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : https://www.retronews.fr/journal/le-mot-d-ordre-1877-1922/29-mai-1899/1147/4293975/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3Drosa%2520bonheur%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D74151&index=12 https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1994_num_24_85_6229 https://gallica.bnf.fr/blog/01012013/saint-simon-et-les-saint-simoniens?mode=desktop https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/la-famille-imperiale-et-rosa-bonheur/ https://archive.org/details/rosabonheursavie00klum_0/mode/2up A voir : Grande interview de Katherine Brault, propriétaire du château de By sur Napoléonica, la chaîne Youtube de la Fondation Napoléon. Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
Demi-frère de Napoléon III, Charles-Auguste de Morny a joué un rôle décisif dans les origines du Second Empire – à commencer par le coup d'Etat de 1581. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Des conquêtes féminines – nombreuses – du duc de Morny, demi-frère de l'empereur Napoléon III, Fanny le Hon est sans doute celle qui offre le plus grand caractère. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Le droit des femmes à l'égalité est un long combat. En témoigne la récente abolition d'une ordonnance de 1800, toujours en vigueur, malgré son ineffectivité de fait, et portant sur la "permission de travestissement" des femmes. Cette ordonnance pose en principe qu'une femme doit porter des vêtements propres à son sexe. Elle ne doit donc pas s'habiller comme un homme, faute d'être confondue avec lui. Se vêtir comme un homme, c'est donc usurper son identité. Ce qui, dans une société aussi patriarcale que celle de ce début de XIXe siècle, était considéré comme une offense à la nature et même à la loi. Aussi, les femmes voulant porter des habits masculins, un pantalon par exemple, devaient-elles en faire la demande à la préfecture de police de Paris. Une permission de "se travestir" pour certaines Certaines femmes reçoivent toutefois, à cette occasion, une "permission de travestissement". Autrement dit, elles peuvent porter un pantalon. Mais les motifs retenus sont peu nombreux. Une femme peut être autorisée à s'habiller ainsi pour des raisons de santé ou pour monter à cheval. Aussi les autorisations sont-elles données au compte-gouttes. Ainsi, entre 1850 et 1860, seulement douze femmes obtiennent le droit de porter des vêtements masculins. Parmi les plus célèbres de ces femmes ayant été autorisées à "se travestir", on compte George Sand, Mathilde de Morny, mieux connue sous le surnom de "Missy", qui avait adopté le costume et la coupe de cheveux d'un homme, ou encore l'exploratrice Jane Dieulafoy, qui n'apparaissait jamais qu'en complet-veston. En 1892 et 1909, deux circulaires assouplissent légèrement cette réglementation. Pour peu qu'elle fasse de la bicyclette ou du cheval, une femme peut désormais porter un pantalon sans avoir besoin d'une autorisation particulière. Même si cet accessoire vestimentaire s'est généralisé chez les femmes au moins depuis les années 1860, l'ordonnance de 1800 n'a jamais été abrogée. À la demande d'un député, le gouvernement a donc précisé que, du fait des évolutions de la société, ce texte se trouvait abrogé de manière implicite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le droit des femmes à l'égalité est un long combat. En témoigne la récente abolition d'une ordonnance de 1800, toujours en vigueur, malgré son ineffectivité de fait, et portant sur la "permission de travestissement" des femmes.Cette ordonnance pose en principe qu'une femme doit porter des vêtements propres à son sexe. Elle ne doit donc pas s'habiller comme un homme, faute d'être confondue avec lui. Se vêtir comme un homme, c'est donc usurper son identité.Ce qui, dans une société aussi patriarcale que celle de ce début de XIXe siècle, était considéré comme une offense à la nature et même à la loi. Aussi, les femmes voulant porter des habits masculins, un pantalon par exemple, devaient-elles en faire la demande à la préfecture de police de Paris.Une permission de "se travestir" pour certainesCertaines femmes reçoivent toutefois, à cette occasion, une "permission de travestissement". Autrement dit, elles peuvent porter un pantalon. Mais les motifs retenus sont peu nombreux.Une femme peut être autorisée à s'habiller ainsi pour des raisons de santé ou pour monter à cheval. Aussi les autorisations sont-elles données au compte-gouttes. Ainsi, entre 1850 et 1860, seulement douze femmes obtiennent le droit de porter des vêtements masculins.Parmi les plus célèbres de ces femmes ayant été autorisées à "se travestir", on compte George Sand, Mathilde de Morny, mieux connue sous le surnom de "Missy", qui avait adopté le costume et la coupe de cheveux d'un homme, ou encore l'exploratrice Jane Dieulafoy, qui n'apparaissait jamais qu'en complet-veston.En 1892 et 1909, deux circulaires assouplissent légèrement cette réglementation. Pour peu qu'elle fasse de la bicyclette ou du cheval, une femme peut désormais porter un pantalon sans avoir besoin d'une autorisation particulière.Même si cet accessoire vestimentaire s'est généralisé chez les femmes au moins depuis les années 1860, l'ordonnance de 1800 n'a jamais été abrogée. À la demande d'un député, le gouvernement a donc précisé que, du fait des évolutions de la société, ce texte se trouvait abrogé de manière implicite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nick is joined by Daily Mirror journalist David Yates to discuss the latest news and events from around the racing world. They lead with the news on 2022 Derby winner Desert Crown, who has suffered a career ending injury while preparing for this week's Juddmonte International at York. Looking ahead to York, Nick catches up with Head of Marketing James Brennan to update on conditions and ticket availability, while local trainer Adrian Keatley tells us he'll be "disappointed" if he doesn't win the Acomb with Ballymount Boy. Wrapping up the action from Deauville, Nick and Dave analyse the Morny victory of Vandeek, while Friday's guest Kelly Thomas is back to tell us how it felt to breed a Group One winner. Oliver St Lawrence reflects on signing for the top lot at Deauville's Arqana sale, while agent Mark McStay talks about the burgeoning success of Del Mar Oaks winner Anisette and gives us the lowdown on Canberra Legend and Deauville Legend. Davy Russell drops in to talk about the high fundraiser Hurling for Cancer, which takes place in Carlow tonight.
Nick is joined by Daily Mirror journalist David Yates to discuss the latest news and events from around the racing world. They lead with the news on 2022 Derby winner Desert Crown, who has suffered a career ending injury while preparing for this week's Juddmonte International at York. Looking ahead to York, Nick catches up with Head of Marketing James Brennan to update on conditions and ticket availability, while local trainer Adrian Keatley tells us he'll be "disappointed" if he doesn't win the Acomb with Ballymount Boy. Wrapping up the action from Deauville, Nick and Dave analyse the Morny victory of Vandeek, while Friday's guest Kelly Thomas is back to tell us how it felt to breed a Group One winner. Oliver St Lawrence reflects on signing for the top lot at Deauville's Arqana sale, while agent Mark McStay talks about the burgeoning success of Del Mar Oaks winner Anisette and gives us the lowdown on Canberra Legend and Deauville Legend. Davy Russell drops in to talk about the high fundraiser Hurling for Cancer, which takes place in Carlow tonight.
Nick is joined by TDN Europe Editor Emma Berry, reporting from Deauville, to bring you all the latest news from around the racing world. They anticipate the Arqana sales, beginning today, and look ahead to an outstanding edition of the Prix Morny on Sunday. They are joined by Sumbe's Tony Fry, jockey Jason Hart (who also has news of Highfield Princess) and Kelly Thomas, whose Maywood Stud bred Vandeek. With the Juddmonte International entries out, owner Imad Al Sagar explains why Nashwa runs, William Muir explains why Pyledriver doesn't, and Owen Burrows tells us why Alflaila is likelier to head to Ireland. Also on today's show, Nick and Emma discuss the Wertheimer/Wildenstein takeover and Nick has news on the Ballydoyle Melbourne Cup hopeful. Ben Young drops in to talk Hall of Fame at the National Horseracing Museum.
Nick is joined by TDN Europe Editor Emma Berry, reporting from Deauville, to bring you all the latest news from around the racing world. They anticipate the Arqana sales, beginning today, and look ahead to an outstanding edition of the Prix Morny on Sunday. They are joined by Sumbe's Tony Fry, jockey Jason Hart (who also has news of Highfield Princess) and Kelly Thomas, whose Maywood Stud bred Vandeek. With the Juddmonte International entries out, owner Imad Al Sagar explains why Nashwa runs, William Muir explains why Pyledriver doesn't, and Owen Burrows tells us why Alflaila is likelier to head to Ireland. Also on today's show, Nick and Emma discuss the Wertheimer/Wildenstein takeover and Nick has news on the Ballydoyle Melbourne Cup hopeful. Ben Young drops in to talk Hall of Fame at the National Horseracing Museum.
Tous les week-end, découvrez de courtes histoires d'amours, tendres ou percutantes, pour engager de vraies réflexions sur l'amour. Au début du siècle dernier, la célèbre écrivaine Colette vécu une de ses amours les plus marquantes. Mathilde de Morny était une figure de la Belle Epoque. Une femme qui refusait de se définir comme telle. Qui revendiquait ses désirs et sa singularité. Ensemble, elles furent à l'origine d'un scandale, qui les impacta de manières bien différentes. Une histoire d'aristocratie, de pantalons et de clandestinité. Une histoire d'amour. Un podcast Bababam Originals. Date de première diffusion : 3 avril 2020 Retrouvez tous les épisodes de Love Story en cliquant ici. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vendredi signifie le jour de Vénus. Vénus c'est la déesse de l'amour dans la mythologie romaine. Si vous écoutez Les Fabuleux Destins, c'est que vous aimez que l'on vous raconte des histoires extraordinaires. Alors pour célébrer la déesse de l'amour, découvrez chaque vendredi des histoires d'amour hors du commun de A La Folie Pas Du Tout, le podcast de Bababam qui parle le mieux d'amour. Au début du siècle dernier, la célèbre écrivaine Colette vécu une de ses amours les plus marquantes. Mathilde de Morny était une figure de la Belle Epoque. Une femme qui refusait de se définir comme telle. Qui revendiquait ses désirs et sa singularité. Ensemble, elles furent à l'origine d'un scandale, qui les impacta de manières bien différentes. Une histoire d'aristocratie, de pantalons et de clandestinité. Une histoire d'amour. Un podcast Bababam Originals. Date de première diffusion : 3 avril 2020 Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Guy Georges, le tueur de l'est parisien le plus redoutable Amy Winehouse, la destruction d'une diva Salman Rushdie, l'écrivain qu'on voulait assassiner Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Voix : Andréa Brusque Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« Viết văn để sống, để thay đổi dòng đời ». Ngoài văn chương, Colette còn là người của báo chí, của sân khấu kịch nghệ, là một ngôi sao trong làng giải trí của Paris đầu thế kỷ XX, là một nhà phê bình nghệ thuật, là chủ một hiệu mỹ phẩm, là một phụ nữ ba đời chồng với hàng loạt tình nhân thuộc cả hai giới tính. 150 năm ngày sinh Colette, tác giả tập truyện « Claudine » vẫn là người đi trước thời đại. Là phận gái, lại còn nghèo, nhà quê lên tỉnh, trong vài năm Colette chinh phục cả Paris với ngòi bút, tài năng và nghị lực. Tháng 8/1954 khi bà qua đời, Colette là phụ nữ đầu tiên được nước Pháp tổ chức quốc tang.Điều gì đã viết nên huyền thoại Colette ? Phải chăng do Colette là tiểu thuyết gia dám đề cập đến thực tế của xã hội qua đoạn trường của những người phụ nữ phải lén lút phá thai, do nhà báo Colette đã phác họa ra biết bao nhiêu chân dung những người đàn bà can đảm đối mặt với chiến tranh trong cuộc Thế Chiến Thứ Nhất ? Do ngoài thế giới của văn chương và báo chí, Colette còn là người của điện ảnh, là một vũ công, là một nữ diễn viên sân khấu kịch nghệ từng xuất hiện gần như khỏa thân trước ánh sáng đèn màu ? Hay đơn giản Colette là một người đàn bà tự do và thiết tha yêu cuộc sống để rồi bà đã đưa tất cả những đam mê ấy, những mảnh đời của chính mình, vào tiểu thuyết văn chương ?Ngày 28/01/1873 Sidonie Gabrielle Colette chào đời trong ngôi nhà của gia đình ở Saint -Sauveur en Puisaye, tỉnh Yonne vùng Bourgogne, miền đông nước Pháp. Năm 20 tuổi, Sidonie Gabrielle không một đồng xu dính túi, theo chồng, Henry Gauthier-Villar, thường được biết đến dưới cái tên thân mật là Willy, lên Paris sinh sống.Là một nhà phê bình đã thành danh trong giới viết văn cũng như trong làng giải trí ca nhạc, Henry khuyến khích người vợ trẻ viết văn, viết về thế giới chung quanh bà thời còn con gái. Năm 1900 cuốn sách đầu tiên của tập truyện Claudine ra mắt độc giả, nhưng đó là những tác phẩm được biết đến như của một nhà văn mang tên Willy.Hiện tượng ClaudineClaudine trở thành một « hiện tượng » cả về văn học lẫn xã hội. Đã có biết bao nhiêu cô gái mới dậy thì thời bấy giờ muốn ăn mặc như Claudine, muốn để tóc kiểu Claudine ? Sách bán đắt như tôm tươi. Hai vợ chồng Colette thu về bạc triệu.Khi chia tay với Willy năm 1906, Colette hai bàn tay trắng. Bà khám phá ra rằng, người chồng thứ nhất của mình đã chuyển nhượng toàn bộ bản quyền cho nhà xuất bản… Colette lao vào cuộc chiến để đòi « trả lại cho Cesar những gì thuộc về Cesar ». Colette là một nhà văn, là một tác giả và bà không cần phải ẩn mình dưới bất kỳ một cái bóng nào. Từ đó bà sáng tác dưới tên riêng của mình. Một nhà văn lớn mang tên Colette ra đời.Nhưng Colette đâu chỉ giam mình trong thế giới văn học. Bà đã khám phá nhiều bộ mặt khác nhau của làng giải trí : Colette học múa, bà say mê với nghệ thuật sân khấu kịch câm, với thể loại ballet … Đam mê đó cho phép cô gái « nhà quê lên tỉnh » này bắc được biết bao nhịp cầu với những tên tuổi hàng đầu trong số các văn nghệ sĩ thời đó như là các nhà văn Anatole France, Marcel Proust... hay những nhạc sĩ sáng giá nhất ở Paris thời bấy giờ như Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel …. Và đương nhiên là phải kể đến bà hầu tước Belbeuf, nhũ danh Mathidle de Morny. …Năm 1906 khi chia tay với chồng là Willy, Colette đã dọn về ở với Mathidle de Morny, con gái một gia đình quyền quý, thích giả dạng nam nhi. Hai người có cùng một đam mê nghệ thuật. Họ cùng nhau dựng và diễn vở kịch câm Rêve d'Egypte - Giấc mơ Ai Cập. Trong sáng tác này, trên sân khấu hai người đàn bà đã trao cho nhau những nụ hôn nồng thắm nhất, làm chấn động cả xứ Paris kinh kỳ. Nữ diễn viên Sabine Haudepin kể lại :Sabine Haudepin : « Bà diễn chung với người tình khi đó là cô Missy. Trên sân khấu, Colette đóng vai một người đàn bà quyến rũ Missy, còn Missy thì cải trang thành đàn ông. Phải nói là cả giới thượng lưu ở Paris khi đó đến xem họ diễn và rồi cùng nhau đánh hội đồng cặp bạn diễn này. Đến nỗi cảnh sát trưởng của Paris đã phải can thiệp. Điều gây sốc ở đây là Missy, tức là Mathide de Morny, con gái của quận công Morny, một gia đình danh giá và danh tiếng thời đó, dám cải trang thành nam giới. Đó là điều xã hội Pháp đầu thế kỷ 20 không thể chấp nhận. Hình ảnh của Missy trên sân khấu trong bộ âu phục nam là một xì -can- đan khủng khiếp lắm. » Khán giả la ó, làm loạn trong rạp hát. Tai tiếng lan rộng đến nỗi vở Rêve d'Egypte bị cấm diễn sau hai buổi ra mắt khán giả Paris. Colette và Missy không còn có thể công khai xuất hiện trước công chúng. Một ngòi bút sắc bén trong ngành báo chí Văn đàn Pháp, sân khấu Paris chưa là những sân chơi đủ rộng cho Colette. Từ 1903 bà bắt đầu cộng tác với nhật báo Gil Blas. Colette phụ trách mục điểm tin văn hóa nghệ thuật. 1909 bà cộng tác đều đặn với nguyệt san Akademos. Đây là tờ báo đầu tiên tại Pháp đề cập đến chủ đề đồng tính dưới góc độ tích cực. Cùng năm bà gặp gỡ Henry de Jouvenel, tổng biên tập báo Le Matin và đã cùng với ban biên tập gồm 150 nhà báo, hơn 500 công nhân và kỹ thuật viên, viết nên tên tuổi cho một trong những tờ báo uy tín nhất thời bấy giờ, mỗi ngày với trên dưới 1 triệu độc giả.Colette nhanh chóng tìm được một chỗ đứng trong tòa soạn. Bà viết bài, được điều sang Ý làm phóng sự, được cử đi theo dõi và tường thuật về lễ nhậm chức của tổng thống Raymond Poincaré ...Nhà báo Colette đã viết nhiều về những mảnh đời bị chiến tranh tàn phá. Năm 1916 chẳng hạn, được điều sang Ý làm phóng sự, Colette viết về những người mẹ mỏi mòn mong con trở về như sau : « có những bà mẹ đợi chờ, những người mẹ mong rằng chiến tranh buông tha con mình, trả chúng về với gia đình, dù hình hài không nguyên vẹn (…). Nhưng bao nhiêu người trong số ấy may mắn tìm lại được con mình ?»Đệ Nhất Thế Chiến kết thúc năm 1918. Gần hai thập niên sau, Colette trong cương vị một phóng viên tháp tùng chuyến đi đầu tiên của du thuyền Le Normandie nối liền thành phố cảng Le Have với New York …Trong suốt thời gian cộng tác với Le Matin, Colette đã khẳng định vị trí của bà. Năm 1919 bà điều hành toàn bộ các mục văn hóa của tờ báo uy tín này. Colette đã tuyển một cô thư ký về làm việc cùng với bà và đã đem lòng yêu thương người cộng tác viên đó, dù đã là vợ của tổng biên tập Henry de Jouvenel từ 1912.Colette chia tay với tờ báo năm 1924 khi bà ly dị với chồng sau tai tiếng gian díu với con trai riêng của chồng, thua bà tròn 30 tuổi. Trong sự nghiệp báo chí, Colette đã cộng tác với rất nhiều tạp chí, hay nhật báo. Trong đó có những tên tuổi như tờ Le Figaro, nguyệt san Marie Claire …Bà phụ trách đủ mọi mục : từ điểm sách đến phê bình văn học, từ mục đưa tin văn hóa nghệ thuật đến bình luận về các cuộc biểu diễn thời trang … cũng chính trong công việc này Colette có dịp tiếp cận với thế giới của các nhà làm mỹ phẩm và bà đã lao vào việc kinh doanh phấn son, nước hoa … cho phái đẹp.Viết để sống, để khẳng định chính mìnhTrong mọi hoàn cảnh, Colette vẫn có thời gian để sáng tác. Trong hơn một nửa thể kỷ cầm bút, bà để lại 24 cuốn tiểu thuyết, hàng chục các công trình biên khảo … Frédéric Maget, một nhà nghiên cứu về văn phong về dòng sáng tác của Colette và ông cũng là chủ tịch Hội Những Người Bạn của Colette giải thích : đối với tác giả của Gigi, viết là lẽ sống : Frédéric Maget : « Viết đối với Colette là để làm đảo lộn một trật tự nào đó, là để hóa thân, để thay đổi … dòng đời. Sáng tác đã cho phép bà trở thành Colette, cho phép làm nên tên tuổi của bà, cho phép bà công khai khẳng định bản sắc muôn hình vạn trạng của chinh mình. Nhờ sáng tác và ngòi bút, Colette đã tự viết nên huyền thoại của chinh mình ».« Sống một cách tự do », « tự do yêu đương » « tự do và công khai khẳng định giới tính », tự giành cho mình quyền được sống, vậy Colette có phải là một nhà đấu tranh cho nữ quyền hay không ? Simone de Beauvoir xưa kia nhìn nhận Colette là « nhà văn nữ lớn duy nhất ». Ở đầu thế kỷ XXI, Emmanuelle Lambert một cây bút đã viết rất nhiều và rất khâm phục Colette, lại trả lời là không :Emmanuelle Lambert : « Colette không phải là người có bản chất của một nhà tranh đấu. Theo chỗ tôi biết, bà không có ý chí chính trị gì nhiều. Bản thân Colette sống trong một môi trường bảo thủ. Bà bước ra ngoài vòng lễ giáo nhưng không vì thế mà có thể nói Colette là một phụ nữ có đầu óc cấp tiến. Bà bước ra ngoài khuôn phép của xã hội thời đó vì muốn được sống một cách tự do. Tự do yêu đương, cho dù đối tượng có thể là người cùng giới. Bà cũng đã không thu mình trong cái vị trí mà xã hội muốn áp đặt cho bà. Colette sinh ra trong một gia đình nghèo. Xã hội Pháp khi đó không có chỗ đứng cho một phụ nữ, mà lại còn không có tài sản. Thế rồi bà không muốn sống trong bóng tối, không muốn phải che đậy tình yêu, giới tính, hay phải giấu giếm những ham muốn về xác thịt … Colette đã không ngừng đấu tranh để giành lại bản quyền tác giả bị người chồng cũ là Willy tước đoạt. Bà đã đấu tranh để có được một chỗ đứng trong xã hội và trước sân khấu đèn màu. Tóm lại Colette, theo tôi không là một nhà đấu tranh cho nữ quyền vì lý tưởng chính trị, nhưng cuộc sống của bà lại mang đậm nét của rất nhiều cuộc đấu tranh đòi bình đẳng, bình quyền cho phụ nữ ». Dù vậy theo quan điểm của chủ tịch Hội Những Người Bạn của Colette, thì bà là một người mở đường …Frédéric Maget : « Như vừa nói Colette có thể không là một nhà đấu tranh vì nữ quyền nhìn từ góc độ chính trị, nhưng bà là người đưa vào văn học những chủ đề như là phá thai, những ham muốn của nữ giới … Phải nói rằng Colette đã quan sát rất kỹ trước khi bà đặt bút sáng tác và với bà văn chương và nghệ thuật viết báo gần như không có nhiều khác biệt. Bằng chứng là Colette đã khai thác một số đề tài khi bà làm công tác của một nhà báo, của một phóng viên để làm chất liệu sáng tác. Bà đã từng khẳng định rằng, văn chương không chỉ là trí tưởng tượng mà đó phải là những gì xác thực nhất của cuộc sống thường ngày. » Cuộc đời của nữ văn sĩ Colette là một tác phẩm nghệ thuật muôn màu. Sidonie Gabrielle đi trước thời đại cả một thế kỷ. Không được vinh dự trở thành phụ nữ đầu tiên được bầu vào Viện Hàn Lâm Pháp, nhưng Colette được Viện Hàn Lâm Hoàng Gia Bỉ về Ngôn Ngữ và Văn Học Pháp vinh danh. Bà từng đoạt giải thưởng Goncourt năm 1945 và 5 năm sau đó được đề cử giữ chức chủ tịch Ban Giám Khảo Goncourt, giải thưởng cao quý nhất của văn đàn Pháp.Colette được cả thế giới biết đến qua sách vở và nhờ điện ảnh. Tới nay hơn một chục tác phẩm của bà đã được chuyển thể lên màn ảnh lớn. Bộ phim đầu tiên được thực hiện năm 1917 (Claudine đi học) và gần đây nhất, năm 2009 đạo diễn Stephen Frears đã dựng lại phim từ tiểu tuyết Chéri.Nhân kỷ niệm 150 năm ngày sinh Colette, ít nhất 7 cuốn sách mới về cây bút nữ này của Pháp sẽ ra mắt độc giả trong năm 2023. Nhưng vào lúc mà Thụy Sĩ tổ chức một cuộc triển lãm lớn về tác giả tuyển tập Claudine, rồi từ Montréal đến Luân Đôn, Hồng Kông, hay Beyrouth tổ chức những cuộc hội thảo và nhiều sinh hoạt văn hóa khác để vinh danh Colette, thì Paris lại rất kín tiếng.Thư Viện Quốc Gia BNF thông báo phải đợi đến năm 2025 mới tổ chức một cuộc triển làm về sự nghiệp đa dạng và đa chiều của người con gái « nhà quê lên tỉnh » này. Phải chăng vì phá vỡ những lằn ranh về giai cấp, về giới tính, xóa bỏ những đường biên giới giữa những thể loại nghệ thuật khác nhau mà cho đến tận bây giờ Colette vẫn là một đề tài gây nhiều tranh luận - đến nỗi từ Thư Viện Quốc Gia đến Viện Hàn Lâm Pháp đều tránh nhắc đến tên bà ?
« Viết văn để sống, để thay đổi dòng đời ». Ngoài văn chương, Colette còn là người của báo chí, của sân khấu kịch nghệ, là một ngôi sao trong làng giải trí của Paris đầu thế kỷ XX, là một nhà phê bình nghệ thuật, là chủ một hiệu mỹ phẩm, là một phụ nữ ba đời chồng với hàng loạt tình nhân thuộc cả hai giới tính. 150 năm ngày sinh Colette, tác giả tập truyện « Claudine » vẫn là người đi trước thời đại. Là phận gái, lại còn nghèo, nhà quê lên tỉnh, trong vài năm Colette chinh phục cả Paris với ngòi bút, tài năng và nghị lực. Tháng 8/1954 khi bà qua đời, Colette là phụ nữ đầu tiên được nước Pháp tổ chức quốc tang.Điều gì đã viết nên huyền thoại Colette ? Phải chăng do Colette là tiểu thuyết gia dám đề cập đến thực tế của xã hội qua đoạn trường của những người phụ nữ phải lén lút phá thai, do nhà báo Colette đã phác họa ra biết bao nhiêu chân dung những người đàn bà can đảm đối mặt với chiến tranh trong cuộc Thế Chiến Thứ Nhất ? Do ngoài thế giới của văn chương và báo chí, Colette còn là người của điện ảnh, là một vũ công, là một nữ diễn viên sân khấu kịch nghệ từng xuất hiện gần như khỏa thân trước ánh sáng đèn màu ? Hay đơn giản Colette là một người đàn bà tự do và thiết tha yêu cuộc sống để rồi bà đã đưa tất cả những đam mê ấy, những mảnh đời của chính mình, vào tiểu thuyết văn chương ?Ngày 28/01/1873 Sidonie Gabrielle Colette chào đời trong ngôi nhà của gia đình ở Saint -Sauveur en Puisaye, tỉnh Yonne vùng Bourgogne, miền đông nước Pháp. Năm 20 tuổi, Sidonie Gabrielle không một đồng xu dính túi, theo chồng, Henry Gauthier-Villar, thường được biết đến dưới cái tên thân mật là Willy, lên Paris sinh sống.Là một nhà phê bình đã thành danh trong giới viết văn cũng như trong làng giải trí ca nhạc, Henry khuyến khích người vợ trẻ viết văn, viết về thế giới chung quanh bà thời còn con gái. Năm 1900 cuốn sách đầu tiên của tập truyện Claudine ra mắt độc giả, nhưng đó là những tác phẩm được biết đến như của một nhà văn mang tên Willy.Hiện tượng ClaudineClaudine trở thành một « hiện tượng » cả về văn học lẫn xã hội. Đã có biết bao nhiêu cô gái mới dậy thì thời bấy giờ muốn ăn mặc như Claudine, muốn để tóc kiểu Claudine ? Sách bán đắt như tôm tươi. Hai vợ chồng Colette thu về bạc triệu.Khi chia tay với Willy năm 1906, Colette hai bàn tay trắng. Bà khám phá ra rằng, người chồng thứ nhất của mình đã chuyển nhượng toàn bộ bản quyền cho nhà xuất bản… Colette lao vào cuộc chiến để đòi « trả lại cho Cesar những gì thuộc về Cesar ». Colette là một nhà văn, là một tác giả và bà không cần phải ẩn mình dưới bất kỳ một cái bóng nào. Từ đó bà sáng tác dưới tên riêng của mình. Một nhà văn lớn mang tên Colette ra đời.Nhưng Colette đâu chỉ giam mình trong thế giới văn học. Bà đã khám phá nhiều bộ mặt khác nhau của làng giải trí : Colette học múa, bà say mê với nghệ thuật sân khấu kịch câm, với thể loại ballet … Đam mê đó cho phép cô gái « nhà quê lên tỉnh » này bắc được biết bao nhịp cầu với những tên tuổi hàng đầu trong số các văn nghệ sĩ thời đó như là các nhà văn Anatole France, Marcel Proust... hay những nhạc sĩ sáng giá nhất ở Paris thời bấy giờ như Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel …. Và đương nhiên là phải kể đến bà hầu tước Belbeuf, nhũ danh Mathidle de Morny. …Năm 1906 khi chia tay với chồng là Willy, Colette đã dọn về ở với Mathidle de Morny, con gái một gia đình quyền quý, thích giả dạng nam nhi. Hai người có cùng một đam mê nghệ thuật. Họ cùng nhau dựng và diễn vở kịch câm Rêve d'Egypte - Giấc mơ Ai Cập. Trong sáng tác này, trên sân khấu hai người đàn bà đã trao cho nhau những nụ hôn nồng thắm nhất, làm chấn động cả xứ Paris kinh kỳ. Nữ diễn viên Sabine Haudepin kể lại :Sabine Haudepin : « Bà diễn chung với người tình khi đó là cô Missy. Trên sân khấu, Colette đóng vai một người đàn bà quyến rũ Missy, còn Missy thì cải trang thành đàn ông. Phải nói là cả giới thượng lưu ở Paris khi đó đến xem họ diễn và rồi cùng nhau đánh hội đồng cặp bạn diễn này. Đến nỗi cảnh sát trưởng của Paris đã phải can thiệp. Điều gây sốc ở đây là Missy, tức là Mathide de Morny, con gái của quận công Morny, một gia đình danh giá và danh tiếng thời đó, dám cải trang thành nam giới. Đó là điều xã hội Pháp đầu thế kỷ 20 không thể chấp nhận. Hình ảnh của Missy trên sân khấu trong bộ âu phục nam là một xì -can- đan khủng khiếp lắm. » Khán giả la ó, làm loạn trong rạp hát. Tai tiếng lan rộng đến nỗi vở Rêve d'Egypte bị cấm diễn sau hai buổi ra mắt khán giả Paris. Colette và Missy không còn có thể công khai xuất hiện trước công chúng. Một ngòi bút sắc bén trong ngành báo chí Văn đàn Pháp, sân khấu Paris chưa là những sân chơi đủ rộng cho Colette. Từ 1903 bà bắt đầu cộng tác với nhật báo Gil Blas. Colette phụ trách mục điểm tin văn hóa nghệ thuật. 1909 bà cộng tác đều đặn với nguyệt san Akademos. Đây là tờ báo đầu tiên tại Pháp đề cập đến chủ đề đồng tính dưới góc độ tích cực. Cùng năm bà gặp gỡ Henry de Jouvenel, tổng biên tập báo Le Matin và đã cùng với ban biên tập gồm 150 nhà báo, hơn 500 công nhân và kỹ thuật viên, viết nên tên tuổi cho một trong những tờ báo uy tín nhất thời bấy giờ, mỗi ngày với trên dưới 1 triệu độc giả.Colette nhanh chóng tìm được một chỗ đứng trong tòa soạn. Bà viết bài, được điều sang Ý làm phóng sự, được cử đi theo dõi và tường thuật về lễ nhậm chức của tổng thống Raymond Poincaré ...Nhà báo Colette đã viết nhiều về những mảnh đời bị chiến tranh tàn phá. Năm 1916 chẳng hạn, được điều sang Ý làm phóng sự, Colette viết về những người mẹ mỏi mòn mong con trở về như sau : « có những bà mẹ đợi chờ, những người mẹ mong rằng chiến tranh buông tha con mình, trả chúng về với gia đình, dù hình hài không nguyên vẹn (…). Nhưng bao nhiêu người trong số ấy may mắn tìm lại được con mình ?»Đệ Nhất Thế Chiến kết thúc năm 1918. Gần hai thập niên sau, Colette trong cương vị một phóng viên tháp tùng chuyến đi đầu tiên của du thuyền Le Normandie nối liền thành phố cảng Le Have với New York …Trong suốt thời gian cộng tác với Le Matin, Colette đã khẳng định vị trí của bà. Năm 1919 bà điều hành toàn bộ các mục văn hóa của tờ báo uy tín này. Colette đã tuyển một cô thư ký về làm việc cùng với bà và đã đem lòng yêu thương người cộng tác viên đó, dù đã là vợ của tổng biên tập Henry de Jouvenel từ 1912.Colette chia tay với tờ báo năm 1924 khi bà ly dị với chồng sau tai tiếng gian díu với con trai riêng của chồng, thua bà tròn 30 tuổi. Trong sự nghiệp báo chí, Colette đã cộng tác với rất nhiều tạp chí, hay nhật báo. Trong đó có những tên tuổi như tờ Le Figaro, nguyệt san Marie Claire …Bà phụ trách đủ mọi mục : từ điểm sách đến phê bình văn học, từ mục đưa tin văn hóa nghệ thuật đến bình luận về các cuộc biểu diễn thời trang … cũng chính trong công việc này Colette có dịp tiếp cận với thế giới của các nhà làm mỹ phẩm và bà đã lao vào việc kinh doanh phấn son, nước hoa … cho phái đẹp.Viết để sống, để khẳng định chính mìnhTrong mọi hoàn cảnh, Colette vẫn có thời gian để sáng tác. Trong hơn một nửa thể kỷ cầm bút, bà để lại 24 cuốn tiểu thuyết, hàng chục các công trình biên khảo … Frédéric Maget, một nhà nghiên cứu về văn phong về dòng sáng tác của Colette và ông cũng là chủ tịch Hội Những Người Bạn của Colette giải thích : đối với tác giả của Gigi, viết là lẽ sống : Frédéric Maget : « Viết đối với Colette là để làm đảo lộn một trật tự nào đó, là để hóa thân, để thay đổi … dòng đời. Sáng tác đã cho phép bà trở thành Colette, cho phép làm nên tên tuổi của bà, cho phép bà công khai khẳng định bản sắc muôn hình vạn trạng của chinh mình. Nhờ sáng tác và ngòi bút, Colette đã tự viết nên huyền thoại của chinh mình ».« Sống một cách tự do », « tự do yêu đương » « tự do và công khai khẳng định giới tính », tự giành cho mình quyền được sống, vậy Colette có phải là một nhà đấu tranh cho nữ quyền hay không ? Simone de Beauvoir xưa kia nhìn nhận Colette là « nhà văn nữ lớn duy nhất ». Ở đầu thế kỷ XXI, Emmanuelle Lambert một cây bút đã viết rất nhiều và rất khâm phục Colette, lại trả lời là không :Emmanuelle Lambert : « Colette không phải là người có bản chất của một nhà tranh đấu. Theo chỗ tôi biết, bà không có ý chí chính trị gì nhiều. Bản thân Colette sống trong một môi trường bảo thủ. Bà bước ra ngoài vòng lễ giáo nhưng không vì thế mà có thể nói Colette là một phụ nữ có đầu óc cấp tiến. Bà bước ra ngoài khuôn phép của xã hội thời đó vì muốn được sống một cách tự do. Tự do yêu đương, cho dù đối tượng có thể là người cùng giới. Bà cũng đã không thu mình trong cái vị trí mà xã hội muốn áp đặt cho bà. Colette sinh ra trong một gia đình nghèo. Xã hội Pháp khi đó không có chỗ đứng cho một phụ nữ, mà lại còn không có tài sản. Thế rồi bà không muốn sống trong bóng tối, không muốn phải che đậy tình yêu, giới tính, hay phải giấu giếm những ham muốn về xác thịt … Colette đã không ngừng đấu tranh để giành lại bản quyền tác giả bị người chồng cũ là Willy tước đoạt. Bà đã đấu tranh để có được một chỗ đứng trong xã hội và trước sân khấu đèn màu. Tóm lại Colette, theo tôi không là một nhà đấu tranh cho nữ quyền vì lý tưởng chính trị, nhưng cuộc sống của bà lại mang đậm nét của rất nhiều cuộc đấu tranh đòi bình đẳng, bình quyền cho phụ nữ ». Dù vậy theo quan điểm của chủ tịch Hội Những Người Bạn của Colette, thì bà là một người mở đường …Frédéric Maget : « Như vừa nói Colette có thể không là một nhà đấu tranh vì nữ quyền nhìn từ góc độ chính trị, nhưng bà là người đưa vào văn học những chủ đề như là phá thai, những ham muốn của nữ giới … Phải nói rằng Colette đã quan sát rất kỹ trước khi bà đặt bút sáng tác và với bà văn chương và nghệ thuật viết báo gần như không có nhiều khác biệt. Bằng chứng là Colette đã khai thác một số đề tài khi bà làm công tác của một nhà báo, của một phóng viên để làm chất liệu sáng tác. Bà đã từng khẳng định rằng, văn chương không chỉ là trí tưởng tượng mà đó phải là những gì xác thực nhất của cuộc sống thường ngày. » Cuộc đời của nữ văn sĩ Colette là một tác phẩm nghệ thuật muôn màu. Sidonie Gabrielle đi trước thời đại cả một thế kỷ. Không được vinh dự trở thành phụ nữ đầu tiên được bầu vào Viện Hàn Lâm Pháp, nhưng Colette được Viện Hàn Lâm Hoàng Gia Bỉ về Ngôn Ngữ và Văn Học Pháp vinh danh. Bà từng đoạt giải thưởng Goncourt năm 1945 và 5 năm sau đó được đề cử giữ chức chủ tịch Ban Giám Khảo Goncourt, giải thưởng cao quý nhất của văn đàn Pháp.Colette được cả thế giới biết đến qua sách vở và nhờ điện ảnh. Tới nay hơn một chục tác phẩm của bà đã được chuyển thể lên màn ảnh lớn. Bộ phim đầu tiên được thực hiện năm 1917 (Claudine đi học) và gần đây nhất, năm 2009 đạo diễn Stephen Frears đã dựng lại phim từ tiểu tuyết Chéri.Nhân kỷ niệm 150 năm ngày sinh Colette, ít nhất 7 cuốn sách mới về cây bút nữ này của Pháp sẽ ra mắt độc giả trong năm 2023. Nhưng vào lúc mà Thụy Sĩ tổ chức một cuộc triển lãm lớn về tác giả tuyển tập Claudine, rồi từ Montréal đến Luân Đôn, Hồng Kông, hay Beyrouth tổ chức những cuộc hội thảo và nhiều sinh hoạt văn hóa khác để vinh danh Colette, thì Paris lại rất kín tiếng.Thư Viện Quốc Gia BNF thông báo phải đợi đến năm 2025 mới tổ chức một cuộc triển làm về sự nghiệp đa dạng và đa chiều của người con gái « nhà quê lên tỉnh » này. Phải chăng vì phá vỡ những lằn ranh về giai cấp, về giới tính, xóa bỏ những đường biên giới giữa những thể loại nghệ thuật khác nhau mà cho đến tận bây giờ Colette vẫn là một đề tài gây nhiều tranh luận - đến nỗi từ Thư Viện Quốc Gia đến Viện Hàn Lâm Pháp đều tránh nhắc đến tên bà ?
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Le mois de juin est aussi connu pour être le mois des fiertés : une période dédiée aux luttes contre les LGBTphobies. Dans Love Story, nous avons souhaité célébrer l'amour sous toutes ses formes. Bonne écoute ! Au début du siècle dernier, la célèbre écrivaine Colette vécu une de ses amours les plus marquantes. Mathilde de Morny était une figure de la Belle Epoque. Une femme qui refusait de se définir comme telle. Qui revendiquait ses désirs et sa singularité. Ensemble, elles furent à l'origine d'un scandale, qui les impacta de manières bien différentes. Une histoire d'artistocratie, de pantalons et de clandestinité. Une histoire d'amour. Retrouvez tous les épisodes de Love Story en cliquant ici. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Quinté Flash - Philippe Thévenon vous présente les #pronostic et conseils de jeu pour la course hippique quinté+ PMU : #Deauville, Prix de La Place Morny (R1C3 du 11 juillet 2021). Plus d'infos sur flash-turf.com Plus d'infos sur flash-turf.com Vous retrouverez tous les jours nos podcasts sur les courses hippiques avec l'analyse des partants, des pronostics et des conseils de jeux. Vous pouvez également suivre Flash Turf sur : · YouTube · Facebook · Twitter · Instagram
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste1. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud2, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence10. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné (prix de Jouy de l'Académie française), Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné (prix de Jouy de l'Académie française), Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes souvent poignants sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d'Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
« Je ne peux me défendre d'une attraction coupable pour les grands hommes de l'Histoire. J'ai toujours noué avec eux des complicités secrètes. C'est ainsi que sont nés les trois essais biographiques réunis ici : Napoléon ou la Destinée, Bernis, le cardinal des plaisirs, Morny, un voluptueux au pouvoir. Je les ai abordés moins en historien qu'en écrivain qui tente de percer leurs motivations et le mystère de leur destinée. Que je les aie aimés, admirés ou jugés néfastes, tous les grands acteurs de notre théâtre politique que j'ai passés au crible m'ont passionné comme autant de personnages de notre roman national si riche et si contradictoire. » – Les aventuriers du pouvoir / éd. Robert Laffont
Maddy Playle, Keith Melrose, Graeme Rodway and Paddy Power's Frank Hickey return for a look at Saturday's ITV racing action from York & Sandown. The team also look at the televised racing being offered on Sunday, from Cartmel, Sandown & Naas as well as the big French Group 1, the Prix Morny.
durée : 00:01:18 - Pronostics Hippiques de Gérard Mot - Retour du public sur le champ de courses de Deauville avec ce dimanche 12 juillet le Qatar Prix de la Place Morny dont France Bleu vous révèle les pronostics de Gérard Mot.
Parce que chaque semaine qui commence est un nouveau départ, j'avais envie de vous lire une histoire. Alors je vous propose le bijou comme un bisou du dimanche soir. Il était une fois les bijoux de Sarah Bernhardt La date et le lieu de naissance, ses prénoms, son père rien n'est acertainé chez Sarah Bernhardt parce que c'était l'époque, parce qu'elle ne le voulait pas, parce qu'elle a construit sa légende. Nous dirons qu'elle est née entre 1841 et 1844 à Paris, que sa mère s'appelait Judith, qu'elle avait 3 sœurs, que l'amant de sa tante est le duc de Morny, le demi-frère de Napoléon III, qui lui offre une éducation au couvent des Grand Champs à Versailles où elle découvre à la fois le mysticisme et le théâtre. C'est encore avec la recommandation du duc de Morny qu'elle entre au conservatoire d'art dramatique de Paris en 1859. Entre les deux écoles elle a appris les arts, l'escrime et la galanterie. Sa carrière théâtrale est mouvementée, elle entre en 1862 à la comédie française et est renvoyée en 1866 pour avoir giflée la sociétaire Mlle Nathalie. Alors elle signe avec le théâtre de l'Odéon. Puis elle est rappelée par la Comédie Française avant de créer sa propre compagnie puis de diriger le théâtre du Chatelet. Elle a été acclamée dans Le Passant, Ruy Blas, Phèdre, Hernani… des rôles puissants, des pièces controversées, des succès certains ! En temps que femme on lui connait un enfant Maurice Bernhardt, fils du Prince Henri Joseph de Ligne et de nombreux amants : des princes, des mondains, des artistes, un médecin. Elle aura même un époux, l'acteur Aristides Damala hélas morphinomane avec lequel elle ne restera pas mais dont elle ne divorcera pas. Elle se blesse au genou en 1887 en revenant d'une tournée, ne se soigne pas, continue à se blesser pendant ses rôles, on lui diagnostique en 1902 une tuberculose ostéo-articulaire, on la plâtre, elle gangrène et on l'ampute en 1915, alors elle jouera assise car elle refuse de porter une prothèse alors que 2 ans auparavant elle avait osé se faire faire un lifting dont la technique était alors une nouveauté plutôt risquée. En temps qu'actrice, elle est le dernier amour de Victor Hugo qui l'appelle la voix d'or et la première admiratrice de Jean Cocteau qui la qualifie de « monstre sacré », d'autres la nomme la divine ou l'impératrice des théâtres. Avec sa propre compagnie théâtrale, Sarah Bernhardt triomphe sur les cinq continents. Elle joue de 1880 à 1917 à Londres, Copenhague, New York, Boston, Saint Pétersbourg, Melbourne, Québec, Rio de Janeiro. Elle est la première actrice française à créer cette carrière internationale. Que son public comprenne ou non le français n'a pas d'importance. Sa renommée est si grande qu'ils viennent la voir et lui font un triomphe qui renforce encore sa notoriété. Concomitamment à ses tournées, elle prend la direction en 1893 du Théâtre de la Renaissance puis en 1899 du Théâtre des nations qu'elle rebaptise Théâtre Sarah Bernhardt. Sarah Bernhardt est une femme engagée qui choisit son rôle sociétal. En 1870, pendant le siège de Paris, elle demande au préfet de police, le vicomte de Kératry l'autorisation d'installer une ambulance dans le théâtre de l'Odéon. Elle sollicite l'aide de ses admirateurs qui la ravitaille en vivres. Quand les combats se rapprochent de Paris, des lits de fortunes prennent place partout jusque sur la scène et dans les loges. Sara veille deux nuits sur trois sur ses 60 blessés y compris le futur maréchal Foch qu'elle retrouvera quarante-cinq ans plus tard sur le front de la Meuse, pendant la Première Guerre mondiale. Quand les canalisations d'eau éclatent sous le gel. Sarah trouve un vaste d'appartement rue Taitbout pour abriter ses blessés Plus tard elle apporte son soutien à Émile Zola au moment de l'affaire Dreyfus, et soutient la féministe Louise Michel. Elle prend position contre la peine de mort. Un an avant sa mort elle donne une série de galas au bénéfice des travaux de Marie Curie. En 1916, amputée, Sarah Bernhardt se fait transporter sur une chaise à porteurs style Louis XV pour va aller remonter le moral des Poilus de la Grande Guerre et invente le Théâtre aux Armées. En septembre 1916, elle se rend en Amérique pour convaincre l'opinion publique de rentrer dans la guerre au secours de la France. En 1917, elle tourne un film de propagande intitulé « Mères françaises » et une nouvelle pièce « Du théâtre au champ d'honneur ». Malgré le refus de funérailles nationales du gouvernement Poincaré, la foule immense qui l'accompagne une dernière fois reconnait en elle une pionnière, une femme libre. Sarah Bernhardt est une femme d'affaire qui n'hésite pas à affréter un train Pullman pour transporter sa troupe et ses 8 tonnes de malles à travers les Etats Unis. Elle invente le star système en se mettant en scène et en faisant connaitre ses lubies qui lui créent une image particulière, alimentent les gazettes et scandalisent. Elle se crée une devise « Quand même » en référence à son audace et à son mépris des conventions, devise qu'elle érige en drapeau dont on lève les couleurs dans sa résidence d'été. Elle cultive une ménagerie qui choque : elle achète un guépard, un chimpanzé qu'elle appelle Darwin, des caméléons, un grand-duc, un bôa, des grenouilles, des scarabées et même un crocodile à qui elle ne pardonnera pas d'avoir croqué un de ses 3 chiens. Elle interprète des rôles masculins : Lorenzaccio d'Alfred de Musset ou Péléas dans Hamlet ou encore le duc de Reichstadt dans l'Aiglon d'Edmond Rostand. Elle est longue et mince et sa silhouette en S promeut la mode corsetée et cambrée de l'art nouveau. Ses tenues, ses déshabillés, ses chapeaux, son rouge à lèves, sa poudre de riz : tout cela est sujet à scandales mais détaillés dans les feuillets de mode que les femmes s'arrachent et copient dans le monde entier. Elle a tout de suite compris l'intérêt de la publicité. Pour promouvoir la pièce Phèdre, elle enregistre avec thomas Edison à New York une lecture de la pièce. Elle prétend dormir dans un cercueil avec des lys blancs à la main au dessous d'un miroir orné d'une figure de vampire et s'y fait photographier afin d'en vendre les visuels sous forme de photos et de cartes postales. Elle utilise les talents de fameux photographe Nadar pour l'immortaliser dans ses rôles principaux. Et bien sûr elle veille aux affiches de ses pièces. C'est ainsi qu'elle rencontre Alphonse Mucha. L'artiste est arrivé à paris en 1887 et a débuté une carrière d'illustrateur. En 1894 il se trouve dans l'atelier de l'imprimeur Lemercier, quand Sarah Bernhardt appelle pour demander une affiche pour la pièce Gismonda, de Victorien Sardou qui se joue au Théâtre de la Renaissance dont elle est devenue la propriétaire quelques mois plus tôt. Elle cherche à mobiliser un public réticent pour la prochaine représentation du 4 janvier 1895. Aucun des affichistes de renom n'est disponible alors Mucha reçoit la commande et un délai de quarante-huit heures. A la livraison, l'imprimeur est réticent car l'affiche de Mucha est révolutionnaire. Par son format étroit et tout en longueur, sa composition avec le personnage encadré dans une arche avec le visage entouré d'une couronne de fleurs et ses couleurs en camaïeu mordorés. Sarah Bernhardt adore ! Elle déclare : « Ah ! Que c'est beau ! Dorénavant, vous travaillerez pour moi, près de moi. Je vous aime déjà ». Le public aussi est séduit et va jusque chez l'éditeur pour acheter l'affiche. Sarah Bernhardt signe avec Mucha un contrat de 6 ans pour la réalisation des affiches, des décors de scène et des costumes et les bijoux qui vont avec. Pour Lorenzaccio, il lui dessine un large collier dont les motifs font écho au brocart du costume, il imagine des ornements de cheveux complexe composés de disque colorés de pierres, de verre ou d'émail et garnis de chaines qui transforme la femme en figure allégorique notamment pour la revue d'art La Plume. Pour la création des Bijoux, Mucha a rencontré l'orfèvre et joaillier parisien Georges Fouquet qui a repris la boutique de son père en 1895 et est déterminé à renouveler le style de sa Maison. Leur collaboration permettra la création de bijoux fabuleux. Parmi les bijoux Mucha-Fouquet le bracelet serpent créée en 1898, pour le rôle de Médée est un exemple extraordinaire : la tête est sertie d'une mosaïque d'émail, d'opales, de rubis et de diamants et repose sur le dos de la main, le corps du serpent s'enroule autour du poignet et la queue remonte sur le bras. Il est relié par une série de chaînes à un autre «serpent» qui est un anneau de doigt, la tête tournée pour faire face à celle du bracelet. L'imposant bijou est rendu flexible par un système discret de charnières. On ne sait pas exactement quand Sarah Bernhardt le vend mais il est racheté en 1964 par Joan «Tiger» Morse une styliste américaine avant de devenir la propriété de l'actrice Marlene Dietricht qui le vend aux enchères chez Christies Genève. Ce bracelet est aujourd'hui au Japon dans la collection permanente du musée Alphonse Mucha de Sakai City. Bien que ce bracelet iconique soit une pièce unique conçue pour Sarah Bernhardt, il existerait en fait trois versions du bracelet dans les archives Fouquet. Dont l'une créée en 1900 aurait été vendue aux enchères en 1989. Fouquet demande à Mucha de créer une collection de bijoux pour le stand Fouquet de l'Exposition internationale de Paris en 1900. Et un an plus tard lui commande la décoration Art nouveau de la boutique Fouquet au n° 6 de la rue Royale, véritable manifeste de son vocabulaire esthétique aujourd'hui conservé et reconstitué au musée Carnavalet à Paris. En 1899 c'est René Lalique que Sarah Bernhardt sollicite pour lui créer les bijoux de son rôle de Mélissinde dans La Princesse Lointaine. Il va réaliser un pendentif en or, émail, diamants et améthyste mais surtout une couronne fermée, en métal argenté, surmonté de cinq motifs trilobés ornés de perles et pierres fantaisie avec une grande plaque en métal doré sur le devant ornée de médaillons de verre coloré imitant les pierres précieuses. Le tour de tête est décoré de turquoises et perles fantaisies et de chaque côté de la couronne, un serre-tête représente deux grands bouquets de fleurs de lys à semis de perles de fantaisie et pistils de verres brillants. Le serre-tête est aujourd'hui conservé à la Bibliothèque-Musée de l'Opéra. Ce magnifique bijou de théâtre a surement été réalisé entièrement par Lalique mais on sait que Sarah Bernhardt elle-même en a surveillé tous les détails et a demandé à Mucha d'en faire des dessins au même titre que le décor et les costumes de la pièce. Pour ce rôle de Melissinde Mucha et Fouquet lui créeront une broche en or, émail, rubis, diamant et perle En 1900, elle achète à Lalique le pendentif L'Aiglon en or, émail, perle et rubis pour célébrer le rôle qu'elle interprète dans la pièce d'Edmond de Rostand et que l'on peut voir aujourd'hui aux Musée des Arts décoratifs. Sarah Bernhardt accordait une grande importance aux bijoux, qu'elle aimait volumineux et voyant. Elle porte une bague en os dans Cléopâtre comme bijou fétiche Quand elle demande un enfant à Victor Hugo, il lui envoie une de ses larmes sous la forme d'un gros diamant sur un bracelet. Elle orne la carapace de sa tortue préférée de topazes et de diamants. Elle met un fil d'or à la patte de ses scarabées qui se promènent sur ses épaules comme des pierres précieuses vivantes. Et quand elle devient myope, elle se fait créé des face à main en or, rubis et perle dont on peut encore voir un exemplaire au musée de la lunette à Morez dans le Jura. Sarah Bernhardt s'essaiera au cinéma muet et parlant dès 1900. Elle sera distinguée Chevalier de la légion d'honneur en 1914 pour avoir « répandu la langue française dans le monde entier » et meurt en 1923 sur le tournage de La voyante de Sacha Guitry. Elle est l'une des très rares artistes françaises à avoir son étoile sur le Hollywood Walk of Fame à Los Angeles. Sarah Bernhardt disait « Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier ». Elle est inoubliable. Ainsi se termine cette histoire d'Il était une fois le bijou. Je vous souhaite une jolie semaine et vous donne rendez-vous dimanche prochain. Si cette histoire vous a plus envoyez moi plein de bisous sur les réseaux sociaux d'Il était une fois le bijou et encouragez moi en partageant les bijoux bisous tout autour de vous. A bientôt pour un prochain bijou, un nouveau bisou du dimanche soir. Site Twitter Facebook Instagram LinkedIn
Colette et Mathilde de MornyAu début du siècle dernier, la célèbre écrivaine Colette vécu une de ses amours les plus marquantes. Mathilde de Morny était une figure de la Belle Epoque. Une femme qui refusait de se définir comme telle. Qui revendiquait ses désirs et sa singularité.Ensemble, elles furent à l'origine d'un scandale, qui les impacta de manières bien différentes. Une histoire d’aristocratie, de pantalons et de clandestinité. Une histoire d'amour.1905, Paris. La capitale vibre de l'énergie de ce qu'on nommera plus tard la Belle Epoque. La période est au progrès et à l'insouciance. C'est en tout cas vrai pour la haute société, qui vit dans des hôtels particuliers, et passe ses étés à Biarritz ou sur la côte normande.Paris devient à l'époque une capitale homosexuelle, où l'on vit plus librement qu'ailleurs. Oscar Wilde, persécuté et emprisonné en Angleterre y trouve refuge. Les salons saphiques connaissent un succès grandissant. Les femmes aristocrates, déçues de leurs mariages forcés, renouent avec leur désir dans les yeux et les bras d'autres femmes. Montmartre est surnommé « Le mont Lesbos ».De ce microcosme mondain et citadin, Mathilde de Morny est certainement le personnage le plus sulfureux. Celle qui se fait appeler « Oncle Max », ou « Missy » pour les intimes est la dernière descendante d'une des lignées les plus prestigieuses de l'époque. Son père, le duc de Morny est le frère de Napoléon III. Il meurt quand Mathilde a seulement 2 ans. Sa mère est la princesse Sophie Troubetzkoï.Mathilde grandit à Madrid, à la cour d'Espagne. Elle est très proche de son beau père, le duc de Sesto, qui l'élève comme sa propre fille. Son propre fils à vrai dire. Souvent ils vont chasser ensemble. Mathilde est une grande cavalière et elle se passionne pour la tauromachie. Elle finit par se sentir étouffée par les conventions à la cour d'Espagne. Elle se fixe à Paris, sa deuxième ville de cœur. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Les mensuelles - Un monde de livres – émission présentée par Josyane Savigneau , invités : Gérard Bonal et Frédéric Maget, pour une émission spéciale sur Colette. À propos du livre : " Les 7 vies de Colette " Paru aux éditions Flammarion « [Un livre sur Colette] indispensable, addictif pour colettophiles, essentiel pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas.» --Causette Qui êtes-vous madame Colette ? La femme libre et scandaleuse qui défraya la chronique de la Belle Epoque en dévoilant un sein nu sur une scène et en s'affichant au bras de Mathilde de Morny, l'amoureuse des bêtes et des chats, l'épicurienne qui refusa la folie des minceurs, ou bien la bonne dame du Palais-Royal, détentrice d'une sagesse terrienne et ancestrale, à laquelle la République française accorda des obsèques nationales ? Romancière, mime, comédienne, reporter, critique dramatique, à l'occasion éditrice, scénariste, publicitaire et même marchande de produits de beauté, une seule vie ne pouvait suffire à contenir votre soif de liberté et de découvertes. Plus de trois cents documents rares et parfois inédits, issus de collections privées, permettent de redécouvrir le parcours extraordinaire d'une femme affranchie des codes et des interdictions de son temps, qui fut en constante recherche d'elle-même et qui jusque dans la maturité et le grand âge se fit un devoir de changer. De métamorphose en métamorphose, Colette, avec près de soixante ouvrages publiés, réussit ainsi, en un demi-siècle, à devenir un des plus grands écrivains de notre littérature. À propos du livre : " Colette et les bêtes " Paru aux éditions Tallandier Colette et les bêtes : une évidence trop souvent traitée à la légère. On connaît son amour pour les chats, mais le bestiaire de Colette est cent fois plus vaste. Pitiriki l'écureuil, Toby-chien. l'once Bâ-Tou et même l'araignée des armoires : elle les aime tous, sans distinction aucune. Car "il n'y a qu'une bête.. comme elle le clame haut et fort, devançant de plus d'un demi-siècle la défense de la cause animale. On la voit souvent accompagnée d'un chat. d'un chien. Et même. à l'occasion, d'un guépard... La passion des bêtes imprègne ses écrits. inspire ses choix amoureux. marque sa pensée. Photographies à l'appui. Gérard Bonal nous entraîne dans l'univers poétique de Colette. Gérard Sonal est écrivain et biographe. Spécialiste de Colette, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux milieux culturels du XXe siècle : Colette (Perrin, 2014), prix Brantôme 2015, Saint-Germain-des-Prés (Seuil, 2008), Simone de Beauvoir (Seuil, 2001) et Des Américaines a Paris (Tallandier, 2017).
Retrouver l'article : https://www.actualitte.com/t/RgHKrrAr C’est au cours d’une soirée où se côtoie le Tout-Paris de la Belle Époque que Colette et la Marquise de Morny, dite « Missy », se rencontrent en 1905.
Les mensuelles - Un monde de livres – émission présentée par Josyane Savigneau qui reçoit Karine Tuil pour son roman « Les choses humaines » paru chez Gallimard et Marc Pautrel pour son roman « L'éternel printemps » paru dans la Collection L'Infini chez Gallimard et Frédéric Maget Directeur de la maison de Colette pour son livre « les 7 vies de Colette » paru chez Flammarion À propos du livre : " Les choses humaines " Paru aux éditions Gallimard Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ? Karine Tuil est l'auteure de L'invention de nos vies et de L'insouciance, traduits en plusieurs langues. Les choses humaines est son onzième roman. À propos du livre : "L'éternel printemps" Paru aux éditions Collection L'infini Gallimard «J’avais vu juste, elle n’a personne dans sa vie actuellement. De son côté, elle sait que je suis séparé. Elle a été mariée, a divorcé, n’a pas d’enfants. Elle sort peu, mais elle aime aller au restaurant. Parler sans fin en mangeant est également un de mes grands plaisirs.» Marc Pautrel est né en 1967. Après des études de droit, il a décidé de se consacrer à l’écriture. Il a publié huit romans aux Éditions Gallimard dans la collection «L’Infini» : L’homme pacifique (2009), Un voyage humain (2011), Polaire (2013), Orpheline (2014), Une jeunesse de Blaise Pascal (2016), La sainte réalité (2017), La vie princière (2018) et L'éternel printemps (2019). À propos du livre : "Les 7 vies de Colette" Paru aux éditions Flammarion Qui êtes-vous madame Colette ? La femme libre et scandaleuse qui défraya la chronique de la Belle Epoque en dévoilant un sein nu sur une scène et en s'affichant au bras de Mathilde de Morny, l'amoureuse des bêtes et des chats, l'épicurienne qui refusa la folie des minceurs, ou bien la bonne dame du Palais-Royal, détentrice d'une sagesse terrienne et ancestrale, à laquelle la République française accorda des obsèques nationales ? Romancière, mime, comédienne, reporter, critique dramatique, à l'occasion éditrice, scénariste, publicitaire et même marchande de produits de beauté, une seule vie ne pouvait suffire à contenir votre soif de liberté et de découvertes. Plus de trois cents documents rares et parfois inédits, issus de collections privées, permettent de redécouvrir le parcours extraordinaire d'une femme affranchie des codes et des interdictions de son temps, qui fut en constante recherche d'elle-même et qui jusque dans la maturité et le grand âge se fit un devoir de changer. De métamorphose en métamorphose, Colette, avec près de soixante ouvrages publiés, réussit ainsi, en un demi-siècle, à devenir un des plus grands écrivains de notre littérature. Frédéric Maget est président de la Société des amis de Colette et directeur de la maison de Colette. Il a consacré à l'auteure de Chéri et de La Maison de Claudine de nombreux articles et a publié plusieurs ensembles de correspondances et de textes inédits parmi lesquels : Une parisienne dans la Grande Guerre (L'Herne), Le Second Métier de l'écrivain (L'Herne), Lettres à Missy (avec S. Bordji, Flammarion), Colette journaliste (avec G. Bonal, Seuil).
durée : 00:52:53 - La Fabrique de l'Histoire - par : Emmanuel Laurentin, Séverine Liatard, Anaïs Kien, Victor Macé de Lépinay - Sous le Second Empire, on organise de nombreux bals. Naissances, mariage, fêtes publiques ou privés, tous les prétextes sont bons. Et pour casser la routine on se déguise ! Un documentaire d'Anaïs Kien réalisé par Françoise Camar. - réalisation : Françoise Camar, Véronique Samouiloff, Renaud Dalmar, Séverine Cassar, Anne Fleury
« L’Impératrice est légitimiste ; le prince Napoléon est républicain ; Morny est orléaniste ; moi-même, je suis socialiste ; il n’y a que Persigny qui soit bonapartiste, et il est fou ». Cette phrase attribuée à Napoléon III mais aujourd’hui jugée apocryphe, illustre le Second Empire. Retour sur une grande époque aux personnalités légendaires ; une époque charnière, parcourue par de nombreux courants de pensée apparemment contradictoires et de grands personnages. Même les sensibilités politiques des proches du gouvernement de Napoléon III semblent désaccordées. Le Second Empire est un gouvernement, une société, une période, tiraillés entre les souvenirs du Premier Empire, dans ses gloires et ses défaites, et l’aspiration au progrès et au renouveau. De facto, le Second Empire n’est pas seulement l’histoire d’une dynastie et de son peuple. De grands personnages l’ont traversé : ils lui ont donné son éclat, éveillé son idée ou pensé son renouvellement, consolidé ses fondements ou fissuré sa structure, pleuré sa chute ou précipité sa fin. Auteur de Ils ont fait et défait le Second Empire, Eric Anceau revient sur vingt-cinq grands personnages qui ont marqué la période. Il est interrogé par Mari-Gwenn Carichon. L'invité: Codirecteur de l’axe politique du LabEx EHNE, vice-président du Comité d’Histoire parlementaire et politique, directeur adjoint de la revue Histoire, Economie, Société et coordonnateur du double diplôme Histoire Sciences sociales entre Sorbonne-Université et Sciences-Po Paris, Eric Anceau est rattaché au Centre d’histoire du XIXe s. de Sorbonne-Université et Paris-Panthéon-Sorbonne. Il enseigne l’histoire politique et sociale de la France et de l’Europe à l’époque contemporaine. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix (Académie des Sciences morales et politiques, Fondation Napoléon, Ville d’Ajaccio,…). Déjà interviewé pour l'ouvrage collectif Qu'est-ce qu'une nation en Europe? (Presses Sorbonne université, 280 pages, 8.90€), Eric Anceau vient de publier: Ils ont fait et défait le Second Empire (Tallandier, 384 pages, 21,90€). ___________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Sam talks to writer-director Wash Westmoreland about his new film Colette, in cinemas now. A radiant Keira Knightley (Atonement, Anna Karenina) gives a career-best performance in this exhilarating, entertaining and timely film about the life of groundbreaking French novelist Colette, best known for Gigi. In Belle Époque France, Colette’s marriage to Henry ‘Willy’ Gauthier-Villars (Dominic West) thrusts her from a simple country life in Burgundy to the creative demi-monde of Paris. A notorious libertine, fourteen years older than his naive country-girl wife, Willy encourages Colette to write (at times locking her in a room until she produces more). Publishing the results under his own name, he basks in the glory bestowed upon the hugely popular ‘Claudine’ stories, actually penned by his wife.Theirs is a complex marriage, depicted with intelligence and subtlety, as are Colette’s relationships with women – including American-in-Paris Georgie Raoul-Duval (Eleanor Tomlinson) and cross-dressing noblewoman Mathilde de Morny, or Missy (Denise Gough), with whom Colette shared Paris’ first documented same-sex kiss on stage.The themes of ownership, power, publicity and creativity are brought deliciously to life by Keira Knightley and Dominic West in this sparky, thoroughly-modern period piece. Knightley plays Colette as a sharp, unflinching heroine, struggling against the strictures of the age but never succumbing to them.
Lawrence talks about growing up in Ghana and his move to the US. This interview was conducted by Andy, Max & Mya from Winchester Thurston School.
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