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L'information est tombée tard cette nuit mais elle fait la Une des sites internet des grands quotidiens, notamment américains. « Deux membres du personnel de l'ambassade d'Israël tués près du musée juif à Washington », s'exclame le Washington Post. Le meurtrier présumé, arrêté peu après les faits, « un homme de 30 ans, originaire de Chicago, précise le New York Times, s'est écrié “Palestine libre, libre“ ».Un acte de violence supplémentaire donc dans l'orbite du conflit israélo-palestinien qui déchire et divise le monde.Hier, pointe Libération à Paris, « Israël a poursuivi son offensive visant à annexer la bande de Gaza. Ses attaques ont tué au moins 82 personnes, dont 14 membres d'une même famille à Khan Younes, dans le sud, selon le ministère de la Santé et des sources hospitalières. (…)Les pressions et la colère de plusieurs pays occidentaux n'y ont (donc) rien changé, soupire Libération. La veille, rappelle le journal, une majorité de 17 Etats européens sur 27 avaient affiché leur exaspération. Lundi, la France, le Canada et le Royaume-Uni avaient déclaré qu'ils “ne resteraient pas les bras croisés [face aux] actions scandaleuses“ du gouvernement de Benyamin Netanyahu à Gaza et au “niveau de souffrance intolérable“ des civils. Dans la foulée, Londres avait annoncé suspendre son traité de libre-échange avec Tel-Aviv ».Mettre fin à l'impunitéCe matin, le ton monte… Pour Le Monde à Paris, « le gouvernement israélien ne doit plus bénéficier de la moindre impunité » : « Les autorités israéliennes, Premier ministre en tête, ont fait le choix d'une dérive qui les place en dehors des nations respectueuses des droits humains. (…) Dire clairement que ce qui est en cours à Gaza est inacceptable, une “honte", selon Emmanuel Macron, est nécessaire, s'exclame Le Monde. Mais cette étape n'a de sens que si elle s'accompagne du constat que de nombreux alliés d'Israël n'ont plus rien en commun avec la coalition de Benyamin Netanyahu, et que cette dernière ne peut donc plus bénéficier de la moindre impunité. La menace de “mesures concrètes“ évoquée le 19 mai par le Canada, la France et le Royaume-Uni dans un communiqué commun est un premier pas ».Et Le Monde de conclure : « la question de sanctions doit être enfin posée, comme celle de la suspension de l'accord d'association entre Israël et l'Union européenne ».Des actes concrets…Concrètement, « comment stopper Benjamin Netanyahu ? », lance Le Devoir à Québec. « Face à l'offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza et à sa stratégie de la faim à l'encontre des populations civiles, la pression s'intensifie sur l'État hébreu et son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, constate le quotidien canadien. Des menaces de sanctions sont désormais brandies par des alliés traditionnellement indéfectibles d'Israël, dont le Canada ».Alors quelles mesures ? Tout d'abord, l'arme diplomatique, répond le journal, avec « le rappel des ambassadeurs » ; ensuite, « se tourner vers le Conseil de sécurité des Nations unies » ; « appuyer les enquêtes de la Cour pénale internationale » ; « cibler des membres du gouvernement Netanyahou », avec des gels d'avoirs ; « imposer de lourdes sanctions économiques » à Israël ; et enfin « reconnaître l'État de la Palestine », la France, le Canada et le Royaume-Uni ont affirmé lundi être déterminés à s'engager dans cette voie.« Les Palestiniens ont besoin d'actes, pas de paroles », renchérit le Guardian à Londres. « La suspension des négociations commerciales n'est qu'un début. Il en va de même pour les sanctions contre les colons activistes colons (…). Le Royaume-Uni devrait suivre l'exemple de la France, qui s'est déclarée “déterminée“ à reconnaître un État palestinien. Surtout, il devrait veiller à ce qu'aucune arme (britannique) ne soit fournie à Israël. Tant qu'il ne le fera pas, il sera complice de ces crimes. Les États-Unis, poursuit le Guardian, ont la capacité de mettre fin au massacre et d'obtenir un cessez-le-feu indispensable. Mais la pression d'autres alliés peut faire la différence. S'ils se soucient de sauver des vies – et pas seulement de leur propre image –, il est temps d'agir avec détermination ».Le respect du droit internationalEnfin, Le Temps en Suisse, rappelait récemment que « les Conventions de Genève avaient été ratifiées en 1949 par 196 États pour protéger les civils, les blessés et les humanitaires. L'existence de ces textes est viscéralement liée à la nature et à l'ampleur des crimes de la Deuxième Guerre mondiale, en particulier l'Holocauste et la mort de 6 millions de juifs, un des chapitres les plus sombres de l'Histoire. Le sentiment de culpabilité d'une part de l'Occident reste profond. Mais, estime Le Temps, il ne justifie pas d'accepter les violations du droit international humanitaire commises par le gouvernement israélien. À quel moment les États ayant ratifié les Conventions de Genève le mettront-ils face à ses responsabilités ? ».
durée : 00:19:59 - Journal de 12h30 - Les Palestiniens de la bande de Gaza attendent toujours désespérément la distribution d'un peu d'aide humanitaire.
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C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
Plus d'un siècle s'est écoulé depuis le début du mandat britannique sur la Palestine, en 1922. La Palestine est depuis au cœur d'une rivalité entre Juifs et Arabes qui nourrit un conflit sans fin, le plus long conflit contemporain. Un siècle jalonné de guerres terribles et qui est aussi celui d'une histoire palestinienne. Une histoire de dépossession, de lutte, de ségrégation et d'une souveraineté rendue impossible. La question palestinienne demeure l'un des dossiers les plus sensibles et les plus complexes de la scène internationale.Entre exil, occupation, négociations avortées, résistances et divisions internes, les Palestiniens incarnent aujourd'hui l'une des dernières grandes causes nationales sans État. Dans ce contexte de blocage, l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a constitué un séisme majeur. Elle a révélé la nature criminelle du Hamas et entraîné des représailles massives d'Israël. Le Hamas a agi au mépris de la population gazaouie et les victimes innocentes se comptent en dizaines de milliers de morts.Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd'hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd'hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux. Quel avenir pour les Palestiniens ? Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions internationales, Professeure de relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Henri Laurens, historien, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe. Auteur de nombreux ouvrages dont La question de la Palestine en cinq volumes chez Fayard Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO, Institut de recherche et d'études méditerranée Moyen-Orient.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Les Palestiniens. Une nation en quête d'État ».
L'émission 28 minutes du 26/04/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte en droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise ; Daniel Borrillo, juriste, enseignant à l'Université Paris Nanterre et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.L'engagement politique de Musk nuit à son entreprise : le prix à payer ?Elon Musk a annoncé qu'il comptait réduire son implication au sein du DOGE, le département de l'efficacité gouvernementale de l'administration Trump, à partir du mois de mai. Il y avait été nommé par le président américain après son investiture avec un objectif : réduire drastiquement le budget du gouvernement fédéral en faisant 2 000 milliards de dollars d'économie. Désormais, le patron de Tesla ne consacrera plus que 40 % de son temps à ses activités politiques. Ce changement de stratégie s'analyse au regard des mauvais résultats de son entreprise. Le groupe a annoncé une chute de ses bénéfices de près de 71 % au premier trimestre 2025.Les Palestiniens pourraient-ils chasser le Hamas ?Mercredi 23 avril, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, a exhorté le Hamas à libérer les otages israéliens encore retenus dans la bande de Gaza. Ce dernier a estimé que le mouvement islamiste et nationaliste palestinien avait fourni à Israël “des prétextes pour commettre ses crimes dans la bande de Gaza, le plus flagrant étant la détention d'otages”. Ces dernières semaines, la colère d'une partie des Gazaouis contre le Hamas se fait de plus en plus visible : des manifestations se sont déroulées dans les rues, malgré la reprise des bombardements et de l'offensive israélienne. L'Autorité palestinienne, largement discréditée en Cisjordanie, peut- elle reprendre les rênes à Gaza ?Direction l'île de Socotra, au large du Yémen, avec le journaliste Quentin Müller. Un archipel fascinant et secret qu'il a découvert lors d'une enquête sur l'ingérence des pays voisins et qu'il dépeint dans son dernier livre, "L'Arbre et la tempête : Socotra, l'île oubliée" (éditions Marchialy). Au-delà de ses forêts d'arbres à la sève rouge, vieux de vingt millions d'années, Socotra représente un enjeu géopolitique sur la carte d'une région à feu et à sang.Valérie Brochard rend visite à nos voisins néerlandais où la création des "Grands Pays-Bas" fait débat. L'idée émise par Martin Bosma, le président de la Chambre des représentants néerlandaise et membre du parti d'extrême droite PVV, serait de rattacher la Flandre belge au territoire. La Wallonie francophone serait ainsi destinée à rejoindre la France.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Kevin Farrell qui devient, pendant un mois, l'intérimaire le plus important du monde. Camerlingue au Vatican, il est responsable de l'organisation des obsèques du pape François et de la période de transition jusqu'à l'élection d'un successeur par le conclave.Jean-Mathieu Pernin zappe sur les débats télévisés entre les dirigeants des différents partis politiques au Canada, à l'approche des élections législatives du 28 avril. Les menaces d'annexion de Donald Trump se sont notamment invitées dans la campagne et pèsent considérablement dans les intentions de vote des électeurs."Olé osé", le nouvel album de chansons paillardes de Patrick Sébastien, cartonne sur les plateformes de streaming. Paola Puerari se demande donc : pourquoi les gauloiseries nous amusent-elles autant ?Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : les animaux peuvent-ils nous avertir des séismes à venir ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Les Palestiniens de la bande de Gaza sont “pris au piège, bombardés et affamés”, selon six agences de l'ONU qui ont lancé un appel au cessez le feu.En cause, la rupture de la trêve le 18 mars, la reprise des bombardements israéliens et un nouveau blocus de l'aide, qui entraine une grave crise humanitaire. La situation semble bloquée. Jeudi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé avoir rejetté une proposition israélienne de trêve à Gaza.Les positions restent très opposées. Le Hamas veut "un accord global" impliquant un échange de prisonniers en une seule fois, l'arrêt de la guerre, la fin de l'occupation de la bande de Gaza, et un début de reconstruction.Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.Il exige son désarmement et le départ de ses combattants de Gaza, ce que le mouvement refuse.L'armée israélienne souhaite par ailleurs mettre en place ce qu'elle appelle des zones tampons, qui morcellent le territoire. Un rapport de l'armée publié mercredi 16 avril, indique qu'elle contrôle 30% de Gaza. En l'espace d'un mois, près de 500.000 Palestiniens ont une nouvelle fois été déplacés. Pour rappel, l'attaque menée par Hamas en territoire israélien le 7 octobre avait entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils selon un décompte tiré de sources officielles. Dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, le bilan depuis le début de la guerre s'établit à plus de 50.000 morts selon le ministère de la Santé. Et désormais, l'ONU et des ONG de défense des droits humains craignent que le but ultime soit de pousser au départ tous les Palestiniens. Pour en savoir plus sur la situation Sur le Fil a invité Chloé Rouveyrolles, journaliste de l'AFP qui couvre les territoires palestiniens depuis Jérusalem.Vous entendrez aussi dans ce podcast Aaron David Miller, ancien diplomate et négociateur américain au Proche Orient et Agnès Levallois, vice-préidente de l'IREMO, l'Institut de recherche et d'études de Moyen-Orient Méditerranée, chargée de cours à Sciences Po et auteure du "Livre Noir de Gaza" (Editions du Seuil)Nous vous recommandons aussi le podcast d'Aaron David Miller Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublages : Emmanuelle Baillon, Luca Matteucci, Elouan Blat, Mathys Vallée.Enregistrements sur le terrain AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le journaliste, romancier, membre de l'Académie Goncourt, Pierre Assouline. L'occasion de revenir sur son nouveau livre : L'annonce (Gallimard, paru le 13/02/2025) qui évoque un Français, juif, qui, entre 1973 et 2023, connaît la guerre et l'amour en Israël.
Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le journaliste, romancier, membre de l'Académie Goncourt, Pierre Assouline. L'occasion de revenir sur son nouveau livre : L'annonce (Gallimard, paru le 13/02/2025) qui évoque un Français, juif, qui, entre 1973 et 2023, connaît la guerre et l'amour en Israël.
Grande conférence à Munich sur la sécurité en Europe. Donald Trump et Indra Modi discutent d'un « méga-accord » entre leur pays. Les pays de l'Union européenne furieux contre les nouveaux tarifs de Trump. Les talibans célèbrent à leur manière la journée internationale de la Radio. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:10:18 - Journal de 18h - Les Palestiniens peuvent de nouveau circuler librement entre le nord et le sud de la bande de Gaza après le retrait des troupes israéliennes dimanche, un retrait prévu par l'accord de cessez-le-feu.
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Trump veut expulser les palestiniens de Gaza - Vous en pensez quoi Rav by Rav David Touitou
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Les propos choc du président des Etats-Unis Donald Trump mis à part, qui voudrait faire de la bande de Gaza la "côte d'Azur du Moyen-Orient" reste un immense défi pour la bande de Gaza : celui de la reconstruction.
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Les propos choc du président des Etats-Unis Donald Trump mis à part, qui voudrait faire de la bande de Gaza la "côte d'Azur du Moyen-Orient" reste un immense défi pour la bande de Gaza : celui de la reconstruction.
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Les propos choc du président des Etats-Unis Donald Trump mis à part, qui voudrait faire de la bande de Gaza la "côte d'Azur du Moyen-Orient" reste un immense défi pour la bande de Gaza : celui de la reconstruction.
À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand commente la décision du ministère israélien de la Défense, qui a demandé à l’armée de préparer le départ volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza. L'État hébreu donne ainsi suite à l'idée du président américain Donald Trump qui a déclaré, mardi, souhaiter transformer Gaza en une station balnéaire tout en envoyant ses habitants en Jordanie ou en Égypte. «Vous comprendrez que ça fait l'affaire de la droite israélienne parce que vous réglez le problème, vous faites fuir les Palestiniens, vous présentez ça comme une solution humanitaire et vous venez de prendre le contrôle d'un territoire et d'assurer la sécurité d'Israël... «Qu'est-ce que ça veut dire aussi, cette déportation, cette ouverture vers une migration contrôlée? Ça n'arrivera pas. On le sait tous. Les Palestiniens veulent rester sur leur territoire. Ce n'est pas vrai qu'ils vont prendre la route de l'exil.» Autres sujets abordés Des médecins dénoncent, dans une lettre ouverte, l’effet pervers des coupures en santé: Paul Arcand s'entretient avec deux des signataires dans son balado. Guzzo: le film achève. 3 M$ pour un tueur à gages qui a aidé la police. Un astéroïde pourrait toucher la Terre en 2032. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Même le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a semblé quelque peu crispé hier (4 février 2025) lorsqu'à ses côtés, Donald Trump a affirmé son intention de prendre le contrôle de Gaza dévastée, d'en expulser les Gazaouis en Jordanie ou en Égypte, et de reconstruire l'enclave afin qu'elle devienne «la Riviera, la Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Stupeur et consternation dans le monde entier. Du monde arabe aux pays occidentaux, la folle idée du président américain a suscité une véritable levée de boucliers. Que cherche Donald Trump avec cette nouvelle provocation ? Qui plus est en plein processus de paix ?Avec nos invités : - Nicolas Falez, grand reporter au service international de RFI- Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'Institut de recherches et d'études sur la Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), co-auteur avec Pierre Blanc des livres Atlas du Moyen-Orient et Atlas des Palestiniens (éditions Autrement).
L'armée israélienne a lancé une opération militaire de grande ampleur dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée depuis 1967. Des tirs et des explosions retentissent mercredi 22 janvier, pour la deuxième journée consécutive et au lendemain de l'investiture du nouveau président américain Donald Trump, dont le gouvernement israélien espère un soutien inconditionnel. Près de 200 personnes ont été retenues dans l'enceinte de l'hôpital de Jénine en début de journée, selon le gouverneur. Pourquoi cette opération maintenant et quelle influence pour l'autorité palestinienne sur son territoire ? Éléments de réponses avec l'historien Thomas Vescovi, doctorant en études politiques à l'EHESS et à l'université libre de Bruxelles, auteur de L'échec d'une utopie, une histoire des gauches en Israël (éditions La découverte).
« On ne peut que se réjouir, pointe Libération à Paris, qu'après deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah le bruit des armes s'arrête enfin, au grand soulagement des Libanais. (…) Les plus grandes incertitudes demeurent néanmoins », soupire le journal qui s'interroge : « comment les autorités libanaises vont-elles pouvoir, sans président et avec un gouvernement de transition‚ garantir cet accord ? L'armée libanaise a-t-elle les moyens de surveiller le sud du Liban ? Pourquoi la force de l'ONU serait-elle plus efficace dans le maintien de ce cessez-le-feu qu'elle ne l'était avant la guerre ? Et puis…, s'interroge encore le quotidien français, il ne manquerait pas quelque chose d'important dans ce début d'accord de paix ? Les Palestiniens, une fois de plus, sont les lésés de l'histoire, relève Libération. Car pendant ce temps à Gaza, l'arrivée du froid et de la pluie rend les conditions de vie plus inhumaines encore ».« Netanyahou n'a aucune envie de jouer le rôle d'un artisan de la paix »En effet renchérit le Guardian à Londres, n'oublions pas Gaza… « Dans une région au bord du gouffre, tout règlement durable doit passer par Gaza et impliquer la création de conditions réalistes pour un État palestinien viable », affirme le quotidien britannique. Reste tempère-t-il, que « Benyamin Netanyahu n'a aucune envie de jouer le rôle d'un artisan de la paix, alors qu'il tente d'éviter un procès pour corruption et une élection qui pourrait tourner à son désavantage. Son intérêt réside plutôt dans la perpétuation d'un sentiment d'urgence nationale et dans la complaisance envers les membres d'extrême droite de son cabinet qui pourraient le faire tomber et qui rêvent de nouvelles colonies dans une bande de Gaza déchirée et ethniquement nettoyée ».« L'accord de cessez-le-feu au Liban tracera-t-il la voie à un deal à Gaza ? », s'interroge en écho L'Orient-Le Jour à Beyrouth. Non, répond le quotidien libanais. « Depuis plusieurs mois, de nombreux observateurs font valoir que Benyamin Netanyahu cherche à repousser l'heure des comptes après la débâcle politico-sécuritaire du 7-Octobre, la perspective d'élections législatives anticipées ou encore les affaires judiciaires le visant ».Et L'Orient-Le Jour de citer l'ancien directeur de Human Rights Watch, Kenneth Roth : « le Hezbollah représente (pour Israël) une menace plus grande que le Hamas. Mais, poursuit-il, Netanyahu a besoin d'une guerre sans fin à Gaza (malgré les morts et les souffrances massives de civils) pour conserver le pouvoir et éviter la prison pour corruption ».Divergences importantes…« Même avec un cessez-le-feu au Liban, un accord sur Gaza semble lointain », affirme également le Washington Post. « Des divergences importantes subsistent entre Israël et le Hamas sur des questions clés, pointe le quotidien américain, notamment la forme du retrait des forces israéliennes de Gaza et le rôle à long terme, le cas échéant, que le Hamas pourrait jouer dans l'enclave, qu'il a gouvernée pendant plus de 15 ans. (…) Dans les prochains jours, des représentants des États-Unis vont "faire un nouvel effort avec la Turquie, l'Égypte, le Qatar, Israël et d'autres pays pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza", a annoncé hier le président Joe Biden. Mais, rappelle le Post, toutes les tentatives précédentes des États-Unis pour parvenir à une cessation durable des hostilités à Gaza ont échoué ».Un avenir incertain…Aucune avancée à prévoir donc sur Gaza, aucune garantie d'une paix durable au Liban… En effet, relève El Pais à Madrid, « les aspects flous de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban laissent présager un avenir incertain ». Notamment le fait qu'Israël se réserve le droit de reprendre les hostilités à tout moment, si elle estime que le Hezbollah ne se conforme pas à l'accord…Ce qui fait dire à Haaretz à Tel Aviv que « l'accord entre Israël et le Hezbollah est un hiatus précaire, pas un cessez-le-feu permanent. Ne faisons pas semblant, s'exclame le quotidien israélien d'opposition, c'est une accalmie temporaire tant pour Israël que pour le Hezbollah - et si ce cessez-le-feu a été conclu pour que Netanyahou puisse prolonger une guerre futile à Gaza, il n'y a guère de raisons de se réjouir ».
Washington, principal allié de l'État hébreu, lui a toujours apporté un soutien militaire sans faille, et encore plus depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas. Dans la course à la Maison Blanche, deux adversaires : Kamala Harris pour les démocrates, Donald Trump pour les républicains. Les Palestiniens, eux, n'attendent rien de cette élection. Avec nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Dans le ciel de Gaza, les drones et les avions de combat israéliens. Les bombes qui s'abattent sont « Made in USA ». La présidentielle américaine « est un enjeu pour les Américains, mais pour nous Gazaouis, cela ne fera aucune différence », tranche Abd el Kader, un déplacé.« Ils sont tous pareils, se désole Abd el Kader. Leur priorité est de soutenir les forces d'occupation israéliennes. Démocrates et républicains peuvent avoir des désaccords sur tout, sauf sur le soutien aux Israéliens. Ce soutien peut prendre différentes formes, mais c'est le même ». À lire aussi Guerre à Gaza : Kamala Harris joue les équilibristesPourtant, l'administration sortante démocrate du président Joe Biden se dit contre l'occupation israélienne des territoires palestiniens et pour une solution à deux États. « Pour nous Palestiniens, tout ça, c'est du vent, poursuit Abd el Kader. Oui, les démocrates se disent favorables à l'émergence d'un État palestinien et pour une solution à deux États. Mais ce sont juste des paroles. Pour remporter la présidentielle aux États-Unis, il faut afficher son soutien à Israël ».« C'est Israël qui domine tout le monde » Plus tôt cette année, en mai, Washington avait gelé une livraison d'armes à l'État hébreu. Une cargaison de missiles dévastateurs d'une tonne. « Des civils ont été tués à Gaza à cause de ces bombes. C'est mal. », avait alors expliqué le président Joe Biden. Mais très vite, le Premier ministre israélien a réussi à retourner la situation.Benyamin Netanyahu a violemment critiqué son allié américain et l'a accusé de mettre l'État hébreu en danger. À Gaza, pour Khaled, c'est bien la preuve que ce sont les Israéliens qui mettent les Américains sous pression, et non le contraire. « On pense à tort que les Américains dominent le monde. Mais en réalité, c'est Israël qui domine tout le monde : aussi bien les États-Unis que les pays arabes. Pour moi, Donald Trump va remporter la présidentielle américaine. Certes, les démocrates ont beaucoup fait pour Israël, mais Trump leur offrira davantage encore ». À lire aussi Gaza : « les États-Unis démontrent leur incapacité et leur manque de volonté à transformer la situation »« Le véritable objectif de cette guerre est de nous chasser d'ici, sans possibilité de revenir un jour à Gaza »À Gaza, tous ont à l'esprit « l'accord du Siècle ». Alors président des États-Unis, Donald Trump avait présenté un plan de paix très favorable à Israël et qui légitimait même la colonisation. Son potentiel retour au pouvoir inquiète Souheil, cet autre Gazaoui. « Trump va remettre son plan contre les Palestiniens à l'ordre du jour. La lutte contre le Hamas, l'élimination de Yahya Sinwar, tout ça ce ne sont que des prétextes, analyse Souheil. Le véritable objectif de cette guerre est de nous chasser d'ici, sans possibilité de revenir un jour à Gaza ». À lire aussiExactions commises à Gaza par l'armée israélienne, une nouvelle ère du droit international?
durée : 00:10:25 - Journal de 9h - La mort du chef du Hamas qui n'arrête pas les combats ; la communauté internationale impuissante ; les frappes qui se poursuivent sur Gaza ; si bien que la grève lancée hier en hommage à Yaya Sinwar n'a pas été des plus suivies.
C'est le nouveau podcast original RFI Palestiniens disponible à partir d'aujourd'hui sur toutes les plateformes d'écoute. Cinq épisodes, des camps de réfugiés à Jérusalem, de Gaza à la Cisjordanie, sans oublier Israël. Cinq épisodes pour une plongée historique et géographique dans la société palestinienne depuis la Nakba de 1948 au 7 octobre 2023 et ses conséquences. Que signifie être Palestinien aujourd'hui ? Comment faire ue nation sans État ? Avec Guilhem Delteil, journaliste à RFI, ancien correspondant à Jérusalem, auteur du podcast Palestiniens.
Un massacre à huis clos à Gaza. Une guerre documentée, heure par une heure, depuis an, par ceux qui la vivent, qui la subissent. Enfermé sur une bande de terre de 40 kilomètres de long sur 6 à 12 kilomètres de large. Et la presse étrangère est bannie de Gaza par l'armée israélienne. Le 7 octobre 2023, le Hamas commet un carnage en Israël. Cette attaque terroriste fait près de 1200 morts. 251 personnes sont prises en otage. Israël promet « d'ouvrir les portes de l'enfer à Gaza ». Parole tenue. Près de 42 000 Palestiniens sont tués. Un bilan en constante aggravation. Douze mois d'une guerre aveugle, où la notion de « civil » est abolie dès le premier jour par le gouvernement israélien.
Le Journal en français facile du jeudi 22 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AtbJ.A
durée : 00:07:01 - La Revue de presse internationale - L'ONG israélienne B'Tselem, dans son dernier rapport publié lundi soir, détaille les mauvais traitements reçu par 55 anciens prisonniers palestiniens dans 16 prisons différentes. Du fait de la récurrence des abus, on peut aujourd'hui parler d'une politique de "maltraitance institutionnalisée".
durée : 00:06:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La colère des Gazaouis semble grandir contre le Hamas, alors que la guerre dure depuis près de neuf mois. Les Palestiniens estiment que les 38 000 morts et destructions massives dans l'enclave ont été causées par Israël, mais aussi par les actions des dirigeants du Hamas depuis le 7 octobre.
durée : 00:02:13 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Créé il y a un demi-siècle, les images de ce petit personnage pieds nus et de dos figurent partout sur les murs de Cisjordanie ou de Gaza. Depuis le début de la guerre de Gaza, il est apparu dans toutes les manifs propalestiniennes.
durée : 00:02:13 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Créé il y a un demi-siècle, les images de ce petit personnage pieds nus et de dos figurent partout sur les murs de Cisjordanie ou de Gaza. Depuis le début de la guerre de Gaza, il est apparu dans toutes les manifs propalestiniennes.
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durée : 00:39:04 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Deux semaines après la frappe israélienne sur le consulat iranien à Damas, l'Iran a envoyé ce week-end 300 drones et missiles sur Israël. Une attaque qui fait craindre une escalade du conflit dans la région. Qu'en est-il des Palestiniens ? Dans quelles mesures ce conflit pourrait les impacter ? - invités : Anwar Abu Eisheh Professeur de droit, ancien ministre de la Culture de l'autorité palestinienne ; Christophe Ayad Grand reporter au Monde chargé des questions de terrorisme; Eric Danon Diplomate français, ancien ambassadeur de France en Israël
durée : 00:39:04 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Deux semaines après la frappe israélienne sur le consulat iranien à Damas, l'Iran a envoyé ce week-end 300 drones et missiles sur Israël. Une attaque qui fait craindre une escalade du conflit dans la région. Qu'en est-il des Palestiniens ? Dans quelles mesures ce conflit pourrait les impacter ? - invités : Anwar Abu Eisheh Professeur de droit, ancien ministre de la Culture de l'autorité palestinienne ; Christophe Ayad Grand reporter au Monde chargé des questions de terrorisme; Eric Danon Diplomate français, ancien ambassadeur de France en Israël
durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La mort de sept humanitaires tués par un drone israélien a créé un choc profond. Israël affirme que ce n'était pas intentionnel, mais cet incident s'inscrit dans un contexte d'entraves à l'aide humanitaire dans le territoire palestinien. L'urgence d'un cessez-le-feu n'en est que plus grande.
durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La mort de sept humanitaires tués par un drone israélien a créé un choc profond. Israël affirme que ce n'était pas intentionnel, mais cet incident s'inscrit dans un contexte d'entraves à l'aide humanitaire dans le territoire palestinien. L'urgence d'un cessez-le-feu n'en est que plus grande.
La big reco de la Big Bertha c'est "Cabarets", une exposition à Moulins, qui réunit 120 costumes de maisons historiques ou d'artistes indé, dont 2 tenues de notre invitée ! Justine a détesté Pauvres Créatures, le dernier film de Yorgos Lanthimos, une bizarrerie certes, mais surtout un message féministe plus que flou.Camille a un rapport ambigu à Moi Capitaine, film de Matteo Garrone sur deux sénégalais qui tente de traverser les frontières pour venir en Europe, touchant mais un peu vain. Elle vous conseille en revanche les podcasts LSD de Radio France, particulièrement 3 séries : Les Palestiniens et la question Palestinienne, La marche de 83 : histoire d'une égalité manquée et Etre pauvre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le début de la guerre à Gaza, les tensions montent aussi en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Les colons multiplient les attaques contre les Palestiniens et ils prennent de nouvelles terres. Selon un rapport de l'ONG La Paix maintenant, neuf colonies sauvages, illégales non seulement au regard du droit international mais aussi pour l'État d'Israël, ont vu le jour depuis le 7 octobre. De notre envoyée spéciale à Turmus Aya,Mahmoud Souleiman pointe du doigt quelques baraquements, sur la colline en face de lui. Une colonie sauvage s'est installée récemment, non loin de celle bien établie de Shilo. Mahmoud est Palestinien. Il habite Turmus Aya, un village où il cultive des olives. Et pour lui, les colons israéliens sont une menace perpétuelle.« Ils ne nous autorisent pas à collecter nos olives ici. Ils viennent avec des masques, des armes, on ne sait même pas si ce sont des colons ou l'armée », explique-t-il. « Ils menacent tout le monde. Ils nous disent : “si vous revenez, on vous tire dessus”. On a toujours eu des mauvais rapports avec les colons. Ils sont armés et ils sont protégés par le gouvernement. Ils tuent des gens, ils brûlent des maisons, des voitures. Mais après le 7 octobre, ça s'est nettement aggravé. Ils sont libres de faire tout ce qu'ils veulent. » À lire aussiGuerre Israël-Hamas: la Cisjordanie, un territoire presque coupé du monde« C'est une souffrance au quotidien »Abdallah Awad, un autre habitant de Turmus Aya, a arrêté de ramasser ses olives. Il a été attaqué il y a quelques semaines et son matériel a été détruit. Pour lui et sa famille, la vie quotidienne s'est transformée en enfer. Avec les colonies toutes proches de sa maison, il doit passer un check point de l'armée israélienne « C'est une souffrance au quotidien parce qu'à chaque fois que je vais chez moi, je suis contrôlé. Ça prend du temps. Le checkpoint est à 10 mètres de ma maison et les soldats nous contrôlent sans arrêt ! C'est comme une prison, oui, une prison », martèle Abdallah. « En plus, parfois, les colons viennent avec des haut-parleurs devant chez moi. Ils mettent de la musique à fond. On ne peut pas sortir. C'est de la provocation pour nous pousser à quitter notre terre », ajoute-t-il. À écouter aussiCisjordanie : la guerre à bas bruitSentiment d'abandonDans le village de Turmus Aya, il n'y a pas que des oliviers, mais aussi de luxueuses villas. 80 % des habitants ont un passeport américain. C'est le cas de Yasser Alkam. Cet avocat vit entre la Cisjordanie et les États-Unis. Il est en colère face aux attaques dont les habitants sont victimes. « On n'est pas Gaza, on ne se défend pas, cette ville est pacifique, on n'a pas d'armes. Alors, laissez-nous tranquille ! », s'exclame-t-il. Bien que les États-Unis condamnent les attaques de colons et disent vouloir imposer des sanctions, Yasser Alkam ne cache pas son sentiment de solitude : « Les États-Unis, comme la France ou l'Allemagne, tout le monde est pro-Israël ! Nous, en tant que Palestiniens, on sait qu'on est seul. »Les Palestiniens se sentent abandonnés par la communauté internationale, alors que les tensions en Cisjordanie occupée se sont intensifiés depuis le 7 octobre et la guerre à Gaza.
durée : 00:11:31 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Dimanche, l'Afrique du Sud a déposé une requête contre Israël auprès de la Cour Internationale de Justice pour “génocide” contre le peuple palestinien à Gaza. Cette terminologie, qui fait débat depuis le début du conflit, répond à des règles de droit international et une procédure précise. - invités : Raphaëlle Maison Professeure de droit international à l'Université Paris Saclay, spécialiste du droit humanitaire
durée : 00:06:36 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Au Liban, les administrations publiques, établissements scolaires publics et privés, banques et sites archéologiques seront fermés ce lundi, "en solidarité avec les Palestiniens", après un week-end d'escalade dangereuse entre le Hezbollah libanais pro-iranien et l'armée israélienne.
C'est à Bethléem, en Cisjordanie occupée, que les Chrétiens situent la naissance de Jésus. La guerre à Gaza et son lourd bilan assombrissent le quotidien des habitants de la ville qui en temps normal à cette époque préparent les célébrations de Noël et accueillent des milliers de pèlerins et de touristes. « Pas de décorations, pas de scouts, pas de musique, pas de chansons, tout est annulé. Imaginez, dans ce coin, il y a 38 magasins, ils sont tous fermés, c'est très calme ». Seul dans son magasin, au milieu de ses décorations de Noël en bois d'olivier, Louis Michel tente de garder le sourire, mais ce Palestinien de Bethléem raconte une ville en deuil, à une période de l'année où elle a pour habitude de s'illuminer. Une ville sans pèlerins ni touristes, les rares groupes qui visitent actuellement la Terre sainte ne peuvent pas entrer à Bethléem, le principal accès est fermé à la circulation, depuis les attaques du Hamas le 7 octobre. « On met une bougie à la maison pour que la guerre finisse très tôt et qu'on retrouve la vie comme avant », dit-il. « La tragédie, ce sont les vies perdues, pas l'économie »Coup dur pour l'économie de la ville, mais Bethléem a connu d'autres Noël assombris par les violences du conflit israélo-palestinien. Khouloud Daibes est une personnalité locale, engagée pour la préservation du patrimoine de la ville. Les yeux et les pensées tournées vers Gaza. « Dans le contexte actuel de mort et de destruction, je trouve que le plus important ce n'est pas de parler d'économie ou de tourisme, parce qu'on parle de la vie des gens, des innocents ont perdu la vie, insiste-t-il. C'est cela la tragédie à laquelle nous sommes confrontés. Les conséquences de la guerre, l'avenir du peuple palestinien, ce sont les défis de demain. Pour l'instant, nous nous battons pour nos vies ».Noël, une signification partagée par tous« Jésus est un enfant de Palestine et il concerne tout le monde ici, pas seulement les Chrétiens », explique Moussa, musulman, qui tient une papèterie à Bethléem (et dont l'associé est chrétien). Le jeune homme barbu assure que Noël est un moment important pour tous dans une ville qui depuis bien longtemps n'est plus majoritairement chrétienne. C'est une décision commune des Églises chrétiennes, cette année en raison de la guerre à Gaza, les festivités publiques sont annulées. Les Palestiniens chrétiens célébreront Noël à la maison. C'est ici dans la Basilique de la Nativité que les Chrétiens situent la naissance de Jésus, dans l'église presque déserte, résonnent les chants des prêtres chrétiens orthodoxes. Issa Thaljieh est l'un d'entre eux. « Il faut arrêter cette guerre, arrêter le meurtre d'enfants et de civils qui chaque jour meurent par milliers, c'est cela qui nous rend tristes », dit-il. « Nous voudrions vivre en paix et c'est le message de Jésus-Christ, depuis qu'il est né ici, un message de paix et d'amour et c'est ce que nous envoyons chaque jour de Bethléem, en particulier pendant la période de Noël », ajoute-t-il.Le religieux palestinien de Bethléem dit aussi qu'il s'inquiète pour la petite communauté chrétienne de Gaza avec laquelle il tente de rester en contact.
Le monde regarde la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, mais il y a aussi la Cisjordanie. Est-ce l'autre front de cette guerre ? Depuis le 7 octobre, les violences sont en hausse dans le territoire palestinien. Les Palestiniens sont victimes d'attaques de colons et de l'armée israélienne. Ces violences laissent craindre une explosion sécuritaire.
durée : 00:08:58 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans cet épisode du podcast "Israël-Palestine, les mots de la guerre", la sociologue Sylvaine Bulle dresse le portrait des Palestiniens, traversés par un rêve d'unité et de fortes disparités. - invités : Sylvaine Bulle Sociologue, chercheuse à l'EHESS et professeure de sociologie à l'ENSA de Paris Cité
durée : 00:03:29 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président français va appeler à une « pause humanitaire » et à l'ouverture d'une « perspective politique » pour les Palestiniens, tout en affichant sa solidarité avec Israël. Une singularité qui rappelle les engagements français d'autrefois, mais dans un contexte radicalement changé.
durée : 00:03:29 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président français va appeler à une « pause humanitaire » et à l'ouverture d'une « perspective politique » pour les Palestiniens, tout en affichant sa solidarité avec Israël. Une singularité qui rappelle les engagements français d'autrefois, mais dans un contexte radicalement changé.
Le conflit Israel-Hamas se poursuit. Le monde entier attend le début de l'offensive terrestre israélienne dans la bande de Gaza. Aux dernières nouvelles, la Croix-Rouge dit avoir facilité la libération de deux nouveaux otages. En Australie, les communautés juives et palestiniennes se rassemblent et des voix se sont levées au sein du gouvernement pour demander de soutenir les Palestiniens de Gaza.
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Il faudra bien un jour reprendre un processus politique avec les Palestiniens, mais ni le Hamas après le 7 octobre, ni l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, ne sont des interlocuteurs crédibles. Les Palestiniens sont orphelins de leaders politiques légitimes.
En Irak, le gouvernement appelle depuis ce dimanche les Irakiens, les ONG et toute organisation ou entreprise à faire des dons pour soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza. Et il n'est pas le seul. Des groupes divers récoltent eux déjà de l'argent pour fournir une aide rapide aux Gazaouis. De notre correspondante à Bagdad,Au pied de la mosquée chiite Baqiat Allah, Rue Palestine à Bagdad, 11 chefs de tribus en tenue officielle traditionnelle, keffieh noir et blanc sur la tête aident à repérer le lieu de la collecte de fonds pour Gaza. Près de l'abri où l'argent peut être déposé, ils discutent assis, en cercle. Eid Razzaq Musa interpelle l'un de ses voisins. « Aujourd'hui, Abu Mohanad ! On est assis ici, en tant peuple pour soutenir les Palestiniens par une aide financière, parce qu'ils sont opprimés et souffrent. Israël n'a vraiment fait preuve d'aucune merci. »Et il se lève pour aller déposer sa contribution : une vingtaine de dollars. Eid Musa espère que son geste inspirera les membres de sa tribu et plus encore : « En tant que citoyen irakien et en tant que chef de tribu, j'ai de l'argent, j'ai des fils et des frères dans ma tribu. Tous les Irakiens devraient faire des dons pour les Palestiniens, parce qu'ils partagent le fardeau de l'Irak. » Et paraphrasant un verset du Coran, Eid Musa ajoute : « Nous devrions coopérer pour faire de grandes choses et non pas s'allier dans l'animosité et les combats. »À lire aussiL'Iran avertit que «nul ne peut garantir le contrôle de la situation» si Israël envahit GazaDes dons d'argent pour une facilité de transfertCe point de collecte a été créé pour répondre à l'appel du leader chiite, l'ayatollah Ali al-Sistani qui demandait, il y a quelques jours, qu'un soutien soit apporté aux Palestiniens. Salam Abu Mohamed est le coordinateur de ce lieu : « Nous avons créé plus de 50 lieux pour récolter des dons. Par le passé, nous avons envoyé de la farine, du lait, mais à cause des difficultés de transport nous avons décidé de donner et transférer de l'argent. C'est sans doute la voie la plus rapide pour faire arriver l'aide à nos frères palestiniens. »Ils ont des contacts sur place, mais Salam Abu Mohamed n'est pas encore sûr de la façon dont l'argent parviendra à Gaza : « En ce moment, le pays est au milieu des combats, la vie est en suspens, on peut essayer par les banques, ou, on trouvera une façon de faire. »Le gouvernement irakien a aussi annoncé, l'organisation d'une collecte. Yahia Rasoul, le porte-parole du haut commandement des armées, dans un appel à la population : « Ils ont besoin d'une aide d'urgence. Peuvent être donné des boites de conserve de toutes sortes, du lait pour les enfants, c'est très important et aussi, il faut du matériel pour les hôpitaux d'urgence pour les blessés. »La question de l'acheminement se pose là aussi. Le point de passage égyptien de Rafah, seule entrée dans la bande de Gaza reste pour l'heure fermée.À lire aussiGuerre Israël-Hamas: la possible ouverture d'autres fronts contre Israël par les alliés de l'Iran
L'Égypte, voisine de la bande de Gaza, fait face au dilemme de l'accueil de réfugiés palestiniens… Faut-il ou non laisser passer les habitants de Gaza par le poste frontière de Rafah jusqu'au Nord Sinaï ? Officiellement, le gouvernement d'Abdel Fattah al-Sissi dit que sa frontière est ouverte, mais en pratique, il n'y a pas de passage. Sur la question de l'accueil des réfugiés, les Égyptiens eux-mêmes sont divisés. Mais le soutien aux « frères palestiniens » dans la bande de Gaza est inconditionnel. De notre correspondante au Caire,En Égypte, pas de manifestation dans la rue, elles sont interdites, mais dans une résidence privée où se tient un meeting politique, le rassemblement est ponctué de slogans en soutien à la Palestine.« Gaza, Gaza, mon pays, ma fierté », scandent les manifestants. Parmi eux, Maouly, la cinquantaine : « Je suis là pour ceux qui souffrent à Jérusalem et Gaza, les enfants de Gaza qui sont massacrés, et tous les pays du monde parlent de démocratie et d'humanité mais abandonne des enfants qui ne sont coupables de rien. Ils ne font et ne disent rien ! »En colère, elle dénonce la réaction de l'Occident qui serait complice de l'État hébreu, « oppresseur », dit-elle, et s'oppose aussi aux rapprochements récents entre Israël et les pays arabes : « En tant qu'Égyptiens, nous rejetons la normalisation, de tous les gouvernements arabes. S'ils veulent normaliser, qu'ils le fassent… Mais ça, c'est l'opinion de la rue aujourd'hui ! »Dans la rue, quartier populaire de Sayeda Zeinab, au cœur du Caire, Gamal qui tient un petit commerce de vêtements, n'a qu'un seul mot à la bouche quand on évoque la situation à Gaza : « C'est un crime, c'est un crime, c'est un crime… »Des Égyptiens solidairesPersuadé que les Palestiniens résisteront coûte que coûte, il ne croit pas à un exode massif de la population vers l'Égypte. En transitant par le poste frontière de Rafah, jusqu'à la péninsule du Sinaï : « Ils veulent les traîner jusqu'au Sinaï ? Qui a dit ça ? C'est Israël qui dit ça ou quoi ? Il n'y a pas de Palestiniens qui quitteront leur terre, ils ne partiront pas. Ces paroles-là sont celles de l'Occident pour voir notre réaction, mais ces paroles ne sont pas vraies. Les Palestiniens mourront sur leur terre. »Ahmed a le même point de vue, si les Gazaouis partent, ce sera un aller sans retour sur leurs terres : « Ils doivent rester là-bas. Le rôle de l'Égypte, maintenant, c'est de faire ce qu'on appelle un couloir humanitaire pour l'aide humanitaire, les médicaments, la nourriture, l'eau. »Au sein de la jeune génération, l'accueil des Palestiniens sur le sol égyptien semble plus évident. Youssef ne voit aucun obstacle à l'arrivée de réfugiés dans son pays : « Nous et les Palestiniens, nous sommes frères… Alors, bien sûr, il n'y a pas de problème. Le Sinaï est grand ! En tant que peuple, il n'y a pas de problème avec nous. Nous sommes avec eux de tout notre cœur et de toute notre volonté. Par Dieu, que Dieu les aide. »De son côté, le gouvernement égyptien a organisé l'aide humanitaire prête à être acheminée vers Gaza. Médicaments, nourriture, tout est pour l'instant centralisé dans la ville d'Al-Arish, à proximité du poste frontière de Rafah.À lire aussiDans le piège de Gaza après l'appel d'Israël à évacuer
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Égypte a refusé d'ouvrir un couloir humanitaire pour les habitants de la bande de Gaza soumis aux bombardements israéliens. L'Égypte ne veut pas voir un abcès de fixation palestinien sur son sol, et ceux-ci ne veulent pas d'un départ sans doute sans retour.
durée : 00:07:07 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza après avoir juré d'"écraser et détruire" le Hamas, les terroristes responsables de l'attaque la plus meurtrière de l'histoire israélienne. L'unique centrale électrique de Gaza s'est arrêtée, faute de carburant. Les hôpitaux, débordés, manquent de tout.