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C'était il y a trente-cinq ans dans un village tranquille des Alpes-de-Haute-Provence, La Motte-du-Caire, 500 habitant .S'est déroulé ici un crime que malgré le temps écoulé, hante toujours les mémoires. Qui a fait date dans l'histoire de la justice par sa fureur, son horreur, et ses doutes. La mort abominable de la petite Céline Jourdan, six ans et demi, arrachée à sa famille un soir d'été, violée et tuée selon un scénario qui ne relève que de la barbarie. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 12 janvier 2024 avec Jean-Alphonse Richard.
C'était il y a trente-cinq ans dans un village tranquille des Alpes-de-Haute-Provence, La Motte-du-Caire, 500 habitant .S'est déroulé ici un crime que malgré le temps écoulé, hante toujours les mémoires. Qui a fait date dans l'histoire de la justice par sa fureur, son horreur, et ses doutes. La mort abominable de la petite Céline Jourdan, six ans et demi, arrachée à sa famille un soir d'été, violée et tuée selon un scénario qui ne relève que de la barbarie. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 12 janvier 2024 avec Jean-Alphonse Richard.
Le 26 juillet 1988, Céline Jourdan, 6 ans, disparaît à La Motte-du-Caire (Alpes-de-Haute-Provence). Elle est retrouvée le lendemain le long d'un torrent. Violée, étranglée, tuée à coups de pierre. Didier Gentil, un ouvrier agricole, est le premier interpellé. Il reconnaît le viol mais jure que le meurtrier est son ami Richard Roman, un marginal que les gens surnomment "L'Indien". Ce dernier avoue, mais devant la justice, Gentil disculpe Roman qui sera acquitté.
Ce matin sur Skyrock, Difool nous parle des voisins ! Il nous présente Alain qui est possédé par des esprits indiens !
Si vous êtes un amoureux des proverbes, je vous en dépose un dans le creux de l'oreille. La souveraineté est une chose qui s'étend en cercles toujours plus larges, à partir de vous-même. Proverbe venu à tire d'aile d'une terre qui ne compte pas les années en décennies ni en siècles, mais en saisons et en générations d'anciens : la terre des Innus, communauté d'autochtones d'Amérique du Nord. En Sol Majeur est heureux de voir assis derrière ce micro un homme multiple, appartenant à la communauté de Mashteuiatsh sur les bords du lac Saint-Jean au Québec. Journaliste et auteur qui a le talent du castor, puisque de livre en livre, Michel Jean tisse une hutte immense avec des fils d'or pris dans les bois et des histoires que personne ne souhaite entendre : Atuk, Elle et nous sur sa grand-mère Jeannette Siméon, Le vent nous parle encore sur la tragédie des pensionnats autochtones, Kukum succès de librairie autour de son arrière-grand-mère innue Almanda et voici Tiohtiá:ke /Montréal sur la question de l'itinérance autochtone en milieu urbain.Conversation enregistrée quelques jours avant la nomination d'un Premier ministre autochotone à la tête d'une province québécoise.Les choix musicaux de Michel JeanNiagara Pendant que les champs brûlentVilain pingouin Sous la pluieElisapie Isaac Ton vieux nom
Ce 115e épisode est consacré à la Golden Globe Race 2022, en compagnie de son directeur de course, Sébastien Delasnerie, et de Damien Guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de PRB mais a été contraint de jeter l'éponge au Cap. Le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l'arrivée aux Sables d'Olonne entre la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer et l'Indien Abhilash Tomy. Duel perturbé, comme sur le dernier Vendée Globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de Tapio Lehtinen dans l'Indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le Britannique Simon Curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. Il a en effet été reversé en Chichester Class pour s'être arrêté au Chili. “Ce n'est pas impossible qu'il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique Sébastien Delasnerie, qui salue “la remontada” de Simon Curwen et prévoit une ETA des premiers le dernier week-end d'avril. Damien Guillou a bien l'intention d'y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s'il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu'il a ramené son bateau par la mer après son abandon au Cap, il a continué à suivre la Golden Globe Race avec passion. Il revient par ailleurs sur les raisons qui l'ont poussé à jeter l'éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d'allure. D'où une “grosse déception”, d'autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux Sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”. Sébastien Delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d'allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de Pâques, de l'Anglais Ian Herbert-Jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l'Argentine. Un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l'Indien de Tapio Lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”. Damien Guillou évoque ensuite l'avenir, n'écartant pas une participation à la troisième édition de la Golden Globe Race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “La seule chose qui m'a dérangé, c'est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. En attendant la prochaine édition, il va participer à bord de Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly, aux deux premières étapes de l'Ocean Globe Race, “revival” de la première Whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de Southampton. Et dont le directeur de course sera encore Sébastien Delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l'une des trois premières éditions de la Whitbread. Diffusé le 18 avril 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Mathématicien de génie, Srinivasa Ramanujan a subjugué ses pairs – au cours de sa très brève existence. Il faut dire que l'Indien – principalement autodidacte – a produit une quantité de théorèmes dont la fulgurance logique et l'originalité prenaient de cours tous ses confrères. Dans sa vie intime, par contre, l'homme se montrait d'une rigueur beaucoup moins bienfaitrice... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En ce dimanche 16 octobre se tenait les Foulées de l'Indien, course de 10 km dans la région d'Orléans. Après un mois de septembre sans course et un passage du Covid, il y a seulement 3 semaines, ce dossard n'arrivait pas forcément à point nommé. Malgré tout au regard du volume d'entraînement réalisé depuis le début d'été, un objectif chrono me trottait dans la tête ! Passer à nouveau sous les 40 minutes sur 10 km. Je l'ai déjà fait, mais sur une compétition officielle, ce n'est pas si fréquent que cela pour moi. Dans cet épisode, orienté sur cette course, je vous présente plusieurs aspects : - en revenant tout d'abord sur ma préparation - sur la planification de la semaine précédent la course - aussi sur le nécessaire petit déjeuner - l'approche de l'avant course - la nécessité de réaliser un échauffement - la gestion de l'épreuve en elle-même. Je vous dresse un bilan en vous transmettant quelques conseils pour mener à bien votre futur défi, inspiré de mon expérience Alors ai-je réussi mon pari ? Cette barre symbolique aura-t-elle été effacée ? Réponse à la fin de votre épisode que vous apprécierez je l'espère ! ------------------------------------------------- Par le podcast running A COTE DE MES POMPES, je vous retrouve chaque semaine pour un nouvel épisode où l'on parle course à pied ! Parfois en solo, parfois avec un invité, un sportif, un champion, un anonyme afin d'évoquer son parcours atypique et inspirant. Vous en tirerez des conseils, des anecdotes afin de progresser comme je peux le faire au contact de mes invités. En quelques mots qui suis-je ? Sébastien, enseignant en Histoire Géographie, je suis un ancien footballeur amateur, je me suis reconverti en coureur à pied après une rupture des ligaments croisé....c'était en 2003. Au fil des années, la course à pied à pris de plus en plus de place dans ma vie, au point de devenir ma passion, et même bien plus, un mode de vie. Ce sont mes expérimentations, mes galères, mes joies de coureur à pied "lambda" que j'ai envie de vous transmettre. ❤️ Venez discuter avec moi après l'écoute des épisodes : https://linktr.ee/acotedemespompes
En quatre ans de gouvernement, Jair Bolsonaro a mené une politique en faveur de l'agronégoce, au détriment des populations indigènes. Celui qui a fait campagne en répétant qu'il ne céderait « pas un centimètre de terre aux indigènes », a tenu sa promesse. Pour protéger la forêt et défendre leurs droits, les indigènes d'Amazonie réclament un changement de gouvernement. De notre envoyée spéciale dans le Xingu, Avec des records de déforestation, de mines et d'exploitations agricoles illégales, le bilan du gouvernement de Jair Bolsonaro est dramatique, selon Tapi Yawalapiti. Le cacique est porte-parole du parc indigène du Xingu, et pour lui, l'Amazonie est plus menacée que jamais. « Notre lutte, c'est de s'opposer aux projets de loi que ce gouvernement lance contre les droits des indigènes, contre les territoires indigènes. Nous sommes très inquiets, et c'est la raison pour laquelle on communique beaucoup, entre les différents peuples, car nous devons nous unir pour défendre nos droits », explique Tapi Yawalapiti. Selon le cacique du village Matipu, deux visions de l'Amazonie s'opposent. Il s'exprime dans sa langue karib, et son gendre s'occupe de la traduction. « Le gouvernement encourage la déforestation, l'exploitation minière… Ils veulent exploiter toutes les ressources de la forêt. Mais les indigènes ne veulent pas ça. Ce qu'on veut, ce dont on a besoin, c'est de la forêt sur pieds », martèle-t-il. ►À écouter aussi : Jair Bolsonaro, le cauchemar brésilien ? Le souhait d'une victoire de Lula Au mois d'avril, alors que beaucoup de militants indigènes venus des quatre coins du pays campaient à Brasília pour défendre la démarcation de leur territoire, Tapi a rencontré l'ancien président Lula. « Lula est venu au milieu des indigènes, ce qu'aucun autre candidat n'a fait. Et moi, j'ai dit à l'ancien président "si vous êtes élu, aidez-nous à faire respecter les territoires indigènes". Nous espérons qu'il gagnera et qu'on pourra l'amener ici, dans le Xingu », dit-il. En quatre ans de gouvernement, Jair Bolsonaro a profondément transformé la Funai, la Fondation nationale de l'Indien. Cet organisme, censé défendre les droits des populations indigènes, est désormais dirigé par des militaires. Et son président, Marcelo Xavier, est un proche du puissant lobby de l'agronégoce. Des changements qui affectent la relation avec les peuples indigènes selon Ninja, du peuple Meinaco. Bolsonaro change les gens qui sont contre lui pour des gens en sa faveur, qui soutiendront sa politique. Il utilise la Funai comme un instrument pour déstabiliser cette politique de préservation de l'environnement que nous avions. Quel que soit le gagnant de l'élection présidentielle, Ninja répète que les indigènes n'ont jamais été une priorité pour les gouvernements. Au Brésil, ils seraient environ 800 000 sur une population de 210 millions de Brésiliens.
En quatre ans de gouvernement, Jair Bolsonaro a mené une politique en faveur de l'agronégoce, au détriment des populations indigènes. Celui qui a fait campagne en répétant qu'il ne céderait « pas un centimètre de terre aux indigènes », a tenu sa promesse. Pour protéger la forêt et défendre leurs droits, les indigènes d'Amazonie réclament un changement de gouvernement. De notre envoyée spéciale dans le Xingu, Avec des records de déforestation, de mines et d'exploitations agricoles illégales, le bilan du gouvernement de Jair Bolsonaro est dramatique, selon Tapi Yawalapiti. Le cacique est porte-parole du parc indigène du Xingu, et pour lui, l'Amazonie est plus menacée que jamais. « Notre lutte, c'est de s'opposer aux projets de loi que ce gouvernement lance contre les droits des indigènes, contre les territoires indigènes. Nous sommes très inquiets, et c'est la raison pour laquelle on communique beaucoup, entre les différents peuples, car nous devons nous unir pour défendre nos droits », explique Tapi Yawalapiti. Selon le cacique du village Matipu, deux visions de l'Amazonie s'opposent. Il s'exprime dans sa langue karib, et son gendre s'occupe de la traduction. « Le gouvernement encourage la déforestation, l'exploitation minière… Ils veulent exploiter toutes les ressources de la forêt. Mais les indigènes ne veulent pas ça. Ce qu'on veut, ce dont on a besoin, c'est de la forêt sur pieds », martèle-t-il. ►À écouter aussi : Jair Bolsonaro, le cauchemar brésilien ? Le souhait d'une victoire de Lula Au mois d'avril, alors que beaucoup de militants indigènes venus des quatre coins du pays campaient à Brasília pour défendre la démarcation de leur territoire, Tapi a rencontré l'ancien président Lula. « Lula est venu au milieu des indigènes, ce qu'aucun autre candidat n'a fait. Et moi, j'ai dit à l'ancien président "si vous êtes élu, aidez-nous à faire respecter les territoires indigènes". Nous espérons qu'il gagnera et qu'on pourra l'amener ici, dans le Xingu », dit-il. En quatre ans de gouvernement, Jair Bolsonaro a profondément transformé la Funai, la Fondation nationale de l'Indien. Cet organisme, censé défendre les droits des populations indigènes, est désormais dirigé par des militaires. Et son président, Marcelo Xavier, est un proche du puissant lobby de l'agronégoce. Des changements qui affectent la relation avec les peuples indigènes selon Ninja, du peuple Meinaco. Bolsonaro change les gens qui sont contre lui pour des gens en sa faveur, qui soutiendront sa politique. Il utilise la Funai comme un instrument pour déstabiliser cette politique de préservation de l'environnement que nous avions. Quel que soit le gagnant de l'élection présidentielle, Ninja répète que les indigènes n'ont jamais été une priorité pour les gouvernements. Au Brésil, ils seraient environ 800 000 sur une population de 210 millions de Brésiliens.
La chronique de Josef Schovanec : Winnetou, un Indien Apache de fiction créé par le romancier allemand Karl May et développé dans la trilogie Winnetou publiée en 1893.
Ce podcast vous accompagne dans l'exposition Gérard Garouste.L'artiste y explique son goût pour les contes, les mythes et surtout les mots. Par sa technique autant que par le choix de ses sujets, souvent religieux ou littéraires, le peintre transmet sa vision poétique du monde et parle des grandes figures qui rythment ses œuvres, le Classique et l'Indien, Dante, la reine Esther, le clown Auguste et bien d'autres.Crédits :Réalisation : Delphine CoffinMixage : Léo ChardronPrise de son : Ivan GarielAvec la participation de Gérard Garouste et Sophie Duplaix, commissaire de l'exposition. Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela fait maintenant 38 ans que le festival Innu Nikamu a lieu dans une communauté autochtone de l'est du Québec, à près de 12h de route de Montréal. C'est le plus grand rassemblement d'artistes des différentes nations. Symboliquement, il se déroule sur le site de l'ancien pensionnat de Maillotenam, exactement là où les enfants arrachés à leurs familles étaient scolarisés de force pour tuer l'Indien en eux. Après deux ans d'arrêt dû à la pandémie, les groupes et chanteurs reviennent en force. De notre correspondante au Québec, « Innu Nikamu » : ce cri de ralliement du festival, qui veut dire « je chante » en innu, sonne comme un cri de résistance face à tous ceux qui ont tenté d'éradiquer la culture autochtone dans ce coin du Québec. Cette édition mise particulièrement sur les femmes et les nouveaux artistes, dans un joyeux mélange. Mélange des cultures aussi avec le spectacle d'Oktoecho qui regroupe sur scène des musiciens et instruments de culture arabe, autochtone, des chants de gorge inuit. Médusé, le public, regarde un derviche tourneur danser aux côtés d'une jeune fille innu en habit traditionnel. Blues, rap, rock, folk se conjuguent, avec un dénominateur commun, témoigner de sa fierté autochtone comme Yvan Boivin, Atikamekw. « Quand j'étais jeune, c'était mon rêve de venir ici... Ils ont aimé ma vulnérabilité dans mon art. » Ce festival, unique en son genre, doit beaucoup à la volonté de musiciens et d'habitants de la communauté de Mailotenam de se donner un espace de liberté pour affirmer leur identité. Comme Florent Vollant, de Kashtin, un des premiers groupes autochtones très connu dans les années 1990, toujours impliqué dans la musique : « Quand ce sont des autochtones qui gagnent leur vie à faire de la musique en autochtone, c'est ça que je veux… Être vu, être entendu, c'est ce que je souhaite. » Face à la scène, les enfants courent, les mamies discutent, et le public apprécie la musique, à l'image de cette spectatrice : « Moi, j'adore le rassemblement, c'est joyeux... C'est ça que j'adore, moi. » Le Festival Innu Nikamu se poursuit jusqu'au 6 août 2022.
Le Pape François se rend au Canada, du 24 au 30 juillet 2022, pour une visite très attendue par les populations autochtones (plus de 50 nations, Amérindiens, Inuits, métis) : il devrait à nouveau présenter ses excuses, cette fois sur les terres canadiennes. Début avril 2022, il avait demandé pardon pour la première fois au nom de l'Église catholique à des délégations autochtones canadiennes qu'il avait reçues au Vatican, pour la responsabilité de l'institution dans les sévices, mauvais traitements et décès de nombreux enfants autochtones placés dans des pensionnats gérés en majorité par des catholiques. De 1830 à 1996, plus de 150 000 enfants autochtones y avaient été envoyés pour les évangéliser, en faire des petits Canadiens et « tuer l'Indien dans le cœur de l'enfant ». Environ 6 000 ne seraient jamais rentrés chez eux. La mise au jour, en mai 2021, de tombes anonymes d'enfants près d'anciens pensionnats autochtones a créé une onde de choc dans le pays. Malgré ces souffrances, de nombreux autochtones sont restés attachés à l'Église catholique. D'autres la rejettent, la considérant comme l'Église des Blancs et de la colonisation, et revendiquent désormais les spiritualités autochtones. Participants : Marie-Pierre Bousquet, professeure en Anthropologie, directrice du programme en Études autochtones à l'Université de Montréal Projets et publications : - « Savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va : l'histoire des Simo Sagihiganiwinnik mise en exposition ». - « La blessure qui dormait à poings fermés ; l'héritage des pensionnats autochtones au Québec »(avec la participation de Marie-Pierre Bousquet et de Jean-François Roussel) - « Dynamiques religieuses des autochtones des Amériques » (sous la direction de Marie-Pierre Bousquet et Robert Crépeau), (Ed. Karthala, 2012). Jean-François Roussel, professeur agrégé à l'Institut d'études religieuses, Université de Montréal Dernières publications : - « Kateri Tekahkwitha. Traverser le miroir colonial ». Presses de l'Université de Montréal (2022) - « Autochtones et christianisme. Une appartenance contestée ». Relations, no. 816: 62-63 (2022) - « Rencontrer la spiritualité autochtone : une pratique de décolonisation ». Théologiques 26 (2) (2019). Emma Anderson, professeure à l'Université d'Ottawa, spécialiste de la relation entre les autochtones et l'Église catholique. Auteure de : - « Residential School Saint: The Life, Death, and Turbulent Afterlife of Rose Prince of the Carrier Nation», article paru dans Church History: Studies in Christianity and Culture, Vol. 89, #2, September 2020, p. 592-632. - « The Death and Afterlife of the North American Martyrs», Cambridge, MA, Harvard University Press, 2013. - « La trahison de la foi » (éditions Presse de l'Université de Laval - 2008). Interviews au Canada par Alexis Gacon : Evelyn Korkmaz, survivante du pensionnat de St-Anne, à Fort Albany Angela White, membre des «Advocates for Clergy Trauma Survivors in Canada» Père Yoland Ouellet, de la congrégation des Oblats, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires au Canada francophone.
Historiquement Vôtre réunit 3 personnages qui jouent aux Indiens : Frank Hamilton Cushing, un anthropologue américain qui est parti vivre avec une tribu d'Indiens au point de quasiment en être devenu un en la personne de Tenatsali, un nom qu'il n'a pas choisi. Puis lui, en revanche, a choisi de s'appeler Grey Owl : Archibald Belaney, un nom qui a fait couler beaucoup d'encre pour un personnage ambivalent, si convaincu d'appartenir au peuple indien, qu'il a fini par en persuader les autres ! Et celui qui a incarné l'Indien le plus célèbre du disco, et là il n'y a aucun doute là-dessus : Felipe Rose, l'indien des Village People !
Historiquement Vôtre réunit 3 personnages qui jouent aux Indiens : Frank Hamilton Cushing, un anthropologue américain qui est parti vivre avec une tribu d'Indiens au point de quasiment en être devenu un en la personne de Tenatsali, un nom qu'il n'a pas choisi. Puis lui, en revanche, a choisi de s'appeler Grey Owl : Archibald Belaney, un nom qui a fait couler beaucoup d'encre pour un personnage ambivalent, si convaincu d'appartenir au peuple indien, qu'il a fini par en persuader les autres ! Et celui qui a incarné l'Indien le plus célèbre du disco, et là il n'y a aucun doute là-dessus : Felipe Rose, l'indien des Village People !
Pendant les fêtes, Tip & Shaft rediffuse les deux épisodes d'Into The Wind les plus écoutés en 2021. Première rediffusion cette semaine avec l'épisode #36 de Kevin Escoffier, le plus écouté cette année, enregistré fin mai, quelques semaines après son naufrage et son sauvetage dans par Jean Le Cam dans le Vendée Globe. --- Première diffusion le 23 mai 2021 Il fut d'abord joueur de rugby, déjà attiré par la mer. Mais quand on est malouin, bercé par les départs de Route du Rhum, avec un père – Franck-Yves Escoffier – marin-pêcheur-coureur, on est tôt ou tard rattrapé par la patrouille… A 41 ans, Kevin Escoffier est un cas rare : celui d'un ingénieur passionné, passé des bureaux d'études pointus, où il a participé à la conception de machines hors normes, aux courses au large les plus engagées. Après ses études, il est lancé dans le grand bain par Michel Desjoyeaux qui le recrute chez Mer Agitée, où il participe à la conception du Multi50 de son père – avec qui il gagne la Transat Jacques Vabre 2005 – et du PRB sur plan Farr de Vincent Riou pour le Vendée Globe 2008. Avant de rentrer chez Banque Populaire, pour la construction de Banque Populaire V, le plus grand trimaran de course du monde… Il a beau être passionné, l'envie de naviguer ne cesse de grandir. Avec Pascal Bidégorry, skipper Banque Populaire à l'époque, il gagne sa place à bord et devient un naviguant indispensable, établissant nombre de records, dont le Jules Verne. Quand le Basque, débarqué du team Banque Pop, s'engage auprès de Charles Caudrelier sur Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2014-15, les deux hommes font appel à Kevin Escoffier. Le Malouin s'éclate et reviendra dans l'édition suivante pour gagner avec eux. L'ingénieur fera des allers-retours entre le BE de Banque Populaire et ses engagements en équipage, jusqu'à ce que Vincent Riou l'appelle pour lui succéder chez PRB. Sans jamais avoir participé à la Solitaire du Figaro, il s'aligne au départ du dernier Vendée Globe, le préparant en quelques mois où l'on comprend vite qu'il sera à l'aise après nombre de podiums en 2019 avec Nicolas Lunven. Il est dans le paquet de tête quand son Imoca s'ouvre en deux sous ses pieds, le 30 novembre. On connaît l'histoire : sauvé par Jean Le Cam, avec qui il traverse l'Indien, Kevin Escoffier est rapatrié par la Marine nationale à La Réunion. Rien qui ne le décourage de repartir pour le Vendée Globe 2024, avec le soutien de son sponsor. En attendant, Kevin Escoffier est retourné, une fois de plus, chez Banque Populaire, non plus au bureau d'études, mais comme équipier d'Armel Le Cléac'h sur le nouvel Ultim pour la prochaine Transat Jacques Vabre. Un parcours, dense et original, que le skipper de PRB raconte pendant 2h30 avec passion et franchise, et ce ton toujours clair, précis, direct. Générique : In Closing – Days Past Post-production : Clovis Tisserand
Une chronique de Laurent Lafourcade
Il fut d'abord joueur de rugby, déjà attiré par la mer. Mais quand on est malouin, bercé par les départs de Route du Rhum, avec un père - Franck-Yves Escoffier - marin-pêcheur-coureur, on est tôt ou tard rattrapé par la patrouille... A 41 ans, Kevin Escoffier est un cas rare : celui d'un ingénieur passionné, passé des bureaux d'études pointus, où il a participé à la conception de machines hors normes, aux courses au large les plus engagées. Après ses études, il est lancé dans le grand bain par Michel Desjoyeaux qui le recrute chez Mer Agitée, où il participe à la conception du Multi50 de son père - avec qui il gagne la Transat Jacques Vabre 2005 - et du PRB sur plan Farr de Vincent Riou pour le Vendée Globe 2008. Avant de renter, à 26 ans, chez Banque Populaire, pour la construction de Banque Populaire V, le plus grand trimaran de course du monde... Il a beau être passionné, l'envie de naviguer ne cesse de grandir. Avec Pascal Bidégorry, skipper Banque Populaire à l'époque, il gagne sa place à bord et devient un naviguant indispensable, établissant nombre de records, dont le Jules Verne. Quand le Basque, débarqué du team Banque Pop, s'engage auprès de Charles Caudrelier sur Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2014-15, les deux hommes font appel à Kevin Escoffier. Le Malouin s'éclate et reviendra dans l'édition suivante pour gagner avec eux. L'ingénieur fera des allers-retours entre le BE de Banque Populaire et ses engagements en équipage, jusqu'à ce que Vincent Riou l'appelle pour lui succéder chez PRB. Sans jamais avoir participé à la Solitaire du Figaro, il s'aligne au départ du dernier Vendée Globe, le préparant en quelques mois où l'on comprend vite qu'il sera à l'aise après nombre de podiums en 2019 avec Nicolas Lunven. Il est dans le paquet de tête quand son Imoca s'ouvre en deux sous ses pieds, le 30 novembre. On connaît l'histoire : sauvé par Jean Le Cam, avec qui il traverse l'Indien, Kevin Escoffier est rapatrié par la Marine nationale à La Réunion. Rien qui ne le décourage de repartir pour le Vendée Globe 2024, avec le soutien de son sponsor. En attendant, Kevin Escoffier est retourné, une fois de plus, chez Banque Populaire, non plus au bureau d'études, mais comme équipier d'Armel Le Cléac'h sur le nouvel Ultim pour la prochaine Transat Jacques Vabre. Un parcours, dense et original, que le skipper de PRB raconte pendant 2h30 avec passion et franchise, et ce ton toujours clair, précis, direct. Générique : In Closing – Days Past Post-production : Clovis Tisserand
durée : 00:31:49 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Philippe Goddin, auteur de la monographie "Hergé, Tintin et les Américains", évoque le soutien d'Hergé aux Indiens "Peaux-Rouges" et les différentes versions de "Tintin en Amérique" depuis 1932. La version colorisée de l'album original, a été également publiée en 2020 aux éditions Moulinsart. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Philippe Goddin auteur
Grand moment pour Alexia Barrier, skipper de TSE-4myplanet, dimanche 24 janvier à 21h55 TU, soit 22h15 HF. Après 77 jours 8 heures et 35 minutes de course, Alexia Barrier a franchi le cap Horn pour sa première fois. La nouvelle cap hornière n'a pas caché sa joie d'avoir réussi à franchir les 3 caps du Vendée Globe, en course. La navigatrice française aura mis 77 jours 8 heures et 35 minutes de course. Passée en 25e position, Alexia a pu voir au loin le mythique rocher 22 jours 08 heures 12 minutes après le premier, Yannick Bestaven (Maître CoQ) et a exprimé sa joie :« Je suis tellement heureuse, j'en avais tellement rêvé, et je l'ai fait !! Depuis que je suis enfant, je rêve du Vendée Globe, je ne pouvais espérer mieux. C'est le bonheur d'être là, d'avoir passé les 3 caps avec mon bateau, qui va bien, qui est en bon état, c'est une belle victoire ! C'est mon premier cap Horn, la fin de l'Indien, du Pacifique, la fin de 10 jours tellement, tellement dur, c'est derniers jours, 10 jours de baston, j'avais hâte d'y arriver, même si je sais que la suite du parcours est aussi compliquée, mais qui va m'amener aux Sables d'Olonne. A moi maintenant la remontée de l'Atlantique ! »Regarder cette émission en vidéo, sur la chaîne YouTube d'ActuNautique Yachting Art, la Web TV de la mer et des bateaux Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
LJDS #27SommaireA la une Le groupe Total va détenir 20% de l'indien Adani Green Energy le premier développeur solaire au monde !Economie Le PIB chinois bat le consensus au T4 avec une croissance de 6,5%Un Rapport de France Stratégie alerte sur les systèmes électriques en EuropeHSBC est sommé de préciser son calendrier de sortie des énergies fossilesTechnologieEn écoutant simplement le moteur, la Skoda Sound Analyzer peut établir un diagnostic détaillé d'un véhicule.Proovstation, le portique qui scanne votre voiture en 3 secondesDes posts Facebook privés d'une salariée ont servi de preuves pour son licenciementDéveloppement Durable & ImpactB:bot, la machine qui collecte et recyle les bouteilles en plastiqueLiens :
Il se passe tous les jours quelque chose sur le Vendée Globe ! Au lendemain de l'avarie de Charlie Dalin qui a chamboulé le classement du trio de tête, nous recevons Anne Combier, team manager de Maître Coq, skippé par Yannick Bestaven, et Franck Cammas, co-skipper du Maxi Edmond de Rothschild. Avec eux, nous examinons les changements en tête de la course en particulier la belle performance de Yannick Bestaven - meilleur temps entre Bonne Espérance et l'Indien ! - et le scénario météo favorable qui se dessine pour eux. On discute aussi du passage de Leeuwin, toujours clé sur les précédents Vendée Globe, on parle bien sûr des bonifications attendues, qui peuvent changer la donne finale, on évoque aussi l'organisation des teams, révolutionnée par WhatsApp... Encore un épisode très dense avec plein d'infos ! Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Dalva" de Jim Harrison (1988) D'un balcon sur le Pacifique aux plaines du Nebraska, "Dalva" est un long souvenir. Pour reprendre le contrôle de sa vie, l'héroïne revient dans le ranch familial du Nebraska après avoir vécu quelques années à Santa Monica. Elle y retrouve ses chevaux, la maison de son enfance, les prairies où elle s'allonge parfois nue la nuit pour observer les étoiles, elle campe dans le désert, pourchasse les orages au volant de sa voiture, enfourche sa jument, plonge dans l'eau glaciale et hurle dans la nuit en espérant la réponse d'un coyote. Elle renoue aussi avec le souvenir des hommes qui ont marqué sa vie : son grand-père, qui s'est occupé d'elle, à la suite du décès précoce de son père, et Duane, l'Indien qui fut son premier amour, dont elle eut un fils qu'elle dut abandonner, n'étant alors âgée que de 15 ans... A l'approche de la cinquantaine, elle cherche à retrouver ce fils inconnu. Elle découvre alors l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux. Avec de formidables descriptions de la nature, on plonge dans l'Amérique des grands espaces, des propriétaires de ranchs bourrus, des éleveurs de chevaux. Choix musicaux: Nick Mulvey "Moment Of Surrender" et Beautiful Chorus "Hymns of spirit/ Darling"
Dans l'Atlantique, en route vers les mers du sud, Isabelle Joschke poursuit son apprentissage du Vendée Globe sur l'IMOCA MACSF. Après sa leçon d'humilité du départ qui la laisse en queue de flotte et le perfectionnement de la maîtrise de son bateau suite à la tempête Theta, elle apprend la patience dans la traversée du Pot au noir. D'avaries en déceptions, elle fait le deuil de nombreuses illusions, apprivoise sa solitude et se perd dans le temps mais sans jamais oublier où elle va : l'Océan Indien. Bonne écoute.
Pour ce troisième épisode, au moment où la tête de la flotte du Vendée Globe entre dans le Pot-au-noir, la rédaction de Tip & Shaft - Axel Capron et Pierre-Yves Lautrou - a fait appel à deux figaristes de choc pour nous éclairer. D'abord un triple vainqueur de la Solitaire, Yann Eliès, évidemment cinquième du précédent Vendée Globe, qui a beaucoup travaillé avec Charlie Dalin et va nous régaler de paroles fortes et directes, comme à son habitude. Ensuite le troisième du championnat de France, Fabien Delahaye, spécialiste de la navigation et de la performance, passé par Dongfeng Race Team, et qui ausculte avec précision les trajectoires et les routages des marins de cette 9e édition du Vendée Globe. Avec eux, nous nous intéressons au cas Alex Thomson, qui mène la flotte en patron, aux performances des autres foilers mais aussi à celles qui passent un peu plus inaperçues (Louis Burton, Boris Hermann), aux conséquences du démâtage Corum L'Epargne, à l'impact psychologique sur la flotte du retour à terre de Jérémie Beyou ainsi qu'à ce qui attend le skipper de Charal qui repart 10 jours après tout le monde. Sans oublier, bien sûr, le menu des prochains jours : passage du Pot-au-noir, le long bord de reaching en Atlantique sud et le train des dépressions à ne pas rater à l'entrée de l'Indien. Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Ép. 12 Histoire décoloniale du caoutchouc (3/3). Détruire plus et encore au nom du profitCet épisode fait partie d'une mini-série sur l'histoire d'un produit très présent dans notre vie quotidienne, le caoutchouc. Ce produit banal mais très utile a cependant peu de valeur marchande comme beaucoup d'autres matières premières extraites des Suds.L'histoire du caoutchouc montre comment l'Occident s'empare d'un produit qui lui est utile, pour son propre bénéfice, sans le partager avec les populations qui le cultivent. Dans cet épisode, nous évoquons comment l'exploitation des humain·es, des sols et des forêts d'hévéas se poursuit jusqu'à nos jours.Vous pouvez aussi lire un article sur cette histoire sur le blog Perspectives décolonialesRéférences :Musiques:Musique amazonienne, Música instrumental de la Amazonía peruana Musique seringueira, V.A. - O Baque do Acre : A Memória Musical dos Seringais (2012)Musique congolaise : Mbuta Nsana...mpissa ya KongoMusique vietnamienne, le Nhạc đỏ ou « musique rouge » Musique Bunong Documents audiovisuels:« La Chorrera, el genocidio del caucho en el Amazonas »Film d'animation « Caoutchouc rouge, rouge coltan », réalisé par Jean-Pierre Griez (2018)Podcast « Sans blanc de rien » (2019)TV5 Monde, « Ces paysans du Cambodge attaquent le groupe Bolloré pour récupérer leurs terres spoliées » (2/10/19) Bibliographie:CAAP & IWGIA, Informes de Roger Casement y otras cartas sobre las atrocidades en el Putumayo, Lima, CAAP-IWGIA, 2011.CETA IWGIA, La defensa de los caucheros, Iquitos, CETA-IWGIA, 2005.Catherine Coquery-Vidrovitch, Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires. 1898-1930, Paris-La Haye, Mouton, 1972.Charles Dupoizat, « L'Industrie et le commerce du caoutchouc en Malaysia et en Indonésie », Archipel, 1982/24, p. 51-72.Anne Gouyon, « Les plaines de Sumatra-sud : de la forêt aux hévéas », Revue Tiers Monde, 1993/135, p. 643-670.Adam Hochschild, Les fantômes du roi Léopold II. La terreur coloniale dans l'État du Congo, Tallandier, 2019.Fabian Klose (éd.), The Emergence of Humanitarian Intervention, Cambridge University Press, 2016.Fany Kuiru, La fuerza de la manicuera. Acciones de resistencia de las mujeres uitoto de la Chorrera-Amazonas durante la explotación del caucho – Casa Arana, Tesis de Maestría en Estudios políticos, Universidad Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario, Bogota, 2019.Edm. Leplae, « La culture de l'hévéa au Congo belge », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1926, n° 56, p. 204-218.Éric Panthou, Les plantations Michelin au Viêt-nam, Ed. « La Galipote », 2013.Lissell Quiroz, « Construire l'État, civiliser l'Indien dans l'Oriente péruvien (1845-1932) », Les Langues Néo-Latines, n° 379, déc. 2016, p. 37-50.Michael R. Dove, « Histoires et savoirs autochtones hybrides chez les petits cultivateurs d'hévéa d'Asie », Revue internationale des sciences sociales, 2002/3, n° 173, p. 389-400.Ngbwapkwa Te Mobusa, « L'exploitation du caoutchouc par l'État indépendant du Congo dans le territoire de Banzyville, district de l'Ubangui (1900-1908), Civilisations, vol. 41, no. 1/2, 1993, p. 291–306.Pierre Boulle, Le sacrilège malais, Julliard, 1955.Pierre Gourou, « La petite hévéaculture en Asie du Sud-Est », Annales de géographie, 1953/333, p. 397-398.Putumayo : la vorágine de las caucherías. Memoria y testimonio. Primera parte, Bogota, Centro Nacional de la Memoria histórica, 2014.René Fabre, « Les plantations de caoutchouc du Vietnam », Politique étrangère, 1970, 35/4, p. 371-403.Roger Casement, The Casement Report, 1904, The Gutemberg Project Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Ép. 11 Histoire décoloniale du caoutchouc (2/3). Exploitation et génocides Cet épisode fait partie d'une mini-série, dans laquelle nous avons voulu raconter l'histoire d'un produit très présent dans notre vie quotidienne, le caoutchouc. On trouve ce produit sous différentes formes (des pneus, des tuyaux, des gants jetables, des chaussures, des gazons synthétiques ou encore des revêtements de raquettes de tennis). C'est un produit banal mais très utile. Il a cependant peu de valeur marchande comme beaucoup d'autres matières premières extraites des Suds.L'histoire du caoutchouc montre comment l'Occident s'empare d'un produit qui lui est utile, pour son propre bénéfice, sans le partager avec les populations qui le cultivent. Aujourd'hui, nous partons pour le 19e siècle. En Europe, la demande de caoutchouc explose. Les vélos font fureur dans les villes européennes alors que l'industrie automobile prend son envol. La soif de la richesse que le caoutchouc peut procurer motive la surexploitation des hévéas et des travailleurs autochtones.Références :Musique amazonienne, Música instrumental de la Amazonía peruanaMusique seringueira, V.A. - O Baque do Acre : A Memória Musical dos Seringais (2012) Musique congolaise : Mbuta Nsana...mpissa ya Kongo Musique vietnamienne, le Nhạc đỏ ou « musique rouge » Musique Bunong Générique: Atch, Freedom Documents audiovisuels:« La Chorrera, el genocidio del caucho en el Amazonas » Film d'animation « Caoutchouc rouge, rouge coltan », réalisé par Jean-Pierre Griez (2018)Podcast « Sans blanc de rien » (2019) TV5 Monde, « Ces paysans du Cambodge attaquent le groupe Bolloré pour récupérer leurs terres spoliées » (2/10/2019) Bibliographie:CAAP & IWGIA, Informes de Roger Casement y otras cartas sobre las atrocidades en el Putumayo, Lima, CAAP-IWGIA, 2011.CETA IWGIA, La defensa de los caucheros, Iquitos, CETA-IWGIA, 2005.Catherine Coquery-Vidrovitch, Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires. 1898-1930, Paris-La Haye, Mouton, 1972.Charles Dupoizat, « L'Industrie et le commerce du caoutchouc en Malaysia et en Indonésie », Archipel, 1982/24, p. 51-72.Anne Gouyon, « Les plaines de Sumatra-sud : de la forêt aux hévéas », Revue Tiers Monde, 1993/135, p. 643-670.Adam Hochschild, Les fantômes du roi Léopold II. La terreur coloniale dans l'État du Congo, Tallandier, 2019.Fabian Klose (éd.), The Emergence of Humanitarian Intervention, Cambridge University Press, 2016.Fany Kuiru, La fuerza de la manicuera. Acciones de resistencia de las mujeres uitoto de la Chorrera-Amazonas durante la explotación del caucho – Casa Arana, Tesis de Maestría en Estudios políticos, Universidad Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario, Bogota, 2019.Edm. Leplae, « La culture de l'hévéa au Congo belge », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1926, n° 56, p. 204-218.Éric Panthou, Les plantations Michelin au Viêt-nam, Ed. « La Galipote », 2013.Lissell Quiroz, « Construire l'État, civiliser l'Indien dans l'Oriente péruvien (1845-1932) », Les Langues Néo-Latines, n° 379, déc. 2016, p. 37-50.Michael R. Dove, « Histoires et savoirs autochtones hybrides chez les petits cultivateurs d'hévéa d'Asie », Revue internationale des sciences sociales, 2002/3, n° 173, p. 389-400.Ngbwapkwa Te Mobusa, « L'exploitation du caoutchouc par l'État indépendant du Congo dans le territoire de Banzyville, district de l'Ubangui (1900-1908), Civilisations, vol. 41, no. 1/2, 1993, p. 291–306.Pierre Boulle, Le sacrilège malais, Julliard, 1955.Pierre Gourou, « La petite hévéaculture en Asie du Sud-Est », Annales de géographie, 1953/333, p. 397-398.Putumayo : la vorágine de las caucherías. Memoria y testimonio. Primera parte, Bogota, Centro Nacional de la Memoria histórica, 2014.René Fabre, « Les plantations de caoutchouc du Vietnam », Politique étrangère, 1970, 35/4, p. 371-403.Roger Casement, The Casement Report, The Gutemberg Project,1904. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Histoire décoloniale du caoutchouc (1/3). Le vol d'une plante américaine connue depuis avant ColombL'épisode que vous écoutez fait partie d'une mini-série, dans laquelle nous avons voulu raconter l'histoire d'un produit très présent dans notre vie quotidienne, le caoutchouc. On trouve ce produit sous différentes formes (des pneus, des tuyaux, des gants jetables, des chaussures, des gazons synthétiques ou encore des revêtements de raquettes de tennis). C'est un produit banal mais très utile. Il a cependant peu de valeur marchande comme beaucoup d'autres matières premières extraites des Suds.L'histoire du caoutchouc montre comment l'Occident s'empare d'un produit qui lui est utile, pour son propre bénéfice, sans le partager avec les populations qui le cultivent. Aujourd'hui, nous remontons plusieurs centaines d'années en arrière, quand tout a commencé, avec le vol d'une plante en Amazonie.Références :Musique amazonienne, Música instrumental de la Amazonía peruanaMusique seringueira, V.A. - O Baque do Acre : A Memória Musical dos Seringais (2012) Musique congolaise : Mbuta Nsana...mpissa ya Kongo Musique vietnamienne, le Nhạc đỏ ou « musique rouge » Musique Bunong Générique: Atch, Freedom Documents audiovisuels:« La Chorrera, el genocidio del caucho en el Amazonas » Film d'animation « Caoutchouc rouge, rouge coltan », réalisé par Jean-Pierre Griez (2018)Podcast « Sans blanc de rien » (2019) TV5 Monde, « Ces paysans du Cambodge attaquent le groupe Bolloré pour récupérer leurs terres spoliées » (2/10/2019) Bibliographie:CAAP & IWGIA, Informes de Roger Casement y otras cartas sobre las atrocidades en el Putumayo, Lima, CAAP-IWGIA, 2011.CETA IWGIA, La defensa de los caucheros, Iquitos, CETA-IWGIA, 2005.Catherine Coquery-Vidrovitch, Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires. 1898-1930, Paris-La Haye, Mouton, 1972.Charles Dupoizat, « L'Industrie et le commerce du caoutchouc en Malaysia et en Indonésie », Archipel, 1982/24, p. 51-72.Anne Gouyon, « Les plaines de Sumatra-sud : de la forêt aux hévéas », Revue Tiers Monde, 1993/135, p. 643-670.Adam Hochschild, Les fantômes du roi Léopold II. La terreur coloniale dans l'État du Congo, Tallandier, 2019.Fabian Klose (éd.), The Emergence of Humanitarian Intervention, Cambridge University Press, 2016.Fany Kuiru, La fuerza de la manicuera. Acciones de resistencia de las mujeres uitoto de la Chorrera-Amazonas durante la explotación del caucho – Casa Arana, Tesis de Maestría en Estudios políticos, Universidad Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario, Bogota, 2019.Edm. Leplae, « La culture de l'hévéa au Congo belge », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1926, n° 56, p. 204-218.Éric Panthou, Les plantations Michelin au Viêt-nam, Ed. « La Galipote », 2013.Lissell Quiroz, « Construire l'État, civiliser l'Indien dans l'Oriente péruvien (1845-1932) », Les Langues Néo-Latines, n° 379, déc. 2016, p. 37-50.Michael R. Dove, « Histoires et savoirs autochtones hybrides chez les petits cultivateurs d'hévéa d'Asie », Revue internationale des sciences sociales, 2002/3, n° 173, p. 389-400.Ngbwapkwa Te Mobusa, « L'exploitation du caoutchouc par l'État indépendant du Congo dans le territoire de Banzyville, district de l'Ubangui (1900-1908), Civilisations, vol. 41, no. 1/2, 1993, p. 291–306.Pierre Boulle, Le sacrilège malais, Julliard, 1955.Pierre Gourou, « La petite hévéaculture en Asie du Sud-Est », Annales de géographie, 1953/333, p. 397-398.Putumayo : la vorágine de las caucherías. Memoria y testimonio. Primera parte, Bogota, Centro Nacional de la Memoria histórica, 2014.René Fabre, « Les plantations de caoutchouc du Vietnam », Politique étrangère, 1970, 35/4, p. 371-403.Roger Casement, The Casement Report, 1904, The Gutemberg Project Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Un Indien part chasser loin, très loin de chez lui. Il arrive dans le Grand Nord, un pays recouvert de neige. En pleine tempête, un beau lièvre sauvage vient à sa rencontre et se met à lui parler...D'après un conte amérindien.Avec Mille et une histoires, découvre l'histoire du lièvre et de l'Indien. Et si cette histoire t'a plu, découvre le magazine Mille et une histoire, pour s'émerveiller chaque mois avec des contes du monde entier : https://www.fleuruspresse.com/magazines/pour-les-plus-petits/mille-et-une-histoiresLes contes Mille et une histoires sont issus du magazine éponyme édité par Fleurus Presse, marque du groupe Unique Heritage MédiaCrédits :Autrice : Valérie ChevreauIllustration : Philippe PauzinVoix : Camille CombesMusique, enregistrement & sound design : Léopold RoyUnique Heritage Media Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un Indien part chasser loin, très loin de chez lui. Il arrive dans le Grand Nord, un pays recouvert de neige. En pleine tempête, un beau lièvre sauvage vient à sa rencontre et se met à lui parler...D'après un conte amérindien.Avec Mille et une histoires, découvre l'histoire du lièvre et de l'Indien. Et si cette histoire t'a plu, découvre le magazine Mille et une histoire, pour s'émerveiller chaque mois avec des contes du monde entier : https://www.fleuruspresse.com/magazines/pour-les-plus-petits/mille-et-une-histoiresLes contes Mille et une histoires sont issus du magazine éponyme édité par Fleurus Presse, marque du groupe Unique Heritage MédiaCrédits :Autrice : Valérie ChevreauIllustration : Philippe PauzinVoix : Camille CombesMusique, enregistrement & sound design : Léopold RoyUnique Heritage Media Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.