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Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains.
Virginie Girod raconte Valtesse de la Bigne (1848-1910), jeune cousette devenue courtisane influente du Tout-Paris. Dans le premier épisode de ce double-récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Émilie-Louise Delabigne naît en 1848 dans la quartier Poissonnière, à Paris. Issue d'une fratrie de 7, elle mène une enfance misérable et travaille très tôt comme cousette. Dans le Paris du XIXe siècle, hormis les bourgeoises et les aristocrates, toutes les femmes travaillent, exerçant des métiers difficiles et mal payés dans les ateliers, les usines ou les marchés. Certaines n'ont alors d'autres choix que de s'adonner à la prostitution. Bientôt, celle qui se fait désormais appeler Valtesse de la Bigne fait ses débuts dans le demi-monde.
La romancière et poétesse, Louise de Vilmorin, née 1902 dans une famille de la haute bourgeoisie en 1902, a été l'une des femmes les plus élégantes du Tout-Paris . Elle a été aussi le premier grand amour d'Antoine de Saint-Exupéry et partagea ses dernières années avec André Malraux. Louise de Vilmorin a publié des recueils de poèmes et nombres de ses œuvres seront adaptées pour le grand écran, notamment « Julietta » réalisé par Marc Allegret en 1953 et » les amants » avec Jeanne Moreau et réalisé par Louis Malle en 1958. On l'écoute au micro de Janine Lambotte en 1960. Sujets traités : Louise de Vilmorin, romancière, poétesse, ntoine de Saint-Exupéry, André Malraux, Jean Cocteau, Marc Allegret , Jeanne Moreau, Louis Malle, Sonuma Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:04:02 - 100% PSG - Le billet - Coupe de France, arrivée annoncée de Kvara... Pia Clemens s'est réveillée de bonne humeur ce matin, comme sans doute tous les supporters du Paris Saint-Germain.
Découvrez l'histoire incroyable d'une salle emblématique. L'Olympia abrite des lieux secrets comme la salle de billard, méconnue et riche d'histoire. Créée à la fin du XIXᵉ siècle en hommage à Édouard VII, prince de Galles, cette salle est ornée de céramiques de Sarreguemines et de motifs représentant la vie anglaise de l'époque. Ancienne académie de billard, elle accueillait des compétitions prestigieuses sous le regard du Tout-Paris. Contrairement au rouge emblématique de l'Olympia, ses couleurs bleu et vert et son plafond de six mètres plongent les visiteurs dans un univers hors du temps. Elle incarne le luxe et la sophistication de la Belle Époque. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ça c'est Paris ! nous plonge dans tout ce que la capitale a de plus clinquant et de plus dansant : les cabarets ! Ou plutôt LE cabaret, nommément le Tout-Paris, qui tente de s'accrocher tant bien que mal à une gloire passée. Mais la revue vieillissante, l'obsolescence des lieux et l'indolence de la gestion de Gaspard Bertille, héritier de l'établissement, a eu raison des lieux. Ainsi, la mort dans l'âme, il n'a d'autres choix que de vendre… À moins qu'il ne parvienne à monter une nouvelle revue ! À l'impossible, nul n'est tenu et pourtant, Gaspard va revenir sur sa décision commerciale et tenter d'insuffler du renouveau dans le cabaret où il a grandi. Au grand dam de sa femme avec qui il devait ouvrir une maison d'hôte en Normandie. Ça c'est Paris ! série en six épisodes à retrouver en avant-première et gratuitement sur france.tv dès le 20 novembre, raconte cette entreprise, ce nécessaire renouveau. Ça c'est Paris ! : des strass, des plumes et un casting renversant Ça c'est Paris ! la fiction spectaculaire – au sens premier du terme – de France Télévisions vous plonge immédiatement dans ce Paris si particulier des cabarets. Ici, le Tout-Paris est un établissement qui a rencontré un succès de taille, mais qui, érodé par le temps, est devenu moribond. Une situation pour le moins réaliste, a fortiori avec les fermetures récentes du Lido ou de Chez Michou. Pour autant, ce revers, Gaspard Bertille (Alex Lutz) va en faire un moteur pour relancer une affaire héritée de son père. Contre vents, marées… et son épouse (jouée par Anne Marivin) qui, elle, était déjà passée à la prochaine étape de leur vie. Mais Gaspard est loin d'être un homme d'affaires conventionnel et, comme la première image de la série nous le suggère, le Tout-Paris est une véritable maison pour lui. Lui qui accompagnait sa mère, Babeth (interprétée par une Charlotte de Turckheim aux cheveux blond platine) danseuse, et qui a vu son père, directeur et meneur de revue, faire de l'établissement un incontournable du tourisme parisien. Une humanité dans les affaires, devenue rare à la télévision, qui va faire office de fil rouge narratif durant les six épisodes de la série. Mais pas que. Ça c'est Paris ! c'est aussi du divertissement pur avec des chorégraphies imaginées par Kamel Ouali et exécutées par les danseuses du Paradis Latin, sollicitées pour l'occasion, et une bande originale entraînante composée par Bertrand Burgalat. Mais le véritable clou de ce spectacle télévisuel réside dans le choix des acteurs : Dominique Besnehard, à l'initiative de la série Dix pour Cent, qui retrouve d'ailleurs Nicolas Maury dans le rôle d'Adrien Baudry, le nouveau directeur artistique dont le talent confine à la folie, qui n'hésite pas à réveiller une revue qui était devenue quelque peu soporifique. Line Renaud, Christian Louboutin, Bernard Le Coq et Monica Bellucci, magnifique meneuse de revue, font également des apparitions remarquées. Toutefois, Ça c'est Paris ! fait aussi la part belle à de nouveaux comédiens comme Nastasia Caruge, en mère célibataire qui doit jongler entre sa position au sein de la revue et l'éducation de son fils, Katarzyna Sawczuk, qui interprète une jeune femme, victime d'un chantage féroce ou encore Darren Muselet, qui prête ses traits à Jordan, un ancien détenu qui cherche à se réinsérer. [bs_show url="ca-cest-paris"] Mini-série événement déclinée en 6 épisodes de 55 minutes, Ça c'est Paris ! est disponible sur la plateforme de streaming france.tv dès le 20 novembre et en diffusion traditionnelle sur France 2, à partir du 27 novembre à 21h05.
Stéphane Bern nous entraîne au coeur de la Seconde Guerre mondiale à la rencontre de Josée Laval, fille de Pierre Laval, homme politique populaire au début des années 1930 avant de devenir collaborationniste dans la France occupée du maréchal Pétain, une "fille de" qui était aussi reine du Tout-Paris… Que contiennent les carnets qu'elle a noircis pendant plus de cinquante ans ? Quelle vision falsifiée de l'Histoire a-t-elle contribué à diffuser après la guerre ? Quel écho le discours des anciens collaborationnistes a-t-il trouvé en France, dans la seconde partie du XXe siècle ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Yves Pourcher, historien et anthropologue, auteur de "Les carnets retrouvés de Josée Laval" (Editions du Cerf)
Stéphane Bern nous entraîne au coeur de la Seconde Guerre mondiale à la rencontre de Josée Laval, fille de Pierre Laval, homme politique populaire au début des années 1930 avant de devenir collaborationniste dans la France occupée du maréchal Pétain, une "fille de" qui était aussi reine du Tout-Paris… Que contiennent les carnets qu'elle a noircis pendant plus de cinquante ans ? Quelle vision falsifiée de l'Histoire a-t-elle contribué à diffuser après la guerre ? Quel écho le discours des anciens collaborationnistes a-t-il trouvé en France, dans la seconde partie du XXe siècle ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Yves Pourcher, historien et anthropologue, auteur de "Les carnets retrouvés de Josée Laval" (Editions du Cerf)
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de Josée Laval, fille du plus célèbre des collabos et reine du Tout-Paris.
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durée : 00:03:31 - 100% PSG - Le billet - Paris aborde sa première semaine de Ligue des Champions serein. Victoire face à Brest, des actions collectives et une sensation de puissance comme on n'en a plus vu depuis longtemps. L'équipe avant tout, les autres sujets viendront après.
Le procureur Villefort vient trouver en hâte le docteur d'Avrigny car sa fille Valentine est à son tour victime d'un empoisonnement. Le médecin arrive à temps pour sauver la jeune fille et lors d'un tête à tête avec M. Noirtier, apprend que c'est grâce à l'intervention de son grand-père que Valentine a survécu. Pendant ce temps, Maximilien Morrel qui était présent lors du malaise de sa bien-aimée s'est précipité chez le comte de Monte-Cristo sans trop savoir ce que le comte pourra faire pour lui. C'est un choc pour Monte-Cristo d'apprendre que son jeune protégé est amoureux de la fille de son ennemi mais il prend le parti de l'aider. Le soir même est célébré le mariage d'Andrea Cavalcanti et Eugénie Danglars, le Tout-Paris est là. *** Fiction radiophonique diffusée dans l'émission “Le Comte de Monte Cristo”, de Alexandre Dumas - Une adaptation de Serge Martel et Pierre Dupriez - Réalisation: Jean-Jacques Vierne - Première diffusion : le 26/11/1980 sur France Culture - Avec : Pierre Santini, Bernard Lavalette, Pierre Arditi, André Weber, Jean-Paul Tribout, Alain Mottet, Claire Maurier, Juliet Berto, Jean-François Calvé, Yves Peneau, Jacques Borne, René Breuill, Hélène Sielka, Moni Grégo, Philippe Derrez, Yves Ferry, Jacques Bretonnière, Daniel Russo, Frédérique Cantrel, Maryse Degoutin, Guy Marly, Hervé Jolly et Bernard Allouf - Un podcast INA.
durée : 00:25:08 - Colette musicienne, Épisode 3 : Colette à Paris, le milieu musical, les salons, les concerts, les critiques - par : Anne-Charlotte Rémond - Colette découvre le Tout-Paris musical grâce à son mari, Henry Gauthier-Villars dit Willy, connu comme critique musical. Avec son métier, Willy a accès à toutes les salles de concerts et de théâtre. Colette le suit et nous partons alors avec notre héroïne, des salons parisiens jusqu'à Bayreuth - réalisé par : Philippe Petit
durée : 00:07:12 - C'est une chanson qui nous ressemble - par : Bertrand DICALE - En 1963, Charles Aznavour produit lui-même un concert triomphal à Carnegie Hall, la plus prestigieuse salle de New York, en prélude à une offensive sur le marché américain. Mais il a aussi fait venir le Tout-Paris par avion spécial pour assister à son succès.
Peintre talentueuse, Rosa Bonheur s'est imposée au XIXe comme l'une des plus grandes spécialistes de la représentation animalière, dans un monde d'artiste alors très masculin. Dans un récit inédit en deux épisodes, Virginie vous raconte l'histoire de cette femme pas comme les autres, résolument moderne, indépendante et transgressive. Marie-Rosalie Bonheur est la fille de Sophie Marquis, issue d'une famille bourgeoise et de Raymond Bonheur, son professeur de peinture. Un nom qui n'est pas prophétique ! La famille Bonheur connaît la misère de Paris, avant que Raymond ne quitte le foyer pour rejoindre le phalanstère de Ménilmontant, un groupe d'hommes qui se réclame du Saint-Simonisme. Seule pour subvenir aux besoins du foyer, Sophie Marquis meurt à 36 ans. Rosa Bonheur n'a que 11 ans, mais elle se promet déjà de devenir une peintre riche et célèbre pour gagner son indépendance. Le phalanstère ayant été fermé par la police, Raymond Bonheur est de retour auprès de sa fille, à laquelle il donne des cours de peinture. Marie-Rosalie est très douée, mais son père exige qu'elle signe les tableaux avec son nom à lui ! La jeune artiste s'y oppose : ses toiles porteront le nom de Rosa, le surnom que lui donnait sa mère. Avant la fin de son adolescence, Rosa est déjà connue du Tout-Paris artistique pour son talent. À 19 ans, elle expose pour la première fois au Salon, la voie royale du succès pour les peintres. Bonheur est un phénomène : comme George Sand, elle s'habille en pantalon. Elle entretient une relation amoureuse discrète avec une autre femme, et clame que le génie artistique n'a pas de sexe ! Sa spécialité, ce sont les peintures d'animaux. Alors, ses critiques la réduisent à être la peintre des vaches ! Thèmes abordés : peinture, Saint-Simon, XIXe, femme artiste "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : https://www.retronews.fr/journal/le-mot-d-ordre-1877-1922/29-mai-1899/1147/4293975/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3Drosa%2520bonheur%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D74151&index=12 https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1994_num_24_85_6229 https://gallica.bnf.fr/blog/01012013/saint-simon-et-les-saint-simoniens?mode=desktop https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/la-famille-imperiale-et-rosa-bonheur/ https://archive.org/details/rosabonheursavie00klum_0/mode/2up A voir : Grande interview de Katherine Brault, propriétaire du château de By sur Napoléonica, la chaîne Youtube de la Fondation Napoléon. Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
durée : 01:00:12 - Avec François Bernheim - par : Benoît Duteurtre - "Un soir d'hiver 1983, je rencontre Patricia Kaas à la Maison de l'Allemagne Paris 14e, où elle se produit, donnant des frissons au Tout-Paris, dont à une certaine Monique Le Marcis, programmatrice de RTL. Sa voix porte bien le chagrin d'amour, éblouissante de sincérité ..." François Bernheim - réalisé par : Davy Travailleur
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! C'est l'histoire de deux femmes que tout oppose, dont les chemins se croisent à Versailles au crépuscule du règne de Louis XV. La première, la favorite du roi, est une parvenue ; la seconde, la dauphine, est une aristocrate. Dans un récit inédit, Virginie Girod vous raconte la rivalité entre Jeanne du Barry et Marie-Antoinette. L'histoire de Jeanne Bécu est celle d'une incroyable ascension sociale. Elle naît en 1743 dans un milieu populaire. La seule chose dont Jeanne dispose pour tenter d'échapper à sa condition est sa beauté. Jeanne fait la rencontre du comte du Barry, un aristocrate libertin. La belle Jeanne devient la coqueluche du Tout-Paris et bientôt, le comte l'introduit à Versailles en espérant qu'elle devienne la maîtresse de Louis XV. C'est le meilleur moyen d'obtenir les faveurs du souverain pour lui et ses amis. Le cœur de Louis XV est libre, il vient de perdre son amie Madame de Pompadour. Du Barry gagne vite une grande influence sur le roi… et se fait beaucoup d'ennemis à la cour, qui méprisent ses origines roturières. Marie-Antoinette, de son côté, voit le jour en 1755 à Vienne. Elle est l'une des dernières nées de l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche. Son mariage avec le Dauphin de France, le futur Louis XVI, est en partie organisé par le duc de Choiseul qui tenait à resserrer les liens avec l'Autriche, pour mieux s'opposer à l'Angleterre. Or, Choiseul déteste Jeanne du Barry, tout comme les filles de Louis XV. Marie-Antoinette est trop jeune pour comprendre les jeux d'influence. Elle prend donc également en grippe la favorite et ne lui adresse jamais la parole. Cette situation inconfortable plonge le roi dans l'embarras : elle a de l'affection pour la Dauphine, mais il en a plus encore pour sa maîtresse. Et si Marie-Antoinette devait être répudiée, ce serait la fin de l'alliance entre l'Autriche et la France ! Thèmes abordés : Louis XV, Versailles, Louis XV, Marie Antoinette "Au Coeur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier - Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
durée : 00:02:26 - Histoires politiques - Vu de l'extérieur, le Tout-Paris politique a assisté la semaine dernière à d'interminables négociations dont on pensait qu'elles visaient uniquement à faire revenir François Bayrou au gouvernement. Mais ce que l'on ne sait pas, c'est que les discussions ne se sont pas arrêtées là.
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De liefhebbers hebben er lang op gewacht: de documentaire Maria Callas, Paris 1958. Met nog niet eerder vertoond gerestaureerd en ingekleurd materiaal. Op 19 december 1958 maakte Callas, de bekendste opera-divavan de 20e eeuw, haar debuut in Parijs. In aanwezigheid van “Tout Paris”, waaronder de Franse president Coty, schrijver Jean Cocteau, de hertog en hertogin van Windsor, Charlie Chaplin en Brigitte Bardot. Wat maakte die avond zo legendarisch? En hoe kijken we er nu naar, wetende dat Callas een dramatisch leven tegemoet zou gaan? Sopraan Francis van Broekhuizen, die nu tourt met het programma Maria Callas 100 jaar, vertelt over haar liefde voor Callas.
Pendant près de 20 ans, Madame Claude a été à la tête d'un réseau important de prostitution « de luxe » qui avait pour clients des personnes importantes (politiques, personnalités publiques...).
Cet été, nous avons sélectionné les meilleurs épisodes des "Fabuleux Destins" . (Re)découvrez les épisodes qui ont fait battre le cœur des auditeurs et auditrices ! Un lieu surprenant Dans certains couloirs de l'hôpital de la Salpêtrière, résonne encore l'ombre d'une époque où la folie était considérée comme le fardeau exclusif des femmes. Nous sommes au 19eme siècle, les femmes peuvent être enfermées pour des raisons absurdes. Comme par exemple, refuser le devoir conjugal, avoir recourt à l'avortement ou avoir de mauvaises fréquentations. À la Salpêtrière, la majorité des femmes malades sont issues de classes sociales précaires. Pour la plupart, elles ont vécu des violences physiques et psychologiques. C'est dans ce contexte, qu'un homme va y trouver sa renommée... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Harry Styles, le phénomène planétaire de la pop culture Les Reptiliens, la théorie du complot la plus répandue dans le monde Le crash du vol Malaysia Airlines 370, le drame aérien le plus mystérieux de notre époque Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Célia Brondeau, Antoine Berry Roger) Date de première diffusion : 16 mars 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Viviane de Witt a reçu Nadine de Rothschild dans La bouteille à moitié pleine. Elle était une actrice connue avant d'épouser le baron Edmond. Son livre " Très chères baronnes de Rothschild" paru aux éditions Gourcuff Gradenigo est son dix- septième livre . C'est la démonstration que derrière chaque grand homme, il y a une grande femme, et ce livre fourmille de détails passionnants sur cette famille qui depuis le XIXème siècle fait rêver et fantasmer le monde. Les baronnes étaient aussi de sacrées personnalités, la scientifique passionnée de puces ( les animaux ), l'historienne de la reine Marie- Antoinette, les bâtisseuses, Château de Pregny ou Villa Ephrussi de Rothschild, la fondatrice de Mégève, et la reine du Tout- Paris connue pour ses bals mythiques. Ce livre est charmant, passionnant, envoûtant. Il faut lire Nadine qui à 91 ans termine mon interview par ses projets philanthropiques, une autre qualité Rothschild.
durée : 00:30:49 - Les Nuits de France Culture - Épisode 5 : Patricia Sorel : "En 1849, la Librairie Nouvelle sur le boulevard des Italiens est fréquentée par le tout-Paris des lettres"
Aurine Crémieu sur RCJ Midi au micro de Rudy Saada, pour parler de son documentaire « Sarah Bernhardt, pionnière du show-business ». À propos du documentaire : « Sarah Bernhardt, pionnière du show-business » Pour le centenaire de la disparition de Sarah Bernhardt, retour sur la vie fantasque et mouvementée de “la Divine”, qui défia les traditions théâtrales et connut une popularité incommensurable. En 1866, Sarah Bernhardt, alors jeune pensionnaire de la Comédie-Française, y invite sa petite sœur lors d'une soirée de gala. Mais la gamine marche sur la traîne d'une honorable sociétaire qui la repousse si violemment que l'enfant s'ouvre la lèvre en tombant. Sarah Bernhardt se jette sur la comédienne et la gifle. Scandale. Refusant de s'excuser, elle est exclue du Français... où elle reviendra, quelques années plus tard, par la grande porte. Impétuosité, sens de l'honneur et dédain pour le qu'en-dira-t-on, une vie tourbillonnante s'est amorcée ce soir-là. Sur sa lancée, Sarah Bernhardt prend en main une carrière que son tempérament et son goût pour la flamboyance vont amener aux sommets, d'où elle bouleversera les codes du théâtre, notamment en jouant des rôles masculins, comme Hamlet ou l'Aiglon. Libre, d'une farouche excentricité, qui suscite les fantasmes et les jalousies du Tout-Paris, “la Divine”, “la Voix d'or” (surnom donné par Victor Hugo, un de ses mentors), “le Monstre sacré” (Cocteau), connaît un tel succès qu'il l'affranchit de toute contrainte. En 1880, elle démissionne avec fracas du Français et part pour une tournée en Amérique, qui la consacre première star internationale. Une identité irréductible. D'une enfance chaotique parmi les courtisanes à sa mort lors du tournage de La voyante, un film de Louis Mercanton, ce documentaire déroule les hauts faits d'une existence menée comme une épopée, à mille lieues des places alors réservées aux femmes. Mourant mille fois sur scène et inventant chaque jour comme une résurrection, Sarah Bernhardt multiplia les dimensions d'une identité irréductible à son métier de tragédienne. Elle fut aussi peintre, sculptrice, directrice de théâtre, résistante, patriote, cheffe de tribu... et inspiratrice des plus grands auteurs, comme Hugo, Rostand ou Dumas. Une riche imagerie, des citations extraites de ses mémoires, de rares séquences filmées ou des enregistrements sonores complètent un portrait aussi raffiné que les affiches Art nouveau d'Alphonse Mucha, qui sut rendre l'aura de cette pasionaria. Aurine Crémieu est née en Inde. Après des études en sciences politiques et géopolitiques, elle devient auteur et réalisatrice de documentaires pour France2, France3, France5, Arte, Odyssée, Voyage, RTBF… Après André Schwarz-Bart, Aurine Crémieu dresse le portrait d'une figure emblématique de la résistance à l'esclavage en Guadeloupe : la Mûlatresse Solitude. Son documentaire donne à entendre les échos d'une voix révolutionnaire qui constitue un pan important de l'histoire antillaise.
Dans cet épisode, Andréa Brusque vous parle d'un événement mondain insolite du 19eme siècle. À cette époque, le Tout-Paris aimait faire la fête, la capitale regorge de bals, d'opérettes et autres festivités. L'évènement dont je vais vous parler se déroule à la mi-carême, dans un lieu particulier : un hôpital. Cette soirée a inspiré l'écrivaine Victoria Mas et plus récemment la réalisatrice Mélanie Laurent. Son nom : le Bal des folles. Un bal insolite qui a ameuté tout Paris, découvrez sa True Story. Un lieu surprenant Dans certains couloirs de l'hôpital de la Salpêtrière, résonne encore l'ombre d'une époque où la folie était considérée comme le fardeau exclusif des femmes. Nous sommes au 19eme siècle, les femmes peuvent être enfermées pour des raisons absurdes. Comme par exemple, refuser le devoir conjugal, avoir recourt à l'avortement ou avoir de mauvaises fréquentations. À la Salpêtrière, la majorité des femmes malades sont issues de classes sociales précaires. Pour la plupart, elles ont vécu des violences physiques et psychologiques. C'est dans ce contexte, qu'un homme va y trouver sa renommée... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Le “manifeste des 343”, l'appel fondateur des femmes pour le droit à l'avortement Les Suffragettes, celles qui se sont sacrifiées pour le droit de vote L'affaire « personne », le jour où les femmes ont obtenu l'un des droits les plus fondamentaux Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Célia Brondeau, Antoine Berry Roger) Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En novembre 1921, le procès de Landru a fasciné le Tout-Paris, certaines audiences attirant les personnalités les plus en vue du moment, comme Maurice Chevalier ou Mistinguett. On se pressait pour écouter les bons mots de Landru. Le comédien Jean Weber, resté célèbre pour son interprétation de L'Aiglon de Jean Rostand, faisait partie des nombreux curieux qui, chaque jour, se faufilaient dans la salle d'audience. En 1921, il avait 15 ans, il allait au procès comme au spectacle. Ce qu'il admirait surtout, c'était le talent et la répartie de l'accusé. En 1985, à 79 ans, il compare encore Landru à Sacha Guitry ! *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Mémoires du siècle" de Michel Bossuet - France Culture - 01/08/1985. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l'aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.
Alors que la presse se saisit du dossier, l'instruction de l'affaire est interminable. Les carnets de Landru récupérés lors de la perquisition fourmillent d'informations sur ses victimes et ses méfaits. Ils permettent de remonter le fil d'une dizaine de disparitions et constituent les principales pièces à conviction d'un procès au retentissement national . Après 2 ans et demi d'enquête, le procès se tient en novembre 1921. Il est suivi par le Tout-Paris et les journalistes et dessinateurs sont présents par dizaines. André Galland que vous allez entendre , a assisté à toutes les audiences en qualité de dessinateur de presse pour le « Petit Journal », un quotidien parisien conservateur aujourd'hui disparu. Grâce à son récit truculent, vous allez découvrir l'atmosphère surréaliste de ce procès d'assises hors du commun. Des pièces à conviction les plus extravagantes aux saillies sarcastiques de Landru à l'égard de la Cour, plongez dans l'incroyable procès Landru. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 11/04/1956. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l'aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.
Un livre, Un lecteur. Florence Berthout reçoit Jean-Michel LEGLISE pour parler du livre « L'Humeur vagabonde » d'Antoine Blondin À propos du livre : « L'Humeur vagabonde » paru aux éditions La Table Ronde Après la Seconde Guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler. On rétablit le tortillard qui reliait notre village à la préfecture. Benoît Laborie quitte femme et enfants pour tenter fortune à Paris. Rastignac triste, il s'égare dans le cimetière du Père-Lachaise. Quand il revient au pays, sa mère le prend pour un amant de sa femme et tue l'épouse supposée infidèle. Parce qu'il dégage un parfum de crime, la capitale s'offre à lui. Pas pour longtemps. Un nouveau caprice du Tout-Paris, et il est rejeté. L'humeur vagabonde est une fable comique et triste, une petite musique aigre-douce au ton inimitable. Fils unique de parents bohèmes, Antoine Blondin (1922-1991) a connu la notoriété dès la publication de son premier livre, L'Europe buissonnière, couronné en 1950 par le prix des Deux Magots. Se partageant entre le journalisme - il fut le chantre du Tour de France des années 1950 à 1980 - et la littérature, ce voyageur sans bagages a laissé cinq romans, tous publiés aux Editions de La Table Ronde. L'Humeur vagabonde est son troisième roman.
REDIFF - Pendant près de 20 ans, Madame Claude a été à la tête d'un réseau important de prostitution « de luxe » qui avait pour clients des personnes importantes (politiques, personnalités publiques...). Invités : Philippe Thuillier, producteur du documentaire « Les confessions de Madame Claude », Martine Monteil, à l'époque chef de la Brigade de Répression du Proxénétisme
Dans cet épisode, découvrez la proxénète la plus célèbre au monde. Révolutionnaire dans ses méthodes, intraitable mais maternelle avec ses jeunes protégées, elle a régné pendant vingt ans sur le milieu de la prostitution française et internationale. Car si personne ne la connaissait vraiment, elle, connaissait tout le monde. Son nom : Fernande Grudet, dite Madame Claude. Découvrez sa True Story. Une femme sulfureuse qui a fait couler beaucoup d'encre Paris, milieu des années 60. Un homme élégant marche rue Boulainvilliers, dans le très chic 16ème arrondissement. Grand pardessus noir sur le dos et col relevé jusqu'au menton, il furète du regard. Aucun passant ne doit le reconnaître. Il presse le pas et finit par s'arrêter au numéro 32. Il entre et monte les quelques marches qui le séparent de son rendez-vous du soir. L'anxiété retombe, personne ne l'a vu entrer. Ecoutez la suite de cette histoire incroyable dans ce podcast. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Fernand Legros et Elmyr de Hory, le duo d'arnaqueurs qui a dupé le monde de l'art Linda Burfield Hazzard, la docteure qui affamait ses patients jusqu'à la mort Ada Lovelace, la première codeuse informatique de l'Histoire Ecriture : Elie Olivennes Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Production : Bababam Si vous souhaitez écouter les épisodes sans interruption, rendez-vous sur la chaîne Bababam+ d'Apple Podcasts : https://apple.co/3NQHV3I Abonnement True Story : https://apple.co/3auE6D9 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans True Story, nous allons vous raconter, tout au long de la semaine, des histoires étonnantes. Dès demain, nous reviendrons sur l'histoire d'une femme pas comme les autres. Dans les années 60 et 70, elle a régné sur le Tout-Paris et a fait, à l'époque, couler beaucoup d'encre... Mais pourquoi ? Et qui était-elle ? Rendez-vous demain pour découvrir sa True Story. Mercredi, on vous fait redécouvrir l'histoire de Florence Nightingale, une pionnière qui a révolutionné le monde médical ! Vendredi, c'est le jour de Vénus, la déesse de l'amour. A cette occasion, c'est bien une histoire incroyable qu'on va vous raconter, mais surtout une Love Story, une histoire d'amour. Si vous souhaitez écouter les épisodes sans interruption, rendez-vous sur la chaîne Bababam+ d'Apple Podcasts : https://apple.co/3NQHV3I Abonnement True Story : https://apple.co/3auE6D9 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En 2018, le chercheur français Claude Schopp découvre l'identité de la femme ayant servi de modèle à Gustave Courbet pour son célèbre tableau. Il s'agit de la danseuse Constance Queniaux, maîtresse du diplomate turco-égyptien Khalil-Bey. Figure flamboyante du Tout-Paris des années 1860, ce dernier fut également le premier propriétaire de “L'Origine du monde”. Mais une addiction au jeu contraindra Khalil-Bey à se séparer de sa collection de tableaux pour solder ses dettes. “L'Origine du monde” passera entre les mains de plusieurs propriétaires avant d'atterrir dans les collections du Musée d'Orsay.
durée : 00:28:28 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Céline, fragilisée par la dureté des travaux de servante de ferme, rejoint sa sœur ainée à Paris. Cette dernière montre sa benjamine, "la bergère", au Tout-Paris.
durée : 00:28:19 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Céline, fragilisée par la dureté des travaux de servante de ferme, rejoint sa sœur ainée à Paris. Cette dernière montre sa benjamine, "la bergère", au Tout-Paris.
Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 08 avril 2022
Pendant près de 20 ans, Madame Claude a été à la tête d'un réseau important de prostitution « de luxe » qui avait pour clients des personnes importantes (politiques, personnalités publiques...). Invités : Philippe Thuillier, producteur du documentaire « Les confessions de Madame Claude », Martine Monteil, à l'époque chef de la Brigade de Répression du Proxénétisme Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 08 avril 2022
durée : 00:19:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "Entretiens avec Françoise Sagan", des entretiens avec la romancière, menés dans la bonne humeur par André Halimi, dont nous écoutons le deuxième numéro diffusé la première fois le 2 janvier 1973 sur France Culture. C'est à Seuzac, dans le Lot, près de Cajarc où elle était née, que repose Françoise Sagan depuis sa disparition en 2004. Si elle n'a pas été reproduite sur sa pierre tombale, on sait qu'elle avait rédigé elle-même son épitaphe qui disait ceci : "Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, 'Bonjour tristesse', qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une ouvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même". * Sagan bien vivante, nous allons l'entendre en 1973, parlant de tout et de rien, du scandale de Bonjour Tristesse, qu'elle n'avait pas voulu, des journalistes, du Tout-Paris, de son quartier, des gens sérieux, ou encore de ses idées de vacances à Ville d'Avray. C'était dans une série de cinq Entretiens, menés par André Halimi, dont nous écoutons ici le deuxième numéro diffusé la première fois le 2 janvier 1973. Elle se souvenait du "scandale" à la sortie de Bonjour Tristesse : Je n'ai jamais aimé le scandale qu'on a fait avec ce livre, ce que j'ai aimé c'est que des gens que j'estimais aient trouvé que j'avais un talent pour écrire. [...] Le scandale c'est le talent, quand les gens sont attrapés directement par les cheveux, qu'on leur donne un coup de poing dans l'estomac par une phrase et qu'on les frappe, et ce n'est pas forcément une phrase érotique. c'est une phrase qui les concerne directement. Par André Halimi Avec Françoise Sagan Entretiens avec Françoise Sagan, 2ème partie (1ère diffusion : 02/01/1973) Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
Chaque année à la mi-carême, le Tout Paris s'encanaille au Bal des Folles de la Salpêtrière... Ce mois-ci, Victoire, Pascale et Jeanne comparent le roman Le Bal des Folles de Victoria Mas à son adaptation en film par Mélanie Laurent. Eugénie Cléry, 19 ans, a la particularité de voir et d'entendre les esprits. Mais à Paris en 1885, ce genre de don est très mal vu, et sa famille décide de l'interner à la Pitié-Salpêtrière, dans le "département des folles" dirigé par le Docteur Charcot. Elle va y faire la connaissance d'internées comme Thérèse et Louise, mais aussi de l'austère infirmière en chef Geneviève... Le film est-il fidèle au roman dont il est tiré ? Réponse dans l'épisode ! 2 min 53 : On commence par parler du roman Le Bal des Folles écrit par Victoria Mas et paru en 2019. 40 min 04 : On enchaîne sur son adaptation en film réalisée par Mélanie Laurent et sortie en 2021 sur Prime Video. 1h 34 min 39 : On termine sur nos recommandations autour des romans historiques et des asiles psychiatriques. Si vous avez lu ou vu Le Bal des Folles, n'hésitez pas à nous donner votre avis !
durée : 00:04:51 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Selon Tanguy, Anne Hidalgo n'est pas une simple femme politique, c'est un gourou qui nous montre le chemin.
durée : 00:24:59 - Marie Fel, star de l'Académie Royale de Musique - par : Anne-Charlotte Rémond - Marie Fel (1713-1794) a charmé son auditoire dès 21 ans dans l'opéra Philomèle de Louis de Lacoste. Elle a ensuite poursuivi une carrière de cantatrice courtisée dans le Tout-Paris, notamment grâce à sa collaboration avec Jean-Philippe Rameau - réalisé par : Philippe Petit
durée : 00:03:28 - Livre de cuisine - par : Deborah DUPONT - Ce livre atypique est une histoire de transmission, de Gilberte Geogre (dite Gigi) à sa petite fille Nathalie, et de Nathalie, ex directrice artistique connue du Tout Paris à ses voisins du 6ème étage et à ses lecteurs en 3 actes.
durée : 00:03:28 - Livre de cuisine - par : Deborah DUPONT - Ce livre atypique est une histoire de transmission, de Gilberte Geogre (dite Gigi) à sa petite fille Nathalie, et de Nathalie, ex directrice artistique connue du Tout Paris à ses voisins du 6ème étage et à ses lecteurs en 3 actes.
Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, dans une richissime famille de la noblesse roumaine1, Anna est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le boyard Grigore Bibescu Basarab Brâncoveanu2 lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Basarab-Brâncoveanu issue de la dynastie des Craiovescu. Sa mère, plus jeune de 21 ans que son mari, est une pianiste phanariote d'origine romaniote née à Constantinople : Raluca Moussouros, roumanisation et hellénisation de Rachel Moshor, à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna Bibesco est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna mène une vie privilégiée : elle a ses propres précepteurs et reçoit son instruction au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français, du roumain et du grec, et reçoit une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bessaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive française du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature, alors encore sauvage, des bords du lac, contrastant avec l'environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie3. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry : il fut exposé par la galerie Camoin Demachy lors de la 14e biennale des Antiquaires de Paris4. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, devient Anna de Noailles en épousant à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos) aura un fils unique, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck6 normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon7 et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui s'était pris pour elle d'une passion à sens unique. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt à 56 ans en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.
Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, dans une richissime famille de la noblesse roumaine, Anna est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le boyard Grigore Bibescu Basarab Brâncoveanu lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Basarab-Brâncoveanu issue de la dynastie des Craiovescu. Sa mère, plus jeune de 21 ans que son mari, est une pianiste phanariote d'origine romaniote née à Constantinople : Raluca Moussouros, roumanisation et hellénisation de Rachel Moshor, à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna Bibesco est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna mène une vie privilégiée : elle a ses propres précepteurs et reçoit son instruction au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français, du roumain et du grec, et reçoit une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bessaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive française du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature, alors encore sauvage, des bords du lac, contrastant avec l'environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry : il fut exposé par la galerie Camoin Demachy lors de la 14e biennale des Antiquaires de Paris. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, devient Anna de Noailles en épousant à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos) aura un fils unique, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui s'était pris pour elle d'une passion à sens unique. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt à 56 ans en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.
>> www.magnificat.fr Jean-Paul Sartre, Juliette Greco, Boris Vian ou Françoise Sagan lui doivent une fière chandelle… Vous vous demandez ce que le Tout-Paris intellectuel, fêtard ou frivole du XXe siècle peut bien avoir à faire dans une chronique consacrée au saint du jour ? Attablons-nous un instant au Café de Flore ou aux Deux Magots pour bien […]
durée : 00:25:01 - Ravel, Boléro - par : Anne-Charlotte Rémond - Tout Paris est là en ce 22 novembre 1928 dans la salle de l'Opéra Garnier. La soirée est prévue depuis longtemps, le monde s'apprête à succomber aux charmes hypnotiques du Bolero de Maurice Ravel, tour de force d'orchestration reposant sur la seule répétition obstinée de 3 thèmes. - réalisé par : Philippe Petit
Donneuse de voix : Cocotte | Durée : 13min | Genre : Nouvelles Cette nouvelle est extraite du recueil Les Amours buissonnières, de Camille Allary. « Ce matin, l’annonce, publiée dans les grands journaux, de la mise en vente de la collection d’aquarelles ayant appartenu au comte Arlow, ce boyard ennuyé dont le Tout-Paris des premières a [...]
Anna-Élisabeth de Noailles, née Bibesco Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933.Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, descendante des familles de boyards Bibescu de Roumanie, Anna de Noailles est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le prince Grégoire Bibesco Bassaraba de Brancovan2 lui-même fils du prince valaque Georges Bibesco (en roumain : Gheorghe Bibescu) et de la princesse Zoé Bassaraba de Brancovan (en roumain : Brâncoveanu). Sa mère, plus jeune de 21 ans, est la pianiste grecque née à Constantinople Raluca Moussouros (ou Rachel Musurus), à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna de Noailles est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna de Brancovan mène une vie privilégiée. Elle reçoit son instruction presque entièrement au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français et a une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bassaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive sud du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature des bords du lac sur l'environnement urbain dans lequel elle devra par la suite passer sa vie Le temple du jardin votif Anna de Noailles à Amphion-les-Bains. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna de Noailles pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, dite Anna, épouse à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (Fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos), n'aura qu'un fils, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, laquelle il a connu par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui souffrait pour elle d'une passion qu'elle ne partageait pas. Anna de Noailles dans son salon en 1913. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Moran, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains
durée : 00:55:10 - Autant en emporte l’Histoire - par : Stéphanie DUNCAN - 15 mars 1900, le Théâtre Sarah-Bernhardt à Paris est en effervescence : le Tout-Paris est là pour assister à la première de « L’Aiglon » avec l’immense actrice dans le rôle-titre. Mais dans les coulisses, avant le lever de rideau, l’auteur de la pièce se morfond d’angoisse.
durée : 00:30:49 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Nuit de la Librairie 1/2, dans ce deuxième entretien l'historienne Patricia Sorel poursuit l'histoire du commerce des livres en France, depuis la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'aux années 1980 marquées par l'instauration du prix unique du livre. Entretien 2/3 par Albane Penaranda. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Patricia Sorel Maîtresse de conférences à l’Université Paris-Nanterre
Rien d’officiel, mais bientôt une annonce, selon Le Journal du Dimanche. Pour lutter contre la propagation du coronavirus, le reconfinement de la France « n’est plus qu’une question de jours », clame en effet Le Journal du Dimanche. Selon cet hebdomadaire, c’est même « mercredi » qu’Emmanuel Macron devrait l’annoncer « en personne » aux Français, pour une entrée en vigueur du dispositif avant la fin de la semaine à venir, un ministre, que Le Journal du Dimanche qualifie d’« important » (les autres apprécierons), y précisant du reste que ce troisième confinement devrait être instauré pour « au moins pour trois semaines ». Info ou intox ? Dans ce même hebdomadaire, cet important ministre qu’est celui de l’Éducation nationale soulignant qu’il entend garder les écoles ouvertes en cas de nouveau confinement, le lecteur, à bon droit, aurait de quoi en conclure que, cette fois-ci, si Jean-Michel Blanquer le dit… le troisième confinement, ce serait plutôt de l’info… D’autant que Le Journal du Dimanche annonce aussi une autre mesure imminente : la suspension « dans les prochains jours des vols avec des pays hors Union européenne très à risque, comme le Brésil ». Le reconfinement, viendra – tel l’ennemi du Désert des Tartares - viendra pas – tel Godot, qu’on attend toujours ?.. Ce qui semble manifeste, en tout cas, est que ce vrai-faux suspense n’altère en rien la cote d’Emmanuel Macron, au contraire. Dans un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, la popularité du président est en hausse de deux points en janvier, à 40% des sondés contents du président. C’est dix points de plus que la cote de Nicolas Sarkozy à pareil stade de son mandat, et seize de plus que celle de François Hollande. Carrément… Olivier Duhamel, l’étau se resserre Emmanuel Macron qui est passé à l’offensive hier contre un autre fléau : l’inceste. Le chef de l’État annonce une série de mesures à venir pour lutter contre les violences sexuelles sur les enfants. Dans un message vidéo, le président a assuré que le droit français serait « adapté » afin de protéger davantage les enfants victimes d’inceste et de violences sexuelles et pour ne laisser « aucun répit aux agresseurs ». Dès demain, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, à cet effet, « recevra les acteurs de la protection de l’enfance », et la question de « l’âge du consentement » sera au cœur des travaux, signale Le Parisien Dimanche. Dans son message, hier, Emmanuel Macron a salué « le courage d’une sœur qui n’en pouvait plus de se taire ». Sans la nommer, le président, dans cette vidéo, faisait ainsi référence à Camille Kouchner, fille de l’ancien ministre Bernard Kouchner, qui accuse, dans son livre autobiographique La familia grande, son beau-père, le politologue Olivier Duhamel, d’avoir, à la fin des années 1980, sexuellement agressé son frère jumeau, adolescent au moment des faits par elle allégués. Affaire qui prend encore de l’ampleur ce matin. Le Journal du Dimanche annonce en effet que, « dans les jours qui viennent, les deux enfants, aujourd’hui trentenaires, adoptés au Chili » par Olivier Duhamel et son épouse, doivent être entendus par « la Brigade de protection des mineurs ». Dans Le Parisien Dimanche, Julien, l’ainé de la fratrie Kouchner, après avoir rendu hommage au courage de ses frère et sœur, déclare que, selon lui, « il n’y a qu’un criminel », en s’insurgeant contre « les agissements de son beau-père » Olivier Duhamel. Claquements de portes au club Le Siècle Autre conséquence de l’affaire Olivier Duhamel : deux figures du très élitiste club parisien Le Siècle, qui était justement présidé par Olivier Duhamel, ont récemment démissionné. L’hebdomadaire Marianne révèle que l’ex-secrétaire général du gouvernement Marc Guillaume et l’avocat Jean Veil ont en effet démissionné du Siècle. « Un séisme par ricochet », formule ce magazine, en référence à ces deux démissions supplémentaires, sans précédent au sein de ce « club ultrasélect du Tout-Paris des affaires et de la politique ». Pour mesurer l’importance de cette information, il convient d’abord de signaler que Le Siècle est « un pur lieu de pouvoir. Un point de rencontre obligé pour ceux qui aspirent à diriger et ceux qui veulent continuer à le faire (…) Infiniment mieux qu’une légion d’honneur, être invité aux dîners du Siècle suffit à signifier une appartenance à cette nomenklatura satisfaite surtout d’elle-même », explique Marianne. Ce magazine signale donc que, « le 6 janvier, le conseil au grand complet (a) entériné sans sourciller la démission de son 25e président » Olivier Duhamel et, une semaine plus tard, celles de Marc Guillaume, qui fut vice-président du club, mais aussi, deux jours plus tard encore, « comme dans une cordée qui dévisse, (celle de) l’avocat Jean Veil, 23e président du club entre 2014 et 2016 » (étant rappelé que Jean Veil est l’un des fils de Simone Veil et qu’il fut avocat de Jacques Chirac). Comme le souligne Marianne, Jean Veil « admet avoir été « mis au courant entre 2008 et 2011 » des agissements incestueux présumés de son « ami d’enfance » Olivier Duhamel. Mais l’avocat assure à cet hebdomadaire qu’il se trouvait « lié par le secret professionnel », un secret « strict », insiste-t-il, ajoutant donc que, dans l’affaire Olivier Duhamel, il n’a « strictement rien à (se) reprocher ». Comme disait Alfred de Musset, c’est ce qui s’appelle La Confession d’un enfant du… Siècle !
These 3 words, these 8 lettersSay it once, I'm yours forever nowIt's not "I like you", it's not "I need you", it's not "I want you" oh, ohThese 3 words, just 8 lettersI would never say it unless I meant itI la-la-la-la-la-love you, I la-la-la-la-la-love you
C’est reparti pour une nouvelle saison des Lectures Erotiques de Charlie et j’attaque avec le délicieux roman porno REBECCA de Jean-Yves Masson. Il y est question de désespoir, de reconstruction, de sexe sans limites, sans tabou, et de prostitution… masculine ! REBECCA, un roman érotique extrêmement bien écrit. C'est intelligent, sensible et vraiment chaud ! J’adore quand la littérature érotique donne des belles lettres à la littérature tout court ! Un podcast idéal pour fêter la rentrée littéraire un peu en avance et de manière très érotiques bien-sur ! Rebecca est son premier roman, et malheureusement le seul à ce jour. Si vous savez quand Jean-Yves Masson publiera un autre roman, je veux bien être au courant car son roman porno Rebecca est vraiment une petite perle autant dans la forme littéraire que dans le fond érotique et critique.Tous les podcasts érotiqueshttps://lec-lectures-erotiques-charlie.lepodcast.frSoutenez les lectures érotiqueshttps://patreon.com/charlieliveshowMES SITES & les réseaux sociauxhttps://linktr.ee/charlieliveshowhttps://twitter.com/Charlieliveshowhttps://www.instagram.com/charlieliveshow/
Rejouer le cours de la vie de la « sulfureuse » Marguerite Steinheil, c’est le point de départ fort et assumé par l’historienne et psychanalyste belge Sylvie Lausberg. Dans Madame S, paru aux éditions Slatkine & Cie, Sylvie Lausberg mène l’enquête. Entre roman et essai, qu’est-ce que ça donne ? La quatrième de couverture : C’est une histoire bien française. Le 16 février 1899, à l’Élysée, Félix Faure s’étouffe de plaisir dans les bras de sa maîtresse, une certaine Mme Steinheil. « Le Président a-t-il encore sa connaissance ? Non, elle est sortie par l’escalier de service. » Clemenceau commente : « Il se voulait César, il ne fut que Pompée. » Mais qui était cette mystérieuse Madame S ? Assurément pas une cocotte. Héritière d’une grande famille d’industriels protestants, mariée trop jeune à un peintre trop vieux, Madame S est alors la coqueluche du Tout-Paris politique. Sur fond d’affaire Dreyfus, elle se rapproche de Félix Faure et s’installe au cœur du pouvoir et des secrets d’État. Après la mort du Président, elle disparaît. On la retrouve neuf ans plus tard, accusée du meurtre de sa mère et de son mari. Elle est emprisonnée, jugée, innocentée. Disparaît encore. Épouse un lord anglais, s’installe à Brighton et finit enlevée au Maroc… Sa vie est un roman. Pour acheter ce livre, c'est par ici : https://amzn.to/3aDQXxT
Le dealer du Tout-Paris balance à nouveau by Sputnik France
C’était l’événement le plus attendu de cette semaine Haute Couture été 2020 : l’ultime défilé de Jean-Paul Gaultier, après 50 ans de création. Au théâtre du Châtelet, dans une ambiance électrique, le Tout-Paris s’est pressé pour lui rendre hommage. Pour cette rétrospective qu’il voulait festive et ludique, le créateur a décliné en 200 modèles ses thèmes de prédilection : la marinière, les dessous dessus, les seins i-coniques ou encore les jeans brodés. Pourquoi arrête-t-il ? Réponse dans cette émission.
Retrouver l'article : https://www.actualitte.com/t/RgHKrrAr C’est au cours d’une soirée où se côtoie le Tout-Paris de la Belle Époque que Colette et la Marquise de Morny, dite « Missy », se rencontrent en 1905.
مدرسهٔ آنلاین فرانسه گرام از راندوو حمایت کنید شبکههای اجتماعی حساب اینستاگرامحساب یوتوبحساب تویتتر 33. L’impossible dé-cristallisation Il faudrait tout de même que je vous raconte comment je suis mort. Vous vous souvenez de La Fureur de vivre avec James Dean ? Dans ce film, une bande de jeunes crétins s’amuse à foncer tout droit en voiture vers un précipice. Ils appellent cela le « chicken run » (la « course des dégonflés »). Leur jeu consiste à freiner le plus tard possible. Celui qui freine en dernier est le plus viril du groupe. Disons que la grosseur de son kiki est proportionnelle au laps de temps qu’il va laisser s’écouler avant de freiner. Evidemment, ça ne loupe pas, l’un des idiots termine sa course en bas de la falaise, dans une Chevrolet transformée en compression de César. Eh bien, Alice et moi, plus nous avancions dans notre aventure, plus nous nous apercevions que nous étions comme ces rebelles sans cause. Nous accélérions vers un précipice, pied au plancher. Je ne savais pas encore que c’était moi le crétin qui freinerait trop tard. Quand on mène une double vie, la règle de base, c’est de ne pas tomber amoureux. On se voit en secret, pour le plaisir, pour l’évasion, pour le frisson. On se croit héroïque à peu de frais. Mais jamais de sentiments là-dedans ! Il ne faut pas tout mélanger. On finirait par confondre le plaisir avec l’amour. On risquerait d’avoir du mal à s’y retrouver. Si Alice et moi sommes tombés dans ce piège, c’est pour une simple raison : faire l’amour est tellement plus agréable quand on est amoureux. Cela donne aux femmes l’impression que les préliminaires durent plus longtemps, et aux hommes l’impression qu’ils passent plus vite. C’est cela qui nous a perdus. Nous avions des goûts de luxe. Nous avons joué la comédie du romantisme, uniquement pour jouir plus fort. Et nous avons fini par y croire. Rien de plus efficace que la méthode Coué en amour : quel dommage qu’elle ne fonctionne que dans un seul sens. Une fois qu’on a cristallisé, il est trop tard pour revenir en arrière. On pensait jouer, et c’était vrai, mais on jouait avec le feu. On flottait déjà dans le vide du précipice, comme ces personnages de dessins animés qui regardent le spectateur, puis le vide sous leurs pieds, puis de nouveau le spectateur, avant de chuter définitivement. « That’s all folks ! » Je me souviens que, quand Anne et moi étions séparés, quelles que soient les fêtes où je mettais les pieds, je ne rencontrais plus que des gens qui me demandaient d’un air faux où était Anne, que devenait Anne, pourquoi elle était pas là Anne, et comment elle allait Anne en ce moment ? Je leur répondais, au choix : — Elle bosse tard en ce moment. — Ah bon ? Elle n’est pas là ? Justement je la cherchais, j’ai rendez-vous avec ma femme. — Entre nous, elle a bien fait de ne pas venir dans cette soirée de merde : j’aurais dû l’écouter, elle a un sixième sens pour détecter les mauvais plans, ah, pardon, c’est toi qui organises… — Anne ? On est en procédure de divorce ! Ha ha ! Je plaisante. — Elle bosse vraiment trop en ce moment. — Tout va bien : j’ai la permission de minuit. — Partie en séminaire de travail avec l’équipe de football du Congo. — Anne ? Anne comment ? Marronnier ? Quelle coïncidence, une fille qui porte le même nom que moi ! — Anne est à l’hôpital… Un accident atroce… Entre deux hurlements de douleur insoutenables, elle m’a supplié de rester avec elle, mais je ne voulais pas louper cette sympathique soirée. Exquis, ces œufs de saumon vous ne trouvez pas ? — D’un autre côté, avec ce qu’elle bosse, je vais bientôt être bourré de fric. — Le mariage est une institution qui n’est pas au point. — Où est Alice ? — Où est Alice ? Vous connaissez Alice ? Vous n’auriez pas vu Alice ? Vous croyez qu’Alice va venir ? En revanche, chaque fois que j’entendais le mot « Alice » prononcé quelque part, c’était comme un coup de poignard. — Chers amis, auriez-vous l’obligeance de ne plus prononcer ce prénom en ma présence, s’il vous plaît ? Merci d’avance, Moi. Le paradis, c’est les autres, mais il ne faut pas en abuser. J’entendais de plus en plus de médisances sur Anne et moi. Bien sûr, je faisais une croix sur celles qui couraient sur mon propre compte : elles avaient toujours couru déjà bien avant que d’être vraies. Je n’avais jamais été dupe de la jalousie mondaine et de la superficialité des noctambules, mais là, s’attaquer à Anne, j’en fus presque dégoûté. Moi, si je sortais le soir, c’était pour ralentir ma vie, parce que je ne supportais pas que l’existence puisse s’arrêter à huit heures du soir. Je voulais voler des heures d’existence aux couche-tôt. Mais cette fois, c’en était trop. Je ne sortirais plus. Je réalisais que je haïssais tous ces gens qui se nourrissaient de mon malheur. Moi aussi, j’avais été comme eux, un charognard. Mais ça suffisait : ils ne me faisaient plus rire. Cette fois, je voulais saisir ma chance, autant que possible. Ils devraient se passer de moi. Je démissionnai des magazines où j’écrivais des chroniques mondaines. Adieu, mes faux amis du Tout-Paris, vous ne me manquerez pas. Poursuivez sans moi votre lente putréfaction, je ne vous en veux pas, au contraire, je vous plains. Le voilà, le grand drame de notre société : même les riches ne font plus envie. Ils sont gros, moches et vulgaires, leurs femmes sont liftées, ils vont en prison, leurs enfants se droguent, ils ont des goûts de ploucs, ils posent pour Gala. Les riches d’aujourd’hui ont oublié que l’argent est un moyen, non une fin. Ils ne savent plus quoi en faire. Au moins, quand on est pauvre, on peut se dire qu’avec du fric tout s’arrangerait. Mais quand on est riche, on ne peut pas se dire qu’avec une nouvelle baraque dans le Midi, une autre voiture de sport, une paire de pompes à douze mille balles ou un mannequin supplémentaire, tout s’arrangerait. Quand on est riche, on n’a plus d’excuses. C’est pour ça que tous les milliardaires sont sous Prozac : parce qu’ils ne font plus rêver personne, pas même eux. Écrire sur la nuit était un cercle vicieux dont j’étais prisonnier. Je me bourrais la gueule pour raconter la dernière fois où je m’étais bourré la gueule. C’est fini, affrontons désormais le jour. Voyons voir, quels articles de journaux pourrait bien écrire un parasite au chômage ? Imaginez le comte Dracula en plein jour : quel métier ferait-il ? En quoi se recyclent les sangsues ? Et c’est ainsi que je suis devenu critique littéraire.
Nouvel épisode de 3 Petits Points podcast avec l'auteure Victoria Mas. Son premier roman "Le Bal des Folles" publié chez Albin Michel est déjà auréolé de plusieurs prix et est dans le top 10 des ventes de romans en France. Il faut dire que le sujet est passionnant, nous plongeons cette fois au XIXe siècle au coeur de l'hôpital de La Salpêtrière à l'époque du Professeur Charcot. Chaque année, l'hôpital organisait un bal des aliénées au moment de la Mi-Carême. Il était très couru du Tout Paris qui se pressait pour voir "ces folles" et leurs comportements atypiques... A travers ce roman, Victoria Mas retrace le parcours heurté de plusieurs femmes et met en lumière la condition des femmes au XIXe siècle. Un livre qu'on dévore.
Tout-Paris se presse pour savourer le délicieux Mille-feuille à la Vanille de Yann Couvreur ! Parmi les matières premières de prédilection de la Maison Guerlain, sans nulle doute la vanille se distingue. Alors quoi de plus évident qu’un échange « vanillé » entre le célèbre Pâtissier et le Nez de la Maison Guerlain ! Et si la Vanille nous livrait ses secrets sur Olfaplay ?! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les mensuelles - Un monde de livres – émission présentée par Josyane Savigneau qui reçoit Jean-Luc Barré et Gérard de Cortanze, éditeurs et écrivains et Victoria Mas, romancière. À propos du livre : "Femme qui court" Paru aux éditions Albin Michel En 1910, Violette, âgée de 17 ans, est élève au couvent de l'Assomption. Encadrées par des professeures d'éducation physique anglaises, les jeunes pensionnaires y découvrent le sport. Les années passant, devenue une sportive exceptionnelle, elle enchaîne les championnats d'athlétisme, se passionne pour le cyclisme, le football, le water-polo, la boxe, la compétition automobile... Quand la guerre de 1914 survient, elle est ambulancière puis motocycliste de liaison. Dévoreuse de femmes, assoiffée d'amour dans un corps sculpté à sa démesure, Violette, boulimique de vie, court derrière un bonheur qui lui semble inaccessible. Elle s'essaie au music-hall, au théâtre, devient l'amante de Joséphine Baker puis d'Yvonne de Bray, l'ami de Cocteau et de Marais. Mal aimée, rejetée, elle va là où on l'accepte. Quand la guerre éclate, elle prend la direction du garage Pershing réquisitionné par la Luftwaffe et pratique le marché noir. Violette est une combattante du féminisme qui épouse les revendications des femmes inexorablement retardées par la Grande Guerre puis, dans les années trente, par la crise économique et la montée des périls. Garçonne aux cheveux courts, en monocle et pantalon, qui n'hésite pas par provocation à pratiquer une radicale mastectomie. Fascinante, scandaleuse, Violette Morris cristallise les fantasmes et les conflits culturels dans lesquels notre époque peut se reconnaître. Auteur de romans, de biographies, d'essais sur l'art et la littérature, Gérard de Cortanze a obtenu le prix Renaudot 2002 pour Assam. Nombre de ses livres ont pour personnage principal une héroïne. Frida Kahlo, dans Les amants de Coyoacan ; Gâlâh, dans L'an prochain à Grenade ; Josette, dans Zazous ; Michèle, dans Laisse tomber les filles et Violette Morris dans Femme qui court. À propos du livre : "Le Bal des folles" Paru aux éditions Albin Michel Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles - d'un côté les idiotes et les épileptiques ; de l'autre les hystériques, les folles et les maniaques - ce bal est en réalité l'une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle. Victoria Mas a travaillé dans le cinéma. Elle signe avec Le Bal des folles son premier roman. À propos du livre : "Bains de mer, bains de rêve" Paru aux éditions Robert Laffont Nouvelliste de génie et romancier fulgurant, emblème de la modernité littéraire des années vingt, Paul Morand fut aussi l'un des plus grands voyageurs de son temps. À la fois protagoniste nostalgique d'un monde en train de disparaître et témoin désabusé de l'émergence du tourisme de masse. Traversant l'espace et le temps, ses récits de voyages possèdent le parfum inimitable de l'évasion, du désir et du rêve. Conçu par Olivier Aubertin, ce volume invite à un véritable tour de la planète en compagnie de l'auteur de L'Homme pressé. Se trouvent ici réunis des oeuvres célèbres, qui ont forgé l'image cosmopolite de Morand (Rien que la terre, Air indien...), et des textes plus brefs – reportages, chroniques ou préfaces – devenus introuvables et pour une partie d'entre eux restés inédits. Une fois dispensés quelques " Conseils pour voyager sans argent " et formulée une " Méditation sur la vitesse ", l'odyssée morandienne peut démarrer. Elle entraîne le lecteur de la route des Indes au Siam, de l'île de Pâques aux rivages de l'Angleterre et de l'Amérique. Ce périple passe, bien sûr, par la Suisse et Venise, escales qui sont pour l'écrivain autant de points d'ancrage dans un parcours marqué par le goût de l'urgence, la griserie de la route, l'enchantement des Bains de mer et le feu des soleils du Sud. Toute la terre est là ; tout Morand aussi, sa curiosité jamais rassasiée, nourrie par un regard vif et percutant, un style aussi serré qu'éblouissant. " Morand est un tireur d'élite, souligne Nicolas d'Estienne d'Orves dans sa préface. Jamais de mitraille, mais un seul trait juste, précis, implacable. Il saisit au sens premier du terme : il attrape une image, une scène, la ligote pour mieux la libérer en mots, et le voyage se fait livre. " Olivier Aubertin est banquier, auteur, traducteur et éditeur. Nicolas d'Estienne d'Orves est écrivain et journaliste.
Mercedes Erra est une femme qui sonne le réveil « il faut réapprendre un peu la révolte parce que là on est trop apathique ». Ça, c’est fait. Tout Paris la connaît. Croit la connaître. Une femme dure, qui parle fort. Elle s’en étonne : « qu’est-ce que ce je fais de si fou ou de si dangereux ? Je travaille jour et nuit pour mes clients ». Vrai qu’elle carbure à une énergie qui pourrait sauver le monde. Vrai qu’elle demande aux femmes de l’audace, de se bouger, d’aller chercher leur destin avec les dents, comme les hommes. Espagnole qui a bâti la plus belle agence de publicité française, au nez et à la barbe des Anglo-Saxons, elle porte surtout un coin du grand fantasme des femmes de pouvoir. Celles qui ne doivent leurs victoires qu’à elles-mêmes. Voilà le plus subversif. Alors bien sûr, elle a entendu ce qu’on murmurait à son sujet : « au début, on disait que je travaillais autant parce que je n’avais pas d’enfants. Quand j’en ai eu, on disait que je ne m’en occupais pas ou que je ne les aimais pas ». Est-ce qu’elle leur en veut, est-ce qu’elle s’en fout, est-ce qu’elle a fait avec ? Elle est là aujourd’hui, à la tête d’un empire, toujours prête à dénoncer l’éducation des femmes qui les pousse au doute et à cette méticulosité extrême qui n’est rien d’autre que le plus honorable obstacle au pouvoir.