Podcast by Isabel Alvarado Gutiérrez
Reportage : La Maison Empereur à Marseille Marseille. On connaît sa plage, son soleil, sa "bonne mère". Mais connaissez-vous sa "caverne d'Ali Baba"? « La Maison Empereur », qui se trouve dans le centre de la ville phocéenne, est la plus vieille quincaillerie de France. C'est le genre de magasin à l'ancienne où l'on se sent tout de suite émerveillé·e. Vous allez trouver différents types de produits que vous allez adorer car ils vont vous rappeler la maison de votre grand-mère. Mais attention ! Tous ces produits sont vraiment très utiles. Jean-Marc, vendeur au magasin depuis 10 ans, nous fait la visite guidée: "Au premier étage, on trouve tous les ustensiles qui servent pour la cuisine : les couteaux, les casseroles, les tabliers, etc. Il y a aussi tous les types d'outils que vous pouvez utiliser pour le bricolage ou le ménage. Au fond du magasin, on trouve une sorte de café où vous pouvez prendre aussi une petite pâtisserie." Pas mal! Le deuxième étage, lui, est un espace qui est plus dédié à la décoration : on y trouve par exemple des draps ou des nappes qui sont en lin ou en coton. Mais les objets les plus appréciés sont les jouets. Jean Marc: "Les jouets présentés, qui ont tous une histoire, semblent sortis d'un conte de fées. Ça nous ramène en enfance. J'adore cet endroit." Et, en effet, c'est un magasin magique, une vraie caverne aux trésors que vous ne pouvez pas rater de visiter. Alors, si vous venez à Marseille, n'hésitez pas à faire une halte à "La Maison Empereur"!
PHONÉTIQUE EN CONTEXTE - Les Consonnes [s] / [z] et [ʃ] / [ʒ]: "J'adore le ménage" by Isabel Alvarado Gutiérrez
Témoignages : ils ont changé leurs habitudes ! Léa, 22 ans. « Je suis étudiante, je n'habite pas chez mes parents et je n'ai pas beaucoup d'argent. Je ne vais plus au restaurant, par exemple. C'est trop cher. Je n'ai jamais dépensé mon argent de manière irresponsable, mais maintenant je fais très attention. » Pierrot, 42 ans. « Je n'ai jamais aimé me lever tôt : je suis plutôt fêtard. Mais avec les enfants, il n'est plus possible de faire la grasse matinée ! Je ne me lève jamais après 8 heures. Du coup, je ne me couche pas tard : une série et au lit ! » Amandine, 31 ans. « Je n'ai jamais été sereine au travail : toujours stressée ! Mais j'ai décidé de changer. Je ne m'angoisse plus, je ne suis jamais nerveuse avant une présentation, maintenant. Et tout cela grâce à la méditation et au Yoga : j'adore ! » Ahmed, 51 ans. « Je n'ai jamais fait attention à mon style, à mes vêtements. Mais depuis que je suis célibataire, tout a changé ! Je ne sors jamais sans me raser ou me coiffer. Je ne néglige rien : je suis toujours très élégant. Et je me sens beaucoup mieux dans ma peau. »
Mes vacances d'hiver (confinées) Bonjour, je m'appelle Miranda et je vais vous raconter mes vacances d'hiver. J'ai fait pas mal de choses pendant mes vacances d'hiver. D'abord, je me suis reposée : j'ai bien dormi la nuit, j'ai fait des siestes, etc. J'ai appelé ma famille, mes cousines et mes amis. Nous avons beaucoup parlé et nous avons beaucoup rigolé. Je suis sortie deux fois : une fois je suis allée au supermarché, un autre jour je me suis promenée dans le parc. Pour m'amuser et me détendre, j'ai regardé des films et des séries. J'ai aussi joué à des jeux vidéo. J'ai écouté de la musique. Finalement, j'ai lu des livres et des magazines. Il est arrivé quelque chose d'extraordinaire pendant les vacances : ma chatte a eu des petits bébés : ils sont trop mignons ! Je me suis occupée des petits chatons : je leur ai construit un petit lit pour qu'ils dorment à côté de leur maman. J'ai aussi rangé ma chambre, j'ai fait le ménage, j'ai bricolé. J'ai adoré mes vacances : j'aimerais en avoir plus !
Tu viens ce soir à la soirée? Moussa : Tu viens ce soir ? Astrid : Où ça ? Moussa : À la soirée de Mary, voyons ! Astrid : Ah oui, c'est vrai ! J'avais oublié… Moussa : Tu viens avec ton copain ? Astrid : Euh, je ne sais pas… je peux ? Moussa : Mais oui, tu peux venir accompagnée si tu veux. Astrid : Super ! Il faut apporter quelque chose à boire ou à manger ? Tu prends quoi, de l'alcool ? Moussa : Euh, non, je ne bois pas d'alcool... Nous ne buvons pas d'alcool dans la famille, nous sommes musulmans. Ma femme et moi, nous prenons quelque chose à manger : elle va faire une tarte salée et, moi, je prends des chips, des trucs pour l'apéro, quoi. Astrid : Alors, je prends quelque chose à boire. Vous venez comment ? en bus, en métro ? Moussa : J'y vais en voiture : je passe te prendre ? Astrid : D'accord, super.
Une grande réception A : Tu vas inviter qui à ton mariage ? Tu as vraiment une grande famille ! B : Oui, je veux inviter tout le monde ! C'est un événement important. A : Mais, c'est impossible ! Même tes cousins qui habitent en Inde ? B : Non, ils ne peuvent pas venir. C'est vrai. Mais mon oncle Raymond qui habite au Congo vient. A : C'est super ça. Tu as aussi une tante qui vient du Japon, non ? B : Non, ma tante Jeanne habite au Liban maintenant. Elle vient aussi. A : Heureusement que le reste de ta famille habite sur le continent ! B : Oui, et ils ont tous confirmé ! A : Cela va faire du monde ! B : Oui, c'est certain ! Je dois faire la réservation dans une grande salle. A : Mon frère s'est marié dans le salon des fêtes de la mairie. C'est suffisant, je pense. B : Ton frère a invité combien de personnes ? A : Je pense … quatre-vingts personnes. Pas plus de cent, en tout cas. B : Mmm … Dans mon cas, on va être plutôt cent-cinquante personnes. A : Oh, mon Dieu ! C'est un mariage princier ! B : La famille de ma femme est également très nombreuse. A : Je vois. Renseigne-toi sur les tarifs du salon « Napoléon » de l'Hôtel Belle Vue. C'est un très bon hôtel, en plus. Tu peux y faire loger ta famille sans problème. B : C'est une excellente idée. En plus, cet hôtel a un accès direct à la plage. A : Il y a aussi des locations de bateaux disponibles. On peut apprendre à plonger, à naviguer … B : Ok, ok. On se calme ! Mon mariage est peut-être princier mais je n'ai pas l'argent d'un prince, moi !
Mes vacances J'aime les vacances quand elles sont paisibles. Je vis à la campagne, alors c'est facile. Pendant la journée, je lis des romans policiers. J'écris moi-même des petites histoires. Je réfléchis à différentes idées d'histoires en faisant des promenades en forêt. Je sors peu, c'est-à-dire que je ne vais pas à des fêtes ou à des soirées. Je sors pour m'aérer, être en contact avec la nature. Je dors beaucoup. Oui, certains pourraient penser que je perds mon temps. Je ne le crois pas. J'admets que ce n'est pas banal, mais j'aime la tranquillité. Nos vacances Nous aimons les vacances quand elles sont paisibles. Nous vivons à la campagne, alors c'est facile. Pendant la journée, nous lisons des romans policiers. Nous écrivons nous-mêmes des petites histoires. Nous réfléchissons à différentes idées d'histoires en faisant des promenades en forêt. Nous sortons peu, c'est-à-dire que nous n'allons pas à des fêtes ou à des soirées. Nous sortons pour nous aérer, être en contact avec la nature. Nous dormons beaucoup. Oui, certains pourraient penser que nous perdons notre temps. Nous ne le croyons pas. Nous admettons que ce n'est pas banal, mais nous aimons la tranquillité.
Tu fais quoi ce soir? Mary : Salut, Moussa ! Tu fais quoi ce soir ? Moussa : Ouf ! Je suis très occupé ce soir. Pourquoi? Vous faites un truc ce soir ? Mary : Oui ! Je fais une petite soirée chez moi. Tu ne peux pas venir ? Moussa : Je ne pense pas ! J'ai trop de choses à faire chez moi, surtout du bricolage. Ma femme et moi, nous faisons une rénovation complète de notre cuisine et bon… on doit avancer un peu. Mary : Oh! c'est dommage… Pedro ne peut pas non plus ce soir… Il fait du foot et il a un tournoi important aujourd'hui. Moussa : Valentina et Sally viennent, n'est-ce pas ? Mary : Et, non ! Elles sont en voyage : elles font le tour de la Sicile à vélo ! Moussa : Oh, non ! C'est dommage pour ta fête.
Photos de famille Je fais le tri de mes photos de famille et je trouve des trésors ! Tu vois cette photo en noir et blanc ? Elle date de 1947 ! Et cette femme qui sourit à gauche : c'est ma grand-mère quand elle était jeune ! Elle est très belle ! Mon grand-père, c'est cet homme à droite, assis. Ce bébé, sur les genoux de cette dame, c'est mon oncle Paul. Et cette fille avec les cheveux blonds, c'est ma maman ! Cette autre petite fille, qui doit avoir 8 ou 9 ans, c'est ma tante Annie ! C'est incroyable ! Ces photos sont très anciennes !
Je déteste la ville où j'habite Je n'aime pas ma ville. Elle est vilaine, ennuyeuse, ancienne. Il n'y a pas de bâtiments modernes, tout est trop vieux. C'est particulièrement laid. Il y a un parc mais il est très petit et pas beau. Les rues sont étroites et sales. Le centre-ville est très bruyant et pollué à cause des voitures. Il n'est pas sûr non plus : on court le risque de se faire voler ! Les transports en communs sont chers et peu pratiques pour les personnes handicapées. La vie culturelle est inexistante, pas intéressante. Ce n'est pas une ville très écologique, non plus. Il n'y a pas d'endroit spécial pour faire du sport ou se détendre. La vie n'est pas agréable, les gens ne sont pas heureux. Il ne faut pas être très malin pour comprendre que la meilleure chose à faire : c'est de partir !
A : Vous habitez où, Matthieu ? B : J'habite Le Creusot. Vous connaissez ? C'est mon quartier. A : Ah, oui, je connais ! C'est un quartier plutôt animé, non ? Il y a un vieux marché, deux stations de métro… B : Oui, il y a beaucoup de commerces. Il y a deux fleuristes. Il y a aussi de beaux bâtiments et de nombreux cafés. Il y a même un chocolatier très réputé. Le lieu est vraiment pittoresque. A : Je trouve aussi que c'est un quartier merveilleux pour la culture : je vais souvent au musée des Beaux-Arts. Il y a un cinéma très vieux, un théâtre et un opéra autour d'une place. B : Oui, cela fait partie de son charme. En plus, ce secteur du quartier est plus silencieux. A : Vous faites tout à pied, non ? Par exemple, les courses : tout est à proximité. B : Oui, c'est vraiment pratique. Mais on peut aussi se promener à vélo dans les rues. A : Vous êtes chanceux d'habiter là. B : Oui, c'est vrai ! Ce quartier est différent du reste de la ville : la banlieue est plus moderne et le reste de la ville est plus luxueux et prétentieux.
C'est ma soeur. Elle est infirmière. Mary : Tu viens d'où, Pedro ? Pedro : Je suis chilien. Je viens de Concepción. Mary : Et c'est une ville agréable ? Pedro : Oh, oui ! C'est une ville très sympa. Il y a une université, l'Université de Concepción. Elle est grande : il y a même un parc. C'estune université prestigieuse dans le pays. Regarde : j'ai une photo de moi avec ma famille dans le parc de l'université. Mary : Ah, oui ! C'est très joli. Qui est-ce sur la photo ? Pedro : Elle, c'est ma sœur. Elle est infirmière. À côté, c'est son copain. Il est musicien. Il est sympa. Tom : Oh, mon dieu! C'est Pedro, là? Mary : C'est vrai? C'est toi sur la photo ? Pedro : Ha ha, oui, c'est moi : j'avais les cheveux longs quand j'étais étudiant !
Je vais au parc pour lire Moussa : Mary, je peux te poser quelques questions sur tes habitudes? Mary : D'accord. Moussa : Est-ce que tu vas à l'Université à pied ? Mary : Oui, j'habite à côté. C'est bien pratique. Je suis au centre de tout ! Moussa : Où est-ce que tu préfères étudier ? Chez toi ? à la bibliothèque ? Mary : J'adore travailler à la bibliothèque. Je vais aussi souvent au parc pour lire. C'est agréable. Moussa : Où est-ce que tu fais tes courses ? Mary : Aux halles, bien sûr ! C'est une sorte de marché. Moussa : Après les cours à l'Université, tu fais quoi ? Mary : Quand je pars de l'Université, je prends toujours une petite crêpe devant l'entrée. Moussa : Tu aimes la vie en centre-ville, non ? Mary : Oh, oui. Tu sais, je viens de la campagne, du plus profond de la campagne. Cette vie urbaine me plaît beaucoup. Moussa : Ah, bon ? Je pensais que tu venais des faubourgs de Londres. Mary : Oh, non pas du tout !
“Bientôt les vacances !” Dans un café, les camarades discutent des prochaines vacances. Mary : Dis Tom ! C'est bientôt les vacances ? Tu vas où ? Tom : Je vais à Strasbourg avec ma famille. Nous allons ensuite à Colmar. Mary : C'est super ! Et toi Carlos ? Carlos : Ma femme et mon fils vont à la campagne, mais moi je ne sais pas. Tom : Pourquoi vous n'allez pas à la campagne ensemble ? Mary : Voyons, Tom ! Ne sois pas indiscret, comme ça ! Carlos : Non, non, ce n'est pas grave. J'ai trop de travail, c'est pour ça. Tom : Et toi Mary ? Mary : J'ai le choix. Ma mère va à la montagne, faire du ski. Et mon père va à Bruxelles, faire le tour des bars… Je n'ai pas encore décidé. Carlos : Quelle chance tu as !
Tu viens à moto? Moussa : Je trouve que les transports en commun sont très chers dans cette ville. Mary : Tu vas à l'Université en bus ? en tramway? Moussa : Oui, je prends parfois le bus, mais je viens régulièrement à vélo. Et toi ? Mary : Je viens en métro et je marche un peu. Moussa : Et toi, Tom ? Tom : Moi, j'habite près de l'Université : j'y vais à pied ! Mais c'est Miguel le plus original : il vient à moto tous les jours ! Moussa : Ha, ha, ha ! Je croyais que tu allais dire qu'il venait à cheval !
“Où est-ce que tu habites?” Tom pose des questions à Mary sur le quartier où elle habite. Tom : Est-ce que tu habites en centre-ville ? Mary : Oui, j'habite dans le centre, près de l'université. Tom : Où est-ce que tu habites exactement ? Mary : Rue de l'Horloge. Tom : Est-ce que tu aimes ton quartier ? Mary : Oui, j'aime bien, c'est animé. C'est un peu bruyant, aussi, car il y a beaucoup de monde tout le temps. Tom : Qu'est-ce que tu aimes faire dans ton quartier ? Mary : J'aime bien aller au petit café du coin ou faire mes courses à la superette. J'aime aussi me promener dans les rues et faire du lèche-vitrine ! Tom : Comment est-ce que ton quartier s'appelle ? Mary : Ben, il n'a pas vraiment de nom : c'est le centre-ville, quoi !
Ma rue. J'habite en centre-ville et ma rue est très animée. Il y a des commerces très variés. Il y a une boulangerie. Il y a un salon de coiffure et une pharmacie. Malheureusement, il n'y a pas de fromagerie : et, moi, j'adore le fromage ! Il n'y a pas d'épicerie non plus : c'est dommage, car c'est très pratique d'avoir une épicerie près de chez soi !
A : Quelle est ta nationalité, Rafik ? B : Je suis tunisien. Et toi, tu es espagnole ? A : Non, mon nom est espagnol mais je suis cubaine. B : À Cuba, on parle espagnol, c'est ça ? A : Oui. Nous sommes plusieurs latino-américains dans la classe ! B : Ah, oui ! Victor, non ? Il est chilien. A : Oui, c'est ça ! Magda aussi : elle est argentine. Oscar est bolivien. Andrea est hondurienne. Nous sommes comme une grande famille ! B : C'est super, ça ! Moi, je me sens un peu seul. A : Mais … Nour n'est pas tunisienne, aussi ? B : Non ! Elle est algérienne. A : Mais vous parlez la langue arabe tous les deux, non ? B : Elle est berbère, elle parle un peu l'arabe. A : C'est fascinant !
La famille de Moussa La famille de Moussa est très cosmopolite. Moussa est sénégalais mais il habite à Aix-en-Provence, en France. Son frère Ousmane habite au Sénégal, à Dakar. Sa sœur Aminata est mariée avec un argentin : elle habite enArgentine, à Mendoza. Moussa a un oncle qui est diplomate : actuellement, il habite en Afghanistan. Ses parents sont de grands voyageurs : cette année, ils sont allés au Chili, àSantiago, à Valparaiso, à Punta Arenas. Ils sont déjà allés au Portugal, en Russie, au Maroc, au Mexique, en Australie, en Italie. L'année prochaine, ils aimeraient aller à Londres et àPékin.
Ma meilleure amie, Fatou Je vous présente ma meilleure amie. Elle s'appelle Fatou, elle est étudiante comme moi. Elle adore les animaux : elle a un chien, un chat et une tortue ! Elle aime aussi lire des livres dans sa chambre. Tous les weekends, nous regardons des films, des séries ou des animés japonais ensemble. C'est super. Elle adore les jeux vidéo : elle a une collection impressionnante ! Je l'adore, Fatou.
Un jeu de devinettes Tom : Alors, qui suis-je ? Je suis francophone mais je ne suis pas français. Je suis célèbre car mes créations sont célèbres. Mary : Est-ce que tu es une femme ? Tom : Non, je ne suis pas une femme. Moussa : Est-ce que tu es un écrivain ? Tom : Je ne suis pas un écrivain. Mais j'utilise un stylo aussi. Carlos : Tu dessines ? Tom : Oui. Mary : Tu fais des dessins animés ? Tom : Non, je ne fais pas de films. Je fais des bandes-dessinées. Moussa : Tu travailles tout seul ? Tu as des collaborateurs ? Tom : Non, je n'ai pas de collaborateurs. Je fais les BD tout seul. Moussa: Tu habites à Paris? Tom: Non, je n'habite pas à Paris. Valentina : Ton personnage est suisse. Tom : Non, il n'est pas suisse. Mary : Belge ? Tom :Oui, bravo ! Moussa : Tu es le père de Tintin ? Tom : Oui ! Bravo ! et je m'appelle ? Carlos : Uderzo ? Tom : Non, je ne m'appelle pas Uderzo, enfin ! Je suis, je suis… Valentina : Hergé !!
Qui es-tu? Monsieur Pierre, le professeur : Tom, tu es prêt ? Tu peux te présenter ? Tom : Euh… oui. Bonjour. Je m'appelle Tom, Tom Hill. Je suis irlandais. J'ai 23 ans. Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai un petit chat : il s'appelle Ritchie, il est très gentil. Ma meilleure amie s'appelle Mary. Elle est très sympa. Euh… nous sommes tous les deux très contents du cours de français. Voilà. Monsieur Pierre : Ok, très bien… vous avez d'autres questions pour Tom ? Mila : Oui, Mary et toi, vous êtes irlandais ? Tom : Non, pardon, Mary est anglaise. Mila : Tom, tes parents sont aussi irlandais ? Tom : Mon père est français, ma mère est anglaise. Monsieur Pierre : D'autres questions ? Oui, Carlos… Carlos : Pardon, je n'ai pas compris : tu as un chien ? Tom : Non, j'ai un chat. Mais, mes parents ont un chien. Carlos : Et, Mary aussi a un chat ? Mary : Oh ! Non ! Je déteste les chats ! Dans ma famille, nous avons beaucoup de chiens. Carlos : Alors, tu n'aimes pas le chat de Tom ? Mary : Non, ça va… Ritchie est un chat très gentil. Monsieur Pierre : Super ! Merci pour vos questions ! Maintenant nous connaissons un peu mieux Tom.
1. Carlos est chilien, Marta est chilienne. 2. Hélène est française, Marc est français. 3. Phil est danois, Lucy est danoise. 4. Nikos est grec, Alexia est grecque. 5. Sacha est russe, Olga est russe. 6. Mauricio est colombien, Vanessa est colombienne. 7. Carla est espagnole, Pedro est espagnol. 8. Mohamed est marocain, Myriem est marocaine. 9. Albert est belge, Nathalie est belge. 10. Moussa est sénégalais, Absatou est sénégalaise. 11. Silvia est panaméenne, Juan est panaméen. 12. Katrin est allemande, Tobias est allemand. 13. Marta est argentine, Sergio est argentin.
À l'Institut "PolyGlot" Tom : Bonjour ! Nous sommes intéressées par les cours de français de votre institut. La conseillère : Oui, bonjour Monsieur. Vous avez un rendez-vous ? Tom : Oui. La conseillère : Quel est votre nom ? Tom : Je m'appelle Tom Hill. Et mon amie s'appelle Mary, euh…. pardon, quel est ton nom de famille ? Mary : Mon nom, c'est Mary Clark. La conseillère : ah voilà ! Tom et Mary, asseyez-vous. Je vais vous poser quelques questions pour connaître vos besoins. Vous êtes de quelle nationalité ? Mary : Ma nationalité ? Je suis britannique. Tom : Et moi, je suis irlandais. La conseillère : Je vois que vous parlez très bien français… vous voulez continuer votre apprentissage ? Tom : Oui, on nous a dit que vos cours étaient très efficaces et divertissants. La conseillère : Oh, merci ! Je pense que votre niveau est déjà avancé. Je vous conseille de passer le test et de vous inscrire au cours de Monsieur Pierre. Mary : Comment est sa méthode ? La conseillère : Nos professeurs sont tous très compétents, très actifs et ludiques. Les étudiants aiment beaucoup leur travail. Et Monsieur Pierre est un de nos meilleurs professeurs. Sa méthode va vous plaire ! Tom : Super, alors, on veut bien faire le test de niveau ! Je pense qu'on va s'inscrire.
Dialogue bonus : Poisson d'avril Moussa : Salut Marina ! Tu vas bien ? Marina : Salut Moussa, oui ça va, et toi ? Il fait chaud aujourd'hui ☹ Moussa : Oui, trop chaud… euh, tu veux de l'eau ? (il offre sa bouteille d'eau à Marina) Marina : Oh merci, c'est gentil (elle boit un peu et crache) PUAAAJ, mais c'est quoi ça ? c'est salé ! Moussa : (éclate de rire) Poisson d'avril !! jajaja. Désolé, j'y ai mis un peu de sel pour m'amuser jajaja. Marina : Et on doit toujours rire à mes dépends ? Moussa : Bah non, c'est juste pour rigoler, ne te fâche pas. Marina : (Un peu fâchée) D'accord, d'accord, mais c'est la dernière fois. Moussa : Promis ! jejeje. Dis, tu peux me prendre en photo ? Je trouve trop bien la lumière et le soleil ici… Marina : Oui, tu as raison, il fait beau aujourd'hui. Vas-y, passe-moi ton portable. Moussa : Yuhu, merci ! Marina : Alors, tu es prêt ? Moussa : Attends, je vais m'asseoir. C'est bon. Marina : Okay, une petite pose… (click) woah, non, trop moche. Vas-y, pose à nouveau. Moussa : Encore ? bof, tu n'es pas photographe, toi. Marina : Bon, merci hein. Vas-y pose… (click) Trop cool ! c'est parfait. Moussa : Laisse-moi voir. Mais c'est quoi ? Marina : C'est la meilleure photo de toute ta vie. Moussa : Mais c'est un selfie de toi ☹ Marina : Poisson d'avril !! jajajaja Moussa : D'accord, j'ai compris, on arrête les blagues. Marina : Et tu as une belle photo, maintenant on est quittes. Moussa : (pas très enthousiaste) jaja oui, merci…
DIALOGUE : Bienvenue au cours A : Bonjour ! C'est ici le cours de français « FRA 702 – Niveau A2 » ? B : Oui, bienvenue ! Tu t'appelles comment ? A : Je m'appelle Rafik. Et toi ? B : Salut, Rafik. Moi, c'est Luz. A : Pardon ? Tu peux répéter ? Quel est ton nom ? B : Luz. Ça s'écrit L.U.Z. C'est espagnol. A : Ah, oui ! Enchanté, Luz. Euh … nous avons cours avec Monsieur Bouleau ? B : Non, avec Madame Basset. Tiens ! La voilà ! A : Oh ! Je suis très nerveux ! B : Mais, non ! Tout va bien se passer !
J'aime les sports J'aime tous les sports, toutes les activités physiques et sportives en général. J'aime le foot, bien sûr, le tennis aussi. J'aime les sports d'hiver : le ski, la luge, par exemple. J'aime beaucoup la natation, l'équitation, l'alpinisme, le volleyball, etc. J'aime aussi les sports de combat : la boxe, le judo, le karaté, la lutte. Ne cherchez pas : j'aime vraiment tous les sports !
Comment tu t'appelles? Tom: Bonjour, je me présente. Je m'appelle Tom, et voici ma copine : Mary. Mary ? Tu te présentes ? Mary: Oh, oui pardon ! Mon nom, c'est Mary. Je suis anglaise. Euh… J'ai deux chiens : ils s'appellent Pim et Pom…. Moussa: Euh… d'accord. Comment s'appelle ta meilleure amie ? Mary: Elle s'appelle Sally. Tom: Comment est-elle? Mary: Oh, elle est géniale! Je l'adore! Elle est très originale, elle s'habille super bien. Nous nous aimons beaucoup… Moussa: Oh, c'est mignon. Vous vous appelez souvent ? Mary: Oh, Oui ! On se téléphone tous les jours ! Et toi, tu t'appelles comment? Moussa: Moussa. Tom et Mary: Enchantés, Moussa!
Faisons connaissance Amadou: Salut Valentina, tu vas bien ? Valentina: Oui, très bien. Amadou: Je peux te poser quelques questions ? C'est pour le devoir de français … Valentina: Oui, bien sûr. Amadou: Tu parles combien de langues ? Valentina: Je parle espagnol et anglais. Avec mon mari, nous étudions le français ici. Amadou: Vous travaillez après les cours ? Valentina: Oui, mon mari travaille dans une entreprise d'informatique et, moi, je travaille dans la publicité. Amadou: Tu aimes bien sortir avec tes amis ? Valentina: Oui, j'aime aller au cinéma, par exemple. Amadou: Tu écoutes quelle musique ? Valentina: Avec mon mari, nous écoutons beaucoup de rock mais nos enfants écoutent plutôt du rap. Amadou: Qu'est-ce que tu fais le weekend ? Valentina: Je sors avec Clara et Helen. Nous visitons les musées, les monuments de la ville. Amadou: Merci !
La nouvelle prof Tom : Bonjour Daisy, tu vas bien ? Daisy : Oui, je vais bien, merci, et toi ? Tom : Moi, très bien. Tu connais le nouveau professeur ? Il est bien ? Daisy : C'est une femme… Elle s'appelle Madame Jourdain : elle est très sympa. Tom : Super ! Nous avons cours avec elle maintenant, c'est ça ? Daisy : Oui, c'est ça. Tom : Tu connais les camarades du cours ? Daisy : Oui, je connais Francisco et Valentina, ils sont chiliens. Tom : Moi, je connais Clara et Helen : elles sont anglaises comme moi ! et très excentriques : j'aime bien leur style. Chut ! Voilà la prof… Mme Jourdain : Bonjour à toutes et à tous, vous allez bien ?
DIFFICILE DE SE METRE D'ACCORD Benjamin et Mahsa sont tous les deux plongés sur leur téléphone et lisent le journal. Benjamin : Ha, ha, ha ! (Il s'esclaffe) Ça, c'est trop drôle ! Mahsa : Quoi donc ? Benjamin : Cet homme s'est trompé, au lieu d'écrire « je t'appelle » à sa collègue, il a écrit « je t'aime » ! Mahsa : Oh, mon dieu ! Comme c'est embarrassant. Ha ha ha. Benjamin : Décidément, il faut faire attention à ce que l'on écrit. Mahsa : Oui, c'est sûr… Et, regarde, ils disent qu'ils vont lancer une nouvelle plateforme de vidéos à la demande. Benjamin : Encore une ! Mahsa : Oui, mais celle-ci n'est pas chère ! C'est pas mal, non ? Benjamin, pas convaincu : Ouais, bof. Je trouve qu'il y a assez de plateformes comme ça. Mahsa : Oui, tu as peut-être raison. Benjamin : Tu ne préfères pas aller à ce festival de musique plutôt ? Mahsa : Ça, c'est pas mal ! C'est cher ? Benjamin : Non, c'est gratuit ! Ça se passe à la plage. Mahsa : Génial ! On pourrait y aller avec Mauricio et Emma. Qu'est-ce que tu en penses ? Benjamin : Oh, non ! Pas eux ! Je ne peux plus les supporter ! Mahsa : Quoi ? Pourquoi ? Depuis quand ? Benjamin : Je ne sais pas … ils m'ennuient, c'est tout. Mahsa : Ça, alors ! Première nouvelle ! Benjamin, incrédule : Tu les aimes bien, toi ? Mahsa : Ben oui ! En plus, ils ont une voiture : c'est pratique ! Benjamin : Dans ce cas, on invite Omar et Mehdi, alors. Mahsa : Mehdi ? Celui qui raconte toujours n'importe quoi ? Benjamin : Oui, ha ha ha. Mais, il est drôle, lui, au moins. Mahsa : Personnellement, il me fatigue. Benjamin : Allez !! C'est juste pour une fois. Et puis, Omar, il est cool, lui ! Tu l'aimes bien, Omar, non ? Mahsa : Oui, c'est vrai. Il est chouette. Benjamin : He, he. Je savais que tu avais un petit faible pour lui ! Ha, ha, ha, tu rougis ! Mahsa : Mais… mais pas du tout ! Qu'est-ce que tu es bête ! Benjamin : Allez, allez ! Je tiendrai compagnie à Mehdi, comme ça Omar sera tout à toi ! Mahsa : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Benjamin : Je crois qu'il t'aime bien aussi, Omar. Mahsa : Tu crois ? Bon, alors, dans ce cas …. Benjamin : Ça va être génial ! On va trop s'amuser ! Mahsa : Ok, ok. Tu as gagné. Va pour Omar et Mehdi. Benjamin : Super ! Je les appelle tout de suite.
Des vacances à la mer Chaque été, mon mari et moi, nous avions l'habitude de passer des vacances à la mer. Notre destination était toujours le même endroit : le village d'Ogunquit dans le Maine aux États-Unis. L'année dernière, nous avons recommencé cette expérience. Nous nous sommes préparés. Nous sommes allés à la banque acheter de l'argent américain, nous avons vérifié nos passeports et nous avons fait nos valises. Comme nous voulions faire un beau voyage, nous avons pensé à ne rien oublier. Il a fallu six heures de route pour se rendre à cet endroit, mais il faisait beau et chaud, et nous avions très hâte d'arriver. À notre arrivée, nos hôtes nous ont accueillis chaleureusement et nous avons parlé avec eux pendant un moment. Puis, nous sommes montés à notre chambre. Nous avons pris une douche et nous nous sommes habillés pour aller manger. Au centre du village, certains commerces avaient disparu et d'autres étaient nouveaux. Le lendemain, et les autres jours après, nous sommes allés à la plage qui était à deux minutes d'où nous logions. Nous nous baignions, nous marchions sur la plage. Nous nous sommes reposés toute la semaine avant de revenir à la maison.
Un lendemain de fête Le soleil se levait, nous parlions avec Julie et Léa. Les autres personnes dormaient depuis longtemps, la soirée se terminait, alors je commençais à chercher mes affaires. Toi, tu voulais rester encore un moment. Tu disais qu'on pouvait continuer à danser et à parler toute la journée mais, moi, j'étais vraiment épuisée. Avec Julie vous affirmiez que les dormeurs allaient se réveiller d'un moment à l'autre et que la fête ne faisait que commencer. Moi, je ne désirais qu'une chose : rentrer chez moi ! Et je pensais surtout que vous disiez des bêtises, vous aviez beaucoup trop bu. Finalement, je m'endormais quand le propriétaire de la maison nous a demandé de partir.
Après les élections Marta : Salut, Daniel !!! Ben, alors ? Qu'est-ce que tu fais, comme ça, absorbé par ton téléphone ? Daniel : Salut ! …. Je regarde … (il ne finit pas sa phrase et continue à lire du contenu sur son téléphone.) Marta : Quoi ? Daniel : Ah ! Pardon ! Je disais … je regarde les résultats définitifs du premier tour des élections ! Marta : Ah, ok … (elle a l'air un peu déçue) Daniel : Eh, dis-moi … tu es allée voter au moins ? Marta : Euh … c'est-à-dire … (gênée) Daniel : Quoi ? Tu n'es pas allée voter ? Mais tu sais que c'est une élection très importante ! Marta : Oui, je sais ! Mais… je ne savais pas pour qui voter. Tout cela est bien compliqué ! Daniel : Tu sais que les programmes sont disponibles : tu peux les lire. Ça peut t'aider à faire ton choix. Marta : Ouais … (sceptique) J'ai essayé de regarder le dernier débat à la télé. Au bout d'un moment, je me suis endormie ! Daniel : Bon, les débats, parfois, ce n'est pas le meilleur moyen pour se faire une idée. Ils se réduisent souvent à une espèce de bataille d'egos. Marta : Oui … et puis, j'ai l'impression que les femmes et les hommes politiques ne parlent pas comme toi et moi. J'aimerais les comprendre et m'identifier à ce qu'ils disent. Mais j'ai du mal… Daniel : Parfois, il y a des versions abrégées des programmes : je t'assure, elles ne sont pas très compliquées. Et puis, tu peux aller à des réunions politiques… Marta : Tu peux peut-être me donner des conseils … je ne sais pas … me guider en quelque sorte. Daniel : Ok. D'abord, quels sont les thèmes de société importants pour toi ? Marta : Mmm … Voyons … la protection de l'environnement et de la biodiversité … Daniel : D'accord … Marta : La lutte contre la pauvreté, l'augmentation du salaire minimum … Daniel : Ok, c'est bien ça … Marta : Des transports en commun moins chers et plus écologiques, une meilleure éducation … Daniel : OK ! Regarde. Tu vois cette application ? Marta : Oui. Daniel : Ici, tu classes tous les thèmes de société en fonction de leur priorité. Voilà … Je classe tes thèmes … et, hop ! Cela te donne le nom de ton candidat préféré ! Marta : Wouahhh ! Mais c'est génial, ça ! C'est l'app qu'il me faut ! Daniel : Attention, cela ne marche pas à 100% ! Mais c'est pas mal quand même. Marta : Ok, ok ! Comment ça s'appelle ? Daniel : « Trouve ton candidat ». Marta : Attends, je l'installe. Daniel : Voilà … comme ça, tu sauras pour qui voter au second tour !
Madame, Monsieur, Je me permets de vous envoyer ma candidature spontanée au poste de bibliothécaire dans votre bibliothèque municipale. J'ai toujours aimé lire les livres et j'aime aussi partager mes goûts. Mais j'ai également de l'expérience en bibliothèque. En effet, j'ai d'abord pu réaliser un stage dans le CDI de mon ancien lycée. J'ai ensuite décidé de me perfectionner en travaillant dans l'annexe de la Bibliothèque municipale des Cinq Avenues. J'y ai appris à classer les livres selon le code Dewey. Je suis arrivé à maîtriser les différents aspects du métier de bibliothécaire très rapidement. Ensuite, j'ai étudié les Lettres modernes à l'Université : mes études m'ont permis d'avoir une culture livresque importante et d'être capable d'orienter et de guider les lecteurs dans des genres très divers. Par ailleurs, je me suis mis à apprendre l'espagnol afin de pouvoir également orienter les lecteurs hispanophones. Finalement, il y a un an, j'ai commencé à écrire un blog où je conseille les lecteurs et lectrices. Je suis une personne très joviale et attentive. Je suis prêt à m'adapter à toutes les situations et à tous les types de lecteurs. Je n'ai pas peur de travailler de longues heures car je suis vraiment passionné par ce métier. Je suis sérieux et ponctuel. Finalement j'aimerais savoir s'il est possible d'animer des ateliers pour les enfants (lectures de BD ou de contes) en plus des heures de bibliothécaire. Je suis disponible dès à présent. Si mon profil vous intéresse, je suis à votre entière disposition pour un entretien. Dans l'attente de votre réponse, que j'espère favorable, veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations. Gérard Jugnot
A : J'aimerais en savoir plus sur votre parcours professionnel. Avez-vous de l'expérience dans le domaine du tourisme et de la gastronomie ? B : Oui, bien sûr. J'ai travaillé durant trois ans dans un restaurant bistronomique. J'ai d'abord travaillé comme serveur·euse puis comme garçon de salle. A : C'est très intéressant … Pardon, comment s'appelait ce restaurant ? B : « Le Gratiné ». Il se trouve à Bourg-en-Bresse. A : Ah, mais oui ! Je le connais très bien, en fait. C'est un bistrot gastronomique très réputé. C'est la cheffe Alma Hébert qui tient les cuisines. B : Oui, elle a reçu sa première toque en 2016. Une très grande cheffe, une bonne patronne et une excellente personne. A : Vous avez raison : c'est tout à fait son portrait. Êtes-vous resté dans la restauration ? Qu'avez-vous fait ensuite ? B : J'ai travaillé durant quatre ans dans un hôtel étoilé à Strasbourg, près du Parlement européen. A : Oh, ça, c'est original. Je vois qu'il s'agit de l'hôtel « Gros Horloge », quatre étoiles. Racontez-moi un peu. B : J'ai travaillé comme gouvernant·e d'étage, un métier très prenant. Les horaires étaient très particuliers, à cause de l'activité du Parlement. J'ai dû faire face à des situations délicates à cause des demandes, disons, spéciales de certains clients. A : C'étaient surtout des eurodéputé·e·s, je suppose. B : Oui, des journalistes et des interprètes, aussi. A : Pensez-vous avoir pu résoudre ces situations problématiques ? Qu'avez-vous fait concrètement. B : Je considère que la base de notre profession, c'est le respect. J'ai donc toujours privilégié le dialogue et l'écoute, tout en étant très clair·e sur les limites à ne pas franchir. A : Vous avez raison. Regardez ce qu'il se passe dans les restaurants ou les hôtels qui ne marchent pas : au cœur du problème, il y a souvent une carence de respect et d'écoute. B : Je suis une personne patiente mais j'ai aussi un profond amour pour notre métier et les gens qui y travaillent. A : Pour finir, quelles sont vos trois qualités principales. B : Le sens de l'organisation, l'esprit d'initiative et le goût du travail bien fait. A : Parfait.
Evan, l'animateur : Bonjour à tous nos auditeurs et auditrices ! Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de recevoir votre DJ préféré, je devrais dire « djette » préférée, Miss Lola ! Bonjour Miss Lola, tu vas bien ? Miss Lola : Bonjour Evan ! Bonjour à tous les auditeurs et auditrices. Oui, je suis ravie d'être ici. Evan : Alors, Miss Lola, ce soir, on va en savoir un peu plus sur ta vie, ton parcours. Tu es prête à répondre aux questions indiscrètes maintenant ? Miss Lola : Oui, bien sûr ! Evan : Depuis une semaine, nous recevons beaucoup de questions d'auditeurs et d'auditrices. Il y a beaucoup de mystères sur ta vie, beaucoup de légendes. On sait que tu es née en 1989 mais... c'est vrai que tu es née en Jamaïque ? Miss Lola : Oui !! Mais, c'est un hasard ! Je suis fille de diplomates et mon père était en mission à l'Ambassade de France en Jamaïque dans les années 80. Ma mère était enceinte à ce moment-là et ils devaient rentrer en France pour l'accouchement. Mais, je suis arrivée quatre semaines avant la date prévue ! Voilà ! Je suis donc jamaïcaine ! (Elle rit.) Evan : Une autre question d'auditeurs : c'est vrai que tu as quitté le lycée la veille du baccalauréat pour faire une tournée avec ton groupe électro-punk ? Miss Lola : Alors, non ! Ha ha ha. Je suis partie après le baccalauréat, j'ai fait une tournée avec le groupe, « Les Cannibales » pendant tout l'été 2006. Evan : Tu as fait des études après ton bac? Miss Lola : Oui, malheureusement. (Elle rit.) Tout de suite après le bac, j'ai fait pendant deux ans une école de cinéma. Mais cela ne m'a pas plu. Avant d'abandonner l'école, j'ai pu faire quelques petits rôles dans des films. Ça, c'était amusant. Evan : Ah, oui ! À propos de cinéma : c'est vrai qu'il y a 8 ans tu as tourné dans un film avec Tom Cruise ? Miss Lola : Oui !! Mais c'était un petit rôle, le rôle d'une chanteuse de rue. Evan : Depuis quatre ans, tu n'arrêtes pas : tu travailles dans des boîtes à Paris, Londres, New York et Berlin. Mais de 2011 à 2015, tu as fait des sets mémorables à Ibiza. Pourquoi tu les as arrêtés? On dit que tu as rencontré l'amour et que tu t'es mariée cet été-là. Miss Lola : Oh, non ! Ce n'est pas pour ça ! C'est parce qu'il fait trop chaud à Ibiza pendant l'été !! Je préfère le froid, moi ! En juillet 2015, j'ai eu une opportunité pour aller à Berlin. En 30 secondes, j'ai pris ma décision. Depuis toujours, mon rêve, c'était Berlin. Evan : Dernière question : tu fais quoi en ce moment ? Miss Lola : J'ai beaucoup de projets, tu sais ! Evan : C'est vrai que tu vas faire un disque avec Stromae à partir de l'automne prochain ? Miss Lola : Mmm, non, ça, c'est un secret ! Je ne peux rien te dire !
"Voici les petites annonces immobilières" A : Alors ? Tu as regardé les petites annonces immobilières ? B : Oui ! J'ai bien cherché et je crois avoir trouvé pas mal de choses intéressantes. A : Montre-moi. Ah oui ! Je vois que tu as sélectionné un appartement rue des Bergères, au bord de fleuve. C'est joli comme coin. B : Oui, très chic. C'est dans le quartier des musées. Il est proche du métro, en plus. L'appartement est lumineux même s'il est au premier étage. Il y a trois pièces, regarde … A : Il a l'air refait à neuf. C'est très beau les plafonds hauts, comme ça, j'adore. Il est cher ? B : Mmm, un peu. Sinon, j'ai vu cet appartement très atypique rue du Vieux clocher. Il y a un collège et une école tout près. A : Il y a des photos, fais voir …. Mmm … Il y a beaucoup de travaux à faire : il faut rénover le sol, refaire la cuisine …. Et cette couleur mauve : c'est vraiment très moche ! B : Oui, mais il a beaucoup de charme, cet appartement : c'est un duplex ! Regarde sous l'escalier : tu peux y créer un coin bureau. Et puis à gauche, tu peux faire une verrière. A : Tu as regardé en banlieue ? Tu as trouvé quelque chose ? B : Oui, j'ai vu ce bel appartement spacieux avec une cuisine très lumineuse et complètement neuve. A : C'est très moderne, comme style. Il est situé à quel étage ? B : Au sixième. A : Avec ascenseur ? B : Sans ascenseur. A : Aïe. Quelle est l'adresse ? B : Rue des Fleurs bleues, dans le quartier des Forts. A : Mais, c'est près de l'aéroport, ça ! B : Désolé(e).
"Quel appartement choisir?" Esteban Panza : Bon alors, Justine, on va faire le bilan des visites. Justine Meury : D'accord. Esteban Panza : Alors … nous avons vu trois appartements : celui de la rue du Bourdon, celui de la rue du Lac et celui du boulevard d'Arras. Quel est ton préféré ? Justine Meury : C'est difficile. Le premier appartement est le plus grand des trois. Mais il est aussi plus ancien que les deux autres, il y a plus de travaux à faire. Esteban Panza : C'est aussi le moins cher ! Justine Meury : Le deuxième appartement a moins de caractère que les deux autres, mais il est plus fonctionnel. Mais c'est celui que j'aime le moins. Esteban Panza : Il est aussi bien situé que les deux autres. Justine Meury : Oui. D'un autre côté, j'aime beaucoup le troisième appartement. La chambre y est plus grande que dans les deux autres. La cuisine est mieux équipée. C'est celui qui le plus de charme. Mais c'est le plus cher des trois, donc je ne sais pas. Esteban Panza : En tout cas, il y a autant de bruit dans les trois appartements ! Justine Meury : Oui, il y a un peu de bruit venant de la rue, mais c'est normal en ville ! La chambre du premier appartement est plus calme. Le premier appartement est mieux situé par rapport à mon travail aussi. Esteban Panza : Alors, le premier appartement est meilleur que les autres, tout compte fait ? Justice Meury : Oui, il peut me permettre d'arriver au travail plus rapidement, d'avoir moins de stress. C'est le plus grand, le plus économique. Je n'ai pas autant d'argent que je l'aurais souhaité, alors bon… pourquoi pas ? Je penche plus pour le premier appartement, finalement. Esteban Panza : Mais les travaux te font peur ? Justice Meury : Oui, parce que je ne suis pas la meilleure bricoleuse du monde ! Mais je suppose que mes frères pourront m'aider !
"Mes 5 villes préférées" Je travaille pour une grande entreprise internationale et j'ai dû pas mal déménager dans ma vie. Cela m'a permis de découvrir beaucoup de villes formidables. Voici mon classement de mes 5 villes préférées. 5- Paris. J'y ai commencé ma carrière en 2000. Même si je n'avais pas beaucoup d'argent à l'époque, j'y ai pu vivre des moments formidables avec mes amis et mes collègues. J'y vais souvent encore : j'en profite pour aller au théâtre ou aller voir un concert. Mon quartier préféré ? Le quartier latin, j'y vais souvent avec mes amis, comme à l'époque, pour aller dans des restos ou des salsothèques : on s'y amuse beaucoup ! 4- Bruxelles. J'y ai passé beaucoup de temps dans les parcs mais aussi dans les estaminets. En parallèle de mon travail, j'y ai pu suivre des cours pour apprendre le néerlandais et aussi le brassage de la bière ! J'y ai beaucoup aimé la sympathie et générosité des belges. J'y retourne tous les ans, au mois de mai, c'est un rituel. 3- Palerme. Je n'y suis resté que 6 mois et je n'y suis jamais revenu. J'aimerais bien y retourner, j'y pense souvent. J'ai l'impression que je n'ai pas tout connu mais ce que j'y ai vécu est resté dans ma mémoire. J'y ai particulièrement aimé les petites rues hors du temps, les marchés, les bruits et les gens. Une ville pleine de vie ! 2- Valparaiso. On peut la comparer un peu à Palerme : les villes portuaires ont toujours quelque chose de spécial. J'y suis resté un an et je peux dire qu'en un an j'en ai monté et descendu, des « cerros » ! J'y ai mangé beaucoup de bons plats de fruits de mer. J'y ai parcouru presque toutes les rues : je m'y perdais comme dans un labyrinthe. Ville magnifique et mystique, je fais des projets pour y retourner l'année prochaine pour les vacances. 1- San Francisco. Je pourrais y vivre toute ma vie. J'y habite depuis 8 mois mais mon contrat se termine bientôt. J'y fais souvent des promenades pour regarder les façades des maisons ou simplement pour connaître de nouveaux quartiers. On y mange bien, on y fait bien la fête. On y est très sensible à la question écologique : que des bons points. J'y ai trouvé un petit appartement très confortable avec une superbe vue sur le Golden Gate.
"Projet de rénovation avec l'architecte d'intérieur Sylvie Marjani" Sylvie Marjani : Bonjour, Éric ! Voici les photos du projet de rénovation pour ton appartement. Éric Crocq : Bonjour, Sylvie ! Super ! J'ai hâte de voir le résultat. SM : Alors, quand tu entres dans l'appartement, à gauche de l'entrée, j'ai mis une verrière pour un avoir un maximum de luminosité. EC : Oui, j'avais vu ce type de verrière chez une amie, et je trouvais que c'était très beau. Ici aussi c'est magnifique ! Je vois que tu as aussi mis une petite table. SM : Oui, c'est très pratique : tu peux y laisser tes clés ou tes lunettes. Sur cette table, tu peux mettre des objets de décoration aussi, comme une plante. EC : Je vois que tu as mis des rangements à droite de l'entrée. SM : Oui, l'entrée est très fonctionnelle. Tu peux ranger ton manteau dans la petite armoire dès que tu arrives chez toi. Tu peux t'asseoir sur la petite banquette aussi pour te mettre les chaussures avant de sortir. EC : Oui, c'est que je voulais : du rangement ! Il y a une verrière aussi à côté du placard. SM : Oui, derrière cette verrière se trouve la nouvelle cuisine. Qu'est-ce que tu en penses ? EC : J'aime beaucoup les nouvelles lampes au dessus de la table. La cuisine équipée est le long du mur : cela libère pas mal d'espace. Je reconnais les couleurs que nous avions choisies dans ton atelier, à Marseille. SM : Tu as vu au fond de la pièce ? J'ai ajouté une porte. EC : Oh, ça c'est génial : comme ça, je peux aller directement au jardin potager. SM : En banlieue, c'est commun d'avoir une maison avec un petit jardin mais en centre-ville, c'est rare d'avoir une maison avec autant d'espace. Ici, c'était possible de créer un accès supplémentaire, j'en ai profité. Alors, comment tu vas te sentir dans cette nouvelle cuisine ? EC : Quand je vois le projet, comme ça, on ne dirait pas que je me trouve à Lyon, dans le centre en plus. On dirait que je suis en Californie, ou ailleurs, je ne sais pas. J'adore, c'est très moderne. Cela change complètement. Merci, Sylvie.
"Je veux bien voir la carte" A : Bonjour, madame. Voulez-vous voir la carte ? B : Oui, merci. Bien volontiers. A : Voilà ! B : Voyons … Je vois que vous avez pas mal de choix…. Bon, en entrée, je vais prendre le jambon, oui, le jambon blanc au beurre accompagné de ses endives braisées. Cela me semble bien bon. A : Oui, très bon choix ! Et pour le plat principal ? J'ai de la daube provençale, de la bouillabaisse, des crevettes poivrées avec un accompagnement de brocolis sautés, des aubergines farcies… B : Non… Je voudrais prendre de la viande de bœuf. Oui, un bifteck bien cuit, s'il vous plaît. A : Et en accompagnement ? Je vous mets des frites ? Des légumes verts ? B : Je préfère cette salade façon taboulé ou la salade de concombres. Non, le taboulé, je préfère ! A : Très bien. Et comme boisson ? Nous avons un large choix de vins et de bières. B : Je vais boire une coupe de vin blanc … non rouge. Et servez-moi un verre d'eau aussi, s'il vous plaît. A : Et pour finir ? Vous prendrez bien un petit dessert ? B : Oui, volontiers. Je vais prendre un baba au rhum.
"La recette végétarienne du Chef" Pauline, l'apprentie : Bonjour Chef, comment allez-vous ? Le Chef : Bonjour ! Très bien Pauline, très bien. Pauline, l'apprentie : Chef, aujourd'hui vous devez m'apprendre votre recette végétarienne. Vous m'avez dit que c'était facile. Le Chef : Ben oui ! C'est facile, tu vas voir ! Pauline, l'apprentie : On commence par les ingrédients, alors ? Le Chef : C'est parti ! Alors, voilà, tiens : il te faut d'abord du choux de Bruxelles. Pauline, l'apprentie : Il en faut combien exactement ? Le Chef : Prends-en 75 grammes, ça suffit. Tiens, prends aussi du potimarron, là, à côté. Pauline, l'apprentie : D'accord, j'en prends combien, chef ? Le Chef : Tu en prends aussi 75 grammes. Voilà. Ajoute dans ton panier des champignons de Paris, s'il te plaît. Prends-en 50 grammes, c'est bien. Pauline, l'apprentie : Vous mettez du pamplemousse, aussi ? Le Chef : Non, je mets de la clémentine, c'est plus sucré. Choisis-en une bien belle. Pauline, l'apprentie : Je mets de la ciboulette ? Le Chef : Tu en prends un peu, s'il te plaît… Pauline, l'apprentie : Euh, un peu … Le Chef : Tu m'en mets 8 grammes, s'il te plaît. Voilà. Et puis, et puis : l'ingrédient magique ! Pauline, l'apprentie : C'est quoi ? Le Chef : Du fromage frais ! Pauline, l'apprentie : J'en mets combien, chef ? J'en mets beaucoup ? Le Chef : On va se faire plaisir : on va en mettre 150 grammes. Alors, Pauline, tu te souviens de la recette de la vinaigrette à la clémentine ? J'en ai parlé lors de mon dernier cours. Pauline, l'apprentie : Oui, Chef, je m'en souviens. D'abord, du jus de clémentines, il en faut 100 ml, pas plus. Il faut aussi des noisettes torréfiées. Le Chef : Combien, alors ? Pauline, l'apprentie : J'en mets 8g ou 10g. Le Chef: Oui c'est bien. Puis, Ajoute de l'huile d'olive et du piment d'Espelette. Ça, c'est selon le goût de chacun. Pauline, l'apprentie: Oui, Chef. Je sais que vous cuisinez souvent avec du piment d'Espelette, alors je vais en mettre beaucoup ! Source : https://philippe-etchebest.com/recette-vegetarienne/
"Cauchemar en cuisine" Samuel: Allô ? Tara: Allô, Samuel. C'est moi Tara. Tu vas bien ? Samuel: Oui, ça va, et toi ? Tara: Ohhh, moi, ça ne va pas trop. Hier, j'ai eu la honte de ma vie! Samuel: Ah, oui ? Raconte-moi…. Ça m'intéresse. Tara: Tu sais que je me suis inscrite à un atelier de cuisine. Je l'ai pris parce que tout le monde me dit que je suis vraiment nulle en cuisine. Bref, hier, j'arrive à l'atelier. Tout va bien. Je m'installe à mon poste. Il y avait un jeune homme à côté de moi, assez mignon. Il me regarde, je le regarde. Il me dit bonjour, je le salue. Très aimable. Il me sourit, je lui souris et il m'offre un biscuit. Qu'est-ce que je fais ? Je le prends bien sûr et je le mange en une seule bouchée ! Et là, mon voisin me dit, presque en criant : « Non, ne le mange pas ! On doit le copier pour l'atelier ! ». Je ne le savais pas, moi ! Personne ne m'a expliqué ! J'étais rouge comme une tomate. Samuel: Ha ha ha ! Bon, ce n'est pas trop grave ! Je suis sûr qu'il y en avait d'autres, des biscuits. Tara: Oui, oui. Mon voisin se détend, il me parle un peu de sa famille. Je lui raconte un peu d'où je viens, etc. Tout va bien. Le professeur est très gentil. Il nous donne des instructions claires. Samuel: Tout va bien, alors. Tara: Attends, je te raconte la suite. Le prof nous dit d'aller prendre un bocal avec du sucre. Ok… je le vois sur l'étagère, je le prends, je l'apporte à notre poste de travail. Je l'ouvre, je verse le contenu : c'était du sel ! Horrible ! Samuel: Ah mince, mais bon, le sel et le sucre se ressemblent après tout… Vous avez dû recommencer la préparation ? Tara: Oui, je la refais, avec l'aide mon voisin super patient. Samuel: Ben, c'est bien alors ! Tara: Mais, attends, ce n'est pas tout. À un moment donné, le prof nous dit d'aller prendre « un cul de poule ». « Mon dieu ! Qu'est-ce que c'est que ça, chef ? », je lui demande. Samuel: Euh … c'est une sorte de saladier, non ? Tara: Oui, c'est ça. Le chef m'explique. Je vais au fond de la salle, là où tous les ustensiles sont rangés. Et, là : catastrophe ! Je vois un saladier, je le prends, il glisse : je le casse. Le prof me regarde : ça va, il n'a pas l'air trop en colère. Samuel: Non ? Il ne t'a rien dit ? Il ne t'a pas grondée ? Tara: Non, mais j'étais très nerveuse. J'essaie alors de prendre un autre saladier, un plus petit. Je le prends et je fais tomber tout le meuble ! Avec tous les ustensiles et la vaisselle ! Samuel: Oh, mon Dieu ! Tara: Oui, horrible ! J'étais tellement honteuse que j'ai pris mon sac et je suis partie ! Samuel: Et le prof ? Tu ne lui as pas dit pardon.. ou au revoir ? Tara: Rien ! Samuel: Et bien, c'est définitif. Je suis désolé de te le dire mais, la cuisine, ce n'est vraiment pas pour toi !
"C'est la fête, ici !" Julie : Mais qu'est-ce qu'il se passe ici, pourquoi il y a des drapeaux partout ? Diego : Quoi ? Tu ne sais pas, c'est bientôt la fête nationale ici, au Chili ! Julie : Ah, oui, c'est vrai ! Et tout le monde décore sa maison comme ça ? Et les magasins aussi ? Diego : Oui ! Tu as même des voitures et des bus décorés ! Mais … ce n'est pas le plus important ! Julie : Ah, bon ? C'est quoi ? Diego : La nourriture, bien sûr ! Julie : Ah, mais, oui, bien sûr. Je me doutais bien que tu allais me parler de ça ! Diego : Oui, d'ailleurs, cet après-midi je dois passer au supermarché et au marché pour acheter toute la nourriture pour ces fêtes. Et les boissons, aussi, hé hé. (il rit un peu) Julie : Mais, raconte-moi, qu'est-ce que tu vas faire de bon, alors ? Diego : On va manger des « empanadas », bien sûr ! C'est comme des petits beignets avec des oignons, de la viande, des … Julie : Oh, mais tu sais que je ne mange pas de viande ! Je ne pourrai pas les goûter, dommage ! Diego : Mais, ce n'est pas grave, ça ! Je peux t'en faire sans viande, c'est bon aussi, si tu aimes les oignons, hé hé. (il rit un peu) Mais, c'est vrai qu'ici, pour le « dieciocho », on fait habituellement pas mal de grillades, on mange beaucoup de viande, avec des pommes de terre et du « pebre ». Ah ! Et puis, tu dois danser la « cueca » maintenant que tu vis au Chili ! Julie : Oh, mais non ! J'ai vu des personnes danser la « cueca », ça a l'air compliqué ! Diego : Mais, non. Je peux t'apprendre… Julie : Je vois qu'il y a beaucoup de traditions ici au Chili. En France, c'est plus calme. Diego : Ah, bon ? Vous ne faites pas la fête pour le 14 juillet ? Julie : On va voir les feux d'artifice, d'habitude. C'est joli. Et puis, dans certains villages, il y a des bals, c'est vrai. Mais, dans ma famille, on ne fait pas de repas particulier, par exemple. Avec les amis, il peut nous arriver de sortir boire un verre. J'ai l'impression qu'ici c'est beaucoup plus amusant ! Diego : Oui, et encore, je ne t'ai pas encore parlé des « ramadas » ! Ni de la « chicha », ni du « terremoto » ! Julie : Ouh, la la ! Je sens que ça va mal finir cette histoire ! Où veux-tu m'amener ? Diego : Fais-moi confiance. Je serai ton guide ! Julie : Oui, c'est justement ce qui me fait peur !
"Bien se nourrir pendant une quarantaine préventive" Salut Sandra, Tu m'as demandé l'autre jour de te donner quelques conseils pour bien te nourrir pendant ta quarantaine préventive. Effectivement, comme je suis nutritionniste, je pense que je peux vraiment t'aider ! Plus que des conseils, tu dois vraiment respecter certains principes. D'abord, quand tu fais tes courses, prends seulement le strict nécessaire. Pour cela, il faut faire une planification précise des repas de la semaine. Ensuite, tu dois privilégier les produits frais ! Achète des fruits et les légumes au marché, il y a même des services de livraison à domicile. Par ailleurs, tu dois te mettre à cuisiner : il n'y a rien de meilleur qu'un repas fait maison, n'est-ce pas ? Il faut aussi absolument contrôler la taille des portions : attention, n'abuse pas ! Reste mesurée ! Respecte aussi les mesures d'hygiène dans la manipulation des aliments : tu dois bien tout laver. Sépare les aliments crus et cuits. Tu dois aussi bien faire cuire les aliments. Il faut aussi limiter la consommation de sel, de sucre ou de graisses : c'est plus facile de faire ça, quand on fait soi-même la cuisine. De plus, tu dois t'hydrater régulièrement … et quand je parle de s'hydrater, cela veut dire boire de l'eau bien sûr ! Il ne faut pas trop boire d'alcool. Fais attention avec ça. Tu dois aussi profiter des repas en famille : ce sont des moments importants ! Essaie de manger à des heures fixes et prends ton temps. Pour finir, regarde ces idées de recettes vraiment faciles, je t'envoie le lien. https://www.euro.who.int/fr/health-topics/health-emergencies/coronavirus-covid-19/technical-guidance/food-and-nutrition-tips-during-self-quarantine#recipes À bientôt ! Michel Source : OMS-EUROPE - https://www.euro.who.int/fr/health-topics/health-emergencies/coronavirus-covid-19/technical-guidance/food-and-nutrition-tips-during-self-quarantine#general-tips
"Au marché" Le maraîcher : Regardez comme elles sont belles mes pommes de terre ! .... Bonjour madame, qu'est-ce que vous voulez de bon aujourd'hui ? La cliente : Bonjour, je vais prendre un kilo de pommes, s'il vous plait. Le maraîcher : Un kilo de pommes. Voilà. J'ai aussi reçu beaucoup de fraises aujourd'hui, c'est la saison ! Vous en voulez ? La cliente: Oui ! Je vais prendre une barquette. Le maraîcher : Une barquette de fraises… Et avec ça, madame ? La cliente : Je voudrais aussi un peu de persil. Le maraîcher : D'accord, 100 grammes de persil, c'est bien ? La cliente : Oui c'est parfait. Je voudrais également une laitue et un filet de citrons. Le maraîcher : Très bien ! La cliente : Et les tomates cerises, elles coûtent combien ? Le maraîcher : 2 euros 20 le kilo. La cliente : Je vais en prendre 500 grammes. Et pour terminer, je voudrais des carottes. Le maraîcher : D'accord, quelle quantité ? La cliente : Hum… 2 kilos… oui, 2 kilos de carottes. Le maraîcher : Voilà madame, ce sera tout ? La cliente : Oui ! Combien je vous dois ? Le maraîcher: 12 euros 80. La cliente : Voilà, tenez. Une petite question, vous savez où je peux trouver du fromage par ici ? Le maraîcher : Oui, bien sûr ! Allez voir mon collègue Pierrot, il est au bout de l'allée. Il a un très bon camembert. La cliente : Merci ! Au revoir. Le maraîcher : Au revoir, madame !
"Il est cool ce pull!"
"Est-ce que je peux vous aider?" Le vendeur : Bonjour, Madame, est-ce que je peux vous aider ? La cliente : Oh oui, merci ! Je cherche une robe pour un mariage. Le vendeur : Très bien. Vous cherchez une tenue plutôt élégante ou décontractée ? La cliente : Mmm... plutôt élégante. Le vendeur : Que pensez-vous de cette robe ? La cliente : Je ne veux pas porter de robe noire. Est-ce que vous avez la même dans une autre couleur ? Le vendeur : Quelles couleurs préférez-vous ? La cliente : J'aime le bleu, le rouge, le rose, ... Le vendeur : Vous aimez le vert ? La cliente : euh, oui. Oh oui, cette robe est très belle. Comment appelle-t-on cette matière ? Le vendeur : C'est de la soie. La cliente : Mmm… je ne sais pas si cela va bien m'aller. Le vendeur : Pourquoi est-ce que vous dites ça ? La soie, c'est parfait pour vous. La cliente : D'accord. Que me conseillez-vous comme chaussures ? Le vendeur : Je vous conseille ces escarpins. La cliente : Très bien. Je ne voudrais pas porter de sac à main. Je voudrais .. euh comment ça s'appelle .. euh … ce type de sac … euh Le vendeur : Une pochette ? Vous voudriez porter une pochette ? La cliente : Oui, c'est ça ! Une jolie pochette. Où se trouvent-elles ? Le vendeur : Par ici. Regardez cette pochette : elle me semble parfaite. La cliente : Ah oui, c'est bien. Les cabines d'essayage sont où ? Le vendeur : Suivez-moi.
"Petits messages" 1. Salut Jean ! Voici mes suggestions. Ne t'habille pas n'importe comment : c'est le mariage de Lucie, quand même ! Prends ton chapeau : il te va très bien. Et rase-toi ... et coiffe-toi ! 2. Salut Lucie ! Apporte ton anorak : ce week-end, il va faire froid ! Ne t'inquiète pas pour la nourriture : j'ai tout prévu. Ah, et aussi : pense à acheter du charbon, c'est pour le barbecue ! 3. Monsieur Durand, Prenez le temps de bien choisir votre modèle préféré. Relisez le catalogue su vous le jugez nécessaire. Contactez-moi si vous avez des questions. À très bientôt. 4. Un petit mot ... Ne nous démotivons pas ! Nous pouvons gagner le prochain tournoi. Continuons à travailler, à s'entraîner et nous allons y arriver ! Ne soyons pas pessimistes : je pense que l'on fera mieux la prochaine fois ! Appelle-moi ce soir du tu veux en parler. N'hésite pas ! 5. Patricio, tu peux m'apporter mon portefeuille au bureau ? Va dans ma commode, regarde dans le deuxième tiroir au fond. Je pense que mon portefeuille est là. Sinon, cherche dans la poche de mon manteau noir. Il est dans l'armoire. Merci !
Unité 6: "Interview de Dora Cruz-Michele" Le journaliste, Jean-Pierre Mèche: Bonsoir, cher·es auditeurs et auditrices ! Ce soir nous avons l'immense honneur de recevoir dans notre studio la dernière lauréate du prix Goncourt, l'écrivaine Dora Cruz-Michelet. Bonsoir Dora Cruz-Michelet ! Dora Cruz-Michelet : Bonsoir, Jean-Pierre. Vous pouvez m'appeler Dora, j'ai un nom tellement long ! JPM : Merci, Dora. Aujourd'hui nous allons en savoir un peu plus sur votre vie. Vous êtes née à Santiago du Chili, c'est ça ? DCM : Plus précisément, à Chicureo, mais c'est à côté de Santiago. Je n'y suis pas restée longtemps, vous savez. JPM : Oui, vos parents ont divorcé pendant votre petite enfance. DCM : C'est ça. Ensuite ma mère a déménagé, nous avons quitté le Chili, elle s'est remariée quelques temps après. Nous sommes arrivés en France quand j'ai eu 4 ans. JPM : Et votre père ? DCM : Je ne l'ai plus vu pendant quelques années. Il est venu me rendre visite une fois pendant mon adolescence. Puis, il a pris ses distances. JPM : À l'école, vous avez toujours été bonne élève, le français c'est finalement votre langue maternelle. DCM : J'ai été bonne élève, oui, mais un peu rebelle. Le français, c'est ma langue, oui. Mais j'ai dû l'apprivoiser. JPM : Vous avez commencé à écrire très tôt : c'était votre manière de l'apprivoiser ? DCM : Oui, à 11 ans, j'ai écrit ma première nouvelle et ma première pièce de théâtre. JPM : Pourquoi ce désir d'écrire ? Si tôt ? DCM : J'ai toujours aimé les mots et les histoires. Dans les années 90, j'ai commencé à faire du théâtre. Puis, à 16 ans, en 1996, j'ai commencé à travailler dans un théâtre justement comme secrétaire, assistante, femme de ménage. J'en étais très fière. JPM : Vous avez abandonné le lycée ? DCM : Non, non, pendant mes années du lycée, j'ai travaillé dans ce théâtre quelques soirs par semaine et les weekends. JPM : L'écriture, le théâtre, ce travail … Vous avez toujours été précoce, en fait. DCM : Ah, vous dites ça parce que me suis mariée très jeune aussi ! J'avais 18 ans ! Quelle folie ! JPM : Vous regrettez ? DCM : Cela s'est passé il y a si longtemps. Je sais maintenant que c'était une folie. Mais à l'époque… c'était toute une histoire. JPM : Vous avez publié votre premier roman sur ce sujet justement. En 2000, ce roman a fait grande sensation. DCM : Oui, je l'ai écrit l'année après mon mariage. Les lecteurs, et surtout les lectrices, ont pensé que j'avais tout inventé. Alors que c'était ma vie. JPM : Aujourd'hui vous avez gagné le prix Goncourt avec une autre histoire d'amour mais où vous parlez aussi d'humanité, d'engagement. Vous militez dans une association, je crois. DCM : Oui, dans plusieurs associations humanitaires et écologistes. Je suis très active. Disons que, depuis mes 18 ans, j'ai une conception moins égoïste de l'amour. Même si dans mon roman il y a une histoire d'amour entre deux femmes que tout oppose – je n'en dis pas plus pour laisser les lecteurs découvrir – cette histoire, avec un h minuscule, rejoint la grande Histoire, avec un H majuscule. JPM : … et les grandes questions de notre temps. DCM : Oui, je suis partie d'une idée simple je crois, mais j'ai essayé de lui donner un écho plus social. JPM : N'en dites pas plus ! Nous invitons tous nos auditeurs et auditrices à découvrir votre dernier roman. Ça s'appelle « L'histoire de Jade », et son autrice était avec nous : Dora Cruz-Michelet, merci de votre visite. DCM : Merci à vous. À très bientôt.