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#210: Hortense le Gentil is a world-renowned executive leadership coach, speaker, and author. She guides CEOs and senior executives on their journey from hero leaders to human leaders. Guided by 30 years in business, working across industries—including media consulting and advertising—and as an entrepreneur. Hortense was recognized on the inaugural Coaches50 list in 2024 and was a 2023 and 2021 nominee for the Thinkers 50 Coaching and Mentoring Awards. She is a certified Marshall Goldsmith Stakeholder Centered™ coach, a member of MG100 Coaches, and has been ranked #5 on the Global Gurus list by World Management Global Gurus. Author of THE UNLOCKED LEADER: Dare to Free Your Own Voice, Lead with Empathy, and Shine Your Light in the World (2023), and ALIGNED: Connecting Your True Self with the Leader You're Meant to Be (2019), Hortense is a contributor to Harvard Business Review and ThriveGlobal.com, and has been featured in Forbes, Fast Company, Inc., and Business Insider. She is based in New York.For more on Hortense check out hortenselegentil.com and her books on amazon and the links below. Enjoy the show!Book link:https://www.amazon.com/Unlocked-Leader-Voice-Empathy-Shine-ebook/dp/B0CJLMFB3F?ref_=ast_author_dp
Julien Courbet rappelle à un participant qu'il est bien trop gentil ! Il faut être un peu plus méchant pour éviter les abus de confiance. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mauro Lopes entrevistou em conjunto a economista Denise Gentil e o sindicalista Nicolas Souza. Na conversa, destacaram como o Ministério da Fazenda, BC e STF atuam juntos contra a classe trabalhadora
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durée : 00:03:43 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Une question de Lisa, 10 ans, à laquelle le psychiatre Christophe André répond qu'être gentil rend "la vie plus belle et le monde plus beau". Mais pas seulement… - invités : Christophe André - Christophe André : Psychiatre et psychothérapeute - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:15:10 - Les Midis de Culture - par : Marie Sorbier - Nos critiques discutent de "Simón de la montaña", premier long-métrage du réalisateur argentin Federico Luis qui aborde les questions du handicap et de l'amitié. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Murielle Joudet Journaliste et critique de cinéma; Antoine Guillot Journaliste, critique de cinéma et de bandes dessinées, producteur de l'émission "Plan large" sur France Culture
C'est tout de même fou comme ce mot, gentil, a mauvaise réputation, encore aujourd'hui. Il est associé à une forme de naïveté, pour ne pas dire de bêtise. La limité est ténue entre être gentil et trop gentil. En fait, au-delà de la définition que l'on peut donner à ce terme, je crois qu'il faut surtout le considérer en opposition avec son frère ennemi : la méchanceté. Qui souhaiterait quotidiennement travailler avec des gens profondément méchants ? Personne, n'est-ce pas ? Alors… comment définir ce qu'est la gentillesse professionnelle ? 1️⃣ Prêter attention à l'autre2️⃣ Être juste, pas béni-oui-oui3️⃣ Une bonne dose d'altruisme Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Denise Gentil, Maringoni e Deccache debateram o cenário da economia global. Eles destacaram a ação desastrosa de Trump para a crise dos Estados Unidos. sua ação é desastrosa
My guest today is Hortense le Gentil the Author of 'The Unlocked Leader.' Our conversation explores Hortense's personal journey and motivation for writing the book—a guide to help leaders unlock their full potential by facing their fears, breaking free from mind traps, and listening to their inner voice. Hortense shares insights about authentic leadership, emotional intelligence, and the impact of early mindsets, drawing from personal experiences and client stories. The discussion emphasizes the importance of self-awareness, spiritual growth, and the transformative power of following one's true path. Episode Minutes: Minute 2: Authentic Leadership: Finding Your Voice Minute 7: Mind Traps: Overcoming Limiting Beliefs Minute 8: Personal Journey: Facing Fears and Making Changes Minute 13: Practical Advice: Navigating Difficult Situations Minute 17: The Power of Inner Voice and Spirituality To find out more about my work, please visit Dana Williams Consulting. LinkedIn Instagram Email: hello@danawilliamsco.com The Strengths Journal™ is the only Gallup-certified, purpose-driven daily planner that helps you actively use your strengths to plan your days. Get Your copy here
### Épisode 1 – *Il y a un ogre dans mon jardin* **Une production Encore une histoire** **Histoire à partir de 3 ans**Depuis quelques jours, il se passe des choses très étranges dans le jardin… Un matin, juste avant de partir à l'école, un drôle de bruit se fait entendre. Puis un soir, rebelote. Jusqu'à ce qu'un week-end, avec son copain Raphael, notre jeune narrateur découvre… un OGRE ! Oui oui, un vrai de vrai ! Gentil, mais un peu perdu. Et très timide… Une histoire tendre, drôle et un peu magique, où même la radio raconte n'importe quoi. Écrit par Benjamin Muller Interprété par Benjamin Muller Réalisé par Alexandre Ferreira #PodcastEnfant #OgreGentil #HistoiresPourEnfants #ÀPartirDe3Ans #EncoreUneHistoire #celinekallmann #podcast #podcastpourenfants Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est le Jour J pour la petite fiesta organisée par Donald Trump autour des droits de douane, destinés à empêcher le reste du monde de faire des misères aux Etats-Unis. Enfin, c'est presque J-1 en réalité, puisque les annonces auront lieu dans la soirée, après la fermeture des places boursières en Europe et aux Etats-Unis. Les marchés financiers sont tendus, car le niveau d'incertitude sur la teneur des annonces est élevé.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans notre monde occidental, est-ce qu'être gentil est le synonyme de faiblesse ou une force subversive? Comment nos interprétations de la Bible influencent-elles notre compréhension de la gentillesse? Dans cet épisode, Joan et Stéphane essaient de comprendre les liens entre le genre et la notion de gentillesse et plongent au cœur d'expressions et de passage bibliques pour élargir notre compréhension de ce concept. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Tom Parson, unsplash.com. Utilisée avec permission. Transcription: Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on toujours être gentil? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan, bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. Faire les choses gentiment Alors Stéphane, on va commencer gentiment à enregistrer le podcast. Ça, tu vois, cette expression, “gentiment”, c'est une expression vaudoise. Je la connaissais un petit peu d'avant, mais je ne l'avais jamais utilisée aussi fréquemment. Et je dois reconnaître que j'ai mis un certain temps à bien la saisir, tout simplement. Dans une réunion d'Église, on t'interpelle et on te dit: peux-tu gentiment... faire ceci, dire cela, etc. Du coup je me dis, mais est-ce qu'il/elle voulait dire qu'avant, je n'étais pas gentille? C'est possible aussi, ce n'est pas très grave; mais je découvre qu'ici ce gentiment, ça veut dire tranquillement, tout doucement, progressivement, bientôt. C'est simplement une façon de mettre les gens en route vers ce qu'on aimerait bien qu'ils ou qu'elles fassent. Que dis-tu, toi, de cette expression « gentiment »? Gentil : l'attribut des femmes? On n'a pas d'équivalent, mais quelque part, je ne suis pas surpris que ce genre d'expression existe dans les Églises, parce qu'il y a une perception que lorsqu'on est chrétien, justement, on est gentil, on ne veut pas brusquer, on ne veut pas provoquer. C'est un peu l'image de la tranquillité, on ne veut pas faire de vagues. Et pourtant, il y a des gens qui revendiquent, il y a des gens qui provoquent les choses, mais on est un peu dans cette mentalité. Je ne suis pas surpris. “Gentiment”, je pense que c'est répandu dans tout le canton de Vaud, mais ce qui m'a surpris, c'est sa récurrence en Église. Comme tu le dis, ça va aussi avec ce souhait d'avoir une attitude tranquille, qui ne froisse pas, qui ne brusque pas. Pour moi, c'est un peu un attribut; cette notion d'être gentil, c'est un attribut féminin qui est lié au “care”. Je me rappelle que j'étais devenue un peu dingue, parce qu'il n'y a même pas dix ans, il y avait une enquête dans Réformes, (je salue les lecteurs et lectrices de Réformes), pour essayer de réfléchir au ministère pastoral: femmes, hommes, quelle différence? Je crois qu'on en a parlé dans un autre podcast. Ce qui était dit quand même, c'était que pendant longtemps, on attendait des femmes qu'elles soient gentilles, qu'elles soient douces, qu'elles soient dans le “care”, qu'elles prennent soin, parce que ce sont des attributs plus féminins que masculin. Ça fait du bien à l'Église quand il y a des femmes salariées comme ça en position de leadership qui prennent soin des autres. J'avoue que, du coup, ça ne me rend pas toujours très très réceptive à cette notion de gentillesse. Est-ce une faiblesse d'être gentil? C'est vrai que la gentillesse est associée à une certaine faiblesse. Ce n'est pas masculin. Et on voit ça ici en Amérique du Nord, une espèce de ressac du féminisme et l'affirmation d'une masculinité que plusieurs appellent toxique. Il faut être fort, il faut être déterminé. Ça me fait penser à cette histoire datant d'une vingtaine d'années: un ordre religieux féminin avait investi ses avoirs pour faire du développement de projets sociaux et elles se sont fait frauder. Qu'est-ce que tu veux dire par « se faire frauder » ? Ça, je crois que je ne connais pas. Essentiellement, il y a un promoteur qui est arrivé et qui est parti avec l'argent. Ces religieuses-là ont voulu poursuivre certains intervenants qui ont été négligents. J'ai entendu une entrevue où la personne disait: « Bon, les petites religieuses vont faire leur carême, là, puis elles vont prendre leur trou, et puis tant pis pour elles. » Cette idée que parce qu'on est femme, qu'on est dans les ordres religieux, on est une espèce de carpette sur laquelle on peut passer… on s'attend à ce que des personnes religieuses se couchent devant la confrontation. Et pourtant, on a dans la Bible et dans l'histoire de la chrétienté des tonnes et des tonnes d'histoires de femmes fortes, puissantes, qui ont fait des choses, mais qui n'étaient pas faibles, qui n'étaient pas le cliché de la femme gentille. C'est vrai que j'ai un peu cette difficulté dans le monde chrétien, une méfiance envers les femmes puissantes; effectivement je trouve qu'il y a beaucoup de femmes dans la Bible qui sont puissantes, beaucoup de femmes qui osent, qui sont audacieuses. C'est quelque chose qui n'est pas beaucoup valorisé en milieu chrétien, mais j'ai l'impression que c'est dans la société en général. Être gentil comme des brebis Je vais commencer notre bataille de versets bibliques; je vois dans notre document partagé que tu as prévu un certain nombre de versets, mon cher collègue. Alors, je vais commencer notre bataille du jour. Il y a un verset biblique qui me permet toujours de le mettre en parallèle avec tous les versets sur la gentillesse et la douceur. Je pense que c'est important qu'il y ait des versets sur la douceur et la gentillesse. Mais ces versets-là, pour moi, ne peuvent pas se lire sans entendre aussi Jésus nous dire quelque chose dans l'oreille. Et donc on y va: on est en Matthieu 10. « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. » Oui, les brebis, c'est gentil, c'est mignon. On m'a jamais vu des brebis faire grand chose de méchant, éventuellement charger quelqu'un si tu t'approches de leurs petits, mais bon voilà. Alors que les loups, ça n'est pas très gentil. Soyez donc prudents comme des serpents. On a une notion de prudence. Encore que les serpents ne sont pas seulement prudents, ils peuvent aussi être assez territorial. Et ensuite, on a ce « et … » comme les colombes. Alors là, comment est-ce qu'on traduit ce mot-là « akéraios »? Parce que c'est en grec tout ça. On peut traduire par « simple », par « candide », par « pur ». Peut-être d'autres mots que vont nous envoyer des auditeurs ou auditrices. Et en fait, ce « a », c'est « non », donc quelque chose qui n'est pas. Qui n'est pas quoi? Qui n'est pas mélangé, qui est intact. Voilà, il y a cette négation devant un verbe et on comprend que c'est “ce qui n'est pas mélangé”. Eh bien, sais-tu comment je l'entends? Je l'entends comme le mot « entier ». « Soyez donc prudents comme les serpents ». OK. Un appel à la prudence. Et « entiers comme les colombes ». Des colombes, c'est tout blanc, ce n'est pas mélangé. Voilà, des colombes blanches. On comprend la métaphore. Il y a cette notion de “je suis entièrement qui je suis”, et j'aime bien. Pourtant, être entière, pour l'instant, ce n'est pas une qualité qui est unanimement appréciée. Bienheureux les gentils On dit souvent: soyez vous-même, soyez authentique, mais pas cet aspect de votre personnalité. Et je crois qu'il y a des moments où il faut monter au front, il faut dénoncer, il faut charger et confronter les autorités, l'Empire, et ainsi de suite, parce qu'on doit dire, ah non, ça, ça ne va pas. C'est inacceptable la façon dont tel groupe est traité. Mais il y a d'autres moments où montrer de la compassion, c'est important aussi. Ça peut être perçu comme de la gentillesse d'être là pour l'autre et ça fait partie de l'expérience humaine. Mais pourquoi l'un est-il plus valorisé que l'autre? Dans notre bataille de passages bibliques, ce qui m'est revenu, c'est le discours sur la montagne de Jésus: bienheureux, bienheureuse les doux, les bons. Et lorsqu'on pense que le but était de provoquer les gens, de renverser les attentes, de dire vous pensez que les meilleurs, les personnes qui vont réussir, ce sont les gens qui sont violents. Non. Ce sont les gens qui vont avoir de la compassion, qui vont être bons, qui vont exprimer et vivre ça; ces gens-là vont entrer dans le royaume de Dieu. Je pense qu'il y a quelque chose de puissant justement, ce n'est pas un signe de faiblesse que de choisir la bonté, de choisir la gentillesse plutôt que la violence et l'exploitation. Être gentil peut être subversif C'est vrai qu'être gentil, ça peut être subversif. Par exemple, quand je vivais à Zurich, on m'avait prévenu que ce n'est pas seulement la mendicité qui est interdite, mais c'est aussi de faire l'aumône. Donc les deux aspects, demander de l'argent ou en donner, étaient formellement interdits. Je me disais parfois, si je vois quelqu'un qui a besoin de quelque chose, je vais peut-être quand même essayer de l'aider, même si c'est formellement interdit. C'est incroyable combien il peut y avoir d'arguments. On m'a sorti tellement d'arguments sur le fait que c'est mieux que ce soit interdit, parce que, vois-tu, comme ça, les gens vont chercher de l'aide aux bons endroits, et puis les gens qui sont très occupés ne sont pas dérangés, et puis en même temps ça évite aussi des tas d'incivilités sur la place publique. Moi, je comprends. L'effet que ça m'a fait quand je suis arrivée à Lausanne: il y avait quelqu'un qui faisait de la mendicité pas très loin de chez moi et une dame s'est arrêtée et a dit à la mendiante: « Oh vous êtes là, ça fait plusieurs jours que je ne vous ai pas vue, est-ce que je peux vous faire un câlin?» Et cette dame qui faisait la manche était toute contente que quelqu'un la prenne dans les bras. Cette gentillesse là, comme ça à l'état pur, juste devant mes yeux, je ne sais pas, ça m'a émue aux entrailles. C'est vrai qu'il y a des manifestations de bonté, c'est plus de la bonté pour moi que de la gentillesse; cela me rappelle le beau sur terre, cette bonté qui nous reconnecte à nos capacités d'empathie et de nous occuper des autres. Non pas parce qu'on nous le demande, non pas parce que c'est une injonction, non pas parce que c'est un pré-requis, mais parce que c'est ce qui est juste: prendre soin des autres; et puis souvent on passe à côté. Cette forme de gentillesse, de bonté, elle est très subversive, je trouve. Combattre le feu par la gentillesse Je suis totalement d'accord. C'est déstabilisant pour plusieurs personnes de répondre avec gentillesse. Il y a l'expression « il faut répondre au feu par le feu », mais lorsqu'on y pense quelques secondes, on a un feu devant nous, et on va rajouter du feu? On a une personne qui est violente devant nous, on va rajouter de la violence. Quelle va être la réponse à encore plus de violence? Au lieu de dire, on va répondre au feu par de l'eau. Ça semble tellement évident. J'ai un feu à la maison, je vais chercher de l'eau, je vais essayer de l'éteindre, ce feu-là parce que je suis faible, pas parce que j'ai peur, mais parce que je veux créer un autre climat, je veux créer une autre atmosphère. Lorsque j'ai quelqu'un qui m'envoie des insultes, par exemple sur les médias sociaux. Il n'y a rien de pire pour cette personne de lui répondre «merci beaucoup pour votre commentaire». La personne ne sait plus quoi répondre parce qu'elle veut en découdre, elle veut la confrontation. Dire simplement: merci beaucoup pour votre point de vue. Je vais réfléchir à ça. Merci d'avoir cette conversation-là, ça diminue la toxicité. Ça ne veut pas dire nécessairement que je suis d'accord avec la personne. Ça ne veut pas dire que je me défile. C'est juste que je ne veux pas vivre dans un climat de confrontation et que j'ai ce pouvoir-là de ne pas me jeter tête première dans la confrontation. Je peux simplement dire, je vais être gentil, je vais être poli, je vais être bon et c'est cette vie-là que je veux vivre. Si les autres veulent autre chose, tant pis pour eux, mais je n'ai pas été aspiré dans ce monde-là. Prendre les gens au sérieux en étant gentil Mais si quelqu'un veut vraiment la confrontation, c'est mon expérience en tant que femme, cette personne-là ira jusqu'au bout pour l'avoir. Je me souviens à la sortie d'un culte, j'étais un peu plus jeune à ce moment-là, voilà quelqu'un qui vient me brancher, n'était pas d'accord, pas content. Et je lui ai dit: écoutez, ce n'est pas grave, on va se mettre d'accord de ne pas être d'accord. Ça ne lui a pas plu du tout, pas du tout. Cette personne-là est allée chercher beaucoup plus loin pour obtenir une réaction de ma part. Et je me suis dit, ça c'est quelqu'un qui veut une confrontation franche, je vais la lui offrir. En fait, c'est super qu'on discute de ça et qu'on arrive là. Stéphane, ce n'était pas prévu, on ne l'avait pas noté dans notre Google Doc. Mais finalement, il y a quelque chose qui est important pour moi, c'est de prendre les gens au sérieux. Quand je vois que les gens ont besoin d'aller jusqu'à une certaine confrontation, une certaine authenticité, quelque chose d'un peu plus cash justement, où on met moins les formes, et bien je me dis peut-être que c'est les respecter que d'aller jusque là. Il faut aussi savoir s'arrêter, savoir faire marche arrière. Mais il y a une partie de moi qui me dit, après tout, peut-être que ça nous permettra d'arriver à l'étape suivante. Je réfléchis: je ne suis pas tout à fait persuadée de ça; je ne suis pas sûre que ça marche à tous les coups. Mais en moi, il y a quelque chose qui souvent permet ou autorise ça, parce que j'aime bien prendre les sentiments des gens au sérieux. Le côté culturel de la gentillesse Il y a un problème lorsque la gentillesse sert à éviter de dire des choses. Parfois, ce sont des trucs très culturels. Par exemple, dans mon Église, parce que pendant longtemps, on a eu des pasteurs et des gens qui venaient surtout de la France, on a cette tradition, cette culture de débattre franchement des choses, de dire des choses honnêtement, pas toujours plaisantes, mais au moins, comme on dit en France, c'est cash. C'est clair, il n'y a pas de faux-fuyants, il n'y a pas de messages codés. Et une fois que la conversation est terminée, c'est terminé. Chez les anglophones, c'est autre chose; il y a une expression qui s'appelle « English nice », dans le sens où, lorsqu'on a une réunion de conseil ou de collègues, il faut toujours faire attention à ce qu'on dit, il faut être poli, mais on ne dit pas les vraies choses. Cela crée parfois des surprises, lorsqu'on a des anglophones qui viennent dans des réunions de francophones, ils sont complètement déboussolés. Ils disent « vous allez vous arracher la tête », c'est complètement dysfonctionnel. Pour nous c'est normal. On dit ce qu'on a à dire, honnêtement, puis une fois que c'est terminé, c'est terminé et il n'y a pas de rancœur. On utilise cette idée de bonté, de gentillesse pour cacher des choses, pour éviter des sujets, se tenir loin des conflits. La gentillesse chronique J'ai découvert, en cherchant un peu sur internet, que l'intelligence artificielle nous synthétise des tas de trucs. Je ne sais pas ce que ça va faire à notre esprit critique, préparons-nous. Mais en tout cas, l'intelligence artificielle a une définition concernant un phénomène très étudié concernant les femmes: la gentillesse chronique. Ça ne touche pas que les femmes, bien sûr. Il y a des hommes aussi qui souffrent un peu de ce phénomène. La gentillesse chronique, ça peut être un mode de fonctionnement qui devient épuisant et malsain. Pourquoi? Parce que les personnes qui souffrent de ce trait comportemental envahissant sont tout le temps en adaptation excessive. J'en connais un bout parce que moi, j'ai changé de pays, changé d'Église, changé de culture, donc je suis tout le temps en train de m'adapter. Ces personnes font preuve de beaucoup d'écoute et de soutien, puis elles n'arrivent plus à dire non. Bien sûr, parce que quand tu veux t'adapter, c'est plus difficile de dire non. Et finalement, on se préoccupe tellement de l'état émotionnel des autres qu'on oublie un peu notre état à nous. On a régulièrement un sentiment de culpabilité inapproprié. Parce qu'on n'aurait peut-être pas assez pris soin des autres, c'est pour ça que c'est un peu difficile avec eux, avec elles. On a une attente anxieuse permanente, on attend d'être validé; on fait tellement d'efforts, donc on devrait être validé. Il y a aussi une difficulté à s'affirmer, une tendance à s'excuser, même quand on n'est pas fautif. Je trouve ça vraiment frappant, vraiment intéressant de se dire que ça peut devenir un comportement très envahissant. Cette gentillesse, qui est un plus dans la vie, qui rend la vie si belle avec des gens qui embrassent des personnes en situation de précarité dans la rue, peut se retourner contre les gens qui finissent par en faire un trait de caractère principal. La notion de gentillesse influencée par l'interprétation biblique Je suis totalement d'accord avec toi, j'ai vu ça. Et je comprends qu'on vit dans un monde patriarcal, mais quand on regarde nos écritures bibliques, on voit Jésus entouré de femmes. Certaines avaient des positions importantes. Dans ses aventures, Paul rencontre des femmes très puissantes. Même dans le premier testament, on a des femmes très puissantes et on voit beaucoup de femmes en position de leadership. Ça me turlupine. J'ai beaucoup de questions. Oui, il y a les 2000 ans de patriarcat, toutes les interprétations des textes bibliques. Je vais te raconter une autre anecdote. J'ai eu un professeur de philosophie au cégep (pour les gens à l'extérieur du Québec, le cégep, c'est entre le secondaire, le lycée et l'université; c'est un programme de deux ans, grosso modo). Ce professeur nous parlait de tendre l'autre joue et nous racontait l'histoire d'un bon chrétien; quelqu'un arrive et lui donne une claque en pleine figure, il ne bouge pas. L'autre personne lui donne une deuxième claque en pleine figure. Là, ce bon chrétien enlève son manteau et bat son assaillant. Quelqu'un intervient et dit « mais je croyais que tu étais un bon chrétien, Jésus voulait que tu tendes l'autre joue ». Et la morale de notre prof dit: « oui, il a tendu l'autre joue, mais après, il n'y a rien d'écrit, ce qui fait que tout est permis ». Je doute que ce soit l'idée de Jésus et des auteurs des évangiles de dire: après qu'on ait tapé la deuxième joue, tout est permis, allez, c'est la bagarre. Je pense pas que c'était ça. Cela montre comment on peut prendre des histoires bibliques, certains passages et les renverser pour les faire correspondre à une certaine attente de notre monde, au lieu de dire: oui, c'est confrontant de tendre l'autre joue. Peut-être que ça veut dire: je choisis encore une fois de ne pas répondre avec la violence. J'exerce le pouvoir que j'ai sur ma personne et je fais preuve de force. Je ne tombe pas dans mes plus bas instincts. C'est quelque chose d'encore plus fort que donner un coup de poing dans la figure. Mais non, on ramène ça dans les normes actuelles. Je pense que la façon dont on lit certains passages, dont on les interprète, a un impact sur cette idée de la gentillesse. Demander aux puissants d'être gentils Tout à fait, d'autant plus que ma compréhension du monde de Jésus, c'est que c'était un monde qui était rempli d'esclaves. La majorité des gens étaient en situation d'esclavage, que ce soit des femmes, des enfants ou des esclaves tout court. Et il y avait une petite minorité de dominants qui étaient les maîtres, les hommes ou bien celles et ceux qui avaient des droits au sein de la société. Et finalement, quand Jésus invite les personnes autour de lui à cette gentillesse évangélique, il invite le monde à se convertir, à devenir un monde démocratique comme celui qu'on a maintenant, en tout cas qu'on essaye de conserver. Et il invite aussi à respecter celles et ceux qui sont en situation subordonnée. Donc finalement, c'est une gentillesse qui s'adresse en priorité aux puissants. Et maintenant, c'est beaucoup réutilisé pour dire aux gens qui demandent des droits, aux femmes, aux enfants, soyez gentils, mais soyez gentils, soyez patients, attention, prenez votre temps, voilà. Donc je trouve qu'en plus, il y a beaucoup de mauvaises exégèses dans tout ça. On ne replace pas du tout les mots, les injonctions de Jésus dans leur contexte. Je ne crois pas que Jésus, s'il venait maintenant et s'il voyait une femme se faire battre par son mari et que cette femme ose lui dire « espèce de connard ». Je ne pense pas que Jésus dise à la femme « oh là là, sois gentille, ce n'est pas très gentil de dire ça, c'est un mot quand même pas poli ». Non, pas du tout; je pense que Jésus serait lui aussi le premier à choper le gars et à appeler la police. Je trouve très compliqué d'utiliser les termes de Jésus sortis de leur contexte et surtout de les utiliser pour avoir du pouvoir sur les autres. Et ça, ça me rend complètement dingue. Et par ailleurs, je trouve que les versets dans la Bible qui parlent de tout mettre en commun, vraiment d'être beaucoup plus solidaires, d'avoir finalement ce respect de l'équilibre des richesses sur Terre, me semblent aller beaucoup plus loin pour le monde d'aujourd'hui, pour la distribution difficile des richesses, pour les inégalités qui se creusent, plus tellement sud-nord, parce qu'il y a plein de milliardaires dans le sud maintenant, mais à l'intérieur même de différentes zones géographiques, ça me semble beaucoup plus contraignant. Et c'est étonnant combien ces versets-là, finalement, sont peu mobilisés. On va peu dire à quelqu'un de riche ou puissant, est-ce que tu partages? Est-ce que tu as le souci des moins riches? Donc c'est bien la preuve qu'on n'est pas centré sur l'Évangile, mais centré sur le pouvoir que peuvent donner certains passages de l'Évangile. Être gentil comme badge d'honneur Quelque part, être gentil est peut-être plus difficile que d'être violent, mais il y a quelque chose de plus puissant. Peut-être pas sur le coup. Je reprends l'exemple de la bagarre, c'est peut-être plus satisfaisant à très, très, très court terme pour moi de donner un coup de poing dans la face de quelqu'un qui me tape sur les nerfs, mais je ne construis pas un monde meilleur. Et le message de Jésus, c'est difficile de dire, c'est complètement con. Aimez-vous les uns les autres, partagez, souciez-vous des uns les autres. Se faire traiter de gentil, peut-être qu'on a le défi de dire oui, merci; de prendre ça comme un badge d'honneur: “Oui, je suis gentil”. Je choisis ce chemin-là. Je choisis de me soucier des plus vulnérables de notre monde. Je choisis de créer un meilleur monde, une meilleure société. Et toi, qu'est-ce que tu as à offrir? Je pense qu'on a une possibilité de se ré-approprier ces mots-là et d'en être fier, je sais que c'est plus difficile. Conclusion Sur ces belles paroles, se ré-approprier les mots de Jésus et en être fier, nous vous remercions, chers auditeurs, chères auditrices, de nous envoyer vos feedbacks, vos retours, vos questions. C'est toujours un plaisir de vous lire. Et vous pouvez nous écrire par courriel, entre autres. Question de croire en un seul mot, à questiondecroire@gmail.com. Nous voulons prendre quelques secondes pour remercier notre commanditaire, l'Église unie du Canada, qui met en ligne un site internet, moncredo.org, où nos podcasts sont diffusés, où il y a des blogs, des vidéos sur les grands enjeux, les grandes questions d'aujourd'hui. Merci beaucoup, Joan, pour cette conversation. Merci Stéphane.
La maison Henri Selmer, fabricant français historique d'instruments à vent, fête ses 140 ans. L'occasion de revenir sur le marché des instruments en France. Un million d'instruments neufs est vendu chaque année. Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les fabricants français. En effet, 98% de ces instruments proviennent d'Asie. Pour survivre, les marques françaises misent sur le haut-de-gamme. Par Pénélope Le Mauguen,« Je crois que celui-ci par exemple marche bien. » Vous ne ferez peut-être pas la différence, mais pour ce musicien professionnel, tous les instruments ne se valent pas. Nous sommes à Mantes-la-Ville, à l'ouest deParis, dans les ateliers Henri Selmer, fabricant emblématique d'instruments à vent. « La richesse du son, c'est cette résonance qu'on sent, cette chaleur qu'on sent, ce côté même presque boisé qu'on a à l'intérieur du son de la clarinette », explique Adrien Besse, responsable de marché chez Henri Selmer.Selon lui, les instruments importés sont très souvent d'une qualité acoustique bien inférieure. « La différence, elle s'entend à l'oreille. On peut vraiment, même en étant complètement novice, écouter deux instruments et sentir cette différence de richesse de son dès la première note. Généralement un instrument de mauvaise facture, il va avoir un spectre sonore extrêmement pauvre », estime-t-il.Qualité médiocre mais prix agressifs, les instruments asiatiques ciblent particulièrement les débutants. « Dans les 20-30 dernières années, vous avez eu la concurrence chinoise qui s'est positionnée sur des instruments très, très accessibles. La majeure partie de la concurrence asiatique se situe plutôt sur les instruments intermédiaires et les instruments d'études, où elle est effectivement très âpre. Sur les instruments d'études, j'aurais tendance à dire que tous les instruments sont des instruments d'importation entièrement réalisés en Asie », selon Thierry Oriez, le président de l'entreprise.Réputation inégaléeCette situation a conduit à un effondrement du nombre de fabricants en France. Ils ne sont plus qu'une vingtaine aujourd'hui, contre 150 en 1960. Ceux qui restent tablent sur le haut-de-gamme. « Le savoir-faire de la fabrication, ça, c'est quelque chose qui reste vraiment spécifique. Donc on a des savoir-faire d'acousticiens, de techniciens qui rentrent dans la conception et ensuite la fabrication », comment Stéphane Gentil, chef de produit clarinette.Une réputation d'excellence qui leur permet d'exporter partout dans le monde. Mais le contexte géopolitique depuis le retour de Donald Trump n'est pas pour les rassurer, ajoute Thierry Oriez. « On est quand même sur une période un peu surprenante, avec des incertitudes sur les droits de douane, des incertitudes sur l'activité économique en règle générale. Et tout ce n'est pas forcément favorable à l'activité, quelle qu'elle soit, et en particulier à l'activité culturelle », dit-il.Solution défendue par les professionnels du secteur : que les pouvoirs publics incitent les écoles et conservatoires à acheter des instruments fabriqués en France.
Cet épisode est une lecture de ma newsletter disponible ici. Vous pouvez retrouver la vidéo de cet épisode sur Youtube sur la chaîne de Vlan!Dans cette époque particulièrement dystopique, la gentillesse trône au sommet de la hiérarchie des vertus recherchées.On la réclame, on la valorise, on l'érige en panacée contre toutes les violences contemporaines. Partout, on implore la bonté, on quémande la générosité, on s'abreuve avidement aux sources des énergies positives.Et je m'y plie avec dévotion depuis ma plus tendre enfance.Je me suis toujours défini comme un « gentil » et c'est probablement ainsi que mon entourage me décrirait sans hésiter quoique c'est sans doute présomptueux de ma part. Mais cette vertu tant louée dissimule-t-elle des zones d'ombre que je refuse obstinément de reconnaître ou plutôt contre lesquelles je ne travaille pas assez?Il y a quelques mois, le jour de mon anniversaire, une amie autrice britannique, Taiye Selasi, m'a lancé cette phrase qui m'a ébranlé : « The problem, Greg, is that you are a nice guy when you should be kind instead ».Encore une fois, une nuance linguistique anglaise qui m'échappait. Car comme vous sans doute, à cet instant précis, j'étais incapable de distinguer entre « nice » et « kind », les deux se fondant dans le même mot français : « gentil ». Je lui ai donc demandé d'éclairer ma lanterne.Gentil ou authentique : le dilemme qui vous détruitElle m'a expliqué que « kind » incarnait une forme de bienveillance et de bonté du cœur qui circule dans les deux sens – envers les autres, mais aussi, et c'est crucial, envers soi-même.Une personne « kind » connaît intimement ses propres limites et pose des frontières claires aux autres. Tandis qu'une personne « nice » serait rongée par un besoin viscéral d'être aimée, au point que toutes ses barrières s'effondrent – transformant cette prétendue qualité en authentique défaut.Elle m'a alors recommandé la lecture de « No More Mister Nice Guy » de Robert Glover, que j'ai reçu sans tarder sur Vlan !L'épisode étant en anglais, j'ai décidé d'en faire cette newsletter pour vous expliquer pourquoi ce sujet me touche personnellement, et partager avec vous ce que j'en retire.Il y a tant de personnes méchantes et sournoises dans ce monde, pourquoi donc questionner la gentillesse ?Existe-t-il véritablement un « syndrome du gentil » ?La gentillesse pourrait-elle cacher des faces obscures ? Comment être gentil de manière juste ? Doit-on adhérer entièrement à la réflexion de Robert Glover ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?La gentillesse comme bouclier contre les coupsPour saisir pourquoi ce sujet me touche particulièrement, je dois vous embarquer dans la construction de mon identité, et je pressens que cela résonnera avec certains d'entre vous.Ma mère n'était pas fondamentalement maltraitante, mais elle nous battait, mon frère et moi, de façon régulière (oui j'ai traité le sujet avec elle depuis).J'ai donc appris très tôt cette équation fatale : pour être aimé, il fallait être gentil, se plier en quatre pour tenter désespérément de faire plaisir.Bien sûr, je suis naturellement doté d'une bonté et d'une générosité profonde, mais vous remarquerez sans doute que la gentillesse dans laquelle je me suis enfermé n'était pas authentiquement la mienne. J'y reviendrai.Mon objectif premier ? Éviter les coups, tout simplement, mais surtout – gagner l'amour de ma mère. Cela implique que j'ai également intégré l'idée que les coups pouvaient s'entrelacer à l'amour – mais c'est un autre sujet que j'explorerai en temps voulu.Mon enfance s'est structurée sur ces fondations : la gentillesse comme mécanisme instinctif de protection et le rire comme échappatoire vitale. Comment refuser d'aimer une personne gentille ? Une personne qui s'évertue à devancer vos moindres attentes ?Au fil des années, je me suis métamorphosé en véritable caméléon, tentant de devenir ce que j'imaginais que les autres attendaient de moi, fuyant le conflit comme la peste.“Qu'est-ce qu'ils vont penser ?” : le mantra des dominésIl y a évidemment une part naturelle de socialisation et un besoin viscéral d'appartenance dans tout cela.Particulièrement quand, comme moi, vous êtes métis sans racines solides d'un côté puisque « descendant d'esclaves », portant le fardeau de la culpabilité d'être différent, écrasé par la pression sociétale d'être un « bon français », ce qui en France, avec notre modèle d'intégration républicaine, suppose d'être « plus blanc que blanc ».Ma mère nous a inculqué très tôt l'obligation d'être plus polis, plus irréprochables que quiconque, nous martelant régulièrement cette question : « qu'est-ce qu'ils vont penser ? ».Déjà qu'on nous montrait du doigt dans le village de mes grands-parents paternels – il semblait évident qu'on devait faire profil bas.Cqfd : cette stratégie est vouée à l'échec. On vous reprochera toujours votre couleur de peau jusqu'à ce que vous vous intégriez socialement, c'est-à-dire jusqu'à ce que vos revenus ou votre statut vous permettent de transcender cette réalité.Et même dans ce cas, dans certains contextes, cela reste illusoire.Pour être sincère, les gens tombent toujours des nues quand j'évoque le racisme ordinaire qui a jalonné mon existence, car après tout « on ne dirait pas vraiment que tu es noir toi, on pourrait penser que tu es italien, israélien, libanais, marocain, etc. ».J'ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois et ma réponse reste invariablement la même : « ce qui est certain, c'est que je ne suis pas blanc, et je peux t'assurer que la rue, la police, les institutions me le rappellent régulièrement ». Je vous le confie ici : je suis né d'un père bourguignon et d'une mère martiniquaise, elle-même métisse noire et indienne – et aujourd'hui, j'en porte fièrement l'héritage.Par ailleurs, il faut savoir qu'une règle tacite règne presque universellement (y compris sur les continents africain et asiatique) : plus la peau est claire, plus on vous valorise – le noir occupant le bas de l'échelle, particulièrement pour les femmes malheureusement pour elles, les études sont unanimes.Je vous raconte tout cela car ce phénomène a exacerbé un complexe qui grandissait insidieusement en moi.Votre gentillesse vous étouffe - et les autres le sententComme Robert Glover l'explique, être un "nice guy" suppose de dissimuler sa véritable nature pour éviter de froisser quiconque.Cette dynamique rappelle étrangement le "doublethink" décrit par Orwell dans "1984" – cette capacité à maintenir simultanément deux croyances contradictoires. D'un côté, notre authenticité profonde, et de l'autre, l'image que nous projetons pour être acceptés.Le terme qui définirait le plus justement ce type de gentillesse serait peut-être « débonnaire », qui signifie selon le Larousse « être bon jusqu'à la faiblesse ».Un terme rarement utilisé mais qui capture parfaitement ce que Robert Glover décrit, et que j'adopterai désormais dans cette newsletter pour définir ce type de « gentillesse ».Cela me permet en outre de préserver le terme « gentil » qui me semble fondamentalement précieux.Les débonnaires, donc, sont tellement obsédés par la dissimulation de leur véritable nature et par les désirs des autres qu'ils en oublient leurs propres aspirations.Une voix intérieure nous souffle : « ça sera plus simple comme ça, sinon ça va créer du conflit et on doit pouvoir l'éviter ». Deux scénarios se présentent alors : soit notre interlocuteur, presque malgré lui, repousse les limites et devient maltraitant – un comportement infantile qui révèle le besoin que quelqu'un fixe des frontières.Soit le débonnaire accumule tant de frustrations qu'il finit par exploser, provoquant précisément les tensions qu'il s'efforçait d'éviter.Dans les deux cas, nous sommes inéluctablement perdants.Je suis gentil, donc je ne suis pasSelon Robert Glover, la débonnaireté s'enracine dans deux terrains principaux : une honte toxique accompagnée d'une petite voix intérieure qui murmure « je ne suis pas assez bien comme je suis » ou simplement « je ne suis pas assez », et une angoisse dévorante d'être abandonné ou blessé.On retrouve ici les personnes avec un attachement anxieux. J'ai d'ailleurs consacré un épisode de Vlan ! à ce sujet, si vous souhaitez l'approfondir.En deux mots, la théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, distingue trois types principaux d'attachement : anxieux, sécurisé et évitant. Ces modèles d'attachement se forgent généralement durant l'enfance.L'attachement anxieux se développe lorsque la réponse aux besoins émotionnels de l'enfant est imprévisible ou incohérente.En grandissant, ces individus vivent dans la crainte perpétuelle de perdre l'affection ou l'attention d'autrui, cherchant à compenser cette insécurité fondamentale par des comportements de dépendance affective marqués.Une personne ayant développé un attachement anxieux sera particulièrement vulnérable à la codépendance.Elle s'enferme dans une dynamique où ses besoins, ses désirs et son équilibre émotionnel dépendent étroitement du regard et de l'attention de l'autre.Cette dépendance excessive engendre souvent un cercle vicieux : plus la personne s'accroche, plus elle risque d'éloigner l'autre, confirmant ainsi sa peur primordiale de l'abandon.Vivre par procuration : l'existence fantômeLa codépendance est un concept initialement forgé dans le contexte des addictions, spécifiquement pour décrire le comportement des proches de personnes dépendantes à l'alcool ou à des substances. Il émerge aux États-Unis dans les années 1970, en parallèle de la prise de conscience des dynamiques relationnelles au sein des familles d'alcooliques.Originellement, être codépendant signifiait adopter un comportement centré sur l'autre, jusqu'à s'oublier soi-même, dans une tentative désespérée de contrôler, sauver ou protéger la personne dépendante.Au fil du temps, le concept de codépendance a transcendé le cadre strict des addictions pour décrire des relations affectives marquées par une anxiété relationnelle intense. Aujourd'hui, la codépendance désigne une tendance à s'investir excessivement dans les relations, à dépendre viscéralement de l'approbation d'autrui pour nourrir son estime de soi, et à éprouver une anxiété dévorante liée à la peur de l'abandon ou du rejet.Prendre conscience de ces mécanismes permet de mieux comprendre et d'apaiser ces dynamiques relationnelles en travaillant notamment sur la sécurisation de son attachement et sur l'affirmation de soi.Personnellement, je ne pense pas avoir vécu de véritable codépendance, mais j'ai longtemps navigué avec un attachement anxieux que j'ai laborieusement travaillé en thérapie, me permettant d'atteindre aujourd'hui un attachement bien plus sécurisé. D'ailleurs, plus que de codépendance, Robert Glover préfère parler de « fonctionnement emprunté » (« borrowed functioning »).Ce concept décrit une situation où l'on s'appuie excessivement sur les compétences, les émotions ou la validation d'autrui pour fonctionner quotidiennement, faute de pouvoir mobiliser ses propres ressources intérieures. Cette perspective souligne l'importance cruciale de cultiver une véritable autonomie émotionnelle plutôt que de vivre par procuration.Le contrat invisible qui pourrit vos relationsCette démarche, observée avec recul, recèle une dimension profondément auto-centrée : la personne cherche avant tout à éviter l'abandon, à s'assurer d'être aimée – il s'agit fondamentalement d'elle-même, non de l'autre.Comme l'explique Robert Glover, cela revient implicitement à dire : « regarde comme je suis gentil, regarde tout ce que je fais pour toi, regarde comme il n'y a jamais de problème avec moi ».L'injustice fondamentale de cette approche réside dans le contrat tacite que le débonnaire établit : « si j'agis ainsi pour toi, alors tu dois agir ainsi pour moi » – mais l'autre ignore tout de ce contrat implicite, et l'émetteur lui-même n'en a souvent pas conscience.J'évoquais plus haut l'effet « cocotte-minute » des débonnaires, un phénomène que je m'efforce d'éviter mais auquel je me dois d'avour que je succombe encore régulièrement.Robert Glover explique que cela peut culminer en un véritable déversement victimaire : « regarde comme tu me traites alors que moi, j'ai fait tout cela pour toi, et moi, et moi... »L'injustice fondamentale tient au fait que le débonnaire incrimine l'autre pour des choses qu'elle n'a jamais explicitement demandées.Parfois, ce comportement sabote la relation elle-même : à force de vouloir éviter de heurter qui que ce soit, on finit par causer des blessures bien plus profondes.Le paradoxe fatal : blesser en voulant protégerJe me souviens d'une situation emblématique entre une amie très proche, de passage à Paris, et ma nouvelle compagne de l'époque, il y a 15 ou 20 ans.Toutes deux souhaitaient me voir au même moment, et je désirais les voir toutes les deux.Plutôt que d'aborder franchement la situation avec l'une ou l'autre, j'ai tenté de les voir toutes les deux, résultant en une double frustration : aucune n'avait eu suffisamment de mon temps.Sur le moment, j'ai trouvé leur réaction profondément injuste, alors qu'il aurait suffi d'exprimer clairement la situation, sans craindre un désaccord imaginaire, pour que tout se résolve naturellement.En réalité, nous présupposons les réactions des autres sans jamais solliciter leur avis – c'est l'un des travers majeurs des débonnaires, qui deviennent ainsi, paradoxalement, manipulateurs.Le paradoxe, c'est que j'apprécie profondément cette facette de ma personnalité : ma générosité, mon empathie, ma nature accommodante.La question n'est évidemment pas de renier ces qualités, mais plutôt d'apprendre à reconnaître ce qui nous dérange, à l'exprimer sereinement et à établir des limites claires.Dit ainsi, cela semble simple – mais je sais pertinemment qu'on ne réalise souvent qu'après coup qu'on n'a pas respecté ses propres limites.Vers une gentillesse authentique : pistes de reconstructionComment s'extraire de ces mécanismes, ou comment accompagner quelqu'un qui s'y reconnaît ?Je crois que l'essentiel réside dans la communication ouverte, la compréhension des traumas sous-jacents, puis un travail personnel, en couple et généralement avec un thérapeute in fine.Un conseil précieux que j'ai reçu et que je m'efforce d'appliquer : quand on est fondamentalement cérébral, il peut être révélateur de se tourner vers des approches thérapeutiques centrées sur le corps – et inversement.Notre tendance naturelle nous pousse vers des thérapies qui font écho à notre fonctionnement, mais l'inverse peut s'avérer profondément transformateur.J'ai d'ailleurs consacré plusieurs épisodes au corps, notamment sur la posture juste avec Thierry Janssen, chirurgien devenu thérapeute, sur le nerf vague avec Ludovic Leroux, ou encore sur l'intelligence corporelle avec Eve Berger.On peut commencer par cultiver l'affirmation de soi, apprendre l'art du refus, exprimer clairement ses ressentis, et privilégier son bien-être personnel.S'exercer simplement à dire « non » dans des contextes peu menaçants pour renforcer progressivement sa confiance.C'est en tout cas, ce que je m'assigne à faire.Parallement, si cela peut résonner avec vous, consignez régulièrement dans un journal les situations où vous avez peiné à établir vos limites, en identifiant précisément ce que vous auriez préféré dire ou faire.Une thérapie cognitive comportementale (TCC) peut également vous aider à repérer vos schémas de pensée automatiques et à les remplacer par des perspectives plus réalistes et affirmées.De mon côté, je crois que je vais aller avec un thérapeute somatique pour terminer le travail déjà bien débuté.Si vous n'êtes pas concernée mais que vous côtoyez une personne encline à cette gentillesse excessive, vous pouvez l'aider délicatement à prendre conscience de ses propres limites.Au lieu d'entretenir indirectement ce déséquilibre, encouragez-la à exprimer clairement ses désirs et besoins, même lorsqu'ils diffèrent des vôtres.Proposez-lui des échanges réguliers où elle peut s'exercer à l'affirmation de soi, dans un espace sécurisant où elle peut librement exprimer ses véritables émotions.Évitez tout jugement ou culpabilisation, mais valorisez chaque avancée, même infime, vers l'affirmation personnelle.La question de la masculinité : limite de l'approche de GloverJe diverge de Robert Glover concernant sa vision des relations de genre – son livre s'adresse aux hommes et soutient l'idée que la masculinité serait menacée.Dans notre conversation, il explique qu'historiquement, en raison du patriarcat, les femmes dépendaient financièrement de leurs maris puisqu'elles ne travaillaient pas (ce qui, soit dit en passant, est inexact pour le Moyen Âge).Selon lui, la situation s'est inversée : les femmes seraient devenues plus compétitrices que les hommes.Ces derniers seraient plus passifs, se retrouveraient en position de dépendance, cherchant désespérément à séduire et à plaire.Il dépeint également les réseaux sociaux et les services comme Uber ou Deliveroo comme des « assassins de la masculinité », renforçant prétendument la passivité masculine.Pendant ce temps, les femmes seraient constamment dans la prise de décision et l'action. Elles travaillent majoritairement et, de retour au foyer, assument l'essentiel de la charge mentale et des responsabilités parentales (école, médecin, anticipation des besoins...) – toutes ces activités s'inscrivant dans une dynamique d'action associée, selon lui, à une énergie « masculine ».Selon lui, elles auraient besoin qu'on honore leur féminité, tandis que les hommes devraient reprendre les rênes décisionnelles et l'initiative, sans pour autant chercher à contrôler leurs partenaires.Je ne m'oppose pas totalement à ces pensées mais n'ayant pas approfondi cette dimension avec lui, je peine à cerner pleinement sa penséeToutefois, il me semble important de mentionner que certains lui reprochent une approche qualifiée de masculiniste.Je consacrerai prochainement une newsletter à la masculinité – un sujet fascinant, tant je constate la désorientation de nombreux hommes face à des demandes féminines parfois contradictoires, qu'elles soient conscientes ou non.Être vrai avant d'être gentil : le nouveau contrat social"Si la gentillesse demeure une valeur cardinale, elle doit s'exercer dans un respect égal de soi-même et d'autrui. Comme l'écrivait George Orwell à propos de son engagement contre le fascisme durant la guerre civile espagnole : « Si vous m'aviez demandé pourquoi j'avais rejoint la milice, j'aurais répondu : 'Pour lutter contre le fascisme', et si vous m'aviez demandé pour quoi je me battais, j'aurais répondu : 'Pour la décence commune'. »Cette « décence commune » pourrait bien constituer la clé d'une gentillesse authentique – non pas une gentillesse qui mendie l'approbation à tout prix, mais une bienveillance ancrée dans l'intégrité personnelle, consciente de ses propres limites tout en s'ouvrant généreusement aux autres.Le chemin est sinueux, semé d'obstacles, mais chaque pas vers cette authenticité représente une victoire.Car être véritablement gentil, c'est avant tout être vrai. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Salve, camaradas!Denise Gentil afirmou que a elite financeira, representada por Haddad está propondo uma nova reforma da previdência. Ela criticou a solução neoliberal para a questão, dizendo ser necessário um outro tipo de política macroeconômica Ouça agora!
La présentation en présence de Antoine Béguin, réalisateur, Rufus, acteur et Maryvonne Schiltz, actrice.
La rencontre en présence de Antoine Béguin, réalisateur, Rufus, acteur et Maryvonne Schiltz, actrice.
C'est tout de même fou comme ce mot, gentil, a mauvaise réputation, encore aujourd'hui. Il est associé à une forme de naïveté, pour ne pas dire de bêtise. La limité est ténue entre être gentil et trop gentil. En fait, au-delà de la définition que l'on peut donner à ce terme, je crois qu'il faut surtout le considérer en opposition avec son frère ennemi : la méchanceté. Qui souhaiterait quotidiennement travailler avec des gens profondément méchants ? Personne, n'est-ce pas ? Alors… comment définir ce qu'est la gentillesse professionnelle ? 1️⃣ Prêter attention à l'autre2️⃣ Être juste, pas béni-oui-oui3️⃣ Une bonne dose d'altruisme Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l'affiche du très émouvant « A Bicyclette » de Mathias Mlekuz, Philippe Rebbot se raconte dans les Petits Papiers. De l'impuissance ressentie face au chagrin de son ami en deuil à la découverte de lui-même à travers cette réflexion sur la vie, proche d'un parcours initiatique. L'acteur est souvent face aux mots. Il parle de lui et de son histoire avec le cinéma qui a débarqué par hasard dans sa vie. Il évoque la paternité, la gentillesse qu'il place au dessus de toutes les qualités, la danse, l'oubli de soi, la mélancolie, l'enfance dans laquelle il aime replonger, le vide qui l'habite et les manières qu'il utilise pour remplir sa vie. Une rencontre en équilibre sur le fil de l'émotion, un moment de sincérité et de vérité qui ne s'encombre d'aucun apparat, juste de la vie telle qu'elle est à ce moment précis. Merci pour votre écoute Les petits Papiers c'est également en direct tous les dimanches de 17h à 18h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes des petits Papiers sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/2332 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Toute sa vie, Guillaume le Gentil aura voulu assister aux transits de Vénus. Le hasard – ou la providence – ne va pas lui faciliter les choses… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Devocional do dia 26/02/2025 com o Tema: "Seja gentil" Alguns ambientes familiares parecem mais um campo de guerra do que um ambiente de paz. Há lares que sofrem por causa de egoísmo, orgulho, falta de delicadeza, palavras mal colocadas, insensibilidade, brigas e ciúmes. Leitura bíblica: Colossenses 3.12-14 Versículo Chave: A resposta calma desvia a fúria, mas a palavra ríspida desperta a ira (Pv 15.1).See omnystudio.com/listener for privacy information.
Salve, camaradas!Mauro Lopes entrevistou Denise Gentil. A economista debateu o endividamento das famílias, destrinchou o tema e afirmou que austeridade e o lucro dos bancos andam juntos.Ouça agora!
O professor Pachecão recomenda que sejamos mais gentis com as pessoas.
Pas de répis pour nos Grandes Gueules du Sport, ils passent la seconde ! L'une des grosses actus sportives décryptée par nos GG.
Dans cet épisode de 'La Note Secrète', Fabrice Lafitte nous plonge dans l'univers fascinant du chanteur Gérard Lenormand. Après le succès du film 'Les Dents de la Mer', Lenormand, propriétaire du château de Corbeville, a réagi en écrivant une chanson 'Gentil dauphin, triste' pour rassurer les enfants effrayés par le requin. Cette chanson, enregistrée en 1976, a connu un vif succès et s'est écoulée à plus de 649 000 exemplaires. À travers cette anecdote, Fabrice Lafitte nous fait découvrir les coulisses de la création de ce titre devenu culte, ainsi que les inspirations et les réactions du chanteur face à la psychose déclenchée par le film à succès.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
What do horses and leadership have in common? According to executive leadership coach and author of The Unlocked Leader: Dare to Free Your Own Voice, Lead with Empathy, and Shine Your Light in the World Hortense le Gentil, a lot more than you might think. In this episode of Leveraging Thought Leadership, Hortense shares how lessons learned from show jumping shaped her understanding of empathy, communication, and trust—core elements of great leadership. She explores how leaders, like riders, must align with their teams, anticipate obstacles, and build trust to achieve success. Hortense's journey to becoming a world-renowned executive coach wasn't conventional. She didn't set out to be a coach—she simply wanted to help others. Over time, her unique insights and human-centered approach to leadership attracted top executives and organizations looking to go beyond strategy and truly connect with their teams. In this conversation, Peter and Hortense discuss the difference between transactional coaching and transformative coaching. They dive into the common challenges executives face—self-doubt, old narratives, and the struggle to balance strategic execution with authentic leadership. Hortense reveals how she helps leaders break free from limiting beliefs and redefine their leadership identity. The discussion also touches on the evolving landscape of thought leadership, the shift from traditional keynote speaking to more interactive formats like fireside chats, and why authenticity is the key to making a real impact. If you're ready to unlock your leadership potential and shine your light in the world, this episode is a must-listen. Three Key Takeaways: • Leadership is about alignment and trust. Just like in show jumping, leaders must align with their teams, anticipate obstacles, and build trust to achieve success. Leadership isn't about control—it's about connection. • Authenticity drives impact. Leaders who embrace their true selves and lead with empathy create stronger, more engaged teams. Authenticity is the key to unlocking leadership potential and making a meaningful impact. • The landscape of thought leadership is evolving. Traditional keynotes are being replaced by more interactive formats like fireside chats, allowing for deeper, more personalized engagement with audiences.
Quand nous cherchons à tout prix à éviter le conflit, nous ne rendons pas service à la relation. Notre gentillesse n'est alors qu'un masque et nous empêche de nous relier vraiment à la personne en face de nous. Que peut-on faire de mieux ? Être vrai ! Je reçois Thomas D'Ansembourg pour en parler dans ce dialogue. Le livre Cessez d'être gentil soyez vrai : https://www.librairiesindependantes.com/product/9782761938822/ Le dernier livre de Thomas en poche : https://www.lisez.com/livre-de-poche/etre-heureux-ce-nest-pas-necessairement-confortable/9782266181259 Mon site : https://www.fabricemidal.com CNV C.N.V. Communication non-violenteNous avons pris l'habitude de dissimuler ce qui se passe en nous afin d'acheter la reconnaissance, l'intégration ou un confort apparent plutôt que de nous exprimer tels que nous sommes. Nous avons appris à nous couper de nous-même pour être avec les autres. La violence au quotidien s'enclenche par cette coupure : la non-écoute de soi mène tôt ou tard au non-respect de l'autre. Cessez d'être gentil, soyez vrai ! est un seau d'eau lancé pour nous réveiller de notre inconscience. Il y a urgence à être d'avantage conscients de notre manière de penser et d'agir. Le message de Cessez d'être gentil, soyez vrai ! est plus actuel que jamais. Pour rendre son propos encore plus accessible, l'auteur a choisi de revoir son texte et de l'agrémenter d'illustrations humoristiques. Condensée, simplifiée et plus légère, cette nouvelle édition constitue le premier pas capital pour quiconque cherche à se libérer de ses habitudes néfastes et à s'ouvrirHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Oublier ses propres envies à force de penser à celles des autres, donner sa confiance rapidement à quelqu'un et se faire trahir… La gentillesse est une qualité qui est parfois moquée quand elle est dans l'excès et fait tomber dans la naïveté, dans un monde pas toujours bienveillant. Que signifie le fait d'être « trop gentil » ? Dr François Lelord, psychiatre et auteur de l'ouvrage Soyez gentil, mais pas trop aux éditions Odile Jacob.Retrouvez l'émission en entier ici : Soyez gentil… mais pas trop!
Oublier ses propres envies à force de penser à celles des autres, donner sa confiance rapidement à quelqu'un et se faire trahir… La gentillesse est une qualité qui est parfois moquée quand elle est dans l'excès et fait tomber dans la naïveté, dans un monde pas toujours bienveillant. Comment doser la gentillesse ? Comment éviter que d'autres n'abusent de votre gentillesse ? Dr François Lelord, psychiatre et auteur de l'ouvrage Soyez gentil, mais pas trop aux éditions Odile Jacob.Programmation musicale :► Praiz, Chindima – Sweet potato►Malakey – L'incompris
Oublier ses propres envies à force de penser à celles des autres, donner sa confiance rapidement à quelqu'un et se faire trahir… La gentillesse est une qualité qui est parfois moquée quand elle est dans l'excès et fait tomber dans la naïveté, dans un monde pas toujours bienveillant. Comment doser la gentillesse ? Comment éviter que d'autres n'abusent de votre gentillesse ? Dr François Lelord, psychiatre et auteur de l'ouvrage Soyez gentil, mais pas trop aux éditions Odile Jacob.Programmation musicale :► Praiz, Chindima – Sweet potato►Malakey – L'incompris
This week's episode is from the vault! In this episode of the Duct Tape Marketing Podcast, I interviewed Hortense le Gentil, a world-renowned executive leadership coach, speaker, and author. With over 30 years of experience across various industries, including media consulting and advertising, Hortense guides CEOs and senior executives on their journey from hero leaders to human leaders. Key Takeaways Join Hortense le Gentil on a transformative journey as she discusses the evolution of leadership in today's world. Learn to identify and overcome mental obstacles, embrace authenticity and vulnerability, and lead with empathy. Gain actionable insights into unlocking your true leadership potential and thriving in both your personal and professional life. Whether you're a seasoned executive or an aspiring leader, Hortense's expertise will empower you to inspire and connect with others on a deeper level, driving sustainable growth and success in today's rapidly changing landscape. More About Hortense le Gentil: Connect with Hortense on LinkedIn - https://www.linkedin.com/in/hortenselegentil Visit her Website - https://hortenselegentil.com Grab a copy of The Unlocked Leader - https://www.hortenselegentil.com/theunlockedleader Rate, Review, & Follow If you liked this episode, please rate and review the show. Let us know what you loved most about the episode. Struggling with strategy? Unlock your free AI-powered prompts now and start building a winning strategy today!
durée : 00:02:11 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Oui, cette question est volontairement simplette, mais au fond, c'est celle que tout le monde se pose. Elle est, par exemple, formulée pratiquement telle qu'elle en une de L'Opinion : "Faut-il avoir peur de la nouvelle Syrie ?". - réalisation : Félicie Faugère
Je crois profondément que rien n'est impossible à ceux qui rêvent assez grand ! Et c'est précisément cette vision qui m'a donné envie de recevoir Hortense le Gentil dans cet épisode. Coach en leadership de renom aux États-Unis, elle accompagne des dirigeants et des personnalités influentes à travers le monde, avec une approche profondément humaine et ancrée dans l'empathie, le cœur et la connaissance de soi.Dans cette conversation, Hortense partage des outils précieux pour trouver son pourquoi, cette boussole personnelle qui donne un sens à nos actions. Ensemble, on a parlé de la question des blocages émotionnels, souvent issus de nos expériences passées : Hortense nous explique comment les identifier pour mieux s'en libérer. À travers des exercices concrets et des exemples percutants, elle nous montre comment transformer ces freins en forces, pour avancer avec plus de confiance et de clarté.Une vraie Masterclass où Hortense nous invite aussi à repenser le leadership comme un art de se connecter aux autres avec authenticité et bienveillance. Elle partage des anecdotes de son parcours, des leçons de vie marquantes, et des clés pour incarner un leadership aligné avec nos valeurs profondes.Je vous préviens cet échange est une vraie Masterclass pour mieux se comprendre, mieux se libérer, et surtout, mieux diriger sa propre vie. Préparez-vous à être touchés en plein cœur !Notes et références de l'épisode Pour retrouver Hortense : Sur FacebookSur LinkedInSur InstagramSur son site webLes livres écrits par Hortense : Aligned: Connecting Your True Self with the Leader You're Meant to BeThe Unlocked Leader: Dare to Free Your Own Voice, Lead With Empathy, and Shine Your Light in the WorldLes livres recommandés par Hortense : Autobiographie D'Un Yogi de Paramahansa YoganandaLe Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry(liens affiliés Fnac)Chapitrage00:00 Introduction 02:51 Début de l'interview avec Hortense Le Gentil55:08 Le crible du Podcast01:02:27 Les livres recommandés par Hortense Le Gentil01:03:24 Fin de l'épisode1. Faites vous coacher par moi !DEMIAN, un concentré de 10 ans d'expérience d'entrepreneur. Les formations DEMIAN vous apportent des outils et méthodes concrètes pour développer votre projet professionnel.Il s'agit d'un concentré maximal de valeur et d'expérience pour qu'en quelques heures vous gagniez l'équivalent d'années de travail.2. La NewsLa News du vendredi est une mini newsletter pour vous nourrir en plus du podcast. C'est une newsletter très courte, à lire en 5mn top chrono de ce qui m'a marqué dans les dernières semaines : livres à lire, réflexions, applis à télécharger, citations, films ou documentaires à voir etc. Pour la recevoir, il n'y a qu'à s'abonner à la newsletter sur mon site !3. Des conseils concrets sur ma chaîne YouTubeEnvie de lancer votre propre podcast ? De bénéficier de conseils sur quel matériel utiliser ? Ma nouvelle chaîne YouTube est faite pour vous !4.Contactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pas :)Pour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici :Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Je crois profondément que rien n'est impossible à ceux qui rêvent assez grand ! Et c'est précisément cette vision qui m'a donné envie de recevoir Hortense le Gentil dans cet épisode. Coach en leadership de renom aux États-Unis, elle accompagne des dirigeants et des personnalités influentes à travers le monde, avec une approche profondément humaine et ancrée dans l'empathie, le cœur et la connaissance de soi.À travers des exercices concrets et des exemples percutants, elle nous montre comment transformer ces freins en forces, pour avancer avec plus de confiance et de clarté.Rendez-vous ce lundi pour la suite de l'épisode !Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Hoje no MaterniDelas, recebemos a jornalista e apresentadora Fernanda Gentil para compartilhar sua experiência pessoal após o divórcio e seu segundo casamento. Ela fala sobre os desafios da separação, especialmente para pais com filhos, e como a comunicação e inclusão são fundamentais nesse processo. Fernanda, mãe do Gabriel e "mãedrinha" do Lucas, nos conta como lidou com a aceitação da mudança e a chegada de um novo parceiro, criando uma nova estrutura familiar cheia de amor e compreensão. Se você está passando por algo semelhante, este vídeo vai emocionar e inspirar! -------------------------------------------------------------------------------------- ✅ Canal de Cortes Oficial / @cortespoddelasoficial ✅ Instagram Oficial @poddelas - / poddelas ✅ Facebook Oficial / pod-delas-101517452551396 ✅ Shorts / @poddelasshortsoficial ✅ PodDelas Melhores Momentos / @poddelasmelhoresmomentosof1650 ✅ Playlist oficial com todos os episódios • PodDelas Podcast Show ANFITRIÃS:
Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Dans cet épisode, on se plonge dans l'univers des mecs “broke” – ceux qui se pointent sans carte, ceux qui promettent des lendemains brillants mais qui te laissent toujours payer l'addition… Pourquoi certains mecs sont-ils fauchés, et surtout, pourquoi on continue de leur donner des chances ?????On décortique les différentes catégories de “broke”, les signaux d'alarme à repérer, et on partage nos anecdotes les plus croustillantes ! Spoiler : c'est pas toujours une question d'argent, c'est surtout une question d'attitude…
Vincent Trémolet de Villers analyse le début de l'examen du budget 2023 à l'Assemblée nationale. Il s'interroge sur la multiplication des nouvelles taxes alors que le consentement à l'impôt est de plus en plus fragile.Les technocrates de Bercy sont accusés de privilégier de nouveaux impôts plutôt que de maîtriser les dépenses publiques, ce qui pourrait raviver la colère sociale, comme lors des Gilets Jaunes.Les Français jugent payer trop d'impôts pour des services publics insatisfaisants et remettent en cause la gestion de l'argent public.L'exécutif devra convaincre les Français tout en évitant un nouvel embrasement social.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Charles Consigny et Bruno Poncet, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
On dit parfois que l'amour rend aveugle... Dans ce podcast inédit, vous verrez que l'amour a conduit vers la mort un jeune garçon bien tranquille…Ce garçon, c'est Romain. Il a 19 ans et habite chez sa grand-mère dans un petit village du Nord. Gentil, serviable, il est très proche de sa famille. Pour gagner sa vie, il enchaine les petits boulots et le reste du temps, il le passe avec sa bande de copains. Enfin presque… Car depuis quelques semaines, il est amoureux. Elle s'appelle Mélinda et c'est une amie d'enfance. Mais le soir du 12 juillet 2016, alors qu'ils sont ensemble, Romain quitte brusquement sa petite amie après un coup de téléphone. Plus personne ne reverra le garçon vivant… Alors que s'est-il passé ? Dans quel piège Romain est-il tombé ? La réponse dans ce podcast inédit de Chroniques Criminelles racontée par Jacques Pradel.
durée : 00:04:30 - Choses vues - Gentillesse systématique ou gentillesse conditionnelle : existe-t-il une bonne manière d'être gentil ?
Este programa lo hicimos en un martes y 13, el día que en España se suele asociar con la mala suerte, así que aprovechamos para hablar de momentos desafortunados en la ciencia. A todos nos suena que algunos descubrimientos científicos se han hecho de pura suerte, pero ¿qué cosas nunca llegaron a ocurrir por culpa de la mala suerte? Hoy os contamos dos de esas historias: el día que Charles Darwin se comió al animal que estaba tratando de descubrir y el caso de Guillaume Le Gentil, que recorrió todo el globo para observar un evento astronómico y se quedó con las ganas de verlo... ¡dos veces! Al final, muy brevemente, contamos también el desafortunado final de Evariste Galois, uno de los mejores matemáticos del siglo XIX. Cuando hablamos sobre Le Gentil mencionamos que fue Edmund Halley quien propuso observar los tránsitos de Venus para determinar la distancia entre la Tierra y el Sol. Halley fue un tipo realmente excepcional, que tuvo a lo largo de su vida muchas ideas brillantes, pero quizá su descubrimiento más notable fue... Isaac Newton. Si queréis escuchar esa historia os la contamos en el capítulo s05e16 de Aparici en Órbita. Este programa se emitió originalmente el 13 de agosto de 2024. Podéis escuchar el resto de audios de Más de Uno en la app de Onda Cero y en su web, ondacero.es
Aujourd'hui Johnny Blanc, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
What is your path of roses? For world-leading coach Hortense le Gentil, a dream sparked her search for balance and fulfilment which took her on a journey of self-discovery and growth.Why you should listen:In a world where we place too much value on material things and spend too little time prioritising ourselves, our contentment and our freedom, the message Hortense shares about how to become 'unlocked' is one that will resonate with very many of my listeners.--Hortense spent 30 years in business, working across industries including media consulting and advertising—and as an entrepreneur. She was a 2021 and 2023 nominee for the Thinkers 50 Coaching and Mentoring Awards and has been ranked #5 on the Global Gurus list by World Management Global Gurus. She is a certified Marshall Goldsmith Stakeholder Centered™ coach and a member of MG100 Coaches. Author of THE UNLOCKED LEADER: Dare to Free Your Own Voice, Lead with Empathy, and Shine Your Light in the World (2023), and ALIGNED: Connecting Your True Self with the Leader You're Meant to Be (2019), Hortense is a contributor to Harvard Business Review and ThriveGlobal.com, and has been featured in Forbes, Fast Company, Inc., and Business Insider.--Hortense le Gentil: https://www.hortenselegentil.comThe Unlocked Leader: https://www.amazon.com/Unlocked-Leader-Voice-Empathy-Shine/dp/1394152930 --The Unlock Moment podcast is brought to you by Dr Gary Crotaz, PhD. Downloaded in over 115 countries. Sign up to The Unlock Moment newsletter at https://tinyurl.com/ywhdaazp Find out more at https://garycrotaz.com and https://theunlockmoment.com
The Practice of the Practice Podcast | Innovative Ideas to Start, Grow, and Scale a Private Practice
Which “mind traps” do CEOs often fall into and how can they avoid them? Can you shift your approach to leadership to be more of the coach than the quarterback? How can you foster a sense of leadership and ownership in your staff for the business? In this podcast episode, Joe Sanok speaks about the […] The post The Unlocked Leader with Hortense le Gentil | POP 983 appeared first on How to Start, Grow, and Scale a Private Practice | Practice of the Practice.