Podcasts about Andry Rajoelina

President of Madagascar (2009-2014; 2019-present)

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Andry Rajoelina

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Journal de l'Afrique
Madagascar : signature d'accords économiques ambitieux lors de la visite d'Emmanuel Macron

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 11:17


Le président français Emmanuel Macron et son homologue malgache Andry Rajoelina ont annoncé mercredi un renforcement de leur coopération économique via plusieurs projets ambitieux, au premier jour d'une visite d'État à Antananarivo. Le président de Madagascar a souhaité que la France, "toujours proche" de son pays, s'y "investisse encore plus", évoquant l'"immense potentiel" de l'île-État de l'océan Indien.

Reportage Afrique
À Madagascar, des communautés paysannes menacées par le chantier de la première autoroute du pays

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 2:28


À Madagascar, c'est un projet emblématique et controversé. Voulue par le président Andry Rajoelina, la première autoroute du pays reliant la capitale Antananarivo au principal port, Tamatave, est présentée par les autorités comme un levier essentiel au développement de la Grande Île. Mais les travaux de construction plongent des milliers de familles expropriées dans « une situation dramatique », ont alerté 110 organisations de la société civile début mars. Sur place, des paysans témoignent des conséquences de ce projet sur leurs vies. De notre correspondant à Antananarivo,Depuis son jardin, Madeleine Razafindramiadana observe inquiète le ballet des bulldozers en train de remblayer les rizières en face de chez elle. Dans sa commune d'Ambohimanga Rova, à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale de Madagascar, personne n'est venu l'informer du tracé de l'autoroute. Mais la malgache de 74 ans en est convaincue, ses parcelles vont être détruites, car elles se trouvent à proximité immédiate du chantier. « Jusque-là, les terres nous permettaient de vivre dignement, la scolarisation des enfants en dépendait. Maintenant, nous allons être démunis comme les sans-abris qui sont en ville. Nous ne profiterons pas de cette autoroute parce que nous n'avons même pas les moyens d'aller à Tamatave. Ce projet ne profitera pas au monde rural », regrette-t-elle.À quelques kilomètres de là, d'autres paysans ont déjà perdu leurs champs et leurs rizières il y a deux ans. Ils affirment avoir déposé des demandes de compensation, mais l'État n'est pas encore revenu vers eux. « Beaucoup de choses ont changé ici depuis qu'on a remblayé nos terres. Nous devons à présent cultiver sur les plaines, mais elles sont beaucoup moins fertiles. Avant, nous pouvions gagner 200 000 ariarys par semaine. Mais aujourd'hui, ce revenu a été divisé par 10 », déplore Andrianaivo Randimbison, père de quatre enfants. Ce projet d'autoroute a un impact sur notre santé physique et mentale. Nos enfants font face à une insécurité alimentaire grandissante. Avant, quand le commerce marchait bien, on pouvait se permettre d'acheter de la viande une à deux fois par semaine, maintenant, c'est un luxe hors de portée. »Au marché local, le riz et les légumes sont devenus plus rares, entraînant une hausse des prix. Après avoir été exproprié, Andrianaivo Randimbison a décidé de participer lui-même au chantier pour subvenir aux besoins de sa famille. Contre 10 000 ariarys par jour, le constructeur égyptien Samcrete l'emploie ponctuellement pour planter du gazon le long des talus de la future autoroute. Cette infrastructure, symbole de modernité, va stimuler le secteur industriel et créer des milliers d'emplois, promettent les autorités. Les paysans affectés seront indemnisés et accompagnés pour développer de nouvelles activités, assure le maire d'Ambohimanga Rova, Sedera Günther Rajaonarivo, membre du parti présidentiel. « J'ai expliqué à la population que si votre terrain est concerné par l'autoroute, on peut demander au ministère de l'élevage de promouvoir l'élevage de poulets de chair, par exemple, faire de l'aquaculture, diversifier leurs revenus. On cherche d'autres moyens pour essayer de compenser leurs pertes », affirme-t-il. Début mars, 110 organisations de la société civile ont demandé au Président de suspendre les travaux le temps de consulter les communautés paysannes concernées.À lire aussiMadagascar: des ONG demandent l'arrêt des travaux de l'autoroute Antananarivo-Tamatave

Reportage Afrique
La cuisson propre, un pari possible avec l'arrivée de l'électricité dans le Grand Sud malgache [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 2:22


Dans le Grand Sud Malgache, le secteur privé tente d'impulser une petite révolution : celle de l'accès à la cuisson propre. Dans cette région, d'ici à trois ans, plus de 4 000 ménages doivent bénéficier de matériels électriques et de tarifs préférentiels pour les faire fonctionner. Le projet, porté par Anka, premier fournisseur en énergie solaire du Sud de l'île, a déjà été expérimenté à plus petite échelle sur une soixantaine de foyers. Mais pour sortir de la dépendance au charbon, il faut maintenant aller plus vite et toucher plus de monde dans une zone refuge des dernières forêts primaires, où les arbres servent de combustible. De notre correspondante à Mangily,Pendant que le riz mijote, Herman garde l'œil sur son cuiseur électrique. Voilà trois ans que cet habitant de Mangily, à une trentaine de kilomètres de Tuléar, capitale de la région sud-ouest de Madagascar, a troqué ses sacs de charbon contre du matériel de cuisson propre. Son exemple est rare dans la région. Ce commerçant a bénéficié d'un tarif incitatif du kilowatt-heure (kWh) mis en place par Anka, son fournisseur. Une méthode plus rapide, efficace et dont il retient les bienfaits pour l'environnement :« On sent que notre environnement est menacé. On veut respirer de l'air propre comme avant. Aux alentours, je vois aussi de moins en moins d'animaux. Même les oiseaux sont plus rares. Pour moi, même si deux ou trois personnes arrêtent d'utiliser du charbon, c'est déjà un grand pas. »À lire aussiMadagascar: le président Andry Rajoelina promet la fin des délestages sur la «grande île»« L'électricité, c'est pour les gens qui ont de l'argent »En dehors de la cuisine d'Herman, le discours est presque inentendable pour d'autres. Quelques mètres plus loin, le long de la route nationale 9, des fatapera crépitent. Ces réchauds traditionnels sont, eux, alimentés au charbon de bois, la source d'énergie principale des Malgaches, mais aussi de revenus pour cette habitante :« L'électricité, c'est pour les gens qui ont de l'argent. Par exemple, moi, je n'ai pas d'autres sources de revenus que la vente de charbon. Sans pouvoir d'achat suffisant, les gens sont obligés de continuer à couper les arbres. »Les coupes de bois et les feux gagnent justement du terrain aux alentours, dans la forêt des Mikea, l'un des derniers refuges de forêts primaires du sud-ouest. Tout l'enjeu pour le secteur privé est là : proposer des tarifs crédibles, accessibles de cuisson propre et capables de concurrencer le charbon, responsable de cette destruction accélérée des ressources. La mobilisation de subventions issues de partenaires financiers en est un moyen.« D'ici à trois ans, 4 000 ménages doivent bénéficier d'une subvention à l'acquisition de matériel, c'est-à-dire qu'ils ne paieront environ que 10 dollars pour avoir la plaque à induction et les marmites. Ils vont aussi bénéficier d'une subvention au kWh : au lieu de payer le prix normal du kWh (1 800 ariary en moyenne), ils ne paieront environ que la moitié », explique Raïssa Alaoy, directrice chargée des applications de l'énergie chez Anka. .À lire aussiDans le Grand Sud malgache, l'arrivée de l'électricité transforme la vie nocturne d'un village [1/3]Convertir 50% de la population d'ici à 2030Pour Raïssa Alaoy, la sortie du tout charbon ne se fera pas sans soutien du gouvernement : « Il faudrait par exemple instaurer des mesures incitatives pour faciliter l'acquisition de matériel. Cela pourrait être des mesures de détaxation pour l'importation de matériel destiné à la production de solutions de cuisson propres [faits à Madagascar] ou à la distribution de modes de cuisson propres. »De quoi aligner les actes avec les ambitions du pays. Madagascar espère convertir la moitié de sa population à un mode de cuisson dit propre ou amélioré d'ici à cinq ans, contre 12% actuellement.À lire aussiMadagascar: objectif «électrifier» 80% de la population à l'horizon 2030

Journal de l'Afrique
Madagascar: majorité absolue pour la coalition présidentielle aux législatives

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 14:10


Jusqu'ici les résultats étaient encore provisoires. Mais la Haute Cour Constitutionnelle a tranché ce jeudi. La plateforme présidentielle a désormais la majorité absolue à 2 voix près,: 84 sur 163 sièges, de quoi laisser une marge de manœuvre suffisante au président Andry Rajoelina pour mener sans entrave son deuxième et dernier mandat.

Journal de l'Afrique
Loi de finances 2024 au Kenya : William Ruto prêt à discuter avec la jeunesse

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2024 12:47


Le président du Kenya, William Ruto, a annoncé ce dimanche qu'il était prêt à avoir une "conversation" avec les milliers de manifestants descendus dans la rue cette semaine contre un projet de nouvelles taxes. Certains cas de violences policières ont été recensés. L'annonce du président survient suite au rétropédalage mardi dernier du gouvernement sur certaines taxes et à l'appel à la mobilisation avant la troisième lecture du texte.

Revue de presse française
À la Une: la mobilisation pro-palestienne en France accusée de dérapages

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 12, 2024 5:15


C'est à Sciences-Po Paris que la mobilisation pro-palestinienne s'est le plus manifestement exprimée... même si les forces de l'ordre sont intervenues à plusieurs reprises. « Sciences-Po : la dérive antisioniste »,  titre Le Point, sans que l'article qui suit étaye véritablement cette affirmation. Même si l'on comprend entre les lignes, que la France Insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, sont accusés d'avoir infiltré Sciences Po et d'avoir opté pour une ligne antisioniste, voire antisémite.Autre angle d'attaque pour Le Journal du Dimanche, qui nous annonce que « les Frères Musulmans sont à l'assaut »de Sciences Po. Dans le viseur cette fois-ci, une association pro-palestinienne qui serait proche des Frères Musulmans, et « qui aurait », nous dit-on, « joué un rôle majeur dans le déroulé des manifestations ». Le JDD publie aussi une tribune de Marek Halter, écrivain français, juif d'origine polonaise, une tribune intitulée : « A ceux qui occupent les universités en soutien au Hamas », accuse-t-il. Marek Halter dit craindre que « demain ou d'ici un mois, des synagogues et des écoles juives flambent en France », « au cri de Allah Akbar ».De son côté, l'hebdomadaire Marianne, a tenté de savoir ce que les jeunes pensent de la guerre à Gaza. Tout d'abord en province, à Rennes, dans l'ouest de la France, où certaines voix s'élèvent contre les accusations d'antisémitisme. « Des accusations malhonnêtes », estime une étudiante en histoire de l'art : « Nous on se soulève pour la Palestine, pour dénoncer la colonisation israélienne et le massacre qui se déroule là-bas. Il n'y a pas de haine. On ne fait pas de lien direct entre Israël et les juifs, on ne mélange pas tout ». Marianne s'est aussi rendu dans une banlieue dite « sensible », à Sarcelles, en région parisienne. « Pas de slogan antisémite ou antisioniste sur les murs de la ville », raconte l'hebdomadaire, « pas d'autocollant appelant au boycott d'Israël. Ici, le Palestinien n'est pas une icône musulmane ».  Dans cette banlieue surnommée « la petite Jérusalem », « du fait de son importante communauté Juive », poursuit Marianne, « les habitants sont surtout soucieux de joindre les deux bouts ».Mission impossibleC'est en Argentine que l'hebdomadaire Le Point a envoyé le journaliste et écrivain Olivier Guez, dans l'espoir d'une rencontre avec l'ultra libéral et fantasque président argentin, Javier Milei. Un envoyé spécial bien à la peine... Étant passé, en vain, par le service de presse du président, il arrive tout de même à se faire inviter chez « un richissime homme d'affaires », qui lui « conseille d'écrire au président sur les réseaux sociaux. Karina (la soeur et collaboratrice du président), te répondra peut-être, elle et son frère y passent une partie de leur journée », lui conseille-t-il.  « Autant jeter une bouteille à la mer dans l'Atlantique Sud », remarque l'envoyé spécial du Point, dont la quête sert de prétexte à la découverte de l'Argentine, qui nous dit-on, « affronte un de ces psychodrames dont elle raffole : elle est au bord du précipice, comme tous les dix à vingt ans ». On apprendra aussi de Javier Milei qu'il a fait cloner son chien Conan, que sa soeur Karina, est une « ancienne vendeuse de gâteaux sur Instagram », et qu'elle « fait régulièrement le ménage dans l'entourage du président ». Président que le journaliste du Point, vous l'aurez deviné, ne rencontrera jamais.Président TGVParis Match est allé à la rencontre d'Andry Rajoelina, le président malgache, visiblement beaucoup plus accessible que son homologue argentin. Andry Rajoelina que l'hebdomadaire, visiblement conquis, surnomme « Le président TGV ». « J'ai toujours eu un esprit de leader », affirme le président malgache. « À 20 ans, j'ai créé ma société d'évènementiel ». « À 34 ans, poursuit Paris Match, il devenait le plus jeune chef d'État africain ». Aujourd'hui, Andry Rajoelina tire un bilan élogieux de son premier mandat, assurant avoir construit « 30 centres hospitaliers universitaires en cinq ans »,  « bâti plus de 4 000 salles de classe, et goudronné plus de 500 kilomètres de routes ». Interrogé sur l'extrême pauvreté à Madagascar, il répond : « On peut toujours critiquer, mais dans d'autres pays, ce type de projet pourrait prendre une dizaine d'années ».  « Quelles sont ses relations avec la France ? Très bonnes », répond  Andry Rajoelina. « Je suis fréquemment en contact avec le président Macron ». « Mais selon moi, la France ne s'engage pas suffisamment avec Madagascar ». Les adieux à Killian Mbappé.Killian Mbappé est à la Une d'Aujourd'hui en France Dimanche, avec ce titre : « Le Parc perd son prince, la star du PSG joue ce dimanche, son dernier match sur la pelouse du stade parisien. Les supporters (...), regrettent déjà le meilleur buteur de l'histoire du club ». « Il va laisser un grand vide », déplore le journal, qui égrène les regrets. « Mbappé a tout donné, mais ce n'était pas assez aux yeux de certains (...) Ce dimanche, le PSG reçoit son trophée de champion de France, et rien n'est prévu pour la star qui va tirer sa révérence sans hommage particulier. C'est triste. Même s'il est brouillé avec son président, il mérite mieux qu'un adieu sans larmes », conclut Aujourd'hui en France-Dimanche.

Invité Afrique
Madagascar: l'ex-présidente de l'Assemblée nationale a été «avertie à plusieurs reprises» assure la porte-parole du gouvernement

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 4:30


À Madagascar, le gouvernement a réagi après la déchéance de l'ex-présidente de l'Assemblée nationale prononcée par la Haute cour constitutionnelle le 28 mars. Christine Razanamahasoa s'est vue reprocher ses propos critiques à l'égard du régime. Sur RFI le 9 avril, elle pointait un coup de force du régime pour l'écarter de ses fonctions. Lalatiana Rakotondrazafy, porte-parole du gouvernement malgache et ministre de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, revient sur l'affaire et défend la stricte application de la Constitution. De notre correspondante à Antananarivo,RFI : Près de deux semaines après sa déchéance, l'ex-présidente de l'Assemblée nationale a considéré sur RFI la procédure lancée à son encontre comme illégitime et contraire à plusieurs principes constitutionnels. Vous maintenez de votre côté votre position : c'est bien l'article 72 de la loi suprême qui a été appliquée à son cas.Lalatiana Rakotondrazafy : Tout à fait, la situation est très claire. Madame Razanamahasoa n'avait pas respecté la ligne de conduite de son groupe parlementaire, groupe grâce auquel elle avait été élue en 2019. Alors, la sanction, elle est très claire aussi : c'est la déchéance. Il n'y a pas autre chose. On ne va pas aller parler du fait qu'elle est une présidente de l'Assemblée nationale. L'article 72 [de la Constitution] ne pose absolument aucune conditionnalité à son application. On est dans une situation de déchéance, une procédure purement politique pour n'importe quel député. Et Madame Razanamahasoa étant une juriste chevronnée, elle est quand même censée comprendre cela.La procédure de déchéance a été particulièrement expéditive – 48 heures seulement – est-ce qu'il y avait eu des rappels à l'ordre avant d'en arriver à cette sanction sans issue possible ?Écoutez, il faut quand même dire que Madame Razanamahasoa avait été avertie à plusieurs reprises. On l'avait mise en garde, on lui avait dit : « Écoutez, madame, vous déviez vraiment de la ligne de conduite ». Il ne faut pas oublier qu'elle, contrairement aux prescrits constitutionnels, avait voulu que les élections [présidentielles de novembre 2023] ne se tiennent pas. C'est quand même quelque chose d'absolument inacceptable et inadmissible. D'autant plus que le fondateur de la coalition politique dans laquelle elle était [Andry Rajoelina] est quand même candidat à cette élection-là. On l'avait mise en garde à plusieurs reprises avec cela, mais c'était resté vain.Plus récemment, Madame Razanamahasoa a pointé une situation sociopolitique qu'elle juge délétère à Madagascar et estimé que derrière cela, il n'y aurait non pas un système, mais des hommes. Vous vous en étonnez, puisque vous dites que Madame Razanamahasoa a elle-même fait partie du système pendant 15 ans.Alors, je ne sais pas de quelle personne elle parle, mais si elle parle du président Rajoelina, c'est quand même de l'ingratitude dans toute sa splendeur. Et c'est absolument scandaleux d'entendre quelqu'un qui avait profité du système depuis 2009, qui avait gravi tous les échelons, qui est restée ministre pendant plusieurs années, qui est restée présidente de l'Assemblée nationale pendant quatre ans et qui, maintenant, dit qu'elle avait été trompée depuis 2009 alors qu'elle est restée dans le système jusqu'en 2024. Donc, elle est restée pendant 15 ans et c'est seulement après 15 ans qu'elle s'est rendue compte qu'elle avait été trompée en 2009 ? Ça n'a absolument aucun sens et c'est pour ça qu'on se dit, il faut quand même dénoncer parce que c'est comme si elle insultait l'intelligence des Malgaches et ce n'est pas quelque chose qu'on peut accepter.En plus de Christine Razanamhasoa, Isabelle Delattre, l'ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar, a fait l'objet récemment d'une procédure de rappel, après ses propos contre la mesure de castration des violeurs d'enfants, défendue par le régime. Que répondez-vous à ceux qui y voient une tentative de museler les voix critiques ?Je tiens juste à dire que le gouvernement n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet parce que la démarche a été faite de manière confidentielle. Mais je souhaiterais quand même préciser qu'on n'a jamais déclaré un quelconque représentant d'un organisme international, un quelconque ambassadeur ou diplomate persona non grata, pas jusqu'à maintenant à Madagascar, ça, c'est une première chose. Et une deuxième chose, à chaque fois que le régime fait quelque chose, on tente de l'accuser de porter atteinte à la liberté. Mais un pouvoir, c'est un pouvoir. On peut aussi user des moyens que nous avons entre nos mains, c'est tout.Dans ce climat politique et institutionnel tendu, les élections législatives du 29 mai se préparent. Sept ministres du gouvernement se sont lancés dans la course, pourquoi cette mobilisation ?C'est une manière d'acquérir une certaine légitimité populaire, et puis le président de la République a vraiment besoin d'une majorité et d'une majorité solide, stable à l'Assemblée nationale. Donc, nous sommes vraiment dans cette logique-là. Et si notre coalition a aligné des ministres, c'est que nous pensons que nous avons plus de chances de gagner des sièges à l'Assemblée nationale et donc de conforter cette majorité-là.À lire aussiMadagascar: fin du dépôt des candidatures pour les législatives, sept ministres dans la course

Aziz Mustaphi
Podcast: Rachid Talbi Alami reçu à Antananarivo par le Président malgache

Aziz Mustaphi

Play Episode Listen Later Dec 17, 2023 0:29


Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a été reçu, samedi au Palais présidentiel d'Iavoloha à Antananarivo, par le Président malgache réélu, Andry Rajoelina. Talbi Alami a représenté le Roi Mohammed VI à la cérémonie officielle d'investiture de Rajoelina, qui s'est déroulée samedi dans le stade Barea, à Antananarivo, en présence de plusieurs chefs d'Etats, de gouvernements et de Parlements. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message

Revue de presse Afrique
À la Une: des violences lors de la campagne électorale en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 4:12


Arrivé à Kindu, dans l'est, pour promouvoir son programme, l'opposant Moïse Katumbi a été accueilli par des jets de pierre – une personne est morte, une autre a été blessée dans ces échauffourées qui constituent, note Radio Okapi, « le premier incident grave rapporté depuis le début (…) de la campagne pour les élections générales » prévues dans un peu moins d'un mois.Malgré tout, le site note que le candidat s'est rendu au lieu de son meeting, où il a pu s'exprimer devant « une foule immense » venue pour l'occasion. Un signal de plus, selon Le Congo Libéré, du « démarrage en trombe » de Moïse Katumbi, qui s'est imposé, « au terme de cette première semaine de campagne, comme le principal candidat de l'opposition » et peut-être même, veut croire le journal, « comme le favori de cette élection présidentielle ».Félix Tshisekedi peine à décollerC'est l'analyse qu'en fait Le Congo Libéré, qui qualifie même la campagne de « cauchemar » pour le sortant, malgré, égrène le journal, « les moyens de l'État mobilisés, l'argent public déversé, les fonctionnaires réquisitionnés » et « les violences à l'encontre de ses opposants », référence aux événements hier de Kindu qui auraient, pour certains cadres du parti de Moïse Katumbi, été orchestrés.Malgré les moyens qu'il s'est donnés donc, cette première semaine de campagne aurait, croit savoir Le Congo Libéré, « fait naître le doute dans le camp présidentiel » et « douché [l]es espoirs » d'accéder à un second mandat « en toute sérénité. »  En cause, selon le titre : « Félix Tshisekedi n'a pas attiré les foules escomptées » lors de différents événements. Et le journal veut pour preuve de ce malaise le départ inopiné du président sortant pour la COP28 à Dubaï. Déplacement pointé du doigt, aussi, dans les colonnes d'Actualite.cd où une Kinoise, rencontrée par le journal, juge que « ces attitudes laissent à croire qu'il y a anguille sous roche ».Jeune Afrique prend plutôt le contrepied de ce positionnement et évoque au contraire, dans un long article revenant sur le mandat de Félix Tshisekedi, un sortant « convaincu de son avantage » malgré une campagne pouvant « donner l'impression d'être désordonnée » en raison de l'équipe nombreuse qui l'entoure. Qu'importe, le sortant a déjà les yeux sur l'après : « ​​​​​​​en cas de succès, [il] a déjà en tête d'entamer une réforme constitutionnelle ». Bref, les yeux rivés sur la route devant lui.La présidentielle malgache dans le rétroviseurLa Haute cour constitutionnelle devrait se prononcer d'ici quelques jours sur la victoire du sortant Andry Rajoelina à la récente élection : la date de vendredi a été annoncée, ce qui signifie, relève L'Express de Madagascar, que « la HCC prend de l'avance sur le délai de neuf jours que lui accordent les dispositions légales » et ce malgré les quinze recours déposés depuis la proclamation des résultats samedi.Mais le suspense reste léger : Midi Madagascar prévoit déjà que la cérémonie « ​​​​​​​qui aura lieu en fin de semaine devrait confirmer la victoire du candidat », puisqu'au cours de la campagne, « ​​​​​​​les interpellations » de l'opposition « ​​​​​​​n'ont eu aucun effet ».Et ce, en dépit des critiques sur l'organisation du scrutin. Scrutin vivement contesté par une partie des journaux de la Grande Île, dont Madagascar Tribune qui déplore le choix du « forcing d'une victoire électorale au premier tour, malgré le déficit flagrant de légitimité de la méthode, aggravé par un prévisible taux d'abstention record ».Parmi les griefs de certains membres de l'opposition, listés par L'Express de Madagascar : le « recensement pour la refonte de la liste électorale, en passant par la dénonciation de "faits illégaux" durant la campagne, jusqu'à la publication provisoire ». Une combativité de façade seulement, face à une opinion lassée, qui s'est peu déplacée le jour du scrutin. Et c'est, interprète le journal, exactement le déroulé des événements sur lequel comptait le camp Rajoelina. En somme, un scénario vu, revu, et prévu.

Revue de presse Afrique
À la Une: des violences lors de la campagne électorale en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 4:12


Arrivé à Kindu, dans l'est, pour promouvoir son programme, l'opposant Moïse Katumbi a été accueilli par des jets de pierre – une personne est morte, une autre a été blessée dans ces échauffourées qui constituent, note Radio Okapi, « le premier incident grave rapporté depuis le début (…) de la campagne pour les élections générales » prévues dans un peu moins d'un mois.Malgré tout, le site note que le candidat s'est rendu au lieu de son meeting, où il a pu s'exprimer devant « une foule immense » venue pour l'occasion. Un signal de plus, selon Le Congo Libéré, du « démarrage en trombe » de Moïse Katumbi, qui s'est imposé, « au terme de cette première semaine de campagne, comme le principal candidat de l'opposition » et peut-être même, veut croire le journal, « comme le favori de cette élection présidentielle ».Félix Tshisekedi peine à décollerC'est l'analyse qu'en fait Le Congo Libéré, qui qualifie même la campagne de « cauchemar » pour le sortant, malgré, égrène le journal, « les moyens de l'État mobilisés, l'argent public déversé, les fonctionnaires réquisitionnés » et « les violences à l'encontre de ses opposants », référence aux événements hier de Kindu qui auraient, pour certains cadres du parti de Moïse Katumbi, été orchestrés.Malgré les moyens qu'il s'est donnés donc, cette première semaine de campagne aurait, croit savoir Le Congo Libéré, « fait naître le doute dans le camp présidentiel » et « douché [l]es espoirs » d'accéder à un second mandat « en toute sérénité. »  En cause, selon le titre : « Félix Tshisekedi n'a pas attiré les foules escomptées » lors de différents événements. Et le journal veut pour preuve de ce malaise le départ inopiné du président sortant pour la COP28 à Dubaï. Déplacement pointé du doigt, aussi, dans les colonnes d'Actualite.cd où une Kinoise, rencontrée par le journal, juge que « ces attitudes laissent à croire qu'il y a anguille sous roche ».Jeune Afrique prend plutôt le contrepied de ce positionnement et évoque au contraire, dans un long article revenant sur le mandat de Félix Tshisekedi, un sortant « convaincu de son avantage » malgré une campagne pouvant « donner l'impression d'être désordonnée » en raison de l'équipe nombreuse qui l'entoure. Qu'importe, le sortant a déjà les yeux sur l'après : « ​​​​​​​en cas de succès, [il] a déjà en tête d'entamer une réforme constitutionnelle ». Bref, les yeux rivés sur la route devant lui.La présidentielle malgache dans le rétroviseurLa Haute cour constitutionnelle devrait se prononcer d'ici quelques jours sur la victoire du sortant Andry Rajoelina à la récente élection : la date de vendredi a été annoncée, ce qui signifie, relève L'Express de Madagascar, que « la HCC prend de l'avance sur le délai de neuf jours que lui accordent les dispositions légales » et ce malgré les quinze recours déposés depuis la proclamation des résultats samedi.Mais le suspense reste léger : Midi Madagascar prévoit déjà que la cérémonie « ​​​​​​​qui aura lieu en fin de semaine devrait confirmer la victoire du candidat », puisqu'au cours de la campagne, « ​​​​​​​les interpellations » de l'opposition « ​​​​​​​n'ont eu aucun effet ».Et ce, en dépit des critiques sur l'organisation du scrutin. Scrutin vivement contesté par une partie des journaux de la Grande Île, dont Madagascar Tribune qui déplore le choix du « forcing d'une victoire électorale au premier tour, malgré le déficit flagrant de légitimité de la méthode, aggravé par un prévisible taux d'abstention record ».Parmi les griefs de certains membres de l'opposition, listés par L'Express de Madagascar : le « recensement pour la refonte de la liste électorale, en passant par la dénonciation de "faits illégaux" durant la campagne, jusqu'à la publication provisoire ». Une combativité de façade seulement, face à une opinion lassée, qui s'est peu déplacée le jour du scrutin. Et c'est, interprète le journal, exactement le déroulé des événements sur lequel comptait le camp Rajoelina. En somme, un scénario vu, revu, et prévu.

Invité Afrique
Présidentielle à Madagascar: «Rajoelina débute un nouveau mandat sans qu'on lui demande de comptes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2023 11:07


À Madagascar, le président Andry Rajoelina a été officiellement réélu dès le premier tour, avec près de 59% des suffrages exprimés. Quel bilan tirer de ce scrutin du 16 novembre ? Quelques jours avant la présidentielle, avec son collègue Juvence Ramasy, l'économiste Olivier Vallée a publié dans la revue Le Grand Continent, une tribune où il s'est interrogé sur la possibilité d'un coup d'État institutionnel de la part du président sortant. En donnant la priorité aux attaques personnelles, il constate que l'opposition n'a peut-être pas choisi la bonne stratégie. À lire aussiVictoire annoncée d'Andry Rajoelina à Madagascar: la population dans l'attente, l'opposition réfléchit à la suite

Journal de l'Afrique
Forte abstention pour le premier tour de la présidentielle à Madagascar

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 12:10


A Madagascar, environ 60% des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes pour le premier tour la présidentielle. L'opposition a appelé au boycott et les résultats sont attendus le 24 novembre.

DW em Português para África | Deutsche Welle
16 de Novembro de 2023 - Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 19:59


Passados 50 anos da independência da Guiné-Bissau, sonhos e conquistas dos que libertaram o país estão a desaparecer. Província do Niassa pretende produzir e fornecer trigo ao mercado moçambicano até novembro de 2024. Madagáscar elege próximo Presidente, em eleições boicotadas pela oposição.

Revue de presse Afrique
À la Une: les Malgaches invités dans les bureaux de vote

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 4:22


« Aux urnes citoyens ! » s'exclame Midi Madagascar, ce jeudi. Les 11 millions d'électeurs votent depuis quelques heures ((6h locale, 3h TU)) pour choisir leur prochain président. « Un événement politique sans précédent dans l'histoire du pays », estime le journal malgache quelques pages plus loin, en raison d'une « série de situations exceptionnelles, révélant des fissures profondes dans le processus démocratique. » Avec, en tête de ces particularités : le fait que la grande majorité des candidats boycottent l'élection. « Ils sont en principe treize candidats à s'aligner aujourd'hui » explique ainsi L'Observateur Paalga, mais « en principe seulement, car 10 candidats au fauteuil suprême, parmi lesquels l'ancien président Marc Ravalomanana, ont appelé » à tourner le dos au scrutin.Il faut dire que la campagne a été particulièrement trouble – le Monde Afrique évoque même un « climat de tension d'une rare intensité. » C'est donc, pour L'Express de Madagascar, « tant bien que mal », que le premier tour de cette élection a lieu, « au milieu d'une conjoncture dominée par les querelles politiques. » Pour rappel, une partie de l'opposition a dénoncé des irrégularités dans l'organisation du vote ; une polémique a aussi éclaté au sujet de la bi-nationalité du sortant Andry Rajoelina, polémique qui a rythmé ces derniers mois.Une élection lourde d'enjeuxIl y a d'abord la Commission électorale, qui joue une partie de sa crédibilité sur ce vote. Très contestée dans la période qui a précédé le scrutin, la Céni « est attendue au tournant » pointe L'Express de Madagascar, et même « elle n'a pas le droit à l'erreur » car « la moindre peccadille sera exacerbée par les détracteurs du processus. »Et puis, et cela plusieurs journaux le pointent, il y a la question de la participation. Nombre des candidats d'opposition ayant appelé à s'abstenir, Le Pays juge qu'une mobilisation massive des électeurs « serait une victoire d'étape pour le candidat du pouvoir » alors qu'à l'inverse, une faible participation « représenterait pour Rajoelina un véritable camouflet, après avoir préféré avancer tête baissée face aux récriminations de ses adversaires politiques. »Une analyse que ne partage pas L'Express de Madagascar : le titre met en garde contre une surinterprétation des chiffres, car, croit-il, « étant donné la tendance abstentionniste des électeurs malgaches, l'abstention pourrait ne pas être la meilleure manière de démontrer la non-approbation du processus électorale. » Comment, en effet, distinguer les abstentionnistes qui contestent le scrutin de ceux qui, tout simplement, n'ont pas le réflexe d'aller voter ?Les attentes de la populationPopulation qui, souligne Midi Madagascar, a parfaitement conscience que « de [son] vote va dépendre de [son] avenir et celui de [ses] enfants pour les cinq années à venir. »Et sur ce plan, Wakat Séra juge, amer, que dans cette présidentielle, « tout se résume à l'espoir » car les secteurs essentiels – éducation, santé, infrastructures – en sont, selon le journal burkinabè, « réduits à se reposer sur des projets qui ne sont, en réalité, que de véritables éléphants blancs. » Le journal poursuit en égrenant la « persistance de la corruption », l'« impossible autosuffisance alimentaire et industrialisation du pays » ou encore les « coupures d'électricité entraînant des délestages monstre. » 8 malgaches sur 10 vivent en effet sous le seuil de pauvreté ; près de la moitié d'entre eux n'ont pas accès à l'eau.Bref, c'est un Andry Rajoelina « lesté d'un bilan peu flatteur » qui va tenter de s'envoler vers la première place du scrutin, avec en toile de fond, prédit Wakat Séra encore, une « crise préélectorale qui muera probablement en crise post-électorale si rien n'est fait. »Les journaux inquiets de « l'après »À quoi ressemblera « le lendemain du scrutin » ? Beaucoup de titres, à commencer par L'Express de Madagascar, ont les yeux rivés sur cet après. Car, s'inquiète le titre, aucun des trois candidats engagés dans la campagne « n'a clairement répondu à la question sur la manière dont ils comptent résorber le clivage politique qui s'est installé ces dernières semaines. » Des tensions dont L'Observateur Paalga craint aussi qu'elles ne « remettent en cause la fragile paix sociale dans le pays » là où, pessimiste, Wakat Séra considère que « l'explosion de la marmite […] risque d'être inévitable. »Ne reste plus qu'à aller voter – et à charge du futur président de rétablir la sérénité. Ce sera là, conclut L'Express de Madagascar, son « premier challenge politique. »  

Revue de presse Afrique
À la Une: les Malgaches invités dans les bureaux de vote

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 4:22


« Aux urnes citoyens ! » s'exclame Midi Madagascar, ce jeudi. Les 11 millions d'électeurs votent depuis quelques heures ((6h locale, 3h TU)) pour choisir leur prochain président. « Un événement politique sans précédent dans l'histoire du pays », estime le journal malgache quelques pages plus loin, en raison d'une « série de situations exceptionnelles, révélant des fissures profondes dans le processus démocratique. » Avec, en tête de ces particularités : le fait que la grande majorité des candidats boycottent l'élection. « Ils sont en principe treize candidats à s'aligner aujourd'hui » explique ainsi L'Observateur Paalga, mais « en principe seulement, car 10 candidats au fauteuil suprême, parmi lesquels l'ancien président Marc Ravalomanana, ont appelé » à tourner le dos au scrutin.Il faut dire que la campagne a été particulièrement trouble – le Monde Afrique évoque même un « climat de tension d'une rare intensité. » C'est donc, pour L'Express de Madagascar, « tant bien que mal », que le premier tour de cette élection a lieu, « au milieu d'une conjoncture dominée par les querelles politiques. » Pour rappel, une partie de l'opposition a dénoncé des irrégularités dans l'organisation du vote ; une polémique a aussi éclaté au sujet de la bi-nationalité du sortant Andry Rajoelina, polémique qui a rythmé ces derniers mois.Une élection lourde d'enjeuxIl y a d'abord la Commission électorale, qui joue une partie de sa crédibilité sur ce vote. Très contestée dans la période qui a précédé le scrutin, la Céni « est attendue au tournant » pointe L'Express de Madagascar, et même « elle n'a pas le droit à l'erreur » car « la moindre peccadille sera exacerbée par les détracteurs du processus. »Et puis, et cela plusieurs journaux le pointent, il y a la question de la participation. Nombre des candidats d'opposition ayant appelé à s'abstenir, Le Pays juge qu'une mobilisation massive des électeurs « serait une victoire d'étape pour le candidat du pouvoir » alors qu'à l'inverse, une faible participation « représenterait pour Rajoelina un véritable camouflet, après avoir préféré avancer tête baissée face aux récriminations de ses adversaires politiques. »Une analyse que ne partage pas L'Express de Madagascar : le titre met en garde contre une surinterprétation des chiffres, car, croit-il, « étant donné la tendance abstentionniste des électeurs malgaches, l'abstention pourrait ne pas être la meilleure manière de démontrer la non-approbation du processus électorale. » Comment, en effet, distinguer les abstentionnistes qui contestent le scrutin de ceux qui, tout simplement, n'ont pas le réflexe d'aller voter ?Les attentes de la populationPopulation qui, souligne Midi Madagascar, a parfaitement conscience que « de [son] vote va dépendre de [son] avenir et celui de [ses] enfants pour les cinq années à venir. »Et sur ce plan, Wakat Séra juge, amer, que dans cette présidentielle, « tout se résume à l'espoir » car les secteurs essentiels – éducation, santé, infrastructures – en sont, selon le journal burkinabè, « réduits à se reposer sur des projets qui ne sont, en réalité, que de véritables éléphants blancs. » Le journal poursuit en égrenant la « persistance de la corruption », l'« impossible autosuffisance alimentaire et industrialisation du pays » ou encore les « coupures d'électricité entraînant des délestages monstre. » 8 malgaches sur 10 vivent en effet sous le seuil de pauvreté ; près de la moitié d'entre eux n'ont pas accès à l'eau.Bref, c'est un Andry Rajoelina « lesté d'un bilan peu flatteur » qui va tenter de s'envoler vers la première place du scrutin, avec en toile de fond, prédit Wakat Séra encore, une « crise préélectorale qui muera probablement en crise post-électorale si rien n'est fait. »Les journaux inquiets de « l'après »À quoi ressemblera « le lendemain du scrutin » ? Beaucoup de titres, à commencer par L'Express de Madagascar, ont les yeux rivés sur cet après. Car, s'inquiète le titre, aucun des trois candidats engagés dans la campagne « n'a clairement répondu à la question sur la manière dont ils comptent résorber le clivage politique qui s'est installé ces dernières semaines. » Des tensions dont L'Observateur Paalga craint aussi qu'elles ne « remettent en cause la fragile paix sociale dans le pays » là où, pessimiste, Wakat Séra considère que « l'explosion de la marmite […] risque d'être inévitable. »Ne reste plus qu'à aller voter – et à charge du futur président de rétablir la sérénité. Ce sera là, conclut L'Express de Madagascar, son « premier challenge politique. »  

Un monde d'avance
Madagascar : Malgré l'appel au boycott de 10 candidats sur 13, une élection présidentielle est en cours

Un monde d'avance

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 3:40


durée : 00:03:40 - Un monde d'avance - À Madagascar, un boycott du scrutin de l'élection présidentielle a été appelé par près de dix candidats. Repoussé d'une semaine, le vote se tient jeudi 16 novembre, encouragé par le président sortant, Andry Rajoelina.

Em directo da redacção
Madagáscar escolhe Presidente: "Taxa de participação foi muito baixa de manhã"

Em directo da redacção

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 9:37


Os eleitores malgaxes escolhem esta quinta-feira o próximo Presidente. A recandidatura do Presidente cessante, Andry Rajoelina, criou uma onda de contestação que levou dez candidatos da oposição a apelar ao boicote do escrutínio. "A oposição fez apelos de boicote às eleições de hoje", alegando que listas eleitorais "não estão completas e que o Presidente Andry Rajoelina usou os meios do Estado para fazer propaganda", descreve o padre Rodrigues Diniz, radicado em Madagáscar. RFI: Antananarivo acordou esta quinta-feira com um recolher obrigatório, aplicado na véspera da primeira volta das presidenciais. Como está a decorrer o escrutínio?Padre Rodrigues Diniz: Aqui em Madagáscar, em geral o ambiente está calmo, mas dizem que não é uma eleição como as outras porque poucas pessoas vão votar. Há outras pessoas que dizem o contrário, que esta é uma votação como as outras. A grande razão desta confusão é que eram 13 candidatos e 10 formaram o "colectivo dos dez candidatos", por não estar de acordo com esta eleição. Dizem que as listas eleitorais não estão completas e que o Presidente Andry Rajoelina usou os meios do Estado para fazer propaganda. Estas duas razões já são tradicionais porque há sempre problemas em todas as eleições.A grande questão desta primeira volta das eleições presidenciais é a taxa de abstenção?Tenho estado a ouvir rádio desde esta manhã. A rádio da oposição dizia haver uma taxa de participação muito baixa de manhã que nem chegava a 3%. Eles apelaram para as pessoas estivessem presentes no encerramento das urnas, sobretudo as pessoas aderentes aos candidatos que não concordam com esta eleição, para que não haja uma grande diferença entre as pessoas que vão votar e a percentagem que sair das urnas.Estas eleições estavam marcadas para o dia 9 deste mês, foi adiado para hoje, 16 de Novembro, porque um dos 13 candidatos ficou ferido durante a campanha eleitoral.Os dez candidatos do colectivo tentaram ir para a praça simbólica de Antananarive, 13 de Maio, onde as pessoas se reúnem nos grandes acontecimentos. Tentaram ir para lá, mas as forças armadas e a polícia impediram. Houve alguns feridos e até dizem que houve uma pessoa que morreu, devido ao gás lacrimogéneo. Não houve muitas pessoas a manifestar porque as forças armadas estão do lado do Presidente.Esta oposição, composta por dez candidatos, apela a boicotar as eleições há mais de um mês. A este colectivo de dez opositores juntaram-se 57 associações da sociedade civil que pedem a suspensão do acto eleitoral. Apontam desconfianças no Supremo Tribunal de Justiça e na Comissão Eleitoral Nacional Independente. Alegam que está tudo decidido e que o actual Presidente vai vencer.A presidente da assembleia legislativa, os representantes da organização que reúne as quatro Igrejas Cristãs de Madagáscar (FFKM) apelaram para a suspensão das eleições e para o fim da campanha, mas depois os bispos da Igreja católica, que estiveram reunidos, emitiram um comunicado a dizer que estavam a favor das eleições neste dia. A presidente da assembleia apelou a SADC e a comunidade internacional para intervirem contra as eleições neste momento. É também verdade que nestes dez candidatos existe dois antigos Presidentes e antigos ministros que disseram não ter confiança nas eleições.Apelam aos eleitores a não votar esta quinta-feira?Foi essa mensagem enviada um pouco para toda a ilha, mas mais nas grandes cidades, onde tem havido pouco afluência porque as pessoas costumam votar na parte da manhã. As pessoas apelam para que os opositores possam ir controlar a contagem dos votos, como as pessoas fazem sempre. Há riscos de tumultos?Depois das eleições pode haver tumultos, mas não haverá manifestações hoje no fechar das urnas porque as pessoas não se costumam manifestar à noite. Os dez candidatos vão apelar as pessoas a fazerem manifestações na capital.Por que motivo o governo decidiu manter estas eleições contestadas, havia um receio de admitir uma possível derrota?Não, acho que não porque o Presidente estava seguro de si, ao contrário do antigo Presidente Marc Ravalomanana, ele fortaleceu as forças de segurança a nível de material. Nunca houve essa ideia do Presidente ter medo de perder as eleições. Este problema surgiu recentemente porque há dois, três meses não se falava que estas eleições iam ser contestadas. O Presidente fez campanha em toda a ilha, menos na capital porque havia manifestações. Aqui em Madagáscar devido à falta de comunicações, por causa da floresta, e de meios de comunicação a nível de estradas é possível falsificar os resultados.O que é que os malgaxes esperam deste escrutínio?Madagáscar está a descer quando se fala do bem-estar das pessoas devido aos problemas internacionais, mas também por causa do governo. Este grande problema é porque a nível dos candidatos havia pessoas habituadas aos problemas de Madagáscar, nomeadamente antigos Presidentes e ministros, e não tinham outra forma de lutar contra o actual Presidente porque viram que a eleição já estava ganha. De quatro em quatro anos, estes problemas estão sempre de volta e o povo é que sofre se a crise perdurar. Os malgaxes têm paciência e vão tentar resolver isso, esperando não haver grandes problemas como houve no passado.

Africa Today
Madagascar braces for controversial election

Africa Today

Play Episode Listen Later Nov 15, 2023 30:21


People in Madagascar will head to the polls on Thursday, but 10 of the 13 candidates have called for a boycott of a presidential election which follows months of street protests. We look at why questions over the President Andry Rajoelina's dual French nationality have contributed to a contentious campaign. Translators who have worked for German troops serving as United Nations peacekeepers in Mali say they fear reprisal attacks from jihadist militants, as the UN winds up its mission. 2026 FIFA World Cup: Africa's qualifiers kick off today, with a record number of teams from the continent set to make it to the finals.

Africa Daily
Will the election in Madagascar bring any change?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Nov 15, 2023 15:59


On the 16th of November, millions of people are expected to vote in the presidential election in Madagascar. Long-time political rivals Andry Rajoelina and Marc Ravalomanana will take each other on, along with eleven other candidates. Rajoelina, the former DJ-turned-politician, rose to power back in 2009 when he replaced Ravalomana as head of state, following a bloodless coup. Madagascar is among the poorest nations in the world. The percentage of the population living below the national poverty line rose from 72% in 2012 to 75% in 2022, according to the World Bank. Africa Daily's Alan Kasujja has been looking at what's at stake in this election.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Madagascar ​​​​​​​: une élection présidentielle sous tension

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 14, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la politique africaine d'Emmanuel Macron, sur les déclarations de Guillaume Soro et l'opération Springbok en République démocratique du Congo. Élection à Madagascar : bras-de-fer entre l'opposition et le président sortantÀ Madagascar, à deux jours de l'élection, le président Andry Rajoelina refuse d'annuler le scrutin, comme l'exigent l'opposition et des organisations de la société civile. Pourquoi demandent-elles le report du scrutin ? Que proposent-elles comme alternative ? Avec Sarah Tétaud, correspondante de RFI à Antananarivo.  France : un rapport parlementaire critique la politique africaine d'Emmanuel MacronUn rapport rédigé par deux députés français critique la politique de la France en Afrique. Quelles sont les principales faiblesses pointées du doigt ? Le président Macron a-t-il réagi à sa publication ? Pourrait-il prendre en compte les recommandations de ce rapport ? Avec Aurelien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Côte d'Ivoire : Guillaume Soro va-t-il rentrer d'exil ? Dans une vidéo postée sur X (ex-Twitter), l'ancien Premier ministre Guillaume Soro a annoncé mettre fin à son exil. Pourquoi a-t-il soudainement décidé de rentrer en Côte d'Ivoire ? Souhaite-t-il jouer à nouveau un rôle politique ? Condamné à deux reprises, que risque-t-il en rentrant dans son pays ?  Avec Geoffroy-Julien Kouao, politologue, auteur de Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrates ? La ploutocratie n'est pas la démocratie, aux éditions Kamit.RDC : l'armée et la Monusco lancent l'opération SpringbokEn RDC, la Monusco et l'armée congolaise ont lancé l'opération « Springbok », un déploiement conjoint pour empêcher le M23 de conquérir la ville de Goma. Pourquoi les forces onusiennes ont-elles décidé de s'impliquer dans cette opération alors que le gouvernement congolais demande son départ ? Cette opération pourrait-elle retarder le retrait de la mission onusienne de la RDC ?  Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des questions de sécurité. 

Em directo da redacção
Madagáscar rumo a primeira volta de presidenciais em clima de contestação

Em directo da redacção

Play Episode Listen Later Nov 14, 2023 5:51


Madagáscar tem agendada para esta quinta-feira a primeira volta das eleições presidenciais.Muitas incógnitas se levantam, porém, quanto ao escrutínio por um colectivo de onze candidatos continuar a contestar a realização do mesmo, denunciando a falta de condições para eleições justas e transparentes.E isto como começa por nos relatar do litoral leste de Madagáscar o padre português Alcindo de Sousa, de regresso à grande ilha do Oceano Índico desde o início do ano passado.  O único candidato a ter feito, realmente, campanha foi o chefe de Estado cessante, Andry Rajoelina, não obstante a sua candidatura ter vindo a ser contestada por ele, para além da nacionalidade malgaxe, dispor também da nacionalidade francesa.Ao todo são 13 os candidatos que devem disputar estas eleições. O antigo presidente Marc Ravalomana sendo um dos grandes rivais de Andry Rajoelina.Passamos em revista com o padre Alcindo de Sousa o diagnóstico actual desta grande ilha do Oceano Índico, para além da componente política, passando pelo desenvolvimento social e económico, ou os desafios enfrentados em termos de desenvolvimento, ou dos sectores da educação e da saúde.

Africana - Radio Radicale
Africana: Elezioni (rinviate) in Madagascar

Africana - Radio Radicale

Play Episode Listen Later Nov 12, 2023 6:25


In Madagascar sono state rinviate le elezioni e ora ci sono addirittura molti partiti e organizzazioni civili che ne chiedono l'annullamento perché non ci sarebbero le condizioni per assicurare la partecipazione libera e democratica. Il presidente uscente Andry Rajoelina è accusato di fomentare i disordini nel Paese contro le opposizioni.

Journal de l'Afrique
Madagascar : la présidente de l'Assemblée nationale demande la suspension de la présidentielle

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 9, 2023 13:34


À Madagascar, à une semaine du premier tour de la présidentielle, la présidente de l'Assemblée nationale a demandé jeudi "la suspension de l'élection" - déjà reportée une fois, - dans un contexte tendu de manifestations régulières de l'opposition depuis plus d'un mois. Le camp du président sortant, Andry Rajoelina, 49 ans, candidat à sa propre réélection, a immédiatement rejeté la demande jugée "farfelue".

Reportage Afrique
Madagascar: à Antsirabe, un espace pour sortir les femmes de la précarité [2/5]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 2:17


« Des emplois décents pour tous » et en particulier pour les femmes. C'est le cap fixé par le président sortant Andry Rajoelina dans le Plan émergence Madagascar, document stratégique adopté sous son mandat pour le développement du pays. Mais les avancées sont timides. Bas salaires, sous-emploi, chômage déguisé… Les femmes restent la catégorie la plus touchée par la précarité. Alors comment s'en sortir ? À Antsirabe, la capitale agro-industrielle du pays, l'association Mazava offre à ces femmes un espace de soutien moral et du travail. De notre correspondante à Antananarivo,Un salon de coiffure à l'entrée, une laverie, un poulailler au fond de la cour… Ces espaces abrités par l'association Mazava sont tous dédiés à employer des femmes en difficulté quelques heures par semaine. Marie-Abeline, elle, tisse un panier en raphia, vendu ensuite par l'association. Elle ne quitte pas son crochet des yeux.« Si vous êtes rapides, vous pouvez vous en sortir. Par exemple, ce sac, je le termine en quatre ou cinq jours. Je le vendrai 35 000 ariarys. Je tricote dès que j'ai un temps libre après les tâches ménagères. Je le fais pour ne pas rester dans l'oisiveté et pour renforcer le revenu de mon mari », explique Marie-Abeline.Dans ce quartier, 95 % des femmes seraient sous-employées. Pas assez d'heures de travail pour un revenu décent. Résultat, elles restent au foyer, et là souvent exposées à la violence. En parler, briser le tabou pour s'en sortir, c'est aussi l'un des objectifs de l'association.« Les femmes qui restent au foyer, c'est ça le fond du problème », pointe Sahondraniaina, présidente de l'association Mazava. « Les violences se créent automatiquement quand le couple est dans une impasse économique. Il y a des paroles blessantes du mari et certaines femmes ne supportent plus les violences conjugales, elles préfèrent s'enivrer et deviennent alcooliques. Elles finissent par perdre le contrôle. »À écouter aussiMadagascar: à Antananarivo, la quête des besoins primaires éclipse la campagne présidentielle« C'est le minimum pour survivre »Fandresena, 22 ans, est l'une des plus jeunes du groupe cet après-midi. Ce qu'elle a appris ici ? « Rendre belles » les femmes en les coiffant, résume-t-elle fièrement, en entrant dans son local.« Voici mon petit salon », nous indique Fandresena. « Cela ne rapporte pas beaucoup parce qu'on est à la campagne, n'y a pas beaucoup de gens qui viennent. Ça m'aide juste à gagner pour la nourriture comme ça, mais à part, d'autres activités, je ne peux pas y faire, c'est juste le minimum pour survivre. Quand j'ai eu mon bac, j'ai eu un peu de difficultés à continuer mes études, donc j'ai intégré l'association. »Avec 10 000 ariarys par jour environ, son activité complète pour l'instant le revenu de son mari, laboureur. Mais Fandresena voit plus grand pour l'avenir. « Si c'est possible, j'aimerais bien faire un peu plus que ça, peut-être aller dans les villes pour y faire ma petite entreprise », imagine-t-elle.Des projets que la majorité des femmes rencontrées cet après-midi disent n'avoir jamais osé envisager. Selon une enquête d'Afrobaromètre, deux tiers des Malgaches estiment que les hommes devraient être prioritaires à l'emploi lorsque celui-ci se fait rare.

Reportage Afrique
Influences russes en Afrique [3/5]: Madagascar, l'élection présidentielle de 2018 infiltrée

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 2:29


Madagascar est le premier pays d'Afrique pour lequel l'ingérence électorale russe a pu être documentée puis prouvée. Lors de l'élection présidentielle de 2018, entre six et neuf candidats sur les trente-six qui briguaient la magistrature suprême ont bénéficié de l'aide de mystérieux stratèges de Moscou. Un mode opératoire méthodique et bien rodé, dans l'un des pays les plus pauvres du monde, mais où le coût d'une campagne électorale est, dit-on, parmi les plus élevés de la planète, du fait d'une loi électorale permissive qui ne prévoit aucun plafonnement et autorise les financements étrangers. La correspondante de RFI à Madagascar revient sur cette élection présidentielle « truquée » avec la journaliste d'investigation qui a démontré l'influence russe dans un documentaire diffusé en avril 2019 sur la BBC. De notre correspondante à Antananarivo,« Je ne savais pas qui les envoyait, mais ce que je savais, c'est que c'étaient des Russes et qu'ils venaient ici pour me soutenir ! Donc moi, je n'ai pas cherché midi à 14h ». Pasteur Mailhol est l'un des premiers candidats de l'élection présidentielle malgache de 2018 à reconnaître, face à la journaliste d'investigation Gaëlle Borgia, avoir bénéficié de l'aide des Russes.Dans son documentaire intitulé Madagascar, la Russie aurait-elle manipulé la présidentielle ?, la journaliste franco-malgache révèle la manière dont les hommes de Wagner s'y sont pris pour influencer le scrutin. « Durant notre enquête, on a pu identifier une demi-douzaine de candidats à la présidentielle malgache qui ont été approchés par des Russes. Ces derniers se présentaient comme des stratèges électoraux. Ils disaient avoir une expérience dans des élections en Afrique », raconte Gaëlle Borgia.Très vite, les dizaines de Russes entrés sur le territoire grâce à un visa touristique, proposent une aide logistique et financière. Omer Beriziky, ancien Premier ministre et candidat à l'élection, relate dans le documentaire, les échanges initiaux qu'il a eus avec ses interlocuteurs : « Ils m'ont demandé si j'étais prêt à ouvrir la diplomatie malgache vers d'autres horizons. J'ai dit bien évidemment ! Et ils m'ont dit : on va vous aider. Question de Gaëlle Borgia : Et votre budget arrêté avec les Russes s'élevait à combien à peu près ? Réponse : Un peu moins de 2 millions de dollars ».À écouter aussiInfluences russes en Afrique [1/5]: l'héritage soviétique« Les Russes promettaient de grosses sommes »« Ce que l'on sait, précise la journaliste d'investigation, c'est que pour cette ingérence électorale à Madagascar, les Russes promettaient de grosses sommes. Des promesses qu'ils n'ont pas toujours honorées. Ils avaient un gros budget pour imprimer un journal gratuit diffusé en dehors de la capitale où étaient publiés des articles en faveur des candidats qu'ils soutenaient. Et ça, c'étaient des milliers d'impressions hebdomadaires ».Progressivement, les généreux financeurs intègrent les équipes de leurs différents poulains.Au cœur des états-majors de campagne« Petit à petit, ils sont même devenus des cadres de campagne électorale malgache. Et selon les témoignages qu'on a eus, les membres des équipes électorales malgaches ont fini par être sous leurs ordres », précise la journalisteExtrait du documentaire : « C'était comme si c'étaient eux qui décidaient ce que nous devions faire et on devait s'exécuter. J'avais l'impression que nous étions plus des prestataires plutôt que l'équipe de campagne du candidat ». Quant à la contrepartie, les négociateurs sont clairs sur celle-ci : « Si un des candidats se retrouvait au second tour, eh bien les perdants soutenus par les Russes devraient soutenir ce candidat vainqueur. »À écouter aussiInfluences russes en Afrique [2/5]: Centrafrique, un laboratoire pour les mercenaires russesAlors, Andry Rajoelina, l'actuel président, doit-il sa victoire aux Russes ?« On sait que les Russes l'ont approché au moment du second tour – ils ont d'ailleurs changé leur fusil d'épaule puisque au départ, ils pensaient plutôt soutenir le président sortant Hery Rajaonarimampianina –, on sait qu'après son élection, des Russes ont rencontré les ministres du gouvernement malgache, de manière secrète. Mais aujourd'hui, c'est difficile de prouver qu'Andry Rajoelina a eu une aide russe pour parvenir à gagner l'élection présidentielle », explique Gaëlle Borgia.Quant aux prochaines élections prévues en fin d'année, des sources viennent de nous informer que plusieurs membres chargés de l'ingérence électorale sont en train de quitter l'Île. La fin d'une stratégie russe en terre malagasy ? Ou le début d'un nouveau chapitre ?À lire aussiDe l'héritage soviétique aux réseaux sociaux, comment la Russie s'est implantée en Afrique

Appels sur l'actualité
[Vos questions] La démonstration de force de Prigojine avortée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rébellion de Prigojine, sur la polémique autour de la double nationalité du président malgache et la disparition du sous-marin Titan. Russie : pourquoi Evguéni Prigojine s'est-il rebellé?Le 24 juin 2023, le patron du groupe Wagner, Evguéni Prigojine a appelé ces combattants à renverser le commandement militaire russe, se disant « prêt à mourir » avec ses 25.000 hommes pour « libérer le peuple russe ». Quel a été l'élément déclencheur qui a poussé Prigojine à braver le Kremlin ? Rébellion de Wagner : la faible riposte de l'armée russeLors de leur marche vers Moscou du 24 juin, les hommes de Wagner ont semblé avancer rapidement. Comment expliquer que l'armée russe ne soit pas intervenue pour empêcher la progression du groupe Wagner ? Russie : pourquoi le chef de Wagner a-t-il fait marche arrière ?Après avoir défié Vladimir Poutine toute la journée du samedi 24 juin, Evguéni Prigojine a demandé à ses combattants de stopper leur marche vers Moscou.Comment expliquer cette volte-face ? Quelles sont les conditions du deal passé entre Prigojine et le président biélorusse ? Avec Anissa El-Jabri, correspondante de RFI à Moscou. Madagascar : controverse sur la nationalité française du président Selon le journal Le Monde, Andry Rajoelina le président de Madagascar aurait acquis la nationalité française par un décret signé en 2014 par l'ancien Premier ministre français, Manuel Valls. Pourquoi cette information n'est-elle révélée que maintenant ? Que risque le président malgache dans la mesure où sa naturalisation française pourrait lui faire perdre la nationalité malgache ?  Avec Laetitia Bezain, correspondante de RFI à Madagascar. Titan : le mystère perdure sur la disparition du sous-marin Cinq jours après la disparition du Titan, des débris du sous-marin ont été retrouvés près de l'épave du Titanic. Pourquoi était-ce si compliqué de localiser le sous-marin malgré les nombreux moyens employés ? Connaît-on aujourd'hui les raisons de la défaillance du sous-marin ? Avec Bertrand Sciboz, directeur du Centre de recherches sous-marines et chercheur d'épaves. 

Journal de l'Afrique
Madagascar : l'interdiction des manifestations avant la présidentielle suscite des inquiétudes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 12:32


À Madagascar, sept mois avant l'élection présidentielle, les manifestations à caractère politique dans un lieu public sont désormais interdites. Cette décision a été annoncée, vendredi 31 mars, par le ministre de l'Intérieur, qui a précisé qu'elles pourraient reprendre au moment de la campagne officielle à compter du 10 octobre. Des voix s'élèvent localement contre cette interdiction et la communauté internationale s'inquiète également face à ces restrictions imposées à la vie politique.

apolut: Standpunkte
Eine Pflanze als Corona-Heilmittel? | Von Susanne Wolf

apolut: Standpunkte

Play Episode Listen Later Jun 24, 2022 15:42


Seit mehr als zwei Jahren ist Artemisia Annua (einjähriger Beifuß) als mögliches Heilmittel bei Covid-19 im Gespräch, doch Studien dazu versanden oder werden gar nicht erst finanziert. Pharmaindustrie, Politik und WHO spielen dabei eine zweifelhafte Rolle.Ein Standpunkt von Susanne Wolf.„Kräutertrank aus Afrika soll gegen Corona helfen“, „Vermeintliches Heilmittel gegen Corona“, „Angebliches Covid-Wundermittel“ – so titelten einige Medien im Frühsommer 2020. Die Rede war von Covid Organics, einem Getränk, das von Madagaskars Präsident Andry Rajoelina als Heilmittel gegen Covid-19 präsentiert wurde. Der Kräutertrunk wurde vom Madagassischen Institut für Angewandte Forschung entwickelt, das bereits mehrere international erfolgreiche Heilmittel entwickelt hatte. Weitere afrikanische Staaten wie Tansania, der Kongo oder die Zentralafrikanische Republik bestellten Covid Organics – die Skepsis in westlichen Medien war groß.Kein Geld für ForschungDer Hauptinhaltsstoff von Covid Organics ist Artemisia Annua oder einjähriger Beifuß, eine Heilpflanze, die in gemäßigten Breitengraden wächst und auch in Europa angebaut werden kann. Die chinesische Pharmakologin Dr. Youyou Tu machte bereits im Jahr 1972 Artemisinin als wichtigsten Wirkstoff gegen Malaria aus, 2015 bekam sie für ihre Forschung den Medizinnobelpreis. Weitere Studien ergaben die Wirksamkeit von Artemisia Annua auch bei Krebserkrankungen, Borreliose oder Diabetes. Praktiker der Traditionellen Chinesischen Medizin wissen seit Jahrtausenden um dessen antivirale und fiebersenkende Wirkung.... hier weiterlesen: https://apolut.net/eine-pflanze-als-corona-heilmittel-von-susanne-wolf/+++Apolut ist auch als kostenlose App für Android- und iOS-Geräte verfügbar! Über unsere Homepage kommen Sie zu den Stores von Apple und Huawei. Hier der Link: https://apolut.net/app/Die apolut-App steht auch zum Download (als sogenannte Standalone- oder APK-App) auf unserer Homepage zur Verfügung. Mit diesem Link können Sie die App auf Ihr Smartphone herunterladen: https://apolut.net/apolut_app.apk+++Abonnieren Sie jetzt den apolut-Newsletter: https://apolut.net/newsletter/+++Ihnen gefällt unser Programm? Informationen zu Unterstützungsmöglichkeiten finden Sie hier: https://apolut.net/unterstuetzen/+++Unterstützung für apolut kann auch als Kleidung getragen werden! Hier der Link zu unserem Fan-Shop: https://harlekinshop.com/pages/apolut+++Website und Social Media:Website: https://apolut.net/Odysee: https://odysee.com/@apolut:aRumble: https://rumble.com/ApolutInstagram: https://www.instagram.com/apolut_net/Gettr: https://gettr.com/user/apolut_netTelegram: https://t.me/s/apolutFacebook: https://www.facebook.com/apolut/Soundcloud: https://soundcloud.com/apolut See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Revue de presse Afrique
À la Une: journée de deuil national à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2021 4:05


« Le drapeau malgache est en berne sur tout le territoire national ce jeudi, soupire Madagascar Tribune. Le président de la République, Andry Rajoelina, a décrété un deuil national en mémoire des victimes du naufrage, lundi, du bateau Francia à Soanierana Ivongo. » Le dernier bilan de ce naufrage fait état de 85 morts et d'une cinquantaine de survivants. Il y aurait encore des disparus. « Ce bateau de marchandises avait à son bord plus de 130 personnes, précise Madagascar Tribune. Il avait dépassé sa capacité d'accueil et les passagers n'avaient pas été enregistrés auprès de l'Agence portuaire maritime et fluviale, au départ de la commune rurale d'Antanambe, à Mananara Nord, pour se rendre à Soanierana Ivongo. Le bateau opérait donc clandestinement. » D'après Les Nouvelles, autre quotidien malgache, « le commandant de bord et son équipage sont toujours introuvables, ils ne figurent ni parmi les rescapés ni parmi les corps repêchés ». Plus d'une dizaine d'heures dans l'eau À ce drame, s'en est ajouté un autre, relate encore Madagascar Tribune : « Une équipe gouvernementale a été dépêchée sur place pour coordonner les opérations de secours. Au retour, l'un des hélicoptères transportant le Secrétaire général de la gendarmerie, le général Serge Gellé, et trois autres personnes, a été victime des fortes rafales de vent et s'est écrasé en mer. » Et, incroyable, pointe Madagascar Tribune : « Le général Gellé a pu être retrouvé à Mahambo, vivant, après avoir nagé pendant plus d'une dizaine d'heures. Il a été recueilli par des pécheurs. Quelques heures plus tard, le mécanicien de l'équipage était également retrouvé vivant. Les deux autres personnes qui se trouvaient à bord de l'hélicoptère, dont le pilote, sont encore portées disparues. » Irresponsabilité L'enquête en cours déterminera les causes et les responsabilités du naufrage du Francia, mais d'ores et déjà, pointe Le Pays au Burkina, « quand un navire habilité à ne transporter que des marchandises, comme c'était le cas du Francia, s'autorise, de façon illégale, à embarquer des personnes et sans doute, à surpasser ses capacités, il y a assurément problème. » À savoir : « l'irresponsabilité humaine sur fond d'avidité pour l'argent. […] Le résultat est là : terrifiant ! s'exclame encore Le Pays. En voulant emprunter les sentiers périlleux de la clandestinité, on a poussé le navire Francia à échouer sur les rivages de la tragédie. C'est inacceptable ! Il urge donc que les autorités malgaches mettent le holà à ces pratiques malsaines et mortelles […]. » ► À lire aussi : Des zones d'ombre planent sur le naufrage du «Francia» à Madagascar Dadis Camara à Conakry : un retour qui interroge À la Une également : le retour au pays pour Dadis Camara. Après 12 ans d'exil à Ouagadougou, l'ancien chef de la junte militaire, qui avait pris le pouvoir après le décès du président Lansana Conté, en décembre 2008, est arrivé ce mercredi 22 décembre à Conakry. « Aussitôt débarqué de l'avion, Dadis s'est dit être à la disposition de la justice pour que lumière soit faite sur les événements du 28 septembre », rapporte le site d'information Guinée 7. Alors pourquoi ce retour, s'interroge WakatSéra : « Solidarité entre frères d'arme oblige ? Signal fort pour une réconciliation nationale ? Ou encore, souci de donner une chance aux victimes du massacre du 28 septembre 2009 et à leurs parents de connaître enfin toute la vérité sur ce drame qui a fait 157 morts ? Ou, véritablement, un geste humanitaire, comme annoncé officiellement par les autorités guinéennes ? […] Si de toute évidence, la part de vérité du capitaine putschiste est très attendue, il n'en demeure pas moins, estime WakatSéra, que le doute est permis sur ses véritables révélations ou dénonciation de ses anciens militaires accusés de cette tuerie massive. Car, comme le dit l'adage bien africain, "chien ne mange pas chien". » Pour L'Observateur Paalga, toujours au Burkina, « le prestigieux exilé a de bonnes raisons de s'inquiéter, car ce pourrait être un piège (judiciaire) qui se referme sur lui, à moins… à moins que, pour l'impératif de réconciliation nationale et d'apaisement qui sous-tend ce come back, le problème ne soit résolu politiquement et que les victimes du 28 septembre soient sacrifiées sur l'autel de la concorde nationale. » ► À lire aussi : Guinée: de retour à Conakry, Dadis Camara se dit prêt à répondre à la justice

Droits et libertés | Deutsche Welle
Madagascar, si belle, si affamée

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 22, 2021 12:29


Zoom sur la famine qui continue à frapper Madagascar. Mais aussi sur les beautés de l'île, photographiées par Isabelle Ortlieb.

POD GOOD HIOU
Madagascar. Un projet d'assassinat du président déjoué, deux Français arrêtés

POD GOOD HIOU

Play Episode Listen Later Jul 26, 2021 4:10


Les autorités malgaches ont annoncé avoir arrêté plusieurs personnes soupçonnées d'avoir projeté d'assassiner le président de la République, a indiqué le procureur général, ce jeudi 22 juillet. Deux Français ont été arrêtés. Les autorités malgaches ont arrêté plusieurs personnes, dont des étrangers, qu'elles soupçonnent d'avoir projeté d'assassiner le président de la République, a annoncé jeudi le procureur général. Parmi ces personnes arrêtées figurent deux Français, a-t-on appris jeudi de source diplomatique. Andry Rajoelina a accédé à la présidence de Madagascar en 2019 après une élection très disputée et un recours de son adversaire devant le Conseil constitutionnel. Un « plan visant à l'élimination d'un certain nombre de personnes » « D'après les éléments de preuve en notre possession, ces individus avaient élaboré un plan visant à l'élimination et la neutralisation d'un certain nombre de personnes, dont le chef de l'État », déclare le procureur dans son communiqué. «Plusieurs ressortissants étrangers et malgaches ont été interpellés mardi dans le cadre d'une enquête pour atteinte à la sûreté de l'État», a déclaré mercredi soir à la presse la procureure générale Berthine Razafiarivony. «A ce stade de l'enquête qui se poursuit, le parquet général assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire», a-t-elle ajouté. Les deux Français seraient d'anciens officiers L'agence malgache Taratra, sous tutelle du ministère de la Communication, fait savoir que les deux Français arrêtés, Philippe F. et Paul R., seraient d'anciens officiers à la retraite. Lors de la célébration de la fête de l'indépendance de Madagascar, le 26 juin, la gendarmerie avait déjà annoncé avoir déjoué une tentative d'assassinat du secrétariat d'État chargé de la gendarmerie, le bras droit du président, le général Richard Ravalomanana. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/flicit-vincent/message

Daily News Brief by TRT World
Friday, July 23 2021

Daily News Brief by TRT World

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 2:11


*) Tigray assault on Ethiopia's Afar causes heavy casualties, displacement At least 20 civilians have been killed and tens of thousands displaced in clashes between rebels and pro-government forces in Ethiopia's Afar region. Prime Minister Abiy Ahmed sent troops into Tigray last November to oust the region's ruling party, the Tigray People's Liberation Front and fighting has dragged on. Tigrayan forces have now mounted attacks in neighbouring Afar, marking an expansion of an eight-month-old conflict into a previously untouched area. *) Pentagon: US carried out recent air strikes to repel Afghan Taliban The US has carried out air strikes to back the Afghan army's bid to repel the Taliban, as international troops continue to exit Afghanistan. Pentagon's confirmation of air strikes comes after a top general said the Taliban control half of all district centres. On Thursday, US General Mark Milley warned that Taliban insurgents appear to have “strategic momentum” in the fight for control of Afghanistan. *) Madagascar says it foiled bid to assassinate president, six arrested Madagascar has foiled an attempt to assassinate President Andry Rajoelina, arresting at least six suspects, including two French nationals. The country's Public Security Minister said the arrests comprise "a foreigner, two dual nationals and three Madagascans." Rajoelina was sworn in as president of Madagascar in 2019 after a hard-fought election and a constitutional challenge from his rival. *) Troubled Tokyo Olympics set to open under Covid cloud The most troubled Olympics in modern history are finally under way in Tokyo as more participating athletes contract Covid. Friday's opening ceremony will take place with Japan's capital in a state of emergency. After a one-year postponement, the Games are facing scandals over officials and fears that the global gathering of athletes will become a colossal super-spreader event. And finally ... *) Wolf Alice, Arlo Parks and Ghetts among Mercury Prize nominees Singer-songwriters Arlo Parks and Celeste, rapper Ghetts and past winner Wolf Alice are among 12 acts in the running for this year's Mercury Prize. First handed out to rockers Primal Scream in 1992, the annual thirty-four-thousand-dollar ($34,385) British music award shortlists 12 albums released in the United Kingdom in the past year. Considered less mainstream than the annual BRIT Awards, it is open to all music genres.

Journal de l'Afrique
Madagascar : le président Andry Rajoelina visé par une tentative d'assassinat

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2021 14:57


À Madagascar, le parquet a annoncé jeudi avoir déjoué une tentative d'assassinat contre le président Andry Rajoelina. Plusieurs personnes soupçonnées d'être impliquées ont été arrêtées, dont deux Français.

Africa Today
Madagascar foils plot to kill the president

Africa Today

Play Episode Listen Later Jul 22, 2021 23:41


Prosecutors in Madagascar say they have solid proof that a plot was being organised to kill President Andry Rajoelina; Ethiopia's conflict in Tigray spreads to neighbouring regions with new flashpoints in Afar; Bus services in Cape Town are at a standstill as local taxi organisations engage in violent street protests; We hear from a Somali-American supermodel who quit the profession because of conflict with her religion. (Photo: Madagascar President Andry Rajoelina. Credit: AFP)

Papas Poules
04 - La prépaparation

Papas Poules

Play Episode Listen Later Mar 17, 2021 47:36


Dans cet épisode, Jérémie, Vincent et Florian parlent de préparation à la naissance côté papa, du jeu de société Premier Verger, des busy boards, de Papa Geek à la rescousse, et Vincent anime un quiz houleux entre Florian et Jérémie ! JEU DU MOIS Premier Verger (Haba) RECOMMANDATIONS • Florian : les busy boards (Mon Busy Board) • Vincent : Papa Geek à la rescousse (de Thomas Olivri et Andry Rajoelina (@andryshango) aux éditions Huginn & Muninn (Site web) NOUS RETROUVER Instagram : @papaspoules Facebook : Papas Poules Twitter : @papaspoules Linkedin : Papas Poules ANIMATEURS Vincent : @ptidcomics Florian : @floune87 Jérémie : @eufounetHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Business Drive
Madagascar Lifts Covid-19 Curfew

Business Drive

Play Episode Listen Later Oct 6, 2020 1:39


Madagascar's President Andry Rajoelina has lifted a curfew imposed to curb the spread of coronavirus. The president announced that sporting activities would be allowed but with an audience of not more than 200 people. Passengers boarding domestic flights will be required to take a coronavirus test 48 hours before departure and will only be allowed to board if the test in negative. --- This episode is sponsored by · Afrolit Podcast: Hosted by Ekua PM, Afrolit shares the stories of multi-faceted Africans one episode at a time. https://open.spotify.com/show/2nJxiiYRyfMQlDEXXpzlZS?si=mmgODX3NQ-yfQvR0JRH-WA Support this podcast: https://anchor.fm/newscast-africa/support

Invité Afrique
Invité Afrique - Îles Éparses: R. Labévière prône «une coopération partagée de la zone maritime» en conflit

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2020 7:38


Il y a un an, à Paris, les deux présidents français et malgache s'étaient promis de parvenir à une solution commune sur les îles Éparses avant la date du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar, c'est-à-dire avant ce vendredi. Mais depuis un an, ça bloque et d'ici ce 26 juin, rien ne sera signé. Pour Richard Labévière, qui a été rédacteur en chef à RFI et qui publie Reconquérir par la mer chez Temporis, il y a d'autres solutions que la restitution de ces îles à Madagascar... RFI : À l’approche du soixantième anniversaire de son indépendance, Madagascar multiplie les démarches pour ce que son gouvernement appelle « la restitution des îles Éparses », au large de la Grande Île. Est-ce que cette revendication est fondée, historiquement ? Richard Labévière : Historiquement, elle est parfaitement fondée, puisque la France a sorti les îles Éparses du paquet de l’indépendance, deux jours avant l’indépendance de Madagascar, si bien que c’est une vieille revendication de Madagascar. Il est clair que, devant une cour arbitrale, il y a fort à parier que la France perdrait cette confrontation, c’est clair. Cela dit, il y a d’autres solutions. Oui, c’est-à-dire que les îles Éparses étaient considérées jusqu’au 1er avril 1960 comme des dépendances du territoire de Madagascar qui était alors une colonie… Tout à fait. Et ces îles, qui sont dans le canal du Mozambique, sont stratégiques à double titre, pour des raisons de défense et de sécurité, puisque l’on est sur un axe de trafic de drogue qui va du Pakistan jusqu’en Afrique du Sud. Et de manière plus transversale, sur des flux de trafics d’êtres humains et sur des zones de pêche illégale, où beaucoup de bateaux de pêche industrielle -chinois notamment- viennent racler les fonds pour la crevette rose, et sur les côtes du Mozambique et de Madagascar, pour couper les arbres et le bois de rose. Donc on est dans une zone qui réclamerait un minimum de coopération maritime. Et vous dites qu’il y a une solution, c’est cela ? Oui, il y a une solution. C’est à dire que la question, ce n’est pas le tout ou le rien, ce n’est pas un-zéro, noir-blanc… Ce n’est pas le fait de céder les îles Éparses à Madagascar, étant entendu que, derrière, sont à la manœuvre la Chine, voire la Russie, mais aussi l’Afrique du Sud, qui essaie de pousser la France hors de la zone, au nom d’une morale anticoloniale, alors que la possession des îles Éparses françaises s’est faite surtout par les corsaires et les marins, sans qu’elle ne soit rattachée à un passé colonial. Le président Macron l’avait évoqué avec les autorités malgaches, la solution, c’est peut-être une coopération partagée sur, justement, la sauvegarde maritime dans cette zone et notamment la police des pêches. Or, la marine malgache ne dispose pas de moyens suffisants, des avisos, des patrouilleurs, des escorteurs, pour faire la police des pêches et pour maintenir le droit international de la mer dans cette zone fortement criminogène. La solution serait peut-être sur le modèle de ce qui a failli être conclu entre la France et l’île Maurice, il y a dix ans, au sujet d’une autre île de la sous-région qui est l’île de Tromelin. C’est cela ? Exactement. Le précédent entre Maurice et la France sur l’île de Tromelin peut faire jurisprudence, d’une certaine façon. Ce modèle pourrait être appliqué entre Madagascar et la France sur les îles Éparses. Cela déboucherait sur un programme de coopération maritime pour justement faire la police des pêches et assurer la sauvegarde maritime et côtière de cette zone absolument stratégique. C’est vrai qu’il y a un an, les deux présidents français et malgache se sont promis de parvenir à une solution commune d’ici vendredi prochain. Mais en octobre dernier, lors d’une visite sur l’une des îles Éparses, Emmanuel Macron a déclaré : « Ici, c’est la France ». Et puis le mois dernier, sur RFI et France 24, Andry Rajoelina a affirmé, au contraire : « Madagascar veut la restitution des îles Éparses ». Est-ce que les deux positions ne sont pas irréconciliables ? Disons que là, il y a de l’inflation verbale pour des raisons politiques. Et Andry Rajoelina en a fait un dossier de politique intérieure, essentiel pour lui, vu qu’il est confronté à d’autres problèmes et d’autres difficultés politiques. Donc une des solutions dans ce cas, sur le plan politique malgache interne, c’est bien évidemment de dériver sur une revendication nationaliste. Sur le plan politique, c’est toujours très favorable pour l’opinion intérieure. Maintenant, il est certain que, de toute façon, au-delà du fait de saisir une cour arbitrale ou de pousser la procédure à la Cour internationale de justice à La Haye -ce qui prendrait des années-, il est clair que la raison et le pragmatisme voudraient que l’on puisse revenir à cette proposition de coopération de sauvegarde maritime et de police des pêches, tel que l’a formulé le président Macron aux autorités malgaches. Et c’est ce que fait la Marine nationale avec beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest. Là aussi, cela constitue un modèle dans la zone Corymbe, qui va de Dakar à Libreville. Avec les îles Éparses, la France est souveraine sur tout le couloir central du canal du Mozambique. Ce détroit est réputé très riche en hydrocarbures, en gaz, en pétrole… Est-ce que l’on ne va pas inévitablement, dans les années qui viennent, vers une escalade pétrolière entre Antananarivo et Paris ? Oui, ce sont effectivement ces enjeux d’hydrocarbures, de gaz et de pétrole qui tendent et qui durcissent le dossier. Et une fois encore, la Chine est à la manœuvre. Et la Chine a d’ores et déjà fait des propositions très précises aux autorités malgaches pour l’exploitation de ces gisements offshore de gaz et de pétrole. Dans votre livre « Reconquérir par la mer », vous écrivez que, derrière le terrorisme jihadiste, la Chine représente la deuxième menace pour la France dans le monde. Est-ce que vous ne fantasmez pas un peu sur ce que l’on appelait il y a cinquante ans le « péril jaune » ? (Rires) Oui, mais effectivement, sans parler de péril jaune, il ne faut pas être naïf et il faut regarder derrière les routes de la soie. La Chine avance ses pions stratégiques. Et en 2017, le président Xi-Jinping a inauguré la première base militaire chinoise à l’étranger à Djibouti, avec une capacité de 10 000 hommes, une zone franche de plus de 50 hectares. Le concept chinois, c’est le civil d’abord et le militaire ensuite. Dans le sillage d’activités commerciales chinoises des fameuses routes de la soie et de leurs routes maritimes, on voit une hégémonie militaire très claire s’affirmer. Ce que vous appelez « la stratégie du collier de perles »… Oui, absolument. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, en Méditerranée, on croise plus de frégates chinoises et turques que de bateaux militaires britanniques ou américains. Vous écrivez que, face à la Chine, la France baisse la garde. Mais au contraire, est-ce que la présence militaire française à Djibouti, à Abou Dhabi, à La Réunion, ce n’est pas la preuve que la France maintient ses positions dans l’océan Indien ? Non, je ne dis pas que la France baisse la garde, mais il y a un danger en termes de moyens. Parce que, compte tenu d’une certaine austérité des budgets publics pour assumer la gestion, la sûreté et la défense de l’espace maritime français –plus de 11 millions de kilomètres carrés, le deuxième espace maritime au monde–, à un moment donné, il y a un point de rupture et il faut des bateaux. Il faut des frégates de premier rang, il faut des porte-hélicoptères, des porte-avions, des sous-marins… Il faut des moyens militaires pour défendre la souveraineté française sur ce deuxième domaine maritime du monde. Et pensez-vous qu’il y a quelques jours, face à la marine turque, la marine française a manqué de moyens en Méditerranée ? Non, elle n’a pas manqué de moyens. Dans l’incident qui s’est produit le 10 juin au large des côtes de Libye entre la frégate Courbet, qui participait à une mission de surveillance de l’Otan, et deux frégates de premier rang anti-aériennes turques, la France n’a pas manqué de moyens. Simplement, Le Courbet a été illuminé, c’est-à-dire ciblé radar, cela correspond à un tir de première sommation. Le Courbet a décroché. Le Courbet s’apprêtait à essayer de contrôler un cargo turc qui amenait des armes en violation de l’embargo sur les armes à destination de la Libye, et donc la France n’a pas voulu entrer en confrontation avec la marine turque. Mais disons que c’est un rappel réel qu’aujourd’hui, pour la sécurité en Méditerranée, compte tenu des volontés hégémoniques de la Turquie sur l’Afrique du nord –comme elle le fait en mer Rouge, en Asie centrale et sur la corne de l’Afrique–, il y a nécessité d’avoir des bateaux et des frégates de premier rang de la marine nationale, pour assurer la liberté de navigation, le droit international maritime, et aussi pour essayer de casser les filières de migrations clandestines et de trafic d’armes à destination de la Libye.

SpirituallyRAW
Ep 359 MK ULTRA and Alien Invasion, May 28, 2020

SpirituallyRAW

Play Episode Listen Later May 28, 2020 51:52


SpirituallyRAW with Hosts, April and Jay Matta Ep. #359: MK-ULTRA, Arrival of ET's & What Happens in 2023!! N.W.O. Agenda 21 Plan, Starseed Activation, & the Arrival of ET's Guest, Salini Teri Apodaca, Author of Emerging From The Matrix Thank you for joining us in this 'Great Awakening' to wake up as many people worldwide and help them on their path to spiritual freedom, enlightenment, and global peace. See exclusive SpirituallyRAW & SpirituallyRawUNCENSORED videos on our Patreon channel. https://www.patreon.com/SpirituallyRAW "Together We’ll Turn The Universal Key To Global Harmony & Create A Unified World". We love you guys, our followers, and fellow truth-seeking enthusiasts! Thanks and God bless patriots worldwide.WWG1WGA Salini Teri Apodaca is a survivor of the MK-Ultra trauma-based mind control/sex slavery program. CIA MK-ULTRA mind control program was used to fracture the human mind through rape, torture, bloody satanic rituals, and unimaginable trauma. This created multiple personalities that could then be programmed to perform specific tasks. Salini deprogrammed and healed herself, and in the process developed a program for healing trauma, mind-control and addictions, and restoring the fractured spirit of humanity. Author of EMERGING FROM THE MATRIX 1. You were used as a sex slave for the Mason/Illuminati from age 0 to 9 years old and taken through mind control programs up until age 18. (Refresh) 2. What specific tasks where you programmed to perform? 3. Were you ever exposed to the Snuff Factor? 4. TORTURE or BLOODY RITUALS? 5. How long has the use of OCCULT and 'SATANISM' been used in Hollywood, LEADING POLITICIANS & PRESIDENTS? 6. as well as Human Sacrifices. 7. You say “Most people have no idea the spiritual battle taking place right now and what many are doing for you in the background”. a) the spiritual battle whats really taking place? 8. Who are in the 'background' the C? 9. Will there really be an arrival of Ets? 10. How will the arrive? 11. What is the role of interdimensional beings on this world? 12. What is Trumps role? 13. What is Trump doing to stop children from being bought and sold on the underground sex market? 14. Who are the Medical Cartels? 15. Dangers of wearing a mask. 16. N.W.O. Agenda 21 Plan: 17. YOU SAY ”If you choose to follow the medical path and get vaccinated its the end of the road for you. Just don't say you weren't warned. Between now and when they implement it, you will be taken into round two of the virus, martial law, locked down borders, and an epic battle between the forces of dark and Light. Get right with God.” -When will it be fully implement? -When does round 2 begin? - martial law & locked down borders? 18. Will we be able to leave the state we reside in w/out being vaccinated? 19. What is Bill Gates’ ID2020? 20. How do they want to genetically modify us with vaccines? 21. The proposal is a digital certificate that verifies if you have been vaccinated and was developed by MIT and Microsoft. 22. Is this the 'Mark of the Beast' predicted in Revelations? 23. Is Obamagate the “Rapture”? 24. End times programming and Starseed Activation. 25. Will the Earth separate? 26. Madagascar President Andry Rajoelina has allegedly declared that the World Health Organization, offered him $20,000,000 to put a little toxic in their remedy for coronavirus as the Europeans hacked their Remedy.... (Andry Rajoelina says: “People be vigilant, the World Health Organization that we have joined by thinking that it will help us, is there to kill Africans.”) 27. What is the future of healing? 28. How we end the end of the medical Mafia and big Pharma Mafia cartels? 29. You are a “Matrix systems buster” what is that? 30. You are here to assist with the global awakening now occurring to all who are ready. What is the global awakening about? 31. Is there going to be a Divine Flash of Light Energy? 32. Divine Mother Ascension Mystery School

BBS Radio Station Streams
Ep 359 MK ULTRA and Alien Invasion, May 28, 2020

BBS Radio Station Streams

Play Episode Listen Later May 28, 2020 51:52


SpirituallyRAW with Hosts, April and Jay Matta Ep. #359: MK-ULTRA, Arrival of ET's & What Happens in 2023!! N.W.O. Agenda 21 Plan, Starseed Activation, & the Arrival of ET's Guest, Salini Teri Apodaca, Author of Emerging From The Matrix Thank you for joining us in this 'Great Awakening' to wake up as many people worldwide and help them on their path to spiritual freedom, enlightenment, and global peace. See exclusive SpirituallyRAW & SpirituallyRawUNCENSORED videos on our Patreon channel. https://www.patreon.com/SpirituallyRAW "Together We’ll Turn The Universal Key To Global Harmony & Create A Unified World". We love you guys, our followers, and fellow truth-seeking enthusiasts! Thanks and God bless patriots worldwide.WWG1WGA Salini Teri Apodaca is a survivor of the MK-Ultra trauma-based mind control/sex slavery program. CIA MK-ULTRA mind control program was used to fracture the human mind through rape, torture, bloody satanic rituals, and unimaginable trauma. This created multiple personalities that could then be programmed to perform specific tasks. Salini deprogrammed and healed herself, and in the process developed a program for healing trauma, mind-control and addictions, and restoring the fractured spirit of humanity. Author of EMERGING FROM THE MATRIX 1. You were used as a sex slave for the Mason/Illuminati from age 0 to 9 years old and taken through mind control programs up until age 18. (Refresh) 2. What specific tasks where you programmed to perform? 3. Were you ever exposed to the Snuff Factor? 4. TORTURE or BLOODY RITUALS? 5. How long has the use of OCCULT and 'SATANISM' been used in Hollywood, LEADING POLITICIANS & PRESIDENTS? 6. as well as Human Sacrifices. 7. You say “Most people have no idea the spiritual battle taking place right now and what many are doing for you in the background”. a) the spiritual battle whats really taking place? 8. Who are in the 'background' the C? 9. Will there really be an arrival of Ets? 10. How will the arrive? 11. What is the role of interdimensional beings on this world? 12. What is Trumps role? 13. What is Trump doing to stop children from being bought and sold on the underground sex market? 14. Who are the Medical Cartels? 15. Dangers of wearing a mask. 16. N.W.O. Agenda 21 Plan: 17. YOU SAY ”If you choose to follow the medical path and get vaccinated its the end of the road for you. Just don't say you weren't warned. Between now and when they implement it, you will be taken into round two of the virus, martial law, locked down borders, and an epic battle between the forces of dark and Light. Get right with God.” -When will it be fully implement? -When does round 2 begin? - martial law & locked down borders? 18. Will we be able to leave the state we reside in w/out being vaccinated? 19. What is Bill Gates’ ID2020? 20. How do they want to genetically modify us with vaccines? 21. The proposal is a digital certificate that verifies if you have been vaccinated and was developed by MIT and Microsoft. 22. Is this the 'Mark of the Beast' predicted in Revelations? 23. Is Obamagate the “Rapture”? 24. End times programming and Starseed Activation. 25. Will the Earth separate? 26. Madagascar President Andry Rajoelina has allegedly declared that the World Health Organization, offered him $20,000,000 to put a little toxic in their remedy for coronavirus as the Europeans hacked their Remedy.... (Andry Rajoelina says: “People be vigilant, the World Health Organization that we have joined by thinking that it will help us, is there to kill Africans.”) 27. What is the future of healing? 28. How we end the end of the medical Mafia and big Pharma Mafia cartels? 29. You are a “Matrix systems buster” what is that? 30. You are here to assist with the global awakening now occurring to all who are ready. What is the global awakening about? 31. Is there going to be a Divine Flash of Light Energy? 32. Divine Mother Ascension Mystery School

SpirituallyRAW
Ep 359 MK ULTRA and Alien Invasion, May 27, 2020

SpirituallyRAW

Play Episode Listen Later May 28, 2020 51:52


SpirituallyRAW with Hosts, April and Jay Matta Ep. #359: MK-ULTRA, Arrival of ET's & What Happens in 2023!! N.W.O. Agenda 21 Plan, Starseed Activation, & the Arrival of ET's Guest, Salini Teri Apodaca, Author of Emerging From The Matrix Thank you for joining us in this 'Great Awakening' to wake up as many people worldwide and help them on their path to spiritual freedom, enlightenment, and global peace. See exclusive SpirituallyRAW & SpirituallyRawUNCENSORED videos on our Patreon channel. https://www.patreon.com/SpirituallyRAW "Together We’ll Turn The Universal Key To Global Harmony & Create A Unified World". We love you guys, our followers, and fellow truth-seeking enthusiasts! Thanks and God bless patriots worldwide.WWG1WGA Salini Teri Apodaca is a survivor of the MK-Ultra trauma-based mind control/sex slavery program. CIA MK-ULTRA mind control program was used to fracture the human mind through rape, torture, bloody satanic rituals, and unimaginable trauma. This created multiple personalities that could then be programmed to perform specific tasks. Salini deprogrammed and healed herself, and in the process developed a program for healing trauma, mind-control and addictions, and restoring the fractured spirit of humanity. Author of EMERGING FROM THE MATRIX 1. You were used as a sex slave for the Mason/Illuminati from age 0 to 9 years old and taken through mind control programs up until age 18. (Refresh) 2. What specific tasks where you programmed to perform? 3. Were you ever exposed to the Snuff Factor? 4. TORTURE or BLOODY RITUALS? 5. How long has the use of OCCULT and 'SATANISM' been used in Hollywood, LEADING POLITICIANS & PRESIDENTS? 6. as well as Human Sacrifices. 7. You say “Most people have no idea the spiritual battle taking place right now and what many are doing for you in the background”. a) the spiritual battle whats really taking place? 8. Who are in the 'background' the C? 9. Will there really be an arrival of Ets? 10. How will the arrive? 11. What is the role of interdimensional beings on this world? 12. What is Trumps role? 13. What is Trump doing to stop children from being bought and sold on the underground sex market? 14. Who are the Medical Cartels? 15. Dangers of wearing a mask. 16. N.W.O. Agenda 21 Plan: 17. YOU SAY ”If you choose to follow the medical path and get vaccinated its the end of the road for you. Just don't say you weren't warned. Between now and when they implement it, you will be taken into round two of the virus, martial law, locked down borders, and an epic battle between the forces of dark and Light. Get right with God.” -When will it be fully implement? -When does round 2 begin? - martial law & locked down borders? 18. Will we be able to leave the state we reside in w/out being vaccinated? 19. What is Bill Gates’ ID2020? 20. How do they want to genetically modify us with vaccines? 21. The proposal is a digital certificate that verifies if you have been vaccinated and was developed by MIT and Microsoft. 22. Is this the 'Mark of the Beast' predicted in Revelations? 23. Is Obamagate the “Rapture”? 24. End times programming and Starseed Activation. 25. Will the Earth separate? 26. Madagascar President Andry Rajoelina has allegedly declared that the World Health Organization, offered him $20,000,000 to put a little toxic in their remedy for coronavirus as the Europeans hacked their Remedy.... (Andry Rajoelina says: “People be vigilant, the World Health Organization that we have joined by thinking that it will help us, is there to kill Africans.”) 27. What is the future of healing? 28. How we end the end of the medical Mafia and big Pharma Mafia cartels? 29. You are a “Matrix systems buster” what is that? 30. You are here to assist with the global awakening now occurring to all who are ready. What is the global awakening about? 31. Is there going to be a Divine Flash of Light Energy? 32. Divine Mother Ascension Mystery School

Invité Afrique
Invité Afrique - L’Afrique et le coronavirus: «Unis ou désunis» ? Analyse du ministre Tiebilé Dramé (Mali)

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 24, 2020 8:10


Avec l'épidémie de Covid-19, l'Afrique est-elle en train de se désunir ou de se rassembler ? La question se pose plus que jamais ce 25 mai, qui est, en souvenir du 25 mai 1963, la Journée mondiale de l'Afrique, c'est-à-dire le jour anniversaire de la naissance de l'OUA. Tiébilé Dramé a été le ministre des Affaires étrangères du Mali de 1991 à 1992. Il l'est à nouveau depuis un an. En ligne de Bamako, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Que reste-t-il du rêve panafricain des années 1960 ? Tiébilé Dramé : Le rêve panafricain poursuit son bonhomme de chemin. Il a donné naissance à l’Organisation de l’unité africaine le 25 mai 1963 et l’Organisation de l’Unité africaine a joué un rôle de premier plan dans la libération de l’Afrique lors de la lutte contre l’apartheid et contre le colonialisme. Historiquement, quelles sont les grandes victoires politiques de l’Afrique rassemblée ? Il y a eu l’action commune contre l’apartheid, le soutien au mouvement de libération des colonies -colonies portugaises, bien entendu-, mais également le soutien à la lutte de libération nationale du peuple namibien. Donc la victoire sur le colonialisme, la libération de l’Afrique, la victoire sous l’apartheid et la ségrégation raciale, sont les étapes extrêmement importantes de ce que vous avez appelé au début de cet échange « le rêve panafricain ». Cette soif d’unité des peuples africains a eu des résultats très concrets. Sur le pan économique est-ce que, concrètement, en Afrique de l’Ouest, par exemple, la Cédéao n’est pas un cadre de développement beaucoup plus pertinent que l’Union africaine ? Les organisations sous-régionales que sont la Cédéao, la SADC, la Communauté est-africaine, ne sont pas antinomiques de l’Union africaine. Au contraire, elles contribuent au besoin d’unité du continent, au rêve d’union des peuples d’Afrique. La présence du président en exercice de l’Union africaine dans les grands forums internationaux, est-ce que c’est juste pour la photo ou est-ce que c’est une véritable avancée ? Cela veut dire que l’Afrique est prise au sérieux par les partenaires internationaux du continent. C’est l’Union africaine qui présente la voix de l’Afrique. Il est normal que cette voix soit entendue sur la scène internationale. Partout, il est question du destin de l’humanité. On ne peut pas ignorer un continent comme l’Afrique, avec son potentiel démographique, économique, avec la jeunesse de sa population. L’Afrique sera de plus en plus un acteur international majeur. Et d’ailleurs elle est prise comme telle par nos partenaires. Et contre le terrorisme, est-ce que les pays africains ne manquent pas de solidarité ? Le terrorisme est en effet un des principaux défis auxquels l’Afrique est aujourd’hui confrontée. Au-delà du Sahara et du Sahel, les organisations terroristes étendent leur menace jusqu’en Afrique australe. Après le colonialisme, l’apartheid et la ségrégation raciale, le combat pour vaincre le terrorisme est l’autre grand défi du continent et de ses organisations, l’Union africaine en tête. Et lors du dernier sommet tenu à Addis-Abeba, l’Union africaine a pris des résolutions très fortes. L’Afrique va s’engager, s’impliquer davantage dans la lutte contre le terrorisme aux côtés des pays du Sahel. En cette période de grande épidémie, est-ce que chaque pays africain n’est pas en train de se replier sur lui-même ? Pas du tout ! Au contraire ! Le bureau de l’Union africaine, avec le président en exercice de l’Union africaine, organise régulièrement des rencontres virtuelles pour permettre à l’Afrique de coordonner ses réponses face à la pandémie. Il faut dire que la Commission de l’Union africaine joue un rôle dynamique et que le centre de contrôle des maladies CDC Afrique joue un rôle extrêmement important sous l’impulsion du Bureau de la Conférence des chefs d’État de l’Union. Je crois que rarement on a vu, face à une menace comme celle engendrée par le Covid-19, une mobilisation africaine aussi ordonnée, aussi coordonnée. Cela se passe au niveau continental, et régulièrement, mais également au niveau des différentes sous-régions du continent, pour harmoniser nos réponses, faire en sorte que l’Afrique agisse ensemble, que l’Afrique parle d’une même voix. Vous le voyez, d’ailleurs, à travers la création du fonds d’urgence de l’Union africaine contre la pandémie, avec un conseil d’administration composé des représentants de chaque région du continent. Vous le voyez à travers la nomination d’émissaires spéciaux désignés par le président Cyril Ramaphosa, pour agir ensemble au nom de l’Afrique, avec les partenaires de l’Afrique, le G20, le G7, les différents partenaires privés, comme publics, de l’Afrique, de l’Union africaine. Il y a une coordination renforcée au nom de notre continent. C’est loin d’être du chacun pour soi. Au contraire. C’est loin d’être le repli sur soi. Je crois que là aussi, le besoin d’unité africaine d’agir ensemble est démontré quotidiennement. Il y a deux semaines sur RFI et France 24, le président malgache Andry Rajoelina a lancé : « Le problème du remède Covid-Organics, c’est qu’il vient d’Afrique ». Est-ce que vous pensez comme lui ? Est-ce que vous pensez que les pays du Nord sont condescendants, voire arrogants à l’égard des pays du Sud ? Je crois que nous sommes face à une crise mondiale d’une ampleur inégalée. Il faudrait que les différents acteurs à travers le monde cessent de donner l’impression qu’ils ont la science infuse et il faudrait que l’on respecte ce qui vient de chaque région du monde. Ce qui vient d’Afrique, en l’occurrence le Covid-Organics, doit être considéré comme une contribution de notre continent à la lutte contre la pandémie. Cette contribution doit être prise au sérieux. Les chefs d’État africains y accordent l’importance qu’il faut. Je crois qu’il faudra franchement considérer l’Afrique comme un acteur majeur du monde, capable d’apporter une contribution à la résolution des problèmes qui se posent dans le monde. C’est comme cela que je vois la contribution malgache et celle du président Andry Rajoelina dans la lutte contre le Covid-19. Quels sont les grands chantiers de demain pour l’Afrique rassemblée ? Est-ce l’annulation de la dette ? Est-ce l’accès d’au moins deux pays africains au Conseil de sécurité de l’ONU à titre de membre permanent, bien que beaucoup de pays africains soient divisés sur la sélection de ces deux fameux pays, ce qui pose problème évidemment ? La sélection des pays qui vont représenter l’Afrique au sein du Conseil de sécurité, en qualité de membres permanents, est une autre étape. L’étape d’aujourd’hui, c’est le combat pour la démocratisation des relations internationales. C’est le combat pour la prise en compte de l’Afrique et de ce qu’elle apporte dans la résolution des crises du monde. Tout le monde convient aujourd’hui qu’il n’est pas normal qu’un continent comme le continent africain, en tant que ce qu’il représente comme potentiel, qu’un tel continent ne soit pas représenté à hauteur des souhaits au sein du Conseil de sécurité, comme membre permanent. Le reste, on le verra plus tard. Vous avez évoqué l’annulation de la dette. Il est évident, dans ce même cadre de démocratisation des relations internationales, que le fardeau de la dette doit être examiné. Et la solution appropriée, c’est l’annulation de cette dette. Il est important qu’il y ait un consensus international sur cette question. Il y a eu, çà et là, l’évocation d’un moratoire sur le service de la dette pendant un moment, mais il est évident que cela n’est pas suffisant. C’est pour impulser le développement africain, pour prendre en compte la contribution des centaines de millions d’Africains, que le fardeau de la dette doit être levé, aussi bien par les partenaires publics que par les partenaires privés. Bien entendu, il faudrait, au lendemain de cette crise générée par le coronavirus, que l’Afrique prenne toute la mesure des nouvelles réalités qui se poseront dans le monde, à savoir un inévitable repli sur soi des grands pays du monde. Il faudrait que nous ayons les yeux ouverts sur cela et que nous nous organisions en conséquence. Plus d’unité, ce sera indispensable. C’est là où on voit le rêve des pères fondateurs de l’Union africaine pour que les Africains s’unissent, qu’ils se donnent la main, au-delà du Sahara, au nord comme au sud du Sahara, au-delà des limites géographiques du continent. C’est-à-dire, avec les enfants de l’Afrique dispersés dans le monde, que les Africains se donnent la main pour affronter les défis du monde nouveau qui naitra de cette pandémie.

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - L’artemisia, nouvel «or vert» de Madagascar?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 21, 2020 1:50


Aucune étude clinique sérieuse n’a confirmé l’efficacité de cette plante contre l’épidémie de Covid-19, mais Andry Rajoelina, le président malgache l’assure : l’artemisia contenue dans le remède « Covid Organics », fabriqué sur l’île, pourrait devenir « l’or vert » de Madagascar. Madagascar est avec la Chine le premier producteur au monde d’artemisia annua, une plante verte aussi appelée armoise annuelle, qui peut atteindre un mètre de haut, et qui avait connu un premier succès au début des années 2000, lorsque l'on avait scientifiquement prouvé son utilité contre le paludisme. Stocks d’artemisia Une filière s’était créée à Madagascar, autour d’une entreprise, Bionexx, qui avait conclu des contrats avec des cultivateurs des hauts plateaux. Malheureusement on avait entre-temps réussi à synthétiser chimiquement l’artemisia. L’usage de la plante malgache avait donc stagné. Bionexx avec sa production de 2 500 tonnes par an avait du mal à écouler ses stocks de plante séchée à plus de 500 dollars la tonne. Exportations interdites Le lancement du « Covid-Organics » pourrait dans une certaine mesure relancer la filière. Le président Rajoelina a su populariser le remède local, à base d’artemisia et d’autres plantes gardées secrètes, tout en faisant taire les critiques de l’Académie malgache de médecine. Tant que les victimes du Covid 19 à Madagascar étaient rares, le discours passait très bien. Et il a contribué à doper les ventes de tisanes d’artémisia afra, l’autre armoise cultivée en Afrique, dans les boutiques du Tchad au Sénégal. 25 centimes d’euros le kilo Mais à Madagascar l’artemisia annua est interdite à l’exportation, la logique étant de fabriquer les remèdes localement pour capter la valeur ajoutée. Cela réduit considérablement le marché potentiel de cette herbe. Des doutes commencent en outre à s’exprimer à Madagascar sur la gestion de l’épidémie par les autorités : le nombre de cas explose à Antananarivo. Il est donc fort peu probable que l’artemisia devienne comme le proclame Andry Rajoelina le nouvel « or vert » de Madagascar, susceptible de se vendre selon lui à 3 000 dollars la tonne, dix fois plus cher que le riz. Pour l’heure, la dizaine de milliers de cultivateurs malgaches qui produisent de l’artemisia pour Bionexx reçoivent à peine dix fois moins que cela, l’équivalent de 25 centimes d’euros le kilo.

Africalink | Deutsche Welle
Coronavirus Special Podcast #14 | Studio Talk: is Madagascar's herbal drink worth the hype?

Africalink | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later May 19, 2020 9:16


Madagascan president Andry Rajoelina raised eyebrows when he claimed to have a cure for COVID-19: his very own COVID Organics herbal drink. But the reaction was mixed, and some countries are taking the remedy seriously. Listen as DW takes a closer look at Madagascar's 'miracle cure'.

Global Security
Madagascar defends coronavirus herbal remedy 

Global Security

Play Episode Listen Later May 13, 2020 4:12


In the face of mounting criticism, Madagascar’s President Andry Rajoelina continues to champion COVID Organics, an herbal remedy produced by Malagasy Institute of Applied Research (IMRA) last month.Related: Coronavirus — and locusts — threaten Kenya’s food security“COVID Organics, needless to say, is a preventative and curative remedy against COVID-19. It works very well,” Rajoelina said during an interview with French media on Monday.The herbal drink, developed by local scientists, comes from traditional medicinal plants, including Artemisia arrua, which is native to China, the president said. “It’s a very popular herbal medicine. It’s one of the most frequently used herbs in parts of the world.”Chrisna Gouws, North-West University in South Africa“It’s a very popular herbal medicine. It’s one of the most frequently used herbs in parts of the world,” said professor Chrisna Gouws, a biochemist researching traditional medicine at North-West University in South Africa. “The scientific community became interested because it contains artemisinin, which is a recognized anti-malarial treatment.”Traditional medicine continues to be widely used across Africa. According to President Rajoelina, 80% of the population of Madagascar uses it.“It’s also very accessible and affordable,” especially for those living in rural areas with little access to health care systems, Gouws said.Related: Twitter and Facebook are collaborating to stop the spread of coronavirus misinformation. Is it enough?African traditional healers aren’t alone in looking to local herbs for treating illnesses.“There are quite a few prescribed Western medicines that have their source in African herbal remedies,” Gouws added, citing the chemotherapy drugs vinblastine and vincristine, which are derived from the Madagascar periwinkle plant.Madagascar isn’t the only one interested in exploring the potential use of Artemisia arrua in fighting the coronavirus. Last month, the German Max Planck Institute of Colloids and Interfaces announced its partnership with an American company to test the plant’s extracts and derivatives against COVID-19.Currently, however, there is no evidence that the plant is effective in preventing or treating the new coronavirus.“We would caution and advise against countries adopting a product which has not been taken through tests to see its efficacy against COVID-19.”Dr. Matshidiso Moeti, WHO Africa“We would caution and advise against countries adopting a product which has not been taken through tests to see its efficacy against COVID-19,” said the World Health Organization's Africa director, Dr. Matshidiso Moeti.  Related: Malaysia eradicated Nipah virus. Now it’s a leader in the battle against coronavirus.“Anything that is being used should be done under conditions of [a] clinical trial, where the evidence can be collected and it can be assured that it is not a risk to people’s health,” she continued.New medicines must be tested & be in line with ethical & scientific standards. We caution countries against adopting products that have not undergone rigorous clinical trials to ensure their safety & effectiveness against #COVID19. One fight. pic.twitter.com/WhthmPUCfy— Dr Matshidiso Moeti (@MoetiTshidi) May 8, 2020On Tuesday, WHO met with 70 African traditional medicine experts to discuss the role of traditional medicine during the pandemic.“They unanimously agreed that clinical trials must be conducted for all medicines in the region, without exception,” according to a WHO Africa post on Twitter.70 traditional medicine experts from countries across #Africa held a virtual meeting with @WHO on the role of traditional medicine in the #COVID19 response.They unanimously agreed that clinical trials must be conducted for all medicines in the Region, without exception. pic.twitter.com/fCKYiYiMqb— WHO African Region (@WHOAFRO) May 12, 2020“It’s widely seen that we have ignored these traditional treatments for a long time, possibly to our own detriment,” Gouws said.Still, she says African traditional medicine should undergo the same scientific process as anything created in a lab, especially because certain herb-drug interactions can be dangerous.“You need to know that it’s proven effective for the specific medical application; you must know it is proven safe for consumption, especially when there are underlying medical conditions,” Gouws said.Those concerns, however, haven’t slowed down Madagascar’s president, who has been donating COVID Organics to other African countries. As of Wednesday, Madagascar had reported 212 coronavirus cases and no deaths.“The vast majority of patients who were treated with this remedy are all the proof you need that it works,” said President Rajoelina, claiming that most patients who had received the herbal remedies improved within seven to 10 days.“No one has died in Madagascar. No one has died,” he continued.The African Union has reached out to Madagascar to review its technical data and information for COVID Organics.“This review will be based on global technical and ethical norms,” African Union said in a recent press release.

Invité Afrique
Invité Afrique - Madagascar: «Si un pays européen avait découvert le remède, il n'y aurait pas autant de doutes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 11, 2020 5:24


Pour la première fois depuis qu'il a annoncé la découverte du covid organics, qui serait un remède contre le coronavirus, le président de Madagascar accorde une interview. Quelle est l'efficacité de ce remède à base d'artemisia, une plante qui pousse sur la Grande Île ? Andry Rajoelina répond aux critiques de l'OMS et aux impatiences de tous ceux qui réclament des essais cliniques. ►L'intégralité de cette interview est à retrouver ici 

First Take SA
The Traditional Healers Organisation says it's currently working on finding a possible cure for the Corona Virus

First Take SA

Play Episode Listen Later May 7, 2020 3:24


The Traditional Healers Organisation says it's currently working on finding a possible cure for the corona virus, with the help of several local universities. The organisation is not pleased with the World Health Organisation's position on traditional medicine, accusing it of sending out confusing messages. This after the WHO warned against the use of Madagascar's untested medicine, which the country's president Andry Rajoelina has touted as a cure for the novel corona virus.

Papa - Renascença V+ - Videocast
Papa: "A biodiversidade vegetal e animal corre perigo por causa do contrabando e das exportações ilegais"

Papa - Renascença V+ - Videocast

Play Episode Listen Later Sep 7, 2019 1:35


O Papa está em Madagáscar, uma visita histórica a um dos países mais pobres do mundo. A visita arrancou com um encontro de cortesia com as autoridades locais, no Palácio Presidencial. No final, Francisco plantou uma baobá, árvore nacional de Madagáscar que pode crescer até aos 30 metros, em conjunto com Andry Rajoelina, Presidente de Madagáscar.

TV5MONDE - Et Si vous me disiez toute la vérité

Invité : John Ravaloson, consultant malgache. Le point sur Madagascar et le duel des frères ennemis, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, pour le second tour de la présidentielle. Présentation : Denise Époté Réalisation : Philippe Sommet

Editions Karthala
Les Goûters de Karthala #3 : Les crises à Madagascar

Editions Karthala

Play Episode Listen Later Oct 12, 2018 104:52


Rencontre enregistrée le 29 septembre 2018 à la librairie Karthala. A l'approche des élections présidentielles qui se tiendront le 20 décembre 2018 à Madagascar, nous avons le plaisir d'accueillir François Roubaud ainsi que Jean-Michel Wachsberger, co-directeurs de "Madagascar, d'une crise l'autre" pour une discussion sur la situation actuelle de Madagascar. Modératrice : @Claudie Zandriny, fondatrice et coordinatrice des émissions "Echos du Capricorne". A propos de "Madagascar, d'une crise l'autre : ruptures et continuité" codirigé par RAZAFINDRAKOTO Mireille, ROUBAUD François et WACHSBERGER Jean-Michel : Madagascar se caractérise par une récession économique qui perdure et des crises socio-politiques récurrentes depuis son indépendance. Cette trajectoire atypique est d'autant plus étonnante que le pays n'a jamais connu de guerre ni de conflit majeur. De plus, l'Île est riche en ressources naturelles, un constat qui vient en contraste avec la pauvreté extrême de la majorité de la population. Cet ouvrage couvre un large panorama de thématiques abordées sous l'angle économique, socio-politique, historique ou anthropologique, pour produire une vision d'ensemble. Les analyses s'attachent en particulier à décrypter les mécanismes qui enferment les acteurs dans une spirale crisogène et les facteurs qui étouffent les dynamiques et entrainent l'économie sur une pente récessive. A propos de "La société militaire à Madagascar. Une question d'honneur(s)" d'Olivier Vallée : Ce livre est né d'une interrogation, voire d'un paradoxe, suite au renversement en 2009 à Madagascar de Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina. Alors que le pays traverse de nouveau une grave crise politique, économique et sociale, pourquoi l'armée n'a-t-elle pas conservé le pouvoir que lui avait remis le président déchu et préféra-t-elle le confier au maire de la capitale ? La sociologie historique de la société militaire malgache offre de nombreuses réponses à ce choix, tout en révélant la nature symbolique et les faiblesses réelles des « Forces de sécurité » de ce pays. Bibliographie : http://www.karthala.com/terrains-du-siecle/3184-la-societe-militaire-a-madagascar-une-question-d-honneurs.html http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3234-madagascar-d-une-crise-l-autre-ruptures-et-continuite.html

Invité Afrique soir
Invité Afrique soir - Les Malgaches ne veulent pas revivre une nouvelle crise, selon le Sefafi

Invité Afrique soir

Play Episode Listen Later Apr 30, 2018 2:15


La mobilisation est en demie teinte depuis le vote des lois électorales, critiquées par l’opposition qui estime qu'elles favorisent le parti au pouvoir. Ils étaient quelque milliers de manifestants au centre-ville d’Antananarivo tout au plus ces derniers jours. Pourtant les deux principaux partis d’opposition : le TIM de Marc Ravalomanana et le MAPAR d’Andry Rajoelina, appellent à manifester. Selon Sahondra Rabenarivo, membre du Sefafi, l’Observatoire de la vie publique, la population ne manque pourtant pas de raisons de se plaindre. Mais ne souhaite pas revivre une nouvelle crise.

Cap Océan Indien
Cap océan Indien - La chroniqueuse Mbolatiana Raveloarimisa dénonce le système politique malgache

Cap Océan Indien

Play Episode Listen Later Feb 25, 2018 6:37


Depuis trois ans, elle s’est dotée d’une mission : écrire, pour susciter le questionnement et faire accoucher les esprits. Elle, c’est Mbolatiana Raveloarimisa, l’une des fondatrices du collectif citoyen Wake Up Madagascar. Deux fois par semaine, elle publie une chronique dans le quotidien francophone L’Express de Madagascar. Mercredi dernier, son billet a suscité beaucoup de réactions, notamment sur la toile. Elle épinglait directement Andry Rajoelina, qui vient de signer son retour politique sur la Grande Île, à moins d’un an de l’échéance de la présidentielle. Une satire, sciemment provocante, qui interpelle plus qu’un seul homme.