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Anne Ghesquière reçoit Éric Emmanuel Schmitt, écrivain, dramaturge, essayiste et cinéaste. En Terre Sainte, là-bas, il a marché. Prié. Cheminé. En Galilée, à Nazareth. Dans la Judée de Bethléem. Au fil des ruelles, des méandres, du chaos, des promesses de Jérusalem. Sur les pas du Christ, il a suivi ce pèlerinage qui le mena toujours plus profondément en sa foi. Jusqu'à vivre une rencontre spirituelle puissante, de l'ordre même, selon ses propres mots, de l'incompréhensible. A travers son témoignage, Éric-Emmanuel Schmitt, l'un des auteurs les plus lus et représentés dans le monde, a relevé ‘le défi de Jérusalem', titre de son dernier ouvrage paru chez Albin Michel avec la postface du Pape François. Alors aujourd'hui, si nous faisions de lui notre guide vers la Terre Sainte ?[REDIFFUSION – BEST OF – MÉTAMORPHOSE]Le podcast #379 a été diffusé, la première fois, le 10 avril 2023Quelques citations du podcast avec Éric Emmanuel Schmitt :"Le berceau de l'extraordinaire c'est l'ordinaire.""Je suis totalement dévoué au livre qui veut naître.""Je pense qu'on reçoit tous des éblouissements mais on les mets dans notre poche parce que ça nous gêne"."Le Christianisme propose d'emblée à la raison quelque chose qui lui échappe."Thèmes abordés lors du podcast avec Éric Emmanuel Schmitt : 00:00 Introduction05:43 L'Appel08:15 L'ordinaire comme berceau de l'extraordinaire10:50 Le syndrome de Nazareth15:40 La foi sauvage d'Éric Emmanuel Schmitt17:14 La puissance des rites17:40 Le cheminement spirituel d'Éric Emmanuel Schmitt24:30 Pourquoi la grâce touche ?26:59 La spécificité du christianisme29:45 L'expérience de la grâce par Éric Emmanuel Schmitt31:04 L'intercession des Saints36:30 Le message de Jérusalem 42:39 Le récit de la Passion 47:02 La rencontre avec le Pape FrançoisAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pop liquide et folk et déclaration d'amour à Joni Mitchell. Le 1er groupe invité est Frànçois & The Atlas Mountains pour la sortie de Âge Fleuve Liquide, voilà comment on pourrait traduire l'odyssée musicale de Frànçois & the Atlas Mountains (F&AM). Il n'y a qu'à jeter un œil à son parcours de vie. Ayant grandi à Saintes sur les rives de la Charente, Frànçois a traversé la Manche pour poser ses valises au Royaume-Uni en 2003, dans la ville portuaire de Bristol. Assistant de français au départ, il finit par glisser vers la scène musicale indépendante qui fera office de laboratoire artistique et émotionnel pour le jeune homme. Une puissante inspiration créatrice : dessin, cinéma d'animation, musique... « Tu te pointais dans des lieux, tu prenais une guitare, un instrument de fortune, un instrument que tu as acheté à la brocante, et tu faisais une espèce d'arte povera de la pop », raconte le musicien à propos de ses années Bristol.Fragilité, pudeur, délicatesse… Une voix qui rappelle aussi d'illustres contemporains, de Devendra Banhart à Vincent Gallo dont les inflexions vocales ressurgissent parfois derrière le timbre si singulier du français. Comme dans Fleuve des âges, morceau presque éponyme de son dernier album Âge fleuve. Un disque souriant et feutré, dernière mouture de la maison InFiné et sixième album studio de F&AM, ce disque souriant et feutré n'a rien à envier aux précédents. Pêle-mêle, Malik Djoudi et sa pop envoûtante, Thomas de Pourquery, le jazzman que tout le monde s'arrache, et la Britannique folk Rozi Plain sont venus prêter main-forte à F&AM. Trois collaborations délicieuses qui se marient à merveille avec les 10 titres qui composent l'album. Mais ce n'est pas tout… L'album s'est construit durant quatre longues années, marquées par la pandémie, où il aura reformé son groupe et navigué entre deux labels, Domino d'abord, avant de se tourner vers InFiné. Puis le décès de son père viendra tout bouleverser et redémarrer la machine désirante du souvenir, qu'il traduit à sa manière : « Depuis que j'ai perdu mon père pendant la pandémie, il y a cette question de l'origine qui s'est mise à ressurgir avec les souvenirs. » L'issue ? Âge Fleuve, donc.► Titres interprétés au grand studioPas lents dans la neige Live RFIAdorer, extrait de l'album Le Fil Live RFILine Up : François Marry (chant guitare), Colin Russeil (batteur) et Laure Sanchez (bassiste)Son : Benoit Le Tirant + Camille Roch, Benoît Le Tirant► Album Age Fleuve (InFiné 2025) Bandcamp - YouTube - Site À lire aussiÀ lire sur RFI MusiquePuis, nous recevons Haïm Isaacs pour la sortie de Joni Mitchell in JerusalemCe sont les chansons de Joni Mitchell revisitées avec tendresse par Haïm Issacs.Né à new York, grandi à Jérusalem, il a découvert Joni Mitchell chez sa voisine de palier à 15 ans. Son frère dit qu'il est né ce jour-là. La nuit, il rêvait d'elle. Le jour, arpentant les collines de Jérusalem, de Jéricho à Bethléem, il a chanté ses chansons comme des songlines aborigènes. À Paris, il célèbre la chanteuse américaine en 4tet. Après 4 années de tournée, les musiciens sont rentrés en studio. Le fantasme de l'éternité, gravant la musique dans la pierre, est merveilleusement impitoyable. Joni Mitchell In Jerusalem est l'album qu'il aspirait à faire depuis 20 ans.► Titres interprétés au grand studio :Slouching Towards Bethlehem Live RFILittle Green, extrait de l'album Chelsea Morning Live RFILine Up - Jules Lefrançois (percussions et chœurs), Yann-Lou Bertrand (contrebasse et chœurs), Maurao Basilio (violoncelle, oud), Haim Isaacs (chant et ShrutiBox)Son : Benoît Le Tirant, Camille Roch► Album Joni Mitchell in Jerusalem (Haïm Isaacs/ L'Autre Distribution 2025)Site - VidéosRéalisation Hadrien Touraud
Pop liquide et folk et déclaration d'amour à Joni Mitchell. Le 1er groupe invité est Frànçois & The Atlas Mountains pour la sortie de Âge Fleuve Liquide, voilà comment on pourrait traduire l'odyssée musicale de Frànçois & the Atlas Mountains (F&AM). Il n'y a qu'à jeter un œil à son parcours de vie. Ayant grandi à Saintes sur les rives de la Charente, Frànçois a traversé la Manche pour poser ses valises au Royaume-Uni en 2003, dans la ville portuaire de Bristol. Assistant de français au départ, il finit par glisser vers la scène musicale indépendante qui fera office de laboratoire artistique et émotionnel pour le jeune homme. Une puissante inspiration créatrice : dessin, cinéma d'animation, musique... « Tu te pointais dans des lieux, tu prenais une guitare, un instrument de fortune, un instrument que tu as acheté à la brocante, et tu faisais une espèce d'arte povera de la pop », raconte le musicien à propos de ses années Bristol.Fragilité, pudeur, délicatesse… Une voix qui rappelle aussi d'illustres contemporains, de Devendra Banhart à Vincent Gallo dont les inflexions vocales ressurgissent parfois derrière le timbre si singulier du français. Comme dans Fleuve des âges, morceau presque éponyme de son dernier album Âge fleuve. Un disque souriant et feutré, dernière mouture de la maison InFiné et sixième album studio de F&AM, ce disque souriant et feutré n'a rien à envier aux précédents. Pêle-mêle, Malik Djoudi et sa pop envoûtante, Thomas de Pourquery, le jazzman que tout le monde s'arrache, et la Britannique folk Rozi Plain sont venus prêter main-forte à F&AM. Trois collaborations délicieuses qui se marient à merveille avec les 10 titres qui composent l'album. Mais ce n'est pas tout… L'album s'est construit durant quatre longues années, marquées par la pandémie, où il aura reformé son groupe et navigué entre deux labels, Domino d'abord, avant de se tourner vers InFiné. Puis le décès de son père viendra tout bouleverser et redémarrer la machine désirante du souvenir, qu'il traduit à sa manière : « Depuis que j'ai perdu mon père pendant la pandémie, il y a cette question de l'origine qui s'est mise à ressurgir avec les souvenirs. » L'issue ? Âge Fleuve, donc.► Titres interprétés au grand studioPas lents dans la neige Live RFIAdorer, extrait de l'album Le Fil Live RFILine Up : François Marry (chant guitare), Colin Russeil (batteur) et Laure Sanchez (bassiste)Son : Benoit Le Tirant + Camille Roch, Benoît Le Tirant► Album Age Fleuve (InFiné 2025) Bandcamp - YouTube - Site À lire aussiÀ lire sur RFI MusiquePuis, nous recevons Haïm Isaacs pour la sortie de Joni Mitchell in JerusalemCe sont les chansons de Joni Mitchell revisitées avec tendresse par Haïm Issacs.Né à new York, grandi à Jérusalem, il a découvert Joni Mitchell chez sa voisine de palier à 15 ans. Son frère dit qu'il est né ce jour-là. La nuit, il rêvait d'elle. Le jour, arpentant les collines de Jérusalem, de Jéricho à Bethléem, il a chanté ses chansons comme des songlines aborigènes. À Paris, il célèbre la chanteuse américaine en 4tet. Après 4 années de tournée, les musiciens sont rentrés en studio. Le fantasme de l'éternité, gravant la musique dans la pierre, est merveilleusement impitoyable. Joni Mitchell In Jerusalem est l'album qu'il aspirait à faire depuis 20 ans.► Titres interprétés au grand studio :Slouching Towards Bethlehem Live RFILittle Green, extrait de l'album Chelsea Morning Live RFILine Up - Jules Lefrançois (percussions et chœurs), Yann-Lou Bertrand (contrebasse et chœurs), Maurao Basilio (violoncelle, oud), Haim Isaacs (chant et ShrutiBox)Son : Benoît Le Tirant, Camille Roch► Album Joni Mitchell in Jerusalem (Haïm Isaacs/ L'Autre Distribution 2025)Site - VidéosRéalisation Hadrien Touraud
Il est né un 25 décembre à Bethléem. Sa mère s'appelle Marie, et elle était vierge quand elle est tombée enceinte. Il a grandi à Nazareth, en Judée-Samarie. Il a diffusé un message d'amour et ressemblé des disciples. Puis il a été trahi par l'un d'eux, arrêté, torturé et crucifié. Avant de ressusciter, trois jours plus tard. Voilà les grandes lignes de la vie de Jésus. Du moins telle que la Bible la raconte.Mais, depuis plus de trois siècles, les historiens tentent aussi de percer le mystère entourant Jésus, de découvrir l'homme, le personnage historique derrière le récit religieux. Selon les récits et les époques dans lesquels ils s'inscrivent, il a donc été un prophète, un leader politique romantique ou… un mythe.Plus de deux mille ans après sa mort, comment expliquer que les historiens aient encore des choses à dire à son propos ? De quelles sources disposent-ils et peuvent-ils porter un regard neutre sur ce sujet d'étude qui fait l'objet de tant de passions ?Réponse dans cet épisode de « l'Heure du Monde » avec Gaétan Supertino, journaliste au Monde des religions.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode, extrait du film Monty Python : La Vie de Brian, de Terry Jones, sorti en 1979 ; de la série Jésus de Nazareth, de Franco Zeffirelli, sortie en 1977 ; du film Da Vinci Code, de Ron Howard, sorti en 2006.Cet épisode a été diffusé le 18 avril 2025.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Voici l'Évangile du samedi 5 avril 2025 : Est-ce de Galilée que vient le Christ ? (Jn 7, 40-53) En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D'autres disaient : « C'est lui le Christ ! » Mais d'autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L'Écriture ne dit-elle pas que c'est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C'est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l'un d'entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s'en allèrent chacun chez soi. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
La situation en Terre Sainte est tragique. La guerre fait des ravages, la situation humanitaire est terrible. Pourtant, en Cisjordanie, il faut bien continuer le travail patient d'éducation. Une centaine d'écoles chrétiennes continuent cette mission en Israël et en Palestine, dont près de 40 en langue française. Yacoub Thaïb, est professeur, il enseigne le français et les sciences à Bayt Saour, une ville à quelques kilomètres de Bethléem, en Cisjordanie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon vous expliquent pourquoi être extrêmement grossier quand on se fait mal permet d'avoir moins mal. Le winner du jour : - Une expérience unique dans la grotte de Lombrives en Ariège : Deep Time II, The Time of Art. Il faut être prêt à vivre 15 jours enfermés, sans lumière naturelle et sans montre. - Charles III s'associe à Apple pour créer "The King's Music Room", une émission de radio où il partage ses chansons préférées issues des films du Commonwealth, avec des titres de Diana Ross ou Kylie Minogue. Le flashback d'avril 1984 - La sortie de l'album "Débranche" de France Gall. - "Street Dance" de Break Machine, premier titre de hip-hop à connaître un succès commercial. - "On va s'aimer" de Gilbert Montagné, un grand classique de la chanson française. Les savoirs inutiles : - La Chapelle de Bethléem à Saint-Jean-de-Boiseau, près de Nantes, abrite des gargouilles inspirées de la pop culture. Lors de sa restauration en 1993, des statues d'Alien, de Gremlins et même de Goldorak y ont été ajoutées. 3 choses à savoir sur Chuck Norris Qu'est-ce qu'on teste ? - Le Kleenex Score, un nouveau concept qui évalue la probabilité qu'un film vous fasse pleurer. Une belle opération marketing autour des émotions au cinéma. Le jeu surprise : - Lionel de Montfrin, près de Nîmes, repart avec une box MORPHEE FLOW contenant 256 séances audio de yoga, pilates et stretching. La banque RTL2 : - Sandra de Monts de Randon, près du Puy-en-Velay, gagne 600 euros. - Aurélie de Chazot, près de Besançon, repart avec une box MORPHEE FLOW.
Voici l'Évangile du dimanche 5 janvier 2024 : « Nous sommes venus d'Orient adorer le roi » (Mt 2, 1-12) Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l'orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, venez me l'annoncer pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient les précédait, jusqu'à ce qu'elle vienne s'arrêter au-dessus de l'endroit où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils se réjouirent d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. – Acclamons la Parole de Dieu. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Voici l'Évangile du mercredi 1er janvier 2024 : « Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième jour, l'enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21) En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d'aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s'étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. – Acclamons la Parole de Dieu. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
« Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem » (Mt 2, 13-18)Méditation par Soeur Catherine de CosterChant Final : "Jesus" de Glorious
« Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem » (Mt 2, 13-18)Méditation par Soeur Catherine de CosterChant Final : "Jesus" de Glorious
« À l'Est, quel nouveau ? », titre en Une ce matin Libération. « Le Moyen-Orient en chantier, la Turquie enchantée », résume le journal français qui explique à quel point Ankara « a gagné le gros lot » avec la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Cette chute est « l'une des répliques de ce tremblement de terre qu'ont été les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023 ».L'effondrement du régime pourrait aussi faire vaciller « le pouvoir des mollahs » en Iran, explique Libération. Et cela arrangerait bien sûr Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Le quotidien israélien Haaretz estime d'ailleurs qu'Israël pourrait prendre les devants et pourrait « lance[r] d'ici février ou mars une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes ». Selon l'éditorial, le pays vise plus ou moins l'Iran en répliquant aux frappes des rebelles Houthi du Yémen. « Les Houthis sont considérés comme une nuisance dont il faut s'occuper pour atteindre le véritable objectif : l'Iran ». Deux jours après Noël, La Repubblica en Italie s'émeut quant à elle du sort de trois bébés à Gaza, morts de froid dans la nuit de Noël. L'éditorialiste du journal écrit directement à l'un d'eux et fait le parallèle avec la naissance de Jésus. « Tu t'appelais Sila, ta cabane était une tente, tu n'es pas née à Bethléem, mais dans une ville de tentes à Khan Younès. [...] Tu es partie ainsi, la nuit de Noël, tandis que le reste du monde se réchauffait au foyer des dîners, de l'affection familiale, des cadeaux, du trop et du vain. [...] Ton père t'a enveloppé dans une couverture, t'a serrée contre lui ; ce n'était pas suffisant ». Le journal publie d'ailleurs une photo du père, tenant le corps de son enfant emmailloté dans une lange blanche. De nombreuses questions après le crash d'un avion au KazakhstanL'avion reliait Bakou à Grozny, en Tchétchénie, mais a dévié de sa course avant de s'écraser au Kazakhstan mercredi 25 décembre 2024, faisant 38 morts. Il a été « probablement abattu par la défense aérienne russe », titre le Süddeutsche Zeitung. « De nombreuses indications, poursuit le journal allemand, suggèrent que l'avion de ligne a été touché par erreur par les défenses anti-aériennes russes ». « Derrière les oiseaux, le missile », grince Le Temps, en Suisse, qui fait référence aux explications venues de Moscou. « Les responsables russes ont cité le mauvais temps et une collision avec des oiseaux comme cause possible », explique le Washington Post. Les médias russes, eux, ne commentent pasLe visage de Manmohan Singh fait la Une des journaux en IndeL'ancien Premier ministre est mort à 92 ans. Le Times of India publie les premières images de l'actuel Premier ministre, Narendra Modi, dans la demeure de Manmohan Singh. Mains jointes, il se recueille au-dessus du cercueil. L'Hindustan Times revient quant à lui sur la carrière de l'homme politique, « considéré comme l'architecte des réformes économiques de l'Inde » qui aura notamment réussi à réduire drastiquement le déficit du pays. La saison 2 de Squid Game sur Netflix divise la presseSquid Game, la série au succès mondial, revient pour une saison 2 sur Netflix. Les utilisateurs de la plateforme peuvent visionner les sept épisodes depuis quelques heures. « Plus de violence, plus de jeux et plus de plaisir », résume El Pais en Espagne. Les sept nouveaux épisodes mettent en scène ce jeu macabre, où des centaines de candidats endettés, au bord du gouffre, risquent littéralement la mort dans des épreuves toutes plus cruelles les unes que les autres… tout cela pour espérer gagner une somme d'argent monumentale. « Vibrant », « déconcertant », « Squid Game est le divertissement dont nous avions besoin pour terminer l'année », se réjouit El Pais quand Le Temps, en Suisse, estime que la série « revient sans innover ». La saison « offre un carnage plus stylisé, mais l'histoire stagne », abonde le New York Times. « Les jeux sont faibles », tranche de son côté Libération, pas convaincu à l'idée d'une troisième saison qui devrait sortir dans quelques mois.
Voici l'Évangile du samedi 28 décembre 2024 : « Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem » (Mt 2, 13-18) Après le départ des mages, voici que l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s'étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu'à l'âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s'élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. – Acclamons la Parole de Dieu. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
durée : 00:17:04 - Journal de 8 h - Les chrétiens de Cisjordanie occupée célèbrent Noël en silence, en solidarité avec leurs frères de Gaza. - réalisation : La Rédaction de France Culture, Brice Garcia, François Chagnaud
durée : 00:17:04 - Journal de 8 h - Les chrétiens de Cisjordanie occupée célèbrent Noël en silence, en solidarité avec leurs frères de Gaza. - réalisation : La Rédaction de France Culture, Brice Garcia, François Chagnaud
durée : 00:17:04 - Journal de 8 h - Les chrétiens de Cisjordanie occupée célèbrent Noël en silence, en solidarité avec leurs frères de Gaza. - réalisation : La Rédaction de France Culture, Brice Garcia, François Chagnaud
durée : 00:14:06 - L'invité d'un jour dans le monde - Fadi est chef à Bethléem, Karim est auteur et vit à Paris. Ils se sont retrouvés à Bethléem pour les fêtes et sont en duplex depuis la Radio Alhara. À la fenêtre de leur studio, ils voient l'avancée d'une colonie Israélienne et nous racontent la crainte de l'effacement de la culture palestinienne.
durée : 00:36:37 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Fadi est chef à Bethléem, Karim est auteur et vit à Paris. Ils se sont retrouvés à Bethléem pour les fêtes et sont en duplex depuis la Radio Alhara. À la fenêtre de leur studio, ils voient l'avancée d'une colonie Israélienne et nous racontent la crainte de l'effacement de la culture palestinienne. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:37 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Fadi est chef à Bethléem, Karim est auteur et vit à Paris. Ils se sont retrouvés à Bethléem pour les fêtes et sont en duplex depuis la Radio Alhara. À la fenêtre de leur studio, ils voient l'avancée d'une colonie Israélienne et nous racontent la crainte de l'effacement de la culture palestinienne. - réalisé par : Thomas Lenglain
En cette veille de Noël pour les chrétiens, reportage à Bethléem, en Cisjordanie occupée, où l'atmosphère n'est pas vraiment à la fête. La ville où, selon la croyance, Jésus serait né, est sinistrée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre 2023. Des hôtels fermés, faute de clients, quasiment aucun pèlerin, et une population locale qui sombre dans la pauvreté. De notre envoyé spécial à Bethléem,Devant la basilique de la Nativité, quelques pèlerins venus d'Asie, une dizaine tout au plus.Nadim tient une boutique de souvenirs transmise de génération en génération depuis 200 ans. « Cette année, Bethléem est triste ! Nous n'avons aucun touriste. Regardez, il n'y a même pas de décorations dans Bethléem. Ça ne ressemble vraiment pas à l'ambiance de Noël », se désole l'homme.Conséquence, sur les 80 hôtels que compte la ville, seuls 22 sont ouverts. Elais Arja dirige l'établissement Bethléem, presque désert. Il nous raconte le déclin des clients : « La crise a commencé avec le Covid, on a été fermé pendant deux ans. Puis, on a ouvert quelques mois seulement. Et depuis maintenant 445 jours et le début de la guerre, on a dû fermer à nouveau faute de visiteurs. J'ai 400 chambres à 50 dollars la nuit ici. Ça fait plus de 8 millions de pertes ! ».« Par rapport à une année normale, nous n'accueillons que 2% de touristes. Chaque jour, le manque à gagner est d'un million et demi de dollars pour la ville de Bethléem avec les hôtels, les restaurants, les souvenirs », s'inquiète Majed Israk, adjoint du ministre palestinien du Tourisme, qui nous raconte la situation catastrophique de l'économie du tourisme à Bethléem.« Un tiers des habitants de Bethléem n'a aucun revenu »Plus grave encore, des dizaines de milliers d'habitants se retrouvent sans travail. « 8 000 employés vivaient du tourisme, et plus de 10 000 travaillaient en Israël, dans le bâtiment notamment. Mais depuis le 7-Octobre, ils n'ont plus le droit de passer la frontière. Aujourd'hui, un tiers des habitants de Bethléem n'a aucun revenu ! », rajoute Majed Israk.Il suffit de se rendre au marché, à l'autre bout de la ville, pour percevoir cette pauvreté galopante. Mai y fait ses courses avec ses trois enfants.« Même les produits essentiels, il y en a beaucoup que je n'achète pas, car nous n'avons plus les moyens. Mon mari ne travaille plus depuis le début de la guerre. Il était employé en Israël », raconte la mère de famille.Alors à Bethléem, les initiatives se multiplient. Le père Laurent, membre de la communauté apostolique salésienne, est responsable d'une boulangerie solidaire. Il nous explique ce qui a changé : « Au début, la boulangerie a été créée pour les pauvres de la région de Bethléem, on aidait 50 familles. Mais depuis le début de la guerre, on aide entre 120 et 130 familles et on donne la moitié de notre pain aux bonnes œuvres. En échange de plusieurs pains par jour, les familles paient un montant symbolique comme 5 euros par mois ».Dans une rue près de la Nativité, un chrétien palestinien nous confie son vœu le plus cher pour Noël : « La paix, la paix, la paix, et encore la paix ! ».À lire aussiGaza: à Bethléem, un voile de tristesse enveloppe les célébrations de Noël 2023
En cette veille de Noël pour les chrétiens, reportage à Bethléem, en Cisjordanie occupée, où l'atmosphère n'est pas vraiment à la fête. La ville où, selon la croyance, Jésus serait né, est sinistrée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre 2023. Des hôtels fermés, faute de clients, quasiment aucun pèlerin, et une population locale qui sombre dans la pauvreté. De notre envoyé spécial à Bethléem,Devant la basilique de la Nativité, quelques pèlerins venus d'Asie, une dizaine tout au plus.Nadim tient une boutique de souvenirs transmise de génération en génération depuis 200 ans. « Cette année, Bethléem est triste ! Nous n'avons aucun touriste. Regardez, il n'y a même pas de décorations dans Bethléem. Ça ne ressemble vraiment pas à l'ambiance de Noël », se désole l'homme.Conséquence, sur les 80 hôtels que compte la ville, seuls 22 sont ouverts. Elais Arja dirige l'établissement Bethléem, presque désert. Il nous raconte le déclin des clients : « La crise a commencé avec le Covid, on a été fermé pendant deux ans. Puis, on a ouvert quelques mois seulement. Et depuis maintenant 445 jours et le début de la guerre, on a dû fermer à nouveau faute de visiteurs. J'ai 400 chambres à 50 dollars la nuit ici. Ça fait plus de 8 millions de pertes ! ».« Par rapport à une année normale, nous n'accueillons que 2% de touristes. Chaque jour, le manque à gagner est d'un million et demi de dollars pour la ville de Bethléem avec les hôtels, les restaurants, les souvenirs », s'inquiète Majed Israk, adjoint du ministre palestinien du Tourisme, qui nous raconte la situation catastrophique de l'économie du tourisme à Bethléem.« Un tiers des habitants de Bethléem n'a aucun revenu »Plus grave encore, des dizaines de milliers d'habitants se retrouvent sans travail. « 8 000 employés vivaient du tourisme, et plus de 10 000 travaillaient en Israël, dans le bâtiment notamment. Mais depuis le 7-Octobre, ils n'ont plus le droit de passer la frontière. Aujourd'hui, un tiers des habitants de Bethléem n'a aucun revenu ! », rajoute Majed Israk.Il suffit de se rendre au marché, à l'autre bout de la ville, pour percevoir cette pauvreté galopante. Mai y fait ses courses avec ses trois enfants.« Même les produits essentiels, il y en a beaucoup que je n'achète pas, car nous n'avons plus les moyens. Mon mari ne travaille plus depuis le début de la guerre. Il était employé en Israël », raconte la mère de famille.Alors à Bethléem, les initiatives se multiplient. Le père Laurent, membre de la communauté apostolique salésienne, est responsable d'une boulangerie solidaire. Il nous explique ce qui a changé : « Au début, la boulangerie a été créée pour les pauvres de la région de Bethléem, on aidait 50 familles. Mais depuis le début de la guerre, on aide entre 120 et 130 familles et on donne la moitié de notre pain aux bonnes œuvres. En échange de plusieurs pains par jour, les familles paient un montant symbolique comme 5 euros par mois ».Dans une rue près de la Nativité, un chrétien palestinien nous confie son vœu le plus cher pour Noël : « La paix, la paix, la paix, et encore la paix ! ».À lire aussiGaza: à Bethléem, un voile de tristesse enveloppe les célébrations de Noël 2023
Voici la première lecture du dimanche 22 décembre 2024 : « De toi sortira celui qui doit gouverner Israël » (Mi 5, 1-4a) Ainsi parle le Seigneur : Toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d'autrefois. Mais Dieu livrera son peuple jusqu'au jour où enfantera... celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les fils d'Israël. Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu. Ils habiteront en sécurité, car désormais il sera grand jusqu'aux lointains de la terre, et lui-même, il sera la paix ! – Parole du Seigneur. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Qui sont donc les bergers qui apprennent la naissance de Jésus à Bethléem ? Pourquoi eux ? Que font-ils ? Quel est le rôle des anges dans toute cette affaire ? Et l'âne et le bœuf, alors ?Réponse en moins de 16 minutes chrono avec Mariah Carey, Andrea Bocelli, Jain, Jacques Brel et Basshunter !Joyeux Noël !!!Jouez hautbois, résonnez musettes !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment traduire cette année 2024 en un poème ? Quatre auteur.ice.s de poésie relèvent le défi : Eva Mancuso, Camille Pier, Karim Kattan et Louis-Philippe Dalembert (prix Goncourt de la poésie 2024). Que retiennent-ils/elle de 2024 ? Qu'en disent-ils/elle ? Comment le formulent-t-ils/elle ? Et si comme l'énonce le poète Jean-Pierre Siméon la poésie allait sauver le monde ? Quelques éléments à propos de nos invitées : - Eva Mancuso est une poétesse et performeuse belge. Son premier livre, « Je n'arrive pas à parler et à dire des choses en même temps », est sorti en avril 2024 à L'Arbre de Diane. - Camille Pier est un auteur, performeur et illustrateur belge, il crée des poèmes de toutes formes. Son dernier ouvrage, « "feu l'amour !" est sorti en 2023 aux éditions MaelstrÖm. - Karim Kattan est un écrivain palestinien de Bethléem, né à Jérusalem. Son dernier roman, « L'Eden à l'aube », est paru chez Elyzad en 2024. Son recueil de poèmes, « Hortus Conclusus », est à paraître aux éditions L'extrême contemporain, courant 2025. - Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince en Haïti. Prix Goncourt de la poésie 2024 pour l'ensemble de son œuvre, il a publié notamment « Cantique du balbutiement » aux éditions Bruno Doucey en 2020. « 2024 en poésie ! », c'est notre cadeau de Noël ! Ce numéro spécial est réalisé en collaboration avec Les Midis de la Poésie (avec la participation de leur directrice Mélanie Godin) et avec le soutien de la Scam. Il est dédié à Guy Goffette décédé au printemps dernier. Présentation : Pascal Claude Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ils n'habitent pas si loin du centre de Jérusalem...Et pourtant pour les habitants de la région, l'accès aux soins reste un véritable casse-tête.Reportage à bord du camion médical, où viennent femmes et enfants.
durée : 00:03:29 - Étoile de Bethléem : une comète, une planète ou un phénomène astrologique ? - par : Nathalie Mazet - L'Étoile de Bethléem, celle qui brille au-dessus des sapins à Noël, est-elle une vraie étoile ? Thierry Lamouline, président du Parc du Cosmos et ingénieur en physique, nous aide à démêler le vrai du faux sur cette étoile légendaire et ses mystères astronomiques.
Dans le cadre de Adab – Festival des littératures contemporaines du Maghreb et du Moyen-Orient, organisé par l'iReMMO L'Eden à l'aube, c'est l'amour fou de Gabriel et d'Isaac dans une Palestine ardue, baroque et fabuleuse. Tandis qu'un étrange vent de sable envahit le pays, Gabriel et Isaac s'aiment, se perdent et se retrouvent, puis décident de partir en vacances… un projet fou dans ce pays morcelé. De Jérusalem à Jéricho, puis au mystérieux village où l'on oublie de mourir jusqu'aux piscines de Salomon, c'est une aventure amoureuse, une recherche de lumière et de liberté. Karim Kattan, écrivain palestinien né à Jérusalem en 1989 et élevé à Bethléem, est multilingue et publie en français et en anglais. Il est docteur en littérature comparée. Kattan explore une littérature hybride, conjuguant oralité, culture classique, réalisme et merveilleux. Les espaces sont fragiles, recueil de scènes et de souvenirs de vie de l'auteure en Cisjordanie et à Gaza, dans les décennies 2000 et 2010. De courts chapitres documentent des paysages en voie de disparition ainsi que la vie quotidienne des habitants. L'auteure capture la complexité des lieux et des gens qu'elle a rencontrés, en révélant les réalités politiques sous-jacentes. Stéphanie Dujols est traductrice et interprète, spécialisée en littérature arabe contemporaine. Depuis plus de trente ans, elle traduit des écrivains arabophones, essentiellement du Proche-Orient, tels Hanan el-Cheikh, Adania Shibli, et Moustafa Khalifé. Elle a enseigné le français à l'université de Naplouse et a été interprète pour des organisations humanitaires. À lire – Karim Kattan, L'Eden à l'aube, Elyzad, 2024 – Stéphanie Dujols, Les espaces sont fragiles. Carnets de Cisjordanie Palestine 1998-2019, Actes Sud, 2024
De Nazareth à Bethléem
Chapelet présidé par le Frère Pedro Garcia Présenté en italien par Sara Langues: italien, anglais, arabe, espagnol, français
La vie du Christ est séparée en deux périodes distinctes : sa vie publique, qui débute avec le baptême par Jean-Baptiste et s'achève sur la croix, et ce que l'écrivain Robert Aron a appelé les "années obscures" de Jésus.Cette première phase de l'existence du Christ comprend toute son enfance et se termine par son baptême. Sur les premières années de Jésus, nous sommes surtout renseignés par deux types de textes.Les premiers sont les Évangiles selon saint Matthieu et selon saint Luc. Les seconds, comme l'Évangile de l'enfance selon Thomas par exemple, font partie de ce que les exégètes appellent la littérature apocryphe.Autrement dit, leur authenticité n'est pas reconnue par l'Église, qui n'admet que les quatre Évangiles canoniques (Marc, Luc, Matthieu et Jean).Or, il est très difficile de considérer ces textes comme des documents historiques. En effet, les Évangiles de Matthieu et de Luc sont des textes assez tardifs, qui n'ont sans doute pas été rédigés avant la toute fin du Ier siècle.Par ailleurs, le but de ces écrits n'est pas d'ordre historique, mais théologique. En effet, il s'agit de présenter Jésus, dès sa conception et sa naissance, comme le fils de Dieu.Quant aux récits apocryphes, ils sont encore plus tardifs et relatent des événements où le merveilleux et le surnaturel ont la plus grande part.Même ces récits relatent très peu d'épisodes précis de l'enfance de Jésus. On connaît bien sûr la naissance dans une étable, à Bethléem, et la visite des Rois Mages, guidés par une mystérieuse étoile.On peut également citer l'épisode du Temple. Marie et Joseph étant venus à Jérusalem, à l'occasion de la Pâque, ils perdent Jésus, qui a alors 12 ans, dans la foule. Ils le retrouvent au Temple.Les docteurs de la Loi sont étonnés par la sagacité de ses réponses. Là encore, il est surtout question de montrer que Jésus n'est pas un enfant ordinaire. Un épisode qui, là non plus, ne nous apprend pas grand chose sur l'enfance réelle du Christ. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qui est Ruth dans la Bible ? Par quel concours de circonstances se retrouve-t-elle dans la généalogie de Jésus ? Que nous dit son histoire de la place des étrangers dans le peuple d'Israël ? Sa rencontre avec Booz, ce ne serait pas un peu "coup de foudre à Bethléem" ?Réponse avec Céline Dion, Raf2flow et les Exultate SingersHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous l'avez deviné, je vais vous parler de la galette des rois. Vous connaissez déjà ses traditions dans la religion chrétienne. Si Si, on vous l'expliquait dans un épisode de Choses à Savoir Gastronomie, il y a déjà deux ans ! Un bref rappel des faits ne fera pas de mal mais moi, gourmande comme je suis, j'ai surtout envie de vous faire découvrir qui a inventé cette tourte, délicieusement garnie de frangipane. Pour célébrer l'Épiphanie le 6 janvier, autrement dit l'arrivée des Rois Mages à Bethléem, la religion catholique s'est en fait inspirée d'une tradition païenne. Partager une galette serait un héritage de l'Antiquité. Dans la Rome antique, on partage un gâteau pendant la semaine du solstice d'hiver. On appelle ces célébrations les Saturnales. Pendant ces festivités, on oublie les barrières sociales. Maîtres et esclaves se retrouvent à la même table et au même niveau. Un convive est alors tiré au sort et désigné prince des Saturnales. Mais à cette époque, pas encore de galette des rois. La recette de cette tourte à la crème frangipane arrive bien plus tard. Elle aurait été créée au sein de la famille Frangipani au XVIe siècle. Ce gâteau est alors destiné, non pas aux Rois Mages mais à Catherine de Médicis. Le comte Cesare Frangipani lui offre cette douceur lors de son mariage avec le futur roi de France, Henri II. D'autres attribuent le nom de la crème au frangipanier, un arbre aux fleurs jaunes et blanches qui dégage la même odeur ou encore au marquis Frangipani, maréchal de Louis XIII qui aurait créé un parfum ayant lui aussi la même odeur. Dans tous les cas, les premières recettes connues de la galette des rois, appelée alors tourte à la frangipane sont évoquées aux alentours de 1650. La frangipane est composée traditionnellement d'un tiers de crème pâtissière et de deux tiers de crème d'amandes. La galette en est garnie recouverte de pâte feuilletée. Désormais, on peut la manger avec de la compote de pomme, du chocolat, version mini ou XXL comme au Palais de L'Élysée. Celle dégustée par le président de la République ne cache aucune fève et porte le simple nom de galette. C'est logique, il n'y a plus de roi, plus de reine en France. Il n'y a que des locataires, élus par le peuple dans une république. On ne verra donc jamais Emmanuel Macron sur le trône ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À Bethléem, la Radio Al Hara est une radio en ligne qui agit comme diffuseur de message pour la Palestine, depuis et pour le monde entier. Son approche est populaire et participative : il y a de la musique, mais aussi des émissions en tout genre. Depuis trois ans et demi, cette radio très en vogue a réussi à façonner un paysage de protestation, de diffusion de culture, de musique et de journalisme local. De notre correspondante de retour de Bethléem,Depuis le 7 octobre, Radio Al Hara a un peu changé de ligne directrice. « Les trois premiers jours après la guerre, on s'est dit qu'on ne se sentait pas de maintenir les programmes habituels de la radio, explique Elias Anastas, un des cofondateurs. Ça semblait complètement déconnecté de la réalité. On a alors décidé de fermer la radio pendant trois jours. On s'est alors rendu compte qu'en fermant la radio, on s'autocensurait, dans un contexte où beaucoup d'artistes et de musiciens étaient en train d'être censurés dans le monde, surtout lorsqu'il s'agit de la Palestine. »Alors très vite, ils rétablissent le programme. Mais avec une nuance, les morceaux et les contributions sont adaptées au contexte palestinien. « Ce qui était très fort, retrace Elias Anastas, c'était de voir que ce réseau de solidarité qui s'était créé parle de la Palestine, mais parle aussi d'autres formes d'injustice et d'oppression que l'on retrouve dans le monde. Lorsqu'on commence à voir cela comme des formes d'analogie, de protestation, ça vient renforcer ce réseau de solidarité. Pour nous, la forme de résistance la plus puissante dans la scène de la culture, c'est la solidarité. »À lire aussiGuerre Israël-Hamas : « Notre cœur, ce soir, est à Bethléem », dit le pape François« Le résultat est beaucoup plus grand que n'importe quel discours »Les co-fondateurs le précisent, Radio al Hara est un espace public. « Hara », signifie « quartier » en arabe, un espace régit par les habitants. C'est un peu comme une radio pirate et doit fonctionner sans filtre. Toute la journée, elle diffuse de la musique – parfois de niche – mais aussi des poèmes, des chroniques, des émissions culturelles, des universitaires, des chefs ou des enregistrements sonores.On peut y entendre également de nombreux messages personnels. « Personnels parce qu'ils peuvent raconter un quotidien, ou faire passer un message plus ou moins politique, ou encore message qui fait référence à leur propre environnement ou à leur propre contexte... Le résultat est beaucoup plus grand que n'importe quel discours », explique ainsi Yousef Anastas.À la base, Radio al Hara n'était pas forcément une plateforme politique. Crée en mars 2020, au début de la pandémie de coronavirus, la radio prend forme pour relier les six cofondateurs de Bethléem, à Ramallah, en passant par Amman. Une manière de rompre l'isolement, plaisanter ou encore partager des playlists.Aujourd'hui, la radio s'inscrit dans un réseau de radio en ligne à travers le monde et compte 350 contributeurs réguliers. « Elle a grandi très vite les premières années, explique Ibrahim Owais. Et le fait que la radio ait débuté à Bethléem, que ce soit une radio palestinienne, aide à diffuser des messages sur ce qui se passe ici. »Le 24 décembre, Radio Al Hara diffusait un chant de Noël du chef du chœur de la Basilique de la Nativité. C'était un chant de refus de la situation, en collaboration avec deux musiciens à Beirut, des personnes qui ne peuvent pas se retrouver dans un même espace physique.À lire aussiCisjordanie occupée : à Bethléem, le cœur n'est pas aux célébrations de Noël
"Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem" Méditation de l'évangile (Mt 2, 13-18) par la Pasteure magali GirardChant final : "Voici que le Christ est né pour nous" par les Fraternités Monastiques de Jérusalem
"Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem" Méditation de l'évangile (Mt 2, 13-18) par la Pasteure magali GirardChant final : "Voici que le Christ est né pour nous" par les Fraternités Monastiques de Jérusalem
durée : 00:13:55 - Journal de 7 h - Dans son homélie du 24 décembre, le pape François a consacré une partie de son homélie aux victimes de la guerre entre Israël et le Hamas.
durée : 00:09:21 - Journal de 18h - La bande de Gaza s'apprête à passer le réveillon de Noël sous les bombardements israéliens. Dans le sud de l'enclave, les frappes s'intensifient ces dernières heures. À Bethléem en Cisjordanie, la messe de minuit est maintenue mais le cœur n'est pas à la célébration.
durée : 00:14:52 - Journal de 12h30 - À Bethléem, en Cisjordanie, les Chrétiens s'apprêtent à célébrer Noël en temps de guerre. Si la messe de minuit est maintenue, chez les habitants la fête est assombrie et la solidarité avec les Palestiniens de Gaza de mise. - invités : Isabelle de Gaulmyn Journaliste, rédactrice en chef du quotidien La Croix
durée : 00:09:21 - Journal de 18h - La bande de Gaza s'apprête à passer le réveillon de Noël sous les bombardements israéliens. Dans le sud de l'enclave, les frappes s'intensifient ces dernières heures. À Bethléem en Cisjordanie, la messe de minuit est maintenue mais le cœur n'est pas à la célébration.
C'est d'habitude le lieu de rassemblement des Chrétiens du monde entier et de centaines de milliers de touristes, Bethléem, cette ville de Cisjordanie occupée qui, selon la tradition chrétienne, a vu naître Jésus-Christ, sera lesté d'un voile de deuil cette année. Alors qu'aucune nouvelle trêve ne se profile à l'horizon après un bref cessez-le-feu fin novembre, la ville est déserte, les hôtels vides, la place de la Mangeoire est restée un parking. Les habitants et la municipalité ont renoncé aux célébrations festives le cœur et la tête à Gaza.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Comme chaque année, la lumiere de Bethléem brillera non seulement dans plus de 330 villes et villages slovaques, dans les hôpitaux, les maisons de retraite et de soin, mais elle brillera également au sommet du mont Lomnicky situé a une altitude de 2634 metres, ou travaillent et veillent les agents de l'Observatoire d'astronomie de l'Académie slovaque des Sciences. Le premier grand magasin - le légendaire PRIOR qui s'ouvra a Bratislava il y a 55 ans et qui est devenu le premier du genre a proposer une gamme complete de produits dans l'ancienne Tchécoslovaquie. L'ingénieur en chef du projet, l'architecte Peter Minarovič s'en souvient....
Catéchèse du P. Mathieu - 2023-12-21 Vers Bethléem by Radio Maria France
C'est à Bethléem, en Cisjordanie occupée, que les Chrétiens situent la naissance de Jésus. La guerre à Gaza et son lourd bilan assombrissent le quotidien des habitants de la ville qui en temps normal à cette époque préparent les célébrations de Noël et accueillent des milliers de pèlerins et de touristes. « Pas de décorations, pas de scouts, pas de musique, pas de chansons, tout est annulé. Imaginez, dans ce coin, il y a 38 magasins, ils sont tous fermés, c'est très calme ». Seul dans son magasin, au milieu de ses décorations de Noël en bois d'olivier, Louis Michel tente de garder le sourire, mais ce Palestinien de Bethléem raconte une ville en deuil, à une période de l'année où elle a pour habitude de s'illuminer. Une ville sans pèlerins ni touristes, les rares groupes qui visitent actuellement la Terre sainte ne peuvent pas entrer à Bethléem, le principal accès est fermé à la circulation, depuis les attaques du Hamas le 7 octobre. « On met une bougie à la maison pour que la guerre finisse très tôt et qu'on retrouve la vie comme avant », dit-il. « La tragédie, ce sont les vies perdues, pas l'économie »Coup dur pour l'économie de la ville, mais Bethléem a connu d'autres Noël assombris par les violences du conflit israélo-palestinien. Khouloud Daibes est une personnalité locale, engagée pour la préservation du patrimoine de la ville. Les yeux et les pensées tournées vers Gaza. « Dans le contexte actuel de mort et de destruction, je trouve que le plus important ce n'est pas de parler d'économie ou de tourisme, parce qu'on parle de la vie des gens, des innocents ont perdu la vie, insiste-t-il. C'est cela la tragédie à laquelle nous sommes confrontés. Les conséquences de la guerre, l'avenir du peuple palestinien, ce sont les défis de demain. Pour l'instant, nous nous battons pour nos vies ».Noël, une signification partagée par tous« Jésus est un enfant de Palestine et il concerne tout le monde ici, pas seulement les Chrétiens », explique Moussa, musulman, qui tient une papèterie à Bethléem (et dont l'associé est chrétien). Le jeune homme barbu assure que Noël est un moment important pour tous dans une ville qui depuis bien longtemps n'est plus majoritairement chrétienne. C'est une décision commune des Églises chrétiennes, cette année en raison de la guerre à Gaza, les festivités publiques sont annulées. Les Palestiniens chrétiens célébreront Noël à la maison. C'est ici dans la Basilique de la Nativité que les Chrétiens situent la naissance de Jésus, dans l'église presque déserte, résonnent les chants des prêtres chrétiens orthodoxes. Issa Thaljieh est l'un d'entre eux. « Il faut arrêter cette guerre, arrêter le meurtre d'enfants et de civils qui chaque jour meurent par milliers, c'est cela qui nous rend tristes », dit-il. « Nous voudrions vivre en paix et c'est le message de Jésus-Christ, depuis qu'il est né ici, un message de paix et d'amour et c'est ce que nous envoyons chaque jour de Bethléem, en particulier pendant la période de Noël », ajoute-t-il.Le religieux palestinien de Bethléem dit aussi qu'il s'inquiète pour la petite communauté chrétienne de Gaza avec laquelle il tente de rester en contact.
Le 6 mai dernier, le Roi Charles III a été couronné dans l'abbaye de Westminster, comme la plupart de ses prédécesseurs. Cette cérémonie comprend plusieurs parties bien distinctes. L'une d'elles, l'onction, fait du Roi une sorte de prêtre.Même si la Monarchie britannique n'est plus, depuis longtemps, une Monarchie absolue, c'est par cette onction que se manifeste l'origine divine du pouvoir royal.C'est d'ailleurs ce caractère particulier qui explique que cette partie de la cérémonie soit cachée aux yeux du public par des panneaux. Cette onction consiste, pour l'archevêque de Cantorbéry, qui sacre le Roi, à déposer sur sa tête, ses paumes et sa poitrine, quelques gouttes d'une huile spéciale, appelée le "saint chrême".C'était la même huile qui servait à sacrer les Rois de France et quelques autres. À noter que la Reine Camilla, couronnée en compagnie de son époux, a également été sacrée. Dans le cas de la Reine consort, cependant, la cérémonie de l'onction est plus courte.Une huile particulièreL'huile utilisée pour le sacre du Roi d'Angleterre a été préparée spécialement pour l'occasion. Cette huile d'olives ne vient pas de n'importe où. En effet, les olives qui ont servi à son élaboration ont été cueillies sur le mont des Oliviers, où Jésus s'était retiré avant son arrestation.C'est aussi en ce lieu qu'est enterrée la grand-mère du souverain, la princesse Alice de Battenberg, qui s'était convertie à la foi orthodoxe.Les olives ont été pressées à Bethléem, lieu de naissance du Christ. On y a ajouté des essences de jasmin, de rose, de fleur d'oranger et de cannelle. L'huile obtenue contient aussi de l'ambre gris et de l'huile de civette.Cette huile a ensuite été versée dans une ampoule spéciale, comparable à la "sainte ampoule", conservée à l'église Saint-Remi de Reims, et qui contenait l'huile destinée au sacre des Rois de France.Le saint-chrême destiné au sacre de Charles III a été consacré par le patriarche de Jérusalem et l'archevêque anglican de la cité, au cours d'une cérémonie qui s'est tenue dans la basilique du Saint-Sépulcre, censée abriter le tombeau du Christ. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 6 mai dernier, le Roi Charles III a été couronné dans l'abbaye de Westminster, comme la plupart de ses prédécesseurs. Cette cérémonie comprend plusieurs parties bien distinctes. L'une d'elles, l'onction, fait du Roi une sorte de prêtre. Même si la Monarchie britannique n'est plus, depuis longtemps, une Monarchie absolue, c'est par cette onction que se manifeste l'origine divine du pouvoir royal. C'est d'ailleurs ce caractère particulier qui explique que cette partie de la cérémonie soit cachée aux yeux du public par des panneaux. Cette onction consiste, pour l'archevêque de Cantorbéry, qui sacre le Roi, à déposer sur sa tête, ses paumes et sa poitrine, quelques gouttes d'une huile spéciale, appelée le "saint chrême". C'était la même huile qui servait à sacrer les Rois de France et quelques autres. À noter que la Reine Camilla, couronnée en compagnie de son époux, a également été sacrée. Dans le cas de la Reine consort, cependant, la cérémonie de l'onction est plus courte. Une huile particulière L'huile utilisée pour le sacre du Roi d'Angleterre a été préparée spécialement pour l'occasion. Cette huile d'olives ne vient pas de n'importe où. En effet, les olives qui ont servi à son élaboration ont été cueillies sur le mont des Oliviers, où Jésus s'était retiré avant son arrestation. C'est aussi en ce lieu qu'est enterrée la grand-mère du souverain, la princesse Alice de Battenberg, qui s'était convertie à la foi orthodoxe. Les olives ont été pressées à Bethléem, lieu de naissance du Christ. On y a ajouté des essences de jasmin, de rose, de fleur d'oranger et de cannelle. L'huile obtenue contient aussi de l'ambre gris et de l'huile de civette. Cette huile a ensuite été versée dans une ampoule spéciale, comparable à la "sainte ampoule", conservée à l'église Saint-Remi de Reims, et qui contenait l'huile destinée au sacre des Rois de France. Le saint-chrême destiné au sacre de Charles III a été consacré par le patriarche de Jérusalem et l'archevêque anglican de la cité, au cours d'une cérémonie qui s'est tenue dans la basilique du Saint-Sépulcre, censée abriter le tombeau du Christ. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices