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"De la Baltique à la Méditerranée. Mémoires politiques et souvenirs poétiques." Linda Gil et Franck Salaün. Dialogue autour de "Catherine de Russie, Mémoires" et "Paul Valéry. La mer, la mer, toujours recommencée" – Éditions RivagesComment devient-on Catherine la Grande, « impératrice et autocrate de toutes les Russies », qui régna en despote sur un territoire d'une superficie de 17 millions de kilomètres carrés, de 1762 à 1796 ? C'est par une série de métamorphoses successives que la jeune Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst, née dans une famille allemande sur les rives de la mer Baltique s'est muée, à l'âge de 33 ans, en monarque crainte et révérée dans le monde entier.Linda Gil est une spécialiste de Voltaire. Elle a notamment publié les ouvrages Condorcet, vie de Voltaire et Casanova, quatre jours chez Voltaire aux éditions Rivages.Natif de Sète, Paul Valéry est resté fidèle à la mer, sur tous les plans et dans tous les sens. On pense à ses souvenirs d'enfance, et au poème intitulé "Le cimetière marin", mais ce n'est pas tout. La mer l'obsède. Il aime nager, observer les vagues, l'écume, que l'on retrouve dans ses textes. Il pense aussi à partir de ce qu'elle rend possible pêche, commerce, voyages, échanges et mélanges et de ce qu'elle suggère.La Méditerranée lui fournit des images poétiques et un modèle politique. Mais la mer, c'est aussi l'élément liquide, un modèle du phénomène de la pensée. Est-ce un hasard si le dialogue connu sous le titre "L'Idée fixe" est en fait intitulé : "L'Idée fixe ou Deux hommes à la mer" ?Les textes réunis dans ce volume permettent de découvrir l'importance de la mer, au propre et au figuré, dans la vie personnelle et la pensée de Valéry.Frank Salaün est professeur de littérature à l'Université Paul Valéry Montpellier 3. Ses travaux portent principalement sur les Lumières et sur les rapports entre littérature et philosophie du XVIIème siècle à aujourd'hui.
La Suède a besoin de travailleurs expatriés pour pallier la pénurie de main-d'œuvre dans divers secteurs. Banna Thioubou, originaire du Sénégal, travaille au service gouvernemental de l'emploi à Kalmar au bord de la mer Baltique, dans le sud-est de la Suède. Elle vient de participer à l'édition 2025 du Salon s'Expatrier Mode d'Emploi à Paris.
Si Catherine Merle est la petite-fille de l'écrivain Robert Merle (prix Goncourt 1949), c'est avant tout une jeune et talentueuse autrice, qui vient de publier son premier roman « Le temps que nous avons » aux Éditions Quartier Libre.« Le temps que nous avons », c'est l'histoire d'une « mère et sa fille qui se rejoignent pour quelques jours de vacances dans une résidence de luxe au bord de la mer Baltique. Quelques jours pour être ensemble. Mais la mère est dans ses pensées et la fille, elle, écrit. Et surtout, il pleut. Dans ce roman qui conjugue légèreté et mélancolie, Catherine Merle nous parle de l'amour d'une fille pour sa mère, et des mots qui ne trouvent pas toujours leur chemin, même quand le temps se réduit. Avec une grande finesse, elle tisse la trame d'un texte à l'odeur de terre mouillée, où vie réelle et fiction se font écho. »Lors de cette rencontre avec Catherine Merle, nous évoquons son lien et son parcours dans l'écriture, la manière dont elle travaille ses textes, le travail éditorial et bien d'autres sujets.Que vous soyez lecteur.ice.s, auteur.ice.s ou aspirant.e.s, entre anecdotes, réflexions, partage d'expérience et techniques d'écriture, vous retrouverez dans cet épisode de nombreux outils et sources d'inspiration, qui, j'espère vous donneront tout autant envie de lire que d'écrire !
durée : 00:48:11 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, Prora, une station balnéaire au bord de la Baltique construite en 1936 sous l'ère nazie. Hitler confie à l'architecte Clement Klotz la mission suivante : créer une station balnéaire pour les travailleurs allemands – comprendre « pour aryens seulement ». - réalisé par : Etienne BERTIN
Les caméras du monde entier peuvent documenter la guerre en Ukraine : le front, enlisé depuis plusieurs mois, les espoirs d'une trêve, l'exil de millions de civils. Mais une autre bataille se joue à l'abri des regards, dans les abysses de l'Atlantique, surtout dans la Baltique. Une guerre sous-marine menée par la Russie, avec des appareils ultra perfectionnés, des capacités d'espionnage, de sabotage. Peut-on parler d'une guerre top-secrète entre Moscou et les Occidentaux ? Quelles sont les capacités des uns et des autres sous la mer ? Quel impact ont ces activités de dissuasion et de sabotage ? Avec : Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? (Éditions du Cygne) Serge Besanger, professeur à l'ESCE, spécialiste des câbles sous-marins
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, le 22 mars, BSG rediffuse cette série de Petit Poisson deviendra Podcast dédiée aux plus gros poissons d'eau douce. Le Silure est le plus gros poisson d'eau douce en Europe. Le record actuel est de 2,80 m pour 130 kg., des légendes non vérifiables évoquent des spécimens de 5 m!!Avec les Poissons-chats, il fait partie de l'ordre des siluriformes. Cet ordre rassemble le quart des espèces de poissons d'eau douce, soient 3000 espèces (1 vertébré sur 20 est un siluriforme !).Le Silure est parfois confondu avec le Poisson-chat, surnommés ainsi à cause de leurs barbillons, qui ressemblent aux moustaches d'un Chat. Mais attention ! le Poisson-chat, même s'il lui ressemble, fait partie d'une autre famille de poissons, les ictaluridés.Il y a 16 espèces de Silures dans le monde. Le Silure glane (Silurus glanis) est l'espèce la plus répandue en France. Il est originaire des pays de l'Europe orientale, des bords du Danube et des cours d'eau bordant les mers Caspienne et Baltique.Le Silure n'a pas d'écailles, sa peau est recouverte de mucus. Sa bouche énorme est entourée de lignes de très petites dents. Le Silure ne peut pas trancher une proie, il l'aspire et la digère. Bim bam sans fioritures…Ce géant est omnivore et se nourrit surtout au crépuscule et la nuit de poissons, crustacés, amphibiens, parfois de petits oiseaux et de micro-mammifères. À Albi, dans le Tarn, le silure s'échoue volontairement pour choper des pigeons venant s'abreuver.Sa voracité est parfois dénoncée, mais d'après des études récentes, il n'est pas aussi vorace que l'on veut bien le dire. Il est notamment cannibale, ce qui entraîne une régulation de l'espèce. Il paraît donc exagéré voire faux de le classer parmi les espèces nuisibles.Le Silure est revenu en France par la Saône. Il s'est ensuite retrouvé dans le Rhône puis a colonisé l'ensemble du territoire par les canaux et des introductions illégales.Ce poisson est comestible et même bon, mais attention ! C'est un “bioaccumulateur”: il vit longtemps, en haut de la chaîne alimentaire, et stocke les métaux lourds, des pesticides et des PCB dans ses graisses. _______
C dans l'air du 11 mars 2025 - Ukraine/ USA : "un deal"après le clash ?Des centaines de drones ukrainiens ont été lancés cette nuit sur la Russie, en particulier sur la région de Moscou. Trois personnes sont mortes et dix-huit autres ont été blessées, selon le ministère russe de la Santé et les autorités municipales. Cette attaque, la plus importante contre la région de la capitale, rarement touchée depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, est intervenue à quelques heures de pourparlers ce mardi en Arabie Saoudite entre représentants ukrainiens et américains sur la guerre en Ukraine. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio avait jugé hier soir prometteuse une proposition ukrainienne de trêve dans les airs et en mer dans la guerre avec la Russie, tout en indiquant que l'aide américaine et le partage de renseignements pourraient reprendre si Kiev s'engageait dans un processus de paix. Dans la matinée, l'Ukraine a déclaré que son attaque de drones visait à "inciter" Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne. Volodymyr Zelensky depuis plusieurs jours appel à un cessez-le-feu dans les airs et en mer. «Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c'est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques», avait écrit vendredi le président ukrainien dans un message sur X, en demandant une «interdiction» de l'usage «de missiles, de drones à longue portée et de bombes» aériennes alors que Moscou a massivement bombardé l'Ukraine ces derniers jours. Pendant ce temps, en France, Emmanuel Macron va recevoir cet après-midi à Paris 30 chefs d'état-major de pays européens et de l'Otan pour discuter des garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu. Le ministre de la Défense réunira ensuite ce mercredi ses homologues du groupe E5 (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Pologne), ainsi que des représentants de l'Union européenne, de l'Otan et, en visioconférence, le ministre ukrainien de la Défense, pour « coordonner leur action en soutien à Kiev ». Il sera également question du réarmement de l'Europe alors que les pays riverains de la mer Baltique ont publié une multitude de rapports mettant en garde contre les projets du président russe Vladimir Poutine d'étendre le conflit militaire à l'ensemble de l'Europe. Le service de renseignement extérieur de l'Estonie a notamment averti que la Russie renforçait ses forces armées, laissant craindre "une future guerre potentielle avec l'Otan". Nos journalistes sont allés faire un reportage dans ce pays où il existe la ligue de défense, une organisation de civils qui s'entraînent pour seconder les militaires en cas de conflit. C'est un rouage essentiel du système de défense estonien, et depuis l'invasion russe en Ukraine, elle prend de plus en plus d'importance. Le pays s'est également lancé dans la construction de centaines de bunkers le long des 338 km de frontières qu'il partage avec la Russie, dans le cadre de nouveaux projets visant à créer une "ligne de défense baltique" pour renforcer la sécurité régionale. Militairement, l'Estonie est l'un des membres de l'Otan qui consacre le plus de moyens à sa défense, 3,4 % de son PIB en 2024. Parmi les 32 membres de l'alliance, c'est le deuxième pays à avoir le plus dépensé.Aux États-Unis, si la menace russe ne fait pas la Une des médias, c'est bien la guerre commerciale relancée par Donald Trump qui inquiète. Le refus du président américain, dans une interview donnée dimanche 9 mars à la chaîne Fox News, d'exclure la possibilité d'un recul de l'activité économique aux États-Unis a fait chuter la Bourse, lundi. Les investisseurs craignent notamment la hausse des droits de douane voulue par l'administration Trump et le risque d'une récession. Les acteurs de marché attendent désormais avec attention la publication, ce mercredi, de l'indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois de février, après un mois de janvier qui a vu l'inflation connaître une forte augmentation. Les experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe aux éditions Marie B. - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationauxPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ce phénomène intrigue, car ce nom semble omniprésent, sans explication évidente. Pourtant, son origine est à la croisée de l'histoire du tabac, du marketing et de la culture populaire.1. Une référence à une marque de cigarettesLe principal facteur expliquant cette prolifération du nom "Balto" vient d'une ancienne marque de cigarettes. Produites par la Seita (Société d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes), les cigarettes Baltic étaient populaires en France au début du XXᵉ siècle. Leur nom s'inspirait probablement de la mer Baltique, évoquant des origines nordiques et un vent frais.Au fil du temps, Baltic est devenu Balto, un surnom plus simple et plus accrocheur. Les bureaux de tabac, souvent liés aux grandes marques de tabac, ont commencé à adopter ce nom en raison de la notoriété de ces cigarettes.2. Une stratégie de marketing indirecteDans une époque où la publicité pour le tabac était plus souple, les fabricants cherchaient à renforcer la visibilité de leurs produits. En nommant des bureaux de tabac "Le Balto", les gérants mettaient en avant une marque connue, attirant ainsi les fumeurs habitués à acheter cette référence.Même après la disparition des cigarettes Balto, ce nom est resté ancré dans la culture des bureaux de tabac, un peu comme un héritage commercial.3. Une référence au chien légendaire ?Un autre élément contribue à la persistance du nom : le célèbre chien Balto, héros de l'histoire américaine. Ce husky sibérien a sauvé un village d'Alaska en 1925 en transportant un sérum contre la diphtérie à travers une tempête de neige. Son nom est devenu célèbre à travers les films et la culture populaire.Il est possible que certains patrons de tabac aient adopté ce nom en hommage au chien, ou parce qu'il évoquait la fidélité, la force et l'aventure, des valeurs attractives pour un commerce de proximité.4. Un nom devenu un classiqueAvec le temps, "Le Balto" est devenu un nom générique associé aux bureaux de tabac en France, à l'image des "Cafés du Commerce". Même sans référence directe aux cigarettes d'origine, il continue d'être utilisé, notamment parce qu'il est court, évocateur et familier.ConclusionSi de nombreux bureaux de tabac s'appellent "Le Balto", c'est principalement en raison d'une ancienne marque de cigarettes qui a marqué son époque. Le nom a survécu grâce à son ancrage dans la culture populaire et sa simplicité, devenant une référence incontournable des petits commerces de proximité en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Otan place l'intelligence artificielle au cœur des systèmes de décision militaire. À l'occasion du sommet de Paris, qui s'est tenu cette semaine, Lignes de défense a pu rencontrer l'amiral français Pierre Vandier, commandant suprême allié pour la transformation de l'Otan. Pour l'Alliance atlantique, l'IA est déjà une réalité au quotidien. En matière d'innovation technologique, l'Otan a l'ambition de tirer les alliés vers le haut, et à Norfolk, quartier général du Commandement allié Transformation (ACT), les premières intégrations, les premiers outils d'intelligence artificielle, nous dit l'amiral Vandier, sont déjà en place. « Sur nos réseaux, NATO secret et NATO Unclassified, on a des outils d'intelligence artificielle, donc, au quotidien, on l'utilise pour la production documentaire, pour résumer des papiers, pour naviguer dans l'immense réseau documentaire de l'Otan. Et donc ça nous permet d'aller beaucoup plus vite. Donc, on se forme, on a un "monthly package" comme on dit en anglais, donc, tous les mois, on reçoit un mail avec un certain nombre de liens, des podcasts, des vidéos, et puis on a trois sessions par an où tous les officiers généraux sont formés ». Une formation à l'IA obligatoirePersonne n'échappe à l'IA, à ses applications militaires qui viennent accélérer le temps. « Un travail qui demande une journée peut finalement se faire en une heure. On va pouvoir produire beaucoup plus de contenu intéressant, pertinent, donc c'est une révolution des états-majors. Après, vous avez l'IA qui est embarquée et on voit arriver aujourd'hui, grâce aux capacités de l'edge computing, des solutions embarquées, dites très frugales, qui n'ont pas besoin des "big data centers". Ça tourne sur votre téléphone. On voit ça arriver dans les systèmes d'armes, dans les systèmes d'adaptation. Votre système va vous proposer la meilleure solution possible compte tenu de l'environnement ».À écouter aussiAmiral Pierre Vandier (Otan): «L'IA va se mettre au cœur du système décisionnel militaire»Baltic Sentry, première opération dopée à l'IAL'intelligence artificielle sera d'ailleurs bientôt intégrée dans les opérations de l'Otan, et d'abord en mer Baltique.Premières expérimentations avec Baltic Sentry, l'opération de l'Otan menée en ce moment même pour protéger les câbles sous-marins et les conduites de gaz stratégiques en Baltique. Des infrastructures menacées, risque de sabotage, Moscou est pointé du doigt. Mais les Marines de l'Alliance Atlantique ne peuvent surveiller chaque kilomètre du réseau, l'IA est donc un précieux atout. Elle sera d'abord déployée sur deux navires à la fin du mois, puis, précise l'amiral Vandier sur 10 bateaux de l'Otan d'ici l'été : « On va rassembler les données acquises par les navires de surface, avec une flotte de drones de surface, et on va faire tourner des routines IA qu'on a déjà expérimentées. On va pouvoir produire une situation de surface augmentée avec des alertes, avec des systèmes qui vont dire, c'est là qu'il faut regarder. C'est là qu'il s'est passé des choses bizarres. De manière à ce qu'ensuite la partie action puisse être orientée correctement. Le but, c'est que ce soit en temps réel, c'est-à-dire qu'effectivement, vous avez tout ce flux de données qui vient et quand vous avez par exemple des bateaux qui se rencontrent alors qu'ils ne devraient pas se rencontrer, des anomalies sur la vitesse, des gens qui coupent leur AIS, le système de positionnement radio. À ce moment-là, on a des alertes qui sortent et on peut directement intervenir, plutôt que de se poser la question dix jours après ».À lire aussiMer Baltique: l'Otan va déployer un arsenal important face aux menaces régionalesL'enjeu de l'interopérabilitéFace à des compétiteurs de plus en plus hostiles, l'Otan s'engage donc dans une course technologique dopée à l'IA où les enjeux sont importants, surtout en matière d'interopérabilité, Pierre Vandier : « Les impératifs, c'est faire que les 32 alliés puissent travailler ensemble avec une confiance dans les données, dans leur utilisation, avec des règles d'engagement qui soient comprises par tous, et puisque les flux de données qui sont produits par les différents alliés puissent se mélanger et participer à la même situation ». L'alliance Atlantique n'a pas d'armée, elle agrège les forces des alliés, des forces aux formats capacitaires contraints, l'intelligence Artificielle sera donc, peut-être pour l'Otan, un moyen de garder une longeur d'avance.À lire aussiSommet de l'Otan: l'Alliance atlantique multiplie les gages de soutien à l'Ukraine
C dans l'air du 14 février 2025 - États-Unis - Europe : la fin d'une alliance vieille de 80 ans ?La discussion a pris tout le monde de court. Après un échange téléphonique mercredi, Vladimir Poutine a invité Donald Trump à venir discuter à Moscou des conditions pour l'arrêt de la guerre contre l'Ukraine. Moscou souhaite la reddition de l'Ukraine, l'abandon de son adhésion à l'OTAN et le contrôle des territoires ukrainiens occupés. Depuis le début du conflit, c'est la première fois qu'une équipe de négociateurs américains est officiellement attendue à Moscou. Donald Trump peut savourer, lui qui avait promis pendant sa campagne de mettre fin à cette guerre "ridicule".À l'instar d'Emmanuel Macron, certains chefs d'État n'ont pas caché leur inquiétude quant à la tournure prise par les événements. Le président français redoute que l'accord de paix se transforme en "capitulation" de l'Ukraine. "La seule question à ce stade, c'est si, de manière sincère, durable, soutenable, le président Poutine est prêt à un cessez-le-feu sur cette base-là". Quant à Volodymyr Zelensky, il craint déjà de voir l'Union européenne exclue des pourparlers : "Tout le monde comprend le format probable [de négociation] : les Etats-Unis, l'Ukraine et la Russie. Mais où est l'Europe ?", s'est-il inquiété. L'Ukrainien est aujourd'hui à la Conférence de Munich sur la sécurité, là où les Russes sont absents. Si le président polonais Donald Tusk a appelé à l'unité européenne dans le cadre de pourparlers, tous les chefs d'État ne se sont pas prononcés. Certains, comme le Hongrois Viktor Orban, ont déjà acté leur soutien à la position russe : "La position de Bruxelles, qui consiste à soutenir le massacre aussi longtemps que nécessaire, est moralement et politiquement inacceptable". Quant à l'Italie, dont la Première ministre Giorgia Meloni, affiche sa proximité avec Elon Musk, elle n'a pas encore réagi à ces annonces.La défense était déjà un sujet de tension interne à l'UE ces derniers mois, mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche crispe encore un peu plus les Européens. Dans sa logique de nationalisme économique, le président américain souhaite que les États membres de l'Otan augmentent de 2 à 5% leur budget militaire. "Ils devraient être à 5 %, pas 2 % (…) Ils peuvent tous se le permettre", avait-il avancé en janvier dernier lors d'une conférence de presse dans son fief de Mar-a-Lago (Floride). Après l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, les pays de l'Otan s'étaient engagés à consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense, mais sur les 32 pays membres, seuls 23 ont tenu leur engagement. L'autre point de tension entre l'Otan et la Russie porte sur les câbles internet sous-marins, qui fournissent 99% de l'internet mondial. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ceux-ci sont régulièrement victimes de sabotages. Pas plus tard qu'en septembre dernier, un navire scientifique russe, soupçonné d'être un navire espion, a été repéré au large de la Normandie puis escorté par la Marine française. Plus récemment, c'est dans la mer Baltique que plusieurs de ces infrastructures critiques ont été endommagées, poussant l'Otan a renforcer sa présence militaire dans les environs. En décembre, l'Union européenne a menacé de prendre des sanctions contre des navires russes, suspectés de faire partie de sa flotte fantôme, même si les actes de sabotages restent in fine très difficiles à prouver. L'Otan mise donc sur de nouvelles technologies pour assurer sa protection. Elle a notamment signé un contrat avec la société nantaise Elwave, spécialiste de la surveillance sous-marine, pour veiller sur ses câbles.Quel rôle l'Union européenne peut-elle jouer sur les futures négociations de paix entre la Russie et les États-Unis ? Les menaces de Donald Trump de quitter l'Otan sont-elles sérieuses ? Et comment les pays de l'Otan s'organisent-ils pour protéger leurs câbles internet sous-marins ?Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "D'un monde à l'autre" - François BEAUDONNET - Rédacteur en chef de la rédaction européenne - France Télévisions- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
Dans cet épisode d'Écho, on va plonger au cœur d'un sujet stratégique brûlant : la mer Baltique.Cette mer intérieure de l'Atlantique, borde la Suède, la Finlande, les pays baltes, la Pologne, l'Allemagne et le Danemark.Aujourd'hui, elle est au cœur de l'actualité internationale car elle concentre de nombreuses tensions géopolitiques.Avec l'entrée de la Finlande et de la Suède dans l'OTAN, cette mer est devenue un carrefour stratégique. L'Alliance atlantique et la Russie y sont en confrontation indirecte.Cette zone est ainsi essentielle. On y trouve des câbles sous-marins critiques, des routes maritimes vitales et l'enclave russe de Kaliningrad. Mais elle fait face à de nombreux défis : menaces hybrides, sabotages et militarisation croissante.Alors, deux grandes questions se posent : comment les marines des États membres de l'OTAN s'adaptent-elles à ces enjeux sécuritaires ? Et comment contrer des menaces comme le sabotage ou l'ingérence étrangère ?On en parle aujourd'hui avec un expert de premier plan : le capitaine de vaisseau Lars Wedin. Il a servi dans les forces de surface de la Marine suédoise avant de se spécialiser dans les questions politico-militaires et la stratégie.Il est également breveté des écoles de guerre navale de Stockholm et de Paris, et a occupé des postes stratégiques au sein de l'OSCE, de l'Union européenne et du Ministère suédois des Affaires étrangères.Vous en voulez plus ? Retrouvez l'intégralité des publications du Centre d'études stratégique de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN'hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l'adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Les sabotages en mer Baltique se succèdent et se ressemblent... des câbles sous-marins de télécommunications sont sectionnés ou endommagées... c'est ce qu'on appelle une guerre hybride, et les premiers suspects sont bien sûr les navires russes qui sillonnent la zone. Depuis que la Suède et la Finlande ont adhéré à l'Otan, ces attaques se multiplient. L'Alliance Atlantique a donc réagi en déployant avions, bateaux et drones pour surveiller cette mer stratégique... C'est ce qu'on appelle l'opération «Sentinelle de la Baltique»... Notre correspondante Marielle Vitureau a pu embarquer à bord d'un de ces navires de l'Otan. Alice Weidel, la candidate de l'extrême droite allemandeÀ trois semaines des élections en Allemagne, l'AFD le parti d'extrême droite n'a jamais été aussi incontournable. Deuxième dans les sondages, un tabou est tombé lors des derniers votes au Parlement aux côtés des chrétiens démocrates. Portrait d'Alice Weidel, codirigeante du parti, et candidate de l'AFD au poste de chancelière, signé Romain Lemaresquier.À lire aussiAllemagne: Alice Weidel, l'inquiétant visage d'une extrême droite décomplexée Madrid, nouvelle capitale des Latino-AméricainsIls étaient 80 000, il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Ils fuient les crises économiques et politiques dans leurs pays, le Venezuela, le Nicaragua, mais aussi le Pérou et la Colombie. Portrait d'une communauté qui bouleverse aussi l'identité de la capitale espagnole. À Madrid, Diane Cambon. À écouter aussiComment Madrid est devenue une nouvelle capitale latino-américaine Il y a 35 ans, «la grande excursion» de la communauté turque de BulgarieDans une Bulgarie secouée par les crises politiques à répétition, c'est un petit parti qui est faiseur de rois. Le mouvement Droit et Liberté est le parti de la minorité turque. Une minorité qui affirme aujourd'hui son importance alors qu'on commémore les 35 ans de sa déportation, qu'on appelle en Bulgarie «La grande excursion». À Sofia, notre correspondant Damian Vodenitcharov.
Les sabotages en mer Baltique se succèdent et se ressemblent... des câbles sous-marins de télécommunications sont sectionnés ou endommagées... c'est ce qu'on appelle une guerre hybride, et les premiers suspects sont bien sûr les navires russes qui sillonnent la zone. Depuis que la Suède et la Finlande ont adhéré à l'Otan, ces attaques se multiplient. L'Alliance Atlantique a donc réagi en déployant avions, bateaux et drones pour surveiller cette mer stratégique... C'est ce qu'on appelle l'opération «Sentinelle de la Baltique»... Notre correspondante Marielle Vitureau a pu embarquer à bord d'un de ces navires de l'Otan. Alice Weidel, la candidate de l'extrême droite allemandeÀ trois semaines des élections en Allemagne, l'AFD le parti d'extrême droite n'a jamais été aussi incontournable. Deuxième dans les sondages, un tabou est tombé lors des derniers votes au Parlement aux côtés des chrétiens démocrates. Portrait d'Alice Weidel, codirigeante du parti, et candidate de l'AFD au poste de chancelière, signé Romain Lemaresquier.À lire aussiAllemagne: Alice Weidel, l'inquiétant visage d'une extrême droite décomplexée Madrid, nouvelle capitale des Latino-AméricainsIls étaient 80 000, il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Ils fuient les crises économiques et politiques dans leurs pays, le Venezuela, le Nicaragua, mais aussi le Pérou et la Colombie. Portrait d'une communauté qui bouleverse aussi l'identité de la capitale espagnole. À Madrid, Diane Cambon. À écouter aussiComment Madrid est devenue une nouvelle capitale latino-américaine Il y a 35 ans, «la grande excursion» de la communauté turque de BulgarieDans une Bulgarie secouée par les crises politiques à répétition, c'est un petit parti qui est faiseur de rois. Le mouvement Droit et Liberté est le parti de la minorité turque. Une minorité qui affirme aujourd'hui son importance alors qu'on commémore les 35 ans de sa déportation, qu'on appelle en Bulgarie «La grande excursion». À Sofia, notre correspondant Damian Vodenitcharov.
La mer baltique est devenue un enjeu stratégique, un lieu de confrontation entre les occidentaux et la Russie... Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 03 février 2025.
La mer baltique est devenue un enjeu stratégique, un lieu de confrontation entre les occidentaux et la Russie... Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 03 février 2025.
La mer baltique est devenue un enjeu stratégique, un lieu de confrontation entre les occidentaux et la Russie... Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 03 février 2025.
L'émission de ce soir est animée par Agathe, pour la dernière Matinale de la semaine ! Pour la grande interview, c'est Matti qui mène un entretien avec Lucas Lévy-Lajeunesse, à l'occasion de la sortie du livre "La police contre la démocratie. Politiques de la Brav-M". Ils nous parlent notamment de la croissance de la violence dans la répression policière. Pour le ZOOM, c'est Philippe qui discute avec Thibaut Bracq, programmateur du festival CinéBaltique, du 6 au 9 février 2025 au cinéma de l'Arlequin à Paris. Puis, c'est une chronique de Fabien qui va clôturer l'émission, qui va nous parler du nouvel an lunaire. Animation : Agathe // Interview : Matti // Zoom : Philippe Soulier // Chronique : Fabien // Réalisation : Joey // Coordination : Maïwenn Filiol & Alice Marmond
Ce week-end, un câble sous-marin a été endommagé en pleine mer Baltique entre la Suède et la Lettonie. Les autorités suédoises ont appréhendé, hier lundi, un bateau bulgare dans le cadre d'une enquête pour « sabotage aggravé » car ces câbles sous-marins sont stratégiques. Décryptage. Comme souvent, quoi de mieux que des chiffres pour vous faire une idée ? Plus de 500 câbles sous-marins sont aujourd'hui déployés tout autour de la planète. Mis bout à bout on arrive à environ 1,5 millions de kilomètres. C'est évidemment beaucoup, à peu près 38 fois le tour de la Terre. Dans ces câbles, il passe tout un tas d'informations. De la télécommunication, des discussions en temps réel, des images, des vidéos, bref, tout ce que l'on peut trouver aujourd'hui sur nos ordinateurs, dans nos téléphones et dans nos télévisions. On y trouve aussi des données, évidemment essentielles et confidentielles, pour les grandes entreprises et les forces militaires.C'est simple, 99 % des communications passent par ces câbles sous-marins d'à peine dix centimètres d'épaisseur. Historiquement, ils appartiennent dans la majeure partie des cas à des consortiums, c'est un peu comme des copropriétés dans les immeubles. On parle ici d'alliance entre plusieurs acteurs comme des États ou des opérateurs de télécommunication. Ils fournissent ensuite l'accès à ces câbles à des clients moyennant rémunération. Mais le secteur a évolué et aujourd'hui il est porté dans l'écrasante majorité des cas par les GAFAM : Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft notamment sont de nouveaux entrants dans le marché. À cela on peut ajouter — et ce n'est pas négligeable – que ces câbles sont toujours plus puissants, que les technologies évoluent très vite. Typiquement, un câble immergé il y a cinq ans est déjà surpassé par celui qui l'a été aujourd'hui. Des autoroutes de l'info Du fait de la quantité de données qui transitent, ces câbles sont devenus des actifs essentiels qu'il faut protéger. Les câbles sous-marins sont ainsi des enjeux majeurs de sécurité, de souveraineté informationnelle, mais aussi économique.De ce fait, ils font l'objet de toutes les attentions, mais pas à l'abri pour autant d'accidents : chaque année, on répertorie entre 150 et 200 incidents ou défaillance. Cela peut être des glissements de terrains sous-marins mais surtout, 80 % de ces incidents sont liés à un facteur humain, en général pas malveillant. On parle là de pêcheurs qui accrochent les câbles avec leurs filets ou des ancres marines qui traînent et qui les arrachent. Mais ces dernières années, on a assisté à une hausse des tensions géopolitiques et . On a vu ressurgir des actes de piraterie ou de malveillance. Des bateaux, y compris de pêche, sont soupçonnés de sabotage volontaire. C'est un épiphénomène certes, mais il est de plus en plus pris au sérieux. À lire aussiWebdoc: un océan de câbles sous-marinsPlusieurs programmes ont été lancés par l'Union européenne ou par l'OTAN pour assurer la surveillance des infrastructures sous-marines. Mais il y aura toujours un risque ou une zone d'ombre car à 1000 mètres et plus de profondeur, difficile de surveiller chaque centimètre de câble !À lire aussiLes câbles sous-marins : une bataille géopolitique à surveiller
A la une de la presse ce vendredi : l'inquiétude en mer Baltique face à la flotte fantôme russe, l'opération israélienne en Cisjordanie occupée, et un géant superstar.
Au fond des mers, il existe des infrastructures stratégiques à protéger : les câbles sous-marins.L'écrasante majorité des données numériques mondiales transitent par ces câbles. Et c'est particulièrement le cas en mer Baltique, des eaux que les pays de l'Otan partagent avec la Russie.Dans cette mer du nord de l'Europe, les tensions sont vives, particulièrement depuis l'invasion de l'Ukraine il y a près de trois ans. En novembre et en décembre, deux navires de commerce ont endommagé des câbles électriques et de communication traversant la mer Baltique.L'Otan soupçonne la Russie et a réagi en déclenchant une opération militaire de surveillance.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène dans la première patrouille de cette opération, réalisée par un avion français.Réalisation : Maxime MametSur le terrain : Guillaume BonnetInvité : Eric Lavault, ancien contre-amiral de la Marine nationale, spécialiste des fonds marinsSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:29:54 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Céline Bayou, chercheuse associée au Centre de recherche Europes-Eurasie / Dr Charlotte Dupont, cheffe de service en biologie de la reproduction à l'Hôpital Tenon / Amélie Ferey, responsable du Laboratoire de recherche sur la défense à l'Ifri et Charles Enderlin, écrivain, journaliste - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:03:28 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - L'OTAN et huit pays du nord de l'Europe se sont réunis mardi 14 janvier en Finlande. Leur objectif : lutter contre les sabotages en mer Baltique, attribués par les Occidentaux à Moscou.
durée : 00:12:48 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Soupçon de sabotage de gazoducs, attaques sur les câbles sous-marins et présence accrue de la “flotte fantôme” russe : la mer Baltique est devenue ces derniers temps un théâtre d'affrontements hybrides entre la Russie et l'Europe. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Céline Bayou Chargée de cours à l'INALCO, chercheure associée au CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie) de l'INALCO et rédactrice en chef de la revue en ligne Regard sur l'Est.
L'Otan passe à l'offensive suite aux récentes dégradations de câbles sous-marins en mer Baltique. L'Alliance annonce le futur déploiement de navires, avions et drones. La Russie est montrée du doigt après ces incidents survenus en fin d'année dernière. Moscou accusé de mener un conflit hybride en Europe sous plusieurs formes : cyberattaques, guerre informationnelle… Quelles sont les conséquences de la guerre hybride observée aujourd'hui ? Jusqu'où peut-elle être déployée ? Quelles réponses, quels garde-fous ? Pour en débattre :- Ranya Stamboliyska, fondatrice de RS Strategy, société de conseils en Cybersécurité et diplomatie numérique- Francois Delerue, professeur en Droit international à l'Université IE de Madrid. Auteur du livre Cyber Operations and International Law, éditions Cambridge Studies et chercheur associé au Centre Géode, pour Géopolitique de la data sphère à Paris 8- Christine Dugoin-Clément, analyste en Géopolitique, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne, à l'Observatoire de l'Intelligence Artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN. Autrice du livre La géopolitique de l'ingérence russe et sa stratégie des Chaos, à paraître en mars, aux éditions PUF.
L'Otan passe à l'offensive suite aux récentes dégradations de câbles sous-marins en mer Baltique. L'Alliance annonce le futur déploiement de navires, avions et drones. La Russie est montrée du doigt après ces incidents survenus en fin d'année dernière. Moscou accusé de mener un conflit hybride en Europe sous plusieurs formes : cyberattaques, guerre informationnelle… Quelles sont les conséquences de la guerre hybride observée aujourd'hui ? Jusqu'où peut-elle être déployée ? Quelles réponses, quels garde-fous ? Pour en débattre :- Ranya Stamboliyska, fondatrice de RS Strategy, société de conseils en Cybersécurité et diplomatie numérique- Francois Delerue, professeur en Droit international à l'Université IE de Madrid. Auteur du livre Cyber Operations and International Law, éditions Cambridge Studies et chercheur associé au Centre Géode, pour Géopolitique de la data sphère à Paris 8- Christine Dugoin-Clément, analyste en Géopolitique, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne, à l'Observatoire de l'Intelligence Artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN. Autrice du livre La géopolitique de l'ingérence russe et sa stratégie des Chaos, à paraître en mars, aux éditions PUF.
(00:00:39) "Ni en guerre, ni en paix", la Baltique sous tension (00:05:48) L'Ukraine peut-elle espérer la paix ? Interview Tetyana Ogarkova (00:15:08) Au Vendée Globe, un navigateur chinois très solitaire et très suivi
Ce jeudi 2 janvier 2025, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la loi d'amnistie au Sénégal, un mandat d'arrêt contre le président sud-coréen et la panne d'un câble sous-marin en mer Baltique. Guinée : pourquoi l'opposant Aliou Bah a-t-il été arrêté ? Ouvert mardi, le procès du président du MoDel (Mouvement Démocratique Libéral) a été reporté à ce jeudi 2 janvier 2025. L'opposant Aliou Bah est poursuivi pour « offense et diffamation envers le chef de l'État ». Quels sont les propos qui lui sont reprochés ?Avec Sidy Yansané, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : vers l'abrogation de la loi d'amnistie ? Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la mise en place d'un projet pour revenir sur la loi d'amnistie de Macky Sall. Le texte couvre des faits de violence que le pays a connu entre 2021 et 2024. Pourquoi abroger ce texte alors qu'Ousmane Sonko et le président Bassirou Diomaye Faye en ont bénéficié ? En cas d'abrogation de la loi, l'ancien président pourrait-il être jugé ?Avec Gwendal Lavina, correspondant de RFI à Dakar. Corée du Sud : mandat d'arrêt contre le président Trois semaines après sa destitution, le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est visé par un mandat d'arrêt pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale. Quelles sont les raisons avancées par la justice pour justifier cette décision ? Que risque le président déchu ?Avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI, ancien correspondant à Séoul. Mer Baltique : que sait-on de la panne d'un câble sous-marin ? Sept marins du pétrolier Eagle S, soupçonné de faire partie de la flotte fantôme russe, sont visés par une enquête finlandaise pour « sabotage aggravé » après la panne d'un câble sous-marin électrique en mer Baltique. Sur quelles preuves les autorités finlandaises s'appuient-elles pour soupçonner la Russie ? Quels seraient les intérêts de Moscou à saboter des câbles sous-marins électriques ? Avec Michael Delaunay, chercheur au laboratoire Cultures, Environnements, Arctique, Représentations, Climat de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
durée : 00:03:39 - Un monde connecté - par : Thomas Baumgartner - Depuis un mois, la mer Baltique est le théâtre de plusieurs ruptures de câbles sous-marins, potentiellement volontaires. Les câbles sous-marins sont aussi cruciaux pour notre « monde connecté » que discrets. Retour sur une histoire et quelques chiffres…
durée : 00:19:58 - Journal de 18h - Les yeux de l'Union européenne et de l'OTAN braqués sur la mer Baltique deux jours après la rupture d'un câble électrique sous-marin reliant la Finlande à l'Estonie par un navire en provenance d'un port russe.
durée : 00:19:58 - Journal de 18h - Les yeux de l'Union européenne et de l'OTAN braqués sur la mer Baltique deux jours après la rupture d'un câble électrique sous-marin reliant la Finlande à l'Estonie par un navire en provenance d'un port russe.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec- Marie Bellan, journaliste environnement pour Les Échos nous parlera du procès qui se tient à La Haye pour les deux prochaines semaines devant la Cour internationale de Justice sur la responsabilité juridique des États face au changement climatique- Nina Carel, du service en langue russe : La mer Baltique, asphyxiée par les rejets organiques, chimiques et le plastiques, est aujourd'hui au cœur d'un projet de réoxygénation innovant. La start-up Lhyfe prépare l'installation de son premier site pilote en 2026 en Suède- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI, sur les programmes dette contre nature que lancent des pays comme l'Equateur et le Gabon- Igor Strauss du service environnement de RFi reviendra sur les enjeux de la Cop 16 sur la désertification.- Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Jérémie Wakilongo de RDC pour le film D'arme en braise- Audrey Iattoni nous présentera une récente action des Clubs RFI contre le déboisement sauvage d'une partie du parc protégé Kahuzi-biega en RDC / Club RFI.
C dans l'air du 26 novembre - Missile américain, riposte russe… Affolement général À l'approche de l'investiture de Donald Trump en janvier, la guerre que livre la Russie à l'Ukraine est entrée dans une nouvelle phase d'escalade. Alors que sur le terrain les combats sont de plus en plus intenses, l'arrivée massive de soldats nord-coréens en Russie a été confirmée par Kiev et ses alliés occidentaux, dont les Etats-Unis. En réponse Washington a autorisé les forces ukrainiennes à frapper des cibles militaires en territoire russe à l'aide des missiles à longue portée américains, autorisation mise immédiatement en pratique la semaine dernière.Moscou a riposté par le tir d'un missile balistique à moyenne portée (IRBM) de dernière génération, baptisé Orechnik sur la ville ukrainienne de Dnipro. Dans une allocution solennelle à la télévision, le président Vladimir Poutine, qui a modifié sa doctrine nucléaire pour abaisser le seuil d'utilisation de cette arme, a affirmé que "le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie. Il a par la suite ordonné de produire en série et de continuer à tester au combat le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik, lors d'une réunion avec des responsables militaires diffusée à la télévision. Moscou a par ailleurs annoncé ce mardi expulser un diplomate britannique, accusé d'espionnage.De leur côté, les États-Unis ont indiqué ce week-end s'attendre à ce que les milliers de soldats nord-coréens stationnés en Russie combattent "bientôt" les forces ukrainiennes. L'Ukraine a également fait savoir ce mardi qu'elle avait été la cible durant la nuit d'une attaque russe record, avec un nombre de 188 drones de combat. C'est dans ce contexte de fortes tensions que se réunit dans la journée, à la demande de Kiev, le Conseil Otan-Ukraine, instance créée en 2023 pour faciliter le dialogue entre Kiev et l'Alliance atlantique. Parallèlement, selon le quotidien Le Monde, les discussions sur l'envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le sol ukrainien, auraient été réactivées entre la France et le Royaume-Uni dans la perspective d'un éventuel désengagement américain du soutien à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump, aux Etats-Unis, le 20 janvier 2025. "Ces échanges concerneraient la coopération en matière de défense, notamment dans le but de créer un noyau dur entre alliés en Europe, axé sur l'Ukraine et la sécurité européenne au sens large" explique le quotidien.Une question de sécurité qui inquiète de plus en plus en Europe, en particulier l'Allemagne. Après le tir du missile balistique à moyenne portée russe, capable en théorie de toucher une ville européenne, les autorités allemandes ont annoncé qu'elles étaient en train de répertorier bunkers et abris où la population pourrait trouver refuge en cas d'attaque. La ministre allemande des Affaires étrangères a également exprimé lundi des doutes sur les causes du crash d'un avion-cargo en Lituanie. "Nous devons nous demander sérieusement si c'était un accident ou, comme la semaine passée, à nouveau un incident hybride", a déclaré Annalena Baerbock en marge d'une réunion du G7 à Fiuggi, en Italie. La ministre faisait référence aux récentes ruptures suspectes de câbles de télécommunication sous-marins en mer Baltique, pour lesquelles un sabotage n'est pas écarté. La Suède qui enquête sur l'affaire a demandé à un cargo chinois suspect de gagner les eaux territoriales suédoises afin "de coopérer pour comprendre ce qu'il s'est passé". En première ligne face à la Russie, ce pays scandinave a commencé à envoyer la semaine dernière cinq millions de brochures à ses habitants, les exhortant à se préparer à un potentiel conflit, aussi bien mentalement que d'un point de vue logistique. Localisation des abris antiatomiques, choix des aliments, sources d'informations fiables, le document de 32 pages décrit, à l'aide d'illustrations simples, les menaces qui pèsent sur la Suède et donne des conseils tels que la constitution de stocks de denrées alimentaires et d'eau. Le gouvernement de la Finlande, pays voisin qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie, a également mis à la disposition de ses administrés ce lundi un site web rassemblant des conseils pour se préparer en cas de crise.Une crainte de l'extension de la guerre qui semble avoir joué un rôle important dans les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie. Le candidat d'extrême droite prorusse Călin Georgescu, opposé à l'aide à l'Ukraine voisine et pourfendeur de l'OTAN, a pris tout le monde de court en arrivant en tête du premier tour du scrutin ce dimanche, avec 22,94 % des suffrages exprimés, devant Elena Lasconi, 52 ans, maire centre-droit d'une petite ville (19,17 %). Alors comment Călin Georgescu, pro-Poutine affiché, a-t-il a fait mentir des sondages qui lui créditait 8 % d'intentions de vote en Roumanie ? Faut-il craindre une extension de la guerre ? Comment l'Europe se prépare-t-elle ? Enfin quelle est la situation en Ukraine, et notamment dans la centrale nucléaire de Zaporijjia ? Nos journalistes ont pu recueillir le témoignage d'un opérateur ukrainien qui a travaillé dans la centrale, devenue une base militaire russe.Les experts : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - ÉLISE VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
L'émission 28 minutes du 23/11/2024 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 ; Jeremy Stubbs, directeur adjoint de la rédaction de la revue “Causeur” ; Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia” et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Un pas de plus vers la menace nucléaire et une guerre "mondiale" ? Deux câbles de fibre optique sous-marins, l'un reliant la Suède à la Lituanie et l'autre la Finlande à l'Allemagne, ont été coupés en début de semaine en mer Baltique. Plusieurs pays européens, dont la France, suspectent la Russie d'être à l'origine de ce sabotage, un nouvel exemple de la “guerre hybride” menée par les grandes puissances, loin du champ de bataille militaire. Les conséquences de ces cyberattaques peuvent être importantes : moins de 500 câbles sont en service dans le monde transportent 99 % des données et des communications numériques mondiales. Dans le même temps, la Russie aurait tiré jeudi 21 novembre un missile intercontinental sur le sol ukrainien, une première depuis le début de la guerre, même si le missile ne portait pas de charge nucléaire. Le procès de Mazan sera-t-il “un testament pour les générations futures” ? Le procès des viols de Mazan touche à sa fin avec un verdict attendu avant la fin de l'année. Ce mercredi 20 novembre, les avocats de Gisèle Pélicot ont délivré leur plaidoirie. Ils ont tenté de placer les magistrats face à l'Histoire en dressant un parallèle entre ce procès à Avignon et celui d'Aix-en-Provence de 1978, durant lequel l'avocate Gisèle Halimi avait fait reconnaître le viol comme un crime. Ils ont également renvoyé les 51 accusés et les avocats de la défense à “la culture du viol”. Quel a été l'écho médiatique de ce procès à l'international ? Nous recevons l'autrice et professeure de français Catherine Mory qui publie la bande dessinée “L'incroyable histoire de la mythologie nordique”, aux éditions Les Arènes. Elle y raconte l'âge viking, en ressuscitant les dieux les plus fameux comme Thor ou Loki et retrace leurs aventures. En les mettant en relation avec l'Histoire, elle dépasse le stéréotype du barbare cornu, hirsute et sanguinaire. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins italiens où la sortie du film “Gladiator II”, réalisé par Ridley Scott, a donné des idées à certains. La semaine dernière, Airbnb a invité des volontaires à venir “s'affronter” dans le Colisée de Rome. Cette annonce déplaît aux élus de la ville qui craignent la transformation d'un des monuments les plus importants du monde en parc d'attractions. Marjorie Adelson zappe sur la télé britannique qui se passionne pour “Daisy”, une grand-mère générée par l'intelligence artificielle qui répond aux démarcheurs téléphoniques à votre place. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Robert Kennedy Junior. Connu pour ses positions conspirationnistes, il a récemment été nommé à la tête du département de la Santé américain par Donald Trump. Une nomination qui vient s'ajouter à d'autres, tout aussi polémiques. Le gouvernement choc de Donald Trump peut-il avoir des résultats ? Paola Puerari s'intéresse à une œuvre d'art qui consiste en une banane scotchée au mur et qui s'est vendue 6 millions de dollars. Quel est le prix de l'art ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande pourquoi nous mettons du sel et du poivre sur toutes les tables. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 23 novembre 2024 - Présentation : Benjamin Sportouch - Production : KM, ARTE Radio
C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"C'est une première sur le front ukrainien. Jeudi 21 novembre, la Russie a tiré un missile balistique à moyenne portée (IRBM) conçu en principe exclusivement pour transporter une tête nucléaire. Ce nouveau missile baptisé "Orechnik", selon Moscou, avait jusqu'à présent seulement été testé dans le cadre d'essais. Cette fois, il a été utilisé pour frapper une usine de la ville de Dnipro, dans l'est de l'Ukraine. Une réponse à l'utilisation par Kiev, pour la première fois, des missiles de longue portée américains sur son territoire. Une "escalade" selon le président russe qui s'est exprimé dans la soirée lors d'une allocution télévisée. "Le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales", a également affirmé Vladimir Poutine, prévenant qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie.Kiev a tiré mardi des missiles ATACMS contre des cibles russes dans la région de Briansk, puis britanniques, Storm Shadow, mercredi. Le même jour, comme en riposte, le Kremlin avait annoncé la signature du décret, annoncé en septembre par Vladimir Poutine, d'actualisation de la doctrine nucléaire russe. Il était mis en avant le fait qu'il élargissait les conditions d'emploi de l'arme ultime, mais de manière très marginale puisque le recours à des bombes atomiques restait conditionné à une menace existentielle sur la Russie.Aux États-Unis, l'administration Biden a reconnu une "escalade" mais impute la faute à la Russie. "L'escalade majeure à laquelle on assiste c'est que la Russie s'est tournée vers un autre pays, une autre partie du monde. La Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats sur les lignes de front et les a intégrés dans cette guerre. L'escalade a chaque étape vient de la Russie. Nous sommes évidemment au courant du lancement par la Russie d'un missile balistique à moyenne portée contre l'Ukraine. Nous n'avons aucune indication qui laisserait croire que la Russie se prépare à utiliser une arme nucléaire en Ukraine. Il n'y a aucune raison pour nous de modifier notre doctrine", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche. De son côté, Volodymyr Zelensky a appelé dans un message publié sur les réseaux sociaux, la communauté internationale à réagir, dénonçant un "voisin fou" qui utilise l'Ukraine comme "un terrain d'essai". Alors que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Jusqu'où ira l'escalade ? Dans l'affaire des câbles sous-marins endommagés en mer Baltique, pourquoi l'étau se resserre-t-il autour du bateau chinois "Yi-Peng 3" ? Donald Trump a affirmé qu'il ne lui faudrait pas plus d'une journée pour convaincre Vladimir Poutine d'arrêter la guerre. Comment compte-t-il mettre fin au conflit ? Selon le Washington Post, le président russe et son homologue américain, élu début novembre, ont discuté ces derniers jours. Le Kremlin a démenti. Donald Trump et Vladimir Poutine ont-ils vraiment échangé au téléphone ? Les discussions ont-elles déjà débuté ? Enfin quel est aujourd'hui l'état d'esprit des Ukrainiens ?Les experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste - Ouest France - MARIE JEGO - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le limogeage du Premier ministre malien Choguel Maïga, l'élimination de la Guinée par la Tanzanie lors des qualifications pour la CAN 2025 et l'endommagement de câbles sous-marins en mer Baltique. Mali : le Premier ministre Choguel Maïga démis par la junte Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga a été démis de ses fonctions après avoir critiqué la junte au pouvoir. Quelle était sa stratégie sachant qu'il risquait d'être limogé ? Risque-t-il des sanctions judiciaires ? Abdoulaye Maïga a été nommé Premier ministre à sa place. Pourquoi le choix s'est-il porté sur lui ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Guinée : le Syli national ne se qualifie pas pour la CAN 2025 La Guinée a perdu contre la Tanzanie et rate la qualification pour la CAN 2025. Pourquoi le nouveau sélectionneur Michel Dessuyer a-t-il échoué, après avoir remplacé Kaba Diawara en septembre dernier ? Y a-t-il un manque de cohésion entre le coach et ses joueurs ? Avec Sofiane Amazian, journaliste au service des sports de RFI. Mer Baltique : la Russie accusée d'avoir saboté des câbles sous-marins Deux câbles sous-marins européens de télécommunications ont été endommagés en mer Baltique. Plusieurs pays dont la France ont rapidement pointé un sabotage opéré par le Kremlin. Quelles preuves avancent-ils ? Quels intérêts la Russie peut-elle avoir en menant ce type d'opération ? Avec Michael Delaunay, chercheur en Sciences politiques à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, spécialiste des câbles sous-marins dans les régions arctiques.Comme chaque vendredi, la chronique « Un œil sur les réseaux ». Jessica Taïeb revient sur un sujet d'actualité qui a fait réagir les internautes. Cette semaine, retour sur le divorce entre Choguel Maïga, l'ex-Premier ministre de transition au Mali et les militaires au pouvoir. Mais aussi sur la nomination d'Abdoulaye Maïga, nouveau chef du gouvernement malien.
L'émission 28 minutes du 21/11/2024 Le jour où Audrey Baskovec, infirmière, est devenue patiente à l'hôpital Audrey Baskovec exerce le métier d'infirmière depuis plus de vingt ans. Elle publie “De soignante, je suis un jour devenue patiente”, aux Éditions de l'Observatoire. Dans ce livre, elle raconte les difficultés à exercer son métier d'infirmière dans un hôpital public en manque de moyens financiers et humains, mais elle évoque aussi son expérience de l'autre côté du miroir. Audrey Baskovec a été touchée par deux cancers, du sein et du col de l'utérus. Cette autre vie, dans la peau d'une patiente, lui a permis d'avoir une vision globale du système de soins en France, mais aussi une compréhension profonde du bouleversement intime lié à la maladie. Comme elle l'écrit dans son livre : "Personne ne peut préjuger de sa propre réaction tant que nous n'avons pas été confrontés à une grave maladie." Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ? Dimanche 17 novembre et lundi 18 novembre, deux câbles de télécommunication reliant la Suède à la Lituanie, et la Finlande à l'Allemagne ont été endommagés en mer Baltique. Six pays européens, dont la France, ont immédiatement accusé la Russie de mener des attaques hybrides "sans précédent par leur variété et leur ampleur" à l'encontre de pays membres de l'Otan et de l'Union européenne. Accusation que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démentie. Dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret qui élargit les recours possibles à l'utilisation de l'arme nucléaire. Cette décision intervient après l'autorisation par Joe Biden - d'utiliser des missiles américains à longue portée en territoire russe, ainsi que la fourniture à l'Ukraine de mines antipersonnel. L'escalade a-t-elle franchi un nouveau stade alors que Kiev a accusé la Russie, ce jeudi, d'avoir tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro, pour la première fois depuis l'invasion ? Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la Grande Barrière de corail en Australie qui a subi son plus grand taux de mortalité cet été et Marie Bonnisseau de ces œuvres d'art affichées dans les rues de nombreuses villes de France, à la place des publicités. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 21 novembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 21/11/2024 Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ? Dimanche 17 novembre et lundi 18 novembre, deux câbles de télécommunication reliant la Suède à la Lituanie, et la Finlande à l'Allemagne ont été endommagés en mer Baltique. Six pays européens, dont la France, ont immédiatement accusé la Russie de mener des attaques hybrides "sans précédent par leur variété et leur ampleur" à l'encontre de pays membres de l'Otan et de l'Union européenne. Accusation que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démentie. Dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret qui élargit les recours possibles à l'utilisation de l'arme nucléaire. Cette décision intervient après l'autorisation par Joe Biden - d'utiliser des missiles américains à longue portée en territoire russe, ainsi que la fourniture à l'Ukraine de mines antipersonnel. L'escalade a-t-elle franchi un nouveau stade alors que Kiev a accusé la Russie, ce jeudi, d'avoir tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro, pour la première fois depuis l'invasion ? On en débat avec Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie de l'Ifri. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 21 novembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Deux câbles sous-marins de communication ont été coupés en quelques heures en mer Baltique, poussant le ministre allemand de la défense à dire que « personne ne croit à un accident ». S'agit-il d'un acte de « guerre hybride » dans une mer où la Russie est la seule à ne pas appartenir à l'OTAN ?
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Deux câbles sous-marins de communication ont été coupés en quelques heures en mer Baltique, poussant le ministre allemand de la défense à dire que « personne ne croit à un accident ». S'agit-il d'un acte de « guerre hybride » dans une mer où la Russie est la seule à ne pas appartenir à l'OTAN ?
durée : 00:05:32 - Déjà debout - Agathe Devisme tient une ferme sur l'île danoise de Bornholm au milieu de la Baltique. Elle est l'invitée "Déjà debout".
durée : 02:00:13 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Elise Amchin - Agathe Devisme tient une ferme sur l'île danoise de Bornholm au milieu de la Baltique. Elle est l'invitée "Déjà debout". Charles de Courson, député LIOT de la Marne, membre de la commission des finances, rapporteur général du budget et conseiller départemental de la Marne est l'invité de 6h20.
durée : 00:05:32 - Déjà debout - Agathe Devisme tient une ferme sur l'île danoise de Bornholm au milieu de la Baltique. Elle est l'invitée "Déjà debout".
C'est l'histoire d'un grand aveuglement, ou d'une grande naïveté, ou d'une obsession mercantile... la dépendance de l'Europe au gaz russe. Elle a trouvé son achèvement dans la construction des deux réseaux de gazoduc Nord Stream 1 et 2, reliant directement la Russie et l'Allemagne, sous la Baltique. « La plus grande erreur stratégique du XXIe siècle », écrit Marion Van Renterghem dans son dernier livre Le piège Nord Stream, aux éditions les Arènes. (Rediffusion) Avec Marion Van Renterghem, grand reporter, auteure de Le piège Nord Stream, le plan de Poutine était presque parfait, Les Arènes, 2023. Reportages de Carlotta Morteo sur la sécurité sous-marine dans la Baltique, et de Julien Méchaussie, sur les nouveaux approvisionnements de gaz GNL en Allemagne. Un an après le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique, les responsables n'ont toujours pas été identifiés. 4 explosions, 4 fuites de gaz, dans les zones économiques de la Suède et du Danemark… une opération complexe, « sûrement l'action d'un état ou d'un groupe soutenu par un État », avait déclaré le procureur suédois en juin, sans mettre fin aux spéculations. Tous les regards se tournaient jusqu'à maintenant vers la Russie, mais une enquête du Spiegel (allemand) et du Washington Post, publiée le 13 novembre, est venue semer le trouble. Elle avance l'hypothèse qu'un officier ukrainien aurait joué un rôle-clé.Une autre enquête est toujours en cours, celle concernant le Baltic Connector, ce gazoduc qui relie la Finlande et l'Estonie et qui a été endommagé en octobre dernier. Un bateau chinois est impliqué, c'est son ancre qui l'aurait arraché ainsi qu'un câble de télécommunication. Accident, ou geste intentionnel ? Dans les pays nordiques, ces évènements font l'objet de toutes les attentions, mais la prudence est le mot d'ordre, tant les conclusions sont difficiles à tirer. À Stockholm, dossier signé Carlotta Morteo.C'est l'une des nombreuses conséquences de l'agression russe et de la guerre en Ukraine : fortement dépendante du gaz importé de Russie, l'Allemagne a dû revoir de fond en comble sa chaîne d'approvisionnement. Privée du gaz russe bon marché, l'Allemagne s'est retournée vers le GNL, le gaz naturel liquéfié. Si les réservoirs sont désormais bien remplis à l'approche de l'hiver, le pays a été contraint de se doter de toutes nouvelles infrastructures dans un laps de temps très court.Depuis Berlin, les explications de notre correspondant Julien Mechaussie.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en mer Baltique, à bord d'une Fremm, plus précisément d'une frégate française multifonctions. En deuxième partie, nous partons pour la Belgique aux côtés de prostituées et prostitués qui vont nous parler de leur métier et de leurs droits sociaux. 24h00 sur un navire de la Marine française en mer BaltiqueAprès 2 mois à patrouiller dans les eaux de la mer Baltique, l'Aquitaine est de retour à Brest, grand port militaire de l'ouest de la France. L'Aquitaine, c'est ce que l'on appelle une Fremm, une frégate française multifonctions. Pourquoi la Baltique ? Il suffit de regarder une carte, tous les pays riverains sont désormais membres de l'Otan, sauf un, la Russie. On parle de mission de réassurance de l'alliance, en clair de renforcement des dispositifs militaires, ici avec 150 marins déployés.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Patrick Adam.Belgique : faire de la prostitution, un métier presque comme les autresPeut-on considérer la prostitution comme un métier ? En Belgique, la réponse est oui ! Le royaume est devenu, en 2022, le deuxième pays au monde, après la Nouvelle-Zélande, à décriminaliser le travail du sexe... Une politique particulièrement souple, qui permet aux travailleuses et aux travailleurs du sexe d'exercer en toute légalité avec un statut d'autoentrepreneur et de bénéficier de droits sociaux. Les prostituées, qui sont très majoritairement des femmes, pourraient même à terme devenir salariées...Un Grand reportage de Laure Broulard qui s'entretient avec Patrick Adam.
Après 2 mois à patrouiller dans les eaux de la mer Baltique, l'Aquitaine est de retour à Brest, grand port militaire de l'ouest de la France. L'Aquitaine, c'est ce que l'on appelle une Fremm, une frégate française multifonctions. Pourquoi la Baltique ? Il suffit de regarder une carte, tous les pays riverains sont désormais membres de l'Otan, sauf un, la Russie. On parle de mission de réassurance de l'alliance, en clair de renforcement des dispositifs militaires, ici avec 150 marins déployés. (Rediffusion) « 24h00 sur un navire de la Marine française en mer Baltique », un Grand reportage de Marielle Vitureau.
durée : 00:06:04 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La "flotte fantôme" russe, constituée de pétroliers en mauvais état, sans assurance, navigue en mer Baltique, au large de l'île suédoise de Gotland, à une centaine de kilomètres des rives occidentales de la Lettonie. Plusieurs journaux craignent que cette "flotte fantôme" ne cause une marée noire.
Avec les templiers et les hospitaliers, les chevaliers teutoniques sont l'un des grands ordres à la fois religieux et militaires apparus au Moyen-Âge.Cette confrérie, reconnue en 1191 par le Pape Clément III, est, à ses débuts, un ordre hospitalier, voué à l'assistance des soldats et des pèlerins venus en Terre Sainte à l'occasion de la troisième croisade, qui débute en 1190. Pour leur venir en aide, ils ouvrent un hospice, destiné notamment à soigner et héberger les blessés.Au départ, les membres de cet ordre sont des moines, qui prononcent les traditionnels vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté. Ils reçoivent le droit d'élire un maître à la tête de l'ordre.Cependant, l'ordre se militarise peu à peu. Reconnu en tant qu'ordre militaire par le Pape Innocent III, en 1198, il se compose de moines mais aussi de chevaliers, qui portent une grande cape blanche, ornée d'une croix noire et jurent fidélité à leur chef, qui devient le grand maître de l'ordre.Les chevaliers teutoniques continuent leurs activités de bienfaisance, mais ils se lancent aussi, à l'appel de la papauté, dans des expéditions militaires, souvent dirigées contre des hérétiques ou des païens.À partir de la fin du XIIe siècle, ils combattent ainsi, dans le cadre des "croisades baltes", les peuples de la région, dont la plupart sont restés fidèles au paganisme.Non loin de là, les Prussiens, un autre peuple des rives de la mer Baltique, résistent farouchement aux tentatives de christianisation. En 1226, l'Empereur germanique Frédéric II fait appel aux chevaliers teutoniques pour les vaincre et les convertir.Il leur confère en outre la souveraineté sur les territoires qu'ils seraient amenés à conquérir. C'est ainsi que l'ordre fonde un État en Prusse et conquiert, au cours du XIVe siècle, de vastes territoires en Pologne et en Lituanie.Ainsi, l'ordre des chevaliers teutoniques devient-il une véritable puissance, qui amorce son déclin dès le début du XVe siècle. Après sa sécularisation, en 1525, l'ordre se replie en Allemagne et survit sous une autre forme, avant d'être dissous en 1809. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.