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Bienvenue á l'épisode 6 de la quatrième saison du podcast, dans cet épisode de Jigeenu Diaspora, nous avons le plaisir de recevoir Aminata Faty, une entrepreneure qui a quitté la France pour s'installer au Sénégal en 2019. Fondatrice de l'agence immobilière Demay l'agence pour la diaspora, Aminata aide les Sénégalais de la diaspora à investir dans l'immobilier au Sénégal. Elle est également propriétaire d'une entreprise de location de voitures et a fondé l'association "Réparer les Filles", qui vient en aide aux jeunes filles et femmes victimes de mutilations génitales. Sur son compte Instagram @vouseetesuneeexcellence, elle partage également des conseils en développement personnel.Au cours de cette interview, Aminata Faty nous parle de son parcours d'entrepreneure, et de son installation au Sénégal. Elle nous donne également des conseils pour investir dans l'immobilier au Sénégal, notamment sur les bonnes zones d'investissement et les moyens de trouver des financements. Aminata nous parle également de son association "Réparer les Filles" et de son engagement pour les droits des femmes. Enfin, elle partage avec nous ses projets futurs en tant qu'entrepreneure au Sénégal.Joignez-nous sur notre compte Instagram pour discuter et nous poser des questions. Cliquez sur ce lien pour avoir accès á toutes nos infos. Inscrivez-vous á notre bulletin d'information pour être les premiers á être au courant de nos news.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Réforme des retraites : le gouvernement est-il prêt à négocier avant la mobilisation ? Par Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Sénégal : la destitution d'Aminata Touré est-elle légale ? Par Charlotte Idrac, correspondante de RFI à Dakar. RDC : le scrutin se tiendra-t-il comme prévu en décembre 2023 ? Par Bob Kabamba, politologue, professeur à l'Université de Liège. Guinée : pourquoi la boisson 24H Energy est-elle interdite à la consommation ? Par Amadou Sylla, responsable qualité de l'Office national de contrôle qualité de Guinée. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Today's podcast looks at racism in the not for profit world. Aminata Conteh-Bigher has an extraordinary story; having developed powerful leadership qualities in Sierra Leonne civil war forced her to flee her home. In Australia she founded the Aminata Maternal Foundation to change the dangerous conditions that women face when giving birth in Sierra Leonne. Today she shares how this journey has placed her at the centre of the not-for-profit world in Australia, and the struggles around racism that she has encountered on that journey. This is a powerful and provocative conversation for changemakers that calls for us to change how we make change, if we truly want to live the values that so many of us preach. For more on Aminata you can read her book Rising Heart, and you can find more about the Aminata Maternal Foundation here. For more on ChangeMakers check us out: Via our Website - https://changemakerspodcast.org On Facebook - https://www.facebook.com/ChangeMakersPodcast/ On Twitter - @changemakers99 or @amandatatts See omnystudio.com/listener for privacy information.
Dieses Jahr war mal wieder so einiges los im Internet. In dieser Folge spreche ich deshalb mit Überraschungsgast Aminata Belli über das Jugendwort des Jahres, ihr Insta Game und den hottesten Internet Gossip 2022. Wir diskutieren was Influencer:innen ihren Follower:innen eigentlich schuldig sind, ob es immer ein Statement zu allem braucht und verraten euch unsere persönlichen Jahreshighlights und Vorsätze für 2023. Enjoy! Timecodes: 01:40 - Aminatas Projekte 06:26 - Jugendwort des Jahres 18:42 - Let‘s talk about Insta 30:40 - Internet Gossip 2022 54:13 - Highlights 2022 & Vorsätze 2023 Mehr über Aminata: Instagram Im Gespräch erwähnt: follow me reports deep und deutlich Jingle Belli Hier findest du mehr über mich: Website Instagram Instagram Baby Got Business LinkedIn Impressum Viel Spaß beim Zuhören!
« La légende, le roi du football est décédé », titre au Sénégal Le Journal du Pays. « Roi Pelé, éternel est ton surnom », s'exclame WakatSera au Burkina Faso. Au Niger, Mourya l'affirme : « La légende Pelé restera immortelle pour toujours. » Pour Fraternité Matin, la planète perd « le plus célèbre footballeur que le monde a connu ». « Le football pleure de nouveau l'un de ses ambassadeurs », constate l'Infodrome. Le site en ligne ivoirien souligne que « deux ans après le décès de la Maradona, c'est au tour de Pelé de s'éteindre ». ► À écouter aussi : Abedi Pelé: «J'ai beaucoup entendu parler de Pelé au Ghana, avant de le rencontrer à New York» Un choc pour tous les amateurs de football et ce, « 11 jours après la fin de la Coupe du monde », rappelle Seneplus qui souligne que le roi « a suivi la compétition depuis l'hôpital ». Il y avait été « admis le 29 novembre pour une infection respiratoire consécutive à une infection au Covid et pour une réévaluation de son traitement anticancéreux », rappelle Webdo en Tunisie. Des records qui parlent d'eux-mêmes C'est le cas de Maliweb qui rappelle que le joueur brésilien est « le plus jeune joueur dans l'histoire de la coupe du monde à avoir marqué un but, marqué un triplé et marqué en finale ». Trois records que Pelé a fait tomber à 17 ans. Trois, c'est aussi le chiffre de Coupes du monde soulevées par Edson Arantes do Nascimento, le vrai nom de Pelé, rappelle l'Événement au Niger. Pour Senego, l'attaquant « est célèbre pour avoir marqué plus de mille buts dans sa carrière, dont certains lors de matchs amicaux », précise le site en ligne. Avec son club de Santos rappelle Aujourd'hui le Maroc,« Pelé possède un palmarès impressionnant : il a remporté dix fois le Campeonato Paulista, un tournoi régional dans lequel il a été le meilleur buteur pendant neuf saisons consécutives ». ► À lire aussi : Pelé et le football africain, un mélange de respect et d'admiration Et si l'homme se résume en chiffres, Dakaractu souligne aussi qu'« en dehors de ses réalisations sur le terrain, Pelé a également été un ambassadeur du football et a été désigné Émissaire de la paix par l'ONU ». Même après avoir raccroché les crampons, l'homme est resté « une figure habituelle de la publicité et de l'imaginaire collectif brésilien » souligne Aminata. Le pure player guinéen rappelle que Pelé « a été tour à tour acteur, compositeur de musique, ministre des Sports de 1995 à 1998 ». Avalanche de réactions dans le monde Le footballeur était déjà dans les pensées de joueurs lors du mondial au Qatar, rappelle Aujourd'hui le Maroc : « Des joueurs comme Neymar, Richarlison et Mbappé souhaitaient alors un bon rétablissement au génie du football. » Neymar dont Yeclo en Côte d'Ivoire relaye la réaction après la disparition de son idole : « Avant Pelé, 10 n'était qu'un chiffre. J'ai lu cette phrase quelque part […] mais elle est incomplète. Je dirais qu'avant Pelé, le football était juste un sport. Pelé a tout changé, il a transformé le football en art et donné la voix aux pauvres et aux noirs. » Maliweb se fait l'écho de l'hommage de Kylian Mbappé : « Le roi du football nous a quittés, mais son héritage ne sera jamais oublié. »
« La légende, le roi du football est décédé », titre au Sénégal Le Journal du Pays. « Roi Pelé, éternel est ton surnom », s'exclame WakatSera au Burkina Faso. Au Niger, Mourya l'affirme : « La légende Pelé restera immortelle pour toujours. » Pour Fraternité Matin, la planète perd « le plus célèbre footballeur que le monde a connu ». « Le football pleure de nouveau l'un de ses ambassadeurs », constate l'Infodrome. Le site en ligne ivoirien souligne que « deux ans après le décès de la Maradona, c'est au tour de Pelé de s'éteindre ». ► À écouter aussi : Abedi Pelé: «J'ai beaucoup entendu parler de Pelé au Ghana, avant de le rencontrer à New York» Un choc pour tous les amateurs de football et ce, « 11 jours après la fin de la Coupe du monde », rappelle Seneplus qui souligne que le roi « a suivi la compétition depuis l'hôpital ». Il y avait été « admis le 29 novembre pour une infection respiratoire consécutive à une infection au Covid et pour une réévaluation de son traitement anticancéreux », rappelle Webdo en Tunisie. Des records qui parlent d'eux-mêmes C'est le cas de Maliweb qui rappelle que le joueur brésilien est « le plus jeune joueur dans l'histoire de la coupe du monde à avoir marqué un but, marqué un triplé et marqué en finale ». Trois records que Pelé a fait tomber à 17 ans. Trois, c'est aussi le chiffre de Coupes du monde soulevées par Edson Arantes do Nascimento, le vrai nom de Pelé, rappelle l'Événement au Niger. Pour Senego, l'attaquant « est célèbre pour avoir marqué plus de mille buts dans sa carrière, dont certains lors de matchs amicaux », précise le site en ligne. Avec son club de Santos rappelle Aujourd'hui le Maroc,« Pelé possède un palmarès impressionnant : il a remporté dix fois le Campeonato Paulista, un tournoi régional dans lequel il a été le meilleur buteur pendant neuf saisons consécutives ». ► À lire aussi : Pelé et le football africain, un mélange de respect et d'admiration Et si l'homme se résume en chiffres, Dakaractu souligne aussi qu'« en dehors de ses réalisations sur le terrain, Pelé a également été un ambassadeur du football et a été désigné Émissaire de la paix par l'ONU ». Même après avoir raccroché les crampons, l'homme est resté « une figure habituelle de la publicité et de l'imaginaire collectif brésilien » souligne Aminata. Le pure player guinéen rappelle que Pelé « a été tour à tour acteur, compositeur de musique, ministre des Sports de 1995 à 1998 ». Avalanche de réactions dans le monde Le footballeur était déjà dans les pensées de joueurs lors du mondial au Qatar, rappelle Aujourd'hui le Maroc : « Des joueurs comme Neymar, Richarlison et Mbappé souhaitaient alors un bon rétablissement au génie du football. » Neymar dont Yeclo en Côte d'Ivoire relaye la réaction après la disparition de son idole : « Avant Pelé, 10 n'était qu'un chiffre. J'ai lu cette phrase quelque part […] mais elle est incomplète. Je dirais qu'avant Pelé, le football était juste un sport. Pelé a tout changé, il a transformé le football en art et donné la voix aux pauvres et aux noirs. » Maliweb se fait l'écho de l'hommage de Kylian Mbappé : « Le roi du football nous a quittés, mais son héritage ne sera jamais oublié. »
« Messi gagne la guerre des étoiles », titre Wakat Séra au Burkina Faso. « Lionel… messie de l'Argentine », ose de son côté Fraternité Matin en Côte d'Ivoire. Fraternité Matin qui parle d'une « finale palpitante ». « Somptueuse, renversante, incroyable, magique… Rien ne semble suffire pour décrire cette finale légendaire », assure Maliweb. Au Burkina Faso, Le Pays parle d'un « match dantesque ». « Quelle finale ! », s'exclame même Banouto qui parle d'une Argentine « emmenée par son lutin Lionel Messi ». « Messi et l'Argentine sacrés 36 ans après », constate L'Événement précis au Bénin. « 3-3 en finale de Coupe du monde au terme d'un scénario improbable, un suspense haletant, des occasions jusqu'à la dernière seconde, des stars au rendez-vous avec respectivement un doublé et un triplé… Vraiment, désolé, mais on ne peut faire mieux », martèle Maliweb, pour qui « on peut donner la note maximale » à cette rencontre. Wakat Séra parle « d'apothéose d'une Coupe du monde de première ». Le pure player les cite : « Première Coupe du monde dans un pays musulman, premier Mondial avec un représentant africain, le Maroc, en demi-finale, première finale mettant aux prises deux stars du Paris Saint-Germain, l'un meilleur buteur du Mondial et l'autre meilleur joueur ». Une finale à rebondissement Comme le rappelle Guinée News, c'est en première période que l'Argentine a été particulièrement dangereuse avec un « Ángel Di María remuant ». « On a vu des Bleus à la rue, bouffés par le milieu argentin, surpris par la titularisation à gauche de Di María », ajoute Banouto. Mais le quotidien en ligne note que c'est la deuxième mi-temps qui a été complètement folle avec le sursaut de la France et un « Emmanuel Macron debout dans la loge officielle pour soutenir son équipe ». Pour Maliweb, « absents, transparents, inexistants pendant 80 minutes, les Bleus sont revenus de nulle part ». En Guinée, Aminata parle de scénario à « rebondissement » avec une équipe de France qui « revient trois fois au score ». Pour L'Événement précis, les Français ont été « métamorphosés par les nombreux changements » opérés par Didier Deschamps. Et c'est la 79ème minute de jeu qui aura été le tournant de ce match, constate Le Journal du Pays. Le quotidien sénégalais parle de ce moment comme de celui où les « Sud-Américains ont remis en jeu leur adversaire » avec un penalty. Il aura fallu 95 secondes seulement après son 1er but pour que Mbappé égalise, souligne Le Journal du Pays. Un scénario que Maliweb qualifie « d'encore impensable 180 secondes plus tôt ». Le site d'information qui parle de « prolongations marquées par des nouveaux buts de Messi et de Mbappé, et une séance de tirs au but irrespirable ». Et au final, « la délivrance pour l'Argentine qui n'a jamais renoncé ». Et Le Pays constate que « les Français repartent chez eux… le bleu à l'âme », malgré « un football chatoyant en deuxième période ». Un succès argentin qui s'appelle Lionel Messi « Messi au firmament », écrit en majuscules Seneplus. Au Burkina Faso, Le Pays l'affirme : « Tout est accompli pour Lionel Messi ». Le « football a sacré son roi », renchérit Banouto. Le pure player béninois qui constate que l'ancien Barcelonais a « rayonné sur la compétition ». Et sur ce dernier match, souligne Seneplus qui parle de « finale de légende pour un joueur de légende ». Le pure player pour qui ce match Argentine-France « restera peut-être comme la plus grande finale de tous les temps ». « Il l'a finalement fait », écrit Le Journal du Pays. Le quotidien sénégalais qui décrit un Lionel Messi « les larmes aux yeux sur la pelouse du stade Lusail de Doha ». Pour Wakat Séra, « il mérite ce trophée, et pour le parcours exceptionnel au cours de ce tournoi, mais sans doute aussi en raison de tout ce qu'il a démontré tout le long de sa carrière de footballeur ». Désormais, ajoute le site d'information burkinabé, « tout est accompli pour le messie argentin ! Chapeau bas l'artiste ! » « Lionel Messi a le seul trophée qui lui manquait et rejoint Maradona au milieu des étoiles. Il est seul sur sa planète », conclut Banouto.
« Messi gagne la guerre des étoiles », titre Wakat Séra au Burkina Faso. « Lionel… messie de l'Argentine », ose de son côté Fraternité Matin en Côte d'Ivoire. Fraternité Matin qui parle d'une « finale palpitante ». « Somptueuse, renversante, incroyable, magique… Rien ne semble suffire pour décrire cette finale légendaire », assure Maliweb. Au Burkina Faso, Le Pays parle d'un « match dantesque ». « Quelle finale ! », s'exclame même Banouto qui parle d'une Argentine « emmenée par son lutin Lionel Messi ». « Messi et l'Argentine sacrés 36 ans après », constate L'Événement précis au Bénin. « 3-3 en finale de Coupe du monde au terme d'un scénario improbable, un suspense haletant, des occasions jusqu'à la dernière seconde, des stars au rendez-vous avec respectivement un doublé et un triplé… Vraiment, désolé, mais on ne peut faire mieux », martèle Maliweb, pour qui « on peut donner la note maximale » à cette rencontre. Wakat Séra parle « d'apothéose d'une Coupe du monde de première ». Le pure player les cite : « Première Coupe du monde dans un pays musulman, premier Mondial avec un représentant africain, le Maroc, en demi-finale, première finale mettant aux prises deux stars du Paris Saint-Germain, l'un meilleur buteur du Mondial et l'autre meilleur joueur ». Une finale à rebondissement Comme le rappelle Guinée News, c'est en première période que l'Argentine a été particulièrement dangereuse avec un « Ángel Di María remuant ». « On a vu des Bleus à la rue, bouffés par le milieu argentin, surpris par la titularisation à gauche de Di María », ajoute Banouto. Mais le quotidien en ligne note que c'est la deuxième mi-temps qui a été complètement folle avec le sursaut de la France et un « Emmanuel Macron debout dans la loge officielle pour soutenir son équipe ». Pour Maliweb, « absents, transparents, inexistants pendant 80 minutes, les Bleus sont revenus de nulle part ». En Guinée, Aminata parle de scénario à « rebondissement » avec une équipe de France qui « revient trois fois au score ». Pour L'Événement précis, les Français ont été « métamorphosés par les nombreux changements » opérés par Didier Deschamps. Et c'est la 79ème minute de jeu qui aura été le tournant de ce match, constate Le Journal du Pays. Le quotidien sénégalais parle de ce moment comme de celui où les « Sud-Américains ont remis en jeu leur adversaire » avec un penalty. Il aura fallu 95 secondes seulement après son 1er but pour que Mbappé égalise, souligne Le Journal du Pays. Un scénario que Maliweb qualifie « d'encore impensable 180 secondes plus tôt ». Le site d'information qui parle de « prolongations marquées par des nouveaux buts de Messi et de Mbappé, et une séance de tirs au but irrespirable ». Et au final, « la délivrance pour l'Argentine qui n'a jamais renoncé ». Et Le Pays constate que « les Français repartent chez eux… le bleu à l'âme », malgré « un football chatoyant en deuxième période ». Un succès argentin qui s'appelle Lionel Messi « Messi au firmament », écrit en majuscules Seneplus. Au Burkina Faso, Le Pays l'affirme : « Tout est accompli pour Lionel Messi ». Le « football a sacré son roi », renchérit Banouto. Le pure player béninois qui constate que l'ancien Barcelonais a « rayonné sur la compétition ». Et sur ce dernier match, souligne Seneplus qui parle de « finale de légende pour un joueur de légende ». Le pure player pour qui ce match Argentine-France « restera peut-être comme la plus grande finale de tous les temps ». « Il l'a finalement fait », écrit Le Journal du Pays. Le quotidien sénégalais qui décrit un Lionel Messi « les larmes aux yeux sur la pelouse du stade Lusail de Doha ». Pour Wakat Séra, « il mérite ce trophée, et pour le parcours exceptionnel au cours de ce tournoi, mais sans doute aussi en raison de tout ce qu'il a démontré tout le long de sa carrière de footballeur ». Désormais, ajoute le site d'information burkinabé, « tout est accompli pour le messie argentin ! Chapeau bas l'artiste ! » « Lionel Messi a le seul trophée qui lui manquait et rejoint Maradona au milieu des étoiles. Il est seul sur sa planète », conclut Banouto.
Pour la deuxième semaine consécutive, L'atelier des médias propose des entretiens enregistrés à Nouakchott, en Mauritanie. Trois jeunes journalistes racontent leur parcours et exposent les nombreux défis auxquels ils font face, en tant que professionnels de l'information, dans cette République islamique d'Afrique de l'Ouest. Amadou Sy, 30 ans, est originaire de Nouadhibou. Arrivé à Nouakchott à l'âge de 20 ans, il avait pour ambition de faire des études de journalisme mais l'absence d'une école dédiée dans la capitale mauritanienne l'a contraint à commencer par par un « apprentissage sur le tas ». Puis, année après année, des bourses d'études lui ont permis de décrocher des diplômes au CFPJ Paris, à l'Ejicom de Dakar et à l'ESJ Paris. Amadou Sy, devenu responsable de l'association franco-africaine Médias et Démocratie en Mauritanie, explique l'importance de la transmission, lui qui, tout juste trentenaire, se sent déjà investi d'un « rôle de grand-frère ». « Les besoins de formation sont criants en Mauritanie » pour les journalistes, explique-t-il, notamment en matière d'éthique et de déontologie. Il revient aussi sur l'évolution de l'écosystème des médias dans le pays, qui a connu différentes phases et est face à de nouveaux défis dont s'empare la commission pour la réforme du secteur des médias, commanditée par la présidence mauritanienne. Il raconte aussi que « la HAPA [Haute autorité de la presse et de l'audiovisuel] est passée d'un statut de gendarme des médias, assez répressif, à une posture de dialogue et d'échange... même si elle reste un gendarme ». Aminata Kane, journaliste à la la télévision nationale mauritanienne, raconte sa « passion » devenue réalité. Elle est heureuse d'avoir « renoué avec le reportage » ; être présentatrice de journaux ne lui plaisait pas. Elle est intéressée par l'environnement et les sujets sur le genre. Aminata estime qu'il faut « profiter des occasions offertes par le numérique et ne pas rester sur les médias traditionnels qui utilisent plus de langue de bois qu'autre chose ». Elle réfléchit à « créer une chaîne YouTube », car « on a toujours quelque chose à raconter ». Aliya Abass est journaliste indépendante depuis 2018. Elle se présente aussi comme féministe et formatrice en journalisme mobile. « J'ai toujours voulu être journaliste », dit-elle d'emblée. Née au Sénégal, elle est arrivée en Mauritanie en 2014 et s'est heurtée à l'absence d'une filière de journalisme. Elle a eu une révélation en découvrant le journalisme mobile au cours d'une formation de l'association Slice Up. Aliya développe les avantages de ce dispositif technique, qui lui permet de se fondre dans la masse. Elle qui travaille beaucoup sur les droits des femmes souhaiterait « créer un média totalement indépendant » en Mauritanie, mais estime que le pays « n'est pas encore prêt » pour ça. Elle pointe aussi l'autocensure des journalistes mauritaniens. Enfin, elle adresse un message aux jeunes filles, à qui elle recommande d'être « tétues et bornées » pour réaliser leurs rêves.
La guerre en Ukraine et la pandémie de Covid ont mis en lumière la grande dépendance de l'Afrique aux importations alimentaires. Le Sénégal ne fait pas exception. Dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, la moitié du blé vient de Russie et 70 % du riz est importé. Une céréale locale cultivée depuis 5 000 ans pourrait-elle offrir une solution ? Parfois considérée comme un « super aliment », le fonio est une céréale riche en nutriments et sans gluten. C'est surtout une culture robuste et écologique, nécessitant peu d'engrais et d'eau pour pousser. Mais la production nécessite d'investir dans des machines coûteuses. Elle reste donc pour l'instant très limitée, même si les acteurs de la filière se battent pour la développer. De notre correspondante à Dakar, Juliette Dubois Armées de longs bâtons en bois, à l'ombre d'un arbre, Kadia et Aminata frappent des gros tas d'herbes qu'elles viennent de faucher. « Là, pour battre, il faut utiliser toutes nos forces. C'est après qu'on récupérera la céréale qu'on va manger. » Des petits grains marrons se détachent de l'herbe. C'est le fonio, la céréale considérée comme la plus ancienne d'Afrique. Très résistante, elle pousse quasiment sans effort. « On ne met aucun engrais et produits chimiques. Pour l'eau, on a juste besoin d'une pluie abondante. » Au Sénégal, elle est cultivée dans le sud-est du pays par certaines ethnies comme les Bedik et les Bassaris. « Quand nous sommes nées, on a trouvé le fonio ici, nos parents le cultivaient déjà. Mais il nous manque du matériel. » Mécaniser la production pour développer la filière Comme le mil, le fonio est recouvert d'une enveloppe et ses minuscules grains doivent être décortiqués. Une fois séchés, ils sont pilés au mortier pendant de longues heures. Les machines coûtent plus de 2 000 euros l'unité. Les décortiqueuses se comptent sur les doigts d'une main dans la région. Pour Cheikh Gueye, coordonnateur d'un réseau de producteurs, toute la chaîne doit être modernisée : « Dans la décennie 2010 à 2020, ils ont mis l'accent sur la transformation en ignorant la base de production, parce qu'une unité de transformation qui est là doit bien être approvisionnée en matière première. S'il faut booster la filière fonio, il faut commencer par mécaniser les étapes de la production, à savoir la récolte et le battage par foulage au pied ». Une grande richesse nutritionnelle À cause de ces difficultés techniques, le fonio représente moins de 1 % du total de la production céréalière au Sénégal. Pourtant, les chercheurs voient en lui un immense potentiel. « Actuellement, vous êtes dans le laboratoire de biochimie. » À l'Institut sénégalais de recherche agricole à Thiès, le Dr Codou Gueye et son équipe étudient ses qualités depuis plusieurs années. « Le fonio est une céréale très très intéressante parce qu'elle a une grande richesse nutritionnelle quand on la compare aux autres céréales comme le mil et le riz. C'est conseillé pour les diabétiques du fait de son indice glycémique faible, c'est aussi une céréale gluten free. » Elle plaide pour que l'État crée un programme spécifique d'appui aux producteurs. « Avec le contexte mondial actuel, les pays doivent se battre pour manger ce qu'ils produisent. » Penchés sur leur microscope, des étudiants vérifient la viabilité de la graine après plusieurs années. Les chercheurs travaillent aussi à diversifier les variétés pour que le fonio puisse pousser partout dans le pays.
In der 64. Folge von "Und was machst du am Wochenende?" ist die Ministerin für Soziales, Jugend, Familie, Senioren, Integration und Gleichstellung in Schleswig-Holstein zu Gast: Aminata Touré, geboren am 15. November 1992 in Neumünster. Sie ist vor zehn Jahren in die Grüne Jugend eingetreten, wurde später das jüngste Landtagsmitglied von Schleswig-Holstein. Im Gespräch mit Ilona Hartmann und Christoph Amend erklärt sie, warum sie in die Politik gegangen ist – und auf keinen Fall Bundeskanzlerin werden will. Sie freut sich auf ihren 30. Geburtstag im November und auf ihre Hausparty, zu der sie gemeinsam mit ihrer Schwester einladen wird, zurzeit üben die beiden noch heimlich für das TikTok-Video, das sie für ihre Gästinnen und Gäste aufnehmen werden. Am Sonntag kann sie sich von der eng getakteten Ministerin-Arbeitswoche erholen, "ohne Wecker aufstehen ist für mich der größte Luxus". Für das Wochenende empfehlen Aminata, Ilona und Christoph die Bücher "Zikadensommer" von Natalie Bakopoulos, "Nach der Flut das Feuer" von James Baldwin und "Doktor Erich Kästners Lyrische Hausapotheke" von Erich Kästner, die Serien "Game of Thrones", "House of the Dragon" und "Sex Education", die Filmklassiker "The Bodyguard" (1992) und "Titanic" (1997), das Album "Seat at the Table" der Künstlerin Solange (Aminatas Lieblingssong ist aktuell "Cranes in the Sky") und Beyoncés neues Album "Renaissance", die Songs "Father Time" von Kendrick Lamar und "I Need A Forest Fire" von James Blake ft. Bon Iver und die arte-Doku "28 Tage unter dem Mittelmeer". Außerdem das Buch Real Life von Amelia Barratt. Das Team erreichen Sie unter wochenende@zeit.de.
"Willkommen im Internet" – mit diesen Worten ihres Vaters begann für Aminata der Weg in ihre IT-Karriere. Ein abgebrochenes Studium war dabei für sie kein Hindernis, sondern markierte einen Teil ihres Wegs. Aminata kommt aus der digitalen Produktentwicklung und hat „alles schonmal gemacht”: Datenbanken, Frontend, Backend. Heute berät und betreut sie bei INNOQ Kund:innen als Principal Consultant.
Sortie de l'album d'Oumou Sangaré Timbuktu (Oumsang/World Circuit/BMG), le 29 avril 2022. Nous l'avons rencontrée début février 2022 à Issy. Concerts : - 15 mai : Cigale (Paris) - 6 juin : Sakifo Musik Festival / La Réunion - 7 juillet : Nuits du Sud / Vence - 15 juillet 2022 : Les Suds / Arles. Oumou, son histoire par Francis Dordor. (Rediffusion) Depuis Moussolou, son premier album sorti en 1989, la vie de la chanteuse malienne Oumou Sangaré n'a connu aucun répit. De ce riche et trépidant voyage, on retient notamment des enregistrements parmi les plus décisifs de la musique africaine contemporaine, tous produits par le label World Circuit : Ko Sira en 1993, Worotan en 1996 et Seya nominé dans la catégorie Meilleur Album de World Music des Grammy Awards en 2009. De nombreuses tournées internationales et la consécration obtenue sur les scènes prestigieuses que sont l'Opéra de Sydney, le Queen Elizabeth Hall de Londres ou le Nippon Budokan de Tokyo, complètent ce tableau d'honneur. Timbuktu, première production de son label Oumsang constitue le nouvel acte de cette épopée musicale sans équivalent à laquelle World Circuit est à nouveau associée. Il consacre cette artiste issue des quartiers pauvres de Bamako devenue une superstar mondiale, ainsi qu'une icône féministe unanimement admirée. D'une aura puissante comparable à celle d'une Grace Jones, icone noire transgressive par excellence, Oumou a depuis longtemps franchi les barrières séparant genres musicaux et continents. Hier invitée par Alicia Keys pour un duo télévisé, elle est désormais citée en exemple par des artistes aussi considérables qu'Aya Nakamura, qui lui a dédié la chanson Oumou Sangaré en 2017, ou Beyoncé, qui a samplé l'une de ses plus célèbres créations, Diaraby Néné, pour le titre Mood 4 Eva tiré de la bande originale du film The Lion King : The Gift en 2019. Sa carrière menée tambour battant sans la moindre pause a pourtant connu une interruption avec la crise sanitaire en 2020. En mars de cette année-là (2020), suite au FIWA (Festival International du Wassoulou), événement qu'elle a créé en 2016 pour promouvoir sa région d'origine du sud Mali, elle se rend aux États-Unis. Initialement prévu pour durer deux semaines, son séjour se prolonge en raison du confinement. D'abord à New York, puis à Baltimore où elle trouve rapidement ses marques. "Quelque chose m'a immédiatement attirée dans cette ville. Je m'y suis sentie si bien que j'ai voulu acquérir une maison." Une fois installée là, elle occupe ses journées à composer avec une ancienne connaissance, Mamadou Sidibé, qui fut le premier joueur de kamele n'goni (le luth traditionnel) à l'accompagner à ses débuts. À la faveur de cette réclusion forcée, vont naître dix des onze chansons constituant Timbuktu, recueil qui noue d'intimes correspondances sonores entre les instruments traditionnels ouest-africains et ceux liés à l'histoire du blues. Notamment entre le kamele n'goni et ces lointains héritiers que sont la guitare dobro et la guitare slide, jouées ici par Pascal Danaë, co-réalisateur de l'album avec Nicolas Quéré. De cette séquence particulière du confinement, où le temps s'est pour ainsi dire arrêté, où l'artiste comme la femme d'affaires se sont trouvées dans une situation inédite d'isolement, loin du tumulte et des sollicitations incessantes, Oumou a tiré le meilleur. "Depuis 1990, je n'avais jamais eu la possibilité de me couper du monde de la sorte pour me consacrer exclusivement à la musique. De ce point de vue, le confinement a été une chance pour moi car il m'a permis de rester concentrée sur le travail de composition. Je pense que la musique s'en ressent mais aussi les textes qui sont le fruit de moments où j'ai pu me retirer en moi même pour méditer." Jamais ses paroles n'ont en effet accédé à une telle qualité poétique, une telle profondeur. Jamais ne l'a t-on trouvé aussi inspirée à livrer ses réflexions sur les indéchiffrables mystères de l'existence, la situation périlleuse que traverse son pays ou sur la condition des femmes africaines, preuve que même devenue puissante, elle n'a rien renié de ses engagements de jeunesse. Entre l'introspection de Degui N'Kelena, la langueur amoureuse exprimée dans Kanou, la compassion dans Demissimw, l'exaspération dans Kêlê Magni ou la fierté dans Wassulu Don, beaucoup d'états d'âme nourrissent ce disque. Trouvant dans l'habillage sonore réalisé par Danaë et Quéré, qui à la dynamique des rythmes traditionnels du Wassoulou additionne celle propre au langage musical contemporain, une probante mise en valeur, Timbuktu s'impose ainsi comme le plus ambitieux et abouti d'une discographie déjà émérite. Si le titre Timbuktu renvoie à l'actualité politique du Mali, pays menacé de désintégration et cherchant dans son histoire, dont cette ville du nord-est le plus puissant symbole, des motifs d'espérer, beaucoup de chansons renvoient à l'expérience singulière de la chanteuse. Quand dans Sira (littéralement "le baobab" en bambara), elle évoque la progéniture de familles érudites et aisées qui, malgré cela, verse dans la délinquance et gâche un avenir prometteur, c'est presque inconsciemment pour souligner par contraste l'exemplarité de sa propre trajectoire… Née à Bamako, le 2 février 1968, Oumou Sangaré est la fille cadette d'une famille appartenant à l'ethnie peule du Wassoulou. Sa mère, Aminata Diakité, est chanteuse comme le fut sa propre mère Noumouténé. Oumou a très peu connu son père, Diari Sangaré, qui a quitté le foyer familial lorsqu'elle avait deux ans. Abandonnée, Aminata se fait alors commerçante pour faire vivre ses quatre enfants. Oumou lui vient en aide en vendant des sachets d'eau dans la rue. Ayant pris l'habitude de suivre sa mère dans les "soumous" (cérémonies nuptiales ou baptismales) que celle-ci anime, elle s'octroie déjà une part de prestige par la clarté et la puissance d'une voix qui, jaillissant d'un corps d'enfant, éblouit l'auditoire. Elle ne tarde d'ailleurs pas à s'accaparer toute la gloire à l'occasion d'un concours interscolaire où elle fait gagner son école du quartier de Douadabougou en chantant devant 3 000 personnes réunies dans le Stade omnisports de Bamako. Passée par l'Ensemble National du Mali et le groupe Djoliba, Oumou a déjà une longue carrière professionnelle derrière elle quand à 18 ans, elle s'apprête à enregistrer à Abidjan sa première cassette produite par Abdoulaye Samassa (qui a dû lui offrir sa propre voiture pour la convaincre d'entrer en studio). Rééditée en CD et vinyle par World Circuit en 2016, la cassette intitulée Moussolou ("les femmes" en bambara) se vend à l'époque à plus de 250 000 exemplaires, un record resté inégalé en Afrique de l'Ouest. Si la musique très dansante caractéristique du Wassoulou l'explique en partie, la raison de ce succès tient beaucoup aux textes chantés, parfois rugit, par cette jeune lionne qui, depuis son plus jeune âge, a dû se battre pour survivre. Se dressant avec fougue contre les abus de la tradition patriarcale, qui autorise la polygamie, le mariage forcé et l'excision, Oumou devient du jour au lendemain l'égérie d'une cause féministe qui n'a aucune assise véritable dans cette partie du monde. Sa carrière et ses enregistrements restent ainsi marqués comme au fer rouge par cette double dimension : être une femme et avoir une origine sociale qui l'a rendue singulièrement sensible à toutes les formes d'injustices. Timbuktu ne fait pas exception. Ainsi Gniani Sara (littéralement "la récompense de la souffrance") renvoie-t-il à son combat de toujours en faveur de la condition féminine. "J'ai osé aborder ce sujet avant tout le monde et même risqué ma vie en le faisant dit elle aujourd'hui. Ma récompense c'est d'avoir réussi à éveiller les consciences. Surtout au sein de la jeune génération. Voir Aya Nakamura ou Beyoncé me prendre en exemple vaut tous les prix et toutes les distinctions du monde". Pourtant, devenir la plus grande et la plus influente chanteuse africaine vivante ne lui a pas suffi. Depuis trente ans, Oumou s'est aussi illustrée dans le domaine économique et l'action sociale. À la tête de plusieurs entreprises touchant à l'hôtellerie, l'agriculture ou au négoce d'automobiles à travers sa marque Oum Sang, elle emploie actuellement près de 200 personnes à temps plein. Quant à la fondation Oumou Sangaré, créée il y a dix ans pour venir en aide aux femmes et aux enfants en situation difficile, elle parachève pour ainsi dire une œuvre artistique jamais éloignée de convictions humanistes. Élevée au grade de Commandeur de l'Ordre National du Mali, faite Chevalier des Arts et des Lettres de la République Française, Oumou est devenue Ambassadrice de bonne volonté de la F.A.O. (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) en 2003, après avoir reçu le prix de l'UNESCO deux ans plus tôt. Mais cette réussite, Oumou doit la payer au prix fort. Après avoir subi les blessures de l'enfance parmi les plus cruelles- l'abandon, l'extrême misère- elle doit aujourd'hui se protéger des maux que la notoriété lui attire, la jalousie, la calomnie, la trahison. Autant d'atteintes qu'elle expose dans Sarama, et qu'elle s'encourage à dépasser dans Dily Oumou. En découle la solitude évoquée dans Degui N'Kelena, autour de laquelle se cristallise le thème de la séparation et de la perte qu'elle entend affronter à la manière stoïcienne, accueillant chaque événement avec une lucidité agissante. Une force qu'elle tire intégralement de la musique elle-même, dont la puissance renvoie à celle des chasseurs du Wassoulou qui en sont les inventeurs. En effet, la confrérie de ceux qu'on appelle "Donsow" ("Donso" au singulier) est à l'origine des rythmes utilisés par toutes les chanteuses modernes, elles-mêmes baptisées "kònò" (oiseau). Instrument emblématique de ce répertoire le donso-ngoni, modernisé en kamel n'goni (la harpe des jeunes) dans les années 1950, reste à la base de toutes les compositions d'Oumou. Tel un guide chant, celui de Mamadou Sidibé structure l'ensemble des compositions de Timbuktu, comme il attire par sa tonalité pentatonique les superbes développements à la guitare de Pascal Danaë. En utilisant une Harmony Stratotone sur Wassulu Don (littéralement "la culture du Wassoulou"), un dobro resonator sur Degui N'Kelena et Sarama, ou la technique du bottleneck sur Sira, le musicien semble à chaque fois renvoyer à la sonorité métallique caractéristique du kamel n'gnoni, nouant ainsi une enivrante complicité élective entre les genres musicaux et les continents. Que surmonter la souffrance et faire face à toutes les adversités traverse l'ensemble du répertoire d'Oumou Sangaré n'est pas un hasard compte tenu de son passé. Cette dominante n'est probablement pas étrangère non plus au fait que lors de cérémonies qui leur sont propres, certains chasseurs s'infligent des sévices pour mieux les dépasser, vont jusqu'à avaler des tisons ardents ou se larder de coups de poignards tout en dansant, tandis que les chanteurs invoquent des forces relevant de la surnature. C'est à cette confiance intraitable que fait référence Wassulu Don. C'est cette culture aux fondements telluriques, à la portée universelle que célèbre ici sa plus célèbre représentante, une chanteuse qui à la manière des plus grandes, Aretha Franklin ou Nina Simone, sublime la douleur et, plus que jamais, éclaire de son génie propre la musique, toute la musique, et pas seulement africaine. "La musique est en moi !", proclame Oumou. "Sans elle je ne suis rien, et rien ne peut me l'enlever ! Dans ce disque j'ai mis ma vie, toute ma vie, cette vie où j'ai connu la faim, l'humiliation de la pauvreté, la peur et dont je tire aujourd'hui la gloire." Titres diffusés extraits de l'album Timbuktu - Wassulu Don voir le clip - Sira - Degui N'Kelena - Timbuktu Voir le clip Sarama.
In unserer dreizehnten Folge dürfen wir Aminata Diagana begrüßen. Aminata studiert derzeit im Bachelor an der International School of Management am Standort Dortmund. Im Gespräch mit Aminata gibt sie uns tiefe Einblicke in ihren ganz persönlichen Alltag, ihre Erfahrungen an der Universität und ihr Leben in der Stadt als Studierende. Freut euch auf einen Gast, der euch das Konzept der Universität näher bringt und gleichzeitig einige Hotspots der Stadt aufzeigt, denn Dortmund hat neben dem Fußballverein einiges zu bieten. Seid vor allem auf die Study Story gespannt, denn die wird euch zeigen, was für tolle Menschen man im Studium kennenlernen kann. Das und vieles mehr erfahrt ihr in dieser Folge.
Avec: Aminata Diallo, ancienne joueuse au PSG - L'invité de l'actu, tous les jours dans Apolline Matin sur RMC. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.
Au Sénégal, c'est officialisé : Aminata Touré a envoyé une lettre au président de l'Assemblée nationale pour l'« informer » de sa décision d'être désormais députée non-inscrite. L'ancienne Première ministre, qui était tête de liste de la majorité Benno Bokk Yaakaar aux législatives de juillet, a rompu avec le président Macky Sall après avoir été écartée du perchoir. Débat sur une éventuelle troisième candidature du chef de l'État en 2024, possible amnistie des opposants Karim Wade et Khalifa Sall, ses perspectives pour l'avenir, Aminata Touré, surnommée « Mimi » Touré, est l'invitée de Charlotte Idrac. Vous êtes donc désormais députée non-inscrite à l'Assemblée, alors concrètement, quand il s'agira de voter des lois, est-ce que vous serez dans la majorité ou dans l'opposition ? C'est tout le sens d'être non-inscrit, c'est d'être député du peuple comme on dit, et tout dépendra de la nature de la loi, des remarques qu'on fera, est-ce qu'elles sont prises en compte… Voilà, c'est un geste de liberté. Avec cette décision, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar perd sa courte majorité absolue de 83 députés. Donc la coalition que vous avez défendue pendant toute la campagne durant les législatives, se retrouve fragilisée. Est-ce que ce n'est pas une trahison comme le disent certains responsables du parti présidentiel ? Eh bien la trahison, elle serait plutôt de l'autre côté, parce que l'engagement militant à mon avis doit être prédominant sur la préférence familiale, ce qui a été le cas. Si les principes qui nous mettent ensemble, si tout ça est effacé, autant que chacun retrouve sa liberté. Ce poste à la présidence de l'Assemblée, il vous avait été promis, vous aviez un accord ferme avec le chef de l'État ? Bien sûr, je l'ai expliqué, c'est très clair. Et puis maintenant, on peut mieux comprendre en fait ce qui s'est passé à la lumière des projets d'amnistie de M. Karim Wade. Comme pour Khalifa Sall, le chef de l'État a ouvert la voie à cette possibilité… Oui, mais moi, c'est surtout celui de Karim Wade qui m'intéresse parce que j'étais ministre de la Justice à ce moment-là, et peut-être que c'était ça l'obstacle. Karim Wade avait été condamné pour enrichissement illicite. C'est ça. C'est clair que comme président de l'Assemblée nationale, une telle loi ne répondrait pas à mes critères éthiques, le droit a été dit, et puis visiblement, c'est plutôt une combinaison, pour ne pas dire un deal politique, qui mène à cette amnistie des faits. Et ces faits, ce sont des faits graves de détournement de deniers publics. Si cette loi passe à l'Assemblée, vous allez donc voter contre ? Je vais voter contre, c'est clair. Pour la présidentielle de 2024, le président reste flou sur ses intentions. Vous pensez vraiment qu'il a l'intention de présenter une troisième candidature ? Tout semble l'indiquer, parce que ce qui se joue en fait, ce sont les 500 000 voix qu'aurait le Parti Démocratique Sénégalais, incarné par M. Karim Wade. Alors que lui dit qu'il ne veut pas d'amnistie, il veut une révision du procès. Pour revenir sur le débat sur le troisième mandat, certains vous reprochent de ne pas avoir relancé ce débat pendant toute la campagne pour les législatives, avant d'être écartée du poste de président de l'Assemblée, que répondez-vous ? Alors, je peux vous demander de faire de la recherche documentaire, je n'ai pas cessé de dire que la question du troisième mandat était derrière moi. Et le président Macky Sall disait qu'il allait se prononcer juste après les élections d'ailleurs. Pour moi, c'était évident qu'il n'y ait aucune raison pour qu'il dise « je vais me présenter ». Aucune raison ! Il l'a dit sur toutes les télévisions, africaines, mondiales. Et puis ce n'est juste pas possible. Cela n'a pas été accepté il y a dix ans, lorsque le président Abdoulaye Wade a voulu faire un troisième mandat. Il est allé aux élections, il a eu 35% au premier tour, je crois que ce serait pire pour le président Macky Sall. Et puis, il y a des risques de stabilité sur le Sénégal. Il n'a pas le droit le président Macky Sall. Il a fait du très bon travail ceci dit en passant. Je ne me renierai jamais, par rapport à son bilan que j'ai défendu partout, mais bon, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Donc pour vous, il faut qu'il clarifie au plus vite sa position ? Absolument. Et c'est ce qui va rassurer aussi non seulement les populations, mais également les investisseurs nationaux, comme internationaux. Alors quant à vous Aminata Touré, est-ce que vous êtes déjà candidate pour cette présidentielle 2024 ? En tout cas, j'y pense fortement, très sérieusement. Tous les matins en attachant mon foulard devant la glace, c'est un journaliste qui me le disait, eh bien, je peux lui confirmer, je vais aller à la rencontre des Sénégalais, je vais m'organiser, je vais collecter des parrainages… Vous allez créer votre propre parti ? Un parti… On en parlera plus tard. Est-ce que le chef de l'État, quand il vous a écarté du perchoir, vous a proposé le poste de Premier ministre ? Non, je ne lui ai pas parlé depuis lors. On se reparlera quand il ne sera plus président de la République. Dans une lettre au chef de l'État datée du 15 septembre, vous aviez dénoncé des actions de neutralisation physique envisagées contre vous, « par des éléments proches de l'entourage du chef de l'État et de la Première dame », est-ce qu'il y a eu des suites ? Je l'ai informé, en tout cas le comité d'invectives et d'insultes est très actif. De l'APR (le parti présidentiel) ? Bien sûr, et à tous les niveaux. Mais c'est peine perdue, ça n'aura aucun effet sur ma volonté d'aller de l'avant, et de travailler pour ce pour quoi j'avais quitté les Nations unies pour accompagner le candidat Macky Sall en 2012. Le débat central, c'est le débat autour du troisième mandat. Bien sûr, certains se disent, « si le président Macky Sall n'est plus là, je n'aurai plus mon poste », mais c'est ainsi la vie, on n'est pas dans une monarchie. Et le président de la République qui est le président de l'Union africaine, doit donner le bon exemple en disant « je respecte la constitution, donc moi mon parcours en tant que président de la République s'arrêtera en février 2024 ».
Cette saison, Arnaud Démanche fait le tour de l'actu avec les auditeurs RMC, au 3216. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.
Cette saison, Arnaud Démanche fait le tour de l'actu avec les auditeurs RMC, au 3216. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.
DESCRIPTION In today's Season 2 final we have saved one of the most impactful episodes until last for a reason. While we are on a break from the show, we want you to continue the great work of our community by supporting other mummy's around the globe. Without giving too much away, I can promise today will make you laugh, make you cry, and make you think. My favourite quote from this chat: "Motherhood should mark a beginning, not an end". This episode is for you if you want to know more about: childbirth in Australia and in Africa birthing 10 days overdue epidural shoulder dysplasia insight into how our prodigious plays a role in the work of this Foundation what we can be doing right now to help our fellow mummas - and we should be doing all we possibly can. LINKS FOR YOU Guest - Aminata Conteh-Biger - Foundation Send a Direct Message to me to share your number one takeaway @bravemumma CREDITS Host - Stephanie Thompson Executive Producer & Editor - Dave Stokes Podcast logo artist - Khrystyna lukashchuk Brand Designer - Brodie-Rose Original Soundtrack - Steven Robinson
DANS LA SAUCE : AMINATA DIALLO AURAIT UN DÉDOUBLEMENT DE LA PERSONNALITÉ : ELLE AURAIT ENTRETENU UNE RELATION VIRTUELLE AVEC UNE FEMME EN CHANGEANT SA VOIX ET EN SE FAISANT PASSER PIUR UN DÉNOMMÉ BILEL
Welcome to Life Behind Hollywood, the podcast that explores the unpredictable world of viral social media stories. In today's episode, St Aloysius College's expert gossipers – Natalie, Grace, Aminata and Ellena – will be gifting you with their controversial opinions about some recent viral stories, including the Johnny Depp and Amber Heard court trials, the relationship between Khloe Kardashian and Tristan Thompson, the situation involving Charli D'Amelio, Landon Barker and Chase Hudson, and the influence that these stories have on young people. So please, sit back and enjoy! Check out all the podcasts from SAC at archdradio.com/sac
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Patrimoine africain : restitution des bronzes du Bénin au Nigeria. Par Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Guerre en Ukraine : où sont exportées les céréales ukrainiennes ? Par Gautier le Molgat, directeur général adjoint d'Agritel, société de conseil spécialisée dans la gestion des risques du secteur agricole et alimentaire PSG : Aminata Diallo mise en examen pour « violences aggravées ». Par Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
To celebrate its 50th anniversary, Kentucky Humanities, in partnership with the Kentucky Tourism, Arts, and Heritage Cabinet and the Louisville Free Public Library, will host Louisville's own musical group Linkin' Bridge in conversation with inspirational speaker and humanities scholar Aminata Cairo. The group will discuss storytelling through song and the lessons we learn from each other's stories in a world that is often fraught with division.
La chute du régime du président Alpha Condé et l'émergence dans la foulée du colonel Mamadi Doumbouya : c'était il y a un an. L'occasion donc du bilan. Pour le site d'information guinéen Aminata, ce premier anniversaire « coïncide avec un divorce progressif d'avec le peuple de Guinée qui sort progressivement de sa désillusion. Cet anniversaire arrive dans un contexte de méfiance, alimenté par la détention d'acteurs politiques ou de la société civile, d'exil forcé pour d'autres encore et de répressions sanglantes, comme aux heures les plus chaudes du régime déchu d'Alpha Condé. » Aminata qui a recueilli le sentiment de quelques citoyens dans la ville de Labé : « Ibrahima est formel : "ce qui a marché", affirme-t-il, c'est le départ d'Alpha Condé, la route et le courant un peu moins, sinon l'insécurité s'est installée et la vie chère est partout. La destruction des maisons et les tueries sont négatives. » A contrario, « Saikou est convaincu par les actions du CNRD : "c'est historique, dit-il, c'est la première fois dans ce pays que des gens sont mis en prison pour ce qu'ils ont fait, surtout des ministres. Comment voulez-vous que ce pays marche sans ces valeurs…" » Optimisme ? Sur Ledjely, autre site d'information guinéen, La Cause Guinée, un groupe de réflexion qui se définit comme refusant la fatalité quant à l'avenir du pays, essaye d'entrevoir le meilleur des futurs… « Le CNRD peut changer la donne, affirme-t-il, et baliser le chemin d'une démocratie institutionnelle forte. » Pour ce faire, « la junte doit éviter d'emprunter les chemins douteux d'une passation de pouvoir à un acteur politique choisi. La légitimité est à conquérir et non à négocier. Le CNRD se doit d'être neutre entre les potentiels compétiteurs politiques. » ► À lire aussi : Guinée: journée marquée par une cérémonie mais aussi la colère, un an après le coup d'État La Cause Guinée plaide également pour une « gouvernance vertueuse, inclusive, respectueuse des différences. Entamer un dialogue franc et sincère : le dialogue prôné se doit d'être effectif. (…) Et le retour à l'ordre constitutionnel ne peut réussir sans les acteurs socio-politiques qui sont les seuls compétiteurs autorisés en démocratie. » Divorce… Toutefois, on est loin de cette démarche… Un an après le putsch, constate Jeune Afrique, « le divorce avec les Guinéens semble consommé. Les opposants à Alpha Condé, qui applaudissaient des deux mains le coup de force des militaires, ont abandonné depuis plusieurs mois la caution de "bonne foi" accordée à Doumbouya. (…) À l'origine de la colère, un pouvoir verrouillé, de plus en plus opaque, selon plusieurs observateurs. » En fait, s'interroge Jeune Afrique, « Mamadi Doumbouya a-t-il jamais voulu ouvrir démocratiquement le pays ? Certains penchent de plus en plus pour une autre hypothèse : si le chef des Forces spéciales s'est décidé à assaillir le palais de Sekhoutoureya, ce 5 septembre 2021, c'est parce qu'il se savait dans le collimateur d'Alpha Condé et de son puissant ministre de la Défense, Mohamed Diané. C'est tout. » Bouffon ? « Un an après le putsch de Doumbouya, le désenchantement », lance pour sa part L'Observateur Paalga à Ouagadougou. « Alors qu'il était censé reconstruire l'armature institutionnelle du pays à travers, entre autres, la relecture du Code électoral, la révision du fichier électoral et l'organisation d'un dialogue politique pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel normal, l'ancien commandant des forces spéciales s'est arrogé une transition de trente-six mois. (…) Et les manifestants continuent d'être traqués, réprimés, parfois tués, les leaders politiques et associatifs embastillés et les libertés individuelles et collectives fortement restreintes. À tout cela, pointe encore L'Observateur Paalga, s'ajoute le côté bouffon du personnage dont les apparitions publiques sont presque théâtrales avec ce régiment de gardes prétoriennes cagoulées, armées jusqu'aux dents au point de friser le ridicule. Et que dire des posters géants qui trônent le long de certaines rues de la capitale trahissant ainsi l'appétence de l'ancien légionnaire pour le culte de la personnalité ? » Jusqu'à quand ? WakatSéra, toujours au Burkina, n'est pas plus indulgent… « 36 mois de surplace, pour ne pas dire de retour en enfer. C'est le quotidien des Guinéens confrontés, en plus, au chômage, à la vie chère marquée par une hausse vertigineuse des prix et une crise économique aiguë, le tout couronné de tensions politiques inquiétantes, car entretenues par des hommes ayant le doigt sur la gâchette. » Et WakatSéra de s'interroger : « jusqu'à quand la junte militaire fera-t-elle la loi dans une Guinée dont le peuple, lassé des violences politiques et des pouvoirs de fer, aspire à autre chose, c'est-à-dire au développement dans la paix et la cohésion sociale ? »
La chute du régime du président Alpha Condé et l'émergence dans la foulée du colonel Mamadi Doumbouya : c'était il y a un an. L'occasion donc du bilan. Pour le site d'information guinéen Aminata, ce premier anniversaire « coïncide avec un divorce progressif d'avec le peuple de Guinée qui sort progressivement de sa désillusion. Cet anniversaire arrive dans un contexte de méfiance, alimenté par la détention d'acteurs politiques ou de la société civile, d'exil forcé pour d'autres encore et de répressions sanglantes, comme aux heures les plus chaudes du régime déchu d'Alpha Condé. » Aminata qui a recueilli le sentiment de quelques citoyens dans la ville de Labé : « Ibrahima est formel : "ce qui a marché", affirme-t-il, c'est le départ d'Alpha Condé, la route et le courant un peu moins, sinon l'insécurité s'est installée et la vie chère est partout. La destruction des maisons et les tueries sont négatives. » A contrario, « Saikou est convaincu par les actions du CNRD : "c'est historique, dit-il, c'est la première fois dans ce pays que des gens sont mis en prison pour ce qu'ils ont fait, surtout des ministres. Comment voulez-vous que ce pays marche sans ces valeurs…" » Optimisme ? Sur Ledjely, autre site d'information guinéen, La Cause Guinée, un groupe de réflexion qui se définit comme refusant la fatalité quant à l'avenir du pays, essaye d'entrevoir le meilleur des futurs… « Le CNRD peut changer la donne, affirme-t-il, et baliser le chemin d'une démocratie institutionnelle forte. » Pour ce faire, « la junte doit éviter d'emprunter les chemins douteux d'une passation de pouvoir à un acteur politique choisi. La légitimité est à conquérir et non à négocier. Le CNRD se doit d'être neutre entre les potentiels compétiteurs politiques. » ► À lire aussi : Guinée: journée marquée par une cérémonie mais aussi la colère, un an après le coup d'État La Cause Guinée plaide également pour une « gouvernance vertueuse, inclusive, respectueuse des différences. Entamer un dialogue franc et sincère : le dialogue prôné se doit d'être effectif. (…) Et le retour à l'ordre constitutionnel ne peut réussir sans les acteurs socio-politiques qui sont les seuls compétiteurs autorisés en démocratie. » Divorce… Toutefois, on est loin de cette démarche… Un an après le putsch, constate Jeune Afrique, « le divorce avec les Guinéens semble consommé. Les opposants à Alpha Condé, qui applaudissaient des deux mains le coup de force des militaires, ont abandonné depuis plusieurs mois la caution de "bonne foi" accordée à Doumbouya. (…) À l'origine de la colère, un pouvoir verrouillé, de plus en plus opaque, selon plusieurs observateurs. » En fait, s'interroge Jeune Afrique, « Mamadi Doumbouya a-t-il jamais voulu ouvrir démocratiquement le pays ? Certains penchent de plus en plus pour une autre hypothèse : si le chef des Forces spéciales s'est décidé à assaillir le palais de Sekhoutoureya, ce 5 septembre 2021, c'est parce qu'il se savait dans le collimateur d'Alpha Condé et de son puissant ministre de la Défense, Mohamed Diané. C'est tout. » Bouffon ? « Un an après le putsch de Doumbouya, le désenchantement », lance pour sa part L'Observateur Paalga à Ouagadougou. « Alors qu'il était censé reconstruire l'armature institutionnelle du pays à travers, entre autres, la relecture du Code électoral, la révision du fichier électoral et l'organisation d'un dialogue politique pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel normal, l'ancien commandant des forces spéciales s'est arrogé une transition de trente-six mois. (…) Et les manifestants continuent d'être traqués, réprimés, parfois tués, les leaders politiques et associatifs embastillés et les libertés individuelles et collectives fortement restreintes. À tout cela, pointe encore L'Observateur Paalga, s'ajoute le côté bouffon du personnage dont les apparitions publiques sont presque théâtrales avec ce régiment de gardes prétoriennes cagoulées, armées jusqu'aux dents au point de friser le ridicule. Et que dire des posters géants qui trônent le long de certaines rues de la capitale trahissant ainsi l'appétence de l'ancien légionnaire pour le culte de la personnalité ? » Jusqu'à quand ? WakatSéra, toujours au Burkina, n'est pas plus indulgent… « 36 mois de surplace, pour ne pas dire de retour en enfer. C'est le quotidien des Guinéens confrontés, en plus, au chômage, à la vie chère marquée par une hausse vertigineuse des prix et une crise économique aiguë, le tout couronné de tensions politiques inquiétantes, car entretenues par des hommes ayant le doigt sur la gâchette. » Et WakatSéra de s'interroger : « jusqu'à quand la junte militaire fera-t-elle la loi dans une Guinée dont le peuple, lassé des violences politiques et des pouvoirs de fer, aspire à autre chose, c'est-à-dire au développement dans la paix et la cohésion sociale ? »
Le 29 avril 2022, Oumou Sangaré a sorti son album Timbuktu (Oumsang/World Circuit/BMG). Nous l'avons rencontrée début février 2022 à Issy. Oumou, son histoire par Francis Dordor Depuis Moussolou, son premier album sorti en 1989, la vie de la chanteuse malienne Oumou Sangaré n'a connu aucun répit. De ce riche et trépidant voyage, on retient notamment des enregistrements parmi les plus décisifs de la musique africaine contemporaine, tous produits par le label World Circuit : Ko Sira en 1993, Worotan en 1996 et Seya nominé dans la catégorie Meilleur album de World Music des Grammy Awards en 2009. De nombreuses tournées internationales et la consécration obtenue sur les scènes prestigieuses que sont l'Opéra de Sydney, le Queen Elizabeth Hall de Londres ou le Nippon Budokan de Tokyo, complètent ce tableau d'honneur. Timbuktu, première production de son label Oumsang constitue le nouvel acte de cette épopée musicale sans équivalent à laquelle World Circuit est à nouveau associée. Il consacre cette artiste issue des quartiers pauvres de Bamako devenue une superstar mondiale, ainsi qu'une icône féministe unanimement admirée. D'une aura puissante comparable à celle d'une Grace Jones, icone noire transgressive par excellence, Oumou a depuis longtemps franchi les barrières séparant genres musicaux et continents. Hier, invitée par Alicia Keys pour un duo télévisé, elle est désormais citée en exemple par des artistes aussi considérables qu'Aya Nakamura, qui lui a dédié la chanson Oumou Sangaré en 2017, ou Beyoncé, qui a samplé l'une de ses plus célèbres créations, Diaraby Néné, pour le titre Mood 4 Eva tiré de la bande originale du film The Lion King : The Gift en 2019. ►Oumou Sangaré sur RFI musiques Sa carrière menée tambour battant sans la moindre pause a pourtant connu une interruption avec la crise sanitaire en 2020. En mars de cette année-là (2020), suite au FIWA (Festival International du Wassoulou), événement qu'elle a créé en 2016 pour promouvoir sa région d'origine du sud Mali, elle se rend aux États-Unis. Initialement prévu pour durer deux semaines, son séjour se prolonge en raison du confinement. D'abord à New York, puis à Baltimore où elle trouve rapidement ses marques. "Quelque chose m'a immédiatement attirée dans cette ville. Je m'y suis sentie si bien que j'ai voulu acquérir une maison." Une fois installée là, elle occupe ses journées à composer avec une ancienne connaissance, Mamadou Sidibé, qui fut le premier joueur de kamele n'goni (le luth traditionnel) à l'accompagner à ses débuts. À la faveur de cette réclusion forcée, vont naître dix des onze chansons constituant Timbuktu, recueil qui noue d'intimes correspondances sonores entre les instruments traditionnels ouest-africains et ceux liés à l'histoire du blues. Notamment entre le kamele n'goni et ces lointains héritiers que sont la guitare dobro et la guitare slide, jouées ici par Pascal Danaë, co-réalisateur de l'album avec Nicolas Quéré. De cette séquence particulière du confinement, où le temps s'est pour ainsi dire arrêté, où l'artiste comme la femme d'affaires se sont trouvées dans une situation inédite d'isolement, loin du tumulte et des sollicitations incessantes, Oumou a tiré le meilleur. "Depuis 1990, je n'avais jamais eu la possibilité de me couper du monde de la sorte pour me consacrer exclusivement à la musique. De ce point de vue, le confinement a été une chance pour moi car il m'a permis de rester concentrée sur le travail de composition. Je pense que la musique s'en ressent, mais aussi les textes qui sont le fruit de moments où j'ai pu me retirer en moi même pour méditer." Jamais ses paroles n'ont en effet accédé à une telle qualité poétique, une telle profondeur. Jamais ne l'a t-on trouvé aussi inspirée à livrer ses réflexions sur les indéchiffrables mystères de l'existence, la situation périlleuse que traverse son pays ou sur la condition des femmes africaines, preuve que même devenue puissante, elle n'a rien renié de ses engagements de jeunesse. Entre l'introspection de Degui N'Kelena, la langueur amoureuse exprimée dans Kanou, la compassion dans Demissimw, l'exaspération dans Kêlê Magni ou la fierté dans Wassulu Don, beaucoup d'états d'âme nourrissent ce disque. Trouvant dans l'habillage sonore réalisé par Danaë et Quéré, qui à la dynamique des rythmes traditionnels du Wassoulou additionne celle propre au langage musical contemporain, une probante mise en valeur, Timbuktu s'impose ainsi comme le plus ambitieux et abouti d'une discographie déjà émérite. Si le titre Timbuktu renvoie à l'actualité politique du Mali, pays menacé de désintégration et cherchant dans son histoire, dont cette ville du nord-est le plus puissant symbole, des motifs d'espérer, beaucoup de chansons renvoient à l'expérience singulière de la chanteuse. Quand dans Sira (littéralement "le baobab" en bambara), elle évoque la progéniture de familles érudites et aisées qui, malgré cela, verse dans la délinquance et gâche un avenir prometteur, c'est presque inconsciemment pour souligner par contraste l'exemplarité de sa propre trajectoire… Née à Bamako, le 2 février 1968, Oumou Sangaré est la fille cadette d'une famille appartenant à l'ethnie peule du Wassoulou. Sa mère, Aminata Diakité, est chanteuse comme le fut sa propre mère Noumouténé. Oumou a très peu connu son père, Diari Sangaré, qui a quitté le foyer familial lorsqu'elle avait deux ans. Abandonnée, Aminata se fait alors commerçante pour faire vivre ses quatre enfants. Oumou lui vient en aide en vendant des sachets d'eau dans la rue. Ayant pris l'habitude de suivre sa mère dans les "soumous" (cérémonies nuptiales ou baptismales) que celle-ci anime, elle s'octroie déjà une part de prestige par la clarté et la puissance d'une voix qui, jaillissant d'un corps d'enfant, éblouit l'auditoire. Elle ne tarde d'ailleurs pas à s'accaparer toute la gloire à l'occasion d'un concours interscolaire où elle fait gagner son école du quartier de Douadabougou en chantant devant 3 000 personnes réunies dans le Stade omnisports de Bamako. Passée par l'Ensemble National du Mali et le groupe Djoliba, Oumou a déjà une longue carrière professionnelle derrière elle quand à 18 ans, elle s'apprête à enregistrer à Abidjan sa première cassette produite par Abdoulaye Samassa (qui a dû lui offrir sa propre voiture pour la convaincre d'entrer en studio). Rééditée en CD et vinyle par World Circuit en 2016, la cassette intitulée Moussolou ("les femmes" en bambara) se vend à l'époque à plus de 250 000 exemplaires, un record resté inégalé en Afrique de l'Ouest. Si la musique très dansante caractéristique du Wassoulou l'explique en partie, la raison de ce succès tient beaucoup aux textes chantés, parfois rugit, par cette jeune lionne qui, depuis son plus jeune âge, a dû se battre pour survivre. Se dressant avec fougue contre les abus de la tradition patriarcale, qui autorise la polygamie, le mariage forcé et l'excision, Oumou devient du jour au lendemain l'égérie d'une cause féministe qui n'a aucune assise véritable dans cette partie du monde. Sa carrière et ses enregistrements restent ainsi marqués comme au fer rouge par cette double dimension : être une femme et avoir une origine sociale qui l'a rendue singulièrement sensible à toutes les formes d'injustices. Timbuktu ne fait pas exception. Ainsi Gniani Sara (littéralement "la récompense de la souffrance") renvoie-t-il à son combat de toujours en faveur de la condition féminine. "J'ai osé aborder ce sujet avant tout le monde et même risqué ma vie en le faisant dit elle aujourd'hui. Ma récompense c'est d'avoir réussi à éveiller les consciences. Surtout au sein de la jeune génération. Voir Aya Nakamura ou Beyoncé me prendre en exemple vaut tous les prix et toutes les distinctions du monde". ► Biographie Pourtant, devenir la plus grande et la plus influente chanteuse africaine vivante ne lui a pas suffi. Depuis trente ans, Oumou s'est aussi illustrée dans le domaine économique et l'action sociale. À la tête de plusieurs entreprises touchant à l'hôtellerie, l'agriculture ou au négoce d'automobiles à travers sa marque Oum Sang, elle emploie actuellement près de 200 personnes à temps plein. Quant à la fondation Oumou Sangaré, créée il y a dix ans pour venir en aide aux femmes et aux enfants en situation difficile, elle parachève pour ainsi dire une œuvre artistique jamais éloignée de convictions humanistes. Élevée au grade de Commandeur de l'Ordre National du Mali, faite Chevalier des Arts et des Lettres de la République Française, Oumou est devenue Ambassadrice de bonne volonté de la F.A.O. (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) en 2003, après avoir reçu le prix de l'UNESCO deux ans plus tôt. Mais cette réussite, Oumou doit la payer au prix fort. Après avoir subi les blessures de l'enfance parmi les plus cruelles- l'abandon, l'extrême misère- elle doit aujourd'hui se protéger des maux que la notoriété lui attire, la jalousie, la calomnie, la trahison. Autant d'atteintes qu'elle expose dans Sarama, et qu'elle s'encourage à dépasser dans Dily Oumou. En découle la solitude évoquée dans Degui N'Kelena, autour de laquelle se cristallise le thème de la séparation et de la perte qu'elle entend affronter à la manière stoïcienne, accueillant chaque événement avec une lucidité agissante. Une force qu'elle tire intégralement de la musique elle-même, dont la puissance renvoie à celle des chasseurs du Wassoulou qui en sont les inventeurs. En effet, la confrérie de ceux qu'on appelle "Donsow" ("Donso" au singulier) est à l'origine des rythmes utilisés par toutes les chanteuses modernes, elles-mêmes baptisées "kònò" (oiseau). Instrument emblématique de ce répertoire le donso-ngoni, modernisé en kamel n'goni (la harpe des jeunes) dans les années 1950, reste à la base de toutes les compositions d'Oumou. Tel un guide chant, celui de Mamadou Sidibé structure l'ensemble des compositions de Timbuktu, comme il attire par sa tonalité pentatonique les superbes développements à la guitare de Pascal Danaë. En utilisant une Harmony Stratotone sur Wassulu Don (littéralement "la culture du Wassoulou"), un dobro resonator sur Degui N'Kelena et Sarama, ou la technique du bottleneck sur Sira, le musicien semble à chaque fois renvoyer à la sonorité métallique caractéristique du kamel n'gnoni, nouant ainsi une enivrante complicité élective entre les genres musicaux et les continents. Que surmonter la souffrance et faire face à toutes les adversités traverse l'ensemble du répertoire d'Oumou Sangaré n'est pas un hasard compte tenu de son passé. Cette dominante n'est probablement pas étrangère non plus au fait que lors de cérémonies qui leur sont propres, certains chasseurs s'infligent des sévices pour mieux les dépasser, vont jusqu'à avaler des tisons ardents ou se larder de coups de poignards tout en dansant, tandis que les chanteurs invoquent des forces relevant de la surnature. C'est à cette confiance intraitable que fait référence Wassulu Don. C'est cette culture aux fondements telluriques, à la portée universelle que célèbre ici sa plus célèbre représentante, une chanteuse qui à la manière des plus grandes, Aretha Franklin ou Nina Simone, sublime la douleur et, plus que jamais, éclaire de son génie propre la musique, toute la musique, et pas seulement africaine. "La musique est en moi !", proclame Oumou. "Sans elle je ne suis rien, et rien ne peut me l'enlever ! Dans ce disque j'ai mis ma vie, toute ma vie, cette vie où j'ai connu la faim, l'humiliation de la pauvreté, la peur et dont je tire aujourd'hui la gloire." (Rediffusion du 17 avril 2022) Titres diffusés extraits de l'album Timbuktu - Wassulu Don voir le clip - Sira - Degui N'Kelena - Timbuktu Voir le clip Sarama
Au Mali, un Maïga succède à un autre Maïga : le ministre de l'Administration territoriale, Abdoulaye Maïga, a été nommé Premier ministre par intérim en remplacement de Choguel Kokalla Maïga. Et en Guinée, Mohamed Béavogui, qui, officiellement, se trouve en Europe pour des raisons de santé, est remplacé par l'un de ses ministres, Bernard Gomou, qui assurait l'intérim depuis la mi-juillet. « Un lifting gouvernemental pour garder le cap ! », s'exclame le site d'information GuinéeNews. « Qui eut cru à un tel scénario avant le départ de Mohamed Béavogui pour son check-up médical à Rome ? (…) En misant désormais sur Bernard Gomou, un quadra, pour conduire les affaires de l'exécutif à ses côtés, le colonel Mamadi Doumbouya, au-delà d'avoir démontré si besoin en était son penchant pour le jeunisme, entend sans doute avoir la haute main sur l'appareil de l'État dans la conduite de la transition. En écartant toute possibilité d'ouverture, du moins dans l'immédiat, aux politiques, qui restent sur des charbons ardents. » Bernard Gomou : du pain sur la planche… Alors « qui est Bernard Gomou, nouveau Premier ministre de la transition ? », s'interroge pour sa part le site guinéen Aminata. Il a 41 ans. Il occupait les fonctions de ministre du Commerce, de l'Industrie et des PME dans le précédent gouvernement. C'est un financier et homme d'affaires qui a fait toute sa carrière dans le conseil et les assurances. Aminata nous livre un CV très complet mais ne détaille pas les liens de Bernard Gomou avec le chef de la junte que l'on imagine très étroits. Commentaire cinglant de WakatSéra au Burkina Faso : « Ce ne sera pas une sinécure pour le nouveau PM guinéen, qui a été nommé juste la veille de l'arrivée, hier dimanche, du nouveau médiateur de la Cédéao, l'ancien président béninois Yayi Boni ». Et le site burkinabé de s'interroger : « Par quel bout le médiateur de l'organisation sous-régionale prendra cette crise guinéenne ? Aura-t-il le courage et la sagesse de rencontrer les leaders du FNDC, ce mouvement citoyen dissous par le pouvoir, et qui, pourtant, porte aujourd'hui les aspirations du peuple guinéen et la contestation contre la junte militaire ? Et quels leaders politiques rencontrera Yayi Boni, presque tous ayant été contraints de vivre en cachette pour échapper aux griffes acérées de la junte militaire ? » Le colonel Maïga : l'homme aux formules choc Au Mali, donc, « le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l'Administration territoriale et porte-parole du gouvernement, assurera désormais l'intérim du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, souffrant » : c'est ainsi que Malijet annonce le changement à la tête du gouvernement, sans commentaires pour l'instant. Le nouveau Premier ministre malien, le colonel Maïga, pointe Le Monde Afrique, « est considéré comme proche de l'homme fort du pays, le colonel Assimi Goïta, et est devenu la voix de la politique de rupture avec la France et ses alliés. Revêtu de son treillis, il avait régulièrement fait, au cours des derniers mois à la télévision nationale, certaines des annonces les plus marquantes du gouvernement et des déclarations les plus abruptes contre la France. Il avait ainsi "exigé" fin juillet du président Emmanuel Macron qu'il quitte "définitivement sa posture néocoloniale, paternaliste et condescendante" ». Choguel Maïga évacué sanitaire ? Quant à Choguel Kokalla Maïga, il aurait été victime d'un accident vasculaire cérébral ou d'un malaise cardiaque. « Officiellement, très peu d'informations filtrent sur son état de santé, une semaine après son hospitalisation, pointe Jeune Afrique. Pourtant, des discussions autour de son évacuation sanitaire sont en cours. Le Maroc, la Turquie et les Émirats sont des pistes étudiées et favorisées par son entourage, croit encore savoir le site panafricain. L'hypothèse de l'Europe est, bien sûr, complètement écartée. En effet, depuis le 4 février dernier, l'Union européenne a adopté des sanctions ciblées contre des membres importants du gouvernement de transition, au premier rang desquels figure le Premier ministre. Depuis, ce dernier a interdiction de voyager dans l'espace européen. » Enfin, L'Observateur Paalga à Ouagadougou ironise : « S'il faut absolument évacuer Choguel Maïga pour des soins, gageons que Moscou se fera un plaisir de recevoir un si grand ami dans le plus huppé de ses hôpitaux. Qui peut le plus, peut le moins. Moscou, qui peut bouter le terrorisme hors du Mali, peut bien soigner un de ses meilleurs Premiers ministres ! »
durée : 00:30:14 - Les Pieds sur terre - Dans le quartier de Château Rouge à Paris, on se cache toujours pour acheter les produits à base d'hydroquinone destinés à blanchir la peau et réputés pour leur toxicité. Aminata a commencé à l'âge de 18 ans et raconte une quasi addiction.
durée : 00:30:14 - Les Pieds sur terre - Dans le quartier de Château Rouge à Paris, on se cache toujours pour acheter les produits à base d'hydroquinone destinés à blanchir la peau et réputés pour leur toxicité. Aminata a commencé à l'âge de 18 ans et raconte une quasi addiction.
Avec tout d'abord cette affaire qui empoisonne les relations entre le Mali et la Côte d'Ivoire : celle de ces 49 militaires ivoiriens arrêtés il y a 10 jours à l'aéroport de Bamako et accusés par les autorités maliennes d'être des mercenaires. Abidjan rétorque que ses hommes étaient en mission dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la mission des Nations-Unies au Mali. Qui a tort qui a raison ? Avant-hier, la junte malienne a appelé à une médiation du Togo, en la personne de son président Faure Gnassingbé. « Les pistes vers le dénouement de cette affaire se précisent. La facilitation pour aplanir les positions pourrait venir du Togo », pointe L'Essor à Bamako. Pour le site d'information ivoirien Le Point Sur, « visiblement, le Mali veut passer à autre chose. Mais joue tactiquement pour ne pas sortir perdant sur toute la ligne. Que veut-il gagner dans la médiation togolaise avant de consentir à libérer les militaires ivoiriens ? (…) Selon certains observateurs, c'est surtout le soutien politique de la Côte d'Ivoire que le Mali veut obtenir. Notamment pour les prochaines élections. » Une dent contre la Côte d'Ivoire ? « Faure (sera-t-il) assez fort pour calmer le jeu ? », s'interroge pour sa part WakatSéra au Burkina Faso. WakatSéra qui explique l'affaire par le fait que « les putschistes maliens au pouvoir, c'est un secret de polichinelle, gardent une dent visiblement bien longue contre la Côte d'Ivoire à qui ils reprochent d'avoir mené une ligne dure dans la décision de la CEDEAO de sanctionner durement leur pays. (…) C'est à ce jeu de 'je t'aime moi non plus' entre voisins, pourtant liés par la géographie et l'histoire, mais surtout par un présent fait de commerce intense entre les deux peuples, que Faure Gnassingbé tentera de mettre fin. » La Minusma persona non grata ? En tout cas, pour Jeune Afrique, « en toile de fond de cette crise, se cache les tensions qui opposent ces derniers mois la Minusma et la junte malienne. 'Même s'il y a eu une erreur administrative, un tel couac n'aurait pas dû provoquer un tel incident diplomatique', observe un spécialiste des questions de sécurités à Bamako. » En outre, poursuit Jeune Afrique, « selon un gradé malien, le prolongement du mandat de la Minusma à l'ONU – le 30 juin dernier – n'aurait pas été apprécié par les autorités de transition et cette affaire pourrait être un moyen 'de montrer les muscles'. Même constat à Paris. Selon un haut responsable français, il ne fait pas de doute que les Maliens exploitent l'affaire pour régler leurs comptes : 'la junte détricote une à une les différentes briques qui structuraient la coopération internationale au Mali, affirme cette source française. Après la force militaire européenne Takuba et l'opération française Barkhane, ils s'attaquent maintenant à la Minusma pour continuer leur tête à tête avec Wagner à l'abri des regards extérieurs'. » Guinée : du pain sur la planche pour Boni Yayi La crise guinéenne à présent : autre tension, autre médiation… « Le médiateur Boni Yayi enfin à Conakry », s'exclame le site d'information guinéen Aminata. « L'ancien président Béninois doit désormais être un pont entre les autorités de la transition guinéenne et la CEDEAO. Boni Yayi a donc atterri hier dans le pays de Doumbouya, où il va entamer ses travaux ce mercredi avec la junte. » Objectif : « trouver un consensus autour d'un calendrier 'acceptable' de la transition entamée depuis le 5 septembre dernier, date à laquelle le président Alpha Condé a été renversé. » « Un séjour qui est loin d'être une villégiature », commente Le Pays à Ouagadougou. En effet, « la CEDEAO propose 24 mois de transition en lieu et place des 36 mois entérinés par la junte. Bien plus que du tact, il faudra de l'entregent à Boni Yayi, pour faire infléchir le colonel Mamady Doumbouya et compagnie. » Reste que « si les putschistes maliens et burkinabé ont accepté de revoir à la baisse la durée de leur transition, il n'y a pas de raison que les Guinéens n'en fassent pas autant, estime Le Pays, si tant est que le tombeur d'Alpha Condé ne soit pas venu balayer le palais Sékoutoureya pour mieux s'y installer. Si telle est son intention, Doumbouya gagnerait à se raviser le plus rapidement possible au risque de sortir de l'histoire par la petite porte, à l'instar de son prédécesseur Moussa Dadis Camara qui, tout miraculé qu'il est, a aujourd'hui maille à partir avec la Justice de son pays, rattrapé qu'il est par ses propres turpitudes. »
De plus en plus de voix s'élèvent en ce sens, comme le souligne le site d'information guinéen Aminata : « alors que les travaux de construction des locaux qui doivent abriter ce jugement restent toujours inachevés, les demandes se multiplient pour la tenue de ce procès afin de situer les responsabilités dans ce massacre qui a conduit à la perte de plus d'une centaine de Guinéens, en plus des blessés, des disparus et des cas de viols. C'est d'abord le Colonel Mamadi Doumbouya, lors du conseil ministériel de vendredi dernier, qui a haussé le ton en demandant l'ouverture de la procédure au plus tard le 28 septembre prochain. Et puis hier, pointe encore Aminata, les responsables de la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale ont emboîté le pas. À en croire son président, Maître Hamidou Barry, l'instruction de l'affaire est terminée depuis 2017 et a été couronnée par un arrêt le 25 juin 2019. Et, affirme-t-il, 'le procès peut être tenu. Il peut être ouvert dans la salle ordinaire de la cour d'appel de Conakry avant que les travaux qui doivent (officiellement) abriter les débats ne se terminent'. » Pour sa part, relève Ledjely, autre site d'information guinéen, « le ministre guinéen de la Justice, Charles Wright, a rappelé la promesse du colonel Mamadi Doumbouya, en septembre 2021, de faire de la justice 'la boussole de la transition'. Il a également annoncé que son département allait se rendre ce mardi sur les lieux du futur procès, afin d'évaluer les travaux qui restent à faire. » Justice ? « La justice se profile (donc) pour les 192 victimes-parties civiles », s'exclame Aujourd'hui au Burkina Faso. Aujourd'hui qui rappelle les faits : « ce 28 septembre, dans le stade éponyme, alors que l'opposition avait organisé une marche de protestation contre les velléités de candidature à la présidentielle du capitaine Dadis Camara, soudain ce fut l'enfer. Des militaires chargèrent et tirèrent laissant 158 victimes sur le sol et violant des femmes (…). (Les opposants) Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et Jean-Marie Doré n'auront la vie sauve que grâce à l'exfiltration dont ils furent l'objet par des gendarmes, avec de légères blessures. Après moult tergiversations, des couacs procéduraux, et des missions rogatoires à Ouagadougou pour auditionner Dadis Camara, ce dernier, le lieutenant-colonel Tiegboro Camara, ministre chargé de la lutte contre la drogue et l'aide de camp de Dadis, Toumba Diakité, seront inculpés. » Depuis, poursuit Aujourd'hui, « les différents ministres de la Justice ont promis justice aux survivants, mais rien de concret. Jusqu'à l'arrivée de la Transition (…). Et à présent, tout semble aller pour le mieux pour un procès en septembre prochain ! » Impunité ? WakatSéra, autre site d'information guinéen, est plus circonspect : « malgré les injonctions et les manifestations d'organisations locales et internationales de défense des droits de l'homme, un air d'impunité continue de flotter sur ce dossier. L'affaire semble déranger les hommes politiques guinéens qui se sont succédé, de la transition aux mandats démocratiques puis anticonstitutionnel de l'ancien président Alpha Condé, emporté par le putsch militaire du colonel Mamadi Doumbouya, le 5 septembre 2021. Même les inculpations en 2010 de 13 personnes dont le chef de la junte militaire à l'époque, Moussa Dadis Camara, ne furent pas suivies de ce procès toujours annoncé, tant attendu, et jamais tenu. » Macron en Afrique en même temps que… Lavrov ! À la Une également, cet improbable ballet diplomatique… C'est Jeune Afrique qui l'annonce : « leurs avions respectifs éviteront soigneusement de se croiser dans le ciel africain. Alors qu'Emmanuel Macron entamera le 25 juillet au soir sa visite officielle au Cameroun, le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergueï Lavrov, décollera de l'aéroport d'Oyo au Congo voisin, à l'issue d'un séjour initié la veille. Selon nos sources, poursuit Jeune Afrique, l'inamovible chef de la diplomatie russe depuis 18 ans, très proche de Vladimir Poutine, est en effet attendu au Congo le 24 juillet en provenance du Caire, où il devrait être reçu par le président Abdel Fatah al-Sissi. (…) Au Congo, Lavrov ne sera pas en terrain hostile, note encore le site panafricain. » En effet, « le Congo, où la survivance des liens tissés à l'époque soviétique est encore notable, est l'un des 16 pays africains à s'être abstenu lors du vote le 2 mars de la résolution onusienne condamnant l'invasion russe de l'Ukraine et l'un des 9 à avoir voté contre l'exclusion de la Russie du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le 7 avril. »
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Aminata Belli ist TV-Moderatorin, Journalistin und Reporterin, z.B. für das ARD-Jugendportals Funk. Nach dem Abitur hat sie Modejournalismus studiert und zunächst bei einem Modemagazin gearbeitet. Im neuen Kinofilm Lightyear spricht sie die Rolle einer Offizierin im Team von Buzz Lightyear, den wir als Spielzeugfigur aus TOY STORY kennen. Hier erzählt sie von ihrer Kindheit als Schaustellerkind und dem besonderen Moment, als sie erst sehr spät ihren Vater kennengelernt hat.
Die heutige Folge wurde ganz spontan eine internationale. Aminata Belli hat sich nämlich aus Paris dazugeschaltet und eigentlich steht das direkt beispielhaft für ihr Leben. Ich glaube, sie war nie wirklich nicht unterwegs, schon als Kind. Denn Aminata ist in eine Schaustellerfamilie hineingeboren und hat phasenweise jede Woche die Kirmes und damit auch die Stadt und die Schule gewechselt. Wir haben darüber gesprochen, wie sie trotzdem das Abi geschafft und dann eine Karriere gestartet hat, die auf gewisse Weise auch einem Jahrmarkt gleicht: Die Projekte, die Aminata als Moderatorin und Journalistin macht, sind genauso vielfältig, bunt, unterhaltsam und schillernd wie ein guter Rummel. Von der Talkshow „deep & deutlich“ über Einsätze auf Fashion Shows und für MTV bis hin zur Europawahl-Berichterstattung und dem Reportage-Kanal „follow me.reports“ von funk. Ich hab mich gefragt: Wann und wie kommt Aminata überhaupt dazu, all das zu verarbeiten? Gibt es eine Strategie hinter ihrem Erfolg oder ist sie mehr der impulsive Typ, der immer spontan entscheidet, worauf er als nächstes Lust hat? Daneben kamen wir auf viele Themen zu sprechen, die uns in den vergangenen zwei Jahren bewegt haben: Es ging um Aminatas gespaltenes Verhältnis zu Influencer*innen, das ungute Gefühl, dass es eine neue Gegenbewegung zu Black Lives Matter geben könnte, und die Frage, ob wir Fynn Kliemann canceln sollten. Gerade diese Mischung mochte ich in dieser Folge sehr, weil Aminata ganz offen über Persönliches und zugleich sehr klar über die breiteren, gesellschaftlichen Themen gesprochen hat und wir zusammen gut laut nachdenken konnten. ►►► follow me.reports: „Escort: So läuft ein Sex-Date ab“ https://youtu.be/Oot5CvsjZfE deep und deutlich: „Bosse: So schwer war sein Weg nach oben. Und jetzt disst ihn auch noch selfiesandra“ https://youtu.be/-5F4ZDLOmJo ►►► Folgt Aminata auf Instagram: https://www.instagram.com/aminatabelli TikTok: https://www.tiktok.com/@rebellirebelli ►►► Lob, Kritik, Wunschgäste? Schreibt mir! Instagram: https://instagram.com/deutschland3000/ Facebook: https://facebook.com/Deutschland3000/ TikTok: https://www.tiktok.com/@deutschland3000 ►►► „Deutschland3000 – ‘ne gute Stunde mit Eva Schulz“ ist eine Produktion von 1LIVE, Bremen NEXT, DASDING, FRITZ vom rbb, MDR SPUTNIK, N-JOY, PULS, YOU FM, UNSERDING und funk. Neue Folgen gibt es jeden zweiten Mittwoch überall, wo es Podcasts gibt.
Aminata Conteh-Biger's life experience, does not define who she is today. Her idyllic childhood in Sierra Leone, West Africa was brought to an abrupt halt, when she was kidnapped, aged eighteen, during the 11-year civil war. She experienced sexual abuse and torment during captivity and spent months on the run with her kidnapper. After her release and returning to her family she was able to forgive this man and move on with her life. Today she is a shining example to others. In Aminata's own words she expresses, “it is liberating to know who you are.” Aminata is a CEO of the Aminata Maternal Foundation, and she describes life, ‘as a beautiful crazy dance.” #civilwar #liberating #kidnapped #torture #contentment #self-esteem #proud #self-pride #self-love #caring #self-aware #positive #forgiveness#love #joy #family
Locked On Golden Gophers - Daily Podcast On Minnesota Golden Gophers Football & Basketball
Kennedy Klick from Maple Grove becomes the Gophers Women's program's first commit of the 2023 recruiting class. The new Gophers commit brings a great transition game and defensive presence. What could her role be in 2023 with the team. Transfer portal commit Aminata Zie joins the Gophers program. She is a player who could be a large contributor immediately and brings both veteran leadership and high efficiency. What could the newly formed Women's basketball team look like heading into the new season. Who will start? Who will have rotational minutes? Who may take time? Our predictions as we get closer to the June offseason program. On today's Locked On Golden Gophers, host Kane Rob, former collegiate football video coordinator and recruiting assistant, discusses Gophers Women's basketball. We talk our latest commits, possible contributions, and the outlook for 2022. Follow Us on Twitter: Kane Rob Locked On Golden Gophers Email: LockedonGoldenGophers@gmail.com Support Us By Supporting Our Sponsors! Built Bar Built Bar is a protein bar that tastes like a candy bar. Go to builtbar.com and use promo code “LOCKED15,” and you'll get 15% off your next order. BetOnline BetOnline.net has you covered this season with more props, odds and lines than ever before. BetOnline – Where The Game Starts! Rock Auto Amazing selection. Reliably low prices. All the parts your car will ever need. Visit RockAuto.com and tell them Locked On sent you. Athletic Greens Athletic Greens is going to give you a FREE 1 year supply of immune-supporting Vitamin D AND 5 FREE travel packs with your first purchase. All you have to do is visit athleticgreens.com/COLLEGE. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
La Haute autorité de la communication (HAC), à Bamako, nous a transmis l'information mercredi 27 avril au soir, alors qu'une première suspension de nos antennes avait eu lieu le 17 mars. Selon la HAC, plusieurs émissions récentes ont violé l'éthique et la déontologie du journalisme. RFI et France 24 sont accusées de couvrir de manière biaisée l'actualité malienne. Le site Malijet publie le communiqué de la Haute autorité de la communication dont voici un extrait : « Les émissions incriminées consacrées au Mali révèlent le non-respect par France Médias Monde des principes qu'elle-même prône dans la Charte de déontologie de ses journalistes... » Toujours dans ce communiqué de la HAC, selon cette charte, « le journaliste tient l'esprit critique, la véracité, l'exactitude, l'intégrité, l'équité, l'impartialité pour des piliers de l'action journalistique et doit s'interdire tout mensonge, approximation, préjugé ou manipulation. » Les faits reprochés par la HAC « Les accusations des autorités maliennes sont intervenues après que ces médias ont relayé des rapports selon lesquels les forces militaires maliennes auraient commis des atrocités sur des civils dans le nord du pays. » C'est ce qu'écrit Aujourd'hui au Faso. « Des informations relayées sans des preuves concrètes et qui ont suscité la colère de Bamako. » Par ailleurs, pour la Haute autorité de la communication, nos deux médias s'appuient sur de supposés indices pour établir une supposée présence d'éléments du groupe Wagner aux côtés des soldats maliens. Pour Aujourd'hui au Faso, « il est clair que France 24 et RFI devront attendre longtemps pour la reprise de leur diffusion au Mali. » « France Médias Monde, notre maison-mère, conteste avec force une "décision infondée et arbitraire". » Dans un communiqué publié sur les sites de RFI et de France 24, elle annonce qu'elle « engage une action en diffamation en France et au Mali » après la comparaison par le gouvernement malien des agissements supposés de RFI et de France 24 aux pratiques de la radio des Milles Collines lors du génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda. FMM poursuivra sa mission d'informer France Médias Monde assure qu'elle continuera de traiter l'actualité du Mali. Une actualité qui intéresse « l'Afrique tout entière comme le reste du monde...» FMM rappelle l'indépendance et le professionnalisme de ses journalistes. WakatSera estime que « le couperet des militaires est tombé sur les deux médias et que le colonel Assimi Goïta » a « peur de la plume, du micro et de la caméra. » Et le site d'information burkinabè s'interroge : « Peut-être que cette coupure n'est que le début d'un nettoyage en vue à plus grande échelle, dans la grande maison de la presse malienne. » Cette décision, selon WakatSera, « constitue l'arme infailliblement utilisée par les prédateurs du droit à l'information, et elle donne du grain à moudre aux différents observateurs et organisations de défense des droits de l'homme, ces derniers lançant des alertes sur les intentions des putschistes maliens de faire taire toute voix contraire à leurs agissements. » WakatSera qui juge que « le pouvoir de transition malien a utilisé ce qu'il sait manier le plus : la force. » Autre sujet dans la presse, la Guinée demande un délai supplémentaire à la Cédéao Selon Ledjely, « en dépit de certaines prises de position empreintes de défiance de la part notamment du porte-parole du gouvernement, la Guinée est plutôt dans la logique de négocier avec la Cédéao pour s'éviter des sanctions. » La Guinée a d'abord présenté les évolutions récentes concernant le processus de transition. Elle a ensuite, souhaité avoir davantage de temps pour permettre la poursuite des consultations. Dans une note réponse intervenue hier, « les chefs d'État de la communauté ouest-africaine ont décidé d'envoyer une mission à Conakry afin de produire un rapport. » C'est ce qu'écrit Aminata. Le Burkina Faso ayant entrepris la même démarche, la Cédéao promet d'envoyer dans chacun des pays des missions destinées à préparer un rapport pour le prochain sommet des dirigeants de la sous-région.
Le 29 avril 2022, Oumou Sangaré sortira son nouvel album Timbuktu (Oumsang/World Circuit/BMG). Nous l'avons rencontrée début février 2022 à Issy. Concerts à venir : - 15 mai : Cigale (Paris) - 6 juin : Sakifo Musik Festival / La Réunion - 7 juillet : Nuits du Sud / Vence - 15 juillet 2022 : Les Suds / Arles. Oumou, son histoire par Francis Dordor. Depuis Moussolou, son premier album sorti en 1989, la vie de la chanteuse malienne Oumou Sangaré n'a connu aucun répit. De ce riche et trépidant voyage, on retient notamment des enregistrements parmi les plus décisifs de la musique africaine contemporaine, tous produits par le label World Circuit : Ko Sira en 1993, Worotan en 1996 et Seya nominé dans la catégorie Meilleur Album de World Music des Grammy Awards en 2009. De nombreuses tournées internationales et la consécration obtenue sur les scènes prestigieuses que sont l'Opéra de Sydney, le Queen Elizabeth Hall de Londres ou le Nippon Budokan de Tokyo, complètent ce tableau d'honneur. Timbuktu, première production de son label Oumsang constitue le nouvel acte de cette épopée musicale sans équivalent à laquelle World Circuit est à nouveau associée. Il consacre cette artiste issue des quartiers pauvres de Bamako devenue une superstar mondiale, ainsi qu'une icône féministe unanimement admirée. D'une aura puissante comparable à celle d'une Grace Jones, icone noire transgressive par excellence, Oumou a depuis longtemps franchi les barrières séparant genres musicaux et continents. Hier invitée par Alicia Keys pour un duo télévisé, elle est désormais citée en exemple par des artistes aussi considérables qu'Aya Nakamura, qui lui a dédié la chanson Oumou Sangaré en 2017, ou Beyoncé, qui a samplé l'une de ses plus célèbres créations, Diaraby Néné, pour le titre Mood 4 Eva tiré de la bande originale du film The Lion King : The Gift en 2019. Sa carrière menée tambour battant sans la moindre pause a pourtant connu une interruption avec la crise sanitaire en 2020. En mars de cette année-là (2020), suite au FIWA (Festival International du Wassoulou), événement qu'elle a créé en 2016 pour promouvoir sa région d'origine du sud Mali, elle se rend aux États-Unis. Initialement prévu pour durer deux semaines, son séjour se prolonge en raison du confinement. D'abord à New York, puis à Baltimore où elle trouve rapidement ses marques. "Quelque chose m'a immédiatement attirée dans cette ville. Je m'y suis sentie si bien que j'ai voulu acquérir une maison." Une fois installée là, elle occupe ses journées à composer avec une ancienne connaissance, Mamadou Sidibé, qui fut le premier joueur de kamele n'goni (le luth traditionnel) à l'accompagner à ses débuts. À la faveur de cette réclusion forcée, vont naître dix des onze chansons constituant Timbuktu, recueil qui noue d'intimes correspondances sonores entre les instruments traditionnels ouest-africains et ceux liés à l'histoire du blues. Notamment entre le kamele n'goni et ces lointains héritiers que sont la guitare dobro et la guitare slide, jouées ici par Pascal Danaë, co-réalisateur de l'album avec Nicolas Quéré. De cette séquence particulière du confinement, où le temps s'est pour ainsi dire arrêté, où l'artiste comme la femme d'affaires se sont trouvées dans une situation inédite d'isolement, loin du tumulte et des sollicitations incessantes, Oumou a tiré le meilleur. "Depuis 1990, je n'avais jamais eu la possibilité de me couper du monde de la sorte pour me consacrer exclusivement à la musique. De ce point de vue, le confinement a été une chance pour moi car il m'a permis de rester concentrée sur le travail de composition. Je pense que la musique s'en ressent mais aussi les textes qui sont le fruit de moments où j'ai pu me retirer en moi même pour méditer." Jamais ses paroles n'ont en effet accédé à une telle qualité poétique, une telle profondeur. Jamais ne l'a t-on trouvé aussi inspirée à livrer ses réflexions sur les indéchiffrables mystères de l'existence, la situation périlleuse que traverse son pays ou sur la condition des femmes africaines, preuve que même devenue puissante, elle n'a rien renié de ses engagements de jeunesse. Entre l'introspection de Degui N'Kelena, la langueur amoureuse exprimée dans Kanou, la compassion dans Demissimw, l'exaspération dans Kêlê Magni ou la fierté dans Wassulu Don, beaucoup d'états d'âme nourrissent ce disque. Trouvant dans l'habillage sonore réalisé par Danaë et Quéré, qui à la dynamique des rythmes traditionnels du Wassoulou additionne celle propre au langage musical contemporain, une probante mise en valeur, Timbuktu s'impose ainsi comme le plus ambitieux et abouti d'une discographie déjà émérite. Si le titre Timbuktu renvoie à l'actualité politique du Mali, pays menacé de désintégration et cherchant dans son histoire, dont cette ville du nord-est le plus puissant symbole, des motifs d'espérer, beaucoup de chansons renvoient à l'expérience singulière de la chanteuse. Quand dans Sira (littéralement "le baobab" en bambara), elle évoque la progéniture de familles érudites et aisées qui, malgré cela, verse dans la délinquance et gâche un avenir prometteur, c'est presque inconsciemment pour souligner par contraste l'exemplarité de sa propre trajectoire… Née à Bamako, le 2 février 1968, Oumou Sangaré est la fille cadette d'une famille appartenant à l'ethnie peule du Wassoulou. Sa mère, Aminata Diakité, est chanteuse comme le fut sa propre mère Noumouténé. Oumou a très peu connu son père, Diari Sangaré, qui a quitté le foyer familial lorsqu'elle avait deux ans. Abandonnée, Aminata se fait alors commerçante pour faire vivre ses quatre enfants. Oumou lui vient en aide en vendant des sachets d'eau dans la rue. Ayant pris l'habitude de suivre sa mère dans les "soumous" (cérémonies nuptiales ou baptismales) que celle-ci anime, elle s'octroie déjà une part de prestige par la clarté et la puissance d'une voix qui, jaillissant d'un corps d'enfant, éblouit l'auditoire. Elle ne tarde d'ailleurs pas à s'accaparer toute la gloire à l'occasion d'un concours interscolaire où elle fait gagner son école du quartier de Douadabougou en chantant devant 3 000 personnes réunies dans le Stade omnisports de Bamako. Passée par l'Ensemble National du Mali et le groupe Djoliba, Oumou a déjà une longue carrière professionnelle derrière elle quand à 18 ans, elle s'apprête à enregistrer à Abidjan sa première cassette produite par Abdoulaye Samassa (qui a dû lui offrir sa propre voiture pour la convaincre d'entrer en studio). Rééditée en CD et vinyle par World Circuit en 2016, la cassette intitulée Moussolou ("les femmes" en bambara) se vend à l'époque à plus de 250 000 exemplaires, un record resté inégalé en Afrique de l'Ouest. Si la musique très dansante caractéristique du Wassoulou l'explique en partie, la raison de ce succès tient beaucoup aux textes chantés, parfois rugit, par cette jeune lionne qui, depuis son plus jeune âge, a dû se battre pour survivre. Se dressant avec fougue contre les abus de la tradition patriarcale, qui autorise la polygamie, le mariage forcé et l'excision, Oumou devient du jour au lendemain l'égérie d'une cause féministe qui n'a aucune assise véritable dans cette partie du monde. Sa carrière et ses enregistrements restent ainsi marqués comme au fer rouge par cette double dimension : être une femme et avoir une origine sociale qui l'a rendue singulièrement sensible à toutes les formes d'injustices. Timbuktu ne fait pas exception. Ainsi Gniani Sara (littéralement "la récompense de la souffrance") renvoie-t-il à son combat de toujours en faveur de la condition féminine. "J'ai osé aborder ce sujet avant tout le monde et même risqué ma vie en le faisant dit elle aujourd'hui. Ma récompense c'est d'avoir réussi à éveiller les consciences. Surtout au sein de la jeune génération. Voir Aya Nakamura ou Beyoncé me prendre en exemple vaut tous les prix et toutes les distinctions du monde". Pourtant, devenir la plus grande et la plus influente chanteuse africaine vivante ne lui a pas suffi. Depuis trente ans, Oumou s'est aussi illustrée dans le domaine économique et l'action sociale. À la tête de plusieurs entreprises touchant à l'hôtellerie, l'agriculture ou au négoce d'automobiles à travers sa marque Oum Sang, elle emploie actuellement près de 200 personnes à temps plein. Quant à la fondation Oumou Sangaré, créée il y a dix ans pour venir en aide aux femmes et aux enfants en situation difficile, elle parachève pour ainsi dire une œuvre artistique jamais éloignée de convictions humanistes. Élevée au grade de Commandeur de l'Ordre National du Mali, faite Chevalier des Arts et des Lettres de la République Française, Oumou est devenue Ambassadrice de bonne volonté de la F.A.O. (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) en 2003, après avoir reçu le prix de l'UNESCO deux ans plus tôt. Mais cette réussite, Oumou doit la payer au prix fort. Après avoir subi les blessures de l'enfance parmi les plus cruelles- l'abandon, l'extrême misère- elle doit aujourd'hui se protéger des maux que la notoriété lui attire, la jalousie, la calomnie, la trahison. Autant d'atteintes qu'elle expose dans Sarama, et qu'elle s'encourage à dépasser dans Dily Oumou. En découle la solitude évoquée dans Degui N'Kelena, autour de laquelle se cristallise le thème de la séparation et de la perte qu'elle entend affronter à la manière stoïcienne, accueillant chaque événement avec une lucidité agissante. Une force qu'elle tire intégralement de la musique elle-même, dont la puissance renvoie à celle des chasseurs du Wassoulou qui en sont les inventeurs. En effet, la confrérie de ceux qu'on appelle "Donsow" ("Donso" au singulier) est à l'origine des rythmes utilisés par toutes les chanteuses modernes, elles-mêmes baptisées "kònò" (oiseau). Instrument emblématique de ce répertoire le donso-ngoni, modernisé en kamel n'goni (la harpe des jeunes) dans les années 1950, reste à la base de toutes les compositions d'Oumou. Tel un guide chant, celui de Mamadou Sidibé structure l'ensemble des compositions de Timbuktu, comme il attire par sa tonalité pentatonique les superbes développements à la guitare de Pascal Danaë. En utilisant une Harmony Stratotone sur Wassulu Don (littéralement "la culture du Wassoulou"), un dobro resonator sur Degui N'Kelena et Sarama, ou la technique du bottleneck sur Sira, le musicien semble à chaque fois renvoyer à la sonorité métallique caractéristique du kamel n'gnoni, nouant ainsi une enivrante complicité élective entre les genres musicaux et les continents. Que surmonter la souffrance et faire face à toutes les adversités traverse l'ensemble du répertoire d'Oumou Sangaré n'est pas un hasard compte tenu de son passé. Cette dominante n'est probablement pas étrangère non plus au fait que lors de cérémonies qui leur sont propres, certains chasseurs s'infligent des sévices pour mieux les dépasser, vont jusqu'à avaler des tisons ardents ou se larder de coups de poignards tout en dansant, tandis que les chanteurs invoquent des forces relevant de la surnature. C'est à cette confiance intraitable que fait référence Wassulu Don. C'est cette culture aux fondements telluriques, à la portée universelle que célèbre ici sa plus célèbre représentante, une chanteuse qui à la manière des plus grandes, Aretha Franklin ou Nina Simone, sublime la douleur et, plus que jamais, éclaire de son génie propre la musique, toute la musique, et pas seulement africaine. "La musique est en moi !", proclame Oumou. "Sans elle je ne suis rien, et rien ne peut me l'enlever ! Dans ce disque j'ai mis ma vie, toute ma vie, cette vie où j'ai connu la faim, l'humiliation de la pauvreté, la peur et dont je tire aujourd'hui la gloire." Titres diffusés extraits de l'album Timbuktu - Wassulu Don voir le clip - Sira - Degui N'Kelena - Timbuktu Voir le clip Sarama.
Schaar, Jörnwww.deutschlandfunk.de, Dlf-MagazinDirekter Link zur Audiodatei
In this episode, we discuss FGM and why it has proven very difficult to put a complete end to it. How, why & who carries out this act in communities that FGM is still prevalent. Share stories from survivors Layla Hussein (activist,therapist) & Aminata(activist). Image: istock Research: BBC news Africa, WHO, Global Citizen, The Guardian --- Send in a voice message: https://anchor.fm/exy20/message Support this podcast: https://anchor.fm/exy20/support
Culturally responsive teaching is a hot topic in education these days… but maybe the concept is still a little fuzzy to you. (Raising my hand over here!) That's exactly the reason I invited Dionne Aminata, Director of Strategic Initiatives at Illustrative Mathematics (IM), to break it all down for us in this episode. Dionne was a lead author on the Illustrative Mathematics K-5 curriculum Writing team, and in that role she led the team to deliberately design materials to support culturally relevant and responsive pedagogy. Listen to hear the 3 specific design choices they made and examples of each. This episode is jam-packed with mic drop mom