Podcasts about les palestiniens

  • 74PODCASTS
  • 156EPISODES
  • 17mAVG DURATION
  • 1WEEKLY EPISODE
  • Dec 11, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about les palestiniens

Latest podcast episodes about les palestiniens

Revue de presse internationale
À la Une : la Cisjordanie sous pression…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:40


« Les méthodes d'Israël pour imposer un régime de terreur inédit en Cisjordanie » : c'est le titre d'une longue enquête menée par Le Monde à Paris. Le Monde qui constate que « le niveau de violence infligé aux Palestiniens qui résident dans ce territoire n'a jamais été aussi élevé depuis 1967, date du début de son occupation par l'Etat hébreu. » « Les Palestiniens ont peur, écrit le journal. De l'armée. De la police. Du Shin Bet (le renseignement intérieur). Des colons. Des arrestations. Des interrogatoires. De la prison. Des checkpoints. Des patrouilles. Même de prendre la route entre les différentes villes de Cisjordanie. “Les soldats viennent, ils ferment la rue. Souvent, ils tirent des gaz lacrymogènes, parfois avec leurs armes. Sans raison. Ils nous terrorisent, dit un employé d'un restaurant (…). “Ce qu'ils cherchent, c'est à nous terrifier, et ils y arrivent : j'ai peur“, dit un autre, quinquagénaire, en expliquant rêver d'un asile en Espagne. “Ils veulent nous faire partir“, affirme un troisième. “Le sang palestinien coule, mais ne vaut rien. Personne ne leur dit d'arrêter“, note un quatrième. “Ils n'ont plus de respect pour personne, ni les vieux, ni les enfants, ni les femmes“, relève un cinquième, effaré. Ces mots s'entendent à Ramallah, Bethléem, Sinjil, Naplouse, Tourmous Aya ou Tubas, pointe Le Monde. Dans toute la Cisjordanie en réalité. Car, si l'occupation militaire par Israël est en cours depuis 1967, elle a profondément changé de nature depuis la prise de pouvoir d'une coalition de droite et d'extrême droite, autour du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, à la fin de 2022. Le mouvement s'est accentué depuis le 7-Octobre et l'attaque du Hamas en Israël qui a fait 1.200 morts. » Poursuite des frappes à Gaza A Gaza, à présent, « le cessez-le-feu est officiellement toujours en vigueur, mais les massacres se poursuivent, constate Haaretz à Tel Aviv. Presque chaque jour, Israël lance des frappes sur le territoire assiégé et dévasté. Dans certains cas, précise le quotidien d'opposition israélien, les victimes sont des militants qui ont ouvert le feu sur les forces israéliennes déployées derrière la “Ligne jaune“, qui sépare les zones de la bande de Gaza contrôlées par le Hamas et celles contrôlées par Israël. Dans bien d'autres cas, il s'agit de civils, y compris des enfants. La “Ligne jaune“ est mal délimitée et la franchir c'est s'exposer à la mort. » Haaretz qui constate également que « le taux de mortalité infantile a augmenté de 75% à Gaza par rapport aux niveaux d'avant-guerre. » Des chiffres avancés par l'UNICEF. « L'une des causes possibles est la malnutrition maternelle pendant la grossesse. Entre juillet et septembre, plus de 1.300 bébés de faible poids sont décédés chaque mois, soit le double du taux enregistré avant la guerre. » Le Hamas a-t-il caché des tonnes de vivres ? Justement, la famine à Gaza aurait-elle été orchestrée par… le Hamas ? C'est l'avis du Jerusalem Post, quotidien proche du pouvoir israélien. Le Jerusalem Post qui s'appuie sur le témoignage d'un chercheur palestinien qui vit aux Etats-Unis. D'après lui, « au plus fort de la crise alimentaire à Gaza ces six derniers mois, le Hamas a délibérément caché des tonnes de lait infantile et de boissons nutritionnelles pour enfants en les stockant dans des entrepôts clandestins appartenant au ministère de la Santé de Gaza. » Une révélation, commente le Jerusalem Post qui « contraste fortement avec la couverture médiatique mondiale de ces derniers mois, selon laquelle Israël affamait délibérément les enfants de Gaza. » Ce témoignage, poursuit le journal, « met au grand jour une vérité que beaucoup en Occident trouvent gênante : le Hamas manipule l'opinion publique tout en restant totalement indifférent aux souffrances de son propre peuple. »  Enfin, cette enquête d'Amnesty International publiée ce jeudi… Un travail de 170 pages, relève La Croix à Paris, qui porte sur les attaques du 7 octobre 2023 perpétrés par le Hamas. « Deux ans plus tard, donc, et à l'issue de plusieurs mois d'enquête, Amnesty conclut que le mouvement islamiste et ses alliés ont bien commis des crimes de guerre, mais sont aussi coupables de crimes contre l'humanité. » Le rapport d'Amnesty « établit le caractère généralisé et systématique de l'assaut sur une population civile, et souligne un “mépris odieux“ du mouvement et de ses alliés “pour la vie humaine“. »

Tous les cinémas du monde
Kaouther Ben Hania fait résonner la Voix de Hind Rajab et de tous les Palestiniens

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 48:30


C'est une petite fille dont le cas tragique a bouleversé le monde : Hind Rajab avait 6 ans, des yeux noisette rieurs et de longs cheveux ondulés. Le 29 janvier 2024, elle se retrouve coincée dans une voiture bombardée par l'armée israélienne à Gaza. Le film «La Voix de Hind Rajab», qui mêle fiction et documentaire, relate ses longues heures d'attente pour obtenir du secours. Après La belle et la meute, l'homme qui a vendu sa peau et les filles d'Olfa, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania porte à l'écran un crime de guerre tragique. Le 29 janvier 2024, Kaouther Ben Hania monte dans la voiture de ses oncles et tantes avec ses cousins pour quitter le quartier Tel al-Hawa de Gaza, quartier évacué par l'armée israélienne. Le 29 janvier 2024, cette voiture dans laquelle se trouve la fillette est la cible d'un tank. Tous les passagers sont tués, sauf Hind Rajab qui va, pendant de longues heures, implorer l'aide des secouristes du Croissant Rouge Palestinien.  Son histoire dramatique est devenue le symbole des atrocités commises à Gaza, un génocide des Palestiniens, a estimé la commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Dans La Voix de Hind Rajab, qui sort sur les écrans français après avoir ému aux larmes les festivaliers de la Mostra de Venise, Kaouther Ben Hania reconstitue avec des acteurs le centre du Croissant Rouge Palestinien à Ramallah et fait entendre les véritables enregistrements audio des appels désespérés de la fillette. À l'affiche également de notre cinéma, le festival Ciné Regards Afrique qui se tient en région parisienne et accueille ce samedi soir (29 novembre 2025) le réalisateur Ottis Ba et Oumy Mbaye, l'actrice principale du film sénégalais Dent pour dent.

Décryptage
Les attaques de colons, l'autre guerre contre les Palestiniens

Décryptage

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 19:30


On les appelle les jeunes des collines. Un nom délicat pour décrire les extrémistes très violents qui s'en prennent aux Palestiniens en Cisjordanie. Agressions physiques, incendies de véhicules, de biens et même d'une mosquée en début de semaine, les Nations unies comptent 264 attaques au mois d'octobre 2025. Du jamais vu depuis qu'elles sont recensées. Les condamnations de l'armée israélienne sont timides. Le gouvernement minimise l'importance de ces raids. Le monde regarde vers Gaza, pendant ce temps, l'escalade se poursuit. Avec :  - Agnès Levallois, présidente de l'iReMMO (Institut de recherche d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient), chargée de cours à Sciences Po, autrice de Le Livre noir de Gaza (Seuil)  - Frédérique Misslin, envoyée spéciale permanente de RFI à Jérusalem.    À lire aussiCisjordanie occupée: des jeunes colons multiplient les violences contre des Palestiniens

Les Grandes Gueules
Le combat du jour - Omar Youssef Souleimane : "Le régime de Bachar el-Assad a tué des milliers de palestiniens. Rima Hassan ne le dénonce pas. Elle ne lutte pas pour les Palestiniens, mais contre Israël" - 21/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 2:18


Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les matins
À Ramallah, le plan de paix américain ne rassure pas les Palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Au sixième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les Palestiniens rencontrés par notre envoyée spéciale à Ramallah (Cisjordanie occupée) se sentent oubliés par la communauté internationale et sont inquiets pour l'avenir.

Le journal de 8H00
À Ramallah, le plan de paix américain ne rassure pas les Palestiniens

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Au sixième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les Palestiniens rencontrés par notre envoyée spéciale à Ramallah (Cisjordanie occupée) se sentent oubliés par la communauté internationale et sont inquiets pour l'avenir.

Les journaux de France Culture
À Ramallah, le plan de paix américain ne rassure pas les Palestiniens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Au sixième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les Palestiniens rencontrés par notre envoyée spéciale à Ramallah (Cisjordanie occupée) se sentent oubliés par la communauté internationale et sont inquiets pour l'avenir.

Les enjeux internationaux
Jusqu'où les Égyptiens sont-ils prêts à soutenir les Palestiniens ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 12:18


durée : 00:12:18 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Au sommet de Charm el-Cheikh, Trump a salué le rôle d'Al-Sissi dans le cessez-le-feu à Gaza. Alors que l'Égypte a longtemps œuvré pour une normalisation avec Israël, son discours se durcit désormais, révélant des tensions politiques internes à l'approche des législatives. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Youssef El Chazli Maître de conférences en sociologie politique et directeur du département sciences sociales des Mondes méditerranéens à l'Université Paris 8

Journal en français facile
Guerre à Gaza: les Palestiniens fuient Gaza-ville / États-Unis: les conséquences du shutdown / Afghanistan: le retour d'Internet...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 1ᵉʳ octobre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C3oX.A

L’Heure du Monde
Offensive d'Israël sur la ville de Gaza : pour les Palestiniens, partir ou mourir

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 26:41


L'armée israélienne mène une offensive terrestre d'une ampleur édite contre la ville de Gaza. Le but affiché est d'y anéantir le Hamas, dont l'attaque sanglante contre Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre. Le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou assume, de son côté, un autre objectif : expulser définitivement les Palestiens hors de leur cité, afin d'occuper l'enclave.L'armée israélienne a déclaré, jeudi 25 septembre, que 700 000 Palestiniens avaient fui la ville de Gaza vers le sud du territoire depuis la fin du mois d'août, lorsque les bombardements ont commencé à s'intensifier. Les troupes de l'Etat hébreu se déploient désormais dans l'ensemble de l'agglomération, s'attaquant aux infrastructures urbaines et rasant des quartiers entiers de cette cité où vivaient 1 million d'habitants avant le début des hostilités.Pourquoi la chute de cette ville, qui constitue un symbole pour les Palestiniens, représente-t-elle un tournant dans le conflit ? La journaliste Marie Jo Sader, qui le couvre pour Le Monde, raconte dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » le déroulement de l'offensive meurtrière d'Israël et ses conséquences sur les civils.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : déclaration du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 8 septembre 2025 ; extrait d'une interview du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 17 septembre 2025 ; extraits de messages vocaux envoyés par Sayed Aboulkheir, Khalil Al Mokh et Hani Badran, des Palestiniens de la bande de Gaza, à la journaliste Marie Jo Sader.Cet épisode a été publié le 26 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

C'est en France
Les Palestiniens accueillis en France racontent l'enfer de Gaza

C'est en France

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 12:18


Depuis le début de la guerre à Gaza, la France a accueilli quelques centaines de Palestiniens sur son sol. Priorité a été donnée aux familles d'enfants grièvement blessés dans les bombardements, comme Ayham, qui, à 15 ans, a perdu ses deux jambes le 14 octobre 2023. Dans un deuxième temps, des artistes et des scientifiques ont pu être sortis de la bande de Gaza dans le cadre du programme Pause, qui soutient les intellectuels en exil. C'est le cas du Dr Fadel Afana qui a rejoint une équipe de psychiatres à l'hôpital Sainte-Anne à Paris. C'est également le cas d'Abu Joury, un rappeur gazaoui recruté par l'association Al Kamandjati à Angers, avec quatre autres musiciens de la bande de Gaza. Florence Gaillard et Mohamed Fahrat les ont rencontrés.

Les Grandes Gueules
Le discours du jour - Salif, maçon, au 3216 : "Ce n'est pas la guerre. La guerre, c'est une armée contre une autre. Les Palestiniens n'ont pas d'armée" - 22/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:00


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les journaux de France Culture
Les Palestiniens contraints de fuir sous les bombes pour échapper à la mort

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 20:01


durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - En moins de 24 heures, l'armée israélienne a frappé plus de 150 cibles sur la seule ville de Gaza. Depuis hier, cette offensive est très largement condamnée à l'étranger.

Le journal de 12h30
Les Palestiniens contraints de fuir sous les bombes pour échapper à la mort

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 20:01


durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - En moins de 24 heures, l'armée israélienne a frappé plus de 150 cibles sur la seule ville de Gaza. Depuis hier, cette offensive est très largement condamnée à l'étranger.

La marche du monde
Palestine, filmer pour exister

La marche du monde

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 48:29


La marche du monde vous invite à découvrir cette semaine Palestine, filmer pour exister, un épisode documentaire signé Maxime Grember à découvrir à l'occasion de la 80e session de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont le lancement doit avoir lieu mardi 9 septembre, plusieurs pays ont annoncé vouloir reconnaître l'État de Palestine. Entre 1968 et 1982, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali et d'autres professionnels du cinéma vont réaliser des dizaines de films sous l'égide de l'Unité cinéma, une structure de production audiovisuelle liée au Fatah. Passant du fusil à la caméra, ils vont raconter en images la lutte du peuple palestinien, diffuser leurs films dans les camps de réfugiés et tenter ainsi de construire une mémoire visuelle palestinienne. Mais quelle histoire se cache derrière cette filmographie militante née dans les mois qui ont suivi la guerre des six jours de 1967 ? Qu'est-ce que ces films nous racontent du mouvement révolutionnaire palestinien et de la guerre contre l'État d'Israël ? Et enfin, que nous disent-ils du rapport que le peuple palestinien entretient avec sa propre histoire ? Le 15 juin 1969, dans une interview accordée au journal britannique The Sunday Times, Golda Meir, alors cheffe du gouvernement israélien, déclare, deux ans après la guerre des Six-Jours qui avait donné à son pays le contrôle de l'ensemble des territoires palestiniens : « Les Palestiniens n'ont jamais existé. Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre. » En réponse à cette provocation, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali réalise en 1974 le documentaire They do not exist, pour insister sur le manque de soutien et de visibilité de la part de la communauté internationale. L'histoire du cinéma palestinien pourrait véritablement prendre sa source dans ce déni d'existence, car c'est bel et bien à partir de 1968 qu'une Unité cinéma va se créer et que des hommes et des femmes vont documenter en images les luttes, les souffrances et les multiples déplacements que le peuple palestinien connait depuis la Nakba de 1948. « Il n'y avait plus de rues, plus de magasins, plus d'écoles. Tout avait été détruit. Donc, l'idée était de construire un film à partir de cette phrase de Golda Meir "They do not exist". Alors Mustafa s'est dit : s'ils n'existent pas, ceux que vous bombardez, ce sont des fantômes ? ». Khadijeh Habashneh, cinéaste et archiviste du cinéma palestinien, s'exprime au sujet du film They do not exist que Mustafa Abu Ali réalise en 1974. En 1973, Mustafa Abu Ali réalise Scène d'occupations à Gaza, un film emblématique de l'Unité cinéma. Ne pouvant pas se rendre dans la bande de Gaza, sous contrôle israélien depuis 1967, il va réaliser son film à partir d'un reportage fait pour la télévision française et pour lequel il arrive à se procurer les images. Avec son nouveau montage, il veut attester en images de la souffrance endurée par le peuple gazaoui. « Mustafa Abu Ali va utiliser les moyens que le cinéma met à sa disposition, c'est-à-dire qu'il va transformer la bande son, ajouter une voix off, de la musique. Il va figer l'image sur le regard d'un des hommes palestiniens qui est contrôlé, et rajouter en insert une image d'une grenade sur un fond rouge. À travers cela, il essaye de signifier que ce jeune homme porte en lui toutes les marques de la lutte. » Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, s'exprime au sujet du film Scènes d'occupation à Gaza que Mustafa Abu Ali réalise en 1973. À lire aussi1974, le discours historique de Yasser Arafat à l'ONU L'ensemble de ces films seront montrés dans les camps de réfugiés palestiniens, mais aussi à l'étranger, dans des festivals ou dans des réseaux de solidarité, afin de faire connaître la cause palestinienne et aussi mettre en place des coproductions, comme ce sera le cas en 1977 avec l'Italie pour le documentaire Tall-al-Zaatar consacré aux massacres ayant eu lieu dans le camp de réfugiés palestiniens dans l'est de Beyrouth. Au total, près d'une centaine de reportages et de documentaires seront produits par l'unité cinéma du Fatah, d'abord installé à Amman jusqu'en 1970, puis à Beyrouth jusqu'en 1982, où une cinémathèque s'était constituée autour de cette collection. Mais, en 1982, lors de l'invasion israélienne au Liban, une partie du patrimoine culturel palestinien va être spolié, et les archives filmiques, un temps cachées dans Beyrouth, vont également disparaître au milieu des années 80. Depuis les années 2000, Khadijeh Habashneh, déjà à l'œuvre à Beyrouth entre 1976 et 1982 aux côtés de son mari Mustafa Abu Ali, tente de remettre la main sur des copies de ces films, et de trouver les partenariats et les conditions nécessaires pour qu'ils puissent être conservés et à nouveau montrés au public. C'est finalement à la Cinémathèque de Toulouse, l'une des plus importantes de France, connue pour la richesse de ses collections venant du monde entier, qu'une partie des films palestiniens vont trouver refuge en 2023. Retour sur une production cinématographique méconnue, une histoire d'archives en exil, d'images manquantes, et d'une certaine idée du cinéma comme moyen de résistance et de représentation d'un peuple par lui-même. Palestine, filmer pour exister, un nouvel épisode documentaire de La marche du monde, signé Maxime Grember, produit par Valérie Nivelon, réalisé par Sophie Janin, aux sons des archives filmiques palestiniennes. Avec les témoignages de : Samir Arabi, programmateur du festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, auteur d'une thèse sur le cinéma de la révolution palestinienne Khadijeh Habashneh, archiviste, cinéaste et psychologue Franck Loiret, directeur de la Cinémathèque de Toulouse Rona Sela, chercheuse en histoire visuelle à l'Université de Tel Aviv Remerciements à : Francesca Bozzano, Nicolas Damon, Victor Jouanneau et Franck Loiret de La Cinémathèque de Toulouse ainsi que leurs partenaires dans le projet de sauvegarde et de numérisation des films palestiniens : le ministère de la Culture palestinien, le Palestinian Cultural Fund, la Fondation Art Jameel et le Consulat Général de France à Jérusalem. Samir Arabi, Hugo Darroman, Khadijeh Habashneh, Rona Sela, Guilhem Delteil et Vanadis Feuille de RFI, Tarik Hamdan de MCD, Colette Berthès et Monica Maurer. Ainsi que Nathalie Laporte, Joe Farmer et Sophie Janin pour la voice-over. Musiques : The urgent call of Palestine, Zeinab Shaat Ounadikom, Ahmad Kaabour From Gaza with love, Saint Levant Films : Scène d'occupations à Gaza, Mustafa Abu Ali, 1973 They do not exist, Mustafa Abu Ali, 1974 Tall el-Zaatar, Mustafa Abu Ali, Adriano Pino et Jean Chamoun, 1977 Documentaires : Looted and Hidden - Palestinian Archives in Israel, Rona Sela, 2017 Ouvrages : La Palestine et le cinéma, de Guy Hennebelle et Khemaïs Khayati, Édition du Centenaire, 1977 Knights of Cinema, documentary narrative book on the story of Palestine Film Unit. From its beginning 1967 till 1982, de Khadijeh Habashneh, Alahlia Publishing house, 2020 Article : Toulouse, refuge des archives palestiniennes, sur Orient XXI Table ronde : Films palestiniens, archives en exil, organisée par la Cinémathèque de Toulouse et le festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie en 2024 Diaporama

Les matins
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

Le journal de 8H00
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

Les journaux de France Culture
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

Invité de la mi-journée
Marie-Elisabeth Ingres (MSF): «Les Palestiniens ont l'impression qu'on les a abandonnés»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 9:30


L'organisation Médecins sans frontières (MSF) alerte sur la situation humanitaire à Gaza et demande le démantèlement de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une structure chargée de distribuer l'aide alimentaire, avec le soutien des États-Unis. Selon MSF, son fonctionnement « provoque des massacres à la chaîne ». Pour en parler nous recevons Marie-Elisabeth Ingres, cheffe de mission Médecins sans frontières (MSF) en Palestine. 

Revue de presse internationale
À la Une: un nouvel appel au secours pour les Palestiniens de Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 4:05


C'est à lire en Une de Libération, écrit en gros caractères : « Gaza crie famine ». Une photo nous montre une foule, marchant dans la poussière et portant sur les épaules des sacs blancs, contenant notamment de la farine. « Alors que la fin du conflit entre Israël et l'Iran laisse entrevoir une possibilité de résolution de la guerre à Gaza », explique le quotidien français, « la tragédie humanitaire continue de s'aggraver dans l'enclave palestinienne et la distribution d'aide vire au chaos (…) Au moins 500 personnes ont été tuées, victimes de tirs israéliens ou de bousculade, en allant chercher de la nourriture ». Nourriture distribuée par la Gaza Humanitarian Foundation, « une société américaine au financement opaque », précise Libération.  « Elle concentre ses activités sur seulement quatre sites, dits « de distribution sécurisée », obligeant les Palestiniens à de longues traversées à pied (…) souvent dangereuses ». Mustafa, un habitant de Khan Younès raconte : « Je porte avec moi un sac vide. À tout moment, un missile peut nous frapper, car nous marchons vers la mort ». Omar, 28 ans, père de deux enfants, raconte aussi : « Il y a énormément de monde qui fait la queue, beaucoup trop par rapport aux rations disponibles. Une fois j'ai attendu de six heures du matin jusqu'à quatre heures de l'après-midi, pour que l'on nous annonce à la fin que les stocks étaient épuisés.  Je suis rentré chez moi les mains vides ». Génocide De Gaza, il est aussi question dans la presse en Espagne. L'Espagne qui, par la voix de son Premier ministre Pedro Sanchez, a dénoncé hier jeudi un « génocide », un pas que beaucoup de pays n'ont pas encore franchi. Mais El País enfonce le clou avec une interview de l'Italienne Francesca Albanese, rapporteuse spéciale pour les Nations unies pour les territoires palestiniens occupés. Elle aussi parle de « génocide ». « Israël commet des crimes comme il respire », dit-elle, « il faut y mettre un terme ». Selon Francesca Albanese, « le problème ne se limite pas au gouvernement de Benyamin Netanyahou. 80 % des Israéliens » accuse-t-elle, « soutiennent le nettoyage ethnique des palestiniens ».  Elle accuse aussi certaines sociétés d'avoir « profité du génocide », notamment des sociétés espagnoles. Francesca Albanese évoque une « économie du génocide et ses acteurs, les médias, les acteurs militaires, le secteur privé, les entreprises qui ont normalisé l'occupation, les universités qui ont réduit au silence leurs étudiants et leurs universitaires ...» Pour elle, c'est un système « d'apartheid », un système d'un « capitalisme impitoyable ». Nous devons arrêter ça En Israël, le journal Haaretz affirme de son côté, que le point de vue de la population israélienne a changé… « Les sondages », nous dit le quotidien d'opposition, « montrent qu'environ la moitié de la population publique israélienne soutient le cessez-le-feu avec l'Iran, mais qu'une majorité plus large, jusqu'aux trois quarts, soutient un cessez-le-feu à Gaza, en échange de la libération des otages. » Haaretz relate aussi le témoignage sur Channel 12 de la mère d'un soldat israélien « tué mardi soir à Gaza, avec six autres soldats ». « Ça me semble inutile, tant de familles perdent leurs enfants », explique cette femme. « Nous devons arrêter ça ». Haaretz s'adresse aussi indirectement au Premier ministre israélien. « Benyamin Netanyahou devrait poursuivre son élan, pris avec l'Iran, pour mettre fin à cette guerre, alors que lui et le Hamas s'y sont refusés jusqu'à présent. Ni l'histoire, ni l'humanité ne devraient leur pardonner ». Le Jerusalem Post, de son côté, préfère mettre en avant la victoire d'Israël contre l'Iran, assurant que l'armée israélienne, avait estimé en interne, « que les 2500 missiles possédés par l'Iran pourraient avoir quadruplés d'ici 2028. » La moitié, voire les deux tiers de ces 2500 missiles, auraient été détruits par l'armée israélienne…  

Un air d'amérique
GAZA - Les Palestiniens meurent en cherchant de la nourriture

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 1:31


Entre l'Iran et l'Ukraine, les regards se détourneraient presque de Gaza où la situation est pourtant toujours alarmante. Chaque jour, plus de 110 enfants sont admis en urgence à l'hôpital de Gaza pour cause de malnutrition. La famine s'aggrave et les Palestiniens meurent en cherchant de la nourriture.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La marche du monde
Palestine, filmer pour exister

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 48:40


Après «Palestine, le discours historique de Yasser Arafat à l'ONU», La Marche du monde vous invite à découvrir cette semaine «Palestine, filmer pour exister», un nouvel épisode documentaire signé Maxime Grember.  Entre 1968 et 1982, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali et d'autres professionnels du cinéma vont réaliser des dizaines de films sous l'égide de l'Unité cinéma, une structure de production audiovisuelle liée au Fatah. Passant du fusil à la caméra, ils vont raconter en images la lutte du peuple palestinien, diffuser leurs films dans les camps de réfugiés et tenter ainsi de construire une mémoire visuelle palestinienne. Mais quelle histoire se cache derrière cette filmographie militante née dans les mois qui ont suivi la guerre des six jours de 1967 ? Qu'est-ce que ces films nous racontent du mouvement révolutionnaire palestinien et de la guerre contre l'État d'Israël ? Et enfin, que nous disent-ils du rapport que le peuple palestinien entretient avec sa propre histoire ? Le 15 juin 1969, dans une interview accordée au journal britannique The Sunday Times, Golda Meir, alors cheffe du gouvernement israélien, déclare, deux ans après la guerre des Six jours qui avait donné à son pays le contrôle de l'ensemble des territoires palestiniens : « Les Palestiniens n'ont jamais existé. Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre ». En réponse à cette provocation, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali réalise en 1974 le documentaire They do not exist, pour insister sur le manque de soutien et de visibilité de la part de la communauté internationale. L'histoire du cinéma palestinien pourrait véritablement prendre sa source dans ce déni d'existence car c'est bel et bien à partir de 1968 qu'une Unité cinéma va se créer et que des hommes et des femmes vont documenter en images les luttes, les souffrances et les multiples déplacements que le peuple palestinien connait depuis la Nakba de 1948. «Il n'y avait plus de rues, plus de magasins, plus d'écoles. Tout avait été détruit. Donc, l'idée était de construire un film à partir de cette phrase de Golda Meir «They do not exist». Alors Mustafa s'est dit : s'ils n'existent pas, ceux que vous bombardez, ce sont des fantômes ?». Khadijeh Habashneh, cinéaste et archiviste du cinéma palestinien, s'exprime au sujet du film They do not exist que Mustafa Abu Ali réalise en 1974. En 1973, Mustafa Abu Ali réalise Scène d'occupations à Gaza, un film emblématique de l'Unité cinéma. Ne pouvant pas se rendre dans la bande de Gaza, sous contrôle israélien depuis 1967, il va réaliser son film à partir d'un reportage fait pour la télévision française et pour lequel il arrive à se procurer les images. Avec son nouveau montage, il veut attester en images de la souffrance endurée par le peuple gazaoui. «Mustafa Abu Ali va utiliser les moyens que le cinéma met à sa disposition, c'est-à-dire qu'il va transformer la bande son, ajouter une voix off, de la musique. Il va figer l'image sur le regard d'un des hommes palestiniens qui est contrôlé, et rajouter en insert une image d'une grenade sur un fond rouge. À travers cela, il essaye de signifier que ce jeune homme porte en lui toutes les marques de la lutte.». Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, s'exprime au sujet du film Scènes d'occupation à Gaza que Mustafa Abu Ali réalise en 1973. L'ensemble de ces films seront montrés dans les camps de réfugiés palestiniens, mais aussi à l'étranger, dans des festivals ou dans des réseaux de solidarité, afin de faire connaître la cause palestinienne et aussi mettre en place des coproductions, comme ce sera le cas en 1977 avec l'Italie pour le documentaire Tall-al-Zaatar consacré aux massacres ayant eu lieu dans le camp de réfugiés palestiniens dans l'est de Beyrouth. Au total, près d'une centaine de reportages et de documentaires seront produits par l'unité cinéma du Fatah, d'abord installé à Amman jusqu'en 1970, puis à Beyrouth jusqu'en 1982 où une cinémathèque s'était constituée autour de cette collection. Mais, en 1982, lors de l'invasion israélienne au Liban, une partie du patrimoine culturel palestinien va être spolié, et les archives filmiques, un temps cachées dans Beyrouth, vont également disparaître au milieu des années 80. Depuis les années 2000, Khadijeh Habashneh, déjà à l'œuvre à Beyrouth entre 1976 et 1982 aux côtés de son mari Mustafa Abu Ali, tente de remettre la main sur des copies de ces films, et de trouver les partenariats et les conditions nécessaires pour qu'ils puissent être conservés et à nouveau montrés au public. C'est finalement à la Cinémathèque de Toulouse, l'une des plus importantes de France, connue pour la richesse de ses collections venant du monde entier, qu'une partie des films palestiniens vont trouver refuge en 2023. Retour sur une production cinématographique méconnue, une histoire d'archives en exil, d'images manquantes, et d'une certaine idée du cinéma comme moyen de résistance et de représentation d'un peuple par lui-même. «Palestine, filmer pour exister», un nouvel épisode documentaire de La marche du monde, signé Maxime Grember, produit par Valérie Nivelon, réalisé par Sophie Janin, aux sons des archives filmiques palestiniennes. Avec les témoignages de : Samir Arabi, programmateur du festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie, Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, auteur d'une thèse sur le cinéma de la révolution palestinienne, Khadijeh Habashneh, archiviste, cinéaste et psychologue, Franck Loiret, directeur de la Cinémathèque de Toulouse. Rona Sela, chercheuse en histoire visuelle à l'Université de Tel Aviv. Remerciements à : Francesca Bozzano, Nicolas Damon, Victor Jouanneau et Franck Loiret de La Cinémathèque de Toulouse ainsi que leurs partenaires dans le projet de sauvegarde et de numérisation des films palestiniens : le ministère de la Culture palestinien, le Palestinian Cultural Fund, la Fondation Art Jameel et le Consulat Général de France à Jérusalem. Samir Arabi, Hugo Darroman, Khadijeh Habashneh, Rona Sela, Guilhem Delteil et Vanadis Feuille de RFI, Tarik Hamdan de MCD, Colette Berthès et Monica Maurer. Ainsi que Nathalie Laporte, Joe Farmer et Sophie Janin pour la voice-over. Musiques : The urgent call of Palestine, Zeinab Shaat Ounadikom, Ahmad Kaabour From Gaza with love, Saint Levant. Films : Scène d'occupations à Gaza, Mustafa Abu Ali, 1973 They do not exist, Mustafa Abu Ali, 1974 Tall el-Zaatar, Mustafa Abu Ali, Adriano Pino et Jean Chamoun, 1977. Documentaires : Looted and Hidden - Palestinian Archives in Israel, Rona Sela, 2017 Ouvrages : « La Palestine et le cinéma », de Guy Hennebelle et Khemaïs Khayati, Édition du Centenaire, 1977 « Knights of Cinema» Documentary Narrative Book on the story of Palestine Film Unit. From its beginning 1967 till 1982 », de Khadijeh Habashneh, Alahlia Publishing house, 2020. Article : Toulouse, refuge des archives palestiniennes, sur Orient XXI. Table ronde : Films palestiniens, archives en exil, organisée par la Cinémathèque de Toulouse et le festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie en 2024. Diaporama

La Commission Normandeau-Ferrandez
Projets d'infrastructures: s'entendre avec les Premières Nations, le grand défi des provinces

La Commission Normandeau-Ferrandez

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 64:08


Voici l’essentiel de l’épisode du mardi 3 juin 2025 pour l’émission La commission: L'harmonie semble régner entre les premiers ministres des provinces et des territoires et le premier ministre du Canada, Mark Carney, à la suite de leur rencontre survenue lundi à Saskatoon. Le ministre de la Sécurité publique s’est engagé à améliorer la sécurité dans les établissements de détention du Québec. Aujourd'hui, il passe de la parole aux actes. Il s'attaque aux drones et aux téléphones cellulaires. Les Palestiniens de Gaza meurent de faim. Le système de santé est au bord de la rupture. Quelle est la situation sur le terrain ? Si vous avez l’intention de vous lancer dans des projets de rénovation, sachez qu’il existe des plateformes en ligne pour vous aider à trouver un homme à tout faire ou encore un bon entrepreneur. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Revue de presse internationale
À la Une: comment arrêter la spirale de la violence?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 22, 2025 4:13


L'information est tombée tard cette nuit mais elle fait la Une des sites internet des grands quotidiens, notamment américains. « Deux membres du personnel de l'ambassade d'Israël tués près du musée juif à Washington », s'exclame le Washington Post. Le meurtrier présumé, arrêté peu après les faits, « un homme de 30 ans, originaire de Chicago, précise le New York Times, s'est écrié “Palestine libre, libre“ ».Un acte de violence supplémentaire donc dans l'orbite du conflit israélo-palestinien qui déchire et divise le monde.Hier, pointe Libération à Paris, « Israël a poursuivi son offensive visant à annexer la bande de Gaza. Ses attaques ont tué au moins 82 personnes, dont 14 membres d'une même famille à Khan Younes, dans le sud, selon le ministère de la Santé et des sources hospitalières. (…)Les pressions et la colère de plusieurs pays occidentaux n'y ont (donc) rien changé, soupire Libération. La veille, rappelle le journal, une majorité de 17 Etats européens sur 27 avaient affiché leur exaspération. Lundi, la France, le Canada et le Royaume-Uni avaient déclaré qu'ils “ne resteraient pas les bras croisés [face aux] actions scandaleuses“ du gouvernement de Benyamin Netanyahu à Gaza et au “niveau de souffrance intolérable“ des civils. Dans la foulée, Londres avait annoncé suspendre son traité de libre-échange avec Tel-Aviv ».Mettre fin à l'impunitéCe matin, le ton monte… Pour Le Monde à Paris, « le gouvernement israélien ne doit plus bénéficier de la moindre impunité » : « Les autorités israéliennes, Premier ministre en tête, ont fait le choix d'une dérive qui les place en dehors des nations respectueuses des droits humains. (…) Dire clairement que ce qui est en cours à Gaza est inacceptable, une “honte", selon Emmanuel Macron, est nécessaire, s'exclame Le Monde. Mais cette étape n'a de sens que si elle s'accompagne du constat que de nombreux alliés d'Israël n'ont plus rien en commun avec la coalition de Benyamin Netanyahu, et que cette dernière ne peut donc plus bénéficier de la moindre impunité. La menace de “mesures concrètes“ évoquée le 19 mai par le Canada, la France et le Royaume-Uni dans un communiqué commun est un premier pas ».Et Le Monde de conclure : « la question de sanctions doit être enfin posée, comme celle de la suspension de l'accord d'association entre Israël et l'Union européenne ».Des actes concrets…Concrètement, « comment stopper Benjamin Netanyahu ? », lance Le Devoir à Québec. « Face à l'offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza et à sa stratégie de la faim à l'encontre des populations civiles, la pression s'intensifie sur l'État hébreu et son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, constate le quotidien canadien. Des menaces de sanctions sont désormais brandies par des alliés traditionnellement indéfectibles d'Israël, dont le Canada ».Alors quelles mesures ? Tout d'abord, l'arme diplomatique, répond le journal, avec « le rappel des ambassadeurs » ; ensuite, « se tourner vers le Conseil de sécurité des Nations unies » ; « appuyer les enquêtes de la Cour pénale internationale » ; « cibler des membres du gouvernement Netanyahou », avec des gels d'avoirs ; « imposer de lourdes sanctions économiques » à Israël ; et enfin « reconnaître l'État de la Palestine », la France, le Canada et le Royaume-Uni ont affirmé lundi être déterminés à s'engager dans cette voie.« Les Palestiniens ont besoin d'actes, pas de paroles », renchérit le Guardian à Londres. « La suspension des négociations commerciales n'est qu'un début. Il en va de même pour les sanctions contre les colons activistes colons (…). Le Royaume-Uni devrait suivre l'exemple de la France, qui s'est déclarée “déterminée“ à reconnaître un État palestinien. Surtout, il devrait veiller à ce qu'aucune arme (britannique) ne soit fournie à Israël. Tant qu'il ne le fera pas, il sera complice de ces crimes. Les États-Unis, poursuit le Guardian, ont la capacité de mettre fin au massacre et d'obtenir un cessez-le-feu indispensable. Mais la pression d'autres alliés peut faire la différence. S'ils se soucient de sauver des vies – et pas seulement de leur propre image –, il est temps d'agir avec détermination ».Le respect du droit internationalEnfin, Le Temps en Suisse, rappelait récemment que « les Conventions de Genève avaient été ratifiées en 1949 par 196 États pour protéger les civils, les blessés et les humanitaires. L'existence de ces textes est viscéralement liée à la nature et à l'ampleur des crimes de la Deuxième Guerre mondiale, en particulier l'Holocauste et la mort de 6 millions de juifs, un des chapitres les plus sombres de l'Histoire. Le sentiment de culpabilité d'une part de l'Occident reste profond. Mais, estime Le Temps, il ne justifie pas d'accepter les violations du droit international humanitaire commises par le gouvernement israélien. À quel moment les États ayant ratifié les Conventions de Genève le mettront-ils face à ses responsabilités ? ».

Les journaux de France Culture
La pression s'accentue sur Israël accusée de ne laisser entrer dans Gaza qu'une portion d'aide insuffisante

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 21, 2025 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 12h30 - Les Palestiniens de la bande de Gaza attendent toujours désespérément la distribution d'un peu d'aide humanitaire.

Le journal de 12h30
La pression s'accentue sur Israël accusée de ne laisser entrer dans Gaza qu'une portion d'aide insuffisante

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later May 21, 2025 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 12h30 - Les Palestiniens de la bande de Gaza attendent toujours désespérément la distribution d'un peu d'aide humanitaire.

Reportage International
Cisjordanie occupée: pour les Palestiniens du camp d'Askar, la situation à Gaza est une continuation de la Nakba

Reportage International

Play Episode Listen Later May 18, 2025 2:35


C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée

Géopolitique, le débat
Quel avenir pour les Palestiniens ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:29


Plus d'un siècle s'est écoulé depuis le début du mandat britannique sur la Palestine, en 1922. La Palestine est depuis au cœur d'une rivalité entre Juifs et Arabes qui nourrit un conflit sans fin, le plus long conflit contemporain. Un siècle jalonné de guerres terribles et qui est aussi celui d'une histoire palestinienne. Une histoire de dépossession, de lutte, de ségrégation et d'une souveraineté rendue impossible. La question palestinienne demeure l'un des dossiers les plus sensibles et les plus complexes de la scène internationale.Entre exil, occupation, négociations avortées, résistances et divisions internes, les Palestiniens incarnent aujourd'hui l'une des dernières grandes causes nationales sans État. Dans ce contexte de blocage, l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a constitué un séisme majeur. Elle a révélé la nature criminelle du Hamas et entraîné des représailles massives d'Israël. Le Hamas a agi au mépris de la population gazaouie et les victimes innocentes se comptent en dizaines de milliers de morts.Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd'hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd'hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux. Quel avenir pour les Palestiniens ? Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions internationales, Professeure de relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Henri Laurens, historien, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe. Auteur de nombreux ouvrages dont La question de la Palestine en cinq volumes chez Fayard Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO, Institut de recherche et d'études méditerranée Moyen-Orient.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Les Palestiniens. Une nation en quête d'État ».

Les histoires de 28 Minutes
Elon Musk, Hamas, les "Grands Pays-Bas", l'île de Socotra : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 46:09


L'émission 28 minutes du 26/04/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte en droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise ; Daniel Borrillo, juriste, enseignant à l'Université Paris Nanterre et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.L'engagement politique de Musk nuit à son entreprise : le prix à payer ?Elon Musk a annoncé qu'il comptait réduire son implication au sein du DOGE, le département de l'efficacité gouvernementale de l'administration Trump, à partir du mois de mai. Il y avait été nommé par le président américain après son investiture avec un objectif : réduire drastiquement le budget du gouvernement fédéral en faisant 2 000 milliards de dollars d'économie. Désormais, le patron de Tesla ne consacrera plus que 40 % de son temps à ses activités politiques. Ce changement de stratégie s'analyse au regard des mauvais résultats de son entreprise. Le groupe a annoncé une chute de ses bénéfices de près de 71 % au premier trimestre 2025.Les Palestiniens pourraient-ils chasser le Hamas ?Mercredi 23 avril, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, a exhorté le Hamas à libérer les otages israéliens encore retenus dans la bande de Gaza. Ce dernier a estimé que le mouvement islamiste et nationaliste palestinien avait fourni à Israël “des prétextes pour commettre ses crimes dans la bande de Gaza, le plus flagrant étant la détention d'otages”. Ces dernières semaines, la colère d'une partie des Gazaouis contre le Hamas se fait de plus en plus visible : des manifestations se sont déroulées dans les rues, malgré la reprise des bombardements et de l'offensive israélienne. L'Autorité palestinienne, largement discréditée en Cisjordanie, peut- elle reprendre les rênes à Gaza ?Direction l'île de Socotra, au large du Yémen, avec le journaliste Quentin Müller. Un archipel fascinant et secret qu'il a découvert lors d'une enquête sur l'ingérence des pays voisins et qu'il dépeint dans son dernier livre, "L'Arbre et la tempête : Socotra, l'île oubliée" (éditions Marchialy). Au-delà de ses forêts d'arbres à la sève rouge, vieux de vingt millions d'années, Socotra représente un enjeu géopolitique sur la carte d'une région à feu et à sang.Valérie Brochard rend visite à nos voisins néerlandais où la création des "Grands Pays-Bas" fait débat. L'idée émise par Martin Bosma, le président de la Chambre des représentants néerlandaise et membre du parti d'extrême droite PVV, serait de rattacher la Flandre belge au territoire. La Wallonie francophone serait ainsi destinée à rejoindre la France.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Kevin Farrell qui devient, pendant un mois, l'intérimaire le plus important du monde. Camerlingue au Vatican, il est responsable de l'organisation des obsèques du pape François et de la période de transition jusqu'à l'élection d'un successeur par le conclave.Jean-Mathieu Pernin zappe sur les débats télévisés entre les dirigeants des différents partis politiques au Canada, à l'approche des élections législatives du 28 avril. Les menaces d'annexion de Donald Trump se sont notamment invitées dans la campagne et pèsent considérablement dans les intentions de vote des électeurs."Olé osé", le nouvel album de chansons paillardes de Patrick Sébastien, cartonne sur les plateformes de streaming. Paola Puerari se demande donc : pourquoi les gauloiseries nous amusent-elles autant ?Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : les animaux peuvent-ils nous avertir des séismes à venir ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Sur le fil
Gaza: comment sortir de l'intenable impasse pour les civils ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 14:41


Les Palestiniens de la bande de Gaza sont “pris au piège, bombardés et affamés”, selon six agences de l'ONU qui ont lancé un appel au cessez le feu.En cause, la rupture de la trêve le 18 mars, la reprise des bombardements israéliens et un nouveau blocus de l'aide, qui entraine une grave crise humanitaire. La situation semble bloquée. Jeudi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé avoir rejetté une proposition israélienne de trêve à Gaza.Les positions restent très opposées. Le Hamas veut "un accord global" impliquant un échange de prisonniers en une seule fois, l'arrêt de la guerre, la fin de l'occupation de la bande de Gaza, et un début de reconstruction.Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.Il exige son désarmement et le départ de ses combattants de Gaza, ce que le mouvement refuse.L'armée israélienne souhaite par ailleurs mettre en place ce qu'elle appelle des zones tampons, qui morcellent le territoire. Un rapport de l'armée publié mercredi 16 avril, indique qu'elle contrôle 30% de Gaza. En l'espace d'un mois, près de 500.000 Palestiniens ont une nouvelle fois été déplacés. Pour rappel, l'attaque menée par Hamas en territoire israélien le 7 octobre avait entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils selon un décompte tiré de sources officielles. Dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, le bilan depuis le début de la guerre s'établit à plus de 50.000 morts selon le ministère de la Santé. Et désormais, l'ONU et des ONG de défense des droits humains craignent que le but ultime soit de pousser au départ tous les Palestiniens. Pour en savoir plus sur la situation Sur le Fil a invité Chloé Rouveyrolles, journaliste de l'AFP qui couvre les territoires palestiniens depuis Jérusalem.Vous entendrez aussi dans ce podcast Aaron David Miller, ancien diplomate et négociateur américain au Proche Orient et Agnès Levallois, vice-préidente de l'IREMO, l'Institut de recherche et d'études de Moyen-Orient Méditerranée, chargée de cours à Sciences Po et auteure du "Livre Noir de Gaza" (Editions du Seuil)Nous vous recommandons aussi le podcast d'Aaron David Miller Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublages : Emmanuelle Baillon, Luca Matteucci, Elouan Blat, Mathys Vallée.Enregistrements sur le terrain AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Pierre Assouline : «On ne peut pas imaginer une paix si les Palestiniens n'ont pas un État. Le problème, c'est que personne, ne veut d'un État palestinien dirigé par des islamistes»

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 27:38


Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le journaliste, romancier, membre de l'Académie Goncourt, Pierre Assouline. L'occasion de revenir sur son nouveau livre : L'annonce (Gallimard, paru le 13/02/2025) qui évoque un Français, juif, qui, entre 1973 et 2023, connaît la guerre et l'amour en Israël.

Le journal de 18h00
L'armée israélienne se retire du corridor de Netzarim dans la bande de Gaza

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 10:18


durée : 00:10:18 - Journal de 18h - Les Palestiniens peuvent de nouveau circuler librement entre le nord et le sud de la bande de Gaza après le retrait des troupes israéliennes dimanche, un retrait prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Les journaux de France Culture
L'armée israélienne se retire du corridor de Netzarim dans la bande de Gaza

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 10:18


durée : 00:10:18 - Journal de 18h - Les Palestiniens peuvent de nouveau circuler librement entre le nord et le sud de la bande de Gaza après le retrait des troupes israéliennes dimanche, un retrait prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Rav Touitou
Trump veut expulser les palestiniens de Gaza - Vous en pensez quoi Rav

Rav Touitou

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 2:24


Trump veut expulser les palestiniens de Gaza - Vous en pensez quoi Rav by Rav David Touitou

Les matins
Déplacer les Palestiniens hors de la bande de Gaza : l'idée de Donald Trump divise les Israéliens

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 14:47


durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Les propos choc du président des Etats-Unis Donald Trump mis à part, qui voudrait faire de la bande de Gaza la "côte d'Azur du Moyen-Orient" reste un immense défi pour la bande de Gaza : celui de la reconstruction.

Le journal de 8H00
Déplacer les Palestiniens hors de la bande de Gaza : l'idée de Donald Trump divise les Israéliens

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 14:47


durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Les propos choc du président des Etats-Unis Donald Trump mis à part, qui voudrait faire de la bande de Gaza la "côte d'Azur du Moyen-Orient" reste un immense défi pour la bande de Gaza : celui de la reconstruction.

Les journaux de France Culture
Déplacer les Palestiniens hors de la bande de Gaza : l'idée de Donald Trump divise les Israéliens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 14:47


durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Les propos choc du président des Etats-Unis Donald Trump mis à part, qui voudrait faire de la bande de Gaza la "côte d'Azur du Moyen-Orient" reste un immense défi pour la bande de Gaza : celui de la reconstruction.

Décryptage
Provocation ou réelle menace: Trump entend prendre le contrôle de Gaza et en chasser les Palestiniens

Décryptage

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Même le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a semblé quelque peu crispé hier (4 février 2025) lorsqu'à ses côtés, Donald Trump a affirmé son intention de prendre le contrôle de Gaza dévastée, d'en expulser les Gazaouis en Jordanie ou en Égypte, et de reconstruire l'enclave afin qu'elle devienne «la Riviera, la Côte d'Azur du Moyen-Orient ».  Stupeur et consternation dans le monde entier. Du monde arabe aux pays occidentaux, la folle idée du président américain a suscité une véritable levée de boucliers. Que cherche Donald Trump avec cette nouvelle provocation ? Qui plus est en plein processus de paix ?Avec nos invités : - Nicolas Falez, grand reporter au service international de RFI- Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'Institut de recherches et d'études sur la Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), co-auteur avec Pierre Blanc des livres Atlas du Moyen-Orient et Atlas des Palestiniens (éditions Autrement).

Reportage International
À Gaza, la population n'attend rien de la présidentielle aux États-Unis [1/5]

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 2:30


Washington, principal allié de l'État hébreu, lui a toujours apporté un soutien militaire sans faille, et encore plus depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas. Dans la course à la Maison Blanche, deux adversaires : Kamala Harris pour les démocrates, Donald Trump pour les républicains. Les Palestiniens, eux, n'attendent rien de cette élection.  Avec nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Dans le ciel de Gaza, les drones et les avions de combat israéliens. Les bombes qui s'abattent sont « Made in USA ». La présidentielle américaine « est un enjeu pour les Américains, mais pour nous Gazaouis, cela ne fera aucune différence », tranche Abd el Kader, un déplacé.« Ils sont tous pareils, se désole Abd el Kader. Leur priorité est de soutenir les forces d'occupation israéliennes. Démocrates et républicains peuvent avoir des désaccords sur tout, sauf sur le soutien aux Israéliens. Ce soutien peut prendre différentes formes, mais c'est le même ». À lire aussi Guerre à Gaza : Kamala Harris joue les équilibristesPourtant, l'administration sortante démocrate du président Joe Biden se dit contre l'occupation israélienne des territoires palestiniens et pour une solution à deux États. « Pour nous Palestiniens, tout ça, c'est du vent, poursuit Abd el Kader. Oui, les démocrates se disent favorables à l'émergence d'un État palestinien et pour une solution à deux États. Mais ce sont juste des paroles. Pour remporter la présidentielle aux États-Unis, il faut afficher son soutien à Israël ».« C'est Israël qui domine tout le monde » Plus tôt cette année, en mai, Washington avait gelé une livraison d'armes à l'État hébreu. Une cargaison de missiles dévastateurs d'une tonne. « Des civils ont été tués à Gaza à cause de ces bombes. C'est mal. », avait alors expliqué le président Joe Biden. Mais très vite, le Premier ministre israélien a réussi à retourner la situation.Benyamin Netanyahu a violemment critiqué son allié américain et l'a accusé de mettre l'État hébreu en danger. À Gaza, pour Khaled, c'est bien la preuve que ce sont les Israéliens qui mettent les Américains sous pression, et non le contraire. « On pense à tort que les Américains dominent le monde. Mais en réalité, c'est Israël qui domine tout le monde : aussi bien les États-Unis que les pays arabes. Pour moi, Donald Trump va remporter la présidentielle américaine. Certes, les démocrates ont beaucoup fait pour Israël, mais Trump leur offrira davantage encore ». À lire aussi Gaza : « les États-Unis démontrent leur incapacité et leur manque de volonté à transformer la situation »« Le véritable objectif de cette guerre est de nous chasser d'ici, sans possibilité de revenir un jour à Gaza »À Gaza, tous ont à l'esprit « l'accord du Siècle ». Alors président des États-Unis, Donald Trump avait présenté un plan de paix très favorable à Israël et qui légitimait même la colonisation. Son potentiel retour au pouvoir inquiète Souheil, cet autre Gazaoui. « Trump va remettre son plan contre les Palestiniens à l'ordre du jour. La lutte contre le Hamas, l'élimination de Yahya Sinwar, tout ça ce ne sont que des prétextes, analyse Souheil. Le véritable objectif de cette guerre est de nous chasser d'ici, sans possibilité de revenir un jour à Gaza ».  À lire aussiExactions commises à Gaza par l'armée israélienne, une nouvelle ère du droit international?

Les journaux de France Culture
Les palestiniens de Jérusalem désabusés par la tournure que prend la guerre

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 10:25


durée : 00:10:25 - Journal de 9h - La mort du chef du Hamas qui n'arrête pas les combats ; la communauté internationale impuissante ; les frappes qui se poursuivent sur Gaza ; si bien que la grève lancée hier en hommage à Yaya Sinwar n'a pas été des plus suivies.

Décryptage
Les Palestiniens racontent leur histoire

Décryptage

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 19:22


C'est le nouveau podcast original RFI Palestiniens disponible à partir d'aujourd'hui sur toutes les plateformes d'écoute. Cinq épisodes, des camps de réfugiés à Jérusalem, de Gaza à la Cisjordanie, sans oublier Israël. Cinq épisodes pour une plongée historique et géographique dans la société palestinienne depuis la Nakba de 1948 au 7 octobre 2023 et ses conséquences. Que signifie être Palestinien aujourd'hui ? Comment faire ue nation sans État ? Avec Guilhem Delteil, journaliste à RFI, ancien correspondant à Jérusalem, auteur du podcast  Palestiniens. 

Grand reportage
Gaza: les Palestiniens, tous coupables aux yeux d'Israël?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 19:30


Un massacre à huis clos à Gaza. Une guerre documentée, heure par une heure, depuis an, par ceux qui la vivent, qui la subissent. Enfermé sur une bande de terre de 40 kilomètres de long sur 6 à 12 kilomètres de large. Et la presse étrangère est bannie de Gaza par l'armée israélienne. Le 7 octobre 2023, le Hamas commet un carnage en Israël. Cette attaque terroriste fait près de 1200 morts. 251 personnes sont prises en otage. Israël promet « d'ouvrir les portes de l'enfer à Gaza ». Parole tenue. Près de 42 000 Palestiniens sont tués. Un bilan en constante aggravation. Douze mois d'une guerre aveugle, où la notion de « civil » est abolie dès le premier jour par le gouvernement israélien.

Journal en français facile
Dernier jour de la convention démocrate à Chicago / Les Palestiniens face à la présidentielle américaine / Les Jeux paralympiques se préparent

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 10:00


Le Journal en français facile du jeudi 22 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AtbJ.A

Les matins
Une ONG raconte comment la torture est institutionnalisée pour les palestiniens dans les prisons israéliennes

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 6, 2024 7:01


durée : 00:07:01 - La Revue de presse internationale - L'ONG israélienne B'Tselem, dans son dernier rapport publié lundi soir, détaille les mauvais traitements reçu par 55 anciens prisonniers palestiniens dans 16 prisons différentes. Du fait de la récurrence des abus, on peut aujourd'hui parler d'une politique de "maltraitance institutionnalisée".

Les matins
Après neuf mois de guerre à Gaza, la colère monte contre le Hamas

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 5, 2024 6:59


durée : 00:06:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La colère des Gazaouis semble grandir contre le Hamas, alors que la guerre dure depuis près de neuf mois. Les Palestiniens estiment que les 38 000 morts et destructions massives dans l'enclave ont été causées par Israël, mais aussi par les actions des dirigeants du Hamas depuis le 7 octobre.

Histoires du monde
Handala, le dessin que les Palestiniens affectionnent

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 2:13


durée : 00:02:13 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Créé il y a un demi-siècle, les images de ce petit personnage pieds nus et de dos figurent partout sur les murs de Cisjordanie ou de Gaza. Depuis le début de la guerre de Gaza, il est apparu dans toutes les manifs propalestiniennes.

InterNational
Handala, le dessin que les Palestiniens affectionnent

InterNational

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 2:13


durée : 00:02:13 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Créé il y a un demi-siècle, les images de ce petit personnage pieds nus et de dos figurent partout sur les murs de Cisjordanie ou de Gaza. Depuis le début de la guerre de Gaza, il est apparu dans toutes les manifs propalestiniennes.

Du grain à moudre
Les Palestiniens vont-ils faire les frais du conflit entre l'Iran et Israël ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 39:04


durée : 00:39:04 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Deux semaines après la frappe israélienne sur le consulat iranien à Damas, l'Iran a envoyé ce week-end 300 drones et missiles sur Israël. Une attaque qui fait craindre une escalade du conflit dans la région. Qu'en est-il des Palestiniens ? Dans quelles mesures ce conflit pourrait les impacter ? - invités : Anwar Abu Eisheh Professeur de droit, ancien ministre de la Culture de l'autorité palestinienne ; Christophe Ayad Grand reporter au Monde chargé des questions de terrorisme; Eric Danon Diplomate français, ancien ambassadeur de France en Israël

Géopolitique
Sept humanitaires tués à Gaza : l'« arme alimentaire » contre les Palestiniens

Géopolitique

Play Episode Listen Later Apr 3, 2024 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La mort de sept humanitaires tués par un drone israélien a créé un choc profond. Israël affirme que ce n'était pas intentionnel, mais cet incident s'inscrit dans un contexte d'entraves à l'aide humanitaire dans le territoire palestinien. L'urgence d'un cessez-le-feu n'en est que plus grande.

Géopolitique
Sans consensus européen, Emmanuel Macron va appeler à une initiative politique pour les Palestiniens

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 3:29


durée : 00:03:29 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le président français va appeler à une « pause humanitaire » et à l'ouverture d'une « perspective politique » pour les Palestiniens, tout en affichant sa solidarité avec Israël. Une singularité qui rappelle les engagements français d'autrefois, mais dans un contexte radicalement changé.