Capital and chief port of Mozambique
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Réuni depuis le 7 juillet à Paris, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé en fin de semaine d'inscrire 26 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial. Cinq sont africains. Avec pour la première fois, l'inscription d'un lieu bissau-guinéen : l'archipel des Bijagos. Ce site avait déposé sa première candidature en 2012. Pourquoi a-t-il été choisi maintenant ? Les explications de Lazare Eloundou, le directeur du patrimoine mondial de l'Unesco. RFI : Cinq sites africains ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il y a le paysage culturel du Mont Mulanje au Malawi, les sites archéologiques Diy Gid Biy des monts Mandara au Cameroun, le parc national de Maputo à la frontière entre le Mozambique et l'Afrique du Sud et il y a également ces deux sites bissau-guinéens et sierra-léonais. Est-ce que vous pourriez, rapidement, nous les présenter ? Lazare Eloundou: Oui, tout à fait. Celui de la Sierra Leone est un complexe d'une île de Tiwai et d'une forêt pluviale de Gola. Et la Sierra Leone célèbre son tout premier site sur la liste du patrimoine mondial. Ensuite, il y a le site de la Guinée-Bissau qui est un important écosystème marin de l'archipel des Bijagos, un hotspot tellement important de la biodiversité marine qu'il a aussi rejoint la liste du patrimoine mondial. On doit notamment l'inscription de l'île de Tiwai en Sierra Leone au combat acharné d'un activiste. Est-ce que vous pourriez nous en dire un petit peu plus ? Tommy Garnett est plus qu'un activiste. Il est vraiment un défenseur du patrimoine. Ce combat a commencé il y a plusieurs années après la guerre où il s'est engagé à tout faire pour sauver l'île de Tiwai qui avait été détruite par la guerre. Un travail important s'est fait avec les communautés et plus tard aussi avec le soutien des autorités de Sierra Leone. Pour l'archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, ça aura été une longue attente. Le pays avait déposé sa première candidature en 2012... Le travail pour préparer une candidature pour la liste du patrimoine mondial est un travail très sérieux où il faut des données très concrètes. Il se trouve que la Guinée-Bissau a pris un peu de temps déjà parce qu'il lui fallait de l'expertise. Et c'était ça, effectivement, l'une des choses importantes qu'Audrey Azoulay, la directrice générale de l'Unesco, a voulu en faisant de l'Afrique sa priorité depuis 2018. C'est l'expertise : renforcer l'expertise des professionnels africains. C'est ce qui s'est fait en formant des experts de la Guinée-Bissau qui ont pu contribuer à la préparation de ce dossier. Et qui ont pu démontrer que ce lieu important, cet archipel deltaïque actif, le seul de la côte Atlantique africaine, est aussi un lieu important, une halte migratoire la plus importante de l'Afrique de l'Ouest et un lieu de nidification majeur des tortues marines. Ils ont pu le démontrer dans ce dossier. Que vont changer concrètement ces inscriptions pour ces différents sites ? Elles vont changer beaucoup de choses pour les communautés locales. Elles vont certainement contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie, ce qui est important. Mais elles vont aussi permettre à l'Unesco de continuer à former des experts, à fournir de l'assistance internationale, à encourager le tourisme local, mais aussi culturel autour de ces sites. Cela va également contribuer au développement socio-économique de tous ces pays et promouvoir la riche histoire culturelle de tous ces pays. À côté de ces nominations, trois sites africains ont été retirés du patrimoine en péril. C'est le cas notamment de l'ancienne ville de Ghadamès en Libye et des forêts humides de l'Atsinanana à Madagascar. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ces choix ? Il y a un grand travail qui s'est fait. C'est le cas des forêts de l'Atsinanana à Madagascar. Pendant près de quinze ans, l'Unesco et tous les experts ont travaillé pour accompagner les autorités malgaches. Il y a eu des investissements énormes pour lutter contre la déforestation qui avait été observée. Beaucoup d'autres activités qui ont été menées ont fait que l'on peut dire que sur les six composantes qui constituent ces forêts, quatre d'entre elles sont aujourd'hui suffisamment préservées. Les deux autres sont aussi en train de le faire. C'est très encourageant et le Comité du patrimoine mondial a pris tout cela en compte et a considéré que les efforts du gouvernement malgache méritaient que ces sites soient retirés de la liste en péril. Et en plus, nous avons un plan d'action pour les années à venir afin de renforcer ce travail qui a déjà commencé et rendre durable cette décision du patrimoine mondial. À lire aussiSierra Leone: l'île de Tiwai classée par l'Unesco pour sa biodiversité exceptionnelle À lire aussiGuinée-Bissau: l'archipel des Bijagós entre au patrimoine mondial de l'humanité À lire aussiPatrimoine mondial: l'Unesco accélère pour combler le retard de l'Afrique
Sociedade civil moçambicana saúda audição do ex-comandante da polícia pela Justiça. Será que Angola poderá juntar-se ao grupo dos BRICS? Há cada vez mais opressão à liberdade de expressão em Moçambique.
Le 25 juin 1975, après plus de quatre siècles de colonisation et dix ans de guerre de libération contre le Portugal, le Mozambique accède à l'indépendance. Le Frelimo, le Front de libération du Mozambique, prend le pouvoir. Il ne l'a jamais quitté depuis. À Maputo, la capitale, trois figures de la musique mozambicaine (Wazimbo de l'Orchestra Marrabenta Star, Mingas et Stewart Sukuma) nous racontent les 50 ans dernières années leur pays chéri. Titres diffusés WAZIMBO - "Fim Mamana Wa Bebe" WAZIMBO x ORCHESTRA MARRABENTA STAR - "Sapateiro", extrait de Nwahulwana (Piranha Womex AG - 2001) MINGAS - "Nzumba", extrait de Vuka Africa (Mingas - 2009) MIRIAM MAKEBA - "A lutta continua", extrait de Welela (Syandisa / Next Music - 1989) MINGAS - "Nweti", extrait de Vhumela (Mingas - 2013) STEWART SUKUMA - "Workers", extrait 40 Anos Cantando Historias (Stewart Sukuma - 2024) STEWART SUKUMA - "Guardians of the light", extrait 40 Anos Cantando Historias (Stewart Sukuma - 2024) Cette émission a été tournée en mai 2025 à Maputo avec le concours de l'Ambassade de France au Mozambique et du Centre Culturel Franco-Mozambicain (CCFM). Journaliste : Hortense Volle Traduction et voix française : Jorge Mbanze Prise de son : Camille Roch Réalisation : Benjamin Sarralié Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert.
Em Moçambique, ativista da Plataforma Decide denuncia indulto seletivo nas detenções no protestos pós-eleitorais. Assinalou-se ontem o Dia Internacional de Apoio às Vítimas de Tortura. Em Bissau, jovens contam na primeira pessoa à DW detenção e tortura que sofreram. Neste jornal, analisamos ainda o impacto do conflito entre Israel e o Irão no continente africano.
Cinquante ans après l'indépendance du Mozambique, les uns se félicitent que la guerre civile soit terminée depuis 1992. Mais les autres déplorent que la démocratie et la prospérité, promises par Samora Machel en 1975, ne soient toujours pas au rendez-vous. À Maputo, Fernando Lima est le rédacteur en chef du média indépendant Zitamar News. En ligne de la capitale mozambicaine, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Fernando Lima, le drapeau du Mozambique présente l'image d'un fusil automatique Ak-47, pourquoi cette singularité ? Fernando Lima : C'est très simple, c'est parce que le fusil représente la lutte armée pour la libération des Mozambicains. Alors c'est pour ça qu'on a décidé de faire un drapeau comme ça. Même s'il y a présentement dans le pays des secteurs qui s'opposent à cette représentation, qui se maintient encore sur le drapeau national. Il y a maintenant des Mozambicains qui demandent à ce qu'on enlève le fusil du drapeau ? Mais oui, parce qu'une partie des Mozambicains sont très saturés des différentes guerres pendant les 50 années d'indépendance du pays. Alors, comme l'Angola, le Mozambique a conquis son indépendance en pleine guerre froide. D'où une guerre civile qui a duré jusqu'en 1992. Est-ce que le Mozambique d'aujourd'hui garde encore des stigmates de cette période de guerre fratricide entre le Frelimo et la Renamo ? C'est très clair que les signes sont là. On peut rappeler par exemple toutes les confrontations pendant les dernières élections générales, et même le sens des hostilités vers l'opposition et vers le principal leader de l'opposition, Venancio Mondlane. Et le parti Frelimo continue de refuser d'accueillir l'opposition au sein du gouvernement et des institutions officielles. C'est-à-dire que, 50 ans après l'indépendance, l'ancien mouvement de libération Frelimo continue de revendiquer le pouvoir sans partage ? Oui, à mon avis, c'est ça qui se passe. Il y a toujours ce sentiment d'un héritage du parti unique qui se maintient, même si la Constitution a changé. L'alternance démocratique n'existe pas encore au Mozambique. À écouter aussiMozambique : la promesse trahie de l'indépendance Alors, vous parliez de l'opposant Venancio Mondlane. À la présidentielle du mois d'octobre dernier, le candidat du Frelimo. Daniel Chapo a officiellement gagné avec 70 % des voix. Mais l'opposant Venancio Mondlane, qui a fait une grande campagne anti-corruption, a revendiqué la victoire et la répression des manifestations a causé la mort, selon l'ONG Plataforma Decide, de plus de 390 personnes. Comment sortir de cette crise aujourd'hui ? À mon avis, je pense qu'il faut parler et avoir un dialogue constructif avec Venancio, pas simplement d'une façon protocolaire ou d'une façon formelle. Mais il faut démontrer que des propositions de Venancio sont incluses dans un programme de gouvernement pour l'avenir du pays. Mais vous pensez que le Frelimo de Daniel Chapo pourrait un jour accepter de partager le pouvoir ? Je pense que, même s'il y a des secteurs au Frelimo qui ne sont pas d'accord avec ce partage pragmatique, le parti Frelimo va être forcé d'accueillir les partisans de Venancio parce que, s'il refuse, ça sera catastrophique et désastreux pour le pays. Depuis cinq ans, une insurrection jihadiste a causé la mort de plus de 6000 Mozambicains dans la province du Cabo Delgado, à l'extrême-nord de votre pays, est-ce qu'il y a une solution ? Oui, je pense qu'il y a des solutions. Le problème, c'est que jusqu'à présent, il y a seulement une solution militaire. À mon avis, il faut trouver d'autres mesures sociales et économiques qui assurent la stabilité de cette province, du Cabo Delgado en particulier. C'est-à dire-que le soutien militaire du Rwanda et de la SADEC, le soutien financier de l'Union européenne, tout cela, c'est bien, mais ça ne suffit pas ? Mais oui, il ne faut pas que la population soit seulement spectatrice de la situation dans cette province. Si tu peux y voir du développement, si ton fils va à l'école, si les familles peuvent avoir des médecins, des hôpitaux, alors ça peut améliorer la situation dans ce territoire. À lire aussiMozambique: 25 juin 1975, le crépuscule de cinq siècles de colonisation portugaise
Moçambique acorda esta manhã para os 50 anos de independência, vivendo num periodo de instabilidade político-social e económica. A cimeria EUA-África termina hoje em Luanda. Analista angolano afirma que disputas entre a China e os EUA em África são evidentes. Em Nampula, a FRELIMO acusa a RENAMO de ter atribuido ilegalmente licenças de espaços da edilidade.
Esta semana, Moçambique assinala 50 anos de independência, foi a 25 de junho de 1975. Hoje falamos com dois portugueses que vivem em Moçambique: o Rui Verissimo em Maputo e a Bárbara Viana na Beira.
Esta semana, Moçambique assinala 50 anos de independência, foi a 25 de junho de 1975. Hoje falamos com dois portugueses que vivem em Moçambique: o Rui Verissimo em Maputo e a Bárbara Viana na Beira.
On this episode I'm joined by Cassi Namoda as we discuss her newly commissioned work presented for 16 edition of the Sharjah Biennial, elucidated through the curatorial theme, to carry. Asking questions such as, what does it mean to carry a home, a history, a language, a legacy, and a lineage.Born in Maputo, Mozambique, Cassi Namoda is known for her strong color palette and narrative approach to painting. Her hybrid narratives are at once wondrous and poignant, every day and fantastical, archival and current. Cassi's work transfigures the cultural mythologies and historical narratives of life in post-colonial Africa, particularly those of the artist's familial home of Mozambique. The idiosyncratic subjects who appear and reappear in her paintings also convey this hybridity: they emerge from African indigenous religions just as much as they spring from Western mythologies. Cassi's work is held in the collections of the Pérez Art Museum Miami, Miami; Baltimore Museum of Art, Baltimore; MACAAL, Marrakesh; and The Studio Museum; New York. In the episode, discusses her evolving body of work, including paintings that originated at the Joseph and Annie Albers residency in Connecticut that connect to her current paintings on view for the Sharjah Biennial 16. In the works, she explores themes of climate change and matriarchal societies, while emphasizing the holistic interconnectedness of her art and life. She also reflects on the importance of preserving ancestral knowledge and matriarchal wisdom, the role of women in society, and how her experiences as a mother influence her artistic practice. The conversation underscores the interconnected nature of life and art, advocating for self-attunement and holistic living.-------------------------------------------------------------------- WHERE YOU CAN FOLLOW ME AND SUBSCRIBE Website - Sign up for my newsletter https://lightworkco.com/ Instagram - Follow me on Instagram https://www.instagram.com/sadeolo/https://www.instagram.com/lightworkcompany/ YouTube - Subscribe to my YouTube Channel www.youtube.com/@lightworkco
Médicos residentes do Hospital Central de Maputo anunciam paralização das horas extraordinárias. Será o pedido de desculpas de João Lourenço sobre os acontecimentos de 27 de Maio genuíno? Josehp Kabila está em Goma, depois do Senado ter lhe retirado a imunidade.
This week on TOWTW Podcast Chelsea sits down with returning guest Carolina Vilalva. Together they discuss how to move from the drama triangle (where we play hero, villain, or victim) into the empowerment triangle where we claim our personal power as creators, facilitate self-empowerment as coaches, and provoke positive action as challengers. If you've been feeling ‘stuck' in your circumstance this episode is for you!Referenced Image: https://images.app.goo.gl/t9pvMGvezTcd7EhV7SUBMIT YOUR OWN STORYhttps://www.theotherwomanandthewife.com/submitASK US A QUESTIONWe answer questions from other women and wives on our podcast:Submit yours hereHOW WE CAN HELPJoin the Other Women Community: Use Code PODCAST to receive $10 off a community membershipApply for 1:1 CoachingOUR LINKSWebsite: https://towtw.com/Instagram: https://www.instagram.com/theowandthewife/TikTok: https://www.tiktok.com/@theowandthewifeCarolina's Bio:Carolina is a certified Executive and Life Coach from Columbia University with over 11 years of experience specializing in life transitions for couples, executives, teenagers, and parents. She holds a B.A. in Clinical Psychology and International Relations from Tufts University and a Master's in International Education.Her training includes EFT, IOPT, DISC assessments, and she is pursuing licensure in Neurofeedback. A Third Culture Kid and part of a blended multicultural family, she has lived on four continents and is currently based in Maputo, Mozambique, where her husband serves as a diplomat.