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« Les impossibles élections au suffrage universel », titre Le Monde Afrique. Dans une crise politique et sécuritaire, le pays essaye de renouer avec ce mode de scrutin abandonné il y a plus de cinquante ans, à l'occasion de ces élections locales organisées jeudi. Près de 400 000 électeurs inscrits étaient attendus aux urnes, selon la commission électorale. Ils devaient départager 1 600 candidats pour 390 sièges locaux. Ce suffrage universel est « une réforme ambitieuse mais semée d'embûches », commente Le Monde Afrique. Et, pour comprendre pourquoi, il convient de faire un point sur l'histoire de la Somalie. En 1969, le coup d'État de Siad Barré a aboli le vote direct et mis en place un système électoral indirect pour les élections législatives et présidentielles qui est fondé sur la représentation des chefs de clan. En 2024, le président Hassan Cheikh Mohamoud a promis d'abandonner ce système d'ici mai 2026, date de la prochaine élection présidentielle à laquelle il est candidat, « mais la transition s'annonce périlleuse », analyse Le Monde Afrique. Le retour au suffrage direct est qualifié par certains de stratégie du président pour prolonger son règne. Les principaux partis d'opposition ont boycotté le scrutin, accusant le gouvernement fédéral de « processus électoraux unilatéraux ». « Sous couvert de démocratisation, la réforme institutionnalise un régime présidentiel », analyse pour sa part le chercheur Mohamed Daud Ismail dans le journal. « Le président pourra notamment évincer son vice-président, une disposition susceptible de rompre l'équilibre clanique actuel – [parce que] traditionnellement, le chef de l'État et le Premier ministre doivent appartenir à des clans différents. » Mustafa Osman Farah, chercheur à l'institut somalien Balqiis souligne : « Le processus n'est pas inclusif ; tout se décide à Mogadiscio, sans en aviser les autres régions. » En raison de ce scrutin contesté, le risque de partition du pays augmente. Le suffrage universel est par ailleurs déjà en place dans la région séparatiste du Somaliland, qui a déclaré son indépendance en 1991 mais n'a jamais été reconnue au niveau international, rappelle Courrier International, qui mentionne au passage l'AFP. À lire aussiSomalie: le scrutin local historique, au suffrage universel direct, s'est déroulé dans le calme En Guinée-Bissau, des libérations « sélectives » ? La Guinée-Bissau fait aussi parler ce matin. Dans le pays, six opposants ont été remis en liberté mardi, après le coup d'État qui a eu lieu le 26 novembre, veille de la proclamation attendue des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives. Des militaires ont renversé le mois dernier le président Umaro Sissoco Embalo, au pouvoir depuis 2020. Le processus électoral a été interrompu. « Depuis lors, la situation politique demeure tendue dans ce pays lusophone d'Afrique de l'Ouest », explique Sahel Intelligence. « La junte libère six détenus mais maintient en prison les leaders de l'opposition », commente Afrik.com. « Une stratégie qui conforte la thèse d'une manœuvre orchestrée pour confisquer la victoire électorale au profit du clan Embalo. » Juste avant ces libérations, une délégation sénégalaise conduite par le ministre des Affaires étrangères était venue plaider pour la libération des prisonniers. Les libérations ont par la suite fait l'objet d'« une annonce » présentée comme « un signe de bonne foi » mais qui sent « la combine diplomatique », explique Afrik.com. Les principales figures de l'opposition demeurent sous les verrous. Domingos Simões Pereira, leader historique du PAIGC, reste incarcéré. Fernando Dias, candidat indépendant qui revendique la victoire à la présidentielle du 23 novembre, est toujours retranché à l'ambassade du Nigeria où il a obtenu l'asile. Des libérations sélectives qui renforcent les soupçons de connivence entre les putschistes et l'ancien pouvoir. « Les éléments troublants s'accumulent depuis le 26 novembre. Le général Horta N'Tam, investi président de transition, était le directeur de cabinet et chef d'état-major promu par Embalo lui-même. Le nouveau chef des armées, le général Tomas Djassi, occupait également un poste clé auprès du président déchu. » Par ailleurs, le timing du putsch interrogeait aussi dès le départ car il est survenu la veille de l'annonce des résultats provisoires, alors que les estimations donnaient Fernando Dias vainqueur. À lire aussiGuinée-Bissau: des prisonniers du coup d'État relâchés, les principaux opposants restent en prison En Centrafrique, les élections de dimanche « sous haute influence des paramilitaires russes » Alors qu'en Centrafrique des élections sont prévues ce dimanche, « les paramilitaires russes, héritiers du groupe Wagner, s'affichent comme garants de la sécurité du scrutin et pilier du régime Touadéra, entre stabilisation et dépendance accrue à Moscou », souligne Afrik.com. Moscou revendique le désarmement de quelque 2 000 rebelles depuis le début de l'année « et reçoit des marques publiques de gratitude de la part de certaines populations ». Un constat à bien nuancer, appuie Afrik.com : « Malgré une stabilisation relative depuis les accords de paix de Khartoum en 2019, des poches de violence persistent notamment dans l'Est et le Nord-Ouest du territoire ». À l'approche des élections présidentielles, législatives, municipales et régionales, « cette présence massive, loin de dissiper toutes les inquiétudes, interroge sur la dépendance croissante de Bangui vis-à-vis de Moscou, et sur les conditions dans lesquelles se déroule ce scrutin crucial pour l'avenir politique du pays ».
Escritório de Direitos Humanos saudou libertação e apelou à junta militar que coloque todos os presos no grupo do candidato presidencial e do líder do maior partido de oposição Paigc, Domingos Simões Pereira, em liberdade; família pede mais apoio e ação para trazer parentes de volta à casa.
« Les impossibles élections au suffrage universel », titre Le Monde Afrique. Dans une crise politique et sécuritaire, le pays essaye de renouer avec ce mode de scrutin abandonné il y a plus de cinquante ans, à l'occasion de ces élections locales organisées jeudi. Près de 400 000 électeurs inscrits étaient attendus aux urnes, selon la commission électorale. Ils devaient départager 1 600 candidats pour 390 sièges locaux. Ce suffrage universel est « une réforme ambitieuse mais semée d'embûches », commente Le Monde Afrique. Et, pour comprendre pourquoi, il convient de faire un point sur l'histoire de la Somalie. En 1969, le coup d'État de Siad Barré a aboli le vote direct et mis en place un système électoral indirect pour les élections législatives et présidentielles qui est fondé sur la représentation des chefs de clan. En 2024, le président Hassan Cheikh Mohamoud a promis d'abandonner ce système d'ici mai 2026, date de la prochaine élection présidentielle à laquelle il est candidat, « mais la transition s'annonce périlleuse », analyse Le Monde Afrique. Le retour au suffrage direct est qualifié par certains de stratégie du président pour prolonger son règne. Les principaux partis d'opposition ont boycotté le scrutin, accusant le gouvernement fédéral de « processus électoraux unilatéraux ». « Sous couvert de démocratisation, la réforme institutionnalise un régime présidentiel », analyse pour sa part le chercheur Mohamed Daud Ismail dans le journal. « Le président pourra notamment évincer son vice-président, une disposition susceptible de rompre l'équilibre clanique actuel – [parce que] traditionnellement, le chef de l'État et le Premier ministre doivent appartenir à des clans différents. » Mustafa Osman Farah, chercheur à l'institut somalien Balqiis souligne : « Le processus n'est pas inclusif ; tout se décide à Mogadiscio, sans en aviser les autres régions. » En raison de ce scrutin contesté, le risque de partition du pays augmente. Le suffrage universel est par ailleurs déjà en place dans la région séparatiste du Somaliland, qui a déclaré son indépendance en 1991 mais n'a jamais été reconnue au niveau international, rappelle Courrier International, qui mentionne au passage l'AFP. À lire aussiSomalie: le scrutin local historique, au suffrage universel direct, s'est déroulé dans le calme En Guinée-Bissau, des libérations « sélectives » ? La Guinée-Bissau fait aussi parler ce matin. Dans le pays, six opposants ont été remis en liberté mardi, après le coup d'État qui a eu lieu le 26 novembre, veille de la proclamation attendue des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives. Des militaires ont renversé le mois dernier le président Umaro Sissoco Embalo, au pouvoir depuis 2020. Le processus électoral a été interrompu. « Depuis lors, la situation politique demeure tendue dans ce pays lusophone d'Afrique de l'Ouest », explique Sahel Intelligence. « La junte libère six détenus mais maintient en prison les leaders de l'opposition », commente Afrik.com. « Une stratégie qui conforte la thèse d'une manœuvre orchestrée pour confisquer la victoire électorale au profit du clan Embalo. » Juste avant ces libérations, une délégation sénégalaise conduite par le ministre des Affaires étrangères était venue plaider pour la libération des prisonniers. Les libérations ont par la suite fait l'objet d'« une annonce » présentée comme « un signe de bonne foi » mais qui sent « la combine diplomatique », explique Afrik.com. Les principales figures de l'opposition demeurent sous les verrous. Domingos Simões Pereira, leader historique du PAIGC, reste incarcéré. Fernando Dias, candidat indépendant qui revendique la victoire à la présidentielle du 23 novembre, est toujours retranché à l'ambassade du Nigeria où il a obtenu l'asile. Des libérations sélectives qui renforcent les soupçons de connivence entre les putschistes et l'ancien pouvoir. « Les éléments troublants s'accumulent depuis le 26 novembre. Le général Horta N'Tam, investi président de transition, était le directeur de cabinet et chef d'état-major promu par Embalo lui-même. Le nouveau chef des armées, le général Tomas Djassi, occupait également un poste clé auprès du président déchu. » Par ailleurs, le timing du putsch interrogeait aussi dès le départ car il est survenu la veille de l'annonce des résultats provisoires, alors que les estimations donnaient Fernando Dias vainqueur. À lire aussiGuinée-Bissau: des prisonniers du coup d'État relâchés, les principaux opposants restent en prison En Centrafrique, les élections de dimanche « sous haute influence des paramilitaires russes » Alors qu'en Centrafrique des élections sont prévues ce dimanche, « les paramilitaires russes, héritiers du groupe Wagner, s'affichent comme garants de la sécurité du scrutin et pilier du régime Touadéra, entre stabilisation et dépendance accrue à Moscou », souligne Afrik.com. Moscou revendique le désarmement de quelque 2 000 rebelles depuis le début de l'année « et reçoit des marques publiques de gratitude de la part de certaines populations ». Un constat à bien nuancer, appuie Afrik.com : « Malgré une stabilisation relative depuis les accords de paix de Khartoum en 2019, des poches de violence persistent notamment dans l'Est et le Nord-Ouest du territoire ». À l'approche des élections présidentielles, législatives, municipales et régionales, « cette présence massive, loin de dissiper toutes les inquiétudes, interroge sur la dépendance croissante de Bangui vis-à-vis de Moscou, et sur les conditions dans lesquelles se déroule ce scrutin crucial pour l'avenir politique du pays ».
A luta de libertação é uma história contada e cantada pelas mulheres da família Araújo. Amélia era uma das principais vozes da Rádio Libertação. A sua filha, Teresa, era bebé quando entrou na luta e cresceu na Escola-Piloto de Conacry. Kady, neta de Amélia e filha de Teresa, diz que a luta continua e é por isso que também usa a voz como uma arma. Falámos com as três em Paris e na Praia. A 5 de Julho de 2025, Paris também festejou os 50 anos da independência de Cabo Verde. Entre os artistas, convidados pelo músico Dino d'Santiago para subirem ao palco do Théâtre de la Ville, estava a cantora cabo-verdiana Kady, vestida com uma t-shirt com a fotografia da avó, Amélia Araújo, uma voz da luta de libertação. Meses depois, Kady regressou à capital francesa, novamente convidada por Dino d'Santiago, para actuar no Festival Lisboa Nu Bai Paris, desta vez na sala La Gaîté Lyrique. Kady usa a voz como uma arma, tal como a avó o fez, outrora, ao microfone da Rádio Libertação. “É como se estivesse a dar continuidade ao legado da minha avó e de todos os combatentes, mas especialmente da minha avó porque a arma dela foi a voz e é a arma também que eu uso, entre aspas, para tentar trazer mais luz, mais emancipação intelectual porque acho que ainda temos um longo caminho para andar, apesar de já ter sido bem pavimentado. Eu sinto que é dar continuidade e honrar esse legado”, contou Kady à RFI, no final do concerto de 8 de Novembro. Kady, Terezinha e Amélia são três mulheres que representam a própria história de Cabo Verde. A luta passou de geração em geração, primeiro com a pioneira Amélia Araújo, que lutou pela libertação; depois com a sua filha, a cantora Terezinha, cujo talento foi estimulado pelo próprio Amílcar Cabral, o líder das independências de Cabo Verde e da Guiné-Bissau; e agora com Kady, neta da revolução. “A luta continua”, lembra a mais jovem das mulheres Araújo aqui entrevistadas. Amélia Araújo era uma das vozes mais ouvidas da luta, a locutora das emissões em português da Rádio Libertação. No final de Maio, ela falou com a RFI, na sua casa na Praia, para recordar os tempos em que a rádio que dirigia era uma poderosa arma de guerra psicológica, descrita por Amílcar Cabral como o “canhão de boca” da luta de libertação. O líder do PAIGC era também um colaborador frequente da rádio que levava as mensagens da revolução aos povos guineense e cabo-verdiano. “A Rádio Libertação foi um instrumento que nos ajudou a transmitir as nossas opções, os nossos princípios e aquilo que nós queríamos para nós, para os nossos países: liberdade, independência. Nós fazíamos cópias dos programas e mandávamos para Dakar, para o Gana e para Angola também. Era muito divulgado e deu o seu contributo para a luta de libertação da Guiné-Bissau e Cabo Verde”, conta. Foi a 16 de Julho de 1967 que a Rádio Libertação começou a emitir, a partir de Conacri. As primeiras experiências tinham começado em 1964, mas o emissor era muito fraco. Em 1966, Amélia e outros companheiros foram enviados para uma formação de alguns meses em Moscovo e regressam a Conacri com um emissor portátil oferecido pelos russos. Mas a rádio era ainda pouco ouvida devido à fraca potência e, em 1967, a Suécia oferece-lhes um estúdio e um emissor moderno. Começavam as emissões que seriam em português, crioulo, balanta, fula, mandinga e beafada. Amélia Araújo trabalhava nas emissões em português e os soldados portugueses chamavam-na “Maria Turra”. “Turra” era o termo usado pelos portugueses para designar os guerrilheiros independentistas. O “Comunicado de Guerra” e o “Programa do Soldado Português” eram as produções mais ouvidas. O “Comunicado de Guerra” anunciava diariamente os combates ocorridos nas várias frentes e divulgava a lista dos soldados portugueses mortos, lida de uma forma propositadamente lenta. O “Programa do Soldado Português” incitava os militares à resistência e à revolta contra uma guerra que não era deles. A Rádio Libertação foi a arma principal de Amélia Araújo, mas a luta tinha começado muito antes. Em Luanda, onde nasceu - filha de mae angolana e pai cabo-verdiano - Amélia apaixonou-se por José Araújo, futuro dirigente do PAIGC, e quando ele foi estudar direito em Portugal, acabaria por segui-lo. Em 1960, casam em Lisboa e a filha Teresa nasce em Fevereiro de 1961. Apenas três meses depois, dá-se aquela que ficou conhecida como a Fuga dos Cem, quando dezenas de nacionalistas angolanos, cabo-verdianos, moçambicanos e são-tomenses deixam Portugal para irem participar nas lutas de libertação dos seus países, incluindo José Araújo. Amélia tinha 28 anos e uma bébé ao colo, pelo que elas não integraram o grupo por questões de segurança, mas conseguiram chegar a Paris e juntar-se a José. Uns tempos depois também deixam a capital francesa para se juntarem à luta de libertação. Em Conacri, aderem ao Partido Africano da Independência da Guiné-Bissau e de Cabo Verde (PAIGC), liderado por Amílcar Cabral, uma das personalidades mais importantes da luta anticolonial e arquitecto da queda do Império português. José Araujo viria a ser dirigente do PAIGC, responsável de propaganda, comissário político na Frente Sul e colaborador da Rádio Libertação e do boletim em francês "PAIGC Actualités". Amélia Araújo chegou a trabalhar no secretariado do MPLA, depois no secretariado do PAIGC até 1967, quando assumiu a função de directora da Rádio Libertação e se tornou na voz principal da luta e de combate ao colonialismo. Por isso, o berço de Teresa, conhecida como Terezinha, foi a luta de libertação. Em pequenina, andou na Escola-Piloto de Conacri, onde estudavam os filhos dos combatentes e que tinha como professores os próprios guerrilheiros, nomeadamente os seus pais. Vários alunos da Escola-Piloto animaram o programa de rádio "Blufo", dirigido a crianças e jovens. Seguindo as pisadas da mãe, Terezinha era uma das locutoras. “O programa era para os outros alunos das outras escolas e internatos espalhados nas zonas libertadas. Contávamos a história do que nós fazíamos e também recebíamos alguns depoimentos de alunos do interior da Guiné das zonas libertadas. Também contávamos os episódios que se passavam e nas datas comemorativas, como 1 de Junho, 19 de Setembro, também por altura do Natal, datas de final do ano, fazíamos programas alusivos a essas datas. No início, nós tivemos que ser preparados pela minha mãe, a dicção correcta, como falar para a rádio e aprendemos bastante. Foi muito interessante”, conta Teresa Araújo. Perante o trabalho intensivo da mãe no secretariado-geral do PAIGC junto a Amílcar Cabral e também na rádio, Terezinha passa a interna na Escola-Piloto juntamente com a irmã, até aos 12 anos. Foi aֵí que começou a cantar, a partir de uma audição em que interpretou “Fidju Magoado” – que viria a saber, mais tarde, ser a morna favorita de Amílcar Cabral. O líder das lutas testemunhou e até estimulou o talento de Terezinha que, anos mais tarde, se tornou numa das vozes incontornáveis de Cabo Verde com o grupo Simentera. A morna “Fidju Magoado” aparece novamente em 2004 no disco “Nôs Riqueza”, com mornas do pai, José Araújo, que também compunha e tocava viola. No fundo, foi na Escola-Piloto que os palcos se abriram para Terezinha, com as crianças a levarem a mensagem a outros países da luta contra o colonialismo e pela libertação. Com o grupo de teatro de crianças e jovens, em que cantava, dançava e fazia teatro, ela actuou, em 1970, no Palácio do Povo em Conacri, tendo na primeira fila a cantora sul-africana Miriam Makeba. Em 1971,72, o grupo vai em digressão a Dacar, Ziguinchor e Teranga, no Senegal, Banjul, na Gâmbia, Nouakchot, Nouadibou e Attar, na Mauritânia. Em 1973, as crianças ficam três meses na Escola-Piloto de Teranga a prepararem a participação no 10° Festival Internacional da Juventude e Estudantes, em Berlim, onde Terezinha canta ao lado de Miriam Makeba. Findo o ciclo de estudos na Escola-Piloto, aos 12 anos, Terezinha foi para a Escola Internato Internacional Elena Dimitrievna Stásova, na cidade de Yvanovo, a uns 300 quilómetros de Moscovo. Aí também continuou a representar a escola em Foruns Internacionais que decorriam em Moscovo. Dos tempos da luta, é Amílcar Cabral e a Escola-Piloto que recorda com mais ternura. “A Escola-Piloto era a menina dos olhos dele [Amílcar Cabral], era a referência. Então, ele levava sempre à Escola-Piloto delegações que vinham visitar o PAIGC. Além disso, a presença dele era diária. Só mesmo quando não pudesse ir, por causa de algum trabalho, é que não ia. Ia cedo de manhã e assistia à nossa preparação física e, às vezes, entrava mesmo na competição. Nós tínhamos um jogo do lenço e ele nunca perdia. Ele era muito bom! Ele aproveitava esses momentos também para nos ensinar outros jogos. Escutava os alunos, perguntava às crianças se estavam a ser bem tratadas, se estavam a ter comida boa. Ele queria mesmo verificar que as crianças estavam a ser bem tratadas, porque, como ele dizia, as crianças eram as flores da revolução e a razão da luta”, recorda, nostálgica, a cantora.
50 ans après l'indépendance du Cap Vert, La Marche du monde est en reportage dans la ville de Praia, à la recherche de celles et ceux qui ont participé à la construction de ce petit pays chanté par Cesaria Evora, ambassadrice aux pieds nus d'un archipel situé au large du Sénégal. Un archipel du Cap Vert devenu une référence démocratique pour le continent africain. (Rediffusion) Au fil des rencontres, nous interrogeons cette culture de l'indépendance, arrachée par les armes en Guinée-Bissau par le héros national Amilcar Cabral et ses guérilléros. Cabral, co-fondateur du PAIGC, le parti africain pour l'indépendance, Cabral assassiné en 1973 avant d'avoir pu traduire par les actes sa vision d'un peuple libéré du joug colonial portugais. Cabral l'agronome, défenseur d'un système éducatif capverdien et d'une agriculture adaptée à la géographie et au climat de sa terre. Des idées relayées par son fidèle commandante Pedro Pires afin d'accompagner la transition pacifique de la lutte armée jusqu'à la République du Cap Vert. Mais, 50 ans après l'indépendance, le développement du Cap Vert est conditionné par le défi environnemental imposé par le réchauffement climatique, un enjeu fondamental pour les 500 000 habitants de l'archipel dont les investissements sont largement soutenus par la diaspora. Une île où la jeunesse revendique sa langue cap-verdienne, fière de son identité créole ! Avec : Pedro Pires, ancien président de la République de Cabo Verde entre 2001 et 2011, Premier premier ministre du Cap Vert de 1975 à 1991. Pedro Pires dirige la Fondation Amilcar Cabral ainsi que l'Institut Pedro Pires Instituto Pedro Pires for Leadership - Forming tomorrow's leaders Fundação Amílcar Cabral - Facebook Maria Fatima Fernandes, issue d'une des très nombreuses familles déportées par les Portugais pour le travail forcé, revenue au pays pour participer à son développement, vice-rectrice de l'Université Cabo Verde Amalia Lopez, présidente de l'association pour la défense de la langue cap- verdienne José Arlindo Fernandez, Recteur de l'Université du Cap Vert Arlindo Barreto AUF/Université du Cap Vert Arlindo Fortes, professeur d'Agronomie à l'École d'agronomie et d'environnement de l'UCV Uni24k/Université du Cap Vert Mario Lucio, ancien ministre de la Culture et musicien célèbre, découvrez le titre phare de son album Indépendance. Pour aller plus loin : - l'émission La marche du monde : Amilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique - le webdoc RFI : Amilcar Cabral, lettres à Maria Helena - Dans l'intimité d'une icône africaine - l'émission Musiques du monde : Mario Lucio et Cotonete, du Cap-Vert à l'exil aux îles.
Quase um mês depois do golpe de Estado na Guiné-Bissau, diversas figuras políticas da oposição e ativistas continuam detidos. Apesar das promessas, dívidas do Estado moçambicano a profissionais da saúde e educação continuam por liquidar. União Europeia vai conceder apoio de 90 mil milhões de euros à Ucrânia para os próximos dois anos.
50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. (Rediffusion) Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. » Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert. Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. ⇒ Le webdocumentaire.
A instabilidade volta a marcar a actualidade na Guiné-Bissau, onde o Procurador Geral da República do governo de transição declarou "nulas" as eleições de 23 de Novembro e a família de Domingos Simões Pereira exige uma prova de vida do líder político detido pelos militares. Em Cabo Verde, as autoridades estão a formar profissionais do turismo para prevenir casos de exploração sexual de menores. Já São Tomé e Príncipe celebra a inscrição do Tchiloli como Património Cultural Imaterial da Humanidade pela UNESCO. Na Guiné-Bissau, o Procurador-Geral da República do governo de transição declarou “nulas” as eleições presidenciais de 23 de Novembro. Amadú Tidjane Baldé, que se reuniu na quinta-feira, 11 de Dezembro, com representantes da Comissão Nacional de Eleições (CNE), afirmou que não existem “condições técnicas” para concluir o processo eleitoral, alegando faltar elementos essenciais para a reconstituição dos resultados. A decisão surge num momento em que a candidatura de Fernando Dias, que reivindica vitória nas presidenciais, pressiona a CNE para convocar uma reunião plenária e oficializar os resultados “o mais rápido possível”. A disputa pelo controlo do processo eleitoral agrava o clima de incerteza no país, desde que os militares assumiram o poder a 26 de Novembro. Junta militar procura legitimidade externa Esta semana, a junta militar que tomou o poder no país reuniu-se com organizações internacionais para discutir a crise e solicitar apoio externo. Os militares garantiram que pretendem libertar a Guiné-Bissau da influência do narcotráfico, um argumento que não convence as organizações da sociedade civil. Para Vigário Luís Balanta, secretário-geral do Movimento Cívico Pó di Terra, a narrativa da junta militar carece de credibilidade. Balanta reforça que o narcotráfico é “o principal factor de instabilidade” no país e que somente com apoio internacional será possível combater um fenómeno que, segundo afirma, tem capturado o regime e destruído a democracia guineense. Organizações de direitos humanos exigem libertação de presos políticos A Liga Guineense dos Direitos Humanos lançou uma campanha para exigir a libertação dos presos políticos detidos após a tomada de poder pelos militares. Entre os casos mais preocupantes está o de Domingos Simões Pereira, líder do PAIGC, detido numa esquadra de Bissau. A família afirma não ter qualquer contacto com o político há “pelo menos 15 dias”. Em declarações à agência Lusa, a filha, Denisa Pereira, revelou que os familiares “temem pela vida” de Simões Pereira e exigem uma “prova de vida”. CEDEAO analisa crise na Guiné-Bissau A instabilidade guineense será discutida este domingo numa cimeira extraordinária da CEDEAO, a realizar-se em Abuja. No entanto, a antiga diplomata portuguesa e ex-candidata presidencial Ana Gomes mostra-se céptica quanto à capacidade da organização regional intervir de forma eficaz na resolução da crise política na Guiné-Bissau. Cabo Verde reforça combate ao abuso sexual no turismo Noutro ponto da região, o Instituto Cabo-verdiano da Criança e do Adolescente (ICCA) iniciou acções de formação dirigidas a profissionais do sector turístico. O objectivo é capacitá-los para identificar, prevenir e actuar perante casos de abuso ou exploração sexual de crianças e adolescentes no contexto de viagens e turismo - um problema crescente associado ao fluxo internacional de visitantes. Tchiloli de São Tomé e Príncipe torna-se Património Cultural Imaterial da Humanidade Num raro ponto positivo para a África lusófona, a UNESCO reconheceu oficialmente o Tchiloli, tradicional teatro são-tomense, como Património Cultural Imaterial da Humanidade. A inscrição ocorreu durante a 20.ª Sessão do Comité Intergovernamental para a Salvaguarda do Património Cultural Imaterial, que decorre em Nova Deli, Índia, e encerra este sábado, 13 de Dezembro. O reconhecimento internacional representa um marco para a cultura de São Tomé e Príncipe, garantindo maior visibilidade e protecção a uma expressão artística única que combina teatro, música, dança e narrativa histórica.
Neste programa, olhamos para alguns dos temas que mais marcaram as nossas emissões desta semana, com destaque para a actualidade na Guiné-Bissau, dias depois da tomada do poder pelos militares, a 26 de Novembro, véspera da suposta divulgação dos resultados das eleições gerais de 23 de Novembro. Os resultados acabaram por não ser divulgados pela CNE devido ao alegado confisco, por “homens armados”, das actas e equipamentos. Esta quinta-feira, o Chefe da Missão de Observação Eleitoral da União Africana para as eleições gerais de 23 de Novembro na Guiné-Bissau, Filipe Nyusi, disse que há resultados da votação e “vencedor” do escrutínio e declarou que os resultados devem ser publicados. Em resposta, José Paulo Semedo, representante da candidatura do ex-Presidente, Umaro Sissoco Embaló, acusou o antigo Presidente de Moçambique de interferência. Recordo que há uma semana, a União Africana suspendeu a Guiné-Bissau dos seus órgãos, alegando a instabilidade política que se vive no país. Na terça-feira, numa comunicação à imprensa, sem direito a perguntas, o porta-voz do presidente da Comissão Nacional de Eleições (CNE), Idriça Djaló, anunciou que não tem condições de continuar com o processo eleitoral, por confisco de equipamentos e actas por “homens armados” no dia 26 de Novembro. Na quarta-feira, a candidatura de Fernando Dias, que reclama vitória nas presidenciais, acusou a CNE de colaboração com o golpe de Estado que afirma ser encenado, como forma de inviabilizar o processo eleitoral. Por outro lado, exigiu à Comissão Nacional de Eleições a convocação da plenária do órgão para que os resultados eleitorais sejam declarados “o mais rápido possível”. Há uma semana, perante o Parlamento, o primeiro-ministro senegalês, Ousmane Sonko, afirmou que o golpe na vizinha Guiné-Bissau foi uma “farsa” e exigiu que as eleições interrompidas pelo golpe fossem autorizadas a prosseguir. Também o antigo Presidente da Nigéria Goodluck Jonathan acusou o ex-presidente da Guiné-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, de encenar uma espécie de “golpe cerimonial” para se manter no poder e questionou como é que Embaló conseguiu falar com os meios de comunicação durante a alegada detenção. Na segunda-feira, houve uma reunião entre uma missão de alto nível da CEDEAO e as autoridades de transição. De notar que Guiné-Bissau também foi suspensa da CEDEAO na sequência do alegado golpe militar de 26 de Novembro. A delegação da CEDEAO que foi a Bissau não tinha os presidentes de Cabo Verde, Senegal, Togo e Serra Leoa. À saída do encontro com a delegação da CEDEAO, o recém-empossado ministro dos Negócios Estrangeiros, João Bernardo Vieira, falou sobre “uma reunião muito positiva”. Para 14 de Dezembro ficou marcada uma cimeira da CEDEAO em que se vai falar sobre a Guiné-Bissau. Por outro lado, a delegação da CEDEAO não se reuniu com nenhuma figura da sociedade civil, segundo a Liga Guineense dos Direitos Humanos, nem com Fernando Dias, obrigado a estar escondido e que reivindica a vitória nas presidenciais, nem com Domingos Simões Pereira, que continua detido. Quanto à CPLP, o ministro português dos Negócios Estrangeiros, Paulo Rangel, disse que os chefes da diplomacia da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa, se vão reunir nos próximos dias e apelou a um regresso “imediato à normalidade constitucional” na Guiné-Bissau e à libertação de todos os cidadãos detidos, inclusive “pessoas que tinham intervenção política e cívica de grande relevo”. No domingo, foi anunciado o novo Governo de transição, liderado pelo primeiro-ministro Ilídio Vieira Té, e que conta com 23 ministros, incluindo cinco militares e nomes do executivo deposto entre os nomeados. João Bernardo Vieira é o novo titular da pasta dos Negócios Estrangeiros, ele que foi e candidato às últimas eleições presidenciais e que avançou para a corrida eleitoral como independente com críticas do seu partido, o PAIGC, que decidiu apoiar outro candidato, Fernando Dias. Na quinta-feira, o Presidente de transição, general Horta Inta-A, exonerou Fernando Gomes do cargo de Procurador-Geral da República e nomeou para o lugar Tdjane Baldé, que era presidente do Tribunal de Contas. As mudanças ocorreram no mesmo dia em que foi anunciada a dissolução do Conselho Superior de Magistratura do Ministério Público durante os 12 meses previstos para durar a transição no país. Também na quinta-feira, foi anunciada a criação de um Conselho Nacional de Transição, com competências de fiscalização dos órgãos que a Constituição conferia ao parlamento. Também esta semana, várias organizações da sociedade civil guineense rubricaram em Bissau um “Pacto Social” para exigir o regresso à legalidade constitucional, a publicação dos resultados eleitorais e a libertação dos presos políticos. O pacto foi subscrito por quadros técnicos, académicos, partidos políticos, organizações religiosas, sindicatos, líderes tradicionais, organizações juvenis e das mulheres e a Ordem dos Advogados. Moçambique: Recuos no megaprojecto de gás em Cabo Delgado e desaparecimento preocupante de activista Na terça-feira, a TotalEnergies esclareceu que o megaprojecto de gás em Cabo Delgado, norte de Moçambique, vai continuar sem o financiamento do Reino Unido e dos Países Baixos e adiantou que os restantes financiadores vão garantir essa parte, equivalente a 10% do total. Porém, o governo ainda não foi notificado, de acordo com o porta-voz do executivo. Em Moçambique, o activista e apresentador de televisão Sismo Eduardo está desaparecido há dez dias. A situação foi denunciada às autoridades governamentais na cidade de Nampula pela Rede Moçambicana dos Defensores dos Direitos Humanos, que exige esclarecimentos urgentes sobre o caso e apela a uma investigação transparente. Angola: Adalberto Costa Júnior reeleito para a presidência da UNITA Em Angola, no domingo, Adalberto Costa Júnior foi reeleito a presidente da UNITA, com 91% dos votos contra 9% obtidos por Rafael Massanga Savimbi, filho do líder fundador do partido. Adalberto Costa Júnior falou em “honra renovada” para continuar a liderar a UNITA.
Na Guiné-Bissau, Fernando Dias, candidato que reclama vitória nas eleições presidenciais contra Sissoco Embaló, exige a divulgação dos resultados. Em declarações à DW, um jurista garante que ainda é possível reconstituir o processo eleitoral. Em Angola, serão as acusações contra o general Higino Carneiro uma estratégia política para impedir a sua candidatura à liderança do MPLA?
¡Guinea Bissau y el teatro del golpe de estado! Gabón 2.0. Hoy es miércoles y toca #LALLAVE. Escúchanos en nuestros canales de YouTubey Spotify: https://youtu.be/KM2U_SQh6jA El general Horta N'ta a tomado control de Guinea Bissau y el presidente neocolonialse refugia en Senegal mientras se le allana el paso para volver al poder. Lo queestamos viendo no es un golpe de estado, más bien una puesta en escena delneocolonialismo neoliberal en contra de la voz de las masas africanas. En el podcast de hoy analizamos: ¿Qué paso antes, durante y después de las elecciones del 23 de noviembre?¿Quién es el Rey Narco Bubo Na Tchuto y que papel a jugado realmente enesto?¿Dónde están Domingos Simões Pereira y Fernando Dias?¿Cuál es el legado del PAIGC de Amilcar Cabral, Teodora Ignacia Gomes, CarmenPereira, etc…? ¿Qué potencias occidentales apoyan a Sissoco Embaló y como se beneficiandel caos?¿Qué podemos aprender la sociedad Guineoecuatoriana y nuestro ejercito deeste escenario cara a la farsa de elecciones en el 2028 – 2029 en GE?¿Cuál es la solución panafricana? Como siempre acompañado de música:Hoy nos acompaña nuestro hermano panafricanista y caboverdiano LBC Soldjah #Embalé#EleiçõesnaGuinéBissau2025#GuineaBissau#DomingosSimõesPereira#FernandoDias#PAIGC#AAPRP#Allafricanpeoplerevolutionaryparty#NarcoEstado
A Comissão Nacional de Eleições da Guiné-Bissau deu uma conferência de imprensa nesta terça-feira, 2 de Dezembro, para anunciar que não tem condições para divulgar os resultados eleitorais das eleições gerais de 23 de Novembro. Armando Correia, sociólogo e professor na Universidade Lusófona da Guiné-Bissau, afirma que a decisão da CNE está a ser "condicionada pelos golpistas que assumiram o poder". A Comissão Nacional de Eleições da Guiné-Bissau deu hoje uma conferência de imprensa onde disse que não tem condições para divulgar os resultados eleitorais das eleições gerais de 23 de Novembro, que deviam ter sido divulgados na semana passada. O que é que aconteceu para a CNE voltar atrás na decisão? No dia 26 de Novembro, a CNE sofreu uma invasão, as instalações foram vandalizadas e agora vêm dizer que não receberam as actas das comissões regionais das eleições, nem da diáspora. Esta situação terá impossibilitado a CNE de divulgar o resultado das eleições. A Comissão Nacional de Eleições pode estar a ser condicionada pelo poder militar? Há um condicionalismo por parte dos golpistas que assumiram o poder, impossibilitando a publicação dos resultados. No entanto, os resultados das actas da Comissão Regional das Eleições já tinham sido postos a circular, e o candidato vencedor, que é o Fernando da Costa, já tinha anunciado os resultados de acordo com os seus delegados. Recordo que não há nenhum impedimento, por parte dos candidatos, em anunciar que é o vencedor, uma vez que não há nenhum elemento jurídico que o impossibilite de o fazer. Agora, quem tem legitimidade oficial e institucional para publicar os resultados oficiais é a Comissão Nacional de Eleições. Mas a CNE afirma que essas actas foram interceptadas… Vão dizer isso porque há um certo condicionalismo. Isto não ficou claro na conferência de imprensa da CNE, mas há aí um condicionalismo por parte do próprio membro da Comissão Nacional de Eleições. Uma delegação da CEDEAO reuniu-se ontem, 1 de Dezembro, com o Alto Comando Militar e com o Ministro dos Negócios Estrangeiros do Governo de Transição, João Bernardo Vieira. A situação político-militar da Guiné-Bissau está dependente das decisões da próxima cimeira da organização, agendada para 14 de Dezembro. A CEDEAO volta a mostrar que não é capaz de dar uma resposta imediata à crise política que se vive na Guiné-Bissau? Apesar de o Protocolo Suplementar de 2001 atribuir à CEDEAO mecanismos claros para a prevenção, gestão e resolução de crises -ncluindo a mediação, a intervenção diplomática precoce e a defesa da boa governação- , na última década a organização tem demonstrado limitações na sua capacidade de responder eficazmente aos conflitos nos Estados-membros. Por isso, persiste uma certa ambiguidade entre o que o protocolo prevê e o que a CEDEAO efectivamente consegue implementar no terreno em matéria de gestão e resolução de conflitos. Mas quando fala de ambiguidade, refere-se a quê, em concreto? À capacidade da organização na resolução dos conflitos. Inicialmente, quatro chefes de Estado -Cabo Verde, Senegal, Togo e Serra Leoa- deviam integrar a delegação da CEDEAO. No entanto, a missão chegou ao país apenas com o Presidente em exercício da organização, o chefe de Estado da Serra Leoa, Julius Maeda. Isto revela também que a CEDEAO está fragilizada? Está totalmente fragilizada. No dia 27 houve uma comunicação a condenar o golpe e um apelo à restauração da normalidade constitucional, com a protecção dos indivíduos que faziam parte, por exemplo, do Governo e também do antigo chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló. Porém, a própria composição da missão da CEDEAO mostra uma certa fragilidade em função daquilo que se vive dentro da própria organização regional, colocando-a num abismo, não só do ponto de vista institucional, mas também da sua incapacidade na resolução dos conflitos que pairam sobre os membros da própria organização. Nós não estamos a falar aqui de uma organização que tem uma legitimidade pequena, mas de uma organização que tem legitimidade. O Presidente de Cabo Verde, José Maria Neves, decidiu afastar-se da missão de alto nível da CEDEAO, alegando as relações históricas entre Cabo Verde e a Guiné-Bissau e dizendo que seria mais prudente não integrar a delegação. Não devia ser precisamente o contrário? Devia ser o contrário, porque temos uma relação histórica com Cabo Verde, não só do ponto de vista da luta de libertação nacional, mas também ao nível das ligações que os guineenses -como nação- têm com Cabo Verde. Ao assumir esta posição, o Presidente de Cabo Verde está a escolher uma certa neutralidade, num momento de crise política no país. Cabo Verde ou está ao lado do opressor, ou está ao lado do oprimido. Não deve haver uma certa neutralidade, e parece que é o que está a acontecer com os chefes de Estado da CEDEAO. Considera que, de certa forma, o chefe de Estado de Cabo Verde está a legitimar esta situação? Há aqui uma questão implícita. Por exemplo, está a dizer que não pode participar porque tem uma relação histórica. Há uma certa desconfiança relativamente à influência de participar na resolução dos conflitos, dos problemas internos do país. Há uma certa conivência e solidariedade entre os Presidentes que fazem parte desta organização. Creio que o Presidente de Cabo Verde deveria ter um papel mais activo e intervencionista no que diz respeito aos assuntos que atrelam a população da Guiné-Bissau. Uma missão de mediação da CEDEAO, encarregada de ajudar a resolver uma crise política, não deveria reunir-se com todas as partes envolvidas? Como se explica que a delegação não tenha encontrado nem os líderes da oposição nem representantes da sociedade civil, num momento em que o candidato presidencial Fernando Dias da Costa se encontra refugiado na embaixada da Nigéria e o líder do PAIGC, Domingos Simões Pereira, permanece detido, alegadamente sem se alimentar há 24 horas? Uma missão de mediação para a saída da crise política de um país não devia encontrar-se com todas as partes. Claro que a CEDEAO deveria reunir-se com todas as partes, sobretudo quando se trata de uma missão de mediação de conflitos num contexto em que existem presos políticos, ao contrário do que a própria organização tem afirmado. A sua nota de 27 de Novembro ignora, por exemplo, a detenção de opositores como Domingos Simões Pereira, presidente do PAIGC, que apoiou o candidato Fernando Dias, e de Octávio Lopes, mandatário do PAIGC. Além destes, há ainda outros detidos, incluindo técnicos da própria Comissão Nacional de Eleições. Enquanto cidadãos atentos à realidade política e social da Guiné-Bissau, é evidente que uma missão de mediação não pode, em circunstância alguma, basear as suas decisões unicamente na versão apresentada pelo comando militar. O que se pode esperar, então, da cimeira marcada para o dia 14? Muito pouco, porque, até agora, a CEDEAO dispõe apenas da informação fornecida pelo comando militar e não teve acesso às posições da oposição, do candidato nem da CNE. E como é possível chegar a uma conclusão credível sem ouvir todas as partes directamente envolvidas na crise? O que devem fazer os guineenses? Qualquer iniciativa deve partir dos guineenses e, aí, as organizações internacionais entram para assessorar a nossa luta. Não há nenhuma luta, não há nenhuma democracia que tenha sido construída a partir de fora.
Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique. » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »
Novo Governo de Transição da Guiné-Bissau já foi empossado. Adalberto Costa Júnior reeleito presidente da UNITA. Aos militantes, garantiu que o partido está preparado para governar Angola. Learning by Ear-Aprender de Ouvido.
Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique. » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »
A diáspora guineense em Paris voltou às ruas para denunciar o que considera um “golpe de Estado encenado”, exigir transparência eleitoral e pedir a libertação de detidos políticos. Entre críticas à repressão, denúncias de violência e acusações de manipulação dos resultados, os manifestantes afirmam que a Guiné-Bissau vive “uma farsa impossível de aceitar” e apelam ao “resgate democrático” do país. A diáspora guineense em França voltou a manifestar-se este domingo, 30 de Novembro, em Paris, exigindo transparência eleitoral, o fim das perseguições políticas e a libertação imediata dos detidos resultantes do que muitos consideram ser “um golpe de Estado encenado” na Guiné-Bissau. A concentração revelou uma erosão da confiança entre o Estado guineense e os seus cidadãos no exterior, já habituados a denunciar ciclos de instabilidade que parecem não ter fim. Entre os participantes esteve o artista plástico Nú Barreto, que descreveu a situação no país como “um drama repetido que já ninguém consegue justificar”. Para ele, “os factos recentes são do conhecimento do mundo inteiro” e traduzem-se numa “encenação do golpe de Estado que não faz sentido algum”. O artista reforçou: “Tentamos compreender, mas não há forma de explicar esta farsa.” Acrescentou ainda que os acontecimentos representam “razões pertinentes para que a Guiné-Bissau coloque em cima da mesa o seu futuro e acabe com estas práticas de golpes constantes que não levam a sociedade a lado nenhum”. A manifestação tem origens profundas, Segundo Nú Barreto, as acusações de falta de transparência e repressão “não são práticas recentes”, embora nos últimos anos tudo se tenha agravado. “Sempre se praticou isto”, afirmou. “Só que nestes últimos cinco anos, desde a presidência de Sissoco Embaló, tem sido exagerado.” O artista recorda que, após as eleições, “o próprio Presidente avisava que ia prender determinadas pessoas e isso acabava por acontecer”, mencionando os casos de Domingos Simões Pereira, Geraldo Martins e Agnelo Regala. “Hoje vemos pessoas detidas sem razão nenhuma”, lamentou, acrescentando que a diáspora exige “a soltura dos prisioneiros políticos e a restauração da democracia”. Para Nú Barreto, o alegado golpe deu ao mundo “a oportunidade de compreender quem é quem dentro deste processo todo”. Entre os manifestantes estava também Rosantina Ramos, emigrada em Paris há quarenta anos, que se mostrou indignada com o rumo político no país. “O Dr. Fernando Dias venceu as eleições com a ajuda de Domingos Simões Pereira, mas o ex-Presidente não quis aceitar a derrota”, afirma. Para Rosantina Ramos, “aquele golpe de Estado não era golpe nenhum”, mas sim uma manobra para “não aceitar o resultado”. A razão que a levou à rua é clara: “Saímos para pedir a liberdade de todos, não só de Domingos, mas de todos os presos.” Rosantina Ramos diz acompanhar a situação “muitíssimo mal”, denunciando que “estão a sequestrar pessoas, a maltratar, a espancar. Aquilo está muitíssimo mal, muitíssimo mal.” Também presente no protesto, Francisco de Sousa Graça, presidente do PAIGC em França, considera que a crise actual expôs “um problema estrutural entre o Estado e a diáspora”, motivado por anos de desconfiança e repressão. Para o dirigente, os acontecimentos recentes representam “um golpe inventado para interromper o processo eleitoral”. Francisco de Sousa Graça explica: “O próprio Presidente dizia que estava a ser alvo de um golpe enquanto tinha um telefone e dava entrevistas. Isso nunca acontece em nenhuma parte do mundo.” Acrescentou que “ele anunciou o golpe antes dos militares o anunciarem”, algo que para si demonstra “um plano preparado de antemão”. O dirigente recorda ainda episódios anteriores: “Em 2019 queimaram-se as urnas para impedir a contagem dos votos. Nunca se conseguiu recontar nada porque as urnas já tinham sido incendiadas.” Para Francisco Sousa Graça, a repetição de episódios semelhantes revela uma estratégia política continuada: “É o mesmo cenário de sempre, com várias invenções de golpes de Estado. Durante o mandato houve pelo menos quatro.” Denuncia igualmente que “esta é uma ditadura feita em conluio com a cúpula militar”, sublinhando que “os militares não querem sair porque têm negócios muito lucrativos”. Francisco de Sousa Graça destacou ainda que a repressão também atinge a diáspora: “Quando Sissoco veio cá, colegas nossos foram maltratados. Muitos foram para o hospital.” Para ele, a relação com o Estado guineense deteriorou-se ao ponto de a comunidade no estrangeiro se sentir directamente ameaçada: “Isso mostra que a repressão não está só no país; é um comportamento que ultrapassa fronteiras.” Nú Barreto partilha desta preocupação e acrescenta que a comunidade internacional, embora pressionada a reagir, não deve ser encarada como a solução principal. “Não estamos à espera da comunidade internacional”, afirmou. “O próprio Embaló mostrou a sua faceta e a comunidade internacional não precisa de muita ginástica para perceber que o que ele fez é flagrante.” Apesar disso, acredita que “desta vez a posição internacional poderá ser positiva”, mas insiste que “deverá ser o povo guineense a encontrar uma solução para pôr fim a este tipo de prática”. A manifestação em Paris tornou evidente a frustração da diáspora, que se vê cada vez mais como guardiã da vigilância democrática num país mergulhado em crises institucionais. Entre apelos à libertação de detidos, denúncias de violência, acusações de manipulação eleitoral e exigências de responsabilização, o protesto representou um alerta para a comunidade internacional e para as autoridades de Bissau.
A diáspora guineense alerta para a crise política na Guiné-Bissau e exige que a CEDEAO garanta a divulgação dos resultados eleitorais e a posse do Presidente eleito. O deputado Flávio Baticã Ferreira denuncia um “golpe inventado”, critica a ausência de Cabo Verde na missão e pede o fim das perseguições políticas. Defende que os militares devem “regressar às casernas” e que o país precisa de “paz, reconciliação e democracia real”. A Guiné-Bissau vive um momento político marcado por incertezas, alegações de golpe de Estado, intervenção militar e uma crescente contestação tanto no país como entre a diáspora. Para o deputado da diáspora, Flávio Baticã Ferreira, esta é uma fase decisiva para a actuação da CEDEAO, que considera ter “uma oportunidade única para manter a sua credibilidade dentro da sub-região”. O parlamentar recorda que a organização está presente no país “desde 2012” e que, apesar de ter contribuído para o apaziguamento de conflitos, “até hoje não temos estabilidade nem a consolidação da democracia como os guineenses ambicionaram”. Flávio Baticã Ferreira sublinha que o mandato de Umaro Sissoco Embaló terminou e que “as eleições presidenciais foram interrompidas através de um golpe inventado”. Na sua leitura, cabe à CEDEAO “voltar a credibilizar-se aos olhos do mundo e, sobretudo, dos guineenses”, garantindo a reposição do processo democrático. A recusa do Presidente de Cabo Verde em integrar a missão da CEDEAO surpreendeu o deputado, que confessa não compreender a decisão “sobretudo pelos laços históricos” entre os dois países. Na sua opinião, Cabo Verde “devia ser o primeiro país na linha da frente” na procura de uma solução, e a ausência pode ser interpretada como “uma forma de pressão” externa. Flávio Baticã Ferreira afirma que “é nos momentos difíceis que se vêem os verdadeiros amigos” e alerta que a ausência cabo-verdiana “pode ter impacto regional”. Quanto às expectativas em relação à missão da CEDEAO, o deputado afirma que “todos estão à espera que a organização crie condições para que a CNE anuncie os resultados e para que o Presidente eleito possa tomar posse”. Destaca que a tentativa de golpe foi “simulada” e que “todos sabem o que é um golpe verdadeiro e o que não é”. Apesar de o poder estar actualmente sob controlo militar, mostra confiança: “A CEDEAO pode, tem mecanismos legais para que isso aconteça.” E acrescenta: “Faço confiança aos militares guineenses. Eles também são parte da população e compreenderão que devem entregar o poder e regressar às casernas.” As manifestações recentes em Paris e Lisboa, que têm reunido vários guineenses fora do país, revelam, segundo Flávio Baticã Ferreira, “um problema estrutural entre o Estado e a diáspora”. O deputado recorda que, desde a instauração da democracia, “o Estado nunca se aproximou verdadeiramente da sua comunidade no exterior”, apesar do peso económico dos emigrantes. Refere que a diáspora “percebeu que também tem de participar no desenvolvimento do país” e que este envolvimento se intensificou graças a líderes políticos que abriram caminho à participação externa. Para o deputado do PAIGC, “sofremos igual ou mais do que os guineenses que estão na Guiné-Bissau”, lembrando que também Amílcar Cabral impulsionou a luta pela independência a partir do exterior. A crise política levou muitos guineenses a pedir asilo noutros países. Flávio Baticã Ferreira explica que, desde a chegada de Umaro Sissoco Embaló ao poder, houve “perseguições e prisões arbitrárias”, fenómeno de que afirma ter sido vítima. “Muitos não podem regressar enquanto este regime se mantiver”, avisa, acrescentando que “um país onde os seus próprios filhos não podem voltar não está em paz”. Defende que cabe agora à comunidade internacional “criar condições para que o Presidente eleito possa assumir funções e para que o país reencontre a paz e a reconciliação”. Sobre o paradeiro do candidato Fernando Dias, o deputado afirma que “homens armados andavam à procura dele” e que o candidato conseguiu fugir do país. Diz ter informações de que estará “em território senegalês”, embora não possa confirmar. Para Flávio Baticã Ferreira, a prioridade é clara: “Cabe à CEDEAO garantir que ele possa regressar à Guiné-Bissau e ser empossado no seu território.” Questionado se acredita que isso vai acontecer, responde sem hesitar: “Acredito a 100%. A CEDEAO não pode permitir que uma eleição considerada justa, livre e transparente pelos observadores internacionais seja anulada desta forma. Se aceitarem isto, a instabilidade pode alastrar-se a toda a sub-região.”
En Guinée-Bissau, la situation politique reste incertaine depuis le coup d'État qui a ébranlé le pays mercredi. Le processus électoral reste suspendu et le président déchu exfiltré du pays par la Cédéao. Ce samedi, le PAIGC, le grand parti d'opposition du pays a été envahi par des hommes armés. Le parti dénonce une atteinte grave à l'État de droit.
Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. Nous recevons dans ce journal Aristides Gomes, ex-Premier ministre et membre du PAIGC.
Pourquoi ce coup d'État en Guinée-Bissau ? Est-ce une machination pour empêcher l'opposition d'accéder au pouvoir au terme de la présidentielle de dimanche dernier ? Voici la réponse de Maurice Toupane. Il est chercheur principal au bureau de Dakar de l'ISS, l'Institut d'études de sécurité. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que les premières tendances et les résultats provisoires donnaient un score serré entre Sissoco Embalo et Fernando Dias ? Maurice Toupane : Les tendances semblaient donner une avance au candidat Dias. En tout cas, les partisans de Fernando Dias, y compris lui-même, réclamaient la victoire dès le premier tour. Alors, quels sont les rapports aujourd'hui entre le PAIGC et Fernando Dias d'un côté et l'armée de l'autre ? Alors, il faut dire que le leadership actuel du PAIGC a des relations un peu tendues avec certains officiers de l'armée bissau-guinéenne. Domingos Simoes Pereira, qui a été élu président du PAIGC depuis 2014, a voulu couper le lien ombilical entre le PAIGC et certains réseaux au sein de l'armée bissau-guinéenne. Donc l'objectif de Domingos Simoes Pereira était d'écarter l'armée du jeu politique afin d'inscrire la Guinée dans une dynamique de stabilisation à long terme. Alors pourquoi ce coup d'État à votre avis ? Alors, il y a beaucoup de flou autour de ce coup d'État. Il y a bien sûr l'hypothèse d'une machination qui serait organisée par le régime en place pour ne pas donner le pouvoir à Fernando Dias, le principal challenger du président Embalo. En effet, les motivations qui ont été avancées par le Haut commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale créent le doute auprès de beaucoup d'acteurs en Guinée-Bissau. Si c'était le cas, on aurait pu imaginer la mise en place de mécanismes qui auraient pu empêcher la survenance de cette tentative de déstabilisation et la poursuite du processus électoral. Donc, la déclaration de l'arrêt du processus électoral tend à accréditer l'hypothèse selon laquelle ce coup d'État a été effectivement organisé pour stopper le processus électoral et, bien sûr, empêcher l'accession au pouvoir de l'opposition. D'où l'arrestation ce mercredi de Domingos Simoes Pereira… Oui, effectivement, Domingos Simoes Pereira a été arrêté. D'ailleurs, le PAIGC et beaucoup d'acteurs politiques appellent à une mobilisation populaire pour demander sa libération. En revanche, Fernando Dias, les militaires n'ont pas réussi à l'arrêter ce mercredi ? Oui, il y avait eu une tentative d'arrestation, mais qui n'a pas prospéré. Il serait actuellement en lieu sûr d'après ses partisans et serait également recherché par les autorités militaires. Donc, l'hypothèse d'une entente entre l'armée et le président sortant Sissoco Embalovous paraît une hypothèse tout à fait sérieuse, c'est ça ? Alors, ce n'est pas la première fois que ce type de scénario se déroule en Guinée-Bissau. Rappelez-vous des élections en 2012, le coup d'État intervenu le 12 avril, alors qu'on se préparait à aller à un deuxième tour avec Carlos Gomez Junior qui était le favori devant Kumba Yalá. Donc, l'hypothèse d'une jonction entre des intérêts politiques et des intérêts militaires pour arrêter le processus actuel, pour moi, demeure crédible. Et déjà en 2012, l'armée avait interrompu le processus électoral… Tout à fait. Aux dépens de Carlos Gomez Junior du PAIGC… Aux dépens de Carlos Gomez Junior. Elle avait installé une transition de deux ans qui avaitdébouché sur l'organisation des élections générales. Le nouvel homme fort, le général Horta N'Tam, promet de rendre le pouvoir au bout d'un an de transition. Est-ce que c'est crédible ? C'est possible. Et il faut remarquer d'abord que, depuis le coup d'État de Nino Vieira dans les années 80, c'est la première fois que l'armée bissau-guinéenne perpètre un coup d'État et conserve le pouvoir. Après tous les autres coups d'État, le pouvoir était retourné aux civils à la suite de la mise en place d'une transition qui était dirigée par des acteurs civils. Mais là, on assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires. Je pense qu'il nous faudra prêter attention à la mise en place de cette transition, notamment pour les acteurs tels que la Cédéao, qui ont déjà appelé à un retour à l'ordre constitutionnel. Et qui peuvent peser quand même sur la transition actuelle… Oui, depuis 2012, la Cédéao a été le principal acteur du processus de stabilisation et donc la Cédéao a très peu de marge de manœuvre. Mais il y a une fenêtre d'opportunité pour s'impliquer davantage dans le processus de stabilisation du pays, soit en étant ferme sur la condamnation du coup d'État et en appelant à un retour à l'ordre constitutionnel et à la poursuite du processus électoral, soit en s'inscrivant dans une logique d'accompagnement de cette transition d'un an pour un retour très rapide à l'ordre constitutionnel.
Militares nomeiam novo primeiro-ministro após golpe. PAIGC denuncia interrupção do processo eleitoral e violação da Constituição. Continuam as reações a nível internacional ao golpe na Guiné-Bissau. Congresso da UNITA arranca em Luanda com foco na vitória em 2027.
C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ». Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».
Que s'est-il passé hier en Guinée-Bissau ? Le président Umaro Sissoco Embalo a-t-il vraiment été renversé, ou a-t-il mis en scène un faux putsch pour conserver le pouvoir ? Ce qui est sûr, c'est que cette opération militaire est intervenue trois jours après une élection présidentielle que le candidat d'opposition Fernando Dias affirmait avoir remportée. Francis Kpatindé est spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Alors sur France 24, Umaro Sissoco Embalo confirme qu'il a bien été renversé, mais le parti d'opposition PAIGC affirme que c'est une mascarade organisée par le président lui-même pour empêcher le candidat d'opposition Fernando Dias d'être proclamé vainqueur de la présidentielle ? Francis Kpatindé : Alors, à qui profite le putsch ? À Umaro Sissoco Embalo, il ne faut pas l'exclure. Si tel était le cas, ça signifierait qu'il a préféré se dessaisir au profit de l'armée plutôt que d'admettre le fait d'avoir été battu dans les urnes par un opposant mineur, quoique soutenu par le parti historique, le PAIGC. Alors, si tel était le cas, le président sortant aurait fait un pari risqué, car il est rare que des militaires putschistes, en tout cas en Afrique, se dessaisissent du pouvoir au profit d'un autre. Et vous n'excluez pas l'hypothèse que ce sont tout simplement les militaires qui ont pris le pouvoir en renversant tout le monde ? C'est l'autre hypothèse, c'est qu'une partie de l'état-major a décidé d'anticiper des troubles éventuels en se saisissant du pouvoir. Il ne faut pas l'exclure du tout aussi, parce que ça m'étonnerait que le président sortant ait opté pour l'armée parce qu'il sait pertinemment, il est militaire lui-même, il sait pertinemment que le pouvoir pris par un autre militaire ne lui reviendrait plus. Ce serait un jeu dangereux ? Extrêmement dangereux que de vouloir se soustraire au verdict des urnes. Parce qu'il faut dire que les derniers décomptes dont on a été informés par des ONG, mais également par des institutions régionales, tout semblait indiquer que l'opposant était en passe de l'emporter. Je parle de Fernando Dias da Costa, qui était en passe de remporter cette élection présidentielle. Dès le premier tour ? Dès le premier tour de scrutin, c'était serré et les résultats étaient serrés. Il manquait deux régions électorales et les résultats de ces deux régions sont intervenus donc le mercredi en matinée. Est-ce que c'est ça qui a poussé le président sortant à choisir la solution du putsch ? L'avenir nous le dira. Mais pour le moment, il semble qu'il ait été arrêté comme ses opposants. Alors justement, vous parlez d'arrestations. D'après plusieurs sources recueillies par le service lusophone de RFI, le candidat d'opposition Fernando Dias et le leader PAIGC Domingos Simoes Pereira auraient été arrêtés hier par les militaires… Alors s'ils ont effectivement été arrêtés, ça signifie que le pouvoir est là pour perdurer. Parce que d'abord, suspendre une élection qui est en cours, dont les résultats devaient intervenir ce matin, et puis fermer les frontières, ça a tous les attributs d'un coup d'État. Je ne crois pas que ce pouvoir soit là pour un bref moment. Je pense que les militaires sont là pour perdurer, comme la plupart des putschs qui ont eu lieu dans la région, dans l'Afrique de l'Ouest, mais également en Afrique centrale ces dernières années. Mali, Burkina, Niger, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, aujourd'hui, depuis cinq ans, les coups d'État se multiplient en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que la démocratie est en péril dans cette sous-région ? On va finir par le croire. Les putschs à répétition hypothèquent l'avenir de l'Afrique, surtout dans sa frange occidentale. Ils risquent d'hypothéquer les résultats économiques positifs observés ces dernières années et ils pourraient, si ce n'est déjà fait, provoquer un effet domino qui risquerait d'emporter la plupart des pouvoirs ouest-africains. Enfin, moi, je trouve qu'ils font le lit du terrorisme jihadiste qui pourrait profiter de l'instabilité politique et de l'implosion des sociétés africaines pour étendre un peu plus de son influence vers les États côtiers. Donc, il y a du souci à se faire pour les prochaines années.
Após golpe militar na Guiné-Bissau, Domingos Simões Pereira e alguns líderes do PAIGC foram detidos. Golpe aumenta incertezas sobre regresso da RTP e da Lusa à Guiné-Bissau. Governo moçambicano anula exames finais da 9ª classe após vazamento. ANAPRO denuncia existência de um suposto "sindicato do crime" por detrás do caso.
C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ». Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».
ONG guineenses denunciam tentativas de viciação de resultados eleitorais. Famílias em Cabo Delgado, norte de Moçambique denunciam sequestros atribuídos a insurgentes. Termina hoje a cimeira União Africana-União Europeia que decorre em Luanda, capital de Angola.
La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »
Guiné-Bissau: Candidato independente apoiado pelo PAIGC e PRS, Fernando Dias, declara-se vencedor do pleito realizado este domingo. Angola: Aberta a Cimeira União Africana-União Europeia, que decorre até amanhã. Guerra da Ucrânia: Líderes internacionais discutem plano de paz apresentado pelos Estados Unidos.
La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »
Les bureaux de vote sont désormais fermés en Guinée-Bissau, où quelques 860 000 personnes étaient appelées à élire leur président et leurs députés ce dimanche. Le président Umaru Sissoko Embalo fait face à 11 candidats. Face à lui notamment Fernando Dias, soutenu par le PAIGC, exclu de la course pour la première fois dans l'histoire du pays ainsi qu'un ancien président, Jose Mario Vaz et un ancien premier ministre Baciru Dja. Comment s'est déroulé cette journée de vote ?
Na Guiné-Bissau, a campanha eleitoral tem decorrido com comícios dentro e fora da capital, muitos discursos e algumas tensões políticas. A sociedade civil denunciou declarações de teor divisionista, incluindo referências étnicas. Temas bem conhecidos por Magda Correia, porta-voz do Conselho de Mulheres Mediadoras, organização que promove o diálogo político e, em parceria com a Rede das Mulheres Guineenses, ajuda a mediar conflitos comunitários nas aldeias. Faltam poucos dias para as eleições gerais na Guiné-Bissau, que se realizam num contexto inédito marcado pela exclusão de partidos e candidatos, entre os quais o PAIGC e o seu líder, Domingos Simões Pereira. A campanha eleitoral tem sido caracterizada por comícios dentro e fora de Bissau, muitos discursos e algumas querelas políticas. A sociedade civil denunciou, por exemplo, algumas afirmações divisionistas, com referências de carácter étnico. Estes são temas que Magda Correia conhece bem — ela é porta-voz do Conselho de Mulheres Mediadoras da Guiné-Bissau, uma estrutura que apoia o diálogo entre responsáveis políticos e que, em colaboração com a Rede das Mulheres Guineenses, contribui para a mediação de conflitos comunitários nas tabancas, termo utilizado para designar as aldeias. É sobre estas questões que nos fala Magda Correia.
En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition. Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.
Falta menos de uma semana para os guineenses elegerem o seu futuro presidente e os 102 deputados do Parlamento, dissolvido há dois anos e sem funcionar desde então. Que balanço fazer do primeiro mandato de Umaro Sissoco Embaló? Por que razão o PAIGC escolheu apoiar Fernando Dias e não outro candidato? Quais têm sido os temas em debate durante esta campanha eleitoral? A corrida presidencial tem captado todas as atenções, e nomeadamento o duelo Umaro Sissoco Embaló e Fernando Dias, presidente cessante contra candidato independente, apoiado pelo PAIGC. À RFI, o analista Tamilton Teixeira, docente na Universidade Amílcar Cabral, apontou aquelas que considera ser as lacunas e metas não alcançadas do primeiro mandato de Umaro Sissoco Embaló. Considera que o chefe de estado “perdeu a oportunidade de fazer uma ruptura com a velha política”, ele que é o presidente mais jovem da Guiné-Bissau. Para esta “ruptura”, seria preciso que Sissoco Embaló “não procurasse ser o executivo, não mantivesse a tradição de uma sociedade militarizada e deixasse os tribunais fazer os seus trabalhos”, diz Tamilton Teixeira. A campanha eleitoral tem sido ritmada pelos comícios dos 12 candidatos à presidência. Nos seus discursos, os candidatos fazem promessas políticas em caso de eleição, mas os guineenses têm muito comentado, nas redes sociais, as referências a etnias feitas por alguns candidatos. “Uma estratégia divisionista e errada”, diz Tamilton teixeira, para quem o mais importante é criar discursos de unidade nacional num país que conta com várias etnias que tudo opõe. Para criar um discurso nacional, o analista considera que se deve pegar na história da luta pela independência, e portanto o legado de Amílcar Cabral. Mas este tem sido desprezado pelo actual presidente, refere o professor. Ao longo da campanha, “as pessoas têm lidado com sentimentos de desconfiança” devido a uma sociedade “cada vez mais militarizada” e, continua Tamilton Teixeira, são vários os exemplos concretos de ameaças directas, que passa a enumerar. É na juventude que reside a esperança e quem melhor para o dizer do que ele, que lecciona na Universidade Amílcar Cabral mas também na Universidade Católica de Bissau? Ouça a entrevista:
Esta Semana em África fica marcada pela campanha eleitoral na Guiné-Bissau para as eleições presidenciais do próximo dia 23 de Novembro onde Fernando Dias da Costa, passou a contar com o apoio de Domingos Simões Pereira, cuja candidatura foi rejeitada pelo Supremo Tribunal de Justiça. Destaques ainda para o o impacto das manifestações pós-eleitorais em Moçambique que continua a ser sentido um ano depois e ainda sobre o Congresso Nacional de Reconciliação que terminou ontém em Luanda. Domingos Simões Pereira, presidente do partido PAIGC, explica que perante a supressão quase total dos direitos fundamentais, não há sacrifício que não possa ser consentido” para “combater a tentativa de impor tiranias no país... Na Guiné-Bissau o Presidente do Movimento Nacional da Sociedade Civil para a Paz, Democracia e Desenvolvimento, Fodé Caramba Sanhá, disse estar preocupado com os sinais de militarização da campanha eleitoral. Num balanço dos primeiros dias da campanha, Fodé Sanhá considerou que é normal apelar ao voto, mas que já não será aceitável que alguns candidatos façam permanentemente referências aos militares como forma de mobilizar o voto... Em Moçambique a actualidade fica marcada com o impacto das manifestações pós-eleitorais em Moçambique que continua a ser sentido um ano depois. João Almeida jovem de 27 anos saiu à rua, a 23 de Novembro de 2024, na Matola, nas imediações de Maputo, para se juntar a um grupo de manifestantes para pedir "uma mudança" no país. Durante o protesto, o jovem de 27 anos foi atingido na perna esquerda por um tiro da Unidade de Intervenção Rápida, foi levado para o hospital da Machava, onde só recebeu tratamento ao fim de duas horas a derramar sangue, acabando por ser amputado. Ainda em Moçambique a oposição criticou, esta semana, a participação do chefe de Estado, Daniel Chapo, na tomada de posse de Samia Suluhu Hassam para um novo mandato como Presidente da Tanzânia. Daniel Chapo justificou fazê-lo em nome da relação histórica entre os dois países. Atenções centradas igualmente para Luanda, em Angola, onde decorreu nesta semana que passou o Congresso Nacional de Reconciliação organizado pela Conferência Episcopal de Angola e São Tomé e Príncipe, que tem como finalidade a promoção da paz e da inclusão, e estabelecer um compromisso nacional para os próximos 50 anos, depois de analisadas as lições dos anos de liberdade conquistados desde 11 de novembro de 1975. O Presidente angolano, João Lourenço, esteve ausente do certame por sobreposição de agenda de Estado. Dom José Manuel Imbamba, presidente da Conferência Episcopal de Angola e São Tomé e Principe, organizadora do congresso considerou que o encontro é um espaço privilegiado para o diálogo à volta do projecto da construção de uma Angola reconciliada.
Vamos à boleia de comboio no Corredor do Lobito para acompanhar os últimos passos do Presidente alemão em Angola. Analistas angolanos esperam que o novo Juiz-Presidente do Supremo Tribunal restaure a credibilidade da justiça. Porta-voz do PAIGC comenta à DW a discordância que se vive dentro do partido. Ativista Gangsta apela aos que assistirem ao Angola x Argentina a manifestarem-se.
O PAIGC formalizou o apoio ao candidato presidencial independente Fernando Dias da Costa. O acordo surge depois da rejeição da candidatura do presidente do PAIGC às presidenciais e da coligação PAI-Terra Ranka às legislativas. Em entrevista à RFI, Domingos Simões Pereira, presidente do partido PAIGC, explica que “perante a supressão quase total dos direitos fundamentais, não há sacrifício que não possa ser consentido” para “combater esta tentativa de impor tiranias no nosso país”. O Partido Africano para a Independência da Guiné e Cabo verde, PAIGC, formalizou esta segunda-feira, 03 de Novembro, o apoio ao candidato presidencial independente Fernando Dias da Costa, herdeiro do barrete vermelho de Kumba Ialá e dirigente de uma das alas do PRS, Partido da Renovação Social. O acordo surge depois da rejeição da candidatura do presidente do PAIGC, Domingos Simões Pereira, às presidenciais e da coligação PAI-Terra Ranka às legislativas. RFI Português: Em que é que consiste este acordo? Domingos Simões Pereira, presidente PAIGC: Quem acompanha a actualidade política guineense deve saber que através de uma manipulação flagrante e escandalosa da nossa Corte Suprema, o PAIGC, os partidos que constituem a coligação e o seu respectivo candidato às eleições presidenciais, que era eu próprio, foram impedidos de participar nas eleições marcadas para o dia 23 de Novembro. Durante as últimas semanas, demos a conhecer o carácter escandaloso dessa decisão porque, por exemplo, no caso do candidato presidencial, a sua candidatura nem chegou à plenária do Supremo Tribunal de Justiça. Portanto, é este o quadro político actual na Guiné-Bissau. O PAIGC e, mais uma vez, os partidos que constituem a nossa condição compreendem que têm uma missão, têm uma missão de representar o povo guineense, de convocar o povo guineense para resgatar a liberdade, os direitos fundamentais e repor a normalidade constitucional. Para esse efeito, dos cinco candidatos que manifestaram interesse de poder contar com o nosso apoio, a nossa análise conduziu-nos à retenção do Fernando Dias da Costa, como o que está melhor posicionado, o que reúne os critérios que nós estabelecemos para decidir aportar-lhe o nosso apoio. Prefiro precisar da seguinte forma: em vez de dizer que nós estamos a aportar o nosso apoio, nós achamos que o Fernando Dias da Costa é a personalidade que neste momento encaixa melhor na nossa estratégia para continuar esta luta e poder resgatar o Estado de Direito Democrático na Guiné-Bissau. Quais foram os compromissos estabelecidos com esta formalização do apoio do PAIGC ao candidato Fernando Dias da Costa? Há aqui um compromisso para a campanha eleitoral, mas para o pós-eleitoral, em caso de vitória, também há? Sim. No pré-eleitoral nós aportamos o apoio possível, convocamos os nossos apoiantes, militantes, simpatizantes, o povo em geral a se juntar a nós e a votar no candidato Fernando Dias da Costa. E o Fernando Dias da Costa se compromete a repor a normalidade constitucional: a permitir que a Assembleia Nacional Popular possa ser restabelecida e, uma vez estabelecida, os outros órgãos de soberania possam funcionar em estrito respeito da nossa Constituição, o que não tem sido o caso. Portanto, temos todos os órgãos da soberania ameaçados ou condicionados no seu funcionamento. Mas quem é que ganha com este acordo? É o PAIGC ou é Fernando Dias? Espero que seja o povo guineense a quem nós estamos a dar uma opção. Porque não participar seria pedir ao povo guineense que seja o próprio a decidir de que forma enfrentar este quadro ditatorial. Sabemos que estamos perante um quadro difícil de explicar. Sabemos que estamos constrangidos a realidades que não são as normais. Compete a partidos políticos, neste caso com a missão histórica que o PAIGC tem, apresentar um quadro que facilite essa decisão junto do povo. É o que nós tentamos fazer. Portanto, não estamos aqui numa avaliação de quem ganha. Estamos numa lógica de propor ao povo guineense uma solução que possa manter-nos activos na luta política para o restabelecimento da normalidade. É a primeira vez que o PAIGC se vê impedido de participar numas eleições na Guiné-Bissau. Estavam esgotadas todas as diligências na Justiça? E porque não o boicote em vez de apoiarem um candidato? Se estavam esgotadas? Eu estou inclinado em dizer-lhe que não. Até porque até este momento, enquanto falamos, não há nenhuma decisão do Supremo Tribunal de Justiça a dizer por que razão é que eu não sou candidato e a participar das eleições presidenciais. Portanto, nós conhecemos as regras e se há uma entidade que se devia sentir obrigada a respeitar as regras, devia ser o Supremo Tribunal de Justiça. Mas esta é a realidade que nós vivemos na Guiné-Bissau. Uma realidade em que é impossível convencer a plenária do Supremo, uma vez que os dossiers não chegam à plenária do Supremo. Portanto, esta é a realidade. Fala-me em boicote e eu garanto-lhe que nós consideramos essa opção. Mas o fenómeno boicote funciona bem e tem impacto nos países onde há uma prestação de contas, onde há um acompanhamento, onde a ética e a moral acompanham o exercício político. E, portanto, a partir de uma determinada fasquia de abstinência, se consideraria pouco legitimada a decisão popular. Mas nós sabemos o que temos em frente e sabemos que, mesmo que fossem só 10% dos guineenses a votar, Umaro Sissoco Embaló iria se autoproclamar como legítimo, plenamente reconhecido no cargo. Por isso é que depois de analisar todas as opções, os partidos que constituem a nossa coligação entendem manter-se no activo neste processo político e escolher ir ao combate e tentar, por via do Fernando Dias da Costa, que o povo guineense tenha a opção de poder derrotar Umaro Sissoco Embaló nas urnas. Esta decisão não pode, eventualmente, deixar o eleitorado guineense confuso. Como é que o PAIGC vai convencer os seus eleitores a votar em Fernando Dias? Trata-se de uma candidatura independente, mas Fernando Dias é o herdeiro do barrete vermelho de Kumba Ialá e representa uma ala do PRS. Até agora; PRS e PAIGC eram rivais políticos, deixaram de o ser? Obviamente que não. Até porque se estivéssemos a falar de eleições legislativas, estaríamos a falar de outra forma. Mas deixe-me expandir esta minha análise em três grandes momentos. Penso que há uma coisa que não deve surpreender aos guineenses, desde 2014 que eu fui escolhido para dirigir o PAIGC, em três ocasiões vencemos eleições legislativas e eu nunca deixei de convidar outros partidos, nomeadamente o PRS, a nos acompanhar na governação. Tanto em 2014 como em 2018, como em 2023. Portanto, há aqui um princípio estabelecido de juntar a família guineense e propor soluções que sejam nacionais. Por outro lado, é importante que as pessoas conheçam a própria resenha histórica, o PRS sai do PAIGC. No período da luta de libertação, aquele a que nós designávamos por combatente, juntava, de um lado, o político e, do outro, o guerrilheiro. Com o evento da independência e posteriormente com o fenómeno democrático, o PAIGC foi o partido que se sentiu obrigado a separar de novo o político do combatente, aquele que passou a ser membro das Forças Armadas. Essa imposição foi exclusiva ao PAIGC, o que levou a que muitos militantes do PAIGC, por força da sua pertença às Forças Armadas, abandonassem o PAIGC e isso favoreceu a criação do PRS. Portanto, pode ser que até esta circunstância venha a favorecer uma reunificação que poderia ter um impacto político importante. Há ainda um outro elemento que eu não considero menos importante: todo o guineense é obrigado a acompanhar os últimos seis anos, que são os anos do mandato de Umaro Sissoco Embaló. E compreender que, perante aquilo que nós temos vivido, que é a supressão quase total dos direitos fundamentais, não há sacrifício que não possa ser consentido. Nós estamos a convocar a nação guineense para, todos juntos, esquecermos um bocado as nossas diferenças e salvarmos aquilo que é essencial. Ou seja, pôr de lado as diferenças em nome de um bem maior. Absolutamente. Eu penso que não encontro dificuldade nenhuma em sustentar esta tese, porque esta tese corresponde àquilo que eu sempre representei no contexto político da Guiné-Bissau. Enquanto presidente do PAIGC vai participar na campanha eleitoral? Absolutamente. Sou um cidadão livre e militante de um partido que está a aportar o seu apoio a um candidato. E, portanto, obviamente que vou participar da campanha eleitoral. E não é uma campanha com sabor amargo por ter sido excluído da corrida? É muito amargo. Mas, tal como estou a convidar a nação guineense, devemos transformar esse amargo numa determinação para lutar e não o contrário. Devemo-nos mobilizar, devemos compreender que há uma coisa que não nos conseguem tirar, que é o direito ao voto. E esse voto deve servir de arma para, de facto, combater esta tentativa de impor tiranias no nosso país.
Presidente angolano não vai participar do Congresso Nacional da Reconciliação devido a compromissos de Estado. Eleições na Guiné-Bissau sem PAI-Terra Ranka não serão credíveis, alerta advogado. A União Europeia e os EUA aprovam mais sanções contra a Rússia para pressionar o Kremlin.
Na Guiné-Bissau, o Supremo Tribunal de Justiça não incluiu Domingos Simões Pereira na lista definitiva de candidatos às eleições presidenciais. Em Angola, o Presidente João Lourenço anunciou a atribuição de medalhas comemorativas dos 50 anos da Independência a Jonas Savimbi e Holden Roberto, depois de muitas críticas pela ausência destes nomes nas listas de condecorações. Em Moçambique, é o primeiro aniversário do duplo homicídio de Elvino Dias e Paulo Guambe e em Cabo Verde festeja-se o apuramento para o Mundial de Futebol de 2026. Na Guiné-Bissau, o Supremo Tribunal de Justiça não incluiu Domingos Simões Pereira, principal líder da oposição, na lista definitiva de candidatos à presidência da República nas eleições gerais de 23 de Novembro. A candidatura da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka, liderada pelo PAIGC, às eleições legislativas também não foi aceite. Esta será a primeira vez que o PAIGC, histórico partido da libertação, fica de fora de uma corrida eleitoral na Guiné-Bissau. A lista definitiva das candidaturas às eleições presidenciais foi divulgada esta sexta-feira e Domingos Simões Pereira disse à RFI que “a intenção clara” é afastá-lo do escrutínio e acusou o actual Presidente Umaro Sissoco Embaló de ter “medo de o enfrentar nas urnas”. Na terça-feira, jornalistas de três rádios locais de Bissau, nomeadamente a Capital FM, foram impedidos de cobrir a conferência de imprensa do Supremo Tribunal de Justiça quando este divulgou a lista provisória das candidaturas validadas. Tiago Seide, director da capital FM, disse à RFI que não foi apresentada nenhuma justificação. Por outro lado, na segunda-feira, a Ordem dos Advogados da Guiné-Bissau condenou com veemência o rapto e o espancamento de Luís Vaz Martins, antigo líder da Liga Guineense de Direitos Humanos e actual presidente da comissão de direitos humanos da Ordem dos Advogados da Guiné-Bissau. Em Angola, na quarta-feira, o Presidente João Lourenço anunciou, na mensagem sobre o Estado da Nação, na Assembleia Nacional, que os signatários dos Acordos de Alvor, incluindo Jonas Savimbi e Holden Roberto, os fundadores da UNITA e da FNLA, vão ser lembrados com a medalha comemorativa dos 50 anos da Independência de Angola. O gesto - disse o Presidente - é enquadrado no espírito de "perdão e reconciliação”. Esta decisão surge após muitas críticas pela ausência destes nomes nas listas de condecorações já atribuídas no âmbito dos 50 anos da independência nacional. O presidente da UNITA, Adalberto Costa Júnior, lembrou que foi um “processo muito longo”, marcado pela rejeição na Assembleia do “reconhecimento aos pais da nação” e “uma série imensa de não aceitações individuais de condecorações”. Além disso, Adalberto Costa Júnior sublinha que Jonas Savimbi e Holden Roberto devem ser reconhecidos “por mérito” e não por perdão. Por outro lado, Nimi A Simbi, presidente da FNLA, considerou a distinção de Holden Roberto como um reconhecimento do papel do partido “para a libertação de Angola”. Na terça-feira, Angola foi eleita membro do Conselho de Direitos Humanos das Nações Unidas para o triénio 2026-2028. As autoridades angolanas referem que esta eleição resulta do “reconhecimento dos avanços institucionais e do compromisso do país com a dignidade humana”. Porém, há vozes que denunciam que "o país não respeita os direitos humanos". Esta sexta-feira, em Luanda, um grupo e defensores dos direitos humanos convocou uma vigília para apelar à libertação de activistas detidos em Julho quando se manifestavam contra o aumento do preço do combustível e dos transportes. Em Moçambique, este sábado, 18 de Outubro, marca o primeiro aniversário do duplo homicídio de Elvino Dias e Paulo Guambe, algo que desencadeou meses de protestos em Moçambique depois das eleições gerais de Outubro de 2024. Agora, o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane anunciou que, até Dezembro, estará em actividade uma fundação inspirada em Elvino Dias, conhecido como “advogado do povo”. Venâncio Mondlane responsabilizou os "esquadrões da morte" pelo duplo homicídio dos seus apoiantes. No distrito de Memba, na província costeira de Nampula, no norte de Moçambique, a população continua com medo depois dos ataques terroristas de 30 de Setembro e 3 Outubro, contou o administrador do distrito, Manuel Cintura. Em Cabo Verde, segunda-feira foi dia de festa com o apuramento inédito da selecção para o Mundial de Futebol. Os Tubarões Azuis venceram o Essuatíni por três a zero no Estádio Nacional, na cidade da Praia. O selecionador cabo-verdiano, Pedro Leitão Brito, connhecido por “Bubista”, descreveu a união entre jogadores como factor essencial para o apuramento. Em São Tomé e Príncipe, o grupo HBD do empresário Mark Shuttleworth anunciou que vai suspender o seu investimento na ilha do Príncipe. Os governos central e regional mostraram vontade de reverter a situação. Em Madagáscar, esta sexta-feira tomou posse como Presidente o coronel Michael Randrianirina, comandante de uma unidade de elite, três dias depois de ter anunciado que as forças armadas locais iam tomar conta do país e após três semanas de protestos contra o governo. O golpe militar foi condenado pelas Nações Unidas e levou à exclusão provisória de Madagáscar da União Africana. O presidente deposto, Andry Rajoelina, está em paradeiro desconhecido, após ter fugido da ilha por temer pela própria vida durante a rebelião. Porém, o coronel Michael Randrianirina rejeita falar em golpe de Estado. O líder da oposição queniana, Raila Odinga, morreu na quarta-feira, aos 80 anos, na Índia, onde recebia cuidados médicos. Odinga marcou profundamente a história política do Quénia. Foi várias vezes candidato à presidência e foi primeiro-ministro entre 2008 e 2013. No funeral de Estado, esta sexta-feira, dezenas de pessoas ficaram feridas num movimento de pânico, um dia depois de três pessoas terem morrido quando as forças de segurança abriram fogo contra um estádio onde decorria uma homenagem a Raila Odinga.
A cerca de um mês das eleições gerais aumentam as tensões na Guiné-Bissau. O Supremo Tribunal de Justiça divulgou a lista dos candidatos à presidência, na qual se nota a ausência de um dos candidatos, Domingos Simões Pereira, sem que haja - até ao momento - qualquer comunicação oficial sobre o assunto. Entretanto, a 14 de Outubro, a lista foi tornada "definitiva". Da sociedade civil surgem apelos a manifestar, apesar da proibição de manifestações desde 2024 e, nas ruas de Bissau, observadores notam o aumento da presença de membros das forças armadas junto às residências de opositores, assim como nas principais artérias da capital. O Supremo Tribunal de Justiça divulgou a 13 de Outubro a lista dos candidatos à eleição presidencial. Dos 15 candidatos, um desistiu: Nuno Gomes Nabiam (APU-PDGB), e duas candidaturas foram rejeitadas. Na lista das doze candidaturas admitidas, não consta o nome de Domingos Simões Pereira (DSP), que apresentou no entanto a candidatura à presidência, apoiado pelo PAIGC. A 14 de Outubro, o porta-voz do Supremo Tribunal de Justiça, Mamadu Embaló, disse à imprensa guineense que "a decisão é definitiva e sem possibilidade de recurso". RFI: Como é que interpreta a ausência do nome de Domingos Simões Pereira na lista dos candidatos à Presidência divulgada a 13 de Outubro pelo Supremo Tribunal de Justiça? Para autorizar [uma candidatura], o Supremo Tribunal necessita de alguma orientação superior. Há a uma mão que está a controlar tudo isso. O Supremo Tribunal simplesmente reteve o nome de DSP por falta de argumentos objectivos. Também temem as consequências desta decisão, feita à revelia da lei. Precisam de alguma garantia de segurança de que a esta decisão, contrária à lei, será protegida. O comportamento do regime em relação à preparação deste processo eleitoral faz-se à margem da legalidade. Mas existem outros meios políticos de pressão. RFI: Quais? Os que não sejam violentos. As autoridades estão a ser amparadas por parceiros. Sem o crivo desses parceiros, o processo não será legitimado. Então é necessária a intensificação dessas actividades junto destes parceiros. E mesmo a nível social, estão a surgir pressões, cartas abertas, apelos à unidade... E é necessário continuar a informar, porque a população vê que não se está a fazer justiça. Há muita preocupação. Inclusive devido ao aumento das forças de defesa e segurança nas ruas de Bissau. RFI: Nota-se o aumento da presença das forças de defesa e segurança? Sim, nas principais artérias e junto às casas de alguns dirigentes da sociedade civil e dos partidos políticos ligados ao PAIGC. RFI: Devido aos apelos a manifestar que têm sido lançados? Exactamente. Mas não são realmente apelos a manifestar. É porque houve um "ultimato" feito ao Supremo Tribunal para decidir até hoje sobre a candidatura de DSP. Este ultimato está a ser interpretado como um alerta, um risco de manifestação. E, claro, há uma intimidação a ser feita contra as pessoas em relação a esta eventualidade de manifestação. RFI: Houve intimidações contra membros do Movimento Pó di Terra, que apelou a manifestar pacíficamente no dia 1 de Novembro e apelou às Forças Armadas para que se coloquem do lado do povo, garantindo o respeito pela legalidade e pela soberania popular. Houve actos de intimidação. Houve aquelas atitudes de dizer que se vai cumprimentar o fulano tal, e durante esses encontros, são dirigidas palavras de ameaça a quem pretender sair às ruas. Depois, os activistas ligados ao regime estão nas redes sociais a atacar pessoalmente alguns indivíduos ligados ao movimento. E para além destes activistas, existem órgãos de comunicação social ligados ao regime, em que jornalistas professam mensagens de violência contra a oposição. RFI: No caso de haver uma manifestação popular, com cidadãos que saiam às ruas para protestar, qual será a resposta das autoridades? A ideia é para não sair, porque não há equilíbrio em termos forças, e pretendemos que não haja vítimas. Está se a pensar em outras estratégias, para evitar espancamentos e banhos de sangue. Eles estão dispostos a tudo, porque mesmo que as pessoas não saiam às ruas ruas, vão na calada da noite, encapuçados, para atacar e raptar as pessoas. Então, se fazem isso, imagine quando houver uma manifestação pública. As pessoas estão com medo. Mesmo revoltadas. E este medo está a ser instrumentalizado. De notar que a campanha eleitoral começa oficialmente no dia 1 de Novembro, terminando vinte dias mais tarde. Depois de um dia de pausa para reflexão, as eleições estão marcadas para dia 23 de Novembro.
O Supremo Tribunal de Justiça da Guiné-Bissau confirmou esta terça-feira, 14 de Outubro, a exclusão da candidatura presidencial de Domingos Simões Pereira, líder do PAIGC e apoiado pela coligação PAI Terra Ranka, alegando falta de validade legal numa decisão considerada definitiva e sem recurso. À RFI, Domingos Simões Pereira rejeita a legitimidade do anúncio, afirma não reconhecer a decisão e garante ter cumprido todos os requisitos para ser candidato. A exclusão baseia-se no entendimento de que a coligação PAI Terra Ranka não teria legitimidade para apoiar a candidatura, uma vez que o PAIGC não concorreu de forma isolada às últimas eleições legislativas. Esta interpretação deixa Domingos Simões Pereira fora da corrida presidencial marcada para 23 de Novembro. Em entrevista à RFI, o dirigente do PAIGC contestou a legitimidade da decisão, declarando que não reconhece a entidade que falou em nome do Supremo Tribunal, já que, "não houve reunião plenária oficial dos juízes conselheiros". Recordou ainda que uma plenária foi convocada para analisar reclamações, o que, na sua leitura, significa que "a lista definitiva de candidaturas ainda não foi publicada". Domingos Simões Pereira afirmou ter cumprido todos os requisitos legais exigidos, incluindo "documentos de identificação, registo criminal e cartão de eleitor", sublinhando que já concorreu em 2019 "com a mesma documentação". Criticou a forma inédita de comunicação do Supremo Tribunal de Justiça, que optou por "conferências de imprensa em vez de notificações formais". “O que sabemos é que as decisões devem ser tomadas em plenária e publicadas oficialmente. Isso não aconteceu”, denunciou o candidato, garantindo não ter recebido qualquer notificação formal sobre a rejeição da sua candidatura. O líder do maior partido da oposição sublinhou ainda que, caso a via judicial lhe seja fechada, vai recorrer aos instrumentos políticos: “Se nos fecharem a porta da justiça, a porta da política vai continuar aberta e falaremos com o povo guineense para exigir o respeito pelos nossos direitos e liberdades”, defendeu. Questionado sobre se considera estar a ser alvo de perseguição política, Domingos Simões Pereira respondeu que essa pressão já existe “há muito tempo”. Acrescentou que vai continuar a assumir responsabilidades em nome do partido e da coligação, que descreveu como “fachos de esperança para muitos guineenses”. O dirigente do PAIGC garantiu que aguarda pela reunião plenária prevista no Supremo Tribunal de Justiça, onde devem ser analisadas todas as reclamações apresentadas. Segundo os advogados do PAIGC, a lista divulgada é ainda provisória e só depois dessa sessão pode ser confirmada ou não a exclusão definitiva. Recorde-se que Domingos Simões Pereira foi escolhido pelo Comité Central do PAIGC, com o aval dos restantes partidos da coligação PAI Terra Ranka. A RFI tentou obter reacção do porta-voz do Supremo Tribunal, Mamadu Embaló, que preferiu remeter para o comunicado oficial e para a conferência de imprensa realizada esta terça-feira, 14 de Outubro, em Bissau.
A coligação da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka aguarda uma resposta do Supremo Tribunal de Justiça da Guiné-Bissau sobre a rejeição da candidatura da coligação às eleições presidenciais e legislativas marcadas de 23 de Novembro. Em entrevista à RFI, Octávio Lopes, membro do colectivo de advogados do PAIGC, afirma que o Supremo Tribunal cometeu três erros nos pressupostos da análise da candidatura e defende que é responsabilidade da instituição corrigir esses equívocos. O Supremo Tribunal de Justiça da Guiné Bissau rejeitou candidatura da coligação da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka sob a justificação de que não chegou a tempo se serem cumpridos os prazos legais para a análise do processo das coligações. A Coligação contesta a decisão e alega que o Supremo Tribunal de Justiça cometeu erros nos pressupostos da análise da candidatura. Que erros são esses? O primeiro deles: há apenas uma única data para todas as formas de apresentação de candidatura - quer seja por via de partidos políticos individualmente considerados, quer seja por via de coligações de partidos políticos, quer seja nas presidenciais. Os partidos políticos apresentam candidatos às presidenciais, tal como os cidadãos que apresentam as respectivas candidaturas com a subscrição de 5 mil eleitores. Para todas estas formas, o prazo é exactamente o mesmo - e não podia ser outro. O segundo pressuposto em que o Supremo Tribunal de Justiça também não esteve bem tem a ver com eventuais irregularidades. O que é que nos diz o Supremo? Nós entregámos a nossa candidatura da coligação da Plataforma Aliança Inclusiva (PAI) - Terra Ranka no dia 19 de Setembro, antes da data-limite. Mas, no entendimento do Supremo, a candidatura entregue a 19 não lhes permitiria analisar o processo e, em caso de eventual irregularidade, notificar-nos, para que nós, no prazo de 72 horas, respondêssemos a essas eventuais insuficiências no nosso processo. E que ao fim dessas 72 horas, o prazo de 25 de Setembro já teria expirado. Onde é que estão aqui os outros dois erros nos pressupostos? Primeiro: o Supremo não pode presumir que o nosso processo tenha irregularidades e que, se nos notificassem dessas irregularidades, nós não teríamos tempo suficiente para responder antes do dia 25 de Setembro, que é a data-limite para entrega das candidaturas. Terceiro erro nos pressupostos do raciocínio do Supremo: o Supremo assume que nós teríamos de responder em 72 horas. O prazo de 72 horas é um prazo máximo. Mas eu posso responder em 5 horas. Face a este “atropelo da lei”, que resposta espera do Supremo Tribunal de Justiça? Queremos que o Supremo se conforme com a boa interpretação da lei. Admitimos que o Supremo até possa ter tido um raciocínio lógico, mas esse raciocínio conduz a um resultado errado, porque parte de pressupostos errados - e estas matérias, que nem sempre são fáceis, são passíveis de erro durante o processo. Isso é perfeitamente normal. Mas o que não seria normal é que, identificado o erro, o órgão decisório teime em persistir no erro. E nós acreditamos que isso não acontecerá. Afirma que se tratou apenas de um erro, que não há aqui nenhuma decisão política. A partir do momento em que o Supremo Tribunal de Justiça reconheça o erro, a candidatura da coligação será aceite para participar nas eleições presidenciais e legislativas marcadas para 23 de Novembro? Naturalmente. E essa é a posição que, por agora, assumimos. Quando as decisões não são felizes, isso pode ocorrer por três motivos, diriam. A decisão pode não ser feliz porque quem decidiu, decidiu de má-fé. Como também pode acontecer que uma pessoa não tome uma decisão ajustada, uma decisão correta, porque ignorava a lei. Ou pode, simplesmente, não decidir bem porque errou. Nós, enquanto advogados - e por uma questão de respeito à instituição judiciária, e para salvaguarda da própria instituição e da dignidade de todos quantos nela laboram - não assumimos que tenha havido má-fé. Porque a má-fé implicaria um juízo político e, de preferência, do Supremo. E queremos acreditar que não é esse o caso. Não nos parece que o Supremo esteja de má-fé. Por outro lado, podia colocar-se a hipótese de que a decisão não foi feliz por ignorância da lei. Mas também não assumimos isso. Antes pelo contrário: assumimos que os juízes conselheiros do Supremo Tribunal de Justiça conhecem a lei. Mas, mesmo que não conhecessem - mesmo que houvesse ignorância - essa ignorância não aproveita a ninguém. Por exclusão de partes, resta-nos o erro. O Supremo errou nos pressupostos e no raciocínio. E, como errou, tem não só a oportunidade, mas também a responsabilidade e o dever de corrigir esse erro. A não correcção desse erro é que, sim, levanta legítimas razões para que se agitem outras motivações subjacentes à decisão. O Supremo Tribunal de Justiça é composto por 11 juízes, e, para tomar decisões válidas, deveriam estar presentes, pelo menos, oito. No entanto, apenas seis participaram da deliberação, tendo o desempate sido decidido pelo chamado "voto de qualidade" do juiz-presidente… A Lei Orgânica dos Tribunais estabelece um número mínimo de juízes necessário para que decisões possam ser tomadas - aquilo que se denomina quórum. De acordo com essa lei, para que os tribunais, neste caso o Supremo Tribunal de Justiça, reunido em plenário, possam validamente deliberar, é exigida a presença de, pelo menos, quatro quintos dos juízes que compõem o quadro do Supremo. Salvo erro, 4/5 de 11 correspondem a oito juízes. Não havendo oito juízes presentes, o Supremo não tem quórum para validamente reunir e deliberar. Mas admitamos, por mera hipótese de raciocínio - na tentativa de também compreender a posição do Supremo - que apenas seis juízes pudessem decidir. Mesmo nesse cenário, as decisões devem ser tomadas por maioria. Neste caso, houve um empate: três juízes votaram a favor, três juízes votaram contra. E é aqui que o Supremo incorre, mais uma vez, num erro de pressuposto: assume que a nossa candidatura foi validamente rejeitada, partindo do princípio de que o voto do presidente do Supremo vale por dois. Ou seja, prevalece a posição pela qual ele votou, como se o seu voto tivesse "peso duplo". O que não pode acontecer. Porquê? Porque, em Direito - especialmente no Direito Público e, de forma ainda mais específica, no Direito Eleitoral, que é um ramo do Direito Administrativo especial — as competências não se presumem. Os órgãos da Administração Pública (e o Supremo, neste âmbito, exerce uma função administrativa jurisdicionalizada) têm a lei como fundamento e limite da sua actuação. Portanto, o Supremo não pode presumir que o seu presidente goza de um direito especial que lhe permite um "voto de qualidade". O presidente do Supremo, em sessão plenária, é um juiz conselheiro como os demais. Goza de algumas prerrogativas administrativas por ser considerado primus inter pares, mas em matéria jurisdicional é um juiz cuja opinião, argumentação e participação na deliberação é igual à de todos os outros conselheiros que compõem o Supremo Tribunal de Justiça. Este é mais um erro grave, que o Supremo ainda tem a oportunidade - e o dever - de corrigir. Já tiveram alguma resposta do Supremo Tribunal de Justiça? Ainda não. Não tivemos qualquer resposta até ao momento. Aguardamos que, a qualquer tempo, o Supremo possa analisar e decidir quanto ao recurso que a coligação apresentou, de forma tempestiva. Reiteramos que, até à data, não houve qualquer reacção por parte do Supremo, mas aguardamos com paciência que essa decisão venha a ser tomada em breve.
Em Angola, a UNITA nega "perseguições" e promete congresso inclusivo. Cresce a preocupação com os crimes cibernéticos e a mineração ilegal de criptomoedas. Especialista aconselha Angola a criar já a sua própria geração defensora das fraudes digitais. Analisamos o aprofundar da crise no Sudão do Sul com o julgamento do vice-Presidente Machar. Arranca esta noite a 5ª jornada da Bundesliga.
Neste programa, olhamos para alguns dos temas que marcaram a semana. Na Guiné-Bissau terminou o prazo para a apresentação de candidaturas às eleições de 23 de Novembro, com a candidatura do PAI-Terra Ranka a ser indeferida por parte do Supremo Tribunal. Domingos Simões Pereira exortou o Supremo Tribunal de Justiça a "corrigir o erro cometido”. Em Angola, cinco organizações da sociedade civil instaram as Nações Unidas a liderarem uma investigação internacional sobre as mortes que ocorreram durante a greve dos taxistas. Em Moçambique, o Presidente da República pediu às Forças de Defesa e Segurança “estratégias para incinerar” o terrorismo. Começamos com a Guiné-Bissau, onde quase duas dezenas de candidaturas foram apresentadas às eleições de 23 de Novembro, de acordo com as intenções divulgadas até ao final do prazo, nesta quinta-feira. O histórico PAIGC corre o risco de, pela primeira vez, ser afastado de eleições, depois de o Supremo Tribunal de Justiça ter rejeitado a candidatura da coligação PAI-Terra Ranka às próximas presidenciais e legislativas da coligação que venceu com maioria absoluta em 2023 e foi afastada do poder com a dissolução do parlamento pelo Presidente, Umaro Sissoco Embaló. Esta sexta-feira, em conferência de imprensa, o líder do PAIGC, Domingos Simões Pereira, exortou o Supremo Tribunal de Justiça a reverter a exclusão da candidatura e a "corrigir o erro cometido”. Na quarta-feira, o candidato presidencial da coligação, Domingos Simões Pereira, falou com a RFI e deixou um aviso: “Ou participamos nestas eleições ou se está a convocar o país para algo de terrível.” Quanto às outras candidaturas, Hugo Correia, em serviço especial para a RFI, fez-nos o resumo. O actual chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló, recandidata-se apoiado pela Plataforma Republicana "Nô Kumpu Guiné", que também viu a candidatura rejeitada, a 16 de Setembro, mas que acabou por ser aprovada depois de corrigidas as irregularidades apontadas pelo Tribunal. O antigo Presidente da Guiné-Bissau José Mário Vaz anunciou que volta a candidatar-se ao cargo, que perdeu para Sissoco Embaló em 2019. José Mário Vaz desvinculou-se do MADEM G-15 e é apoiado pelo COLIDE-GB (Convergência Nacional para a Liberdade e o Desenvolvimento da Guiné-Bissau). Na corrida às eleições, outra coligação, a API Cabas Garandi, que perdeu a maioria dos protagonistas que se tinham juntado em protesto contra o regime do Presidente Embaló. A coligação foi fundada por Braima Camará, depois de o MADEM G-15, que fundou com Sissico Embaló, se ter divido em duas alas, a que apoiava a sua direcção e a que estava com o Presidente da República. O mesmo aconteceu com outro dos fundadores, Fernando Dias, que ficou com uma ala do Partido de Renovação Social (PRS), fiel ao chefe de Estado. Na coligação estava ainda Nuno Gomes Nabiam, antigo primeiro-ministro que, a poucos dias do fim do prazo para a apresentação de candidaturas, deixou a coligação Cabas Garandi e anunciou que volta a concorrer a Presidente da República, apoiado pelo partido que dirige, a Assembleia do Povo Unido - PARTIDO Democrático da Guiné-Bissau (APU-PDGB). Braima Camará foi o primeiro a sair da API Cabas Garandi, depois de ter sido nomeado em agosto primeiro-ministro do Governo de iniciativa presidencial. Fernando Dias, do PRS, avança pela coligação e disse publicamente que nada o impedirá de ser candidato a Presidente da República. Outro membro e deputado do PRS, Siga Batista, entregou também no Supremo Tribunal de Justiça a candidatura às eleições presidenciais. João Bernardo Vieira, ex-secretário de Estado dos Transportes e Comunicações e dirigente do PAIGC, também se candidata à presidência. Nas candidaturas às presidenciais, encontra-se também o antigo primeiro-ministro, Baciro Djá, pela Frente Patriótica para a Salvação Nacional (Frepasna), e o presidente do Partido Aliança para República, Mamado Iaia Djaló. No último dia do prazo, entregaram ainda candidaturas o Partido Movimento Social Democrático (MSD), o Partido do Povo (PDP), o Partido Social dos Trabalhadores (PST), o Partido Unido Social Democrático (PUSD) e o candidato Independente Mamadu Embaló.)) Em Moçambique, os grupos armados em Cabo Delgado, no norte do país, continuam a atacar aldeias, raptar civis e saquear comunidades para sustentar a sua máquina de guerra. O Presidente da República, Daniel Chapo, pediu às Forças de Defesa e Segurança “estratégias para incinerar” os grupos insurgentes. Oiça o trabalho de Orfeu Lisboa, o nosso correspondente. Em Angola, cinco organizações da sociedade civil instaram as Nações Unidas a liderarem uma investigação internacional independente sobre as mortes que ocorreram durante a greve dos taxistas. As ONG´s predispõem-se a fornecer documentação para apoiar a busca por justiça. Francisco Paulo, o nosso correspondente, fez-nos o relato. Angola enfrenta, ha nove meses, um surto de sarampo em larga escala, com um registo de mais de 6 mil casos. Luanda, Uíge, Bié e Lunda-Sul são as regiões mais afectadas devido à falta de cobertura vacinal de rotina. A coordenadora do Programa Nacional de Imunização, Alda de Sousa, admitiu que a falta de cobertura vacinal de rotina para travar esta doença tem contribuído para o aumento de casos. Em Cabo Verde, o sector da Justiça melhorou em 2024, mas continua lento, admitiu o Procurador-Geral da República, Luís Landim. No sector da educação, a primeira-dama, Débora Katisa Carvalho, mostrou-se preocupada com a diminuição de rapazes no sistema de ensino e apelou, também, às famílias para promoverem uma educação mais equitativa e inclusiva, como nos contou Odair Santos. Em São Tomé e Príncipe, escolas em várias localidades estão a registar uma diminuição significativa no número de alunos, contou-nos o nosso correspondente Maximino Carlos. Na cultura, o coreógrafo e bailarino moçambicano Ídio Chichava esteve em destaque na Bienal de Dança de Lyon, em França, considerada como o principal evento de dança contemporânea do mundo. Ídio Chichava apresentou um espectáculo participativo feito com o público e também o espectáculo “Vagabundus”. Oiça aqui.
Em Moçambique, a sinistralidade rodoviária continua a ceifar vidas. As autoridades culpam o excesso de velocidade, o álcool e a fadiga dos motoristas, mas quem anda na estrada tem outra opinião. Yoweri Museveni, Presidente do Uganda há quase 40 anos, lidera a corrida às presidenciais de fevereiro de 2026. Os Maasai acusam o governo da Tanzânia de atacar os seus direitos.
50 ans après l'indépendance du Cap Vert, La Marche du monde est en reportage dans la ville de Praia, à la recherche de celles et ceux qui ont participé à la construction de ce petit pays chanté par Cesaria Evora, ambassadrice aux pieds nus d'un archipel situé au large du Sénégal. Un archipel du Cap Vert devenu une référence démocratique pour le continent africain. Au fil des rencontres, nous interrogeons cette culture de l'indépendance, arrachée par les armes en Guinée-Bissau par le héros national Amilcar Cabral et ses guérilléros. Cabral, co-fondateur du PAIGC, le parti africain pour l'indépendance, Cabral assassiné en 1973 avant d'avoir pu traduire par les actes sa vision d'un peuple libéré du joug colonial portugais. Cabral l'agronome, défenseur d'un système éducatif capverdien et d'une agriculture adaptée à la géographie et au climat de sa terre. Des idées relayées par son fidèle commandante Pedro Pires afin d'accompagner la transition pacifique de la lutte armée jusqu'à la République du Cap Vert. Mais, 50 ans après l'indépendance, le développement du Cap Vert est conditionné par le défi environnemental imposé par le réchauffement climatique, un enjeu fondamental pour les 500 000 habitants de l'archipel dont les investissements sont largement soutenus par la diaspora. Une île où la jeunesse revendique sa langue cap-verdienne, fière de son identité créole ! Avec : Pedro Pires, ancien président de la République de Cabo Verde entre 2001 et 2011, Premier premier ministre du Cap Vert de 1975 à 1991. Pedro Pires dirige la Fondation Amilcar Cabral ainsi que l'Institut Pedro Pires Instituto Pedro Pires for Leadership - Forming tomorrow's leaders Fundação Amílcar Cabral - Facebook Maria Fatima Fernandes, issue d'une des très nombreuses familles déportées par les Portugais pour le travail forcé, revenue au pays pour participer à son développement, vice-rectrice de l'Université Cabo Verde Amalia Lopez, présidente de l'association pour la défense de la langue cap- verdienne José Arlindo Fernandez, Recteur de l'Université du Cap Vert Arlindo Barreto AUF/Université du Cap Vert Arlindo Fortes, professeur d'Agronomie à l'École d'agronomie et d'environnement de l'UCV Uni24k/Université du Cap Vert Mario Lucio, ancien ministre de la Culture et musicien célèbre, découvrez le titre phare de son album Indépendance. Pour aller plus loin : - l'émission La marche du monde : Amilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique - le webdoc RFI : Amilcar Cabral, lettres à Maria Helena - Dans l'intimité d'une icône africaine - l'émission Musiques du monde : Mario Lucio et Cotonete, du Cap-Vert à l'exil aux îles.
Líder do PAIGV, Domingos Simões Pereira, de regresso à Guiné-Bissau. Em Moçambique, Conselho Constitucional não reconhece incompatibilidade de funções de Daniel Chapo. Em Portugal, Festival PARAÍSO celebra os 50 anos das independências dos PALOP.
Aujourd'hui, intéressons-nous au bonnet d'Amilcar Cabral. Le dirigeant indépendantiste, originaire du Cap-Vert, qui a mené la lutte pour l'indépendance dans le maquis de la Guinée-Bissau, est connu pour cette coiffe qu'il portait très souvent. Ce qui est moins connu, c'est que ce bonnet portait un message essentiel pour la lutte du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), et qu'il a servi à abriter des protections magiques. C'est devenu une image iconique. Le célèbre indépendantiste Bissau-Guinéen Amilcar Cabral coiffé de son bonnet « Suwiya » aux motifs caractéristiques. Ce bonnet, selon la tradition du mouvement indépendantiste de Cabral, le PAIGC, lui a été remis par Toumani Seidi, un paysan de Morès, dans le nord de la Guinée-Bissau. Le chef indépendantiste l'a alors adopté pour ressembler à un mandingue de la région de Oio. Avec un objectif bien précis : faire oublier ses origines capverdiennes, rallier à lui les populations rurales... Comme le raconte le fils de Toumani Seidi, Keba Seidi : « Cabral fut obligé de porter le bonnet, car à cette époque de la mobilisation pour la lutte armée, les gens étaient très réticents. Ils considéraient Cabral comme un Portugais. Et mon père, Toumani Seidi, avait peu d'arguments pour convaincre sa communauté. Il a donc trouvé une astuce : habiller Cabral comme un mandingue, en lui faisant porter un bonnet. C'est d'ailleurs son propre bonnet qu'il a remis à Cabral. "Pour convaincre ma communauté, lui a-t-il dit, je te ferai porter ce bonnet de laine". Ainsi, tu seras vu comme un pur Guinéen, car on n'a jamais vu un Blanc porter un bonnet, encore moins un capverdien, pendant 500 ans de présence coloniale. Qui dirait que Cabral n'est pas un pur Guinéen en voyant un bonnet solidement vissé sur sa tête ? » À écouter aussiAmilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique Le bonnet est également devenu au fil de la lutte le réceptacle de protections mystiques. Mario Sissoco, historien et responsable des archives du PAIGC : « À l'issue de la majorité, il avait introduit un petit grigri dans le bonnet. C'est le bonnet, avec ce contenu, qui le préservait de toute trahison, de tout complot, des balles de l'ennemi. Il était invulnérable ». Mario Sissoco rappelle que le soir de son assassinat, le 20 janvier 1973 à Conakry, Amilcar Cabral était allé à une réception diplomatique et ne portait donc pas le bonnet. Y a-t-il par ailleurs un lien entre la coiffe de Cabral et le soutien que la République Tchèque apportait à l'époque à la lutte du PAIGC ? Deux faits sont troublants. Un bonnet traditionnel tchécoslovaque qui porte le nom de Smiovka ressemble fort à celui de Cabral… Par ailleurs, la documentariste Violette Deffontaines, qui enquête sur cette histoire, a retrouvé des archives mentionnant l'envoi par Prague de bonnets aux maquis du PAIGC. VidéoQue reste-t-il de l'héritage de Amílcar Cabral ? ► Webdocumentaire : des documents exceptionnels sur le leader anticolonial Amilcar Cabral
50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. » Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert. Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. Le webdocumentaire
No dia 5 de Julho de 1975, faz agora 50 anos, deu-se a independência de Cabo Verde. Mas o sonho de Amílcar Cabral, de manter Cabo Verde e a Guiné unidos através do PAIGC, esfumou-se rapidamenteSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Inhambane: Manifestantes obrigaram os comerciantes a encerrar lojas em vários distritos. Guiné-Bissau: Acusados de tentativa de golpe de Estado foram condenados até 29 anos de prisão. Rapto de deputado do PAIGC gera indignação. A campanha eleitoral na Alemanha entra na fase derradeira.