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Na Guiné-Bissau, Fernando Dias, candidato que reclama vitória nas eleições presidenciais contra Sissoco Embaló, exige a divulgação dos resultados. Em declarações à DW, um jurista garante que ainda é possível reconstituir o processo eleitoral. Em Angola, serão as acusações contra o general Higino Carneiro uma estratégia política para impedir a sua candidatura à liderança do MPLA?
Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique. » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »
Novo Governo de Transição da Guiné-Bissau já foi empossado. Adalberto Costa Júnior reeleito presidente da UNITA. Aos militantes, garantiu que o partido está preparado para governar Angola. Learning by Ear-Aprender de Ouvido.
Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique. » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »
A diáspora guineense em Paris voltou às ruas para denunciar o que considera um “golpe de Estado encenado”, exigir transparência eleitoral e pedir a libertação de detidos políticos. Entre críticas à repressão, denúncias de violência e acusações de manipulação dos resultados, os manifestantes afirmam que a Guiné-Bissau vive “uma farsa impossível de aceitar” e apelam ao “resgate democrático” do país. A diáspora guineense em França voltou a manifestar-se este domingo, 30 de Novembro, em Paris, exigindo transparência eleitoral, o fim das perseguições políticas e a libertação imediata dos detidos resultantes do que muitos consideram ser “um golpe de Estado encenado” na Guiné-Bissau. A concentração revelou uma erosão da confiança entre o Estado guineense e os seus cidadãos no exterior, já habituados a denunciar ciclos de instabilidade que parecem não ter fim. Entre os participantes esteve o artista plástico Nú Barreto, que descreveu a situação no país como “um drama repetido que já ninguém consegue justificar”. Para ele, “os factos recentes são do conhecimento do mundo inteiro” e traduzem-se numa “encenação do golpe de Estado que não faz sentido algum”. O artista reforçou: “Tentamos compreender, mas não há forma de explicar esta farsa.” Acrescentou ainda que os acontecimentos representam “razões pertinentes para que a Guiné-Bissau coloque em cima da mesa o seu futuro e acabe com estas práticas de golpes constantes que não levam a sociedade a lado nenhum”. A manifestação tem origens profundas, Segundo Nú Barreto, as acusações de falta de transparência e repressão “não são práticas recentes”, embora nos últimos anos tudo se tenha agravado. “Sempre se praticou isto”, afirmou. “Só que nestes últimos cinco anos, desde a presidência de Sissoco Embaló, tem sido exagerado.” O artista recorda que, após as eleições, “o próprio Presidente avisava que ia prender determinadas pessoas e isso acabava por acontecer”, mencionando os casos de Domingos Simões Pereira, Geraldo Martins e Agnelo Regala. “Hoje vemos pessoas detidas sem razão nenhuma”, lamentou, acrescentando que a diáspora exige “a soltura dos prisioneiros políticos e a restauração da democracia”. Para Nú Barreto, o alegado golpe deu ao mundo “a oportunidade de compreender quem é quem dentro deste processo todo”. Entre os manifestantes estava também Rosantina Ramos, emigrada em Paris há quarenta anos, que se mostrou indignada com o rumo político no país. “O Dr. Fernando Dias venceu as eleições com a ajuda de Domingos Simões Pereira, mas o ex-Presidente não quis aceitar a derrota”, afirma. Para Rosantina Ramos, “aquele golpe de Estado não era golpe nenhum”, mas sim uma manobra para “não aceitar o resultado”. A razão que a levou à rua é clara: “Saímos para pedir a liberdade de todos, não só de Domingos, mas de todos os presos.” Rosantina Ramos diz acompanhar a situação “muitíssimo mal”, denunciando que “estão a sequestrar pessoas, a maltratar, a espancar. Aquilo está muitíssimo mal, muitíssimo mal.” Também presente no protesto, Francisco de Sousa Graça, presidente do PAIGC em França, considera que a crise actual expôs “um problema estrutural entre o Estado e a diáspora”, motivado por anos de desconfiança e repressão. Para o dirigente, os acontecimentos recentes representam “um golpe inventado para interromper o processo eleitoral”. Francisco de Sousa Graça explica: “O próprio Presidente dizia que estava a ser alvo de um golpe enquanto tinha um telefone e dava entrevistas. Isso nunca acontece em nenhuma parte do mundo.” Acrescentou que “ele anunciou o golpe antes dos militares o anunciarem”, algo que para si demonstra “um plano preparado de antemão”. O dirigente recorda ainda episódios anteriores: “Em 2019 queimaram-se as urnas para impedir a contagem dos votos. Nunca se conseguiu recontar nada porque as urnas já tinham sido incendiadas.” Para Francisco Sousa Graça, a repetição de episódios semelhantes revela uma estratégia política continuada: “É o mesmo cenário de sempre, com várias invenções de golpes de Estado. Durante o mandato houve pelo menos quatro.” Denuncia igualmente que “esta é uma ditadura feita em conluio com a cúpula militar”, sublinhando que “os militares não querem sair porque têm negócios muito lucrativos”. Francisco de Sousa Graça destacou ainda que a repressão também atinge a diáspora: “Quando Sissoco veio cá, colegas nossos foram maltratados. Muitos foram para o hospital.” Para ele, a relação com o Estado guineense deteriorou-se ao ponto de a comunidade no estrangeiro se sentir directamente ameaçada: “Isso mostra que a repressão não está só no país; é um comportamento que ultrapassa fronteiras.” Nú Barreto partilha desta preocupação e acrescenta que a comunidade internacional, embora pressionada a reagir, não deve ser encarada como a solução principal. “Não estamos à espera da comunidade internacional”, afirmou. “O próprio Embaló mostrou a sua faceta e a comunidade internacional não precisa de muita ginástica para perceber que o que ele fez é flagrante.” Apesar disso, acredita que “desta vez a posição internacional poderá ser positiva”, mas insiste que “deverá ser o povo guineense a encontrar uma solução para pôr fim a este tipo de prática”. A manifestação em Paris tornou evidente a frustração da diáspora, que se vê cada vez mais como guardiã da vigilância democrática num país mergulhado em crises institucionais. Entre apelos à libertação de detidos, denúncias de violência, acusações de manipulação eleitoral e exigências de responsabilização, o protesto representou um alerta para a comunidade internacional e para as autoridades de Bissau.
A diáspora guineense alerta para a crise política na Guiné-Bissau e exige que a CEDEAO garanta a divulgação dos resultados eleitorais e a posse do Presidente eleito. O deputado Flávio Baticã Ferreira denuncia um “golpe inventado”, critica a ausência de Cabo Verde na missão e pede o fim das perseguições políticas. Defende que os militares devem “regressar às casernas” e que o país precisa de “paz, reconciliação e democracia real”. A Guiné-Bissau vive um momento político marcado por incertezas, alegações de golpe de Estado, intervenção militar e uma crescente contestação tanto no país como entre a diáspora. Para o deputado da diáspora, Flávio Baticã Ferreira, esta é uma fase decisiva para a actuação da CEDEAO, que considera ter “uma oportunidade única para manter a sua credibilidade dentro da sub-região”. O parlamentar recorda que a organização está presente no país “desde 2012” e que, apesar de ter contribuído para o apaziguamento de conflitos, “até hoje não temos estabilidade nem a consolidação da democracia como os guineenses ambicionaram”. Flávio Baticã Ferreira sublinha que o mandato de Umaro Sissoco Embaló terminou e que “as eleições presidenciais foram interrompidas através de um golpe inventado”. Na sua leitura, cabe à CEDEAO “voltar a credibilizar-se aos olhos do mundo e, sobretudo, dos guineenses”, garantindo a reposição do processo democrático. A recusa do Presidente de Cabo Verde em integrar a missão da CEDEAO surpreendeu o deputado, que confessa não compreender a decisão “sobretudo pelos laços históricos” entre os dois países. Na sua opinião, Cabo Verde “devia ser o primeiro país na linha da frente” na procura de uma solução, e a ausência pode ser interpretada como “uma forma de pressão” externa. Flávio Baticã Ferreira afirma que “é nos momentos difíceis que se vêem os verdadeiros amigos” e alerta que a ausência cabo-verdiana “pode ter impacto regional”. Quanto às expectativas em relação à missão da CEDEAO, o deputado afirma que “todos estão à espera que a organização crie condições para que a CNE anuncie os resultados e para que o Presidente eleito possa tomar posse”. Destaca que a tentativa de golpe foi “simulada” e que “todos sabem o que é um golpe verdadeiro e o que não é”. Apesar de o poder estar actualmente sob controlo militar, mostra confiança: “A CEDEAO pode, tem mecanismos legais para que isso aconteça.” E acrescenta: “Faço confiança aos militares guineenses. Eles também são parte da população e compreenderão que devem entregar o poder e regressar às casernas.” As manifestações recentes em Paris e Lisboa, que têm reunido vários guineenses fora do país, revelam, segundo Flávio Baticã Ferreira, “um problema estrutural entre o Estado e a diáspora”. O deputado recorda que, desde a instauração da democracia, “o Estado nunca se aproximou verdadeiramente da sua comunidade no exterior”, apesar do peso económico dos emigrantes. Refere que a diáspora “percebeu que também tem de participar no desenvolvimento do país” e que este envolvimento se intensificou graças a líderes políticos que abriram caminho à participação externa. Para o deputado do PAIGC, “sofremos igual ou mais do que os guineenses que estão na Guiné-Bissau”, lembrando que também Amílcar Cabral impulsionou a luta pela independência a partir do exterior. A crise política levou muitos guineenses a pedir asilo noutros países. Flávio Baticã Ferreira explica que, desde a chegada de Umaro Sissoco Embaló ao poder, houve “perseguições e prisões arbitrárias”, fenómeno de que afirma ter sido vítima. “Muitos não podem regressar enquanto este regime se mantiver”, avisa, acrescentando que “um país onde os seus próprios filhos não podem voltar não está em paz”. Defende que cabe agora à comunidade internacional “criar condições para que o Presidente eleito possa assumir funções e para que o país reencontre a paz e a reconciliação”. Sobre o paradeiro do candidato Fernando Dias, o deputado afirma que “homens armados andavam à procura dele” e que o candidato conseguiu fugir do país. Diz ter informações de que estará “em território senegalês”, embora não possa confirmar. Para Flávio Baticã Ferreira, a prioridade é clara: “Cabe à CEDEAO garantir que ele possa regressar à Guiné-Bissau e ser empossado no seu território.” Questionado se acredita que isso vai acontecer, responde sem hesitar: “Acredito a 100%. A CEDEAO não pode permitir que uma eleição considerada justa, livre e transparente pelos observadores internacionais seja anulada desta forma. Se aceitarem isto, a instabilidade pode alastrar-se a toda a sub-região.”
En Guinée-Bissau, la situation politique reste incertaine depuis le coup d'État qui a ébranlé le pays mercredi. Le processus électoral reste suspendu et le président déchu exfiltré du pays par la Cédéao. Ce samedi, le PAIGC, le grand parti d'opposition du pays a été envahi par des hommes armés. Le parti dénonce une atteinte grave à l'État de droit.
Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. Nous recevons dans ce journal Aristides Gomes, ex-Premier ministre et membre du PAIGC.
Pourquoi ce coup d'État en Guinée-Bissau ? Est-ce une machination pour empêcher l'opposition d'accéder au pouvoir au terme de la présidentielle de dimanche dernier ? Voici la réponse de Maurice Toupane. Il est chercheur principal au bureau de Dakar de l'ISS, l'Institut d'études de sécurité. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que les premières tendances et les résultats provisoires donnaient un score serré entre Sissoco Embalo et Fernando Dias ? Maurice Toupane : Les tendances semblaient donner une avance au candidat Dias. En tout cas, les partisans de Fernando Dias, y compris lui-même, réclamaient la victoire dès le premier tour. Alors, quels sont les rapports aujourd'hui entre le PAIGC et Fernando Dias d'un côté et l'armée de l'autre ? Alors, il faut dire que le leadership actuel du PAIGC a des relations un peu tendues avec certains officiers de l'armée bissau-guinéenne. Domingos Simoes Pereira, qui a été élu président du PAIGC depuis 2014, a voulu couper le lien ombilical entre le PAIGC et certains réseaux au sein de l'armée bissau-guinéenne. Donc l'objectif de Domingos Simoes Pereira était d'écarter l'armée du jeu politique afin d'inscrire la Guinée dans une dynamique de stabilisation à long terme. Alors pourquoi ce coup d'État à votre avis ? Alors, il y a beaucoup de flou autour de ce coup d'État. Il y a bien sûr l'hypothèse d'une machination qui serait organisée par le régime en place pour ne pas donner le pouvoir à Fernando Dias, le principal challenger du président Embalo. En effet, les motivations qui ont été avancées par le Haut commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale créent le doute auprès de beaucoup d'acteurs en Guinée-Bissau. Si c'était le cas, on aurait pu imaginer la mise en place de mécanismes qui auraient pu empêcher la survenance de cette tentative de déstabilisation et la poursuite du processus électoral. Donc, la déclaration de l'arrêt du processus électoral tend à accréditer l'hypothèse selon laquelle ce coup d'État a été effectivement organisé pour stopper le processus électoral et, bien sûr, empêcher l'accession au pouvoir de l'opposition. D'où l'arrestation ce mercredi de Domingos Simoes Pereira… Oui, effectivement, Domingos Simoes Pereira a été arrêté. D'ailleurs, le PAIGC et beaucoup d'acteurs politiques appellent à une mobilisation populaire pour demander sa libération. En revanche, Fernando Dias, les militaires n'ont pas réussi à l'arrêter ce mercredi ? Oui, il y avait eu une tentative d'arrestation, mais qui n'a pas prospéré. Il serait actuellement en lieu sûr d'après ses partisans et serait également recherché par les autorités militaires. Donc, l'hypothèse d'une entente entre l'armée et le président sortant Sissoco Embalovous paraît une hypothèse tout à fait sérieuse, c'est ça ? Alors, ce n'est pas la première fois que ce type de scénario se déroule en Guinée-Bissau. Rappelez-vous des élections en 2012, le coup d'État intervenu le 12 avril, alors qu'on se préparait à aller à un deuxième tour avec Carlos Gomez Junior qui était le favori devant Kumba Yalá. Donc, l'hypothèse d'une jonction entre des intérêts politiques et des intérêts militaires pour arrêter le processus actuel, pour moi, demeure crédible. Et déjà en 2012, l'armée avait interrompu le processus électoral… Tout à fait. Aux dépens de Carlos Gomez Junior du PAIGC… Aux dépens de Carlos Gomez Junior. Elle avait installé une transition de deux ans qui avaitdébouché sur l'organisation des élections générales. Le nouvel homme fort, le général Horta N'Tam, promet de rendre le pouvoir au bout d'un an de transition. Est-ce que c'est crédible ? C'est possible. Et il faut remarquer d'abord que, depuis le coup d'État de Nino Vieira dans les années 80, c'est la première fois que l'armée bissau-guinéenne perpètre un coup d'État et conserve le pouvoir. Après tous les autres coups d'État, le pouvoir était retourné aux civils à la suite de la mise en place d'une transition qui était dirigée par des acteurs civils. Mais là, on assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires. Je pense qu'il nous faudra prêter attention à la mise en place de cette transition, notamment pour les acteurs tels que la Cédéao, qui ont déjà appelé à un retour à l'ordre constitutionnel. Et qui peuvent peser quand même sur la transition actuelle… Oui, depuis 2012, la Cédéao a été le principal acteur du processus de stabilisation et donc la Cédéao a très peu de marge de manœuvre. Mais il y a une fenêtre d'opportunité pour s'impliquer davantage dans le processus de stabilisation du pays, soit en étant ferme sur la condamnation du coup d'État et en appelant à un retour à l'ordre constitutionnel et à la poursuite du processus électoral, soit en s'inscrivant dans une logique d'accompagnement de cette transition d'un an pour un retour très rapide à l'ordre constitutionnel.
Militares nomeiam novo primeiro-ministro após golpe. PAIGC denuncia interrupção do processo eleitoral e violação da Constituição. Continuam as reações a nível internacional ao golpe na Guiné-Bissau. Congresso da UNITA arranca em Luanda com foco na vitória em 2027.
Que s'est-il passé hier en Guinée-Bissau ? Le président Umaro Sissoco Embalo a-t-il vraiment été renversé, ou a-t-il mis en scène un faux putsch pour conserver le pouvoir ? Ce qui est sûr, c'est que cette opération militaire est intervenue trois jours après une élection présidentielle que le candidat d'opposition Fernando Dias affirmait avoir remportée. Francis Kpatindé est spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Alors sur France 24, Umaro Sissoco Embalo confirme qu'il a bien été renversé, mais le parti d'opposition PAIGC affirme que c'est une mascarade organisée par le président lui-même pour empêcher le candidat d'opposition Fernando Dias d'être proclamé vainqueur de la présidentielle ? Francis Kpatindé : Alors, à qui profite le putsch ? À Umaro Sissoco Embalo, il ne faut pas l'exclure. Si tel était le cas, ça signifierait qu'il a préféré se dessaisir au profit de l'armée plutôt que d'admettre le fait d'avoir été battu dans les urnes par un opposant mineur, quoique soutenu par le parti historique, le PAIGC. Alors, si tel était le cas, le président sortant aurait fait un pari risqué, car il est rare que des militaires putschistes, en tout cas en Afrique, se dessaisissent du pouvoir au profit d'un autre. Et vous n'excluez pas l'hypothèse que ce sont tout simplement les militaires qui ont pris le pouvoir en renversant tout le monde ? C'est l'autre hypothèse, c'est qu'une partie de l'état-major a décidé d'anticiper des troubles éventuels en se saisissant du pouvoir. Il ne faut pas l'exclure du tout aussi, parce que ça m'étonnerait que le président sortant ait opté pour l'armée parce qu'il sait pertinemment, il est militaire lui-même, il sait pertinemment que le pouvoir pris par un autre militaire ne lui reviendrait plus. Ce serait un jeu dangereux ? Extrêmement dangereux que de vouloir se soustraire au verdict des urnes. Parce qu'il faut dire que les derniers décomptes dont on a été informés par des ONG, mais également par des institutions régionales, tout semblait indiquer que l'opposant était en passe de l'emporter. Je parle de Fernando Dias da Costa, qui était en passe de remporter cette élection présidentielle. Dès le premier tour ? Dès le premier tour de scrutin, c'était serré et les résultats étaient serrés. Il manquait deux régions électorales et les résultats de ces deux régions sont intervenus donc le mercredi en matinée. Est-ce que c'est ça qui a poussé le président sortant à choisir la solution du putsch ? L'avenir nous le dira. Mais pour le moment, il semble qu'il ait été arrêté comme ses opposants. Alors justement, vous parlez d'arrestations. D'après plusieurs sources recueillies par le service lusophone de RFI, le candidat d'opposition Fernando Dias et le leader PAIGC Domingos Simoes Pereira auraient été arrêtés hier par les militaires… Alors s'ils ont effectivement été arrêtés, ça signifie que le pouvoir est là pour perdurer. Parce que d'abord, suspendre une élection qui est en cours, dont les résultats devaient intervenir ce matin, et puis fermer les frontières, ça a tous les attributs d'un coup d'État. Je ne crois pas que ce pouvoir soit là pour un bref moment. Je pense que les militaires sont là pour perdurer, comme la plupart des putschs qui ont eu lieu dans la région, dans l'Afrique de l'Ouest, mais également en Afrique centrale ces dernières années. Mali, Burkina, Niger, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, aujourd'hui, depuis cinq ans, les coups d'État se multiplient en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que la démocratie est en péril dans cette sous-région ? On va finir par le croire. Les putschs à répétition hypothèquent l'avenir de l'Afrique, surtout dans sa frange occidentale. Ils risquent d'hypothéquer les résultats économiques positifs observés ces dernières années et ils pourraient, si ce n'est déjà fait, provoquer un effet domino qui risquerait d'emporter la plupart des pouvoirs ouest-africains. Enfin, moi, je trouve qu'ils font le lit du terrorisme jihadiste qui pourrait profiter de l'instabilité politique et de l'implosion des sociétés africaines pour étendre un peu plus de son influence vers les États côtiers. Donc, il y a du souci à se faire pour les prochaines années.
C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ». Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».
Após golpe militar na Guiné-Bissau, Domingos Simões Pereira e alguns líderes do PAIGC foram detidos. Golpe aumenta incertezas sobre regresso da RTP e da Lusa à Guiné-Bissau. Governo moçambicano anula exames finais da 9ª classe após vazamento. ANAPRO denuncia existência de um suposto "sindicato do crime" por detrás do caso.
C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ». Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».
ONG guineenses denunciam tentativas de viciação de resultados eleitorais. Famílias em Cabo Delgado, norte de Moçambique denunciam sequestros atribuídos a insurgentes. Termina hoje a cimeira União Africana-União Europeia que decorre em Luanda, capital de Angola.
La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »
Guiné-Bissau: Candidato independente apoiado pelo PAIGC e PRS, Fernando Dias, declara-se vencedor do pleito realizado este domingo. Angola: Aberta a Cimeira União Africana-União Europeia, que decorre até amanhã. Guerra da Ucrânia: Líderes internacionais discutem plano de paz apresentado pelos Estados Unidos.
La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »
Les bureaux de vote sont désormais fermés en Guinée-Bissau, où quelques 860 000 personnes étaient appelées à élire leur président et leurs députés ce dimanche. Le président Umaru Sissoko Embalo fait face à 11 candidats. Face à lui notamment Fernando Dias, soutenu par le PAIGC, exclu de la course pour la première fois dans l'histoire du pays ainsi qu'un ancien président, Jose Mario Vaz et un ancien premier ministre Baciru Dja. Comment s'est déroulé cette journée de vote ?
Na Guiné-Bissau, a campanha eleitoral tem decorrido com comícios dentro e fora da capital, muitos discursos e algumas tensões políticas. A sociedade civil denunciou declarações de teor divisionista, incluindo referências étnicas. Temas bem conhecidos por Magda Correia, porta-voz do Conselho de Mulheres Mediadoras, organização que promove o diálogo político e, em parceria com a Rede das Mulheres Guineenses, ajuda a mediar conflitos comunitários nas aldeias. Faltam poucos dias para as eleições gerais na Guiné-Bissau, que se realizam num contexto inédito marcado pela exclusão de partidos e candidatos, entre os quais o PAIGC e o seu líder, Domingos Simões Pereira. A campanha eleitoral tem sido caracterizada por comícios dentro e fora de Bissau, muitos discursos e algumas querelas políticas. A sociedade civil denunciou, por exemplo, algumas afirmações divisionistas, com referências de carácter étnico. Estes são temas que Magda Correia conhece bem — ela é porta-voz do Conselho de Mulheres Mediadoras da Guiné-Bissau, uma estrutura que apoia o diálogo entre responsáveis políticos e que, em colaboração com a Rede das Mulheres Guineenses, contribui para a mediação de conflitos comunitários nas tabancas, termo utilizado para designar as aldeias. É sobre estas questões que nos fala Magda Correia.
En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition. Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.
Falta menos de uma semana para os guineenses elegerem o seu futuro presidente e os 102 deputados do Parlamento, dissolvido há dois anos e sem funcionar desde então. Que balanço fazer do primeiro mandato de Umaro Sissoco Embaló? Por que razão o PAIGC escolheu apoiar Fernando Dias e não outro candidato? Quais têm sido os temas em debate durante esta campanha eleitoral? A corrida presidencial tem captado todas as atenções, e nomeadamento o duelo Umaro Sissoco Embaló e Fernando Dias, presidente cessante contra candidato independente, apoiado pelo PAIGC. À RFI, o analista Tamilton Teixeira, docente na Universidade Amílcar Cabral, apontou aquelas que considera ser as lacunas e metas não alcançadas do primeiro mandato de Umaro Sissoco Embaló. Considera que o chefe de estado “perdeu a oportunidade de fazer uma ruptura com a velha política”, ele que é o presidente mais jovem da Guiné-Bissau. Para esta “ruptura”, seria preciso que Sissoco Embaló “não procurasse ser o executivo, não mantivesse a tradição de uma sociedade militarizada e deixasse os tribunais fazer os seus trabalhos”, diz Tamilton Teixeira. A campanha eleitoral tem sido ritmada pelos comícios dos 12 candidatos à presidência. Nos seus discursos, os candidatos fazem promessas políticas em caso de eleição, mas os guineenses têm muito comentado, nas redes sociais, as referências a etnias feitas por alguns candidatos. “Uma estratégia divisionista e errada”, diz Tamilton teixeira, para quem o mais importante é criar discursos de unidade nacional num país que conta com várias etnias que tudo opõe. Para criar um discurso nacional, o analista considera que se deve pegar na história da luta pela independência, e portanto o legado de Amílcar Cabral. Mas este tem sido desprezado pelo actual presidente, refere o professor. Ao longo da campanha, “as pessoas têm lidado com sentimentos de desconfiança” devido a uma sociedade “cada vez mais militarizada” e, continua Tamilton Teixeira, são vários os exemplos concretos de ameaças directas, que passa a enumerar. É na juventude que reside a esperança e quem melhor para o dizer do que ele, que lecciona na Universidade Amílcar Cabral mas também na Universidade Católica de Bissau? Ouça a entrevista:
Esta Semana em África fica marcada pela campanha eleitoral na Guiné-Bissau para as eleições presidenciais do próximo dia 23 de Novembro onde Fernando Dias da Costa, passou a contar com o apoio de Domingos Simões Pereira, cuja candidatura foi rejeitada pelo Supremo Tribunal de Justiça. Destaques ainda para o o impacto das manifestações pós-eleitorais em Moçambique que continua a ser sentido um ano depois e ainda sobre o Congresso Nacional de Reconciliação que terminou ontém em Luanda. Domingos Simões Pereira, presidente do partido PAIGC, explica que perante a supressão quase total dos direitos fundamentais, não há sacrifício que não possa ser consentido” para “combater a tentativa de impor tiranias no país... Na Guiné-Bissau o Presidente do Movimento Nacional da Sociedade Civil para a Paz, Democracia e Desenvolvimento, Fodé Caramba Sanhá, disse estar preocupado com os sinais de militarização da campanha eleitoral. Num balanço dos primeiros dias da campanha, Fodé Sanhá considerou que é normal apelar ao voto, mas que já não será aceitável que alguns candidatos façam permanentemente referências aos militares como forma de mobilizar o voto... Em Moçambique a actualidade fica marcada com o impacto das manifestações pós-eleitorais em Moçambique que continua a ser sentido um ano depois. João Almeida jovem de 27 anos saiu à rua, a 23 de Novembro de 2024, na Matola, nas imediações de Maputo, para se juntar a um grupo de manifestantes para pedir "uma mudança" no país. Durante o protesto, o jovem de 27 anos foi atingido na perna esquerda por um tiro da Unidade de Intervenção Rápida, foi levado para o hospital da Machava, onde só recebeu tratamento ao fim de duas horas a derramar sangue, acabando por ser amputado. Ainda em Moçambique a oposição criticou, esta semana, a participação do chefe de Estado, Daniel Chapo, na tomada de posse de Samia Suluhu Hassam para um novo mandato como Presidente da Tanzânia. Daniel Chapo justificou fazê-lo em nome da relação histórica entre os dois países. Atenções centradas igualmente para Luanda, em Angola, onde decorreu nesta semana que passou o Congresso Nacional de Reconciliação organizado pela Conferência Episcopal de Angola e São Tomé e Príncipe, que tem como finalidade a promoção da paz e da inclusão, e estabelecer um compromisso nacional para os próximos 50 anos, depois de analisadas as lições dos anos de liberdade conquistados desde 11 de novembro de 1975. O Presidente angolano, João Lourenço, esteve ausente do certame por sobreposição de agenda de Estado. Dom José Manuel Imbamba, presidente da Conferência Episcopal de Angola e São Tomé e Principe, organizadora do congresso considerou que o encontro é um espaço privilegiado para o diálogo à volta do projecto da construção de uma Angola reconciliada.
Vamos à boleia de comboio no Corredor do Lobito para acompanhar os últimos passos do Presidente alemão em Angola. Analistas angolanos esperam que o novo Juiz-Presidente do Supremo Tribunal restaure a credibilidade da justiça. Porta-voz do PAIGC comenta à DW a discordância que se vive dentro do partido. Ativista Gangsta apela aos que assistirem ao Angola x Argentina a manifestarem-se.
O PAIGC formalizou o apoio ao candidato presidencial independente Fernando Dias da Costa. O acordo surge depois da rejeição da candidatura do presidente do PAIGC às presidenciais e da coligação PAI-Terra Ranka às legislativas. Em entrevista à RFI, Domingos Simões Pereira, presidente do partido PAIGC, explica que “perante a supressão quase total dos direitos fundamentais, não há sacrifício que não possa ser consentido” para “combater esta tentativa de impor tiranias no nosso país”. O Partido Africano para a Independência da Guiné e Cabo verde, PAIGC, formalizou esta segunda-feira, 03 de Novembro, o apoio ao candidato presidencial independente Fernando Dias da Costa, herdeiro do barrete vermelho de Kumba Ialá e dirigente de uma das alas do PRS, Partido da Renovação Social. O acordo surge depois da rejeição da candidatura do presidente do PAIGC, Domingos Simões Pereira, às presidenciais e da coligação PAI-Terra Ranka às legislativas. RFI Português: Em que é que consiste este acordo? Domingos Simões Pereira, presidente PAIGC: Quem acompanha a actualidade política guineense deve saber que através de uma manipulação flagrante e escandalosa da nossa Corte Suprema, o PAIGC, os partidos que constituem a coligação e o seu respectivo candidato às eleições presidenciais, que era eu próprio, foram impedidos de participar nas eleições marcadas para o dia 23 de Novembro. Durante as últimas semanas, demos a conhecer o carácter escandaloso dessa decisão porque, por exemplo, no caso do candidato presidencial, a sua candidatura nem chegou à plenária do Supremo Tribunal de Justiça. Portanto, é este o quadro político actual na Guiné-Bissau. O PAIGC e, mais uma vez, os partidos que constituem a nossa condição compreendem que têm uma missão, têm uma missão de representar o povo guineense, de convocar o povo guineense para resgatar a liberdade, os direitos fundamentais e repor a normalidade constitucional. Para esse efeito, dos cinco candidatos que manifestaram interesse de poder contar com o nosso apoio, a nossa análise conduziu-nos à retenção do Fernando Dias da Costa, como o que está melhor posicionado, o que reúne os critérios que nós estabelecemos para decidir aportar-lhe o nosso apoio. Prefiro precisar da seguinte forma: em vez de dizer que nós estamos a aportar o nosso apoio, nós achamos que o Fernando Dias da Costa é a personalidade que neste momento encaixa melhor na nossa estratégia para continuar esta luta e poder resgatar o Estado de Direito Democrático na Guiné-Bissau. Quais foram os compromissos estabelecidos com esta formalização do apoio do PAIGC ao candidato Fernando Dias da Costa? Há aqui um compromisso para a campanha eleitoral, mas para o pós-eleitoral, em caso de vitória, também há? Sim. No pré-eleitoral nós aportamos o apoio possível, convocamos os nossos apoiantes, militantes, simpatizantes, o povo em geral a se juntar a nós e a votar no candidato Fernando Dias da Costa. E o Fernando Dias da Costa se compromete a repor a normalidade constitucional: a permitir que a Assembleia Nacional Popular possa ser restabelecida e, uma vez estabelecida, os outros órgãos de soberania possam funcionar em estrito respeito da nossa Constituição, o que não tem sido o caso. Portanto, temos todos os órgãos da soberania ameaçados ou condicionados no seu funcionamento. Mas quem é que ganha com este acordo? É o PAIGC ou é Fernando Dias? Espero que seja o povo guineense a quem nós estamos a dar uma opção. Porque não participar seria pedir ao povo guineense que seja o próprio a decidir de que forma enfrentar este quadro ditatorial. Sabemos que estamos perante um quadro difícil de explicar. Sabemos que estamos constrangidos a realidades que não são as normais. Compete a partidos políticos, neste caso com a missão histórica que o PAIGC tem, apresentar um quadro que facilite essa decisão junto do povo. É o que nós tentamos fazer. Portanto, não estamos aqui numa avaliação de quem ganha. Estamos numa lógica de propor ao povo guineense uma solução que possa manter-nos activos na luta política para o restabelecimento da normalidade. É a primeira vez que o PAIGC se vê impedido de participar numas eleições na Guiné-Bissau. Estavam esgotadas todas as diligências na Justiça? E porque não o boicote em vez de apoiarem um candidato? Se estavam esgotadas? Eu estou inclinado em dizer-lhe que não. Até porque até este momento, enquanto falamos, não há nenhuma decisão do Supremo Tribunal de Justiça a dizer por que razão é que eu não sou candidato e a participar das eleições presidenciais. Portanto, nós conhecemos as regras e se há uma entidade que se devia sentir obrigada a respeitar as regras, devia ser o Supremo Tribunal de Justiça. Mas esta é a realidade que nós vivemos na Guiné-Bissau. Uma realidade em que é impossível convencer a plenária do Supremo, uma vez que os dossiers não chegam à plenária do Supremo. Portanto, esta é a realidade. Fala-me em boicote e eu garanto-lhe que nós consideramos essa opção. Mas o fenómeno boicote funciona bem e tem impacto nos países onde há uma prestação de contas, onde há um acompanhamento, onde a ética e a moral acompanham o exercício político. E, portanto, a partir de uma determinada fasquia de abstinência, se consideraria pouco legitimada a decisão popular. Mas nós sabemos o que temos em frente e sabemos que, mesmo que fossem só 10% dos guineenses a votar, Umaro Sissoco Embaló iria se autoproclamar como legítimo, plenamente reconhecido no cargo. Por isso é que depois de analisar todas as opções, os partidos que constituem a nossa coligação entendem manter-se no activo neste processo político e escolher ir ao combate e tentar, por via do Fernando Dias da Costa, que o povo guineense tenha a opção de poder derrotar Umaro Sissoco Embaló nas urnas. Esta decisão não pode, eventualmente, deixar o eleitorado guineense confuso. Como é que o PAIGC vai convencer os seus eleitores a votar em Fernando Dias? Trata-se de uma candidatura independente, mas Fernando Dias é o herdeiro do barrete vermelho de Kumba Ialá e representa uma ala do PRS. Até agora; PRS e PAIGC eram rivais políticos, deixaram de o ser? Obviamente que não. Até porque se estivéssemos a falar de eleições legislativas, estaríamos a falar de outra forma. Mas deixe-me expandir esta minha análise em três grandes momentos. Penso que há uma coisa que não deve surpreender aos guineenses, desde 2014 que eu fui escolhido para dirigir o PAIGC, em três ocasiões vencemos eleições legislativas e eu nunca deixei de convidar outros partidos, nomeadamente o PRS, a nos acompanhar na governação. Tanto em 2014 como em 2018, como em 2023. Portanto, há aqui um princípio estabelecido de juntar a família guineense e propor soluções que sejam nacionais. Por outro lado, é importante que as pessoas conheçam a própria resenha histórica, o PRS sai do PAIGC. No período da luta de libertação, aquele a que nós designávamos por combatente, juntava, de um lado, o político e, do outro, o guerrilheiro. Com o evento da independência e posteriormente com o fenómeno democrático, o PAIGC foi o partido que se sentiu obrigado a separar de novo o político do combatente, aquele que passou a ser membro das Forças Armadas. Essa imposição foi exclusiva ao PAIGC, o que levou a que muitos militantes do PAIGC, por força da sua pertença às Forças Armadas, abandonassem o PAIGC e isso favoreceu a criação do PRS. Portanto, pode ser que até esta circunstância venha a favorecer uma reunificação que poderia ter um impacto político importante. Há ainda um outro elemento que eu não considero menos importante: todo o guineense é obrigado a acompanhar os últimos seis anos, que são os anos do mandato de Umaro Sissoco Embaló. E compreender que, perante aquilo que nós temos vivido, que é a supressão quase total dos direitos fundamentais, não há sacrifício que não possa ser consentido. Nós estamos a convocar a nação guineense para, todos juntos, esquecermos um bocado as nossas diferenças e salvarmos aquilo que é essencial. Ou seja, pôr de lado as diferenças em nome de um bem maior. Absolutamente. Eu penso que não encontro dificuldade nenhuma em sustentar esta tese, porque esta tese corresponde àquilo que eu sempre representei no contexto político da Guiné-Bissau. Enquanto presidente do PAIGC vai participar na campanha eleitoral? Absolutamente. Sou um cidadão livre e militante de um partido que está a aportar o seu apoio a um candidato. E, portanto, obviamente que vou participar da campanha eleitoral. E não é uma campanha com sabor amargo por ter sido excluído da corrida? É muito amargo. Mas, tal como estou a convidar a nação guineense, devemos transformar esse amargo numa determinação para lutar e não o contrário. Devemo-nos mobilizar, devemos compreender que há uma coisa que não nos conseguem tirar, que é o direito ao voto. E esse voto deve servir de arma para, de facto, combater esta tentativa de impor tiranias no nosso país.
Presidente angolano não vai participar do Congresso Nacional da Reconciliação devido a compromissos de Estado. Eleições na Guiné-Bissau sem PAI-Terra Ranka não serão credíveis, alerta advogado. A União Europeia e os EUA aprovam mais sanções contra a Rússia para pressionar o Kremlin.
Na Guiné-Bissau, o Supremo Tribunal de Justiça não incluiu Domingos Simões Pereira na lista definitiva de candidatos às eleições presidenciais. Em Angola, o Presidente João Lourenço anunciou a atribuição de medalhas comemorativas dos 50 anos da Independência a Jonas Savimbi e Holden Roberto, depois de muitas críticas pela ausência destes nomes nas listas de condecorações. Em Moçambique, é o primeiro aniversário do duplo homicídio de Elvino Dias e Paulo Guambe e em Cabo Verde festeja-se o apuramento para o Mundial de Futebol de 2026. Na Guiné-Bissau, o Supremo Tribunal de Justiça não incluiu Domingos Simões Pereira, principal líder da oposição, na lista definitiva de candidatos à presidência da República nas eleições gerais de 23 de Novembro. A candidatura da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka, liderada pelo PAIGC, às eleições legislativas também não foi aceite. Esta será a primeira vez que o PAIGC, histórico partido da libertação, fica de fora de uma corrida eleitoral na Guiné-Bissau. A lista definitiva das candidaturas às eleições presidenciais foi divulgada esta sexta-feira e Domingos Simões Pereira disse à RFI que “a intenção clara” é afastá-lo do escrutínio e acusou o actual Presidente Umaro Sissoco Embaló de ter “medo de o enfrentar nas urnas”. Na terça-feira, jornalistas de três rádios locais de Bissau, nomeadamente a Capital FM, foram impedidos de cobrir a conferência de imprensa do Supremo Tribunal de Justiça quando este divulgou a lista provisória das candidaturas validadas. Tiago Seide, director da capital FM, disse à RFI que não foi apresentada nenhuma justificação. Por outro lado, na segunda-feira, a Ordem dos Advogados da Guiné-Bissau condenou com veemência o rapto e o espancamento de Luís Vaz Martins, antigo líder da Liga Guineense de Direitos Humanos e actual presidente da comissão de direitos humanos da Ordem dos Advogados da Guiné-Bissau. Em Angola, na quarta-feira, o Presidente João Lourenço anunciou, na mensagem sobre o Estado da Nação, na Assembleia Nacional, que os signatários dos Acordos de Alvor, incluindo Jonas Savimbi e Holden Roberto, os fundadores da UNITA e da FNLA, vão ser lembrados com a medalha comemorativa dos 50 anos da Independência de Angola. O gesto - disse o Presidente - é enquadrado no espírito de "perdão e reconciliação”. Esta decisão surge após muitas críticas pela ausência destes nomes nas listas de condecorações já atribuídas no âmbito dos 50 anos da independência nacional. O presidente da UNITA, Adalberto Costa Júnior, lembrou que foi um “processo muito longo”, marcado pela rejeição na Assembleia do “reconhecimento aos pais da nação” e “uma série imensa de não aceitações individuais de condecorações”. Além disso, Adalberto Costa Júnior sublinha que Jonas Savimbi e Holden Roberto devem ser reconhecidos “por mérito” e não por perdão. Por outro lado, Nimi A Simbi, presidente da FNLA, considerou a distinção de Holden Roberto como um reconhecimento do papel do partido “para a libertação de Angola”. Na terça-feira, Angola foi eleita membro do Conselho de Direitos Humanos das Nações Unidas para o triénio 2026-2028. As autoridades angolanas referem que esta eleição resulta do “reconhecimento dos avanços institucionais e do compromisso do país com a dignidade humana”. Porém, há vozes que denunciam que "o país não respeita os direitos humanos". Esta sexta-feira, em Luanda, um grupo e defensores dos direitos humanos convocou uma vigília para apelar à libertação de activistas detidos em Julho quando se manifestavam contra o aumento do preço do combustível e dos transportes. Em Moçambique, este sábado, 18 de Outubro, marca o primeiro aniversário do duplo homicídio de Elvino Dias e Paulo Guambe, algo que desencadeou meses de protestos em Moçambique depois das eleições gerais de Outubro de 2024. Agora, o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane anunciou que, até Dezembro, estará em actividade uma fundação inspirada em Elvino Dias, conhecido como “advogado do povo”. Venâncio Mondlane responsabilizou os "esquadrões da morte" pelo duplo homicídio dos seus apoiantes. No distrito de Memba, na província costeira de Nampula, no norte de Moçambique, a população continua com medo depois dos ataques terroristas de 30 de Setembro e 3 Outubro, contou o administrador do distrito, Manuel Cintura. Em Cabo Verde, segunda-feira foi dia de festa com o apuramento inédito da selecção para o Mundial de Futebol. Os Tubarões Azuis venceram o Essuatíni por três a zero no Estádio Nacional, na cidade da Praia. O selecionador cabo-verdiano, Pedro Leitão Brito, connhecido por “Bubista”, descreveu a união entre jogadores como factor essencial para o apuramento. Em São Tomé e Príncipe, o grupo HBD do empresário Mark Shuttleworth anunciou que vai suspender o seu investimento na ilha do Príncipe. Os governos central e regional mostraram vontade de reverter a situação. Em Madagáscar, esta sexta-feira tomou posse como Presidente o coronel Michael Randrianirina, comandante de uma unidade de elite, três dias depois de ter anunciado que as forças armadas locais iam tomar conta do país e após três semanas de protestos contra o governo. O golpe militar foi condenado pelas Nações Unidas e levou à exclusão provisória de Madagáscar da União Africana. O presidente deposto, Andry Rajoelina, está em paradeiro desconhecido, após ter fugido da ilha por temer pela própria vida durante a rebelião. Porém, o coronel Michael Randrianirina rejeita falar em golpe de Estado. O líder da oposição queniana, Raila Odinga, morreu na quarta-feira, aos 80 anos, na Índia, onde recebia cuidados médicos. Odinga marcou profundamente a história política do Quénia. Foi várias vezes candidato à presidência e foi primeiro-ministro entre 2008 e 2013. No funeral de Estado, esta sexta-feira, dezenas de pessoas ficaram feridas num movimento de pânico, um dia depois de três pessoas terem morrido quando as forças de segurança abriram fogo contra um estádio onde decorria uma homenagem a Raila Odinga.
A cerca de um mês das eleições gerais aumentam as tensões na Guiné-Bissau. O Supremo Tribunal de Justiça divulgou a lista dos candidatos à presidência, na qual se nota a ausência de um dos candidatos, Domingos Simões Pereira, sem que haja - até ao momento - qualquer comunicação oficial sobre o assunto. Entretanto, a 14 de Outubro, a lista foi tornada "definitiva". Da sociedade civil surgem apelos a manifestar, apesar da proibição de manifestações desde 2024 e, nas ruas de Bissau, observadores notam o aumento da presença de membros das forças armadas junto às residências de opositores, assim como nas principais artérias da capital. O Supremo Tribunal de Justiça divulgou a 13 de Outubro a lista dos candidatos à eleição presidencial. Dos 15 candidatos, um desistiu: Nuno Gomes Nabiam (APU-PDGB), e duas candidaturas foram rejeitadas. Na lista das doze candidaturas admitidas, não consta o nome de Domingos Simões Pereira (DSP), que apresentou no entanto a candidatura à presidência, apoiado pelo PAIGC. A 14 de Outubro, o porta-voz do Supremo Tribunal de Justiça, Mamadu Embaló, disse à imprensa guineense que "a decisão é definitiva e sem possibilidade de recurso". RFI: Como é que interpreta a ausência do nome de Domingos Simões Pereira na lista dos candidatos à Presidência divulgada a 13 de Outubro pelo Supremo Tribunal de Justiça? Para autorizar [uma candidatura], o Supremo Tribunal necessita de alguma orientação superior. Há a uma mão que está a controlar tudo isso. O Supremo Tribunal simplesmente reteve o nome de DSP por falta de argumentos objectivos. Também temem as consequências desta decisão, feita à revelia da lei. Precisam de alguma garantia de segurança de que a esta decisão, contrária à lei, será protegida. O comportamento do regime em relação à preparação deste processo eleitoral faz-se à margem da legalidade. Mas existem outros meios políticos de pressão. RFI: Quais? Os que não sejam violentos. As autoridades estão a ser amparadas por parceiros. Sem o crivo desses parceiros, o processo não será legitimado. Então é necessária a intensificação dessas actividades junto destes parceiros. E mesmo a nível social, estão a surgir pressões, cartas abertas, apelos à unidade... E é necessário continuar a informar, porque a população vê que não se está a fazer justiça. Há muita preocupação. Inclusive devido ao aumento das forças de defesa e segurança nas ruas de Bissau. RFI: Nota-se o aumento da presença das forças de defesa e segurança? Sim, nas principais artérias e junto às casas de alguns dirigentes da sociedade civil e dos partidos políticos ligados ao PAIGC. RFI: Devido aos apelos a manifestar que têm sido lançados? Exactamente. Mas não são realmente apelos a manifestar. É porque houve um "ultimato" feito ao Supremo Tribunal para decidir até hoje sobre a candidatura de DSP. Este ultimato está a ser interpretado como um alerta, um risco de manifestação. E, claro, há uma intimidação a ser feita contra as pessoas em relação a esta eventualidade de manifestação. RFI: Houve intimidações contra membros do Movimento Pó di Terra, que apelou a manifestar pacíficamente no dia 1 de Novembro e apelou às Forças Armadas para que se coloquem do lado do povo, garantindo o respeito pela legalidade e pela soberania popular. Houve actos de intimidação. Houve aquelas atitudes de dizer que se vai cumprimentar o fulano tal, e durante esses encontros, são dirigidas palavras de ameaça a quem pretender sair às ruas. Depois, os activistas ligados ao regime estão nas redes sociais a atacar pessoalmente alguns indivíduos ligados ao movimento. E para além destes activistas, existem órgãos de comunicação social ligados ao regime, em que jornalistas professam mensagens de violência contra a oposição. RFI: No caso de haver uma manifestação popular, com cidadãos que saiam às ruas para protestar, qual será a resposta das autoridades? A ideia é para não sair, porque não há equilíbrio em termos forças, e pretendemos que não haja vítimas. Está se a pensar em outras estratégias, para evitar espancamentos e banhos de sangue. Eles estão dispostos a tudo, porque mesmo que as pessoas não saiam às ruas ruas, vão na calada da noite, encapuçados, para atacar e raptar as pessoas. Então, se fazem isso, imagine quando houver uma manifestação pública. As pessoas estão com medo. Mesmo revoltadas. E este medo está a ser instrumentalizado. De notar que a campanha eleitoral começa oficialmente no dia 1 de Novembro, terminando vinte dias mais tarde. Depois de um dia de pausa para reflexão, as eleições estão marcadas para dia 23 de Novembro.
O Supremo Tribunal de Justiça da Guiné-Bissau confirmou esta terça-feira, 14 de Outubro, a exclusão da candidatura presidencial de Domingos Simões Pereira, líder do PAIGC e apoiado pela coligação PAI Terra Ranka, alegando falta de validade legal numa decisão considerada definitiva e sem recurso. À RFI, Domingos Simões Pereira rejeita a legitimidade do anúncio, afirma não reconhecer a decisão e garante ter cumprido todos os requisitos para ser candidato. A exclusão baseia-se no entendimento de que a coligação PAI Terra Ranka não teria legitimidade para apoiar a candidatura, uma vez que o PAIGC não concorreu de forma isolada às últimas eleições legislativas. Esta interpretação deixa Domingos Simões Pereira fora da corrida presidencial marcada para 23 de Novembro. Em entrevista à RFI, o dirigente do PAIGC contestou a legitimidade da decisão, declarando que não reconhece a entidade que falou em nome do Supremo Tribunal, já que, "não houve reunião plenária oficial dos juízes conselheiros". Recordou ainda que uma plenária foi convocada para analisar reclamações, o que, na sua leitura, significa que "a lista definitiva de candidaturas ainda não foi publicada". Domingos Simões Pereira afirmou ter cumprido todos os requisitos legais exigidos, incluindo "documentos de identificação, registo criminal e cartão de eleitor", sublinhando que já concorreu em 2019 "com a mesma documentação". Criticou a forma inédita de comunicação do Supremo Tribunal de Justiça, que optou por "conferências de imprensa em vez de notificações formais". “O que sabemos é que as decisões devem ser tomadas em plenária e publicadas oficialmente. Isso não aconteceu”, denunciou o candidato, garantindo não ter recebido qualquer notificação formal sobre a rejeição da sua candidatura. O líder do maior partido da oposição sublinhou ainda que, caso a via judicial lhe seja fechada, vai recorrer aos instrumentos políticos: “Se nos fecharem a porta da justiça, a porta da política vai continuar aberta e falaremos com o povo guineense para exigir o respeito pelos nossos direitos e liberdades”, defendeu. Questionado sobre se considera estar a ser alvo de perseguição política, Domingos Simões Pereira respondeu que essa pressão já existe “há muito tempo”. Acrescentou que vai continuar a assumir responsabilidades em nome do partido e da coligação, que descreveu como “fachos de esperança para muitos guineenses”. O dirigente do PAIGC garantiu que aguarda pela reunião plenária prevista no Supremo Tribunal de Justiça, onde devem ser analisadas todas as reclamações apresentadas. Segundo os advogados do PAIGC, a lista divulgada é ainda provisória e só depois dessa sessão pode ser confirmada ou não a exclusão definitiva. Recorde-se que Domingos Simões Pereira foi escolhido pelo Comité Central do PAIGC, com o aval dos restantes partidos da coligação PAI Terra Ranka. A RFI tentou obter reacção do porta-voz do Supremo Tribunal, Mamadu Embaló, que preferiu remeter para o comunicado oficial e para a conferência de imprensa realizada esta terça-feira, 14 de Outubro, em Bissau.
A coligação da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka aguarda uma resposta do Supremo Tribunal de Justiça da Guiné-Bissau sobre a rejeição da candidatura da coligação às eleições presidenciais e legislativas marcadas de 23 de Novembro. Em entrevista à RFI, Octávio Lopes, membro do colectivo de advogados do PAIGC, afirma que o Supremo Tribunal cometeu três erros nos pressupostos da análise da candidatura e defende que é responsabilidade da instituição corrigir esses equívocos. O Supremo Tribunal de Justiça da Guiné Bissau rejeitou candidatura da coligação da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka sob a justificação de que não chegou a tempo se serem cumpridos os prazos legais para a análise do processo das coligações. A Coligação contesta a decisão e alega que o Supremo Tribunal de Justiça cometeu erros nos pressupostos da análise da candidatura. Que erros são esses? O primeiro deles: há apenas uma única data para todas as formas de apresentação de candidatura - quer seja por via de partidos políticos individualmente considerados, quer seja por via de coligações de partidos políticos, quer seja nas presidenciais. Os partidos políticos apresentam candidatos às presidenciais, tal como os cidadãos que apresentam as respectivas candidaturas com a subscrição de 5 mil eleitores. Para todas estas formas, o prazo é exactamente o mesmo - e não podia ser outro. O segundo pressuposto em que o Supremo Tribunal de Justiça também não esteve bem tem a ver com eventuais irregularidades. O que é que nos diz o Supremo? Nós entregámos a nossa candidatura da coligação da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka no dia 19 de Setembro, antes da data-limite. Mas, no entendimento do Supremo, a candidatura entregue a 19 não lhes permitiria analisar o processo e, em caso de eventual irregularidade, notificar-nos, para que nós, no prazo de 72 horas, respondêssemos a essas eventuais insuficiências no nosso processo. E que ao fim dessas 72 horas, o prazo de 25 de Setembro já teria expirado. Onde é que estão aqui os outros dois erros nos pressupostos? Primeiro: o Supremo não pode presumir que o nosso processo tenha irregularidades e que, se nos notificassem dessas irregularidades, nós não teríamos tempo suficiente para responder antes do dia 25 de Setembro, que é a data-limite para entrega das candidaturas. Terceiro erro nos pressupostos do raciocínio do Supremo: o Supremo assume que nós teríamos de responder em 72 horas. O prazo de 72 horas é um prazo máximo. Mas eu posso responder em 5 horas. Face a este “atropelo da lei”, que resposta espera do Supremo Tribunal de Justiça? Queremos que o Supremo se conforme com a boa interpretação da lei. Admitimos que o Supremo até possa ter tido um raciocínio lógico, mas esse raciocínio conduz a um resultado errado, porque parte de pressupostos errados - e estas matérias, que nem sempre são fáceis, são passíveis de erro durante o processo. Isso é perfeitamente normal. Mas o que não seria normal é que, identificado o erro, o órgão decisório teime em persistir no erro. E nós acreditamos que isso não acontecerá. Afirma que se tratou apenas de um erro, que não há aqui nenhuma decisão política. A partir do momento em que o Supremo Tribunal de Justiça reconheça o erro, a candidatura da coligação será aceite para participar nas eleições presidenciais e legislativas marcadas para 23 de Novembro? Naturalmente. E essa é a posição que, por agora, assumimos. Quando as decisões não são felizes, isso pode ocorrer por três motivos, diriam. A decisão pode não ser feliz porque quem decidiu, decidiu de má-fé. Como também pode acontecer que uma pessoa não tome uma decisão ajustada, uma decisão correta, porque ignorava a lei. Ou pode, simplesmente, não decidir bem porque errou. Nós, enquanto advogados - e por uma questão de respeito à instituição judiciária, e para salvaguarda da própria instituição e da dignidade de todos quantos nela laboram - não assumimos que tenha havido má-fé. Porque a má-fé implicaria um juízo político e, de preferência, do Supremo. E queremos acreditar que não é esse o caso. Não nos parece que o Supremo esteja de má-fé. Por outro lado, podia colocar-se a hipótese de que a decisão não foi feliz por ignorância da lei. Mas também não assumimos isso. Antes pelo contrário: assumimos que os juízes conselheiros do Supremo Tribunal de Justiça conhecem a lei. Mas, mesmo que não conhecessem - mesmo que houvesse ignorância - essa ignorância não aproveita a ninguém. Por exclusão de partes, resta-nos o erro. O Supremo errou nos pressupostos e no raciocínio. E, como errou, tem não só a oportunidade, mas também a responsabilidade e o dever de corrigir esse erro. A não correcção desse erro é que, sim, levanta legítimas razões para que se agitem outras motivações subjacentes à decisão. O Supremo Tribunal de Justiça é composto por 11 juízes, e, para tomar decisões válidas, deveriam estar presentes, pelo menos, oito. No entanto, apenas seis participaram da deliberação, tendo o desempate sido decidido pelo chamado "voto de qualidade" do juiz-presidente… A Lei Orgânica dos Tribunais estabelece um número mínimo de juízes necessário para que decisões possam ser tomadas - aquilo que se denomina quórum. De acordo com essa lei, para que os tribunais, neste caso o Supremo Tribunal de Justiça, reunido em plenário, possam validamente deliberar, é exigida a presença de, pelo menos, quatro quintos dos juízes que compõem o quadro do Supremo. Salvo erro, 4/5 de 11 correspondem a oito juízes. Não havendo oito juízes presentes, o Supremo não tem quórum para validamente reunir e deliberar. Mas admitamos, por mera hipótese de raciocínio - na tentativa de também compreender a posição do Supremo - que apenas seis juízes pudessem decidir. Mesmo nesse cenário, as decisões devem ser tomadas por maioria. Neste caso, houve um empate: três juízes votaram a favor, três juízes votaram contra. E é aqui que o Supremo incorre, mais uma vez, num erro de pressuposto: assume que a nossa candidatura foi validamente rejeitada, partindo do princípio de que o voto do presidente do Supremo vale por dois. Ou seja, prevalece a posição pela qual ele votou, como se o seu voto tivesse "peso duplo". O que não pode acontecer. Porquê? Porque, em Direito - especialmente no Direito Público e, de forma ainda mais específica, no Direito Eleitoral, que é um ramo do Direito Administrativo especial — as competências não se presumem. Os órgãos da Administração Pública (e o Supremo, neste âmbito, exerce uma função administrativa jurisdicionalizada) têm a lei como fundamento e limite da sua actuação. Portanto, o Supremo não pode presumir que o seu presidente goza de um direito especial que lhe permite um "voto de qualidade". O presidente do Supremo, em sessão plenária, é um juiz conselheiro como os demais. Goza de algumas prerrogativas administrativas por ser considerado primus inter pares, mas em matéria jurisdicional é um juiz cuja opinião, argumentação e participação na deliberação é igual à de todos os outros conselheiros que compõem o Supremo Tribunal de Justiça. Este é mais um erro grave, que o Supremo ainda tem a oportunidade - e o dever - de corrigir. Já tiveram alguma resposta do Supremo Tribunal de Justiça? Ainda não. Não tivemos qualquer resposta até ao momento. Aguardamos que, a qualquer tempo, o Supremo possa analisar e decidir quanto ao recurso que a coligação apresentou, de forma tempestiva. Reiteramos que, até à data, não houve qualquer reacção por parte do Supremo, mas aguardamos com paciência que essa decisão venha a ser tomada em breve.
Em Angola, a UNITA nega "perseguições" e promete congresso inclusivo. Cresce a preocupação com os crimes cibernéticos e a mineração ilegal de criptomoedas. Especialista aconselha Angola a criar já a sua própria geração defensora das fraudes digitais. Analisamos o aprofundar da crise no Sudão do Sul com o julgamento do vice-Presidente Machar. Arranca esta noite a 5ª jornada da Bundesliga.
Neste programa, olhamos para alguns dos temas que marcaram a semana. Na Guiné-Bissau terminou o prazo para a apresentação de candidaturas às eleições de 23 de Novembro, com a candidatura do PAI-Terra Ranka a ser indeferida por parte do Supremo Tribunal. Domingos Simões Pereira exortou o Supremo Tribunal de Justiça a "corrigir o erro cometido”. Em Angola, cinco organizações da sociedade civil instaram as Nações Unidas a liderarem uma investigação internacional sobre as mortes que ocorreram durante a greve dos taxistas. Em Moçambique, o Presidente da República pediu às Forças de Defesa e Segurança “estratégias para incinerar” o terrorismo. Começamos com a Guiné-Bissau, onde quase duas dezenas de candidaturas foram apresentadas às eleições de 23 de Novembro, de acordo com as intenções divulgadas até ao final do prazo, nesta quinta-feira. O histórico PAIGC corre o risco de, pela primeira vez, ser afastado de eleições, depois de o Supremo Tribunal de Justiça ter rejeitado a candidatura da coligação PAI-Terra Ranka às próximas presidenciais e legislativas da coligação que venceu com maioria absoluta em 2023 e foi afastada do poder com a dissolução do parlamento pelo Presidente, Umaro Sissoco Embaló. Esta sexta-feira, em conferência de imprensa, o líder do PAIGC, Domingos Simões Pereira, exortou o Supremo Tribunal de Justiça a reverter a exclusão da candidatura e a "corrigir o erro cometido”. Na quarta-feira, o candidato presidencial da coligação, Domingos Simões Pereira, falou com a RFI e deixou um aviso: “Ou participamos nestas eleições ou se está a convocar o país para algo de terrível.” Quanto às outras candidaturas, Hugo Correia, em serviço especial para a RFI, fez-nos o resumo. O actual chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló, recandidata-se apoiado pela Plataforma Republicana "Nô Kumpu Guiné", que também viu a candidatura rejeitada, a 16 de Setembro, mas que acabou por ser aprovada depois de corrigidas as irregularidades apontadas pelo Tribunal. O antigo Presidente da Guiné-Bissau José Mário Vaz anunciou que volta a candidatar-se ao cargo, que perdeu para Sissoco Embaló em 2019. José Mário Vaz desvinculou-se do MADEM G-15 e é apoiado pelo COLIDE-GB (Convergência Nacional para a Liberdade e o Desenvolvimento da Guiné-Bissau). Na corrida às eleições, outra coligação, a API Cabas Garandi, que perdeu a maioria dos protagonistas que se tinham juntado em protesto contra o regime do Presidente Embaló. A coligação foi fundada por Braima Camará, depois de o MADEM G-15, que fundou com Sissico Embaló, se ter divido em duas alas, a que apoiava a sua direcção e a que estava com o Presidente da República. O mesmo aconteceu com outro dos fundadores, Fernando Dias, que ficou com uma ala do Partido de Renovação Social (PRS), fiel ao chefe de Estado. Na coligação estava ainda Nuno Gomes Nabiam, antigo primeiro-ministro que, a poucos dias do fim do prazo para a apresentação de candidaturas, deixou a coligação Cabas Garandi e anunciou que volta a concorrer a Presidente da República, apoiado pelo partido que dirige, a Assembleia do Povo Unido - PARTIDO Democrático da Guiné-Bissau (APU-PDGB). Braima Camará foi o primeiro a sair da API Cabas Garandi, depois de ter sido nomeado em agosto primeiro-ministro do Governo de iniciativa presidencial. Fernando Dias, do PRS, avança pela coligação e disse publicamente que nada o impedirá de ser candidato a Presidente da República. Outro membro e deputado do PRS, Siga Batista, entregou também no Supremo Tribunal de Justiça a candidatura às eleições presidenciais. João Bernardo Vieira, ex-secretário de Estado dos Transportes e Comunicações e dirigente do PAIGC, também se candidata à presidência. Nas candidaturas às presidenciais, encontra-se também o antigo primeiro-ministro, Baciro Djá, pela Frente Patriótica para a Salvação Nacional (Frepasna), e o presidente do Partido Aliança para República, Mamado Iaia Djaló. No último dia do prazo, entregaram ainda candidaturas o Partido Movimento Social Democrático (MSD), o Partido do Povo (PDP), o Partido Social dos Trabalhadores (PST), o Partido Unido Social Democrático (PUSD) e o candidato Independente Mamadu Embaló.)) Em Moçambique, os grupos armados em Cabo Delgado, no norte do país, continuam a atacar aldeias, raptar civis e saquear comunidades para sustentar a sua máquina de guerra. O Presidente da República, Daniel Chapo, pediu às Forças de Defesa e Segurança “estratégias para incinerar” os grupos insurgentes. Oiça o trabalho de Orfeu Lisboa, o nosso correspondente. Em Angola, cinco organizações da sociedade civil instaram as Nações Unidas a liderarem uma investigação internacional independente sobre as mortes que ocorreram durante a greve dos taxistas. As ONG´s predispõem-se a fornecer documentação para apoiar a busca por justiça. Francisco Paulo, o nosso correspondente, fez-nos o relato. Angola enfrenta, ha nove meses, um surto de sarampo em larga escala, com um registo de mais de 6 mil casos. Luanda, Uíge, Bié e Lunda-Sul são as regiões mais afectadas devido à falta de cobertura vacinal de rotina. A coordenadora do Programa Nacional de Imunização, Alda de Sousa, admitiu que a falta de cobertura vacinal de rotina para travar esta doença tem contribuído para o aumento de casos. Em Cabo Verde, o sector da Justiça melhorou em 2024, mas continua lento, admitiu o Procurador-Geral da República, Luís Landim. No sector da educação, a primeira-dama, Débora Katisa Carvalho, mostrou-se preocupada com a diminuição de rapazes no sistema de ensino e apelou, também, às famílias para promoverem uma educação mais equitativa e inclusiva, como nos contou Odair Santos. Em São Tomé e Príncipe, escolas em várias localidades estão a registar uma diminuição significativa no número de alunos, contou-nos o nosso correspondente Maximino Carlos. Na cultura, o coreógrafo e bailarino moçambicano Ídio Chichava esteve em destaque na Bienal de Dança de Lyon, em França, considerada como o principal evento de dança contemporânea do mundo. Ídio Chichava apresentou um espectáculo participativo feito com o público e também o espectáculo “Vagabundus”. Oiça aqui.
Em Moçambique, a sinistralidade rodoviária continua a ceifar vidas. As autoridades culpam o excesso de velocidade, o álcool e a fadiga dos motoristas, mas quem anda na estrada tem outra opinião. Yoweri Museveni, Presidente do Uganda há quase 40 anos, lidera a corrida às presidenciais de fevereiro de 2026. Os Maasai acusam o governo da Tanzânia de atacar os seus direitos.
50 ans après l'indépendance du Cap Vert, La Marche du monde est en reportage dans la ville de Praia, à la recherche de celles et ceux qui ont participé à la construction de ce petit pays chanté par Cesaria Evora, ambassadrice aux pieds nus d'un archipel situé au large du Sénégal. Un archipel du Cap Vert devenu une référence démocratique pour le continent africain. Au fil des rencontres, nous interrogeons cette culture de l'indépendance, arrachée par les armes en Guinée-Bissau par le héros national Amilcar Cabral et ses guérilléros. Cabral, co-fondateur du PAIGC, le parti africain pour l'indépendance, Cabral assassiné en 1973 avant d'avoir pu traduire par les actes sa vision d'un peuple libéré du joug colonial portugais. Cabral l'agronome, défenseur d'un système éducatif capverdien et d'une agriculture adaptée à la géographie et au climat de sa terre. Des idées relayées par son fidèle commandante Pedro Pires afin d'accompagner la transition pacifique de la lutte armée jusqu'à la République du Cap Vert. Mais, 50 ans après l'indépendance, le développement du Cap Vert est conditionné par le défi environnemental imposé par le réchauffement climatique, un enjeu fondamental pour les 500 000 habitants de l'archipel dont les investissements sont largement soutenus par la diaspora. Une île où la jeunesse revendique sa langue cap-verdienne, fière de son identité créole ! Avec : Pedro Pires, ancien président de la République de Cabo Verde entre 2001 et 2011, Premier premier ministre du Cap Vert de 1975 à 1991. Pedro Pires dirige la Fondation Amilcar Cabral ainsi que l'Institut Pedro Pires Instituto Pedro Pires for Leadership - Forming tomorrow's leaders Fundação Amílcar Cabral - Facebook Maria Fatima Fernandes, issue d'une des très nombreuses familles déportées par les Portugais pour le travail forcé, revenue au pays pour participer à son développement, vice-rectrice de l'Université Cabo Verde Amalia Lopez, présidente de l'association pour la défense de la langue cap- verdienne José Arlindo Fernandez, Recteur de l'Université du Cap Vert Arlindo Barreto AUF/Université du Cap Vert Arlindo Fortes, professeur d'Agronomie à l'École d'agronomie et d'environnement de l'UCV Uni24k/Université du Cap Vert Mario Lucio, ancien ministre de la Culture et musicien célèbre, découvrez le titre phare de son album Indépendance. Pour aller plus loin : - l'émission La marche du monde : Amilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique - le webdoc RFI : Amilcar Cabral, lettres à Maria Helena - Dans l'intimité d'une icône africaine - l'émission Musiques du monde : Mario Lucio et Cotonete, du Cap-Vert à l'exil aux îles.
Líder do PAIGV, Domingos Simões Pereira, de regresso à Guiné-Bissau. Em Moçambique, Conselho Constitucional não reconhece incompatibilidade de funções de Daniel Chapo. Em Portugal, Festival PARAÍSO celebra os 50 anos das independências dos PALOP.
Aujourd'hui, intéressons-nous au bonnet d'Amilcar Cabral. Le dirigeant indépendantiste, originaire du Cap-Vert, qui a mené la lutte pour l'indépendance dans le maquis de la Guinée-Bissau, est connu pour cette coiffe qu'il portait très souvent. Ce qui est moins connu, c'est que ce bonnet portait un message essentiel pour la lutte du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), et qu'il a servi à abriter des protections magiques. C'est devenu une image iconique. Le célèbre indépendantiste Bissau-Guinéen Amilcar Cabral coiffé de son bonnet « Suwiya » aux motifs caractéristiques. Ce bonnet, selon la tradition du mouvement indépendantiste de Cabral, le PAIGC, lui a été remis par Toumani Seidi, un paysan de Morès, dans le nord de la Guinée-Bissau. Le chef indépendantiste l'a alors adopté pour ressembler à un mandingue de la région de Oio. Avec un objectif bien précis : faire oublier ses origines capverdiennes, rallier à lui les populations rurales... Comme le raconte le fils de Toumani Seidi, Keba Seidi : « Cabral fut obligé de porter le bonnet, car à cette époque de la mobilisation pour la lutte armée, les gens étaient très réticents. Ils considéraient Cabral comme un Portugais. Et mon père, Toumani Seidi, avait peu d'arguments pour convaincre sa communauté. Il a donc trouvé une astuce : habiller Cabral comme un mandingue, en lui faisant porter un bonnet. C'est d'ailleurs son propre bonnet qu'il a remis à Cabral. "Pour convaincre ma communauté, lui a-t-il dit, je te ferai porter ce bonnet de laine". Ainsi, tu seras vu comme un pur Guinéen, car on n'a jamais vu un Blanc porter un bonnet, encore moins un capverdien, pendant 500 ans de présence coloniale. Qui dirait que Cabral n'est pas un pur Guinéen en voyant un bonnet solidement vissé sur sa tête ? » À écouter aussiAmilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique Le bonnet est également devenu au fil de la lutte le réceptacle de protections mystiques. Mario Sissoco, historien et responsable des archives du PAIGC : « À l'issue de la majorité, il avait introduit un petit grigri dans le bonnet. C'est le bonnet, avec ce contenu, qui le préservait de toute trahison, de tout complot, des balles de l'ennemi. Il était invulnérable ». Mario Sissoco rappelle que le soir de son assassinat, le 20 janvier 1973 à Conakry, Amilcar Cabral était allé à une réception diplomatique et ne portait donc pas le bonnet. Y a-t-il par ailleurs un lien entre la coiffe de Cabral et le soutien que la République Tchèque apportait à l'époque à la lutte du PAIGC ? Deux faits sont troublants. Un bonnet traditionnel tchécoslovaque qui porte le nom de Smiovka ressemble fort à celui de Cabral… Par ailleurs, la documentariste Violette Deffontaines, qui enquête sur cette histoire, a retrouvé des archives mentionnant l'envoi par Prague de bonnets aux maquis du PAIGC. VidéoQue reste-t-il de l'héritage de Amílcar Cabral ? ► Webdocumentaire : des documents exceptionnels sur le leader anticolonial Amilcar Cabral
50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. » Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert. Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. Le webdocumentaire
No dia 5 de Julho de 1975, faz agora 50 anos, deu-se a independência de Cabo Verde. Mas o sonho de Amílcar Cabral, de manter Cabo Verde e a Guiné unidos através do PAIGC, esfumou-se rapidamenteSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Nos 50 anos da independência de Cabo Verde, a RFI publica uma série de reportagens sobre este tema. Neste primeiro episódio, abordamos as raízes da revolta com algumas das pessoas que lutaram pela libertação nacional, como Pedro Pires, Osvaldo Lopes da Silva, Alcides Évora, Maria Ilídia Évora e Marline Barbosa Almeida, mas também com o historiador António Correia e Silva e o jornalista José Vicente Lopes. Foram mais de cinco séculos de dominação colonial, uma história marcada pelo comércio de pessoas escravizadas, ciclos de fome, secas e emigração forçada. A independência foi a 5 de Julho de 1975, mas a resistência começou muito antes, ainda que tenha sido a Geração Cabral a desencadear a luta de libertação e a conduzir Cabo Verde à independência. No século XIX, a elite letrada já manifestava uma atitude contestatária face ao poder colonial. Intelectuais como Eugénio Tavares, Pedro Cardoso, Luís Loff e, mais tarde, os chamados “claridosos” denunciaram os problemas que afectavam a população e exaltaram a singularidade e a identidade do povo cabo-verdiano. Na década de 1940, uma nova geração de intelectuais, inspirados pelos antecessores, passam a reivindicar o direito à independência. O historiador e sociólogo António Correia e Silva sublinha que a Geração Cabral é fruto de lutas anteriores, que o fantasma das fomes foi determinante para desencadear o movimento de libertação e que, nessa altura, a ideia de “independência se torna politicamente credível”. “Gabriel Mariano vai escrever um grande poema sobre a fome que se chama 'Capitão Ambrósio': 'Bandeira negra, negra bandeira da fome…'. Eu costumo dizer aos meus alunos que bandeira, negra e fome é um triângulo virado para o futuro e que a bandeira negra da fome era, na verdade, uma fome de bandeira, uma fome de independência”, descreve António Correia e Silva. “Essa geração de Amílcar Cabral, o grande salto é que, através de uma aliança pan-africana, aproveitando uma conjuntura pós-guerra, a criação das Nações Unidas e a ideia de autodeterminação que surge naquela altura, a ocorrência de algumas independências de países afro-asiáticos, países grandes como a Indonésia, a Índia, o Egipto, etc, tudo isto provoca a passagem, a violação do interdito, a passagem do intransponível limite que era a independência. Isto é, a independência torna-se pensável, mas mais, torna-se politicamente credível”, acrescenta o historiador. As grandes crises de fome em Cabo Verde entre 1941 e 1942 e entre 1947 e 1948 foram de uma violência brutal, com milhares de mortos. Em 1939, a população estava avaliada em 174 mil pessoas e caiu, em 1950, para 139 mil. Os sobreviventes emigravam em massa para as plantações de São Tomé e Príncipe, onde viviam, trabalhavam e muitos morriam em condições semelhantes às da escravatura. Outros conseguiam emigrar clandestinamente para espaços que não o do Império português. Na memória colectiva há um episódio trágico que não se esquece. Foi a 20 de Fevereiro de 1949, na cidade da Praia e ficou conhecido como o Desastre da Assistência. Centenas de pessoas, que aguardavam pela distribuição de refeições quentes, morreram quando caiu o muro do edifício dos Serviços de Assistência. Estima-se que mais de três mil pessoas se reuniam diariamente nesse espaço para receber a única refeição do dia. Dados oficiais apontavam para 232 vítimas, mas teme-se que o número tenha sido muito superior. Muitas vítimas foram enterradas em valas comuns no Cemitério da Várzea, embrulhadas em lençóis, por falta de caixões. Alcides Évora era uma criança nessa altura, mas lembra-se de ter visto as valas comuns. “Eu comecei a ter uma certa revolta interna desde o início da década de 40. Na altura, eu tinha sete ou oito anos e presenciei a fome de 47. Ainda lembro quando houve o desastre da assistência em que foram transportados, feridos e mortos do local para o Hospital da Praia. Havia tantos mortos. Inclusive muitas casas ficaram fechadas porque não houve nenhum sobrevivente da família que pudesse abrir a porta das suas residências. Da mesma forma, assisti ao enterro na Várzea, na vala comum, em que punham um grupo de cadáveres, depois deitavam o cal e depois punham outra camada de mortos e assim sucessivamente. É algo que ficou gravado na memória. Isto também me fez despertar uma certa revolta interna contra o sistema colonial português”, recorda. Gil Querido Varela também testemunhou a fome de 1947 e viu crianças a morrerem. Por isso, a revolta foi inevitável e quando surgiu a oportunidade aderiu à luta clandestina nas fileiras do PAIGC em Cabo Verde. “Quem já tinha visto a fome de 47 - que eu vi - não ficava sem fazer nada. Vi crianças a morrerem de fome, corpos inflamados de fome. Vi mães com crianças mortas nas costas, não as tiravam para poderem achar esmola. Os colonialistas troçavam do povo, da fome do pobre. Quando veio o PAIGC, entrei rápido. Quem viu aquela fome, era impossível para não lutar. Só quem não tem sentimento”, lembra Gil Querido Varela, que nos leva, num outro episódio ao Campo de Concentração do Tarrafal. A fome também ensombra as memórias de Marline Barbosa Almeida. Foi a partir daí que ela decidiu juntar-se à luta, também na clandestidade. Quis ver a sua terra “livre e independente”. “Nós, que nascemos nos anos 40, 50, vimos aquele período de fome, em que morreram muitas pessoas e o culminar foi o Desastre da Assistência, que matou dezenas, para não dizer centenas de pessoas. Daí cresceu em nós uma certa revolta que não estava classificada politicamente, mas era uma revolta contra a situação de Cabo Verde. Mais tarde, eu, como lia muito - eu devorava livros – fui-me apercebendo das desigualdades, da opressão, do que era necessário para que saíssemos do jugo do colonialismo”, conta Marline Barbosa Almeida, em sua casa, na Praia. No livro “Cabo Verde - Um Corpo que se Recusa a Morrer - 70 anos de fome - 1949-2019”, o jornalista José Vicente Lopes fala sobre o Desastre da Assistência, considerando que a luta de libertação do PAIGC teve como um dos motores a fome que assolava desde sempre o arquipélago. “Este livro fala de um acontecimento que houve em Cabo Verde, que foi o Desastre de Assistência de 1949, e cobre a história de Cabo Verde de 1949 a 2019, numa perspectiva da questão alimentar em Cabo Verde, a história das fomes, o impacto que isto foi tendo nos cabo-verdianos até desembocar inclusive na criação do PAIGC. O PAIGC foi uma reacção à calamidade famélica que foi sucedendo em Cabo Verde desde o século XVI ao século XX porque até 1949, quando se dá o Desastre de Assistência, qualquer seca que acontecesse em Cabo Verde matava no mínimo 10.000, 20.000 pessoas”, sublinha o jornalista, acrescentando que “o espectro da fome não desapareceu porque, apesar de todos os investimentos feitos, apesar de tudo o que se conseguiu fazer, mesmo um bom ano agrícola, um bom ano de chuvas em Cabo Verde, Cabo Verde não consegue produzir mais de 20% das suas necessidades alimentares, logo, 80% tem que ser importado”. As violências coloniais eram de toda a ordem. Maria Ilídia Évora tinha cinco anos quando viu o pai a ser espancado por brancos. A imagem nunca mais a deixou, assim como o medo incontrolável sempre que via alguém de pele branca. Mais tarde, ela viria a integrar um grupo de cabo-verdianos que foi treinado em Cuba para desencadear a guerrilha em Cabo Verde e viria ainda a trabalhar em hospitais durante a guerra na Guiné. “Uma pessoa a bater em alguém que não fez nada, a bater daquela maneira como baterem no meu pai, uma criança não entende. Eu não entendi. Nunca entendi. Até conhecer o Amílcar, para mim, o branco era o diabo. Eu considerava o branco uma coisa muito ruim. Bater em alguém que não fez nada, que só estava lá porque quis conviver com um patrício amigo, não tinha sentido. Porque para a gente, amizade é amizade. Ele não foi fazer nada, ele não tinha nada nas mãos, nem nos pés, nem em nenhum lugar, e acharam que era um inimigo a ser abatido. Essa coisa nunca me saiu da cabeça”, conta-nos na sua casa, no Mindelo. Todas estas circunstâncias alimentaram a coragem dos que acreditaram na luta. Muitos deles, depois de terem passado no Liceu Gil Eanes, em São Vicente, depois na Casa dos Estudantes do Império, em Portugal, acabariam por "dar o salto". Em 1961, dezenas de angolanos, mas também moçambicanos e cabo-verdianos nacionalistas fogem clandestinamente de Portugal e protagonizam uma fuga massiva histórica para França nas barbas do salazarismo. Vários acabaram por ser figuras de destaque nas lutas de libertação nacional e, mais tarde, ocuparam também postos de relevo nos novos Estados. Pedro Pires foi um dos que escolheu seguir Amílcar Cabral, o líder da luta de libertação da Guiné e Cabo Verde. Era o momento de deixar tudo para trás e arriscar por uma causa. “Chegou um momento em que era preciso alguém correr riscos. Não quer dizer que todos iam correr riscos, mas tinha chegado o momento em que aqueles que achassem que podiam correr riscos ou aqueles que achassem que estivessem no dever de correr riscos, no dever da solidariedade e no dever de serviço em favor do seu país, do seu povo, decidiu correr o risco. Mas o risco é inerente a qualquer decisão e aí nós optamos ou ficar parados e não fazer nada ou então agir e correr riscos. Eu acho que tem sempre resultados, com maiores ou menores dificuldades. O facto de corrermos risco, podemos mudar muita coisa. Foi o que aconteceu connosco. Nós éramos um grupo que saiu na mesma altura ou no mesmo dia, éramos cerca de 60 jovens que decidiram correr o risco”, resume o antigo comandante. Osvaldo Lopes da Silva, comandante de artilharia mobilizado na Guiné, também correu o risco e esteve nessa fuga. Ele recorda esse pontapé de saída para a luta de libertação. “Atravessámos a fronteira de autocarro. Foram vários grupos, cada um foi à sua maneira. Depois, estivemos concentrados nas cercanias de San Sebastian. Quando íamos atravessar a fronteira, o elemento na fronteira que devia facilitar a nossa saída, tinha desaparecido. De forma que fomos presos. Estivemos dois dias na prisão central de San Sebastian e, às tantas, de repente, aparece o director da prisão com um discurso todo terceiro-mundista que 'o povo, o governo da Espanha estiveram sempre ao lado daqueles que lutam pela liberdade, pela independência, etc, etc'. Para nós, foi uma grande surpresa e fomos postos em liberdade. E a verdade é que, pelos documentos que reuniram, viram que essa gente não são maltrapilhos quaisquer, são gente com qualificação”, lembra. Muitos dos que estiveram nessa fuga, tinham frequentado e cultivado a reafricanização dos espíritos num dos principais berços da contestação ao colonial fascismo português: a Casa dos Estudantes do Império. Foi criada em 1944, em Lisboa, pelo próprio regime ditatorial para apoiar os jovens “ultramarinos” que fossem estudar para a “metrópole”, e encerrada em 1965. Duas décadas em que foi uma escola de consciencialização política do nacionalismo africano, fosse na sede lisboeta ou nas delegações de Coimbra e no Porto, ajudando à criação dos movimentos de libertação das colónias portuguesas em África. Outro centro de pensamento anticolonial foi o Centro de Estudos Africanos, em cujo grupo fundador esteve o futuro pai das independências da Guiné-Bissau e de Cabo Verde. Amílcar Cabral foi também vice-presidente da Casa dos Estudantes do Império em 1951. A sua segunda esposa, Ana Maria Cabral, também por lá passou e recorda a importância do local para a contestação. “Fui levada pelos meus irmãos mais velhos e não havia só bailes, havia encontros, havia reuniões sobre a situação dos nossos países, em especial quando os franceses e os ingleses começaram a dar a independência às suas antigas colónias. Seguimos todo o processo dessas independências. Nós todos éramos Lumumba e Nkrumah. Nós seguíamos a luta dos outros povos, dos povos das colónias e não só das colónias em África”, explica Ana Maria Cabral. Muitos dos que passaram pela Casa dos Estudantes do Império vieram a assumir importantes responsabilidades na luta anticolonial e de libertação dos antigos territórios em África, como Amílcar Cabral, Vasco Cabral, Agostinho Neto, Mário Pinto de Andrade, Eduardo Mondlane, Marcelino dos Santos, Joaquim Chissano e Miguel Trovoada. Pedro Pires também conheceu de perto a Casa dos Estudantes do Império. Aquele que foi comandante e destacado dirigente político-militar do PAIGC na luta de libertação, assim como o principal arquitecto do Acordo de Lisboa para a independência, resume que a luta contra a opressão colonial foi desencadeada pelo próprio colonialismo. “É o próprio sistema colonial, que não dava resposta às necessidades e às dificuldades, enfim, às crises por que passava a Cabo Verde, mas também que não se interessava especialmente em encontrar soluções para esses problemas. O percurso histórico de Cabo Verde é trágico, em certa medida, porque os cabo-verdianos tiveram que enfrentar situações extremamente complicadas e difíceis de fome, secas, fugas, ter que buscar por outras vias as soluções e o próprio sistema que não dava resposta às necessidades e às exigências, para não dizer também aos sonhos daqueles que queriam ver o país numa via diferente. Portanto, o colonialismo era um sistema de bloqueio e era indispensável lutar contra ele, a fim de abrir novas perspectivas ao país para realizar os seus objectivos, os seus sonhos, mas também por uma coisa muito simples: para ter uma vida melhor”, considera Pedro Pires. Foi para buscar essa “vida melhor” que estes homens e mulheres abrem o caminho para a luta de libertação, da qual vamos recordar alguns momentos nos próximos episódios. Pode ouvir aqui as entrevistas integrais feitas aos diferentes convidados.
Nos 50 anos da independência de Cabo Verde, a RFI publica uma série de reportagens sobre este tema. Neste 12° e último episódio, fomos perguntar a antigos combatentes e também aos filhos e netos da independência como está Cabo Verde e se a luta valeu a pena. “Claro que valeu a pena”, respondem muitos, de imediato, mas há reservas e alertas de que se podia "estar muito melhor”. Cinquenta anos depois da proclamação da independência, como está Cabo Verde? Fomos perguntar a quem lutou pela libertação nacional, como Pedro Pires, Silvino da Luz, Osvaldo Lopes da Silva, Amâncio Lopes, Maria Ilídia Évora, Josefina Chantre, Marline Barbosa Almeida, Alcides Évora, Manuel Boal, Óscar Duarte. Mas também quisemos saber a opinião dos filhos e netos da revolução, como a historiadora Iva Cabral, o rapper Hélio Batalha e os sociólogos Redy Wilson Lima e Roselma Évora. “Não se pode negar que Cabo Verde cresceu em várias áreas”, considera Pedro Pires, o comandante que foi alto dirigente do PAIGC durante a luta de libertação e que depois ascendeu a primeiro-ministro e a Presidente da República. Mas é preciso continuar a trabalhar neste que é um “desafio permanente” de desenvolver o país, alerta. “Valeu a pena” é uma frase que se repete em muitos dos antigos combatentes. Comecemos por Silvino da Luz, que foi combatente e ministro nos primeiros governos de Cabo Verde, lembrando que o país é considerado um exemplo. “Fomos um exemplo nos países que acabavam de chegar à independência e, sobretudo, nas nossas condições. Fomos um exemplo a destacar e temos orgulho nisso.” Josefina Chantre, que tinha como frente de batalha a comunicação social quando trabalhava no secretariado do PAIGC em Conacri, também sublinha que valeu a pena, que voltaria a fazer “a mesma coisa de novo”, que foram feitas várias conquistas em todos os quadrantes, nomeadamente no estatuto da mulher. Mas ainda há desafios. “É gratificante comemorar os 50 anos. Os desafios mantêm-se, sobretudo a nível de mudança de mentalidade, para conseguirmos chegar a um patamar maior, porque estamos sempre a querer mais e melhor para as nossas populações, para as nossas crianças. É um desafio que eu faço aqui: que os nossos jovens realmente se apropriem da nossa história e que continuem o legado de Amílcar Cabral.” Iva Cabral, filha de Amílcar Cabral, o líder da luta de libertação, sublinha que a independência cumpriu o desejo essencial do pai: que o povo cabo-verdiano decida a sua história. “Eu acho que cumpriu muito. Estruturou-se um Estado, a educação para todos, saúde e uma sociedade que está avançando, apesar de todos os males. Mas, principalmente, o meu pai lutou por isso: o poder de construção da sua história e que o povo cabo-verdiano decida qual é a história futura dele. Isso era o principal que o meu pai queria, que os africanos tivessem o direito de construir a sua história.” A maior conquista é a auto-estima do povo cabo-verdiano, avalia outro comandante que foi ministro na primeira República de Cabo Verde, Osvaldo Lopes da Silva, apontando outras conquistas alcançadas em 50 anos. “Haverá sempre motivos de queixa. Haverá sempre razões para dizer que podíamos ter feito mais. Mas a verdade é que Cabo Verde era considerado um país inviável. Hoje em dia, ninguém tem dúvidas de que Cabo Verde é um país viável. Para mim, essa é a maior conquista. A autoestima do cabo-verdiano e a convicção de que podemos ir longe." “Claro que valeu a pena” porque de "ilhas esquecidas" se fez um povo, considera Amâncio Lopes, um dos antigos combatentes que lutou na Guiné pela independência da Guiné e Cabo Verde. “Eu considero que valeu a pena porque Cabo Verde eram umas ilhas pura e simplesmente esquecidas. Tornámo-nos um povo e isso vale a pena ou não vale? Vale." Ver as crianças a saírem alegres e numerosas da escola é a maior vitoria de Maria Ilídia Évora, que durante a luta, depois da formação militar, recebeu formação na área de enfermagem e obstetrícia para poder ajudar as mulheres e as crianças no país independente. “Valeu e muito. Uma coisa que preocupava muito o nosso líder em Cabo Verde e na Guiné era a educação, toda a gente ir para a escola, meninas e rapazes. A preocupação principal dele era ver o povo a desenvolver. Ele dizia: ‘Não há nenhum país no mundo que desenvolve com analfabetos, para o país desenvolver, tem que ter quadros.' Fico radiante quando vejo os alunos a saírem da escola e que não tinham essa possibilidade no tempo colonial. Quando eu vejo as crianças a sairem da escola com aquela alegria toda, eu também fico alegre porque eu digo sacrifiquei-me, mas valeu a pena.” Também o médico Manuel Boal, cuja frente de batalha era a saúde, faz um balanço positivo porque apesar dos parcos recursos, Cabo Verde consegue ser um exemplo em África. “Não há dúvida nenhuma que, 50 anos depois, Cabo Verde é um país que, apesar de pobre em recursos materiais, Cabo Verde consegue ter uma política e um programa de desenvolvimento que é considerado exemplar na região africana. Isso para nós, mostra que a luta valeu a pena.” “Evidentemente que a luta valeu a pena”, resume Alcides Évora que também foi treinado com armas mas acabou por fazer a maior parte da luta ao serviço do secretariado do PAIGC em Conacri. Para ele, Cabo Verde vingou-se de todos os que consideravam que seria um país inviável.“Evidentemente que a luta valeu a pena. Nós quando chegámos a Cabo Verde, os cofres do Estado não tinham absolutamente nada lá dentro. Muitos acharam que Cabo Verde era inviável, dada a sua escassez de chuva e falta de quadros. Muitos estrangeiros que chegavam cá diziam: ‘Vocês estão a tentar o impossível'. Mas esse impossível, tornou-se possível.” A luta também valeu a pena para Óscar Duarte, um dos cabo-verdianos que combatia na clandestinidade e que foi preso no campo de São Nicolau, em Angola, conhecido como "o Tarrafal angolano", mas onde as condições de sobrevivência eram bem piores. Meio século depois, admite que “Cabo Verde deu um pulo grande” e vai continuar a crescer. “Bem, eu penso que Cabo Verde deu um pulo grande porque, como é sabido, Cabo Verde não tem nada em termos de recursos naturais. Na altura, quando nos tornámos independentes, os bancos não tinham dinheiro, portanto não havia praticamente nada. As ajudas começaram a aparecer e foram muito bem empregues. Eu estou contente, a evolução não irá parar e daqui a mais alguns anitos, Cabo Verde vai estar muito melhor ainda." Outra pessoa que tinha estado na clandestinidade em Cabo Verde, mas que não escapou aos temíveis interrogatórios da polícia política, foi Marline Barbosa Almeida. Para ela, 50 anos depois o balanço é também positivo. “Valeu a pena. Claro que valeu a pena. Cabo Verde podia estar melhor, sem dúvida, nós sempre ambicionamos por melhor. Mas eu acho que estamos muito bem e estamos a caminhar para uma vida melhor para todos. Há altos e baixos, como na vida." Os jovens são mais críticos e dizem que “a luta continua”. Claro que o país está melhor, mas é preciso o salto qualitativo para se cumprir Cabral, comenta o sociólogo Redy Wilson Lima. “Falta essa parte qualitativa. Cabo Verde deu um salto enorme, claramente, eu fui crescendo aqui, dá para perceber o progresso que nós fizemos em todos os aspectos. Agora, falta é qualificar este progresso. É isto que falta para realmente realizarmos o sonho de Cabral, que é ter uma terra diferente dentro da nossa terra, que infelizmente ainda não temos. Está melhor, mas ainda faltam desafios. Claro que não se compara com há 50 anos, mas podíamos estar muito, mas muito melhor.” Os ideais dos que lutaram pela libertação dos povos africanos em geral foram traídos, adverte o rapper Hélio Batalha que diz que “o futuro é longe e há que lutar hoje”. “O legado de Amílcar Cabral, 50 anos depois da independência e 52 anos depois da sua morte, eu acho que deixa muito a desejar. Eu acho que o jovem cabo-verdiano conhece muito pouco a história, o legado e todo o projecto que Amílcar Cabral tinha para Cabo Verde, Guiné-Bissau e para a África no geral. Politicamente, há uma dicotomia de visão, o que atrapalha muito a imersão da juventude, o conhecer da juventude. Eu acho que se precisa fazer mais a nível de a nível dos sucessivos governos do PAICV e do MpD para impulsionar ainda mais o que é a nossa história.” Ainda há grandes desafios, mas também houve muitas conquistas a nível social, económico e político, avalia Roselma Evora, pesquisadora em ciência política e sociologia. Uma das principais é ter ultrapassado o problema histórico das fomes. “Cabo Verde é um país que por causa das secas, sofreu muito com a fome. É um país que teve sempre grandes quantidades de gente a morrer por causa de fome, por causa da seca. Teve alturas em que um terço da população morreu. Eu não digo que não continuemos a ter desafios e famílias a passarem por grandes necessidades de colocar comida à mesa, mas foi ultrapassada a questão da segurança alimentar. É uma conquista deste país.” Se não for para beneficiar a população, não vale a pena lutar, considerava Amílcar Cabral. Muito se pode fazer ainda, mas muito também já foi feito. Basta olhar para alguns indicadores. Cinquenta anos depois, Cabo Verde está entre os países africanos com melhor classificação no Índice de Desenvolvimento Humano do Programa das Nações Unidas para o Desenvolvimento, que mede três dimensões básicas do desenvolvimento humano: renda, educação e saúde, encontrando-se, em 2025, na posição 135 de 193 países. Em 1975, Cabo Verde tinha uma economia muito frágil e uma população de cerca de 270 mil habitantes. A esperança média de vida era de aproximadamente 63 anos. De acordo com o Instituto Nacional de Estatísticas, em 2023, a população é de 509 mil habitantes, a esperança média de vida, segundo o Banco Mundial, é de 74 anos. No início dos anos 80, o desemprego era massivo e generalizado, em 2025, a taxa de desemprego é de 10,3%, de acordo com o INE. Na altura da independência, a taxa de analfabetismo era de 70%. Em 2023, esse valor era de 11,2%. Hoje em dia, a economia de Cabo Verde é impulsionada pelo turismo, que representa 25% do seu PIB, e o crescimento económico tem sido robusto, com 7,3% em 2024 (INE). Ainda de acordo com o Instituto Nacional de Estatísticas, a taxa de pobreza absoluta em Cabo Verde foi de 24,75% em 2023 e a pobreza extrema, segundo o limiar internacional de 2,15 dólares por dia e por pessoa, era de 2,28% em 2023. Cabo Verde é ainda reconhecido pela sua estabilidade democrática, com transições pacíficas entre os dois principais partidos políticos desde a introdução do multipartidarismo em 1991. Por tudo isto, “valeu a pena”, mas “a luta continua”. Pode ouvir aqui as entrevistas integrais:
Nos 50 anos da independência de Cabo Verde, a RFI publica uma série de reportagens em torno deste tema. Neste quinto episódio, fomos à procura de algumas memórias sobre Amílcar Cabral, o líder da luta de libertação da Guiné e de Cabo Verde, descrito como estratega, poeta, pensador, visionário e “pai” para muitos. É na fachada de um liceu, na Achada Frente Grande, na cidade da Praia, que se vê um retrato gigante de Amílcar Cabral, com os seus óculos e a sua sumbia, esculpido pelo artista português Vhils. Esta é mais uma homenagem ao ‘homi grandi' [‘grande homem'] que ficou na memória dos seus compatriotas como o pai das nacionalidades cabo-verdiana e bissau-guineense. Líder incontestável da luta pela independência da Guiné-Bissau e de Cabo Verde, Amílcar Cabral é uma figura do panafricanismo e uma das personalidades mais importantes da luta anticolonial e do pensamento revolucionário no século XX. É, ainda, considerado como o motor da queda do Império Português e da viragem pós-colonial do mundo contemporâneo. Foi, também, um estratega militar e político e um pensador que continua a ser uma referência nas lutas contemporâneas contra o imperialismo, o racismo e o neocolonialismo. O historiador e sociólogo António Correia e Silva, co-autor dos três volumes da História Geral de Cabo Verde, diz que o revolucionário é, antes de mais, um filho de Cabo Verde e da Guiné-Bissau e que herdou combates de gerações anteriores, sintetizando e canalizando toda a cultura de protesto que se foi cimentando numa história ritmada pela tragédia cíclica das fomes e do colonialismo. “Amílcar Cabral, incontestavelmente, é o homem que, num determinado momento, sintetiza uma cultura de protesto, uma incomodidade cabo-verdiana que está no ar e ele dá-lhe uma direção. É o líder não só que pensa a independência, mas que a operacionaliza e é uma figura que tem um peso individual, o tal poder carismático. É, também, o homem que não só pensa, mas mobiliza, estrutura, gere um processo não só para Cabo Verde e Guiné, mas ele é fundamental na criação de um nacionalismo independentista das colónias portuguesas”, começa por explicar António Correia e Silva. O historiador vai mais longe e considera que as preocupações de Amilcar Cabral “são mais amplas” porque além de militante de uma causa nacionalista, “o seu pensamento busca a emancipação enquanto tal”. “Ele vê para lá da missão do Estado, Amílcar Cabral tem preocupações do que ele chamava o projecto da humanidade e de povos africanos e, no caso concreto, cabo-verdiano e guineense, dentro desse projecto de humanidade. Aliás, ele tem uma expressão extremamente ambiciosa, ambígua e utópica, que diz que mesmo na condição de escravatura e do colonialismo, podemos trazer para a humanidade as especificidades da nossa cultura e enriquecemos o património comum da humanidade. Então, na liberdade e independentes estaríamos plenos para esse projecto de humanidade”, descreve o professor António Correia e Silva. Amílcar Cabral nasceu em Bafatá, na Guiné-Bissau, a 12 de Setembro de 1924, filho de cabo-verdianos. Estuda em Cabo Verde, primeiro em Santiago, depois no Liceu Gil Eanes, em São Vicente. Aluno brilhante, consegue uma bolsa para o ensino superior em Portugal. Em Lisboa concretiza o pensamento nacionalista, particularmente na Casa dos Estudantes do Império, da qual chegou a ser vice-presidente em 1951. Foi cofundador e colaborador do seu boletim Mensagem e criou o Centro de Estudos Africanos com Mário de Andrade e Agostinho Neto. A partir da Casa dos Estudantes do Império, ele e colegas de outras colónias começam a apoiar-se na luta pela independência dos seus países. Ainda nessa altura, ele conhece Maria Helena Rodrigues, ao lado da qual vai iniciar a luta. Formado em engenharia agrónoma, Amílcar Cabral trabalha entre 1952 e 1955 em Pessubé, na Guiné, onde dirige o Posto Agrícola Experimental e faz o recenseamento agrícola de todo o território, com viagens que lhe serão úteis para a luta posterior. A 19 de Setembro de 1956, de acordo com a historiografia oficial do PAIGC, funda o partido do qual é o primeiro Secretário-Geral. Em Dezembro de 1957, participa na fundação do Movimento Anticolonialista (MAC), depois na Frente Revolucionária Africana para a Independência Nacional e na Conferência das Organizações Nacionalistas das Colónias Portuguesas, ao lado de camaradas das outras colónias. A sua primeira conferência de imprensa em que denuncia o colonialismo português é em Março de 1960, mês em que vai para Conacry, onde passa a viver e que passa a ser a sede do partido e da luta. É em Conacri que, mais tarde, instala a Escola-Piloto para os filhos e órfãos de combatentes. Amélia Araujo, a locutora mais conhecida da Radio Libertação e que também trabalhava no secretariado, conheceu-o de perto. “O Amílcar era uma pessoa fora de série. Era uma pessoa extraordinária, que se preocupava com todos nós e que adorava as crianças. Ele dizia: ‘As crianças são a razão da nossa luta e as flores da nossa revolução'. Bonito, não é? Ele dava muita atenção às crianças. Todos os dias, de manhã cedo, ele ia à Escola-Piloto, sentava-se lá com os meninos, contava histórias, ensinava jogos, fazia competições entre rapazes e raparigas, na corrida, por exemplo. A minha filha ganhava sempre!”, conta, com orgulho, Amélia Araújo, ao lado da filha, a cantora Teresa Araújo, numa conversa em casa delas, na cidade da Praia, na ilha de Santiago. A partir de Conacri, Amílcar Cabral implementa todo um sistema de ensino pioneiro nas chamadas zonas libertadas na Guiné-Bissau, assim como hospitais, tribunais, assembleias populares, lojas do povo e são organizadas várias formações no exterior para preparar os futuros quadros dos dois países independentes. Maria Ilídia Évora, “Tutu”, tem retratos de Amílcar Cabral logo à entrada da sua casa, no Mindelo, na ilha de São Vicente. Para ela, "nunca mais África terá um líder assim". Conta que foi ele quem a convenceu a ir para Cuba, em meados dos anos 60, para se preparar para a guerrilha em Cabo Verde, mas a luta armada nunca se fez nas ilhas e Amílcar Cabral decide que Tutu vai fazer uma formação em enfermagem na antiga RDA. “Amílcar era uma pessoa muito humana, uma pessoa muito responsável, uma pessoa muito honesta e uma pessoa amiga. Todas as vezes que a gente se encontrava, ele punha-me ao lado dele para sentar na mesa e a gente falava depois. Ele tinha a atenção de dizer: ‘Vou ter um pequeno espaço para ti para falarmos da tua filha'. Portanto, para além de ser o meu líder, também foi como se fosse um pai. Você está a ver a estima que eu tenho por ele? Ele até está na minha entrada para toda a gente ver que eu sou Amílcar Cabral. Eu apoiei Amílcar Cabral. Foi o melhor líder que nós podíamos ter. Melhor não vai aparecer nunca”, sentencia Tutu. A antiga combatente recorda também que quando a motivação esmorecia, o líder do PAIGC tinha sempre as palavras certas: “Tu sabes porque é que estás aqui, filha. Estamos a lutar. É um comboio que viaja, alguns descem, outros sobem. Mas tu não vais deixar esse comboio porque eu penso que sabes por que é que tu estás cá. Não vieste à toa.” Só depois de frustradas todas as tentativas de diálogo com o poder colonial português, é que se passa da ação diplomática à luta armada em 1963. Amílcar Cabral foi, por isso, um estratega militar e muito mais, descreve o comandante Silvino da Luz. “Amílcar era um ser humano, antes de mais, extremamente humano, extremamente humanista. Mas o Amílcar tinha várias facetas. Amílcar era engenheiro, mas foi um chefe militar, um estratega inconfundível. Amílcar foi simultaneamente poeta e foi um visionário”, afirma Silvino da Luz, sublinhando que “a sua inovação da proclamação do Estado [da Guiné-Bissau] durante a luta foi uma coisa brilhante”. Silvino da Luz diz que seria preciso um livro para descrever Amílcar Cabral, mas vai avançando com mais algumas pistas: “É um teórico, um pensador das ciências sociais e políticas inconfundível. As suas grandes armas, seus grandes textos que ele deixou, por exemplo, 'O Papel da Cultura na Libertação Nacional', 'A arma da teoria', etc, etc, etc, que o tornaram célebre. Ainda hoje é lembrado e festejado e é comemorado nos diversos continentes. Portanto, era um homem de muitas facetas, um homem invulgar, profundamente humano. Ele dizia: ‘Se tivesse de mandar matar alguém dentro dos meus quadros da luta, então eu deixaria nessa mesma altura de ser dirigente e nunca mais seria dirigente desta terra''. Amílcar Cabral era, de facto, um “pensador e um grande líder”, resume a filha Iva Cabral, que também nos abre as portas de sua casa, na Praia, para nos falar do líder africano. “Ele é um grande líder. Conseguia levar as pessoas atrás dele. conseguia formar equipas. Era uma pessoa honestíssima porque ele dizia-me que ‘o problema de África não é a falta de recursos, o problema da África é a falta de honestidade, a elite africana não é honesta'. E é a realidade, diga-se de passagem. Nós traímos os nossos ideais. E ele dizia que o processo revolucionário não é uma ambição que ele tinha para a nossa juventude porque o que nós devemos é ser honestos conosco, honestos com o povo”, lembra a historiadora Iva Cabral. A pedra angular do ideário político de Amílcar Cabral era o princípio da “unidade e luta”, acrescenta. Os militantes da Guiné e Cabo Verde deveriam lutar juntos pela independência e contra o inimigo comum: o colonialismo português. Mas havia ecos de queixas de nacionalistas guineenses que se consideravam preteridos em detrimento de elementos da ala cabo-verdiana na ocupação de escalões superiores da estrutura do partido. Algo que viria a ser usado e instrumentalizado por parte da PIDE/DGS que tudo tinha a ganhar com a divisão entre os dois povos. O comandante Osvaldo Lopes da Silva chegou a confrontar Amílcar Cabral sobre a questão da unidade e a alertar para a necessidade de mostrar que os cabo-verdianos não queriam mandar na Guiné e queriam estar a par da evolução das coisas no que toca à luta pela independência também nas ilhas. “Devia-se vincar - até para sossegar os guineenses - que o cabo-verdiano não queria ir mandar na Guiné, que o cabo-verdiano quer mandar em Cabo Verde e o guineense que mande na Guiné. Vincar, chamar a atenção mesmo para o facto da História não nos aproximar. A História podia ser até um factor de maior separação porque a Guiné esteve durante muito tempo subordinada ao governo de Cabo Verde e isso cria movimentos de rejeição da parte da Guiné. E tínhamos que compreender”, explica o antigo comandante de artilharia. No regresso de uma formação de marinha de guerra no Mar Negro, Osvaldo Lopes da Silva e o grupo de cabo-verdianos que dirigia sentiram a hostilidade de elementos guineenses na Marinha, alguns dos quais estariam envolvidos no futuro complô que levaria à morte de Amílcar Cabral. A 23 de Janeiro de 1973, Amílcar Cabral era assassinado. Ana Maria Cabral, a esposa, estava com ele nessa noite. Diz que “não houve nenhuma justiça” e que “toda a verdade ainda não foi dita”. “Não houve nenhuma justiça. Não houve nenhuma justiça. Já se escreveu muita coisa sobre isso, mas toda a verdade ainda não foi dita. Eu pensei que depois da morte do Spínola, a verdade saísse. Falta esclarecer quem foram realmente - além de Spínola - quem foram todos os intelectuais que trabalharam nisso. Uma vez li uma entrevista de Spínola em que ele dizia, mais ou menos isso: ‘Eu não dei a ordem, eu não disse para matar. Eu não dei ordem para matar.' Mas como é que se vai distribuir armas a alguém e se diz para não utilizar as armas?", questiona Ana Maria Cabral, numa conversa em frente à praia, na capital de Cabo Verde. Até que ponto as divergências em relação à unidade não estiveram na origem do assassínio de Amílcar Cabral, a 23 de Janeiro de 1973? O líder do PAIGC foi assassinado em Conacri, em frente à sua residência, por um grupo que pretendia prender e eliminar os dirigentes do partido, pouco mais de dois anos depois da fracassada Operação Mar Verde, em que o exército português invadiu Conacri para tentar acabar com a direcção do PAIGC (22 de Novembro de 1970). Inocêncio Kany foi o homem que disparou a matar contra Amílcar Cabral, mas os mais próximos apontam a responsabilidade do então governador na Guiné, António de Spinola. O único cabo-verdiano presente nos interrogatórios aos assassinos de Amílcar Cabral foi Alcides Évora, conhecido como “Batcha”. Uma vez, na cantina do secretariado, ele conta ter ouvido Amílcar Cabral dizer que “quem o havia de matar eram os próprios camaradas do PAIGC”. Porém, “ele tinha uma confiança ilimitada nos camaradas”, acrescenta. Sobre os interrogatórios, em que serviu de intérprete, ele recorda que “estavam sempre a dizer mal dos cabo-verdianos e achavam que Cabral estava a beneficiar os cabo-verdianos em detrimento dos guineenses”. “Havia um certo ódio contra Cabral”, lamenta o homem que trabalhou bem perto do líder do PAIGC, no secretariado em Conacri, como nos mostra numa das fotografias em exposição na Fundação Amílcar Cabral. A morte de Amílcar Cabral não impediu que se cumprisse o seu objectivo: libertar a Guiné e Cabo Verde das garras do colonialismo. O comandante Pedro Pires, que depois do 25 de Abril de 1974 liderou a delegação cabo-verdiana nas negociações da independência, recorda que “sem o PAIGC ou sem essa aliança entre Guiné e Cabo Verde, a independência de Cabo Verde seria complicada”. “Isso, em certa medida, permitiu as vitórias ou a vitória final, se quiser dizer isso, na Guiné. A introdução dos artilheiros cabo-verdianos que melhoraram a capacidade da artilharia que era a arma que fustigava mais os quartéis e podia destruir os quartéis. Essa chegada e a introdução dos artilheiros cabo-verdianos foi um factor de mudança favorável à melhoria das capacidades das Forças Armadas do PAIGC”, testemunha Pedro Pires, acrescentando que essa aliança Guiné-Cabo Verde também abriu as portas às negociações para a independência depois da queda do Estado Novo em Portugal. Também a historiadora Ângela Benoliel Coutinho, autora de “Os dirigentes do PAIGC: da fundação à rutura: 1956-1980”, considera, em entrevista por telefone, que a “unidade e luta” foi uma “fórmula brilhante” que resultou na libertação e independência da Guiné-Bissau e Cabo Verde, mas também no fim da ditadura em Portugal. “A aposta em unidade e luta da direcção do PAIGC foi uma aposta brilhante que deu excelentes resultados, que permitiu libertar a Guiné-Bissau e Cabo Verde e que deu um forte contributo para libertar os portugueses da ditadura fascista, visto que desde há décadas tinha havido diversas tentativas de golpes de Estado, todas falhadas contra o regime do Estado Novo em Portugal, e esta tentativa foi bem sucedida”, resume a investigadora. Por sua vez, José Vicente Lopes, jornalista e autor do livro pioneiro sobre a história contemporânea do país “Cabo Verde - Os Bastidores da Luta pela Independência”, considera que o principio de “unidade e luta” foi “uma das utopias de Amílcar Cabral”, simultaneamente uma força e o ponto fraco do PAIGC. “Quando Amílcar falava em unidade, ele falava em várias unidades e querer ver uma população tão heterogénea como a guineense ou mesmo como a cabo-verdiana, chega a ser quase uma espécie de utopia ou então uma unidade imposta a martelo que também não funciona. Aliás, a história vem mostrar isso. A tal unidade pretendida pelo Amílcar era ao mesmo tempo força e, ao mesmo tempo, o ponto fraco do PAIGC ou daquele processo. Daí que foi uma das utopias do Amílcar que não se realizou por razões mais diversas, na medida em que a unidade nunca é feita por decreto, nem por força. Então, logo as coisas tiveram o fim que tiveram e, do meu ponto de vista, isto hoje é passado e não sei até que ponto vale a pena gastar mais tinta com isto”, considera José Vicente Lopes, também ao telefone com a RFI, a partir dos Estados Unidos, onde em Maio foi convidado pela diáspora a falar sobre o livro “Cabo Verde - Um corpo que se recusa a morrer”. A independência de Cabo Verde chegaria mais de dois anos depois da autoproclamada pela Guiné-Bissau, com o PAIGC a negociar com Lisboa os termos da independência cabo-verdiana, na sequência da queda da ditadura portuguesa, a 25 de Abril de 1974. Alguns anos depois, o golpe militar de 14 de Novembro de 1980 na Guiné-Bissau desfez o sonho de Amílcar Cabral de uma união política entre a Guiné-Bissau e Cabo Verde e ditou a cisão do PAIGC e a fundação, em Cabo Verde, do PAICV. Meio século depois, o legado de Amílcar Cabral persiste e o homem que é considerado como um dos maiores líderes africanos de sempre, continua a ser símbolo de resistência, unidade, luta e panafricanismo. Pode ouvir aqui as entrevistas integrais a Ana Maria Cabral e Iva Cabral:
Nos 50 anos da independência de Cabo Verde, a RFI publica várias reportagens sobre o tema. Neste sexto episódio, damos voz às mulheres que também escreveram a história da luta de libertação. “A história da luta armada de libertação nacional tem sido escrita fundamentalmente pelos homens”, adverte Josefina Chantre, avisando que “a participação da mulher na luta foi tão importante como a do homem”. Nesta reportagem também falamos com Amélia Araújo, "a voz da luta" na Rádio Libertação, e com Maria Ilídia Évora, Marline Barbosa Almeida e Ana Maria Cabral. Esta é uma história de mulheres que lutaram pela independência de Cabo Verde. Uma delas, Josefina Chantre, diz que “a história da luta armada de libertação nacional tem sido escrita fundamentalmente pelos homens” e lembra que “a participação da mulher na luta foi tão importante como a do homem”. Josefina Chantre foi uma das fundadoras da Organização das Mulheres de Cabo Verde, depois de ter estado numa das muitas frentes de batalha da luta liderada pelo PAIGC: a informação. Trabalhou no jornal “Libertação-Unidade e Luta” e na Rádio Libertação, os órgãos de comunicação oficial do partido. “Cabral dizia que toda a frente de luta era uma frente. A minha frente de luta, a minha arma, era a comunicação social”, resume Josefina Chantre. O Jornal Libertação foi criado em 1960 e a Rádio Libertação começou a emitir em 1967 e era o “canhão de boca” da luta, dizia o líder do partido, Amílcar Cabral. A voz da luta era precisamente a de uma mulher, Amélia Araújo, angolana de origem cabo-verdiana, tão conhecida pelo "Programa do Soldado Português" e pelo programa "Comunicado de Guerra". “Durante a guerra, durante a luta, as mulheres tiveram vários postos. Cabral fazia questão de valorizar as mulheres. Então, nós tínhamos camaradas em posições de relevo”, recorda Amélia Araújo, admitindo que não eram muitas, mas que se destacaram, apontando os exemplos de Dulce Almada e Carmen Pereira. Maria Elídia Évora, conhecida como Tutu, foi a única mulher no grupo de 31 cabo-verdianos que receberam formação político-militar em Cuba para um eventual desembarque em Cabo Verde, cujo objectivo seria desencadear a acção armada no arquipélago. Em Cuba, sentiu-se descriminada pelos camaradas, mas contou com o apoio de Amílcar Cabral quando a tentaram excluir do grupo. O projecto de desembarque acabou por não se concretizar e o grupo foi disperso por várias frentes de batalha na Guiné. A maioria dos companheiros de Tutu foram para o mato lutar com armas. Ela foi tentar salvar vidas nos hospitais de Boké e Koundara, depois foi enviada para a ex-República Democrática Alemã estudar enfermagem e obstetrícia. Dos tempos de Koundara, lembra-se da surpresa inicial quando viu as instalações rudimentares e sem condições do hospital. “Fizemos o que era possível fazer, levámos mais de uma semana a limpar aquele lugar para estar mais ou menos. Não é que fosse um grande sítio para fazer as operações, mas a gente fazia, não tinha outro remédio”, lembra Maria Elídia Évora. O líder da luta, Amílcar Cabral, tinha ideais de emancipação e participação das mulheres. Em 1965, o PAIGC instituiu, na Guiné, a equidade de género no respeitante à esfera familiar, profissional e política. A partir de 1967, as mulheres foram integradas nas milícias populares criadas para a protecção da população civil. Em 1970 foi decidido que, pelo menos, dois em cada cinco dos membros dos comités da Tabanca deveriam ser obrigatoriamente mulheres. Em 1972, as mulheres passaram a integrar os júris dos tribunais populares. Por outro lado, na Escola-Piloto de Conacri vigorava a equidade de género a nível dos comités de gestão e da representação dos estudantes. Porém, Amílcar Cabral era uma voz solitária num mundo de guerra dominado historicamente pelos homens, admite Josefina Chantre. “Cabral nunca fez distinção entre homem e mulher. Eu costumo dizer que Cabral foi um grande visionário porque o que agora se diz da igualdade de género, na altura, ele já tinha pensado nisso porque ao criar os comités de tabanca, ele exigia que de cinco elementos, duas pessoas, pelo menos, tinham que ser mulheres. Por outro lado, ele dizia-nos sempre que a nossa emancipação, a verdadeira emancipação da mulher, teria que ser fruto da própria mulher e que não pensássemos que haveria algum homem que viesse realmente lutar pela nossa emancipação. Inculcava-nos sempre esse espírito e ele sempre respeitou as mulheres, ele sempre deu o devido valor porque a mulher é mãe, a mulher é tudo. Eu acho que somos a metade do céu e Cabral tinha na sua mente a verdadeira noção do valor da mulher a nível global”, acrescenta Josefina Chantre. “Nós até hoje ainda estamos a lutar. A mulher foi duplamente explorada durante o regime colonial português, explorada pelo regime colonial e pelo próprio homem. Nós ainda temos resquícios da nossa origem escravocrata, portanto, ainda temos muito machismo na nossa sociedade. Eu penso que na nossa luta já atingimos várias vitórias, mas os nossos desafios ainda são maiores. Nestes 50 anos, o balanço que eu faço é que a mulher ganhou tudo com a independência, mas ainda temos a tal história do machismo. Temos que trabalhar bastante a mentalidade e a mentalidade das coisas é muito difícil de se mudar”, comenta. Com Amílcar Cabral, o PAIGC foi considerado como um movimento político que fez um esforço de promoção da mulher, mas elas estavam, sobretudo, na retaguarda. Marline Barbosa Almeida é outra resistente que combateu duplamente na sombra, por lutar na clandestinidade em Cabo Verde e por ser mulher. “Eu, como mulher, embora estivéssemos a lutar pela independência, tinha noção de que não valia tanto como os homens naquela altura. Havia sempre aquele recuo em relação às nossas opiniões, principalmente quando metia a igualdade, não nos levavam muito a sério nesse aspecto, mas noutro aspecto procuravam o nosso esforço, o nosso trabalho para que a luta continuasse”, afirma Marline Barbosa Almeida. Ela acrescenta que, aquando do regresso dos cabo-verdianos da Guiné-Bissau, “em conversa com alguns militantes que vieram da luta armada, eles disseram: ‘Nós queremos uma mulher que não nos canse a cabeça'”. No livro “Os Dirigentes do PAIGC, da Fundação à Ruptura [1956-1980]”, Ângela Benoliel Coutinho fala na quase ausência de mulheres na direcção do partido e em “esposas na sombra”. Também no artigo “Militantes Invisíveis: as cabo-verdianas e o movimento independentista (1956-1974)”, ela recorda que, em várias ocasiões, em discursos proferidos para militantes e dirigentes do movimento, Amílcar Cabral mencionou situações em que os homens resistiam à participação activa por parte das mulheres e essa oposição tornava-se ainda mais intensa, apesar de silenciada, quando às mulheres eram atribuídos cargos de responsabilidade. “À medida que se vão fazendo investigações, que têm sido poucas até à data, vai-se descobrindo que as mulheres cabo-verdianas (e aqui abro um parênteses para especificar que me refiro àquelas nascidas em Cabo Verde e que foram educadas lá, mas também a filhas de cabo-verdianos que nasceram noutros territórios, nomeadamente noutros territórios africanos e que se assumiram como cabo-verdianas), vamos descobrindo que estiveram presentes desde a primeira hora e que actuaram desde o início nas diversas frentes. Antes de o PAIGC ter iniciado a frente da guerrilha, actuou a nível diplomático e houve mulheres cabo-verdianas que tiveram uma presença forte nesse âmbito”, explica a investigadora à RFI. Ângela Benoliel Coutinho acrescenta que as mulheres cabo-verdianas também estiveram presentes no sistema de saúde e de educação criado por Amílcar Cabral nas zonas ditas libertadas e que houve comissárias políticas que tinham treino para guerrilha. A historiadora diz, ainda, que tanto as autoridades portuguesas quanto o PAIGC “foram grandemente omitindo a presença e a actuação destas mulheres” e que “essa invisibilização ocorreu já durante o próprio processo”. Ana Maria Cabral cresceu num ambiente familiar de resistência e o seu combate começou bem antes de conhecer Amílcar Cabral, com quem viria a casar. Nascida na Guiné-Bissau, emigra para Angola muito nova porque o pai, médico, tinha sido deslocado para essa ex-colónia. Em Luanda, frequenta a escola portuguesa, onde eram raros os alunos africanos. Depois, foi para Portugal fazer o liceu, foi activista, frequentou a Casa dos Estudantes do Império. Foge de Portugal, foi estudar para a então Checoslováquia, foi vice-presidente da secção daquele país da União Geral dos Estudantes da África Negra. Conacri foi o destino seguinte, onde integrou as fileiras do PAIGC e foi professora na Escola-Piloto, criada para receber os filhos dos combatentes e os órfãos de guerra. Questionada sobre como foi ser companheira de Amílcar Cabral, Ana Maria responde que “não foi fácil” e que hesitou “por causa da diferença de idade e pela responsabilidade de ser companheira de um líder como ele”. Talvez tenham sido resistentes na sombra, mas as mulheres tiveram um papel activo na luta de libertação de Cabo Verde. De notar que nenhuma delas foi ministra durante o regime de partido único do PAIGC, entre 1975 e 1991. Mulheres e homens estiveram na mesma frente de batalha, no entanto, a emancipação da mulher é um combate que persiste até hoje.
Nos 50 anos da independência de Cabo Verde, a RFI publica várias reportagens sobre o tema. Neste sétimo episódio, falamos sobre outras armas da luta de libertação: a Rádio Libertação, a Escola-Piloto e a rede de cuidados de saúde. Oiça aqui a reportagem com Amélia Araújo, Teresa Araújo, Josefina Chantre, Maria Ilídia Évora, Ana Maria Cabral, Manuel Boal e Sara Boal. Amélia Araújo era "a voz da luta", a locutora das emissões em português da Rádio Libertação. Ela recebe-nos em sua casa, na cidade da Praia, para nos recordar um pouco o papel desta rádio, descrita por Amílcar Cabral como o “canhão de boca” da luta pela independência. O “Comunicado de Guerra” e o “Programa do Soldado Português” eram as produções mais ouvidas. A primeira incitava os militares à resistência e à revolta contra uma guerra que não era deles. A segunda apresentava os combates ocorridos nas várias frentes e divulgava a lista dos soldados portugueses mortos, lida de uma forma muito lenta para tornar o momento mais pesado. A Rádio Libertação era uma importante arma e conseguiu fazer com que alguns soldados portugueses desertassem. “A Rádio Libertação foi um instrumento que nos ajudou a transmitir as nossas opções, os nossos princípios e aquilo que nós queríamos para nós, para os nossos países: liberdade, independência. Nós fazíamos cópias dos programas e mandávamos para Dakar, para o Gana e para Angola também. Era muito divulgado e deu o seu contributo para a luta de libertação da Guiné-Bissau e Cabo Verde”, conta Amélia Araújo, lembrando que os portugueses a chamavam de “Maria Turra” convictos que estavam que ela era portuguesa. Foi a 16 de Julho de 1967 que a “Rádio Libertação” começou a emitir, a partir de Conacri. As primeiras experiências tinham começado em 1964, mas o emissor era muito fraco. Em 1966, Amélia Araújo e outros companheiros foram enviados para uma formação de alguns meses na ex-URSS e regressam a Conacri com um emissor portátil oferecido pelos russos. Mas a rádio era ainda pouco ouvida devido à fraca potência e, em 1967, a Suécia oferece-lhes um estúdio e um emissor moderno. Começavam as emissões e eram em varias línguas: português, crioulo, balanta, fula, mandinga e beafada. Josefina Chantre fazia as emissões em crioulo de Cabo Verde e também trabalhava no Jornal Libertação. “O jornal, a rádio foram uma parte essencial para mobilizar também Cabo Verde. Cabral dizia que não valia a pena lutar se nós não fossemos capazes de divulgar cá para fora a nossa luta. Porque, como sabe, o regime colonial português dizia que éramos um bando de terroristas, que não tínhamos zonas libertadas, etc, etc”, recorda Josefina Chantre. Informar era a arma de Josefina Chantre e de Amélia Araújo, mas a rádio e a cultura também contaminou os mais pequenos. A filha de Amélia, Teresa Araújo, conhecida como Terezinha, tinha três meses quando começou a viagem rumo à independência, ao lado da mãe, com quem foge de Portugal. Iriam juntar-se a José Araújo, dirigente do PAIGC, responsável de propaganda, comissário político na Frente Sul e colaborador da Rádio Libertação e do boletim em francês "PAIGC Actualités". Ajudada pela mãe, Terezinha participou no programa de rádio, "Blufo", dirigido a crianças e jovens e que tinha como locutores alunos da Escola-Piloto do PAIGC. “O programa era para os outros alunos das outras escolas e internatos espalhados nas zonas libertadas. Contávamos a história do que nós fazíamos e também recebíamos alguns depoimentos de alunos do interior da Guiné das zonas libertadas. Também contávamos os episódios que se passavam e nas datas comemorativas, como 1 de Junho, 19 de Setembro, também por altura do Natal, datas de final do ano, fazíamos programas alusivos a essas datas. No início, nós tivemos que ser preparados pela minha mãe, a dicção correcta, como falar para a rádio e aprendemos bastante. Foi muito interessante”, conta Teresa Araújo. Terezinha cresce em Conacri, frequenta a Escola-Piloto desde pequenina - dos tempos em que os pais eram também la professores - e foi aí que começou a cantar e a criar os primeiros espectáculos. “Fidju Magoado” era a morna favorita de Amílcar Cabral, revela a cantora que, anos mais tarde, se tornaria numa voz incontornável de Cabo Verde com o grupo Simentera. Em 2004, gravou o disco “Nôs Riqueza”, com mornas do pai, mas também “Fidju Magoado”. Foi na Escola-Piloto que os palcos se abriram para Terezinha, com as crianças a levarem a mensagem da luta contra o colonialismo e pela emancipação de um povo a outros países. Com o grupo de teatro de crianças e jovens, em que cantava e dançava as danças tradicionais da Guiné e de Cabo Verde, além de participar nas peças de teatro, ela actuou, em 1970, no Palácio do Povo em Conacri, tendo na primeira fila a cantora sul-africana Miriam Makeba. Em 1971,72, grupo vai em digressão a Dacar, Ziguinchor e Teranga, no Senegal, Banjul, na Gâmbia, e Nouakchot, Nouadibou e Attar, na Mauritânia. Em 1973, as crianças ficam três meses na Escola-Piloto de Teranga a prepararem a participação num Festival Internacional da Juventude em Berlim, onde Terezinha canta ao lado de Miriam Makeba. De toda esta época, é com muita ternura que recorda Amílcar Cabral. “A Escola-Piloto era a menina dos olhos dele. Era a referência, então ele levava sempre delegações que vinham visitar o PAIGC. Fazia questão de as levar à Escola-Piloto. Mas, além disso, a presença dele era diária. Só mesmo quando não pudesse ir por causa de algum trabalho é que não ia. Ia cedo de manhã e assistia à nossa preparação física e, às vezes, entrava mesmo na competição. Nós tínhamos um jogo do lenço e ele nunca perdia. Era muito bom. Ele aproveitava esses momentos também para nos ensinar outros jogos. Escutava os alunos, perguntava às crianças se estavam a ser bem tratadas, se estavam a ter comida boa. Ele queria mesmo verificar que as crianças estavam a ser bem tratadas, porque, como ele dizia, as crianças eram as flores da revolução e a razão da luta”, recorda, nostálgica, a cantora. A Escola-Piloto ia até ao 5º ano e para continuar os estudos, como muitas outras crianças e jovens guineenses, Terezinha foi enviada com 12 anos para a Escola Internato Internacional Elena Dimitrievna Stásova, na cidade de Yvanovo, a uns 300 quilómetros de Moscovo. Alguns anos antes, Iva Cabral, filha de Amílcar Cabral, também foi para lá estudar e conta-nos esses tempos. “Eu fui com uns oito, nove anos. Aprendíamos em russo, claro, e aprendíamos tudo que os russos aprendiam. E também tínhamos aulas na nossa língua. Era um internato que tinha teatro todos os meses, que todos os fins-de-semana tinha cinema. Era um grande internato”, começa por contar, admitindo que a formação de quadros era mais uma arma da luta. “Era para isso, para se poder tomar nas próprias mãos o destino do país. Quando a luta começou, havia dois engenheiros agrónomos na Guiné e um deles era o meu pai. Quadros superiores, acho que eram uns 14, se não me engano. Por isso, a luta trouxe conhecimento para os povos da Guiné e Cabo Verde. Na independência, já tínhamos vários quadros guineenses e cabo-verdianos que puderam então iniciar a construção do Estado”, acrescenta. Não valia a pena lutar com armas para liderar um país, se não houvesse quadros para o dirigir. Era o que defendia Amílcar Cabral que abriu várias frentes na luta pela independência da Guiné-Bissau e Cabo Verde. Para além do conflito armado na Guiné, da luta subterrânea na clandestinidade e da actividade diplomática, houve uma revolução sociopolítica nas “regiões libertadas” depois do primeiro congresso de Cassacá, em 1964, quando Amílcar Cabral defendeu a sua teoria da criação do "homem novo", emancipado do sistema de ensino e de valores do colonizador. O líder do PAIGC quis mostrar que a luta era feita por “militantes armados e não militares” e ensaiou todo um novo sistema judicial, de saúde, educativo e económico, com escolas, serviços sanitários e hospitais de campanha. Amílcar Cabral dizia que "se pudesse, fazia uma luta só com livros, sem armas", que “não é com tiros que se liberta uma terra” e que “a maior batalha é contra a ignorância e o medo”. Era assim que nascia, em 1964, a Escola-Piloto, instalada em Conacri, para apoiar os filhos dos combatentes e os órfãos de guerra. Descrita como “a menina dos olhos de Amílcar Cabral”, a Escola-Piloto tinha como professores os próprios combatentes. Um deles foi a segunda esposa do líder do PAIGC, Ana Maria Cabral. “Quando eu cheguei, puseram-me a trabalhar na Escola-Piloto. Já havia áreas libertadas, a direcção do PAIGC criou escolas. Todos os que sabiam ler e escrever deveriam ensinar aos que não sabiam. Portanto, o princípio era esse. Fui professora na Escola-Piloto e fizemos os nossos manuais escolares. Claro, tivemos que dar uma volta por vários países, ir ao Senegal, Conacri, a Cuba, inspirar-nos para conseguir fazer os nossos manuais que mostravam a nossa história, a nossa realidade”, conta Ana Maria Cabral, num café em frente ao mar, na cidade da Praia. A partir de 1969, a Escola-Piloto é dirigida por Maria da Luz Boal, ou Lilica Boal, e a sua filha, Sara, também ali estudou e recorda alguns dos episódios que mais a marcaram. “Todos os dias de manhã, acordávamos cedo, tínhamos ginástica e depois do pequeno-almoço tínhamos as aulas. O programa que nós tínhamos de formação tinha disciplinas como a Língua Portuguesa, a História - que, aliás, era ministrada pelo António Mascarenhas Monteiro, que foi Presidente de Cabo Verde. Tínhamos aulas de Matemática, tínhamos Química e Física, tínhamos Ciências Sociais e tínhamos também trabalhos manuais. As refeições eram confeccionadas por nós. Todos os dias havia um grupo de serviço na cozinha que era composto por uma aluna mais velha, que era chefe de cozinha, digamos assim, por duas meninas mais pequenas e dois rapazes. Cabral ia-nos visitar na escola sempre que ele pudesse. Ele tinha muito orgulho em convidar pessoas para ir visitar a Escola-Piloto. Eu lembro-me de termos recebido, por exemplo, a Angela Davis nos anos 70 ou 71”, recorda Sara Boal. Em Conacri também existia um jardim de infância para os órfãos ou filhos dos trabalhadores do partido que viviam na cidade. Na Guiné, nas chamadas “zonas libertadas”, foi montado todo um sistema de ensino. Remonta ao ano lectivo de 1964-1965 a instalação das primeiras escolas nas regiões sob controlo do PAIGC. Em 1972-73, havia 164 escolas de tabanca, tendo em conta que as crianças tinham de andar longos trajectos e enfrentavam riscos de bombardeamentos. Havia, ainda, quatro internatos: dois na frente Norte, um na frente Sul e um no Leste, inicialmente destinados aos filhos dos combatentes falecidos. Para além dos estudos, havia tarefas domésticas e outras ligadas ao trabalho agrícola. Em 1972, o sistema de ensino do PAIGC tinha 250 professores e 20 mil alunos. No inicio dos anos 70, também se criaram novos livros escolares para as crianças do ensino primário. Os manuais foram feitos pelas equipas de professores e impressos em Conacri e na Suécia. Desde 1966, o partido também tinha começado a formar professores para as suas escolas no Centro de Aperfeiçoamento de Professores da Escola-Piloto e, depois, foi criado o Centro Permanente de Professores. Em 1972, metade dos professores das escolas nas regiões libertadas tinham sido formados pelo PAIGC. O pai de Sara Boal, Manuel Boal, angolano, saiu de Portugal com Lilica Boal, cabo-verdiana, em Julho de 1961, na histórica fuga de estudantes africanos. Passou por Léopoldville, onde acabou o curso de medicina, prestou assistência de saúde a refugiados e militou no MPLA. Em 1963, aderiu ao PAIGC, foi para a Guiné e, como era médico, a sua luta foi a da saúde. Começou por ser responsável por um centro de apoio e tratamento a doentes e feridos de guerra em Ziguinchor, no sul do Senegal, de onde se transferiam para os hospitais senegaleses os casos mais graves. Depois, foi enviado para Conacri para racionalizar o apoio logístico dos postos sanitários e dos hospitais de campanha do interior do país. A seguir esteve no hospital de Boké, na Guiné-Conacri. Ele contou-nos os momentos mais difíceis. “O mais difícil foi socorrer populações das zonas libertadas, bombardeadas pela aviação portuguesa e bombardeadas com napalm, gente queimada E nós sem os meios necessários para fazer o essencial. Segundo aspecto difícil era o transporte ao ombro de macas com doentes em quilómetros e quilómetros de distância, antes de serem transportados em ambulâncias até Buké ou da fronteira até Koundara, estes momentos eram dolorosos e difíceis. Nós temos que fazer uma vénia àqueles que faziam esse trabalho: os socorristas, muitas vezes membros da população, que se ofereciam sem qualquer recompensa para fazer esse duro trabalho. Isso nunca me esqueci, nem nunca me esquecerei desses sacrifícios”, conta Manuel Boal. Também a trabalhar nos hospitais, esteve Maria Ilídia Évora, conhecida como Tutú, que tinha sido a única mulher no grupo de cabo-verdianos treinados em Cuba para um eventual desembarque e inicio de luta armada em Cabo Verde. Mas como isso não aconteceu, a sua luta passou a ser também nos cuidados de saúde. É destacada para os hospitais de Boké e Koundara e, mais tarde, foi para a antiga RDA para uma formação mais completa em enfermagem. “Muito difícil Koundara. Ao que parece era um hospital, mas quando eu cheguei lá e vi, eu disse: ‘Hospital? Isso é hospital?' A gente teve mais de uma semana a limpar aquilo para deixar mais ou menos porque em Koundara nem sequer tínhamos água”, conta Maria Ilídia Évora, em sua casa, no Mindelo. Havia ainda muitas outras frentes de batalha, como a formação de uma nova classe politica que dirigiu a luta armada e tomou o poder após a independência nos dois países. Foi aberta, por exemplo, em Conacri, uma escola de formação política. O povo deveria participar em todas as decisões que lhe dissessem respeito e, na Guiné, foram criados comités de tabanca, órgãos políticos de base do PAIGC, mas também tribunais populares ou lojas Armazéns do Povo, onde se fazia um comércio baseado na troca e a população podia adquirir alimentos enlatados, cigarros, tecidos, cobertores, em troca de animais domésticos e arroz lavrado nas bolanhas, por exemplo. Toda esta revolução sociopolítica nas “regiões libertadas” foi reconhecida a nível internacional com, nomeadamente, a visita da missão da ONU às áreas libertadas em 1972. As próprias eleições para a Assembleia Nacional Popular, entre Agosto e Outubro de 1972, com 83 mil eleitores a participarem, contribuíram para esse reconhecimento internacional, e seria essa Assembleia a proclamar, a 24 de Setembro de 1973, a independência da Guiné-Bissau. Uma primeira vitória do PAIGC a que os cabo-verdianos assistiam à espera da sua hora. E essa hora chegaria a 5 de Julho de 1975. Em conclusão, a historiadora Ângela Benoliel Coutinho, autora de “Os Dirigentes do PAIGC – Da Fundação à Ruptura 1956-1980”, sublinha à RFI que “Amílcar Cabral dizia que se a independência não servisse para melhorar a vida das pessoas, não valia a pena lutar pela independência”, ou seja, “o PAIGC tinha como projecto político revolucionar estas sociedades africanas, não era só libertar-se do jugo colonial”. “O PAIGC criou um sistema de educação que não se limitava às escolas, passava pela criação de jornais, pela criação de uma rádio que emitia programas em diversas línguas da Guiné-Bissau, pela projeção de filmes com debates. Portanto, há toda uma educação militante para preparar as pessoas para uma revolução social”, acrescenta Ângela Benoliel Coutinho.
Sejam bem-vindos ao magazine Semana em África, o programa onde recordamos os principais acontecimentos da semana no continente africano. A cimeira da União Africana terminou no fim-de-semana passado, em Addis Abeba, na Etiópia, sem declaração final. João Lourenço, estadista angolano e novo presidente do bloco, congratulou-se com a aprovação dos documentos submetidos à apreciação dos chefes de Estado e de governo. Ainda em Angola dois deputados da bancada parlamentar da UNITA, Francisco Falua e João Kipipa Dias, foram detidos e molestados na província do Cuanza Norte, por largas horas, pela Polícia Nacional (PNA), quando se preparavam para participar numa marcha contra uma vaga de mortes de camponeses. A Polícia já reagiu, alegando que os manifestantes se insurgiram contra os agentes em serviço, bloqueando a Estrada Nacional nº 230 da referida província. Na Guiné-Bissau, esta semana, Flávio Baticã Ferreira, deputado do PAIGC pelo círculo da Europa, foi preso nesta segunda-feira em Bissau ao participar numa cerimónia animista. O representante do partido já foi, entretanto, libertado, mas o seu advogado, Nicolas Ligneul, denunciou esta situação, em entrevista à RFI.Ainda na Guiné-Bissau, o Tribunal militar regional da capital condenou hoje a penas de prisão efectiva, compreendidas entre os 12 e os 29 anos, os 14 suspeitos de envolvimento na tentativa de Golpe de Estado de 01 de fevereiro de 2022. Em Moçambique, o Presidente admitiu a possibilidade de uma revisão constitucional no quadro do diálogo para o fim da crise pós eleitoral. Daniel Chapo falava após uma reunião com partidos com assento parlamentar. Um dos domínios abrangidos poderia ser a alteração da lei eleitoral.Recorde-se que Daniel Chapo defende esta revisão constitucional, depois do país estar mergulhado, há vários meses, num clima de forte agitação social. Moçambique tem sido palco de várias manifestações violentas e paralisações desde outubro, data em que existiram eleições no país. Os protestos foram convocados pelo ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane, que rejeita os últimos resultados eleitorais.Entretanto, também esta semana, o Conselho de Segurança da ONU reuniu-se, de urgência para abordar a guerra no leste da RDC, sem chegar a nenhuma conclusão sobre a atitude a adoptar nomeadamente perante o Ruanda que juntamente com os rebeldes do M23 continua a avançar em território congolês.Depois de ter tomado o controlo de Goma, no Norte-Kivu, em finais de de Janeiro e -mais recentemente- de Bukavu, no Sul-Kivu, estas forças estão agora a progredir para outras zonas estratégicas do leste, segundo a ONU.
Inhambane: Manifestantes obrigaram os comerciantes a encerrar lojas em vários distritos. Guiné-Bissau: Acusados de tentativa de golpe de Estado foram condenados até 29 anos de prisão. Rapto de deputado do PAIGC gera indignação. A campanha eleitoral na Alemanha entra na fase derradeira.
Eleições em Moçambique: Daniel Chapo e a FRELIMO vencem as eleições gerais em Nampula e Manica, mas oposição reage. RENAMO precisa de novas estratégias e uma nova liderança para se reerguer, diz analista. Na Guiné-Bissau, juventude do PAIGC promete não baixar os braços depois de polícia ter dispersado várias reuniões do partido com gás lacrimogéneo.
Irão lança mísseis contra Israel. Na Guiné-Bissau, Sissoco Embaló garante que as eleições legislativas antecipadas vão realizar-se a 24 de novembro. Setor do petróleo e gás em debate em Luanda.
Guiné-Bissau: Domingos Simões Pereira afirma, que na quinta-feira, deputados vão forçar entrada na Assembleia Nacional Popular. Moçambique: Pronunciamentos do candidato Daniel Chapo, que disse num comício que a educação e a saúde pertencem à FRELIMO, geram indignação. Realizador guineense Sana Na N'Hada no “Afrika Film Festival” de Colónia.
Comment Amilcar Cabral est-il devenu la référence absolue des leaders indépendantistes dans l'Empire portugais ? Avec les témoignages du cinéaste Sana Na N'Hada envoyé à Cuba par Cabral pour étudier le cinéma afin de filmer la lutte pour l'indépendance, en préparation d'un film d'archives sur la guérilla, et Gérard Chaliand, témoin de la guérilla en Guinée-Bissau et de la tricontinentale de 1966 à Cuba où Cabral a prononcé son plus célèbre discours. Analyse de Maria-Benedita Basto, chercheuse et co-auteure du livre Noticieros ICAIC : 30 ans d'actualités cinématographiques à Cuba, édité par l'INA. Alors que la Guinée-Bissau fête le centenaire d'Amilcar Cabral, assassiné quelques mois avant l'indépendance de son pays gagnée contre l'occupant portugais le 24 septembre 1973, Valérie Nivelon a recueilli les récits du cinéaste bissau-guinéen Sana Na N'hada et du géostratège Gérard Chaliand, seul français présent dans le maquis. Deux témoins majeurs de la lutte anticoloniale pensée et mise en œuvre par le chef du PAIGC, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Invité à la Conférence tricontinentale à la Havane en 1966, Gérard Chaliand a vu et entendu le discours mythique d'Amilcar Cabral, discours de dignité qui emporte le soutien de Fidel Castro. Soutenue par Cuba, la guérilla contre les Portugais va réussir à libérer des territoires et organiser la formation des cadres féminins et masculins du parti dans les zones libérées. Si Amilcar Cabral implique les femmes, il implique aussi la jeunesse, formée en URSS ou à Cuba. C'est ainsi que Sana Na Nhada est parti étudier le cinéma à l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiques (ICAIC) de La Havane avec pour mission de filmer la guerre et les maquis, ce qu'il a fait dès son retour. 50 ans après, Sana Na N'hada se bat pour gagner son ultime combat : réaliser un documentaire à partir de ses propres archives filmiques de la guérilla, enfin retrouvées. Tous mes remerciements à Maria-Benedita Basto pour avoir facilité la réalisation de cette émission. À voir :NOME, un film de Sana Na N'Hada – Guinée-Bissau, France, Portugal, Angola – 2023 – 117 minGuinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l'armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros. Mais la liesse laissera bientôt la place à l'amertume et au cynisme.Bande annonce du film NOME de Sana Na NhadaExtrait du film NOME de Sana Na Nhada► Plus d'infos sur l'ICAIC, l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiquesÀ lire :Des guérillas au reflux de l'Occident, aux éditions Passé composé, de Gérard Chaliand, stratégiste, géopoliticien, est un observateur engagé des conflits irréguliers sur quatre continents. Témoin de longue durée en Algérie, en Guinée-Bissau, en Afghanistan, où il a enquêté dans diverses provinces, ainsi qu'en Irak, où il se rend régulièrement depuis 2000, notamment chez les Kurdes, y compris ceux de Syrie.Il a enseigné à l'ENA, à l'École de guerre, ainsi qu'à Harvard, à Berkeley et à Singapour. Plus de vingt de ses livres sont traduits en anglais et dans une douzaine d'autres langues.
Nicholas Richard-Thompson and Tunde Osazua from the Black Alliance for Peace join Breht to discuss the life and legacy of Kwame Nkrumah. Together, they discuss the Ghanaian Marxist and Pan-Africanist politician, political theorist, and revolutionary, his upbringing, his entrance into Ghanaian and African politics, his political ideology, the many assassination attempts on his life, the coup that overthrew him and who backed it (just take a guess...), his life in exile, his continuing legacy on the continent and beyond, and much more! Learn more and support Black Alliance for Peace Follow Nicholas on Twitter Follow Tunde on Twitter BAP Chicago's Twitter IMPORTANT: As the PAIGC/A-APRP is an active member of BAP's U.S Out of Africa Network (USOAN), and As the PAIGC is facing dire political repression within Guinea Bissau due to its substantial revolutionary gains against neo-colonialism in that country, We therefore call on BAP and the USOAN to mobilize immediate support for the PAIGC/A-APRP. Please read the following for background information: The A-APRP Condemns the Attack on the PAIGC and the PAI Terra Ranka Coalition, 4 December 2023 By A-APRP African Party for The Independence Of Guinea and Cape Verde, PRESS RELEASE: December 10, 2023 By National Secretariat ------------------------------------------------------------------------------------------ Support Rev Left Radio